80
L’ostéoporose en 2009 : dépistage et thérapeutique Régis LEVASSEUR Service de Rhumatologie et Pôle ostéo-articulaire, CHU d’Angers et INSERM U922, Faculté de Médecine d’Angers Rochecotte, 20 novembre 2009

Lostéoporose en 2009 : dépistage et thérapeutique Régis LEVASSEUR Service de Rhumatologie et Pôle ostéo-articulaire, CHU dAngers et INSERM U922, Faculté

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L’ostéoporose en 2009 :dépistage et thérapeutique

Régis LEVASSEUR

Service de Rhumatologie et Pôle ostéo-articulaire, CHU d’Angers et INSERM U922, Faculté de Médecine d’Angers

Rochecotte, 20 novembre 2009

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Ostéoporose

1. Définition de l’ostéoporose

2. Physiopathologie du tissu osseux

3. Épidémiologie

4. Dépistage en pratique

5. Thérapeutique– Non pharmacologique– Pharmacologique

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Définition de l’ostéoporoseosteon = os et poros = petit trou

Conférence de consensus de Hong Kong :

« affection diffuse du squelette, caractérisée par une masse osseuse basse et des altérations microarchitecturales du tissu osseux, conduisant à une

augmentation de la fragilité osseuse et à un risque accru de fractures »

2 circonstances diagnostiques d’ostéoporose :

Fracture à basse énergie* Stade pré-fracturaire : T-score - 2,5 en ostéodensitométrie

(DPX)

Am J Med, 1993* Sauf : crâne, rachis cervical, doigts, orteils

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Ostéoporose

1. Définition de l’ostéoporose

2. Physiopathologie du tissu osseux

3. Épidémiologie

4. Dépistage en pratique

5. Thérapeutique– Non pharmacologique– Pharmacologique

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0,5

0.6

0.7

0.8

0.9

1.0

1.1

1.2

1,3

10 15 20 30 40 50 60 70

DMO (g/cm²)L2-L4

(années)

Cinétique de la masse osseuse

Maj

ETajx

Sabatier JP

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0

20

40

60

80

100

0

Nombre

-2 0 +1 +2

Évolution individuelle de la cinétique d’acquisition de la masse osseuse

-1,0

Environ 75% des jeunes filles restent dans une variation de Z-score ±1 au cours de leur croissance

Δ Z-score T2-T1

Levasseur R et coll. Bone 2005

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Hui SL et coll. J Clin Invest 1988Kanis J et coll. Osteoporosis Int 1994

La masse osseuse dans son contexte clinique

T-score -2,5

50 à 60 ans :Dépister les DMO bassesd’origine génétique

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La masse osseuse

Une histoire de génétique

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Gong Y, Cell 2001

LRP5 est le gène muté dans le syndrome ostéoporose avec pseudogliome

LRP5 = low-density lipoprotein receptor-related protein 5

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Kato M, J Cell Biol. 2002

Gènes régulateurs du pic de masse osseuse : LRP5

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Frizzled

Dsh

ß-caténineLef/TCF

Protéasome

WntDkk1

APC

AXIN

GSK3

Kremen LRP5

ß-caténine

ß-caténine

ß-caténine ß-caténine

ß-caténine

Activation

Formation osseuse +++

Gènes régulateurs du pic de masse osseuse : LRP5

Levasseur R Joint Bone Spine 2005

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Boyden, NEJM 2002

Gènes régulateurs du pic de masse osseuse : LRP5

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Wnt / LRP5DKK1

MyélomeArthrites inflammatoires

Arthrose Méningiome en plaque

Développement

Ostéosarcome

Métastases osseusescondensantes

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Leptine, Système Nerveux et os

Ob = ostéoblaste, n = nerf

PBS Isoproterenol

Takeda S. Cell 2002

Récepteurs β2-adrénergiques sur les ostéoblastes

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Ostéoporose

1. Définition de l’ostéoporose

2. Physiopathologie du tissu osseux

3. Épidémiologie

4. Dépistage en pratique

5. Thérapeutique– Non pharmacologique– Pharmacologique

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Données épidémiologiques

Chez une femme de 50 ans, le risque de survenue d’une fracture jusqu’à la fin de sa vie est de 40%

(chez l’homme =13%)

16% pour une Fracture de l’Extrémité Supérieure du Fémur ont 1 à 2 fractures vertébrales associées

Une femme sur 2 atteignant l’âge de 100 ans a eu une FESF

Cummings et coll. Arch Int Med 1989Baudoin C Rev Rhum 1997

Chiffres alarmants contrastant avec l’aphorisme :« l’ostéoporose est un voleur silencieux »

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Rôle du facteur chute sur la localisation fracturaire périphérique

Incidence fracturaire féminineIncidence fracturaire féminine

ans

incidence annuelle pour 1 000 femmes

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Diagnostic des fractures vertébrales

3- Sévère(>40%)

3- Sévère(>40%)

Grade de FractureGrade de Fracture

1- Léger(20-25%)1- Léger(20-25%)

2- Modéré(26-40%)

2- Modéré(26-40%)

0- Normal0- Normal

MILIEUANTERIEUR POSTERIEUR

Adapté de Genant HK et al. J Bone Miner Res 1993

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Localisations des fractures vertébrales

- Localisations les plus fréquentes en T12-L1

- Une FV au dessus de T4 est une fracture maligne +++

0 10 20 30 40 50

L5

L1T12

T8

T5

Ver

tèbr

es

Nombre de Fractures

Hommes Femmes

Van Der Klift M et al, J Bone Miner Res, 2002

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Variantes anatomiques de L5

Hauteur ant 26 mm, post 20 mm, 23%

Pas d’autres anomaliessur le rachis

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Cyphose, arthrose, sarcopénie, DRC…

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Fracture(s) vertébrale(s)

• La plus fréquente des fractures à basse énergie (30 à 40%)

• Toujours rechercher une cause traumatique ancienne (chute de cheval, accident de voiture…) +++

• Seulement 1/3 des patients ayant une fracture vertébrale radiographique ont une symptomatologie clinique

• 40% des fractures vertébrales symptomatiques ne sont pas diagnostiquées au stade initial

Ross PD, Am J Med 1997

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Fracture(s) vertébrale(s)

• 1 femme sur 5 ayant une fracture vertébrale morphométrique aura une nouvelle fracture vertébrale dans l’année si elle n’est pas traitée :

concept de « cascade fracturaire »

Lindsay R et al, JAMA 2001

Incidence des nouvelles fractures vertébrales dans la première année de suivi

0

4

8

12

16

0 1 ≥1 ≥2

Nombre de fractures vertébrales prévalentes

Inci

den

ce d

es

no

uve

lles

fra

ctu

res

vert

ébra

les

(%)

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Surmortalité et qualité de vie après fracture

Pour les FESF : 82% du taux de survie attendu à 5 ans = 1 décès pour 5 fractures +++ La plupart des décès ont lieu dans les 6 premiers mois (comorbidités+++, mauvais état général)

Surmortalité quasi similaire pour les FV à 5 ans élévation progressive pendant les 5 ans

Altération de la qualité de vie : douleurs, cyphose, retentissement psychologique…

Cooper C, Am J Epidemiol 1993

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Ostéoporose

1. Définition de l’ostéoporose

2. Physiopathologie du tissu osseux

3. Épidémiologie

4. Dépistage en pratique

5. Thérapeutique– Non pharmacologique– Pharmacologique

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Circonstances de dépistage

1. à l’occasion de la survenue d’une fracture à basse énergie (~ 80% sont non traitées) ou rachialgies

2. En prévention du risque fracturaire

– ATCD fracturaire familial, ménopause précoce, IMC bas– Prise d’un médicament potentiellement ostéopéniant

• cortisone, thyroxine à dose suppressive, IA, agonistes Gn-RH…– Pathologies avec retentissement néfaste sur le tissu osseux

• affections endocriniennes, neuromusculaires, cardiovasculaires, rhumatismes inflammatoires…)

– Chez les chuteurs…

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Étiologie des fractures

pathologique ostéoporotique (insuffisance osseuse)

secondaire« primitive »

1er niveau

2nd niveau

de fatigue(suractivité avec

masse osseuse normale)

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Diagnostic étiologique des fractures

1. Se méfier des fractures pathologiques, surtout en l’absence de chute franche (myélome, métastases, lymphome…)

2. Éliminer une ostéoporose secondaire (hyperparathyroïdie…) surtout si l’ostéoporose survient précocement

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Éliminer les Fractures Vertébrales malignes

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FV : Critères radiographiques

Bénin Malinostéolyse ou ostéocondensation

Lombaire ou thoraco-lombaire

Au dessus de T4

Tassement symétrique de face

Tassement asymétrique de face

Corticales effacées

Respect du mur postérieur Recul du mur postérieur Ostéolyse arc postérieur

Tuméfaction des parties molles

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Patient de 59 ans, rachialgies de rythme inflammatoire

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Résultats IRM et scintigraphique

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Dépistage de l’ostéoporose : que faire en pratique ?

1ère CS : rechercher les FDR = peser, mesurer, interroger, examiner, initier le dialogue sur l’ostéoporose…

± Demander : - Radiographies du rachis thoraco-lombaire - Ostéodensitométrie

- Explorations biologiques

2nde CS : décider de l’attitude thérapeutique en fonction :- de l’existence de FV et/ou périphériques- de l’existence de FDR- du résultat de la DMO- des explorations biologiques- du dialogue avec la patiente

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A la première consultation

Que faire en pratique ?

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1. Peser

– Le poids est le paramètre clinique le mieux corrélé à la DMO +++

– Rechercher un antécédent d’anorexie mentale

– Rechercher un faible poids

– Rechercher une perte de poids

– Si poids < 58 kg (quartile inf. de la cohorte SOF) = FDR, 47 kg pour la population française

NOF 1998

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2. Mesurer la taille

– Perte d’1 cm en fin de journée (pesanteur)– Comparer par rapport à la mesure à 20 ans

• perte d’au moins 3 cm : demander des radios du rachis thoracique et lombaire

• perte d’au moins 6 cm ++ (Se 30%, Sp 94% pour Dg. d’une FV)

– Rechercher l’existence de rachialgies • ou de syndrome pré-fracturaire • une cyphose + percuter les épineuses • voir si radios existantes..

Siminovski K Osteoporosis Int. 2006

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Le poids et la taille étant mesurés, on détermine l’Index de Masse Corporelle : IMC = poids(kg)/taille (m)²

si IMC < 19 kg/m² = c’est un facteur de risque d’ostéoporose +++

3. Déterminer l’IMC

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4. Rechercher les FDR incitant à demander une DPX

1. Antécédents fracturaire personnel ou familial (FESF, FV)2. Temps d’exposition court aux estrogènes (N ~38 ans), ménopause

précoce < 40 ans , aménorrhées, traitements par IA, absence de THM3. IMC < 19 kg/m2, perte de poids +++4. Corticothérapie au long cours (>7,5 mg/j prednisone, > 3 mois) +

thyroxine à dose suppressive, IA, agonistes de la LH-RH…

5. Faible activité physique, immobilisation prolongée6. Faible consommation de calcium, faible exposition solaire7. Pathologies déminéralisantes (endocrinopathies, PR…)8. Alcoolisme, tabagisme

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Ostéodensitométrie (DPX)

- Absorptiométrie biphotonique à rayons X : mesure directement une densité surfacique = DMO (densité minérale

osseuse) en g/cm²- permet de calculer des T-score (et Z-score)

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0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

1.0

1.1

1.2

1.3

10 15 20 30 40 50 60 70

Sabatier JP, 2002

DMO (g/cm²)L2-L4

(ans)

Courbe de référence lombaire

T-score = (M-Maj)/ETaj

Maj

ETaj

x M

x

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Remboursement de la DXA

• Pour un premier examen :

– Dans la population générale, quels que soient l’âge et le sexe :

• En cas de signes d’ostéoporose : fracture Vertébrale ou périphérique dans un contexte à basse énergie (excluant doigts, orteils, rachis cervical, crâne)

• Corticothérapie systémique ≥ 3 mois, dose ≥ 7,5 mg/j d’équivalent prednisone (à l’initiation du traitement)

• Antécédent documenté de pathologie ou de traitement inducteur d’OP :– Hypogonadisme (orchidectomie, aménorrhées, anorexie mentale, inhibiteurs

de l’aromatase, agonistes de la Gn-RH…)– Hyperthyroïdie non traitée– Hyperparathyroïdie primitive– Hypercorticisme– Ostéogénèse imparfaite

Journal Officiel 26 juin 2006

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Remboursement de la DXA

• Pour un premier examen :

– Femme ménopausée recevant ou non un THM

1. ATCD de FESF sans traumatisme majeur chez un parent 1er degré

2. IMC < 19 kg/m²

3. Ménopause < 40 ans (chirurgicale, iatrogène, idiopathique…)

4. ATCD de prise de corticoïdes > 3 mois, > 7,5 mg/j d’équivalent prednisone

Journal Officiel 26 juin 2006

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Ostéoporose ou ostéomalacie

Rayons X

T-score à – 4T-score -2,5

Ostéoporomalacie +++

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Ostéomalacie : doser la 25 OH vitamine D

Fissure de Looser-Milkmann(absence de formation du cal osseux )

hyperfixations localisées (côtes, omoplates, bassin, fémurs, tibias) distribuées selon une symétrie axiale

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A DMO équivalente,

le risque relatif de survenue d’une nouvelle fracture vertébrale est 3 à 5 fois

plus élevé

chez les patients présentant une première fracture radiographique

Fracture(s) vertébrale(s)

Rôle d’avertissement de la première fracture +++ Rôle de la qualité osseuse +++

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Prévalence de l’ostéoporose densitométrique

Kanis J et al. Osteoporosis Int 1994

50 à 60 ans :Dépister les DMO bassesgénétiquement

T-score -2,5

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Relations DMO– âge –fractures périphériques

Hui SL et coll. J Clin Invest 1988Aloia JF, The Endocrinologist 1995

Pas de données sur les chutes

Un ATCD de fracture fait vieillir de 10 ans en terme de risque fracturaire

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DPX au Rachis Lombaire

- Bonne reproductibilité en AP (1%)

- Gradient de DMO de L2 à L4

- Vérifier les zones d’intérêt

- Centrage des parties molles

- Regarder si fracture ou arthrose ou laminectomie

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Morphométrie vertébrale

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DMO et fractures vertébrales

DMO avec FV Rachis lombaire

Ostéoporose

T-score -2,538,6%

Ostéopénie

-1 > T-score > -2,530,7%

Normal

T-score > -130,7%

Greenspan et al. JCD 2001

482 femmes âgées de 72 ± 5 ans 18,3% ont des FV asymptomatiques à l’analyse de la morphométrie vertébrale

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DPX à la Hanche

Gradient de DMO au col fémoral

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DPX : contrôle visuel des zones sélectionnées

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Pièges de la DPX

Laminectomie Aorte calcifiée

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sexe nombre Région d’intérêt Moyenne T-score

femme 23 col fémoral - 2,3 0,9

hanche totale -1,8 1,0

25 rachis lombaire (L2-L4) -1,4 1,7

sexe Région d’intérêt(nombre de patients mesurés)

NormalT-score > -1

Ostéopénie-2,5 < T-score -

1

OstéoporoseT-score -2,5

femme Col fémoral (n = 23) 2 (8%) 13 (57%) 8 (35%)

Hanche totale (n = 23) 5 (22%) 12 (52%) 6 (26%)

rachis lombaire (L2-L4)(n = 25)

8 (32%) 9 (36%) 8 (32%)

DMO et fractures périphériques

Levasseur R. Joint Bone Spine 2007

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Relations rachis - hanche à la ménopause

Pouilles et al. CTI 1993

39 à 48 % des femmes ayant un T-score lombaire < -1 ont un T-score fémoral normal

24 à 37 % des femmes ayant un T-score fémoral < -1 ont un T-score lombaire < -1

Parmi les femmes qui ont une perte osseuse vertébrale rapide (sur 2 mesures Δ21 mois) 48 à 67% ont une perte osseuse lente à la hanche

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Que faire en pratique ?

1. Peser

2. Mesurer

3. Déterminer l’IMC

4. Rechercher les FDR incitant à demander une DPX

5. Demander un bilan biologique

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Objectifs des explorations biologiques

1. Rechercher une cause maligne surtout lors des fractures spontanées

2. Rechercher une ostéoporose secondaire +++3. Évaluation pré thérapeutique :

• Statut en 25(OH) vit D +++• Fonction rénale• Rechercher certaines contre-indications relatives aux

traitements (syndrome myéloprolifératif et TVP)4. Suivi sous traitement pharmacologique

(calcémie, créatininémie)

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Examens biologiques

1. Hémogramme2. VS ou CRP3. Électrophorèse des protides sang. (albuminémie) et protéinurie des 24h (Myélome)4. Calcémie, phosphorémie, créatininémie

[Ca corrigée = Ca mesurée + (40 – albumine(g/l)) 0,02]

5. 25(OH) vitamine D6. Phosphatases alcalines (fractures, ostéomalacie, Paget), ASAT-ALAT, -GT7. TSHus 8. Testostéronémie totale et libre, prolactine, LH chez l’homme

en seconde intention :– PTHintacte (couplée à la calcémie), Calciurie des 24h (avec natriurèse et creatininurie des 24h)– Cortisolurie des 24h – Ac anti-transglutaminase (maladie coeliaque)– Fer sérique, ferritine, coefficient de saturation de la transferrine (>50% chez la femme) et glycémie– Tryptase sérique (mastocytose)

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Définitions actuelles selon le taux sérique de 25(OH) vitamine D

Holick M, NEJM 2007Bischoff-Ferrari HA, Bone 2007

150 ng/ml374 nmol/l

1025

Insuffisance Carence

PTH

Intoxication Normal

30 ng/ml75 nmol/l

Valeur seuil anti-fracturaire

Douleurs osseusesDMO très bassePhosphatases alcalines

80 ng/ml200 nmol/l

Dosage par immunoanalysereconnaissant la 25(OH)D2 et la 25(OH)D3

(spectrométrie de masse et HPLC = méthodes lourdes)

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Prévalence des GMSI (« MGUS »)

• 3,2 % chez > 50 ans

• 5,3 % chez > 70 ans

• 7,5 % chez > 85 ans

• 1% des MGUS se transforment en myélome tous les ans EPP Sg au moins annuelle

Kyle, NEJM 2006

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Ostéoporoses secondaires

• Endocrinopathies – hyperparathyroidie primitive +++ (DPX au poignet)– hyperthyroïdie non traitée, Thyroxine à dose suppressive– hypogonadisme– hypercorticisme– diabète

• Maladie coeliaque• Mastocytose osseuse• Cirrhose, Insuffisance hépatique• Hémochromatose• VIH et anti-protéases• Ostéogenèse imparfaite• Transplantés• Pathologies chroniques inflammatoires, neuromusculaires…• Iatrogènes : cortisone systémique, inhibiteurs de l’aromatase, agonistes de la Gn-RH,

antidépresseurs et antiépileptiques, glitazones, omeprazole…

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Maladie coeliaque

• Clinique :

– typique dans 20% des cas (asthénie, douleurs abdominales, diarrhée de type malabsorption avec stéatorrhée, amaigrissement et dénutrition)

• anémie associée à une carence en fer, folates, vitamine B12 ou facteurs II, VII et X • hypoprotidémie avec hypo-albuminémie • hypocalcémie, hypomagnésémie et déficit en zinc • une augmentation inexpliquée des transaminases• hypocalciurie

– atypique dans 80% des cas • anémie ferriprive, voire une hyposidérémie isolée• aphtose buccale récidivante• troubles menstruels tels qu'une aménorrhée primaire ou secondaire ou une stérilité • avortements à répétition • hypotrophie fœtale • épilepsie ou une ataxie• douleurs osseuses ou des arthrites périphériques inexpliquées • ostéoporose idiopathique associée ou non à des fractures• augmentation inexpliquée des transaminases

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Nodules de mastocytes positifs au bleu de toluidine

Mastocytose

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• Présence ou non de fractures

• Autres FDR identifiés

• T-score : ostéopénie ou ostéoporose

• Explorations biologiques réalisées

Dépistage de l’ostéoporose : que faire en pratique ?

Prise en charge thérapeutique

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Ostéoporose

1. Définition de l’ostéoporose

2. Physiopathologie du tissu osseux

3. Épidémiologie

4. Dépistage en pratique

5. Thérapeutique– Non pharmacologique– Pharmacologique

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Traitements de l’ostéoporose en 2009

moins agressif ?

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Molécules anti-fracturaires efficaces

• THM• Raloxifène (journalier)

• Alendronate (générique et combiné)• Risédronate (hebdomadaire + combi + mensuel)• Ibandronate (mensuel + IV trimestriel)• Zolédronate (IV annuel)

• Tériparatide (PTH1-34) : journalier en SC/18 mois • Ranélate de Strontium (journalier)

• Calcium-colécalciférol (patients institutionnalisés)

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Efficacité anti-fracturaire des molécules

Geusens PP. Nat Clin Pract Rheumatol. 2008;4(5):240-8.

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Mesures non pharmacologiques

1. Recharger en vitamine D : privilégier la vit D naturelle D3 : colécalciférol selon le taux initial de vit D.

Puis apporter 800 UI/j

2. Adapter les apports en calcium (1g/j)

3. Pratiquer régulièrement une activité en charge : marche…

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Recommandations thérapeutiques Afssaps 2006

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Présence de fracture

DMO

T - 2,5

F Périph

BisphosphonatesRanélate de strontiumRaloxifène Tériparatide si FV 2

F Vertébraleou FESF

-2,5 < T - 1

A discuter Si FDR +

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Remboursement en préventif chez les femmes non fracturées

1. T-score < -3

2. T-score -2,5 associé à un FDR :– Âge > 60 ans

– IMC < 19 kg/m²

– Antécédent de FESF chez un parent du 1er degré

– Ménopause < 40 ans

– Corticothérapie systémique en cours ou ancienne ( 7,5 mg/j d’équivalent prednisone, > 3 mois)

Journal Officiel 21 septembre 2006

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Absence de fractureFemmes de 50 à 60 ans

DMO

T - 3T - 2,5 + FDR T > - 1

Traitement :THM si troubles clim.

raloxifènebisphosphonates

ranélate de Sr

Recherche de FDR

-2,5 < T - 1

tbl clim

TraitementTHM

T<-2 et FDR +

A envisager :raloxifène

bisphosphonateranélate de Sr

Pas de ttt

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En pratique

1. Recharger puis remettre à niveau les apports quotidiens en calcium (1g/j) et vitamine D (colécalciférol 800 UI/j)

2. Choisir un traitement de fond pour une durée d’environ 5 ans (excepté pour le tériparatide)

3. Vérifier la bonne observance et l’adhésion au traitement : consultation à 3 mois et 6 mois puis annuelle au moins

4. Persistance d’évènements fracturaires dans les groupes traités +++

5. Préférer les séquences thérapeutiques (5 ans- 5 ans) au lieu d’un même ttt au long cours ?

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Les recommandations changent…Les recommandations changent…

Merci

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Remboursement de la DXA

• Pour un second examen :

Chez la femme ménopausée traitée :

- Réévaluation du risque fracturaire à l’arrêt d’un traitement anti-OP (en dehors de l’arrêt précoce pour intolérance)

Chez la femme ménopausée non traitée, sans fracture ayant une DMO normale ou une ostéopénie :

- Réévaluation du risque fracturaire 3 à 5 ans après le premier examen de DXA (en fonction de l’apparition de nouveaux facteurs de risque de fracture)

Journal Officiel 26 juin 2006

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DPX à la ménopause

• 2 situations :

– DMO basse : risque d’ostéoporose

– DMO haute : risque de Cancer du sein

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Cotations

• Calcémie = B 15• Phosphorémie = B 10• 25 OH vit D = B 100• PTH = B 70

– B est à 0,27 €, soit pour la • calcémie :4,05 €• phosphorémie :2,7 €• 25 OH D :27 €• PTH :18,9 €