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Cf.NfI;XTE URBAIN = REFI-EX 1 ON SUR LA NOT 1 D' 1NP 1CATEUR • M. Lal1emant*, J. P. Màssamba*, M. E. Brulnais* et C.Corrw**, F.Delpuech**, I.Goma*, F.Simondon**, F.Tchibinda.* * Programme -Santé et Urbanisation à ORSTOM - Dpt D- UR 401 et DGRS-CONGO ** Programme -Epidémiologie de la Dénutrition- ORSTOM - Dpt B- UR 706. ********************** a pour objectif de mettre en relation liétat de santé des ci tadlns avec les candi tions de vie urbaine. En fai t J dans la mesure notre dérnar ch ë est une démarche de Santé Publ ique nous sommes amenés à utiliser des outi 1$0 statistiques et ce sont groupes d'indicateurs que nous mettons. >?J) relation: des indicateurs de Santé (croissance et corpulence des enfants) et des indicateurs relatifs "aux candi tians de vie. urbaine" (éducation, si tuatien matrimoniale, ac t t v t t é s, habitat, de consommation ••• ). En outre ces relations sont rarement directes, tt dépendent largement de la morbiditt et la nutrition. Si" l r appr-éc le t i cn de l'état de santt d'une population nécessite l''emploi d"indicateurs, les et les responsables de santé publ ique ont conscience du caractère toujours ier et partiel du domaine e xp l or ë par les indicateurs utilisés. A l'inverse, s"j 1 est légitime de chercher une expl ication, entre autres, socio-économique à certains problèmes de santé, il convient de ne pas oubl ier que, aussi, nous ne manions que des indicateurs. Le passage de la 1 i a i s on statistique qui peut exister entre des indicateurs à l"élaboration d'un modèle de causalité susceptible d"é-tre testé est rarement possible. Cependant l"analyse approfondie des indicateurs permet de des hypothèses de travail. Cette communication comprendra trois parties: Nous d'abord succintement les ensuite nous donr. e r-ons 1es pl" i ne i p au x 1" 1 ta ts concernan t 1a CI"O iss anc e, 1a et li al imentation des enfants en montrant ;n de ces tro i s doma i nes, enf 1 n, a par tir de que 1qu e s exempl es, nous tenterons de mont.rer à quel type de difficultés nous nous trouvons confrontés lorsque nous mettons en relation indicateurs nutritionnels et indicateurs relatifs aux conditions de vie urbaine. 1

M. P. E. UR

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Page 1: M. P. E. UR

MA~U"RITI~ ~S ~ Cf.NfI;XTE URBAIN =REFI-EX 1ON SUR LA NOT1~ D' 1NP1CATEUR •

M. Lal1emant*, J. P. Màssamba*, M. E. Brulnais*et

C.Corrw**, F.Delpuech**, I.Goma*, F.Simondon**, F.Tchibinda.*

* Programme -Santé et Urbanisation à Bra~~aville~

ORSTOM - Dpt D - UR 401 et DGRS-CONGO** Programme -Epidémiologie de la Dénutrition­

ORSTOM - Dpt B - UR 706.

**********************

Notr~ rech~rch~ a pour objectif gén~ral de mettre en relationliétat de santé des ci tadlns avec les candi tions de vie urbaine.En fai t J dans l a mesure Où notre dérnar c h ë est une démarche deSanté Publ ique nous sommes amenés à utiliser des outi 1$0statistiques et ce sont d~s groupes d'indicateurs que nousmettons. >?J) relation: des indicateurs de Santé (croissance etcorpulence des enfants) et des indicateurs relatifs "auxcandi tians de vie. urbaine" (éducation, si tuatien matrimoniale,ac t t v t t é s , habitat, ~ltments de consommation ••• ). En outre cesrelations sont rarement directes, tt dépendent largement de lamorbiditt et la nutrition.

Si" l r appr-éc l e t i cn de l'état de santt d'une population nécessitel''emploi d"indicateurs, les m~decins et les responsables de santépubl ique ont conscience du caractère toujours p~rticul ier etpartiel du domaine e xp l or ë par les indicateurs utilisés.A l'inverse, s"j 1 est légitime de chercher une expl ication, entreautres, socio-économique à certains problèmes de santé, ilconvient de ne pas oubl ier que, là aussi, nous ne manions quedes indicateurs.

Le passage de la 1 i a i s on statistique qui peut exister entre desindicateurs à l"élaboration d'un modèle de causalité susceptibled"é-tre testé est rarement possible. Cependant l"analyseapprofondie des indicateurs permet de d~gager des hypothèses detravail.

Cette communication comprendra trois parties: Nous pr~senterons

d'abord succintement les enqu~tes effectu~es, ensuite nousdonr. e r-ons 1es pl" i ne i pau x 1"~su 1ta ts concernan t 1a CI"O i s s anc e , 1ar.,,~·r-bi,:lit.? et li al imentation des enfants en montrant

; n ~"'rdépendance de ces tro i s doma i nes, enf 1n, a par tir deque 1qu e s exempl es, nou s tenterons de mont.rer à quel type dedifficultés nous nous trouvons confrontés lorsque nous mettons enrelation indicateurs nutritionnels et indicateurs relatifs auxconditions de vie urbaine.

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Les premiers rfsultat. que nous .prfsentons sont issus d~une

enqutte 1 plusieurs passaoes sur le mtme 'chantillon. La zoneftudlfe est constltufe de. quatre quartiers de I~Est deBrazzaville: Poto-poto, Moungal i, Ouenzf, Talangaï-Mikalou. Ellen~.st pas reprfs.ntative de Brazzaville dan••on ensemble. Maiselle rend compte d~une grande variftf de situations urbaines tantau niveau de l~habitat, de l~a••ainiss.m.nt et des fquipementsurbains qu~au niveau .ocio-économique et de l~origine ethniquede. personnes qui II. habitent. En d'butant dans des quartierstrès anciennement urbanisfs (Poto-poto, 1912) pour atteindre lefront actuel d~urbanisation, elle constitUe en quelque sorte untransect sud/nord au travers de la ville (1).

Au cours du premier passag., en mars 1986, 110 blocs ont .tétirés au sort et dans ces blocs toute la population des enfantsagés de 0 à 5 ans et leurs mè~es a ft. enquitée. Cette premièreétape , ~éal isée en collaboration avec le groupe d~"Epidémiologie

de la Dénutrition" de I~ORSTOM visait essentlellement·â établ i~

l~état nutritionnel des enfants de cette tranche d~1ge. Certaine.questions concernaient l~.nvironnement farnll laI, la morbidité dumoment et le suivi des enfants dans les structure. de SantéMaternelle et Infantile.

Le second passage en JUin 86 portait sur le dfveloppementpsychomohur de••nfan ts, 1eurs an t fe fde." ts pa thol og iques et 1amo~blditf 1 cette pfriode.

Un~ enqufte socio-dfmographique plus approfondie a ft' entrepriselor. du troisième passage en août 1986. Elle portait cette foissur les mfnages et était couplée avec une enqufte sur lamorbi di té (2).

Le tableau 1 rf.ume les domaines explorfs au cours de ces quatrepassages.

Nous ne discuterons pas en d'tail le. rfsultats conternant l~ftat

nu tr 1t i onnel des enfan ts, ils son t dfvel opp fs dans une au trecommunication (3) mais il est n'cess4Ir. pour la comprfhensiond~en rappeler les 'ltments essentiels. Nous pourons alors voir, 1partir de quelques exemples, comment Il se rel ient avec lesautres domaines explorés.

[Une analyse de la variance a ftf effectufe sur le$ donnfesquantitatives et de$ tests du chi2 ~ur les donnfes quaI Itative~.

Le.s résultats ont ft~ consid4rfs comme significatifs au seuil de5XJ

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• J

2 - Etat nutrltionn.' de. tnfant~ dt 0 • jans, morbiditf et moded; al tmen ta t i on •

Nous avons ob.erv' dan. la zone d'ftude très peu d'ftatsmarasMlques et aucun cas de kWashiorkor.

Le fait essentiel est constltuf par le. retard. de croissance(stuntlng) dont la frfquence et l'lnten.lt. augmenttntcon.tamment de 6 • 24 mols 1 24X de••nfant. ont un scor. T/AInffrl.ur l 2· fcarts-typ •• (e.t). Ce pourc.ntaQ' •• t environ d.2.5:1. dans 1a papu 1a t 1on d. r 'f 'rene. (NCHS). Ver. l' ao. d. 1amols Il avoi.lne 30:1.. On obs.rve un c.rtaln rattrapage aprtsl'lge de deux an••

Par contre, le. ftat~ de maigreur fel. ~u'on peut les identifieren rapportant le pold. des enfants' leur taille (wasting) sontpeu fr'quents puisque que globalement 3% des enfants ont un scoreinffrieur à -2 e.t. Ils surviennent essentiellement entre 12 et24 mois.

Le poids de naissance moyen est de 3071 gr et 12.3% desnouveaux-nés ont un poids inférieur à 2500 gr (en Europe cepourcentage est d'environ 5%.)

[Les mesures anthropométriques ont .té rapportées aux normesinternationales NCHS. La tai 111' compte tenu de l'age et du sexede l'enfant est une mesure de sa croissance et son poids rapport.l sa taille une mesure de sa corpulen~e. Ce. résultats sontexprimés en fcart-types par rapport à lamfdlane de la populationde r ff trence • Ainsi le score obhnu va.r 1e de -4 à +4 e. t • LetableaU II montre l'évolution, en fonction d. l'âge de. scoresmoy.ns et du pourcentage d'enfant ayant un .core inflrieur à -2e.t ~our chacun de. deux indicateurs de croissance et decorpulence que sont T/A et P/T.]

LI'. pathologie. re.plratolre. occuptnt la première place (14%)parmi le. aff.ctions dont souffraient 1•• enfant. 1. Jour del'.nqu.te, en~ulte viennent 1•• maladl •• dlalrrhfiqu•• (6.7%), lafl.ur. (4.~/.) .t l.s dermatoses (1.5X).

Le. maladl •• dlarrh'iques méritent une att.ntlon particulière car." •••ont classlquem.nt 11f•• aux état. de ~alnut~ltlon (surtoutmara....... t kwa.hiorkor.>. La frfqu.nce de. maladie. diarrhfiqu••l'st par t i cu 1 i 'r4unen t 'lev'e en trI' 6 l' t 24 me 1.. L. nombre moyend'fpt.od•• ~dlarrh'lqu•• plut .t~. alor. e.tlm' ••nviron 12 paran et la durle de ce. Ipl.ode. d'.nvlron 4 Jour••

[durée moyenne d'un 'pi.ode • privalence In.tantann'e / incidencehebdomadai re nombr. d' fp I.odes par an l:Il prévalenc. 1nstantannée /dur'e moyenne * 365 j]

Pendant la saison stche, l/importanc. d•• maladies diarrhflque5ttalt moindre qu'au mois de mars (d.but de la seconde saison despluies> mais surtout le pic de frfquence est survenu chez desenfants plus jeunes 1 entre 6 et 18 mois.

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iii • A 1

La t.ille (rapport ••• l'age) de. enfant_.UI avaj,nt la diarrhfeIt Jour de I~enqu.te, et pour ceux qui en aval.nt souffert la.emalne prfcfdente, •• t .Ignlficativ.m.nt Inf'rleure 1 celle desautre. enfants. D.·plus, analysant la morbldltf observfe en août,nous avons con.tit4 que le risque d. dlarrhfe .tait deux foisplu. 'Ievé chez l,. enfants qui en avaient .oUffert six moi.auparavant. Ce. liaisons suggfr.nt l'existence de sou.­p~pulation. d'enfant., , plus haut ri.que que d'autr.s, d.d'v.lopper des-maladie. diarrhéiques. .

Nou. avons vu tout. J~h.ur. que v.rs 18 mol., Je. enfant.aval.nt la dlarrh'. "en moyenn." six .emaln•• par an. SI, en faitcell ••-cl surviennent ch.z certains enfants s.~I.m.nt, on peutavancer l'hypoth ••• d'un lien de causal lté entre maladiesdlarrhfique•• t r.tard d. croissanc.: S'Il en e.t ain.i, l'impactd•• maladie. diarrhéiques a un caract.re spfclfique. En effet,le. enfan ts qu 1 souffra 1en t d'une au tre ma 1ad i e 1e j our del'enqutte (22,4 %) n'ont pas de retard de croissance par rapportaux Jtres. Par contre ils apparaissent significativement plusmaigres (P/T).Bien que le pic de fr~quence des maladies dlarrhfiques coincideavec celui des retards de taï Ile, nos seules données ne nouspermettent pas de dire dans quel sens s'établ it la relation.

[Le tableau III présente la mor~idlté en fonction de l'Age enmars et aout 1986]

S'i 1 est ftabl i qu'II existe d.s relation••ntre dfveloppement.taturo-pondfra 1 d.s enfan ts • t morD 1di t f, 1a nu tr i t i onIn~.rvlent 'galement d. façon d'clslve (.n int'ractlon avec 1••deu, preml.r.>.

,Nous n'avons pa. encore analysf le. rapport••ntre le moded'allm.ntation, la morblditf et l'ftat nutritionn.l.

c.tt. analy.e .st difficile. En effet, c'est au cours de lapr.mltr. année d, la vie de l'enfant que l'on constate la plusgrand. dlversit' d•• modes d~al im.ntatlon mai. la dlfffrenciationd•• scores nutritionnels et le pic d•• maladie. diarrhflquesapparaft plus tard. En fait, si l'ftude du mode d'alimentationp.rm.t de poser de. hypoth •••• , leur validation .ff.ctlve peutdifficilement .tre .nvl.agfe sans .nqutte. nutritionnel lesquanti ta t 1ves.

L'allaitement au .eln est la rtgte dan. le. premier. mols de lavie. L'allaitem.nt mixtt (un , d.ux blbtrons par jour) neconçtrne qu'un enfant sur six et l'allaitement artificielexclusif est quasi absent.Par contre, l'utll isation des bouillie••• t prfcoce. La moititdes enfants en prennent i 3 mois.L'introduction du plat famil lai semble assez ta~dive <comparée aurégime occidental>: 11 mois pour' la moitll des enfants, 17 molspour 90% d'entre eux.

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observé de difffrence significativece. enfant. et ceux 'l.v's par une

effect~fe. parmi le. Infantsla grande fréquence de. enfants

'r' If '

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... 1

l."","'.ge dtfln 1tif in t.rv len t rel_t' v....,ntlet pour 1'Afr i que.!S~de. enfant... '.on t ••vr'•• 12 mol •• t , •• 2/3 '" 14 moi ••

o...P.ut pen.er que l' "ob'slt," r.latlve d•• tlnfants entre 3 et 6fttOJ* ,.st li •• '" l'Intl"'oduction pr'coce .tm...slve de. bouillie ..d_manloc et d. mais. A l'lnver•• , l'&malgrls.ement qui survienta~ d'but de la première ann'e pourraJt .tre con.'cutlf • la mi.ed. l'.Mfant au plat familial .t au .e..,rag•• Mal. Il ne peut pourl'Instant s'agir que d'hypoth •••••

[Le tableau IV d.taill. le mode d'alimentation de. enfantsJu.qu'," 18 mol •• ]

3 - Indicateurs nutritionnel. et condition. de vie.'.

L.statut de l'.nfant .t de .a mtre dans sa famil1 ••

L.'un., des quest i ons que nous nous somme .. pos'. fta i t d. savo Ir sira place de l'enfant dans la famille, son statut, pouvaitrendre compte de condition. de vie particul ière. dont nouspourrions mesurer les effets sur sa croissance.

- l'enfant est-il 'levé par sa mtr. biologique?- le chef de famille est-il le conjoint de sa mère nourrici.re ?- quel e.t la situation matrimoniale de ~ette dernière?

Au, cour. d'enqutte. prfcfdant••sc~larls's, nous avions constat'confif•• de. parents proche ••En f.lt ce phfnomène est apparu nfglig.abr. dans la classe d'a.geo - 5 ans 1 93 % des Infants .ont fl.v's par leur mtrebiologique.Nous n'avons pasnutritionnel entrepersonn••

(La r.l.atlon .ntrel '.nfant <rapport'esignificative. Ell.Mourr 1cl tres. )

la taille de la mtre biologique .t celle del son 1ge) •• t bl.n sûr statlstiqu.mentn'.x I.te pas pour t. groupe d.. mèr ••

Neu•. n'avons pas non plus observ' de dlfffrenc. de croissanceentre le. enfants vivant dans une famille dont le chef 'talt leconjoint de leur mtre nourieière (7~/. de. cas) et les autres.of,an ts.

: .'

Par: 'contre, "analyse fin. de la .Ituatlon matrimoniale de'm,tr.'a r tv'l. 1a pert i nenc~ de ce cr i t trI'.

~ ".. ', , .

'aÎ, '., Un, de nos hypothtsesinîtiales ftait que la. prfcarit' du statut

. 'ma tr i mon la1 pourra i t ttre un. source de conf 1 i ts fam 1 i 11aux don tl'enf.nt serait p&rfoi~ la victime.

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U'.>.~.OI ••al t pour now.cI. b I.n m.".v·,,~ ,1 a cl 1ff ,r.nc. .n trI~,J"l••j~ dl fa i t.. • t .. un Ion soc 1al .m.nt Nic.nn",. Il •

,'~.•f.,·.t, au Congo, 1& rltonna I....nc. d. t'un 1on .n trI h. fu tur.è"'4flnt. .st pro',.••• I ..... t p•••• paf" ph•• llur. ft.p•• 1 1.pfi.fllllr vin, 1. v.r.ement d. la dot pul. II m.rlag. officiel.

Nc». dOnn',•••mbl.nt confirm.r l'hypotht•• Initial. 1

~ 1. poids d. n.I ....nc. d•• nouv.aux-nf. ~.su. d. couple. marié.tradltionn.ll.m.nt ou civilem.nt est .Ignlflcatlv.ment plus 'l.v'que c.lul d•• autr•••nf.nts. (.ncore f.udra-t-Il d.n. uneanalyse plus approfondi. t.nir compt. d•• rapport. entre l'Ag. d.la mtr. ,la p.rturltf et le statut matrimonial).(TABLEAU VI)- de m'm., 1•• enfants le. plu. r.tardl••n taill. s. trouv.ntparmi c.ux d.s m'res cfl Ibatalr•• ou vivants en union 1 ibr•.

::'iO.. r 'su 1 tats concorden t avec l.s ob.ervat Ions fa i t. lors d'un •·)~}~'hA",fct. aupr ts de graves mal nu tr i '1 hosp 1tal 1••• 1 .. Envers ces,"tlNtl•• -hol"s $ota tu t-, l "envi ronn.m.n t soc 1a.l .n arr i v. à. ne plus••••ntir aucun. obligation ••• ll .'.nsu'it .lors l'isol.ment'Conom 1que et soc i 01 og 1que du coup 1. mtr.-.nfa.n t qu j 1 ' .ngag'

·.dan~ 'un cercl, vicieux 1 aux besoin. gr.ndi •••nts d~ l'enf.nt,aux 'pisodes pathologique. qui ne ••ura.i.nt manquer de surv.nircorrespondra un. r'pons. toujours moindr •••• u (4).

1,.

!

- L.'actiui tf Iconomlqu. d. la mtr•• t du ch.of d. mlnag., rlch••••.t pauvr.t••n vil1 ••

S' 11 .st 1 'gl time de ch.rch.r dan. 1w pauvr.t. d.. famlll es1'~'.•. x.Pllca.tion, tout au molnsp.rtl.lle, d•• probltm.s d. santéqu tlt •• ont • affronter, ~ett. pauvretf .st bien difficile •fyl. Ufr. ,

L.'actlvlt. 'conomiqu••st une pr'.omption de revenu aussi est-cel'indicateur lé plus communfm.nt utll 1•••

-Qu.ll •••t l'.ctlvit. d. la m'I"e nourrlcltre d. l'.nf.nt ?- QUtll ••st c.tle du chtf d. m'n.,. ?- Qutll ••st la t.lll. du m.nag. ?-:.<Combl.n y-.-t-Il d'actl.f. dan. 1. m'naQ. ?:- Ccmbl.n y-a-t-Il d'uni t •• d. consommation dans 1. m'n.g. ?

''''1. ,lJ&I.on' .ntr. crois••nc. dl l'enfant .t actlvltf dt la...,. slgn Î fic. t 1v.: 1• $0 m.r.. .an. àC t 1vit' ou traval 11.n t1.~ ••cteul" informel ont de••nf.nts plu. p.tlts .t de plus

;'{:~><;)-,r<:t~. d.nal ssanc. que 1•• m'r•••al al" i ".(:tu cadres.

':No~.,pensions que les enfants d.s' Jtun.sfill.s scolarls'es,Ç.erai.entc.ux qui poseraient le plus d. probltmes nutritionnel ••,:l,.:;;n'ln est rien. Oh peut supposer que 1. f.rt d"flev,r un .nf.nt,~tout' .n poursuivant des .tudes n'c••slt. un .nvironn.m.nt,famH.ial et social partlcul i "r.m.nt favorable et motivant <.n.ff.t 1. gross.sse con.tituR 1. principale cau •• d'abandon

6, "

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,~-. , •

".'-tlr... Braz...vi n. Où 1. taux de, .é01.,.,..._100 avoisine 90X ..,~... ô. 15 an.>. 11 .uppo.. 'g,a I.ment J._ ••11.1 t Ion 'la t Isf al sa.n te,1I.,':'G.n~llt. 11'." la nal ••ance d',un .nf.nt .vrvenu. le plu.'_,,,,.,itt ·hor .-mar 1ag. If •

t •• êOh.ldfratlori~ nou. amtnent .. nou. int.rroger sur le rOle, c:h.fd. m'nage.

du

n••ont pas .tati.tlqu.m-nt .IQnlflcati"'•••effectif. dan. 1•• d.ux d.rnl.r•• catfgorle •• Ley est fortement r.pr'sent ••

la

La notion de chef de m.nage a un .'ns d6m0oraphique et le plussouvent, dan. le. fal t'l, fconomlque., Mal. plu.leur. sont .anr.actlvltf. C.la ne v.ut .ans doute pa. dlr••ans r.v.nu mai. pourc.rtalns d'.ntr. .ux l,s r ••pon.ablll t.. 'conoml qUis .onta••ur',. par l'Nfpou•• " ou un par,nt proch. (nQu. v.rron. plusloin la question dt. chefs do mfnag_ hfb.rg'... titre gratuit).

''','',.

tri't'" ;;'~~f;;:~V ~~ ~ t~~'~hO~n ~o ~::ag:~ 1s on consl dfrat 1on POU" dff 1ni"

-La,situation individuelle: occup', chomeur ou retrait. ;""!La' situation dans la profession .alarl', ind'pendant,patron ••~ la'branche d'activitf : fonction publ ique, entrepri ••• privfes,petl't'.'m.tiers et s.rvice••••

L•• dlff'rence. entre le. catfgorie. d. la situation individuel le.ont p.u marqu'es. On peut cependant noter un. fr'quence plusgrande de retard d. taille dans 1•• m.riag.s dont le chef estch6m.urs par rapport aux occupf•• t r.trJltt. (25 X d'.nfants end.~ .. d. d.ux .cart-typ.s dans le pr.mler group. contre 15 X dans1. \~.cond) •

SI 01*1 cons i dère 1a situa t i on dans 1a profe•• l on, dan... 1e sousgroup. de ceux qui pertoivent des rev.nu. monétAires rfgullers,on constate d.s diff~rences Important•• selon la catfgorle 1

le pourcentage d'enfants retard.s en tai Ile •• t de 13.7 X chez1•• sAlarils, 15.3 X chez les ind'pendants, 26.1 X ch.z lespatrons.C.. dlff'r.nce.cau.. d.. pe t 1t.s.ct.ur Inform.l

Ce~1 s. trouve conflrm' par l'analy.. par branche.p".of••• fonn.ll... 1 l ,.t faci let d. d'ga'f" n.tt.m.nt l, ••cteurd'Etat 1 1\ repr's.nte 40X d. l'tmplol d•• çh.fs d. m'nage. Le...'c't.",. Informel I.t par d'flnltlon un peu plu. dlfficil ••"'P'''.t'. Il pourrai t r.pr'••nt.r tnvlràh 31"/. d. 1'.mploi des

, ,~h.f •. d. m'nage qUf? nou. avons .nqu tt 15.'l--1;>exlst. une dlff'r.nce tr ••• Ignlficatlv. au niveau',f;r"o,issance des .nfants entre c•• d.ux catfgori'.'...~. ::\~, " " .,.';,

,i.... ~f.(tl,ivit f profe•• i onne Il e du Chef d. m.nag. ,e.t, nou. l'avons\;&dr;fir~,un. pr 'somp tian de revenu. et on peu t supposer que 1a'r'f-che••e disponible "effectivement" est fonction de la taille du

" m,nag•• t du nombre d' ac t i fsâ l' 1nt'r 1eur d. ce minage •

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•, .

Atft"-'\. d. ,*1.~Oft un p.u inattendu•• l'/proportlon d'enfAnt.r.fl~f.~.. .n t"U. augment. av.c •• n_~. d' .ct i fs dan~ le,.,... ' En rfallt. n_,br. d'actlf•• t .a.q. du m.nag. ~ont trt.·lt.,ft 1. paradoK' dl.para 1t 1or.qu' on tt.nt camp te d. l'un. ett!J,t;ri d. c'. d.ux var i abl.s. 11 ..iftbl. donc qu'une sor tect~''i:~UI\ 1br. s' .tabl 1t entre la taill. du m'nag. et le nombre~I'~'ifs susceptible. de 11 faire vivre.

la ~u'.tlon a ft. pos'e tout l l'heure (2) dt savoir st le m'nagecanstltualt de fait l'unit. de consommation.

Nou. avons not. une r.t i cence de. f.mmes et d•• chefs de m'nage• signaler l'eKlst.nct de plusieurs "popot••• dan. la parc.llt,c.cl tfmolgnant parfois d'Une certa("n. mf••nt.nt. dans le mfnag••Il • x i ste un.. n. t t. rel a t 1on en t r. 1 ' ft .. t nu tri t 1on ne 1 de s

,,- ' .~t\,'~'nts (pour 1a taille et dans un. mol ndre m.Sure pour 11 pol ds>~:!":':'}';!;,; ~;'~~'f::t,•. nombre de "popotes" dans te m'na;e 1 . 1' fta t nu tr i t i onnel~•. '-";"îi\oy,m'~ des ltnfants se dé'grade aVlc le nombre de popotes.li ',:" ,).-".,J ,c,'"

.' '~.",

0,,;1.p.U t conclvo i r qu'au se inde c.s m'nag••• plu. ieurs popotes,"Ll~ar9.nt n'est pas réparti de façon .qult.bl ••••• t que 1. chef de

m'naoe ne se consldfre pas comm. responsable de la mtm. façon de'tou.',l •• enfants qui vivent sous son toit.

En fait tout.s le~ rtl.tlon. ~tatl.tlqu,s que nous avons vue.Ju.~u'lcl nous ptrmttt.nt de construJrl d•• -Indicat.urs dtr I ..~ue - ma 1s 1t. hypoth .StS exp 1 1ca t Ive. qUI nout. .omm... t.n t fsd',n tirer n. peuvlnt ftr. que provllolr, ••

Po~ contourn.r l'imposslbll Itf d'fvaluer le. revenus' partir d.l';~tlvit., nous avons utllisf quelque. Indicateurs de niveaux dtVi.~ :

L. tableau XII.·montre qy"ils sont as••z dl~crimlnants.

[l'ft.pe suivante s.ra la crfation d'un Indicateur derlch~'.e global]

les donn 'e •de relatlon~

Indlcat.ur. avecclrtal n nombr.

Mal. 1. crois.ment de ces• nthropom.trlques montr. unparadoxale••

ainsi, par .xemple, si nous examinons c.rtalnes caractfrlstlques. d. '''habita', nous arrivons au r'sultat suivant 1la croissance des enfants habitant dans des maisons en adobe estmejlleure que celll d.~ enfants habit.nt d•• maisons .n "dur".

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dépendchoix

l'ftat

Pour un chef dl mfnage, s. lanter dan~ l'achat d"un. parc.1 le,~onstruction d'une maison en dur, impl Iqut une mobil isatlonMOYen. financiers importants •

. Ri:." , n' i nterdl t de penser que ce choix se fasse au.d" a,utrEt. postes de dê'pensE" (a t lmen ta t Ion ou san t f) ,partieul ier dont nous pourions obs.rv.r les effets dansnutrltionn.l d.s enfants.

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()h. ft-, .•I.tonnera P•• alors d.vOir t fi c:ett. hypothts. ..tv'r"tflf.,quil' 1•••nf«nts d. propf'l.tâlr•• 'Ont .n moln. bon ItatIl,,tftt t lonnel que le. 1oca t .. 1re. t .U. "'.. mo 1n. b H.'n que l.s·h'''r~f.· • t 1trI gra tu i t.

Ci. t'., not 1on de che) i x de. cl tad 1ns nous parai t tr.. i mpor tan t. •..oullgn.r. Il ne p.ut pas exl.t.r d. llal.on "mtcanlqu." .ntr.l.pauvretl, p~r exemple, et 1•• indicateurs de ...ntl qu. nousaVOn. ut Il 1sts.BI.'" .ur, en vil Il, plus qu"'ailleurs l ....."g.nt clrcul., parfois .nqUântltl trts Important •• C.la p.rmet lun certain nombrld,q,UIiV Idu4J. de faire d•• choix tcônOl'hlqu.. .t sociauxpartlcull.rs et mtm. si, pour les plus d.....unJs, l .....v.ntai 1 de c••choix .st plus restr.lnt, nous n~ d.von. pa. oubll.r c.tt.dlm.nsion d. la r'al it' dans 1... r.l.tians qUI nous t.nton.d' ftabl 1r.

i;;",t,~,.au de sc 0 1ar 1t t .. t san t t •

L.. ~u•• tion du "niveau scolaire" est Importante, ce sera le, cf....nl er exemp 1e que nous d'v.l opplrons.

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",Le niveau scolaire des mtres de famille et de. chefs dtapparalt trts discriminant 1 plus le niveau scolaire Istmeilleur Ist l"ltat nutritionnel des enf~nts.

mfnagefllVI,

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C.ttl dlfffrencl est simple à expl iquer pour c.rtains qui voientdans l.d.gr' d"instru~tlon une variable ~ff.ctrlc. directe .url'ft~t d. santf d. l ....nfant. D. fait le taux d. vaccination de.en. f,t~.,t. est tgalemen t corr Il " et dans' 1. mtm. s.ns, avec 1enlU,au scolair••

En fal\ l"'ob.ervation de c.s rtl.tlons n. valide en aucun ca. unehy,~.h.s. de cau.allt'. Tout au plus (mals c' ••t, pour d.sres,on.abl.~ d. Santf Publ ique, dfJ' b,aucoup) permet-ell.d'Id_ntlfier des ·population. à risque- .n dlr.ctlon desquelle.de. actlon~ de santf spfciflques pourraient ttr. dlrigfls.

En fait, Il faut certainement attacher une fort. v&l.ur socio­.èOftomlqu•• cette variabl. qu'.st 1. niy.au de .colarltf 1

Ce n'.st pa. dan. n'importe quel mlll.u qu"'ll y a 20 ans, unJeun. pouvait suivre d•• ftud••••condair•• ou .Up"ri.ures; deplus , le nlv.au scolair. conditionne trt. clalrem.nt au Congo,l'acct•• l ....mplol, en particulier l ....ntrt. dans la FonctionPubllqu••

" CLetl.b14tau VIII met en paralltl. l.. relations .ntre Itatnutritionn.l, niveau scolair. de la mtr. et 'tat vaccinal de.~nf~nt5. L•• trois relations sont haut.ment signlflcatlv.s.]

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t.oBc!' ' 1it'"·,v••t, pas trt. slmJ)le d. conclu..... ,,~tt~ d' t.ls. rt5ult.t~.C,·"", .eral t oubli',. tous 1... ..ut".. ..cttur. qu 1 p.ut-.tre,~.~.rcy' ,nnen t 'dt ' facon d.t.rml nan t.. P.rextmp le l "acc.5 aux~,'!~~tur.. san 1tal r •• qu 1 d'pend de, Htur prttx Iml t. g'ograph 1que'••• dl. carractlrlstiqu'5 50clo....p...of••• lon.l1 ..5 d ... p.r••• tMtr.. d. famlll ••Le, plu. Important •• t ptut ftrl c:t. ,.rel'''. l'e.prlt que 1••1fUUcat.urs que nous uti 1 l'Ion. r.nvol.nt' • ~.s r'.ll t'5 social ...• t 'conomlqut" trt. complex•• tt qu' ~o~., fpld~1010gl.t.5,dlyOn. acc.pter san. Illu5,lon de. dfflnltIOnsp ...ovl'lolre., d••r.f.tlon. que nous 'lavons Incompl.t.s .t gro.si.re. mal5 quinous p.rmett.nt d'agir.

"L. ,dâlarche d. conna 1s'lance et Ct 11. de l' ac t 1on n. .' oppo••n t"'1, c'.st ce qu'illustre le tableaux IX 1

,.'"

~~~f;é),~;:~~Jii .;;;~tat;, vacc i l'laI des enfants de Mi kal ou (front actuelIfJ>"".,;C""""ut'banisation> diff~re tr~s nettement de celui du reste de la;,;""/ ':"\j~' ,.tùdi le pour les enfants de plu. d. 18 mol.. L'ouverture

"d"'iln:· di .,.nsal re dans ce quart I.r il y a un an.t 1edlY,.loppement du programme élargi de vaccination ••mbl. avoirfa'iif"dl.paraltre cette différence!

:.,' *****************************(1) E.Dori.r

·Une traversfe des quartier5 Est d. e~azzaville"

Pikine, d'c,mbr. 1986./'

(2\..· M.E. Gru Ina 1fi, J.P .Massamba, H .Lalltpmant·Caractfrl4&tiqu•• soclo_dfmographlqu•• d•• m'nage. d4t.4uartl.rs Est d. Brazzavlll.-

Piklne, dleembr. 1986~

(3) F.Simondon, F.Delpuech, A.Cornu, M.Lallemant, F.Tchlblnda,X.Gama, J.P.Massamba.-Etat nutritionnel des .nfan t5 d' .oepr 'scolai re AcBrazzav 111.·

(IP ,M.E.Grufnal.,'marlao•••n vi Ile et malnutrl tlons alg... '.·'~tl.nc.s .oclal ••• t Sant., vol III, n 3-4, nou.83, pp37-85.

d. saisi •• t d. trait,m.nt ont ft. mis au pointHay. (U. 401). Nou. l, ,...merc Ions tou t

pour 'Ion aide dan. l'anafys. d•• rfsultats de

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III • AGE . HORBJDITE (mars)

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Lallemant Marc, Massamba J.P., Gruénais Marc-Eric, Cornu

Claude, Delpeuch Francis, Goma I., Simondon François,

Tchibinda F (1986)

Malnutrition dans un contexte urbain : réflexion sur la notion

d'indicateur

Brazzaville : ORSTOM, 13 p. multigr