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2013
2014
[Livret d’accompagnement TICE]
Enseignants référents :
Fabienne GANTIER ; Bernard DELEPLANQUE
Delphine VAUCHEL
Jean-Pierre SMAGGHE MENEZ
Alexis MARCOTTE
Florent DESWARTVAEGER
Livret d’accompagnement TICE
Les étapes clés :
Sommaire
Introduction .......................................................................................................................................... 3
Déroulé chronologique ......................................................................................................................... 4
Octobre ............................................................................................................................................. 4
Constitution du groupe ................................................................................................................. 4
Premiers automatismes ................................................................................................................ 4
Pré-entretien avec un expert ......................................................................................................... 5
Novembre ......................................................................................................................................... 5
Le refus de filmer ......................................................................................................................... 5
Le plan de la dernière chance ....................................................................................................... 5
Décembre ......................................................................................................................................... 6
Tournage des films « expert » et « novice » ................................................................................ 6
Auto confrontation ....................................................................................................................... 8
Janvier 2014 ..................................................................................................................................... 9
Février ............................................................................................................................................ 10
Mars ............................................................................................................................................... 10
Avril ............................................................................................................................................... 11
Mai ................................................................................................................................................. 12
Juin ................................................................................................................................................. 12
Portfolio de notre matinée en studio du 10 juin 2014 ................................................................ 13
Les ressentis individuels .................................................................................................................... 14
Jean Pierre ...................................................................................................................................... 14
Delphine ......................................................................................................................................... 14
Florent ............................................................................................................................................ 16
Alexis ............................................................................................................................................. 16
Conclusion : ....................................................................................................................................... 17
Annexes: Story board ......................................................................................................................... 18
Introduction
Ce livret d’accompagnement est la trace écrite d'un projet pluridisciplinaire, d’un travail
collectif, répondant à un projet initié dans le cadre du Master d'Ingénierie de Formation du CUEEP
de Lille1, et particulièrement au cours de l'U.E. Techniques de l’Information et de la
Communication pour l’Enseignement (T.I.C.E.).
Les différentes étapes de notre travail ont consisté tout d'abord à choisir une activité à observer et à
l'inscrire dans une dynamique de création du site. Dans le déroulé de formation, nous avons voulu
conserver la dimension chronologique de notre projet, vous y retrouverez les éléments liés au
contexte, à l'aspect technique et à l'analyse de notre activité.
Ce livret retrace de manière synthétique l’évolution du travail engagé. Partant de l'analyse de
l’activité pour construire à travers la didactique une proposition de formation. Il met en avant la
méthodologie mise en place par le groupe et les différents détours réflexifs des étapes d'un projet
qui a pour objet la « conscientisation ».
Le projet est visible sur :
http://fullformation.weebly.com/
Ce groupe de travail est constitué de : Delphine, Jean Pierre, Alexis et Florent. Tous les quatre sont
issus d'horizons et d'expériences différents qui viendront en complémentarité dans ce travail
d'équipe où chacun sortira grandi.
Déroulé chronologique
Octobre
Constitution du groupe
Le groupe s’est constitué en deux temps, puisque l’un des membres a intégré l’équipe alors
qu’elle était déjà formée. Ceci posera quelques difficultés du fait du nombre de personnes composant
le groupe de travail : quatre au total. En effet, coordonner le travail de quatre personnes sur un projet
commun demande du temps.
Alexis a proposé un sujet pouvant également lui servir dans ses activités de formateur BAFA. Il
s’agissait d’observer un groupe d’animateur en formation BAFA.
Delphine a proposé un sujet sur le métier de fleuriste.
JP envisageait une observation portant sur l’initiation des formateurs Croix Rouge aux gestes de
premiers secours en JDC, mais le nombre des autorisations auprès des différentes instances (armée,
croix rouge, formateurs, public) reste dissuasif.
Premiers automatismes
Premières manipulations du matériel vidéo et initiation aux techniques de base de tournage
dans les locaux du CUEEP. Nous avons alors filmé un cours de Master 2 IPM avec deux caméras
(plan large, plan serré). Ce fut également l’occasion de tester des méthodes de communication par
une gestuelle propre à notre groupe.
Nous commençons, l’après-midi même, à monter ce petit film et opérons les premières manipulations
du logiciel Adobe Première CS6. Il faudra à certains d’entre nous quelque entrainement pour
maitriser les fonctions basiques.
Pré-entretien avec un expert
Cet après-midi-là, nous nous sommes rendus au « Millénaire », à la Madeleine, là où Alexis
animait une formation BAFA avec son équipe. Nous avons présenté à l’un des responsables de la
structure l’intérêt du cours ainsi que notre projet que nous envisagions de réaliser grâce à la
collaboration de ce responsable BAFA. Très vite, l’interrogation s’est faite autour des autorisations de
filmer les déroulés de formation et les jeunes présents. Une autorisation de la direction de la structure
sera donc nécessaire.
Novembre
Le refus de filmer
Alexis annonce au groupe le refus de la part de la direction du centre de formation de filmer.
Nous nous tournons alors vers Delphine qui, de par ses expériences professionnelles précédentes,
possède une opportunité autour de l’activité de fleuriste.
Après quelques démarches, Delphine nous informe, jours plus tard, que notre hypothétique futur
expert ne semble pas convaincu par le projet que nous lui soumettions. Une fin de non-recevoir nous
sera finalement opposée par un silence récurrent à nos appels.
Le plan de la dernière chance
Nous décidons alors de nous tourner vers l’idée de filmer des utilisateurs « expert » et
« novice » du logiciel « Adobe Première CS6 ». Car la présentation du logiciel en cours n’a pas
permis à JP de manipuler celui-ci lors de la prise en main. Ce dernier émet l’hypothèse d’une
amélioration possible du premier contact des étudiants avec le logiciel.
Nous avons ainsi passé la matinée à filmer sur le campus de l’université (en extérieur) afin de
posséder des rushes exploitables. L’idée est de comparer l’utilisation et le comportement, la réflexion
quant au montage d’un film entre un expert et un novice, partant du même point de départ
(importation, qualité et pertinence des découpages, transitions, générique...)
Cependant, Lucie nous dissuadera d’aller dans cette direction pour des raisons diverses, cela pose de
nombreuses difficultés qu’elle ne nous explique pas en détail, mais nous faisons confiance à son
expérience sur le sujet et abandonnons l’idée.
C’est Delphine, après une nouvelle discussion en groupe, et grâce à ses contacts privilégiés dans le
monde du full Contact, qui nous proposera un projet autour de ce sport de combat.
Et, nous nous retrouvons un soir dans une salle de sport de Wattrelos en train de filmer un
entrainement. Nous reviendrons dans ce même club afin de filmer « l’expert » et le « novice ».
Décembre
Tournage des films « expert » et « novice »
En ce mois de décembre, il était temps pour le groupe de filmer enfin notre "expert" et notre
"novice". Nous nous sommes donc rendus deux semaines de suite à Wattrelos pour assister aux
entrainements du groupe d’enfants choisi. Une séance fut consacrée à l’un de nos deux protagonistes
à chaque fois.
Une fois retournés au SEMM la semaine suivante, nous avons travaillé à quatre sur le visionnage de
l’ensemble des films bruts et de tous les rushes à la suite. Nous mettrons parallèlement par écrit les
instants significatifs de notre travail afin de ne pas commettre d’erreurs dans le découpage final.
Après avoir visionné nos vidéos, nous avons travaillé le montage du film de « l’expert » dans
l’optique de préparer l’entretien d’auto confrontation. Nous travaillons alors sur deux moniteurs à la
fois, ce qui nous permet de monter le « novice » en parallèle. La possibilité de visionner les deux
montages en simultanée nous aide à sélectionner les séquences significatives du film de « l’expert ».
Les difficultés rencontrées :
Diverses nuisances sonores dans la salle d’entrainement apparaitront malgré l’utilisation d’un micro-
cravate. Le bruit des frappes, des différentes consignes données continuellement par « l’expert » du
groupe observé et du groupe d’entrainement annexe qui se déroule dans la même salle.
Expert et novice sont en perpétuel mouvement sur le « ring » (espace d’entrainement). Les
déplacements, les coups donnés sont difficiles à anticiper et le positionnement des caméras bien que
réfléchis préalablement ne permet pas toujours de saisir les meilleurs angles de tournage.
Information annexe :
Difficulté de trouver un créneau avec l’expert pour l’entretien d’auto confrontation. Cette période de
l’année est essentiellement réservée à la préparation du Gala annuel de Full-Contact, organisé par le
club. Nous finirons tout de même, grâce encore à l’intervention de Delphine à déterminer une date.
Auto confrontation
Nous nous sommes retrouvés directement à Wattrelos à 15 h. Florent travaillait la matinée de
son côté, Alexis, Jean-Pierre et Delphine étaient tous les trois en cours au CUEEP, ce qui leur
permettait d’apporter le matériel (caméra, micro, pieds de caméra, ordinateur). Florent, quant à lui,
avait préparé un questionnaire d’entretien en découpant le film sur « l’expert » en différentes étapes
clés. Quelques modifications mineures seront apportées par le groupe quelques minutes avant
l’entretien d’auto confrontation afin de compléter l’interview.
Difficultés rencontrées :
Une seule caméra à notre disposition ce jour-là. Trouver un endroit significatif où poser l’ordinateur
(sur lequel l’expert visionnera le film), voir l’expert et l’ordinateur de manière attractive, ne pas voir
Florent, faire attention à la lumière reflétée dans l’écran d’ordinateur dû à l’éclairage venant de néons
(au plafond). Florent ne devait pas être trop éloigné de l’écran afin de garder un visuel du film et
pouvoir mener l’entretien efficacement.
La solution est venue de Thierry, notre « expert » et responsable des lieux. Il nous a donné la
possibilité de nous installer sur le ring, ce qui donnait un côté moins formel à l’entretien, mais surtout
plus authentique.
Janvier 2014
Réflexion du groupe avec la présence de Cédric, notre « novice », sur le travail de
comparaison, des récurrences et des différences. Sa présence nous permet de poser des questions,
d’avoir des réponses rapides et pertinentes, un œil malgré tout avisé sur l’activité du full contact.
C’est aussi ce jour-là que nous avons effectué les dernières modifications dans le travail de mise en
page du dossier destiné à Lucie (Analyse de l’activité).
Cédric a souvent eu la gentillesse de se déplacer afin de nous épauler sur le travail de
comparaison, de récurrences et des différences. Son œil avisé (7 ans d’expérience dans
l’enseignement du full contact malgré tout) nous a permis de faire émerger des techniques, des
attitudes que nos faibles connaissances du full contact ne nous permettaient pas de discerner.
Nous avons pu ainsi construire un tableau récapitulatif de ces comparaisons et suivre atelier après
atelier le déroulé type d’un cours de full-contact. Cette journée nous a également donné la possibilité
de modifier et d’étayer une dernière fois le dossier pour Lucie.
Février
Nous avons continué de travailler sur le montage du film « novice », car nous avions un peu
de retard par rapport aux autres groupes (ce retard peut s’expliquer de différentes manières, mais la
difficulté déjà soulignée à coordonnées le travail de quatre personnes est déterminante).
De plus, il nous est apparu préférable à ce moment-là de travailler sur ce film, car les images de
l’auto-confrontation allaient nous demander (objectivement), moins de temps au montage, ceci étant
dû à l’utilisation d’une seule caméra.
Puis, « l’expert » a pu commencer à être monté en y incorporant des encadrés (commentaires) aux
moments clés du film.
Après avoir visionné le montage du « novice », Fabienne nous a conseillé d’en réduire la durée.
Nous nous sommes également concentrés sur les mots clés du discours de notre expert et sur ce que
nous voulions en faire ressortir (reproduction, imitation du geste, gérer les distances, la garde, attirer
l’attention...) pour épurer le film et concentrer l’attention sur ce qui nous a semblé important.
Nous nous étions procuré le dossier de suivi de notre « novice », Cédric, utilisé pendant sa période de
formation d’entraineur de full-contact. Une partie du groupe avait décidé de travailler sur le montage
vidéo, plus à l’aise avec l’outil et les deux autres membres de l’équipe se penchaient sur le fond du
dossier afin de connaitre ce qui se fait en formation officielle.
A partir des vidéos, de nos ressentis lors des tournages, deux thèmes commençaient alors à émerger
progressivement :
« Le ludique au service de la pédagogie du geste » et « Comment gérer l’hétérogénéité d’un
groupe ? ».
Mars
Nous avons pris en compte les conseils de Lucie concernant l’orientation à prendre dans les
choix de notre formation. La formation serait à destination de jeunes entraineurs et regrouperait :
La gestion d’un groupe d’enfants autour de la gestion de l’espace (sécurité)
La transmission collective et individuelle de la technique (gestes, déplacements, positions).
Ces conseils nous donnèrent des pistes pour la construction de nos films (y voir plus clair et enfin
finaliser et épurer nos séquences) en nous aidant également de l’entretien d’auto-confrontation.
Nous commençons à réfléchir au plan de notre livret d’accompagnement, Alexis et Florent mettent le
site en place. Nous interviendrons collectivement à la fois sur la forme et le fonds.
Avril
Nous avions pris l’habitude depuis quelques semaines de nous regrouper dans une salle
annexe autour d’une table afin de « faire le point » sur le travail réalisé, les échéances restantes et le
plan d’action de la journée.
Ce jour-là nous avons fait le point sur les échéances restantes avec le temps qui nous était imparti.
Nous avions terminé le montage des films, c’est pourquoi nous nous sommes focalisés sur le contenu
de la formation et le nombre de journées de formation.
C’est à partir de là, et grâce à l’insistance de Delphine à analyser de nouveau les documents à notre
disposition, que nous est apparu l’idée majeure sur laquelle nous devions réfléchir, car en première
instance, nous avions pris la décision de proposer une amélioration dans la formation des moniteurs
de full contact qui finalement se révèlera peu pertinente.
Mai
Après plusieurs discussions, il nous apparait que si le ludique est toujours d’actualité, il nous
faut le traiter sous un angle différent : celui de la « conscientisation ».
Nous allons alors nous rencontrer régulièrement et en dehors des temps de cours afin de travailler sur
notre projet qui doit être remanié. La partie didactique reste à écrire. Les vidéos feront l’objet d’une
nouvelle découpe pour correspondre à notre sujet d’étude et nous redéfinirons le contenu du site.
Pour cela nous établirons un story board comme nous l'avait conseillé Fabienne.
Juin
Une ultime réunion d'équipe nous permet de
finaliser le contenu du site, jusque-là nous étions
concentrés sur l'écriture de notre dossier didactique, sans
compter que le « mémoire » a lui aussi été chronophage.
Le 3 juin, nous achevons notre story board.
Il nous reste à écrire notre présentation que nous
décidons de filmer, notre site ne comportera, hormis
dans les ressources et pour les titres et sous-titres, aucun
texte.
Portfolio de notre matinée en studio du 10 juin 2014
Les ressentis individuels
Jean Pierre
La constitution de l'équipe a été pour moi l'occasion d'animer, d'argumenter et de coordonner
les travaux de groupe autour du projet qui a traversé les trois U.E. que sont l'analyse de l'activité, la
didactique et les TICE.
Le travail d'écriture collaborative a également été important. Delphine est moi avons régulièrement
écrit, mais aussi croisé nos dossiers pour les mettre à jour. La prise d'images fut sans doute la partie
la plus facile techniquement parlant, mais cela dépend évidemment de l'expérience de chacun.
Quant au montage vidéo, il a représenté un travail prenant du fait de la découverte du logiciel adobe
première que je ne maitrise pas totalement. La plus grande difficulté selon moi résidera dans la
« négociation » permanente et l'écoute nécessaire non seulement dans la détermination des choix
qui ont été les nôtres, mais aussi dans la nécessité d'animer nos rencontres. Le partage des tâches
dans les travaux individuels a également nécessité un travail de coordination, d'intégration afin
d'être en capacité d'apporter un regard constructif dans le projet d'ensemble.
Delphine
Dès le départ Jean-Pierre a été surpris par mon positionnement dans le groupe. Je pense que
mon expérience professionnelle en termes d'organisation du travail a été bénéfique pour vivre cette
expérience. Il est évidant que nous avons tous les quatre une façon de travailler différente, mais, ce
qui en ressort le plus pour moi, est que nous n'avons pas la même temporalité dans le travail.
Malgré les difficultés de départ, à la fois pour obtenir une activité à filmer et dans le choix de nos
fullers, nous avons su faire une proposition didactique cohérente dont la complexité aurait pu nous
dépasser. Il est vrai que dans la forme nous aurions pu proposer une simple amélioration de
l'activité, mais sur le fond, il y avait vraiment un travail à faire dans le positionnement des
protagonistes face à leur pratique. Je me suis positionnée en tant que mère, que je suis, dans cette
observation et donc, je ne pouvais pas passer à côté de la question des besoins des enfants
participants à l'entrainement.
Avec l'appui de Jean-Pierre, nous avons exposé cette idée à Alexis et Florent. La vision de notre
projet fut à cet instant chamboulé. Il a fallu repenser notre proposition didactique. Suite à notre pré-
présentation didactique, Anne Catherine nous a mis en garde sur la difficulté que représente un
travail de changement des représentations et de conscientisation des personnes. Pour réaliser un
travail cohérent, il a fallu nous auto-conscientiser et faire un travail de recherche sur le sujet.
Pendant cette étape nous avions peu travaillé sur nos vidéos, car nous ne savions pas trop où nous
allions et comment nous allions mettre en place notre proposition. Mais ce travail de recherche est
chronophage et vaste, nous nous sommes donc basés, en grande majorité, sur le travail vécu avec
l'équipe de Daniel FAULX. Tout s’est décidé par une réunion de groupe lors d'un cours avec
Fabienne et Bernard.
En ce qui concerne le travail à réaliser pour les TICE, j'ai volontairement, et je l'espère, assez laisser
la place à mes collègues. En effet, je connaissais déjà le logiciel adobe première puisque j'ai été
formé à l'audiovisuel par Guy VANTOMME en DUFA. Puis il a été mon tuteur, au sein du SEMM,
lors de cette année de Master 1.
Comme nous ne sommes plus dans un travail de mesure d'écart nous avons dû, je pense, réaliser un
travail différent de nos camarades. Cela nous a permis d'aller plus loin dans notre apprentissage
TICE.
Même si le fait d'être quatre nous a aussi permis d'avoir plus d'idées et de propositions, dans
l'ensemble ce qui a été le plus difficile à gérer est l'organisation du groupe ou plutôt des emplois du
temps de chacun. Malgré ça nous avons su rester soudés et présents tout au long du projet. Avec
pour chacun de nous une place bénéfique à la construction de notre travail de groupe.
Je décrirai notre groupe de la manière suivante :
Jean-Pierre a su être à l'écoute et prendre les idées de chacun pour en faire une cohérence. Il
a su remettre en forme dans la partie rédactionnelle nos écrits. Il a travaillé activement avec
moi sur la partie théorique du dossier didactique.
Alexis, sa créativité et sa technicité dans le travail nous a permis de mettre à plat, en don-
nant du concret, toute la partie conceptuelle de ce projet. Il a très rapidement pris la partie
TICE en main et a d'ailleurs pris en charge naturellement la conception du site.
Florent, par son expérience de deuxième année, a su nous guider dans le travail à fournir. Il
avait une vision globale du travail à rendre. Il a d'ailleurs pris des notes sur ce que nous fai-
sions tout au long de notre projet. Il est intervenu avec parcimonie dans les différentes
sphères de ce projet.
Florent
Mes compétences acquises grâce à l’ensemble des modules de l’analyse de l’activité, de la
didactique professionnelle et des TICE sont bien évidemment diverses et disparates. En effet, j’ai pu
voir et contribuer pour la 2e année consécutive à la naissance, la construction et l’aboutissement
d’un projet à 8 mains. En voici quelques ressentis :
Concernant la création du groupe, ce n’était évidemment pas facile pour moi de m’imposer
directement dans un des groupes. Je ne connaissais personne de la promotion et vice versa. Alexis,
Delphine et Jean-Pierre ont eu la gentillesse de me faire venir au sein de leur groupe afin d’établir
un travail plus conséquent et espérer un travail plus qualitatif.
Les difficultés rencontrées au cours de l’année ont été multiples. Trouver un sujet qui allait nourrir
notre projet, trouver les bonnes personnes. Au-delà de ces difficultés collégiales, notre groupe a pu
être confronté à des soucis au niveau de nos emplois du temps respectifs, des idées de chacun, des
orientations à prendre.
Notre richesse a parfois fait notre faiblesse. En effet, plus un groupe est conséquent, plus les idées
« fusent » et s’affrontent. Nous avons traversé plusieurs remises en cause, avons dû s’interroger,
douter et revenir souvent en arrière.
Cependant, si je devais résumer le groupe en quelques mots, ces mots seraient « richesse »,
« communication » et « partage ». Chacun dans le groupe a pu prendre une place naturellement.
Delphine et Alexis se sont dirigés vers l’outil informatique dans son ensemble alors que Jean Pierre
et moi avions une sensibilité particulière pour le travail de rédaction. L’épreuve ultime restant à
mettre en relief ces divers travaux et mises à contribution pour rendre un final cohérent et à l’image
de notre groupe : pensé, créatif et ordonné.
Alexis
J’ai pris beaucoup de plaisir dans ce projet, même si celui-ci n’a pas été un chemin facile et
bien tracé et qu’il nous a demandé beaucoup d’énergie et de temps. Un chemin long et sinueux dans
le sens où nous avons dû souvent revenir en arrière, prendre plus de recul pour réaliser une
proposition didactique dans laquelle nous nous y retrouvons.
J’ai découvert le montage vidéo et pris beaucoup de plaisir à tâtonner pour apprendre à manier
l’outil. J’ai préféré aussi me consacrer à la réalisation du site plutôt qu’à l’écriture des dossiers.
Mon attrait pour les outils informatiques me confirme dans mon choix d’orientation pour l’année
prochaine, le master Ingénierie Pédagogique Multimédia (IPM).
Conclusion :
Pour conclure ce dossier et donc ce travail participatif, nous pouvons dire que les trois UE,
développées tout au long de cette année universitaire, nous ont donné la possibilité de nous ouvrir
des horizons, de nous donner matière à réfléchir sur différents concepts, auteurs et chercheurs. Mais
aussi d’appréhender et comprendre ce qu'est de travailler en mode projet. Les membres du groupe
repartent avec leurs ressentis propres, leurs compétences nouvelles et leurs façons futures de se
positionner face à des travaux orientés vers l’analyse du travail, vers la construction d’action de
formation ou vers le numérique au service de la pédagogie. Nous terminerons cette année avec un
projet novateur, ambitieux, fédérateur et motivant. Enfin, il faut souligner l’importance de l’équipe
dans ce qui sera, nous l’espérons, notre future profession.
Delphine, Alexis, Jean-Pierre, Florent
Annexes :
Extrait du Story board
Ce document, élaboré en groupe, à évolué au fil de nos discussions. Nous avons travaillé de
manière pragmatique et le story board restera en l'état. Il témoigne, à sa manière, de l'évolution de
notre réflexion.