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Tous droits réservés © Lettres québécoises inc., 2011 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 23 août 2020 19:25 Lettres québécoises La revue de l’actualité littéraire Livres en format poche Numéro 142, été 2011 URI : https://id.erudit.org/iderudit/64676ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Lettres québécoises inc. ISSN 0382-084X (imprimé) 1923-239X (numérique) Découvrir la revue Citer ce document (2011). Livres en format poche. Lettres québécoises, (142), 63–64.

Livres en format poche · lettres québécoises • été 2011 • 63 livres en format poche CLOUTIER, ANNIE La chute du mur Montréal, Triptyque, 2011, 317 p., 15 $. Durant les jours

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Page 1: Livres en format poche · lettres québécoises • été 2011 • 63 livres en format poche CLOUTIER, ANNIE La chute du mur Montréal, Triptyque, 2011, 317 p., 15 $. Durant les jours

Tous droits réservés © Lettres québécoises inc., 2011 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation desservices d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politiqued’utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/

Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé del’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec àMontréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.https://www.erudit.org/fr/

Document généré le 23 août 2020 19:25

Lettres québécoisesLa revue de l’actualité littéraire

Livres en format poche

Numéro 142, été 2011

URI : https://id.erudit.org/iderudit/64676ac

Aller au sommaire du numéro

Éditeur(s)Lettres québécoises inc.

ISSN0382-084X (imprimé)1923-239X (numérique)

Découvrir la revue

Citer ce document(2011). Livres en format poche. Lettres québécoises, (142), 63–64.

Page 2: Livres en format poche · lettres québécoises • été 2011 • 63 livres en format poche CLOUTIER, ANNIE La chute du mur Montréal, Triptyque, 2011, 317 p., 15 $. Durant les jours

lettres québécoises • été 2011 • 63

livres en format pocheCLOUTIER, ANNIE

La chute du murMontréal, Triptyque, 2011, 317 p., 15 $.

Durant les jours qui suivent la chutedu mur de Berlin, en novembre 1989,Liv, une jeune Québécoise venue étu-dier en Allemagne, est invitée chezune amie à Winterhüde. Le 11 sep-t embre 2 0 01 , s a f i l l e S ab i n econtemple les tours enflamméesdepuis les quais de Jersey City.Depuis, qu’est-il arrivé à Liv qui rêvaitde changer le monde? Quel sera l’ave-nir de Sabine? Annie Cloutier mènerondement son projet d’écriture, et lasymbolique de la chute du mur et destours s’intègre bien aux épisodes de lavie de Liv. Un bémol cependant : lepassage d’une adolescence dorée à lavie de jeune femme prudente que Livemprunte manque de réalisme.

CÔTÉ, HÉLOÏSE

La tueuse de dragons, Québec, Alire, coll. «Romans 134»,2010, 440 p., 15,95 $.

Orpheline, Deirdra a été recueillie parun maître-dragon et est devenue unetueuse de dragons. Mal embouchée,têtue, le visage balafré, elle ne possèdeque son épée pour terrasser l’ennemiet ses dagues pour demeurer en vie.Elle troque tout son or contre de ladragonne, cette drogue grâce àlaquelle les tueurs de dragons voientleur courage décuplé. Or, on meurtjeune quand on pourchasse les

monstres, et la vie peut être encoreplus courte quand la soldatesque voussuspecte d’avoir assassiné des devi-neresses, ces folles qui ont prédit àDeirdra que le bonheur serait à saportée lorsque la quête d’Ubad, le pre-mier tueur de dragons, serait achevée.

CROFT, ESTHER

Tu ne mourras pasMontréal, Lévesque éditeur, coll.«Prise deux», 2010, 112 p., 12 $.

En introduction, notre collègue MichelLord écrit : «Au bout du compte […],et après moult détours discursifs etdéchirements de la conscience, c’estla compassion — qui cherche à trans-muer la violence en paix retrouvée, lahaine en amour — qui nourrit Tu nemourras pas , troisième recueild’Esther Croft. Ce magnifique ouvrage— qui aurait fort bien pu faire partiedes ouvrages en lice pour le Prix duGouverneur général du Conseil desArts du Canada 1998 — confirmel’immense talent de nouvellière deCroft, après La mémoire à deux faces(1988) et Au commencement était lefroid (1993).»

FARHOUD, ABLA

Le bonheur a la queue glissanteMontréal, Typo, 2010, 176 p., 14,95 $.

Ce roman raconte avec fraîcheur ledestin de Dounia, de Beyrouth àMontréal. Âgée de 75 ans, elle ne saitni lire ni écrire et ne parle que l’arabe.Elle laisse la parole à Salim, son mari,

et à ses enfants, qui parlent unelangue qui lui est étrangère. Elle secroit muette, inintelligente. Elle mur-mure avec naïveté et sagesse une cul-ture orale surprenante qui glisse ennous comme le bonheur. Publié en1998, ce roman a été couronné par lepr ix France-Québec/Phi l ippeRossillon et a connu un vif succèsauprès des lecteurs tant au Québecqu’en Europe.

JASMIN, CLAUDE

Pleure pas, GermaineMontréal, Typo, 2010, 176 p., 14,95 $.

«Cette Germaine, quel roman! de direGérald Godin. C’était comme ducinéma, tiens ! Typiquement nord-américain, et qui bousculait aussiquelques vaches sacrées au passage, lecardinal Léger par exemple, et aussi quivous montrait la réalité du peuple duPlateau-Mont-Royal. Tiens, ça va faireplaisir à Jasmin, ça, il annonçait LeMatou et Michel Tremblay. Et surtout,et c’est ce qui fait toujours son prix,vingt ans après, c’est un roman de lamisère des villes, comme en firent Zolaet Hugo, les seuls romans qui durentparce qu’ils sont durs, parce qu’ils vontvous chercher l’âme humaine dans sonplus profond et son plus vrai.»

KOKIS, SERGIO

La gareMontréal, Lévesque éditeur, coll.«Prise deux», 2010, 200 p., 14 $.

Cauchemar ou renaissance ? Lesréflexions de Kokis sur la conditionhumaine captivent le lecteur tout au

long de ce récit plein de suspense flir-tant avec le roman policier. Un traindévié de la ligne principale en raisond’un éboulement fait un arrêt, sansraison, à la gare désaffectée d’un bledperdu dans la steppe. Adrian en des-cend pour acheter du tabac et aller auxtoilettes; quand il en ressort, le trainest parti et il est seul sur le quai. Peu àpeu il réalise qu’il ne pourra pas repar-tir et qu’il est captif de ce village isolé,lugubre, misérable, dont les quelqueshabitants sont bizarres et douteux.

KOKIS, SERGIO

Le retour de Lorenzo SánchezMontréal, Lévesque éditeur, coll.«Prise deux», 2010, 392 p., 18 $.

Ayant pris sa retraite parce que sonposte de professeur de dessin anato-mique aux Beaux-Arts a été aboli,Lorenzo Sánchez, peintre d’originechilienne établi au Québec depuistrente ans, reçoit un appel de son frère,avec qui il est sans contact depuis desdécennies, l’informant qu’il a hérité dela maison de vacances de la famille.L’occasion est belle pour renouer avecles siens et revoir la terre natale aprèstant d’années d’exil. Le retour au paysest brutal : la découverte de terriblessecrets de famille au cours de cevoyage dans le passé sera une doulou-reuse descente vers la vérité.

LAFERRIÈRE, DANY

L’odeur du caféMontréal, Typo, 2010, 240 p., 14,95 $.

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Page 3: Livres en format poche · lettres québécoises • été 2011 • 63 livres en format poche CLOUTIER, ANNIE La chute du mur Montréal, Triptyque, 2011, 317 p., 15 $. Durant les jours

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livres en format pocheDans une prose d’une douce sensua-lité, Dany Laferrière fait revivre lemonde grouillant d’humanité et dechaleur du village de Petit-Goâve, enHaïti, où il a passé son enfance.L’univers un peu magique du garçonde dix ans est dominé par la figure desa grand-mère, Da, qui aime tant lecafé. « J’ai écrit ce livre surtout pourcette seule scène qui m’a poursuivi silongtemps : un petit garçon assis auxpieds de sa grand-mère sur la galerieensoleillée d’une petite ville de pro-vince. Bonne nuit, Da !»

LAMY, SUZANNE

La convention suivi de TextesQuébec, Nota bene, coll. «NBpoche», 2011, 199 p., 13,95 $.

Ce livre, devenu introuvable, est reprisavec une présentation magistrale deMonique La Rue. Au grand récit, l’édi-teur a ajouté des textes de fiction oud’essai-fiction qui viennent offrir unnouveau contexte de lecture et quiéclairent avec beaucoup de pertinenceLa convention. Stéphane Lépine sou-lignait qu’avec La convention, SuzanneLamy donnait « un texte sensible,intense, remarquablement construitet écrit avec un contrôle et une retenueexemplaires ». Et Monique La Rued’ajouter «que ce récit d’amour et demort palpite encore à la lecture, iltriomphe du passage du temps, intact,toujours aussi vivant, ce qui est en soiexceptionnel».

LECLERC, RACHEL

Noces de sableMontréal, Boréal, coll. «Boréal com-pact», 2011, 222 p., 12,95 $.

C’est du côté nord de la péninsulegaspésienne qu’est né JoachimLevasseur à la fin du XIXe siècle. Aumilieu du siècle suivant, il est mortau Ritz-Carlton, où il était un client

profitant de ce que lui avaient rap-porté son ambition et son audace. SiÉmilie, son arrière-petite-fille, faitpartie des servantes de ce monde,c’est parce que quelque chose n’a pasfonctionné après la mort de Joachim.Il y a pour elle et pour chacun desdescendants de Joachim un tempsnormal et parfois un autre temps, quiest anormal au point de ressembler àun châtiment. Rachel Leclerc donneici beaucoup plus qu’une grande sagafamiliale sur cinq générations. Ellepropose une lumineuse méditationsur la tragédie qui se cache au milieude toute vie.

OUELLETTE, FERNAND

Sillage de l’ailleursMontréal, Typo, 2010, 424 p., 16,95 $.

Sillage de l’ailleurs reprend les textesprécédemment parus aux ÉditionsFides , dans la co l l ec t ion « LeNénuphar », auxquels il ajoute unchoix de poèmes de Présence du large.La poésie de Fernand Ouellette est àla fois essentielle et nécessaire. Il pour-suit, depuis 1955, une route oùmusique, peinture, réflexion spirituelleapparaissent, sans jamais craindre quel’éblouissement l’atteigne. «À vrai dire,je ne cesse de m’interroger: Qui suis-je? Quel ailleurs m’obsède? Le poèteest seul, certes, mais comme le poèmeest seul, écrivait Paul Celan. Quedevient-il si avec chaque poème il n’ac-croît pas la dimension de son être etdu monde?» s’interroge l’écrivain.

les écrits

NUMÉRO131

ABONNEMENT D’UN AN (TROIS NUMÉROS) :

Case postale 87. Succursale Place du Parc Montréal (Québec) H2X 4A3

[email protected]

Les Écrits, revue littéraire fondée en 1954 sous le titre Écrits du Canada français

Jean Daive

Alain Farah

Émile Martel

Patrick Chatelier

Normand de Bellefeuille

Marie-Pascale Huglo

Philippe Beck

Nicole Caligaris

Guy Beausoleil

Serge Lamothe

Kim Doré

Patrick Nicol

Jean-François Poupart

François Charron

François Rochon

Cristina Montescu

Jean Royer

Jacques Rancourt

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