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Université Mohammed V - AgdalFaculté des Sciences Juridiques,
Economiques et SocialesRabat-Agdal
- اكدالة محمد الخامس امعجكلية العلوم القانونية و
اإلقتصاديةو اإلجتماعية
الرباط
L’évaluation de la politique de communication financière
Département des Sciences et Techniques
Master Sciences de Gestion
Option : Finance
Master Sciences de Gestion option Finance Page 1
Elaboré par: BACHIRI Mehdi
BACHISSE Mohamed
Sous la direction de :
Mr CHATRI Abdellatif
Année universitaire: 2011- 2012
communication financière de l’entreprise
L’évaluation de la politique de communication financière
L’évaluation de la politique de communication financière
Sommaire
Introduction générale
I) Evaluation de la qualité de la communication financière
1)Les critères de qualité2) la définition des responsabilités
II) Modalités et mise en œuvre de l’Evaluation de la CF
1)Agences de notation 2)Evaluation de la gouvernance3)Evaluation du risque 4) Evaluation du rendement
III) La réhabilitation de l’Evaluation de la CF
IV) Etude de cas (Maroc)
Conclusion
Bibliographie
Annexe : Glossaire
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L’évaluation de la politique de communication financière
Introduction générale
A l’instar d’une globalisation interdisciplinaire dont l’activité économique est sujette,
les entreprises se voient dans l’impérativité de relever le défi de la performance et de la
compétitivité. Traditionnellement considérée comme une corvée annuelle obligatoire limitée
aux professionnels de la finance, la communication financière revêt désormais des
prérogatives cruciales quant à la pérennité des entreprises.
N’étant plus centrée sur les comptes et états financiers, la communication financière
prône un foisonnement d’informations pluridisciplinaires, elle est devenue dès lors une
préoccupation permanente des dirigeants et s’adresse à un public élargi. L’écrit conserve son
importance certes mais la communication est de plus en plus interactive dans les différentes
réunions rassemblant actionnaires, dirigeants analystes ou journalistes.
Par conséquent l’évaluation de la politique de communication financière des entreprises
demeure à présent primordiale afin de jauger de la véracité des informations que l’entreprise
diffuse dans le marché, en tentant de limiter l’exposition de l’émetteur, au risque de voir sa
responsabilité et celle de ses dirigeants mises en jeu .L’enjeu étant d’aspirer ainsi à une
transparence du marché qui représente inéluctablement une condition essentielle pour raviver
la confiance des investisseurs, la crédibilité et la qualité d’une place financière dans son
ensemble.
Pour contextualiser l’évaluation de la politique de communication financière dans son
ensemble, il serait judicieux d’évoquer les évolutions profondes du paysage financier des
entreprises et de mettre l’accent sur des scandales financiers hauts en couleurs. Citons à titre
d’exemple l’affaire EADS, plusieurs dirigeants d'EADS, parmi lesquels Noël Forgeard, alors
patron du géant aéronautique, ainsi que ses deux actionnaires de référence, le groupe
Lagardère et l'allemand Daimler, ont cédé des titres et réalisé de substantielles plus-values.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Peu après, se produit un effondrement du cours de Bourse d'EADS, l'Autorité des
marchés financiers, indique qu'elle mène une enquête judiciaire pour "délit d'initié, diffusion
de fausses informations et recel sur le titre" EADS, suite à un dépôt de plainte.
L'affaire EADS touche non seulement l'information du marché et l'existence d'un délit
d'initié, mais également les conditions de sortie de deux actionnaires importants du groupe
d'aéronautique. Indirectement, les mécanismes de gouvernance qui régissent EADS ont-ils
correctement fonctionné ? Il est indubitable qu’il s’agit d’une opacité informationnelle qui
aurait pu être évitée par une évaluation de la politique de communication financière. Mais il
serait illusoire de réduire le défi que doivent relever les entreprises à un simple problème
comptable. C’est leur communication financière prise dans son ensemble qui doit être traitée.
Les entreprises sont confrontées aujourd’hui à une grave crise de confiance et elles sont
acculées de réfléchir à l’efficacité de leur communication financière. On peut dire aujourd’hui
que tous les acteurs de la chaîne d’information financière ont été, à un moment ou un autre
remis en question : dirigeants, administrateurs, auditeurs, analystes financiers, régulateurs,
etc. Mais il faut être bien conscient que le renforcement des réglementations et l’amélioration
des codes de déontologie, sans doute nécessaires, ne seront pas suffisants si les entreprises,
qui sont au cœur du problème ne font pas évoluer significativement leur communication
financière.
Pour accentuer davantage la nécessité d’une évaluation de la communication financière
on assiste actuellement à une montée en puissance de l'activisme actionnarial qui consiste
concrètement à ce que l'actionnaire use de son droit de vote et de dépôts de résolutions aux
assemblées annuelles de l'entreprise afin de faire entendre sa voix , et ainsi d'influencer les
orientations de l'entreprise. Ce qui remet à l’ordre du jour les bonnes pratiques de
gouvernance.
Pour ce faire le présent travail aura pour vocation de mettre la lumière dans un premier
temps sur l’évaluation de la qualité de l’information financière, avant de nous attarder sur
notre plat de résistance qui est l’évaluation de la politique de communication financière et sa
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L’évaluation de la politique de communication financière
réhabilitation. Dans un dernier temps, nous illustrerons notre travail par des études de cas
avant de déboucher finalement vers une conclusion.
I) Evaluation de la qualité d’une communication
financière :
1) Définir Les critères de qualité de la
communication financière
La communication financière doit être traitée dans son ensemble.
Toutes les informations communiquées doivent répondre aux mêmes
exigences de qualité que les comptes, qu’elles soient comptables ou non
comptables, quantitatives ou qualitatives, historiques ou prospectives.
Les attributs de la qualité de l’information comptable sont d’ailleurs
applicables à l’ensemble de la communication financière :
La conformité aux référentiels : il n’y a pas de normes, mais il y
a des pratiques
sectorielles auxquelles se réfèrent les analystes et qui permettent de
comparer les
entreprises entre elles.
La neutralité : le choix des informations communiquées ne doit pas
être influencé
par la volonté de détourner l’attention des vrais problèmes.
La comparabilité : les informations doivent être présentées de
manière identique
au cours d’exercices distincts (en particulier, quand on calcule des
ratios).
La fiabilité : les informations non comptables doivent être
produites par des
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L’évaluation de la politique de communication financière
systèmes d’information qui répondent aux mêmes normes de
contrôle interne que les
informations comptables.
La vérifiabilité : les informations communiquées doivent s’appuyer
sur des
documentations probantes.
La pertinence : les informations communiquées doivent permettre
de comprendre la stratégie de l’entreprise, d’analyser son modèle
économique et de suivre ses performances.
La clarté : les informations communiquées doivent pouvoir être
comprises rapidement
et sans risques de mauvaise interprétation.
La flexibilité : la communication financière doit s’adapter à
l’évolution des besoins
des marchés financiers.
2) Définir les responsabilités :
Le respect de ces critères de qualité peut nécessiter, pour certaines
entreprises de redéfinir les responsabilités en matière de communication
financière et d’adapter leur système d’information de gestion. Toutes les
fonctions de l’entreprise sont aujourd’hui concernées par la
communication financière, mais elles ne le savent pas.
Le système d’information est conçu pour les besoins internes de
gestion et pour répondre aux exigences réglementaires, mais pas
nécessairement pour répondre aux demandes externes, ce qui est l’objet
même de la communication financière. De plus, les supports de la
communication financière sont de plus en plus variés (rapport annuel,
communiqués, réunions, Internet) et les besoins de réactivité de plus en
plus forts (profit warnings, situations de crises.)
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L’évaluation de la politique de communication financière
Si les responsabilités pour l’arrêté des comptes sont
habituellement clairement définies, il n’en est pas toujours de
même pour la communication financière.
Le chef d’entreprise est le porte-parole naturel et nécessaire de
l’entreprise. Il engage sa crédibilité et sa responsabilité. Pour être en
mesure de gérer de façon efficace le temps important qu’il doit consacrer
à la communication financière, il a besoin de s’appuyer sur une équipe de
professionnels capable d’anticiper, centraliser et contrôler l’information
attendue par les marchés. Il importe que cette équipe ait une vision
commune sur le contenu de la communication financière.
Il faut aussi veiller à ce que ce soit le même contenu qui soit décliné
à travers les différents supports. Or, on constate souvent que les
responsabilités en la matière sont éparpillées. Il est des situations où le
directeur financier établit les comptes, mais le rapport annuel est préparé
par le responsable de la communication et la présentation des résultats
par le responsable des relations investisseurs.
La qualité de la communication financière, c’est aussi la
cohérence, dans le respect du principe de l’égalité des
actionnaires.
II) Modalités et mise en œuvre de l’Evaluation de la CF
1) Agences de notation
Une agence de notation désigne généralement une agence de notation financière et ne
doit pas être confondue avec une agence de notation sociale et environnementale liée à la
notion de responsabilité sociale des entreprises (extra-financières)
Agences de notation financière
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L’évaluation de la politique de communication financière
Moody's ou Standard and Poor's, sont les deux agences de notation financière
protagonistes. Dans les articles financiers, on retrouve souvent des références à ces deux
sociétés, leaders mondiales de la notation financière. Leur influence sur les marchés et la vie
des entreprises est considérable mais comment se définit leur responsabilité ? Et pourquoi
détiennent-elles un tel pouvoir ?
Ces agences de notation financière sont spécialisées dans ce que l'on nomme en anglais
le « rating ». Elles se chargent d'évaluer le risque de solvabilité des emprunteurs. Ces derniers
peuvent être des entreprises privées ou publiques, des Etats, des collectivités locales comme
des départements, des régions ou des communes.
Le rôle des agences de rating est de mesurer précisément le risque de non
remboursement des dettes que présente l'emprunteur, on parle aussi de la « qualité de la
signature ».
Les systèmes de notation : Chaque agence de notation financière possède son propre
système de notation. Schématiquement, les notes s'établissent de A à D avec des échelons
intermédiaires. Ainsi, la meilleure note est AAA, ensuite on trouve AA puis A chez Standard
and Poor's, ou Aa, A, etc. chez Moody's.
Le tableau suivant nous propose une revue des différentes notes pour l'endettement long
terme dans les deux principales agences de notation :
Moody's Standard and Poor's Commentaire
Aaa AAALe risque est quasi nul, la qualité de la signature est la meilleure possible.
Aa AAQuasiment similaire à la meilleure note, l'émetteur noté AA est très fiable.
A ABonne qualité mais le risque peut être présent dans certaines circonstances économiques.
Baa BBB Solvabilité moyenne
Ba BB A partir de cette note, l'affaire commence à être spéculative. Le
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L’évaluation de la politique de communication financière
risque de non remboursement est plus important sur le long terme
B BLa probabilité de remboursement est incertaine. Il subsiste un risque assez fort.
Caa CCC Risque très important de non remboursement sur le long terme.
Ca CC Très proche de la faillite, emprunt très spéculatif.
C D Situation de faillite de l'emprunteur.
Dans le cas d'une entreprise cherchant à se financer, la notation obtenue sera
déterminante pour les conditions de l'opération. Que ce soit par financement bancaire ou par
émission d'obligations sur le marché, plus la note sera élevée et plus l'entreprise trouvera des
fonds bon marché à des taux d'intérêt faibles. A l'inverse, une mauvaise note signifiera un
taux d'intérêt plus élevé et des difficultés pour mettre sur pied un financement. La différence
de niveaux entre les taux d'intérêt constituera la prime de risque.
La note n'est pas figée et évolue ensuite tout au long de la vie des obligations par
exemple. Une révision de la note à la baisse peut faire baisser le cours du titre visé. De même,
un changement d'évaluation à la hausse peut faire monter le cours. Les investisseurs sont très
attentifs aux modifications de notes ou aux mises sous surveillance des titres.
Enfin, il est important de souligner que les notations attribuées ne sont en aucun lieu des
recommandations d'achat ou de vente de titres, il s'agit uniquement de l'estimation du risque
de solvabilité à un instant donné et mesuré de manière statistique.
Agence de notation extra-financières
On a vu apparaître, dans le domaine du développement durable, des agences de
notation appelées agences de notation extra-financières ou agences de ratings. Elles ont pour
mission l’évaluation de la politique environnementale, sociale et de la gouvernance des
entreprises. Ces agences de notation du développement durable sont ainsi chargées d’évaluer
les performances des entreprises en matière de responsabilité sociale de l’entreprise.
Domaine d’évaluation : On compte sur le marché français de l’information extra-
financière une dizaine d’agences de notation. La prise en compte des valeurs de
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L’évaluation de la politique de communication financière
développement durable par les entreprises, au sein de leur stratégie, de leurs politiques, de
leurs objectifs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) est évaluée selon
plusieurs domaines :
La prise en compte de l’environnement
La gestion des ressources humaines et la prise en compte des droits humains
La gouvernance d’entreprise
L’engagement sociétal
Le comportement sur les marchés
L’évaluation des risques : environnementaux, sociaux, financiers
Les agences de notations extra-financières revêtent deux types de notation :
La notation déclarative : Elle consiste en l’analyse du degré de responsabilité sociale
d’une entreprise sans que celle-ci ait donné son accord. Les rapports élaborés par les
agences sont vendus à des investisseurs institutionnels ou aux gestionnaires de fonds qui
prendront cette note en compte pour décider d’intégrer l’entreprise dans l’ISR1. Ainsi, dans
ce cas, le client n’est pas l’entreprise analysée. L’évaluation est menée à terme sans le
consentement de l’entreprise. Les rapports appartiennent à l’agence d’évaluation et ils sont
utilisés par celle-ci avec toute liberté.
La notation sollicitée : Elle consiste en l’analyse du degré de responsabilité sociale
d’une entreprise, sur demande de celle-ci. Dans ce cas, le client de cette évaluation est la
propre entreprise analysée, qui souhaite connaître, en ce qui concerne la RSE, quels sont ses
points forts pour les consolider, et ses points faibles pour les améliorer.
Sur demande de l’entreprise, l’agence peut l’analyser dans son ensemble, ou bien se
centrer seulement sur un département. Le rapport qui en résulte appartient à l’entreprise
analysée et c’est elle, et seulement elle, qui peut choisir de la garder confidentielle ou de la
1 Investissement Socialement Responsable
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L’évaluation de la politique de communication financière
communiquer (dans son rapport de développement durable par exemple) afin de mobiliser
les actionnaires. Ce rapport ne peut être rendu public par l’agence sans le consentement de
l’entreprise.
Si dans le reste du monde, la tendance est plus à la notation déclarative, la France a
opté pour la notation sollicitée, dont le prix est plus élevé, ce qui fait que les grandes
entreprises uniquement peuvent y avoir accès. Conséquence : elles sont présentées comme
les seules ayant une responsabilité sociale d’entreprise
2) Evaluation de la gouvernance
Dans un contexte de plus en plus caractérisé par l’accentuation de la concurrence entre
les entreprises, la bonne gouvernance est devenue primordiale afin d’attirer et d’inspirer
confiance aux investisseurs nationaux et/ou étrangers, actionnaires, associés et autres parties
prenantes.
La bonne gouvernance permet donc de promouvoir les bonnes pratiques de gestion que
ce soit au sein du secteur privé ou public, de consolider la confiance entre les partenaires afin
de contribuer à la création de la richesse et de la valeur tout en favorisant la stabilité des
marchés et en assurant la croissance économique. La gouvernance demeure donc un levier
prépondérant quant à l’appréciation de la politique de communication financière de
l’entreprise pour aspirer éventuellement à :
L’amélioration des performances : En encourageant la compétitivité de l’entreprise et
en accroissant sa valeur sur le long terme ce qui va assurer la pérennité de celle-ci.
Le renforcement de la confiance des investisseurs : À travers l’amélioration de la
transparence et la qualité de l’information financière, ainsi que le respect des actionnaires
(majoritaires et minoritaires)
La consolidation des relations avec les parties prenantes : Le respect des dispositions
législatives et réglementaires, les relations entre employés, clients, créanciers et
administration.
Les piliers de la bonne gouvernance :
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L’évaluation de la politique de communication financière
Inspiré par le système « comply or explain » recommandé par l’OCDE, le code
marocain de bonne pratique de gouvernance d’entreprise, présente les principes de base de la
bonne gouvernance, et qui sont au nombre de quatre :
La responsabilité de l’organe de gouvernance :
L’organe de gouvernance qui peut être soit un conseil d’administration unique ou un
conseil de surveillance et un directoire, selon le choix de la structure de la société, a la
responsabilité devant les actionnaires de veiller sur les bonnes pratiques de gouvernance,
puisqu’il est l’organe pilote sur le plan stratégique ainsi que celui de surveillance.
Cet organe doit être animé par un réel « affectio societatis » dans le respect des autres
parties prenantes de l’entreprise.
Les droits des actionnaires et des associés et leur traitement équitable :
Afin de marcher sur les règles de la bonne gouvernance, l’entreprise doit protéger les
actionnaires à travers la facilité de l’exercice des droits de ces derniers. Le traitement
équitable des actionnaires et associés doit être garanti par l’entreprise, même lorsqu’ils sont
minoritaires et/ou non-résidents.
La protection des droits des actionnaires se fait par la participation à l’assemblée
générale, l’information sur la gestion et le contrôle de gestion. Il existe plusieurs organismes
externes à l’entreprise qui veillent sur les droits des actionnaires tels que le CDVM, le
dépositaire central « Maroclear », et la bourse des valeurs de Casablanca.
La transparence et la diffusion de l’information financière :
Les actionnaires ou associés doivent avoir accès sans coûts et en temps opportun à des
informations exactes, précises, fiables et complètes sur tous les aspects significatifs
concernant l’entreprise.
Diffusion d’informations significatives concernant la vie de l’entreprise :
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L’évaluation de la politique de communication financière
L’entreprise doit diffuser des informations concernant sa vision stratégique et ses
objectifs opérationnels, elle doit aussi établir un rapport sur sa situation financière et ses
principaux indicateurs d’activité et de performance.
L’information financière doit obéir à des normes comptables reconnues :
L’entreprise doit s’assurer du respect des normes et des pratiques comptables en vigueur
et adopter les meilleures pratiques internationales.
Diffusion d’information sur les structures et la politique de gouvernance d’entreprise :
Il est recommandé à l’entreprise d’informer les actionnaires, les associés et les parties
prenantes sur ses pratiques de gouvernance.
Mécanisme pour garantir la fiabilité de l’information :
La mise en place d’un comité d’Audit assure une fiabilité de l’information.
L’audit externe :
La vérification des comptes doit être effectuée annuellement par un auditeur externe
indépendant.
Mode de diffusion de l’information et l’accès des utilisateurs :
L’entreprise désigne un responsable de communication financière, ce dernier est charger de
définir une politique de communication structurée, de centraliser l’information et de jouer le
rôle d’interlocuteur vis-à-vis des tiers.
Le rôle des parties prenantes et leur traitement équitable :
L’établissement des relations mutuellement profitables avec les parties prenantes est
essentiel pour l’entreprise, elle doit respecter leurs droits et les traiter équitablement. Ceci
reste une pratique très efficace pour la contribution à la création d’emploi, de richesse et du
développement de l’entreprise compétitive, tout en se focalisant sur un cadre de coopération
durable.
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L’évaluation de la politique de communication financière
La notion de gouvernance, très en vogue aujourd’hui, est loin de n’être qu’une simple et
belle idée. Devant les sanctions de plus en plus rapides des marchés et des médias, elle
devient une nécessité, un élément déterminant dans les choix stratégiques de l’entreprise,
incluant ses responsabilités environnementales et sociétales.
Dans ce cadre législatif, les entreprises ont dû apprendre à mieux maîtriser leurs
processus d’information à tous les niveaux. Avec l’objectif de gagner partout en visibilité et
en traçabilité dans tous les dossiers. En soutien des directions générales et financières, les
juristes de l’entreprise ont ici un rôle clé à jouer, tant dans la détection et le traitement des
risques juridiques, que dans la sécurisation des contrats, le contrôle de la légalité et de la
conformité des opérations ou la vision globale du périmètre social du groupe.
Ils doivent pour cela pouvoir compter sur un outil informatique fiable, réactif et
puissant, capable d’automatiser les processus de contrôle tout en leur offrant une grande
souplesse d’intervention.
En effet, il convient d'introduire une approche globale et pratique pour soutenir les
organisations dans leur implémentation d'un modèle de gouvernance d'entreprise efficace pour
la prévention des dérapages financiers.
3) Evaluation du risque
Les risques liés à la communication financière sont d’ordre réglementaire et
opérationnel. Avec, dans les deux cas, des impacts forts sur la réputation de l’entreprise, sa
responsabilité et son cours de bourse. Dès lors, il est nécessaire de mettre en place des
procédures permettant d’identifier, de prévenir et de gérer les risques potentiels. Dans un
premier temps, un diagnostic de conformité des publications doit être établi. Il convient
ensuite d’analyser les règles et procédures, afin d’optimiser la coordination entre les acteurs
Master Sciences de Gestion option Finance Page 14
L’évaluation de la politique de communication financière
de la communication financière dans l’entreprise et de disposer des outils qui sécuriseront la
diffusion de l’information.
Communiquer sur les risques implique, pour les dirigeants et administrateurs, de devoir
faire face à des enjeux de taille :
Un enjeu de protection, avec un recensement exhaustif des risques susceptibles d’avoir des
impacts significatifs sur la société ;
Un enjeu d’image, résidant à la fois dans la transparence de l’information sur les risques et la
confiance suscitée par les mesures de gestion des risques. Celles-ci garantissent la protection
du modèle économique et sécurisent l’atteinte des objectifs ;
Un enjeu de valorisation de l’entreprise, en présentant une information pertinente sur les
sensibilités aux facteurs d’ordre macro-économique.
Dans le cadre de son activité, l’émetteur peut être exposé à divers types de risques.
Schématiquement, il est possible de distinguer les risques propres à l’émetteur qui lui sont
spécifiques et qui tiennent à des facteurs d’ordre interne, autres qui tiennent à des facteurs
externes notamment d’ordre macro-économiques susceptibles d’avoir un impact sur son
activité et/ou ses résultats .
Typologie des risques liés à la communication financière
Risques liés à l’évolution des facteurs macro-économique :
L’émetteur doit en principe communiquer au marché, sur une base régulière, dans le
cadre de l’information périodique, les informations permettant aux investisseurs d’apprécier
sa sensibilité aux risques d’ordre macro-économiques. Ainsi, le marché devrait en principe
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L’évaluation de la politique de communication financière
être en mesure d’apprécier l’incidence, sur la situation de l’émetteur, de toute évolution des
facteurs macro-économiques susceptibles de l’affecter.
L’information relative aux risques de marché auxquels est exposé l’émetteur doit être
incluse dans les états financiers de l’émetteur au titre de la norme IFRS 7. La section sur les
principaux risques et incertitudes du rapport de gestion, du rapport financier annuel, et la
section «facteurs de risque» du document de référence peuvent renvoyer aux passages
pertinents des états financiers de l’émetteur pour la description de ces risques de marché.
Dès lors, l’émetteur pourra généralement s’abstenir de toute communication immédiate
et spécifique concernant sa sensibilité aux évolutions des facteurs macro-économiques, cette
communication s’effectuant en principe à l’occasion de la publication de l’information
périodique.
Toutefois, lorsque l’émetteur constate que l’évolution d’un facteur macro-économique
entraîne une perturbation injustifiée de son cours de bourse, il devrait examiner si cette
perturbation provient d’une insuffisante explication au marché de sa sensibilité au facteur
macro-économique concerné. Si tel est le cas, l’émetteur devrait communiquer rapidement
avec le marché afin de lui fournir toutes les explications lui permettant d’apprécier l’impact
de l’évolution du facteur macro-économique concerné sur son activité et/ou ses résultats.
Risques propres à l’émetteur :
La communication, relative aux risques propres à l’émetteur, s’effectue en principe
dans le cadre de l’information périodique (l’information sera ainsi exposée dans le rapport de
gestion, le rapport financier annuel et/ou le document de référence voire dans une
actualisation du document de référence).
Par extension, l’émetteur devrait toutefois procéder à la publication d’un communiqué
dès la constatation d’un risque qui n’est pas connu du marché, s’il estime que l’ampleur et les
impacts financiers éventuels du risque couru revêtent une importance telle au regard
notamment des impacts estimés sur ses performances et sa structure financière des différents
scénarios d’évolution du risque, des impacts éventuels sur son cours de bourse, des impacts
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L’évaluation de la politique de communication financière
estimés sur sa stratégie et/ou son organisation ou encore des impacts éventuels sur sa
réputation, qu’elle suppose une communication immédiate au marché.
Lorsque l’émetteur estime qu’une communication immédiate au marché est nécessaire,
cette communication devrait comprendre une explication de la nature du risque couru et
décrire les procédures de contrôle interne mises en place par l’émetteur. La communication de
l’émetteur pourrait également donner une estimation des impacts chiffrés en cas de
concrétisation du risque (sous réserve que cette estimation présente une fiabilité suffisante) et
indiquer si l’émetteur a mis en place une couverture du risque.
Risque de rumeur ou de désinformation
Par principe, il n’appartient pas à l’émetteur de commenter les rumeurs le concernant et
ce, quelle que soit la source de cette rumeur (salle de marché, presse, forums Internet
boursiers). Par exception, en cas de rumeur infondée persistante, et si cette rumeur induit, de
l’appréciation de l’émetteur, une perturbation significative de son cours de bourse et/ou des
volumes de transaction sur son titre,
Il appartient à l’émetteur d’apprécier l’opportunité de publier un communiqué de presse
infirmant la rumeur. Si la rumeur est fondée, il s’agit vraisemblablement d’une fuite qui devra
être traitée comme telle par l’émetteur.
Risque de fuites
En cas de fuite concernant l’émetteur, une communication au marché paraît nécessaire
si la fuite cause, de l’appréciation de l’émetteur, une perturbation significative de son cours de
bourse et/ou des volumes de transaction sur son titre.
Analyse des risques
L'analyse des risques peut être faite en suivant un processus logique débutant par une
phase d'identification puis d'évaluation des risques pour ensuite les gérer, c. à d analyser et
mener les actions de suppression, de réduction afin de maîtriser les risques résiduels.
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L’évaluation de la politique de communication financière
1ère étape : L’identification et la caractérisation
Répertorier de manière la plus exhaustive possible, tous les évènements générateurs de
risques pour le projet pouvant conduire à le remettre en cause ou à ne pas respecter ses
objectifs. Plusieurs techniques utilisables (et combinables) : Analyse de la documentation
existante, appel à des experts et le brainstorming etc.
2ème étape: Analyse des causes
Analyse des causes qui peuvent amener aux différents risques précédemment identifiés
et/ou ajouter à partir de ces causes de nouveaux risques qui pourraient en découler par
ailleurs.
3ème étape: Analyse des incidences des risques identifiés :
Caractériser l’ensemble des conséquences possibles des risques sur le projet, identifier
les interactions entre les risques pour mettre en évidence de nouveaux risques et compléter la
liste initiale.
4ème étape: Définition des actions de maîtrise de chaque risque :
Obtenir une liste de risques possibles pour le système, classer ces risques par catégories,
établir les actions de lutte contre chaque risque ou type de risque.
Etude et management des risques
L'étude et le management des risques se basent principalement sur une approche
statistique de la fréquence et de l'importance des dommages d'un sinistre. À ce titre,
l'importance d'un sinistre potentiel se mesure par l'équation :
C = P × G (avec C = criticité, P = probabilité et G = gravité).
Master Sciences de Gestion option Finance Page 18
L’évaluation de la politique de communication financière
La gravité
Elle quantifie le niveau de dégâts et de dysfonctionnements pour le projet et le
fonctionnement de l'organisation causés par le risque si celui-ci se réalise. La gravité est en
général évaluée sur une échelle de 1 à 4 avec les significations suivantes :
Gravité de niveau 1 : Des difficultés surviennent dans l'organisation et/ou les
relations, mais leur résolution se fera naturellement dans le cours de l'action.
Gravité de niveau 2 : Des problèmes organisationnels et relationnels créent des
phénomènes de rancœur et d'injustice avec des conséquences à moyen et long terme
préjudiciable.
Gravité de niveau 3 : Des dysfonctionnements importants qui altèrent de manière
significative et visible les prestations entraînant des manques à gagner et une perte
d'image parfois longs à compenser.
Gravité de niveau 4 : L'entreprise est en situation de survie avec un risque de
fermeture ou de suppression d'activité.
La probabilité d'occurrence
Elle correspond aux chances raisonnables que le risque a de se réaliser lors du
déroulement du projet. On parle de pourcentage de chance que le risque se réalise ou non.
L'évaluation de cette probabilité est très difficile sauf pour certains risques qui ont fait l'objet
d'étude et pour lesquels on dispose de séries statistiques.
Pour la plupart des risques identifiés dans les projets de changement, cette évaluation se
fait à dire d'expert. Comme pour la gravité, on distingue en général quatre niveaux de
probabilité.
Probabilité de niveau 1 : le risque peut se produire dans moins de 10 % des cas.
Probabilité de niveau 2 : le risque peut se produire entre 10 et 30 % des cas.
Probabilité de niveau 3 : le risque peut se produire entre 30 et 70 % des cas.
Probabilité de niveau 4 : le risque peut se produire dans 70 % et plus des cas.
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L’évaluation de la politique de communication financière
La criticité
C'est le croisement de la probabilité et de la gravité. Mathématiquement celle-ci se
calcule de la manière suivante : Criticité = Gravité x Probabilité. Comme nous avons quatre
niveaux de probabilité et de gravité, la criticité minimale sera de 1 (1 x 1) et la criticité
maximale de 16 (4 x 4).
La matrice
Les risques identifiés sont ensuite placés dans la matrice de criticité selon leur gravité
(abscisse) et leur probabilité d'occurrence (ordonnée). La criticité est indiquée par un petit
nombre en haut à gauche de chaque case.
La matrice fait apparaître trois zones de risques.
La zone dont la criticité est comprise entre 1 et 3 (le bas de la matrice). Les risques
situés dans cette zone sont peu critiques. Il est important de les lister et d'envisager des
actions en fonction du coût de ces dernières.
La zone dont la criticité est comprise entre 4 et 6 (diagonale centrale de la matrice).
Les risques ont une criticité qui nécessite leur prise en compte obligatoire avec la
définition d'actions pour leur traitement.
La zone de risque extrême est caractérisée par une criticité comprise entre 8 et 16 (Le
haut de la matrice). Les risques listés dans cette zone doivent faire l'objet d'une
attention très importante. Leur non-traitement peut être significatif d'échec du projet
ou de blocages du fonctionnement de l'entreprise.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Exemple de matrice de criticité des risques
Après analyse il convient de prévoir :
Les actions préventives de réduction de la probabilité d'occurrence agissant sur les
causes seront élaborées en tenant compte du surcoût généré par rapport au risque
encouru. L'ensemble forme le Plan de Prévention.
Les actions curatives de réduction de l'impact d'un risque avéré agissant sur les effets
seront élaborées en tenant compte du surcoût généré par rapport au risque
survenu. L'ensemble forme le Plan de secours.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Les risques inhérents au MEDAF
Pour illustrer davantage la notion de risque, on peut citer à titre d’exemple le modèle
d’évaluation des actifs financiers est un outil qui permet aux investisseurs étrangers ou
nationaux d’évaluer sur les marchés financiers leur actifs et leur espérance de gain compte
tenu d’un risque y afférant. Il indique que le retour escompté exigé par les investisseurs est en
fonction d’une valeur boursière libre de risque majorée d’une prise de risque. Si le retour
prévu n’est pas supérieur ou égal au retour exigé, les investisseurs refuseront d’investir et
l’investissement ne devrait pas être entrepris.
Formule et principe du MEDAF
La formule est en fonction :
De la mesure du risque systématique de l'actif, c'est-à-dire au risque non diversifiable
(l'investisseur diversifiera son portefeuille directement sur le marché), noté De la rentabilité espérée sur le marché, notée; E(Rm) Du taux d’intérêt sans risque (généralement des emprunts d'État), noté R f
E ( R actif )=Rf +βactif . [ E ( Rm)−Rf ]
[ E ( Rm)−Rf ]Représente la prime de risque du marché, c'est-à-dire le surplus de rentabilité
exigé par les investisseurs lorsque ces derniers placent leur argent sur le marché, plutôt que dans un actif sans risque.
Le β actif est la volatilité de la rentabilité de l'actif considéré rapportée à celle du marché. Mathématiquement parlant, elle correspond au rapport entre la covariance de la rentabilité de l'actif et de la rentabilité du marché et la variance de la rentabilité du marché.
βactif =Cov (Rm, Ractif )
Var (Rm)
Selon le MEDAF le marché rémunère les investisseurs pour prendre le risque systématique
mais pas pour prendre le risque spécifique car il est négligeable de par sa diversification.
Quand un investisseur détient un portefeuille d’actifs dans un marché financier entraine un
risque spécifique mais c’est le risque systématique qui est rémunérateur
Risque total = Risque systématique + Risque spécifique
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L’évaluation de la politique de communication financière
Risque total = Variance de l’actif en question
Risque systématique = coefficient de volatilité * variance du marché
Risque spécifique= risque négligeable qu’on peut déduire à travers
l’équation
Application
Soit un titre « T» caractérisé par un coefficient de volatilité (β) de 1,2.
La rentabilité espérée E(r m) est de 20% et la variance V (rm) est de 2% et le taux d’intérêt
de l’actif sans risque (r f) est de 10%. L’écart-type du titre T est de 19%
Soit E (ri) la rentabilité d’équilibre ou celle exigée par le marché, tel que :
E (ri) = r f + β[E(r m) – r f)]
Application numérique : E (ri) = 0.1 + 1.2*(0.2-0.1)= = 0.22 soit 22%
droite du marché
risque non diversifiable
rentabilité éspérée
2 3 4
10
15
20
25
30
-5
0 1
5
x
y
La rentabilité espérée du titre T est de 22%, elle se situe au dessus de la droite du marché par
conséquent le titre T est sous-évalué.
Risque total = V(Rt) = 0,19² = 0,0361= 3,61%
Risque systématique = β²*V (rm) = 1,2²*0,02 = 0,0288 = 2,88 %
Risque spécifique = V(Rt) - β²*V (rm) = 0,0361 – 0,0288 = 0,0073= 0,73%
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L’évaluation de la politique de communication financière
4) Evaluation du rendement :
Toutes les méthodes d’évaluation des entreprises partent d’une
même constatation incontournable : les actifs économiques de la firme
sont évalués en valeur comptable et non pas en valeur de marché. Même
lorsque la valeur comptable retient le coût de remplacement et non pas le
coût historique, une différence demeure. Cette différence est précisément
la création de valeur.
Valeur de marché (VM) = valeur de remplacement des actifs (VR)
+ valeur créée(VC)
(Avec valeur de remplacement = valeur comptable nette.)
La raison en est simple et tient à la nature même du phénomène
entrepreneurial: Les mêmes actifs scindés et recomposés différemment,
mis en œuvre par d’autres équipes ne disposant pas du même savoir-faire
et proposant des stratégies alternatives, ne généreront pas une
dynamique concurrentielle et des flux de revenus identiques. Le marché
en tient compte en leur affectant une survaleur dans l’évaluation qu’il fait
de la firme. Ce constat permet d’ordonner les modèles d’évaluation des
entreprises autour de deux grandes familles.
A : Les modèles qui calculent la valeur de marché pour en déduire
la création de valeur.
B : Les modèles qui calculent la création de valeur pour en
déduire la valeur de marché.
Les méthodes d’estimation de la valeur actionnariale appartiennent à
chacune de ces deux catégories (celle des Free Cash Flows peut être
rangée dans la première; l’approche Economic Value Added/Market Value
Added- EVA/MVA - dans la seconde).
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L’évaluation de la politique de communication financière
A : De la valeur de marché (normative ou constatée) à la création de valeur
L’établissement d’un lien entre les dividendes (ou les bénéfices) et le cours des actions
Une méthode connue est celle de Gordon-Shapiro donnant le cours de
l’action Pt en fonction du dividende attendu au cours de la période
ultérieure Dt+1, du taux de croissance des dividendes g et d’un taux
d’actualisation R. L’actualisation sur une période illimitée conduit à :
Pt = Dt+1R−g
On peut perfectionner cette approche en partant des bénéfices futurs
et en faisant des hypothèses sur leur taux de distribution aux actionnaires
sous forme de dividendes. On peut également utiliser des ratios plus
frustes (valeur de rendement, PER, délai de recouvrement).
La confrontation directe de la valeur de marché et de la
valeur comptable
Cette confrontation fournit une indication de la création de la valeur
anticipée par le marché.
Tel est le cas du ratio de Q de James Tobin.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Q = Valeur de marché de l ' entreprise
Valeur deremplacement deses actifs
Le dénominateur est le plus souvent mesuré à partir de la valeur
comptable.
Lorsque Q>1, il y a création de valeur puisque les revenus futurs anticipés
ont une valeur actualisée supérieure à celle de transaction des actifs, telle
qu’elle peut être approchée par leur valeur comptable.
Le modèle des “ Free Cash Flows ”
Constitue une des méthodes modernes les plus employées de
détermination normative de la valeur actionnariale. Cette approche relève
de la famille des modèles qui déterminent directement la valeur de
marché des entreprises et en déduisent la création de valeur par solde
avec le coût de remplacement des actifs.
RÉSULTAT D’EXPLOITATION NET DE L’IMPÔT CORRIGÉ
+ DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
- BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT
- INVESTISSEMENTS DE LA PÉRIODE
= FREE CASH FLOW (OU FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLE)
A partir de là, la valeur de l’entreprise est déterminée par :
V = ∑t=1
nFCFt(1+k )t + Valeur terminale
FCFi : Free Cash-Flow disponible en l’année i
k : coût moyen pondéré du capital
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L’évaluation de la politique de communication financière
La valeur terminale VT est égale à : FC FnK−g
g : taux de croissance à l’infini du cash flow libre.
En réalité, la méthode consiste en une actualisation à l’infini des cash
flows libres pour laquelle a été retenue une période d’estimation
séquentielle sur laquelle on a une certaine visibilité ; au-delà, les capacités
d’anticipations des analystes apparaissent limitées à des raisonnements
basés sur des régularités.
B : DE LA CRÉATION DE VALEUR À LA VALEUR DE MARCHÉ
Le modèle type est celui du Goodwill des expert-comptable
Valeur de Marché des Actions = Valeur Patrimoniale (Actif
Net) + Goodwill
Il s’agit d’apprécier directement la survaleur (goodwill) pour
l’additionner à l’actif net et en déduire une valeur de marché. Ce sera
aussi la démarche de Stern Stewart : Economic Value Added/Market Value
Added [EVA/MVA].
Au demeurant, MVA et Goodwill sont calculés par des méthodes
différentes mais représentent exactement la même entité financière.
Valeur de Marché des Actifs = Actif économique + MVA (=
∑EVA actualisées)
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L’évaluation de la politique de communication financière
La méthode EVA/MVA (un des modes de calculs les plus fréquents de lavaleur actionnariale)
Une entreprise crée de la valeur lorsque le résultat opérationnel de
l’exercice est supérieur au coût des capitaux engagés. L’actualisation des
créations ou destructions de valeurs au cours des exercices successifs
permet de passer de la valeur comptable des capitaux engagés à leur
valeur de marché. On détermine dans un premier temps le flux
économique (libre d’impôts) de l’exercice auquel on retranche le montant
nécessaire à la rémunération des capitaux.
EVA = RE Net d’impôts – (CE x CMPC)
EVA : Economic Value Added ou flux de liquidités libres de toute
affectation pouvant potentiellement être distribuées.
CE : Capitaux Engagés (capitaux propres + primes d’émissions en valeur
brute cumulées + provisions et quasi fonds propres + dettes financières
nettes des créances de trésorerie).
RE : Résultat d’exploitation
CMPC : Coût Moyen Pondéré des Capitaux
E : fonds propres; D : fonds étrangers; kE : coût des fonds propres; kD : coût des fonds étrangers; t : taux d'impôt;
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L’évaluation de la politique de communication financière
Prenons un exemple. Soit une société qui génère un résultat
d'exploitation égal à 150 000 dhs pour des capitaux engagés de 1000 000
dhs, avec un IS de 30 % et un coût de capital de 7%. On obtient :
EVA = 150 000 * (1 - 30 %) - 7% * 1000 000
EVA = 35 000 dhs
Le revenu d'exploitation net d'impôts de 105 000 dhs rémunère
largement les ressources financières mises en œuvre pour financer les
capitaux engagés et qui exigent un rendement net de 7%, soit une
rémunération égale à 70 000 dhs. Le solde, c'est-à-dire l'EVA, est égal à
35 000 dhs et correspond à un enrichissement des actionnaires au-delà de
la simple rémunération du risque qu'ils ont pris.
Une EVA positive correspond, donc, à un enrichissement des
actionnaires, une EVA négative à une destruction de richesse.
Calculons une seconde EVA. La société analysée génère un résultat
d'exploitation égal à 235 000 dhs, les CE s'élèvent à 2 000 000 dhs, le
coût de capital est égal à 6,5% et un taux d’IS inchangé à 30%
EVA = 235 000 * (1 - 30 %) - 6,5% * 2000 000 = 34 500
dhs
Les deux entreprises analysées génèrent presque la même EVA, mais
dans des conditions financières et économique assez différentes. Afin
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L’évaluation de la politique de communication financière
d'améliorer la qualité de la comparaison, nous allons mesurer cet
enrichissement, non en valeur absolue, mais pour un dirham de capital
investi dans l'outil industriel.
Ceci s'obtient facilement en divisant l'EVA par le montant des
capitaux engagés. Notons ce résultat EVA(%) :
EVA(%) = EVA / CE
Pour la première société, nous obtenons :
EVA(%) = 35 000 / 1000 000 = 3.5 %
Pour la seconde :
EVA(%) = 34 500 / 2000 000 = 1,7 %.
La séquence des flux futurs de l’EVA permet de déterminer, dans un
deuxième temps, la Market Value Added (MVA) en les actualisant au coût
moyen pondéré du capital.
MVA = ∑t=1
nEVA
(1+CMPC )t
III) La réhabilitation de l’évaluation de la
communication financière :
Désormais la Valeur est placée au centre des préoccupations des
directions générales suite aux retombées de la crise actuelle. Par
conséquent les banques, les compagnies d’assurances et de nombreuses
entreprises vont procéder à des dépréciations d’actifs massives dans le
cadre de l’application des normes comptables.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Le caractère procyclique des IFRS et la surenchère prudentielle à
laquelle se livrent parfois les autorités de tutelle ou les commissaires aux
comptes seront, bien sûr, dénoncés.
Mais il faudra quand même répondre à la seule vraie question : Comment
créer de la valeur et redonner confiance aux investisseurs ?
L’évaluation connaît une double crise qui touche à la fois le
concept de valeur et les outils de sa mesure.
L’obsolescence des outils d’évaluation accentue la crise de valeur
Les causes protagonistes de la crise du concept de valeur relèvent
toutes plus ou moins à la notion d’incertitude sur la valeur dite
fondamentale 2 et à l’impact de cette incertitude sur les comportements
de marché qui en résultent3. En outre, on sait que depuis Keynes il existe
une psychologie des investisseurs et des comportements collectifs ; plus
connu aujourd’hui sous le nom de la finance comportementale ; qui
mettent en place des schémas cognitifs précis et pathogènes devant la
difficulté de cerner avec un minimum de précision une valeur
fondamentale fuyante. En ce sens, la crise actuelle de l’évaluation est un
facteur de renforcement des mécanismes mimétiques.
Il s’avère indispensable de revoir ou compléter les outils classiques
d’évaluation face à une réalité plus complexe. Les techniques d’évaluation
“modernes” ont été conçues dans les années 1930 par Irwin Fisher et John
2 Voir Jean-Florent Rérolle, “De l’incertitude de la valeur à la valeur de l’incertitude”, Sociétal, septembre 1999, disponible en ligne sur internet : http://www.rerolle.eu/category/Publications3 Voir Christian Walter et Éric Brian, “Critique de la valeur fondamentale”, Springer, 2007.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Burr Williams4. La méthode de l’actualisation de flux de liquidités futurs
s’est lentement diffusée dans les entreprises depuis une trentaine
d’années pour devenir aujourd’hui universellement appliquée. Présentée
comme un outil stratégique dans les années 19905, la nature de cette
méthode s’est transformée depuis. Alors que, pour ses promoteurs, elle
présentait l’avantage de s’inspirer d’une conception économique de la
valeur par opposition à une conception comptable, elle a été
progressivement absorbée par les normes IFRS dans le cadre des
évaluations en juste valeur.
Cette pratique d’évaluation s’est ainsi mécanisée et très largement
figée. Cette fixation sur des concepts des années 1930, validés par les
mathématiques des marchés financiers des années 1980 et solidifiés dans
des corps de normes réglementaires, n’a pas permis aux entreprises de
profiter pleinement des développements appropriés de la recherche sur le
fonctionnement des marchés.
Cette crise de l’évaluation risque de condamner celle-ci à
l’artificialité. Il est donc indispensable de lui rendre la signification et
l’utilité pour la gestion de l’entreprise qu’elle avait à l’origine. Mais pour
cela, elle doit intégrer de nouveaux outils d’analyse capables de décoder
plus efficacement les déterminants de la valeur.
4 Irwin Fisher, the theory of interest, 1930. John Burr Williams, “The theory of investment value”, 1938.5 Les trois ouvrages de référence ont une orientation résolument stratégique: Alfred Rappaport, “Creating Shareholder Value”, McKinsey,“Valuation : measuring and managing the value of companies”, et Bennett Stewart, “The quest for value”.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Redéfinir la fonction de l’évaluation, utiliser des outils adaptés :
Afin de se forger une conviction sur la valeur de l’entreprise et
comprendre le comportement du marché pour confronter sa propre
conviction à celle des investisseurs il est jugé nécessaire de redonner à
l’évaluation sa vocation stratégique . Une fois ces objectifs atteints, il sera
possible d’adapter cette base de connaissance aux évaluations réalisées
pour des besoins comptables. Cette réhabilitation stratégique de
l’évaluation présuppose une modernisation des outils d’analyse de
l’entreprise.
La capacité à se forger une opinion sur la valeur de l’entreprise
repose sur une analyse réaliste, approfondie et sans complaisance de
l’impact des différents scénarios financiers et stratégiques sur la valeur
fondamentale.
L’identification des vulnérabilités de l’entreprise repose sur les
analyses de sensibilité aux hypothèses clés d’exploitation (sensibilités sur
le taux d’actualisation et le taux de croissance à long terme), et
l’estimation des risques qui pèsent sur l’activité avec leurs conséquences
sur la valeur
En ce sens, les attentes des investisseurs peuvent être décryptées de
plusieurs manières. La plus simple est celle qui consiste à réaliser une
revue critique des études d’analystes financiers sell-side et, idéalement,
de mener des discussions approfondies avec les analystes buy-side ou les
gérants de portefeuilles.
Une analyse directe du marché est également nécessaire. Elle peut
être réalisée par une étude de l’évolution du cours, sur la base du modèle
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L’évaluation de la politique de communication financière
mis en place pour déterminer la valeur fondamentale, permettant
d’identifier les différents scénarios compatibles avec la valeur de marché.
Cette démarche sera d’autant plus féconde qu’elle aura été
également conduite sur les principaux concurrents de la société examinée.
Dans le cas de divergences trop grandes entre le point de vue de
l’entreprise et celui du marché, il s’agit de s’interroger sur l’efficacité de
sa stratégie de création de valeur et la pertinence de sa communication
financière.
Une vision renouvelée du risque
Une vision renouvelée du risque de l’entreprise nous semble
indispensable.
La volatilité est très largement insuffisante pour quantifier adéquatement
le risque réel car elle ne prend pas en considération deux phénomènes
importants : l’asymétrie entre les hausses et les baisses du cours de
bourse et la régularité ou l’irrégularité de l’obtention de performances
(gains ou pertes) donnés.
Il est très différent que le cours de bourse augmente de 30 % en trois
mois régulièrement sur le trimestre ou bien en deux ou trois jours. Ces
deux aspects dessinent la forme du risque, alors que la volatilité n’en
fournit que la taille.
L’étude de l’asymétrie et de l’aplatissement de la distribution des
rentabilités historiques présente de multiples intérêts : enrichir les
analyses événementielles réalisées sur l’historique des cours, mettre en
perspective les différents paramètres explicatifs de la volatilité (nature des
actifs en place, qualité de la communication financière, écologie des
investisseurs, degré d’hétérogénéité des opinions…), identifier le degré
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L’évaluation de la politique de communication financière
d’anormalité du comportement boursier et, par conséquent, mesurer
l’ampleur des efforts à réaliser dans le cadre de l’analyse de la valeur de
l’entreprise.
Ce type d’analyse peut également être utilisé pour étudier la
dynamique financière des concurrents de l’entreprise et identifier les
attentes des investisseurs à leur égard en suivant une démarche identique
à celle menée pour sa propre entreprise, puisque l’étude du
comportement boursier d’un concurrent permet à l’entreprise de mieux
positionner son offre financière sur le marché financier. Le caractère
compétitif de ce marché impose de choisir un positionnement qui se
distingue de celui de ses concurrents et qui séduise davantage les
investisseurs du secteur.
Ces nouveaux indicateurs deviennent alors des aides utiles dans la
détermination des éventuelles vulnérabilités des entreprises concurrentes,
comme leur incapacité à satisfaire à terme les attentes des actionnaires.
Aligner valeur de marché et valeur fondamentale :
La valeur est théoriquement l’indicateur essentiel de la performance
de l’entreprise. Elle est au centre de la communication financière de la
plupart des entreprises cotées. Les systèmes de rémunération qui visent à
aligner les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires s’inspirent de
cette philosophie.
Les normes comptables elles-mêmes l’ont mise au centre de leur
système, encore faut-il que la valeur de marché et la valeur fondamentale
soient correctement alignées. La réhabilitation de la vocation stratégique
de l’évaluation est une condition nécessaire pour tirer pleinement profit
d’une cotation.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Conclusion
En guise de conclusion, et après s’être imprégné du thème en question, on pourrait
avancer une pluralité de constats. L’évaluation de la politique de communication financière ne
suit guère de démarche rigide bien définie que l’analyste financier pourrait adopter .Mais il
existe un foisonnement de disciplines lui afférant.
Prévaloir aux bonnes pratiques de gouvernance, minimiser les risques et jauger de la
véracité des informations diffusées par l’entreprise inhérentes aux rendements futurs de ses
titres. L’évaluation de la communication financière demeure à présent une nécessité pour les
entreprises et une meilleure garantie pour les investisseurs.
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L’évaluation de la politique de communication financière
Jean Florent Rérolle a proclamé :
« L’évaluation connaît une crise qui touche à la fois le concept de valeur et les outils de sa mesure. Il faut lui rendre sa signification et son utilité stratégique d’origine »
Bibliographie sélective
Sadi, N. E. (2009). Analyse financière d'entreprise. Ed. L'Harmattan. Col. La Librairie
des Humanités.
Vernimmen, P., Quiry, P. & Le Fur, Y. (2005). Finance d'entreprise. : Dalloz.
Yves Brissy, Didier Guigou, Alain Mourot octobre 2008. Gouvernance et
communication financière collection question de gouvernance.
Article : Qualité de l’information financière et introduction des sociétés sur le
nouveau marché : enjeux et proposition d’un cadre d’analyse. Sameh Mekaoui et
Patrick Boisselier 2010
Master Sciences de Gestion option Finance Page 37
L’évaluation de la politique de communication financière
Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise Mars 2008.
Article : Comment gérer les risques de la communication financière ? Listing Europe
1er octobre 2011
Article : Gouvernance et gestion des risques : une communication financière
différente à l’avenir ? Florence Karel 06/01/2009
La communication financière : Un indicateur de performance et de bonne
gouvernance. Réussir N 24 Juillet 2008
Manuscrit Rahma CHEKKAR Pierre LABARDIN, publié dans "Comptabilité et Connaissances, France (2005)
http://www.vernimmen.net/faq/faq1.html
http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4166/
fichedescriptive_4166.pdf
http://www.rerolle.eu/
http://bircham.biz/gestion-financiere.html
http://dfcg-blog.org/author/jean-florent-rerolle/
http://www.communicationetentreprise.com/formations-carriere/formations/le-
programme/strategies-de-communication.html
Glossaire
Agence de Notation
Organisation indépendante dont le métier est d'apprécier la qualité de la situation financière
d’un émetteur et notamment son risque de solvabilité. La notation qui est établie selon un
barème propre à chaque agence peut avoir un impact direct sur les conditions de financement
de l’émetteur sur les marchés de la dette.
Les principales agences de notation telles que Fitch, Moody’s, Standard & Poor ‘s sont
internationales. Certaines agences se sont spécialisées dans la notation sociétale et
environnementale des émetteurs
Capitalisation boursière
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L’évaluation de la politique de communication financière
Produit du cours de bourse par le nombre d’actions constituant le capital.
CNC (Conseil National de la Comptabilité)
Organisme consultatif placé auprès du Ministre de l'Economie et des Finances et composé de
magistrats, fonctionnaires, entreprises et professionnels de la comptabilité.
Communiqué
Support de communication des sociétés cotées faisant l’objet d’une diffusion électronique et
au travers des grandes agences de presse. Son utilisation s’est trouvée accrue du fait des
obligations de transparence sur les marchés réglementés, dans le cadre de l’Information
obligatoire permanente et périodique.
EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization)
Indicateur financier largement utilisé par les professionnels des marchés pour valoriser les
entreprises indépendamment de leur structure financière. Sa méthode de calcul n’est pas
définie réglementairement, mais l’EBITDA correspond habituellement au résultat
opérationnel avant dotations aux amortissements et provisions et dépréciations des survaleurs.
LSF (Loi de Sécurité Financière)
Les principales dispositions de cette loi votée le 1er août 2003 comprennent : Le renforcement
des autorités de régulation avec la création de l’AMF issue de la fusion de la COB, du CMF et
de la CDGF
Roadshow
Moment de communication constitué par une série de rendez vous organisés sur une place
financière (Paris, Londres, New York, Boston, Tokyo…) par un broker à l’initiative d’un
émetteur ou par l’émetteur lui-même pour rencontrer des investisseurs. Ces rendez vous,
particuliers (one-on-one) ou groupés (petits-déjeuners, déjeuners…), sont l’occasion de
présenter les résultats de l’exercice, la stratégie du groupe, et répondre aux questions des
investisseurs. Ils peuvent également être organisés à l’occasion d’une opération financière.
Sarbanes-Oxley Act
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L’évaluation de la politique de communication financière
Entrée en vigueur le 30 juillet 2002 aux Etats-Unis suite aux scandales des affaires Enron et
Worldcom, la loi américaine « Sarbanes-Oxley » est guidée par trois grands principes
l’exactitude et l’accessibilité de l’information, la responsabilité des gestionnaires et
l’indépendance des auditeurs.
Volatilité
Amplitude de variation d’une action, d’un fonds, d’un indice, d’un marché sur une période
donnée.
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