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# 02 LIBÉRAL Le magazine de la F édéraon des Étudiants Libéraux Unis

Libéral n°2

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Journal de la FELU

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# 02LIBÉRAL

Le magazine de la Fédération des Étudiants Libéraux Unis

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Ce que contient ton NUMÉRO ?04 Marcourt à sa perte

05 Flashback

06 Hervé Jamar, le nouveau Gouverneur de la Province de Liège

07 Carte Blanche : Être libertarien

MOT DES PRÉSIDENTS

Nouvelle année académique, nouveau président et nouvelle équipe, la Fédération des Étudiants Libéraux Unis a de quoi bien se tenir !

En défendant des valeurs de liberté, de progrès, d’humanisme et de démocratie, nous voulons que chacun puisse s’épanouir dans une société et une université harmonieuse. À travers divers débats, rencontres avec

des mandataires politiques, conférences mais également des activités plus ludiques, la FELU se veut proche des étudiants.

Le Libéral est le fruit d’une implication sans faille de tout un groupe de jeunes motivés qui veulent transmettre leur pensée : le libéralisme. Des sujets d’actualité

aux réflexions plus profondes, le Libéral veut avant tout être votre Libéral.

Notons notamment le Décret Paysage qui a fait couler beaucoup d’encre. Est-ce que tous les étudiants savent cependant de quoi il en est ? Un nouveau gouverneur liégeois libéral vient d’être désigné. Mais savez-vous vraiment qui est Hervé Jamar ? Et puis, être libertarien, ça vous parle ?

Enfin, je terminerai en remerciant notre président, Mehdi Picone, pour sa grande implication au sein de la FELU et sa confiance.

MOT DE LA RÉDACTRICE

LE LIBÉRAL EST LE FRUIT D’UNE IMPLICATION

SANS FAILLE DE TOUT UN GROUPE DE JEUNES MOTIVÉS QUI VEULENT

TRANSMETTRE LEUR PENSÉE : LE LIBÉRALISME.

Anna Dodrimont

Avec le soutien de la Province de Liège et de son Service Jeunesse

et de la Fédération des Étudiants Libéraux

Éditeur Responsable :Mehdi Picone

Rédaction :En Vinâve d’Île, 9 - 4000 Liège

Rédacteur en chef :Anna Dodrimont

Direction artistique :Daphné Algrain

Président Mehdi Picone

Vice-président Denis Devivier

Trésorier Alexia Duquesne

Secrétaire administratif Robert Leroy

Secrétaire politique Cyrille Melon

Rédacteur en chef du Libéral Anna Dodrimont

Délégué aux relations FEL Daphné Sior

Délégué aux relations Jeunes MR Mathieu Bihet

L’équipe de la FELU

2 LibéraL | Novembre 2015

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Malgré certains points positifs et de petites rectifications de bon aloi, le décret Marcourt reste un sujet brûlant, fort imparfait et qui prendra pas mal de temps pour se faire accepter. Et il est évident que la FELU restera attentive à toutes les éventuelles nouveautés concernant ce décret et ne manquera pas de vous en informer de la meilleure des façons !

Marcourt à sa perte][En septembre, la rentrée des étudiants du supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles fut quelque peu différente des autres années. En effet, pour bon nombre d’étudiants le décret dit «paysage du ministre socialiste est devenu encore plus nébuleux.

- Robert Leroy

 Un dix contre une dis : L’année académique 2014-2015, a mis un terme à la réussite à douze, maintenant l’exigence est plus douce ! A présent, une moyenne de dix sur vingt suffit à la réussite d’une année d’étude ; s’achève donc une époque durant laquelle régnait encore une relative discipline intellectuelle qui permettait aux étudiants d’acquérir un niveau plus pointilleux de maitrise des enseignements. Aujourd’hui donc, le nivellement par le bas est préféré à l’exaltation de l’excellence.

 Réussir en ayant raté : Nous ne rêvons pas, ce paradoxe est bel et bien inscrit dans le décret ! Effectivement, un étudiant n’ayant réussi que 45 crédits se voit offrir le cadeau empoisonné de pouvoir s’inscrire dans l’année supérieure tout en emportant avec lui les cours non acquis. Cette situation peut vite devenir fortement nuisible car des crédits peuvent être en suspens plusieurs années durant.

 Les interpôles : Il ne s’agit en rien de ces coopérations policières internationales mais plutôt des instances qui regroupent les établissements d’enseignement entre eux. Ces nouvelles structures étant fort similaires aux pôles académiques, il ne s’agit en fait que d’une redondance.

 La mise en œuvre du décret : L’implémentation a sans conteste été précipitée. La rapidité avec laquelle le nouveau décret déploie ses effets n’a fait que semer l’incompréhension des acteurs concernés et des difficultés organisationnelles dans les établissements.

 Cinq ans d’exclusion en cas de fraude : Sans vouloir faire l’éloge de la fraude, loin de là, il convient tout de même de remarquer que cette sanction peut à certains égards vite se présenter comme excessive. Laisser la possibilité aux établissements de régler eux-mêmes la question serait la meilleure des solutions.

 La question du financement : Évitons à tout prix les sujets qui fâchent, l’argent en est surement un vu le grand silence du décret à propos du financement de l’enseignement supérieur !

ontrairement à ce que son nom peut faire penser, il ne s’agit pas d’une mesure visant à l’aménagement du territoire mais bien à la réforme de l’enseignement supérieur que ce soit au niveau

des universités ou des hautes écoles.

En bref, qu’est-ce que le décret « paysage » ?

Conclusion :

Qu’est-ce qui change ?

Ce qui change en bien :

Ce qui change en Mal :C

 La gratuité de la seconde session : Bien que son coût était relativement fort modeste, la gratuité est maintenant prévue. Il nous reste à espérer de ne pas assister à un engouement pour la seconde session, pour une fois qu’une chose est gratuite.

 Le minerval : Cinq ans après la décision de geler pour une période limitée de cinq années justement le prix du minerval à 835€, la question d’une éventuelle augmentation reste au frigo pour cette année tout du moins. Restons néanmoins vigilants.  Les résultats des examens : Le délai pour recevoir ses résultats d’examens est à présent de un mois maximum après la session. Reste à voir si cette exigence sera dans les faits respectée ! Rendez-vous en janvier.

 Un recours pour les étudiants absents : La première version du décret prévoyait que tout étudiant qui n’aurait pas présenté ou signé ses examens en janvier ne pourrait accéder à ceux de juin. Cette nouvelle version du décret met donc fin à cette aberration, comme quoi les absents n’ont peut-être pas toujours tort !

«

4 LibéraL | Novembre 2015

ACTU

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Le temps de midi de ce vendredi 9 octobre 2015 a été rythmé par le grand retour du traditionnel drink de rentrée de la section liégeoise de la Fédération des Étudiants Libéraux. Organisé cette année au sein du campus universitaire, ce rendez-vous fut l’une des premières occasions pour découvrir le visage de la FELU. En effet, ceux qui ont été guidé par leur curiosité, ont pu rencontrer les adhérents de la fédération, partager quelques mots et

échanger sur les valeurs politiques défendues par la FELU.

Convivialité, écoute et gaieté furent les maitres-mots de cette première rencontre. Effectivement, vous étiez nombreux à partager ce verre de l’amitié et nous laisser vos coordonnées.

Par ces quelques mots, nous tenions à vous remercier chaleureusement d’avoir répondu présents lors de cette rencontre

ponctuant le début de l’année académique s’ouvrant devant nous.

Pour ceux et celles qui ont manqué à l’appel, rassurez-vous, la section liégeoise de la Fédération des Étudiants Libéraux n’a pas prévu de se tourner les pouces. Véritablement, avec pour vœu d’organiser au moins un rendez-vous chaque mois, tantôt politique, tantôt plus festif, vous ne risquez guère de vous ennuyer au sein de la FELU cette année.

Le midi politique de ce 26 octobre fut le premier d’une longue série. En effet, ce rendez-vous a rencontré un succès inattendu, la personnalité de Gilles Foret n’y étant pas innocente. C’est un député disponible et chaleureux que les étudiants ont pu rencontrer et tous, en furent satisfaits. Mettre la jeunesse au centre de ce midi politique était la volonté de la FELU. L’objectif est clairement réussi.

Gilles Foret a eu l’occasion d’évoquer son parcours politique mais également professionnel, il a également fait part de son expérience en tant que jeune député. Ensuite, il a pris le temps d’échanger avec les étudiants sur l’engagement des jeunes, sur son action dans la majorité au fédéral et dans l’opposition à la

ville de Liège, sur le droit de grève ou encore sur les subsides en Wallonie. Bref, l’actualité a aussi été longuement passée en revue.

La réussite de ce premier midi politique est un encouragement à en réaliser d’autres très prochainement. A un moment où la jeunesse se sent de plus en plus éloignée du monde politique, il semble en effet important de montrer que ce dernier peut être proche de la population et plus particulièrement, à l’écoute du monde estudiantin.

DRINK DE RENTRÉE : un succès !

MIDI POLITIQUE AVEC GILLES FORET : une délicieuse première !

– Cyrille Melon

– Mehdi Picone

5Novembre 2015 | LibéraL

FLASHBACK

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Du libéralisme de John Locke en passant par les écrits sur le rôle de l’État de Thomas Jefferson jusqu’aux thèses économiques de l’école autrichienne dont Friedrich Hayek est un des représentants les plus connus, le

libertarianisme se nourrit d’écrits de nombreux penseurs à travers l’Histoire. La pensée libertarienne, surtout présente aux États-Unis et peu connue en Europe, se présente comme étant au carrefour de la défense des libertés sociales et économiques, c’est pourquoi vouloir classer les libertariens sur l’axe gauche/droite serait une erreur. Concrètement, le libertarianisme est une philosophie politique prônant un État minimum et pacifiste dans une société basée sur le libre échange qui affirme la liberté comme principe politique suprême.

Au fondement de la pensée libertarienne se trouvent les droits naturels. Chaque Homme par sa condition d’être humain nait avec des droits qui lui sont inaliénables et qui le protègent de l’éventuelle oppression que le nombre pourrait exercer sur lui. L’individu – qui est la plus petite des minorités – se doit d’être protégé par ces droits innés, peu importe son appartenance à l’un ou l’autre groupe. De cette manière, toute stigmatisation ou privilège d’un groupe par la loi devient impossible.

Le premier de ces droits et duquel découle tous les autres est la liberté. La liberté, c’est pouvoir choisir sa vie selon ses intérêts personnels sans nuire à autrui. Les gens doivent être libre de décider de ce qui est bon pour eux et de vivre leur vie comme ils l’entendent. En ce sens, la vision libertarienne est indissociable du principe de non-agression. En effet, si un individu viole les droits d’autrui, il nie et détruit les siens par la même occasion. C’est pourquoi la seule justification à l’usage de la force est l’auto-défense.

Aujourd’hui, l’administration publique a trop de pouvoir. Les libertariens considèrent qu’une diminution des prérogatives de l’État est indispensable afin de limiter son interférence dans la vie privée de l’Homme. L’autorité publique doit donc s’en tenir à ses fonctions régaliennes : justice, police, infrastructures et monnaie. Être le serviteur et non le décideur de ses administrés, voilà le réel rôle de l’État .

Cet état d’esprit intervient lorsqu’est envisagé le rôle redistributif de l’État : pour se passer de ce rôle les personnes doivent s’entre-aider. La solidarité ne doit pas être contrôlée et spoliatrice, elle doit être libre et spontanée.

Dans le même ordre d’idée, le libre échange repose également sur ce principe

d’État minimum. Sans intervention de l’État sur le marché, on offre la possibilité aux personnes d’échanger entre elles de manière volontaire selon leur propre bénéfice. Cet échange, fruit d’une entente entre individus, permet d’une part la prolifération de la connaissance dans la société et d’autre part une évolution constante du progrès. Ces deux facteurs, connaissance et progrès, sont à la base d’un principe fondamental : l’entrepreneuriat, c’est à dire fournir l’occasion d’un profit à celui qui résout une imperfection du marché. Ainsi, c’est en servant autrui et en offrant des services nouveaux que l’entrepreneur parvient à s’enrichir lui-même.

Pour conclure, la philosophie libertarienne peut se résumer en quatre mots : « Vivre et laisser vivre ». On peut la traduire comme suit : vis ta vie comme il te plaît tant que tu n’empiètes pas sur la vie des autres. Ce principe présuppose un respect pour tous les styles de vie, du plus traditionnel au plus original.

CARTEBLANCHE

– Thomas Henkinet et Nicolas Villers

Être libertarien

7Novembre 2015 | LibéraL

CARTE BLANCHE

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NOTETAKE

REJOINS - NOUS !@FELU_Lg /felu.ulg

« Migrants : menace ou opportunité ? » 9Novembre

Conférence

START - 19H00

« Immigration : le FN a-t-il raison ? »23Novembre

Conférence

START - 19H00 avec François Gemenne, chercheur à l’ULg et à Sciences Po Paris.Adresse : Salle académique (ULg - A1), Place du XX Août, 4000 Liège

avec Kattrin Jadin, députée fédérale et vice-présidente du MR et Caroline Intrand, co-directrice du CIRÉ.Adresse : Salle Marcel Thiry (ULg - Complexe Opéra O2), Place de la République

française 41, 4000 Liège

Drink à la Maison Bleue28Novembre

Drink

17H00 - 19H00 en collaboration avec le MR de Liège-ville, la Besace, la Mutualité Libérale, les Jeunes MR ainsi qu’avec les associations libérales.Adresse : En Vinâve d’Ile 9, 4000 Liège

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