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MAISON D’ENFANTS SAINT JOSEPH – TARBES FOYER « LE CANTOU » de TARBES

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MAISON D’ENFANTS SAINT JOSEPH – TARBES

FOYER « LE CANTOU » de TARBES

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PLAN

1. PRESENTATION GENERALE ..............................p5

1.1 Cadre de vie 1.2 L’équipe 1.3 La jeune et son projet personnel

2. ANALYSE DES SITUATIONS ................................p6 2.1 Ressources humaines 2.2 Population accueillie 2.3 Problématique des jeunes

2.3.1) Problématiques générales 2.3.2) Leurs besoins

3. REPONSES EDUCATIVES ................................... p8

3.1 Règles de vie 3.1.1) L’organisation de la journée 3.1.2) Les sorties 3.1.3) Les allocations 3.1.4) Le téléphone 3.1.5) Les locaux 3.1.6) Le linge 3.1.7) Les visites 3.1.8) La vie en collectivité 3.1.9) Les interdits 3.2 Objectifs généraux 3.2.1) Aspect familial 3.2.2) Scolaire/professionnel 3.2.3) Social 3.2.4) Personnel 3.3 Projets individuels 3.3.1) Guide d’élaboration 3.4 Travail avec les familles 3.4.1) Problématisation 3.4.2) La méthode proposée

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4. LES REUNIONS .............................................p19

4.1 La synthèse 4.2 Réunion d’équipe 4.3 Réunion de Direction

4.4 « Groupe d’expression » 4.5 Réunion week-end

5. RELATIONS EXTERIEURES - PARTENARIAT: .........p20

6. RESSOURCES MATERIELLES ...........................p21

6.1 Les unités

6.1. L’unité des plus jeunes 6.2 L’unité des adolescentes 6.3 Les jeunes majeures

7. CONCLUSION ..........................................p23 7.1 Le Foyer le Cantou propose d’être 7.2 Le service rendu par le Foyer le Cantou

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1. PRESENTATION GENERALE Le « Cantou » est une logistique qui prend tout son sens dans LA PROTECTION, LA PREVENTION, L’AIDE à des jeunes filles de 14 à 21 ans, en difficulté d’adaptation et d’intégration familiale et/ou sociale, ainsi qu’en danger physique et/ou moral (capacité d’accueil de 12 jeunes en interne, 2 en appartements extérieurs, + suivis en famille d’accueil et en SAPMN, confiées par mandat judiciaire et/ou administratif). 1.1 Cadre de vie

Implanté en centre ville pour favoriser L’AUTONOMIE des jeunes dans tous les déplacements de leur vie quotidienne : ● anonyme pour PROTEGER leur intimité et ne pas les désigner comme différentes. ● composé de trois appartements favorisant LA CONVIVIALITE de la vie en petits groupes de type familial et LA DIVERSITE des modalités d’accompagnement, selon l’âge, la maturité, la situation personnelle, les problématiques familiales, sociales… Différents lieux de vie peuvent être proposés en hébergement : ● accueil en internat Foyer (animation de la vie collective), (10) ● accueil en internat appartement semi autonome (2) ● accueil en appartement extérieur pour certaines jeunes majeures (2) ● accueil en internat modulé (préparation au retour progressif en famille) ● accueil chez des Assistantes Familiales institutionnelles agrées sous contrat durant le placement de la jeune(salariées de l’Etablissement) ● hébergement au domicile des parents (soutien quotidien de la jeune au sein de sa famille), SAPMN Possibilité de modulation entre ces divers types d’accueil. 1.2 L’équipe

● 4 Agents de Service qualifiés : 1 poste de cuisinier, ¾ poste maîtresse de maison, 1 poste ½ de surveillant de nuit (3,25 E.T.P) ● des familles d’accueil (2-3 selon la demande) ● 5,5 éducateurs/éducatrices qui partagent le quotidien de la jeune, qui l’accompagnent et la soutiennent dans la mise en œuvre de son projet personnalisé ● 1 psychologue à temps partiel (0,25 E.T.P) ● 1 Chef de Service Educatif, responsable de la structure. 1.3 La jeune et son projet personnel

Elle doit y trouver les réponses les mieux adaptées à ses besoins (accompagnement personnalisé).

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Objectifs ● Aspect familial (mise à distance, restauration des liens, retour en famille). Contacts étroits avec la famille pour lui permettre d’être partie prenante dans le placement de la jeune et dans le déroulement de ce placement. ● Aspect scolaire (aide à la résolution des difficultés) ● Aspect professionnel ● Aspect social (travailler un projet d’insertion en réseau) et permettre la socialisation ● Aspect personnel (sécurisation, compréhension et acceptation de son histoire, confiance en soi et en autrui, valorisation des compétences, acteur de son devenir, santé physique et/ou psychique, etc…).

Comment ● Grâce à l’élaboration et la mise en œuvre de son projet individuel et son évaluation permanente en équipe et avec la jeune et les éducateurs référents (deux par jeune) ● Grâce au travail en collaboration et en partenariat avec tous les Services Sociaux, Judiciaires, Scolaires, Professionnels, Sportifs, Culturels, dont la jeune relève. ● Grâce à l’écoute, la confiance, le respect de la personne (éducateurs, psychologues, etc…) ● Grâce à l’adhésion, à l’intéressement et en partenariat avec les familles ● Grâce à la préparation à la « sortie » (réorientation, modalités de nouvelle prise en charge, aide aux jeunes majeures en lien avec Pro.J 65, départs…) Le Cantou, Foyer d’action éducative est un TIERS entre la jeune et sa famille, entre la jeune et son environnement social, s’inscrivant dans la dynamique d’échanges avec tous les partenaires, et devant favoriser la meilleure intégration dans le tissu social de la jeune pour l’aider à VIVRE MIEUX. Il est une étape nécessaire à un moment particulier dans la vie de cette jeune.

2. ANALYSE DE SITUATION

Pour ce projet, le Foyer s’appuie sur les ressources suivantes : 2.1 Ressources humaines

Une équipe composée de : ● 1 Chef de Service ● 1 Psychologue ● 5,5 Educateurs/rices Spécialisés ● Familles d’Accueil ● 3,25 Agents de Service qualifiés

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Au long des années, l’équipe a acquis une expérience confirmée dans l’accueil de jeunes filles, d’adolescentes et jeunes majeures. Elle s’est inscrite dans une dynamique de recherche et de réflexion (formation individuelle, formation d’équipe). Elle s’est adaptée à la population qu’elle accueille, à ses besoins (organisation des services week-ends et vacances, mise en place des familles d’accueil, travail auprès des familles naturelles, préparation au retour en famille, travail en S.A.P.M.N, accueil en urgence . Elle évolue en fonction des mutations de la société actuelle en tenant compte des incidences socio-économiques locales (précarité – chômage – exclusion – Sida – Hépatite B – Drogue…) et travaille avec le milieu associatif spécialisé et compétent. Selon les enseignements tirés des placements depuis plusieurs années, quant aux constations et aux évaluations des problématiques des filles accueillies, nous tenons à une prise en charge très individualisée au sein de la vie à caractère familial d’un petit groupe (5 ou 6 filles maximum par « unité », accompagnées de deux éducateurs). 2.2 Population accueillie

15 jeunes filles de 14-21 ans en difficulté d’adaptation et d’intégration familiale et sociale ou en danger, prioritairement du département. 2.3 Problématique des jeunes

Dans la mesure du possible, nous essayons d’évaluer la problématique des jeunes, avant leur entrée effective au Foyer (excepté pour les accueils d’urgence), avec l’aide de tous les intervenants qui ont été amenés à approcher l’enfant (secteurs : social, judiciaire, scolaire, thérapeutique, institutionnel et même familial, commission d’admission DSD et d’orientation à partir du Foyer de l’Enfance. Cette évaluation est indispensable pour ébaucher un projet individuel personnalisé et le mieux adapté possible à la jeune, qui nous est confiée, dans le respect des règles éducatives, afin de l’aider et de l’accompagner dans un réel mieux-être, aux divers moments de la vie quotidienne. 2.3.1) Problématiques générales La plupart trouvent leurs causes dans une problématique familiale (maltraitances, divorce, alcoolisme, précarité financière, maladie mentale, abandon, décès…) et se traduisent par des carences affectives importantes ; souffrance physique, morale, traumatisme, manque de repères, problèmes d’identification, rupture… Enfants en danger (mauvais traitements, viols, incestes) ayant des troubles comportementaux (agressivité, inhibition, énurésie, encoprésie, boulimie, toxicomanie…). Délinquance.

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Blocage, démotivation de tous ordres, Carences sociales (culturelles, ignorance des règles d’hygiène, malnutrition, opposition aux règles et aux cadres, toute puissance, sans perspective professionnelle, violences de tout ordre). 2.3.2) Leurs besoins ● sécurisation, ● écoute, soutien psychologique affectif, ● restauration, apaisement des liens familiaux, ● stimulation dans les apprentissages sociaux et scolaires, ● restauration de la confiance en soi, en l’adulte, ● apprentissage des limites (repères, règles…), ● soins médicaux. D’où la nécessité de mettre en place : ● quelques règles éducatives établies selon les limites de notre mission, ● respect de soi-même et des autres (hygiène, soin de son lieu de vie, prévention, santé, projet individuel à court et moyen terme), ● notion des valeurs (règles, fixation de limites, plaisir, frustration), ● positiver, dédramatiser, éviter le rejet, apprendre le deuil, ● mettre en situation de réussite, de confiance, ● se structurer, s’insérer, travailler, vivre au mieux de ses possibilités, faire face à la réalité (insertion ou réinsertion sociale, familiale, scolaire, professionnelle).

3. REPONSES EDUCATIVES

3.1 Règles de vie

3.1.1) L’organisation de la journée a) En semaine � Les levers et les couchers

Pour le respect du temps de sommeil nécessaire à la santé de chacune, ils se déroulent dans le calme.

● Les levers : se font de façon autonome (utilisation du réveil personnel) De manière échelonnée en fonction des heures de départ en classe et/ou travail, ● Les couchers : les horaires sont établis en fonction de l’âge, 21h00 jusqu’à 12 ans – 21h30 entre 12 et 15 ans (les douches doivent être prises impérativement au moment du coucher) – 22h00 au-delà de 15 ans sauf exception.

Les lumières sont éteintes à 22h45 dernier délai.

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� Les repas ● Le petit déjeuner : il est mis à disposition jusqu’à 10h30 maximum.

Chacune dépose la vaisselle utilisée dans le lave-vaisselle et nettoie sa place.

● Le déjeuner : il est servi à 12h30 ● Le Dîner : il est servi à 19h30. Le tableau de « service repas » est consulté et respecté par chacune. Mise du couvert 12h15 et 19h15, nettoyage des tables… ● Les repas extérieurs : un repas par semaine à l’extérieur peut être accordé de façon exceptionnelle (un justificatif de dépense sera fourni). � Les départs et les retours ● Les départs : s’effectuent en fonction des horaires de cours et du trajet. Il est demandé :

- de laisser les locaux en état de propreté pour faciliter le travail des agents d’entretien et de cuisine,

- de fermer la chambre à clé - d’informer l’adulte de son départ. ● Les retours : s’effectuent en fonction de l’heure de la fin des cours ou selon celle fixée avec l’éducateur. La jeune signale son retour au Foyer.

b) Les week-ends et les vacances scolaires En règle générale, les départs en famille s’effectuent du samedi en matinée au dimanche soir (21 heures maximum). Ils peuvent être adaptés en fonction de la situation familiale et du projet individuel de chacune. Du samedi 18 heures au dimanche 18 heures (ainsi que durant les vacances scolaires) dans les Foyers le Cantou, l’Oustal et la Bigorre sont hébergés dans une maison située à Séméac sous réserve que les conditions le permettent. 3.1.2) Les sorties :

Toute sortie est impérativement négociée avec l’éducateur. ● Avant 16 ans des sorties peuvent être organisées et sont encadrées par l’éducateur. ● Une sortie par semaine est autorisée pour les jeunes de 16 ans, de 20h15 à 22h15 (une fois « le service repas » effectué). ● le vendredi soir une sortie supplémentaire peut être accordée pour les jeunes de 17 ans. L’heure de retour reste à l’appréciation de l’éducateur. ● Une sortie au cinéma avec participation (1,50 €) peut être accordée le lundi soir de préférence.

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3.1.3) Les allocations :

Toute jeune accueillie bénéficie d’argent de poche et de vestiaire chaque mois, selon le barème fixé par l’Aide Sociale à l’Enfance (sauf cas particulier). a) L’argent de poche : est mis en fin de mois dans chaque casier personnel. La gestion se fait en accord avec l’éducateur. Aucune avance ne peut être accordée. b) L’argent de toilette : une somme est également allouée pour les produits d’hygiène indispensables. c) L’argent de vestiaire : le vestiaire est attribué en fin de chaque mois et cogéré avec les éducateurs. Pour les plus jeunes, les achats se font avec les éducateurs. Toute dépense non justifiée par facture (toilette et vestiaire) est remboursable sur l’argent de poche.

3.1.4) Le téléphone a) L’appareil du Foyer : le téléphone du Foyer est un outil de travail pour les adultes. Cependant, les jeunes peuvent appeler leur famille avec l’accord de

l’éducateur depuis le poste fixe du bureau. Ces appels sont limités en durée et en fréquence.

● les appels provenant des familles sont gérés par les éducateurs ● les appels aux amis ne peuvent se faire à partir du téléphone du Foyer.

Une utilisation abusive entraînera une participation financière de la jeune. b) Utilisation des portables : les portables sont acceptés mais doivent être utilisés à condition : ● d’être éteints pendant les repas et à partir de 22h30, par souci du respect des autres. ● si la règle est enfreinte, le portable pourra être provisoirement confisqué.

3.1.5) Les locaux : Doivent être entretenus et accessibles à tout moment aux adultes. Chacune devra respecter les conditions de propreté et d’hygiène (chambre, salon, salle de

bains).

3.1.6) Le linge a) Le linge maison : (draps, housse de couettes…) est changé tous les 15 jours. La prise en charge est assurée par la lingère du Foyer.

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b) Le linge personnel : L’entretien du linge personnel peut être assuré soit par la lingère, soit

par la jeune. L’utilisation des machines et du local se fera dans un cadre éducatif

défini par l’équipe.

Le Foyer n’est pas responsable des dégradations et disparitions des vêtements en cas de prêt, d’emprunt et d’échanges entre jeunes

3.1.7) Les visites

Le Foyer est un lieu privé et doit rester le lieu privilégié où les jeunes trouvent sécurité et protection.

Les visites des parents, des « amis » sont soumises à l’autorisation de l’éducateur.

3.1.8) La vie en collectivité La vie en collectivité implique le respect de chacun d’entre nous (adultes et jeunes) par : ● le langage (surveiller le vocabulaire) ● le bruit (réglage du volume des appareils de musique, TV….) ● une attitude correcte (manière de s’adresser à l’autre, de se

comporter vis-à-vis d’autrui…) ● le respect de l’intimité ● le respect du matériel mis à disposition (mobilier, vaisselle, sols,

locaux).

Toute dégradation entraînera une participation financière ou réparatrice.

3.1.9) Les interdits A) Sont formellement interdits ● l’introduction et la consommation d’alcool et de stupéfiants ● la détention de toute forme d’arme ● le racket ● le vol et le recel ● toute forme de violence physique ou morale ● la consommation de tabac pour les moins de 16 ans. B) Le tabac (pour les plus de 16 ans) ● en raison des endroits autorisés (cour, salon des appartements 4 et 5),

il est interdit de fumer compte tenu de la loi sur la protection de la santé des personnes et des risques d’incendie.

● à l’extérieur, les cendriers mis à disposition, doivent être utilisés.

Le non respect de ces règles entraînera des sanctions.

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3.2 Objectifs généraux.

3.2.1) Aspect familial ● mise à distance ● restauration des liens ● préparation d’un route en famille / autonomie Contact étroit avec la famille pour lui permettre d’être partie prenante dans le placement

du jeune, et dans le déroulement de ce placement et favoriser la participation. 3.2.2) Scolaire/professionnel ● prévention de l’échec scolaire et aide à la résolution des difficultés ● permettre au jeune de réinvestir sa scolarité, mise en situation

(stages professionnels, découverte de métiers, soutiens, mise en œuvre du projet…) 3.2.3) Scolaire/professionnel ● appréhender la réalité, l’environnement ● y trouver sa place ● travailler un projet d’insertion (en réseau) ● permettre la socialisation : intégration de la loi sociale gestion du lien social adaptation aux situations nouvelles, etc. 3.2.4) Personnel ● permettre une sécurisation vis-à-vis du contexte de vie, de

l’environnement ● progressivement, favoriser une compréhension et une acceptation de

son histoire, identifier ses dépendances ● restaurer la confiance en soi, en autrui (dont l’adulte) ● valoriser ses atouts, ses compétences, ses potentialités ● apprendre aux jeunes à être acteur de son devenir ● maîtriser ses émotions, accepter la frustration.

3.3 Projets individuels (mis en place ou réévalués lors de la réunion de synthèse)

Chaque jeune sera respectée dans ce qu’elle est. Nos réponses doivent lui permettre de connaître un mieux-être, d’aller vers un épanouissement en opposition avec la souffrance qu’elle affiche, de lui redonner le plaisir de faire des choses simples, mais valorisantes, d’accéder à une certaine autonomie. Pour l’apprentissage de la vie quotidienne : ● se coucher à l’heure pour se lever à l’heure

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● apprendre à manger correctement (quantitativement, qualitativement) ● apprendre les règles d’hygiène (toilette, ménage, linge) ● apprendre à se valoriser (scolaire, sport, vie au Foyer, prenant des initiatives, des responsabilités), apprendre à réussir ● rétablir des relations de confiance avec les adultes ● respecter les règles de vie en groupe ● respecter les limites fixées ● connaître la sanction (gratification, reconnaissance, punition, déplaisir, notion de plaisir) ● appréhender les carences décelées ● accéder à l’autonomie ● envisager la sortie (retour en famille, chambre en ville, famille d’accueil).

Lors de la synthèse, nous utilisons « le graphe dimensionnel » de la méthode FAVARD A.M. pour évaluer la situation la jeune. Ce graphe est présenté page suivante, les items déterminés en équipe sont explicités dans un lexique.

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.3.1) Guide d’élaboration A partir de cette évaluation nous élaborons le projet individuel du jeune suivant ce guide. 1 – Bilan

Atouts

Besoins Priorité d’action

2- Objectifs Objectif principal

Objectif opératoire n° 1

Moyens

Ressources Personnes Echéance

Objectif opératoire n° 2

Moyens

Ressources Personnes Echéance

3 – Evaluation des effets (à la réunion de synthèse suivante)

3.4 Travail avec les familles

La problématique de départ se situe généralement dans le schéma familial. Grâce à un recrutement local, pour la majorité des jeunes, nous tenons à aborder le travail en profondeur, avec la jeune et sa famille. Le maintien des liens familiaux dans la mesure du possible (respect du cadre légal) demeure malgré tout, très important tant pour la jeune que pour les parents, que pour l’équipe.

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Les référents de chaque jeune rencontrent ses parents le plus souvent possible, soit chez eux, soit au Foyer, et cherchent avant tout, à leur faire accepter et positiver le placement. Nous essayons de les faire participer à leur niveau, voire adhérer au projet que nous mettons en place pour leur enfant, de façon à ce qu’ils ne se sentent pas déresponsabilisés, qu’ils soient partie prenante (ou du moins non opposants) et concernés par l’évolution et le bien être de leur fille. Partenaire Les familles Usager

Collaboration avec les familles ● travail auprès et avec des parents ● volonté de relation, d’instaurer des liens avec les familles.

(en référence au Code de l’Action Sociale et des Familles)

● Associer les familles au travail auprès de la jeune la famille : est une ressource pour une collaboration l’équipe : a un rôle de tiers et un rôle de médiateur ● Protéger la jeune de sa famille � Comment ? ● en informant ● consultant ● consultant�orientant - par téléphone ● les sollicitant - au domicile - au Foyer ● les écoutant ● les accompagnant dans certaines démarches (écoles, médecin….) ● les valorisant � Pour ? ● les réinvestir ● restaurer dans leur(s) fonction(s) parentale(s) ● réconforter ● renouer le dialogue entre enfants et parents

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● compléter la connaissance de la situation de la jeune (son histoire familiale, personnelle, son environnement…) L’analyse de notre pratique actuellement s’applique à parfaire nos méthodes avec un intervenant extérieur. Nous avons pour objectif d’établir les axes de nos actions et leur évaluation dans le respect du lien : ● Institution / parents / famille ● Institution / jeune / famille. Notre perspective de travail est la suivante :

3.4.1) Problèmatisation ● Travailler avec les parents d’adolescentes difficiles et/ou avec leurs familles d’accueil confronte les éducateurs à de la complexité (réf. Edgar MORIN « introduction à la pensée complexe »). ● Cette complexité est liée aux places occupées par chaque acteur face à l’adolescente et « sa crise ». - celle de parents : père et mère - celle de substituts familiaux : famille d’accueil - celle de substituts référentiel et identificatoire : travailleur social, assistantes maternelles. ● Cet entre trois génère des sentiments contradictoires face auxquels le positionnement « juste » ne peut être que subjectif. Le cœur du travail de cette formation sera d’identifier les sentiments qui « traversent » l’entre trois : parents famille d’accueil-professionnels et de mettre au travail

- les sentiments des professionnels sur lesquels on peut travailler directement

- ce qui est perçu des sentiments : parents – famille d’accueil - ce qui est perçu des sentiments de l’entre deux : professionnels-

parents ; professionnels-famille d’accueil ; famille d’accueil-parents

Cette mise au travail autour des prises de conscience présente : Un 1er objectif de « DISTANCIATION » DU CONSTAT

● concept à définir ● différence avec « mise à distance » ● s’éloigner pour mieux se rapprocher A

Un 2ème objectif de « REAJUSTEMENT » de ses attitudes Professionnelles de manière à limiter l’induction de sentiments L’ANALYSE

négatifs et à encourager la réalité de sentiments positifs (références théoriques analytiques, notion de pré-transfert, de transfert et de contre transfert). A L’ACTION

Un 3ème objectif plus pragmatique, de modalités de traitement des dysfonctionnements relationnels. Ces modalités seront

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systématiquement individualisées et s’appuieront sur la parole des parents, de la famille d’accueil qui sera donc favorisée dans des instances appropriées. Un 4ème objectif est de « rentabiliser » la Loi du 02/01/02 par l’utilisation de ses outils, notamment ceux où les parents ont une place prépondérante : ● Conseil de la Vie Sociale ● Contrat de séjour ● Projet individualisé Un 5ème objectif sera d’élaborer, dans un deuxième temps, un outil d’évaluation du travail avec les parents et avec les familles d’accueil. Cet outil aura deux entrées : ● la parole des parents et celle de la famille d’accueil (enquête de satisfaction) ● la parole des professionnels (analyse des effets du travail engagé). Un 6ème objectif sera d’élaborer une procédure QUALITE qui place les parents comme les premiers partenaires. Un 7ème objectif sera de travailler le lien de coopération parents – adolescentes, possible ou son impossibilité dans des cas extrêmes. La complexité de cette approche nécessitera un travail d’analyse au cas par cas : pour chaque adolescente, de l’analyse de son histoire, il s’agira de dégager une ligne conductrice de retissage de liens constructifs avec les parents. La médiation du professionnel (éducateur, assistante familiale, ou psy) sera ici nécessaire. Les grandes lignes de l’approche systématique, sa logique, mais aussi ses limites, seront exposées. L’atteinte de ces 7 objectifs s’appuiera sur une pédagogie inter active.

3.4.2) La méthode proposée Elle reposera sur des apports théoriques (formateur) repris systématiquement dans une dynamique de correspondance à la pratique (parole des professionnels). L’objectif visé est ici la réciprocité de l’éclairage, de la théorie par la pratique, et de la pratique par la théorie. Ce double mouvement présente l’ambition d’une théorisation de la pratique des professionnels auprès des familles des adolescentes accueillies au Foyer « le Cantou ».

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4. LES REUNIONS

Internes Elles reflètent la dynamique, la réflexion, la volonté d’évolution…. Le professionnalisme des éducateurs de la structure

Les réunions (moyenne 5h30 par semaine) formelles et internes

4.1 La synthèse

Elle a lieu le mardi matin de 2 heures (10h à 12h), un calendrier est établi deux fois par an (septembre et février) permettant la prévision, l’organisation et la préparation par chaque éducateur référent des jeunes proposées selon différents critères (arrivée, échéance de mesure, mi-parcours, atteinte des objectifs, rédaction de rapport d’évolution, orientation envisagée, atteinte de la majorité…). Sont conviés à cette réunion, le responsable de la MDS (ASE) à l’origine de la mesure, les professionnels qui interviennent dans la prise en charge de la jeune (PJJ, scolaire, rééducation….). Cette réunion de synthèse permet de faire le bilan de la situation de la jeune à partir des différentes remarques de chaque intervenant (divers champs de compétence). Tous les éducateurs de l’équipe, la psychologue, le responsable MDS (ASE), la famille d’accueil, les intervenants extérieurs d’autres établissements y participent. La synthèse démarre par l’élaboration du graphe dimensionnel de la jeune par chacun des éducateurs puis par sa lecture et explication. Cela permet de faire le bilan de la situation en reprenant son évolution de façon diachronique tout en constatant où elle en est pour chacun d’entre nous à l’instant présent. La « discussion » aboutit à l’élaboration, la modification, la précision de son projet individuel qui est consigné dans le rapport écrit par l’éducateur référent. Le compte-rendu de la synthèse sera ensuite fait à la jeune concernée, ainsi qu’à ses parents, par les éducateurs référents avec le Chef de Service Educatif. 4.2 La réunion d’équipe

Elle a lieu le mardi après-midi de 14h à 17h (3 heures). Elle a pour objectif de faire le point ensemble sur : ● les organisations à venir pour la semaine (rendez-vous divers, soirées, modifications emplois du temps, réunions extérieures…), ● informations diverses (Chef de Service, internes à la Maison) et comptes-rendus de diverses rencontres extérieures (JE, PJJ,ASE,CT…). De faire un « tour d’horizon » sur chaque jeune en reprenant les faits marquants des jours précédents, d’apporter des réponses à certaines demandes de leur part qui nécessitent une concertation. C’est également le moment pour permettre la présentation de situation

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d’éventuelles nouvelles arrivées (propositions de placements) en invitant le travailleur social à l’origine de la demande, où nous étudions le dossier et la problématique de la jeune. Cette réunion se veut à la fois conviviale et professionnelle et permet la prise de parole de chacun. Tout ce qui touche au fonctionnement, à la prise en charge, au projet des jeunes et leur application, aux politiques sociales du département, peut être abordé. 4.3 La réunion cadres éducatifs et Direction

Tous les vendredis matins de 9h30 à 12h30 (3 heures). Y assistent le Directeur Adjoint et les Chefs de Service des quatre structures, elle est animée par le Directeur (information, coordination, thèmes divers…). 4.4 Le groupe d’expression

Il se réunit au moins une fois par trimestre (2 heures). Composé de l’ensemble des jeunes filles du Foyer toutes prises en charges confondues, de 2 éducateurs, du Chef de Service. L’ordre du jour est préparé par l’équipe éducative, par les jeunes avec l’aide de leurs éducateurs. Il se veut le reflet de la dynamique du Foyer, où toute question préalablement présentée peut être abordée. Un secrétaire de séance produit un compte-rendu de chaque rencontre. Les thèmes sont des plus divers en lien avec l’organisation générale fonctionnelle, les règles de vie, les activités, les prestations, les propositions de sorties, les travaux, des informations institutionnelles, locales, des actions éducatives en cours ou à mener, des réflexions liées à des inquiétudes ou projets personnels mais intéressant tout le monde (la majorité civile par exemple, l’hygiène alimentaire….). 4.5 La réunion de préparation du week-end

Elle a lieu de 17h30 à 18h (1/2 heures) alternativement dans chaque structure avec les éducateurs prévus à l’encadrement du week-end à venir avec le Chef de Service Educatif. Permet d’organiser le week-end en remplissant une fiche à cet effet comportant les noms et les effectifs des jeunes présents, les prévisions d’encadrement nécessaires selon des critères de nombre, d’âge, de sexe, d’établir les prévisions d’activité et leur coût (éducateurs, cuisine, nuit, Chef de Service Educatif d’astreinte…).

5. RELATIONS EXTERIEURES - PARTENARIAT Il s’agit de profiter de notre situation dans la ville pour utiliser toutes les possibilités offertes par les infrastructures d’ordre scolaire, médical, thérapeutique, les associations culturelles et sportives, les loisirs. Notre désir est de faire vivre les jeunes dans l’intégration au tissu social et nous essayons de nous situer également en partenaire avec les organismes de formations professionnelles (Mission Locale, MGIEN, AFPA, CFA…). Bien qu’ayant déjà travaillé avec

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certains, nous en sommes pour le moment à une réflexion sur la réinsertion professionnelle et les nouvelles conceptions et perspectives du travail social.

6. RESSOURCES MATERIELLES ● Une grande maison, anonyme, composée de plusieurs appartements. L’anonymat de l’hébergement protège l’intimité de la jeune et ne la désigne pas comme différente, ce qui facilite son intégration dans l’environnement. Trois appartements répartis autour d’une cour intérieure permettent à la fois la convivialité de la vie en petits groupes, tout en respectant chacune et en diversifiant les modalités de prise en charge. ● Un appartement (F4) dans un autre quartier du centre ville permet l’accueil et l’accompagnement de jeunes majeures (2 maximum). ● Au domicile des familles et/ou des Assistantes Familiales.

Les différentes unités correspondent au sein du Foyer et à l’extérieur, aux différentes

prises en charge selon des critères d’âge, de niveau, de maturité, de projets individuels. Trois unités internes : ● des plus jeunes, ● des adolescentes, ● des jeunes majeures. Pourquoi ces trois unités ? (dont 2 au sein du Foyer). Depuis plusieurs années, l’équipe n’a jamais cessé de réajuster et d’affiner certaines règles

de vie pour mieux appréhender les problèmes propres aux adolescentes, et pouvoir y répondre de façon plus adaptée.

En grand groupe unique (15 filles – 5 éducateurs), difficulté à fonctionner en harmonie

entre les individus (hétérogénéité négative). Communication gênée par le grand nombre. Dépersonnalisation de la parole individuelle, manipulations, danger de nivellement des différentes problématiques et des réponses. Le grand groupe engendre des règles de vie générales à l’ensemble, mais inadaptées à l’individu, manque de référent réel…

Décision d’utiliser des locaux adaptés à un nouveau type de fonctionnement. Deux appartements indépendants au sein du Foyer : ● Unité des plus jeunes (appartement de type F5) ● Unité des adolescentes (1 appartement de type F5) ● Unité des majeures (1 appartement de type F4 à l’extérieur) 6.1 L’unité des plus jeunes (au nombre de 5) ● 3 chambres (dont une à deux lits) ● 1 cuisine ● 1 salle à manger

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● 1 salon Elle correspond à un groupe de 14 à 15 ans accompagné de deux éducateurs, éducatrices

référents : ● projet individualisé personnalisé ● travail en esprit de groupe ● travail sur l’autonomie à travers les actes de la vie quotidienne (prise

en charge des tâches ménagères, des lieux de vie, prises d’initiative) ● soutien et suivi scolaire (aide pour les devoirs, apprendre à étudier,

rencontres régulières avec les enseignants) ● activités de loisirs (spectacle, cinéma, patinoire, bowling, ski, pique-

nique, ballades…) ● sorties en ville (faciliter l’apprentissage de la vie citadine, se rendre

seules à l’école, courses, divers déplacements) ● organisation des vacances (colonie, camps internes et extérieurs,

gîte…) ● association étroite avec les familles (entretien des relations,

informations, concertations, intéressement et participation au projet….) ● travail et concertation avec les travailleurs sociaux ● soutien thérapeutique (psychologue de l’établissement),utilisation de

services extérieurs (CMP – IMP – ITEP – autres associations spécialisées) ● entretien jeune-éducateur (évaluer le fonctionnement quotidien,

s’exprimer et prendre des décisions communes, planifier un calendrier d’activités, contrôler la réalisation des décisions)

● rôle important des repas ● préparer les enfants au passage à l’unité suivante évolutive ou au

retour progressif dans la famille naturelle (1/2 internat), à la sortie. 6.2 L’unité des adolescentes (7 jeunes) Premier sous groupe dans un appartement (une cuisine, salle à manger, salon, 4 chambres),

correspondant à un groupe de 5 adolescentes de 16/17 ans. Sous groupe dans un appartement (une cuisine, salle à manger, salon, 2 chambres

individuelles) ; correspondant à 2 jeunes filles de 17/18 ans (apprenties en général). La prise en charge est plus souple et tend vers l’autonomie, le travail se faisant en rapport

aux acquisitions des jeunes provenant de l’Unité précédente et les préparant à la sortie ou à l’accès à l’appartement en ville.

Il s’agit : ● d’amener les adolescentes à mieux gérer leur vie quotidienne, tant à

l’intérieur qu’à l’extérieur, ● de les ouvrir à des intérêts plus diversifiés (études, avenir

professionnel et personnel), ● de respecter les règles de vie et la prise en charge des lieux,

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● d’être plus autonome dans la gestion de leur temps scolaire ou professionnel, dans l’organisation de leurs loisirs, dans leurs démarches médicales et administratives.

● de les préparer à la sortie définitive, à un autre suivi (autre Foyer ou AEMO) ou autre mode d’hébergement.

6.3 Les jeunes majeures Le F4 se situe en ville dans un autre quartier pour deux jeunes majeures maximum. Après un passage dans l’appartement interne du Cantou, les filles font un premier pas vers

l’autonomie (elles gèrent leur budget mensuel, font les courses, la cuisine…) tout en étant sécurisées par le lien et la visite des éducateurs.

Cette prise en charge en appartement leur apporte un soutien personnalisé en rapport avec

l’appréhension de l’isolement (diverses démarches administratives, professionnelles, aide aux devoirs).

La poursuite des actions engagées et la confiance instaurée précédemment permettent de répondre à leurs besoins identifiés et les sécurisent.

Cette nouvelle étape d’accompagnement (« contrat jeune majeure ») est décidée en concertation avec Pro.J lors de la commission rencontre.

7. CONCLUSION 7.1 Le Foyer LE CANTOU propose d’être

● un outil souple, réaliste au service des différents partenaires sociaux et judiciaire s’appuyant sur les atouts offerts par sa situation et son intégration au cœur de la ville. ● un outil enraciné dans l’environnement social prenant son sens dans le service qu’il tente de rendre à des jeunes filles de 14/21 ans, en difficulté. Ces jeunes filles manifestent leur souffrance personnelle par des symptômes divers (échecs, passage à l’acte délictuel, toxicomanie…). Elles ont besoin momentanément ou à long terme pour se structurer, se former, s’insérer, de s’appuyer sur d’autres adultes que ceux qui les entourent dans leur milieu familial d’origine. ● Un outil modulable pour une adaptation au plus près des besoins de la jeune. Cette dernière trouvera une réponse individualisée, orientée dans l’Unité la mieux adaptée, réponse toujours réactualisée et évolutive. ● Un outil du secteur social AEMO, ASE, autres institutions ● Un outil du secteur judiciaire (alternative à la prison, accueil d’urgence…).

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Nous essaierons de répondre aux différentes situations et nous y adapter, c’est bien là NOTRE MISSION ; cependant, restons conscients des limites de nos compétences, tant personnelles, professionnelles, qu’institutionnelles. 7.2 Le service rendu par le Foyer le Cantou

● Partenariat avec les parents indispensable à la cohérence du projet élaboré, ● aider la jeune à se reconstruire, se réconcilier avec son histoire, à s’insérer socialement par le dialogue et l’accompagnement. ● remettre le plus possible des jeunes en situation d’appréhender leur avenir tout en privilégiant, dans la mesure du possible, des liens familiaux s’ils existent par des moyens tels que : le projet d’accueil, des rencontres, des bilans… ● restructurer progressivement les jeunes accueillies au Foyer pour leur permettre de s’adapter à toutes les situations grâce à un soutien scolaire, social et relationnel. ● soutenir des jeunes filles confiées par mandat judiciaire ou administratif et les amener à résoudre ou à dépasser les raisons qui ont provoqué leur placement par un suivi éducatif personnalisé. ● prendre en charge des jeunes filles adolescentes confiées par décision de justice ou par l’ASE afin de les amener à une intégration sociale et une meilleure structuration personnelle par le biais d’un encadrement et d’un mode de vie qui les rassurent. ● d'accompagner des jeunes filles en difficultés sociales et familiales confiées par l’ASE ou le Juge pour Enfants pour les rendre aptes à vivre leur avenir de façon adaptée dans le respect d’elles-mêmes et de leur environnement. ● permettre dans le cadre d’un projet individuel à la jeune accueillie une meilleure appropriation de son histoire afin de l’aider à construire un projet d’avenir tenant compte de ses possibilités, de son environnement, de ses désirs par le biais d’une relation individualisée. Tarbes, le 03 avril 2006 Pour aval Pour l’équipe éducative Le Directeur Le Chef de Service JC. FICQUET T. RECHE