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La Lettre PS PARIS Paris Toujours plus de proximité avec les Parisiens dans l’action municipale Les socialistes ont compris les premiers l’importance de prendre les décisions publiques au plus près des usagers, tant par souci de répondre efficacement aux besoins des citoyens que pour faire vivre la démocratie locale. Ainsi, les lois Deferre ont lancé le mou- vement, renforcées en 2000 par la loi Vaillant dite « démocratie de proximité ». A Paris, dès 2001, Bertrand Delanoë a enfin permis aux élus d’arrondissements de devenir de véritables acteurs de cette action locale, en leur transférant la gestion d’une partie des équipements municipaux de proximité ainsi qu’un budget consé- quent pour la culture, l’animation locale, les équipements sportifs etc. La gauche mettait ainsi fin à la période où Jacques Chirac appelait les maires d’arrondissements ses « collaborateurs ». Avec le vote de cette délibération le 8 juin dernier, c’est donc une deuxième vague conséquente de transferts de compétences et de moyens aux arrondissements qui s’effectue. Par exemple, la propreté à Paris sera désormais co-pilotée avec les 20 mairies d’arrondissements, mairies qui accorderont par ailleurs l’ensemble des subventions aux associations d’intérêt local. Les mairies géreront également les crédits d’entretien de 2.187 équipements de proximité (crèches, halte garderies, écoles, squares etc.) ainsi que l’entretien de la voirie et de l’espace public. Enfin, un comité des arrondissements sera mis en place pour débattre de manière régulière entre la mairie centrale et les arrondissements des sujets qui les intéressent. Mais en démocratie, tout transfert de compétences doit avoir pour corollaire une transparence accrue. Les socialistes ont donc veillé à inscrire dans ces nouveaux textes un certain nombre de garanties permettant aux élus d’arrondisse- ment comme à ceux du Conseil de Paris de demander des comptes aux maires d’arrondissements. Au regard de l’histoire parisienne récente, ce n’était sans doute pas superflu... De son côté, la droite faisait mine d’acquiescer… mais pour mieux tenter de rebondir. Ainsi, l’UMP déposait une « proposition de dé- libération » dont la mesure principale était de donner aux maires d’arrondissements la possibilité de s’opposer à toute déclaration d’intention d’aliéner (préemption). De fait, il s’agissait pour les 8 maires de droite de pouvoir refuser tout logement social supplé- mentaire dans leur arrondissement ou tout aménagement urbain conséquent (tramway, ZAC, couloir de bus etc.). C’eut été tout simplement renoncer à appliquer la politique pour laquelle nous avons été élus et bien sûr, à l’unité de Paris. La preuve est faite que pour conserver ce qu’elle considère comme ses fiefs, l’UMP-Paris est vraiment prête à tout. A voir : la vidéo de l’intervention de Bertrand Delanoë. A lire : les interventions de J-P. Caffet, D. Vaillant, G. Alayrac, F. Calandra et P. Bloche Paris pour l’Emploi La crise économique mondiale sans précédent, largement amplifiée en France par la politique menée par la droite au niveau national depuis 2002, provoque des ravages sur l’emploi. Près de 600.000 emplois devraient ainsi disparaître au cours de l’année 2009. Notre capitale n’est évidemment pas épargnée par cette vague de chômage, touchant d’abord ceux qui travaillent dans les secteurs les plus exposés ou disposant de contrats particu- lièrement précaires. Pourtant, il est toujours bon de rappeler à la droite qu’un travail efficace sur le terrain donne des résultats. Ainsi à Paris, le chômage a augmenté de 9,6% sur un an contre 19% au niveau national, notamment grâce aux efforts conduits par la municipalité dans l’aide à l’installation de PME innovantes ou dans les « Forums pour l’emploi » que dans l’investissement humain, c’est-à-dire aux côtés des parisiens les plus éloignés de l’emploi. Ainsi, plus de 6.000 Rmistes ont retrouvé un emploi à Paris en 2008 grâce aux dispositifs spécifiques d’accompagne- ment créés par la Ville. Un effort particulier est par ailleurs mené par les socialistes pour lutter contre les injustices insupportables telles que les discriminations à l’embauche : ce sera dans quelques jours à la Villette, la 4ème édition du Forum de la diversité et du Premier emploi. La solidarité et la justice sont bien parmi les meilleurs remèdes face à la crise… A lire : la question d’actualité posée par Léa Filoche En direct Secrétariat fédéral au lien avec l’action municipale Conseil de Paris du

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Toujours plus de proximité avec les Parisiens dans l’action municipale Paris pour l’Emploi Secrétariat fédéral au lien avec l’action municipale PS PS A lire : la question d’actualité posée par Léa Filoche PARIS PARIS

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La Lettre

PSPARIS

PSPARIS

ParisToujours plus de proximité

avec les Parisiens dans l’action municipale

Les socialistes ont compris les premiers l’importance de prendre les décisions publiques au plus près des usagers, tant par souci de répondre efficacement aux besoins des citoyens que pour faire vivre la démocratie locale. Ainsi, les lois Deferre ont lancé le mou-vement, renforcées en 2000 par la loi Vaillant dite « démocratie de proximité ». A Paris, dès 2001, Bertrand Delanoë a enfin permis aux élus d’arrondissements de devenir de véritables acteurs de cette action locale, en leur transférant la gestion d’une partie des équipements municipaux de proximité ainsi qu’un budget consé-quent pour la culture, l’animation locale, les équipements sportifs etc. La gauche mettait ainsi fin à la période où Jacques Chirac appelait les maires d’arrondissements ses « collaborateurs ».Avec le vote de cette délibération le 8 juin dernier, c’est donc une deuxième vague conséquente de transferts de compétences et de moyens aux arrondissements qui s’effectue. Par exemple, la propreté à Paris sera désormais co-pilotée avec les 20 mairies d’arrondissements, mairies qui accorderont par ailleurs l’ensemble des subventions aux associations d’intérêt local. Les mairies géreront également les crédits d’entretien de 2.187 équipements de proximité (crèches, halte garderies, écoles, squares etc.) ainsi que l’entretien de la voirie et de l’espace public. Enfin, un comité des arrondissements sera mis en place pour débattre de manière régulière entre la mairie centrale et les arrondissements des sujets qui les intéressent. Mais en démocratie, tout transfert de compétences doit avoir pour corollaire une transparence accrue. Les socialistes ont donc veillé à inscrire dans ces nouveaux textes un certain nombre de garanties permettant aux élus d’arrondisse-ment comme à ceux du Conseil de Paris de demander des comptes aux maires d’arrondissements. Au regard de l’histoire parisienne récente, ce n’était sans doute pas superflu...De son côté, la droite faisait mine d’acquiescer… mais pour mieux tenter de rebondir. Ainsi, l’UMP déposait une « proposition de dé-libération » dont la mesure principale était de donner aux maires d’arrondissements la possibilité de s’opposer à toute déclaration d’intention d’aliéner (préemption). De fait, il s’agissait pour les 8 maires de droite de pouvoir refuser tout logement social supplé-mentaire dans leur arrondissement ou tout aménagement urbain conséquent (tramway, ZAC, couloir de bus etc.). C’eut été tout simplement renoncer à appliquer la politique pour laquelle nous avons été élus et bien sûr, à l’unité de Paris. La preuve est faite que pour conserver ce qu’elle considère comme ses fiefs, l’UMP-Paris est vraiment prête à tout.A voir : la vidéo de l’intervention de Bertrand Delanoë. A lire : les interventions de J-P. Caffet, D. Vaillant, G. Alayrac, F. Calandra et P. Bloche

Paris pour l’Emploi

La crise économique mondiale sans précédent, largement

amplifiée en France par la politique menée par la droite au niveau

national depuis 2002, provoque des ravages sur l’emploi. Près de

600.000 emplois devraient ainsi disparaître au cours de l’année

2009. Notre capitale n’est évidemment pas épargnée par cette

vague de chômage, touchant d’abord ceux qui travaillent dans

les secteurs les plus exposés ou disposant de contrats particu-

lièrement précaires. Pourtant, il est toujours bon de rappeler à

la droite qu’un travail efficace sur le terrain donne des résultats.

Ainsi à Paris, le chômage a augmenté de 9,6% sur un an contre

19% au niveau national, notamment grâce aux efforts conduits

par la municipalité dans l’aide à l’installation de PME innovantes

ou dans les « Forums pour l’emploi » que dans l’investissement

humain, c’est-à-dire aux côtés des parisiens les plus éloignés de

l’emploi. Ainsi, plus de 6.000 Rmistes ont retrouvé un emploi à

Paris en 2008 grâce aux dispositifs spécifiques d’accompagne-

ment créés par la Ville. Un effort particulier est par ailleurs mené

par les socialistes pour lutter contre les injustices insupportables

telles que les discriminations à l’embauche : ce sera dans quelques

jours à la Villette, la 4ème édition du Forum de la diversité et

du Premier emploi. La solidarité et la justice sont bien parmi les

meilleurs remèdes face à la crise…

A lire : la question d’actualité posée par Léa Filoche

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Fraudes électorales du 5ème, la balle est dans le camp du

gouvernement

Qu’y a-t-il de pire en démocratie que de tricher aux élections ?

Dans le Vème arrondissement de Paris, de longues années de

bataille judiciaire sont nécessaires pour que justice soit rendue.

Même si le jugement n’est pas définitif, des irrégularités mani-

festes et massives ont été établies, notamment sur l’intégrité de

la liste électorale, irrégularités qui pourraient encore perdurer.

C’est pourquoi les élus socialistes, ainsi que l’ensemble des élus

de gauche ont fait adopter un vœu au Conseil de Paris pour que

le Maire de Paris saisisse le garde des Sceaux en lui demandant

une révision du code électoral portant sur plusieurs points. Il

s’agit bien sûr de garantir la sincérité des scrutins, en donnant par

exemple des droits au Préfet pour faire vérifier l’intégrité de la

liste électorale en cas de doute. Mais aussi de durcir les sanctions

telle l’inéligibilité automatique et de garantir un délai rapide du

traitement des plaintes.

A lire : le vœu de la majorité.

Logement social : une charte pour faciliter les mutations

Malgré le financement de plus de 36.000 logements sociaux

à Paris depuis 2001, la demande reste très élevée (116.000 au

total). Compréhensible lorsqu’on sait que près de 75% des foyers

parisiens sont éligibles au logement social. Même si nous nous

sommes fixés comme objectif 40.000 logements sociaux supplé-

mentaires à Paris d’ici 2014 pour atteindre les 20% fixés par la

loi SRU, d’autres mesures sont nécessaires. C’est ce à quoi les élus

socialistes travaillent sans relâche, par exemple en facilitant – via

un prêt à taux 0% – l’achat d’un logement par des ménages

modestes. D’autres problèmes se posent comme la mutation d’un

logement social à un autre pour permettre aux locataires parisiens

d’adapter la taille de leur logement à leurs besoins (arrivée d’un

enfant etc). Or, si les choses se sont améliorées pour le parc de

chacun des bailleurs sociaux intervenant dans Paris (Paris Habitat,

RIVP, SIEMP etc.), il fallait aller plus loin encore mais aussi fluidifier

les mutations de logement entre les bailleurs. C’est tout l’objet de

la Charte des mutations qui vient d’être adoptée entre la Ville et

les bailleurs sociaux : fixer des priorités claires et quantifiées pour

rendre plus facile et plus juste la vie des locataires parisiens du

parc social.

A lire : l’intervention de S. Charnoz.

Pour renforcer la visibilité du travail des élus socialistes au Conseil de Paris, Jean Pierre Caffet, président du Groupe PSRGA, a lancé la refondation complète du site du Groupe. Tu peux retrouver l'actualité et les principaux axes de travail des élus socialistes de l’Hôtel de Ville sur http://www.groupe-psrga-paris.fr

Réalisé par Jérôme Martin, Julien Bargeton et Gauthier Caron-Thibault, secrétaire fédéral et secrétaires fédéraux adjoints en charge du lien avec l’action municipale.Maquette : Aleksander Glogowski - Fédération de Paris du PS - 32, rue A. Dumas 75011 Paris - Tél. 01 42 80 64 40 - [email protected] - www.ps-paris.org