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MACRON/REBSAMEN/COMBREXELLE… et le reste ! Programme Le contrat de travail, une relation déséquilibrée. ***** Clermont-Ferrand Salle CHANTERANNE Le 12 février 2016 8 H 30 / 17 H 00 La hiérarchie des normes : des lois AUROUX au projet COMBREXELLE. ***** Loi MACRON à travers le travail du dimanche et la réforme du Conseil de prud’homme. ***** La loi REBSAMEN : quoi de moins pour les IRP ? 8 H 30 / 17 H 00

MACRON/REBSAMEN/COMBREXELLE… et le reste · du dimanche et la réforme du Conseil de prud’homme. ***** La loi REBSAMEN : quoi de moins ... de l'employeur qui a le pouvoir de donner

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MACRON/REBSAMEN/COMBREXELLE… et le reste !

Programme

Le contrat de travail, une relation

déséquilibrée.

*****

Clermont-Ferrand

Salle CHANTERANNE

Le 12 février 2016

8 H 30 / 17 H 00La hiérarchie des normes :

des lois AUROUX au projet

COMBREXELLE.

*****

Loi MACRON à travers le travail

du dimanche et la réforme du Conseil

de prud’homme.

*****

La loi REBSAMEN : quoi de moins

pour les IRP ?

8 H 30 / 17 H 00

Le contrat de travail : une relation déséquilibrée !

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

La loi Le Chapelier du 14 juin 1791 proscrit les organisations ouvrières,

les corporations de métiers, le compagnonnage et les rassemblements

paysans et ouvriers.

La loi indique que «chaque homme est libre de travailler là où il le

désire, et chaque employeur libre d’embaucher qui lui plaît grâce à la

conclusion d’un contrat dont le contenu est librement déterminé par lesconclusion d’un contrat dont le contenu est librement déterminé par les

intéressés ».

Pour les révolutionnaires, la relation professionnelle est conclue entre

deux hommes libres et consentants. Les deux seraient propriétaires,

l’un de sa force de travail, l’autre d’un peu plus, les moyens de

production et le capital, mais tous deux égaux malgré tout.

Le mythe de l’égalité les conduit à nier le déséquilibre

contractuel.

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

Le travailleur donne donc à bail ses services, pour lesquels

l’employeur paie un loyer (le salaire), comme un simple

locataire.

La force de travail est considérée comme une marchandise.

Le code civil consacre 66 articles au louage de choses, dont 32

à celui du cheptel, et 2 seulement au « louage de service » —

le contrat de travail du XIXe siècle.

L’état n’intervient que très peu dans ce domaine.

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

120 ans séparent la révolution de la première édition du Code

du travail en 1910.

Entre temps, la misère, les maladies, la mortalité importante

des femmes et des enfants dans les mines ou l’industrie

conduisent l’état à promulguer quelques lois.

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

A partir d’une urgence absolue : celle de protéger les plus vulnérables

����1841 - première loi sur le travail des enfants

« Les enfants devront, pour être admis, avoir au moins huit ans.

De huit à douze ans, ils ne pourront être employés au travail effectif

plus de huit heures sur vingt quatre, divisées par un repos.plus de huit heures sur vingt quatre, divisées par un repos.

De douze à seize ans, ils ne pourront être employés au travail effectif

plus de douze heures sur vingt quatre, divisées par des repos.

Ce travail ne pourra avoir lieu que de cinq heures du matin à neuf heures

du soir »

����1874 – abolition du travail des enfants de moins de 12 ans

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

����1864 - abrogation du délit de coalition

����1874 - naissance de l’inspection du travail

����1884 - légalisation des syndicats

�1892 - premières loi sur l’hygiène au travail

����1895 - création de la CGT����1895 - création de la CGT

�1898 - loi sur les accidents du travail établissant le principe de la

responsabilité patronale.

�1906 - repos de 24 heures obligatoire le dimanche

1910, première compilation de ces premières lois

dans un ouvrage unique : LE CODE DU TRAVAIL !

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

Le droit du travail a évolué a partir d’un double objectif

Protection

de la partie de la partie

faible au

contrat Amélioration

des conditions

de travail Le rapport de force Le rapport de force

a toujours été

déterminant

Le contrat du travail :

Une relation déséquilibrée

➻ Le Contrat de travail« une convention par laquelle une personne physique s'engage à mettre son activité

à la disposition d'une autre personne, physique ou morale, sous la subordination de

laquelle elle se place, moyennant une rémunération »laquelle elle se place, moyennant une rémunération »

➻ La subordination juridique « le lien de subordination est caractérisé par l'exécution d'un travail sous l'autorité

de l'employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler

l'exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné »

Le droit du travail : Une tentative

de rééquilibre….

Le droit du travail :

…….mais une tentative inaboutie

Quelques grandes dates : 1936, 1945, 1968, 1982, 1998,

2000…

Le contrat de travail reste une relation déséquilibré

Contrat de travail : les propositions du MEDEF

Pour les libéraux, il faut assouplir les règles de rupture du contrat de

travail pour faciliter les embauches

- 1986 : Suppression de l’autorisation administrative préalable à tout licenciement

économique qui devait créer 400 000 emplois !

- 2005 : Création du CNE (réservé aux entreprises de 20 salariés au plus - période

d’essai de 2 ans et rupture sans motif durant cette période).

- Le CPH de Longjumeau considère le 28 avril 2006 que ce contrat est contraire au - Le CPH de Longjumeau considère le 28 avril 2006 que ce contrat est contraire au

droit international (charte 158 de l’OIT).

- Il faut un motif pour licencier.

- 2 ans est une durée déraisonnable pour une période d’essai.

- La Cour d’appel de Paris confirme le jugement le 06 juillet 2007.

- La Cour de cassation confirme le 1er juillet 2008 la décision de la Cour d’appel.

- Depuis le jugement de Longjumeau, le CNE, avait du plomb dans l’aile.

- 2006 : Création du CPE (comme le CNE mais réservé aux jeunes de – de 26 ans).

- Crée par la loi du 31 mars 2006, il a été abrogé par celle du 21 avril 2006,

après des grèves et manifestations massives des jeunes et des travailleurs !

Contrat de travail : les propositions du MEDEF

Pour les libéraux, il faut assouplir les règles de rupture du contrat

de travail pour faciliter les embauches

- La loi du 20 juin 2008 abroge le contrat nouvelles

embauches. Cependant :

Elle double Elle double Elle crée Elle crée Elle double Elle double

les périodes les périodes

d’essai d’essai

Elle crée Elle crée

la rupture la rupture

conventionnelle conventionnelle

ANI du 11 janvier 2008Signé par la CFDT, FO, CFTC et CGC

Contrat de travail : les propositions du MEDEF

Le contrat unique !Le CDD et le CDI disparaitraient au profit du contrat unique

� Proposition de campagne de SARKOZY en 2007.

Pour les libéraux, il faut assouplir les règles de rupture du contrat

de travail pour faciliter les embauches

Les bonnes idées du MEDEF

� Proposition de campagne de SARKOZY en 2007.

� Proposition qui reprend de la vigueur en 2014 avec la nomination de

Jean TIROLE au prix Nobel d’économie.

Ce contrat à la particularité de ne pas nécessiter de motif pour sa

rupture.

Mais la convention 158 de l’OIT bloque sa mise en œuvre.

Pour Pierre GATTAZ, il faut donc sortir de l’OIT !

Contrat de travail : les propositions du MEDEF

Le contrat zéro heure !

Ou comment avoir un travail et ne pas pouvoir en vivre !

En Angleterre, Tony Blair a instauré ce système, son successeur Gordon

Pour les libéraux, il faut assouplir les règles de rupture du contrat

de travail pour faciliter les embauches

Les bonnes idées du MEDEF

En Angleterre, Tony Blair a instauré ce système, son successeur Gordon

Brown l’a conservé et David Cameron l’a généralisé.

Caractéristiques :

- Contrat sans durée minimale de travail.

- Le salarié n’est rémunéré que pour les heures travaillées.

- Il doit se rendre disponible lorsque l’employeur le contacte.

- Une clause d’exclusivité est souvent imposée dans le contrat.

90 % des 83 000 emplois de chez Mac Donald au Royaume-Uni

Contrat de travail : les propositions du MEDEF

Le contrat agile !

Pour les libéraux, il faut assouplir les règles de rupture du contrat de

travail pour faciliter les embauches

Les bonnes idées du MEDEF

Proposition faites

le 11 janvier 2016

par GATTAZ au 1er

ministre

L’employeur fixe à l’avance les motifs du licenciement, par exemple :

� Baisse du chiffre d’affaires ;

� Objectifs pas atteint.

En outre, les indemnités seraient plafonnées et prévues à

l'avance !

ministre

Travailleurs indépendants ou auto-entrepreneurs :

� Loi du 4 août 2008

Contrat de travail : le contournement de la Contrat de travail : le contournement de la

subordination subordination

Les autres pistes : contourner la subordination !

� Loi du 4 août 2008

�Travailleur inscrit au RCS ou au RM

� Quelques exemples célèbres BABOU

� Statut d’auto-entrepreneur requalifié en CDI

UBER et les Véhicules de Transport avec Chauffeurs

«Le contrat de travail n'impose pas toujours un rapport de subordination entre employeur

et salarié : il est signé par deux personnes libres qui s'engagent mutuellement. Dans les

situations de plein emploi, c'est même l'employeur qui recherche les salariés...»REBSAMEN , le 11 mars 2015 devant le sénat.

EVOLUTION DU DROIT DU TRAVAIL

La perle du ministre La perle du ministre

La loi Le Chapelier du 14 juin 1791 proscrit les organisations ouvrières,

les corporations de métiers, le compagnonnage et les rassemblements

paysans et ouvriers.

La loi indique que «chaque homme est libre de travailler là où il le

désire, et chaque employeur libre d’embaucher qui lui plaît grâce à la

conclusion d’un contrat dont le contenu est librement déterminé par les

intéressés ».

Pour les révolutionnaires, la relation professionnelle est conclue entre

deux hommes libres et consentants. Les deux seraient propriétaires,

l’un de sa force de travail, l’autre d’un peu plus, les moyens de

production et le capital, mais tous deux égaux malgré tout.

Le mythe de l’égalité les conduit a nier le déséquilibre

contractuel.

La hiérarchie des

normes

Une destruction commencée en 1982, qui s’accélère depuis Une destruction commencée en 1982, qui s’accélère depuis Une destruction commencée en 1982, qui s’accélère depuis Une destruction commencée en 1982, qui s’accélère depuis 10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !10 ans et s’affole depuis 5 ans !

Les nouvelles modalités de négociations participent à réduire Les nouvelles modalités de négociations participent à réduire Les nouvelles modalités de négociations participent à réduire Les nouvelles modalités de négociations participent à réduire les droits des salariésles droits des salariésles droits des salariésles droits des salariés

De Auroux à Badinter en passant par Combrexelle

DEFINITION

La hiérarchie des normes est un classement hiérarchisé de l'ensemble des normes qui composent le système juridique d'un Etat de droit pour en garantir la cohérence

La hiérarchie des normes : le principe

juridique d'un Etat de droit pour en garantir la cohérence et la rigueur.

Elle est fondée sur le principe qu'une norme doit respecter celle du niveau supérieur et la mettre en œuvre en la détaillant.

Dans un conflit de normes, elle permet de faire prévaloir la norme de niveau supérieur sur la norme qui lui est subordonnée.

Les principes originaux

La hiérarchie des normes

La loi pose un ensemble de droits minimums à l’ensemble des salariés

"la convention et l'accord collectif de travail peuvent "la convention et l'accord collectif de travail peuvent comporter des dispositions plus favorables aux salariés que comporter des dispositions plus favorables aux salariés que

celles des lois et règlements en vigueur. Ils ne peuvent celles des lois et règlements en vigueur. Ils ne peuvent déroger aux dispositions d'ordre public déroger aux dispositions d'ordre public

de ces lois et règlements » de ces lois et règlements »

à l’ensemble des salariés

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

La hiérarchie des normes

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

Ainsi, en droit du travail, l’accord dAinsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elleou la CCN qui elle--même devait être aussi favorable sinon plus même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi !favorables que la loi !

Le contrat de travail

La hiérarchie des normes

Mais un principe combattu Mais un principe combattu par les libéraux : pour les par les libéraux : pour les organisations patronales, organisations patronales,

«« la hiérarchie des la hiérarchie des normes est un frein normes est un frein à la compétitivité des à la compétitivité des entreprises, elle gêne entreprises, elle gêne l’adaptation de ces l’adaptation de ces dernières aux réalités dernières aux réalités économiques économiques actuelles »actuelles »

« Il faut créer du droit « Il faut créer du droit au plus près de là où au plus près de là où il est appliqué, il est appliqué, prenant en compte prenant en compte les spécificités de les spécificités de chaque entreprise »chaque entreprise »

organisations patronales, organisations patronales, repris par les différents repris par les différents gouvernements qui se sont gouvernements qui se sont succédés depuis 30 ans :succédés depuis 30 ans :

actuelles »actuelles »

DéfinitionDéfinitionLES

ACCORDS

D

Un accord dérogatoire est un Un accord dérogatoire est un

accord collectif dérogeant à une accord collectif dérogeant à une

ou plusieurs prescriptions ou plusieurs prescriptions

réglementaires. Les différents réglementaires. Les différents

cas de dérogation possibles sont cas de dérogation possibles sont

détaillés par la réglementation.détaillés par la réglementation.

DEROGATOIRES

Il est donc possible, Il est donc possible,

par exception, de conclure par exception, de conclure

des accords collectifs dérogeant des accords collectifs dérogeant

dans un sens défavorable à la loi dans un sens défavorable à la loi

et aux règlementset aux règlements

LES

ACCORDS

D

Jusqu’en 1982 , il n’était pas permis de déroger à

la loi.

La hiérarchie des normes était simple :

Loi, accords de branches, accords

d’entreprises, usages, contrat de

travail.DEROGATOIRES

travail.

Toute dérogation à la norme de

niveau supérieur était légalement

impossible, sauf si elle était plus

favorable au salarié.

C’est ce que l’on appelle le principe de faveur.

Les lois Auroux du 13 novembre 1982 : obligation de négocier

(NAO).

Elles légalisent la possibilité de déroger à la loi, aux accords de

branche, par simple accord d’entreprise.

Avant 1982, on parle de plancher légal en dessous duquel

« les partenaires sociaux » ne peuvent aller.

LES

ACCORDS

D

Les évolutions

2012 : En projet, les accords de compétitivité : aboutissement en

janvier 2013, loi de sécurisation en 2013, loi MACRON, rapport

COMBREXELLE en 2015, BADINTER en 2016 ...

2004 : Les accords de niveaux inférieurs pourront déroger à un

accord de niveau supérieur sauf disposition contraire de ce dernier.

2008 : Priorité est donnée à l’accord d’entreprise pour négocier

le temps de travail. La branche n’intervenant qu’en l’absence

d’accord d’entreprise.

DEROGATOIRES

Un accord d’entreprise ou d’établissement peut être moins favorable qu’un accord

de branche ou la Convention collective, sauf si cette possibilité est clairement

exclue par la norme supérieure.

On peut donc signer dans les entreprises un accord moins favorable dans tous

AUJOURD’HUIAUJOURD’HUI

On peut donc signer dans les entreprises un accord moins favorable dans tous

les domaines sauf ceux qui sont exclus par la loi.

Indemnités…

…Durée du

travail..

… heures

sup..

..etc

La loi du 13 novembre 1982

Lois AUROUX

Ces lois* ont été appréciees très positivement par la CGT

Cependant, celle du 13/11/82 va être

l’acte de naissance de l’accord

dérogatoire Les principes originaux : le principe de faveur

La hiérarchie des normes

dérogatoire

La Convention ou l’accord

de branche étendu peut

déroger au décompte

légal de la durée du

travail jusqu’alors

calculée à la semaine.

*4 lois ont été votées en 1982

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi !

Le contrat de travail

Heures supplémentaires : 25 %

Loi n°2003-47 du 17 janvier 2003

pose une extension à la possibilité

de déroger …

La hiérarchie des normesHeures supplémentaires : 25 %

La convention ou l’accord de

branche étendu peut abaisser

ce taux jusqu’à 10%

A défaut d’indication

conventionnelle, on revient

au taux légal

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Loi du 04 mai 2004

Les accords d’entreprises et accords de

branche pourront déroger à la loi dans des

domaines précisés dans cette dernière.

Et

L’accord d’entreprise peut contenir des

dispositions moins favorables que l’accord

de branche sauf si cette dernière norme

Thèmes interdits à la dérogation :

les salaires minima, les

classifications, les garanties

collectives en matière de

protection sociale et

complémentaire, mutualisation des

fonds en matière de formation

professionnelle.

de branche sauf si cette dernière norme

interdit expressément ce procédé.

Et

Même mécanisme entre l’accord de branche

et l’accord interprofessionnel, et entre une

convention locale ou régionale et la CCN ou

l’accord de branche

Dès lors, l’accord d’entreprise est donc

mobilisable même en l’absence d’accord de

branche.

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Loi du 04 mai 2004

Par accord de branche étendu

ou un accord d’entreprise

Temps partielTemps partiel

La loiLa loi Par Par La loiLa loi Par Par

accordaccord

Délai de prévenance 7 jours 3 jours

Coupure dans la

journée de travail

1 Plusieurs

Durée de la coupure 2 H Au delà

Nombre d’heures

complémentaires

10 % Jusqu'à 30

%

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Loi du 04 mai 2004

Par accord de branche étendu ou

un accord d’entreprise

Autres domainesAutres domaines

La loiLa loi Par Par La loiLa loi Par Par

accordaccord

Indemnité de fin de

contrat (CDD)

10 % 6%

Heures

supplémentaires

25 % 10 %

Repos quotidien 11 H

minimum

9 H

minimum

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Loi du 20 août 2008

L’accord d’entreprise fixe la règle en priorité sur certains thèmes

liés aux temps de travail

A défaut, la règle est posée par la

convention ou l’accord de branche. La hiérarchie des normes

convention ou l’accord de branche.

En l’absence d’accord il conviendra

de se référer à la loi.

ExempleExemple 11 ::

Le forfait jours : le nombre de jours travaillés

est d’abord fixé par l’accord d’entreprise, a

défaut par la convention ou l’accord de

branche étendu. A défaut d’accord ou de

convention le nombre de jours travaillés dans

l’année ne peut dépasser 235.

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Loi du 20 août 2008

L’accord d’entreprise fixe la règle en priorité sur certains thèmes

liés aux temps de travail

A défaut, la règle est posée par la

convention ou l’accord de branche. La hiérarchie des normes

convention ou l’accord de branche.

En l’absence d’accord il conviendra

de se référer à la loi.

Exemple 2 :Exemple 2 :

Le contingent d’heures supplémentaires est

d’abord fixé par l’accord d’entreprise, a défaut

par la convention ou l’accord de branche

étendu. A défaut d’accord ou de convention le

contingent d’heures est fixé à 220.

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Loi du 20 août 2008

L’accord d’entreprise fixe la règle en priorité sur certains thèmes

liés aux temps de travail

A défaut, la règle est posée par la

convention ou l’accord de branche. La hiérarchie des normes

convention ou l’accord de branche.

En l’absence d’accord il conviendra

de se référer à la loi.

Exemple 3 :Exemple 3 :

Un accord collectif d’entreprise ou, à défaut,

une convention ou un accord de branche peut

définir les modalités d’aménagement du

temps de travail, et organiser la répartition de

la durée du travail sur une période supérieure

à la semaine et au plus égale à l’année.

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

L’article 45 de la loi WARSMANN du 22 mars 2012

Pour contrer la Cour de cassation qui juge que « l’instauration d’une modulation

du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert

l’accord exprès du salarié » .

(arrêt du 28 septembre 2010 n°08-43.131)

La loi réécrit l’article L. 3122-6 du code du travail qui précise

dorénavant :

« La mise en place d'une répartition des horaires sur une période

supérieure à la semaine et au plus égale à l'année prévue par un accord

collectif ne constitue pas une modification du contrat de travail.

Le premier alinéa ne s'applique pas aux salariés à temps partiel ».

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

Les accords dits de compétitivité !Les accords dits de compétitivité !

1) Négocier avec les OS le La hiérarchie des normes1) Négocier avec les OS le

temps de travail des salariés

en fonction de l'activité du

moment.

2) flexibiliser le temps de travail

et diminuer son coût pour

plus de compétitivité

économique.

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

Les accords dits de compétitivité !Les accords dits de compétitivité !

Les contrepartiesLes contreparties : en garantie du La hiérarchie des normes

maintien des emplois, trois décisions peuvent être prises :

- soit augmenter le temps de travail en gardant le même salaire, - soit maintenir le temps de travail en baissant le salaire, - soit baisser à la fois le temps de travail et le salaire.

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

Les accords dits de compétitivité !Les accords dits de compétitivité !

Accord majoritaire

En l'absence de délégués syndicaux dans l'entreprise, il peut être conclu etEn l'absence de délégués syndicaux dans l'entreprise, il peut être conclu et

validé dans les conditions suivantes :

1) avec un ou plusieurs représentants élus du personnel mandatés à cet

effet (ou, à défaut, avec un ou plusieurs salariés mandatés),

2) approbation par les salariés à la majorité des suffrages exprimés.

En cas de graves difficultés économiques conjoncturelles

Pour 5 ans maximum

Les accords dits de compétitivitéLes accords dits de compétitivité

Les Les questions questions

"La Cour de cassation a rappelé en 2008 que la rémunération et le temps de travail sont des éléments essentiels du contrat de travail et nécessitent, à ce titre, l'accord des deux parties

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

questions questions juridiquesjuridiques

et nécessitent, à ce titre, l'accord des deux parties pour être modifiés"

Ainsi, même avec un accord d’entreprise de cette nature, encore faut-il que l’employeur recueille l’autorisation du salarié.

C’est donc ce dernier verrou qu’il s’agissait de faire sauter.

L’accord s’impose désormais au salarié, son refus est susceptible L’accord s’impose désormais au salarié, son refus est susceptible de constituer un motif susceptible de licenciement.de constituer un motif susceptible de licenciement.

Les accords dits de compétitivitéLes accords dits de compétitivité

Pour François Fillon

☛ "Les accords de compétitivité, c'est permettre une

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

☛ "Les accords de compétitivité, c'est permettre une

négociation dans une entreprise pour revenir sur le temps de

travail afin d'adapter la situation de l'entreprise à son

environnement économique ».

Eric AUBIN "Je pense notamment à Continental, qui a défrayé la chronique il y a quelques mois, où les salariés ont accepté des baisses de rémunérations, des aménagements du temps de travail et au bout du compte, les entreprises ont fermé quand même. Donc, je crois que la solution n'est pas là ».

Les accords dits de compétitivitéLes accords dits de compétitivité

Pour François Fillon

☛ "Les accords de compétitivité, c'est permettre une

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

Dernier Dernier ☛ "Les accords de compétitivité, c'est permettre une

négociation dans une entreprise pour revenir sur le temps de

travail afin d'adapter la situation de l'entreprise à son

environnement économique ».

Eric AUBIN "Je pense notamment à Continental, qui a défrayé la chronique il y a quelques mois, où les salariés ont accepté des baisses de rémunérations, des aménagements du temps de travail et au bout du compte, les entreprises ont fermé quand même. Donc, je crois que la solution n'est pas là ».

Dernier Dernier

exemple en exemple en

date :date :

SMART !SMART !

ANI du 11 janvier 2013 confirmé par la loi du 14 juin 2013

relative à la sécurisation de l'emploi

Le travail à temps partiel

Loi

CCN ou Accord

de branche

étendu

Accord

d’entreprise

Durée du travail

Durée minimale 24 H - de 24 H non La hiérarchie des normesDurée minimale 24 H - de 24 H non

Nombre d’heures complémentaires

Volume 1/10ème Un tiers

Paiement des heures complémentaires

Dans le cadre

du 1/10ème

10 % Au delà de 10 %

A partir du 1/10ème

jusqu’au tiers

25 % Ne peut être

inférieur à 10 %

Pas de réduction

possible

Avenants d’heures

Nombres 8 Moins de 8/an

Paiement des heures Taux normal Majorées Majorées

Heures effectuées

au-delà de l’avenant

25 %

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Les rapports

2014/2015 LACABARAT LACABARAT

COMBREXELLECOMBREXELLE

TERRA NOVATERRA NOVA

Les rapports

se succèdent :Contribution de BADINTER Contribution de BADINTER

et LYONet LYON--CAENCAEN

…le Code du travail est obèse !…le Code du travail est obèse !

Une évidence s’impose ..Une évidence s’impose ..

2016 : la réforme du Code du travail annoncée par

F.HOLLANDE

S’appuie sur le rapport COMBREXELLE remis en septembre 2015 au

GOUVERNEMENT

« Après concertation avec les partenaires sociaux,« Après concertation avec les partenaires sociaux,

clarifier et élargir le champ de la négociation

sociale dans les domaines des conditions de travail,

du temps de travail, de l’emploi et des salaires en

donnant la priorité à l’accord d’entreprise »

Pour F.HOLLANDE*, il est hors de question de toucher au SMIC,

aux 35 heures ou au contrat de travail….

Annonce de F.HOLLANDE devant le CESE le 18 janvier 2016

Les bonnes idées du rapport COMBREXELLE…

Par exemple :

« Pour les conditions de travail, élargir le champ de la négociation sur les

modes d’organisation du travail et de management ;

Pour le temps de travail, envisager, dans

un cadre défini par la loi, d’ouvrir la négociation

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

un cadre défini par la loi, d’ouvrir la négociation

sur le seuil de déclenchement des heures

supplémentaires et sécuriser les forfaits/jours ;

Pour l’emploi, permettre la négociation

sur les conditions d’embauche et les dispositifs

de transitions professionnelles ;

Pour les salaires, clarifier les possibilités

de négociation sur le partage

de la valeur ajoutée ».

« Sous la réserve de la définition des ordres

publics législatifs et conventionnels de

branche, dans ces quatre domaines*, l’accord

d’entreprise s’applique en priorité ;

à défaut s’appliquent les stipulations

supplétives de l’accord de branche ;

Les bonnes idées du rapport COMBREXELLE…

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

supplétives de l’accord de branche ;

à défaut d’accord collectif d’entreprise ou de

branche s’appliquent les dispositions

supplétives, qualifiées explicitement comme

telles, du code du travail.

Bilan de la mesure dans quatre ans ».

*les domaines des conditions de travail, du temps

de travail, de l’emploi et des salaires

Remis au premier ministre le 25 janvier 2016

Le rapport Badinter

Il énumère 61 principes essentiels en droit du travail

Il est très flou sur l’articulation entres les normes

« la durée normale (???) du travail est fixée « la durée normale (???) du travail est fixée

par la loi. Celle-ci détermine les conditions

dans lesquelles les conventions et accords

collectifs peuvent retenir une durée

différente ».

« tout salarié dont le temps de travail

dépasse la durée normale à droit à une

compensation »

La loi

Les principes originaux : le principe de faveur

L’accord de branche ou CCN

L’accord d’entreprise ou d’établissement

La hiérarchie des normes

Ainsi, en droit du travail, l’accord d ’entreprise, devait être aussi favorable sinon plus favorable que l’accord de branche

ou la CCN qui elle-même devait être aussi favorable sinon plus favorables que la loi!

Le contrat de travail

Dernière minute ! Dernière minute !

La possibilité de valider des La possibilité de valider des

accords minoritaires par accords minoritaires par

référendum !référendum !référendum !référendum !

Ce qui revient à faire Ce qui revient à faire

exploser le droit exploser le droit

d’opposition!d’opposition!

Le renversement de la hiérarchie des normes dont rêvait le MEDEF

est achevé…

La réforme du Code du travail annoncée par F.HOLLANDE

… C’est la fin du principe

de faveur

!!!!!

Critiques du renversement de la hiérarchie des normes Critiques du renversement de la hiérarchie des normes

L'influence syndicale : Les

entreprises n’ont pas

toutes des OS, beaucoup

en sont dépourvues

Le peur du chômage peut

conduire les salariés a

accepter d’abaisser leurs

conditions de travail voir

leur salaire

Le déséquilibre entre négociateurs

employeur/salarié

Faible taux de

syndicalisation =

rapport de force

défavorable

Du droit à géométrie

variable d’une entreprise

à une autre voir d’un

établissement à l’autre

Une belle Une belle

brochettebrochette

LOI MACRON

LOI n° 2015-990 du 6 août 2015 pour LOI n° 2015-990 du 6 août 2015 pour

la croissance, l'activité et l'égalité des chances

économiques

Travail du

dimanche

TRAVAIL DU DIMANCHE

Une bataille centrale de la CGT !

Localement : UNIVERSAL, NOZ, BABOU

Nationalement : SEPHORA, les magasins de bricolage en 2013

Actuellement : les négociations dans les magasins

le droit d’opposition à la FNAC !

TRAVAIL DU DIMANCHE : les principes

L.3132-1 « Il est interdit de faire travailler un même salarié plus de six jours par

semaine ».

L.3132-2 « Le repos hebdomadaire a une durée minimale de vingt-quatre heures

consécutives auxquelles s'ajoutent les heures consécutives de repos quotidien… ».

L.3132-3 « Dans l'intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche »

**************

**************

L.3132-3 « Dans l'intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche »

L.3132-3-1 « Le refus d'un demandeur d'emploi d'accepter une offre d'emploi

impliquant de travailler le dimanche ne constitue pas un motif de radiation de la liste

des demandeurs d'emploi ».

R. 3135-2 « Le fait de méconnaître les dispositions relatives au repos hebdomadaire,

ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l'amende prévue

pour les contraventions de la cinquième classe.

Les contraventions donnent lieu à autant d'amendes qu'il y a de salariés illégalement

employés.

La récidive est réprimée conformément aux dispositions du code pénal ».

**************

**************

TRAVAIL DU DIMANCHE : les dérogations

Les 5 dimanches du

maire pour

l’ouvertures des

Il peut être accordé par roulement en

cas de travail en continu ou en équipes

Puce (périmètre d’usage de

consommation exceptionnelle)

Exemple : Plan de campagne

Les commerces de détail

alimentaires peuvent faire

travailler leurs salariés le

dimanche jusqu'à 13 heures

l’ouvertures des

commerces

cas de travail en continu ou en équipes

de suppléance

Les dérogations accordées par le préfet

Les dérogations professionnelles :

ameublement, bricolage, HCR,

fleuristes, journalistes…

Les stations thermales

ou touristiques : Vichy,

La Bourboule, Chatel-Guyon…

Les expositions, le service à la personne, établissements de santé, etc...

TRAVAIL DU DIMANCHE : les nouveautés

Dans ces zones, Dans ces zones, le le RH RH peut peut être être accordé accordé par roulementpar roulement

DérogationsDérogations ProcédureProcédure Mise en œuvreMise en œuvre

Zone commerciale (ZC)

(offre commerciale et

demande

potentiellement

importante) ex PUCE

. ZC et ZT : délimitées par le préfet

de région, sur demande du maire ou

président de l’inter commune

lorsque la zone excède le territoire

d’une seule commune.

. Par accord avec des DS.

. A défaut avec des élus

mandatés.

. A défaut des salariés

mandatés.

Dans les entreprises de moins Zone touristique (ZT)

. ZTI et autours des gares :

compétence du ministre du travail

Consultation préalable du CHSCT.

Par accord de branche, de groupe.

ou accord d’entreprise

ou d’établissement.

Mise en place d’un registre spécial

Volontariat (accord écrit du salarié).

Dans les entreprises de moins

de 11 salariés par approbation

des contreparties et

compensations par la majorité

des salariés concernés.

. Ces accords doivent prévoir

les contreparties et

compensations.

Zone touristique (ZT)

Affluence importante

de touristes

Zone touristique

internationale (ZTI)

Emprise des gares

connaissant

une affluence

exceptionnelle

TRAVAIL DU DIMANCHE : les dimanches du maire

Dans les commerces de détail

Nombre

Avant la loi MACRON

5

Depuis la loi

12

Le nombre est arrêté par le maire au 31 décembre

Demande non motivée de l’employeur

après consultation du CE ou des DP

sur les modifications d’horaire

Au maire, au préfet pour Paris

Compensation prévue par la loi :

Repos compensateur d’une durée égale accordée un autre jour de la

semaine et majoration de salaire (salaire doublé)

Le nombre est arrêté par le maire au 31 décembre

de l’année précédente

L’arrêté municipal est pris après consultation

du Conseil municipal et des organisations syndicales

Consultation du CHSCT

Le salarié doit avoir donné son accord par écrit, la loi

indique que l’employeur ne peut pas refuser

d’embaucher un salarié qui ne veut pas travailler le

dimanche. Le refus de travailler le dimanche ne peut

pas non plus être sanctionné.

Avis pris auprès des organisations de

salariés et d’employeurs concernés

Arrêté municipal qui détermine les

conditions du repos accordé soit

collectivement soit par roulement dans

les 15 jours avant ou après le dimanche

travaillé

TRAVAIL DU DIMANCHE : les dimanches du maires

Ouverture des supermarchés et hypermarchés (+ de 400 m2)

Les jours fériés travaillés sont déduits des ouvertures dominicales dans

la limite de 3 par an

Contrepartie : 30 % pour les heures effectuées jusqu’à 13 h

Pour les heures au-delà, les autres mécanismes trouveront à s’appliquer

(ZC, ZT, ZIT...)

Travail de nuit La loi

� Tout travail effectué entre 21 heures et 6 heures.

� Le travail de nuit est mis par accord, à défaut sur autorisation

de l’inspecteur du travail.

� « nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou

pour des services d’utilité sociale ».

De nombreuses condamnations : SEPHORA, MONOPRIX

La nouveauté Macron : Le travail en début de soirée

De nombreuses condamnations : SEPHORA, MONOPRIX

sur les Champs Elysées en 2013.

� Dans les ZTI

� De 21 h à 24 h

� Rémunération double et repos compensateur

� Volontariat (le refus ne peut entraîner aucune sanction)

� Quelques autres garanties

FIN FIN