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Machine d'essais UNIVERSELLE

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Page 1: Machine d'essais UNIVERSELLE

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Base de la machine

La base de la machine, résistante à la torsion, forme la fondation et

garantit une position sûre de l'appareil d'essai grâce aux quatre pieds

en caoutchouc. La base de la machine supporte le système hydraulique

et le support.

Support

Les montants (6a) et la traverse fixe (6) composent le support fixe de

l'appareil d'essai. Les logements pour les différents échantillons fixes

sont attachés à la traverse fixe. Le bâti d'essai mobile est logé dans le

support dans des douilles à bille à faible frottement.

Bâti d'essai

Le bâti d'essai consiste en la traverse supérieure (3) et la traverse

inférieure (8) ainsi qu'en les barres conductrices (3a). Le bâti d'essai

transmet la force d'essai du vérin hydraulique principale à

l'échantillon respectif. Le bâti d'essai est logé de manière mobile dans

la traverse fixe du support. Les échantillons de traction sont serrés

entre traverse supérieure et traverse fixe, les échantillons de

compression entre traverse inférieure et traverse fixe.

Système hydraulique

La force d'essai est générée de manière hydraulique. Un piston

actionné par laroue à main (7) et la broche filetée dans le cylindre

capteur (7a) crée une pression hydrostatique qui provoque une

force d'essai dans le vérin hydraulique principale (9).

Affichage de force et comparateur à cadran

L'affichage de force fonctionne selon le principe de manomètre. Il

mesure la pression hydrostatique dans le système hydraulique.

L'affichage de grande taille (1) à un diamètre de 160mm permet une

lecture exacte des valeurs mesurées. Une aiguille entraînée accumule

la force maximale. L'élongation est mesurée par le moyen d'un

comparateur à cadran (4) monté de manière ajustable. Le comparateur

affiche le décalage relatif entre traverse supérieure et traverse fixe.

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TP de résistance des matériaux (RDM) - Département de technologie Page 1

Spécialité 2 LGC + 2 LHYD

Essai de traction TP N° 01

1. But de TP

L’essai de traction a pour but d’étudier les propriétés fondamentales des matériaux et de

déterminer plusieurs caractéristiques mécanique, notamment l’allongement élastique

(en %), la résistance à la rupture par traction (en MPa), la limite apparente d’élasticité

(en MPa), le module de Young (en MPa) et le coefficient de striction (en %).

2. Principe de l’essai

Dans l’essai de traction nous utilisons une éprouvette usinée de forme adéquate

(éprouvette normalisée).

Cette éprouvette est soumise, au moyen d’une machine spéciale, à une force de traction

P agissant dans son axe longitudinal. La traction sur l’éprouvette se fait { vitesse constante

et cela généralement jusqu’{ la rupture.

Durant tout l’essai, on enregistre l’évolution de l’effort P de traction en fonction de

l’allongement ∆L de la longueur initiale de l’éprouvette.

3. Matériels utilisés

- Machine hydraulique d’essai universelle.

- Eprouvette métallique normalisée.

- Pied à coulisse pour mesurer précisément les dimensions.

4. Mode opératoire de l’essai

a) Prendre les différentes mesures de l’éprouvette.

b) Placer l’éprouvette dans les têtes de serrage.

c) Mettez l’affichage { zéro.

d) Démarrer l’essai.

e) Récupérez l’éprouvette et mesurez l’aire Ar de la section minimale ultime après

rupture.

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5. Travail demandé

a) Tracez la courbe donnant la variation de la force P en fonction de l’allongement ∆L.

b) Analysez cette courbe en la distinguant en zone : élastique, plastique et de rupture.

c) Précisez les forces suivantes :

Pe : la charge { la limite apparente d’élasticité.

Pmax : la charge maximale atteinte.

d) Remplir le tableau suivant :

Contrainte σ = P/A0 Allongement ε = ∆L/L0

…………… ……………

Remarque : Faire attention aux unités de mesure.

e) Tracez la courbe correspondante σ(ε).

f) Est-ce que ces les mêmes zones que la première courbe (b).

g) Déterminez la limite apparente d’élasticité σe=Pe/A0 (avec A0 : aire de la section

initiale).

h) Précisez la déformation qui correspond { σe. Que présente cette déformation?

i) Calculer le module d’élasticité ou module de Young (tangente de la zone élastique).

j) Déterminez la résistance à la traction : σrup = Pmax/A0.

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Spécialité 2 LGC + 2 LHYD

Essai de compression TP N° 02

1. But de TP

L’essai de compression a pour but d’étudier les propriétés fondamentales des matériaux

et de déterminer plusieurs caractéristiques mécanique, notamment l’allongement élastique

(en %), la résistance à la rupture par traction (en MPa), la limite apparente d’élasticité

(en MPa), le module de Young (en MPa) et le coefficient de striction (en %).

2. Montage expérimental

Si le dispositif de compression n'est pas déjà monté sur l'appareil, il faut l'installer dans

le domaine de compression de la machine d'essais entre traverse inférieure et traverse fixe.

a) Enlever des objets installés éventuels.

b) Tourner la roue à main jusqu'à la butée et pousser le bâti d'essai complètement en

bas.

c) Insérer la plaque de compression dans la traverse inférieure.

d) Monter le poinçon de compression sur la traverse fixe avec la tige filetée et l'écrou

moleté. Serrer l'écrou moleté à la main.

e) Si l'on tourne la roue à main, le poinçon de compression et la plaque de compression

doivent se toucher.

f) Sinon : dévisser la broche un peu du cylindre hydraulique.

Figure : Montage expérimental pour l'essai de compression

3. Préparation de l'essai

On examine des échantillons en matière plastique.

g) Mesurer la longueur d'essai L0 de l'échantillon entre les deux surfaces aux

extrémités. Déterminer le diamètre resp. la longueur du bord.

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h) Placer l'échantillon au milieu de la plaque de compression.

i) Baisser le poinçon de compression avec précaution sur l'échantillon en tournant

la roue à main.

j) Pré contraindre l'échantillon légèrement avec la roue à main (max 0,5kN) pour

diminuer l'influence de jeux.

k) Mettre à zéro l'aiguille entraînée de l'affichage de force

l) Serrer le comparateur à cadran (resp. le capteur de déplacement pour l'unité

d'acquisition de données WP 300.20) contre la contreplaque avec une distance

de mesure d'env. 8...10mm et le fixer par le moyen de la vis moletée.

Figure : Montage expérimental pour l'essai de compression

4. Résultats de mesure

Lors de l'utilisation du logiciel pour l'acquisition de données WP 300.20, les séries de

données sont saisies et sauvegardées dans un fichier. Le tableau suivant représente la force

correspondante au raccourcissement respectif (valeur de consigne dans la colonne gauche)

pour 3 matériaux. Vous trouvez ce tableau en tant que modèle de feuille de travail dans

l'annexe. Matériau PVC PTFE POM

Tableau : Valeurs de mesure exemplaires

Page 7: Machine d'essais UNIVERSELLE

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5. Évaluation

Lors de l'utilisation du logiciel pour l'acquisition de données WP 300.20, les valeurs de

contrainte et d'écrasement sont déjà calculées pendant l'essai et sauvegardées dans le

fichier des valeurs mesurées.

Ici, nous présentons de manière exemplaire la façon de calcul pour le matériau POM

pour déterminer la contrainte σ et l'allongement ε à un raccourcissement ∆L=4,0mm.

La force appliquée est 11,98 kN.

La contrainte et l'allongement sont déterminés suivant la formule :

L'écrasement est :

Figure : Diagramme force-raccourcissement

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Spécialité 2 LGC + 2 LHYD

Essai de dureté TP N° 05

1. But de TP

L'essai de dureté est relativement économique (pas d'éprouvettes à réaliser). On peut

mesurer la dureté sur la pièce elle-même. Cet essai peut renseigner sur la résistance à

l'usure par frottement, la capacité à s'usiner, l'homogénéité du matériau, l'efficacité des

traitements thermiques.

2. Principe de l’essai

L'essai de dureté a pour but de déterminer la dureté superficielle des métaux. Il consiste

à enfoncer un pénétrateur, dont les formes et les dimensions varient en fonction du type

d'essai, dans le métal à tester. La charge est constante et on mesure la surface ou la

profondeur de l'empreinte laissée dans le matériau.

3. Matériels utilisés

- Machine hydraulique d’essai universelle.

4. Mode opératoire de l’essai

Sous une charge F, le pénétrateur, qui est une bille d'acier (HBS) ou de carbure de

tungstène (HBW), fait une empreinte de diamètre d dans le matériau testé. Cet essai

convient pour des épaisseurs supérieures à 10mm et les produits plats. La charge F est

maintenue 15 secondes.

Page 9: Machine d'essais UNIVERSELLE

TP de résistance des matériaux (RDM) - Département de technologie Page 2

La dureté Brinell est calculée à partir de la force d'essai Fet de la surface d'empreinte AB

de la section sphérique.

Le facteur 0,102 a des causes historiques et tient compte du passage de kp/mm2 à

KN/mm2. Du diamètre de la bille D et du diamètre de la section sphérique d, il résulte :

Si l'empreinte de la bille n'est pas sphérique, il faut poser la moyenne de deux mesures

qui sont perpendiculaires l'une à l'autre.

Pour que les valeurs de dureté restent comparables pour des matériaux différents, les

formes d'échantillon différentes et les diamètres de bille différents, il faut respecter

certaines règles.

Diamètre de la bille

Les diamètres de la bille de 10 ; 5 ; 2,5 et 1 mm sont normalisés. Ici, nous utilisons

seulement le diamètre de 10mm.

Temps de maintien de charge

La force d'essai doit agir sur l'échantillon pendant au moins 10...15s, pour des matériaux

qui fluent même pendant 30s et plus. Le temps de montée de la force d'essai jusqu'à son

maximum doit au moins duré 5s.

Page 10: Machine d'essais UNIVERSELLE

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Facteur de charge

Pour obtenir une empreinte de bille bien lisible et reproductible, le diamètre de

l'empreinte d doit être entre 0,2...0,7 D. Pour respecter ces valeurs pour des matériaux aux

duretés différentes, des pressions superficielles différentes sont recommandées, soit la

force et le carré du diamètre de la bille doivent se trouver dans un certain rapport l'un vers

l'autre. Ce rapport est nommé facteur de charge x.

Le facteur 0,102 de son côté résulte de la conversion de kp en kN. Le tableau suivant

représente les facteurs de charge pour des matériaux différents.

Force d'essai

Ainsi, les forces d'essai suivantes résultent pour la bille d'essai d'un diamètre de 10mm

utilisée dans l'appareil WP 300.

Single

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Spécialité 2 LGC + 2 LHYD

Essai de Cisaillement TP N° 04

1. Principe de l’essai

Lors de l'essai de cisaillement, on détermine la résistance d'un matériau face à une

sollicitation au cisaillement. Dans l'échantillon, des contraintes au cisaillement τ sont

provoquées par des forces transversales appliquées à l'échantillon par l'extérieur.

Le type de sollicitation correspond à celui d'un rivet ou d'une cheville. C'est pourquoi

l'essai de cisaillement est de grande importance. Le dessin adjacent montre comment

l'échantillon est chargé par les forces transversales F. En cas de défaillance, il est cisaillé, les

particules du matériau glissent les uns le long des autres. La résistance au cisaillement

déterminée lors de l'essai de cisaillement est importante pour le dimensionnement de vis,

rivets et chevilles ainsi que pour le calcul de la force nécessaire pour le cisaillement et le

poinçonnage.

2. Matériels utilisés

- Machine hydraulique d’essai universelle.

- En gros, le dispositif de cisaillement consiste en trois

parties :

- Carter (1) avec les deux socles de cisaille trempés

(2) recevant l'échantillon (3).

- Tirant de traction (4) avec lame de cisaille trempée

(5).

- Palier (6) pour guider le tirant de traction avec axe

de charnière (7).

La lame de cisaille (5) se déplace sans jeu entre les

deux socles de cisaille (2).

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TP de résistance des matériaux (RDM) - Département de technologie Page 2

3. Mode opératoire de l’essai

La résistance au cisaillement τt est calculée de

la manière suivante :

Pendant l'essai des matériaux, on utilise la double section. Ici, l'échantillon cisaille dans

deux sections transversales. La sollicitation au cisaillement additionnelle qui fausse le

résultat est réduite dans ce cas. La force d'essai F est divisée en deux charges transversales

F/2 de l'échantillon. Le calcul de la résistance au cisaillement diffère pour ces deux

méthodes en ce qui concerne la surface de section transversale à poser.

La résistance au cisaillement τt de la méthode à double section est calculée de la

manière suivante :