Mot du Chef de Corps

Mai - Juin 2013Sapeur d’Afrique

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Lettre d’information du 19ème régiment du génie, le régiment d’appui terrain de la 7ème brigade blindée

La section d’aide au déploiement lourd de l’adjudant-chef Fourrier a effectué un exercice de mise en condition avant projection en ambiance tactique, du 20 au 25 mai.

Dans le cadre de sa mise en condition avant projection à Djibouti, la 4ème

section de la 51ème compagnie d’aide au déploiement lourd (51ème CADL) du 19ème régiment du génie a réalisé un chantier en ambiance tactique sur le camp de Mourmelon, du 20 au 25 mai.

Les événements orchestrés par le centre d’entraînement à la logistique (CENTLOG) du centre d’entraînement des brigades (CEB), tels que le har-cèlement de la zone d’installation, la simulation de la visite de journalistes, l’arrêt d’un convoi par des coupeurs de route, ont permis à la section de se préparer aux situations qu’elle pourrait rencontrer en opération. La réparation d’une route de nuit en casque et FRAG, précédée d’une reconnaissance par une équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal), a constitué l’un des temps

forts de l’exercice. Enfin, l’escorte de convoi, les missions de reconnaissan-ces, les patrouilles lancées autour de la zone d’installation, ont été mis en application au cours des cinq jours afin de répondre au célèbre triptyque : sol-dat, sapeur, spécialiste.

Sous l’impulsion du capitaine Cancre, officier adjoint à la 51ème CADL, c’est la première fois qu’une section se prépa-re de cette manière, en combinant lors du même exercice l’aspect travaux et le combat. Au cours de cet exercice, la section a refait 4,5 km de piste au profit du CEB, en déplaçant quelque 150 ton-nes de matériaux.

Les 34 sapeurs de la section travaux seront projetés à Djibouti cet été pour une durée de quatre mois.

La 51 se prépare à Djibouti MCP

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Royal Black Hawk au menu

Du 22 au 25 avril 2013, un groupe de combat aux ordres du ser-

gent Guinnebault de la 1ère compa-gnie de combat du génie a participé à l’exercice Royal Black Hawk. Ce-lui-ci, organisé par le 1er régiment d’artillerie de Bourogne, a bénéficié de la présence d’une patrouille de deux hélicoptères Black Hawk du 214ème régiment d’aviation de l’ar-mée Américaine, ainsi que d’une patrouille de deux Gazelle du 3ème régiment d’hélicoptères de combat.Essentiellement axée sur les tech-niques d’évacuation de blessés par voie héliportée, cette manœuvre a

permis à chacun des participants de démontrer leurs savoir-faire. De ce fait, les sapeurs du 19 se sont il-lustrés dans la reconnaissance de zone de poser d’hélicoptères, ainsi qu’en matière de vérification de non pollution (VNP) et d’installation de point d’appui.Qualité et professionnalisme des participants ont été les maîtres mots de cet exercice, qui s’est révélé très instructif, autant sur le plan humain que sur la coordination interarmes.

ExErCiCE

Flash info du sapeur d’Afrique

Dans le patois local, le nom de « vacca » signifie « source ».

Le Plateau de Millevaches, sur le-quel se trouve le camp de La Cour-tine, n’a donc rien à voir avec les placides bovidés qui peuplent le « pays-du-veau-élevé-sous-la-mère » (dixit les pancartes), mais se traduit plutôt par Plateau des Mille Sources. L’eau n’arrivant pas de nulle part, il va sans dire que les lieux ont dignement dé-fendu leur réputation au cours

des deux semaines que la com-pagnie y a passé.Engageant simultanément, à partir de juillet, deux sections PROTERRE à la Réunion et une section génie combat à Djibouti, la 1ère compagnie de combat a profité du camp régimentaire organisé du 29 avril au 10 mai pour affiner et contrôler les sa-voir-faire travaillés au cours des semaines précédentes. Après une intense semaine d’exercice de niveau section, clôturée par une manœuvre de niveau com-pagnie, l’ensemble de l’unité a effectué un contrôle des capa-cités physiques et militaires afin de confirmer son aptitude au dé-ploiement. La section du lieutenant Lacaze avait eu auparavant l’occasion de travailler plusieurs procédés spécifiques sur le terrain de Pi-rey, notamment dans le domaine contre IED. Elle s’est donc pré-

sentée à La Courtine avec de solides acquis, qu’elle a encore pu perfectionner. Dans le même temps, les sections de l’adjudant Le Tallec et du lieutenant Va-chon ont poursuivi la montée en puissance du module PROTERRE Réunion par des séquences de tir de niveau groupe et un « drill » de combat en section. Relative-ment rares en temps normal, les tirs LRAC et APAV40 ont été très appréciées. Au terme de ces deux semaines, la compagnie peut être fière d’avoir atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Elle s’est très honorablement sortie du chal-lenge groupe et ses sections ont nettement progressé dans un grand nombre de domaines. Une fois de plus : malheur aux tièdes !

La «1» se mouille à La Courtine ENTrAîENEMENT

Du 29 avril au 10 mai, 295 sapeurs des trois compagnies de combat se sont entraînés à La Courtine. Ils étaient renforcés d’un peloton d’éclairage et d’investigation du 4ème régiment de dragons et d’une sec-

tion mortier lourd du 1er régiment d’artillerie. Au cours de ces deux semaines, les sapeurs d’Afrique ont suivi un entraînement intensif au combat, en même temps qu’ils ont perfectionné leurs savoir-faire spécifiques : mise en place d’abattis, lutte contre IED, pose de bouchons de mines, etc. Plusieurs phases d’aguerrissement ont rythmé ce séjour, et tous les groupes ont été évalués au cours d’un impitoyable rallye raid de 72 heures. Ces entraînements ont permis de procéder à la validation avant projection des sections qui partiront en mission cet été. Les sapeurs d’Afrique ont pleinement profité des parcours de tir, en tirant plus de 58 000 cartouches de 5.56 mm, mais aussi des grenades et des roquettes anti-char. Ils ont en outre fait exploser environ 200 kg de charges spécifiques.

3Flash info du sapeur d’Afrique

Les phoenix au pays du cèdre OPEx

La «1» change de chef

Le 4 juin a eu lieu la passation de commandement la 1ère compagnie de combat, à Montbenoît. Le capitaine

Caire succède au capitaine Mesplede pour les deux prochaines années. Le capitaine Mesplede avait pris le commandement de la compagnie en mai 2011, juste avant le départ en Afghanistan de 104 de ses sapeurs au sein du Battle

Group 15-2, de juin à décembre. Pour cet engagement, le fanion de la compagnie se verra prochainement décorer de la croix de la valeur militaire. Au cours de cette cérémonie, le caporal-chef Rochette, blessé en Afghanistan dans l’attaque qui a causé la mort du sergent Housseini Ali, s’est vu remettre la médaille militaire.

PASSCOM

Depuis fin mars, la 1ère section de la 2ème compagnie de combat est au Li-

ban, dans le cadre de l’opération DAMAN XIX. Installée sur 9.1 et 9.10, la section a rapidement pris ses marques et c’est à grandes enjambées qu’elle a effectué ses missions.En appui des forces armées libanaises, les VNP (vérifications de non-pollution) s’en-chaînent car une NOP (Night Observation Post) est programmée toute les semaines. Les chantiers, eux non plus, ne manquent pas, notamment dans le domaine de la Force Protection. Des centaines de mè-tres de concertina ont déjà été posés, des dizaines de m3 de grave ont été remués, et une quantité non négligeable de béton a été coulée. Les postes de défense néces-sitent un entretien permanent, voire une

reconstruction dans certains cas. La section est devenue le couteau suisse de la FCR (Force Commander Reserve), et s’est fait remarquer par l’ingéniosité de ses sapeurs. Par ailleurs, les savoir-faire de base continuent à être entretenus. Des tirs sont organisés à Naqoura (agrémen-tés d’un rafraîchissement le soir), et des « partenariats » avec le génie de l’armée libanaise ont lieu ponctuellement.Au tiers du mandat, loin des yeux mais près du cœur, la section laisse le 19 pré-parer les visites et contrôles comme il se doit. Malheureusement, ces dernières l’ont poursuivi : une VTA et une MICAM des matériels de la FCR auront lieu en septembre !

LTN Joveneau

L’assemblée générale de la Guitoune, l’amicale du 19, s’est tenue à Joffre le 5 mai. Cette réunion a permis de faire le point sur la situation de l’ami-cale, sur l’évolution des armées, et de prendre à la source des nouvelles du régiment.Le colonel Laparra, président de l’amicale, a pré-senté le rapport moral et le compte-rendu des ac-tivités de l’amicale, en soulignant le maintien glo-bal de l’effectif et des activités. Après avoir cédé la parole au vice-président (et webmaster !) pour une présentation du nouveau blog de la Guitoune, et au trésorier, il a commenté le Livre blanc.Le colonel Dodane a clos les présentations en expo-sant aux « anciens » l’activité de leurs « bleus » pour l’année écoulée, dont le rythme n’a rien à envier à ce qu’ils avaient pu vivre il y a cinquante, soixante ans… voire plus.Rendez-vous est pris pour le cinquantième an-niversaire de l’arrivée du régiment à Besançon, en 2014 : le colonel Dodane non seulement invite, mais compte sur la présence de la Guitoune à cette commémoration !

Contact : lesapeurdu19@gmail.com Blog : laguitounedu19.free.fr

Assemblée générale de la Guitoune

4 Flash info du sapeur d’Afrique

Basic Deminer pour les jeunes sapeurs

Onze jeunes sapeurs de la FSE du lieutenant Moreau, de la 3ème compagnie de combat, ont effectué leur formation Basic

Deminer, anciennement MINEX 1, du 2 au 12 avril 2013.Entrés en service il y aun an, ils avaient pourtant terminé leur forma-tion de spécialité initiale (FSI) en septembre dernier mais n’avaient pas pu passer ce module élémentaire. Projetés en Polynésie fin oc-tobre, leur FSI s’était vue amputée de ces deux semaines, afin de préparer un stage d’aguerrissement et de confirmer la validation de leurs acquis à Mourmelon. C’est donc de retour de Tahiti qu’ils ont appris à s’extraire d’une zone minée avec un blessé, travailler sur un chantier de dépollution, franchir une zone minée en opération de guerre, identifier toutes sortes de munitions, ou encore mettre en œuvre le détecteur DHPM. Si la première semaine de formation s’est voulue plus théorique, au quartier Joffre, la seconde a insisté sur le côté pratique de la formation, à Thoraise et Pirey, pour être finalement validée par la section EOD.Les sapeurs de la 3ème compagnie de combat finalisent leur FSI et entrent dès à présent dans la famille des sapeurs d’Afrique !Fiers des connaissances dont ils ont pu s’enrichir, ils ont pris en compte l’exigence du métier de sapeur de combat et ont tous les atouts en main pour intervenir en terrain miné.

SGT Nguyen

iNSTrUCTiON

Le 14 mai, à Thoraise, le régiment a reçu la visite de huit prin-cipaux et proviseurs de collèges et lycées de l’académie de

Besançon. Réalisée dans le cadre des stages de formation du personnel enseignant, cette visite s’est déroulée en deux temps. Le matin ont eu lieu des informations sur la Défense, les en-jeux du Livre blanc, et sur le régiment. L’après-midi, les partici-pants ont assisté à des démonstrations dynamiques qui leur ont permis de découvrir concrètement quelques-uns des moyens et missions du 19 : franchissement, combat, force protection, déminage, organisation du terrain. Ce type de visite a pour but d’apprendre aux mondes de l’éducation et de la Défense à mieux se connaître et à faire émerger des partenariats entre les chefs d’établissements et le régiment, comme par exemple la convention qui lie le collège Diderot de Besançon et la 22ème compagnie d’appui depuis la rentrée 2012

Visite de l’académie de Besançon

ArMéE - NATiON

Le 19 soutient le raid Handi’Forts

Les 18 et 19 mai le régiment a apporté son sou-tien à la 6ème édition du raid Handi’Forts, orga-

nisé par la ville de Besançon. Chacune des 18 équipes participantes était composée de six per-sonnes et comprenait une personne handicapée physique et une personne handicapée psychique, assistées de personnes issues du monde sportif, des institutions et des entreprises partenaires, dont l’adjudant Laine et le caporal-chef Ajroud. Le régiment a animé un atelier « rameur » le 18 mai, en partenariat avec le SNB aviron et, le len-demain, des séances d’initiation au TIOR pour le public venu en nombre au village d’arrivée. L’objectif de cette manifestation est d’apprendre à surmonter le handicap par l’effort, la cohésion, l’entraide et la connaissance mutuelle, autant de valeurs communes au monde militaire.

ArMéE - NATiON

5Flash info du sapeur d’Afrique

Une cinquantaine de réservistes de la 5ème compagnie d’intervention de réserve (5ème CIR) et de la 53ème com-

pagnie spécialisée de réserve (53ème CSR) du 19ème régi-ment du génie (19ème RG) était mobilisée dans la région de Besançon, du 8 au 12 mai, dans le cadre de leur prépara-tion à Vigipirate. Ces cinq jours de préparation ont démarré au quartier Joffre, à Besançon, par des séances de TIOR, de secou-risme, de transmissions, sans oublier les rappels sur le cadre juridique de la mission. Les réservistes ont effectué des séances de tir à Pirey, avant de se déployer dans les communes de Buthiers, Perrouse et Voray-sur-l’Ognon, avec lesquelles est jumelée la 5ème CIR, et où ils ont pu tra-vailler les patrouilles en trinôme. Plusieurs cas concrets,

tirés des retours d’expérience, sont venus pimenter le week-end : insultes, menaces, agressions, colis aban-donnés, ou encore, les inévitables questions des touris-tes. Dans un souci de réalisme, un exercice grandeur na-ture a eu lieu à la gare Besançon Franche-Comté TGV. Il a permis, notamment à ceux qui effectueront leur première mission, de se confronter à un environnement complexe et mouvant, où chaque détail compte. D’autres sapeurs ont passé le cap des dix Vigipirate, et la réserve peut faire valoir une solide expérience de cette mission. Trente-quatre réservistes du 19ème RG participeront à la mission Vigipirate dans les gares parisiennes, du 26 juin au 10 juillet.

La réserve prépare son VIGIPIRATE OPiNT

Pendant que certains réservistes du 19 se préparaient à leur mission Vigipirate, d’autres ont participé à

l’exercice d’alerte réserve de la 7ème brigade blindée du 7 au 12 mai, dans la région de Besançon. Ils avaient pour mission de protéger le dépôt pétrolier de Gennes. Cet exercice a regroupé 70 réservistes issus de sept régi-ments de la brigade. Baptisé « Lynx », il s’inscrit dans le cadre du dispositif d’alerte « Guépard réserve », suscep-tible d’intervenir sur le territoire national pour porter as-sistance à la population (catastrophes naturelles, etc.). Il a permis d’évaluer la capacité de la brigade à engager une compagnie composée uniquement de réservistes sous un préavis de 48 heures, pour une mission de huit jours. C’est la première fois que ce dispositif était testé par la brigade.

Du 13 au 15 mai, la cellule NEB (numérisation de l’espace de bataille) a organisé un exercice d’entraînement numérisé du

niveau 3 (activation de la cellule G3-2D) au niveau 6 (activation de la liaison SITEL/SIR avec un chef de section par compagnie de combat et la compagnie d’appui). Réalisé au quartier Joffre, il a permis à tous les acteurs de perfectionner leur maîtrise des outils de la NEB. Cet exercice s’inscrit dans le cycle d’entraîne-ment établi dans le plan d’action NEB pour l’année 2013.

A la pointe de la NEBENTrAîNEMENT

Directeur de la publication : colonel Philippe Dodane --- Réalisation : lieutenant Nicolas Querci --- contact : nicolas.querci@intradef.gouv.fr --- 03 81 87 28 896

Ygon : un héros oublié (épisode final) TrAdiTiONSSuite et fin des pérégrinations du sapeur Ygon, l’un des héros (méconnus) de la prise du fort de Douaumont en 1916.

Le courage du maître-ouvrier Jean Ygon se manifeste tout au long de l’année 1917.

Le 18 mai 1917, il est cité à l’ordre de la di-vision : « Maître ouvrier d’un grand courage (…). Le 16 avril 1917, s’est offert comme vo-lontaire pour couper des réseaux fortement battus par des feux de mitrailleuses ». A la fin du mois de mai, il est nommé caporal. Après avoir participé avec un détachement du 19/2 aux cérémonies du 14 juillet, il rega-gne le front où il participe le 23 octobre 1917 à l’assaut sur le fort de la Malmaison. Cette journée sanglante mais victorieuse est mar-quée par la perte de deux hommes et de dix-neuf blessés, dont la caporal Ygon, blessé d’un éclat d’obus dans l’avant bras gauche. Il est alors cité une nouvelle fois à l’ordre de la division : « (…) parti avec les sapeurs à

l’assaut du fort de la Malmaison, a donné le plus bel exemple de bravoure en entraînant ses camarades. A été blessé ».Grièvement atteint, le caporal Ygon est tou-jours en convalescence quand s’achève la guerre. Facteur aux écritures à la PLM (ancêtre de la SNCF), il se marie le 21 mars 1925. Sa santé fragile fait qu’il meurt le 31 décembre 1932. Sans descendance directe, il est enterré à Alès. Tombée dans l’oubli puis redécouvert, la trajectoire de ce héros est indissociable de l’histoire du régiment et des deux premières inscriptions dans les plis de son drapeau « Verdun 1916 » et « La Malmaison 1917 ».Le caporal Jean Ygon était titulaire de la Légion d’honneur pour la reprise du fort de Douaumont, de la Croix de Guerre avec pal-me. Deux fois cité à l’ordre de la division, il était cité au titre de la Légion d’honneur.

SLT Lafaye

Les rayons de soleil inondent le mémorial de l’ar-mée d’Afrique ce samedi 25 mai. Les autorités et

les invités arrivent peu à peu pour cette cérémonie en mémoire de la bataille du Garigliano.Coutumiers des lieux, une section de la 52ème compa-gnie d’aide au déploiement lourd assiste aux côtés des anciens et de quelques sympathisants à la dissolution de l’association du souvenir de l’armée d’Afrique. Le drapeau du 19 était présent pour rendre hommage aux anciens. C’est donc sous un soleil radieux que les sapeurs d’Afrique ont pour la dernière fois rendu les honneurs militaires devant ce mémorial, fiers de « garder » le drapeau du régiment pour la première fois et humbles sous le regard paternel des anciens combattants venus en nombre.Comme toujours les sapeurs d’Afrique ont répondu à l’appel car il faut savoir d’où l’on vient pour savoir ou l’on va.

LTN El Andaloussi

Souvenir de l’armée d’AfriqueTrAdiTiONS

Les 22 et 23 mai a eu lieu dans la région de Colmar le redouté Challenge Centaure, qui a opposé une trentaine d’équipes issues de tous les

régiments de la 7ème brigade blindée sur un parcours de 50 km, ponctué d’ateliers divers : brancardage, tir, parcours d’obstacles, parcours lesté, franchissement, course d’orientation de nuit, etc. Sac sur le dos et rangers aux pieds, les sapeurs d’Afrique ont remporté l’épreuve haut la main pour la quatrième fois consécutive ! Ils ont pourtant satisfait à tous les contrôles anti-dopage qui leur ont été imposés. L’équipe de la 1ère compagnie de combat a ainsi remporté le classement masculin, en menant la course du début à la fin. L’équipe féminine, qui s’était préparée à l’épreuve pendant des mois, a enlevé le trophée dans sa catégorie. Les habitudes ont les pieds durs ! Les autres équipes du régiment ont également bien figuré. C’est notamment le cas de la CCL, qui a écoeuré tous ses adversaires le deuxième jour du raid, en dépassant, en petite foulée, les cinq équipes parties avant elle pour débouler juste après la 1ère compagnie sur l’aire d’arrivée, à la stupéfaction générale. L’équipe prend la 5ème place du classement final. Les autres régiments savent ce qu’il leur reste à faire pour battre le 19 l’an prochain à Belfort : prier très fort !

Challenge Centaure : et de quatre !

CENTAUrE