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Liens

Liens N°25

Décembre 2016

Où est ta richesse ?

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17-19 décembre : week-end des jeunes à la Flatière.

22 décembre à 10h : RCF Haute-Savoie sera en direct du presbytère de Saint-Nicolas

pour une émission : comment notre paroisse, nos communautés s'apprêtent-elles à vivre Noël ? L'occasion de présenter une réalité locale et de sentir le climat des derniers préparatifs.

Célébrations de Noël Samedi 24 décembre : 14h – Bonneville : célébration de Noël à la maison d’arrêt 14h-17h30 Cluses : crèche vivante 18h30 Nancy : crèche vivante suivie de la liturgie de la

Parole 17h45 Thyez : départ de la Marche des Bergers (Place

de la Poste) suivie de la liturgie de la Parole 18h30 Les Carroz (salle du Mont Favy) 18h30 Le Reposoir 18h30 Marnaz Minuit Magland

Dimanche 25 décembre : Noël 7h00 Cluses St Nicolas : MESSE DE L'AURORE 10h30 Thyez 10h30 Cluses St Nicolas

28 décembre au 1er janvier : Le pèlerinage de confiance sur la terre, organisé par

la communauté de Taizé fera étape à Riga, en Lettonie. Une invitation signée par des chrétiens de diverses confessions, catholiques, protestants, orthodoxes, pour prier ensemble, ouvrir de nouveaux chemins de solidarité et de paix en Europe et pour passer le Nouvel An autrement. Une dizaine de jeunes du diocèse y participera. Un évènement à suivre sur RCF Haute-Savoie.

Du 6 au 8 janvier 207 : Week-end Jeunes Pros et étudiants de la pastorale des

jeunes du diocèse d'Annecy, à Combloux. "Dans un monde incertain, construisons demain !" Forfait 50 € pour les JP et 30 € pour les étudiants. Inscriptions : http://www.diocese-annecy.fr/actualites/week-end-pros-et-etudiants

9-11 janvier 2017 : Retraite des prêtres à la Flatière

Cette année encore, tous les prêtres du diocèse se retrouveront pour se ressourcer dans ce lieu magnifique autour de leur évêque. Nous leur souhaitons une belle retraite et serons en union de prière avec eux !

12 février 2017 à 11h à St J-M Vianney : messe de la communauté vietnamienne

et d’Asie du Sud-Est avec le Père Clément THE, pour le Nouvel An. Cette célébration sera suivie d’un repas dans les salles du Centre paroissial.

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Où est ta richesse ?

Le chercheur qui pense avoir trouvé de l’or sera assuré de sa richesse une fois

que ses pépites auront été authentifiées par un expert. De même, tout ce qui

brille dans nos sociétés, qui suscite la ruée et la fièvre envieuse des hommes

n’est pas de l’or ! Pauvre monde qui brille de ce qu’il ferait mieux de fuir et qui

fuit « la vraie lumière venue dans le monde » : Jésus ! La crèche est une

invitation à remettre nos vies entre les mains de notre Seigneur, car il est expert

en humanité et révélateur de richesse.

En passant la Porte Sainte et dans le Sacrement du Pardon, nous avons

expérimenté la richesse de la Miséricorde. En nous retrouvant après la messe

pour un repas fraternel, nous avons démultiplié la richesse d’être frères en

Christ. En nous retrouvant avec les équipes d’animations pastorales du diocèse,

nous avons cherché comment être aujourd’hui les trompettes des anges, l’étoile

des mages ou le bâton des bergers qui indiquent le chemin de la crèche. En

priant avec les chrétiens d’Orient, nous avons puisé à l’espoir de la crèche.

Mais où est cette crèche ? Où ont lieu cette venue de Jésus, cette richesse à

recevoir et à partager ?

Cette crèche où se dévoile Jésus, cher lecteur, c’est ton cœur !

C’est en allant au fond de ces richesses qui dorment en toi que tu pourras

t’ouvrir à Dieu, aux autres, à la Vie. Qui que tu sois et quoi que tu vives, tu es

porteur de cette richesse : y puiser dépend uniquement…. de toi ! As-tu

conscience de cette richesse ? La perçois-tu ? En vis-tu ? Noël a lieu dans le

calendrier, dans les magasins, dans les bons repas…mais Noël aura-t-il lieu

dans ton cœur ?

Père Vincent Rossat

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Notre Père, première étape de la communion "Je voudrais bien manger de l’hostie moi aussi !" C’est ce que me dit Adam en revenant à notre place lors de cette eucharistie. Spontanément, je lui réponds : "je comprends ton désir, tu pourras bientôt… Mais tu sais, en étant ici avec nous, tu communies déjà grâce au Notre Père !" Je sens qu’il est moyennement satisfait de cette réponse et je me promets de chercher une meilleure réponse une fois à la maison. Feuilletant différents documents, plusieurs passages m’interpellent :

"Dans la liturgie romaine, l’assemblée eucharistique est invitée à prier Notre Père avec une audace filiale". Un appel à nous reconnaitre enfants de Dieu, "re-nés" par notre baptême, mais aussi nous sentir frères et sœurs de toute l’assemblée.

La routine nous fait peut-être oublier l'audace de cette prière. Le titre de Père révèle de la façon la plus concrète l'originalité chrétienne, tout en laissant à cette prière une dimension universelle. Elle peut être reprise par tout homme ou toute femme de bonne volonté. Mais quelle exigence pour nous, puisque nous avons une commune parenté, nous devons évidemment nous reconnaitre tous frères et sœurs, enfants d'un même Père qui est aux cieux.

Prier ensemble le Notre Père “doit dilater notre prière en largeur d’amour lorsque nous osons (le) dire". Nous professons "que nous sommes le peuple déjà assis aux cieux dans le Christ Jésus, (…) habitants de la terre, déjà citoyens du ciel !" Voilà pourquoi les prêtres nous invitent souvent à prononcer avec cœur et unité "la prière que nous avons reçue du Sauveur !" Ils cherchent à développer en nous la perception que Jésus offre sa vie pour nous entraîner vers le Père…

Oui, grâce à cette prière, je vis bien la communion ! Je vis l’unité avec ceux qui m’entourent, la conscience de me savoir aimée et pardonnée malgré mes imperfections… D’ailleurs mes mains sont ouvertes, offrant tout ce que je suis et recevant tout ce qu’Il me donne. Je vais pouvoir reparler de tout cela avec Adam.

Béni sois-tu Père, de m’incorporer ainsi à ton peuple qui avance avec confiance à ta rencontre ! Béni sois-tu Jésus, de venir dans mon cœur ! Béni sois-tu Esprit Saint, de me permettre de vivre cette expérience de communion... après avoir vécu cela, je peux échanger un beau geste de paix avec ceux qui m’entourent. Amen !

Chantal Gaillard, avec le Catéchisme de l'Eglise catholique

et "l'Ensemble du Parcours liturgique" du Père Milani

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Deux nouvelles personnes, appelées par le Père Raymond, viennent de rejoindre l'Equipe d'Animation Pastorale. L'EAP est composée du Curé de la paroisse et de laïcs qui collaborent à l’exercice de la charge pastorale. Ses membres sont appelés pour trois ans, renouvelables une fois.

Née à Cluses et vivant dans la maison familiale, Annie Martin est mariée, elle a 3 enfants et 5 petits-enfants. A la retraite depuis deux ans, elle a travaillé au sein d'une entreprise familiale à Scionzier, où elle a occupé différents postes. "C'est au catéchisme et au patronage que j'ai découvert Jésus. Ce qui a été semé dans ces jeunes années, la joie et le rayonnement des prêtres qui nous accompagnaient, me porte encore".

Une fois mariée et mère de famille, Annie dit que sa foi a été un temps "mise en sourdine", mais accompagner ses enfants au catéchisme lui a permis de "retrouver le chemin de l'Eglise et de la paroisse". Elle a d'abord participé aux rencontres bibliques animées par le Père Yvon, qui lui ont donné le goût de travailler les textes. "Et quand on lit la Parole, ça ne reste pas anodin. Comme disait le Père Yvon "c'est bien de venir à la source, mais après, il faut partager, annoncer', alors j'ai accompagné deux adultes vers le baptême".

Début 2015, Annie a rejoint l'équipe baptême, "suite aux appels qui avaient été lancés": elle accueille les jeunes parents qui viennent au Centre Paroissial pour demander le baptême pour leur enfant et prend part aux rencontres mensuelles de préparation du samedi matin. "Il ne faut pas craindre de dire oui, car s'engager, c'est à la fois faire grandir sa foi et beaucoup recevoir. Cela permet de comprendre la gratuité du don de Dieu à notre égard".

Lorsque le Père Raymond a demandé à Annie de rejoindre l'EAP, elle s'est interrogée: "Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Quelle va être ma place ? Qu'est-ce que je vais pouvoir apporter ? Est-ce que ça ne vient pas trop tôt dans mon parcours ? Mais est-ce qu'il y a un 'trop tôt' et, si l'on repousse, est-ce qu'on ne risque pas d'arriver à un 'trop tard' ?".

"Venez et voyez", "viens, suis-moi" sont des petites phrases qui trottent dans la tête et le cœur d'Annie : "il y a une équipe, il y a l'Esprit Saint, il y a les prêtres et une communauté dont les membres sont vecteurs de ressources ! Alors j'ai dit oui, même si cela va beaucoup me bousculer. On ne peut pas rester sourd aux appels. Je ne sais pas où ça va m'emmener, mais je me lance avec joie et dans l'humilité."

Fidèle à l'écoute de la Parole, Annie fait toujours partie du groupe qui se retrouve une fois par mois pour échanger sur un texte d'Evangile ou sur un événement d'actualité : "c'est devenu un besoin, c'est la colonne vertébrale du baptisé : regarder l'Autre à la

manière du Christ et s'interroger, qu'est-ce que je fais de ce que j'entends ?"

"J'ai dit oui, même si ça va

beaucoup me bousculer !"

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La voix de Jean-François Crespo trahit ses origines : les 37

ans qu'il a passés à Cluses ne sont pas venus à bout de

l'accent de Béziers, où il a vécu toute sa jeunesse ! Agent des

douanes à la brigade de surveillance intérieure de Cluses,

Jean-François est marié et père de deux enfants.

Il se qualifie de "recommençant" : enfant, il a reçu une

éducation chrétienne, mais s'est éloigné de l'Eglise vers

l'adolescence. Sa quête personnelle d'une spiritualité le mène

alors vers d'autres philosophies, issues d'Extrême-Orient.

La naissance de son premier enfant et le décès quasi

concomitant d'un oncle dont il est très proche le bousculent : chez ses parents dans le

Midi, il trouve une petite croix et la met dans sa poche, geste simple qui marque le

commencement d'un nouveau chemin de foi. "Je suis revenu au Christ et à une

meilleure compréhension du Christ ; si je voulais résumer, je dirais : hors de l'amour

du Christ, point de salut ! Mais je suis convaincu que tout être humain, qu'il se dise

croyant ou non, a rendez-vous avec Lui et sera jugé sur l'amour. Jusqu'à l'ultime

seconde, il pourra reconnaitre cet amour

du Christ."

Longtemps "consommateur" comme il dit,

il prend un premier engagement sur la

paroisse de Chamonix en devenant l'un

des accompagnateurs d'une collègue qui

souhaite s'engager vers le baptême.

A Cluses, désireux de s'engager dans la paroisse, il rejoint l'équipe

d'accompagnateurs des catéchumènes et chemine avec 4 personnes au cours des 10

dernières années : "ce qui me nourrit c'est l'homme, l'humain, le contact direct avec

lui. L'autre te fait progresser". Même s'il reconnaît une certaine raideur dans

ses "convictions" comme le lui font gentiment remarquer certains proches. C'est ainsi

qu'il est devenu "le parrain de substitution" d'un jeune homme souffrant d'une maladie

invalidante, avec qui il est en contact quasi-quotidien.

"Il y a aussi un point qui me semble important : c'est de pousser là où on est planté !

Pour ma part, cela veut dire être présent sur la communauté de Cluses, mais cela ne

m'empêche pas d'aller régulièrement au Carmel du Reposoir pour la messe ou un

office". Enfin, il souligne qu'il aime "se laisser faire par le souffle de l'Esprit". Quoique

"pas convaincu d'avoir l'étoffe de la mission", c'est dans cette double optique qu'il a

accueilli l'appel du Père Raymond à rejoindre l'EAP : "se laisser faire par l'Esprit, là où

on est". Mais comme souvent avec Jean-François, l'entretien se termine par une

pirouette : "sans fausse modestie, ceci témoigne plutôt de l'ampleur de tout ce que je

ne fais pas !"

Anne Lamour

"Se laisser faire par l'Esprit, là où

on est planté"

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Pèlerinage de la Porte de la miséricorde "Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé" (Jean 10,

9). Un passage… Une porte… étroite… qui mène au cœur de Dieu… à sa miséricorde

et à son amour sans limite et sans fin.

Le 29 octobre, les 4 paroisses du doyenné se sont regroupées afin de vivre un temps

de pèlerinage à la Basilique de la Visitation d'Annecy. J’étais du voyage, un

merveilleux voyage qui m’a rapprochée de la miséricorde de Dieu… Mais quel est ce

mot étrange ?

"Miséricorde" signifie, en hébreu, le cœur profond, les "entrailles" qui frissonnent de

peine ou de douleur. La miséricorde est un attachement profond d'un être pour un

autre et particulièrement de Dieu pour l'homme. Dieu n’est pas indifférent à nos

malheurs, nos épreuves et souffre avec nous. Il nous offre sa tendresse dans un

immense élan d’amour en nous témoignant son pardon et sa tendresse infinie.

Si je devais définir cette journée, ce serait "un

cœur à cœur immense entre un père et ses

enfants". Nous sommes un peuple en marche, le

peuple de Dieu et passer la porte de la miséricorde

tisse à nouveau l’Alliance, redit au Seigneur notre

confiance et témoigne de notre amour pour lui.

La journée a été rythmée par une célébration, des

chants de louanges, un temps de confession et le

passage de la porte Sainte. Ensuite, la lumière

nous a été donnée et nous avons pu la déposer où nous le souhaitions, en laissant

monter notre prière vers Dieu.

Cette journée nous a été offerte comme un cadeau, parce que dans une totale liberté

d'actions. Tout n’était qu’invitation, invitation d’amour… Nous avons aussi élargi le

cercle : en effet, j’aime à m’imaginer que notre paroisse forme un cercle et que, lorsque

l’on a la chance de vivre des journées en doyenné, le cercle s’agrandit. Je trouve

important, sinon primordial de sortir un peu de nos habitudes et d’aller à la rencontre

de l’autre, parce que nous sommes tous frères et sœurs en Christ…

"Merci Seigneur pour ton Esprit qui souffle sur ton peuple et pour ta miséricorde qui

abonde. Tu éclaires de ta lumière nos pas hésitants et parfois maladroits ; alors sois

notre lampe dans la nuit profonde. Merci pour cette journée et ces présents sans cesse

renouvelés que tu nous offres. Amen"

Claudine Mermet-Peroz

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Rencontre des catéchumènes : à la découverte du Notre Père Ils étaient plus de 50 adultes, venus du diocèse, réunis au Couvent des sœurs de la

charité le 20 novembre dernier. Avec leurs accompagnateurs, ils venaient entendre le

Père MASSON leur parler du début du NOTRE PERE : "Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié".

Voici ce qu’en ont retenu une accompagnatrice et 2 catéchumènes de notre paroisse.

Propos recueillis par Marie-Thérèse Bouchet

Marie-Thérèse Bouchet

« Une phrase m’a marquée : St Irénée (2ème

siècle) dit « Que la gloire de Dieu, c’est l’homme

vivant et que la vie de l’homme c’est de voir Dieu

et de le connaître » J’ai également compris que

nous avons tous une motivation différente de

nous tourner vers Dieu. L’âge change beaucoup

de choses dans notre approche : par exemple, moi

je suis en quête d’apprentissage, j'ai tout à

apprendre de la vie de Jésus, de l'Eglise, des

sacrements ; les gens plus âgés sont en quête de

trouver des réponses à leurs questions, d’obtenir

un soutien.

Au cours d’un temps d’échange entre

catéchumènes, j’ai eu le témoignage d’un

monsieur en fauteuil roulant. Il était sur son lit

d’hôpital et n’arrivait pas à parler, il commencé

à prier le Notre Père dans sa tête, plusieurs fois.

Au bout de quelques jours, il a recommencé à

parler. Alors qu’il ne parlait pas le français, il l'a

appris en 3 mois et parle aussi bien que nous.

Je me suis dit que Dieu y est pour quelque chose,

il lui a donné la foi. »

Cyrielle

"Notre Père, cela veut dire que c’est le

Père de tous les humains. Le prêtre

nous a vivement invités à dire le Notre

Père lentement, pour nous imprégner

de chaque mot.

Nous avons eu aussi un reportage sur

la vie de Frère Roger de Taizé. Je

retiens qu’il a aidé beaucoup de

monde tout au long de sa vie".

Naziré

« J’ai été très intéressée par la conférence, un

bel éclairage et un approfondissement sur le

début du Notre Père. J’ai retenu tout

particulièrement la présence de Dieu dans les

cieux qui traduit une dimension

contemplative et universelle du Père, pour

tous les hommes de tous les temps.

La rencontre avec d’autres accompagnateurs

apporte une ouverture et un certain

dynamisme … nous sommes tous différents

sur le chemin de la foi.

J’ai été admirative devant ces jeunes adultes

qui se préparent aux trois sacrements de

l’initiation chrétienne »

Christine

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Assemblée diocésaine des EAP : être disciple-missionnaire

A l'invitation de Mgr Boivineau, les membres des Equipes d'Animation Pastorale et les prêtres de l'ensemble du diocèse se sont retrouvés le 3 décembre pour une journée de réflexion et de travail. Il n'est pas facile de résumer cette journée, mais toute notre paroisse étant concernée par ce que nous y avons vécu, nous aurons l'occasion d'y revenir dans l'année. Voici quelques éléments pour amorcer la réflexion.

L'objectif de la journée était d'inciter les paroisses à engager la (re)définition de leur projet pastoral, afin de passer d'une "pastorale de conservation" à une "pastorale missionnaire".

La "pastorale de conservation", c'est celle qui conduit à ne penser qu'en termes d'organisation, de logistique, de ressources, avec le risque d'être paralysé parce que les défis dans ce domaine sont immenses et peuvent nous conduire à "avancer avec un rétroviseur plus grand que le pare-brise !", à perdre de vue l'essentiel, à confondre les moyens avec le but. Or l'essentiel, souligne Mgr Boivineau, "c'est d'annoncer que connaître Jésus, ce n'est pas la même chose que de ne pas le connaitre ; marcher avec Lui, ce n'est pas la même chose que marcher à tâtons !"

Devenir disciple-missionnaire

Nous sommes invités à "quitter nos regrets et à formuler des projets", afin d'entrer dans une pastorale missionnaire. Pour cela, il faut que chacun de nous se sente "disciple-missionnaire", comme nous le demande le Pape François, et avant lui, Benoît XVI. Etre disciple-missionnaire, c'est favoriser la rencontre avec le Christ, comme l'a fait Jean-Baptiste lorsque Jésus a commencé sa mission ; c'est partager la joie que procure cette rencontre, cette expérience.

Peu importent nos "moyens", nos "capacités", talents. Lorsque Jésus confie à Pierre sa mission, il ne lui demande pas s'il sait bien parler, ou bien prêcher, il lui demande simplement : "M'aimes-tu ?"

« Ton cœur sait que la vie n’est pas la même sans lui ; alors ce que tu as découvert, ce qui t’aide à vivre et te donne une espérance, c’est cela que tu dois communiquer aux autres. François - La Joie de l’Evangile, n° 121

François : La Joie de l’Evangile, n° 121

« Être disciple et être missionnaire sont comme les deux faces d’une même médaille : quand le disciple est amoureux du Christ, il ne peut pas ne pas annoncer au monde que Lui seul nous sauve » Benoît XVI – Discours devant le Conseil Episcopal Latino-américain (2007)

« Notre imperfection ne doit pas être une excuse ; au contraire, la mission est un stimulant constant pour ne pas s’installer dans la médiocrité et pour continuer à grandir » François - La Joie de l’Evangile, n° 121

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Dans l'Evangile de Jean, André va trouver son frère Pierre pour lui annoncer "nous avons trouvé le Messie" et il le conduit vers Jésus. Comme Jean-Baptiste avait désigné Jésus à André, qui dès lors se mit à le suivre, André favorise la rencontre de Pierre avec Jésus.

Après sa rencontre avec Jésus, la Samaritaine va dans son village appeler les habitants à venir voir Jésus. Ni André, ni la Samaritaine n'étaient formés pour annoncer aux autres l'émerveillement de cette rencontre et pourtant ils n'ont pas tardé !

Il ne s'agit pas bien sûr de nier l'importance de la formation pour les disciples que nous sommes, mais nous devons comprendre que dans une paroisse, il n'y a pas ceux qui savent, qui sont qualifiés pour évangéliser et les autres, il y a le peuple de Dieu appelé à annoncer la Bonne Nouvelle !

La rencontre avec le Christ

A la question "qu'apporte la rencontre avec le Christ ?", sans doute répondons-nous "de la confiance, de l'amour, la paix, de la joie", etc.

Si tous ces bienfaits sont réels et constituent des grâces, ils sont avant tout tournés vers nous-même. Or le Pape Benoit XVI nous propose de nous décentrer et de répondre d'abord : une communauté.

Puissent notre paroisse, nos communautés et leurs membres s'engager sur cette belle voie des disciples-missionnaires à laquelle nous sommes appelés, afin de porter du fruit en abondance !

Compte-rendu : Anne Lamour

« Que nous donne la foi en ce Dieu ? La première réponse est : elle nous donne une famille, la famille universelle de Dieu dans l’Eglise catholique. La foi nous libère de l’isolement du moi, parce qu’elle conduit à la communion : la rencontre avec Dieu est, en soi-même et comme telle, rencontre avec des frères » Benoît XVI

« L’idéal chrétien invitera toujours à dépasser le soupçon, le manque de confiance permanent, la peur d’être envahi (…). Beaucoup essaient de fuir les autres pour une vie privée confortable (…) et renoncent au réalisme de la dimension sociale de l’Évangile (…). Pendant ce temps-là l’Évangile nous invite toujours à courir le risque de la rencontre avec le visage de l’autre, avec sa présence physique qui interpelle (…). La foi authentique dans le Fils de Dieu fait chair est inséparable du don de soi, de l’appartenance à la communauté, du service, de la réconciliation avec la chair des autres » François - La Joie de l’Evangile, n° 88

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Dîner de la fraternité

Le 3 décembre, nous avons vécu un moment convivial après la messe, avec tous ceux qui désiraient se joindre à nous. Nous avons concocté plusieurs soupes avec nos légumes de saison et les avons mélangées, leur donnant un goût unique. Chacun avait apporté un plat salé ou sucré selon ses origines et nous avons pu déguster des spécialités orientales et autres délices bien de chez nous.

Les chrétiens d’ici et d’ailleurs

A quelques jours de Noël, des célébrations du pardon sont proposées : Mardi 20 décembre à 20h, à St Jean-Marie Vianney Mercredi 21 décembre à 15h, à St Nicolas Ainsi que des confessions individuelles : Samedi 24 décembre de 8h à 12h, à St Nicolas

Au-delà du plaisir des papilles,

c’était l’occasion de passer un

moment ensemble. Aux dires de

l’un des convives : “C’est super de

renouveler cette expérience. Ce

qui nous manque de nos jours

c'est la rencontre avec les autres.

Se revoir tous ensemble, ou faire

de nouvelles connaissances,

discuter de tout et de rien. Il y a

tellement de personnes isolées

aujourd’hui…"

A refaire !

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De la plaine de Ninive à la vallée de l’Arve… la belle histoire d’une famille d’origine irakienne

Edouard, Yvonne et leurs 3 enfants, Secilia, July et Tonee, sont arrivés durant l’automne 2015 à Cluses, fuyant la ville de Qaraqosh, près de Mossoul en Irak. Après des mois d’épreuves, ils s’installent durablement dans notre région. Rencontre après le festival de l’espérance à Annecy, en novembre dernier, qui nous a interpellés sur le sort des chrétiens d’Orient.

Retour sur le festival Celui-ci s’est tenu grâce à la venue de l’association Fraternité en Irak, l’investissement des Frères Jacquard et de l’Eglise diocésaine. Mgr Petros Mouché, l'archevêque était présent. Bien sûr, Yvonne et Edouard étaient là. Ce fut la joie de retrouver d’autres familles réfugiées et l’occasion de se donner des nouvelles. Les uns sont en Allemagne, d’autres en Jordanie ou en Turquie, mais la plupart sont réfugiés dans des camps humanitaires, comme la sœur d’Edouard qui cherche à venir en France depuis plusieurs mois. Selon Mgr Mouché, il reste une poignée de chrétiens autour de Mossoul. 5 000 peut-être ? Alors qu'ils étaient 636 000 en Irak en 2005, représentant 2 % de la population du pays !

Edouard et Yvonne sont heureux aujourd’hui Ils sont très reconnaissants pour tout ce qu’ils ont reçu. Le maire de Cluses et son équipe ont facilité leur installation, Yvonne a même un emploi pour quelques heures par semaine ! Les enfants vont à l’école pour leur plus grande joie : "Quelquefois, ils parlent tellement vite en français que je ne les comprends plus !" rit Yvonne. Les démarches administratives et les aides financières sont à la hauteur – la participation aux activités paroissiales se fait sans problèmes grâce aux amis : "La paroisse est

exceptionnelle ! Nous sommes aidés", confie Edouard.

Il reste néanmoins des besoins Le plus grand souci d’Edouard, c’est sa sœur. Il aimerait obtenir son arrivée en France, mais, faute de logement pour les accueillir, le dossier est rejeté. Mais ce sont aussi de petits services qui manquent : "Je voudrais progresser en français et après deux formations au Greta, je voudrais des cours individuels pour faire des exercices de grammaire, conjugaison et orthographe". L’appel est lancé, Edouard peut se déplacer dans Cluses avec son scooter électrique ou on peut venir à leur domicile. Quant à Yvonne, elle planche sur le code de la route : prochain challenge, passer le permis et ainsi avoir une meilleure mobilité pour s’intégrer davantage. Ils sont tellement heureux de visiter la région !

Pour contacter Edouard : 07 51 47 86 35. Pour aider Fraternité en Irak : http://fraternite-en-irak.org/

Chantal Gaillard

Edouard, Yvonne et leurs enfants avec Mgr Mouché

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Echos de notre voyage en Inde du Sud Avec Fatima et Alphonse, un couple d’origine indienne habitant à Marnaz, nous avons voyagé durant un mois, dans 2 Etats de l’Inde du Sud, le Tamil Nadu et le Kerala.

Le pays des temples Nous avons visité de nombreux temples hindous et je reste marquée par la spiritualité de la foule des fidèles, et la beauté des statues.

Les temples dégagent une forte présence dans la cité, par leur superficie et leurs hautes tours, certains en comptent des dizaines. Les pèlerins viennent prier, apportent des offrandes, se rencontrent et même mangent ensemble.

Des églises … aussi A Pondichéry, une grande ville, nous nous sommes rendus dans les églises catholiques qui rappelaient des souvenirs à nos amis : l’église où Fatima a fait sa 1ère communion, celle où Alphonse a été baptisé.

Leur architecture est impressionnante, avec de nombreuses statues, j’ai retrouvé Ste Thérèse de l’Enfant Jésus (ma sainte patronne depuis mon enfance) J’ai vu dans chaque église l’icône de Marie avec l’enfant, "Notre Dame du Bon Secours".

Le jour de Toussaint, nous avons participé à une messe en français. Au-dessus de l’autel, une grande banderole avec de grosses lettres bleues "JUBILE DE LA MISERICORDE" ! Sur la gauche, elle était écrite en anglais et à droite en tamoul.

J’ai pris conscience de l’universalité de l’Eglise. Il y avait ici ou là les photos de Jean-Paul II et Benoît XVI et plusieurs fois, dans l’enceinte de l’église, une reproduction grandeur nature de la grotte de Lourdes.

Au cours de la messe, au moment du geste de paix, je me suis retournée et j’ai tendu ma main : étonnement dans les yeux de la dame, elle a pris ma main, mais j’ai vu sa voisine joindre les mains devant sa poitrine, me regarder et dire la parole. C’est en effet le geste habituel de salutations des Indiens !

Comme je l’ai vu faire dans les temples – les gens s’approchent et touchent les statues, surtout celles de Marie. Ils déposent des roses, hommes et femmes le font, jeunes et personnes âgées, avec bonheur.

Et même des sanctuaires Au sud de Pondichéry, nous avons fait pèlerinage dans deux sanctuaires connus de Fatima et Alphonse, l’une d’eux leur a rappelé qu’ils se sont mariés là voici 30 ans ! Ce sont de grands ensembles d’églises qui semblent marqués par le modèle de Lourdes.

Accueillis plusieurs fois dans les familles et chez des amis de Fatima et Alphonse, nous gardons un très bon souvenir de ces rencontres.

Marie-Thérèse Bouchet

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Baptêmes

Arâches : Loucas SIMONETTI DERIOT, Robin TRANCHARD SIMONETTI

Cluses : Jade COLARD MOREL, Timéo DEWAELE, Léo BERTHOUD, Nelson PASQUIER GIMENES, Louis GAY, Paul PERNOT, Hugo DEBIOL, Néva NEWMAN, Clément LOISY, Léo VOISEY, Maddalena CASALINUOVO, Lucy PALUMBO

Magland : Thomas AMEAUME, Mathilde VUARCHEX, Louise DEBESSEL

Marnaz : Eloïse DUNOYER, Charlise PIGNARD, Loïc RATEL BAU, Tessa BOUILLE

Nancy : Timéo NOEL

Le Reposoir : Diego BLANCHET

St Sigismond : Justine VALLS

Scionzier : Laïa SIROUX

Mariages

Cluses : Sabine RAVOLOLOMIHANTA et Alex PIERRE

Nancy : Zoé PIVETTE et Cédric MARCHAND

Le Reposoir : Diane DE CHILLY et Jérôme MILLION-ROUSSEAU

Thyez : Fanny PARROCHE et Jason ROBERT

Décès Arâches : Théophile ROULET (34 ans), Jeanne DECRET née FONTAINE (85 ans)

Brison : Micheline MOENNE-LOCCOZ (78 ans)

Châtillon : Romain MOREAU (14 ans)

Cluses : Geneviève MATIGNON (née MAUGEAIS, 56 ans), Chantal MINGARELLI (57

ans), Antonia CORDOBA née BASCUNANA TORO (92 ans), Pierrette

COURTOIS née DEGENEVE (88 ans), Ginette BAUD née TAPPAZ (85 ans),

Valentine ROCH née PERTUISET (95 ans), Danielle PUJOL née BORDERO

(67 ans), Fernand ROGET (87 ans), Jean-Charles BERNASCONI (60 ans),

Christian LECONTE (73 ans), Jonnathan ALFARO (34 ans)

Magland : Hélène THEVENET née BERLIERE (95 ans), Christian PERROLLAZ (69

ans), Paulette TINJOUX née VIDONNE (85 ans)

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Marnaz : Suzanne NARDELLI née MENARD (80 ans), Yvette DONAT-GROS-JEAN

née BOISIER (84 ans), Anne-Marthe VILELA née SEQUEIRA (85 ans), Annie

DERONZIER (77 ans), José COSTA-VICENTE (74 ans), Maryse

DUBOURGEAL née SAULNIER (75 ans), Ilario BIASI (90 ans), Gisèle MANN

née MARCHAND (85 ans)

Mont Saxonnex : Annie PIZZAGALI née REYDELLET (72 ans), Jeanne-Marie DUNOYER

née GUFFOND (95 ans), Suzanne RENNARD née DONAT-MAGNIN (93 ans)

Nancy : Roger CARQUILLAT (79 ans), Olga GUY née ROUX (88 ans)

Scionzier : Dante GNUVA (89 ans), Odile MARCHAND née DEPOISIER (80 ans)

Thyez : Jeannine MONVOISIN née BANCELIN (88 ans), Jeannine BROCHET née

BLASZYK (80 ans), Francis MENU (88 ans), Camille PROVINCIAL (97 ans)

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Fratello : La fraternité avec tous

C’était un moment inédit à Rome : des sans-abris venus d’Europe, rassemblés pour une rencontre avec le Pape François. Les organisateurs ont voulu créer du lien, ils sont allés les chercher un par un ! Belle initiative qui a permis des moments bouleversants… "Je ne suis pas spécialement croyant, mais ça ne coûte rien d’entrer dans une église", confiait un SDF parisien qui a eu envie de voir le pape au moins une fois dans sa vie.

Quant à notre pape, à son habitude, il a pris le temps de la rencontre. Ses paroles sont sans équivoque : "Je sais que, souvent, vous vous êtes trouvés avec des gens qui ont voulu vous exploiter, qui n’ont pas été respectueux à votre égard. Mais si vous continuez de voir que la vie est belle, ce sentiment pourra vous sauver et vous garder dans la dignité. (…) Ne soyez jamais défaitistes, c’est ainsi que la vie sera belle. Pauvres, oui, désenchantés non ! Pauvres oui, dominés non !"

Or, ne sommes-nous pas tous pauvres de quelque chose ? "Chacune de vos vies vaut infiniment plus que toute la richesse…" Le Pape a insisté sur l’importance de toute vie et rappelé que Dieu dirige son regard vers le pauvre. Il a demandé pardon pour les chrétiens qui ne se laissent pas toucher : "Feindre de ne pas voir les nombreux Lazare d’aujourd’hui qui sont exclus et rejetés, (…) c’est tourner le dos à Dieu". A l’heure où les fêtes de Noël approchent, c’est un bel appel à garder le cœur ouvert.

Chantal Gaillard

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Prière Dieu, qui nous aimes par l'Evangile, nous comprenons que personne n'est exclu de ton amour et que ton Esprit-Saint ne nous laisse jamais seuls.

Il nous donne d'être en communion avec Toi. Jésus Emmanuel, à Noël, cette fête d’intimité, certains ressentent l’absence de ceux qu’ils ont aimés, qui se sont éloignés ou qui ont disparu...

Et voilà que, par la mystérieuse présence de ton Esprit Saint, à chaque moment Tu nous rejoins là où nous en sommes et tu renouvelles en nous l’espérance.

Alors, humblement, nous te disons : Toi, le Christ, Tu vois qui je suis, j'ai besoin de ne rien te cacher de mon cœur, Tu m'accueilles avec mes peines et mes inquiétudes, Tu comprends tout de moi.

Jésus, fils de Marie, à chacun Tu offres le message de joie et d'espérance de Noël. Si démunis soyons-nous, donne-nous de mettre la Paix, là où il y a des oppositions et de rendre perceptible par notre vie, un reflet de la compassion de Dieu.

Oui, donne-nous d'aimer et de le dire par notre vie.

Amen

Frère Roger

Centre paroissial Saint-Bruno (La Sardagne)

1 avenue des Lacs – 74300 Cluses Tél : 04 50 98 08 83

Permanence accueil du mardi au samedi : 9h30-11h45 et 15h-18h30 (sauf samedi après-midi)

Courriel : st-bruno@diocese-annecy.fr Site Internet : http://stbruno.e-monsite.com