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Cher lecteur, chère lectrice,

Vous qui aimez lire, vous êtes désormais nombreux et nombreuses à partager votre passion des livres via un blog.

Pour certains d’entre vous, (et pour d’autres, très prochainement !) nous travaillons déjà ensemble autour d’une sélection

de Livres de Poche récemment parus, ou parfois plus anciens.Nous recueillons et diffusons vos avis, coups de cœur, ou même, déceptions sur notre site livredepoche.com et nos réseaux sociaux !

En conséquent, il nous a semblé tout naturel de nous adresser à vous à l’occasion de l’anniversaire du Livre de Poche – 60 ans cette année, en 2013 ! – et de vous inviter à nous communiquer vos livres préférés du catalogue. Ceux dont vous parlez avec passion et émotion à votre

entourage, à vos lecteurs en ligne…

Vous trouverez dans ce catalogue une synthèse de vos 60 pépites de lecture réunis à l’occasion des 60 ans du Livre de Poche.

Un guide unique en quelque sorte, conçu par vous et destiné à tous les amoureux des livres !

Nous vous remercions de tout cœur pour votre participation et votre

fidélité.

L’équipe du Livre de [email protected]

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L’avis d’Océanehttp://danslessouliersdoceane.hautetfort.com/

« Œuvre magistrale animée d’un souffle épique, À l’est d’Éden est de ces romans qui deviennent livres de chevet, qu’on a envie d’offrir à ceux qu’on aime. L’histoire de deux familles dans la Californie du siècle dernier est prétexte à une histoire universelle, celle d’un être humain pris entre le bien et le mal, entre sa volonté créatrice et le poids destructeur de la société. On trouve une part de soi dans chacun des héros, Adam l’homme meurtri, Samuel le sage pétri d’amour... Difficile de résumer une saga sur trois générations, mais le thème central c’est le combat des hommes pour leur survie, l’intelligence, la force de l’amour aussi, au sens du lien qui unit les hommes pour le meilleur malgré le pire. Galerie de portraits sensibles, c’est un roman philosophique, initiatique, une source de réponses à la grande question de la vie. »

Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.

À L’EST D’ÉDEN

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Mélie, 72 ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer chez elle toutes les vacances d’été. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé. Elle verra ça plus tard, La priorité, c’est sa Clarinette chérie. Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara.

L’avis de Evilysangelhttp://lodysseedumarquepage.wordpress.com/

« Un bon, un très bon moment!… Un gros gros coup de coeur pour ce roman doudou… Un de ceux que l’on chérit dans les moments de blues!… Ce livre, c’est une cuillère de miel sur les plaies de la Vie!… C’est de la douceur en page… On y plonge et replonge avec délice, tellement on sait le bien que sa lecture va nous apporter… Même une fois terminé, il suffit d’ouvrir le livre au hasard et de lire une page ou deux pour se retrouver de nouveau en été, à la campagne, les pieds dans l’eau à écouter les bruits de la nature… Une vraie bouffée de fraîcheur que ce roman!… Des personnages simples et vrais… Du partage et de l’amour… Du soleil et des cigales… Des rires et de la tendresse… Un roman-doudou qui réchauffe le coeur, qui fait couler les yeux d’émotions et qui se referme avec un soupir de bien-être!… Un seul conseil : lisez-le! Vite!!!… »

À MÉLIE, SANS MÉLO

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Nawel Hélianthas vit à Jurilan, le royaume des douze cités. A dix-sept ans, elle est une jeune adolescente riche, prétentieuse et exigeante. Aspirante comme ses amis Philla et Ergaïl, elle doit choisir la caste correspondant à ses aspirations profondes pour le reste de sa vie. Tout indique qu’elle entrera, selon le désir de ses parents, chez les prestigieuses Robes Mages. Mais Nawel s’interroge sur la voie qu’elle doit suivre…

LES ÂMES CROISÉES

L’avis de Florianehttp://bibliothia.blogspot.fr/

« Les Âmes Croisées a été un vrai coup de coeur comme ça ne m’étais plus arrivé depuis longtemps. Il n’y a pas de temps mort, j’ai été emporté dès les toutes premières pages et même si on sent parfaitement que c’est un livre jeunesse, les adultes y trouveront leur compte tout aussi bien.L’écriture est fluide, très facile à suivre. C’est un vrai livre-détente qui aborde des sujets tels que la haine de ce qui est différent, les différences sociales, l’esclavage, la violence mais aussi l’amitié, la moralité mais aussi que tout n’est pas noir ou blanc, bon ou mauvais. Que si on ouvre son esprit et son coeur suffisamment nous parvenons à discerner toutes les nuances de gris qui prédominent le monde, comme les individus qui le composent.Alors OUI, je conseille ce livre fabuleux qui à réussit à parfois m’émouvoir aux larmes. »

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Une histoire d’amour et de déceptions très moderne en forme de bilan autobiographique, qu’on ne peut s’empêcher de comparer à son propre parcours…

L’avis de Petitebelge66 http://autourdeslivres.blogspot.com/

« On retrouve bien le style direct de Frédéric Beigbeder dans ce livre, mais aussi une certaine tendresse, une vulnérabilité que je ne lui connaissais pas et qui m’a séduite. Je me suis plongée dans ce livre corps et âme pour y découvrir des personnages attachants, des situations bouleversantes et surprenantes et une mélancolie pesante qui coule le long des mots et des pages. Est-ce que l’amour dure vraiment trois ans ? Au début de la lecture de ce livre, on y croit presque, on se demande même comment on a réussi à rester avec notre époux depuis tant d’années. Tout est vrai, reconnaissable, tangible presque. Frédéric Beigbeder a réussi à mettre son style direct et franc au profit d’une histoire tendre qui va droit au coeur. »

L’AMOUR DURE TROIS ANS

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Anna n’est pas qu’une femme, qu’un splendide spécimen du sexe féminin, c’est une femme dotée d’un sens moral entier, tout d’un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s’applique aussi bien à son amour.

L’avis de Biancahttp://deslivresdeslivres.wordpress.com/

« Anna Karénine, un roman sur l’amour et sur le couple au fond très moderne, pas du tout daté, et qui nous parle encore à nous lectrices du 21è siècle avec force. Si la trame du récit est le destin d’Anna, qui va se nouer et se dénouer dans une gare, il met aussi en scène de multiples personnages plus ou moins secondaires. A travers ses personnages, Tolstoï montre les différentes facettes du mariage et la réalité de la vie conjugale. Le roman est avant tout un magnifique portrait de femme et une photographie de la Russie tsariste du dernier tiers du XIXe siècle. Anna veut être libre, sans entrave, mais la femme à cette époque n’a malheureusement pas les mêmes droits que l’homme, et cette liberté d’aimer, notre héroïne va le payer très cher. »

ANNA KARÉNINE

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Anna et Louise ne se connaissent pas. Elles sont mariées, mères, heureuses. Presque le même jour, Anna va rencontrer Yves, Louise croiser la route de Thomas. À quarante ans, la foudre peut encore tomber et le destin encore s’écrire, mais à quel prix ? Hervé Le Tellier, en horloger délicat, trace la parabole de leurs trajectoires.

ASSEZ PARLÉ D’AMOUR

L’avis de Marionhttp://twentythreepeonies.wordpress.com/

« Une succession de très courts chapitres, où un, deux ou trois personnages, se cherchent, se croisent, se reconnaissent… Un peu à la manière d’un roman choral. Une structure merveilleusement bien adaptée au sujet, puisque comme les dominos abkhazes, l’amour n’est-il pas finalement un jeu ? »

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Une jeune femme, Lila K, fragile et volontaire, raconte son histoire. Un jour, des hommes en noir l’ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre où on l’a prise en charge. Surdouée, asociale, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Son obsession : retrouver sa mère, recouvrer sa mémoire perdue.

L’avis de Lalydohttp://lalydo.com/

« Placer son roman dans un futur relativement proche (les années 2100) au coeur d’une politique ultra sécuritaire sans pour autant en faire un roman de science-fiction, c’est fort. Et c’est ce qu’a réussi Blandine Le Callet avec cet excellent roman sur l’apprentissage individuel.En plus d’être un roman sur la recherche de soi, c’est un très bon ouvrage d’anticipation, proche de l’actualité qui montre les dérives d’une politique qui devient de plus en plus présente dans les libertés de chacun, et qui sonne comme un avertissement. Une très belle lecture, envoûtante et très forte. »

LA BALLADE DE LILA K

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Le jeune Sépha a quitté l’Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire. Mais l’arrivée dans le quartier d’une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire...

L’avis de Catherinehttp://laculturesepartage.over-blog.com/

« Je connais peu la littérature éthiopienne (écrite au pays ou par la diaspora, je n’ai déjà lu que Les amants de la mer Rouge, de Sulaiman Addonia qui vit en Angleterre) mais quelle charmante lecture ! L’écriture est d’une grande finesse, le style est fluide, l’histoire est bouleversante. J’aime particulièrement lorsque Stéphanos lit Les frères Karamazov (de Dostoïevski) à Naomi pendant les vacances scolaires. En ce qui concerne le titre, Les belles choses que porte le ciel, il est inspiré de La divine comédie (de Dante) que Joseph affectionne. Je pourrais juste conclure ma note de lecture en disant Les belles choses que porte ce livre... »

LES BELLES CHOSES QUE PORTE LE CIEL

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Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Alors que la Grande Guerre fait rage, le jeune André se découvre un don pour faire « chanter la chair » - et pas n’importe laquelle : celle des femmes, dont la file s’allonge devant la boucherie... Il y a du Gargantua et du Robinson Crusoë dans ce Bifteck exquis, à consommer sans modération !

L’avis de Sophiehttp://actualitte.com/blog/sophielit/

« Des rebondissements en pagaille, du loufoque qui tend au merveilleux, de l’humour à chaque page et des vérités grandes ou petites, des bons mots et des subtilités de langue… Martin Provost est né à Brest, et son roman sent bon la Bretagne. Se déroulant dans une petite ville, avec ses commérages et autres médisances, avec sa boucherie, poumon entouré d’artères, sa cathédrale et les secrets qu’elle cache, Bifteck est une image de carte-postale de la France de l’entre-deux-guerres. C’est aussi une plongée hilarante dans le monde de la boucherie, qui n’échappe pas à certains clichés, servie par un héros improbable dont le premier mot prononcé fut « bifteck ». C’est enfin un conte dont la chute compose une version ingénieuse de l’histoire de la globalisation… Un délicieux morceau de lecture, de la première à la dernière bouchée. »

BIFTECK

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Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug…

L’avis d’Exécutricehttp://vampires-sorcieres.fr/

« Il s’agit du récit de la folle histoire de Bilbo, qui se retrouve embarqué dans une aventure visant à reprendre la Montagne Solitaire au dragon Smaug pour que les Nains récupèrent leur trésor. Il part en compagnie de treize Nains, dont Thorin Lécudechesne, l’hériter du roi des Nains, et de Gandalf le Magicien.Bilbo le Hobbit, c’est un grand classique de la littérature de l’imaginaire et c’est sans conteste une œuvre majeure que je recommande à tous ceux qui débutent en fantasy. C’est aussi un conte pour enfants, une histoire merveilleuse, pleine de péripéties et de rebondissements que l’on peut lire à ses enfants le soir avant qu’ils ne s’endorment. Bilbo est un peu la genèse du Seigneur des Anneaux et je conseille vivement de le lire avant de se lancer dans la trilogie de l’Anneau pour se familiariser avec l’univers de Tolkien. »

BILBO LE HOBBIT

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Blonde est un livre à part dans l’oeuvre de Joyce Carol Oates, inspiré par la part d’ombre de Marilyn Monroe.

L’avis de Georgehttp://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/

« Blonde est un roman avant d’être une biographie de Marilyn Monroe. Joyce Carol Oates prend pour sujet une actrice éternelle et en fait une héroïne de roman. Elle se place résolument du côté de Marilyn, une femme partagée entre ce corps de rêve et sa sensibilité à fleur de peau. Le lecteur se retrouve dans la tête, et presque dans le corps de Marilyn. L’auteure nous plonge aussi dans le Hollywood des années 50/60, dans les arcanes de la machine à films avec ses rêves en technicolor et ses magouilles en coulisses. Mais Oates dresse surtout le portrait d’une femme prise au piège des fantasmes masculins de l’époque, et du cliché éternel qui veut que beauté et intelligence s’opposent. Ce roman est une vision cruelle parfois, mais qui bouleverse et qui nous change.Blonde est sans doute le plus beau choc littéraire de ma vie de lectrice. »

BLONDE

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Portrait d’une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d’un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.

L’avis de Laroseetlelilashttp://www.vivelaroseetlelilas.com/

« J’ai eu la chance de lire ce livre pendant mon adolescence, de rager avec Gloria, qui était comme une cousine plus allumée, moins rêveuse. Rouvrir le livre, c’est me rappeler des douleurs incohérentes, des rencontres aberrantes, des joies impossibles à décrire avec des mots d’adulte. Il n’y a que Virginie Despentes qui écrit comme ça, comme éructent les Sales Majestés, comment caressent les Ramones, dire ce que c’est que d’aimer à 16 ans, dans les années 80, et ce que ça fait que d’écouter du punk. Bye Bye Blondie, cette histoire d’amour fou entre Gloria et Eric, née dans l’étrangeté d’un HP, ne peut que plaire à tous ceux qui refusent de devenir de grandes personnes raisonnables. »

BYE BYE BLONDIE

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1919. Nord de l’Ontario. Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d’Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre. À sa grande surprise, l’homme qui descend du train est son neveu Xavier qu’elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable...

L’avis de Kathelhttp://lettresexpres.wordpress.com/

« J’ai adoré ce roman sur les indiens canadiens au cœur de la première guerre mondiale. L’alternance entre le récit de Xavier, de retour de la guerre, et celui de sa tante Niska, qui retrace l’histoire familiale pour ramener son neveu à la vie, est superbe. Niska fait plonger dans les coutumes d’une société de chasseurs, montre le refus de l’assimilation. Elle raconte l’enfance de Xavier et de son ami Elijah, partis à la guerre ensemble, leur amitié jusqu’à ce que la folie s’empare d’Elijah. Il n’est pas seulement question de faits d’armes, mais des affres de ceux qui restent en vie. Ce roman magnifiquement écrit entraîne le lecteur au cœur des combats, et c’est extraordinairement prenant. »

LE CHEMIN DES ÂMES

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Au-delà du portrait d’une génération, celle qui a connu la Seconde Guerre mondiale, la Libération et plus tard le conflit d’Algérie, ce roman inracontable nous parle d’exil, d’amitié, d’amour.

L’avis de Sarah Maricahttp://www.critique-moi.fr/

« Tous les ingrédients sont réunis pour faire du Club des Incorrigibles Optimistes un excellent roman. Michel est un personnage qui hésite, qui apprend, et qui ne comprend pas toujours le monde qui l’attend. Son regard sur ces hommes qui ont fui l’URSS est donc innocent, ce qui lui permet d’être neutre et de ne pas parasiter leurs récits par des positions politiques convenues. Seuls les faits sont mis en avant, parfois avec énormément d’humour, parfois avec froideur, ce qui les rend déchirants. Si on apprécie de retrouver Sartre et Kessel venant prendre un café au club, il est toutefois rusé de la part de Guénassia de ne pas en rajouter. Encore une fois, les années soixante à Paris fournissent le décor, et non le fond de ce roman passionnant. Guénassia sait raconter les histoires, c’est indéniable. »

LE CLUB DES INCORRIGIBLES

OPTIMISTES

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Un débris de hameau où quatre maisons fleuries d’orchis émergent des blés drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi-chemin entre la plaine et le grand désert lavandier, à l’ombre des monts de Lure. C’est là que vivent douze personnes, deux ménages, plus Gagou l’innocent.Dans Colline, premier roman de la trilogie de Pan, Jean Giono exalte dans une langue riche et puissante les liens profonds qui lient les paysans à la nature.

L’avis de Nathaliehttp://chezmarketmarcel.blogspot.fr/

« L’histoire se déroule aux Bastides, en Haute-Provence. Un jour tout se dérègle : une attaque cloue le vieux Janet au lit. Il « déparle », le délire. Puis la fontaine se tarit, la petite Marie tombe malade. À tout cela on peut trouver des causes naturelles. Ou l’attribuer à la malignité, à la peur de la mort de Janet, à la colline qui n’accepte plus les hommes. Giono peint un univers panthéiste, où tout pourrait être vivant : la colline qui surplombe, la terre, l’eau chantante, les arbres… La Provence est dure, la sécheresse y est une menace, le feu dévore tout, le choléra contraint à abandonner les villages.C’est la langue si particulière de Giono, imprégnée de provençal. Dans cet univers concret, tout a une couleur, une épaisseur, un poids. Ce livre a la solidité et la beauté de la littérature classique. Je le relirai. »

COLLINE

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Écrivain à succès, Simon Bersic ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme et vit reclus avec son fils. Sa rencontre avec Naëlle va-t-elle lui offrir une seconde chance ? Comme des larmes sous la pluie est un étourdissant thriller amoureux.

L’avis de Lillyhttp://les-lectures-de-lilly.eklablog.com/

« L’auteur a réussit à me transporter tout au long du roman. Les sentiments des personnages principaux sont tout à fait bien décrit. Véronique Biefnot a réussi, d’après moi, à jouer entre les différents mondes et à les mettre en relation. Elle a pu autant parler de tous les petits bonheurs que composent notre vie mais aussi toutes la souffrance et la cruauté que les hommes peuvent s’infliger à leur semblables. Récit entre bonheur et horreur, entre bonheur et douleur. Mais surtout récit prenant ! Merci pour cette lecture. »

COMME DES LARMES SOUS LA PLUIE

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Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes...Elle n’avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu ! Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu’elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu’il a bien l’intention de réclamer sa promise.

L’avis de Clarabel http://blogclarabel.canalblog.com/

« Au fur et à mesure que l’histoire avance, Jessica prend conscience de sa nature vampire, avec tout le poids que cela implique, en même temps qu’elle cerne la personnalité troublante de Lucius, son passé sinistre et son âme d’éternel tourmenté - l’apanage des grands romantiques, soit dit en passant, Lucius admire et s’identifie à Heathcliff... Bref, le roman devient plus sombre, plus grave, plus violent aussi. Du pur produit romanesque, bien enveloppé, totalement captivant, avec des personnages à multiples facettes, forcément je suis cliente. Ce n’est pas un livre de plus sur les vampires, le phénomène du moment, c’est surtout une lecture agréable et pleine de surprise, que j’ai lue d’une traite (impossible de le reposer, ce livre colle aux doigts !), je suis tombée amoureuse des personnages et de l’histoire, en un mot... me voilà encore dans de beaux draps ! »

COMMENT SE DÉBARRASSER D’UN VAMPIRE AMOUREUX

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Anne, Michelle et Terri, trois lycéennes américaines comme tant d’autres, partent en vacances seules au soleil, sur les plages de Cancún.Ce qui devait être un séjour paradisiaque va tourner au cauchemar lorsque Anne et Michelle acceptent de visiter les ruines de Chichen Itza en compagnie d’un inconnu … Pour leur plus grand malheur.

L’avis de Cindyhttp://steambook.blogspot.fr/

« La Couronne verte est un roman intrigant que l’on ne peut quitter avant la dernière phrase !L’histoire est prévisible car plutôt bien annoncée par le résumé, pour autant le cheminement nous surprend à chaque nouveau chapitre. Il s’agit d’un envers du décors des vacances entre amies plutôt effrayant mais qui est une vision vraiment très réelle. La mise en page de cette histoire est un élément plus que efficace elle est captivante et nous fait devenir un lecteur dépendant des mots de Laura Kasischke ! Cette histoire restera gravée dans notre cerveau et nous questionnera longtemps après l’avoir achevée. Mêlant réalité, rêve, insouciance et intrigue, vous ne serez pas déçu par ce Kasischke. »

LA COURONNE VERTE

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Après avoir créé le ciel, la Terre, les animaux et l’homme, Dieu commença à s’ennuyer. Il lui fallait de l’activité. Il décida de chercher du travail et comme tout un chacun, il rédigea son curriculum vitae...

L’avis de Florellhttp://voyagelivresque.canalblog.com/

« Je ne sais pas à quoi pensait l’auteur en écrivant ce livre, ni comment l’idée lui est venue, mais je lui dois un des meilleurs moments lectures de ma vie. Insolite, plein d’humour, un brin critique sur la société, ce livre nous montre Dieu comme on ne l’a jamais vu, à savoir un peu de mauvaise foi, artiste, mauvais en maths, désordonné, bourré d’humour et j’en oublie... Que ça soit pour la correspondance entre le Pape et Dieu, les tests psycho, ou les entretiens avec le directeur sur la création de l’univers, - à la sauce Fournier s’il vous plaît -, c’est un livre que je recommande souvent quand je ne l’offre pas. Pour ma part c’est un gros coup de cœur et j’en rigole toujours. Cultissime ! »

LE C.V. DE DIEU

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1304. La France est déchirée par les luttes de pouvoir opposant le roi Philippe le Bel, l’Église et le très puissant ordre des Templiers.Une plongée vertigineuse dans les gouffres du Moyen Âge tout autant qu’un magnifique destin de femme.

L’avis de Sophiehttp://carnetslecturesophie772.blogspot.fr/

« Une série de quatre tomes, que j’ai dévoré car j’ai beaucoup aimé l’intrigue médiévale, mêlée aux templiers et à la filiation de Jésus. L’intrigue mêle une dame recherchée par le pape, une jeune fille déguisée en garçon pour la protéger et un chevalier Templier veillant sur elles. Le tout, à cause d’une prophétie. Les tomes ne sont pas redondants et nous donnent au fur et à mesure les clés pour comprendre qui est cette jeune fille protégée par la châtelaine de Souarcy et quelle est la quête du chevalier.L’auteur sait mêler habilement le sens du suspens, le détail historique et de la vie quotidienne ainsi que l’attachement aux personnages. Le rythme est suivi, on s’attache à l’intrigue et on ne veut plus la quitter.Une belle trilogie pour ceux qui aiment les intrigues, le Moyen Âge. »

LA DAME SANS TERRE

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1893 : à l’occasion de l’Exposition universelle de Chicago, l’architecte Daniel H. Burnham est chargé de créer une cité de rêve, la Ville blanche. Dans l’ombre du chantier, H. H. Holmes, un jeune et séduisant médecin, est en réalité l’un des tueurs en série les plus terrifiants de l’histoire du crime. Dans l’hôtel où il attire ses victimes, il a installé une chambre de torture et un four crématoire. Deux cents personnes sans doute, des femmes surtout, n’en réchapperont pas.

L’avis de Joëllehttp://bibliodudolmen.canalblog.com/

« Ce roman fut un vrai coup de cœur! Bien documenté, avec un suspense développé tant dans la construction de l’Exposition Universelle que dans les agissements de H.H. Holmes, j’ai trouvé ce livre passionnant. Découvrant la création de l’Exposition, j’ai apprécié d’y voir des architectes que je connaissais de nom. Quant à Holmes, l’auteur nous décrit ce tueur en série de Chicago de façon fascinante.Les chapitres alternent entre l’Exposition et Holmes, gardant un bon rythme sans lasser. C’est bien écrit et j’ai beaucoup appris. J’ai vraiment eu du mal à quitter le Chicago de 1893 tant cette lecture m’a plu ! »

LA DIABLE DANS LA VILLE BLANCHE

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Un savoureux roman culinaire, une ode à la gourmandise et aux sens.

L’avis de Stefhttp://stef93330plaisirdelire.blog4ever.com/

« Savoureux, ce roman est d’une sensibilité incroyable et réveille chacun de nos sens : la vue (chaque page est un tableau tout en couleurs), le toucher (l’étonnante douceur d’un crabe, la texture de la pâte à gâteau), l’ouïe (le bruit des mains qui malaxent une pâte à tortilla, le grésillement d’une sauce en train de cuire), l’odorat et le goût (« riche, plein et complexe, dense comme un long baiser »).D’autre part, ce roman dépeint avec justesse les sentiments de chacun. Si chaque personnage est habité de doutes ou de chagrin on ne tombe pas du tout dans le pathos, car la beauté de l’instant prend le dessus. Les thèmes abordés sont ceux de notre quotidien : la mélancolie, la mort, les doutes, la confiance en soi, la perte de mémoire, on s’identifie forcément à l’un ou l’autre. La vie, même parfois difficile, est simplement et finement décrite. Tout est très positif, on ressort de cette lecture le cœur léger. »

L’ÉCOLE DES SAVEURS

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C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin-animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…

L’avis de Selenahttp://www.babelio.com/livres/Vian-LEcume-des-jours/11163/critiques/354868

« Lecture de jeunesse, je me souvenais de ce roman comme d’un grand n’importe quoi totalement loufoque... le relire m’a fait prendre conscience d’une chose : je n’étais pas apte à l’époque à comprendre la beauté et la subtilité de cette merveilleuse histoire d’amour, qui est l’une des plus belles et émouvantes que j’ai pu lire jusqu’ici. »

L’ÉCUME DES JOURS

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Petit garçon étrange, Adrien guette chaque semaine l’arrivée du père de sa demi-sœur, dans l’espoir de recueillir un regard, une parole ou un geste tendre. S’il rêve d’un papa, Adrien veut surtout percer le secret de sa naissance, secret qu’il croit enfermé dans une boîte rouge, cachée hors de sa portée. Adrien, l’enfant-rien, peut-il vraiment trouver sa place dans une famille qui n’est pas la sienne ?

L’avis de MyInnerShelfhttp://www.myinnershelf.com/livres/

« L’enfant-rien est la voix d’un petit garçon qui vit avec sa mère et sa demie-sœur aînée. L’absence du père, cet illustre inconnu, ce mystère familial bien entretenu le ronge et il se prend à envier le père de sœur, aimant et relativement disponible. Et là je m’arrête car c’est moins racontable (voire pas du tout) et la fin m’a prise de court, j’avoue, je ne l’ai pas vue venir celle-là ! Je vous préviens donc, âmes sensibles et compatissantes, sortez les mouchoirs, car franchement Nathalie Hug nous cloue sur place avec on épilogue de la mort qui tue. Et elle réussit l’exploit sans la moindre niaiserie, avec la plus grande élégance. Un roman très bref, raconté par un enfant, avec son attendrissante naïveté, ses images poétiques et cruelles à la fois, et une chute aussi subite que bouleversante. Comme le dit si bien Nathalie Hug : Lisez-le et partagez-le ! »

L’ENFANT-RIEN

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Heurs et malheurs d’un homme qui, parti à la recherche d’un insecte des sables, échoue dans un petit village perdu au fond des dunes. Commence alors un étrange cauchemar…La Femme des sables est incontestablement l’un des plus grands romans de la littérature japonaise contemporaine.

L’avis de Le Bisonhttp://leranchsansnom.free.fr/?p=4321

« Un roman étrange, aussi irritant que le sable qu’il élève ici à la dignité de dieu-vivant, bourré d’interrogations existentielles, tout à la fois déroutant et percutant et dont il faut saluer l’implacable maîtrise du récit. Un style souple, raffiné, poétique aussi avec des pages d’un érotisme tout à fait particulier et aussi étouffant que le sable lui-même. A lire mais surtout à relire. »

LA FEMME DES SABLES

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Automne 1928. Trois jeunes Anglaises embarquent sur un bateau à destination de l’Inde. Chacune a ses raisons de quitter l’Angleterre. Entre les rêves et les secrets qu’elles emportent, rien ne les a préparées à ce qui les attend...

L’avis de Letteraturahttp://letteraturaa.wordpress.com/

« Un voyage, un pays, de l’exotisme...tout ça pour découvrir le destin de trois femmes très différentes mais qui vont mûrir dans cette ambiance exotique qu’est l’Inde. Il n’est pas seulement question d’amour, en effet, le contexte historique est vraiment bien travaillé, on sent les bouleversements historiques à venir et c’est génial ! Une véritable bouffée d’air frais alliéé à une plume splendide et addictive, que demander de plus ? Rien. Ce roman se suffit à lui-même. On n’arrive pas à le lâcher, les pages défilent sans s’en apercevoir pour au final se terminer sur une très belle touche.Du premier au dernier mot, ce roman est un chef-d’œuvre, tout est bon. Dépaysement garanti ! Vous pouvez courir l’acheter chez votre libraire préféré. »

LA FIANCÉE DE BOMBAY

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Jeanne Korowa n’a fait qu’une erreur. Elle cherchait le tueur dans la forêt. C’était la forêt qui était dans le tueur comme l’enfant sauvage au fond de l’homme.

L’avis de Sarahhttp://lecturesdesarah.over-blog.com/

« Pouquoi j’ai aimé La Forêt des mânes ? Tout simplement parce que je suis une inconditionnelle de son auteur et de plus, cette intrigue m’a dévoré : Jeanne, jeune juge d’instruction en plein essor, abuse de son autorité pour mener une enquête qui la mènera aux confins de l’horreur et du cannibalisme. L’intrigue est menée de mains de maître : on reste dans un état d’anxiété constant, sans jamais pouvoir s’arrêter ...Bravo à l’auteur, tant pour l’intrigue que pour sa documentation géographique et des maladies mentales ....On en veut encore !! »

LA FORÊT DES MÂNES

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Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d’un exceptionnel document et le souffle d’un grand roman. Il nous entraîne au coeur d’un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

L’avis de Joanhttp://102blog.blogspot.com/

« C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on découvre le Kyoto de l’époque et la vie des Geisha. Personnellement je ne connaissais pas grand chose ou des choses erronées (par exemple : que les Geisha étaient des prostituées de luxe ... c’est dire si j’étais loin du compte!). Bien que l’histoire soit totalement fictive, Arthur Golden s’est fortement inspiré de la vie de Mineko Iwasaki, une célèbre Geisha du XXe siècle. Cette dernière a elle même écrit ses mémoires sous le titre : Ma vie de geisha. Les personnages sont tous très bien décrits et leur caractères assez savoureux. Chiyo est une personne attachante et vive, on ne peut que tomber sous son charme. L’ambiance est captivante et empreinte d’un charme désuet, agrémentée d’une certaine touche t’interdit. Mais on a rien sans rien, le livre fait un peu plus de 600 pages ... rassurez-vous, la vie de Chiyo est tellement prenante que l’on ne les voit pas passer. »

GEISHA

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Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l’orgueilleux qui l’a tuée.

L’avis de Hajarhttp://laculturehajarienne.blogspot.fr/

« Une histoire pleine de rebondissements, qui se déroule entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe, en Angleterre. Le personnage principal est violent, sauvage et mystérieux... Le sentiment de haine est présent tout au long du livre, ce qui peut plonger le lecteur dans une «mauvaise ambiance» mais moi personnellement ça ne m’a pas pesé et je n’ai pas trouvé le livre violent. J’ai beaucoup été touchée par l’histoire d’amour principale du livre et je crois que c’est l’une de mes préférées désormais. »

LES HAUTS DE HURLE-VENT

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Dans ce livre au titre énigmatique, l’auteur traite de l’opération « Anthropoïde », destinée à assassiner Heydrich, chef de la Gestapo. Laurent Binet accomplit la prouesse de narrer l’histoire authentique de manière captivante, tout en insérant sa vision du monde.

L’avis de Pierre Mauryhttp://journallecteur.blogspot.com/

« Laurent Binet a trouvé un titre étonnant : HHhH, c’est-à-dire « Himmlers Hirn heißt Heydrich – le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich ». Il a aussi, et surtout, trouvé un moyen brillant pour établir une barrière nette entre la subjectivité du narrateur et les faits historiques. L’affaire est grave : le 27 mai 1942, Heydrich, représentant du pouvoir nazi à Prague, est la cible d’un attentat. Deux parachutistes, Gabčík et Kubiš, ont été envoyés de Londres pour abattre Heydrich. Sur lequel, au passage, nous apprenons beaucoup. Une énorme documentation sous-tend un livre où les hésitations de l’écrivain interrompent le récit pour mieux le relancer. Un numéro d’équilibriste au geste précis. »

HHhH

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Je suis le fils d’un salopard qui m’aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m’a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j’ai connu une première crise de délire, puis d’autres. Longtemps je n’ai été qu’une somme de questions. Aujourd’hui, j’ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j’ai compris.

L’INTRANQUILLE

L’avis de Philippe Rillonhttp://rillon.blog.lemonde.fr/

« Bouleversante confession d’un artiste internationalement reconnu et qui ne se paye pas de mots. J’ai du le croiser aux Beaux Arts de Paris. Il n’était pas encore le Gérard Garouste lancé par le réseau de Léo Castelli au début des années quatre vingt. Nous étions tous deux, après 1968, inscrits dans l’atelier de Gustave Singier où je n’étais pas plus assidu que lui, mais pour de toutes autres raisons. Lui préférait déjà les livres et avoue avoir plus fréquenté la bibliothèque de l’Ecole que l’atelier. «J’étais un aspirant sans boussole et je ne savais quoi faire de mon rêve de peintre. J’avais lu Duchamp comme on prend une douche froide, la peinture était selon lui passéiste, il fallait l’abandonner.» Garouste sera pourtant totalement peintre. »

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Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l’Angleterre victorienne et à trouver l’amour... Comme Jane Eyre, on veut croire que rien n’est écrit d’avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

L’avis de Gwordiahttp://gwordia.hautetfort.com/

« Roman majeur des lettres anglaises typiquement victorien, Jane Eyre est le portrait bouleversant d’une femme, de son enfance au soir de sa vie. Ce roman d’époque (XIXe) demeure pourtant très actuel. La destinée de cette héroïne à la force de caractère lui permettant de surmonter les épreuves de la vie et de trouver l’amour, est envoûtante.Le récit entremêle réalisme, romantisme et fantastique, d’un verbe limpide et élégant, entre envolées lyriques et tirades enflammées. Ce livre est indispensable non seulement parce qu’il est beau, optimiste, courageux et moral mais surtout parce qu’il est émotionnellement contagieux : l’on éprouve bienveillance à l’égard de Jane, mais surtout, l’on retourne à la vie inspiré par cette femme puissante et convaincu de pouvoir relever tous les défis. »

JANE EYRE

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1806. Dans une Angleterre usée par les guerres napoléoniennes, un magicien à l’ancienne mode, Mr Norrell, offre ses services afin d’empêcher l’avancée de la flotte française. En quelques jours, les Anglais ont repris l’avantage. Norrell devient la coqueluche du pays. C’est alors qu’il fait la connaissance d’un jeune et brillant magicien, Jonathan Strange. Ensemble, les deux hommes vont éblouir l’Angleterre par leurs prouesses. Jusqu’à ce que l’audacieux Strange, attiré par les aspects les plus sombres de la magie, provoque la colère de Mr Norrell…

JONATHAN STRANGE & MR NORRELL

L’avis de Virgilewww.critiqueslibres.com/

« Ah vraiment j’ai été pris par ce livre! Contrairement à certains lecteurs j’ai trouvé les personnages bien développés, l’intrigue riche et surprenante, l’atmosphère très bien rendue, le style tout à fait en adéquation avec l’histoire.Et puis il y a toutes ces notes de bas de page qui sont parfois des histoires dans l’histoire, toute cette mythologie dans laquelle on se plonge avec délice.A lire pour tous ceux qui sont attirés par les histoires de magie dans un contexte historique bien rendu! »

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Best-seller international, Le Livre perdu des sortilèges est en cours d’adaptation cinématographique. Premier roman de l’auteur, il mêle avec brio passion et sensualité, réalisme et fantastique, quête ésotérique et suspense.

L’avis de Bouchon des Boishttp://bouchondesbois.blogspot.fr/

« Le livre perdu des sortilèges fait partie de ces petits bijoux qui continuent de vous hanter bien après avoir refermé la dernière page. Tous les ingrédients d’un très bon roman y sont réunis, et c’est tout d’abord avec curiosité, puis avec intérêt et enfin avec acharnement que j’ai dévoré ces quelques 833 pages. Deborah Harkness nous offre ici un ouvrage extrêmement profond et très creusé, qui réconciliera nombre d’adultes avec les histoires «de vampire». Il n’a pas un seul instant déçu les espoirs que j’avais placé en lui, et je n’ai pas vu le temps passer : on lit, on lit, et on finit par tourner la dernière page en s’attendant à trouver derrière elle des centaines d’autres lignes. Pour un premier roman, c’est un coup de maître. »

LE LIVRE PERDU DES SORTILÈGES

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Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu’au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Mais nul n’est à l’abri...

L’avis de Clarahttp://fibromaman.blogspot.fr/

« Delphine de Vigan se glisse avec brio dans la peau de Lou pour nous décrire la réalité des sans-abri. On ne peut être que touché parce roman où l’innocence et la lucidité se côtoient dans le regard de Lou. Il s’agit d’une des forces de ce roman car en donnant la parole à une adolescente qui veut renverser l’ordre des choses, Lou nous transmet sa volonté et sa détermination. Pas de pathos mais des émotions palpables qui prennent à la gorge. Un lecture en apnée totale dont je suis sortie ébranlée ! Un roman qui bouscule, qui interpelle et dont l’humanité est tout simplement belle et généreuse ! »

NO ET MOI

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Une bien étrange paire se présente aux portes du château Garamont : un sorcier autoritaire et susceptible, accompagné d’un homme-loup aussi effrayant que noble de coeur. Pour la jeune Ariale, retenue prisonnière dans sa chambre, nul doute qu’ils ont un lien avec le chevalier Eras, son père mystérieusement disparu… Une compagnie d’aventuriers des plus inattendues naît alors.

LA MALERUNE

L’avis de Petitebelgehttp://autourdeslivres.blogspot.fr/

« Une fois les premiers pas dans l’Aeldo entrepris, vous n’en sortirez pas avant d’avoir tourné la dernière page. L’action démarre dès les premières pages, ce qui est appréciable. Les auteurs ont fait le choix de mettre en place leur univers par petits bouts, bien intégrés dans le récit de façon à ce que le rythme reste assez soutenu et sans descriptions à rallonge. A aucun moment, on s’ennuie, et contraint de quitter l’Aeldo au bout de cette belle aventure plein de rebondissements, on en redemande ! »

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Un soir, dans sa propriété de Fernly Park, l’industriel Roger Ackroyd se confie à son ami le Dr Sheppard. La veuve qu’il envisageait d’épouser s’est suicidée pour échapper à un chantage. Dans une ultime lettre, elle lui révèle le nom de celui qui détient un terrible secret : un an plus tôt, elle a assassiné son mari.

L’avis de Verohttp://www.lecture-ecriture.com/

« L’enquête s’installe aux côtés du narrateur, le Dr Sheppard vite secondé puis remplacé par plus compétent, son nouveau voisin retraité, Hercule Poirot qui délaisse ses cultures de cucurbitacées pour prendre en charge l’ensemble des investigations relatives à ce meurtre.Subtilement, l’intrigue oscille d’un suspect à l’autre brouillant tour à tour les pistes que le lecteur avait pu éventuellement établir. Parce que j’ai dévoré «Les dix petits nègres» il y a quelques jours, j’avais très envie de poursuivre un peu la bibliographie d’Agatha Christie dont j’avais pourtant lu quelques opus, mais il y a bien longtemps. »

LE MEURTRE DE ROGER ACKROYD

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C’est une route aux mille parfums, aux mille périls aussi : celle qui, partant de Londres pour atteindre les Indes, se perd irrémédiablement dans l’Empire de la Chine. Un périple que l’on nomme la route du thé. Pour la première fois, en 1838, un homme va s’y aventurer, décidé à percer le secret des thés verts, bleus et blancs, inconnus en Angleterre. Au terme de sa quête, l’opium. Un amour que l’on ne choisit pas.

L’avis d’Asphodèlehttp://leslecturesdasphodele.wordpress.com/

« Charles Stowe était parti en Chine pour découvrir les origines du thé. Sous les traits de Loan, beauté vénéneuse, il rencontre l’opium et l’amour mais ce dernier est insaisissable, volatil et dangereux. Le roman bascule alors entre mirage et réalité, de quête initiatique, il devient conte chimérique et renvoie à l’éphémère solitude de l’homme.Découvrez-vite ce concentré de poésie où les odeurs entêtantes des feuilles de thé se mêlent à celles des fumées douceâtres de l’opium dans les décors splendides d’une Chine ancestrale régie par des codes impossibles à pénétrer pour un étranger. La plume de Maxence Fermine allie sensualité et explosion de couleurs. Une lecture envoûtante entre bonheur et insidieux malaise, où nous remontons le fleuve Vert, les yeux émerveillés… »

OPIUM

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Élisabeth Bennet a quatre soeurs et une mère qui ne songe qu’à les marier. Quand parvient la nouvelle de l’installation à Netherfield, le domaine voisin, de Mr Bingley, célibataire et beau parti, toutes les dames des alentours sont en émoi, d’autant plus qu’il est accompagné de son ami Mr Darcy, un jeune et riche aristocrate. Les préparatifs du prochain bal occupent tous les esprits…

L’avis de Satinehttp://raison-et-sentiment.over-blog.com/

« Par l’intermédiaire de la famille Bennet et de son entourage, Jane Austen nous montre le mode de vie de différentes familles plus ou moins aisées avec leurs qualités et leurs défauts. Ainsi, le mariage peut être le résultat d’un mauvais choix (son père supporte difficilement la bêtise de sa femme mais a appris avec le temps à en rire), d’un amour véritable, d’un enjeu financier (sa voisine et amie), d’une attirance de petite fille pour les militaires (ses sœurs) mais dans tous les cas, l’argent a toute sa place. »

ORGUEIL ET PRÉJUGÉS

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Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille. Or ce « monstre » de Grenouille, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l’univers, car « qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes ».

L’avis d’Olliehttp://leslecturesdeOllie.skyrock.com/

« De la puanteur parisienne à l’air pur des montagnes, le tour de France de Grenouille est une visite dans l’atelier des senteurs du monde. On se balade avec Grenouille, en France et dans son âme au milieu de toutes les odeurs qu’il a emmagasinées au fil de sa vie. Pourtant, au bout d’un certain nombre de pages, les dialogues ont commencés à me manquer, surtout lors de son exil dans la montagne, que j’ai trouvé plus que glauque.Le personnage principal n’est aucunement attachant pourtant, il en devient fascinant. Vil, méchant, il détruit tout ce qu’il touche et pourtant, on ne peut quitter son histoire. On continue de lire, absorbé, pour essayer de comprendre pourquoi il est devenu un assassin. Patrick Süskind décrit avec brio toutes les étapes de la vie de Grenouille, le plus beau comme le plus laid, toutes les raisons qui vont le pousser à créer le parfum ultime. On en sort déboussolé comme les habitants de Grasse dans le livre. »

LE PARFUM

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Ce livre est constitué de soixante-neuf textes, des nouvelles, des récits, autant d’instantanés de la vie quotidienne dans son universalité, tantôt cruels, sensibles, délicats mais toujours sobres.

L’avis de Herisson08http://delivrer-des-livres.fr/

« Un recueil de nouvelles atypique au titre poétique et intriguant, une belle découverte, éphémère mais qui se renouvelle à l’infini. Page après page les instantanés grinçants, touchants, parfois drôle se succèdent. Il faut le lire au hasard pour le savourer vraiment, piocher des mots. Chaque histoire nous transporte puis nous laisse avec nos propres souvenirs, parque ces instantanés font échos à la vie. Certains textes sont des bijoux. Sudoku pour son humour. Surprise avec ses trois points de vus, et les différences dans l’histoire. D’autres prennent à la gorge… Lire ces dialogues, ces échanges ou ces pensées c’est plonger au coeur du monde, dans ce qu’il a de plus intime, viscéral ou superficiel. C’est un peu vivre. »

LA PATIENCE DES BUFFLES SOUS LA PLUIE

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C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise.Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi.

L’avis de Clemhttp://lesmotsdeclem.wordpress.com/

« Il y a quatre ans, un livre m’a bouleversée au point qu’aujourd’hui encore, je le conseille à toutes les personnes de mon entourage et de la blogosphère. Il s’agit de La petite fille de Monsieur Linh, ce court roman dont le personnage principal, Monsieur Linh, quitte son pays natal désormais en guerre avec pour seule compagnie sa petite-fille, unique survivante de la famille, blottie au creux de ses bras. On ne sait pas dans quel pays les deux rescapés ont été accueillis, ni même d’où ils viennent et quand l’histoire se déroule-t-elle. Philippe Claudel laisse libre cours à notre imagination et nous transporte, par sa plume légère et subtile, vers une fin inattendue, surprenante, émouvante. »

LA PETITE FILLE DE MONSIEUR LINH

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Abandonnant le monde de l’espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l’intrigue, aux rebonds incessants, s’appuie sur un extraordinaire travail d’historien. Le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d’une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu’elle n’eût pas de fin.

L’avis de Célinehttp://livresdeceline.wordpress.com/

« Au cœur de l’Angleterre médiévale, des hommes et des femmes vont se croiser, se lier d’amitié, s’aimer, s’affronter, se venger avec pour toile de fond trois grandes intrigues : la construction de la cathédrale de Kingsbridge, la guerre civile qui opposent les deux prétendants au trône d’Angleterre et les ambitions de grandeur de la noble famille Hamleigh. Pas le temps de s’ennuyer avec ce roman dense tant les intrigues sont passionnantes et les rebondissements nombreux. Les personnages sont intéressants, chacun à leur manière et convaincant dans leur rôle: certains sont attachants, d’autres détestables. Je souligne le talent de l’auteur pour évoquer des sujets comme l’architecture ou les intrigues politiques sans être rébarbatif. Les détails historiques abondent, on sent que Ken Follett est bien documenté. »

LES PILIERS DE LA TERRE

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Pivoine, la petite esclave chinoise, est au centre de ce roman qui évoque avec un talent admirable la vie quotidienne d’une famille dans la Chine d’avant Mao.Pivoine possède toutes les qualités des grands livres de Pearl Buck et surtout cette chaleur humaine, cet amour de la vie, ce désir d’un monde meilleur, qui ont fait l’immense succès de la grande romancière américaine.

L’avis d’Alicehttp://booksaremywonderland.hautetfort.com/

« Adolescente, j’ai lu avec plaisir tous les livres de Pearl Buck et alors que c’est Vent d’Est, Vent d’Ouest qui est souvent le plus connu, personnellement c’est Pivoine qui m’a marquée. Tout d’abord, on plonge dans la Chine et ses traditions avec délice, un monde bien loin du notre et que l’auteur nous fait découvrir de telle façon que l’on s’y sent transporté. Puis l’on apprend à connaître la jeune Pivoine, esclave d’une famille juive et amoureuse de son jeune maître. C’est un personnage que l’on ne peut qu’aimer et qui nous charme par sa douceur, sa bonté et son abnégation. David va-t-il choisir de respecter les traditions de sa famille et de sa religion ou celles de son pays. A travers lui, on ne peut que s’interroger sur ce que l’on se doit à soi-même et ce que l’on doit à sa famille et à ses ancêtres. Pearl Buck nous dépeint tout cela subtilement, sans jamais juger l’un ou l’autre. »

PIVOINE

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1992, fin de l’été en Estonie. L’Union soviétique s’effondre et la population fête le départ des Russes. Sauf la vieille Aliide, qui redoute les pillages et vit terrée dans sa ferme. Lorsqu’elle trouve dans son jardin Zara, une jeune femme que des mafieux russes ont obligée à se prostituer à Berlin, meurtrie, en fuite, elle hésite à l’accueillir. Pourtant, une amitié finit par naître entre Zara et elle. Aliide aussi a connu la violence et l’humiliation…

L’avis d’Aniouchkahttp://aniouchka.blogspot.fr/

« Malgré la violence, la délation, les trahisons et les humiliations, deux femmes se battent pour leur vie et celle de leurs proches. Plus que jamais, les sentiments ont toute leur place dans ce roman, pour le meilleur comme pour le pire. Purge est un magnifique roman sur le totalitarisme et sur l’écrasement des individus par un système inhumain, mais aussi sur l’amour et la confiance qui peut naître entre deux femmes. A lire. »

PURGE

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Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant… Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

L’avis de Nanehttp://livresetpassions.over-blog.com/

« Pensez-vous qu’un mail peut changer votre vie. Non ! C’est ce que je pensais aussi avant d’avoir lu ce livre. La rencontre de deux personnes mais d’abord de deux vies qui vont être changées a jamais. Une histoire pleine de sentiments opposés, allant de l’amour à la haine, en passant par la jalousie et la peur. Alors laissez-vous porter par l’écriture de l’auteur et par Leo et Emma et découvrez l’amour avec tout ce qu’il a de beau et de compliqué. »

QUAND SOUFFLE LE VENT DU NORD

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Une plongée dans le monde de l’IRA et de la lutte irlandaise. Avec ce roman, le lecteur suit le héros dans ses convictions et la complexité de son engagement, qui après avoir été un des acteurs principaux de ce combat, acceptera de devenir un traître à la cause pour sauver sa famille. Grand Prix du roman de l’Académie française 2011

L’avis de Philisine Cavehttp://jemelivre.blogspot.fr/

« Outre l’instrumentalisation de la faute, ce qu’il y a de remarquable dans le récit, demeurent l’aisance et l’acuité dont fait preuve Sorj Chalandon, à extraire en chacun de ses personnages la complexité de leur âme, de leur vie irlandaise, de leurs choix liés à l’intime. L’intrigue loin d’être manichéenne, nous les présente, chacun possédant une part d’ombre et de lumière. On les voit évoluer, on ne les déteste pas et on arrive même à les comprendre. On les survole et on admire leur dignité souveraine. La force d’écriture de l’auteur reste la description quasi-chirurgicale des états d’âme du héros : est-ce trahir que de sauver des vies ? Vous préciser que ce livre est une pépite me paraît superflu. Véritable pendant littéraire complet et magnifique du subtil film Le vent se lève de Ken Loach sur la question irlandaise, Retour à Killybegs ne nous apporte que du bonheur ! »

RETOUR À KILLYBEGS

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Rien n’est trop beau provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines en 1858. Elles s’identifièrent à ces jeunes secrétaires venues d’horizons différents, employées dans une grande maison d’édition new-yorkaise, dont les rêves et les doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Si la ville semble leur offrir d’infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d’hommes.

RIEN N’EST TROP BEAU

L’avis d’Emilyhttp://enlivrons-nous.com/

« C’était une autre époque, que l’on découvre avec plaisir. L’importante de New York, la ville du changement, que les parents craignent car c’est une grande ville où il est facile de s’égarer moralement et que les filles adorent parce que c’est un lieu de rencontre et d’opportunité, n’est pas sans rappeler Sex and the city. La quête du beau parti célibataire semble presque la même, à quarante ans d’intervalle. Impitoyable, New York changera irrémédiablement la plupart des jeunes femmes de ce roman.Rien n’est trop beau est un de ces romans que l’on dévore, malgré ses cinq cents pages, pour ses personnages attachants, et la description soigneuse d’une époque finalement pas si lointaine. »

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Récit entre la guerre et la paix, Ru dit le vide et le trop-plein, l’égarement et la beauté. De ce tumulte, des incidents tragicomiques, des objets ordinaires émergent comme autant de repères d’un parcours. En évoquant un bracelet en acrylique rempli de diamants, des bols bleus cerclés d’argent, Kim Thúy restitue le Vietnam d’hier et d’aujourd’hui avec la maîtrise d’un grand écrivain.

L’avis d’Annehttp://desmotsetdesnotes.wordpress.com/

« J’ai été émerveillée par ce petit bijou de littérature et d’humanité. Kim Thúy nous parle de déracinement et de liberté, d’exil et de renaissance, de solidarité et de légèreté. Par petites touches, dans de courts chapitres à l’écriture épurée, souple, elle évoque la guerre, la violence, la perte, sans jamais dénoncer, juger, écraser.Avec une délicatesse non dénuée d’humour, elle trace le portrait de quelques proches pittoresques, elle fait renaître tout un mode de vie raffiné tout en n’oubliant pas la chaleur des familles canadiennes qui ont aidé les exilés à s’intégrer.Kim Thúy construit ainsi une sorte de symphonie, un petit ruisseau nourri « de larmes, de sang, d’argent » qui devient une berceuse de l’exil et du renouveau. »

RU

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Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Vampires, loups-garous et aristocrates : un réjouissant mélange de romanesque et de fantastique !

L’avis de Petit-Lipshttp://lectures-petit-lips.blogspot.fr/

« J’ai été complètement happée par l’univers de l’auteure, sa plume et ses personnages. C’est un livre mélangeant le style de Jane Austen et celui de Charlaine Harris. Le décor fait clairement penser à Orgueil et préjugés, tandis que la politique vampire est très proche de celle de La communauté du sud. L’époque de l’Angleterre victorienne me passionne, et quand celle ci est mélangée avec la Bit-lit et le Steampunk, c’est un vrai bonheur ! La relation entre Alexia et Lord Maccon est délicieuse, leurs rencontres toujours drôles et savoureuses. Ils sont différents mais vont merveilleusement bien ensemble. Les personnages secondaires m’ont également beaucoup plu. »

SANS ÂME

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Traditionnellement, on définit par « soirée sushi » la réunion de trois copines fraîchement célibataires, qui ont autant d’angoisses à propos de leurs ados et de potins sur leur ex à partager qu’il y a de graines de sésame sur un california maki. Et en plus, tout cela ne fait pas grossir. (On l’a dit, ou pas ?)

L’avis de Elora http://lireparelora.wordpress.com

« Soirée Sushi n’est pas de la chick-litt’ traditionnelle et son intérêt est bien là : pas de groupes de filles immatures, brushées, manucurées et branchées, perchées sur des Jimmy Choo. Place au réalisme. On a réellement le sentiment de participer à la soirée. Ce titre est léger et drôle. On aime le portrait de ces femmes tiraillées entre leur maternité face à des adolescents déconcertants et leur féminité qu’elles ont envie de vivre pleinement. On se sent moins seule. Ça fait du bien. Mention spéciale pour les séances d’analyse des textos et pour les tentatives de décodage de la psychologie des ados.Un concentré de bonheur pour les mères qui veulent rester féminines et qui désespèrent ! »

SOIRÉE SUSHI

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L’avis de Virgilewww.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/10582

« De flasbacks en forwards, nous ne sommes jamais perdus, l’humour sauvant les situations les plus sordides. Et il y en a un paquet ! Le ton est drôle, le style contemporain est vert disons-le, mais jamais vulgaire. Cet humour donne tout son souffle au roman, prend par la main ces vies déglinguées, à jamais brisées et leur permet de continuer à vivre sur le fil ténu de l’espoir. Kate Atkinson nous emmène dans la gentry ou dans des milieux défavorisés, voire très pauvres « cas sociaux ». Le livre est truffé de références musicales, littéraires, culturelles quand elle parle de lieux mythiques ou symboliques, de nombreuses séries TV anglaises, des films ; pour ces deux derniers aspects je n’ai pas tout saisi, ma culture britannique n’étant pas au top ! Beaucoup de mots aussi « en français dans le texte » … Je suis contente d’avoir gardé les 100 dernières pages pour le lendemain du RAT car la fin est surprenante ! Un livre foisonnant et irrésistible, un coup de coeur ! J’ai hâte de retrouver Mister B. avant qu’il ne prenne sa retraite en France… »

Un détective privé enquête à Cambridge sur des affaires criminelles dont le mystère n’a jamais été éclairci. Il doit remonter à des événements antérieurs, souvent très lointains, pour suivre les traces de la mystérieuse « souris bleue ». On retrouve le regard caustique de Kate Atkinson sur notre monde moderne, la télévision et la « néfaste food », entre autres.

LA SOURIS BLEUE

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Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n’est plus excitant que d’espionner, filer, faire chanter... les autres Spellman de préférence. Mélange détonant d’humour et de suspense, ce best-seller international (et son héroïne) a fait craquer Hollywood: vous n’êtes pas près d’oublier les Spellman !

SPELLMAN & ASSOCIÉS

L’avis de Nephhttp://chez-neph.over-blog.com/

« Si l’on se réjouit de ne pas faire partie de cette famille de vrais tarés, on se réjouit aussi d’être le témoin embarqué du récit d’Isabel, si bien organisé, à la manière de ses comptes-rendus professionnels, mais en même temps si loufoque ! Entre la liste de ses ex et de leurs dernières paroles, le récit des week-ends trop arrosés de l’oncle Ray et les frayeurs de Daniel, le dentiste amoureux d’Isabel complètement dépassé par les élucubrations familiales, le livre est un régal. D’ailleurs, quelques présomptions se font jour à la fin quant à la probabilité d’une nouvelle histoire d’amour dans les romans suivants, et je vais me faire une joie de continuer à suivre les aventures spellmaniennes ! »

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L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sous-marin, le monde souterrain ; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde : le continent des morts. Voilà la prochaine frontière.

L’avis de Céline Leclerehttp://megworld.over-blog.com/

« J’ai lu Les Thanatonautes il y a longtemps et pourtant, je me souviens encore à quel point il m’avait marqué par son originalité. L’auteur a créé un univers qui pourrait être réel et j’ai aimé me laisser prendre au jeu, imaginant la vie après la mort. La fin m’a particulièrement marquée car elle est très surprenante et laisse une suite possible. Suite parfaitement exploitée dans le reste de la saga. »

LES THANATONAUTES

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Le jour même de la mort de son mari Henry Holland, comte de Slane, lady Slane décide de vivre enfin sa vie. Elle a quatre-vingt-huit ans. Lady Slane surprend alors son entourage en se retirant à Hampstead. Dans sa nouvelle demeure, toute passion abolie par l’âge et le choix du détachement, lady Slane se sent libre enfin de se souvenir et de rêver…étonnante âpreté de ton.

TOUTE PASSION ABOLIE

L’avis de Maggiehttp://1001classiques.canalblog.com/

« Vita Sackville est une véritable portraitiste. Quel don pour brosser des personnages originaux ! Sous sa plume fleurissent des excentriques : un milliardaire vivant comme un célibataire sans le sous et collectionneur d’objet d’art, Lady Slane qui a le sens de la beauté mais pas de l’argent, un propriétaire croyant aux théories millénaristes et aux chiffres prophétiques ! Même Genoux, la fidèle servante de Mrs Slane, appartient à cette catégorie de personnages haut en couleur, parlant à son chat de manière théâtrale ! »

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Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville de province du Japon. Leur relation évolue de l’amitié à l’amour lorsqu’ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines. Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire.

UN CRI D’AMOUR AU CENTRE DU MONDE

L’avis d’amandinehttp://aufildesplumes.blogspot.fr/

« Le style de l’auteur est tellement magnifique que je me suis retrouvée complètement envoûtée par cette histoire pourtant si clichée. L’écriture est réellement poétique et en lisant le texte j’avais l’impression de découvrir un monde délicat. De plus, l’auteur a pris le partie de ne donner que le point de vue de Sakutaro (le jeune homme) ce qui nous donne l’impression d’un journal intime. L’histoire n’est pas non plus linéaire. Elle alterne moment présent et moment passé ce qui crée un bon complément. J’ai trouvé le récit très touchant et j’étais très émue notamment à la fin du livre lorsque Sakutaro disperse les cendres d’Aki. C’est donc un réel moment de poésie que j’ai vécu en lisant ce livre. »

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Traduit en 18 langues, Un sac de billes, livre d’une exceptionnelle qualité, est un des plus grands succès de librairie de ces dix dernières années.

UN SAC DE BILLES

L’avis d’Amindarahttp://www.babelio.com/

« L’écriture de Joseph Joffo est fluide, familière, parsemée d’expressions qu’on ne trouve pas souvent dans la littérature mais qui rendent le récit tellement plus… proche. C’est avec beaucoup d’humour que l’auteur nous livre ici une partie de son histoire. Et c’est ce qui fait que ce témoignage sort du lot. Ce qui est intéressant aussi, c’est que l’auteur a su raconter son histoire telle qu’il l’a vécu, avec les mots et expressions d’un enfant de 10 ans.En résumé, c’est un très bon livre, à la portée de tous (je pense même que des enfants de 11/12 ans pourraient le lire sans trop de soucis) et surtout, qui mérite d’être connu. »

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Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d’amour et le lendemain... Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Un roman sur l’amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l’existence.

L’avis de L’Irrégulièrehttp://www.leschroniquesculturelles.com/

« Ce roman m’a totalement cueillie, envoûtée, transportée. C’est une des meilleures réflexions sur le temps qui passe et qui use, sur l’amour et le quotidien, qu’il m’ait été donné de lire depuis longtemps. Je l’ai lu très rapidement, avec gourmandise. J’ai aussi beaucoup pensé à cette « chance » qui était offerte à la narratrice de tout reprendre du début, d’oublier ce qui l’avait transformée mais ne lui convenait pas, de retrouver l’enthousiasme et l’innocence de sa jeunesse. Et je me suis dit « pourquoi pas ? ». Il y a douze ans, j’avais vingt ans : que reste-t-il de mes espoirs, de mes rêves d’alors ? Et si une chance m’était donnée de recommencer, que ferais-je ? »

LA VIE D’UNE AUTRE

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Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle.

VINGT-QUATRE HEURES DANS LA VIE D’UNE FEMME

L’avis de Juliette2ahttp://www.babelio.com/ « Je me suis entièrement mise à la place du narrateur, écoutant attentivement la confession de cette femme touchante et sincère, qui, au fil des pages, prend confiance en elle et parvient à achever son histoire si singulière...Bref, j’ai beaucoup aimé ce roman de Stefan Zweig, auteur qui a une particularité bien à lui, c’est de passionner son lecteur ; d’ailleurs, ce dernier n’a comme solution que de dévorer ce livre si délicieux.A lire absolument !! »

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Le premier volet de la trilogie désormais cultissime de Katherine Pancol.

L’avis de Lilas Violethttp://lilasviolet.blogspot.fr/

Les Yeux jaunes des crocodiles pourrait se résumer à cela «Ce roman, c’est la vie». Le lecteur se reconnaît dans les malheurs et les petits bonheurs de chacun des protagonistes. En effet, on a tous rencontré des gens prétentieux, des menteurs et des hypocrites. Néanmoins, Katherine Pancol reste dans la fiction surtout lorsqu’on apprend le secret de Shirley et l’existence d’un autre personnage mystérieux qui permet à Philippe de se débarrasser d’une ombre. Ce n’est pas un livre compliqué à lire, l’écriture est fluide. On a très envie de savoir si Joséphine va s’en sortir et par quels moyens. Certaines situations sont un peu trop évidentes mais cela ne gâche en rien le plaisir de lire ce roman.

LES YEUX JAUNES DES CROCODILES

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