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Observatoire des prix
D O S S I E R D E P R E S S E
Mardi 13 Janvier 2009
Présentation, résultatset analyse
Contacts presse :Amélie Bachelet : 01 44 91 88 [email protected]ëtitia Verdier : 01 44 91 88 [email protected]
q Présentation
q Fiche d’identité
q Evolutions marquantes
q Résultats 2008 et analyse
q Comparaison 2008/2006
q Les difficultés de nos veilleurs
q Présentation de Familles Rurales
q Observatoire des fruits et légumes, été 2008
S o m m a i r e
3
Un observatoire des prixinscrit dans la durée
Familles Rurales est agréé association de défense des consommateurs depuis 1975
et mène de nombreuses actions pour défendre les intérêts des familles : prévention
et éducation, accompagnement dans la vie quotidienne,…
Depuis l’avènement de l’euro, les familles ont le sentiment que les prix des produits ont
augmenté. Nombreuses sont celles qui pensent que leur pouvoir d’achat a diminué. Pour
vérifier ce ressenti, le Mouvement a donc naturellement créé son propre observatoire des
prix dès janvier 2006.
En s’appuyant sur un réseau de « veilleurs consommation », Familles Rurales souhaite
s’approcher au plus près de la réalité des familles et en particulier de celles vivant en
milieu rural. Les « veilleurs consommation » relèvent, pendant toute l’année, les prix de
34 produits en fonction de la taille du magasin, du type de produit (marque, MDD ou pre-
mier prix) et du département. Au delà de l’évolution générale des prix, le Mouvement
étudie les écarts pouvant exister entre les différents magasins, marques et lieux d’achat.
L’observatoire des prix Familles Rurales a vocation à se perpétuer d’une année sur l’autre.
Cela permet à la fois d’observer l’évolution des prix sur une année donnée mais égale-
ment les variations par rapport à l’année précédente.
P r é s e n t a t i o n
5
Création : janvier 2006
Objectifs : - mesurer l’évolution des prix des produits du panel- faire valoir les intérêts des consommateurs auprès des
instances décisionnelles
Acteurs : un réseau de 47 « veilleurs consommation » issus de23 départements et de 14 régions animé par la fédération nationale
Principe : les veilleurs réalisent des relevés de prix de 34 produits de consommationcourante représentant 13 catégories de produits. Il s’agit de produitsincontournables pour la vie quotidienne des familles.
Les 13 catégories de produits constituant le panel :Eaux Biscuits et confiseries chocolatéesBoissons chaudes Jus de fruitsDesserts Confiture et pâte à tartinerProduits laitiers et œufs Petits–déjeunersSurgelés Lessives et produits d’entretienProduits pour bébés Produits d’hygiène corporelleAliments pour animaux
Fréquence des relevés :Tous les 2 mois, soit 6 relevés par an
Les différents prix relevés :3 types de prix relevés : grande marque, marque de distributeur et 1er prix
Les types de magasins :4 types de magasins sont visités : hypermarchés, supermarchés,commerces de proximité et hard-discount.
Tableau présentant la répartition des relevés de prix par type de magasins
Type de magasins Effectif En %* Moyenne nationale**Hypermarchés 14 19.72 30%Supermarchés 28 39.44 16,50%Hard-discounts 10 14.08 13,50%Commerces de proximité 3 4.23 10%Total 55 100 70%
* Les valeurs calculées ont été ajustée en fonction de la représentation de chaque type de magasins.
** Le total de 70% ne prend pas en compte le commerce spécialisé (par exemple, les boulangeries, …) qui représente environ23 % des commerces alimentaires en France.
F i c h e d ’ i d e n t i t é
7
Evolutions marquantes en 2008
L’observatoire des prix Familles Rurales a mis en évidence différents éléments :
Pour l’année 2008
q Une hausse limitée des prix en 2008 (+0.46%) avec des différences cependant selon
les panels : les prix des produits « grandes marques » baissent alors que ceux des
« marques de distributeurs » et des « premier prix » augmentent.
q C’est dans les magasins hard-discounts que les produits « premier prix » sont les plus
chers : il est préférable de les acheter dans les supermarchés (en 2008, le panel est
près de 8% moins cher que dans un hard-discount).
Entre 2007 et 2008
q Une hausse des pâtes « premier prix » de plus de 65% dans les magasins hard-discounts.
Entre 2006 et 2008
q Depuis la création de l’Observatoire des prix en janvier 2006, le prix du panel « grandes
marques » a peu augmenté (+0.66%), alors que celui des « marques de distributeurs »
a subi une hausse d’environ 7% et que celui des « premier prix » explose avec plus
de 12%. Les familles les plus modestes, qui achètent cette catégorie de produits,
sont les premières touchées.
7 veilleurs consommation se sont vus refuser l’accès aux surfaces de vente en 2008.
9
Un ralentissement dans l’augmentationdes prix en 2008
En 2008, les « veilleurs consommations » ont visité 55 enseignes différentes soit
330 relevés de prix effectués. A partir de leurs relevés, on constate que le prix du
panel moyen a augmenté de 0.46% en 2008. En 2007, l’augmentation des prix
atteignait 1.36%.
Mois Janvier Mars Mai Juillet Septembre NovembrePrix moyen du panelen euros 130.97 135.49 130.77 129.52 134.15 134.01
Quel que soit le panel de produits retenus, les prix ont connu au cours de l’année 2008 un
ralentissement dans leur hausse, et même une baisse pour le panel « grandes marques ».
Le prix moyen du panel « grandes marques » s’établit ainsi à 164.67 euros pour l’année
2008, celui du panel « marques de distributeurs » à 132.89 euros et celui des « premier
prix » à 99.91 euros.
Pour un même panier de produits, le panel « 1er prix » est 40% moins cher que le panel
« grandes marques » et 25% moins cher que celui des « marques de distributeurs ».
-0,44%
1,54%
0,52%
-1,00%
-0,50%
0,00%
0,50%
1,00%
1,50%
2,00%
GM MDD 1er prix
Evolution en pourcentage du prix moyen des panels au cours
de l’année 2008
Résultats 2008 et analyse
11
Y-a-t-il des catégories de produits qui évoluentplus que d’autres ?
Les produits pour bébés ainsi que les produits laitiers et œufs sont deux catégories pour
lesquelles les prix diminuent au cours de l’année 2008, quel que soit le type de produits
(grandes marques, MDD ou premier prix).
Dans le panel « grandes marques », il est intéressant de constater que toutes les caté-
gories de produits sont en baisse ou en très légère augmentation (+0.11% pour les eaux
et +0.26% pour les lessives et produits d’entretien). A l’inverse, la plupart des produits
« premier prix » sont en forte augmentation au cours de l’année 2008 : +6.11% pour les
jus de fruits, ou +5.98% pour les boissons chaudes. Les « marques de distributeurs »
subissent la même évolution positive.
Catégories de produits Type de prix (évolution en pourcentage)
GM MDD 1er prix
Eaux 0.11 2.06 - 0.38
Biscuits et confiseries chocolatées - 0.35 5.84 4.74
Boissons chaudes - 0.24 3.43 5.98
Jus de fruits - 5.42 - 1.85 6.11
Desserts - 0.42 2.19 - 0.97
Confiture et pâte à tartiner - 1.52 - 0.02 5.12
Produits laitiers et œufs - 6.2 - 2.64 - 3.07
Petits-déjeuners - 1.76 3.55 3.88
Surgelés - 2.21 - 0.71 1.99
Lessives et produits d’entretien 0.26 1.96 4.67
Produits d’hygiène corporelle - 0.78 5.88 - 0.16
Produits pour bébés - 1.63 - 3.58 - 0.65
Aliments pour animaux - 0.43 2.12 1.84
Résultats 2008 et analyse
13
Focus sur quelques produits
Depuis 2007, dans un contexte de forte augmentation des cours du lait et du blé,
Familles Rurales a décidé de s’intéresser à l’évolution des prix de trois produits
considérés comme des aliments de base des familles françaises : la baguette de
pain, les pâtes et les produits laitiers.
LA BAGUETTE DE PAIN
En 2008, le prix moyen d’une baguette de pain vendue en boulangerie s’élevait à 0.82 euros
environ contre 0.79 euros l’année précédente, soit une augmentation de 4% environ. En
grande surface, une baguette de pain revenait en moyenne en 2008 à 0.48 euros environ
contre 0.43 en 2007, soit une hausse de plus de 11%.
Selon le lieu de vente, l’évolution du prix de vente de la baguette est donc différente mais
toujours à la hausse. Si la hausse du prix du pain était liée à celle de la matière première, la
chute du prix du blé ces derniers mois devrait se répercuter prochainement sur celui du
pain…
LES PÂTESPrix moyen (en euros) du kilo de pâtes en 2008 selon le type de produits et le lieu de vente
GM MDD 1er prix
Hypermarché 1.93 1.57 1.01
Supermarché 1.76 1.4 1.02
Hard-Discount 1.11
Les prix des pâtes « grandes marques » et « marques de distributeurs » sont moins élevés
dans les supermarchés que dans les hypermarchés. A noter également que les pâtes « pre-
mier prix » sont moins chères dans les hyper et supermarchés que dans les magasins hard-
discounts. En 2007, les pâtes « premier prix » dans les hard-discounts coûtaient en moyen-
ne 0.67 euros le kilo contre 1,11 euros en 2008, soit une augmentation de plus de 65%
en un an !
Résultats 2008 et analyse
15
Résultats 2008 et analyse
LES PRODUITS LAITIERSEvolution du prix des produits laitiers selon le type de produits et le lieu de vente
Types de produits Evolution au cours Evolutionde l’année 2008 (en %) 2008/2007 (en %)
GM -3.1 +5.1
Hypermarché MDD -0.7 +6,9
1er prix -4.3 +12.3
GM -1.9 +4.74
Supermarché MDD -0.04 +4,5
1er prix -0.8 +11.6
Hard-discount 1er prix + 0.2 +9.6
Commerces de proximité GM + 1.6 +13.7
MDD + 0.7 +10,8
Au cours de l’année 2008, les prix des produits laitiers ont diminué dans les hyper et super-
marchés et légèrement augmenté dans les hard-discounts et les commerces de proximité.
En revanche, les prix moyens de l’année 2008 sont largement supérieurs à ceux de l’année
2007, notamment pour les « premier prix ».
On constate en effet que les prix des produits laitiers augmentent fortement entre le mois
de novembre 2007 et janvier 2008.
16
Evolution des prix selon le type de magasins :des hausses plus importantes dans lessupermarchés et commerces de proximité
Dans les hypermarchés, le prix moyen du panel « grandes marques » en 2008 se situe à
167.14 euros, celui du panel « marques de distributeurs » à 129.45 euros et celui des
« premier prix » à 104.25 euros.
Résultats 2008 et analyse
-0,64%
0,80%
-0,57%-0,80%
-0,60%
-0,40%
-0,20%
0,00%
0,20%
0,40%
0,60%
0,80%
1,00%
GM MDD 1er prix
Evolution du prix du panel dans les hypermarchés
-0,51%
1,49%
0,90%
-1,00%
-0,50%
0,00%
0,50%
1,00%
1,50%
2,00%GM MDD 1er prix
Evolution en pourcentage du prix des panels dans les supermarchés
17
Résultats 2008 et analyse
Dans les supermarchés, le prix moyen du panel « grandes marques » s’établit à 166.79
euros en 2008, à 132.9 euros pour le panel « marques de distributeurs » et à 96.12 euros
pour les produits « premier prix ».
Dans les commerces de proximité, le prix moyen du panel « grandes marques » est de
229.25 euros en 2008, celui du panel « marques de distributeurs » de 158.19 euros.
Enfin, dans les hard-discounts, le prix du panel « premier prix » a connu une crois-
sance de 0.51%. Le prix moyen s’établit à 104.34 euros pour l’année 2008.
En examinant les variations des panels au cours de l’année 2008, il apparaît que les com-
merces de proximité et les supermarchés sont les deux lieux de vente qui connaissent les
plus fortes évolutions.
En valeur absolue, le panel « grandes marques » est moins cher dans les supermarchés
que dans les hypermarchés, de même pour le panel « 1er prix ». En revanche, le panel
« marques de distributeurs » est plus cher dans les supermarchés que dans les hyper-
marchés.
Il est également intéressant de constater que, contrairement à l’idée reçue, les pro-
duits « 1er prix » reviennent plus chers quand on les achète dans les hard-discounts
que dans les hyper ou supermarchés. Ainsi le prix moyen du panel « 1er prix » ache-
té dans un supermarché est 8% moins cher que dans un magasin hard-discount.
3,95%
1,71%
0,00%
0,50%
1,00%
1,50%
2,00%
2,50%
3,00%
3,50%
4,00%
4,50%
GM MDD
Evolution en pourcentage du prix des panels dans les commerces de proximité
18
Existe-t-il des départements où il fait bonconsommer ?
Dans les Vosges, le panel
« grandes marques » est 24
euros plus cher que celui des
Landes.
Le prix moyen du panel
« marques de distributeurs »
varie d’environ 37 euros
entre les Vosges et le Maine-
et-Loire.
Résultats 2008 et analyse
19
156,71157,97
160,51161,65162,12162,44
163,37163,86
167,46167,74167,92
168,79168,91169,43
170,3170,42
171,5171,52
173,3174,34174,79174,84
181,03
140 145 150 155 160 165 170 175 180 185
LandesMorbihan
Maine-et-LoireLot et
Saône et LoireNord
CorrèzeCôtes D'Armor
IndreCalvadosSomme
EureIsère
CharenteMarne
OrneDrôme
OiseHaute-Vienne
GirondeArdennes
HéraultVosges
Classement des départements en fonction du prix moyen dupanel « grandes marques » (prix en euros)
121,79122,48123,62123,7125,11125,52125,79127,77128,19128,4128,58129,27129,67130,42130,96131,97134,45136,96139
143,43159
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
Maine-et-LoireCôtes d'Armor
LandesHérault
MorbihanCharente
Haute-VienneEure
DrômeCalvadosGironde
Lot etIsère
Saône et LoireSomme
NordIndre
MarneOrne
ArdennesVosges
Classement des départements en fonction du prix moyen dupanel « marques de distributeurs » (prix en euros)
Résultats 2008 et analyse
Le prix moyen du panel « premier prix » varie de 18 euros environ entre
le Finistère et le Maine-et-Loire.
Si le Maine-et-Loire et les Landes apparaissent, quel que soit le panel,
comme les départements où « il fait bon consommer », en revanche, le
Finistère et les Vosges se distinguent des autres par le prix élevé des
paniers.
20
89,75
94,64
96,37
96,8
97,22
98,1699,19
102,16
102,4
105,24
106,35
106,43
108,16
0 20 40 60 80 100 120
Maine-et-Loire
Somme
Marne
Orne
Haute-Vienne
Corrèze
Hérault
Landes
Morbihan
Indre
Eure
Gironde
Finistère
Classement des départements en fonction du prix moyen dupanel « 1er prix » (prix en euros)
Résultats selon les enseignes
ENSEIGNE 1
Prix du panel en euros dans les magasins de l’enseigne 1 selon les départementsMarne Maine- Indre Corrèze Landes Lot et
et-Loire Garonne
GM 167.77 161.84 163.88 163.37 158.67 161.65
MDD 123.94 122.08 126.75 121.56 129.27
1er prix 96.37 89.14 93.16
Dans l’enseigne 1, le prix moyen du panel varie selon les départements : 9 euros environ
pour le panier « grandes marques » entre la Marne et les Landes, près de 8 euros pour le
panel « marques de distributeurs » entre le Lot et Garonne et les Landes et 7 euros pour
un panel « premier prix » entre la Marne et l’Indre.
ENSEIGNE 2
Prix du panel en euros dans les magasins de l’enseigne 2 selon les départementsNord Ardennes Maine- Indre Landes Hérault Drome
et-Loire
GM 162.45 163.79 153.81 170.08 162.71 174.75 170.99
MDD 131.97 134.67 119.34 141.63 126.37 123.69 126.86
Dans l’enseigne 2, le prix moyen du panel « grandes marques » varie de 21 euros entre
l’Hérault et le Maine-et-Loire et de plus de 22 euros pour le panel « marques de distribu-
teurs » entre l’Indre et le Maine-et-Loire.
ENSEIGNE 3
Prix du panel en euros dans les magasins de l’enseigne 3 selon les départementsEure Orne Indre Landes Isère Saône Marne
et Loire
GM 168.79 170.47 170.17 150.24 168.92 162.45 172.21
MDD 127.77 133.99 132.36 129.67 128.61 144.44
1er prix 106.35 96.81 101.19
Dans l’enseigne 3, le prix moyen du panel « grandes marques » varie de 22 euros environ
entre la Marne et les Landes, celui du panel « marques de distributeurs » de 17 euros envi-
ron entre la Marne et l’Eure et enfin 10 euros environ pour le panel « premier prix » entre
l’Eure et l’Orne, pourtant département limitrophe l’un de l’autre.
21
Résultats 2008 et analyse
23
Evolutions 2006/2008
Les MDD et les 1er prix flambent depuis trois ans
Entre janvier 2006 et novembre 2008, le prix moyen du panel a augmenté de 5,5%.
Evolution du prix moyen (en euros) du panel depuis janvier 2006
Mois Janvier Mars Mai Juillet Septembre Novembre
2006 127.02 130.96 128.13 131.04 127.36 133.6
2007 124.33 128.06 130.4 126.99 131.47 130.87
2008 130.97 135.49 130.77 129.52 134.15 134.01
Entre le relevé effectué en janvier 2006 et celui de novembre 2008, le panel « grandes
marques » a augmenté faiblement, soit 0.66% . En revanche, le panel « marques de dis-
tributeurs » a crû de 7% en l’espace de trois ans, et c’est plus de 12% pour les premiers
prix ! On constate également une forte fluctuation des prix au cours d’une même année.
En janvier 2006, le panier « marques de distributeurs » s’élevait à 125.86 euros contre
134.38 euros en novembre 2008. Quant au panier « 1er prix » il est passé de 88.76 euros
en janvier 2006 à 99.84 euros en novembre 2008.
Si en 2006, le panel « premier prix » était 45% moins cher que celui des « grandes
marques », en 2008, c’est seulement 40%. De même, le panel « premier prix » était
25% moins cher que celui des « marques de distributeurs » en 2006 contre 24.8%
en 2008.
La différence entre les prix des produits « premier prix » et les autres produits s’ame-
nuise progressivement chaque année.
Comment les prix ont-ils évolué entre 2006 et 2008selon les types de magasins ?
Dans les hypermarchés, le prix moyen des produits « grandes marques » a stagné entre
2006 et 2008. En revanche, les produits « marques de distributeurs » et les « premier prix »
ont crû respectivement de 6.24% et de 15.23%.
Dans les supermarchés, ce sont les produits « marques de distributeurs » qui ont le plus
augmenté entre 2006 et 2008.
Evolutions 2006/2008
0,07
6,24
15,23
0
2
4
6
8
10
12
14
16
GM MDD 1er prix
Evolution en % du prix moyen des panels dans les hypermarchés entre2006 et 2008
-0,9
3,08
-0,42
-1,5
-1
-0,5
00,5
11,5
22,5
33,5
GM MDD 1er prix
Evolution en % du prix moyen des panels dans les supermarchés entre2006 et 2008
25
Evolutions 2006/2008
Dans les magasins hard-discounts, le prix moyen du panel « premier prix » a aug-
menté de 10,7% entre 2006 et 2008.
Entre 2006 et 2008, si le prix moyen du panel « grandes marques » a diminué dans les
hyper et supermarchés, il a connu une hausse de 38,6% dans les commerces de proximi-
té. Les « premier prix » ont fortement augmenté dans les hypermarchés et les hard-dis-
counts avec des hausses de plus de 15% dans les premiers et de plus de 10% dans les
seconds.
Les prix des « marques de distributeurs » ont augmenté quel que soit le lieu de vente.
A noter que les prix ont augmenté entre 2006 et 2008 de façon beaucoup plus importan-
te dans les hypermarchés que dans les supermarchés.
26
Les difficultés de nos veilleurs
Plusieurs de nos veilleurs consommation nous ont signalé des difficultés pour accéder aux
magasins et pour réaliser leurs relevés. La fédération nationale Familles Rurales envoie
chaque année un courrier aux surfaces de vente qui seront visitées par un veilleur
consommation afin de les informer du passage de ces personnes.
Les « veilleurs » Familles Rurales ont été refusés dans les départements suivants :
q La Drôme
q Le Nord
q Les Ardennes
q L’Hérault
q Le Finistère
q La Gironde
q Les Alpes-Maritimes.
27
Q u i s o m m e s - n o u s ?
Familles Rurales,vivre mieux avec les familles
Familles Rurales est le premier Mouvement familial. Depuis 60 ans, ses associations accompagnentles familles dans leur vie quotidienne tout en participant au développement du milieu rural.
45 000 bénévoles et plus de 20 000 salariés Familles Rurales imaginent, créent et développent desservices pour les familles dans un esprit d’échange et de convivialité.
Pour le Mouvement, la famille se situe au premier rang des enjeux pour le futur, car elle constituele cœur de la société. Sa mission éducative, les valeurs qu’elle transmet fondent les rapports entreles hommes et grâce à elle, se construit la société dans sa dimension humaine.
Son objectif est de promouvoir les personnes, les familles et leur lieu de vie dans un esprit d’ouver-ture à tous et de rapprochement entre les générations.
Des projets, des actions
q Accueil de la petite enfance
Crèches, micro-crèches, haltes-garderies, espaces jeux, Relais Assistantes Maternelles, ludothèques…autant de structures d’accueil innovantes qui répondent aux attentes des jeunes familles en milieurural.
q Loisirs enfants
Accueils de loisirs sans hébergement, mini-séjours… les familles sont parties prenantes en s’impliquantdans le projet éducatif partagé conjointement entre les familles, les bénévoles et les professionnels.
q Actions jeunes
Réaliser leurs projets, exprimer leurs idées, prendre des responsabilités, les jeunes s’investissentdans les Relais Jeunes, les chantiers de jeunes… participant ainsi à la vie associative.
q Parentalité
Familles Rurales, par différentes actions, permet aux parents de se rencontrer, accompagnés ou nonpar des professionnels, afin d’échanger, de cerner et mieux appréhender leurs difficultés éducatives.
q Aînés intergénération
Dans ce sens, les associations se mobilisent pour favoriser les liens familiaux et sociaux en milieurural. Des jeunes retraités aux personnes les plus âgées, les associations apportent les solutionsles plus adaptées..
29
Q u i s o m m e s - n o u s ?
q Consommation
Familles Rurales mènent des actions d’information et de prévention concernant différentsthèmes (budget, crédit…). Les permanences consommation sont à la disposition des adhé-rents et les aident dans leurs litiges.
q Aménagement du territoire
Familles Rurales participe à la concertation avec les entreprises de service public (La Poste,EDF…). Le Mouvement est vigilant à la présence de commerces, de services publics, aumaintien et à la création d’emploi en milieu rural ainsi qu’à l’offre de logement et de trans-port.
q Culture
Les chorales, les troupes de théâtre, les écoles de musique, les bibliothèques… entretien-nent, partout en France, la convivialité et participent à la diffusion de la culture en milieurural.
q Relais Familles
Le Relais Familles est un lieu d’accueil, d’information, d’écoute et d’orientation pour la viequotidienne des habitants. Il fédère les initiatives des familles et les accompagne dans lamise en place de nouveaux projets.
Familles Rurales en chiffres :
180 000 familles adhérentes vivant dans 10 000 communes
3000 associations locales
76 fédérations départementales
18 fédérations régionales
130 Relais Familles
150 permanences d’information et de défense des consommateurs
1100 accueils de loisirs
350 lieux d’accueil de la petite enfance : crèches, halte-garderie…
500 groupes de jeunes
Site Internet : www.famillesrurales.org
30
Observatoire des prix« fruits et légumes »
été 2008
Présentation, résultatset analyse
Contacts presseLætitia Verdier : 01 44 91 88 88Læ[email protected]élie Bachelet : 01 44 91 88 [email protected]
A N N E X E
PRÉSENTATION
Depuis janvier 2006, Familles Rurales a mis enplace un observatoire des prix sur les produitsde grande consommation (produits alimen-
taires, lessives, produits d’hygiène corporelle…). Durantl’été, le Mouvement relève également les prix de 8fruits et 8 légumes, en distinguant leur origine (Franceou étranger) mais aussi les surfaces de vente :hyper/supermarchés, hard-discounts, marchés.Deux relevés de prix ont ainsi été effectués (semaine du16 juin 2008 et semaine du 14 juillet 2008) par 42 veilleurs consommation dans plus de 20 départements.A noter : le prix moyen de chaque produit est calculé de façon pondérée en prenant en compte la part de mar-ché de chaque surface de vente (59.3% pour les hyper/supermarchés ; 14.4% pour les hard-discount ; 15.6%pour les marchés).
EVOLUTION DES PRIX AU COURS DE L’ÉTÉ 2008
Entre juin et juillet 2008, on constate une baisse des prix des fruits et légumes. En juin 2008, le prix moyen desfruits relevés s’élevait à 3.73 euros le kilo contre 3.57 euros en juillet soit une baisse de 4.3 % environ. De même,le prix des légumes a diminué de 17.8%, leur prix moyen passant de 2.42 euros en juin à 1.99 euros en juillet.
Selon les produits
En analysant les évolutions des prix par produit entre juin et juillet 2008, il apparaît que les fruits et légumes desaison (abricot, pêche, nectarine, haricots verts, courgette…) voient leurs prix diminuer entre ces deux périodes,excepté pour le melon dont le prix augmente de 1.5%.
Selon l’origine du produit
Pour chaque fruit et légume, Familles Rurales relève le prix du produit français et celui du produit importé. Les hyperet supermarchés proposent à la vente 8 fruits et 7 légumes en provenance à la fois de la France et de l’étranger. Enrevanche, dans les hard-discounts et sur les marchés, ce sont les produits français qui sont généralement présentssur les étals. De nombreux veilleurs consommation ont souligné que l’origine et parfois le prix au kilo des produitsn’étaient pas inscrits sur les ardoises des étals dans les marchés.
Les fruits et légumes constituant le panel :
q Pomme (Golden)
qMelon (Charentais)
qAbricot (Bergeron)
q Cerise (Burlat/Biggareau)
q Fraise (ronde)
q Pêche (blanche)
qNectarine (blanche)
q Poire (Conférence)
qAubergine (longue)
q Carotte (Nantaise)
q Courgette (longue)
qHaricot vert
q Poivron (vert)
q Pomme de terre (Bintje)
q Tomate (grappe)
q Salade (laitue)
Evolution en %
-3,7+1,5-13,8+1,6+4,7-17,4-15
+2,3-12,5-7,7
-16,5-40
-10,9+3,1-2,9
0
Produit
PommeMelonAbricotCeriseFraisePêche
NectarinePoire
AubergineCarotte
CourgetteHaricots verts
PoivronPomme de terre
TomateSalade
Evolution des prix des fruits et légumes entre juin et juillet 2008
FRUITS
LEGUMES
On constate des écarts de prix importants entre les fruits et légumes d’origine française et ceux qui sont importés.
Ces écarts ne sont pas en faveur des produits français excepté pour le melon, l’aubergine et le poivron vert.
Selon le lieu de vente
Acheter un kilo de chaque fruit et chaque légume (excepté la poire et les haricots verts dont nous n’avons pas lesrésultats pour chaque lieu de vente) revient plus cher sur un marché (40.37 euros) que dans un hyper/supermarché(39.69 euros) et un hard-discount (34.26 euros).A noter cependant qu’entre les deux relevés effectués, les prix de ces fruits et légumes ont diminué de 21% sur lesmarchés contre 6% environ dans les hard-discounts et 1.5% dans les hyper/supermarchés.
Selon les départements
Les disparités des prix selon les départements sont très marquées. Le prix d’un melon charentais d’origine françai-se varie selon les départements de 1.29 euros (Cotes d’Armor) à 4.25 euros (Haute-Vienne).En juin, un melon acheté sur un marché du Finistère coûtait 1.5 euros contre 3.5 euros en Gironde. Dans unhyper/supermarché, le consommateur pouvait trouver, à cette même date, un melon à 1.5 euros dans le Maine-et-Loire et à 4.25 euros dans la Haute-Vienne.Pour la tomate, son prix au kilo est compris entre 1.29 euros (Cotes d’Armor) et 3.3 euros (Marne) selon les dépar-tements. A noter que sur une même semaine de juin, acheter un kilo de tomates sur un marché revient à 1.6 eurosdans le Finistère et à 2.8 euros dans l’Indre. De même, le kilo de tomate était vendu en hyper/supermarchés à 1.29euros dans les Cotes d’Armor et à 2.9 euros dans le Nord.
EVOLUTION DES PRIX PAR RAPPORT À L’ÉTÉ 2007Si les prix des fruits et légumes ont diminué entre les deux relevés de 2008, leur prix moyen est largement supé-rieur à celui de 2007.Entre 2007 et 2008, le prix moyen des fruits a augmenté de 15.14% au kilo puisqu’il s’élevait à 3.17 euros en2007 et à 3.65 euros à l’été 2008.De même, le prix moyen des légumes s’établissait à 2 euros le kilo durant l’été 2007 contre 2.21 euros en 2008,soit une hausse de 10,5%.L’OMS préconise de manger 400 grammes de fruits et légumes par jour (soit environ 200 grammes de chaque). Ensuivant cette recommandation et en fonction des résultats obtenus, cela représente un coût de 1.17 euros par jouret par personne en 2008 contre 1.03 euros en 2007 soit une hausse de 13.6 %.Selon le type de foyer, le budget mensuel consacré aux fruits et légumes qu’implique cette recommandation est :q Un couple sans enfant : 65.52 euros par mois (+14.95% par rapport à 2007)q Un couple avec enfant de moins de 10 ans : 81.90 euros par mois (+13.75% par rapport à 2007)q Un couple avec deux enfants de moins de 10 ans : 98.28 euros par mois (+14.28% par rapport à 2007)q Un couple avec deux enfants de plus de 10 ans : 131.04 euros par mois (+13.95% par rapport à 2007)Le budget fruits et légumes représenterait ainsi entre 6.3% et 12.6% du SMIC !
Prix moyen des fruits et légumes en 2008 selon leur provenance
Prix moyen au kilo
du produit français
1,97 (pièce)4,692,802,892,752,191,643,842,922,08
Prix moyen au kilo
du produit étranger
2,15 (pièce)3,612,752,832,402,271,643,742,991,99
Produit
MelonAbricotPêche
NectarinePoire
AubergineCourgette
Haricots vertsPoivronTomate
Selon les produits
Entre l’été 2007 et l’été 2008, certains fruits et légumes ont connu des hausses significatives : 86% pour les hari-cots verts ; 34% environ pour les abricots ou encore 26% pour les pêches. Les prix des aubergines et des courgettesont quant à eux diminué de 8.6% et 5.3%.
CONCLUSION
Cet observatoire des prix nous apporte plusieurs enseignements :q une baisse des prix entre juin et juillet 2008 mais ces prix sont en forte augmentation par rapport à l’été 2007(environ 15% pour les fruits et 10% pour les légumes) ;q de significatives disparités de prix d’un département à l’autre, allant parfois du simple au double, pour un mêmeproduit et dans une même surface de vente ;q les produits français sont majoritairement plus chers que ceux en provenance de l’étranger.
Face à ces constats, Familles Rurales se demande de nouveau pourquoi les prix des produits français sont aussi éle-vés et souhaite plus de transparence sur leur composition. Si la conjoncture actuelle peut expliquer une hausse descharges structurelles par rapport à l’été 2007, cela ne permet pas de justifier une augmentation des prix dans cesproportions.Par ailleurs, le Mouvement soutient les mesures adoptées par l’Union Européenne et la France afin de distribuer desfruits dans les écoles. Il souhaite savoir à quelle phase se situe la discussion qui devait être engagée par le minis-tère avec les acteurs de la filière. Enfin, Familles Rurales demande également que des mesures soient prises afinque les prix des fruits et légumes soient accessibles à tous les français, et qu’ils puissent ainsi avoir une alimenta-tion plus équilibrée.
Familles RuralesFédération nationale
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Association loi 1901 reconnue d’utilité publique,agréée et habilitée pour son action :
- famille- consommation- éducation
- jeunesse- loisirs- tourisme
- environnement- vie associative- formationFédération nationale
Prix moyen au kiloété 2008
2,122
2,774,522,636,782,241,251,624,122,042,951,32
0,86 (pièce)
Variation entre 2007 et 2008en %
+6,5+3,6
+25,9+33,7+22,9-1,9-8,6+19-5,3
+86,4+11,5+7,7-2,9
+10,3
Prix moyen au kiloété 2007
1,991,93 (pièce)
2,203,382,146,912,451,051,712,211,832,741,36
0,78 (pièce)
Produit
PommeMelonPêcheAbricotPoireFraise
AubergineCarotte
CourgetteHaricots verts
TomatePoivron
Pomme de terreSalade
Prix moyen pondéré au kilo des fruits et légumes entre l’été 2007 et l’été 2008