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Magazine Décembre 2010 • Mensuel C’était au temps où la Ville s’exposait…

mag Novembre 09 - charleroi.be · Avec les travaux liés au projet de rénovation urbaine ... après un exposé étayé par du matériel didactique ... frontalières en France et

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Magazine

Décembre 2010 • Mensuel

C’était au temps où la Ville s’exposait…

S o p h i e C o l i nG e s t i o n a i r e

A S B L C h a r l e r o i C e n t r e V i l l e

En cette fin d’année 2010, je ne peux que me réjouir du renouveau de l’asbl CharleroiCentreVille d’une part et de l’avenir commercial et urbanistique qui attend notreville, d’autre part.

En effet, notre déménagement au cœur du projet commercial Rive Gauche va per-mettre à notre asbl d’assurer un meilleur service à tous les usagers du centre-ville :présentation des projets de rénovation urbaine, des projets commerciaux et affi-chage du phasage des travaux en cours. Notre point d’information et d’accueil « lesstewards urbains à votre service », Passage de la Bourse, met d’ores et déjà à la dis-position du public dépliants, plans, horaires et programmes relatifs aux événementsse déroulant dans notre cité.

Dans une optique de redynamisation du centre-ville dans toutes ses fonctionnalités,l’asbl veillera à rassembler les acteurs qui composent le cœur de ville et à créer dessynergies autour de projets basés sur un partenariat public-privé. Je veux pourexemple les collaborations instaurées avec les services techniques et les différentsdépartements de la ville ou encore la mise sur pied de groupes de travail qui réunis-sent nos partenaires ainsi que des experts autour d’une thématique précise commela mobilité ou le développement commercial.

Par ailleurs, nous nous félicitons des collaborations établies avec l’Union desCommerçants que nous accompagnons dans l’organisation de ses projets en appor-tant un soutien logistique via, entre autre, nos stewards urbains.

Avec les travaux liés au projet de rénovation urbaine Phénix et les transformationsprévues dans le quartier de la ville basse avec l’arrivée du centre commercial « RiveGauche », le centre-ville et ses commerçants risquent de connaître des moments dif-ficiles dans les années à venir.

Toute l’équipe de l’asbl se tient à la disposition de ces commerçants afin qu’ilsvivent cette période de transition le plus sereinement possible. Tout d’abord, enassurant un accueil et une aide aux visiteurs du centre-ville, mais également en dif-fusant les informations inhérentes à tous ces changements ou encore en proposantun relevé des problèmes présents afin d’y apporter une solution rapide.

Grâce à son rôle d’interface, l’asbl Charleroi CentreVille espère contribuer à amélio-rer l’image de notre ville et à changer le regard que le public lui porte.

Tout comme le ring a changé la façon de vivre la ville il y a maintenant 30 ans, je nedoute pas qu’il y aura un avant et un après «Rive gauche » à Charleroi.

Carte blanche

Notre couverture :le projet d’affiche dû àMichaël MATTHYS pour l’événement“Charleroi 1911-2011”

– Éditeur responsable : Jean-Jacques Viseur, place Charles II à 6000 Charleroi.

– Rédaction et coordination : Pierre Burssens.

– Collaboration : Michel Barbier, Catherine Coquette, Pascal De Maeseneire, Jacques Demol, Jean-François D’Angelo, Franco Megetto, Didier Neyrinck, Paul Simon, Luc Daussaint (agenda).

– Contact : [email protected] – Tél. : 071/86 66 25.

– Mise en pages : Sabine Giloteau.– Photos : Luc Denruyter, Mireille Simon.

Le magazine communal CHARLEROI MAGAZINE est une réalisation de la Division Communication de la Ville de Charleroi.

– Tirage : 100. 000 exemplaires distribués gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres de la Ville de Charleroi.

Le prochain Charleroi Magazine sera distribué le dernier week-end de janvier 2011.Charleroi Magazine

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Sommaire> Actualités4 L’Europe à l’école et en partena-

riat, un patrimoine classé5 Mondial, on a essayé !

Le beffroi en lumière(s)

> A la une6 Un événement d’envergure7 En coulisses8 Le pays noir revendiqué

> Comprendre ma Ville9 La saga des chèques-repas

> Aménager10 Spaque11 Cinq sites assainis à Charleroi

> Vivre13 La Ville en fêtes14 A déguster16 Dispositif grands froids17 Gare aux excès !

> Entreprendre18 Nouvelles pousses au Germoir19 Perspectives du Mapic ;

notre reconversion en exemple

> Préserver20 Des collectes adaptées21 La solution ressourcerie22 Consommer propre

> Découvrir23 Manu tire au but24 Le BPS 22 en veilleuse !

> Se divertir25 Label sportif européen26 Dix rendez-vous

> Tribune28 Carte blanche aux groupes politiques

> Agenda30 Spectacles, loisirs, conférences,...

> 6 - 81911-2011 :Back to the future

> 10-12SPAQuE :Nettoyer le passé pour permettre l'avenir

> 13-17Festif, gourmand,social ou sous contrôle :c’est Noël !

> 23C’est l’histoire d’un M.E.C

> 24Coup dur pour le BPS 22

> 25Sportifs,le label et le mérite !

Actualités

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Rénovation et sécurisation :310000 € pour l’IET Notre-DameSur proposition du Ministre en charge des bâti-ments scolaires, le Gouvernement de laCommunauté française a décidé d’octroyer dessubventions pour plus de 365000 € pour la réali-sation de travaux dans différents bâtiments scolai-res. Outre l’Athénée Royal de Beaumont et l’écolefondamentale « Les Maroëlles » à Thuin, c’est l’IETNotre-Dame de Charleroi qui s’en taille la part dulion avec un subside de de 310404 €. Cette inter-vention financière permettra la réhabilitation dequatre classes. Des travaux qui s’inscrivent dans lecadre de la rénovation du 3e étage du bâtiment.Celui-ci doit en effet être repensé dans son inté-gralité sur le plan de la sécurité incendie, des chemins d’évacuation, de la ventilationdes couloirs et de l’isolation thermique et phonique. L’Institut accueille quotidienne-ment près de 900 élèves.Ces dossiers sont financés par le Programme Prioritaire des Travaux, et n’entamentdonc pas les moyens budgétaires prévus dans l’enveloppe de 400 millions € dévolueà la rénovation de 49 bâtiments ex-PPP ainsi qu’à la création de 10525 places sup-plémentaires dans les écoles. PB

Une rue remarquable… et remarquéeA force de parcourir nos rues, on oublie parfois de regarder où on passe, ou devantquoi on passe. Pourtant Charleroi ne manque pas d’immeubles remarquables,témoins des grandes époques de son histoire. Pour preuve, l’Institut du patrimoinewallon vient de rendre public le classement des façades et toitures d’une trentainede maisons qui bordent la rue Léon Bernus à la ville haute. Un classement qui inter-vient pour l’intérêt social et artistique de ces habitations. Il s’agit de maisons« bourgeoises » à deux étages et construites avec des matériaux identiques selonle style art nouveau. Les maisons se différencient par des vitraux, encorbellements,forme des fenêtres et des portes mais constituent un ensemble homogène impor-tant. D’autres bâtisses de ce style se rencontrentau bd Janson ou dans les rues de la Régence et deMarcinelle, mais de manière plus dispersée. Laplupart de ces maisons datent de la premièredécennie du XXe S. Un classement qui tombe àpoint nommé alors que l’on se prépare à commé-morer le centenaire de la grande exposition de1911. Notons que l’immeuble du numéro 40, lamaison du docteur Bastin, bénéficiait déjà d’unclassement comme monument. Ses voisines desnuméros 42 et 44, construites en 1906, sont duesà l’architecte Edgard Clerckx. PB

En partenariat avec ZonguldakZonguldak ? Non, il ne s’agit pas dunom d’un personnage de BD mais biend’une ville turque qui possède nombrepoints communs avec Charleroi.Vu cessimilitudes et la présence d'une impor-tante communauté turque chez nous,Charleroi a posé sa candidature pourdevenir le partenaire de Zonguldakdans le cadre d'un projet européen d’échanges et de coopération entre 10villes/communes européennes et desvilles turques.La ville de Zonguldak compte environ100.000 habitants et doit notammentson développement à ses activitésminières.Autres ressemblances : sur leplan touristique, la valorisation d'an-ciens sites miniers (chez nous, le Boisdu Cazier), et le développement duréseau de transport urbain (Metro).L'essence même de ce projet euro-péen n'est pas d'initier de nouveauxjumelages mais de mettre en place unpartage d'expériences basé surl'échange de compétences dans diffé-rents domaines : gestion des déchets,transports urbains, services sociaux,culture, tourisme et développementéconomique local.Ce projet est soutenu financièrementpar l'Union européenne. PB

L’Europe à l’écoleCe n’est pas tous les jours que des éco-liers rencontrent un secrétaire d’Etat. Le9 novembre, Olivier Chastel, secrétaired’Etat aux affaires européennes avaitpourtant rendez-vous avec 4 classes desixième année primaire à l’école duTailleny, à Ransart, à l’invitation deL’Echevine de l’Enseignement LatifaGahouchi. L’Union européenne, une réa-lité et un concept qui, de prime abord,pouvaient sembler difficiles à cerner pources enfants, était évidemment au centredes débats, et, finalement, c’est bien la qualité de cette perception qui a sur-pris tous les adultes présents. Pourquoi l’€ ? Pourquoi la Suisse ne fait-ellepas partie de l’UE ? Pourquoi la Turquie ? Et l’Islande si lointaine ? On peutimaginer que la rencontre avait été préparée avec les enseignants, maisaprès un exposé étayé par du matériel didactique attrayant, la pertinencede certaines questions posées par des gosses de 11 ans a véritablementajouté une dimension à cette leçon pas comme les autres, aussi riche quesouriante et décontractée. PB

Actualités

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On y a pourtant cru. Plutôt un peu quepassionnément, mais on y a cru. Plutôtmoins qu’en Hollande où l’habituelenthousiasme tout orange avait envahiles rues, mais on y a cru quand même.Jusqu’au dernier jour, l’ambassadeur de lacandidature belgo-hollandaise, AlainCourtois, a mouillé sa chemise et sa cra-vate pour convaincre les sceptiques.

Il était encore en novembre au Foruméconomique de Charleroi pour rappelerle professionnalisme de notre candida-ture, pour rappeler que la réussite del’Euro 2000, première organisation encommun, avait convaincu et fait des ému-les ; pour dire que le HollandBelgium Bidétait considérée comme la plus « cor-recte » des candidatures, évoquant sansles citer les tentatives moins claires desautres nations.

« Le seul point faible de notre candidature,c’est le manque de chambres d’hôtel et l’hé-bergement en général. Pour y répondre, nousavons passé des accords avec des régionsfrontalières en France et en Hollande » anti-cipait-il avant d’ajouter, mi-sérieux, mi-goguenard, « j’espère que Michel Platini etFranz Beckenbauer s’en souviendront aumoment de voter ». Une jolie façon de direque le lobbying est crucial lorsqu'onambitionne l’organisation de l’un des

trois événements planétaires avec les J.Oet l’exposition universelle.

Cela n’aura donc pas suffi. Les argumentsde la Russie auront été mieux entendus.

« Nous avons été dans le carré final alorsque 14 pays étaient candidats au départ ».Voilà aussi ce que l’on peut se dire, mêmesi beaucoup de nations se sont retiréespersuadées que l’organisation de 2018irait à un pays européen. Un autre motifde satisfaction du grand ordonnateur denotre candidature, au moment de rangerses dossiers après une campagne de plusde trois ans : « Peu de projets rassemblenttrois communautés, quatre gouvernementset tous les partis dans le contexte que nousconnaissons. Même la NVA y était favorable.Nous aurons au moins montré que nouspouvons nous mobiliser autour d’un grandprojet commun ».

Une mobilisation qui n’est pas pourdemain, tant Alain Courtois estconvaincu que la chance ne repassera pasde si tôt ; les pays dit émergents vontmaintenant réclamer leur tour, et c’estnormal ; le Brésil est déjà désigné pour2014, l’Indonésie, la Chine, le Mexique,l’Inde et d’autres suivront ; certainsavaient d'ailleurs déjà montré leur intérêtpour 2018. « Le centre de gravité du monde

a changé ; le foot-ball en est uneillustration ». Toutcomme lesenjeux de cetted é s i g n a t i o ndépassaient large-ment les limitesdu stade.

A Charleroi,comme on le pro-met depuis ledébut de cetteaventure, un nou-veau stade seraconstruit malgré cette déception. Sonvolume sera moins ambitieux, probable-ment mieux proportionné dès le départaux prestations d’un ou deux clubs caro-los. Il pourra aussi accueillir des événe-ments de masse.

Quant à son financement, il devra doncse passer des soutiens fédéraux et autresliés à l’organisation du Mondial. On peutle regretter pour les coups de projecteuret les moments de liesse que le pays etnotre ville auraient connus. On peut aussiatténuer sa peine en se rappelant lescontraintes incroyables que le contratavec la FIFA impose aux villes hôtes.Chacun fera ce qu’il voudra en espérantque nos « diables » se qualifient, sur leterrain, pour les deux prochaines coupesdu Monde au Brésil et en Russie

PDM

Robe LED multicolore pour le beffroiFiat lux sur le beffroi ! Rien n'est trop beau, en effet, pour l'emblématique tour del'Hôtel de Ville qui vient de se doter, depuis quelques jours, d'un tout nouvel habitde lumière multicolore. Grâce à une douzaine de projecteurs, dont trois font appelà une technologie LED dernier cri, c'est un rayonnement inédit - une Première enBelgique sur un bâtiment public- que s'offre, à l'entame des fêtes de fin d'année, leplus célèbre clocheton du paysage carolo. Mais à quel prix ce joujou ?L'investissement est de l'ordre de 35.000 euros, y compris tout l'équipement degestion. Un équipement sophistiqué, programmable de l'intérieur du bâtiment (viapc) ou de l'extérieur, à l'aide d'un gsm. Il permettra des éclairages variés quasi à l'in-fini, adaptables aux circonstances ou selon certains types d'événements. Mais, au-delà de l'esthétique, il y a le volet écologique que revêt le nouveau dispositif, beau-coup moins energivore que le précédent. En effet, selon le gestionnaire de réseauOres, qui l'a placé, il permettra de diminuer significativement la facture d'électricité.La consommation devrait être en effet divisée par trois, a-t-on calculé au cabinet del'échevin P. Ficheroulle. En additionnant le tout, l'amortissement, non seulementdevrait être facilement amorti mais, au bout de quinze ans, la durée de vie estiméede l'installation dans sa partie Led, devrait générer une économie de quelques32.000 euros. C'est ce qui s'appelle donc faire d'une pierre deux coups, en mêlantl'utile à l'agréable… JFD

La Belgique et la Hollande n’organiseront pas la Coupe du mondede football en 2018. Ainsi en ont décidé les 22 membres duComité exécutif de la FIFA (ceux non exclus pour soupçons de cor-ruption) réunis le 2 décembre à Berne. Mais le défi était beau.

Pas de mondial ! / Geen Mondiaal !

A la une

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Ce retour dans le futur, initié par l'éche-vinat de la Culture, et qui a généré dèsses premiers balbutiements un grandenthousiasme dans les rangs de tout ceque la cité de Jacques Bertrand fédèrede forces vives, on y aura droit à partirdu 29 avril. C'est ce jour-là qu'on don-nera le coup d'envoi de cette grandiosemanifestation plurielle qui, comme l'indi-quent le bourgmestre J-J. Viseur etl'échevin Antoine Tanzilli, est une oppor-tunité pour quiconque de se replongerdans ce Charleroi d'hier industrieux etrayonnant, florissant à envi, ce Charleroid'émulation et de progrès. C’est surtoutune opportunité pour nous catapulter,au départ de ce siècle de fortune, vers lefutur, de rebondir sur nos savoir-faire etsavoir-être, de réaffirmer notre identité,de parler de nos difficultés, de nos suc-cès, de nos hommes et de nos femmesd'entreprise, de nos sociétés performan-tes et innovantes.

Un grand spectacle d’ouvertureLe 29 avril, donc, place à M.Zo de lacompagnie tournaisienne « Les facteursd'Amour » (spectacle d'ouverture del'Euro 2000, « Décrocher la Lune » avecFranco Dragone, etc). C'est à lui quereviendra l'honneur d'inaugurer ce Saloninternational bis carolorégien. Avec unecréation (gratuite) unique et spécifiquequi se déroulera, en plein air, sur l'espla-nade de l'Université du Travail, lieu hau-tement symbolique puisqu'il futconstruit pour l'événement de 1911.Fidèle à sa philosophie, l'artiste élabo-rera un spectacle totalement imprégnédes lieux et de l'esprit de la cité en col-laboration avec certains artistes et habi-tants de Charleroi.Le spectacle devrait être à l'image detout le programme, de qualité et telle-

ment copieux qu'il nous est impossiblede le détailler ici. Il se déclinera dans unetrentaine de lieux tels que musées (Boisdu Cazier, Beaux-Arts, de la Photo…),cercles d'histoire, bibliothèques, sallesde cinéma, espaces contemporains(Rockeril, Vecteur…), centres culturels,maisons communales, maisons de quar-tier etc.

Un programme de qualitéRetenons-en néanmoins quelquesmoments forts. Par exemple, l'expomultimédia mise sur pied en collabo-ration avec l'ULB. Elle proposera deconsulter des documents iconographi-ques tirés de collections privées etpubliques sur des supports interractifs ;un film d'animation 3D, réalisé par le stu-dio virtuel marcinellois Dreamwall(visite virtuelle des pavillons du Salon de1911) ; la réalisation de documentairesaudiovisuels à l'instar de celui quecoproduira la RTBf et intitulé « Charleroila belle » (cent ans d'histoire au traversde témoignages, archives et figures his-toriques)Parmi ces spectacles, ces concerts, cesdocumentaires, ces films, ces colloquessur des thèmesaussi variésque l'enseigne-ment, l'urba-nisme aucoeur deCharleroi, l'es-prit d'entre-prendre àCharleroi, lesTIC etc, il yaura aussi etsurtout, cescollaborationsqui seront pro-

posées aux principales sociétés de larégion et qui consisteront à accueillirdes artistes en leur sein. Une vingtained'entreprises ont manifesté leur intérêtpour ce projet « Résidence d'artisteen entreprise » et « Rencontreentre designer et entreprise », dontle but est d'investir autrement le mondeindustriel.Enfin, signalons que, par le biais de ceprojet (dont l'identité visuelle a étéconfiée au jeune artiste carolo MichaëlMatthys), Charleroi se dotera pour lapremière fois d'un ouvrage de réfé-rence de 250 pages abondammentillustré, réalisé avec le soutien del'Institut du Patrimoine wallon et leconcours de personnalités tellesqu'Hervé Hasquin (Secrétaire perpétuelde l'Académie royale des Sciences, desLettres et des Beaux-Arts de Belgique),l'historien Pierre Arcq, Paul Delforge(directeur à l'Institut Destrée), BernardTirtiaux (romancier et maître-verrier)etc. Nous reviendrons en temps vouluet en détail sur le programme. JFD

n Plus d'infos sur le site de la manifestationwww.charleroi1911-2011.be

Charleroi 1911-2011 Evoquer le passé pour plonger dans le futurDes colloques, des spectacles, des concerts, des expositions, desdocumentaires à profusion : c'est en grande pompe que Charleroi« célèbrera » le centenaire de son Exposition internationale de 1911,d'avril à novembre prochains. Entre opérateurs culturels et institu-tionnels, entreprises et PME, universités et associations de jeunes,plus de 70 partenaires soutiendront ce projet phare cyclopéen, le pro-jet de toute une ville. S'il nous replongera, l'espace de sept mois,dans ce Charleroi d'hier, il ambitionne surtout de nous faire redécou-vrir nos richesses patrimoniales, urbanistiques, éducatives, économi-ques ou techniques. Bref, « Charleroi 1911-2011 », c'est un véritableretour dans le futur ou quand « L'industrie s'associe à la culture »…

A la une

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« Le projet a débuté en mai 2009, et c’estle mois suivant que nous avons eu une pre-mière rencontre avec les participants cultu-rels. Au fil des lectures du journal officiel del’exposition de 1911, édité par la Chambrede commerce, et de son livre d’or, on avaitvraiment mesuré combien la volonté del’époque était d’associer la Culture à l’indus-trie. Aujourd’hui la Culture est perçuecomme un important levier de redynamisa-tion, et elle est associée à l’industrie parl’accueil d’artistes en résidence en entre-prise (comme Bernard Tirtiaux chez AGC,par exemple) ou par les associations de-signer-entreprise qui devraient aboutir à lacréation de prototypes répondant aux spé-cificités des industries choisies. »

Un appel aux collectionneurs avait étépublié dans différents journaux et ladocumentation n’a pas manqué d’af-

fluer : « C’était indispensable. Dans un pre-mier temps nous avons travaillé avec lesarchives de la ville, actuellement fermées aupublic mais desquelles nous avons reçu uneexcellente collaboration, notamment pourmettre à la disposition dans un lieu deconsultation tous les documents nécessairesaux personnes participant à la rédaction del’ouvrage qui sera publié avec l’Institut dupatrimoine wallon. L’appel dans les jour-naux nous a amené de très nombreusesillustrations, photos, cartes postales d’épo-que, affiches, et même… une voitureGermain, fabriquée à Marchienne, datantde 1911 et en état de marche ! Nous avonsrencontré chaque personne ayant réponduà cet appel et ce fut chaque fois intéressantet parfois émouvant, mais aussi un travailénorme avec des milliers de documents àrépertorier, analyser… Outre le livre, tousces documents ont alimenté les studiosDreamwall pour une véritable re-créationen animation 3D de ce qu’a été l’expositionde 1911, ainsi que la RTBF pour un docu-mentaire établissant le lien entre l’exposi-tion et le Charleroi d’aujourd’hui. »

Matériellement, l’exposition alaissé relativement peu de tracesdans le paysage urbain actuel : « Lebâtiment qui abrite le BPS 22 date de

l’exposition. Il abritait un« salon des arts ancienet moderne » conçu parJules Destrée qui a été àl’origine de la créationdu musée des Beaux-Arts. On retrouve un« pavillon électrique »construit pour l’occasionsitué à l’angle des boule-vard Zoé Drion etJoseph II. J’ai aussi luque l’on avait insistépour que l’hôtel des pos-tes (libairie Molière) soit

terminé pour 1911, mais il ne fait pas par-tie du site de l’exposition. L’entrée principalede celle-ci se situait en effet à l’actuelsquare Hiernaux et l’exposition s’articulaitsur la zone des remparts démantelés de laville haute et les quartiers Nord et duMambourg. C’était fabuleux pour l’époque,le tout avait été construit en 1 an, et ce futla 1ère visite du Roi Albert dans une ville deprovince. »

Aujourd’hui, l’opération 1911-2011 estelle aussi d’envergure : « Oui, c’esténorme, mais il est important de montrerce qui a existé et ce qui existe aujourd’huialors que Charleroi est encore souvent dia-bolisé. Charleroi compte des artistes, desentreprises de pointe… Cependant, malgrél’importance du projet, on a voulu évitertout « tape-à-l’œil ». Le programme est réel,important, et peut se suffire à lui-même. »

PB

Des milliers de documents,des dizaines de rencontres…

En Coulisses

On l’imagine aisément, un pro-gramme comme celui de 1911-2011 ne s’élabore pas du jour aulendemain. Comme nous l’aexpliqué Chantal Mengeot,conseillère culturelle et coordina-trice de l’événement (avec MmesSoumoy et Schadron).

A la une

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« A l’époque, on compte de nombreusesexpositions dites « universelles » chaqueannée. D’autres grandes villes belges en ontaccueillies : Bruxelles, Anvers, Liège. Ellesconstituent des échanges entre les indus-tries et des démonstrations de la puissanceindustrielle des différents pays européens.N’oublions pas qu’à Paris, la tour Eifel datede 1889, le Trocadero et le Métropolitain de1900, à Bruxelles le Solbosch vient de voirle jour en 1910…

Nous sommes dans un âge d’or de l’Europeindustrielle qui, faut-il le rappeler, se termi-nera 3 ans plus tard, en 1914. Charleroi ade l’ambition, mais des moyens plus réduits.Et sur une carte industrielle, on connaîtpeut-être Marchienne, Jumet ou Couillet,mais pas forcément Charleroi ville. Grâceau charbon, à la sidérurgie, au verre et àl’électricité, la Belgique est la 4e ou 5e puis-sance industrielle mondiale, et le bassincarolorégien assure le quart de sa produc-tion. Il y a donc, du côté de Charleroi, unetriple volonté de s’affirmer à travers cetteexposition. Démontrer la puissance indus-trielle d’un « pays noir » dont on est fier etque l’on revendique, mais aussi pourCharleroi ville, de prendre sa place commecentre décisionnel du bassin, et de se hisserau rang d’autres grandes villes belges.Pourtant, on sait que pour certaines entre-prises les décisions se prennent déjà à

Bruxelles et que d’autres sont déjà euro-péennes, comme Sambre et Moselle ou lesForges de la Providence… On peut doncparler de véritable lobby carolo entre indus-triels et hommes politiques comme Destréeet Pastur. »

Et au quotidien, quel est l’impact de l’ex-position ?« C’est une grande fourmilière qui présentede multiples aspects. Outre les entreprisesindustrielles, il y a le commerce avecDelhaize et des « produits coloniaux ». Ondéveloppe un lien entre la Culture et lemonde industriel, bien que je pense qu’on ysoit plus sensible aujourd’hui. Les paysagesqui nous sont familiers grâce aux tableauxde Paulus datent de cette époque. Il y aaussi une volonté éducative à cette exposi-tion : on essaye de rendre les ouvriers plussensibles aux techniques, d’inciter lesenfants aux études. C’est un peu l’idée del’UT : fournir à l’industrie des travailleurs

qualifiés. Et de nouvelles firmes se fontconnaître. Nos ACEC seront plus importantsque Philips. La renommée des automobilesGermain et de l’Auto Sidérurgique dépasse-ront nos frontières. Parallèlement à cela,c’est aussi la fin d’une forme d’aristocratieouvrière, je pense notamment aux ancien-nes verreries à bouche remplacées par lesprocédés industriels. »

Est-ce un reflet de la « belle époque » ?« Peut-être, mais la « belle époque » ne pro-fite qu’à une minorité. Les pensions n’exis-tent pas, le chômage et l’assurance maladienon plus, et la classe ouvrière se trouve tou-jours dans une misère sociale importante.Des progrès à ce niveau n’interviendrontqu’après la 1ère guerre mondiale, puisaprès la seconde…

Mais c’est une époque charnière de notrehistoire, et de l’Histoire en général. »

PB

Charleroi revendiquait déjà !Que représentait un événementcomme l’exposition industrielle àson époque ? Elle mérite sansconteste d’être resituée dans uncontexte plus large afin demieux comprendre ses objectifs.Coup de projecteur avec Jean-Louis Delaet, historien, Directeurdu Bois du Cazier.

Comprendre ma ville

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Petit rappel des faits… En 1989, les autori-tés communales carolos, comme une cin-quantaine d’autres, décident d'octroyer deschèques-repas non taxables aux agents de laVille et du CPAS de Charleroi. Ceci avecl'accord de l’ONSS qui confirme sa positionen 1993.

En 2009, notre administration fait l'objetd'un contrôle, tant de la part de l'ONSS-APL (Office National de Sécurité Socialedes Administrations provinciales et Locales)que de la part de l'ISI (l’inspection desimpôts). Ce contrôle porte sur l'octroi deschèques-repas aux agents communaux,depuis le 1er juin 1990. Et voilà que, près de20 ans après, l’ONSS change d’avis, estimantque ces chèques-repas remplaçaient laprime de fin d’année et étaient donc unerémunération taxable. Il se base sur la sim-ple concomitance dans le temps de la déci-sion de suppression de la prime de fin d'an-née et de la décision d'octroi des chèques-repas pour estimer que ceux-ci sont de larémunération et à ce titre, soumis à cotisa-tions.

En adoptant cette position, l'ONSS-APL faitfi des contrôles qui ont été effectués depuis1990 et desquels il ressort que les chèques-repas octroyés tant par la Ville que par leCPAS ne sont pas de la rémunération ;l'ONSS-APL viole de ce fait un principeessentiel de droit administratif consistanten la légitime confiance placée dans uneadministration.

Entretemps, l’administration fiscale s'est sai-sie de la question et envoie des avis de rec-tification aux agents. La Ville et le CPAS deCharleroi prennent immédiatement un avo-cat pour défendre au mieux les intérêts desagents communaux et les leurs. Dans unpremier temps, tous les agents en fonction

et pensionnés sont invités à s'opposer à larectification envoyée par l'administrationfiscale, les démarches administratives pou-vant être accomplies en leur nom, gratuite-ment, par le Cabinet d’avocats défendant lesintérêts de la Ville et du CPAS. Ils espèrentque ces démarches pourront stopper l’ac-tion de l’Administration fiscale jusqu’audénouement d’une action judiciaire encours. Ils s'engagent toutefois à prendre àleur charge l’impôt supplémentaire quiserait réclamé aux agents communaux si cejugement était défavorable à Charleroi.

Le 3 novembre, le Conseil communal prendla décision de payer les quelque six millionsd'euros au fisc. Une modification budgétairedoit être votée au Conseil communal du29 novembre. Le 4 novembre, leBourgmestre en informe le Ministère desfinances par courrier et demande ledécompte exact ainsi que la façon dont doits'effectuer le paiement. Aucune réponse nelui parvient. Pire, à la mi-novembre, desemployés et ouvriers communaux reçoi-vent les premiers avertissements extraits derôle. Plusieurs centaines d'euros à payer parannée, avant le 15 janvier, leur sont récla-més. Plus étonnant encore, des milliers decourriers recommandés individuels sontenvoyés plutôt qu'un seul à la Ville… Enoutre, les enrôlements ne concernent queCharleroi, pas les 51 autres communes quisont dans le même cas.

Une partie du personnel inquiet débraye le18 novembre. Le Bourgmestre répète qu'ilne faut pas payer et réitère son soutien. Lemême jour, la Région wallonne, autorité detutelle, autorise le paiement immédiat par laVille, avant même la modification budgé-taire, pour des motifs urgents et impérieux.Un protocole d'accord est conclu avec les

organisations syndicales. Les autorités com-munales s'engagent à prendre en chargetous les frais inhérents aux contentieux.Plus encore : si au terme du règlement dulitige, les agents étaient amenés à payer unecorrection d'impôt, elles promettent desupporter ces frais et de couvrir l'ensembledes situations individuelles. Par exemple,dans le cas où un receveur des contribu-tions retiendrait malgré tout les sommesréclamées pour les chèques-repas sur dessommes devant être remboursées.

Le 23 novembre, la Ville et le CPAS deCharleroi effectuent un paiement de plus desix millions d'euros à l'administration fiscale.Parallèlement, des recours sont introduitsen urgence devant la division régionale desimpôts de Charleroi pour des agents quedes erreurs manifestes mettent en grandedifficulté. Par exemple, un agent d'entretienà qui l’administration fiscale réclame plus decinq mille euros alors qu’il n’a perçu que500 euros en chèques repas !

On apprend, par ailleurs, qu'avec une thèsetout à fait similaire, la Province de Namur aobtenu gain de cause, dans l'affaire qui l'op-posait à l'ONSS, devant le tribunal du travailde Bruxelles. De quoi se réjouir de ce juge-ment qui devrait faire jurisprudence sur laquestion…

La presse fait aussi écho de réunion au som-met de l’ONSSAPL pour ces dossiers.

On continuera à distribuerdes chèques repas…Interrogé au Conseil de fin novembre, leBourgmestre a résumé la position de laVille : « N’est-il pas étonnant que ce qui estaccepté pour 1.400.000 travailleurs enBelgique, ne soit pas autorisé pour un seul pou-voir public, à savoir Charleroi ? ».

Un nouveau règlement devrait être adoptéau Conseil communal de décembre. Il seconformera au changement de législationconcernant ce mode de rémunération. Leschèques-repas ne seront plus qualifiésd'avantages sociaux mais de rémunérationsexonérées. Alors, la fin de l’acharnementcontre Charleroi ? CC

Le point sur les chèques repas…

L’affaire a fait la une de la presse. L’administration des impôts, faisant un volte-faceétonnant après plus de 20 ans, réclamait des arriérés aux agents communaux deCharleroi pour les chèques-repas touchés depuis 2003. Des centaines, voire des mil-lers d’euros pour chacun ! Surpris et choqué, sûr de son bon droit, d’autant qu’uneaction en justice à ce propos est toujours pendante, le Collège communal,Bourgmestre en tête, a proposé à son personnel d’assurer gratuitement la défensede ses intérêts et de prendre en charge le paiement des sommes lui réclamées encas de jugement défavorable !

Aménager

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L'action de SPAQuE tient en son sloganvolontariste : « De la Wallonie d'hier, créonscelle de demain ». Et ce défi impliquegénéralement un travail de démolitionde bâtiments puis d'assainissement desols pollués par une activité industriellelongue de plusieurs décennies.

La société travaille actuellement sur unecentaine de sites, à des stades divers duprocessus. A ces chantiers lourdss'ajoute une surveillance environnemen-tale de plusieurs dizaines d'autres pardes prélèvements suivis d'analyses régu-lières.

La majorité des sites se trouve au longdu sillon Sambre-et-Meuse, avec uneconcentration en Hainaut, dont cinq surle territoire de Charleroi (voir ci-après)

Société anonyme dont la Région wal-lonne est l'unique actionnaire, SPAQuEest toutefois soumise aux règles desorganismes d'intérêt public, notammentla mise en concurrence à travers desmarchés publics. C'est donc par descontrats avec de nombreux secteursqu'elle injecte de l'argent dans notrel'économie nationale, tout en agissantpour l'avenir de la Wallonie.A travers leplan Marschall, c'est près de 300 millionsd'euros qu'elle consacre à la réhabilita-tion de friches où s'activent entreprisesde génie civil, de démolition, mais aussides laboratoires, bureaux d'étude etautres niches économiques.

Son personnel n'agit donc pas directe-ment sur les chantiers mais est composéde profils aussi variés que l'exige unemission aux multiples facettes : chimistes,ingénieurs, conducteurs de chantier,urbanistes, juristes, géologues, architec-tes,. Une équipe de nonante personnes

au total, pour un travail gigantesque.

La réhabilitation de chaque site suit une procédure en trois étapesla réhabilitation de chaque site suit unestricte procédure en trois étapes appe-lée « chaine des valeurs ». La premièrephase consiste en l'amélioration desconnaissances. : inventaire, plans,récits de riverains, prélèvements cibléset études historiques permettent parexemple de déterminer les zones lesplus polluées.Tous ces éléments, mixés àdes données économiques et sanitaires,sont digérés par un logiciel qui sort uneliste des sites prioritaires proposée auGouvernement wallon.

Vient ensuite l'étude faisabilité quiprend notamment en considération lesrisques de dispersion de pollution, lesbesoins de la commune ainsi que lesaspects techniques et budgétaires. Cetteétape, au cours de laquelle interviennenttous les corps de métiers de la SPAQuE,détermine les moyens d'intervention.« Sur de grands sites, on décidera par exem-ple d'installer le matériel de dépollution, sipossible sur place dans un souci d'écono-mie » explique le porte-parole Jean-Frédérick Deliège. Les cahiers de char-ges sont élaborés sur cette base pour lesdifférentes phases de travaux.

Les travaux d'assainissement,troisième et ultime étape, débutent sou-vent par un déboisement rendu néces-saire par le temps passé depuis l'arrêtdes activités. Vient ensuite une décons-truction sélective des bâtiments et l'éva-cuation des déchets. Le néologismeamuse certains, mais la nuance est utile :une démolition massive est en effet rare-

ment possible car les ruines recèlent desproduits dangereux, tels l'amiante, et desmatériaux divers qu'il faut trier.

Après la démolition des dalles de sol, lesexcavations peuvent commencer sur uneprofondeur déterminée à la fois par lapollution et les besoins futurs : « Nousdescendons aussi bas que possible, tant queles analyses ne répondent pas aux nor-mes ». Le remblai est ensuite constituéde matières propres (ou dépolluées)généralement présentes sur le site, com-plétées de 50 cm de terre végétale enga-zonnée. Il s'agit en effet de rendre le siteattractif pour de potentiels investisseurs.

Outre ces actions sur le terrain, laSPAQuE réalise un travail unique enEurope avec Pollusol, une cartographiedu « bruit de fond » de la pollution dessols et des eaux en Wallonie, réaliséeavec l'ensemble des universités franco-phones.

L’indispensable travail de SPAQuE n'estpas toujours bien perçu par tous. « Noussommes parfois considérés, a priori par cer-tains riverains mal informés comme des« pollueurs » plutôt que l'inverse. La com-munication avec eux est donc primordiale etnous nous consacrons à leur fournir la meil-leure information, à apaiser leurs crainteslégitimes afin d'éviter les malentendus »confirme le porte-parole.

A des stades différents du processus, lescinq sites réhabilités à Charleroi, aux-quels devrait s'ajouter un sixième surune propriété de Carsid, offriront pour-tant des perspectives de développement,principalement dans la section deMarchienne-au-Pont. Nous les passonsici en revue. PDM

SPAQuE :Dans un pays aussi dense que la Belgique,l'espace est une richesse. Actuellement, laWallonie ne peut offrir les zones de développe-ment économique qui lui sont demandées. Nousdisposons pourtant d'anciennes zones industriel-les inexploitées, susceptibles de combler cettedemande. Mais cela nécessite un travail de réhabilitation. C'est la mission que la Régionwallonne a assigné à SPAQuE. A Charleroi,elle a entrepris la réhabilitation de cinq sites.

Nettoyer le passé pour permettre l'avenir

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Entre 1834 et la fin des années 1970, ilfut le siège d’une importante activitésidérurgique comprenant hauts-four-neaux, cokerie et unité de fabrication desous-produits. En 1984, le propriétairedu site a démantelé les structures horssol, laissant les fondations en place tandisque la cokerie était recouverte de rem-blais.

On y recèle d' importantes pollutions enmétaux lourds, en huiles minérales et enhydrocarbures aromatiques monocycli-ques et polycycliques, en ce compris dubenzène, goudron.

Une partie des travaux de démolitionavait été réalisée en 2008. Après ledéboisement d'un talus, la SPAQuE adécouvert les restes une cokerie où leshydrocarbures affleuraient. Sa décons-truction est en phase finale. Les briquesprovenant de la démolition sont concas-sées sur place. Si les analyses l'autorisent,elles seront ensuite utilisées commeremblai sur le site, ce qui permet deréduire les coûts et les déplacements ;dans le cas contraire, elles sont traitées.

Quant aux terres excavées,comme sur beaucoup des chan-tiers, elles sont stockées sous for-mes d'andains. Sur certains sites,ces longs alignements de matièresorganiques subissent un traite-ment biologique, afin d’êtredépollués puis utilisés commeremblais. Bien entendu, lescontrôles seront stricts : pasquestion pour une société publi-que d'assainissement, de rendre notresol aussi vicié qu'elle l'a trouvé ! Quandaux terres trop polluées, elles partent encentre de traitement.

Le site des AMS Nord est probablementle plus connu parmi ceux traités par laSPAQuE à Charleroi.C'est en effet là quela Ville envisage d'implanter la « Portedes Sports » incluant son nouveau stadede football.Actuellement, la société d'as-sainissement entend consacrer un bud-get de 23 millions d'euros à ce chantierpour excaver la surface sur une profon-deur de 1 à 2 mètres. Il faudrait proba-blement descendre plus bas sur certainsspots plus pollués ainsi qu’aux endroits

où s'élèveront les structures lourdescomme le stade et ses tribunes. La fac-ture sera donc probablement plus éle-vée, sans atteindre les 52 millions évo-qués sans prise de recul, pour une réha-bilitation de tout le site à moins quatremères de profondeur. Reste à voir qui lapaiera. Il est trop tôt pour le dire car plu-sieurs interrogations restent à lever.

Une certitude : contrairement aux affir-mations d'un quotidien national, « desactivités économiques et industrielles pour-ront être implantées après la réhabilitationen cours qui coûtera 23 millions » confirmele porte-parole de SPAQuE. PDM

Longeant la Sambre, le terrainde 10 hectares est délimité ausud par la rue GeorgesTourneur et est voisin de lastation d'épuration.

Au fil des évolutions technologiques etdes besoins en électricité, différentesinstallations y ont été implantées.D'abord petite centrale au charbon audébut du vingtième siècle, elle a pro-gressivement augmenté sa puissance

pour répondre aux besoins des charbon-nages. Convertie au fuel au début desannées 1970, elle est reprise parElectrabel durant les années 1990 maiscesse ses activités en 1997.Trois ans plustard, le propriétaire démolit une grandepartie des bâtiments jusqu’au ras du sol.

La SPAQuE a entamé la déconstructionsélective des quelques bâtiments res-tant : l’atelier-magasin, du bâtiment d’épu-ration des eaux, du hangar, le local tech-nique et quelques pavillons. Un travail

fastidieux et spé-cialisé. Commesouvent, les fon-dations dess t r u c t u r e sdémolies ont étélaissées en terreet les caves com-blées avec lesdébris de démo-lition. On s'at-tend donc à des

découvertes en sous-sol : souvent, lesremblais et fondations sont remplis deproduits toxiques, comme les débris detoiture traités à l'amiante.

Dans la « chaîne des valeurs » résuméeci-contre, ce site est, également, austade de l'étude de faisabilité. De nom-breux forages sont donc en cours pouraffiner la connaissance des sols. La pol-lution est assez classique pour des sitesindustriels : métaux lourds, hydrocarbu-res polycycliques et huiles minérales.

Quant à l'affectation future du lieu, ellen'est pas encore certaine, même si uneactivité économique semble s'imposerpar la localisation et la législation :« Lorsqu'un projet n'est pas déterminé parune autorité locale ou un autre opérateur,nous réhabilitons en fonction du Plan desecteur » explique Jean-FrédérickDeliège. PDM

Aménager

La centrale électrique de Marchienne : un travail chirurgical

Destiné par la Ville à devenir la « Porte des Sports »,le site AMS Nord est situé à la limite de Monceau-sur-Sambreet de Marchienne-au-Pont.

AMS Nord : en attendant le stade

Aménager

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Au siècle dernier, l’aciérie Allardemployait plus de 500 personnes dansl’affinage de la fonte et la productiond’acier. Elle a fermé définitivement sesportes en 1979. Presque tous les bâti-ments y ont été démolis en 1985 etSPAQuE se charge du solde avant de s'at-taquer aux vestiges d'activité présentssous l'abondante végétation. Les respon-sables du chantiers s'attendent à trouverdes citernes et autres surprises sur cechantier qui s'étalera sur deux ans.Il a donc commencé cet été avec ladémolition de deux cheminées, d'un châ-

teau d'eau et d'un local administratif.Suite à une réunion avec les riverains quiappréciaient ce coin de verdure pourtantpeu avenant, le déboisement ménageraune zone verte « tampon » avec les habi-tations et une peupleraie sera sauvegar-dée. Il faudra pourtant procéder à desexcavations puisque les sols sont polluésen métaux lourds, hydrocarbures aroma-tiques polycycliques et huiles minérales.Les nouvelles activités qui se sont déve-loppées dans l’ancienne clouterie ne sontpas concernées par la réhabilitation dusite.

Après la réhabilitation, une petitepartie de site en zone d'habitatautorisera la construction dequelques logements alors que lereste pourrait devenir une zonerécréative avec de petits com-merces. Mais le conditionnel estde rigueur dans cette Zoned'Aménagement CommunalConcerté(ZACC). SPAQuE selimite à sa mission première :assainir. PDM

Plusieurs activités y ont été réperto-riées au cours des 150 dernièresannées : usine de construction automo-bile, fonderies,Ateliers de Constructionet de Chaudronnerie, électricité et cen-tre de distribution d'une grande brasse-rie jusqu'en 1988. Plus récemment, ilavait posé divers problèmes : dépôtclandestin de pneus, incendies, squats.La Spaque en est devenue propriétaireen mars dernier et la déconstructionsélective des anciennes usines et desfondations jusqu’à 1 mètre de profon-deur est en cours. Dès enlèvement detoutes les dalles de sol, des excavationspermettront le traitement de la pollu-tion locale constatée dans les remblaiset au sommet de la nappe phréatique.Les zones creusées seront ensuite rem-blayées au moyen de terres saines.La façade art-déco de la rue de Châteletsera sauvegardée et a d'ailleurs étéétanchéïsée. Mais la mesure se limiteraà cette façade. Les bâtiments qui l'en-

tourent ne sont pas sains et leurdéconstruction est entamée.Actuellement, des ouvriers découpentles structures métalliques et démontentles toitures des halls voisins. Deux mai-sons voisines, dont la stabilité n'est pasassurée, seront également démolies.Après ensemencement au terme des190 jours de chantiers prévus, des loge-ments ainsi que des PME pourront fairerevivre ce quartier laissé à l'abandonpar la fin d'une période industrielle. PDM

La Goudronnerie Robert :surveillance rapprochéeCoincée entre le périphériqueR3 et la ligne de chemin defer vers Louvain, le site de11 hectares se trouve à lalimite de Ransart et Fleurus.

Dans le cadre du Plan Marshall, c'est leplus ancien à Charleroi pour lequel laSPAQuE a été sollicitée et le contexteest différent. Lieu de production, de1906 à 1970 de substances telles quegoudron, vernis, asphalte, créosote ounaphtaline, puis dépôt de diversdéchets, on imagine a quel point il estpollué . Il n'est pas destiné à la réaffec-tation ; il appartient d'ailleurs à uneentreprise de tri de déchets, qui enrefuse l'accès aux autorités.

SPAQuE y est intervenue dès 2003dans le cadre de sa mission de surveil-lance environnementale car plusieursjardins voisins subissaient en perma-nence des écoulements de matièrespolluantes en provenance de ladécharge. Un système de drainageprovisoire a été placé dans ces jardinsen 2006.

Des prélèvements desols et d’eau ont étéeffectués le long de cedrain provisoire et end’autres endroits parSPAQuE. Ces prélève-ments ont été envoyésen laboratoire pouranalyse. Les résultatssont attendus dans lesprochains jours. PDM

Aciérie Allard : le plus vaste

Léonard Giot : on avance !A Marchienne également, ce site compte 6 hectares. Entre larue de Châtelet et une zone industrielle, il est traversé par lavoie ferrée reliant Charleroi à Mariembourg.

Aux confins de Marchienne-au-Pont, derrière la cité « Matadi » etMont-sur Marchienne, le site s'étend sur une immense surface de24 hectares. C'est l'un des plus grands chantiers de la SPAQuE.

Vivre

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Charleroi a déjà les yeux tour-nés vers les plus belles fêtesde l'année, avec des rendez-vous palpitants destinés tantaux petits qu'aux grands.

Le Village de Noël, tout d'abord, arepris ses quartiers sur la place CharlesII. Jusqu'au 26 décembre inclus, ce tradi-tionnel marché d’articles cadeaux, arti-sanaux et produits de bouches est lecoeur de multiples animations (voir pro-gramme ci-dessous) qui plongent la villedans une douce ambiance de veillée.Parmi celles-ci, des spectacles de rue, declowns, des séances de grimage, maissutout, le fameux Noël des Mômes (les11 et 18 décembre) et, pour les sportifsun tantinet déjantés, la célèbreCarolorida, qui se courra le 11 décem-bre.

A l'initiative des échevinats duCommerce et de l'Education, 1500enfants de 55 classes des degrés mater-nel et primaire de cinq écoles de la sec-tion de Charleroi (Cobaux, Bosquetville,du Roton, de l'Alouette et du Nord), ontété mis à contribution pour décorer lessapins du centre-ville. Encadrés par leursenseignants, ils ont artistiquement« enguirlandé » une partie des 1300petits conifères (au lieu de 800 les der-nières années) qui ont été répartis entenant mieux compte des voeux descommerçants.

La place Charles II, l'entrée de la rueNeuve, le bd Tirou, la rue de Dampremy,la rue Warmonceau, les places du Nordet de la Digue ont bénéficié de leurattention. « Notre volonté est d'étendre ceprojet - « Ma ville en fête » - à un plusgrand nombre d'écoles l'année prochaine »,précise l’échevine Ornella Cencig qui l’ainitié avec sa collègue Latifa Gahouchi.Un subside de 40000 euros a égalementété alloué à l'UCAC pour assurer lesilluminations. « Etant donné tous les tra-vaux en cours et les désagréments occa-sionnés, c'était important de faire un effortpour nos commerçants. Notre souhait étaitd'embellir le coeur de ville mais aussi lescoeurs de ville périphériques ».

Le caractère convivial, et surtout fami-lial, du Village de Noël a été plus quejamais soigné par ses trois organisa-teurs : la Ville, l'Union des Commerçantset Artisans de Charleroi (via la société

Ramsès Events) et l'asbl Gestion duCentreville.

La grande nouveauté du Noël desMômes 2010, c'est qu'il se décline surdeux jours. Le 11 décembre (de 11hà 17h non stop, départs toutes les demi-heures), petits et grands montent gratui-tement à bord de deux bus anglais etvisitent à leur guise les différents arrêtsmagiques. Plus de 20 animations répar-ties sur 9 lieux (belles histoires, bricola-ges, délicieuses friandises, beaux specta-cles…). Et le 18 décembre, une mati-née cinéma sera proposée à 800 enfants.Trois avant-premières susceptibles derencontrer l'intérêt d'un public à partirde 3 ans : Raiponce, Le Monde de Narnia3 et Mégamind. Début des projections :9h30. Entrée gratuite, mais réservationsobligatoires (M. Vito Pagano : tél. :071/41.62.17).

Enfin, le 11 décembre, laCarolorida, organisée par la CelluleEvénements de la Ville, se déroulera àl’intérieur du hall 4 de Charleroi-Expo(course des enfants) et les participantsdes 5 et 10 km effectueront deux passa-ges sur le village de Noël. Le départ desenfants (1 km) est prévu à 19h et les5/10 km à 19h30. JFD

n Inscriptions et renseignements : Tél :071/30.92.06 - Fax : 071/32.27.46 - E-mail : [email protected]

n Prix : - Pré-inscription 5 euros (3€+ 2€ puce électronique) – jusqu’au10/12, clôture à 12h à la cellule

Evénements.

n Inscription sur place : 7 euros (5 €+ 2 € puce électronique) à partir de17h – Hall 4 de Charleroi-Expo.

n Gratuité pour les moins de 17 ans(puce électronique obligatoire 2€)

Un vrai programme de fêtes pour les fêtes

LES ANIMATIONSLe Village est accessible du lundi au jeudi de11h30 à 21h, les vendredis et samedis de 11h30 à22h, les dimanches de 9h à 20h, le 24 décembrede 11h30 à 17h30 le 25 décembre de 14h à 18h.Samedi 11 décembre : Départ du parcoursdu Noël des Mômes toutes les demi-heures, àpartir de 11h - Orgue de barbarie de 14h à 18h ;Mercredi 15 décembre : Chanteur et mode-lage de ballons - princesse avec grimages pourenfants de 14h à 18h ;Jeudi 16 décembre : Passage du camionCoca-Cola et photos avec le Père Noël, à partirde 16h - distribution de soupe et cougnouls auxplus démunis par les Climbias avec la collabora-tion des Restos du Cœur, à partir de 18h30.Samedi 18 décembre : grimages pourenfants et distribution de bonnets et boules deNoël par les Mères Noël Nostalgie - Orgue chan-tant à partir de 14h.Mercredi 22 décembre : clown avec mode-lage de ballons - princesse avec grimages pourenfants, de 14h a 18h.Dimanche 26 décembre : soirée de remer-ciement des bénévoles par les Climbias, à partirde 17h.

Vivre

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Il est vrai que René s’est plus d’une foisassocié à la gastronomie. Par des che-mins parfois… particuliers, avec sesillustrations pour les « grandes tam-bouilles » des fées, des sorcières ou des

lutins, via des étiquettes de bière, certai-nes illustrations pour des livres derecettes ou encore avec « l’ogre deBarbarie ». Il s’agit d’un restaurant deVerviers dont la décoration a étéconfiée à René et à son cousin le sculp-teur Jean Lequeu. D’une statue et d’uneenseigne au départ, la salle a rapidementété envahie de multiples personnagesrondouillards et rigolards qui semblentparfois sortir des murs, ainsi que de

nombreusesi l lustrat ionsmettant enscène l’ogrede Barbarie,un person-nage qui n’estpas sans rap-peler… RenéHausman. Dese x e m p l e sparmi d’au-tres à décou-vrir au sein de« Tables gour-

mandes ». Pour accompagner ce par-cours, la Maison du Tourisme s'est asso-ciée à la librairie Tropica BD et à l'Officedes Produits wallons. Ainsi, d’autresalbums de BD et des produits du terroiry rappellent l'art de la table. PB

n A la Maison du Tourisme du 5 novembre2010 au 9 janvier 2011, tous les joursde 9 à 18h sauf le dimanche de 9h à15h. Fermé les 24 et 31 décembreaprès-midi, les 25 décembre et le1er janvier.

n Toujours dans le cadre de cette exposi-tion, les plus jeunes pourront participerà des séances de contes pour enfantspar une animatrice professionnelle surle thème de la gourmandise et des tra-ditions culinaires.

n Les 28 et 29 décembre 2010 et les 4 et5 janvier 2011 à 14h30.

n Le prix d'entrée est fixé à 2€ pour lesenfants et à 4€ pour les adultes.

n Réservation obligatoire.

Illustrateur, dessinateur, RenéHausman occupe une place bienparticulière dans le petit mondede la BD. Rarement l’image d’unauteur et son œuvre se sontautant confondues. « Terrien »,profondément attaché à son ter-roir et à ses traditions, amoureuxde nature, de légendes, d’héroï-nes rondelettes et de bonnechère, Hausman s’est forgé aucours de sa longue carrière unstyle unique, reconnaissableentre tous. Un style à savoureraux cimaises de l’exposition« Tables gourmandes » proposéepar la Maison du tourisme encette période de fêtes.

ClassiquesC’est du côté de l’illustration que vient l’actualité la plus récente de René Hausman.En effet, en cette fin d’année, les éditions Dupuis rééditent en un seul volume lesdeux tomes des Fables de La fontaine initialement publiés en 1965 et 1977. 12 ansséparaient en effet les deux albums, avec une différence de style marquée. Le pre-mier, en effet, comportait des illustrations de facture relativement classique réali-sées à la gouache, alors que 12 ans après un second éventail de ces textes intem-porels se voyait enluminé à l’écoline et dans un style proche de celui que nousconnaissons aujourd’hui à l’artiste verviétois. Capable de faire transparaître unevéritable personnalité à travers le portrait d’un animal, René Hausman était sansconteste l’illustrateur rêvé pour l’œuvre de Jean de la Fontaine Un très beau livreà placer au pied du sapin, un cadeau à faire ou à… se faire ! PB

Gourmandises

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Oserait-on dire qu’il s’agit d’une invita-tion pour passer de la théorie à la prati-que ? Deux autres propositions de laMaison du Tourisme complètent idéale-ment l’exposition « Tables gourman-des », et ce en association avec l’asblCharleroi centreville, l’UCAC, l’Officedes produits wallons et la librairieMolière.

Un premier parcours, « VisaGourmandise », consiste en une pro-menade savoureuse au long de laquelleles participants pourront découvrir denouveaux magasins, de nouveaux pro-duits, des idées de cadeaux. Chaquecommerçant proposera aux clients,détenteurs d'un passeport, une dégusta-tion ou une autre surprise lors de leurpassage au magasin.Au total, vous pour-rez être accueilli à 13 « bonnes adres-ses » en centre ville.

Le passeport « Visa Gourmandise » esten vente à la Maison du Tourisme au prixde 5€ et à utiliser jusqu’au19 décembre.

Le passeport « Rallye Gourmand »quant à lui vous ouvrira les portes detrois restaurants. Vous dégusterez l'en-

trée dans un premierétablissement, le platprincipal dans unsecond et le dessertdans un troisième. Lesparcours entre les res-taurants ne serontjamais longs, car les res-taurateurs se sontregroupés par quartiers.En tout, 12 restaurantsdu centre ville partici-pent à cette opération.

Le passeport « RallyeGourmand » peut êtreacquis à la maison duTourisme au prix de33€ et utilisé avant le 19 décem-bre. Vous pouvez le faire un vendredisoir, samedi midi, samedi soir ou diman-che midi.A chaque moment, un quartierdu centre ville et ses bonnes tables àdécouvrir.

Encore une petite faim?A l'expiration du passeport du RallyeGourmand ou du Visa Gourmandise,déposez celui-ci à la Maison du Tourisme.Un tirage au sort désignera les heureux

gagnants des paniers gourmands offertspar l'Office des Produits Wallons. PB

n Info et vente des passeports :Maison du tourisme du Pays deCharleroi place Charles II, 206000 Charleroi - Tél. : 071 86 14 [email protected]

n Ouvert tous les jours de 9 à 18h, ledimanche de 9 à 15h.

n Le paiement se fera de préférence parBancontact.

En une époque pas si lointaine où leschalets du village de Noël étaientencore tournés vers l’extérieur de laplace Charles II, 4 ou 5 autocars venantdu nord de la France amenaient quoti-diennement des touristes d’un jour,principalement des personnes âgées, àCharleroi. Sur place, pas de guide, pasd’information, ces visiteurs étaienttotalement libres, mais surtout laissés àeux-mêmes. Un soir, alors que des équi-pes de stewards urbains parcourent levillage de Noël, Paolo et Franck,aujourd’hui employés à la police admi-nistrative, remarquent une vieille dameassise près de l’hôtel de ville.

Ils passent à plusieurs reprises à sa hau-teur, finissent par s’en approcher etconstatent que la mamy est en pleurs.

Ils la questionnent et elle leur expliquequ’elle est française, qu’elle s’est per-due en ville, et que quand elle aretrouvé le parking où étaient censésse trouver les autocars, à proximité du

palais des Beaux-Arts, ceux-ci étaientpartis. La vieille dame est complètementdésorientée. Les stewards appellent lapolice, mais l’accueil qu’ils reçoivent estplutôt frileux. Finalement, ils décidentd’appeler la gare. Oui, ce soir-là, il estencore possible de trouver une placedans un train en direction de la Francepassant à proximité de la localité dontest originaire la dame. Pas de temps à

perdre, un des stewards l’emmène envoiture, l’aide à prendre son ticket etconduit mamy au train… Une semaineplus tard, une émouvante lettre deremerciements parvenait au responsa-ble des stewards urbains, et tous ceuxqui en faisaient alors partie se souvien-nent encore de cette histoire. Quant àl’autocariste indélicat, on n’en a plusentendu parler ! PB

Vivre

La p’tite mamy sans allumettesCa pourrait presque être unconte de Noël, mais il s’agit d’une histoire vraie.

Parcours alléchants

Vivre

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Revenons un an en arrière, à l’aube del’hiver 2009-2010 ; la Ville et le CPAS deCharleroi décident d’unir leurs forcesmatérielles et financières pour faire faceà la problématique des sans-abri dans lamétropole. Pièce majeure du nouveaudispositif, la création de l’abri de nuitDourlet, à deux pas du centre ville et quipropose désormais toute l’année 33 litsdont 3 réservés aux femmes. L’abri denuit Ulysse devient l’abri de nuit supplé-tif et l’excellente collaboration avecl’ASBL Triangle qui gère également unabri de nuit a permis d’ouvrir et de fairefonctionner un abri « de crise » pendantles semaines les plus froides. Cettesynergie a permis d’augmenter d’untiers les places disponibles à l’année touten réalisant des économies d’échelleestimées à 30% ; ce qui n’est pas négli-

geable par ces temps financièrement dif-ficiles.

La philosophie adoptée était de trouverune solution d’hébergement pour toutepersonne se présentant pendant lapériode de grands froids. Ce postulat apu être tenu grâce à la coordinationmise en place par le Dispositifd’Urgence Sociale du CPAS, avec la col-laboration précieuse de la croix rougequi assure le transport des personnesvers les différents sites au départ del’abri de nuit Dourlet.

Une Population qui évolueEvidemment, tout n’est pas rose dans lasituation carolorégienne et l’on constateune demande en hausse venant des per-

sonnes sanspapiers et unrajeunisse-ment de lapopulat ionqui s’adresseaux abris denuit.

La périodeh i v e r n a l e2010-2011qui a débutéce 1er no-vembre ets’achèvera le

15 avril a été préparée par des travauxd’amélioration à l’abri de nuit Dourlet etpar l’aménagement d’un nouvel abri denuit supplétif au « Pavillon Tubalco », ruedu Fort. Ce bâtiment a été mis à dispo-sition par la ville et transformé par leséquipes du service travaux du CPAS deCharleroi.

Le dispositif mis en place pour cet hiverpermet donc de disposer de 64 lits et unabri de « crise » pourrait être opéra-tionnel en 24 heures si la situation l’exi-geait. En principe, ce nombre devraitêtre suffisant pour faire face à lademande en rappelant que même si elleest généreuse par nature, Charleroi n’apas vocation à accueillir les sans-abrisvenant de toutes les villes du Royaumeou même du Nord de la France !

La Ministre est allée dans le même sensen insistant sur la nécessité pour chaqueville importante ou moyenne de sedoter de structures pour accueillir« ses » sans-abri. Dans ce cadre, l’ouver-ture prochaine d’un abri de nuit à LaLouvière et une collaboration entre lescommunes de Sambreville, Sombreffe etJemeppes-sur-Sambre sont certaine-ment de bonnes nouvelles qui diminue-ront la pression exercée sur le dispositifcarolo. DN

n Pour toute information : dispositif d’urgence sociale071/32.12.12

Dispositif « Sans-abri »Charleroi citée en exemple

Ce lundi 29 novembre, laMinistre wallonne de la santé,de l’action sociale et de l’éga-lité des chances, Eliane Tillieuxest venue à la rencontre desacteurs du dispositif carolo. Ellea confirmé la mise à disposi-tion de 90000 € à Charleroidans le cadre du plan hivernalet elle en a profité pour félici-ter le Bourgmestre et lePrésident du CPAS pour la qua-lité du dispositif mis en placedès l’hiver précédent, un dispo-sitif qu’elle aimerait voir adop-ter par les autres relais sociauxde Wallonie déjà existants ouen création.

Vivre

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Les automobilistes sont désormais dril-lés : ils savent que décembre est un moisau cours duquel ils risquent, plus qued'habitude encore, d'être soumis à uncontrôle d'alcoolémie. Les 140 hommeset femmes du service sécurité routièrede la police locale de Charleroi seronten effet pratiquement omniprésent toutau long de la campagne Bob de l'IBSRpuisque, entre le 26 novembre et la finde l'année, ce sont 80 opérations decontrôle routier qui sont programméessur le territoire de la zone. Et ce ne seramême pas fini avec l'année qui s'achèvepuisque la campagne court jusqu'au 10janvier et que des contrôles sont d'oreset déjà programmés pour le début 2011.

En 2009, la police locale avait procédé à8470 contrôles alcool, qui avaientdébouché sur les poursuites pour impré-gnation alcoolique de 305 automobilis-tes, soit 4% du total. En 2010, avant ledéclenchement de la campagne Bob, lecompteur affiche déjà 5664 contrôlesdont 204 automobilistes positifs. Onatteindra facilement les mêmes chiffresque 2009 : on risque même de les dépas-ser.

DrogueC'est que la police locale de Charleroin'attend pas la fin d'année pour contrô-ler les automobilistes. Elle n'attend pasnon plus que la nuit soit tombée poursortir les éthylotests : même le matin, lesautomobilistes qui se seraient aventurésdans une after risquent de devoir souf-fler... Et pas seulement dans un éthylotesten plus. En effet, tout le personnel de lapolice locale de Charleroi est dé-sor-mais formé à l'utilisation des crache test,à savoir des tests salivaires permettantde détecter l'éventuelle consommationpar l'automobiliste, de produits stupé-fiants. Ces tests restent cependant oné-reux : les policiers ne les dégainerontque lorsqu'ils auront de sérieux soup-çons, confirmés pas plusieurs symptô-

mes concordants.

En semaine ou le week-end,le soir mais aussi le matin(voire l'après-midi), enalcool mais aussi en stupé-fiants, sur les grands axesroutiers... mais aussi les pluspetits : qu'on se le dise, lapolice locale a décidé d'êtrepartout et tout le temps.

Il fut un temps où certainspouvaient espérer que leparquet de Charleroi,débordé par ses autres mis-sions, se montre clément,voire oublie de poursuivreles automobilistes ne s'ac-quittant pas de leur amende.Ces temps sont révolus : leprocureur de Charleroiporte une attention particu-lière à la problématique dela sécurité routière. La routeblesse et tue régulièrement,impitoyablement, bien plusque toutes les formes decriminalité cumulées.L'impunité est donc hors depropos : le parquet majoreles amendes de police quin'ont pas été payées et si lecontrevenant s'obstine, il estcité à l'audience et risquealors des frais de justicesupplémentaires ainsi qu'une déchéancede son droit de conduire.

VitesseL'alcool au volant n'est pas la seuleforme de délinquance routière qui fassel'objet de l'attention de la police localede Charleroi. Les services sont aussiattentifs aux défauts d'assurance, de per-mis de conduite, de contrôle techniqueet de port de la ceinture. La vitesse enfin,reste un générateur très important d'ac-cidents graves. Jusque fin septembre, elleavait ainsi contrôlé 334.200 véhicules et

Police locale : Des fêtes sous contrôle

constaté à l'occasion 11.827 excès devitesse qui ont fait l'objet de poursuites.La police locale a aussi acquis cetteannée 14 radars préventifs (qui signalentà l'automobiliste à quelle vitesse il roule)qui sont semi-fixes : ils restent installésquelques mois avant d'être déplacés.Leur présence trop longue à un endroitfinit en effet par les rendre invisibles : ilconvient alors de les placer ailleurs. 42sites sont aménagés sur la zone pourainsi les accueillir en tournante.

FM

Pour les services en charge de la sécurité routière à lapolice locale de Charleroi, décembre est le mois le pluschaud puisqu'il enfile les fêtes patronales et celles de find'années, souvent synonymes de libations organisées.Bob est de retour, plus que jamais, avec un nouveau slo-gan sympa « I Bob You » et un nouveau porté-clé quiarbore un coeur au centre du O. Mais les porte-clés ne doi-vent pas faire oublier le volet inéluctablement répressifd'une campagne qui n'a qu'un seul but : faire baisser lenombre de blessés et de morts sur nos routes.

Entreprendre

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C'est au public féminin que le Germoir,installé depuis 10 ans sur le site deMonceau-Fontaines, consacre sonaction : des femmes souvent peu ou pasqualifiées, fragilisées, généralement seu-les ou avec des enfants auxquelles l’EFTpropose une formation professionnelleen nettoyage ou de commis de cuisineet de salle dans le secteur horeca, for-mations généralement accompagnéesd’un important soutien social. Le pas-sage de la stagiaire au Germoir est eneffet abordé en tant qu’étape dans sonitinéraire personnel, qui doit lui fournirun maximum d’outils, quels qu’ils soient,afin de favoriser son insertion tantsociale que professionnelle. Ainsi, lesproblèmes rencontrés par la stagiairetant au niveau de l’emploi que de sonlogement, sa santé, sa mobilité ou sonsurendettement. Comme le précise sa

directrice Dominique Bricoult, « la tâchepremière du Germoir est de « redresser »ce public précarisé pour lui donner lesmoyens de rechercher, décrocher et idéale-ment conserver un emploi, et ce avec desstagiaires dont les difficultés sont plus gran-des qu’il y a 30 ans, avec plus de pressiondu Forem et de l’Onem, dans un contexteéconomique plus difficile… ». Qui plus est,la suspension en 2011 du décret sur lesEFT et organismes d’insertion sociopro-fessionnelle ne simplifiera pas les chosespour ceux-ci : « Globalement, au Germoir,ça nous amène à prester le même nombred’heures de formation… mais avec 60 000€ en moins. Une évaluation externe doitégalement être effectuée avant le renouvel-lement de notre agrément,mais si on peut évaluer lequantitatif, comment abor-der l’aspect qualitatif d’unaccompagnement socialauprès d’un public refuséailleurs ? ». Pas questionde baisser les bras,cependant. 2010 a étéune année-charnièrepour l’EFT, avec deschoix effectués, une sta-bilisation, une participa-tion remarquée lors du

festival Esperanzah et surtout l’installa-tion longtemps attendue d’une nouvellecuisine professionnelle, vaste et indis-pensable à la formation et aux activitéshoreca : « Un pari réussi à… 70000€ »concrétisé grâce à de nombreux sou-tiens et partenariats, parmi lesquels leprix « coup de pouce à l’économiesociale ». C’est d’ailleurs pour remercierses donateurs et partenaires, fêter cesconcrétisations, tourner la page à desannées plus difficiles, présenter son nou-veau logo, que le germoir invitera pro-chainement ses amis à une matinéedécouverte. « Pour aborder 2011 avec desgens qui croient en ce qu’ils font et le par-tagent avec nous ». PB

Les moissons du GermoirL’an prochain, « le Germoir » fêtera ses 30 ans. Avec « Quelquechose à faire », il s’agit d’une des plus anciennes entreprises deformation par le travail (EFT) active dans notre région. Objectif decette entreprise d’économie sociale : permettre à des personnesen difficulté sociale d'apprendre un métier dans un contexte detravail réel avec pour finalité l'insertion socioprofessionnelle.

Là-haut…Il faut être du milieu pour le savoir,maischaque année, l’IFD, Fédération interna-tionale du métier de couvreur basée enAllemagne, organise le championnat dumonde de couverture de toitures. Leséquipes qui y participent représententleur pays. Trois types d’épreuves sontproposés : une couverture en pente,une couverture plate en membrane etune toiture plate métallique. Chaqueéquipe nationale est composée de tri-plettes, soit deux jeunes ouvriersentraînés par un mentor. En 2009l’équipe belge s’était classée 4ème à SaintPetersbourg. Cette année c’est enIrlande, à Belfast, que les professionnels

de la toiture s’étaient donnés rendez-vous, avec une représentation de notrePays de Charleroi via Olivier Bauvin coa-chant Antoine et Simon. Et, cocorico,c’est avec une médaille de bronze que letrio nous est revenu pour sa réalisationd’une toiture plate métallique. Une troi-sième place qui estaussi celle de notrepays, 1er pourl’épreuve de pente etbien classé pour sapremière participationen couverture mem-brane. Alors qu’auniveau de l’enseigne-ment on tend enfin àrevaloriser les métierstechniques, voilà quidémontre si néces-

saire la valeur et le savoir-faire de nosreprésentants, et la qualité de la maind’œuvre de notre région.Tout n’est pasnoir professionnellement chez nous,mais peut-être faut-il prendre de lahauteur, comme sur une toiture pourbien l’observer. PB

Entreprendre

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Il s’agissait d’une deuxième rencontreayant pour thème le reconversion dansles régions de l’Union européenne.Après une visite au Bois du Cazier, lesreprésentants des forces vives euro-péennes ont pu découvrir l’évolutionde notre région, son processus dereconversion industrielle et le rôlejoué par l’intercommunale Igretec ausein de celui-ci. Comme devait le souli-gner le Bourgmestre Jean-JacquesViseur dans son discours d’accueil, « onne crée pas un renouveau industriel sur letas. Il découle d’une tradition industrielleprésente, d’une symbiose de ses acteurs etde leur volonté. Il s’agit d’un processus dif-ficile, long, mais porteur d’espoir et encou-rageant. » La veille, une conférence de la

présidence belge sur l’anticipa-tion et la gestion des mutationsindustrielles avait eu lieu àSeraing et c’est une synthèse decelle-ci qui introduisit lesdébats, avec une présentationdu rôle d’Igretec dans le développementde l’aéroport et de l’aéropole, et uneévocation du futur campus technologi-que.Témoins de la société civile concer-nant ces efforts, deux entreprises nova-trices ont été invitées à partager leursexpériences : Softkinetic (numéro un desinterfaces transformant les modalitésd'interaction avec le monde numérique),a évoqué les facteurs qui lui ont fait ins-taller une partie de ses activités àCharleroi ; et Ecoplast Technology, une

entreprise travaillant pour l'industrieautomobile qui a développé une tech-nologie unique en son genre et est ins-tallée sur l’aéropole. De manière à per-mettre des comparaisons à l'écheloneuropéen, l'évolution de la voïvodiepolonaise de Basse-Silésie a ensuite étéexaminée, de même que le rôle descollectivités locales. Notons égalementque la première réunion du CESE sur lethème de la reconversion s’était dérou-lée dans la Ruhr. PB

La carte Charleroi, un atout au Mapic ?

Notre reconversion économique vue de l’Europe

Le dossier Rive Gauche a avancé depuisl’an dernier et pour la Ville, au côté desdéveloppeurs, il était essentiel dedémontrer que Rive Gauche représentebien plus que 67 nouvelles boutiques.« Nous devions à la fois redire qu’il s’agit duprojet choisi et défendu par Charleroi pourson centre ville, contrairement à ce que l’onpeut encore parfois lire, mais aussi qu’ils’agit de la redynamisation de tout un quar-tier, avec un périmètre de remembrementurbain et le renouveau qu’impliqueront éga-

lement les volets du projet Phenix, expliquel’Echevine du Commerce Ornella Cencig, eton sentait clairement une perception diffé-rente de l’année dernière de la part de nosinterlocuteurs, puisqu’aujourd’hui tout celaest en voie de concrétisation. » A CharleroiNord, les travaux d’extension de Ville 2devraient, eux, démarrer début 2011.Mais les cœurs de ville périphériques nesont pas oubliés, avec deux autres pro-jets. Ainsi, du côté de chez Equilis(groupe Mestdagh) on étudie l’extensiondu shopping du rond-point de la routede Philippeville par une zone de15000 m2 de moyennes surfaces assor-tie d’un gros travail sur la mobilité etl’accessibilité de ce futur parc. « C’est unatout supplémentaire, souligne l’Echevine,d’autant qu’il s’agit d’une entrée impor-tante de Charleroi. Et puis, il ne faut pas seleurrer, si nous ne soutenons pas un tel pro-jet, il s’exportera vers la proche périphérie,ne fût-ce que quelques centaines de mètresplus loin sur le même axe, et Charleroi nepeut pas se permettre de négliger une telle

opportunité ». Autre projet, celui dugroupe Redevco propriétaire des bâti-ments du site de l’ex-Carrefour deJumet. Un espace qui sera revalorisé parle métro et sur lequel l’opérateur envi-sagerait de recréer un retail park avecde nouvelles enseignes qui ne se trouve-raient ni en centre ville ni à City nord,autour d’une surface alimentaire de

5800 m2 tout en conservant l’horecaactuellement présent sur le site. Un trèsgros projet commercial en centre ville etdes zones de dimension plus limitée enpériphérie, n’est-ce pas un peu para-doxal ? « Non, pas du tout, insiste Ornella

Cencig, car la 1re métropole wallonne, doit

posséder un pôle commercial fort en cœur

de ville, mais doit continuer à défendre et

développer ses pôles périphériques. »

PB

« Que pense la société civile du rôle des agences de développement local dans la reconversion des régions? »,telle était la question posée par le séminaire du Comitééconomique et social européen organisé à l’aéropole,dans les locaux d’Igretec le 17 novembre.

Parmi les villes wallonnes présentes au marché international desprofessionnels de l’immobilier commercial (mapic), Charleroi étaitnon seulement la plus grande, mais sans doute aussi celle qui vitactuellement la mutation la plus importante au niveau, justement,de ses implantations commerciales.

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Calendrier 2011 des collectes sélectives deVerres-Papiers-PMC sur l'entité de Charleroi

2011 JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUINCommune V/P PMC V/P PMC V/P PMC V/P PMC V/P PMC V/P PMC

Charleroi 4-18 11-25 1-15 8-22 1-15 8-22 5-19 12-26 3-17 10-24 7-21 14-28Couillet 27 13-27 24 10-24 24 10-24 28 14-28 26 12-26 30 16-30Dampremy 3 3-17 7 7-21 7 7-21 4 4-18 2 2-16 6 6-20Docherie 7**-28 14-28 25 11-25 25 11-25 22 8-22 27 13-27 24 10-24Gilly 21 7-21 18 4-18 18 4-18 15 1-15 20 6-20 17 3-17Gosselies 28 7-21 25 4-18 25 4-18 22 1-15 27 6-20 24 3-17Goutroux 25 4-18 22 1-15 22 1-15 26 5-19 24 3-17 28 7-21Jumet 12 12-26 9 9-23 9 9-23 13 13-27 11 11-25 15 15-29Lodelinsart 10 10-24 14 14-28 14 14-28 11 11-23* 9 9-23 11* 11*-27Marchienne-au-Pont 17 3-17 21 7-21 21 7-21 18 4-18 16 2-16 20 6-20Marcinelle 6 6-20 3 3-17 3 3-17 7 7-21 5 5-19 9 9-23Monceau-sur-Sambre 25 4-18 22 1-15 22 1-15 26 5-19 24 3-17 28 7-21Mont-sur-Marchienne 26 12-26 23 9-23 23 9-23 27 13-27 25 11-25 29 15-29Montignies-sur-Sambre 14 14-28 11 11-25 11 11-25 8 8-22 13 13-27 10 10-24Ransart 20 13-27 17 10-24 17 10-24 21 14-28 19 12-26 23 16-30Roux 5 5-19 2 2-16 2 2-16 6 6-20 4 4-18 8 8-22

ATTENTION: IMPORTANTES MODIFICATIONS DES DATES DE PAS-SAGE, VERIFIER VOTRE JOUR DE PASSAGE POUR CHAQUE COLLECTE.Des modifications importantes ont été effectuées, veuillez vous baser uni-quement sur les dates de passages inscrites au calendrier et non pas sur lesanciennes habitudes telles que, par exemple, 1er mardi du mois, 2ème mer-credi du mois, ...etc.Le passage PMC s’effectue 2 fois par mois uniquement aux dates inscritesau calendrier.Pour Marchienne-Docherie, vu le changement de date et afin d’éviter unetrop longue période sans passage (03/12/2010 et le 28/01/2011 = +/- 8semaines), un passage supplémentaire exceptionnel pour la collecte de ver-res/papiers-cartons, est prévu le vendredi 7/01/2010.- Les collectes commencent dès 6h du matin. SORTEZ VOS DECHETS LA

VEILLE DU JOUR DU PASSAGE OU LE JOUR MEME POUR 6H AUPLUS TARD (voir règlement de police de la commune concernée).Veillezà déposer vos déchets de manière visible, accessible et sans gêner la cir-culation.

- Les collectes non terminées le jour prévu seront achevées le jour ouvra-ble suivant.

- En cas de travaux sur la voirie, déposez vos déchets en début de chantier.- Collectes de PMC: utilisez exclusivement des sacs bleus avec la mention

PMC et le logo de l’intercommunale I.C.D.I. (ils sont en vente chez lesrevendeurs habituels des sacs à ordures ménagères payants)

Fermetures ParcsNouvel An : Samedi 01/01/2011Pâques : Lundi 25/04/2011Ascension : Jeudi 02/06/2011Pentecôte : Lundi 13/06/2011Fête Nationale : Jeudi 21/07/2011

Reports de collecteJours fériés Dates RemplacementsNouvel An 2010 Samedi 01/01/2011 /Pâques Lundi 25/04/2011 Samedi 23/04/2011Fête du Travail Dimanche 01/05/2011 /Ascension Jeudi 02/06/2011 Samedi 04/06/2011Pentecôte Lundi 13/06/2011 Samedi 11/06/2011Fête Nationale Jeudi 21/07/2011 Samedi 23/07/2011Assomption Lundi 15/08/2011 Samedi 13/08/2011Toussaint Mardi 01/11/2011 Samedi 29/10/2011Armistice Vendredi 11/11/2011 Samedi 12/11/2011Saint-Eloi Jeudi 01/12/2011 Samedi 03/12/2011Noël Dimanche 25/12/2011 /Nouvel An 2011 Dimanche 01/01/2012 /

* = collecte le samedi pour cause de jour férié ** = collecte supplémentaire exceptionnelle vu la modification et afin d'éviter une trop longue période sans passage (03/12/2010 et le 28/01/2011 = +/- 8 semaines)V/P = Verre / Papiers-cartons PMC = bouteilles et flacons en Plastique / emballages Métalliques / Cartons à boissons

2011 JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRECommune V/P PMC V/P PMC V/P PMC V/P PMC V/P PMC V/P PMC

Charleroi 5-19 12-26 2-16 9-23 6-20 13-27 4-18 11-25 8-22 15-29 6-20 13-27Couillet 28 14-28 25 11-25 22 8-22 27 13-27 24 10-24 29 15-29Dampremy 4 4-18 1 1-13* 5 5-19 3 3-17 7 7-21 5 5-19Docherie 22 8-22 26 12-26 23 9-23 28 14-28 25 12*-25 23 9-23Gilly 15 1-15 19 5-19 16 2-16 21 7-21 18 4-18 16 2-16Gosselies 22 1-15 26 5-19 23 2-16 28 7-21 25 4-18 23 2-16Goutroux 26 5-19 23 2-16 27 6-20 25 4-18 29 8-22 27 6-20Jumet 13 13-27 10 10-24 14 14-28 12 12-26 9 9-23 14 14-28Lodelinsart 11 11-25 8 8-22 12 12-26 10 10-24 14 14-28 12 12-26Marchienne-au-Pont 18 4-18 13* 1-13* 19 5-19 17 3-17 21 7-21 19 5-19Marcinelle 7 7-23* 4 4-18 1 1-15 6 6-20 3 3-17 8 8-22Monceau-sur-Sambre 26 5-19 23 2-16 27 6-20 25 4-18 29 8-22 27 6-20Mont-sur-Marchienne 27 13-27 24 10-24 28 14-28 26 12-26 23 9-23 28 14-28Montignies-sur-Sambre 8 8-22 12 12-26 9 9-23 14 14-28 12* 12*-25 9 9-23Ransart 23* 14-28 18 11-25 15 8-22 20 13-27 17 10-24 22 15-29Roux 6 6-20 3 3-17 7 7-21 5 5-19 2 2-16 7 7-21

Assomption : Lundi 15/08/2011Toussaint Mardi : 01/11/2011Armistice Vendredi : 11/11/2011Saint-Eloi Jeudi : 01/12/2011

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Depuis plusieurs années, la question dela disparition des vide-greniers organiséspar les Pouvoirs publics taraude nosconcitoyens. Ceux-ci avaient disparunotamment pour des raisons de sécu-rité. Le système a été réévalué et leconcept de ressourcerie, déjà bienconnu, entre autres, des Lillois etNamurois, est arrivé.

Gratuitement, par téléphone au numérovert 0800/30.344, tous les Carolospourront saisir Trival-IS, la Ressourceriedu Pays de Charleroi, afin que ce servicevienne enlever sur rendez-vous tous lestypes d'encombrants (petits et grosélectroménagers, mobilier, salles debains, salons, bibelots, livres…). « Ce ser-vice est totalement gratuit pour le particu-lier », indique Thibaut Jacquet, fondé depouvoir à Retrival. « Il ne faut toutefoispas laisser les encombrants à la rue ! Nousprenons rendez-vous par le numéro vert. Lapersonne doit se trouver chez elle, avec lesencombrants disponibles, à l’entrée de lamaison ou du garage : nous les emportons,et voilà. »

Les encombrants seront ensuite revalo-risés via des acteurs d'économie sociale,

après tri et éventuellement réparation,selon deux schémas :

1. Dans le premier cas, les pièces collec-tées seront triées, nettoyées, éven-tuellement réparées ou relookées,afin que de nouveaux objets puissentêtre réintroduits sur le marché etvendus à bas prix aux particuliers.

2. Dans le second, si la réutilisation n'estpas possible, les pièces seront élimi-nées directement comme matièresvalorisables (métaux, mitrailles,bois…) et seront vendues au meilleurprix via des filières professionnelles.

Exceptions : Trival-IS ne reprendra nidéchets dangereux (y compris peintu-res, aérosols, tubes TL, etc), ni déchetsménagers, PMC, verre, vêtements,papiers-cartons, ni déchets verts, nipneus, ni inertes. Ces fractions nécessi-tent un traitement spécifique et/ou nesont pas valorisables dans le cadre d'uneressourcerie.

Pour être collectés, les déchets doiventêtre rendus accessibles par le particulier,soit à l'entrée, soit à la porte du garage,soit au moins au rez-de-chaussée.

Trival-IS, ressourcerie du Pays deCharleroi poursuit nos buts actuels deprévention des déchets par l'extractionde certaines fractions de déchets horsdes filières d'incinération et mise endécharge, au bénéfice de la revalorisa-tion, du réemploi. La motivation en est àla fois environnementale, sociale et éco-nomique. « Vos déchets sont nos matièrespremières ! »

L'appel à Trival-IS est gratuit, via lenuméro vert 0800/30.344.L'enlèvement des encombrants à domi-cile est également gratuit, assuré dansles 15 jours de l'appel, sauf urgence. « Letri, le démantèlement et la revalorisationsont financés par un budget de la Ville quise monte à plus d'un demi-million d'eurossur 12 mois », conclut Alain Eyenga.

Trival-IS est issue d'une initiative del'Echevin de la Propreté et d'un partena-riat Retrival - Terre asbl - Trans'form(EFT – entreprise de formation par letravail – du CPAS de Charleroi). PSi

Plus d'informations :www.trivalis.be0800/30.344 (appel gratuit)

La ressourcerie : vos encombrantsretirés gratuitement à domicileCe 1er décembre, Trival-IS, laressourcerie du Pays deCharleroi a ouvert ses portes.Les encombrants seront reprisgratuitement, triés, démanteléset remontés puis revendus viades filières d'économie sociale.Une initiative d'Alain Eyenga,Echevin de la Propreté, desti-née aux particuliers.

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Consommer écolo pour payer moinscher. C’était le thème de l’action jumé-toise ce mardi 23 novembre dernier, rueDewist. Une quarantaine de personnesont participé aux stands et ateliers :

- Explication des PMC

- Comment les Pouvoirs publics recy-clent après que les citoyens ont trié ?

- Boire l’eau du robinet pour ma santéet celle de mon portefeuille

- Les produits d’entretien qui coûtentune bouchée de pain et respectentl’environnement,

- Comment investir un peu pour dépen-ser (beaucoup !) moins en énergie ?

- Distribution de cendriers de poche…

« Les gens étaient ravis et nous avons étésurpris par l’affluence », se féliciteFrançoise Brogniaux, du serviceMédiation de dettes de l’asbl Saint-Vincent-de-Paul. On se demande le rap-port entre médiation de dettes etactions écologiques ? « Nous avons lancéces opérations avec le CPAS et l’ICDI pourtravailler en amont », expliqueMme Brogniaux. « Avant que les facturesn’explosent, nous offrons des trucs et astu-ces pour dépenser moins : boire l’eau durobinet, lessiver avec du savon de Marseille,acheter des produits de saison… »L’environnement n’est pas unecontrainte, mais l’opportunité de dépen-ser moins, en rendant meilleur l’avenirde nos enfants.

Une initiative del’ICDI, du CPASet du serviceMédiation dedettes de l’asblSa int-Vincent-de-Paul, et avecle soutien de laPropreté deCharleroi.

Goûter familial à la cité MoretL’environnement, l’inclusion sociale etles moments privilégiés avec nosenfants, l’Espace citoyen de Dampremys’y attelle depuis des années, participantentre autres à l’opération « Propremy ».Le mercredi après-midi, les familles ontbravé les intempéries pour se réchaufferautour d’un bon chocolat chaud éco-citoyen. Les enfants ont reçu autant deboîtes à tartines de l’ICDI et de laPropreté de Charleroi.Avec de délicieu-ses galettes pour tous les gourmands ! Etde vraies tasses, de vraies assiettes…« Pour l’environnement, jamais de vaisselleen plastique ! C’est pas beau, c’est tropcher ! », », soutient l’Echevin Alain Eyenga.

Une organisation Espace citoyen, sociétéde logements Val d’Heure et l’asblMédiatrices sociales.

Des éco-teams au Val d’Heure« Comment lancer de petits gestes simples,qui ne coûtent rien, et en même temps serencontrer, se parler, s’apprécier… Et sau-ver la planète ! ? » C’est la question quese sont posé les dix locataires, voisins etbénévoles du Val d’Heure qui ont consti-tué une éco-team au Spignat. Encadréspar la société de logements, la régie dequartier et l’ICDI, cette équipe se réu-nira à plusieurs reprises pour élaborerune stratégie de réduction des déchetsdans la cité. Des voisins qui réappren-nent à se redécouvrir, dans un but com-mun : organiser une fête des voisins etléguer à leurs enfants une cité plus belle.« Nous allons équiper ces bénévoles et leuroffrir une méthode », indique Bariza Hadj-Arab, de l’ICDI. « Ils vont ensuite consti-tuer ensemble leur projet et se mobiliserpour leur quartier, leur ville, leur planète ».

Informations auprès de l’ICDI071/600.499

Eco-consommer, c’est consommer moins cher !

Trois petits trucs de Françoisepour sauver son budget1. Acheter les produits de saison, peu emballés. Ne payez pas le plas-

tique, le carton, la frigolite… Payez le produit ! Emportez votre sac en sortantpour les courses, fréquentez les marchés ! C’est meilleur pour la santé, l’envi-ronnement et surtout les fins de mois !

2. Les paillettes de savon de Marseille pour la lessive. Elles s’achètenten grandes surfaces à moins de 3 euros le kilo. «Vous placez directement les pail-lettes dans le tambour ou vous les diluez dans le de l’eau chaude dans le petit tiroir…Votre linge est aussi propre et, pour les personnes sensibles, fini les irritations ! »

3. L’électricité moins chère. « Débranchez les appareils non utilisés. Eteignezla lumière en quittant la pièce, bannissez les halogènes… » Si vous achetez un élec-troménager, prenez le moins gourmand : choisissez un type A !

Plus d’infos sur les animations (gratuites !) : 071/600.499

« Les magasins bio, c’est plus cher !L’environnement, je n’ai pas les moyens… » Mais si, Madame, Monsieur, nous avons tous lesmoyens de consommer écologique.L’environnement réduit les coûts et rapprocheles gens. C’était le message de la campagnecarolo dans le cadre de la Semaine européennede réduction des déchets, fin novembre àCharleroi.

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Son film, « Manu, une histoire deM.E.C » ne laisse personne indifférent,et les émotions qu’il véhicule dépassentaisément les frontières. Manu, c’est lecapitaine des M.E.C.s, l’équipe de foot-fauteuil Montignies Ecole Clinique. Manuet son ami Erol s’étaient promis deconduire leur team en D1 française.Erol, emporté par la maladie, n’a jamaisvu son rêve se réaliser, Manu n’a pasbaissé les bras. Et c’est ce pari fou quenous fait partager le film : gagner les 10dernières rencontres de la saison. « Atravers ma formation, j’ai compris qu’il yavait moyen des réaliser des documentairesen utilisant un langage cinématographique,explique Vincent Deveux, et c’est ce quiamène parfois, à l’issue des projections, cer-taines personnes à me dire qu’elles ont l’im-pression d’avoir vu un film « construit ». Iln’y a pas d’intervention en voix off, et puisil y a une vraie histoire, du suspense, et despersonnages aussi réels qu’attachants… ».Au départ,Vincent cherchait simplementun sujet… « J’ai eu un contact avec ledirecteur du foyer Vital Léonard pour la réa-

lisation d’un petit film promotionnel. Puis onm’a parlé de Manu. Mais j’avoue que jen’étais pas particulièrement intéressé par lefoot fauteuil. J’ai rencontré Jean-ClaudeManderlier un ancien prof de Manu, quim’a raconté son histoire. Le contact s’estétabli de cette façon. J’ai vu les M.E.C.sjouer, je les ai rencontrés au Foyer… et lew-e suivant je les accompagnais en dépla-cement ! »

A travers ce défi fou, l’engagement deManu, de son équipe et de ceux qui lesencadrent, on découvre avant tout dessportifs plutôt que des personnes moinsvalides : « Ce n’est pas un film sur le handi-

cap ou la myopathie, précise le réalisateur,et ce qui m’a profondément touché à tra-vers tous les moments partagés avec cesjeunes, c’est la simplicité et la normalitédans laquelle ils vivent leur vie. C’est clairqu’on ne peut malheureusement faire l’im-passe sur la maladie, mais ce n’est pas lesujet. Maintenant, à travers tout ce qui sepasse autour, je crois que le film est utileparce qu’il démystifie le handicap. » Avecles M.E.C.s, c’est une véritable aventurehumaine que Vincent nous fait vivre, etles succès que son film récolte, il les par-tage avec Manu et son équipe comme ilsl’ont fait avec lui pour leurs succès spor-tifs : « C’est Manu qui « porte » le film mais

la confiance qui m’a été témoi-gnée, je l’ai reçue comme unvéritable cadeau. C’est pour celaaussi que j’ai envie d’emmenerle film le plus loin possible, ainsique pour tous les partenairesqui m’ont soutenu. » 16 chaînestélé en ont demandé unecopie, un dvd est déjà disponi-ble auprès de Wallonie ImageProduction et le 15/12 à20 h 30 on pourra découvrir

« Manu, une histoire de M.E.C. » auciné le Parc. PB

Tout débute il y a dix ans. Lors de l’émis-sion dédiée au Téléthon 2000, de jeunesmyopathes de l’école clinique deMontignies-sur-Sambre découvrent lefoot fauteuil. C’est le coup de foudre. Ilsentraînent avec eux leurs professeursdans un défi audacieux : monter uneéquipe de foot fauteuil en Belgique.En dépit d’incontournables difficultéspour financer cette discipline onéreuse,le projet sportif progresse et l’équipe

évolue en division 3 en championnat fran-çais dès la saison 2001-2002.Les MEC’S (Montignies Ecole Clinique)occupent une salle de Charleroi Expo.Si en 2003, ils franchissent déjà un palieren accédant à la division 2, c’est surtout2007 qui sera une année charnièrepuisqu’ils décrochent la médaille debronze à la première coupe du monde dela discipline, disputée à Tokyo. Joli coupsportif et médiatique qui leur permet d’at-

tirer les regards et… les sponsors. Lasuite s’enchaîne avec en 2008 un titre device-champion et la montée en D1 où ilsterminent 5e à l’issue de leur premièresaison. Entre-temps, les MEC’S ont émi-gré à la salle De Coubertin à Jumet,beaucoup plus confortable pour la prati-que de leur sport et pour fêter leur 10eanniversaire, ils viennent de décrocherun titre de vice-champion d’Europe.Une bien belle progression ! JD

C’est (aussi) l’histoire des MEC’S…

« Manu, une histoire de M.E.C »… qui atteint son butAlors que nous rencontrons Vincent Deveux, on a presquel’impression que ce jeune réalisateur carolo est « en transit »dans sa ville entre deux festivals. Après un premier prix pourson documentaire au festival Integration You and Me en

Pologne, le prix dujury jeune à Evreux(F) c’est de Palermequ’il revient avecune nouvelle récom-pense sous le bras,avant de décollervers Moscou le sur-lendemain.

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Car si ce lieu (une ancienne aile, réaffec-tée, de l’Université du Travail, BoulevardSolvay, à Charleroi) a pu, en 10 ans, setailler une réputation qui a largementfranchi les frontières provinciales, c’estd’abord grâce au travail fourni par ledirecteur et son personnel, en dépitd’un contexte parfois kafkaïen. Et malgréla lourdeur du cadre institutionnel quimanque pour le moins de clarté.

Là où le bât blesse surtout, c’est que leB.P.S.22 dépend à la fois de la DirectionGénérale des Affaires Culturelles de laProvince et d’une asbl, « Les Artistes duHainaut » dont le siège se trouve à LaLouvière. Une ambiguïté qui a perturbé,à maintes reprises, le bon déroulementdes activités, notamment pour l’obten-tion de subventions.

Fort logiquement donc, le centre névral-gique du Secteur des Arts plastiques enHainaut souhaitait bénéficier d’une plusgrande autonomie, dans un souci decohérence et de souplesse de gestion.Exactement comme au « Grand HornuImages », autre pôle culturel importantde la Province, où tous les responsables,politiques et administratifs, se louent dela facilité de fonctionnement.

Le B.P.S22 souhaitaitbénéficier d’une plusgrande autonomie, dansun souci de cohérence etde souplesse de gestion.Exactement comme au« Grand Hornu Images »…Dans cette optique, YvesLardinois, député provincialcarolo, a proposé à ses collè-gues, le 9 novembre dernier, àMons, de transformer l’asbl« Les Artistes du Hainaut » en asbl« B.P.S.22 » et d’en transférer le siège àCharleroi. Et ce, avec le soutien officieldu Collège communal, et singulièrementde l’échevin de la Culture, AntoineTanzili. Mais la proposition n’a pas sus-cité beaucoup d’enthousiasme auCollège provincial où, malgré un accordde principe, on a décidé de décider plustard.

Dès lors, au Boulevard Solvay, on a biendû se résoudre à revoir les ambitions àla baisse. Les volets provisoirement bais-sés, le travail se poursuivra donc à huis-clos : restauration des œuvres de la col-lection provinciale (il y en a environ6.000) et publications sur les grandes

manifestations organisées depuis l’ou-verture.

Paradoxe : alors que le bâtiment qu’iloccupe est le vestige le plus importantde l’exposition universelle de 1911, leB.P.S.22 ne participera pas aux festivitésprévues pour le centenaire, l’année pro-chaine.Vous avez dit dommage ? MB

Des Ateliers de 1911 au B.P.S.22Pour la grande exposition universelle de Charleroi, en 1911, le Ministre JulesDestrée fit ériger deux bâtiments : le « Gramme » et les « Ateliers » qui devinrentensuite les premiers locaux de la nouvelle Université du Travail.Les Ateliers ont connu des affectations diverses au fil des ans : menuiserie, maçon-nerie, soudure, etc… En 1998, l’une des ailes est attribuée au Secteur des Arts plas-tiques de la Province de Hainaut qui souhaite en faire un espace de créationcontemporaine. Situé au n° 22, et mieux connu sous le nom de Bâtiment ProvincialSolvay, le lieu est rebaptisé B.P.S.22.Depuis 2000, le B.P.S.22 accueille des expositions classiques, mais aussi des événe-ments expérimentaux qui marient différentes esthétiques et différentes disciplinesartistiques.En 10 ans, le B.P.S.22 a fait la part belle aux artistes hennuyers. Sa réputation ayantvite franchi les frontières, il a pu aussi amener des collections prestigieuses auBoulevard Solvay. La dernière exposition en date, « México : esperado / inespe-rado » avait fait escale à Paris, à Tenerife et à Schiedam, avant d’attirer près de 5.000visiteurs à Charleroi, à l’automne 2010. MB

Huis-clos au B.P.S.22Le B.P.S.22 n’accueillera plus de prestigieuses expositionsavant quelque temps. Lassé par les multiples entravesadministratives auxquelles il est confronté, Pierre-OlivierRollin, directeur de l’espace de création contemporaine duSecteur des Arts plastiques de la Province de Hainaut, adû prendre la décision de geler la programmation jusqu’ànouvel ordre.

L’extension fait du sur-placeAprès la première salve de travaux,en 2000, qui a permis l’ouverture duB.P.S.22, une seconde salve est inter-venue en 2003 : des aménagementsqui amélioraient les conditions d’ac-cueil et préparaient l’installation dufutur Musée provincial.En mai 2004, le Conseil provincialapprouve un projet de développe-ment et la Communauté française luiemboîte le pas, avec une promessede subvention importante.Mais, depuis lors, les écueils n’ontcessé de surgir tout au long du par-cours administratif. Dernier rebon-dissement, en août dernier : lafaçade étant classée, la Région wal-lonne oppose son veto. La Provincerencontrera les autorités régionalesen décembre, sur base d’un projetremanié. MB

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Le 30 novembre dernier, dans le cadrede la Présidence belge de l’Union euro-péenne, une cérémonie officielle s’esttenue à Bruxelles où Charleroi fut offi-ciellement proclamée “Ville européennedu sport 2012”. Une distinction que laVille et le comité de développementstratégique entendent bien exploiter aumieux. Ici, point d’Euros sonnants et tré-buchants. Juste une reconnaissance pourla Ville qui répond bien aux critères fixéspar l’ACES. Des critères répartis surtrois axes, comme le rappelait l’échevinedes sports à quelques heures seulementde la cérémonie officielle au cours d’uneconférence de presse.

“Le premier axe est celui du sport santé etsport bien-être. Le programme RAVIVA(NDLR, en partenariat avec la Fondationcontre le cancer), les activités de Charleroi

sport santé qui suivent quel-ques 1.800 jeunes sportifset plus largement les activi-tés sportives proposées parla section animations dudépartement des sportsillustrent bien cette dynamique, sans parlerdes crédits d’heure sport destinés aux fonc-tionnaires publics”, raconte Ingrid Colicis.

Le bénévolat dans les clubs est égale-ment un pilier important du cahier decharge ACES. Là aussi, Charleroi répondaux critères avec ses 460 clubs et sesnombreux dirigeants que l’échevine dessport entend bien mettre à l’honneur :“sans eux, le sport ne sait plus être orga-nisé. Il faut y penser à l’avenir”.

Reste ensuite le 3e volet, celui de la for-mation des jeunes. Là aussi, les expertseuropéens ont été séduits par les clubs

qui pratiquent la formation tout en nenégligeant pas l’aspect social.

Il n’empêche, Charleroi compte bienexploiter cette appellation comme insis-tait Julien Fanuel, chargé de mission auComité de développement stratégique :“Cette action s’inscrit parfaitement dansnos missions qui consistent à redorerl’image de Charleroi et sa région”.

C’est la raison pour laquelle cette candi-dature a reçu le soutien unanime duCDS.

JD

Souvent nominées, jamais plébiscitées,les Dauphines sont les lauréates duMérite sportif Carolo 2009. Leur prix,elles l’avaient reçu lors de la soirée deremise organisée au printemps dernierau BPS22, lorsque celui-ci accueillait l’ex-position “One shot” dédiée au foot.Juliette Thévenin y avait pour sa part reçule prix “Espoir” tandis que le trialiste

Mérite sportif carolo : la succession des Dauphines est ouverte !Rodrigue Timellini remportait le prix ama-teur. Qui leur succédera au palmarès ? Ilest trop tôt pour le dire mais l’appel auxcandidats est en tout cas ouvert depuis le1er décembre.Chaque année la ville de Charleroi attri-bue différentes distinctions aux sportifs etsportives qui se sont fait remarquerdurant l’année civile précédente. Un juryindépendant analyse les différentes candi-datures afin d’attribuer quatre prix :• le mérite sportif professionnel (réservé à

un athlète ou à un club professionnel) ;• le mérite sportif amateur ;• le prix de l’espoir ;• le prix de l’école de sport.

En outre, sur l’initiative des représen-tants de la presse faisant partie du jury,un prix de la presse est aussi attribué enséance.

Peuvent poser leur candidature à l’unde ces prix :

• les sportifs et sportives domiciliés dansl’entité de Charleroi ;

• les sportifs non domiciliés à Charleroimais affiliés dans un club de Charleroi

• les clubs sportifs ayant leur siège ouleurs activités à Charleroi.

Les candidatures motivées reprenantun résumé des performances et résul-tats significatifs enregistrés pendantl’année civile sont à adresser par cour-rier à l’échevinat des sports, 101rue de Montigny 6000Charleroi ou par courriel à l’adressemeritesportif @charleroi.be etce pour le 28 février au plus tard.Chaque candidat recevra un accusé deréception dans l’attente de plus deprécisions quant aux modalités deremise des trophées. JD

Jusqu’au 28 février, les sportifs peuvent introduire leur candidature !

Charleroi Ville européenne du sport… en 2012Le mois dernier, nous évoquions le fait que l’Associationdes Capitales Européennes du Sport (ACES) qui décernedepuis 2001 les labels de villes et capitales européennesdu sport, était venue à Charleroi pour y analyser la can-didature déposée par la Ville ; candidature par ailleurssoutenue par le Comité de développement stratégiqueCharleroi Sud Hainaut. Le titre de "capitale européenne"étant exclusivement réservé aux mégalopoles de500.000 habitants, Charleroi ne pouvait prétendre qu'autitre de "Ville européenne".

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Allô Thérèse… devine qui vient dîner ?Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doitamener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur.Ce soir, Brochant exulte. Il est sûr d’avoir trouvé la perle rare, un con de classe mon-diale : François Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèlesréduits en allumettes. Ce qu’il ignore c’est que Pignon est passé maître dans l’art dedéclencher des catastrophes…Faut-il encore présenter « le dîner de cons », la fameuse pièce de Francis Veber ? Cen’est pas la première fois que le théâtre du Vaudeville la propose et, à chaque repré-sentation, rire et succès sont au rendez-vous. De plus, et c’est un véritable cadeau defêtes, alors que le « dîner de cons » se dégustera dans la grande salle de l’espaceMarignan, « les p’tites planches », élèves des cours de théâtre du Vaudeville propose-ront jusqu’au 8 janvier dans le petit espace un autre incontournable : « le Père Noëlest une ordure » de Josiane Balasko et Christian Clavier.n Du 21/12 au 15/01 avec formule réveillon-spectacle et du 21/12 au 08/01

Infos et réservations 071/31 22 51 www.espacemarignan.beEspace Marignan 53 bd Tirou - 6000 Charleroi

Heureusement, Anna est là !Bernard a une très bonne situation dansl'électronique, quant à Jacqueline, sa femme,elle court les ventes aux enchères pour sonmagasin d'antiquités. Bernard a rencontréBrigitte à une foire aux puces, ou micropro-cesseurs ! Et Jacqueline a rencontré Robertqui essaie de la convaincre des charmes deson studio ultramoderne. Heureusement queBernard et Jacqueline ont Anna dans leur vie !Anna est leur bonne. Leur bonne à tout faireet surtout à tout arranger ! Car sans elle, onose à peine imaginer ce qu'il serait advenu dece couple modèle ! Cabaret 2000 propose dela bonne humeur pour les fêtes avec laBonne Anna, une comédie pétillante et sexyde Marc Camoletti. Dans une mise en scènede Jacky Druaux avec Nathalie Berkmans,Luigi DiGiovanni, Michelle Vercammen,Antoine Vandenberghe, Evelyne Delfosse.

n A la Ruche théâtre 1 avenue Meurée à Marcinelle les 16,17,18,19,22,23, 26, 27,28, 29, 30 /12 et le 02 /01 à 20h30. Le dimanche à 16h30le 31 /12 /2010 à 20h dans une formule spectacle/repas/soirée dan-sante Infos : 071/515121 Réservations 0495/102014 www.caba-ret2000.com

Parcours chorégraphiéCharleroi/Danses investit le B.P.S 22 pour mettre àl'honneur l'oeuvre multifacettes de Thierry De Mey.Avecpour pièce centrale, Rémanences, sa dernière installationvidéo en date.Dans Rémanences et autres pièces, Thierry De Meyinvite le visiteur à faire l'expérience d'un parcours cho-régraphié soumis à une logique scénographique du mou-vement. Les installations présentées réfèrent toutes auxconcepts et lignes de forces qui traversent l'ensemble deson travail : le mouvement, son écriture et ses traces, lesproportions du corps humain face à la nature, aux ryth-mes, empreintes, structures spatio-temporelles…Au fil d'une déambulation croisant installations vidéo,films et labyrinthes chorégraphiques le visiteur est ainsiconvié à pénétrer l'univers protéiforme du cinéaste etcompositeur.n Au B.P.S.22 (Site de l'Université du Travail), boulevard

Solvay, 22 à 6000 Charleroi.Du 11 décembre 2010 au 16 janvier 2011 de 12 à18h. Fermé les lundi et mardi et les 24, 25, 31 /12 /10et 01 /01 /11. Infos : 071/27 29 71

Sur la routeAprès le succès du Chagrin des ogres, Fabrice Murgia revient à L’Ancre avec unenouvelle création toujours aussi engagée et diablement « sensorielle » !Adaptation d’un texte du « dynamite » dramaturge allemand Falk Richter, Dieu estun DJ vous embarque dans le quotidien reclus d’un couple d’artistes qui se filme enpermanence et retransmet le tout sur le web. Un moyen qu’ils pensent original etrebelle de gagner de l’argent, voire de donner un sens à leur vie. Mais c’est la bana-lité de leur quotidien qui va avant tout leur sauter à la face ! Pour l’écriture de cetexte, Falk Richter s’est concrètement nourri d’un périple vécu le long de la mythi-que Route 66. Un voyage aux allures initiatiques que l’auteur et metteur en scèneFabrice Murgia a tout logiquement effectué lui aussi pour développer sa propre ver-sion de Dieu est un DJ. Une création présentée dans le cadre de l’association del’Ancre au festival de Liège, biennale internationale centrée sur les arts de la scène.n Du 19 au 21 janvier à l’Ancre, rue de Montigny 122 à 6000 Charleroi

Infos 071/31 40 76 www.ancre.be

“10 rendez-vous” “10 rendez-vous” “10 rendez-vous” “10 rendez-vous”“10 rendez-vous”

Souriant ParkingPour la 14e fois, le Prix du jury au FestivalP e r f o r m a n c ed'acteur-Canneset prix du Jury etdu public au fes-tival de StGervais, GustaveParking revientavec un nouveaubest of intitulé…« De mieux enpareil » et conti-nue de surpren-dre avec sestrouvailles visuel-les qui font l'ori-ginalité de sonspectacle asso-ciées à des tex-tes drôles et percutantsGustave Parking, personnage de bateleurmoderne, philosophe et délirant, enchaîneles tournées en France, en Europe, surtous les continents et joue dans des sallesaussi prestigieuses que l'Olympia et leCasino de Paris. Et il passera parCharleroi.Les 25 et 26/01/11n Info et réservations : 071 30 50 30 -

[email protected] - www.come-diecentrale.comComédie Centrale de Charleroi - 33, ruedu Grand Central – 6000 Charleroi

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Annie jolieQuand on évoque Annie, on se souvient principalement d’unepetite rousse avec un gros chien, lesquels figuraient sur l’affichedu film de John Huston daté de 1982. Peu d’entre nous saventqu’Annie a d’abord été un immense succès à Broadway (près de2500 représentations) en 1977, et que ce petit bijou de comé-die musicale valut à ses auteurs, Charles Strouse, ThomasMeehan et Martin Charnin, de rafler pas moins de sept Tony

Awards ! Annie retrace, en pleine période de Prohibition, l’histoire decette touchante petite orpheline de onze ans, invitée par un riche maissolitaire industriel à passer les fêtes de Noël à ses côtés.Tombé sous lecharme de la gamine, Oliver Warbucks décide de l’adopter. Mais Annierêve quant à elle de retrouver la trace de ses parents…n Les 18, 19, 26 et 27 /12 au PBA, place du Manège 6000 Charleroi -

Infos 071/31 44 20 réservations 071/31 12 12 www charleroi-culture.be

Tradition respectéeUn concert de nouvel an ? A Vienne évidemment ! Etc’est vrai que quand on évoque un événement musicalde début d’année, il est difficile de ne pas penser au célè-bre concert de la capitale autrichienne.A Charleroi, c’est une semaine plus tard, mais là aussi latradition est respectée avec ce concert de l’orchestresymphonique Pro Arte placé sous la direction d’AntonioSapere avec la participation de la soliste DanièleHeuchon. Un concert offert par le Collège communal àl’initiative de l’Echevinat de la Culture.n Le 09/01 à 16 h au Centre culturel de Mont-sur-mar-

chienne – Entrée gratuite – infos 071/86 22 32

Lumières de fêtes au Bois du CazierDu 17 au 19 décembre, le Boisdu Cazier s'habille des lumièresde Noël et vous propose dedécouvrir son marché artisa-nal, pour le plus grand plaisirdes petits et grands. Le Muséede l'Industrie, l'auditorium etles forges ouvrent leurs portesà de nombreux artisans régio-naux : potiers, créateurs debijoux, dentelières, céramisteset autres graveurs et souffleurssur verre qui démontrerontleur savoir-faire en public et proposeront bougies, poteries, gra-vures, crèches, boules de Noël, cristaux et bijoux raffinés, pein-tures sur soie, cosmétiques biologiques, ... De quoi trouver lecadeau idéal à glisser sous le sapin !Côté papilles, gourmets et gourmands ne seront pas en restepuisque vin chaud, gayettes, tartiflettes, confitures, champagne,chocolat, produits de la rivière et de la mer et autres spécialitésde Noël seront au menu.n Le marché de Noël est gratuit et les musées sont accessibles

librement.Vendredi 17/12 : 16h-22h - samedi 18/12 : 12h-22h -dimanche 19/12 : 10h-20hInfos 071/88 08 56 - www.leboisducazier.be

Un pays magique au pied du sapinPour la deuxième fois, Charleroi Expo accueille « le pays duPère Noël », le plus vaste espace de jeux pour enfants sur cethème magique. 160 tonnes de matériel, quinze camions, oncomprend qu’avec un tel déploiement de moyens cette initia-tive de la société Fun World Amusements ait connu un jolisuccès lors de sa première installation chez nous l’an dernier.15 000 visiteurs s’étaient en effet pressés pour découvrirparmi d’autres attractions la plaine des petits, le zoo du PèreNoël, sa maison, la descente des neiges ou le monde des gla-ces, une trentaine d’automates plus vrais que nature et parti-ciper aux diverses animations proposées. Et très logiquement,c’est le 25 décembre, le jour même de Noël que cette contréemagique vous ouvrira ses portes !n Du 25/12 au 09/01 de 13 h 30 à 19 h à Charleroi Expo

(hall 4) – www.lepaysduperenoel.be – [email protected] Enfants (2 à 12 ans): 10.00 € - Adultes : 5.00 €

Pour euxLe Noël des Animaux constitueun moment important pour laSPA et pour tous ceux qui sou-tiennent son travail. C’est en effetle moment de jouer les pères oumères Noël et de déposer, aupied du sapin, un petit colis…pour « eux ». Nourriture, dons,cotisations, il existe bien desmoyens de témoigner sa sympa-thie envers le refuge de la rueVandervelde et son action plusque centenaire, ainsi que sa soli-darité envers ces compagnons à 4pattes moins heureux que ceuxqui sommeillent dans leur panierau coin du feu en cette périodehivernale. Et puis, le Noël des ani-maux, c’est aussi, ne l’oublions pas, une fête et une ambiance bien sympa-thiques avec diverses animations de saison.n 18 et 19 /12 à la SPA rue Emile Vandervelde 115 à

6032 Mont-sur-Marchienne www.spa-charleroi.be

” “10 rendez-vous” “10 rendez-vous” “10 rendez-vous”

Tribune d’expression

28Le groupe écolo

Tribune d’expression des groupes politiques démocratiques du Conseil communal

La ville de Charleroi compte encorede très nombreuses friches indus-trielles de toutes dimensions.Souvent polluées, elles immobilisentdes terrains souvent très bien situés,et donnent une image négative denotre ville. Dans le cadre du dévelop-pement durable, il est essentiel de lesassainir et de rendre à ces terrains etaux quartiers qui les entourent unenouvelle vie.

Le gouvernement wallon l’a biencompris. Il a chargé son bras armé, laSPAQuE, de concentrer cet assainis-sement sur des grappes de frichescarolorégiennes de bonne taille. Il amis des moyens financiers importantssur la table au travers du planMarshall et du plan Marshall 2.vert, cequi est une bonne chose. Et les tra-vaux sont maintenant en cours surplusieurs sites, notamment àMarchienne (AMS nord, LéonardGillot).

Ce n’est pas tout les jours que desterrains de cette taille se libèrentdans une ville. Nous devons donc sai-sir cette chance pour réaménager

certains quartiers et leur donner unenouvelle image, une nouvelle vie etdes nouvelles activités. Et nombred’anciennes friches pourraientretrouver une nouvelle activité éco-nomique, accueillant des entreprisesintéressées par ces projets et par ceslocalisations attractives : proximité devoies de chemin de fer ou de la voied’eau, possibilité de déplacementsplus réduits pour les travailleurs,bonne intégration au sein de la ville,les possibilités sont nombreuses.

Le projet de stade de foot àMarchienne rejoint cet objectif deredonner vie à la fois à une fricheindustrielle et à un quartier troplongtemps délaissé. Mondial ou pas,porte des sports grand modèle ouplus modeste, il est intéressant deplacer le futur stade de Charleroi surle site des AMS, pour profiter d’uneexcellente accessibilité en transportsen commun, pour revaloriser unancien site industriel et pour redon-ner de la vie à Marchienne. C’est làl’important. Un projet calibré permetde maîtriser les coûts de l’assainisse-ment et rend à ce site une valorisa-

tion intéressante. L’avenir, c’est don-ner à nos anciens terrains industrielsun nouveau sens, partagé par tous.Ne laissons pas passer cette occa-sion.

Le gouvernement met aussi l’accentsur l’assainissement et la rénovationde micro-zones urbaines pour yramener des petites et moyennesentreprises. Une bonne localisationharmonieuse dans le tissu urbain suf-fit à beaucoup de nos entreprises.Charleroi compte beaucoup de fri-ches qui correspondent à ce profil.C’est un nouveau défi de les assainir.

Cet assainissement préservera lesterres agricoles qui bordent notreville. Elles sont essentielles commesource d’alimentation, mais aussicomme source de matières premiè-res et d’énergie. Avec la raréfactiondu pétrole, ces usages vont prendrede l’ampleur et nous aurons bienbesoin de toutes nos terres agricolespour cela. D’où l’importance deréutiliser les terrains au cœur de l’an-cien sillon industriel.

Assainir nos friches industrielles pour changer l’image de notre ville.

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Tribune d’expression

Le groupe Démocrate Humaniste (CDH)

Le groupe Socialiste (PS)

Le groupe Réformateur (MR)

Plus de cent personneslors de la présentationdu programme, le jeudi25 novembre : les orga-

nisateurs de Charleroi 1911-2011 ontenregistré un premier succès : un belélan des nombreux partenaires quiapportent leur quote-part et leurenthousiasme. Antoine Tanzilli, l’échevincdH de la Culture qui pilote l’entrepriserelève aussi l'implication des Carolosdans ce vaste programme, notammentsuite à l'appel à contribution adressé auxcollectionneurs de cartes postales. Cesdernières rappellent, en quelques tou-ches émouvantes, l’importance del’Exposition internationale de 1911 dont

Charleroi s’apprête donc à célébrer lecentenaire.

Le message est limpide. Si l’on est fier denotre passé industriel et de ses illustresfleurons, on ne se réfugie pas dans lanostalgie. C’est chaud la nostalgie, maisc’est une chaleur stérile. Ce centenaireest un lien entre ce qui fut et se fera.

En 1911, ce sont les patrons d’industriequi avaient souhaité mettre Charleroi envaleur. On en retrouve aujourd’hui. Lesavoir-faire est intact. Des entreprises,parmi les plus performantes de Walloniefavorisent toujours le développement deCharleroi, dans les domaines que nousmaîtrisions – le verre, l’acier, l’électroni-

que – et dans les nouveaux secteurscomme la bio-technologie. Cette expo-sition a aussi le mérite d’associer lesacteurs du monde social et de la cul-ture : n’est-ce pas cet atout qui trans-cende des villes comparables àCharleroi dans leurs efforts de recon-version ?

Les reconversions ne doivent pas êtreartificielles. Charleroi n’a pas vocation àdevenir “verte” ou campagnarde. Sonavenir s’enracine dans la tradition indus-trielle, adaptée au nouveau siècle. Unmot la résume bien : l’ingéniosité. Dansl’ingéniosité, il y a l’idée et la concrétisa-tion de l’idée. C’est bien nous.

Nous voici déjà àla fin de l’année et

l'on ne peut évoquer le mois de décembresans penser aux fêtes de fin d'année et auxnombreuses activités qui y sont liées.

Ce mois de décembre sera l'occasion pourla Ville de Charleroi d'accueillir un grandnombre d'activités sur son territoire avecune large variété.

Du Village de Noël aux décorations de nosrues, Charleroi bouge. Ornella CENCIG,Echevin des Affaires économiques et OlivierCHASTEL, Président de l'ASBL CharleroiCentre Ville se réjouissent de cetteambiance festive. Ces activités contribuentsans conteste à améliorer l'image de notreVille et à la rendre encore plus chaleureuse.

Outre le traditionnel Village de Noël sur laPlace Charles II résolument tourné cetteannée vers la famille et les activités pour lesenfants mais où l'on peut déguster des pro-duits de bouche ou encore trouver lecadeau de Noël artisanal, le MouvementRéformateur a souhaité cette année faire uneffort particulier sur la décoration de notreVille pendant cette période de fête tantpour les sapins que les illuminations quiornent nos rues.Au total, ce sont ainsi plusde 2000 sapins qui sont disposés aux abordsdes bâtiments communaux et dans unelarge majorité des rues de notre métropole.

En partenariat avec les commerçants ducentre-ville et les écoles de Charleroi, l'opé-ration « Ma Ville en Fête » vise à décorer les

sapins disposés sur un certain nombre denos artères commerciales avec des décora-tions originales faites par quelques 1500élèves de cinq écoles du centre-ville. Pour leMouvement Réformateur, cette initiative estune belle opportunité pour ces élèves des'approprier l’espace public et de décorerleur Ville, tout en contribuant largement àson embellissement.

De nombreux ingrédients sont donc réunispour passer un agréable mois de décembresur Charleroi.

Enfin, le groupe MR de Charleroi vous sou-haite d’excellentes fêtes de fin d’année !

Des fêtes riches en événements!

Charleroi 1911-2011: Le souvenir pour fertiliser l’avenir

Le Groupe PSest solidaire des

employés communaux visés dans ledossier « chèques-repas ». Pour rap-pel, le Service Public Fédéral desFinances réclame à près de 7000agents actuels et anciens de la Villeainsi que du CPAS des sommes astro-nomiques. Selon l’administration fis-cale, il s’agit d’un précompte sur deschèques-repas qui auraient étéoctroyés au personnel en guise deprime de fin d’année. Il est à noterque le SPF Finance réagit de la sorteaprès au moins 20 ans et plusieurs

contrôles. Pour le groupe PS, lesemployés communaux ne sont pasresponsables de cette situation et nedoivent pas débourser le moindrecentime malgré les milliers de cour-riers recommandés et autres avisextraits de rôle qui leur ont étéenvoyés par l’administration fiscale. LaVille de Charleroi sous l’impulsion dela majorité a décidé d’aller en Justicecontre le SPF Finances. En attendantla décision judiciaire, nous invitonsdonc les employés communaux à sui-vre les indications reprises dans lesnotes de procédure et le protocole

d’accord signé par le Collège et lesorganisations syndicales. Dans ce der-nier, la Ville et le CPAS s’engagent àtout mettre en œuvre pour protégerles employés communaux de cetteaction du Fisc. La Ville grâce à l’auto-risation du Ministre wallon PaulFurlan a pu verser les 6 millions d’eu-ros de précompte libératoire.Patience donc ! Laissons la justicetrancher ! De plus, la province deNamur vient d’obtenir gain de causedans un litige semblable en Justicecontre l’ONSS-APL. Une nouvelleencourageante !

Dossier « chèques-repas » : le Groupe PS soutient les employés communaux

Agenda

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Du 16/12 au 2/01La bonne AnnaLa Ruche Théâtre avenue Meurée à 6001 Marcinelle.Infos : 071/51 51 21 - www.laruchetheatre.be

Du 17/12 au 16/01La Revue 2011Le Petit Théâtre de la Ruelle (Molières et Mocassins) -rue du Village – 6042 Lodelinsart. Infos : 0474/38 80 32

Du 21/12 au 15/01Le dîner de consEspace Marignan - bd Tirou, 53 – 6000 Charleroi.Infos : 071/31 22 51 - www.espacemarignan.be

Du 11 au 14/01 – 20h30Biographie de la faimEden - bd Bertrand, 1-3 – 6000 Charleroi.Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 14/01 – 20hJe lisLe Bois du Cazier - rue du Cazier, 80 – 6001Marcinelle. Infos : 071/88 08 56 - www.leboisducazier.be

Le 14/01Match d’ImproLa Ruche Théâtre - avenue Meurée, 1 – 6001Marcinelle. Infos : 071/51 51 21 - www.laruchetheatre.be

Le 14 et 15/01 à 20h et le 16/01 à 15h30Sois belge et tais-toi !Palais des Beaux-Arts - place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Du 18 au 21/ 01 – 20.30Dieu et un DJL’Ancre - rue de Montigny, 122 – 6000 Charleroi.Infos : 071/31 40 79 - www.ancre.be

Du 18/01 au 5/02Les belles sœursEspace Marignan - Bd Tirou, 53 – 6000 Charleroi.Infos : 071/31 22 51 - www.espacemarignan.be

Le 19/01 – 20hMichèle Laroque – Mon brillantissime divorcePalais des Beaux-Arts - place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 21, 22, 23/01Wéte à twèCentre Temps Choisi – 6060 Gilly. Infos et réservations :071/94 63 06

MUSIQUESLe 14/12 – 12h30Concert de midi : Ensemble ArpaeProgramme: Honegger, Ravel, Scarlatti. Palais desBeaux-Arts - place du Manège – 6000 Charleroi.Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 17/12 – 20hLe Noël de sœur BertkenEglise Saint-Martin - Rue de l’Eglise - Montigny-le-Tilleul. Infos : 071/51 11 63

Le 17/12 – 20h30Fanny Bériaux / Big Noise (jazz)

Eden - bd Bertrand, 1-3 – 6000 Charleroi. Infos :071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 18/12 – 19hConcert Noël en orient par l’ensemblevocal SpivaïmoChâteau Mondron - Chaussée de Fleurus, 57 – 6040Jumet. Infos : 0477/83 67 38

Le 18/12 – 20h30The Tellers + Applause + DJ set LesImposteurs (rock)

Eden (Brasserie) - bd Bertrand, 1-3 – 6000 CharleroiInfos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 9/01 – 15h30Concert du Nouvel An "Féerie viennoise"Pascal Peiffer & l'Euro Symphonic Orchestra. CentreTemps Choisi - place Destrée – 6060 Gilly. Infos :0478/40 37 55

Le 11/01Jacques Pirotton Quartet (jazz)La Ruche Théâtre avenue Meurée à 6001 Marcinelle.Infos : 071/51 51 21 - www.laruchetheatre.be

Le 13/01 – 20hAngel y demonio (world / classique)Palais des Beaux-Arts - place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 18/01 – 12h30Concert de midi : Trio Carlo Van NesteProgramme : Beethoven, Haydn. Palais des Beaux-Arts- place du Manège – 6000 Charleroi. Infos : 071/31 1212 - www.pba-eden.be

Le 21/01 – 20h30Jazzy Strings (jazz manouche)Eden - bd Bertrand, 1-3 – 6000 Charleroi. Infos :071/31 12 12 - www.django-liberchies.be

Du 21 au 23/01Femmes de GainsbarreLa Ruche Théâtre avenue Meurée à 6001 Marcinelle.Infos : 071/51 51 21 - www.laruchetheatre.be

Le 22/01 - 20hSoirées musicales de Mont-sur-Marchienne - 44e saisonDuo de Salzbourg - Yvonne Timoianu (violoncelle),Alexander Preda (piano). Œuvres de Haydn,Schubert, Franck. Centre culturel - Mont/Marchienne- Infos : 071/36.74.68 de 16h à 19h ou -071/43.07.81en période scolaire, du lundi au vendredi de 17h à 20h

LYRIQUELe 18/12 (20h), le 19/12 (16h), le26/12 (15h et 20h), le 27/12 (20h)Annie

Palais des Beaux-Arts - place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 8/01CarmenPalais des Beaux-Arts - Place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

DANSELe 21 et 22/01 – 20h30To The Ones I LoveLes Ecuries - bd Pierre Mayence, 65c – 6000Charleroi. Infos : 071/20 56 40 - www.charleroi-danses.be

JEUNES PUBLICSLe 8/01Bric et Pipolette : Il était une féeLa Ruche Théâtre avenue Meurée à 6001 Marcinelle.Infos : 071/51 51 21 - www.laruchetheatre.be

Le 16/01 – 16h et le 19/01 – 14h30Petites histoires philo-zoo-phiquesEden - bd Bertrand, 1-3 – 6000 Charleroi.Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 23/01 – 16h et le 26/01 – 14h30Le BarboutiLe Bois du Cazier - rue du Cazier, 80 – 6001Marcinelle. Infos : 071 31 12 12 - www.pba-eden.be

CONFÉRENCESLe 10/12 à 18h30Café philo« Et si nous discutions philosophie ? ». Thème : lejugement - au Centre d’Action Laïque de Charleroi –Rue de France 31 – 6000 Charleroi. Prix : 8euros/personne - Réservation obligatoire au071/53.91.71 ou [email protected]

Voyez aussi nos 10 rendez-vous en pages 26-27.EXPOSITIONSñ 18/12Olivier Smolders : Voyage autour de ma chambreLe Vecteur - rue de Marcinelle, 30 – 6000 Charleroi.Infos : 071/27 86 78 - www.vecteur.be

ñ 18/12Peintures et sculpturesChâteau Mondron - Chaussée de Fleurus, 57 – 6040Jumet. Infos : 0477/83 67 38

ñ 19/12Pas si bêtes ! 1001 cerveauxCentre de Culture Scientifique (Campus deParentville) - Rue de Villers, 227 – 6010 Couillet.Infos : 071/60 03 00 - www.ulb.ac.be/ccs

ñ 16/01Thierry De Mey : Rémanences et autres pièces

B.P.S.22 - boulevard Solvay, 22 – 6000 Charleroi.Infos : 071/27 29 71 - www.charleroi-danses.be

ñ 16/01be.WELCOMELe Bois du Cazier - rue du Cazier, 80 – 6001Marcinelle. Infos : 071/88 08 56 - www.leboisducazier.be

ñ 16/01William Ropp, le sculpteur d’ombreRoger Job :Turknanas, les premiers derniers hommesHerman van den Boom, Arcadia Redesigned 2004-2005. Musée de la Photographie - av. Paul Pastur, 11 –6032 Mont-sur-Marchienne. Infos : 071/43 58 10 -www.museephoto.be

ñ 26/03Darville – Dumont – Ransy 1910-2010- Georges VandenboschMusée des Beaux-Arts - place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/86 11 34 - www.charleroi-museum.be

THÉÂTRE / HUMOURLe 14/12 – 20hSans çaUne création du Théâtre du Copion et de l’associa-tion « Droits devant ». Un spectacle qui donne laparole à tous ceux qui sont « sans », un spectacle surles inégalités sociales, le manque, le mal être.Un spec-tacle, basé sur des témoignages, qui rencontre, avechumour, avec violence, avec sincérité, l'absurdité denotre condition humaine qui nous fait naître ou deve-nir « avec » ou « sans » ! Une programmation deVivre Ensemble Education à l’occasion de l’annéeeuropéenne de lutte contre la pauvreté. Eden - BdBertrand, 1-3 – 6000 Charleroi. Infos : 071/31 12 12 –071/32 77 42

Retrouvez vos rendez-vous culturels sur le site www.charleroi.be et www.sambraisie.be

Agenda

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Le15/12 – de 9h à 16hDignité et respect : vieilles valeurs ?Colloque européen. Changer son point de vue surl’avancée en âge pour une meilleure relation dansl’aide et le soin. Eden - Bd Bertrand, 1-3 – 6000Charleroi. Infos : 071/44 72 66

Le 15/12 – 19hEst-on conscient dans le coma ?Par le Professeurs Steven Laureys. CHU Vésale - ruede Gozée, 706 – 6110 Montigny-le-Tilleul. Infos :071/60 03 00 - www.ulb.ac.be/ccs

Le 12/01 – 20h et le 15/01 – 15.00Exploration du Monde : TombouctouPalais des Beaux-Arts - place du Manège – 6000Charleroi. Infos : 071/31 12 12 - www.pba-eden.be

Le 17/01 – 18h45L’âge d’or du bronze : 1830-1930Par Alain Richarme. Centre P.M.E. - Chaussée deLodelinsart, 417 – 6060 Gilly. Infos : 071/41 84 53

VIE ASSOCIATIVETous les dimanches de 6h à 15hBrocanteparking du Match, avenue Mascaux à Marcinelle. Tél.0484/67.83.15 ou 0497/03.15.50.

« Amidance »Club de danse de salon – vous avez du temps libre,vous cherchez un dérivatif à votre rythme, à petitspas. Vous pouvez compter sur l’aide de professeurssympathiques. Infos : 071/41 01 58 ou 071/48 93 37

Le vendredi Yoga et Yoga PrenatalCours collectifs pour tous (bienvenue aux femmesenceintes). Le vendredi de 12h30 à 13h30 - de 17h à18h - de 18h15 à19h15. Au centre Héraclès - avGénéral Michel 1E (1er étage,salle 124) - 6000Charleroi. Possibilité de coursindividuels(Détente),cours collectifs pour entreprisesur rendez-vous. Infos:0494 57 29 [email protected]

Du 15-12 au 02-01Exposition de crèches aux fenêtresDans le quartier de Marcinelle-Villette du 15-12 au02-01-2011,organisée par le conseil local de pasto-rale de la Villette. Les crèches devront être placées demanière très visibles, aux fenêtres des maisons.Tousles habitants du quartier sont invités à participer à unconcours de crèches de Noël du 13-12 au 02-01. Lesparticipants sont invités à se faire connaître (Nom-prénom-adresse.) avant le 13 décembre au secréta-

riat paroissial -27,rue Defuisseaux-Marcinelle-Villetteou par courriel : [email protected].

le mercredi 15 décembre à 13h Dîner dansant de Noël de l'Amicale des Pensionnés de JumetEn l'Auditorium de l'Ecole Industrielle de Jumet, rueLedoux, 23A. Possibilité de parking gratuit à partir de12H45 dans la cour communicante de l’AthénéeRoyal, rue Gendebien, 1. Animation par l’accordéo-niste chanteur Liborio AMICO - Tombola et barpèkèt. Entrée gratuite sans repas à partir de 16H jus-que 19H. Infos :071/37 37 26 ou 0495/57 78 67auprès de M. Jacques SEMAL.

d’èl Bwèsse à musicLe 17/12 Philogène Feraille (humour) avec en 1re par-tie : Nathalie Danaux-Pascal Hermans-François etMarcel - le 18/12 Lou Angézia (1er Prix de la chansonwallonne 2008) - le 24/12 réveillon Multi artistes - le31/12 réveillon Multi artistes - le 15/01 ClaudyDelfosse. rue Jules Houssière, 94 – 6020 Dampremy.Infos : 0477/72 05 38 – 071/31 00 11 - www.elbwessea-music.info

Le 28/01 (20h)Ciné-clubGomorra de Matteo Garrone. Château de Monceau(salle polyvalente). Infos : 071/86 93 85

SPORTSLe 11/12 - 20h30Spirou Basket Charleroi – Stella Artois Leuven BearsSpiroudôme – rue des Olympiades 2 – 6000Charleroi. Infos : 071/20 60 40 – [email protected]

Le 11/12- 20h30Dauphines – VBC ZandhovenSalle Ballens – rue Ferrer 24 – 6031 Monceau-sur-Sambre. www.dauphines.be

Le 26/12 - 20hRCSC – KFC Germinal Beerschot

Le 05/01 - 20h30Spirou Basket Charleroi – GandSpiroudôme – rue des Olympiades 2 – 6000Charleroi. Infos : 071/20 60 40 – [email protected]

Le 11/01 - 20h30Spirou Basket Charleroi – Mons HtSpiroudôme – rue des Olympiades 2 – 6000Charleroi. Infos : 071/20 60 40 – [email protected]

Le 22/01- 20hRCSC – YRKV Malinois

Le 22/01- 20h30Dauphines – Asterix KieldrechtSalle Ballens – rue Ferrer 24 – 6031 Monceau-sur-Sambre. www.dauphines.be

Vous souhaitez annoncer vos événements dans

notre agenda ( 4 semaines avant laprochaine parution) ?

[email protected]él. : 071/86 66 25

Numéros utilesURGENCESAgence Prévention Sida ......................................................... 107

Appel Urgence ......................................................................... 112

Child Focus ....................................................................... 116 000

Croix Rouge ............................................................................. 105

Ecoute-enfants .......................................................................... 103International GSM ................................................................... 112

Pompiers .............................................................................. 100

Télé-Accueil (anonyme) ......................................................... 107

Urgence médicale .................................................................... 100

Urgence Police ................................................................. 101

DIVERSAéroport de Bruxelles Sud Charleroi call center 0902 0 2490

Alcooliques Anonymes ............................................ 071324668

Aide Juridique - Maison de la Justice ................... 071230420

Carolo contact drogues Charleroi ...................... 071302656

Carolo rue ................................................................. 071303739

Centre antipoisons .................................................. 070245245

Centre de prévention du suicide .......................... 080032123

Centre des brûlés .................................................... 071448000

Centre de transfusion ............................................. 071532999

Centre diapason Charleroi .................................... 071301811

Centre SIDA .............................................................. 071925411

Coupure d’énergie - Guichet de l’énergie ......... 071331795

Croix rouge ............................................................... 071320950

Gare Sud de Charleroi ........................................... 071602294

I.C.D.I ............................................................................ 080094234

Resto du Cœur.......................................................... 071321172

Service de garde, médecins,pharmaciens, dentistes, vétérinaires ..................... 071333333

Respect Seniors,A.P.A.M. (Association d’Aides aux Personnes Agées Maltraitées) ......................... 080030330

S.R.P.A. de Charleroi ..................... 071361977 - 071609311(service de garde après 18h) .................................. 071471199

Urgence sociale ........................................................ 071321212

TEC Hainaut .............................................................. 071234115

Transition ASBL Gilly ............................................... 071489508

SERVICES VILLE DE CHARLEROIBureau d’aide aux victimes .................................... 071861513

Centrale Police (heures de bureau) ...........071 8615 15

Coordination drogue ............................................... 071861527

Eclairage public 24H/24 .......................................... 071863994

La Maison Plurielle (violences conjugales) ........ 07194 73 31

Trait d’Union (violences familiales) ................. 0487 88 66 88

Maison pour associations ....................................... 071539153

Maison du Tourisme ...................... 071861240 - 071861414

Médiateur communal .................... 080010 203 - 071302114

Médiation de quartier .................07128 60 90 - 0800 13 126

Numéro général ............................................ 071 86 00 00

Services des quartiers ............................................. 080013126

S.O.S. pollution .......................................................... 071869307

S.O.S. propreté .......................................................... 080024063

Violences conjugales ............................................... 0800.300.30

Urbanisme .................................................................. 071863939

C.P.A.S.Fonds mazout ............................................................ 071504030

Mediation de dettes C.P.A.S. .................................. 071208340

Numéro général ....................................................... 071233023

Référent Alzheimer ................................................ 0493262639

Urgence sociale ........................................................ 071321212

SOCIETES DE LOGEMENTLa Carolorégienne ................................................... 071300151

Le Foyer Marcinellois .............................................. 071368112

Le Logis Moderne .................................................... 071239730

Le Val d’Heure ........................................................... 071298770

Le Versant Est ............................................................ 071276750

La cité parc, une cité qui bouge !Depuis le mois de septembre, le Centre d’ActionLaïque de Charleroi propose une série d’activitégratuite au sein de la Cité Parc. Pour les adultes :Un atelier cuisine : Les premiers et troisième jeu-dis du mois de 9h30 à 12hUn atelier théâtre : Les premiers lundis de moisde 14h à 16h et les derniers lundis du mois de18h à 20hUn groupe de parole autour de l’éducation : lespremiers et troisièmes mercredis du mois de 10hà 12hPour les plus jeunes : Un atelier Web Radio : lesmercredis après-midis de 14h à 16hA la Cité Parc – Rue du Chili 6 – 6001 MARCINELLE- Informations et réservations obligatoires :071/53.91.71

Nos meilleurs vœuxpour l’année 2011

L’équipe du Charleroi Magazine