Thomas Deleval année académique 2002-2003ECGE12/IN

Introduction à la Microéconomie:Définition des concepts du cours

Chapitre 1 : La contrainte Budgétaire

Un Panier de biens est représenté par x 1 , x 2 . Il s’agit simplement d’une liste de 2nombres indiquant quelle quantité x 1 de bien 1 et quelle quantité x 2 de bien 2 leconsommateur décide d’acheter.

p 1 x 1� x 2

�m Le bien 2 est un bien composite qui représente tous les biens, autres que

le bien 1. Un tel bien composite est toujours exprimé en unités monétaires susceptibles d’être dépensées pour acheter les autres biens.

Les paniers accessibles au consommateur son ceux dont le coût est inférieur à m. Nousappelons l’ensemble des paniers accessibles pour des prix p1 , p 2 et un revenu m donnés,l’ensemble budgétaire du consommateur.

La droite de budget est l’ensemble des paniers de biens x 1 , x 2 qui coûte exactement m :p 1 x 1

� p 2 x 2 � m

Quand un des prix est posé égal à l’unité, ce prix est souvent qualifié de numéraire. Le prixnuméraire est le prix par rapport auquel l’autre prix et le revenu sont mesurés.

Chapitre 2 : Les préférences

Le symbole > indique qu’un panier est strictement préféré à un autre. Ainsi x 1 , x 2 >y 1 , y 2 signifie que le consommateur préfère strictement x 1 , x 2 à y 1 , y 2

L’ensemble des paniers pour lesquels le consommateur est exactement indifférent par rapportà x 1 , x 2 constituent la courbe d’indifférence.

Deux biens sont des substituts parfaits si le consommateur est disposé à échanger un bien al’autre a un taux constant (exemple : 2 pour 1)

Les compléments parfaits sont des biens qui sont toujours consommés ensemble dans desproportions fixes. Ils sont « compléments » les uns des autres. (exemple : le gin et le tonic)

Un bien indésirable est un bien que le consommateur n’aime pas (exemple : poivrons sur unepizza)

Un bien neutre est un bien dont le consommateur ne se préoccupe pas du tout

Saturation : Dans ce cas, il y a un panier qui est préféré à tous les autres. Plus leconsommateur se rapproche de ce point, plus il est satisfait. Ce point x 1 , x 2 est le pointde saturation, le point idéal.

Un bien discret est un bien uniquement disponible en nombre entier.

On suppose que l'individu préfère consommer plus que moins, c'est-à-dire que ces biens sontdésirables. Si x 1 , x 2 est un panier de biens et y 1 , y 2 un autre panier de biens avec aumoins autant de chacun des deux biens et strictement plus d'un des deux biens alorsy 1 , y 2 > x 1 , x 2 . Cette hyppothèse est appelée Monotonicité des préférences.

Un ensemble convexe est un ensemble dont les moyennes sont préférées aux extrèmes. Soitx 1 , x 2 et x 1 , y 2 deux paniers de biens vis a vis desquels le consommateur est

indifférent, alors x 1

� y 1

2,x 2

� y 2

2 est préféré aux deux autres paniers.

Des préférences normales sont à la fois convexes et monotones.

Le taux marginal de substitution est la pente d'une courbe d'indifférence en un point donné. Ilmesure le taux auquel un consommateur est disposé à substituer un bien a un autre.

Chapitre 3: L'Utilité

Une fonction d'utilité est une facon d'attribuer une valeur aux différents paniers deconsommation de telle sorte que les paniers les plus désirables recoivent des valeurssupérieures à ceux qui le sont moins.

Une transformation monotone modifie un ensemble de nombres en un autre ensemble denombres tout en respectant le même ordre de grandeur.

Utilité cardinale: theorie dans laquelle on attribue une signification à la valeur de l'utilité.Exemple: « je trouve ce panier deux fois mieux que celui-la», dans ce cas le rapport desvaleurs de l'utilité de chacun de ces paniers doit aussi être égal a deux.

Utilité marginale d'un bien: l'utilité marginale est la vairiation de l'utilité d'un in dividu s'ilrecoit un peu plus de ce bien. L'utilité marginale du bien 1 est notée:

Um 1 ��U�x 1

�u x 1 �

�x 1 , x 2 � u x 1 , x 2�

x 1

Chapitre 4: Le Choix

Le choix optimal de consommation est situé en un point où la courbe d'indifférence esttangente à la droite de budget. C'est le meilleur panier x 1 , x 2 qu'un consommateur peutacquérir.

Une solution de coin est un choix optimal impliquant la consommation nulle d'un bien, celaimplique également que la courbe d'indifférence n'est pas tangente à la droite de budget.

La fonction de demande est la fonction quei relie le choix optimal (les quantités demandées)aux différentes valeurs de prix (ou de revenu si demande en fonction du revenu)

Chapitre 5: La Demande

Etudier comment un choix se modifie suite à un changement dans l'environement économique(prix, revenu) revient à effectuer ce que l'on appelle une analyse de statistique comparative.« Comparative » signifie que nous désirons comparer deux situations/ anvant et après.Statistique signifie que nous ne considérons pas le processus d'ajustement que le passage d'unchoix à l'autre peut impliquer, mais uniquement la situation d'équilibre final.

Si un bien est un bien normal, sa demande augmente en cas d'accroissement du revenu etdiminue en cas de réduction du revenu.

Si un bien est un bien inférieur, une augmentation de revenu se traduira par une diminution dela consommation de ce bien.

Le chemin d'expansion du revenu représente les paniers demandés à chaque niveau de revenu,si les biens sont normaux, sa pente est > 0.

La courbe d'Engel est une représentation de la demande d'un des biens en fonction du revenu,tous les prix étants maintenus constatns.

Préférences homothétiques: Supposons que les préférences du consommateur ne dépendentque du rapport entre le bien 1 et le bien 2. Cela signifie que si le consommateur préfère

x 1 , x 2 à y 1 , y 2 il préfère aussi 2x 1 ,2 x 2 à 2y 1 ,2 y 2 . Exemple: substitusparfaits, compléments parfaits, Cobb Douglas.

Bien ordinaire: Quand le prix du vien diminue, sa demande augmente.

Bien de Giffen: Une diminution de son prix entraine une diminution de sa demande

Chemin d'expansion du prix:Droite reliant les différents optimums quand le prix du bien varie

Prix de réserve: prix auquel quelqu'un est disposé à acheter ou vendre un bien.

Substitut: Si la demande de bien 1 angment quand le prix du bien 2 s'accroit, on dit que le

bien 1 est substitut du bien 2. En terme de taux de variation, cela signifie que

�x 1

�p 2

� 0

Complement: Si la demande de bien 1 diminue lorsque le prix du bien 2 augmente, cela

signifie que le bien 1 est complement du bien 2 :

�x 1

�p 2

� 0

La fonction de demande inverse exprime le prix en fonction de la quantité. Pour chaqueniveau de demande de bien1, la fonction de demande inverse mesure le prix du bien 1nécessaire pour que le consommateur choisisse un niveau de consommation donné.

Chapitre 6 : L'Equation de Slutsky

Effet de substitution: vairiation de la demande due à une modification du taux d'échange entre2 biens.

Effet de revenu: variation de la demande dur à une modification du pouvoir d'achat (revenu)

Loi de la demande: si la demande d'un bien augmente et que le revenu s'accroit, la demandede ce bien doit décroitre quand son prix augmente.

Chapitre 7 : Le surplus du consommateur

Le surplus net du consommateur mesure l'utilité nette associée à la consommation du bien xquand celui-ci doit être acheté à un prix constant p. Ce surplus vaut v n � m � pn où v(n)est l'utilité de la consommation de la quantité n du bien c'est-à-dire la somme des n premiersprix de réserve , m le budget et pn, la partie du budget consacrée a l'achat du bien.

Le surplus brut est le surplus dans lequel on ne compte pas la partie du budget consacrée àl'achat du bien (pn).

La variation du revenu nécessaire pour ramener le consommateur sur sa courbe d'indifférenceinitiale est appelée variation compensatoire du revenu puisqu'il s'agit de la variation de revenuqui compense exactement la variation de prix aux yeux du consommateur. Elle mesure lasomme supplémentaire que le gouvernement devrait donner au consommateur pour ledédommager exactement de la variation de prix.

La variation de revenu qui est équivalente en terme de variation d'utilité à la modification duprix.s'appelle la variation équivalente du revenu. Elle mesure le montant maximum que leconsommateur serait disposé à payer pour éviter la variation du prix. C'est la somme qu'ilfaudrait retirer au consommateur avant la variation du prix pour qu'il garde le meme niveauapres cette variation. (voir 14.8)

Le surplus net du producteur est la différence entre la somme minimum pour laquelle leproducteur serait disposé à vendre les x � unités et la somme pour laquelle il les vendeffectivement.

Chapitre 8: L' équilibre partiel

L'élasticité d'un bien par rapport a son prix, З, est définie comme la variation relative (en %)de la quantité divisée par la variation relative du prix (en %). Si l'élasticité d'un bien est >1 ondit qu'il a une demande élastique.

Un marché concurrentiel est un marché où chaque agent économique prend les prix dumarché comme des données sur lesquels il n'exerce aucun contrôle.

Le prix d'équilibre d'un bien est le prix pour le l'offre et la demande de ce bien sont égales.

Une taxe à l'unité est un taxe levée par unité vendue où achetée (ex: l'essence)

Une taxe à la valeur est une taxe exprimée en % (ex: TVA)

La charge morte d'une taxe est la différence entre les pertes encourues par les producteurs (enterme d'output) et les consommateurs (en terme de quantités consommées) et les bénéfices del'état suite à l'imposition d'un taxe sur un bien.

Une situation économique est éfficace au sens de Pareto s'il n'est pas possible d'accroitre lasatisfaction d'un individu sans réduire celle d'un autre.

Chapitre 9: l'échange

Boîte d'Edgeworth: Cette boîte nous permet de représenter les dotations et les préférences de2 individus sur un seul graphique simple qui peut être utilisé pour étudier différents resultatsdu processus d'échange.Soit A et B deux personnes et un bien 1 et un bien 2X A � x A

1 , x A2 panier de consommation de A

X B � x B1 , x B

2 panier de consommation de BUne paire de paniers de consommation est appelée allocation

Une allocation est réalisable si la quantité totale consommée de chaque bien est égale à laquantité totale disponible.

L'allocation de dotation initiale wA1 ,wA

2 et w B1 ,w B

2 . Il s'agit de l'allocation aveclaquelle les consommateurs démarent. Elle est composée de chaque bien que leconsommateur apporte sur le marché. Puis ils vont faire des échanges et il disposeront alorsd'une allocation de dotation finale

Une allocation efficace au sens de Pareto peut être définie comme une allocation présentantune des propriété suivante:

� Il n'est pas possible d'accroitre la satisfaction de toutes les personnes impliquées.� Il n'est pas possible d'accroître le niveau de satisfaction d'un individu sans réduire

celui de quelqu'un d'autre.� Tous les gains d'échange ont été exploités.� Il n'est pas possible d'effectuer des échanges mutuellement avantageux.

Ensemble de Pareto ou courbe des contrats : Ensemble de tous les points efficaces au sens dePareto dans une boîte d' Edgeworth.

La demande brutte est la quantité d'un bien qu'un individu désire consommer.

La demande nette est la quantité d'un bien qu'un individu désire acheter. (voir 29.4)

Si la quantité de bien 1 que A désire acheter est égale à la quantité de bien 1 que B désirevendre et qu'il en est de même pour le bien 2, alors, pour chaque bien, la quantité totale queles deux personnes désirent acheter est égale à la quantité disponible et donc le marché est àl'équilibre. Il s'agit d'un équilibre concurrentiel ou équilibre de Walras.

Si un agent se préoccupe de la consommation d'un autre, il y a externalité de consommation

Chapitre 10: Le bien-être

Préférence sociale: décision générale de l'utilité d'un bien.

Fonction de bien-être utilitorienne classique de Bentham: W u 1 ,u 2 ,...,u n ��u i

Fonction de bien-être social minimax de Rawls: W u 1 ,u 2 ,...,u n � min {u 1 ,u 2 ,...,u n }cette fonction indique que le bien-être social d'une allocation dépend uniquement de l'individuqui a le niveau de satisfaction le plus bas, c'est-à-dire la personne avec l'utilité maximum.

La frontière des possiblilitésd'utilité est l'ensemble des niveaux d'utilité associés à desallocations efficaces au sens de Pareto. Si une allocation est sur la frontière de de l'ensembledes possibilitésd'utilité, il n'existe pas d'autre allocation réalisable qui procure aux 2 agentsdes niveaux d'utilité supérieurs.

Les courbes d'Iso-bien-être sont les courbes d'indifférence qui représentent les diversescombinaisons d'utilités qui correspondent à un niveau constant de bien-être.

La fonction du bien-être social individualitstique est une fonction directe des niveaux d'utilitédes individus et une fonction indirecte de leurs paniers de consommation:

W � W u 1 x 1 ,u 2 x 2 ,...,u n x n où chaque u i x i exprime le niveau d'utilité de l'individu i, x i étant son panier de biens.

Une allocation est égalitaire si personne ne préfère le panier de biens d'un autre agent au sien.Si un agent i préfère le panier d'un autre agent j, nous disons que i envie j.

Une allocation équitable est une allocation à fois égalitaire et efficace au sens de Pareto.

Chapitre 11 : La Technologie

Un facteur de production est un input utilisé dans le processus de production (eau, energie...)

Un ensemle de production est un ensemble de de toutes les combinaisons d'input et d'outputqui correspondent à un processus de production

La fonction de production mesure l'output maximum qu'il est possible d'obtenir à partir d'unequantité donnée d'input.

Un isoquant est l'ensemble de toutes les combinaisons d'inputs 1 et 2 qui sont justessuffisantes pour produire une quantité donnée d'output.

Une technologie monotone est une technologie qui permet de produire la même quantitéd'output que ce que vous produisez initialement, en augmentant la quantité d'au moins un des

inputs. On appelle cette propriété: propriété de libre disposition car si la firme peut disposersans coût des différents inputs, le fait de disposer d'inputs en plus ne peut pas lui nuire.

Une tecnologie convexe est une technologie avec laquelle il est possible de produire x unitésd'output de deux façons différentes, y 1 , y 2 et z 1 , zy 2 . Leur moyenne pondéréepermet de de produire au moins x unités d'output.

Le produit marginal d'un facteur est la quantité d'output obtenue en utilisant une unitéadditionnelle de ce facteur. Sa formule peut s'apparenter à l'utilité marginale.

Pm 1 � � y�x 1 �

f x 1 � � x 1 , x 2 f x 1 , x 2x 1

Le taux de substitution technique mesure l'arbitrage entre deux inputs au niveau de laproduction. Il mesure le taux auquel la firme doit substituer un input par l'autre tout enmaintenant constante la quantité d'output.

TST x 1 , x 2 ��x 2 x 1 � �

Pm 1 x 1 , x 2

Pm 2 x 1 , x 2

Loi du produit marginal décroissant: loi qui fait que si on ne cesse d'accroître la quantité d'uninput, la quantité des autres inputs étant maintenue, la quantité d'output supplémentaire qui vaen découler va chaque fois diminuer jusqu'à devenir éventuellement négative (ex tropd'ouvriers pour une installation, ils vont se gêner et diminueront donc leur productivité)

Court terme: certains facteurs de production sont fixes.Long terme: tous les facteurs de productions peuvent être modifiés

Les rendements d'échelles son de observations obtenues lorsque l'on multiplie la quantité dechaque input par une même constante. Si la quantité d'output obtenue a aussi été multipliéepar cette constante, on parle de rendements d'échelle constants, si elle a été multipliée par uneconstant plus grande, on parle de rendements croissants.

Les rendements d'échelle correspondent à ce qui ce passe quand on augmente tous les inputstandis que le produit marginal décroissant correspond à une situation dans laquelle onn'augmente qu'un seul des inputs et qu'on maintient les autres constants.

Chapitre 12 : La maximisation du profit

Cout d'opportunité: ce à quoi un individu renonce quand il fait un choix. Exemple: unagriculteur qui cultive sa terre plutot que de la louer, son cout d'opportunité est l'argent qu'ilrecolterait si il louait sa terre.

Facteur fixe: Facteur de production dont la quantité est fixe (exemple location d'un batiment),à l'inverse, un facteur dont la quantité peut varier à court terme (exemple: nombred'employés) est appelé facteur variable.

La droite d'isoprofit représente toutes les combinaisons d'inputs et d'outputs qui procurent unmême niveau de profit.

Les courbes de demande de facteurs d'une entreprise mesurent la relation existant entre laquantité d'un facteur qui maximise le profit et son prix.

Chapitre 13 : la minimisation du coût

La fonction du coût C w 1 , w 2 , y mesure le coût minimum de production de y unitésd'output quand les prix des facteurs sont w 1, w 2

w 1 x 1 � w 2 x 2 � c � x 2 �c � w 1 x 1

w 2

Si on modifie c, on obtient un ensemble de droites d'isocoût. Tous les points d'une droited'isocoût correspondent à des combinaisons d'inputs de même coût.

Les fonctions de demande conditionnelles de facteurs mesurent la relation existant entre lechoix optimal du faixteur, les prix et l'output, conditionnel au fait que la firme produise unniveau donné d'output y. En effet, le choix des inputs qui correspond au coût minimum pourla firme dépend en général des prix des inputs et du niveau de l'output que l'entreprise désireréaliser. Ces fonctions son expimées sous cette forme: x 1 w1 , w 2 , y et x 2 w 1 , w 2 , y

La fonction de coût moyen est le coût par unité si on produit y unités d'output

CM y � C w1 , w 2 , y

yLa fonction de coût unitaire est C w 1 , w 2 ,1

Le coût perdu est un coût qui n'est pas récupérable. Par exemple un loyer est un coût perducar à la fin du mois je ne pourrai plus recupérer cet argent. Par contre l'achat d'une voituren'euve n'est que partiellement un coût perdu, car une partie de l'argent peut être récupérée si jerevends cette voiture.

Le coût marginal: mesure la variation des coûts engendrés par la production d'une unitéd'output supplémentaire. Sa fonction est donnée par:

Cm y � c yy �

c y � � y � c y�y

La surface située en dessous de cette courbe représente les coût variables.

Chapitre 14 : l'Offre de la firme

Condition de fermeture: CVM y � C v

yy � p llorsque le prix de vente est inférieur au

coût variable moyen, il vaut mieux sortir du marché.

Surplus de production: celui-ci peut s'apparenter au profit:Profit � py � C y � py � C v y � FSurplus � py � C v y

Chapitre 15 : L'offre de la branche

Soit n le nombre de firmes d'une branche déterminée, S i p est la courbe d'offre del'entreprise i . La courbe d'offre de la branche ou courbe d'offre du marché est égale à

S p � �i � 1

n

S i p

Il s'agit donc de la somme des offres individuelles de chaque firme.

Libre entrée: pourvoir de rentrer dans un marché sans qu'il y ait de barrières qui l'empèche.

Barrière à l'entrée: frein à l'entrée dans un marché, cela peut être carractérisé sous forme delicence, restriction légale du nombre de firmes dans le secteur.

Rente économique: c'est la partie des rémunérations versées à un facteur de production quidépasse la rémunération minimum nécessaire pour que ce facteur soit offert. Exemple: lepétrole pourait être vendu 1$ le barril mais les gens sont prêts à payer bien plus cher que ca.La rente economique sera donc égale au prix effectif du barril moins 1 $.

Chapitre 16 : Le monopole

Monopole : Secteur d'activité dans lequel il n'y a qu'une seule entreprise qui choisit son prix etla quantité qu'elle veut mettre sur le marché.

Markup Pricing: politique de prix optimale du monopoleur en fonction de l'élasticité de la

demande p y �Cm y *

1 � 1 � | � y | le taux de majoration (markup) est donc

11 1 | � y |

puisque le monopoleur opère toujours dans une zone où la courbe de demande est élastique,nous sonmme sûrs que | � | 1 et le taux de majoration est donc supérieur à 1.

La charge morte mesure la perte de satisfaction des gens découlant du fait qu'ils payent le prixdu monopole plutôt que le prix concurrentiel. La charge morte du monopole mesure la perted'output en évaluant chaque unité d'output au prix aue les gens sont disposés à payer pourcelle-ci.

Un monopole naturel est un monopole qui a des coûts fixes importants et de faibles coûtsmarginaux, ce qui fait qu'il se peut que sa production idéale soit à droite de sa courbe dedemande ce qui fait qu'il engendrerait des pertes. On retrouve souvent ce genre de situationdans les services d'utilité publique comme la distribution de gaz et d'électricité.

Echelle efficace minimum: niveau d'output qui minimise le coût moyen. Si la demande estimportante par rapport à cette échelle, on s'attend à avoir un marché concurrentiel, et dans lecas contraire, un monopole.

Chapitre 17: Les oligopoles

Oligopole: Marché sur lequel se trouve un nombre limité de concurrents, trop peu toutefoispour considérer que chacun d'eux a un effet négligeable sur le prix.

Duopole: oligopole de deux entreprises

Si une entreprise fixe son prix avant l'autre, elle est le leader au prix et l'autre follower, idempour les quantités produites

Equilibre de cournot: combinaison d'outputs y 1 * , y 2 * telle que y 1 * soit le niveauoptimal d 'output que l'entreprise 1 choisit en supposant que la firme 2 produise y 2 * et quey 2 * soit le niveau optimal d'output que la firme 2 choisit en supposant que la firme 1

produise y 1 * . En d'autres termes, les outputs y 1 * , y 2 * vérifient les deux équationssuivantes: y 1 * � f 1 y 2 * et y 2 * � f 2 y 1 *

Equilibre de Bertrand: équilibre avec fixation simultanée du prix. Si les produits sontidentiques, on aura le même équilibre qu'en marché concurrentiel. Si dans le modèle decournot les quantités sont choisies par les entreprise et le prix fixé par le marché, dans lemodèle de Bertrand, c'est le prix qui est fixé par les entreprises et la quantité est déterminéepar le marché.

Equilibre collusif: équilibre atteint lorsqu'il y a entente entre les entreprises du secteur quiforment un cartel. Dans ce cas on a le même équilibre qu'en monopole.

La fonction de réaction nous dit comment le follower réagit à l'output choisi par le leader:y 2 �

f 2 y 1 le producteur 2 étant le follower.

Chapitre 18: La technologie de l'informaiton

Lock In: situation où le coût du passage à un système différent est tellement élevé que lechangement est virtuellement inconcevable.

Coût de changement: Puisque les composantes des tecnologiers de l'informaiton fonctionnentgénéralement comme des systèmes, modifier une composante implique souvent lamodification des autres.

Les externalités du revenu constituent un type particulier d'externalités dans leque l'utilitéd'un individu pour un bien dépend du nombre d'autres personnes qui consomment ce bien.

Chapitre 19 : l'asymétrie de l'information

Asymétrie de l'information: problème fondé sur le fait que acheteur et vendeur ne sont pasinformés de la même façon, par exemple le vendeur connait la qualité de son produit (unparapluie par exemple), par contre l'acheteur qui se retrouve devant un étalage de parapluies,il ne saura pas nécessairement quel produit est meilleur qu'un autre sans l'avoir testé.

Un des problèmes sur le marché causé par cette asymétrie de l'information est la sélectionadverse: si les biens ne savent pas être différenciés, on leur donne à tous le même prix enfaisant la moyenne pondérée des prix des biens de mauvaise qualité et des biens de bonnequalité. Il en résulte que les producteurs de biens de bonne qualité doivent vendre à un prixtrop bas pour eux donc ils se retirent du marché et seuls des biens de mauvaise qualité sontvendus. On dira que le type (dans ce cas-ci, la qualité) de ce bien est un type caché.

Un autre problème, fréquent dans le domaine des assurances est le hasard moral: il s'agit d'unmanque d'incitant en matière de précautions. Par exemple si mon vélo est assuré contre le vol,je ne vais pas lui mettre de cadenas. Les assurances sont chères car l'assureur ne sait passavoir si son assuré va mettre un bon cadenas ou pas, on parle alors de comportement caché.

Un signal est un acte qui peut renseigner le côté le moins informé. Une garantie est un signalcar il laisse à penser que le bien est de bonne qualité.

Équilibre de regroupement: équilibre dans lequel on utilise aucun signal pour se distinguerdes autres.

Équilibre de séparation: équilibre basé sur l'utilisation de signaux.

Mécanismes incitatifs: mécanismes qui amène quelqu'un à faire quelque-chose. Par exemple,le paiement d'une franchise à l'assureur incite à être prudent car si l'assurance doit interveniron doit tout de même payer cette franchise.

Chapitre 20 : Externalités et biens publics

Externalité: On dit d'une situation économique qu'elle implique une externalité si unconsommateur ou un producteur se préoccupe directement de la production ou de laconsommation d'un autre agent. Exemple: je n'aime pas que quelqu'un fume un cigare demauvaise qualité à coté de moi.

Bien public: Bien qui doit être offert en quantité identique à chaque consommateur. Exemple:l'air pur, les routes, la défense nationale. Chaque consommateur peut attribuer une valeurdiférente à ces biens mais tout le monde en recoit la même quantité.

Passager clandestin: individu qui ne paye pas un bien public alors qui l'utilise pleinement.Exemple cokoteur qui refuse de payer sa part de l'abonnement mensuel à canal+ pour lecommu en disant que ca ne l'interesse pas, alors qu'il regarde aussi souvent calnal+ que lesautres.