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LYON NEWS Actualité Société Economie Politique Magazine Emballage, spectacles, rugby : les 3 passions de Jérôme Carillon Dossier du mois n°9 Novembre 2012 SOCIETE Bellecour : trois jours de réflexion sur un monde plus solidaire POLITIQUE Eau : Gérard Collomb prive le Grand Lyon d’une régie publique MONDE Présidentielles américaines : comment votent les Lyonnais ? URBANISME Tunnel Croix-Rousse : comment éviter les bouchons ?

Lyon News Novembre 2012

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Actualité Société Economie Politique Magazine

Emballage,

spectacles, rugby :

les 3 passions de

Jérôme Carillon

Dossier

du mois

n°9 • Novembre 2012

soCiEtEBellecour : trois jours

de réflexion sur un monde plus solidaire

PolitiquE Eau : Gérard Collomb

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sommairenovembre

SociétéCité de la gastronomie : et si c’était Lyon ? 4Bellecour : trois jours de réflexion sur un monde plus solidaire 6

JuSticeMenaces de mort : Alexandre Gabriac relaxé 8 Duchère : un prof frappé par un parent 9

PolitiqueLe GIPN fête ses 40 ans à Lyon avec Manuel Valls 10Eau : Gérard Collomb prive le Grand Lyon d’une régie publique 12

économieLyon-Dubaï : décollage le 5 décembre 14Pionnier de l’e-commerce, le Lyonnais LDLC lance sa franchise 15

mondePrésidentielles américaines : comment votent les Lyonnais ? 16Tunisie : “Je crains encore d’autres tremblements” 18

urbaniSmeTunnel Croix-Rousse : comment éviter les bouchons ? 20

environnementRhône-Alpes fait son miel à la Confluence 21

aSSuranceS Cabinet Baud & Associé 22

doSSier du moiSSpectacle, rugby… Jérôme Carillon emballe les Lyonnais 24

SPortAsvel : la saison de tous les défis 28U17 : quatre Lyonnaises championnes du monde 29

cultureÉvénement, cinéma, théâtre, musique, expo, livres, hi-tech 30/41Interviews Jean-François Copé, Pierre Sarkozy - Mosey 34/35

loiSirSSélections bars & restos 42/44Interview chef Cédric Garin de Victoria Hall 46Attitude Club Affaires Apéro 48/49Audi A7 Sportback 50Le Hopper, premier service européen de taxi-moto électrique ! 52 Ma p’tite déco par Sandrine Michel Chambon 54 Mode shopping : Tramps, Smart 56/58Beauté & Tendance fitness 60/62Quiz Région Rhône-Alpes 64

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Dijon, Beaune, Tours et Chevilly-La-rue, associée à Rungis, se disputent le dossier aux côtés de Lyon. Versailles, un temps candidate, a jeté l’éponge. Consacrée autrefois capitale de la gas-tronomie par l’humoriste et critique culinaire Curnonsky (1872-1956), la capitale des Gaules prévoit de dédier au projet 3500 m² au sein de l’Hôtel-Dieu. Un chantier estimé entre 15 et 20 millions d’euros par Gérard Col-lomb.

Mais voilà, le maire semblait avoir perdu foi en ce projet. Interrogé par l’opposition au conseil municipal de septembre, il a déclaré qu’il n’a “pas trouvé un seul investisseur qui veuille mettre de l’argent dans cette Cité de la gastronomie, car ils pensent qu’il n’y aura pas de retom-bées suffisantes.”

Des propos qui ont suscité l’ire de l’opposition. “Quand on se lance dans une compétition, on se donne les moyens de gagner”, s’est écrié Em-manuel Hamelin (UMP) dans un com-muniqué. Même son de cloche chez

le conseiller communautaire centriste Marc Augoyard. “Je reste pantois face à votre manque de détermination sur un projet qui est important pour le développement et le rayonnement de notre métropole”, a-t-il écrit dans une lettre ouverte.

Le dédain du maire allait jusqu’à sno-ber un rassemblement de soutien or-ganisé par les Toques blanches, piliers du dossier lyonnais. Le dimanche 30 septembre, une trentaine de chefs, sommeliers et boulangers ont posé pour une photo sur les marches de l’Hôtel de ville. Si l’opposition, Denis Broliquier, Emmanuel Hamelin et Michel Havard en tête, s’est ruée sur l’occasion, malgré une pluie battante, aucun élu de la majorité n’a été aper-çu aux Terreaux. “C’est dommage”, commentait alors le restaurateur Christophe Marguin, “cette Cité, c’est important pour l’image de la ville et pour nous tous.”

Puis, revirement sur l’aile du premier magistrat. Vendredi 5 octobre, Gérard Collomb indiquait subitement avoir

trouvé un accord avec Eiffage pour assurer le financement de ce projet à l’Hôtel-Dieu. “Je suis comptable des bonnes finances de la ville”, a-t-il justifié. “On est parvenu à une base de financement équilibré, deux tiers pour Eiffage, un tiers pour nous.” De quoi ravir les restaurateurs. “Notre dos-sier est bon, Lyon est légitime pour l’emporter”, a commenté le chef étoi-lé Christian Têtedoie qui a co-rédigé la candidature.

Lundi 15 octobre, la délégation lyon-naise, emmenée par Gérard Collomb, a été auditionnée par la Mission fran-çaise du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) au Ministère de la culture. “Notre sentiment, c’est que ça s’est plutôt bien passé”, a com-menté le sénateur-maire à l’issue de la réunion, entouré de l’architecte Albert Constantin, du chef Régis Marcon et du patron d’Eiffage, Bernard Vitiello.

La MFPCA doit rendre son verdict avant la fin de l’année. Une présenta-tion du projet aux Lyonnais est égale-ment prévue. =M.A.

Cité de la gastronomie : et si c’était Lyon ?Cinq villes françaises se sont portées candidates pour accueillir la Cité de la gastronomie, un espace censé mettre en musique le repas gastronomique des Français, classé au patrimoine immatériel de l’Unesco.©

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Cité de la gastronomie : et si c’était Lyon ?

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“Lyon compte un grand nombre d’associations dans le do-maine de la solidarité internationale”, note Hubert Julien-Laferrière, conseiller municipal et vice-président du Grand Lyon en charge de la coopération internationale (photo). Des structures comme Handicap international, Vétérinaires sans frontières, l’Ecole Bioforce ou encore la Fondation Mé-rieux sont nées ici.

“Quand je suis arrivé en 2001, je me suis aperçu qu’il se passait pas mal de choses dans l’agglomération, à l’occa-sion de la Semaine nationale de la solidarité internatio-nale. Mais comme chacun faisait ça dans son coin, il y avait peu de visibilité” , se souvient l’élu.

Une première réunion avec une centaine de partenaires a lieu début 2002 à l’Hôtel de ville. Elle donne naissance au réseau “Solidarité internationale Lyon” (Silyon), qui fédère

les différentes structures. Puis, en novembre de la même année, Lyon accueille son premier Village de la solidarité internationale à Bellecour.

Partage de ressourcesAvec sa devise “Une seule planète… à partager ?”, l’édition 2012 met le cap sur le développement durable. “Hier, les biens que nous donnait la terre étaient sans fin renou-velables. Si un territoire était épuisé, il était possible d’en trouver un autre ailleurs. Désormais nous n’avons plus d’ailleurs”, rappelle Hervé Derriennic, président de Silyon.

Cette année, le village s’organise autour d’une exposition multimédia installée sur plus de 200 m². Jeux de rôle, pro-jections, supports multimédias et audiovisuels invitent au questionnement sur la gestion durable et équitable des ressources naturelles. Sans oublier les nombreuses anima-tions pour apporter une touche festive : concerts, bal du monde, batucada, flash mob, ou encore une manifestation décalée aux slogans ironiques sur le thème : “un monde plus égoïste est possible”.

En parallèle, le festival “Sol’enfilms” invite à découvrir nombre d’initiatives solidaires à travers le cinéma et à échanger avec les associations présentes lors de chaque séance. 24 salles de cinéma participent partout dans le Rhône (et un peu au-delà).

Focus sur le BéninPour la première fois, un pays sera mis à l’honneur : le Bénin. “L’un des pays les plus pauvres de la planète”, rappelle Hubert Julien-Laferrière. “Mais c’est une démocratie qui fonctionne, avec des élections libres et une presse indé-pendante.” Les visiteurs pourront découvrir les actions de coopération menées depuis 1999 par la Ville de Lyon en faveur de la capitale béninoise, Porto-Novo. Les services de la propreté, de l’assainissement et de l’eau de la Ville et du Grand Lyon font ainsi bénéficier leurs homologues béninois de leur savoir-faire. “Nous menons également un projet avec le Sytral qui fournira 25 bus réformés, afin que les jeunes puissent se rendre à l’école ou à l’université en transport en commun”, explique l’élu.

Contes du Bénin, dégustation de spécialités béninoises et conférence sur la place de la femme dans ce pays d’Afrique occidentale, permettent ainsi de clôturer la manifestation aux rythmes africains.=M.A.

Bellecour : trois jours de réflexion sur un monde plus solidaire

Conférences, spectacles, ateliers, jeux, projections-débats, expositions, repas équitables ou encore marché

solidaire sont au menu de la 10ème édition du “Village de la solidarité

internationale”, qui se tiendra à Bellecour du 16 au 18 novembre.

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Les faits remontent au 23 mai. Après avoir été évacué d’un bar danois du Vieux Lyon, où il avait ses habitudes, Alexandre Gabriac, ainsi qu’un jeune nationaliste bordelais, auraient réitéré des menaces de mort à l’encontre du serveur, en faisant notamment le geste d’égorgement.

L’audience s’est tenue le 10 septembre dans une ambiance électrique, une trentaine de militants nationalistes avaient fait le déplacement pour sou-tenir leur leader. “Tant pis si demain sur vos blogs et gazettes, je me fais traiter de procureur juif, marxiste ou gay”, leur avait lancé le représentant du ministère public, Sté-phane Javet.

Avant de rappeler le passé agité de Gabriac. Elu en 2010 au Conseil régio-nal sur la liste du Front national, il a été exclu du parti en avril 2011 par Marine Le Pen, après qu’une photo de lui avait circulé sur Internet. Celle-ci le montrait en train de faire le salut nazi devant un drapeau à la croix gammée. En réaction à son exclusion, il a fondé les “Jeunesses nationalistes”, un grou-puscule d’extrême droite, censé “ras-

sembler tous les jeunes orphelins que le Front National laissait der-rière sa débâcle”.

En avril dernier, le jeune élu de 21 ans a de nouveau fait parler de lui en Italie où il était allé rendre hommage à Mus-solini. Puis, l’affaire du pub danois lui ayant déjà valu douze heures de garde à vue, Alexandre Gabriac, s’est retrou-vé à nouveau derrière les barreaux le 29 septembre, pour avoir participé à Paris à une manifestation nationaliste, en dépit de l’interdiction par la préfec-ture de police.

Pour le procureur du tribunal correc-tionnel de Lyon, “ces engagements extrémistes sont de nature à engendrer une peur particulière. Ces menaces sont susceptibles d’être mises à exécution. Cela nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire”.

Des propos qui ont fait hurler la dé-fense. “Les heures sombres, c’est de vouloir condamner quelqu’un sans preuve. Les réquisitions sont un tissu de préjugés. Il n’y a aucun fait”, s’était écrié l’avocat des deux prévenus, Maître Pierre-Marie Bonneau.

Les preuves matérielles faisaient effec-tivement un peu défaut dans ce dos-sier. L’accusation n’a pu se baser que sur une seule déposition écrite, celle du serveur, qui ne s’était pas rendu à l’audience. Et les images captées par une caméra de vidéosurveillance, ins-tallée à proximité du bar ne permet-taient que de distinguer un groupe de trois personnes sortant précipitam-ment de la terrasse du pub.

L’élu nationaliste avait alors beau jeu de crier à la “manipulation média-tique”. “A la place d’un délit au faciès, on pourrait dire qu’il a été victime d’un délit de sales idées”, avait ajouté Maître Bonneau.

“Si la vidéosurveillance confirmait la présence des deux individus sur les lieux, nous ne pouvions pas distinguer le geste d’égorge-ment allégué par l’employé”, a dû reconnaître la présidente du tribunal, justifiant ainsi la relaxe des prévenus.

La gérante du pub, jointe par le site Rue89Lyon, entend également tourner la page : “Pour nous, l’affaire est réglée car ils ne sont pas reve-nus.” =M.A.

Menaces de mort : Alexandre Gabriac relaxé

Le procureur avait requis deux mois de prison ferme à l’encontre du conseiller régional Alexandre Gabriac. Le tribunal correctionnel l’a finalement relaxé le 22 octobre dernier.

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Mardi matin. Le cours d’EPS assuré par Jean-Luc Réo-creux a commencé. Myriam G., élève en seconde, bavarde. Remarques du prof. Myriam continue. Pour la faire taire, l’enseignant lui donne une petite tape avec une pochette plastifiée. Un geste qui ulcère l’élève qui exige des ex-cuses. L’enseignant l’exclut du cours et l’envoie chez le conseiller principal d’éducation (CPE). L’adolescente ap-pelle alors sa mère qui appelle à son tour le père.

Quarante-cinq minutes plus tard, Lotfi G., le père, fait ir-ruption dans le gymnase, visiblement très énervé et armé d’une matraque télescopique, selon Jean-Luc Réocreux. Devant les élèves, il frappe l’enseignant au visage et au thorax. Résultat : un œil au beurre noir, de multiples contu-sions et une incapacité totale de travail (ITT) de six jours pour le professeur de sport. Aux élèves, le père lance : “Vous n’avez pas intérêt à parler, sinon je vous tue !”

“Notre collègue a très bien réagi. Il a tenté de se protéger sans chercher à se défendre car il savait qu’il était en présence d’élèves”, souligne Yves Boissel, le proviseur du lycée, averti immédiatement par la concierge du gymnase qui avait d’abord appelé la police. “Il ne l’a pas vu venir car nous ne sommes pas habitués à ce genre d’événe-ments. Notre établissement est très paisible”. L’ensei-gnant a été rapidement pris en charge par les pompiers.

Un agresseur multi-récidiviste

Lotfi G., interpellé l’après-midi même par les forces de l’ordre et placé en garde à vue, a été présenté deux jours plus tard au tribunal correctionnel de Lyon en comparu-tion immédiate. “Je vous présente toutes mes excuses. Et aux élèves aussi”, a bredouillé l’agresseur, avant que la présidente ne renvoie l’affaire au 6 novembre, en raison de l’absence des élèves ayant assisté à la scène.

Déjà condamné à huit reprises pour violences, vols et outrages, le père, qui travaille comme tourneur-fraiseur en intérim, a été envoyé en détention provisoire en atten-dant son procès. Poursuivi pour violences aggravées et menaces de mort, il risque cinq ans de prison.

“Le lycée de la Martinière est un bon établissement, où il fait bon vivre et travailler”, a déclaré Jean-Luc Réocreux devant le tribunal. Surnommé Astérix par ses élèves, en raison de sa moustache et de ses épais cheveux blonds, l’enseignant y travaille depuis 18 ans. “C’est la première fois qu’un évènement de ce genre se produit. J’espère que ce sera la dernière.”=M.A.

L’émotion était palpable jeudi 11 octobre au lycée de la Martinière à la Duchère.

Une grande partie des 2350 élèves que compte l’établissement, s’étaient rassemblés en fin de matinée devant le bâtiment A. Deux jours plus tôt, un prof d’EPS avait été passé à tabac par le père d’une élève.

Duchère : un prof frappé par un parent

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politiqueLe GIPN fête ses 40 ans à Lyon avec Manuel Valls

Créé en 1972, à la suite des évène-ments tragiques de Munich, le Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) vient de fêter ses 40 ans à Saint-Cyr-au-Mont-d’or, en présence du ministre de l’intérieur Manuel Valls.

Lors des Jeux olympiques de 1972, un commando palestinien prend en otage puis tue onze membres de l’équipe olympique d’Israël. Un choc qui incite de nombreux pays à se doter d’une force de police capable de faire face à une telle situation. Le 27 octobre de la même année, les premiers GIPN voient le jour en France.

Environ 200 hommes composent au-jourd’hui les Groupes d’intervention de la police nationale, répartis en dix unités (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg, Nouméa, Pointe-à-Pitre et Saint-Denis-de-la-Réu-nion). Ils sont recrutés au sein des ef-fectifs de la police nationale au terme d’une sélection particulièrement exi-geante. Chaque année, sur quelque 600 demandes, seule une vingtaine de candidats réussit à intégrer le groupe.

L’ensemble des GIPN forment, avec le Raid, la Force d’intervention de la po-lice nationale (FIPN). Tandis que le Raid est connu pour son intervention dans l’assaut de l’appartement de Mohamed Merah, le GIPN a d’autres faits d’armes à son actif. C’est lui qui, le 7 juin der-nier, également à Toulouse, a délogé un homme armé des locaux de Météo France. Deux semaines plus tard, il est intervenu lors d’une autre prise d’otage dans une agence du CIC, toujours dans la ville rose. Plus proche d’ici, les hommes du GIPN de Lyon ont été ap-pelés le 6 août à Dijon pour libérer un couple, séquestré par leur gendre.

Démonstration de force devant Manuel VallsLa cérémonie des 40 ans s’est dérou-lée à l’Ecole nationale supérieure de la police à Saint-Cyr-au-Mont-d’or. Course-poursuite, intervention de véhicules blindés et d’un hélicoptère étaient au menu d’une démonstration qui mar-

quait le point d’orgue des festivités.

Une Peugeot blanche fait crisser ses pneus dans la cour de l’école, coursée par une voiture de police. Les deux malfaiteurs ouvrent le feu, blessant l’un des fonctionnaires. Son collègue appelle alors le GIPN en renfort. L’oc-casion pour ces policiers d’élite de faire étal de leur savoir-faire et de leur matériel.

Véhicule blindé pour secourir le poli-cier blessé, poste de commandement mobile, unité cynophile, équipage hé-liporté, casques, boucliers pare-balles, tenue de camouflage. Lourdement ar-més, il ne leur a fallu qu’une vingtaine de minutes pour déloger les deux bandits du bâtiment de l’école où ils s’étaient réfugiés.

Une démonstration qui s’est déroulée sous l’œil attentif de Manuel Valls. Le ministre de l’intérieur a tenu à saluer le professionnalisme des policiers. “Vous êtes de plus en plus indispen-sables dans une société qui a ten-dance à perdre ses repères”, leur a-t-il lancé. =M.A.

Prises d’otages, mutineries, arrestation de forcenés, escortes de détenus dangereux, les Hommes en noir sont sur tous les fronts.

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politique

Depuis 1986, la distribution d’eau potable du Grand Lyon est confiée à trois prestataires privés : Veolia (ex-Compagnie générale des eaux) qui gère ce service dans 33 communes, la Lyonnaise des eaux (20 communes) et la Saur (2 com-munes), les villes restantes étant régies par des conventions particulières. Alors que cette délégation de service public expire en février 2015, le Grand Lyon s’interroge sur le mode de gestion à adopter au-delà de cette date. Mais pas son président, Gérard Collomb qui a déjà tranché.

Les trois géants des services aux collectivités se partagent un gâteau évalué à 125,7 millions d’euros en 2010. L’affaire est ju-teuse. Véolia affiche ainsi une rentabilité de 12,1% et la Lyon-naise de 10,8%. Pour cause, l’eau lyonnaise est la troisième plus chère de France après celles de Toulon et Marseille : 192,23 euros par an pour 120 m3, soit la consommation moyenne d’un foyer de quatre personnes (chiffres de 2009).

A contrario, le service d’assainissement des eaux usées, géré en régie publique directement par le Grand Lyon, est le deu-xième moins cher de France (95,56 euros pour 120 m3). Au-tant d’arguments pour que nombre d’associations, syndicats et partis politiques de gauche réclament un retour en régie

de la distribution dès 2015. D’autres villes ont déjà franchi le

pas, comme Grenoble en 2000 et Paris en 2010. Avec succès.

Grenoble est aujourd’hui la ville où l’eau est la moins chère :

113,08 euros par an, soit 41% de moins qu’à Lyon.

Au Grand Lyon, un groupe de travail, réunissant tous les par-

tis politiques, a planché sur plusieurs scénarios : retour en

régie publique, nouvelle délégation confiée à un prestataire

privé ou un système mixte. Jusqu’à ce que Gérard Collomb

ne siffle la fin de la partie. Le 8 octobre, il a annoncé en

marge d’une conférence de presse que sa décision était

prise, l’eau lyonnaise restera dans le privé.

Pour un retour en régie, il aurait fallu s’y prendre plus tôt,

a-t-il expliqué en substance : “Intégrer 371 personnes (soit

le personnel des prestataires actuels, ndlr), ça ne se fait

pas en claquant des doigts. Et puis une fois que vous les

avez embauchés, ce sont des fonctionnaires, c’est pour la

vie”, a-t-il déclaré.

Intox. “Tous les acteurs de régies publiques (…) sont main-

tenant embauchés dans le cadre du statut de droit privé

et ne sont en aucun cas intégrés comme fonctionnaires

territoriaux”, rappellent plusieurs élus dans une tribune

publiée sur le site Rue89Lyon. En réalité, Gérard Collomb se

méfie des salariés du public, qu’il considère surtout comme

de potentiels grévistes.

Pour néanmoins éviter que les dérives de l’actuel contrat

ne se répètent, une “autorité organisatrice de l’eau” sera

créée sur le modèle du Sytral qui gère les transports en com-

mun du Grand Lyon. Elle comptera 15 à 20 personnes et

sera chargée de “suivre au jour le jour les informations

données par le délégataire.”

Depuis, les autres partis de gauche, naguère fervents défen-

seurs de la régie publique, se dégonflent les uns après les

autres. Le Gaec, pilier de la majorité colombiste, se dit prêt

à voter la délégation à condition qu’elle n’excède pas huit

ans. Les communistes, saluent “les avancées obtenues”, his-

toire de dire qu’ils ne voteraient pas contre. Seuls les Verts

s’opposent encore à toute nouvelle privatisation.

Un collectif créé fin 2011 avec une vingtaine de structures

favorables à la gestion publique de l’eau, appelle néanmoins

les Lyonnais à se rendre au prochain Conseil communau-

taire le 12 novembre, qui tranchera l’avenir de l’eau lyon-

naise pour les huit à dix années à venir.=M.A.

Eau : Gérard Collomb prive le Grand Lyon d’une régie publique

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Trois ans après l’arrêt de la liaison Lyon - new York, l’aéroport de Lyon tente une nouvelle aventure inter-continentale. A partir du 5 décembre prochain, un avion de la compagnie Emirates Airlines se posera cinq fois par semaine sur les pistes de Saint-Exupéry.

Lyon-Dubaï : décollage le 5 décembre

Il affirme avoir tiré les leçons de l’échec de la liaison transatlantique.“Nous croyons au projet”, insiste Thierry Aucoc, directeur général France d’Emirates,“nous ne sommes pas juste là pour tenter un coup.” L’entreprise pointe“la position géographique de Dubaï et l’efficacité de son hub”. Et Emirates n’est pas n’importe qui, ajoute le président de l’aéroport Saint-Exupéry Philippe Bernand : “La compagnie relie la moitié de la planète : Asie, Asie du sud-est, Océanie, Afrique.”

Le vol quitte Lyon le soir à 21h, tous les jours sauf le jeudi et le dimanche, et arrive à 6h30 du matin à Dubaï. Parfai-tement à temps pour prendre une correspondance vers l’une des 126 destinations desservies par la compagnie. A moins de rester à Dubaï, 9ème ville la plus visitée au monde. Au retour, l’avion ne décolle que dans l’après-midi pour une arrivée à Lyon à 19h40. L’appareil, un Airbus A340-500 Tri class, propose 12 sièges en première classe, 42 sièges en business et 204 sièges en classe économique.

Après Paris et Nice, Lyon est la troisième destination française d’Emirates, qui ne propose que des vols long-courrier.“Lyon est au centre d’une région extrê-mement dynamique”, souligne Thierry Aucoc, qui pointe également la proximité des stations de ski et

les“manifestations importantes”, à l’instar de la Fête des lumières, qui peuvent intéresser la clientèle orientale.“On a la capacité de faire venir à Lyon des Chinois, Indiens, Pakistanais, Sud-africains” veut croire le directeur géné-ral de la société.

La capitale des Gones devra toutefois faire face à la concurrence de Génève, qui dispose déjà d’une liaison quotidienne, pas spécialement surchargée, le taux de rem-plissage n’étant que de 70%. A Lyon, l’objectif est de 85%, soit quelque 114 000 passagers par ans. La compagnie, qui se targue de parler 120 langues différentes à bord de ses avions, mise surtout sur sa qualité de service. Elle assure ainsi la présence d’au moins une personne francophone sur ses vols. Les passagers voyageant en première ou en business peuvent faire appel à une navette qui les récu-père à domicile et les dépose à l’hôtel. Le prix d’appel pour un aller-retour se situe entre 750 et 800 euros en classe éco et 2500 euros en business.

“C’est une formidable opportunité pour Lyon”, se féli-cite Philippe Bernand, qui compte aussi sur l’arrivée d’Emirates pour “tirer (le niveau de service de l’aéro-port) vers le haut”. =M.A.

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Tout a commencé en 1997. Laurent de la Clergerie, jeune ingénieur en électronique, développe dans l’appar-tement des ses parents des logiciels de gestion de boutiques. Comme ses clients lui demandent des solutions clé en main, il leur vend également le hardware.

Nous sommes alors au tout début de l’Internet. “J’ai voulu me créer une page perso pour me lancer dans le développement web”, se souvient-il. Aux États-Unis, il déniche un héber-geur qui propose également un petit module de commerce en ligne. LDLC.com est né. Pour l’enseigne, Laurent de la Clergerie ne fait pas

dans la difficulté : il prend simple-ment ses initiales.

Les affaires commencent doucement : dix machines vendues le premier mois, trente le suivant. Des ordina-teurs que le jeune ingénieur assemble lui-même. “Il m’a fallu quatre heures pour monter le premier”, sourit-il.

Une première boutique en 1998Le jeune chef d’entreprise voit grand. Dès l’année suivante, il ouvre sa pre-mière boutique, rue de Marseille : 300 m² répartis entre stock et espace de vente. “Nous avons réalisé 5 mil-

lions d’euros de chiffre d’affaires”, raconte-t-il, non sans fierté.

Depuis, le magasin a déménagé à Vaise (photo). Plus grand (300 m² rien que pour l’espace commercial), les ventes augmentent : 9 millions d’euros par an. Une boutique ouverte en 2006 dans le 15ème arrondisse-ment de Paris réalise, elle, 6 millions d’euros, la concurrence étant plus rude dans la capitale.

Capitalisant sur ces expériences, la société qui compte aujourd’hui 324 salariés, s’ouvre désormais à la fran-chise. “Nous comptons accueillir notre premier franchisé en mars ou avril 2013”, annonce Laurent de la Clergerie, aujourd’hui président d’une société cotée en bourse.

“LDLC dispose d’une notoriété nationale qui inspire confiance”, ajoute Olivier, son frère, qui assure la direction générale. “Nous souhaitons profiter du rayonnement des bou-tiques pour créer une vraie synergie avec le site.”

Ou plutôt les sites, puisque le groupe LDLC en possède aujourd’hui sept, dont quatre marchants. Si la plupart sont spécialisés dans l’informatique, le groupe s’est diversifié en 2006 en lançant Maginéa.com, un site dédié à l’univers de la maison. Et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Les idées ne manquent pas”, rigole le PDG. Qui pourrait ajouter un site de vente de prêt-à-porter à son porte-feuille. “Mais pas avant deux ans.”

=M.A.

Pionnier de l’e-commerce, le Lyonnais LDLC lance sa franchise

Avec 176,9 millions d’euros de chiffre d’affaires, la discrète société lyonnaise LDLC est l’un des poids lourds de la vente en ligne en France. Spécialisée dans les produits high-tech, elle s’ouvre aujourd’hui à la franchise.

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monde

“It’s a freedom that you defend. Vote !” (Une liberté à défendre. Votez !), peut-on lire sur une affiche collée dans la salle de réunion du consulat américain de Lyon. “Nous avons beaucoup communiqué sur ces élections”, affirme Mark Schapiro, le consul. Plusieurs messages ont été adressés à un fichier d’un millier d’électeurs et chaque personne s’étant rendu au consulat est repartie avec une note d’information sur le déroulement du vote à l’étranger.

Les expatriés doivent voter par correspondance, aucun dispositif n’est prévu au consulat. “Nous ne pouvons pas installer 50 urnes”, pointe Victor Vitelli, délégué aux af-faires publiques. Car chaque état américain a sa propre loi électorale et procède à son propre décompte des bul-letins. Sans oublier que le tiers du Sénat et la totalité de la Chambre des représentants sont renouvelés en même temps, avec des candidats différents dans chaque état.

US Election night à LyonLe 6 novembre à Lyon, un millier de personnes, Français et Américains, sont attendues à l’hôtel Hilton de la Cité in-ternationale pour suivre en direct la soirée électorale lors de la désormais traditionnelle “US Election Night”. Plu-sieurs animations sont prévues à partir de 21h pour tuer le temps jusqu’à la proclamation des premiers résultats partiels. Une table ronde avec des universitaires lyonnais et grenoblois planchera ainsi sur la situation aux Etats-Unis

et tirera un bilan des années Obama (en français). Puis, des supporters démocrates et républicains seront invités à défendre les couleurs de leurs champions lors d’un débat (en anglais).

Snacks et rafraichissements sont prévus tout au long de la soirée, tandis qu’un groupe de blues assurera l’anima-tion musicale. Les entrées (tarif plein : 21 euros, étudiants : 16 euros) sont en vente sur le site de l’America House de Lyon (www.americahouselyon.org) ou sur place (25 euros).

Il n’y a pas qu’Obama et RomneyOutre les partis démocrate et républicain, 14 autres for-mations ont investi des candidats : des Verts aux Liberta-riens, du Parti de la justice à celui des objectivistes. Sans compter une bonne centaine de candidats indépendants, souvent présents que dans un seul des 50 états américains.Les Etats-Unis s’étendant sur trois fuseaux horaires et chaque état ayant ses propres horaires de vote, les pre-mières estimations devraient être annoncées à partir de 1h30 du matin, heure française, tandis qu’il faudra sans doute attendre 5h pour connaître les résultats quasi-défi-nitifs. Nuit blanche en perspective donc pour Mark Scha-piro. “Ca sera difficile pour moi de me coucher avant”, soupire le consul.=M.A.

Présidentielles américaines : comment votent les Lyonnais ?

Entre 13 000 et 14 000 res-sortissants des Etats-Unis habitent la région, estime le consulat américain de Lyon, dont la plupart à Lyon et Grenoble. Comme leurs compatriotes

restés outre-atlantique, ils sont appelés aux urnes le 6 novembre.

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n Pourquoi la nouvelle constitution a pris autant de retard ?Un temps considérable a été perdu à se poser des questions existentielles, mettant en danger notre modèle civili-sationnel. La société tunisienne a passé une partie de l’année à trembler. Tous ces tremblements ont pris du temps et mettront du temps à cicatriser.

La constitution ne pourra être adoptée que lorsque les véritables questions seront enfin discutées : régime poli-tique, loi électorale, instances consti-tutionnelles. Je crains encore d’autres tremblements.

n Beaucoup de personnes redoutent une dérive vers un état islamique.Nous n’avons pas modifié l’article 1 de la constitution qui dispose que la Tunisie est un état musulman de langue arabe... Mais comment cet article sera-t-il inter-prété ? L’ancien président Bourguiba en avait fait une lecture moderne et ouverte sur le monde.

Quid de la nouvelle jurisprudence constitutionnelle en la matière ? Rien de clair. Une interprétation stricte peut nous amener non loin de la charia. D’où l’importance de la cour consti-tutionnelle et de sa nouvelle compo-sition.

n Les islamistes parlent de “complémentarité” de la

femme. Est-ce que sa place dans la société tunisienne est menacée ?

Je ne le crois pas car la société civile est vigilante, car la femme tunisienne est elle-même vigilante. J’avais dit à ce sujet que si la femme est vue comme complément de l’homme, pourquoi ne pas voir l’homme à son tour comme complément de la femme. J’espère avoir été entendue.

n Vous représentez le parti Ettakatol, classé progressiste, mais minoritaire. Quelle influence a-t-il pu avoir dans les négociations ?

Une influence faible, à l’image de son poids réel. Une influence qui s’est de plus en plus affaiblie puisque plu-sieurs de nos députés ont quitté le groupe parlementaire.

Je reconnais que le Président Ben Jaa-far (issu d’Ettakatol, ndlr) avait pesé de tout son poids sur la question de la charia mais je regrette qu’il n’ait pas toujours été le gardien du temple qu’on attendait. Toutefois, je lui re-connais par moment beaucoup de vigilance que je n’ai malheureusement pas trouvée en certains ministres d’Et-takatol du gouvernement.

Puis, Ettakatol a eu une communica-tion faible et inaudible. Or, c’est essen-tiellement sur ce terrain que le parti était attendu par la société civile.

n La situation économique se dégrade en Tunisie. Comment le pays peut-il s’en sortir ?

En rétablissant la confiance. La confi-ance c’est de la sécurité, c’est de la clarté et c’est faire ce que l’on a promis.

La révolution a été faite pour des ques-tions essentiellement de pauvreté et de précarité dans les régions enclavées de l’intérieur du pays. Aucune réalisa-tion majeure n’a été menée dans ces régions, ni de projets d’infrastructures, ni de commencement de preuve de bonne volonté, ni de début d’illusion. Alors que des sommes importantes ont été budgétisées pour ces régions.

n Quel regard les Tunisiens de France portent-ils sur la situation en Tunisie ?Je vais régulièrement sur le terrain leur dire à quel point c’est difficile. Les Tunisiens en France sont habitués à la démocratie et n’aiment pas la langue de bois. Pour leur être fidèle, j’ai sou-vent été très énergique dans mes inter-ventions. Cela ne m’a pas valu que des amis mais je suis venue défendre les objectifs de la révolution.

Personnellement, j’ai beaucoup appris. Je tente au quotidien, parfois maladroi-tement, de faire bouger de quelques centimètres de véritables montagnes mais j’ai espoir. Ne dit-on pas que les premiers pas sont la moitié du chemin ?

=Propos recueillis par Michael Augustin

Karima Souid est l’une des 10 députés qui représentent les Tunisiens de France à l’Assemblée constituante. Un an après, cette Vénissiane tire un bilan sans concessions.

Tunisie : “Je crains encore d’autres tremblements”

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urbanisme

Neuf mois qui mettront la patience des automobilistes à rude épreuve. Car si des itinéraires de substitution sont prévus, ils passeront par des sec-teurs déjà passablement encombrés en heure de pointe. Les automobilistes provenant de l’Ouest lyonnais seront dirigés vers le tunnel sous Fourvière et le boulevard périphérique nord (BPNL), ceux provenant du Nord, vers l’A46 et les quais de Saône. Puis, pour le trafic local, une déviation sera flé-chée par le quai Saint-Vincent et la rue Grenette. Cette dernière verra ainsi sa fréquentation augmenter de 40% !

Sur le BPNL (45 000 passages quo-tidiens avant les travaux), le Grand Lyon attend une hausse de 8 à 10% du nombre de voitures. Pour fluidifier le trafic, l’ouvrage a été élargi à trois voies entre le viaduc du Rhône et le branchement de l’A42 (sens ouest-est). Puis, le prix des abonnements baissera de 20%, entre le 1er novembre 2012 et le 31 août 2013. “Le but est de faire augmenter le nombre d’abonnés”, explique Jean-Luc da Passano. Car, munis d’un badge, ils passent moins de temps aux péages.

La ligne D du métro (Vaise – Vénis-sieux, en passant par Bellecour), éga-lement très chargée aux heures de pointe, verra sa fréquence augmenter de 10%. Parallèlement, le Grand Lyon aménage une dizaine de parcs relais provisoires (1 200 places) dans le Val de Saône et l’Ouest lyonnais, à proxi-mité des gares TER et des lignes de bus. “Je pense qu’il va y avoir deux mois très difficiles”, avant que les automobilistes ne prennent leurs marques, concède Pierre Abadie, vice-président du Grand Lyon en charge des déplacements.

Des travaux de sécurisationAprès le percement d’un deuxième tube, rendu obligatoire suite au tra-gique accident du tunnel du Mont-Blanc (1999), la deuxième phase des travaux consiste maintenant à rénover complètement cet ouvrage inauguré en 1952 par Edouard Herriot. Ventila-tion et éclairage seront ainsi mis aux normes, sans oublier le désamiantage.

De nombreux automobilistes se de-mandent toutefois pourquoi le Grand

Lyon ne fait pas passer le trafic dans le nouveau tunnel, le temps de la rénovation de l’ancien. D’autant plus que les chantiers des rives de Saône (voir Lyon News de septembre) et du pont Schuman apporteront leur lot de désordre supplémentaire. “Parce que nous devons creuser onze galeries entre les deux tubes, pour permettre le passage de l’un à l’autre”, répond Gérard Collomb.

La fermeture complète permet surtout au Grand Lyon de gagner du temps en rénovant en même temps les deux entrées du tunnel. Côté Saône, l’ou-vrage arborera ainsi une façade toute en arrondi pour suivre les courbes du fleuve, tandis que le fronton côté Rhône se parera de pierres en écho au vigoureux fleuve.

“Cette concomitance n’est pas le fait d’un hasard ou de quelconques contraintes techniques ou adminis-tratives”, juge de son côté le maire du 2ème, Denis Broliquier. Qui soup-çonne la majorité municipale de vou-loir finir le chantier coûte que coûte en 2013, avant qu’il ne vienne parasi-ter les municipales de 2014.=M.A.

Fermé à partir du 5 novembre, le tunnel de la Croix-Rousse ne rouvrira que le 5 août 2013. neuf longs mois pendant lesquels les 47 000 auto-mobilistes qui l’empruntent quotidiennement doivent trouver d’autres solutions.

Tunnel Croix-Rousse : comment éviter les bouchons ?

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environnementRhône-Alpes fait son miel à la Confluence

Lyon paradis des abeilles ? Il faut le croire. La ville compte quelque 200 ruches référencées par les services vétérinaires. Un chiffre auquel il faut ajouter tous les apidés ayant élu do-micile dans des cheminées abandonnées et d’autres endroits délaissés. Depuis juin, 300 000 copines supplémentaires de Willy et Maya sont arrivées. Hébergées depuis 2007 par le Conseil régional Rhône-Alpes, elles viennent de faire le dé-ménagement de Charbonnières à la Confluence.

Installées sur le toit de l’Hôtel de région, elles bénéficient d’une vue imprenable sur les balmes de la Saône. “Elles évo-luent dans un rayon de 3 km”, explique Sosthène Fayolle, l’apiculteur qui s’occupe de ces petites bêtes. De quoi aller butiner jusqu’à Fourvière.

Tradition familialeChez les Fayolle, on est apiculteur depuis 1938. Une tradi-tion familiale transmise de père en fils, puis en petit-fils. Ce dernier est aujourd’hui à la tête de plusieurs centaines de ruches qu’il déplace dans toute la région au gré des fleurai-sons, entre la plaine de l’Ain et les hauteurs savoyardes.

Les six ruches de la Région, elles, ne bougent pas. Leur miel permet ainsi de déceler la variété des plantes présentes dans leur rayon d’action. Mais également de détecter les polluants qui se posent sur les fleurs en milieu urbain. Le premier cru de Confluence, attendu en juin prochain, sera à ce titre riche en enseignements.

Les abeilles en dangerChaque ruche compte environ 10 000 occupantes à la sortie de l’hiver et 60 000 au plus fort de la saison estivale. A Char-bonnières, elles fabriquaient jusqu’à 100 kilos de miel par an, qui était ensuite distribué aux Rhônalpins, notamment à l’oc-casion des Apidays, une fête annuelle organisée dans le cadre du programme “Abeille, sentinelle de l’environnement”. Lancé en 2005 par l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), ce programme a pour but d’informer le grand public sur les dangers qui pèsent sur les apidés.

Utilisation intensive de pesticides, développement de mono-cultures, disparition des haies et des prairies fleuries, urbani-sation grandissante mais aussi réchauffement climatique et parasites nouveaux, menacent la survie des abeilles. Ces in-sectes sont pourtant essentiels pour la biodiversité, puisqu’ils contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de la planète. “Notre agriculture, sous l’influence d’un modèle intensif, a créé des dégâts consi-dérables sur l’environnement et les ressources naturelles”, dénonce Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional.

On estime entre 20 et 30% la perte hivernale chaque année. “Si on ne faisait rien, dans quelques années, il n’y aurait plus d’abeilles”, note Sosthène Fayolle. Bien que les apicul-teurs s’efforcent de remplacer les colonies disparues, leur nombre diminue de plus en plus. Rhône-Alpes comptait ainsi 91 100 ruches en 2010, contre 104 500 dix ans plus tôt.=M.A.

La Confluence a gagné 300 000 habitantes d’un coup le 22 juin dernier. Petites, rayées jaune et noir, elles bourdonnent désormais sur le toit de l’Hôtel de région.

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assurances

Pour faire face à une situation conflictuelle, ou qui risque de le devenir, on se sent souvent désar-mé, faute de bien connaître ses droits ou de disposer des moyens financiers pour intenter un pro-cès ou s’y défendre.

A chaque situation difficile que vous pouvez rencontrer dans votre quotidien, l’assurance de protection juridique vous sou-tient et vous accompagne.

• En premier lieu, elle vous per-met d’accéder à des conseils et à de l’information juridique délivrés par des juristes spécia-lisés. Ces renseignements vous permettent d’être informé sur les textes applicables à votre si-tuation et sur les arguments que vous pouvez faire valoir dans le cadre de votre défense.

• En second lieu, elle vous per-met d’être épaulé pour mener à bien la résolution amiable de votre litige. Vous pourrez ainsi

obtenir plus rapidement gain de cause, dans le strict respect de vos intérêts.

• Enfin, l’assurance de protec-tion juridique prévoit la prise en charge des frais de justice, par exemple les honoraires de votre avocat et les frais d’experts.

Vous aspirez, de façon légitime, à défendre ou à faire valoir vos droits : la protection juridique vous facilite l’accès au droit et vous ouvre les portes de la jus-tice.

Savez-vous qu’en France, près de 45% des foyers sont déjà équipés d’une assurance de protection juridique, convaincus que cette assurance leur apporte aide et soutien pour mieux maîtriser les ficelles de la justice et de la loi ?

Savez-vous que cette branche d’assurance séduit de plus en plus de citoyens ? Elle connaît une progression de plus de 10% par an !

Vous pensez être assuré(e) en protection juridique par le biais de votre assurance auto ou de votre assurance habitation. Même si cela est effectivement le cas, ces garanties de protection juri-dique sont souvent limitées.

Attention : la protection juri-dique ne doit pas être confon-due avec votre assurance res-ponsabilité civile dont le rôle est limité à vous défendre et à prendre en charge des dom-mages et intérêts mais seule-ment dans le cas spécifique où vous avez causé des dom-mages à autrui.

Le coût annuel d’une PJ varie selon les niveaux de garanties, au sein de notre cabinet, la première formule est proposée à 33 euros TTC par an.

La protection juridique

Séverine Baud, Courtier Cabinet Baud et Associé photo / © Alain Rico

Définition :C’est l’ensemble

des services mis à votre disposition pour vous

permettre de faire respecter vos droits -

en demande comme en défense - et d’accéder plus facilement

à la justice si la défense de vos intérêts l’exige.

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dossier du mois

Son bureau donne sur la façade bariolée du Pôle Pixel à Villeur-banne. Co-gérant avec son frère Stéphane de l’entreprise familiale “Comptoir général d’emballage”, jérôme Carillon a deux autres passions : le rugby et les spectacles. Comment fonctionne cet homme d’affaires touche-à-tout ? Entretien.

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“Je me permets cette petite folie car je n’ai aucune contrainte de rentabilité pour Camaro Productions...”

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spectacle, rugby… Jérôme Carillon emballe les Lyonnais

n Le Comptoir général d’emballage a été créé en 1962 par votre père. La société vient de fêter ses 50 ans. Comment tout a commencé ?

Mon père était représentant en produits d’emballage chez un cousin. Un jour, il lui a demandé s’il pouvait créer sa propre affaire. Son cousin a accepté. Le 1er octobre 1962, est donc né le Comptoir d’embal-lage. A l’époque, il ne faisait que deux produits : du papier et de la ficelle. Depuis, ça a bien évolué, car aujourd’hui, nous avons un millier de références standards en stock. Plus les produits spécifiques que nous fabriquons pour nos clients.

n Qu’est-ce qui explique cette longévité de votre entreprise ?

Nous sommes vraiment à l’écoute et au service de nos clients. C’est l’ADN de notre société. Puis, nous faisons en sorte d’apporter un service irréprochable et des produits qui offrent une valeur ajoutée.

n Vous travaillez le carton, le tissu, le plastique, l’adhésif… Qu’est-ce qui vous manque encore ?

Nous ne sommes pas dans un secteur très innovant. Malgré tout, en fouinant dans les salons d’emballage dans le monde entier : Chicago, Tokyo, Düsseldorf, Moscou…, on arrive à trouver des produits vrai-ment originaux. Mais nous les référençons uniquement s’ils apportent une réelle valeur ajoutée à notre clientèle.

n Quel chiffre d’affaires réalisez-vous ?

On vient de clôturer notre année au 30 septembre avec un chiffre d’affaires de 8,6 millions d’euros. Nous avons 2000 clients actifs, c’est-à-dire des clients qui commandent au moins une fois par an.

n Vous avez pris les rênes de la société en juillet 1995, l’année des 60 ans de votre père. Comment peut-on définir la patte de jérôme et Stéphane Carillon ?

Pendant de nombreuses années on a simplement cherché à pérenniser ce qui a été créé, ce qui fonctionne bien, tout en apportant bien évidemment notre jeunesse.

Stéphane s’occupe de la partie administrative, marketing,

sociale et informatique, un domaine que je ne maîtrise absolument pas, tandis que j’ai la charge de la partie com-merciale et financière. A deux, on a forcément une puissance de travail qui est plus importante.

n Si vous vous projetez à dix ans, vous vous verrez où ?

J’espère qu’on sera encore là pour livrer nos clients (rires). Et j’espère qu’on aura surtout gardé la même philosophie. Qu’on aura accompagné nos clients malgré la complexité de certains dossiers et qu’on aura mis les moyens humains et techniques à leur service.

n La protection de l’environnement est une préoccupation partagée par beaucoup de Français. Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il y a trop d’emballages ?

L’écologie revient effectivement de plus en plus souvent sur la table. Avec le carton, nous avons la chance d’avoir un produit 100% recyclé. Mais nous dispo-sons d’une gamme globale. Aujourd’hui, nous avons des adhésifs écologiques à base de

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papier. Nous avons des parti-cules de calage, les fameuses chips qu’on trouve dans les car-tons, qui sont à base d’amidon de maïs, nous avons du film étirable biologique.

Dans les prochains catalogues, nous aurons des pages dédiées aux produits écologiques. C’est-à-dire, nos clients seront en me-sure d’emballer écologiquement leurs produits. Or, si ces produits existent déjà, ils ne marchent pas encore très bien, parce qu’ils sont un peu plus chers. Les clients ne sont pas encore prêts à franchir le pas et payer un peu plus cher les produits écologiques. Nous sommes un petit peu à l’avance par rapport à la demande. Par contre, les fabricants de matières premières ont bien compris les enjeux. Je suis certain que très très rapidement, on arrive à obtenir pour les produits écologiques des prix proches de ceux qui ne le sont pas.

n Il y a trois ans vous vous êtes lancé dans la produc-tion de spectacles. Votre société s’appelle Camaro. Pourquoi ce nom, qui est celui d’une voiture Chevrolet ?

Je ne suis absolument pas un fanatique de voiture. Camaro est la contraction de “Carillon” pour “Ca”, “Malo”, le prénom de mon fils pour “Ma” et “Romy”, le prénom de ma fille pour “Ro”.

n Pourquoi la production de spectacles qui, a priori, n’a rien à voir avec l’emballage ?

Camaro Productions est né d’un concours de circonstances et d’un rêve. Le Comptoir général d’emballage est le parrain des “Ballons du Progrès”. Nous ré-compensons tous les ans depuis une vingtaine d’années les meil-leurs joueurs de l’Olympique Lyonnais. A l’occasion d’une an-nulation un peu tardive de cette soirée annuelle en avril 2008, j’ai eu l’idée d’organiser une soirée cabaret, en compensation pour les nombreux clients que nous avions invités.

Devant l’immense, l’incroyable succès que nous avons rencon-tré, j’ai décidé de créer Camaro Productions pour retrouver les sensations que j’avais décou-vertes ce soir-là.

n Comment sélectionnez-vous les spectacles que vous produisez ?

Déjà, en les visionnant. Je vais régulièrement le soir à Paris. Je reviens avec le TGV de 5h55 pour être au bureau à 8h20 le matin. Je visionne quasiment tout ce que je propose aux Lyon-nais. Ce ne sont pas forcément toujours des spectacles très connus, mais je m’attache à ce que tous les spectacles que je propose soient de très grande qualité et je fais en sorte de

communiquer le plus objecti-vement possible, pour que les spectateurs en sortant de la salle soient ravis de ce qu’ils ont vu.

Je propose de plus en plus de théâtre, parce que je m’aperçois qu’il y a une forte demande. Le théâtre coûte très cher à produire, parce qu’il y a très souvent des têtes d’affiche, il faut déplacer les décors pour une soirée. C’est vraiment une logistique très lourde.

Je me permets cette petite folie car je n’ai aucune contrainte de rentabilité pour Camaro Productions, si ce n’est de ne pas perdre d’argent.

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dossier du mois

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Gérard JUGNOTFrancis HUSTEREric METAYER

Dernier coup de ciseaux

Les 39 marches

Cher Trésor

Willy Rovelli

Rachid Badouri

Bronx

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Les Chevaliers du fiel

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Ca me permet de proposer aux Lyonnais des pièces de théâtre qu’ils n’auraient jamais vues.

n Qui vient voir vos spectacles ?

Je suis assez surpris. J’aime bien me mettre dans l’atrium lorsque le public rentre pour voir qui sont ces gens qui m’ont accordé leur confiance. Très souvent ce sont des gens très simples, qui ont envie de se faire plaisir, de passer une très belle soirée.

A 72 ou 73% ce sont les femmes qui sont décideurs et qui trainent leur mari par la manche. Je le vois sur les logiciels de bil-letterie. Chez moi aussi, comme chez beaucoup de personnes, c’est mon épouse qui décide de beaucoup de choses.

n Quel est l’artiste que vous rêveriez de faire venir à Lyon ?

J’aimerais avoir Laurent Gerra dans mon écurie. J’ai vu son spectacle deux, trois fois et j’adore ce qu’il fait. J’ai passé des soirées assez incroyables. C’est quelqu’un de très proche de son public, qui ne surjoue pas, c’est une vraie qualité. Mais il est malheureusement déjà bien en main…

n Vous avez une autre passion, le rugby. Vous êtes partenaire du Lou.

C’est une vraie passion, qu’on se transmet de génération en génération. Notre père a été un joueur de haut niveau. Il jouait à l’époque en première division contre les plus belles équipes de France. Mon frère et moi avons évolué à un niveau beaucoup plus modeste. Et mon fils de neuf ans et demi joue également, après un passage par le hockey sur gazon. On est tous très attirés

par l’esprit, l’ambiance, les valeurs humaines, les amitiés qu’on a créé. Il y a des liens très forts qui unissent les personnes qui pratiquent ce sport.

n Pensez-vous que le Lou peut remonter en Top 14 à la fin de la saison ?

Je l’espère mais je ne suis pas certain que ce soit un long fleuve tranquille. Ils peuvent y arriver mais ce ne sera pas aussi facile que le pensent cer-taines personnes.

=Propos recueillis par Michael Augustin

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Asvel : la saison de tous les défis

L’histoire de l’Asvel ne s’écrira pas que sur les parquets de Pro A cette saison. Alors que le projet d’Arena de 15 000 places, prévu sur la friche ABB à Villeurbanne, est tombé à l’eau pour des raisons financières, le président de l’Asvel, Gilles Moretton reste très discret sur un éventuel plan B. De son côté, Tony Parker, actionnaire et vice-président, s’impa-tiente. “Aujourd’hui, la grande salle c’est plus qu’au point mort, c’est en sous-marin, au fond du trou ! Ça n’avance pas”, s’était-il énervé dans un entretien accordé à l’AFP. “Si tu n’as pas d’outil de travail, tu peux avoir les meil-leures motivations du monde, c’est dur. J’ai envie de faire mon projet à l’Asvel mais si je ne peux pas, il faut que j’étudie d’autres possibilités.”

Une déclaration qui a sonné comme un véritable coup de tonnerre dans les couloirs de l’Astroballe, et l’hypothèse d’un départ de Tony Parker fait réagir. Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a apporté son sou-tien au basketteur en lançant l’idée d’un partenariat entre les deux clubs dans les colonnes du Parisien : “Une fois le stade (de l’OL, ndlr) construit, il serait logique que la salle de Tony Parker et de l’Asvel soit proche du stade des Lumières. Je suis prêt à lui tendre la main et à réfléchir avec lui à ce qui pourra être fait.” Approché également par la mairie de Lyon, le club quittera-t-il son berceau villeurban-nais ? Une idée qui fait hurler le maire de la ville, Jean-Paul

Bret. Lors d’une réception à l’hôtel de ville, snobée par Tony Parker, il s’est écrié : “Lyon a l’OL et le Lou, l’équilibre veut que l’Asvel reste à Villeurbanne”, pointant les généreuses subventions versée par la ville à son club (800 000 euros la saison passée). Tout en reconnaissant : “Je ne suis pas un prince qatari”.

Du côté du banc villeurbannais, les préoccupations restent sportives. Avec un effectif à nouveau largement remanié, Pierre Vincent peut, cette saison, compter sur des hommes d’expérience. De retour dans la Green Team, Amara Sy semble très attaché à redonner de la superbe au maillot des Verts. “Quand on signe à Villeurbanne, on sait à quoi s’attendre”, déclarait-il à son arrivée. “C’est un club qui veut jouer les premiers rôles tous les ans. Le premier objectif est de se qualifier pour la Semaine des As, ensuite de se qua-lifier pour les play-offs et d’aller le plus loin possible. On va essayer de faire en sorte que le club retrouve le devant de la scène.” Chahutés lors des matches de préparation, les premiers pas de cette nouvelle Asvel en Pro A se montrent en effet plutôt prometteurs. Grâce à leur victoire héroïque, à Chalon, chez le champion de France en titre, en ouverture de cette saison, les Villeurbannais ont su prouver qu’ils pou-vaient être à la hauteur de leurs ambitions.

=Laureline Coquard

De retour sur les parquets, l’Asvel est déjà passée au crible. Après la pire saison de son histoire, et une préparation

calamiteuse (neuf défaites en dix matches amicaux), les choses s’annoncent plutôt compliquées pour la Green Team. non seulement sur le plan sportif, cette saison 2012/2013 est plus décisive que jamais.

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On avait quitté les Françaises tristes et abattues cet été, après une défaite en finale des Championnats d’Europe face à l’Allemagne (1-1, 4 t.a.b 3). On les a retrouvées motivées, revan-chardes et plus battantes que jamais dans cette Coupe du monde, avec un nouveau sélectionneur, Guy Ferrier qui a remplacé Paco Rubio.

Une poule très relevée

Les débuts de cette équipe de France n’ont pas été simples. Les Bleuettes ont été reversées dans la poule B, dite “de la mort”. Une poule qu’elles ont partagée avec la Corée du nord (vain-queur de la compétition en 2008), les Etats-Unis (large vainqueur du cham-pionnat de la zone Amériques et Ca-raïbes, avec 26 buts marqués, aucun encaissé), et une équipe de Gambie, euphorique après s’être qualifiée pour la première fois de son histoire.

Or, les Bleuettes ont habilement né-gocié leurs premiers matchs. A l’issue de deux nuls contre les Américaines

(0-0) et les Coréennes (1-1), les U17 se sont qualifiées pour les quarts de finale au goal average, après avoir écrasé la sélection gambienne (10-2). “Malgré le faible niveau de la Gam-bie, c’était quand même un match difficile parce qu’on avait beaucoup de buts à marquer”, se souvient la milieu de terrain Delphine Cascarino (15 ans), native de Saint-Priest et au-teur de trois passes décisives lors de ce match.

En terminant deuxième de son groupe, la France a dû affronter le Nigéria, premier du groupe A et au-teur de quinze buts en trois matchs. Une rencontre tendue que les Trico-lores ne sont pas parvenues à gagner dans le temps réglementaire, malgré une supériorité numérique. Les tirs aux buts ont cependant vu la France sortir vainqueur avec 5 t.a.b. contre 3. “On était vraiment stressées parce qu’on avait perdu trois mois plus tôt en finale de coupe d’Europe contre l’Allemagne, déjà aux tirs aux buts”, avoue la milieu de terrain lyonnaise Ghoutia Karchouni. “Mais quand on est arrivées en demies, on s’est dit ‘cette Coupe du Monde elle est à nous !”

D’abord, elles devaient toutefois se défaire d’une autre nation africaine : le Ghana. Vainqueur du Japon (1-0) au tour précédent, la sélection gha-néenne, n’a toutefois pas fait le poids. Grâce à un doublé de l’attaquante de

Juvisy, Kadidiatou Diani, les Bleuettes ont remporté le match (2-0) et si-gné la première qualification d’une équipe française pour une finale de foot féminin.

Un groupe qui vit bien

“Notre force ? C’est le collectif”, explique Delphine Cascarino. “L’am-biance est super bonne, on rigolait toutes ensemble, il n’y en a pas une qui était à l’écart du groupe”, ajoute la gardienne remplaçante Cindy Per-rault, qui évolue à l’OL. “Qu’il s’agisse des remplaçantes ou des joueuses, il n’y a jamais eu de prise de tête.”

En finale, elles retrouvent la Corée du nord. Et c’est une Lyonnaise, Ghoutia Karchouni, qui fera une passe déci-sive pour l’ouverture du score des Bleuettes. Les Coréennes égalisent en deuxième mi-temps, et c’est une nouvelle séance de tirs aux buts qui doit départager les protagonistes. Les jeunes Françaises font alors preuve d’un mental d’acier et remportent l’épreuve 7 t.a.b. à 6.

Les Françaises sont la première équipe européenne à inscrire son nom au pal-marès de la Coupe du monde fémi-nine U-17, imitant ainsi leurs ainés qui avaient remporté l’épreuve masculine en 2001.

=Mikhaël Defoly

U17 : quatre Lyonnaises championnes du monde

sport

Seize nations ont pris part à la troisième édition de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans, sur les bords de la mer caspienne. Quatre Lyonnaises faisaient partie de la sélection tricolore, devenue championne du monde.

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culture expo

Dream House Musée d’Art Contemporain LyonJusqu’au 30 décembre

Le concept de “Dream House” est une idée qui s’est déve-loppée à partir de l’œuvre de La Monte Young (1935) “The four dreams of China”, où l’on trouve le concept de pièce musicale infinie. Au départ la “Dream House” est un grand espace où les musi-ciens peuvent jouer et travailler de manière constante. En 1966, à ses débuts dans la musique électronique, l’artiste réa-lise que travailler avec des musiciens est onéreux et décide de créer des sons harmoniques joués en continu, permettant ainsi de combiner musique vivante et électronique. Au fur et à mesure, l’œuvre évolue avec la conception d’un environne-ment en lumière colorée “Light” par Marian Zazeela (1940).

Le travail commun du compositeur et de la plasticienne peintre fait de “Dream House” une œuvre vivante, riche de sensa-tions. A l’intérieur d’un espace de plus de 500 m2, l’installation lumineuse et musicale plonge les visiteurs dans un univers acoustique accordé en harmonique.Pour les deux artistes il s’agit de faire vivre une expérience inédite aux visiteurs en les invitant à déambuler au rythme des modulations sonores provoquées par leurs propres mouvements. “Dream House” est un concept original qui mixe la musique vivante et la musique électronique pour une immersion totale dans le son et ses nuances.

Musée d’art contemporain de Lyon - 81 Quai Charles de Gaulle - Cité internationale 69006 Lyon - De 4 à 6 euros - Gratuit pour les -18 ans.

La France de Raymond Depardon Le Plateau, espace d’exposition de la Région Rhône-Alpes Du 15 novembre au 2 mars 2013

Le Plateau accueille cette exposition photographique présentée à la Bibliothèque Nationale de France à l’automne 2010 et reprise pour la première fois en région. Quarante-quatre vues du paysages français : des tirages argentiques en couleur de très grands formats (1,60 m x 2m), il-lustrent un projet de grande ouverture, “une idée folle” comme le confie Raymond Depardon : “photographier la France seul, sur une période relativement courte”.

Le Plateau - 1, esplanade François Mitterrand – Lyon 2ème - Entrée libre

Climat, à nos risques et périls Archives Jusqu’au 30 mars 2013

Les Archives de Lyon présentent, à partir du 10 octobre, une exposition participative sur les aléas du climat à Lyon de la fin du Moyen-Age à nos jours. C’est une reconstitution originale, à partir de faits historiques pui-sés dans les archives publiques et privées, des événements climatiques qu’ont surmontés les lyonnais. Au cours de l’exposition, l’ensemble du public, du plus jeune au plus ancien, apprend à devenir un “historien du climat” grâce à de multiples documents d’archives.

Archive municipales de Lyon - 1 place des archives, Lyon 2ème – Gratuit et sans réservation.

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LYONn e w s

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Répondez à la question suivante :

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*indice : réponse sur lyonnews.com**un seul mail par candidat sera pris en compte

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Michaël Gregorio • Bourse Du Travail Vendredi 04 Novembre 2011

“Michael Gregorio, entouré de ses musiciens, réunit en concert tous les talents musicaux actuels (Mika, Christophe Willem, Julien Doré, Grégoire, Matthieu Chedid, Christophe Maé, ...). Il incarne aussi bien les grands de la scène française (Hally-day, Bashung, Goldman...) que les stars internationales (Prince, Ray Charles, ACDC, Paul McCartney, ...) et nous replonge dans l’émotion des inoubliables (Piaf, Brel, Bob Dylan, Pavarotti...), le tout dans un savant mélange de performance, d’hommages et d’humour.”

culture musique

Mika • La Bourse du travailJeudi 15 Novembre 2012

C’est l’un des albums les plus attendus de l’année. Mika va sortir avant l’été “The Ori-gin of Love”, son troisième disque avec certainement des titres en français.www.mikasounds.com

Johnny Hallyday • Halle Tony GarnierJeudi 20 Décembre 2012

“Après avoir rencontré des problèmes de santé en Décembre 2009, Johnny a dû mettre un terme prématurément à sa gigantesque tournée d’Adieu « M’arrêter là » au cours de laquelle il aura été à la rencontre de plus de 1 000 000 de personnes. D’une ténacité exceptionnelle et de nouveau en pleine forme, il a décidé de repartir sur les routes pour terminer ce qu’il avait commencé et combler son public avec un show qui promet d’être à la hauteur de la carrière de l’Idole des jeunes. Définitive-ment, Johnny restera définitivement l’icône des Français.”

Lord of the dance • Halle Tony GarnierDimanche 02 Décembre 2012

Ils viennent d’Irlande, ils ont conquis la planète. Epoustouflant. En trois ans plus de 6 millions de spectateurs ont déjà ovationné Lord of the Dance. Deux heures à couper le soufle d’un spectacle qui retrace l’une des plus célèbres légendes irlan-daises, mariant de façon saisissante gigues endiablées, claquettes et rock. Spectacle Conçu par Michael Flatley, la star inconstée de la danse celtique et du “Irih Tap Dance”: s’il ne danse plus dans ce spectacle, il reste le Directeur Artistique de cette troupe, composée de 50 danseurs et musiciens. Deux écrans géants sont utilisés pour démultiplier la performance des danseurs.

Sting • Halle Tony GarnierVendredi 09 Novembre 2012

De retour début 2012 avec son projet ‘live’ nommé ‘Back To Bass’, l’ex-chanteur lea-der du groupe Police Sting effectuera en novembre une nouvelle série de concerts dans l’hexagone en novembre. Une mini-tournée qui débutera le 7 novembre à Strasbourg et passera par Lyon, Amnéville, Nice, Bordeaux et Rouen.Après ‘If On A Winter’s Night’ entre folk et musique médiévale (2009) et ‘Sympho-nicities’ relecture symphonique des tubes de Police et des siens (2010), Sting a proposé durant l’hiver 2012 son nouveau projet live, ‘Back To Bass’ vision rock des ses plus grands classiques.

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interview politique business

n jean-François Copé avez vous déjà réalisé tous vos rêves ?

Non, heureusement d’ailleurs, ce serait terrible d’imaginer qu’on a déjà réalisé ses rêves.

n Quel rêve n’avez vous pas encore réalisé ?

Plein ! J’aurais adoré être pianiste de bar. Cette image formidable de celui qui joue du piano suffi-samment bien pour pouvoir se produire à l’extérieur mais sans être suffisamment fort pour être un grand concertiste. Et qui joue du jazz ou du blues dans un bar ou on ne l’écoute pas forcément mais ou il est très heureux de jouer. Ca c’est une image que j’ai toujours adoré…

n Lorsque vous jouez au piano vous éprouvez quelle émotion ?

Je suis très sensible à la musique donc j’adore jouer. Lorsque je joue du piano j’oublie absolument tout le reste. Je suis totalement concentré sur ma musique.

n jean-François Copé qu’avez vous fait de vos 20 ans ?

Des tas de rêves que je voulais réaliser, notamment celui de m’engager pour mon pays. Et je suis très content aujourd’hui de pouvoir le faire même si je n’avais imaginé à quel point c’était difficile.

n Que vous évoque le mot “passion” ?

On ne fait rien d’important dans la vie sans passion. Je pense que c’est le plus beau mot que l’homme ait inventé. C’est aussi le plus beau de tous les sentiments. Je pense en fait qu’on ne fait rien de grand sans passion.

n En un mot quelle est la qualité de François Fillon ?

Un mot ?! Vous êtes très exigeant,parce que je pourrais vous en donner beaucoup des qualités de François Fillon. C’est quelqu’un de très sympathique avec qui j’ai toujours plaisir à parler même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout. Mais c’est quelqu’un avec qui j’ai toujours l’impression d’avoir des échanges intéressants.

jean-François Copépar Laurent Argelier

n MFM Radio c’est 100% de mu-sique française. Quelle est votre chanson française préférée ?

C’est impossible de répondre à cette question, je suis fou de chanson. Si vraiment vous me demandez de choisir, là, comme ça, tout de suite, ce sera la sublime Bahia de Véronique Sanson.

n Et pourquoi en particulier cette chanson ?

Parce que c’est une chanson qui, depuis que j’ai 16 ans, m’invite au rêve et à l’évasion. C’est une chan-son d’amour magnifique qui parle d’une ville sublime, Salvador de Bahia au Brésil. Elle raconte l’his-toire de Michel Berger et Véronique Sanson, c’est une très belle chanson.

n Vous parlez de l’amour. L’amour pour vous c’est nécessaire, c’est presque une évidence mais c’est avant tout un moteur ?

Comme je vous disais tout à l’heure on ne fait rien de grand sans passion mais on ne fait rien non plus de grand sans amour, c’est impossible. Je pense même qu’il ne faut pas craindre de donner toujours une part très affective à tout ce que l’on fait dans la vie. Il faut ne faut jamais craindre d’aimer, de détester, de rire, de mettre de l’humour même dans les moments les plus difficiles. C’est ce que j’ai appris de mes parents et de leur histoire. Dans les plus grandes épreuves il faut toujours trouver la manière d’espérer, de construire ou de reconstruire et de toujours avoir prêt de soi un petit bout d’humour.

n jean-François Copé êtes vous un homme amoureux ?

Bien sur, de ma femme Nadia.

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interview politique clubbing

n C’est la première fois que tu viens à Lyon ?Je suis déjà venu à Lyon parce que j’aime bien l’OL même si je suis supporter du PSG. J’ai déjà vu quelques matchs mais pour mixer c’est la première fois.

n Comment tout a commen-cé pour toi ?J’ai toujours aimé la musique depuis tout petit. C’est quelque chose qui me parle et me touche. Je faisais des cassettes et compils à l’école. J’ai acheté mon premier logiciel à 15ans. Je suis d’origine corse donc je jouais la bas dans des clubs à Ajaccio en vacances.Et le reste de l’année j’achetais du matériel pour produire et mixer.

n Quand est ce que tu as eu le déclic ?J’aimais beaucoup ce qui était french house et hip hop. J’ai fais un voyage aux Etats-Unis, en revenant j’ai acheté du matériel. Ce fut le premier déclic, j’ai décidé de m’investir plus dans ce domaine. Le second déclic est venu au moment ou j’ai reçu un chèque de la SASEM pour des musiques créées avec Sub Zero, dj à Miami pour un dvd de Jamel qui s’est très bien vendu ; je me suis alors dis qu’on pouvait en vivre et gagner sa vie avec.

n Quelles sont tes références de French Touch ?Adolescent j’écoutais Daft Punk,

Alex Gaufer, Cassius, Lemon, Alan Brax.

n Moi qui mixe aussi beau-coup de house et d ‘électro, je n’ai pas la culture Hip/Hop.Tu as les deux facettes Hip/Hop et House ?Plein d’artistes ont ce profil. Bob Sinclar a commencé en produi-sant du Hip Hop, Guetta, Calvin Harris également. Ce n’est pas la même culture mais ce sont les mêmes racines. La French House et le Hip Hop New Yorkais sont inspirés de Soul c’est le matériel commun de cette culture afro américaine. Et les moyens de produire sont les mêmes des ma-chines, des sampleurs, des mpc...

n Lorsque tu joues, tu ressens le public ou tu es dans ta bulle ?L’intérêt de jouer face à des gens c’est l’interaction qu’il peut y avoir entre un performer et le public. Ca n’a rien à voir mais c’est complémentaire avec le travail en studio. En studio tu penses savoir ce qui fonctionnera en club. Et en club tu te rends compte que ce qui fonctionnait en studio ne fonctionne plus.

n Quel a été le public le plus réceptif à ta musique ?Les clichés sont vrais à ce niveau là. Le Brésil, c’est vraiment un public chaleureux, c’est fusionnel. Quelque soit le club populaire ou un peu plus élitiste il y a une cha-leur, un appétit. Les gens sortent

non pas pour se montrer comme en Europe, mais pour célébrer. C’est très gratifiant pour un DJ.

n Quels sont les avantages pour un Dj face au public féminin ?Cela favorise le contact. Ce ne doit pas être la motivation prin-cipale. Je ne pense pas que ce soir très sein et que se soit le moteur. Le succès avec les filles va et vient. Il faut vraiment quelque chose de plus solide qui te porte, la passion de la musique.

n Avec qui ferais- tu un featu-ring ?Un de mes rêves absolus serait de faire un morceau électro avec Di Angelo qui est l’inventeur de la New Soul qui a produit des artistes comme Amy Winehouse.

n On peut retrouver tes mix ou podcast sur internet ?J’ai un soundclod : Mosey ou j’ai posté un podcast avec Sub Zero et puis quelques remix et edit. Si vous me suivez tous les 15 jours je poserais des nouveautés.

n D’où vient ton nom de scène Mosey ?Ce la vient d’un vieux terme anglais qui veut dire se balader sans trop se presser. Je trouvais que ca me ressemblait. Flâner c’est une manière d’avancer dans la vie mais en prenant son temps et prenant le temps de s’arrêter sur la route s’il faut regarder ou observer.

Pierre Sarkozypar toute l’equipe de“Tout Lyon en parle” :Laurent Argelier, Philippe jacquet et Lola

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culture

Renommée pour ses saucissons de Lyon, rosette et jésus et ses quenelles à la cuillère,

l’équipe de la Charcuterie Bonnard vous accueille toute l’année pour vous présenter

son savoir-faire artisanal

36, rue Grenette - 69002 Lyon - 04 78 42 19 63www.charcuteriebonnard.fr

OuvetuRe exeptiOnneLLe du maGasin : les dimanches 9, 23 et 30 décembre & les lundis 17, 24 et 31 décembre

charcuterie BonnardChaRCuteRie fine

théâtre

Un petit coup de bluesComplexe du RireDu 7 novembre au 19 janvier 2013

C’est officiel : Jacques Chambon, le Merlin de “Kaamelott”, est un auteur de pièces à succès ! Vous avez adoré “Ta Gueule” ? Sachez que cette nouvelle comédie est déjà culte !Vous pensiez que les bureaux sont vides la nuit... Erreur ! Il s’y passe des choses étranges. Quand un cadre sous pres-sion rencontre un sosie d’Elvis, le show et le business se mélangent et nous font passer du blues au rock sans perdre le tempo... Un petit coup de blues? Plutôt un grand moment de jubilation interprété par deux formidables acteurs : Nicolas Gabion (l’attachant seigneur Bohort de la série d’Alexandre Astier) et Damien Laquet qu’on a pu voir dans de nombreux succès sur les scènes

parisiennes et lyonnaises.

Complexe du Rire - 7, rue des capucins – Lyon 1er – 04 78 27 23 59

Un Grand Cri d’Amour de Josiane Balasko salle Rameau Vendredi 16 novembre

Alors qu’une pièce de théâtre risque de tomber à l’eau suite à l’absence imprévue de l’actrice principale, un producteur un peu verreux va mettre au point une série de combines plus horribles les unes que les autres afin de pouvoir assurer la pro-motion de sa pièce sur un coup médiatique... Ses stratagèmes vont mettre face à face deux comédiens qui se détestent cordia-lement.... et un metteur en scène qui va vivre les pires répétitions de sa vie ! Le rythme est mené tambour battant, les dialogues percutants et on ne cesse de rire face à cette succession de coups bas !

Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er - 04 78 27 23 59

Soif espace Jean PoperenSamedi 17 novembre

Un homme, une femme, longtemps inséparables, ne se sont pas vus depuis cinq ans ; s’ils ne s’étaient pas croisés dans un restau-rant quelques jours auparavant, qui sait combien de temps aurait duré cette inexplicable séparation ? La joie de se retrouver est grande, un brin fébrile, et le vin, qui sait ouvrir les âmes, appelle à l’éveil des sens. Cette étrange soirée va offrir à ces deux-là l’occasion, rare, de me-surer la profondeur des liens qui les unissent, et en découvrir les limites, si fragiles et si floues, faîtes de tant d’énigmes.

L’amitié doit-elle passer par la soif de l’autre, pour être rassasiée ?

Espace Jean Poperen - 135, rue de la République - 69330 Meyzieu - 04 72 45 16 75

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Renommée pour ses saucissons de Lyon, rosette et jésus et ses quenelles à la cuillère,

l’équipe de la Charcuterie Bonnard vous accueille toute l’année pour vous présenter

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36, rue Grenette - 69002 Lyon - 04 78 42 19 63www.charcuteriebonnard.fr

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cultureculture livres

Le couvre feu d’octobreLancelot Hamelin

L’arpenteur

Octavio, jeune Français d’Oran, en Algérie, vit une passion avec Judith. Mais l’été 1955, il doit tout quit-ter pour rejoindre Paris afin d’y suivre ses études universitaires. Lasse de l’attendre, se sentant aban-donnée, Judith se jette dans les bras du frère aîné d’Oc-tavio et l’épouse. En 1957, le couple débarque à son tour en métropole. Alors qu’Oc-tavio s’engage dans la lutte clandestine aux côtés du FLN, son grand frère, qui est policier, choisit le camp de l’OAS. Dès lors, la tragédie est scellée entre ces trois-là, qui, malgré leurs trahisons, les querelles et tout ce qui les sépare, continuent de s’aimer en secret... Avec ce roman d’amour somp-tueux, qui s’inscrit dans la lignée de L’adieu aux armes d’Ernest Hemingway, Lancelot Hamelin nous fait revivre les violences de la guerre d’Algérie qui ont été commises sur le territoire français, notamment à Paris, en veillant à montrer les crimes et les tourments de deux camps.

Homo erectusTonino Benacquista

Gallimard

“Pour certains, il s’agissait d’un rendez-vous réservé aux hommes, où il était quest ion de femmes. D’autres, en mal de solida-rité, y voyaient le dernier refuge des grands blessés d’une guerre éternelle. Pour tous, d’où qu’ils viennent et quoi qu’ils aient vécu, c’était avant tout le lieu où racon-ter son histoire.”

Avant la chuteFabrice Humbert

Le Passage

En Colombie, la famille Mastillo tente de survivre sur son lopin de terre dans la jungle.Au Mexique, le sénateur Fernando Urribal, à l’abri dan son grand do-maine, partage son temps entre la capitale et l’Etat de Chihuahua. En France, dans une cité, le petit Naadir vit paisiblement au milieu des siens en tâchant de ne pas voir l’irruption des dangers.Progressivement, tous vont pourtant voir leur existence basculer.Vaste fresque d’un monde qui se défait, le roman de Fabrice Humbert raconte la montée des périls, le bas-culement des sociétés mais aussi l’énergie de la vie.Avec le sens de la narration qui a fait le succès de “L’ori-gine de la violence” et de “La fortune de Sila”, il relate notre histoire à tous.

Les Bidochon sauvent la pla-nèteChristian Binet

Fluide glacial

Dans ce nouvel opus, Robert et Raymonde Bidochon dé-couvrent l’écologie, d’un point de vue consomma-teurs. Raymonde Bidochon est devenue une adepte à l’excès d’un mode de vie écologique, entrainant son compagnon Robert peu concerné par la nouvelle lubie de sa femme. Environ-nement, co-voiturage, éco-nomies d’énergie, tri sélectif, les Bidochon découvrent les joies et les peines de l’écolo-gie. Savoureux et drôlissime.

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culture high-tech

Il aura fallu attendre plus de 45 minutes pour découvrir l’iPad mini. 45 minutes durant lesquelles Apple et Tim Cook, dont le style vestimentaire s’est légèrement amé-lioré depuis le mois dernier, se sont auto congratulés sur la réussite de la marque avant de présenter plusieurs nou-veaux ordinateurs. Si le MacBook Pro Retina Display HD de 13,3 pouces et le iMac ont retenu notre attention grâce à leur finesse record (5 mm pour le iMac !), cela n’était pas suffisant pour nous faire oublier la raison de notre pré-sence à cette Keynote - pour une fois diffusée en strea-ming par Apple : le nouvel iPad.

Un iPad boosté en apéritifÀ notre grande surprise, il y a finalement eu deux iPad pour le prix d’un (c’est une façon de parler évidemment). Un iPad 4e génération, boosté par le processeur A6X a d’abord été présenté. Muni du nouveau connecteur lightning, d’une nouvelle caméra frontale HD, et pourvu d’une autonomie de 10 heures (comme le New iPad), il est dès à présent disponible en pré-commande à partir de 509 € en version 16 Go Wi-Fi. Conséquence de cette inattendue tablette : le New iPad disparaît purement et simplement de la circula-tion, après seulement 7 mois de commercialisation !

L’iPad mini sans surprise…Puis est venu le tour de l’iPad mini, appellation d’ailleurs confirmée immédiatement. Sa taille réduite lui permet de tenir dans la main, en mode portrait. Le design est lui une sorte de copier-coller de l’iPhone 5 avec une coque arrière aluminium noire pour la version black et grise pour la version blanche. Quant aux caractéristiques, elles sont

celles attendues : écran de 7,9 pouces avec une résolution de 1024 x 768 pixels (ce qui implique l’absence d’un écran Retina), 7,2 mm d’épaisseur pour un poids de 308 grammes (contre 652 grammes pour l’iPad), appareil photo 5 megapixels et présence du processeur A5. Apple s’est en-suite lancé dans un comparatif douloureux pour la Nexus 7 pouces de Google. Si les tablettes font globalement la même taille, à 2cm près, le contenu pouvant être visionné en mode surf sur le web est différent : 35% de plus en mode portrait, 67% en mode paysage.

…sauf le prixAprès une dernière vidéo vantant les grands mérites de cette nouvelle tablette petit format, avec notamment la confection de la plus petite batterie jamais réalisée par Apple, le prix a été annoncé. Et même applaudi par l’assis-tance alors qu’il est pourtant supérieur de 90 euros à celui qui circulait dans la presse depuis une semaine. L’entrée de gamme, une version 16Go Wi-Fi, s’élève ainsi à 339 €. Apple n’a donc pas cédé aux sirènes du low-cost et reste fidèle aux valeurs de Steve Jobs. Quand bien même ce der-nier avait toujours promis de ne jamais faire une tablette plus petite que sa création initiale…

PrixWi-Fi: 16 Go - 339 €, 32 Go - 439 €, 64 Go - 544 €Wi-Fi + Cellular : 16 Go - 469 €, 32 Go - 569 €, 64 Go - 674 €

Disponible le 26 octobre en précommande, le 2 novembre en magasin.

Source : www.gqmagazine.fr

I-pad mini

Comme attendu, Apple a présenté sa nouvelle

tablette petit format, l’iPad mini. à un prix

malheureusement plus élevé que celui espéré.

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culture cinéma

Une nouvelle chance / Sortie : 21 novembre 2012

Réalisé par : Robert LorenzAvec : Clint Eastwood, Amy Adams, Justin Timberlake

Genre : Drame

Un découvreur de talents spécialisé dans le baseball voit sa vie basculer avec la perte progressive de sa vue. Il décide pourtant de faire un dernier voyage à Atlanta, accompagné de sa fille, à la recherche d’un talent prometteur.

Les 5 légendes / Sortie : 28 novembre 2012

Réalisé par : Peter RamseyAvec : Alec Baldwin, Hugh Jackman, Jude Law Genre : Animation

Les Cinq Légendes raconte l’aventure fantastique d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Lorsque Pitch, un esprit maléfique, décide de régner sur le monde, ces 5 légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imagi-nation de tous les enfants.

Black Bird / Sortie : 9 janvier 2013

Réaliser par : Stefan RuzowitzkyAvec : Eric Bana, Olivia Wilde, Charlie Hunnam

Genre : Thriller

Addison et sa soeur Liza sont en fuite après un casse qui a mal tourné. Suite à un accident de voiture, ils se séparent pour rejoindre la frontière canadienne alors qu’une tempête de neige se prépare. Addison sème la terreur sur son passage, pendant que Liza rencontre Jay, un ex-boxeur en route pour fêter Thanksgiving chez ses parents. Le chemin des deux fugitifs ne va pas tarder à se croiser…

Populaire / Sortie : 28 Novembre 2012

Réalisé par : Regis RoinsardAvec : Romain Duris, Déborah François, Nicolas Bedos, Bérénice Bejo, Eddy Mitchell, Miou-MiouGenre : Comédie

Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse verti-gineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…

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loisirs bars

Plan B25, bd des Brotteaux69006, Lyon04 72 83 54 79

Le Plan B, c’est un bar où “on se sent à l’aise, à la cool” comme le soulignent Fabien Spinelli et Christophe Bisognien, les gérants. Atmosphère feutrée et lounge, le Plan B propose une programmation de concerts et mix électro live. Venez apprécier ces live tout en dégustant un délicieux cocktail. En bref, tout est réuni pour que vous tombiez sous le charme du Plan B.

Café du marché25, Quai Saint-Antoine69002, Lyon 04 78 38 06 31

Le Café du Marché est un endroit très agréable. Situé devant le marché Saint-Antoine, il offre une vue imprenable sur les quais de Sâone. Il reste ouvert toute la journée, propose de la restauration le midi, et le soir le café se transforme en bar. Un endroit à connaître.

Juliette41, rue juliette Récamier - 69006 Lyon - 04 78 52 83 80

Situé au cœur de Lyon, le Café Juliette vous accueille dans un cadre contemporain et intimiste. Ce bar à cocktails a été baptisé en l’honneur de Juliette Récamier, une jeune mondaine à l’époque napoléonienne. Installé au bar ou dans la mezzanine à l’esprit boudoir, vous pourrez siroter de savoureux cocktails, à accompagner d’une assiette à partager. Tous les adeptes de bonne musique et de convivialité s’y pressent quel que soit le jour de la semaine.Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 1h.

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CUIsINE DU MARChé / PRoDUITs fRAIsPLAT DU jOUR : 9,50e

Le 1er novembre ouverture de l’écaillé du Grenette ! Venez nous retrouver autour d’une sélection d’huitres, crevettes

et bulots et ce tout au long de la journée...

Vous pourrez dorénavant consommer iodée les samedis à partir de 11h et les dimanches à partir de 9h

et ce tout au long de l’hiver

2 rue Grenette - 69002 Lyon - 04 78 42 32 01 - www.legrenette.com

PETIT DéJEUNER / PLATs DU JoUR / APéRo TAPAs

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La Grotte saint Loup53, quai Clemenceau - 69300 Caluire-et-cuire - 04 78 28 88 39

Ce lieu convivial et raffiné nous donne l’impression de sortir d’un monde féérique où tout n’est que douceur et plaisir. Un cadre incroyable pour ce restaurant aux airs d’atelier musée : de jolies voûtes, des Harley custo-misées et une immense terrasse surplombant l’île Barbe. À découvrir impérativement. La Grotte est ouverte du lundi au vendredi, midi et soir, ainsi que le samedi soir. Fermeture le samedi midi et le dimanche.

Pour suivre toute actualité de La Grotte Saint Loup, rien de plus simple il vous suffit de télécharger l’application “resto pocket” sur apple Store ou Android et flasher ce code à l’aide de votre smartphone et de vous inscrire dans notre mailing liste... Plus aucune soirée ne vous échappera...

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loisirs restos

scorsese71, rue Pierre Corneille69006 Lyon 04 72 81 62 15

Ce restaurant à la décoration baroque vous offre une ambiance très conviviale où tous les genres se mêlent pour passer une bonne soirée. Cuisine italienne de rigueur par le chef Luigi, c’est un vrai plaisir pour les papilles... En quelques mois cet établissement a pris toute sa place dans le paysage de vos sorties. Une terrasse intimiste pour la période estivale vient parachever ce beau projet du maître des lieux Patou.

B-5260, chemin de la Bruyère69570 Dardilly04 78 35 06 81

Au B52, le chef vous propose chaque jour un plat ou une suggestion différente... Connaissant les impé-ratifs horaires de ses clients, ce restaurant a su s’adap-ter à la demande et propose un service rapide le midi. Le soir, retrouvez les after-work festifs les vendredis dès 18h30 avec buffet gratuit à volonté, music live, DJ, danseuses... Un bon moyen de se détendre après une dure journée ! Sans oublier les after-week du samedi où toute l’équipe remet le paquet !

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Brake France Corbas16-18 Avenue Montmartin - 69960 Corbas 04 78 20 78 72

loisirs interview chef

n Présentez-vous et racontez nous votre parcours.

J’ai suivi ma formation au lycée Rabelais à Dardilly. J’ai fait mon apprentissage au restaurant Daniel Léron, ensuite chez Christian Têtedoie, Meilleur ouvrier de France et Meilleur apprenti de France, ainsi qu’à la renommée Maison Troisgros. Par la suite, j’ai fait mon armée à Paris au Ministère des Affaires étrangères au Quai d’Orsay. J’ai aussi eu la chance de participer à un concours international : La Chaîne des Rôtisseurs. J’ai gagné le régional, le national et j’ai été quatrième international. J’ai touché un peu à tout : pâtisserie, boulangerie. C’est important de voir les différentes façons de cuisiner, les produits et les différentes spécialités. Je suis arrivé au Victoria Hall il y a un peu plus de 7 ans.

n Comment définiriez-vous la cuisine du Victoria Hall ?

C’est une cuisine semi-gastronomique. Aujourd’hui c’est compliqué de faire du gastro, donc cet intermédiaire nous permet de cuisiner pour tout le monde avec de bons pro-duits frais et de qualité. Nous travaillons avec d’excellents fournisseurs comme Mons, Meilleur ouvrier de France, implanté aux Halles de Lyon et beaucoup d’autres.

n Comment choisissez-vous vos produits pour qu’ils soient de qualité ?

On se déplace sur les marchés pour toujours avoir des produits de saison. Des commerciaux viennent égale-ment pour nous proposer de la marchandise de qualité. On teste les recettes bien avant de les mettre à la carte, toute la brigade participe aux essais puisqu’on discute ensemble des améliorations à apporter pour l’entière satisfaction de nos clients.

n Quelle est la signature du Chef Garin ?

Je n’ai pas de spécialité. J’aime la simplicité et la qualité. Au Victoria Hall, il n’y a pas qu’un chef, c’est un travail de groupe comme je vous le disais.

n Quel plat aimez-vous travailler ?

J’aime cuisiner la Saint-Jacques qui, pour moi, est un produit noble. J’aime le foie gras d’ailleurs on travaille avec Rougié, une grande marque Française.

n Quel est votre meilleur souvenir ?

C’est, sans aucun doute, toutes les grandes maisons que j’ai fait, celles qui m’ont appris à cuisiner. Ma ren-contre avec Monsieur Pierre Troisgros a été formidable. C’est un vrai « Larousse » humainement parlant.

n Votre pire souvenir ?

C’est lorsqu’il me manque un produit à la carte et que je ne peux pas satisfaire le client.

n Quels sont les évènements prévus en 2013 ?

Pour la 2ème année consécutive, on organise le Cocktail du Bocuse d’or, durant lequel on reçoit de grands chefs. Cela demande une vraie préparation et c’est un beau challenge. Tout ça est une vraie passion parce que mon père était dans la cuisine et mon arrière grand-père dans le vin donc la gastronomie est une histoire de famille.

Cédric Garin, chef au Victoria Hallpar Fabienne Dumas

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Un nouveau mode de transport public a été lancé le 1er octobre dans la cité néerlan-daise : un scooter électrique vert fluo, avec chauffeur, au prix de 2,50 euros la course.

Amsterdam vient de lancer une petite révolution en matière de transports publics. La capitale économique des Pays-Bas a mis en circulation sur ses pistes cyclables le Hopper, premier service européen de taxi-moto électrique qui ne fait pas de bruit, ne pollue pas et va plus vite que les bus ou les tramways !

Depuis le 1er octobre, les habitants d’Amsterdam peuvent emprunter un scooter-taxi électrique pour assurer leurs déplacements. Ce nouveau service, imaginé par la société Hopper, a été créé en partenariat avec la municipalité et le ministère de l’Environne-ment, séduits par ce nouveau moyen de réduire les émissions polluantes et les nui-sances sonores dans la capitale hollandaise. Un trajet est facturé 2,50 euros, quels que soient sa durée et la distance parcourue. Un prix plancher rendu possible par la pose de quatre tablettes numériques sur le top-case / dosseret passager destinées à la diffu-sion de publicités.

Un GPS permet aux annonceurs de visualiser à quel endroit du parcours leurs an-nonces ont été vues par les passants. Hopper a pris soin de choisir des équivalents 50cm3 sur lesquels le port du casque n’est pas obligatoire.

Il ne fait pas de bruit, ne pollue pas et va plus vite que les bus ou les tramways !

Le hopper, premier service européen de taxi-moto électrique !

loisirs moto

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Pureté des formes, clarté des lignes : l’Audi A7 sportback

Véritable ponctuation, en forme de virgule, le hayon concentre lui aussi avec précision les forces de la nouvelle venue. Son dessin, qui évoque celui d’un coupé deux portes classique, met en avant le tempérament volontaire du véhi-cule. Tandis que l’espace de ran-gement, avec sa capacité de 1 390 litres, impressionne.

Le capot avant se caractérise par son dessin en V. A l’intérieur, un moteur puissant, toujours prêt à bondir. L’allure, ici encore, est sou-veraine. La calandre Singleframe se pare de baguettes horizontales en chrome, qui donnent à la proue son aura d’élégance. Un design d’exception confère enfin aux feux avant un surcroît de puis-sance.

Les roues sont habillées de jantes en aluminium pour une touche de distinction supplémentaire. L’éclai-rage diurne à LED des feux avant

garantit une visibilité optimale, ses diodes ajoutant à l’impression de dynamisme et d’élégance.

Une technologie au service du conducteurLe système MMI® touch à com-mande tactile, disponible en op-tion via le GPS Advanced, permet au conducteur de manier les fonc-tions de navigation et de lecture multimédia, mais aussi de télépho-ner sans jamais lever les yeux de la route et en utilisant un seul doigt.

V6 3.0 TFSI quattroCe moteur six cylindres délivre une puissance de 220 kW (300 ch). L’Audi A7 Sportback est équipée d’un turbocompresseur mécanique innovant avec refroi-disseur d’air de suralimentation, offrant ainsi au moteur 3.0 TFSI®

des performances inédites tout en conservant une consommation de carburant modérée. Le moteur vous impressionnera par son couple maxi de 440 Nm et sa dis-ponibilité dans les tours : 90 % du couple maxi est disponible sur une plage de régimes allant de 2900 à 45 00 tr/min. Grâce à sa réactivité et à sa puissance exceptionnelles quel que soit le régime, le bloc six cylindres permet tous les styles de conduite, même les plus sportifs. L’Audi A7 Sportback accélère ainsi de 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, tout en disposant encore d’abon-dantes réserves de puissance au-delà. Elle est naturellement conforme à la norme d’émission Euro 5.

Consommation de carburant en cycle mixte : 5,1-5,9 l/100 km

Émissions de CO2 en cycle mixte :

172-190 g/km

loisirs auto

Surmontant des passages de roue subtilement mis en valeur, une ligne dynamique acérée court d’un bout à l’autre du véhicule. Tension visuelle… : elle s’étend, implacable, en direction des roues arrière, conférant à l’Audi A7 Sportback son allure souveraine.

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PerformanceVitesse maximale : 235 km/h

Accélération : 7,9 s

consommationType de carburant : Super sans plomb, 95 RON

Urbain : 9,6 l/100 km

Extra-urbain : 6,1 l/100 km

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loisirs interview shopping décoTous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...Ce mois-ci la décoratrice sandrine Michel Chambon reçoit M Daniel BUGUET, Pdg UTD: Union textile distribution, créateur du Show-room Déco de st Priest. Lieu d’exposition permanente de fournisseurs d’aménagement intérieur et extérieur réservé aux professionnels, lieu de travail pour les archis, promoteurs, commer-çants, hôteliers…

Daniel, bonjour, nous interviewons depuis presqu’un an des personnalités lyon-naises, nous piochons dans les 3500 m2, le décor, la matière de nos rêves. A l’aube de l’année 2013, avant tous les pronostics et prévisions de l’année future que percevez-vous pour cette nouvelle année ? En avant-première dévoi-lez nous les tendances de demain…

1. Quelle maison pour l’avenir ?Rendre le luxe acces-sible à tous et être dans son époque. Nous lan-çons un projet “maison ossature bois” . Conci-lier l’envie d’avoir une belle maison, modu-laire, respectueuse de l’environnement et accessible.

2. Quelle matière pour l’avenir ?Spontanément, je suis proche des matières nobles, la pierre, le bois, la laine, le métal.Les matières avec du caractère, un passé, une histoire, les matières brutes, authentiques.

3. Quelle ambiance pour l’avenir ? Les ambiances sont surtout guidées par une atmosphère ! Se sentir bien dans un lieu, assez contempo-rain mais pas vide. Le contemporain confor-table en sorte ! Des pièces chaleureuses pas trop chargées.La lumière naturelle est très importante, les ouvertures, les vues, les perspectives.

4. Quelle atmos-phère pour l’avenir ?C’est difficile comme question !! Avoir un lieu où l’on se sente bien.On dépasse le cocoo-ning, se sentir bien par rapport à une couleur, une matière, une di-mension. L’atmosphère est une question d’har-monie propre à chacun, L’habitat reprend une vraie position de lieu de vie. (nous ne sommes plus avec une valise à la main toujours à par-tir en vacances, en wee-kend.) C’est une vraie évolution qui va durer car il y a tellement d’agression et de stress que l’habitat est un refuge, indispensable pour se ressourcer, se sentir bien.

Merci Daniel, pour ces prévisions qui nous ferons passer le cap du 12/12/12

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Des canuts à la création

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loisirs beauté

1. votre régime à table

Le bon régime cheveux comprend le moins possible d’aliments riches en sucres raffinés et doit vous apporter quotidiennement les cinq composants alimentaires qui sont indispensables au développement de vos follicules pileux : protéines, zinc, fer, magnésium, vitamines du groupe B.

2. Halte au stress !

C’est l’ennemi n°1. Lorsque le stress se manifeste, il déclenche, au niveau du cuir chevelu, une série de réactions telles que compression des vaisseaux sanguins, moindre irrigation des racines, stimulation des hormones androgènes... À terme, ces réactions conduisent à l’af-finement et à la chute prématurée des cheveux. Si vous perdez vos cheveux et ne parvenez pas à dominer nerveu-sement vos tensions quotidiennes, vous pouvez, faire une cure de magnésium. Celui-ci contribue à l’équilibre des neu-rotransmetteurs : c’est un régulateur naturel de l’excitabilité nerveuse, un excellent anti-stress. Notre recomman-dation : cure de 6 à 8 semaines, notam-ment aux entrées de saison (automne et printemps) à un moment où les che-veux sont plus fragiles.

3. Pas trop de tabac

Entre autres nuisances, le tabac dimi-nue l’élasticité des vaisseaux sanguins, particulièrement nombreux et étroits, au niveau du cuir chevelu. Il pourrait donc réduire le flux du sang vers les racines de vos cheveux. D’autre part, le cheveu ayant besoin d’un apport quoti-dien en protéines soufrées, zinc et vita-mines du groupe B, la cigarette, à fortes doses, pourrait être responsable d’une carence en ces éléments et avoir une répercussion sur la pousse du cheveu. Cependant, il faut être honnête, aucune étude sérieuse n’a encore prouvé que le tabac favorisait la perte des cheveux.

4. un peu de sport

Contrairement aux idées reçues, le sport est bénéfique pour vos cheveux, il aide à éliminer les résidus sébacés. Mais il y a certaines précautions à prendre : la transpiration ne doit pas rester sur le cuir chevelu car elle risque de déséquilibrer son pH. Il faut donc ensuite bien se rincer les cheveux, ou les laver en utilisant des produits doux et peu moussants.

5. un peu de gym pour les cheveux

Comme toute autre partie du corps, le

cuir chevelu a besoin d’un peu d’exer-cice pour stimuler la circulation du sang et favoriser l’activité des racines. Lire notre dossier La Gym des Cheveux

6. Savoir choisir et faire son shampooing

Réussir votre shampooing est partie intégrante de votre hygiène de vie, sur-tout si le volume de votre chevelure a tendance à diminuer. Comme le bros-sage des dents, l’opération requiert quelques principes-clés pour respec-ter l’écologie de votre cuir chevelu.

• Ne pas lésiner sur le prix : ce n’est pas le nombre de shampooings par semaine qui compte, mais la qualité et la douceur du produit.

• Ne pas lésiner sur le rinçage : même si vous vous lavez les cheveux tous les jours, même si vous êtes pressé, un rin-çage prolongé est le b.a.-ba d’une cheve-lure saine. Sans lui, la chevelure est terne, le cuir chevelu et les cheveux sont plus vulnérables à la pollution de l’air.

• A chaque shampooing, n’en faire qu’un : le premier lave, le second dé-cape. / F. B.

En bref. Lorsque l’organisme est négligé, les premières cellules à en pâtir sont les cellules à renouvellement rapide, celles de la peau et des cheveux. Conséquence ? Si vos cheveux ont tendance à trop tomber, nous vous recommandons de surveiller étroitement votre hygiène de vie. Pour vous y aider, voici 6 conseils anti chute, à suivre au quotidien.

six conseils anti chute pour vos cheveux

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loisirs remise en forme

n Le coaching minceur :pour qui ?

Wellness Institut : Quelle que soit la perte de poids visée, le coaching minceur s’adresse à celles et ceux qui rencontrent des difficultés à s’auto-discipliner. Un entretien initial nous aidera à déterminer votre mode de vie, vos habitudes alimentaires, vos contraintes. Effectuée à l’aide d’un impédancemètre, une analyse corpo-relle des masses graisseuses, aqueuses et musculaires présentes dans votre corps viendra compléter le bilan. Une fois ces éléments intégrés, votre programme minceur sur mesure peut commencer avec le soutien et les conseils d’un coach disponible pour vous accompagner.

n Quelle est la durée moyenne de cet accompa-gnement minceur ?

Wellness Institut : Les cures min-ceur avec coaching durent entre 9 et 27 semaines en fonction de la perte de poids visée. Pour un effet booster, on ajoute parfois à la cure un programme de supplémenta-tion alimentaire. Attention, il ne s’agit pas de remplacer les repas par des breuvages protéinés ! Nous sommes très attachés à la notion de plaisir et de bien manger. Ces suppléments viennent complé-ter les repas car notre accompa-gnement exclut toute restriction alimentaire. Nous vous aidons plutôt à revisiter votre carte de menus au quotidien.

n Quel type de conseil prodiguez-vous ?

Wellness Institut : Pour acquérir de nouveaux réflexes alimentaires, il faut réinventer votre façon de cuisiner, réorienter vos choix de manière subtile. Une raclette entre amis au programme ? Allez-s’y mais… préférez le jambon blanc au saucisson et faites la part belle à la salade ! Des conseils de bon sens et quelques astuces pour pré-server votre vie sociale, éviter les

privations excessives et vous autoriser à vivre normalement sans que quiconque ne soit en mesure de se douter que vous suivez un programme minceur.

L’actu minceur, esthétique et bien-être

Et si le coaching minceur était la solution ?Ouvert depuis la rentrée 2012, wellness Institut met à la disposition des lyonnais un véritable arsenal de matériel anti-âge et minceur, des soins d’exception à petits prix et des prestations de coaching personnalisé. Sylvie Boschi, coach minceur, fait le point sur ce concept innovant.

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jeux

Et si Rhône-Alpes était un objet, un personnage historique ou une spécialité gastro-nomique… ?Qu’on la connaisse depuis toujours ou qu’on vienne seulement de la “rencontrer”, la région Rhône-Alpes n’a pas fini de nous étonner par sa diversité et ses richesses. Pour les découvrir ou les redécouvrir, plongez dans ce carnet, creusez-vous (un peu) la tête et découvrez tous les visages de Rhône-Alpes à travers des questions ludiques ou pédagogiques ! À vous de jouer…

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Lily et Richard King présentent :

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loisirs horoscope novembre

Édité par la Société SUCH A STAR

1110 Route du Puy d’Or - 69760 LimonestTél : 04 89 04 47 41RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction

Dominique LAFOY / [email protected]

Commercial Alexandre d’AUBAREDE 06 23 31 67 32 / [email protected]édactrice en chef Oriana MARCÉquipe rédactionnelle Michael AUGUSTIN, Fabienne DUMASOnt collaboré à ce numéroLaureline COQUARD, Mikhaël DEFOLY, Chrystèle

DEVIERNE, Sandrine MICHEL CHAMBON

Photographes Alain RICO, Michael AUGUSTIN

Photo couverture © Ivan DOS SANTOS

Graphiste Marina GLAVANOVIC

Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

BELIERSur le plan professionnel, certaines choses auxquelles vous ne croyiez plus se réaliseront au courant de ce mois de novembre, ne lâchez rien car votre motivation sera au centre de cette concrétisa-tion ! Côté cœur, vous vous dévoilerez enfin, mais avec quelques maladresses.

TAUREAUVous ferez preuve d’une grande délicatesse envers les autres. Vous vous montrerez très attentif à ce qui se passera autour de vous, ce qui vous transformera aux yeux de certains en un bon confident. Sachez tenir votre langue, car votre confiance sera sollicité pour des confidentes importantes !

GEMEAUXCe sera un mois sans ! Entre changement d’heure, manque d’en-soleillement, ce mois de novembre apportera son lot de contra-riétés, mais votre panache devrait prendre le dessus petit à petit. Profitez de ce mois pour sortir un peu plus qu’à l’accoutumée, la vie sociale vous réussira !

CAnCERVous serez tiraillé entre des aspirations contraires. Sachez qu’il est parfois nécessaire de prendre des risques, et qu’à force de vous poser trop de questions vous passez à côté de belles opportunités, ce mois vous obligera à prendre des décisions importantes, sur-tout sur le plan professionnel.

LIOnEntre amis, vous aurez un besoin irrépressible de dire à vos proches leurs quatre vérités. Un peu de diplomatie serait la bien-venue, car certaines amitiés fortes pourraient se délier. heureuse-ment vous êtes un expert en rabibochage ! Côté amoureux, les célibataires devraient passer la vitesse supérieure.

VIERGEVous sous-estimez vos capacités à réussir à mettre en forme de grands projets, l’aide d’un proche pour un projet important va vous tirer vers le haut. En amour, montrez vous plus attentionné et sachez remettre un coup de fouet lors des périodes plus molles.

BALAnCELes planètes seront bien intentionnées à votre égard, c’est un mois clément, mais qui pourrait vous résevrer quelques tracas financiers, ne les laisser pas vous pourrir la vie, d’autant plus qu’avec une ges-tion responsable vous saurez vitre reprendre pied.. Sur le plan ami-cal, de nouvelles têtes font leur apparition et ça fait un bien fou !

SCORPIOnEn couple, votre travail pompera toute votre énergie, mais votre partenaire réussira à vous faire oublier tous vos soucis. Sachez aussi vous noyer dans une activité artistique, qui sait ce sera peut être l’occasion de vous découvrir de nouvelles vocations.

SAGITTAIREVous ferez preuve d’une organisation infaillible, ce qui vous per-mettra de parer aux situations d’urgence ou d’anticiper des diffi-cultés à venir, ce sera particulièrement apprécié au travail, votre caractère de meneur fera mouche ! Attention toutefois à un coup de fatigue, le weekend devrait davantage rimer avec repos !

CAPRICORnE

A vos côtés, la morosité ne sera pas d’actualité. Pour chasser l’ennui, vous ne serez jamais à cours d’idées : ce mois de novembre vous serez l’ami idéal pour faire la fête. Attention à ne pas dépenser l’argent sans compter, d’autant plus que certains pourraient abuser de cette générosité.

VERSEAU Inutile de crier plus fort que tout le monde pour vous faire entendre, les coups d’éclats ne vous serviront pas ce mois ! Pour la stabilité pro-fessionnelle, quelques passages à vide sont à craindre, ce sera peut être le moment de revoir certains plans pour votre avenir. N’angoissez pas inutilement, les beaux jours reviendront plus vite que prévu.

POISSOnEn surface, vous resterez impassible, mais intérieurement les émo-tions se bousculeront dans tous les sens pour une nouvelle per-sonne qui fera une entrée fracassante dans votre vie. Une relation d’amitié, voir d’amour forte devrait en naître. ça se fera au détri-ment d’autres personnes qui n’auront plus grâce à vos yeux. ça sent le ménage d’automne tout ça.

PEFC/10-31-1327

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Bibliothèquenationale de France

région rhône-alpes lyon - confluencetram t1 - montrochet

Du lunDi au sameDiDe 10h à 19h

le plateau15.11.2012 – 02.03.2013

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