LIVRE BLANC - Amber Road · 2018-03-06 · LIVRE BLANC. 2 Les entreprises ont recours à l’innovation pour établir le chaînon manquant leur permettant de trouver un avantage concurrentiel

Rapport d’enquête 2018 sur le sourcing des entreprises européennes

LIVRE BLANC

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Les entreprises ont recours à l’innovation pour établir le chaînon manquant leur permettant de trouver un avantage concurrentiel sur un marché complexe.

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IntroductionTout conteneur de marchandises a un point de départ, avant même que la commande ne soit passée, que le produit ne soit fabriqué, emballé et expédié vers un autre pays. Tout commence par un choix stratégique opéré par une entreprise en quête de sources et lieux d’approvisionnement. Cette décision est multi-dimensionnelle dans le sens où elle prend en compte la qualité des produits, les coûts de main-d’œuvre, parfois même la situation politique du pays, et également des facteurs plus directs tels que la logistique et la conformité réglementaire.

Les décisions en matière de sourcing sont généralement prises indépendamment des considérations relatives à la logistique et à la conformité réglementaire. Il existe une segmentation - voire une rupture - de la communication entre les partenaires de la supply chain, y compris entre les acteurs internes de l’entreprise. Ces pratiques traditionnelles ont un impact sur l’objectif visé par le sourcing à l’étranger, et donc sur le résultat net.

Les entreprises ont recours à l’innovation pour établir le chaînon manquant qui leur permettra de trouver un avantage concurrentiel sur un marché complexe. Amber Road a demandé aux entreprises européennes de décrire leurs opérations de sourcing en termes de portée géographique, de difficultés rencontrées et de facteurs pris en considération. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus.

Nombre total de fournisseurs dans les régions d’approvisionnement

Nombre total de pays d’approvisionnement

10%

18%

19%

15%

20%

18%

Moins de 10

11 - 50

51 - 100

101 - 200

200 - 500

Plus de 500

6%

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Plus de 20

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Difficultés rencontrées en matière de sourcing Plus de la moitié des entreprises (64%) s’approvisionnent auprès de 11 pays ou plus. En outre, 54% d’entre elles ont au moins une centaine de fournisseurs dans leurs régions d’approvisionnement. Ces chiffres élevés suggèrent que les entreprises ont les ressources nécessaires pour surmonter la complexité du sourcing, les réglementations étrangères et la disponibilité des routes commerciales.

Interrogés sur les difficultés rencontrées à ce sujet, les répondants laissent entendre qu’ils auraient besoin d’un système pour gérer les relations à distance avec leurs fournisseurs. Ils mentionnent notamment la collaboration et la communication avec les fournisseurs en tête de leurs principales préoccupations. Les problèmes rencontrés à cet égard concernent la qualité des produits, la fiabilité, la planification des capacités, et l’absence de technologie. Une solution clé pour améliorer les performances des fournisseurs consiste à se doter d’une plateforme d’entreprise sur le Cloud,

qui connecte tous les partenaires commerciaux et facilite la transmission des cahiers des charges en temps réel pour assurer le respect des normes de l’entreprise. Cela peut s’avérer particulièrement utile dès lors que des différences géographiques et culturelles sont en jeu : la barrière des langues, les fuseaux horaires et les préférences régionales sont autant de facteurs susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de la chaine logistique.

Les délais sont le second principal sujet de préoccupation des entreprises européennes. En général, les répondants associent les retards de livraison à la mauvaise communication, au manque de visibilité précoce et aux problèmes ou interruptions de transport en raison de processus inadaptés de l’entreprise. Les échéances ne sont pas tenues pour différentes raisons : des retards aux frontières occasionnés par des documents inadéquats, le cloisonnement des données de suivi des en-cours et l’encombrement du trafic portuaire. Un outil de visibilité permettrait d’identifier les blocages et de mieux respecter les délais prévus, et au final d’atteindre l’objectif de satisfaction du client.

Les répondants placent en troisième position du classement la conformité réglementaire et les coûts imprévus de la supply chain. Sans l’expertise locale, il est difficile d’identifier et de comprendre les contrôles à l’exportation et les codes d’importation correspondants de plusieurs pays et agences gouvernementales — notamment en cas d’expédition incluant plusieurs étapes. Si de nombreuses entreprises sont découragées par les réglementations étrangères, celles qui fabriquent à l’étranger s’efforcent d’y faire face, et doivent gérer les extensions de délais et les coûts imprévus qui en résultent éventuellement.

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avec les fournisseurs

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Autres facteurs pris en compte :

STABILITÉ POLITIQUE

DIFFÉRENCES CULTURELLES

VISIBILITÉ

BUREAUCRACIE INTERNE

Lorsque les calculs des coûts franco dédouanés sont inexacts, l’augmentation des coûts devient un sujet récurrent. Bien que de nombreux coûts puissent être attribués à une mauvaise communication avec les fournisseurs, ils résultent de la décision initiale de s’approvisionner à l’étranger. Les entreprises doivent donc s’attacher à optimiser leur stratégie de sourcing, ce qui implique d’analyser pleinement les coûts et les risques associés à chaque option d’approvisionnement, y compris les coûts de transport et d’assurance.

Il ne suffit pas de confier les opérations à des experts locaux. Une équipe véritablement internationale et dotée des bons outils pour améliorer les connaissances et la productivité de l’entreprise est également requise. Des coûts imprévus peuvent être occasionnés par :

� des inexactitudes ou des oublis au niveau des documents requis pour répondre aux exigences des gouvernements ou agences régissant les transactions ;

� la préparation de documents exigés par les transitaires, les clients et les courtiers en douane ;

� le suivi des mouvements de conteneurs pour alerter en temps utile sur les retards.

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Préoccupations et facteurs pris en considération

La qualité des produits est la principale préoccupation des entreprises européennes qui s’approvisionnent à l’étranger. C’est peut-être la raison pour laquelle la plupart d’entre elles le font dans une large mesure au sein de l’Union européenne. Compte tenu des difficultés liées au sourcing à l’étranger, la décision de s’approvisionner au niveau local génère moins d’inquiétudes et l’emporte ainsi sur l’approvisionnement dans des régions moins chères dotées d’accords commerciaux préférentiels.

Juste derrière la qualité des produits, la complexité de la conformité aux réglementations internationales arrive en seconde position. Sans l’expertise juridique adéquate, les entreprises renoncent vite à explorer des sources bon marché. En restant au sein de l’UE, elles bénéficient aussi de la libre circulation des marchandises dans le cadre de l’Association européenne de libre-échange (AELE), et peuvent profiter d’accords de libre-échange (ALE) avec des pays voisins tels que la Suisse, la Turquie, et la Serbie, entre autres.

Les autres préoccupations citées dans l’enquête concernent les vulnérabilités de la supply chain et la vitesse d’accès au marché. Les trois quarts des entreprises s’approvisionnent en Asie, où des perturbations sont susceptibles de survenir au niveau du transport, risquant d’entrainer des effets néfastes sur les attentes des consommateurs, alors que celles-ci constituent une caractéristique essentielle de l’industrie des biens de consommation courante (FMCG). Des accords commerciaux, notamment l’ASEAN, l’APTA et le système de préférences généralisées de l’Union européenne (GSP), sont utilisés dans l’ensemble de la région, bien que certaines n’y aient pas recours faute d’expertise ou de moyens technologiques pour gérer la qualification et la conformité.

Principales préoccupations concernant le sourcing à l’étranger

45% Qualité des produits insuffisante

41% Complexité de la conformité aux réglementations internationales

39% Vulnérabilité face aux perturbations

26% Vitesse d’accès au marché insuffisante

18% Ne dispose pas de moyens technologiques

Compte tenu des difficultés liées au sourcing à l’étranger, la décision de s’approvisionner au niveau local génère moins d’inquiétudes et l’emporte ainsi sur l’approvisionnement dans des régions moins chères dotées d’accords commerciaux préférentiels.

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La qualité des produits est à nouveau évoquée par les répondants (83%) quand ils sont interrogés sur le principal facteur pris en considération pour choisir un lieu d’approvisionnement. Les coûts (transport, main-d’œuvre, infrastructures) sont mentionnés dans de moindres proportions. Au final, les entreprises européennes recherchent d’abord des sources d’approvisionnement sur le marché intérieur européen avant de regarder de l’autre côté de l’océan !

Les options en dehors de l’Europe commencent à être évoquées lorsque les sources d’approvisionnement d’un produit sont limitées. La fabrication textile constitue le meilleur exemple, avec une multitude de fournisseurs en Chine, au Bangladesh et en Inde. L’offre de ces pays dépasse de loin l’offre locale, même si l’on considère les problèmes de qualité et les coûts de transport.

Fait surprenant, 27% des répondants se plaignent de leur choix limité en termes de sources d’approvisionnement et de lieux de production. Les supply chains d’un peu plus de la moitié des entreprises englobent des régions d’Asie, d’Amérique du Nord / du Sud et d’Afrique. La qualité des produits et la conformité réglementaire étant les deux grandes priorités des entreprises, les fabricants européens devraient avoir une part du gâteau plus importante pour le total des régions de sourcing. La sous-traitance de proximité présente déjà elle-même des avantages, mais compte tenu de la qualité des produits fabriqués dans les pays européens, les entreprises européennes devaient regarder moins loin pour leurs approvisionnements. Ont-elles tendance à oublier leurs priorités et à se laisser tenter par les pays à bas-coûts ?

HONDURAS

15% 33%48%

2%

2%

Localisation du sourcing

Principaux facteurs considérés pour la localisation du sourcing

83% Qualité des produits

53% Coût du transport

34% Coût de la main-d’œuvre

30% Coût des infrastructures

28% Accords de libre-échange ou autres arrangements préférentiels

27% Choix limité de sources d’approvisionnement

24% Stabilité politique

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Accords de libre-échange et accords commerciaux préférentiels Les accords de libre-échange sont destinés à réduire, voire éliminer, les droits de douanes et taxes à payer. Pourtant, de nombreuses entreprises n’en profitent pas. Selon notre enquête, 31% des entreprises disent ne pas profiter des économies résultant des programmes commerciaux parce qu’elles ne disposent d’aucun système pour les gérer. Elles sont un peu moins nombreuses, 29%, à dire qu’il leur manque des compétences en interne pour identifier les règles.

Un quart des entreprises disent ne pas en profiter car il n’existe pas d’ALE couvrant leurs lieux d’approvisionnement. Elles font peut-être référence à la Chine pour laquelle il n’existe pas d’ALE avec l’UE, ou bien elles ne sont pas au courant des programmes disponibles tels que le Système généralisé de préférences (GSP). Cela pourrait être attribué au manque de compétences en interne, évoqué comme constituant une partie du problème.

Ces préoccupations et considérations pourraient bien évoluer à court terme, l’UE poursuivant ses négociations sur un ALE avec l’Inde, la mise en œuvre du CETA (Comprehensive Economic & Trade Agreement), et l’accord UE-Japon étant sur le point d’entrer en vigueur.

Pas de système de gestion adéquat 31%

Manque d’expertise interne 29%

Les ALE actuels ne couvrent pas mes lieux d’approvisionnement 24%

Je ne comprends pas assez bien les avantages en découlant 21%

Les coûts administratifs sont trop élevés 19%

Accords de libre-échange ou programmes préférentiels en cours70,00%

60,00%

50,00%

40,00%

30,00%

20,00%

10,00%

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ConclusionComme les entreprises doivent rester compétitives dans le climat extrêmement concurrentiel de la vente au détail, le sourcing à l’étranger demeure une option viable. Par conséquent, il est impératif d’atténuer les risques connus de la supply chain mondiale. Il convient de développer un système qui allie l’expertise de gestion des processus et les connaissances réglementaires locales. La technologie facilite la médiation entre les parties prenantes, en assurant les canaux de communication nécessaires, la visibilité, et l’identification des coûts imprévus.

Les sociétés multinationales d’expédition doivent comprendre l’importance de coordonner la supply chain. Elles doivent absolument percevoir le sourcing comme une activité à mener en parfaite harmonie avec les prestataires logistiques et conformément aux réglementations commerciales. La gestion des lieux d’approvisionnement, des fournisseurs implantés dans ces lieux, des droits de douanes, ainsi que les stratégies logistiques ne peuvent pas être traitées séparément.

La technologie facilite la médiation entre les parties prenantes, en assurant les canaux de communication nécessaires, la visibilité, et l’identification des coûts imprévus.

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Une voie à suivreLes leaders de la transformation digitale envisagent des technologies qui prévoient des changements majeurs à apporter à la chaîne d’approvisionnement de bout en bout. La flexibilité, la gestion de la tour de contrôle logistique et l’analyse des données sont aussi des éléments décisifs pour la transformation de la supply chain et essentiels pour s’adapter au rythme de vie moderne qui ne montre aucun signe de ralentissement. Mais la comparaison des solutions technologiques révèle que toutes les plateformes de gestion de la supply chain ne sont pas fabriquées de la même façon. Les décideurs doivent rechercher une solution de commerce international en tenant compte des attributs énoncés ci-après.

� Faire en sorte que les équipes commerciales, logistiques et de conformité aient leurs opérations disparates réunies sur une seule et unique plateforme digitale ; cette approche technologique doit intégrer un large éventail de fonctions pour permettre le partage d’information (collaboration), ainsi que des fonctions d’automatisation pour effectuer les tâches requises sans intervention humaine.

� Examiner plus attentivement comment les ALE existants peuvent influencer les décisions de sourcing et la volonté d’utiliser des solutions informatiques de gestion du commerce international (GTM) pour combler le manque d’expertise. L’exploitation d’une telle solution technologique conjuguée à une solide base de données commerciales permettra de centraliser et d’automatiser les processus et la qualification ALE.

� Élaborer une stratégie de relations avec les fournisseurs ; envisager de proposer des incitations pour mettre en place un partenariat plus étroit. Une plateforme unique qui relie le sourcing avec la production et l’expédition vous permet de mieux comprendre les avantages de ces relations.

� À travers la transformation digitale de la supply chain mondiale et l’utilisation de la collaboration, de l’automatisation et de l’analyse, une plateforme GTM, solide et complète, créée non seulement de la valeur en fournissant des options de sourcing pour rester dans la course, mais améliore également les marges, la flexibilité et la gestion des risques.

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Flexibilité, gestion de la tour de contrôle logistique et analyse des données sont des composantes déterminantes pour la transformation de la supply chain.

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À propos d’Amber Road La mission d’Amber Road (NYSE : AMBR) de révolutionner la façon dont les entreprises abordent le commerce international. En tant que fournisseur leader de solutions de gestion du commerce international (GTM) basées dans le cloud, Amber Road propose logiciels, contenu réglementaire et offres de formation, et aide les entreprises du monde entier à optimiser la gestion de leur supply chain en améliorant les marges, en gagnant en flexibilité et en diminuant les risques. Pour ce faire, Amber Road met au point une version numérique de la supply chain mondiale, permettant une collaboration entre acheteurs, vendeurs et intervenants logistiques. Nous substituons aux procédures manuelles obsolètes des méthodes d’automatisation complètes de gestion des activités du commerce international, dont le sourcing, la gestion des fournisseurs, le suivi de la production, la gestion du transport, la visibilité de la chaîne d’approvisionnement, la conformité réglementaire à l’import et à l’export et la gestion des droits de douane. Nous mettons à disposition nos capacités d’analyse afin d’identifier les nouvelles sources d’économies substantielles, et fournissons une plate-forme flexible et réactive permettant de s’adapter rapidement aux défis permanents du commerce international.

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