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SOMMAIRE Rubriques Éditorial Billet du Maire Aînés Sortie Une centenaire à Vandœuvres Culture Barbe-Bleue Manifestations communales 1 er Août Soirée à la ferme Marché de Noël Vie communale Jeunes citoyens Brèves communales Environnement Échos du Conseil municipal Votations Agenda Informations communales Pages 2 3 4 - 6 7 8 - 9 10 - 13 14 - 15 16 17 18 - 19 20 21 - 24 24 - 25 27 28

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SOMMAIRE

Rubriques

Éditorial

Billet du Maire

AînésSortieUne centenaire à Vandœuvres

CultureBarbe-Bleue

Manifestations communales1er AoûtSoirée à la fermeMarché de Noël

Vie communaleJeunes citoyens

Brèves communales

Environnement

Échos du Conseil municipal

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ÉDITORIAL

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Beaucoup de questions posées par noscommuniers quant à la prochaine parution dela Coquille nous ont rassurés à propos de l'in-térêt que vous portez à votre organe de pressecommunal.

Nous vous devons dès lors quelques expli-cations afin de mettre en lumière les raisons duretard apporté à la confection de l'exemplaireque vous tenez en mains.

Sur le même modèle que nous avionsconcocté un numéro «spécial CCAL/GICAL»,ce projet d'usine de compostage dont nousattendons prochainement l'enterrement défini-tif, nous avions mis sur pied un «spécial amé-nagement du centre du village».

Ce sujet, brûlant, méritait un traitement dedétail offrant une tribune libre aux avis tran-chés et controversés des uns et des autres à sonpropos.

Seulement, nous étions allés un peu vite enbesogne. S'agissant d'un objet soumis au votepopulaire, la loi nous commandait d'obtenir l'a-val de toutes les parties concernées. Or, nousn'avions pas anticipé cette obligation.

Jugeant que le débat intervenait un peu tardet que l'égalité des armes n'était pas respectée,le comité référendaire n'a pas souhaité nousdonner son accord pour que ce numéro spécialvoie le jour, c'était son droit le plus strict et

nous l'avons bien évidemment respecté.Nous avons donc remis l'ouvrage sur le

métier et nous vous livrons, avec un retard dé-sormais justifié, le présent numéro qui fait lapart belle à la vie, socialement riche, d'un été àVandœuvres où Barbe-Bleue côtoie un Johnnyrevisité et où nos Aînés en balade n'ont rien àenvier à une journée du 1er août qui fut uneréussite ensoleillée.

Cela dit, le résultat désormais connu duréférendum ne clôt pas le débat qui devranécessairement avoir lieu quant à la politiquede Vandœuvres en matière de circulation rou-tière.

Votre participation à ce scrutin et son résul-tat clair, près de 60% de votants et presqueautant de ceux-ci refusant la délibération duconseil municipal, nous indique sans ambagesque nous devrons faire preuve à l'avenir d'unesprit plus ouvert qui nous conduira à vous li-vrer régulièrement nos nouvelles réflexions enla matière, afin de donner le jour à un projetredimensionné, épuré et repensé, en concerta-tion avec vous, le Souverain.

Pour l'heure, cachons ces ronds-points quel'on ne saurait voir et travaillons pour une vieencore meilleure à Vandœuvres.

Bonne lecture. Nicolas Terrier

Luigi Russolo, Dynamisme d’une automobile ( v.1912)

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BILLET DU MAIRE

de discrétion, de respect, de fierté aussi.Mon souhait, au lendemain de cet été agité

et querelleur, est qu’il n’y ait pas désormais unclivage dans notre commune : les partisans dupour et ceux du contre, les gagnants et les per-dants.

Il n’y a eu, le 24 octobre, ni victoire, nidéfaite. Il n’y a eu que le rejet d’une décisiondu conseil municipal, d’un projet d’aménage-ment du village dont les électeurs ne veulentpas, ou en tout cas pas sous cette forme.

Une décision contestée, pour des centainesd’autres acceptées.

Car c’est cela aussi la démocratie : prendreacte d’une décision populaire, relativiser enremettant cette décision au cœur d’une vie poli-tique de plus en plus intense et chargée, et pour-suivre avec détermination, forts de l’expérienceacquise, la gestion d’une commune qui resteunie dans sa volonté de se développer tout enpréservant ses valeurs.

C’est cela que je souhaite pour Vandœuvres,pour vous tous et pour ceux qui nous succéde-ront.

La douce chaleur et la beauté colorée de ce24 octobre ont-elles collaboré à cette relativisa-tion des choses ?

Certainement. Ce sont souvent les événe-ments les plus simples (et donc les plus beaux)qui nous font prendre conscience de la justeréalité des choses.

Non, une journée aussi belle ne pouvait pasêtre assombrie !

Non, l’esprit de Vandœuvres ne sera pasaltéré. Les autorités communales œuvrerontdans ce sens. Nous savons que vous ferez demême !

Catherine Kuffer

Leçons d’un beau dimanche d’octobre

C’est par une journée d’automne étincelan-te de pureté et de lumière que les électeurs quin’avaient pas exprimé leur opinion par courrierou vote électronique, ont pu se rendre au localde vote, merveilleusement situé face au Mont-Blanc.

Après des mois de discussions, de tensions,d’interrogations, de travail aussi, tant du côtédes autorités que des référendaires, les urnesont rendu leur verdict.

Mon propos n’est pas de revenir sur lerésultat de cette votation. Du côté des autoritéscommunales, le bilan a déjà été tiré au sein desgroupements politiques et le sera aussi devantle conseil municipal.

Le message que je voudrais vous transmet-tre - et qui me tient à cœur bien davantage quele projet de traversée du village deVandœuvres, que j’ai défendu avec conviction -est le suivant.

Pour la première fois de son histoire,Vandœuvres a été appelée aux urnes pour unréférendum. Elle a fait usage de ce droit démo-cratique très précieux. Elle l’a fait avec enthou-siasme, sérieux et conviction.

Sans prétention aucune, on peut affirmerque notre commune a ainsi grandi politique-ment. Elle fait désormais partie des communesqui ont une expérience politique, et civique sur-tout, active (et moderne ! voir le succès duvote électronique). Comme ses grandes sœurs,elle «sait».

Mais pour montrer qu’elle a fait un grandpas dans la réalité du XXe siècle, Vandœuvresdoit maintenant, paradoxalement, se rappelerson passé.

Notre commune, qui existe depuis plus dedeux cents ans, est le fruit d’une rencontre entreles mondes agricole et patricien. Cette union -fortuite au départ, il est vrai - a créé, dans unenvironnement paysager unique que l’onapprécie tous les jours, un esprit de solidarité,

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Dans l'entrée, les fossiles d'une baie marinede plus de 150 millions d'années avant JésusChrist.

Dans les salles, le portrait d'un jeunehomme peint sur bois en Égypte vers la pre-mière moitié du IIe siècle, le chat Bastet de l'an-cienne Égypte, un bas-relief et des bustes enmarbre de Grèce, de la fin du IIe siècle.

Des parchemins qui appartiennent àl'Histoire de l'Occident, L'Iliade d'Homère,l'Énéide de Virgile, Les Métamorphosesd'Ovide.

L'Évangile selon saint Jean, manuscrit de ladeuxième moitié du IIe siècle. Le Cantique desCantiques vers 1150, allemand ou suisse.

Le manuscrit de la Divine Comédie estaccompagné d'un extraordinaire portrait deDante par Botticelli daté de 1495.

Les testaments de Villon, les œuvres deRonsard, le Pantagruel de Rabelais, les Essaisde Montaigne, témoignages de la littératureoccidentale d'expression française et la littéra-ture persane, coranique, les sources du boud-dhisme, des contes japonais.

C'est tout l'esprit humain et ce qu'il a pro-duit de meilleur et de plus éternel qui estexposé devant nos yeux curieux et ébahis.

Plus près de nous, les romans et l'opéra dessiècles classiques, la poésie anglaise du XVIIe,le théâtre élisabéthain, le siècle d'Or espagnol,le théâtre français de l'époque de Louis XIV.

La Sortie des Aînés

Mercredi 9 juin dernier, par une bellejournée ensoleillée, nous avons consacré notresortie à une démarche culturelle du meilleurniveau.

Pour affronter cette journée bien chargée,nous avons commencé par un copieux petitdéjeuner à la salle communale.

Isabelle et Jeff Valot, avec leur sens de l'ac-cueil légendaire, servaient café et croissants àun groupe tellement nombreux qu'il a fallu lescinder en deux pour permettre la visite.

Un court voyage en autocar et nous étions àla très célèbre Fondation Bodmer, accueillis parl'un des prestigieux conseillers de la Fondation,le grand expert en livres et manuscrits précieux,

Jacques Quentin, et les charmantes et compé-tentes personnes qui nous ont égalementguidées.

Martin Bodmer, disparu en 1971, a achetécette belle propriété du Grand-Cologny et a faitconstruire par le célèbre architecte Mario Bottaces bâtiments destinés à abriter et exposer cequi est l'une des plus belles bibliothèquesprivées du monde. Ils ont été inaugurés le21 novembre 2003.

Des 160'000 pièces entreposées dans cetunivers consacré aux chefs-d'œuvre produitspar l'esprit humain, nous n’avons évidemmentvu que quelques pièces significatives.

AÎNÉS

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Nous parlent encore davantage, car plusproches, les grands auteurs autour del'Encyclopédie, le Roi Frédéric II de Prusse,Voltaire, Rousseau, les textes fondateurs de laRévolution française comme la Déclaration desDroits de l'Homme et, plus pacifique, une parti-tion de Mozart, les grands auteurs allemands,Goethe, Schiller.

La science grecque, la science arabe, lesgrandes découvertes, les fondements de laphysique moderne, les plus importants traitésde mathématique ou de philosophie, nous avonsun peu le vertige !

Une lettre de l'Empereur Napoléon Ier et demerveilleuses éditions originales des grandsauteurs des XIXe et XXe siècles, de très bellesreliures, nous ne savons plus où donner de latête !

Il nous a fallu tant de concentration pourabsorber une partie seulement de ce fabuleuxunivers de l'Esprit, que nous avons bien méritéle déjeuner.

C'est au Golf de Cologny qui est aussi celuide Vandoeuvres, puisque le parcours se situesur notre commune, que nous avons déjeunétrès agréablement, belle idée de notre adjointeGabrielle Gourdou-Labourdette que je remerciepour son organisation efficace.

Un chaleureux remerciement aussi àMartine Burkhalter.

Le vice-président du Golf, notre ami con-seiller municipal Maurice Turrettini, nous yreçoit de façon élégante avec l'un de ses char-mants discours dont il a le secret.

Notre maire Catherine Kuffer nous entre-tient ensuite des nouvelles de la commune, lessujets ne manquent pas et c'est une manière

agréable pour nos Aînés d'être tenus au courantpar ce discours traditionnel que chacun appré-cie.

Le parcours du golf offre ensuite l'occasiond'une très belle promenade, avec ses greens sibien entretenus, ses magnifiques perspectives etses arbres centenaires.

Ce fut une jolie journée où nous avons pumêler les plaisirs du corps à ceux de l'esprit etoù nous avons battu tous les records d'assis-

tance puisque nous étions 144 participants !Nous nous sommes donnés rendez-vous

pour notre journée des Aînés le mercredi 6 octo-bre.

C'est au Musée Olympique de Lausanne quenous nous sommes rendus, ce qui, vousl'avouerez, est totalement d'actualité.

Ce musée présente les temps forts et mar-quant des Jeux Olympiques d'été et d'hiver.

Une récente rénovation l'a rendu encore plusattractif grâce à de nouveaux spectacles aveceffets spéciaux.

La flamme olympique, l'unique collectionde souvenirs des Jeux, le cinéma en trois

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dimensions, nul doute que nous avons eu beau-coup de plaisir à nous plonger dans la fascina-tion des Jeux.

Nous nous sommes aussi promenés dans leparc et avons déjeuné sur place au restaurantpanoramique.

Nous nous réjouissons beaucoup de cettenouvelle occasion de passer ensemble unmoment heureux avec les aînés de notre com-mune.

Viviane de Witt

Photographies : V. Christe

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Théosophes sans être dogmatiques, cesdeux sœurs vivent en parfait accord avec lemonde qui les entoure et avec celles et ceux quiont le privilège de les rencontrer.

Juliette Lebherz est centenaire depuis le 31 juillet 2004.

Elle a été fêtée comme il se doit parquelques amis ainsi que par les autorités deVandœuvres et de l'État de Genève.

Une fête toute simple, abondamment fleurieet agrémentée d'un bon verre de champagne.

Mme Catherine Kuffer, maire deVandœuvres, a trouvé les mots pour toucher lecœur de ces deux sœurs et la commune varépondre au vœu de Juliette et de MartheLebherz de voir grandir, encore longtempssouhaitons-le, un reine-claudier dans leurjardin, à la place d'un vieux prunier.

Lors de votre prochaine balade dans la cam-pagne vandœuvrienne, n'oubliez pas de jeter uncoup d'œil sur ce petit paradis !

B. de Wurstemberger

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Une centenaire à Vandœuvres

Saviez-vous qu'il existait, au 32, chemin dela Cocuaz, un véritable petit paradis sur terre ?

Un grand jardin aux recoins magiques etune maison emplie de charme et de sérénité.

C'est là que vivent deux sœurs qui totalisentà elles seules 198 ans de vie, deux sœurs horsdu commun qui ensemble depuis plus de 60 ansvivent une vie d'harmonie et de paix.

Juliette Lebherz a été costumière de théâtretoute sa vie. L'habileté de ses mains a été louéeaux quatre coins du monde. Elle a mêmeprésenté ses œuvres à la dernière fête de l'arti-sanat en 2002 à Vandœuvres.

Sa sœur Marthe, de deux ans sa cadette, aété professeur de danse et de ballet auConservatoire et elle a donné des leçons dedanse jusqu'à 92 ans passés.

Aujourd'hui encore, les mots croisés deScipion n'ont pas de secret pour elle.

De plus, elle s'occupe sans relâche de sasœur et travaille chaque jour dans son jardin.

Photographie : Th. Brichet

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Barbe-Bleue a disparu

Les petites nonnes ne chantent ni ne dansentplus, les conseillers municipaux n'ont plus debillets à vendre. Les pompiers plus de couver-tures à distribuer : les planchers, estrades, pro-jecteurs et haut-parleurs se sont volatilisés, lanature a retrouvé sa plénitude, sans stigmates…

Une nouvelle page de l'activité culturelle deVandœuvres a été tournée.

2001 : Trois coups sous les arbres2002 : Paroles d'anges2004 : Barbe-BleueTrois créateurs et metteurs en scène de

Genève, trois sensibilités et modes d'expression

CULTURE

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différents, trois entreprises qui ont séduit despublics divers… mais un point commun : lamise en valeur du site, de l'enveloppe, del'écrin, bref de l'atout majeur :

le parc de la mairie.C'est lui qui a inspiré les créateurs artis-

tiques, conquis les spectateurs et, à chaque fois,offert une nouvelle partie de son étenduediverse et composite à ceux qui venaient ledécouvrir.

Puisse ce bijou communal en émerveillerencore d'autres !

Dans deux ans peut-être…Michel Hagmann

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Photographies : Ph. Clerc

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MANIFESTATIONS COMMUNALES

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Discours du 1er Août

Mesdames et Messieurs,Chères Concitoyennes, Chers Concitoyens,

Nous nous réjouissons de pouvoir célébrerensemble, dans ce magnifique parc de lamairie, l'anniversaire de notre FÊTENATIONALE et nous remercions les Autoritésde Vandœuvres qui maintiennent la tradition,en laissant une grande place à la convivialité,tout en prévoyant aussi ce moment de lamémoire et d'une prise de conscience devantl'actualité et l'avenir immédiat.

Mon discours comprend :- une courte introduction- deux essais d'analyse- une conclusion

Être libreTel est le titre paru en 2004 dans la Revue

trimestrielle du Département fédéral desaffaires étrangères qui traite de «LA SUISSEET LE MONDE» «Être libre»

Il est bon que les responsables de nosAffaires étrangères affirment, ou réaffirment,une telle volonté face à l'opinion mondiale.

Car «Être libre» ne va pas de soi. Celanécessite une attitude, une réflexion, et desengagements qui témoignent d'une volonté per-manente.

J'ai privilégié deux axes dans l'expressiond'une telle volonté.

Le premier pourrait s'intituler : Resterindépendants et garder la maîtrise de la situa-tion.

Le deuxième : Être responsables et se don-ner les moyens d'une telle responsabilité.

Rester indépendants, et garder la maîtrisede la situation.

L'indépendance de notre Pays, et ceci estégalement valable pour d'autres pays, peut secomprendre à cinq niveaux différents :- l'indépendance du territoire, en vue de sa non

occupation par une armée étrangère;- l'indépendance de notre politique, et donc

aussi notre liberté d'opinion;- l'indépendance financière et économique;- l'indépendance de l'information pour chacun

des médias;- enfin, la préservation de notre indépendance,

face à l'insécurité sous toutes ses formes.Aujourd'hui, et plus encore demain, la

défense de notre indépendance va bien au-delàce celle du territoire, et se manifeste à de mul-tiples autres niveaux.

Cette description sommaire laisse entendreque notre indépendance ne dépend pas seule-ment de notre volonté, mais aussi et parfoissurtout, de conditions extérieures sur lesquellesnotre volonté n'a pas la même influence.

D'où la nécessité d'une forte volonté poli-tique, mettant en œuvre des moyens adéquats.

Les citoyennes et les citoyens que noussommes ont le sentiment d'une volonté poli-tique insuffisante, et de moyens insuffisants àson service.

Ce sentiment n'est pas une critique à l'égardde nos Gouvernants. Il exprime une exigence,mais il n'oublie pas de témoigner notre confian-ce à nos Gouvernants.

Quant à l'indépendance, une des différencesfondamentales aujourd'hui par rapport à nosancêtres, réside dans la multiplicité des niveauxd'indépendance.

Ceux qui aujourd'hui veulent nous porterpréjudice ne sont pas immédiatement identi-fiables.

Là se trouve une partie du problème.Nos ancêtres ont dû tout d'abord se battre

pour créer une Confédération de petits États,avec leurs territoires.

Aujourd'hui, il faut maintenir des parts demarché dans l'économie et en conquérird'autres.

Et simultanément il faut conserver des posi-tions saines dans le monde du travail et dusocial; l'insécurité générale s'ajoutant à la tâche

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tion de nos institutions et de leur fonction-nement face aux exigences actuelles et surtoutfutures.

Cela appelle une réforme en profondeur del’organisation administrative de l’État, de sesmoyens et de ses méthodes de travail.

Nous traversons actuellement l’un de cestemps historiques que les Conférédrés et laSuisse moderne ont déjà connus.

Considérons comme un privilège de vivreun temps historique; l’un de ceux qui font dateet surtout durant lequel nous avons à préparer laSuisse de demain.

Nous avons à bâtir du neuf, à nous sentirreponsbles, dans la mesure de notre travail et denos capacités humaines.

Je n’ai pas de recette à présenter, tout justeune suggestion relative à l’organisation de l’ad-ministration.

Elle consisterait à :- décharger ceux qui gouvernent et légifèrent du

temps qu’ils doivent consacrer aux problèmesd’organisation dans leur phase initiale;

- confier ce travail à une catégorie nouvelle decitoyennes et de citoyens.

De qui s’agit-il ? Tout simplement des étu-diants et des étudiantes. De ceux qui ont entre15 et 18 ans, de 18 à 21 ou 25 ans.

On pourrait, comme travail de «matu», delicence ou de thèse, leur donner des sujets rela-tifs à une grande administration publique, avecses contraintes et responsabilités.

Pour la première fois dans l’histoire desgénérations, ce sont les 15-25 ans qui possèdent«le savoir hautement technique» indispensable,qui le maîtrisent, qui s’adaptent aux change-ments fréquents, voire même sont capbles d’en-seigner ce savoir à leurs aînés.

Associons donc les jeunes à la responsabi-lité de bâtir du neuf et de concevoirl’Administration de demain.

Vous verrez que les étudiantes et les étu-diants auront l’audace, l’imagination, l’absenced’idées préconçues qui les caractérisent et, enplus, ce rien d’utopie indispensable à touteinnovation.

En conclusion, je voudrais dire ceci : nousaimons notre pays. Nous lui sommes tous pro-fondément attachés. Même nos critiques attes-

et aux responsabilités de nos Gouvernants.Nos ancêtres ont toujours su fort habilement

négocier, sans jamais céder sur ce qui est enpermanence non négociable, à savoir justementL'INDÉPENDANCE.

Aujourd'hui, la Suisse continue de négocieravec les Autorités du plus haut niveau.

Nos négociateurs sont respectés commeétant les meilleurs pour mener à chef lesdossiers dont ils ont la responsabilité, en necédant jamais sur l'essentiel.

J'ai entière confiance que notreINDÉPENDANCE sera toujours affirmée etdéfendue.

Je suis heureux et fier d'appartenir à un Paysqui possède de tels négociateurs.

ÊTRE RESPONSABLES et se donner lesmoyens d'une telle responsabilité.

Il y avait hier soixante ans que disparaissaiten Méditerranée le Commandant Antoine deSAINT-EXUPÉRY.

Nous avons tous lu les oeuvres de cetécrivain.

Dans TERRE DES HOMMES, qui relatel'épopée de son camarade GUILLAUMET dansla Cordillère des Andes, ST-EX écrit :«Sa grandeur c'est de se sentir responsable»«Responsable de ce qui se bâtit de neuf»«Responsable un peu du destin des hommes,dans la mesure de son travail.»

Ces lignes remarquables s'appliquent aussià nos actes et engagements comme à ceux denos Autorités, élues pour gouverner ou légi-férer.

Nos Autorités, que bâtissent-elles de neufaujourd'hui ? On pourrait dire, compte tenu dece que nous voyons, entendons et lisons,qu'elles ne bâtissent rien de neuf. Mais ce seraittomber dans une appréciation excessive.

Pour bâtir, il faut des plans et il n'en manquepas.

Mais dès qu'un Gouvernement en propose,il est aussitôt contesté, ce qui provoque d'autrespropositions. Tout cela ralentit, voire paralyse,le processus d'étude et de décision desAutorités.

Cette situation engendre une insatisfactiongénérale.

Elle témoigne également d'une inadéqua-

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tent de cet attachement.Cette année, il peut s'exprimer par la voix

du Guillaume Tell de Schiller, dont nous fêtonsle 200e anniversaire.

Voici donc, tiré de cette œuvre majeure, leSerment du Grutli qui fut juré un matin denovembre 1307.

Après une longue nuit de délibérations,l'aube naissant, et sans se consulter, lesConfédérés ôtent leur chapeau et contemplentl'aurore dans un recueillement silencieux.

L'Abbé d'Uri leur dit :«Par cette lumière qui nous salue»«Prêtons le Serment de notre nouvelle alliance» «Nous voulons être un peuple uni de frères»«Nous ne nous séparerons ni dans la nécessité

ni dans le danger»Et tous répètent après lui, trois doigts levés :«Nous voulons être libres comme nos pères lefurent»«Et mourir plutôt que vivre en esclaves»«Nous aurons foi en notre Dieu suprême»«Et ne craindrons pas la force des hommes»

Quelles que soient les difficultés que nousdevons affronter, et le temps nécessaire pour lesvaincre et les dépasser, restons unis et responsa-bles, pour bâtir à neuf la Suisse de demain, celledont Dieu a besoin pour qu'elle dure à perpétui-té, comme le dit le Pacte de 1291.

Je vous remercie.Edmé Regenass

Ancien maire

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Photographies : V. de Witt et S. Jornod

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Soirée à la Ferme

Le 3 septembre dernier, une soirée dansantea été organisée à l’initiative de la commissionCulture, manifestations communales, Aînés à laferme Stalder. Les autorités communalesavaient en effet décidé d’organiser, à l’intentiondes communiers, une soirée champêtre dans uncadre bucolique.

Ainsi, la famille Stalder, aidée des canton-niers communaux, a réaménagé pour l’occasionsa grange en déplaçant notamment les jeunesporcelets qui y avaient, pour un temps, élusdomicile. Ces lieux prenaient dès lors des airsde salle de bal. Une partie de la ferme fut affec-tée en bar, tandis qu’une autre faisait office decuisine où de délicieux mets de la ferme furentpréparés et servis par la famille Stalder, aidéede quelques amis.

Par chance, le beau temps fut au rendez-vous en cette fin d’été. La soirée débuta dans labonne humeur par un apéritif offert par les pro-priétaires des lieux, puis fut suivie, clou de la

soirée, par un concert donné par le groupe VIP.Composé d’une demi-douzaine de musiciensdont la présence remarquée aux claviers dumari de l’une de nos conseillères municipales,cet orchestre fut conduit par un talentueuxchanteur qui passa en revue une bonne partie durépertoire de Johnny Hallyday.

Très vite pris par l’ambiance des lieux et lamusique, les nombreux participants rejoignirentl’espace spécialement aménagé pour danser desrocks endiablés. Au milieu du concert, unemeute de Harley-Davidson arriva dans la gran-ge en se frayant un difficile chemin entre lestables, à la plus grande surprise des convives.

La soirée s’est poursuivie grâce à l’anima-tion efficace d’un disc-jockey qui tint en halei-ne jusque tard dans la nuit les derniers infatiga-bles danseurs.

Tout le monde aura apprécié la parfaiteorganisation et l’excellente ambiance qui ontprévalu durant cette manifestation qui fut, sansnul doute, un succès.

Christophe Imhoos

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Photographies : S. Cluzel

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teurs venus nombreux. Les curieux côtoyant leshabitants, heureux de se retrouver pour l’occa-sion. La choucroute, les chinoiseries, la mines-trone et les crêpes permirent une pause agréablesous les tentes et l’après-midi se déroula dansune ambiance «noëlisante», propice auxcadeaux.

Le vin chaud fut apprécié lorsque le soleilse coucha, et jusque tard dans la soirée, à lalueur des bougies, les nostalgiques vinrentdénicher les derniers trésors des stands.

Ce fut un franc succès, de l’avis de tous. Ungrand BRAVO aux organisatrices. Gageons quel’expérience se reproduira l’an prochain, etd’ici là : JOYEUX NOËL à tous !

Véronique Christe

Marché de Noël

Samedi 27 novembre dernier, sur la placedu village et autour du temple, s’est déroulé lepremier grand marché de Noël de la commune.

Tous les ingrédients étaient réunis pour quecette manifestation soit un succès : les couron-nes de l’Avent et carillons, le thé de Noël, lesfers forgés et autres décorations de fin d’année,les cartes de vœux pyrotechniques, les bougiesparfumées, les livres de Noël et les ouvrages denos auteurs vandœuvriens, le fromage de laGruyère, les épices d’Orient, les produits duterroir, le chocolat à la rose et au piment, lespashminas et autres écharpes péruviennes, lesdécoupages et poyas pour décorer les chalets,les bijoux en cristal, etc. Toute cette animationchaleureuse a réjoui petits et grands.

Le soleil, au rendez-vous, réchauffa les visi-

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VIE COMMUNALE

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Avoir dix-huit ans au début du XXIe siècleLe 18 novembre dernier avait lieu à la mai-

rie la réception des jeunes citoyens. Dès dix-neuf heures, la salle des mariages était investiepar un nombre appréciable de jeunes gens. Àcroire que ce genre de manifestation présenteplus d’intérêt aujourd’hui que lors des annéesrebelles de la période soixante-dix - quatre-vingt.

Fort heureusement, ces accortes demoisel-les et ces sympathiques garçons n’étaient pastombés dans le piège du mimétisme vestimen-taire. En arborant leur liberté d’habillement etl’expression de leur indépendance, ils permi-rent ainsi que cette soirée n’eût rien de guindé.

Après la partie officielle de la cérémonie(discours de Madame le maire et remise ducadeau), la plupart de ces jeunes gens rejoigni-rent les autorités municipales à l’Auberge com-munale où ils étaient conviés pour dîner.Monsieur Didier Jacquet, maître des lieux,nous proposa de très bons mets, accompagnésde vins choisis et d’alcools divers, dont cettejeune assemblée sut pleinement profiter.

Dépassant la légèreté de ces lignes, on pour-rait dire que ces jeunes ont bien du mérite àappréhender leur entrée dans la vie active en cedébut de vingt-et-unième siècle. Tant l’avenirdu monde que leurs aînés leur laissent est peuenthousiasmant : consumérisme, standardisa-tion à l’américaine, civilisation du profit, noussommes bien loin du siècle spirituel que voulaitMalraux.

Dans un même esprit, Claude Lévi-Strauss,du haut de ses quatre-vingt-dix-huit ans, décla-rait lors d’un récent entretien qu’il ne se recon-naissait plus en ce monde. Qu’il le quitteraitbientôt sans aucun regret, constatant avec uneclairvoyance implacable à quel point l’unifor-misation était en train de supplanter la diversi-té. Cette diversité que lui-même en tant qu’eth-nologue et philosophe avait toujours considéréecomme seule source de richesse et d’avenird’une civilisation.

On nous répondra que le vingt-et-unièmesiècle ne fait que commencer, que nous vivonsencore sur les scories du précédent et que cesjeunes seront justement là pour inventer unnouveau millénarisme. Il est vrai que lorsquenous voyons partie de ceux-ci s’engager dansdes mouvements proposant une alternance à lamarchandisation du monde, nous pouvonsnourrir quelque espoir. Les éclaireurs avancésd’une société différente, leaders charismatiquesde la cause environnementale ou spirituelle,sont d’ailleurs là pour leur dire à quel pointnous sommes dans l’urgence de ne pas accepterune société mondialisée.

Mais le Cassandre de circonstance objecte-ra que, n’importe comment, ces jeunes n’aurontpeut-être pas le temps de construire une nouvel-le société. Car lorsqu’ils auront l’âge de leursparents, la planète comptera 15 milliards d’ha-bitants et il y a de fortes chances qu’elle soitdevenue parfaitement invivable.

Emmanuel Foëx

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BRÈVES COMMUNALES

Le 18 septembre dernier, notre Compagniede sapeurs-pompiers volontaires a fait l'objet,comme tous les quatre ans, du rapport d'inspec-tion cantonal. Véronique Christe, présidente dela commission Feu et sécurité, et la soussignéeont assisté avec intérêt et plaisir à cet exercice,

qui a mis les hommes sous pression, tant leursouci de faire honneur à leur compagnie étaitgrand.

Le major d'arrondissement de la Sécuritécivile, René Clot, s'est déclaré très satisfait,après la partie administrative, de la présentationet de l'ordre régnant dans la tenue des docu-ments et papiers officiels.

Il a montré une satisfaction encore plusgrande lors de l'exercice qui s'est déroulé à laMaison «Le Vallon», autrement dit le Châteaude Chougny.

Relayeur vandœuvrien à l’honneur

Fin septembre, membre du Comité de lacourse «À travers Carouge», j’ai eu le joie et leplaisir de remettre le premier prix de la coursede relais, toutes catégories confondues, à notrejeune et talentueux citoyen de VandœuvresAlexandre Roch, né en 1986, et à son coéqui-pier Michael Böhler, né en 1984, qui ont distan-cé très nettement tous leurs adversaires sur ladistance imposée de 8 km.

Ironie du sort, la dernière équipe classéeétait composée notamment d’un Vandœuvriendont nous tairons le nom.

G. G.. L.

Rénovation du toit de l’école

Dans l’urgence, et compte tenu des délaisimposés par les vacances scolaires, les travauxde rénovation du toit de l’ancienne école ont étéréalisés cet été. Sans confondre vitesse et préci-pitation, l’entreprise mandatée a réalisé l’ou-vrage à notre entière satisfaction, tant sur leplan de la qualité du travail effectué que sur leplan de l’esthétique.

G. G. L.

Inspection cantonale de la Compagniedes sapeurs-pompiers volontaires deVandœuvres

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Danièle et Didier Jacquet en ont profitépour rafraîchir les locaux, ce qu'ils ont faitentièrement seuls.

Ce redimensionnement, souhaité tant parles autorités communales que par le restaura-teur, a redonné du dynamisme à cet établisse-ment qui ne désemplit plus, chacun souhaitant(re)déguster la cuisine de Didier Jacquet dansune atmosphère conviviale.

C. K.

Vers d’autres lieux

Les chênes du chemin de la Manche onttrouvé de nouveaux lieux de résidence. Huitd’entre eux ont été transplantés sur ce que l’onnomme habituellement la lignée Stalder, sur laroute de Choulex, en remplacement d’individusayant souffert de la canicule de l’été 2003. Sixautres ont été installés dans la partie sauvage duparc de la mairie, alors que le solde était répar-ti sur différents terrains communaux.

Souhaitons que ces arbres puissent se déve-lopper sans nouveau désagrément, et qu’ils per-pétuent pour les générations futures l’identitédu paysage de Vandœuvres. Un souhait quevisiblement avait refusé de prendre en comptele propriétaire responsable de leur arrachage…

E. F.

Le feu - simulé par un appareil à fumée -avait «pris» dans une chambre située sous lestoits du château, raison pour laquelle il a aussiété fait appel au camion muni de la grandeéchelle du SIS. Bien que bénéficiant d'un maté-riel très performant, notre compagnie ne dispo-se pas d'une échelle aussi haute (35 m). On voitque l'exercice s'approche au plus près de laréalité d'une catastrophe !

L'intervention des pompiers a été conduite àla perfection, d'où un moment de convivialitéparticulièrement décontracté après la tensiondue à l'inspection.

Il est vrai que la bonne humeur fait toujourspartie du sérieux avec lequel notre compagnies'engage, que ce soit pour des interventions desauvetage et de sécurité ou pour des manifesta-tions villageoises !

C. K.

Auberge de Vandœuvres

Il ne vous aura certainement pas échappéque, depuis le mois de septembre, l'intérieur del'Auberge de Vandœuvres a changé de physio-nomie.

Sa surface a été réduite, le «bistrot» ayantété déplacé dans la grande salle, qu'il partagedorénavant avec le restaurant.

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ENVIRONNEMENT

Le GICAL, c’est fini

Les Services Industriels de Genève ont jetél’éponge. Ceux-là même qui avaient été appe-lés comme chevalier blanc pour sauver un pro-jet moribond n’ont pas voulu s’engager plusloin dans ce gouffre financier.

Leur retrait marque donc la clôture quasidéfinitive du dossier. Cela en même temps quenombre des communes concernées avaient déjàsigné le certificat de décès de cette entreprise. Ilne restait plus que quelques irréductibles quipersistaient dans l’idée que l’on devait mainte-nir cet agonisant sous assistance respiratoire.

Il demeure que le propriétaire des lieux, qui aimmobilisé sa parcelle durant plus de dix ans,se trouve maintenant dans une situation précai-re et demande compensation. S’ouvrira peut-être un nouveau chapitre juridique et adminis-tratif avec l’espoir qu’il se résoudra dans lesens de satisfaire toutes les parties.

L’abandon de ce projet ne doit pas seulementsignifier la victoire de l’égoïsme des propriétai-res riverains ou de l’individualisme d’une com-mune riche qui ne voudrait pas voir fuir sescontribuables fortunés. Non, le montage tech-nologique et financier de ce projet était telle-ment nébuleux que la réflexion et la prudenceobligeaient à ne pas le cautionner.

Si les communes de la région ont participé àce projet, c’est que l’enveloppe générale parais-sait solide, et que les promoteurs étaient habile-ment intervenus dans les questions sensibles del’économie budgétaire et de la solidarité envi-ronnementale.

La construction d’un tel centre n’auraitcependant satisfait aucun de ces deux champs.L’expérience démontre que les grands centresde compostage ont une viabilité des plus incer-taines, et ce d’autant plus lorsqu’ils sont agré-gés à une technologie de méthanisation. Il n’estbesoin que de constater ce qui se passe au sitede Châtillon pour s’en convaincre.

L’auteur de ces lignes a toujours défendu le

concept de petites unités de compostage, flexi-bles quant à l’apport des volumes, de moindrenuisance et permettant d’assurer la transversali-té intercommunale. En associant ces installa-tions avec des méthodes anciennes de valorisa-tion des déchets verts, telles que l’épandage enplein champ1, le problème de l’élimination desmatières compostables trouverait sans douteune solution congruente en regard de ce quel’on nous propose aujourd’hui.

Emmanuel Foëx

1 Ce que réalise notre commune à l’instar de cellesde Veyrier et de Troinex. Un suivi agronomiquede cette méthode démontre depuis trois ans labonne qualité du substrat ainsi que l’absence detoxicité des sols.

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ÉCHOS DU CONSEIL MUNICIPAL

Le Conseil municipal a tenu séance les 26avril, 17 mai, 14 juin, 20 septembre et 8novembre 2004.

Séance du 26 avrilCette séance a débuté par la lecture de

diverses réactions écrites, suite à la décision duConseil municipal du 8 mars 2004 de refuser lademande de partenariat aux Maisons Mainoupour un montant de quarante mille francs.

Le litige sur la fameuse plantation dechênes au chemin de la Manche fut par la suiteévoqué, Madame le Maire ayant informé lesmembres du Conseil que le jugement duTribunal de première instance tendant à leurenlèvement ne sera pas exécuté, un accordayant été trouvé avec les intéressés pourprocéder à leur transplantation au mois denovembre.

L'objet principal de cette séance fut l'exa-men des comptes de l'exercice 2003. Ceux-ci sesont avérés excellents puisque les revenus ontaugmenté de seize pour cent par rapport à l'an-née précédente quand bien même la communene dispose d'aucune maîtrise sur ces revenus;ceci peut s'expliquer par l'augmentation dunombre de contribuables, voire de leur revenuimposable. Concernant les charges de fonction-nement, il a été remarqué qu'elles n'ont aug-menté que de un pour cent. Les comptes 2003furent ainsi approuvés à l'unanimité.

Les conseillers ont aussi été informés queles commissions Environnement et Informationtravaillent conjointement à l'élaboration et laréalisation d'une plaquette de présentation de lacommune.

Dans le cadre de l'aide sociale et humani-taire, le Conseil a pris note des travaux de sacommission, tandis que celle du feu et de lasécurité annonce avoir examiné le projet departenariat «Colvanche» censé réunir les com-pagnies des sapeurs-pompiers des communesde Chêne-Bougeries, Cologny et Vandœuvresdans le cadre de la mise en place d'un service de

piquet commun lors des vacances et joursfériés.

Le Conseil a également pris note du lance-ment d'un référendum contre le projet de tra-versée du village voté lors de la séance du 10février 2004 et que la votation populaire y rela-tive aura lieu cet automne. Il fut en outre infor-mé de la mise en place, courant mai, de la zonetrente kilomètres/heure dans le secteur Blonde-Buclines.

Le Conseil passa ensuite au vote de deuxdélibérations, adoptées à l'unanimité, l'une re-lative à l'approbation d'un crédit concernant destravaux complémentaires de mise en séparatifet aménagement routier du chemin de laBlonde, l'autre portant sur un crédit d'engage-ment complémentaire touchant les travaux demise en valeur des combles de la nouvelleécole. Puis le Conseil a encore voté à l'unani-mité une délibération relative à l'approbationd'un crédit budgétaire supplémentaire au bud-get de fonctionnement 2004 portant sur unecouverture de déficit pour le spectacle 2004Barbe-Bleue au Parc.

La séance s'est poursuivie par le dépôt d'unemotion rédigée par MM. Daniel Rinaldi etNicolas Terrier invitant le Conseil à reconsidé-rer la question de principe du soutien auxMaisons Mainou. Après d'intenses et âpres dis-cussions, l'entrée en matière fut acceptée parsept voix pour, cinq contre et trois abstentions.Onze voix se prononcèrent pour le renvoi de lamotion en commission tandis que cinq pro-posèrent l'envoi à l'Exécutif. Cette motion futdès lors renvoyée à la commission Culture pourqu'elle soit transmise, dans un deuxième temps,à la commission Administrative et financière.

Cette séance chargée s'est terminée par levote d'une délibération relative à l'approbationd'un crédit pour l'acquisition d'une parcelle siseroute de Vandœuvres/route de Meinier/chemindu Manoret, dite «Maison Bianchi». Elle futadoptée par treize voix pour, une contre et deux

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abstentions.Séance du 17 mai

La séance débuta par l'élection du bureaupour la période 2004-2005. Furent élus à l'una-nimité : Mme Véronique Christe en qualité deprésidente, M. Nicolas Terrier au poste de vice-président et M. René Stalder comme secrétaire.

Dans le cadre du dossier Maisons Mainou,il fut décidé, après discussion initiée par Mmele Maire, qu'elle se retirera de son poste d'ob-servatrice au sein la fondation y relative.

Dans le cadre de la commissionAdministrative et financière, le Conseil futinformé du traitement de deux sujets impor-tants : celui de l'Auberge de Vandœuvres, dontle dossier avance, et celui des prestations deretraite pour les membres de l'Exécutif, au sujetduquel un règlement voté en novembre 2001 afait l'objet de propositions de modifications. LeConseil prit par ailleurs note des travaux de lacommission Aide sociale et humanitaire, enparticulier du repas qui a été confectionné parla majorité de ses membres en faveur del'Association Plainpalais-Accueil et fut servi àtrois cents personnes, le dimanche 16 mai.

La délibération relative à l'approbation d'uncrédit budgétaire supplémentaire en 2004 pourdes prestations de retraite en faveur des mem-bres de l'Exécutif a été refusée par douze voixcontre et une abstention. Le Conseil a encorevoté, à l'unanimité, un crédit concernant laréfection du toit de l'ancienne école.

Séance du 14 juinCette séance a débuté par un bref discours

du président sortant et du nouvel élu à cettecharge. Mme le Maire informa ensuite lesmembres du Conseil de la date de la votationrelative au référendum, fixée au 24 octobre, etexprima ses regrets que cette votation ait lieu sitard. L'organisation des Promotions fut ensuitediscutée dans le cadre de la commission École.

Puis un rapport de la réunion de la commis-sion Culture, qui a examiné la motion Rinaldi-Terrier déposée lors de la précédente séance,fut présenté. L'un de ses auteurs a rappelé quecette motion tend à remédier au vote négatif quia suivi la demande d'une subvention quadripar-tite et requiert une détermination sur les cri-tiques formulées à l'égard de l'équipe dirigeante

des Maisons Mainou. Le Conseil a appris quecette commission auditionnera l'Autorité desurveillance des fondations, puis les partenairesde la convention quadripartite, enfin lesreprésentants du contre-projet. Mme le Mairefut ensuite interpellée sur un tous ménagesrédigé par la Fondation des Maisons Mainouannonçant une séance d'information conjointeavec les autorités communales, le 29 septembre2004, assertion aussitôt démentie par Mme leMaire, qui a annoncé qu'un rectificatif seraitapporté à cette communication.

L'organisation de la fête nationale fut égale-ment passée en revue de même que les dernierspréparatifs concernant la tenue du spectacleBarbe-Bleue au Parc. La présidente de la com-mission en charge des Aînés fut remerciée pourla sortie du 9 juin à la Fondation Bodmer, qui arencontré un très vif succès.

Le Conseil prit encore note des diversessubventions accordées par la commission Aidesociale et humanitaire, qui n'a pas chômé enauditionnant également des représentants d'as-sociations humanitaires.

Enfin, par onze voix pour, une contre et uneabstention, le Conseil a voté une délibérationconcernant une délégation faite à l'Exécutifpour la passation d'actes authentiques.

Séance du 20 septembreLa séance a débuté par la nomination des

président et vice-président des locaux de votepour 2005. Mme le Maire rappela ensuite ledébat contradictoire qui devait avoir lieu le 7 octobre dans la salle de gymnastique concer-nant l'aménagement du centre du village etdevait être suivi, en seconde partie, par uneprésentation du vote par Internet par leChancelier d'État.

Dans le cadre des rapports de commissions,le Conseil fut informé de l'audition de la direc-trice du Service de surveillance des fondationsqui a répondu aux diverses questions posées parles conseillers relativement aux MaisonsMainou. À l'unanimité, la commission Culturea par ailleurs préavisé favorablement une sub-vention en faveur de la Paroisse Vandœuvres-Choulex qui organise un concert tous lesdimanches de novembre à 17 heures au Temple.

Dans le cadre des travaux relatifs à la révi-

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sion du règlement du Conseil municipal, leConseil a décidé de les poursuivre en commis-sion avec l'audition prochaine de la directricede la surveillance des communes. Dans le cadrede la commission Feu et sécurité, le contenu dupartenariat réunissant les compagnies desapeurs pompiers de Cologny, Vandœuvres etChêne-Bougeries, dit projet «Colvanche», a étérappelé et entrera en vigueur dès le 1er décem-bre 2004; les conséquences matérielles etfinancières qui en découlent ont été discutéessans qu'aucune décision n'ait été prise à cestade.

Aucune délibération n'ayant été soumise auConseil, ce dernier a fixé les dates desprochaines séances de commissions et quelquesminutes ont été consacrées aux propositionsindividuelles et questions.

Séance du 8 novembreAprès que lecture fut donnée d'une lettre du

comité référendaire, suite au scrutin du 24 octo-bre 2004, Mme le Maire a pris acte du résultatde cette votation et a suggéré que la commis-sion Sécurité routière soit saisie pour détermi-ner la suite à donner à cette affaire.

Une partie de cette séance a, comme à l'ac-coutumée, été consacrée aux rapports destravaux de commissions. La commissionCulture, manifestations communales, Aînés atiré un bilan des diverses manifestations ayanteu lieu sur la commune, notamment le specta-cle Barbe-Bleue au Parc, la fête du 1er Août, lasoirée à la ferme Stalder et la sortie des Aînés.Il a également été annoncé la création d'unmarché de Noël sur la place du village, qui alieu le 27 novembre. Lors de ses deux dernièresréunions, la commission Aide sociale ethumanitaire a examiné l'attribution de diversessubventions après en avoir au préalable enten-du les bénéficiaires potentiels, à savoirl'Association ASSKAM qui s'occupe desenfants des rues de Bombay ainsi quel'Association ARVAN bien connue des commu-niers.

Les conseillers municipaux ont par ailleursété informés de l'activité de la commissionBâtiments communaux qui a récemment étudiéles possibilités d'aménagement de la dernière

acquisition foncière, soit la «Maison Bianchi».La commission École, sports et loisirs a récem-ment tenu séance en compagnie des ensei-gnants, séance qui fut suivie du repas annuelavec eux. Les conseillers municipaux ontégalement été informés qu'une plaquette deprésentation de la commune a été mise enroute. Enfin, Mmes Ortis et Robyr ont présentérécemment aux membres de la commissionAménagement du territoire une série de cartesde la commune leur donnant un éventail de pos-sibilités en la matière.

Le plat de résistance de cette séance fut,comme de coutume à pareille époque, consacréà l'examen du budget. Au préalable, par sixvoix pour, six contre et trois abstentions, leConseil municipal a refusé de vendre la parcel-le que la commune avait acquise il y a quelquesannées au chemin de la Blonde, la majoritéayant considéré que son aliénation ne se justi-fiait pas en l'état même si l'opportunité de venteétait économiquement intéressante. Avant deprocéder au vote du budget, le président de lacommission financière a précisé que celui-ciétait prudent, sachant que les revenus sont dif-ficiles à établir d'une année à l'autre, ce d'autantque 2 % des contribuables de la commune paie-raient la moitié des impôts. À l'unanimité, leConseil municipal a approuvé le budget defonctionnement 2005 pour une somme de Fr.7'589'175,- aux charges et Fr. 7'958'338,- auxrevenus, l'excédent de revenus présumés s'éle-vant à Fr. 369'163,-. Il a également été décidé àl'unanimité de maintenir le taux de centimesadditionnels nécessaires à l'exécution destâches communales à 32 centimes pour 2005 ;de même, il a été décidé à l'unanimité de fixerle montant minimum de la taxe professionnellecommunale pour l'année 2005 à Fr. 30.-.

Par ailleurs, par treize voix pour, aucunecontre et une abstention, le taux de dégrève-ment de la taxe professionnelle communalepour l'année 2005 a été fixé à 90%. Enfin, pardouze voix pour, une voix contre et une absten-tion, il a été décidé d'adopter un plan générald'évacuation des eaux conformément aux direc-tives du Département de l'intérieur de l'agricul-ture et de l'environnement et d'ouvrir un créditd'engagement pour couvrir les frais inhérents à

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ce projet.La séance s'est terminée par la question de

la traversée du village et des conséquences deson rejet en votation populaire. Les conseillersmunicipaux ont suivi les recommandations del'exécutif en renvoyant le dossier à la commis-sion Sécurité routière pour examiner la suitequ'il convient d'y donner.

Il est rappelé au lecteur qui souhaiterait uneinformation plus détaillée sur le contenu desséances du Conseil municipal que celles-ci sontaccessibles en ligne sur le site web de la com-mune : www.vandoeuvres.ch.

Christophe Imhoos

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Traversée du village : Non ! Et ensuite ?

Le 24 octobre dernier, les urnes ont renduleur verdict : par 480 voix contre 336, la délibé-ration du Conseil municipal du 10 février 2004ouvrant un crédit destiné à la réalisation de tra-vaux d’aménagement du centre du village a étérefusée.

Ainsi, 58,8% des votants contre 41,2% sesont prononcés en défaveur de l’ouverture d’untel crédit.

822 communiers ont voté pour 1’382 élec-teurs inscrits, soit une participation de 59,6%.

Ce scrutin a retenu l’attention de près desdeux tiers des électeurs qui se sont donc claire-ment prononcés contre le projet proposé, dansla même proportion, comme l’a relevé à justetitre l’éditorialiste de ce numéro de la Coquille.

On observera que les référendaires ont su,dans les délais légaux, recueillir plus de quatrecents signatures, soit près d’un tiers des élec-teurs inscrits. De même, les pères du projet ontpu compter sur le soutien de dix groupementsou associations (soit deux cents signatures)contre quatre pour les référendaires (quatre-vingts signatures). Cependant, la mobilisationaura été plus forte du côté des référendaires quiont su emporter l’adhésion du plus grand nom-bre.

Les chiffres ayant été ainsi décortiqués, quefaut-il retenir sur le fond ?

Du côté des élus et de leurs sympathisantss’est manifestée la volonté - pas toujours affir-mée - de soutenir un projet initié il y a plus de

dix ans qui tenait compte de la nécessité d’ada-pter le réseau routier communal aux besoinsexistants et de le préparer aux exigences futuresd’absorption du trafic, vu son augmentationgénérée tant par l’accroissement de la popula-tion vandœuvrienne que par le trafic régional etpendulaire1.

Le projet, objet du crédit ayant fait l’objetde la délibération querellée, reposait sur troislignes directrices : sécurité des habitants et desusagers du centre du village, identité du lieu parl’utilisation de matériaux identiques sur tout lepérimètre de la traversée et sobriété des maté-riaux proposés. Ces orientations étaient liéesentre elles pour apporter un juste équilibre, del’avis de leurs concepteurs, entre la fonction dela traversée (fluidité du trafic) et la recherchede sécurité et d’une meilleure qualité de vie ausein du village2.

Pour les référendaires, c’est le manque d’in-formation qui les a poussé à recourir aux droitspopulaires.

Ils s’opposaient au projet pour diversmotifs, n’hésitant pas, durant la campagne, àrecourir aux arguments et photos chocs3, sanstoujours les développer de manière complète etobjective, de l’avis du soussigné.

En premier lieu, les référendaires considé-raient que le projet manquait de vision globaleen ne tenant pas compte des besoins de sécuri-té dans tous les quartiers de la commune, desHauts-Crêts jusqu’à la Seymaz en passant parle hameau de Crête. Ils s’opposaient, en secondlieu, aux rétrécissements et autres mesures de

VOTATIONS

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modération de trafic proposées qu’ils esti-maient préjudiciables à la fluidité et à la sécuri-té, des piétons et des enfants en particulier,allant même jusqu’à affirmer qu’ils ne vou-laient pas «d’une pagaille du genre de celle dela Place Cornavin»4. En guise d’alternatives, ilsproposaient d’autres moyens «plus subtils» etmoins coûteux, tels, notamment, un radar etindicateur de vitesse par-ci, des feux intelli-gents et parking de dissuasion pour pendulairespar-là. Enfin, ils estimaient le montant des tra-vaux, soit 2,3 millions dont la participation del’État n’était pas garantie selon eux, ainsi que ladurée des travaux (deux ans), rédhibitoires5.

En conclusion, les opposants exhortaient lesélecteurs à voter non à un «projet mégalo etdépassé de la traversée de Vandœuvres pourque le dialogue puisse enfin s’instaurer» (souli-gné par nous)6.

A l’issue du scrutin, l’un des membres ducomité référendaire, tout en relevant que lesréférendaires auraient continué à s’opposer auprojet s’il avait été accepté, a précisé que cesderniers n’étaient pas des «Neinsager» et qu’ilsse disaient prêts à étudier de nouvelles proposi-tions; ainsi de la bouche d’un riverain,M. François Erbeia : «Il est certain que nousdevons faire quelque chose. Mais de moinsonéreux et plus intelligent»7.

Il sied de relever qu’avant le scrutin lecomité référendaire avait affirmé, dans sa prisede position8, qu’il était toujours prêt à discuterdu projet «car tout n’[était] pas à rejeter dans ceplan».9

Depuis, les groupements et associationspolitiques qui ont soutenu le projet se sontréunis pour tirer les leçons de ce scrutin. Demême, le Conseil municipal, sous l’impulsionde l’Exécutif, a chargé, à sa séance du 9novembre dernier, la commission des routes dereprendre le dossier pour y donner la suite qu’ilconvient10.

Des contacts informels ont eu lieu parmicertains, qu’ils aient soutenu ou combattu leprojet.

On peut se réjouir d’ores et déjà de lavolonté de la plupart - à quelques rares excep-tions près - d’avancer sans esprit revanchard nitriomphalisme. Il n’y a ni victoire ni défaite

ainsi que s’est plu à le souligner le maire denotre commune, dans son billet paraissant dansce numéro. Pas plus que les autorités commu-nales ne doivent se sentir «giflées» par leursadministrés, contrairement à ce que suggéraitde manière provocante une journaliste dans sonarticle consacré aux résultats du scrutin11.Vandœuvres découvre et fait l’expérience dudébat politique.

Sans préjuger de la suite des événements, lesoussigné croit pouvoir dire que les membresdu comité référendaire seront auditionnés audébut de l’année prochaine par la commissioncompétente. Comme disait fort justement unconseiller municipal «il faut reprendre lamain». Les référendaires auront certainementl’occasion de présenter leurs vues. Des propo-sitions, concrètes et réalistes, sont attendues.Elles seront débattues. Le dialogue que lesopposants avaient ardemment appelé de leursvœux en ressortira sauf pour ne pas dire vain-queur.

Mais que l’on ne s’y trompe pas. Les procé-dures démocratiques seront respectées. C’est auConseil municipal, sous réserve d’un nouveauréférendum que l’on veut d’emblée exclure,qu’il appartiendra de voter à nouveau un créditpour des aménagements, acceptés cette fois parla majorité de la population.

Christophe Imhoos

1 Cf. brochure remise aux électeurs pour la votation du 24octobre 2004, pp. 4 et sv.

2 Idem, p. 63 A noter que le projet d’aménagement rejeté est tou-

jours visible sur le site web de la commune :www.vandoeuvres.ch

4 Brochure, idem, p. 135 Idem, pp. 13-146 Ibidem, p. 147 Propos recueillis par Mlle Valentine Zubler, consigné

dans un article publié dans la Tribune de Genève du25.20.2004

8 Brochure, idem, p. 129 Ibidem10 Cf. Échos du Conseil municipal dans le présent numéro11 Tribune de Genève du 25.10.2004, idem

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JOYEUSES FÊTES DE FIN D’ANNÉÉEE EETT TTOOUUSS NNOOSS MMEEIILLLLEEUURRSS VVOOEEUUXX

PPOOUURR LL’’AANNNNÉÉEE 2005

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AGENDA

BIBLIOBUS : de 15h à 15h3013 janvier 2 juin 20 octobre10 février 28 juillet 17 novembre 10 mars 25 août 15 décembre

7 avril 22 septembre

NOUVEAUX PASSEPORTSDepuis janvier 2003, les commandes de nouveaux passeports se font à la mairie.Rappel des documents nécessaires : - une photo format 35 mm x 45 mm, visage centré, de face, sans couvre-chef,

arrière-plan neutre- le livret de famille- le permis d’établissement (pour les Confédérés) - l’ancien passeport (si vous en possédez un)Prix : Fr. 125.- pour les adultes

Fr. 60.- pour les enfants frais de port compris (payables en argent liquide uniquement à la commande).

AÎNÉSLe 2 février 2005, traditionnel repas de début d’année au centre communal.

MÉDAILLESLes médailles pour chiens 2004 sont en vente à la mairie depuis le 1er décembre2004.

Documents demandés :- une attestation de responsabilité civile pour l’année 2005- un certificat de vaccination contre la rage + puce électroniquePrix : Fr. 43,50

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Page 28: Maquette n. 17...Sur le même modèle que nous avions concocté un numéro «spécial CCAL/GICAL», ce projet d'usine de compostage dont nous attendons prochainement l'enterrement

Mairie 022.750.14.18 www.vandœuvres.ch e-mail : info@vandœuvres.ch104, route de Vandœuvres, case postale 8, 1253 VandœuvresHeures d’ouverture :

Lundi et mardi : 9h00-12h00 et 14h00-18h00Mercredi, jeudi et vendredi : 9h00-12h00, après-midi fermé

État civil : Mairie de Cologny - 24, route de la Capite 022.737.49.49 Lundi - vendredi 9h -12h Lundi 14h -18h30; mardi à jeudi 14h - 17h.; vendredi 14h -16h.

Levée des déchets 022.750.23.15M. Thierry PradervandOrdures ménagères : mardi et vendredi dès 6h30Déchets de jardin : lundi dès 13h00 de mi-mars à décembrePapier et carton : dernier mercredi du moisObjets encombrants : premier mercredi du moisVerre, PET, ALU : conteneurs au parking du centre communalFrigidaires : s’adresser à la mairie

Voirie, espaces verts 022 750.12.68Cantonniers communaux

Service du feuSIS (urgences) 118 Capitaine Thierry Pradervand, commandant des Sapeurs-Pompiers de Vandœuvres

022.750.23.15

Poste de Vandœuvres 022.750.12.30Heures d’ouverture : lundi - vendredi : 8h-11h et 16h-18h samedi : 9h00-11h00

École enfantine et primaire 4, route de Pressy 022.750.22.17Jardin d’enfants Le Toboggan 2, route de Pressy 022.750.10.01Garderie La Tanière de l’Éveil 2, route de Pressy 022.750.14.08Association Koala 47, route de Mon-Idée 022.349.30.66

Service d’urgence des médecins (jour et nuit) 022.320.25.11FSASD (Fondation des services d’aide et de soins à domicile)Central d’appel 022.420.20.00CASS (Centre d’action sociale et de santé) ouvert de 8h à 12h et de 14h00 à 18h 24, ch. du Vieux Vésenaz 1222 Vésenaz 022.420.46.00Cartes d’identité et passeports délivrés à la mairieLundi après-midi de 14h00 à 16 h00 et jeudi matin de 9h00 à 11h00 ou sur rendez-vousMme Martine Burkhalter 022.750.14.18

INFORMATIONS COMMUNALES

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