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Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 1 De 16 h à 17h le mardi, pendant les ateliers, un groupe de 7 élèves a planté des arbres et arbustes avec M. Roche, Mme Ceccaroli, M. Olla- gnier, Mme Jullian-Peyrerol. Les essences ont été choisies en fonc- tion des espèces d’oiseaux déjà présentes au collège. Nous avons planté des noisetiers (rouge gorge), mûriers (tous), chênes verts (geais, mésanges) et des chèvres-feuilles (mésanges). Les outils ont été four- nis par le collège. Mme Ceccaroli s'est occupée de trouver les arbres chez un pépiniériste. A nous, à pré- sent d'entretenir tout cela ! Nous avons aussi changé le filet de pro- ATELIER : PLANTATIONS Un autre numéro de « L'œuf ou la plume » qui salue tout d'abord l'arri- vée d'un nouveau résident ou plutôt d'une nouvelle résidente, une jolie poule blanche et grisée, que Mr Albi- net a gentiment donnée à l'équipe Freinet. Nous lançons une campagne sur le collège pour lui trouver un nom ! A vous de jouer en nous fai- sant parvenir vos idées ! Mais revenons non pas à nos poules, mais à nos moutons, avec un journal surtout centré sur le collège qui ac- cueille beaucoup de nouveaux vi- sages, et c'est tant mieux : vive la diversité ! De plus, comment ne pas parler de la semaine ski quand on contemple le Ventoux si beau sous son manteau de neige. Enfin, il sem- blerait que nos élèves de 5°7 se dé- voilent un peu plus, en évoquant à l'école leur univers personnel. Et pour finir, saluons l'imagination des apprentis écrivains : écrire, c'est un bel exercice aussi de liberté ! Laissons à présent les mots parler d'eux-mêmes et remercions tous ceux et celles qui se prêtent si volon- tiers aux questions de nos journa- listes ! L’œuf ou la plume ... EDITO Collège André MALRAUX à MAZAN TRAVAIL COLLECTIF EN HISTOIRE (Mme PONZA) Il s'agissait pour les élèves de 5° 7 de raconter une journée d'un paysan du Moyen Age, après avoir étudié différents docu- ments. La journée d'un paysan : Il se lève de son lit commun, dé- jeune et part au travail, le père va labourer, les enfants vont moisson- ner, la femme fait les corvées d'eau. Quand ils rentrent dans leur petite maison, ils sont tous fatigués et vont se coucher. Ils se réveillent, et tous les jours sont identiques aux autres: - Même travail très fatigant. - Nourrir les bêtes, (5 poules, 3 chèvres, 2 vaches et 1 âne) Quand ils ont beaucoup d'animaux, ils en gardent une partie et vendent le reste au marché en prenant l'âne pour transporter des œufs et du lait. Mais parfois, la vie n'est pas aussi simple, quand la sècheresse est présente et quand il y a beaucoup de pluie, la culture est mauvaise. La maison est composée de 3 pièces : - le foyer central où se trouvent le lit commun, le feu, et la table où on mange. - l'étable où les animaux sont tous ensemble. - les denrées dans le grenier où le paysan a plusieurs outils : la fau- cille, la faux, la fourche, la charrue, DU COTÉ DE FREINET... Mars 2014 Numéro 6 Guilhem se lève tous les matins à l'aube pour aller tra- vailler aux champs. Il cul- tive avec diffé- rents outils comme, le fléau, la fau- cille ou même la charrue tirée par un bœuf... Une fois son travail terminé, il rentre dans sa maison. La pièce unique est plutôt sombre car un seul point de lumière s'y trouve : un trou dans le toit qui permet à la fumée du foyer de s'échapper. Ce foyer est la seule source de chaleur, mais le bétail qui se trouve tout proche en produit aussi. Cette bâtisse simple, avec des murs de branchages, en- duits de torchis, est soutenue pas une charpente en bois recouverte d'un toit de chaume. Sa femme, qui, durant la journée, s'est occupée des taches quotidiennes et a gardé les enfants, lui a préparé un repas composé de légumes, de pain et de bouillie de céréales. Après avoir mangé, il en- tend la cloche de l'église qui annonce la prière. Il salue les villageois avec qui il entretient de bons rapports. Le trajet est court car le village est cons- truit autour de l'église, du château et des tenures qui produisent de bonnes récoltes quand les conditions clima- tiques le permettent. Une fois la prière terminée, il rentre dans sa maison et se couche dans le lit commun. Voici la journée d'un paysan au Moyen Age. tection du poulailler car il était abîmé pour empêcher les prédateurs d'entrer, ce qui était arrivé il y a 2 ans. Le gril- lage aussi néces- site une révision.

L’œuf ou la plume - clg-mazan.ac-aix-marseille.fr · poule blanche et grisée, ... la femme fait les corvées d'eau. Quand ils rentrent dans leur petite maison, ils sont tous fatigués

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Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 1

De 16 h à 17h le mardi, pendant les ateliers, un groupe de 7 élèves a planté des arbres et arbustes avec M. Roche, Mme Ceccaroli, M. Olla-gnier, Mme Jullian-Peyrerol. Les essences ont été choisies en fonc-tion des espèces d’oiseaux déjà présentes au collège. Nous avons planté des noisetiers (rouge gorge), mûriers (tous), chênes verts (geais, mésanges) et des chèvres-feuilles (mésanges). Les outils ont été four-nis par le collège. Mme Ceccaroli s'est occupée de trouver les arbres chez un pépiniériste. A nous, à pré-sent d'entretenir tout cela ! Nous avons aussi changé le filet de pro-

ATELIER : PLANTATIONS Un autre numéro de « L'œuf ou la plume » qui salue tout d'abord l'arri-vée d'un nouveau résident ou plutôt d'une nouvelle résidente, une jolie poule blanche et grisée, que Mr Albi-net a gentiment donnée à l'équipe Freinet. Nous lançons une campagne sur le collège pour lui trouver un nom ! A vous de jouer en nous fai-sant parvenir vos idées ! Mais revenons non pas à nos poules, mais à nos moutons, avec un journal surtout centré sur le collège qui ac-cueille beaucoup de nouveaux vi-sages, et c'est tant mieux : vive la diversité ! De plus, comment ne pas parler de la semaine ski quand on contemple le Ventoux si beau sous son manteau de neige. Enfin, il sem-blerait que nos élèves de 5°7 se dé-voilent un peu plus, en évoquant à l'école leur univers personnel. Et pour finir, saluons l'imagination des apprentis écrivains : écrire, c'est un bel exercice aussi de liberté ! Laissons à présent les mots parler d'eux-mêmes et remercions tous ceux et celles qui se prêtent si volon-tiers aux questions de nos journa-listes !

L’œuf ou la plume ...

EDITO

Collège André MALRAUX à MAZAN

TRAVAIL COLLECTIF EN HISTOIRE (Mme PONZA)

Il s'agissait pour les élèves de 5°7 de raconter une journée d'un paysan du Moyen Age, après avoir étudié différents docu-ments.

La journée d'un paysan : Il se lève de son lit commun, dé-jeune et part au travail, le père va labourer, les enfants vont moisson-ner, la femme fait les corvées d'eau. Quand ils rentrent dans leur petite maison, ils sont tous fatigués et vont se coucher. Ils se réveillent, et tous les jours sont identiques aux autres: - Même travail très fatigant. - Nourrir les bêtes, (5 poules, 3 chèvres, 2 vaches et 1 âne) Quand ils ont beaucoup d'animaux, ils en gardent une partie et vendent le reste au marché en prenant l'âne pour transporter des œufs et du lait. Mais parfois, la vie n'est pas aussi simple, quand la sècheresse est présente et quand il y a beaucoup de pluie, la culture est mauvaise. La maison est composée de 3 pièces : - le foyer central où se trouvent le lit

commun, le feu, et la table où on mange. - l'étable où les animaux sont tous ensemble. - les denrées dans le grenier où le paysan a plusieurs outils : la fau-cille, la faux, la fourche, la charrue,

DU COTÉ DE FREINET...

Mars 2014 Numéro 6

Guilhem se lève tous les matins à l'aube pour aller tra-vailler aux champs. Il cul-tive avec diffé-

rents outils comme, le fléau, la fau-cille ou même la charrue tirée par un bœuf... Une fois son travail terminé, il rentre dans sa maison. La pièce unique est plutôt sombre car un seul point de lumière s'y trouve : un trou dans le toit qui permet à la fumée du foyer de s'échapper. Ce foyer est la seule source de chaleur, mais le bétail qui se trouve tout proche en produit aussi. Cette bâtisse simple, avec des murs de branchages, en-

duits de torchis, est soutenue pas une charpente en bois recouverte d'un toit de chaume. Sa femme, qui, durant la journée, s'est occupée des taches quotidiennes et a gardé les enfants, lui a préparé un repas composé de légumes, de pain et de bouillie de céréales. Après avoir mangé, il en-tend la cloche de l'église qui annonce la prière. Il salue les villageois avec qui il entretient de bons rapports. Le trajet est court car le village est cons-truit autour de l'église, du château et des tenures qui produisent de bonnes récoltes quand les conditions clima-tiques le permettent. Une fois la prière terminée, il rentre dans sa maison et se couche dans le lit commun. Voici la journée d'un paysan au Moyen Age.

tection du poulailler car il était abîmé pour empêcher les prédateurs d'entrer, ce qui était arrivé il y a 2 ans. Le gril-lage aussi néces-site une révision.

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 2

DU COTÉ DU COLLÈGE ...

Nous avons inter-rogé les 2 nou-velles agents arri-vées cette année.

Ces nouvelles agents s'appellent Marie-Pierre Du-rand et Nathalie Bidaut. Elles sont venues ici pour se rapprocher de leur domicile et de leur conjoint. Ce-la fait depuis 2007 que Nathalie fait ce métier et depuis 1993 pour Marie-Pierre. Elles ont un bon contact avec les élèves. Elles font ce métier 9 h à 9 h 30 par jour, mais elles ai-ment ce métier même si c'est un peu fatiguant. Ce métier consiste à seconder la cuisine, à entretenir les bâtiments. Enfin, elles ont des pas-sions : la pétanque, les promenades et les animaux.

Interview de Mme Corvisy, CPE du collège:

Depuis quand êtes- vous CPE ? De-puis seulement 3 ans. Quel métier vouliez -vous faire avant de rentrer dans l'éducation ? Je vou-lais être luthier. Avant d'être à Mazan, où étiez -vous ? J'étais au collège Maria Casa-rès à Avignon . Aimez -vous travailler dans ce col-lège ? Oui j'aime beaucoup . Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ? Ce qui me plaît le plus, c'est la relation avec les élèves, ré-soudre les conflits et rendre le climat agréable. Avez- vous des projets pour le col-lège ? Si oui, lesquels ? Oui, refaire le Carnaval et organiser une fête du collège où des élèves pourraient montrer un talent. Aimez-vous la région ? Oui. Que pensez -vous de l'ambiance du collège ? Elle est très détendue, bonne ambiance.

Quel message aimeriez-vous pas-ser aux élèves ? Vivre tous en-semble dans le respect. Est ce que c'est difficile de devenir CPE ? (études, qualités) Il faut un bac + 5 et il faut faire un concours. Quels souvenirs gardez- vous de vos années collège ? Je garde un très bon souvenir même si je n'étais pas très bonne élève. Avez-vous toujours été CPE ? Non , j’étais professeur d'italien pendant 20 ans. Si ce n'est pas trop indiscret, quel est votre genre de films et de livres préférés? Historiques. Quelles sont vos passions? La mu-sique et l'histoire.

Encore merci à tous,

de nous avoir consacré du temps !

Les nouveaux visages

Interview Mme ALIX.

-Aimez-vous ce collège ? Oui. -Auriez-vous aimé faire un autre métier ? Non, ce métier me con-vient. - Vous plaisez-vous à ce poste ? Oui, mais plus en lycée -Avez-vous toujours fait ce travail ? Non, psychologue pénitentiaire. -Depuis combien de temps faite-vous ce métier ? Depuis 25 ans. Avant d’arriver à Mazan où étiez-vous ? Un lycée à Montpellier de 3 000 élèves, 3 proviseurs adjoints, 7 C.P.E. Des questions plus personnelles -Quelle est votre occupation ? Arbres et végétations de mon petit domaine au bord de la Durance. -Comment trouvez-vous les élèves et les adultes ? Les élèves émou-vants, les adultes impliqués. -Quel message aimeriez-vous faire passer aux élèves ? Garder l’école comme fil conducteur. -Quelles études doit-on faire pour être C.P.E ? On doit faire bac +5 si possible sciences de l’éducation, et réussir un concours comme celui des professeurs. -Selon vous, en quoi consiste votre métier ? A accompagner l’éveil des consciences dans le cadre de l’insti-tution. -Que vouliez-vous faire comme mé-tier dans votre enfance ? Danseuse le dimanche, chanteuse le jeudi et, les jours de semaine, boulangère car il y avait des bonbons.

Interview des surveillants.

1) Comment vous appelez-vous? Tarik, Anne, Jawad. 2) Est-ce indiscret de vous demander votre âge? Tarik: 26 ans, Anne: 24 ans, Jawad: 24 ans. 3) Avez-vous déjà été surveillant? Non, aucun d’entre nous. 4) Quelles études faites-vous, ou avez-vous faites? Tarik: Licence de droit, BTS banque, Anne: École de commerce master 2, Jawad: Licence économique gestion, BTS développement et animations des territoires ruraux. 5) Quel(s) souvenir(s) avez-vous de vos années au collège? Tarik: Bon élève, Anne: De bons professeurs et de bons emplois du temps. Jawad: De très bon emplois du temps. 6) Aimez-vous travailler dans ce col-lège? Tarik: Oui, Anne: Oui, Jawad: Oui, collège sympathique, de bonnes équipes de CPE et les profs sont très sympas.

7) Avez-vous un bon rapport avec les élèves? Tarik: Oui, Anne: Oui, Jawad: Pour le moment très bon contact avec les élèves. 8) Avez-vous un livre, un film ou un sport préféré? Tarik: Le foot, film: ''Malcolm X'', Anne: L'animation, la guitare, le vol-ley, l’intervention humanitaire. Film: ''Polisse'' et ''Intouchable '', Jawad: Football, DJ animation d'an-niversaire en soirée, mariage et dis-cothèque. Film: ''Retour vers le fu-tur''. 9) Quels sont vos projets pour l'ave-nir? Tarik: Au jour le jour, Anne: Coordonner des projets hu-manitaire sur le terrain, Jawad: Concours de douanier.

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 3

Interview de Mme Jacqueline Masson Elle est venue à André Malraux car le rectorat du Vaucluse l'a nommée pour ce poste. Elle fait des rempla-cements à l'intendance et dit que ce poste, même s'il est plaisant, n'est pas le métier de ses rêves. Elle vou-lait être une chanteuse d'opéra, mais a suivi une formation d'inten-dance. Mme Masson aime le travail manuel, le bouty, la randonnée ainsi que la lecture. Elle travaille dans cet établissement de 8h30 à 13h00.

Interview de Fanny qui s'oc-cupe du foyer.

- D'où venez-vous ? «Je viens de Carpentras.» - Quel est votre rôle dans ce col-lège ? «Plusieurs fonctions: foyer, projets avec les élèves, communication.» - Etes-vous satisfaite de ce col-lège ? «Oui, j'aime beaucoup ce collège, les élèves sont très charmants.» - Auriez-vous aimé faire un autre métier, ou, ce métier est-il celui de vos rêves ? «J'attends mon poste en tant qu'en-seignante, mais je suis contente de ce poste.» - Cela fait combien de temps que vous êtes à ce poste ? «Deux mois maintenant». - Avez-vous, auparavant, travaillé dans d'autres établissements ? «Oui, notamment à Montpellier et à Paris.» - Etes-vous à temps complet ? «Oui, mais sur deux établisse-ments.» - Si cela ne vous dérange pas, pou-vez-vous nous faire part de vos pas-sions ? «La lecture, le cinéma, la photo et l'informatique.» - Quel message aimeriez-vous faire passer aux enfants ? «Toutes les explications sont sur les murs du foyer : Rêver, c'est infor-mer l'avenir.»

DU COTÉ DU COLLÈGE ...

Les nouveaux visages

Interview de Mme Escario Blanco, professeur de mathé-matiques.

Quand est-ce que vous êtes arrivée au collège A. Malraux ? A la rentrée 2013. Aimez-vous ce collège ? Oui. Trouvez-vous le personnel sympa-thique ? Oui. Quelles sont vos classes ? 6°1/6°7 et 4°5 Avez-vous une bonne ambiance de classe ? Oui. Travaillez-vous dans un autre éta-blissement ? Non. Pourquoi êtes-vous venue au col-lège André Malraux ? C’est mon premier poste, c’était le plus proche. Avez-vous toujours voulu faire pro-fesseur de mathématiques ? Non, je voulais être institutrice, pro-fesseur de français ou archéologue. Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ? Partager mes connaissances et créer des relations. Quelles sont vos conditions de tra-vail ? Je trouve que les élèves bavardent beaucoup. Êtes-vous heureuse de votre mé-tier ? Oui.

Interview de Mme Willems, Conseillère d'Orientation et Psychologue

1: Travaillez-vous dans un autre établissement ? Oui, un collège et un lycée. 2: Est-ce votre choix d'être venue dans ce collège ? Non, c'est le choix de mon directeur. 3 : Que pensez-vous de ce col-lège ? C’est grand et lumineux. 4 : Pensez-vous y rester dans les années à venir ? Chaque année, je suis affectée ail-leurs. 5 : Avez-vous toujours voulu faire ce métier ? J’ai découvert ce métier par hasard, il me plaît beaucoup; donc, j’espère continuer. 6 : Depuis quand êtes-vous con-seillère d'orientation et psycho-logue? Depuis 2 ans. 7 : Quelles sont les études à faire ? Une licence de psychologue de 3 ans puis passer un concours et faire 2 années de master. 8 : En quoi consiste votre métier ? Mon métier comporte plusieurs fa-cettes : j’accompagne les troisièmes dans leur orientation, je conseille les équipes éducatives et je suis là pour écouter les élèves en difficulté, que ce soit à la maison ou avec les amis ou même à l’école. 9 : Avez-vous des projets précis pour cet établissement ? Suite à l’initiative de Mr. Aguilera, il y aura en octobre 2014, un forum mé-tier organisé au collège. 10 : Sans indiscrétion, quelles sont vos passions ? Votre livre préféré et film préféré ? Livre : L’homme qui plantait des arbres. Film : Alice aux pays des merveilles et ma passion est la musique. 11 : Comment trouvez-vous les élèves ? : Extraordinaires, il y a beaucoup d’élèves avec des projets, alors c'est super !

interview de Mme Fabienne Vega Perez Nous avons interrogé Mme Fa-bienne Vega Perez qui est secré-taire. Elle est venue à André Malraux car ce poste lui a été proposé, et que le cherchant, elle l'a trouvé dans ce collège. Ce métier lui plaît, c'est le métier de ses rêves et elle a suivi une formation pour le vivre. Nous lui avons demandé si ce métier était dur et stressant et elle nous a ré-pondu que non. Les passions de Mme Vega Perez sont tout ce qui concerne l'intérieur d'une maison. Elle travaille de 9h30 à 15h00.

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 4

Interview de M. Joulin pour les classes blanches

Où partez-vous chaque année ? M. JOULIN : Nous partons à Vars. Quels professeurs participent à l'or-ganisation de séjour. M. J. : Tous les professeurs d'EPS organisent le voyage. En quoi consiste le travail d'organi-sation? M. J. : Il faut écrire, transmettre et récupérer les papiers auprès des enfants et il faut aussi réserver les bus, le chalet et l'ESF. Combien de temps cela prend-il ? M. J. : On commence au mois de septembre avec l'accord du princi-pal. Comment avez-vous choisi les sixièmes? M. J. : Avec le principal, nous avons choisi les sixièmes sans projet. Y aura-t-il deux voyages? M. J. : Non, nous ne partons qu'une seule fois avec les 4 classes. Ce n’est pas toutes les classes qui par-tent comme l’année dernière. Combien de temps partent-ils ? M. J. : Ils partent cinq jours, du lun-di matin au vendredi soir. Êtes-vous satisfait de ces séjours au fil des années? M. J. : Oui, car il n'y a pas de bles-sés et que les débutant apprennent vite. Que voulez-vous que les élèves retiennent de ce voyage? M. J. : J'aimerais qu'il découvre un nouveau sport, qu'ils deviennent autonomes, qu'ils découvrent le milieu montagnard en hiver et une ambiance différente. Avez-vous peur des accidents? M. J. : Oui, nous avons peur tous les jours !

Quand les 3° vont au boulot .

Interview de Mme Taponat, profes-seur principal des 3°7. Question n°1 : A quoi ça sert? Les stages permettent aux élèves de connaître un peu mieux un mé-tier et ainsi d'avancer dans leur orientation, ce qui est le but de la 3°.

Question n°2 : Comment est-ce or-ganisé? Chaque professeur principal distri-bue à ses élèves des conventions de stages, les professeurs de la classe vont ensuite visiter les élèves dans leur stage et notent leur rap-port de stage. Soulignons le rôle important de l'administration qui gère 175 conventions.

Question n°3: A quelle période cela se passe-t-il ?

Cette année, les 3° partent en deux temps: du 13 au 17 janvier et du 20 au 24 janvier.

Question n°4: Est- ce dur de trouver un maître de stage ? Chaque année il y a des difficultés mais, au bout du compte, ils finissent par trouver.

Question n°5: Y a- t-il un effet positif sur les élèves ? Pour les élèves qui ont fait fait une démarche sérieuse (en évitant de travailler dans la famille), cela leur permet de savoir si ce métier leur plaira plus tard.

Question n°6: Qui choisit le stage? L'élève choisit le stage, lequel n'est pas forcément en rapport avec le mé-tier qu'il veut faire; souvent certains secteurs, parti-culiers, ne prennent pas de stagiaires.

des moniteurs puis les professeurs. Quand nous ne faisions pas de ski, nous étions en ateliers ou dans les magasins pour acheter des souve-nirs.

3. Comment était l'ambiance ? Vrai-ment bien, avec des soirées ani-mées, même si, parfois, nous étions très fatigués !!!

4. Etais-tu déjà une bonne skieuse ? Oui, mais j'ai pu progresser et cer-tains faisaient du ski pour la pre-mière fois !

5. Qu'as-tu retenu de ce séjour ? La bonne ambiance avec les cama-rades... J'ai appris aussi des choses grâce aux exposés que nous avons réalisés...

Et qu'en disent les élèves de troisième ? Interview de Nathan

Est-ce que c'était dur de trouver un stage ? Non, car je connaissais des personnes qui y travaillaient.

Où as- tu fait ton stage ? Dans la grande entreprise Ducros, Usine d’épices.

Est-ce que le patron était sympa-thique ? Le vrai patron, je ne l’ai pas vu. Mais la personne avec qui j’étais, oui.

As-tu trouvé cela facile ? Je n’ai fait principalement que observer et

Interview d'une élève de sixième qui a eu la chance de participer au séjour ski !!!

(Elle désire garder l'anonymat...)

1. Où êtes-vous partis ? A Vars, dans un centre se nommant L'Orange Bleue !

2. Comment étaient organisées vos journées ? Toutes les journées s'articulaient autour du ski avec

donc pas trop travail-ler : c’était facile.

Qu'est-ce qui t'a plu ? J’ai bien aimé la pro-duction des épices avec beaucoup de machines très spéciales.

Qu'as-tu appris ? Un peu le fonctionnement des machines.

As-tu participé ? J’ai vissé et dévissé des boulons. Donc pas grand-chose.

Est-ce que ce stage t'a aidé pour ta future orientation ? J’ai vu comment c’était une usine. Je ne sais pas si cela me servira pour le moment.

Quoi de neuf au collège ?

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 5

Quoi de neuf au collège?

Mais au fait, qu’est ce qu’un Carnaval …

Liés généralement à la fête chré-tienne de Mardi gras, les carnavals sont un type de fête relativement ré-pandu en Europe et en Amérique. Ils consistent en une période où les ha-bitants de la ville sortent déguisés (voire masqués ou bien maquillés) et se retrouvent pour chanter, danser, faire de la musique dans les rues, jeter des confettis et serpentins, défi-ler, éventuellement autour d'une pa-rade. Mardi Gras précède le Mercredi de Cendres marquant le début du Carême. Les «Sept jours gras» se terminent en apothéose par le «mardi gras» et sont l'occasion d'un défoule-ment collectif. L'esprit de jeûne et d'abstinence qui s'annonce est mo-mentanément mis entre paren-thèses ! Le mot Carnaval est apparu sous cette forme en français en 1549 pour exprimer le sens de « fête donnée pendant la période du carnaval ». L'origine du carnaval provient d'Italie. Le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du

Site du collège

http://www.clg-mazan.ac-aix-

marseille.fr

Loto du collège : un rendez-vous très attendu !

Les professeurs principaux ont dis-tribué des tickets aux élèves volon-taires afin qu'ils vendent des cartons à l'avance pour que les joueurs n'at-tendent pas trop longtemps le jour J. Ce loto s’est déroulé le 29 no-vembre 2013 à la boiserie à Mazan. Il y avait beaucoup de monde : la salle était grande, bruyante et rem-plie. De nombreux lots tels que, 1 vélo, 1 table en fer forgé, 1 TV écran plat , 1 appareil photo, étaient à gagner. Il y avait dans le hall d'entrée des professeurs qui vendaient : des crêpes, des sodas, des parts de gâteaux, etc …

Nous en avons profité pour vendre une centaine de nos « Cokettes ».

La formation des délégués.

La journée des délégués s'est passée le Jeudi 21 novembre:

La journée a débuté avec un petit déjeuner en compagnie de certaines personnes du personnel, des profes-seurs et des délégués des classes de 6°et de 5°. Nous avions dispersé les tables diffé-remment pour que chaque 6° soit à côté d’un 5°, puis la formation à com-mencé avec les présentations. Nous étions par binôme de deux ; un 6° avec un 5° Nous devions créer une présentation de notre binôme pour la réciter de-vant tout le monde. Après cela, nous devions décrire ce qu'était un délégué et ce que représentait pour nous la fonction de délégué. Ainsi, nous avons constitué un ta-bleau synonyme du grade de délé-

Le carnaval est de retour !

Après un an d'absence, le carnaval est de retour. C'est une institution au collège Malraux car le carnaval existe depuis la deuxième année d'existence du collège . Le thème de cette année était les cinq conti-nents . A 13 heures 30, nous nous sommes tous réunis dans le Cosec pour voir défiler des élèves costu-més . Le défilé était animé par M. Natoli , Etienne et Anne, à la mu-sique: Jawad , Mme Chenevey, M. Rambaud. Parmi les juges : des parents d'élèves, un élève, des pro-fesseurs , Mme Martel. A 15 heures 30, retour au collège où un goûter financé par le foyer attendait les élèves, tandis que fu-rent récompensés les meilleurs cos-tumes (individuel ou en groupe).

Bref, une belle journée pour commencer les vacances!

Moyen-Age. Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus nava-lis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyp-tienne adoptée par les romains et les grecs. D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signi-fie s'abstenir de viande. Au XIII

e

siècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.

Le carnaval de Venise

Le carnaval de Venise est une tradi-tion que re-monte au Moyen-Age, le but pre-mier du carnaval était d'abolir les contraintes sociales habituelles, le riche devenait pauvre et vice versa. Le carnaval comporte un concours de plus beaux costumes, un lâché de ballons et plein d'autres festivi-tés. Le carnaval est devenu un évé-nement touristique et si les jeux au détriment des animaux n'existent plus, les activités médiévales tels que les spectacles qui se déroulent traditionnellement sur les place de Venise ont subsisté.

gués. Ensuite, revenus d'une petite pose, nous devions mimer des per-sonnages (par exemple, des per-sonnages fantastiques) en rapport avec la visibilité, la communication et l'écoute. L'après-midi, nous devions poser des questions aux personnels du collège et aux responsables pour savoir en quoi consistait leur travail, et pourquoi il voulait être ici. Après avoir mis nos réponses en commun sur le personnel et les respon-sables, nous avons simulé un faux conseil de classe avec des cas par-ticuliers ou normaux. Après avoir fini cet entraînement, nous devions écouter un de nos camarade qui nous a décrit un dessin à repro-duire. Après cette belle journée, nous avons partagé un goûter.

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 6

La mystérieuse natte blonde

Il ne voyait rien d' autre que cette magnifique natte blonde nouée d'un ruban d'or dans ce meuble. Il resta devant, surpris, se posant de nom-breuses questions. Cette natte était en fait restée dans ce meuble depuis près de deux siècles, cachée dans un comparti-ment secret du meuble. Celui-ci datait du dix -septième siècle, fabri-qué par le grand artiste Vitelli, et reconnaissable grâce à sa signature dans l'intérieur d'une des deux portes. Le meuble était en noyer, vernis, orné de jolis motifs sculptés sur les portes. Sur le dessus, était posée une imposante plaque de marbre blanc. C'était un chef d’œuvre, une pièce rare, une pièce de collectionneur. Vitelli avait soigneusement façonné cette commode pour son épouse adorée. Elle était belle, d'une

Jeunes Créateurs...

Qui a dit que les enfants n'avaient pas d'imagination ? Voici le récit inventé par un élève de troisième...

grande finesse. Elle portait toujours un chapeau qui recouvrait légère-ment ses splendides cheveux longs et blonds. Surtout, un parfum épicé, exotique, l'entourait. C'était un plai-sir pour Vitelli de le respirer, de s'en imprégner, où qu'il était, cette sen-teur le ramenait toujours à elle. Il l'aimait follement. Malheureusement, un jour, grand désespoir ! L'artiste apprit son dé-cès. Une tristesse démesurée ac-compagna l'artiste. Partout il la cher-chait. Il décida de lui couper sa re-marquable natte blonde pour garder un souvenir concret de sa bien-aimée. Pour lui, cette chevelure était d'une grande préciosité et représen-tait au mieux l'image de sa femme. Il l'avait donc noué avec un petit ru-ban précieux, un ruban d'or. Dans ce magnifique meuble, ca-deau à sa femme, Vitelli fabriqua, au fond, un compartiment secret où

il mit la natte. Seul lui pouvait l'ouvrir. Il allait tous les jours la dérouler, la sentir, la caresser : sa femme était toujours présente. A sa mort, le meuble fut pris par ses héritiers qui ne découvrirent pas la cachette, le trésor. Les années pas-sèrent et ce meuble relique se retrou-va dans la vitrine d'un antiquaire et là, un collectionneur l' acheta et décou-vrit dans la cachette la chevelure blonde. Souvent, à cette époque, les meubles avaient des cachettes et donc des trésors !

Suite dans « La chevelure » de Maupassant...

Guy de Maupassant a utilisé d’autres noms de plume : Joseph Prunier, Guy de Valmont, Chaudrons-du-diable, Maufrigneuse… Il est mort à 42 ans. Il a fait parti des mouvements: réalisme, naturalisme et fantastique. Il a écrit surtout des romans et des nouvelles.

Le boulanger du père Noël

Il était une fois, un vieux boulanger, qui vivait dans un petit village de Provence nommé Mazan. Le travail de maître Eckert - c'était son nom – était apprécié par tous .On disait de lui qu'il faisait le meilleur pain et les meilleur pâtisseries de la région. Il vivait seul et n'avait pas d'enfant. Pourtant rien ne le réjouissait plus qu'une petite fille ou un petit garçon croquant à pleines dents dans une reli-gieuse au chocolat. Chaque nuit de la semaine, il préparait sa pâte puis l'en-fournait, été comme hiver. Un 25 dé-cembre, alors que le mistral avait chas-sé tous les nuages et que les étoiles scintillaient encore dans le ciel, maître Eckert, tout à son ouvrage, entendit un grand bruit sur le toit.il monta aussi vite que possible les marches du vieil esca-lier jusqu'au pigeonnier, il se pencha par la fenêtre et assista au plus beau spec-tacle de sa vie. Huit superbes rennes aux bois luisants, étaient attelés à un gigantesque traîneau, conduit par le père Noël. Celui-ci demanda : « Je suis bien chez maître Eckert ? » Le boulanger répondit: « Sur son toit, précisément ! Que puis-je pour vous ? » Le père Noël lui expliqua que Mazan était le dernier village de sa tournée mais que la nuit avait était longue et froide et qu'avant de terminer son tra-

vail, lui voulait se réchauffer en man-geant quelque chose. Tout surpris de cette demande, le boulanger fit des-cendre le Père Noël jusque dans sa cuisine. Il le fit asseoir devant un bon chocolat chaud accompagné de petits pains au chocolat, de croissants au beurre et de longues tartines au miel… Entre chaque bouchée, le Père Noël ne cessait de soupirer de plaisir. Lorsque tout fut englouti, il s’endormit si profon-dément qu’il fut impossible pour le vieux boulanger de le réveiller. Que faire alors que le jour n’allait plus tarder et que les enfants de Mazan n’avaient toujours aucun cadeau sous leur sapin? Maître Eckert remonta alors près du traîneau et s’y assit, après avoir donné à chacun des rennes un petit bout de sapin. Aussitôt, l’attelage décolla et vint se poster près de la cheminée de la maison voisine où vivait une pauvre famille de huit enfants. De la hotte posée à l’arrière du traîneau, sortirent huit énormes cadeaux qui dis-parurent en un éclair par le conduit de la cheminée. Les rennes repartirent en trombe em-portant dans leur folle course le vieux

boulanger qui n’en croyait pas ses yeux. Il finissait la tournée du Père Noël… Des centaines de cheminées plus tard, la hotte vidée, le traîneau revint se poser sur le toit de la boulangerie. Le Père Noël attendait, quelque peu gêné de s’être ainsi endormi. Maître Eckert, quant à lui, avait les yeux qui brillaient de bonheur, tout heureux d’avoir pris, pendant quelques instants, la place du Père Noël… Le Père Noël dit alors: «Mon ami ! Sans toi, les enfants de ce village n’auraient pas eu de cadeaux en se réveillant. Je dois avant tout te remer-cier. J’ai aussi envie de te faire un ca-deau… Chaque nuit de Noël, tu auras le pouvoir de faire un gâteau enchanté pour chaque enfant de ce village. Ce gâteau aura la particularité de n’être visible que par l’enfant à qui il sera destiné; Tu conti-nueras ainsi à participer, à ta façon, à la magie de Noël.» Le Père Noël, remonta dans son traîneau. Maître Eckert lui serra une dernière fois la main, le cœur rempli d’émotion. Les rennes bondirent en avant, le traîneau disparut en un clin d’œil vers l’horizon. Le jour se levait et les premiers cris de joie éclataient au pied des sapins. Tout ce bonheur ravissait les oreilles du boulan-ger du Père Noël …

Conte de M. Marillier-Dubois.

Qui a dit que les profs n’avaient pas d’imagination ?

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 7

Jeunes Créateurs...

Il était une fois, un fils de bûcheron nom-mé Gallois. Celui-ci vivait dans une chau-mière construite dans une forêt, à côté d'un petit ruisseau. Chaque jour, Gallois accompagnait son père pour couper du bois mais, étant donné qu'il était oisif, au lieu de travailler, il préférait s'amuser à maltraiter les insectes. Il lançait des pierres dans les bûches, inondait les four-milières, les bouchait, les piétinait. Un beau jour, alors qu'il s'acharnait sur des fourmis rouges, l'une d'entre elles, qui était en réalité magique, le piqua au mol-let. Sur le coup, il n'y prêta guère atten-tion. A la fin de la journée, Gallois rentra chez lui et, après avoir mangé, il décida d'aller se coucher. Subitement, il eut la vision trouble et une forte fièvre. Le sommeil finit tout de même par le gagner. Au petit matin, en se levant, il eut des démangeaisons, de grosses plaques rouges sur tout le corps. Quoi qu'il fasse, il n'arrivait pas à se soulager. Puis, à force de se gratter, sa peau laissa apparaître comme une carapace de fourmi. C'est alors qu'il subit une métamorphose. Des antennes et des mandibules sortirent de sa tête ; ses bras et ses jambes devin-rent des pattes ; une paire de pattes sup-plémentaire poussa sur ses hanches ; son corps rétrécit jusqu'à devenir haut d'à peine un millimètre. Sa peau rougit et il constata avec effroi et désespoir qu'il était une fourmi. Il avait du mal à accepter sa transformation et il était terrorisé. C'est alors qu'il se souvint qu'il avait été piqué, la veille, par une fourmi rouge. Il comprit que sa métamorphose n'était pas le fruit de hasard et qu'elle ne pouvait venir que de cette piqûre. Il prit alors la décision de retrouver la fourmi magique, seul moyen pour lui de redevenir humain. Pour cela, il lui fallait d'abord retrouver la fourmilière. Dans un premier temps, il devait quitter sa maison mais, aussi petit qu'il était, son lit lui parut si immense que ses draps étaient comparables à des dunes de sable dans un dessert. Il glissa grâce à ses draps gigantesques qui traînaient sur le sol. Une fois à terre, il regarda sa chambre. Tout le mobilier lui semblait immense : le lit, l'ar-moire... Il réussit à passer sans problèmes sous la grande porte de sa chambre et arriva dans la pièce de vie. Il aperçut alors son père, il tenta de lui faire signe et de l'appeler mais il n'y avait aucune chance que cela réussisse. Son père ressemblait à un géant et il se dirigeait précisément vers lui, il leva son pied et il était sur le point d'écraser Gallois lorsque celui-ci réussit, heureusement, à se glisser entre les lames du plancher en bois, il courut ensuite vers la cuisine et, après avoir grimpé le long mur, il se faufila à travers la

fenêtre ouverte. Une fois dehors, Gallois eut bien du mal à se repérer dans un monde de-venu trop grand pour lui, le danger était partout. Il se rappela que la four-milière qu'il avait attaquée la veille se trouvait par-delà le ruisseau. Il lui fal-lait donc le franchir mais comment ? Il arriva au bord de l'eau et saisit, grâce à ses mandibules, une feuille qui pourrait l'emporter de l'autre côté du cours d'eau. Il monta dessus, prêt à se laisser dériver sur le courant mais, ce fut à ce moment-là qu'une libellule arriva, elle frôla la frêle embarcation de la fourmi et celle-ci tomba à l'eau. Gallois essaya de remonter sur la feuille mais elle était déjà partie. La libellule vit la fourmi dans l'eau, sans défenses, et décida de l'attaquer. Elle la saisit et l'emporta dans les airs. Heureusement pour Gallois, un fort vent se leva et, par mégarde, le pré-dateur lâcha sa proie de l'autre côté du ruisseau. Gallois, désorienté, se perdit ensuite dans la forêt. Pour se repérer, il décida de grimper sur un

buisson. Mais en mon-tant sur l'arbuste, il per-dit l'équilibre et tomba. Il faut dire qu'il ne maîtri-sait pas encore tout à fait son nouveau corps.

Heureusement, une toile d'araignée amortit sa chute. Mais sa joie fut de courte durée quand il aperçut un monstre à huit pattes, poilu, immense, qui tenta de l'immobiliser. Notre héros paniqua quand il tenta de s'enfuir, il constata qu'il était bloqué. Il se mit à crier. C'est alors que l'idée lui vint de mâcher la toile avec ses puissantes mandibules. Il parvint à se libérer mais il était à présent épuisé par tous ces efforts. Une coccinelle, qui passait par là, l’aperçut « Que t'arrive-t-il petite fourmi ? Tu m'as l'air bien fatiguée, dit la coccinelle.

Aidez-moi, charmante coccinelle. Je ne suis pas une vraie fourmi, j'ai été métamorphosée et maintenant, je veux retrouver la fourmi magique qui m'a changée en insecte. Ma vie est en danger, je ne connais pas assez la forêt et tous ses pièges pour pouvoir survivre, se lamenta Gallois.

Ah ?! C'est donc toi ! Tu es une véritable terreur ici, tout le monde te connaît. Il est hors de question que je t'aide, affirma fermement l'insecte.

Je t'en supplie, aide-moi, je te pro-mets que je ne tuerai plus aucun in-secte de ma vie.

D'accord, mais n'oublie pas ta pro-messe « conclut la coccinelle.

Gallois monta sur le dos de son alliée après l'avoir chaleureusement remerciée. Celle-ci l'emmena alors à la fourmilière. « Merci de m'avoir déposée Madame, sans vous, je n'aurais jamais pu atteindre cet endroit. » La coccinelle le salua et reprit sa route. Gallois, de son côté, se dirigea vers la fourmilière et se fit interpeller par deux gardes à l'entrée. « HALTE ! … Qui va-là ? dirent les deux gardes en même temps.

Je m'appelle Gallois... et je cherche la fourmi magique qui loge ici et qui m'a métamorphosé, bredouilla Gallois, apeu-ré.

Tu me sembles bien étrange, dit l'un des gardes, méfiant. Suis-nous, mais reste calme. » Il traversa toute la fourmilière sous les regards remplis d'animosité de toutes les autres fourmis. Il arriva devant une grande porte, celle de la Reine. « Entre ! dirent les deux gardes en chœur. Tu es attendu. » Il entra et se présenta devant la Reine. Elle l'accueillit froidement. « Ah ! Te voilà, enfin, bourreau! » Face à la Reine, qui était aussi la fourmi magique, Gallois supplia afin d'être trans-formé à nouveau en petit garçon. Il lui dit : « Je ne me rendais pas compte du mal que je faisais à ces pauvres insectes. Je me suis aperçu qu'ils avaient une vie très dure, faite de dangers permanents.

Tu n'as jamais cessé de nous persécu-ter, de nous noyer, de nous écra-ser...Juste pour ton plaisir. Que pourrais-tu me dire qui puisse me donner envie de te rendre ton apparence ? demanda la Reine.

J'ai compris la gravité de mes actes, j'ai moi-même subi votre quotidien et je vous plains. » Alors, la fourmi magique, apitoyée, accep-ta de lui redonner une apparence de gar-çon. Une fois sorti de la fourmilière, il sentit deux de ses pattes rentrer dans ses hanches, deux autres redevinrent ses bras et les deux dernières s'allongèrent pour devenir ses jambes. Sa peau devient beaucoup plus douce et retrouva sa cou-leur rosée. Tout son corps s'agrandit. Gallois fut ravi d'être à nouveau un enfant. Il tint sa promesse toute sa vie et ne fit plus jamais aucun mal à un insecte, quel qu'il soit.

MORALITE Il faut respecter toutes les formes de vie, même les plus petites.

Une fourmi dans les jambes : conte écrit par les 6ème

3, classe à projet

Numéro 6 L’œuf ou la plume Page 8

LE BMX, race ! ou la passion de Gabriel

Je fais du BMX depuis l'âge de 6 ans, j'aime ça parce que j'aime aller vite, sauter et aller loin parfois. Je suis au club de BMX de Pernes les Fontaines. Les entraînements ont lieu le mercredi, où on fait surtout de la musculation et le vendredi où on roule sur la piste. Je participe aux coupes et au championnat de Pro-vence. Cette année, j'ai fait une course à Terrassa en Espagne. J'ai aussi participé à l'Indoor de St-Etienne en 2011. J'ai 6 coupes et 11 médailles. Un jour, j'ai roulé sur un camarade et lors d’un autre entraî-nement, j'ai sauté une bosse de 5 mètres de long, j'ai glissé et je suis tombé sans me blesser. Une autre fois, un pilote m’a roulé dessus et, heureusement, je n’ai pas eu mal.

Coups de cœur...

MA PASSION DES JEUX VIDEO

J'aime les jeux vidéo car c'est diver-tissant et cela fait passer le temps quand on n’ a rien à faire. Je joue à Minecraft sur ordinateur depuis le début de la 1.2.4, ce qui fait depuis 2 ans, Callof Duty Ghost, Battlefield 4 Fifa14 et Assassin Creed 4 Black Flag. Tous ces jeux, j'y joue sur la PS4 ; j’ aime tous ces jeux car les décors sont très bien faits, surtout sur Assasin Creed 4 car ils sont ma-gnifiques, avec beaucoup de dé-tails. Je joue à peu près 10h par jour, sauf les jours d'école où je joue 5h. Mes camarades ont été très surpris du temps que je passais devant les jeux, du coup, nous avons fait des recherches. Nous nous sommes penchés sur les dernières publications concernant les risques des jeux vidéo sur les enfants puisqu'une étude Ipsos de 2008 montrait que 96 % des enfants de 6 à 17 ans jouent aux jeux vidéo. Un chiffre, qui en 2012, n’a pu

qu’augmenter au vu de la popularisa-tion des consoles de jeux et les amé-liorations de ces dernières. Il est in-contestable que les jeux vidéo déve-loppent certaines compétences. En jouant, on apprend à ne pas être dans le «Tout et tout de suite». Le jeu vidéo est un lieu de persévérance. De plus, les parents sont très méfiants à l’égard de ces jeux, car ils appartien-nent encore à une génération pour laquelle les jeux n’existaient pas. Comme pour toute activité, les jeux peuvent devenir dangereux selon le temps passé pas l’enfant devant : on a constaté qu'au bout d’une heure, l’enfant avait besoin de se reposer. De plus, les jeux doivent être adaptés à

l’âge de l’enfant. C’est donc aux parents de gérer au mieux le rap-port des enfants aux jeux : les jeux vidéo sont devenus un nouvel enjeu d’autorité. Or, les conflits naissent des erreurs faites par méconnais-sance. Ainsi, on sait prendre le temps de négocier l’heure du bain à la fin du dessin animé, l’heure du coucher à la fin de l’histoire ou de tel chapitre. Mais les parents exi-gent de l’enfant d’éteindre sa con-sole immédiatement, au beau milieu d’une action. Or, il lui faut terminer sa mission ou au moins sauvegar-der sa partie. Sinon on prend le risque d’affronter sa colère, laquelle est justifiée comme si l’on vous ar-rachait votre livre au beau milieu de la lecture d’une phrase...Il est im-portant aussi de prendre le temps de communiquer sur le jeu : de quoi s’agit-il ? Est-ce difficile ? etc. Voire même lorsque c’est possible, ou quand le jeu se fait sur l’écran de la télévision, s’asseoir à ses côtés et observer.

Les mangas vus par Clément

Un manga est une bande dessinée japonaise. Le mot «manga» est sou-vent utilisé de façon impropre pour désigner, par extension, une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonais ou pour nommer d'autres produits visuels rappelant certaines

de ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique, …)

J'ai commencé à dessiner à partir de 7 ans, je me suis intéressé à One Piece qui a été créé par Echiro Oda. Puis, j'ai commencé à dessiner un des personnages de ce manga : après je dessinais de plus en plus. Aujourd'hui, c'est ma passion !!! Pourquoi les manga se lisent-ils à l'envers?

Les mangas se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche, ce

qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens in-verse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Intro-duits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les mangas ne sont publiés dans ce sens en Occi-dent que depuis 1995 environ.

Manga écrit en chinois