Marketing Mme El Fadi

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    Introduction ltude de marketing www.fsjes-agadir.info > agradii agradii agradii agradii

    Analyse de march

    Analyse dun march du point de vue de la demandeAnalyse dun march du point de vue de la demandeAnalyse dun march du point de vue de la demandeAnalyse dun march du point de vue de la demande

    I Les acteurs de la demande :

    La demande dun produit rsulte de plusieurs acteurs :

    - Les consommateursLes consommateursLes consommateursLes consommateurs ou utilisateurs qui influencent le plus directement les ventes

    dun produit. Cest en grande partie de leurs choix, de leurs comportements que

    dpendront les v entes du produit.

    - Les prescLes prescLes prescLes prescripteursripteursripteursripteurs qui conseillent, recommandent ou prescrivent un produit. Ltude

    de comportement des consommateurs fait parfois apparatre linfluence dominante

    sur la consommation ou lachat dun produit ou dune marque, de certaines

    personnes qui jouent un rle de conseil, voire de dcideur (mdecin).

    AGASTA

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    Dautres acteurs auraient pu tre cits comme lentourage ou les associations de

    consommateurs. Lentreprise va donc chercher rassembler de linformation auprs

    de ces acteurs.

    II Les outils danalyse de la demande :

    La demande potentielle rsulte de lensemble des consommateurs susceptibles

    dacheter le bien ou le service court ou moyen terme, cest- - dire que cest la

    quantit totale susceptible dtre demande court ou moyen terme.

    La demande potentielle dun bien ou dun service, cest lensemble des

    consommations de ces biens ou services, cest- - dire lensemble des quantits

    achetes par les clients des entreprises :

    Nombre dacheteurs Quantit moyenne achete par lacheteur

    Le non Le non Le non Le non ----conconconconsommateur relatifsommateur relatifsommateur relatifsommateur relatif nest pas le consommateur du bien ou du service

    mais peut le devenir court ou moyen terme. On distingue les non - consommateurs

    relatifs involontaires et les non - consommateurs relatifs volontaires.

    On distingue galement, selon Gilardi, les non-consommateurs relatifs [qui] ne

    consomment pas actuellement le produit mais pourraient le consommer soit par suite

    dun changement dans leur tat (ge), soit par suite dactions dveloppes par les

    fabricants .

    Le non Le non Le non Le non----consommateur abconsommateur abconsommateur abconsommateur absolusolusolusolu ne consomme pas le produit ou le service et ne le

    consommera pas court ou moyen terme pour des raisons physiques, conomiques

    ou autres.

    Le taux de pntration (de prfrence) dun produit ou dune marqueLe taux de pntration (de prfrence) dun produit ou dune marqueLe taux de pntration (de prfrence) dun produit ou dune marqueLe taux de pntration (de prfrence) dun produit ou dune marque ::::

    Est le rapport entre la demande actuelle de ce bi en ou cette marque et sa demande

    potentielle. Ce taux varie dun pays un autre et dans le temps permet dvaluer les

    possibilits de croissance de la demande dun march. Il fournit une rponse la

    question : Existe- il encore un potentiel de vente supplmentaire auprs de

    nouveaux consommateurs ?

    Le concept dlasticit de la demande : Le concept dlasticit de la demande : Le concept dlasticit de la demande : Le concept dlasticit de la demande :

    Lide tait au dpart de dire que si les quantits augmentaient, les prix

    augmentaient galement. Lide selon laquelle la demande des biens varie en fonction

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    de leurs prix qui est lorigine de la notion dlasticit de la demande par rapport au

    prix est dfinie par le rapport entre le pourcentage de variation consquente des

    quantits demandes sur le pourcentage de variation du prix :

    Si e < - 1, alors cela signifie que la demande est trs lastique et normale. Cest

    le cas des biens possdant des substituts satisfaisant et ne suscitant pas de

    fidlit forte de la part du consommateur.

    Si e = 0, la demande est alors rigide. Autrement dit, les variations mmes fortes

    des prix sont incapables de modifier les quantits demandes. Cest le cas des

    biens jugs indispensables et sans substitut direct, ou dun bien complmentaire

    dun autre et dont le prix ne reprsente quun faible part dans lachat group, ou

    encore des biens qui ne reprsentent de toutes faons et malgr les hausses du

    prix appliques, une faible part dans le budget du mnage. Le chiffre daffaires

    varie dans le mme sens que le prix.

    Si e > 0, la demande est donc atypique. Dans ce cas, la hausse du prix accrot les

    quantits demandes et aussi le chiffre daffaires. On reconnat cette demande

    dans quatre cas principaux :

    ---- Leffet Veblen:Leffet Veblen:Leffet Veblen:Leffet Veblen: Plus le prix dun bien est lev plus le bien est demand

    dans la mesure o il devient un signe socialement distinctif.

    ---- Leffet Qualit : Leffet Qualit : Leffet Qualit : Leffet Qualit : La quantit demande dun bien augmente avec la hausse

    de son prix dans la mesure o le prix est utilis comme gage de qualit. Le

    consommateur et souvent tent dutiliser le prix comme indicateur de

    qualit notamment quand il est en difficult pour valuer les qualits

    relles dun produit. Contrairement leffet Veblen, ce nest pas ici un

    souci de paratre, mais la recherche de rationalit, de qualit qui est

    lorigine du comportement atypique de ce consommateur.

    ---- Leffet de Giffen:Leffet de Giffen:Leffet de Giffen:Leffet de Giffen: Quand le prix du pain augmente, Giffen avait observ que

    les familles ne pouvaient plus se procurer de bien plus coteux comme la

    viande par exemple. Ceci les obligeait complter leur alimentation en

    achetant plus de pain. La hausse du prix dun bien infrieur empche la

    consommation de biens suprieurs et a pour consquence un report de

    consommation vers le bien dont le prix, malgr sa hausse, est rest le

    moins lev.

    ---- Leffet de spculation:Leffet de spculation:Leffet de spculation:Leffet de spculation: Il consiste acheter plus dun bien dont le prix

    augmente dans la crainte dune augmentation future.

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    Analyse dun march du point de vue de loffreAnalyse dun march du point de vue de loffreAnalyse dun march du point de vue de loffreAnalyse dun march du point de vue de loffre

    I Les acteurs de loffre

    Loffre rsulte de lintervention de deux acteurs principaux :

    - Les producteursLes producteursLes producteursLes producteurs qui produisent le bien ou le service offert. Cest une entreprise et

    ses concurrents directs.

    - Les distributeurs Les distributeurs Les distributeurs Les distributeurs qui vont assurer la commercialisation du produit. Il sagit des

    principaux intermdiaires entre les producteurs et les consommateurs qui tiennent un

    rle important, surtout pour les produits de grande consommation.

    Dautres intermdiaires existent entre le producteur et le consommateur: les

    entreposeurs, les transporteurs, les fournisseurs (deux peuvent dpendre parfois

    largement la qualit du produit offert).

    Aprs cette description analytique de loffre, il faut terminer par une vision plus

    synthtique. Comme le notent Dubois & Jolibert, de la matire premire au produit

    fini, une succession de marchs existe, mettant en relation offreurs et demandeurs.

    Une automobile est compose de plus de 20 000 pices dtaches ; chaque type de

    pice fait lobjet dun march en amont. Certaines pices complexes sont fabriques

    elles -mmes partir de pices de base qui sont usines partir de matires

    premires. Entre le produit fini remis au client final et les multiples mati res

    premires qui le compose, sont donc intervenues une multiplicit dentreprises

    successivement en position de fournisseurs et de clients .

    II Les concepts cls danalyse de loffre :

    La part de marchLa part de marchLa part de marchLa part de march peut tre dfinie comme un pourcentage qui exprime la place

    quoccupe un producteur ou une marque donne sur le march o il intervient.

    Il existe deux manires de la calculer :

    > La part de march en volume (rapport entre le volume des ventes du producteur

    ou de la marque sur le volume des ventes tous producteurs ou marques confondus);

    > La part de march en valeur (rapport entre la valeur des ventes ou chiffre

    daffaires du producteur ou de l a marque sur la valeur des ventes ou chiffre daffaires

    tous producteurs ou marques confondus).

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    De ce concept, on a la part de march relative qui est le rapport entre les ventes du

    producteur ou de la marque sur les ventes du produit principal concurrent.

    La disponibilit ou distrLa disponibilit ou distrLa disponibilit ou distrLa disponibilit ou distributionibutionibutionibution :::: sont des indicateurs ou de ratios permettant

    dvaluer la manire dont un produit ou une marque est prsent dans les ponts de

    ventes.

    On distingue habituellement:

    > La disponibilit numrique dfinie comme le rapport entre le nombre de points de

    vente dun type donn commercialisant une marque sur le nombre total de points de

    vente du mme type;

    > La disponibilit valeur dfinie comme le rapport entre le chiffre daffaires ralis

    dans la catgorie produit par les points de vente dun type donn commercialisant

    une marque sur le chiffre daffaires ralis dans l a catgorie produit par tous les

    points de vente du mme type

    Remarque :

    On dit dune marque quelle a une demande efficace quand DV > DN, une

    demande coteuse lorsque DV < DN et une demande idale quand DV = DN.

    La demande pure La demande pure La demande pure La demande pure ou demande consommateur est dfinie par le rapport suivant :

    Cest la proportion des ventes en valeur de la marque par rapport aux ventes

    toutes marques confondues des points de vente o la marque est commercialise.

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    Analyse dun march par lenvironnementAnalyse dun march par lenvironnementAnalyse dun march par lenvironnementAnalyse dun march par lenvironnement

    Les diffrents acteurs dun march, que ce soit ceux de la demande ou ceux de

    loffre, voluent dans un certain milieu qui exerce de faon permanente une influence

    sur leurs comportements e t leurs actions.

    I I I I Lenvironnement technologiqueLenvironnement technologiqueLenvironnement technologiqueLenvironnement technologique ::::

    Le progrs technique est lorigine de multiples innovations. La plupart des

    produits que nous utilisons aujourdhui nexistaient pas il y a longtemps.

    II II II II LenvironnemeLenvironnemeLenvironnemeLenvironnement institutionnelnt institutionnelnt institutionnelnt institutionnel ::::

    Lenvironnement institutionnel dun march est constitu de lensemble des

    institutions publiques, des lois et des rglementations dans lesquelles sinscrivent les

    changes, les relations entre les acteurs de ce march.

    Remarque :

    Les lois et rglementations exercent des influences sur les acteurs du march et

    sur leurs comportements. Comme le notent Kotler & Dubois, du point de vue de leurs

    implications marketing, les rglementations les plus importantes sont celles qui

    rglementent la structure des marchs, celles qui protgent le consommateur et

    celles qui rglementent les actions des producteurs et distributeurs.

    III III III III Lenvironnement dmographiqueLenvironnement dmographiqueLenvironnement dmographiqueLenvironnement dmographique ::::

    Lenvironnement social Lenvironnement social Lenvironnement social Lenvironnement social ::::

    Lenvironnement cono Lenvironnement cono Lenvironnement cono Lenvironnement conomiquemiquemiquemique ::::

    Plusieurs facteurs dmographiques, conomiques et sociaux vont intervenir sur le

    march: chmage, crises conomiques, baisse de la natalit, etc

    IV IV IV IV Lenvironnement culturelLenvironnement culturelLenvironnement culturelLenvironnement culturel ::::

    Tout individu est influenc par un ensemble de traditions et de valeur s, de

    croyances, autant dlments qui constituent son environnement culturel.

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    LE COMPORTEMENT DU LE COMPORTEMENT DU LE COMPORTEMENT DU LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEURCONSOMMATEURCONSOMMATEURCONSOMMATEUR

    On pourrait dfinir le comportement du consommateur comme :

    Le processus par lequel lindividu labore une rponse un besoin. Ce

    processus combinera des phases surtout cognitives et des phases daction qui sont

    lachat et la consommation proprement dite .

    I I I I Les stimuliLes stimuliLes stimuliLes stimuli ::::

    Un stimulus peut tre dfini comme la convergence dun besoin et dun

    lment susceptible de le satisfaire .

    La perception par le consommateur dun lment, dune offre susceptible de

    constituer une rponse un besoin non satisfait peut provenir de trois types de

    facteurs :

    Les produits et leurs caractristiques (attributs) quils soient physiques ou

    symboliques.

    Les communications interpersonnelles (contacts avec dautres, observation

    dautres comportements, etc) ;

    Les communications commerciales (publicits, argumentation du vendeur, etc).

    II II II II Les variables intervenantLes variables intervenantLes variables intervenantLes variables intervenantes et le processus de dcisiones et le processus de dcisiones et le processus de dcisiones et le processus de dcision

    A A A A Les quatre processus comportementaux de baseLes quatre processus comportementaux de baseLes quatre processus comportementaux de baseLes quatre processus comportementaux de base ::::

    1. Le processus de perception1. Le processus de perception1. Le processus de perception1. Le processus de perception permet au consommateur, dune part de prendre

    conscience de son environnement et, dautre part, dinterprter les informations

    reues.

    2. Le processus de mmorisation 2. Le processus de mmorisation 2. Le processus de mmorisation 2. Le processus de mmorisation qui est lorigine du stockage et de lutilisation

    des informations reues par le consommateur.

    3. Le processus dapprentissage3. Le processus dapprentissage3. Le processus dapprentissage3. Le processus dapprentissage permet au consommateur dacqurir des

    expriences qui expliquent par exemple linformation des habitudes des

    consommateurs.

    4. Les autres processus de traitement de linformation 4. Les autres processus de traitement de linformation 4. Les autres processus de traitement de linformation 4. Les autres processus de traitement de linformation interviennent dans la

    formation des attitudes du consommateur lgard des produits et services qui

    lentourent.

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    B B B B Les tats internes du consommateuLes tats internes du consommateuLes tats internes du consommateuLes tats internes du consommateurrrr ::::

    Les motivations sont des tats internes qui poussent lindividu vers un

    comportement, vers une action . Elles sont trs varies (Voir La pyramide de

    maslow).

    C C C C Les rponsesLes rponsesLes rponsesLes rponses ::::

    Elles refltent les choix du consommateur. On peut distinguer deux niveaux de

    rponses: Lachat ou le non-achat dun produit ou dune marque et le mode de

    consommation ou dutilisation de ce produit ou de cette marque

    D D D D La rtroaction (feed La rtroaction (feed La rtroaction (feed La rtroaction (feed ----back)back)back)back) ::::

    Les comportements passs des individus ne sont pas sans incidence sur leurs

    dcisions et comportements futurs. La rtroaction exprime linfluence de ces

    expriences passes.

    E E E E Les variables explicativesLes variables explicativesLes variables explicativesLes variables explicatives ::::

    On les range en deux grandes familles :

    Les caractristiques relatives lindividu : elles constituent une premire source

    dexplications des diffrents comportements observs entre individus. On

    distingue les caractres socio - dmographiques du consommateur, les

    caractres psychologiques et les caractres psychographiques (ou

    psychosociologiques).

    Les caractristiques relatives lenvironnement : lenvironnement du

    consommateur est structur par lexistence de diffrents groupes plus ou moins

    formaliss. On distingue la culture du pays dorigine, la classe sociale, certains

    groupes dappartenance ou de rfrence, la famille, etc

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    Les processus fondamentaux du comportement

    Section 1 Section 1 Section 1 Section 1 : Perception et mmorisation de lindividu: Perception et mmorisation de lindividu: Perception et mmorisation de lindividu: Perception et mmorisation de lindividu ::::

    I La perception :

    Charles Dussart (1983) dfinit la perception comme le processus par lequel

    le consommateur prend conscience de son environnement de marketing et

    linterprte de telle faon quil soit en accord avec son schma de rfrence .

    Deux remarques peuvent tre faites : Deux remarques peuvent tre faites : Deux remarques peuvent tre faites : Deux remarques peuvent tre faites :

    le processus perceptuel est un filtre travers lequel un consommateur prend

    conscience dinformations vhicules par son environnement. De plus, ce processus

    perceptuel sexprime par rapport au schma de rfrence prexistant do lintrt

    de connatre ce schma.

    1111. . . . LexpositLexpositLexpositLexpositionionionion correspond au voisinage de lindividu avec un stimulus qui sollicite

    lun des cinq sens de lindividu. Lactivation du processus perceptuel nest

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    cependant pas automatique. Pour quil soit activ, il faut que lintensit du stimulus

    dpasse un niveau minimal quon nomme seuil perceptuel.

    2. Lattention2. Lattention2. Lattention2. Lattention est trs slective. Force est de constater que lattention est influence

    par deux types de caractristiques : celles du consommateur et celles du stimulus

    (taille, couleur, position, contenu, etc).

    3. La comprhension3. La comprhension3. La comprhension3. La comprhension correspond linterprtation, au dcodage du stimulus. Cette

    interprtation se fait essentiellement par confrontation du stimulus aux

    informations dj dtenues par le consommateur. Le seul nom dune marque peut

    conduire le consommateur le rapprocher dune catgorie de produits dj connue.

    4. Lacceptation4. Lacceptation4. Lacceptation4. Lacceptation nest pas la consquence force de la comprhension dun

    stimulus. Lacceptation dun stimulus dpend fortement de la crdibilit de

    lmetteur du stimulus.

    5. La rtention5. La rtention5. La rtention5. La rtention consiste transfrer linformation perue dans la mmoire.

    II La mmorisation :

    Cest la mmoire qui permet un comportement choisi un instant p dexercer

    une influence sur les comportements ultrieurs.

    A Processus de mmorisation :

    Il existe deux grandes phases de mmorisation :

    > Lacquisition : elle correspond la dernire tape du principe perceptuel (ndlr

    rtention). Elle permet au consommateur de conserver, de stocker une information

    suite son exposition un stimulus.

    > Lactualisation : elle regroupe des mcanismes qui permettent au consommateur

    daccder linformation stocke.

    B Les niveaux de mmorisation :

    Il convient de retenir la structure hirarchise de la mmoire ; la mmoire serait

    ainsi spare en trois niveaux :

    Le stockage sensoriel : il sert de support au dbut du processus perceptuel.

    Linformation capte par les cinq sens du consommateur rejoint pendant une courte

    dure ce premier niveau de stockage avant dtre transmise au niveau de stockage

    suivant.

    La mmoire court terme : elle sert de support physique la suite du processus

    perceptuel, lexception de la phase d e rtention. De capacit limite, ce second

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    niveau de stockage est par contre caractris par un accs rapide linformation

    quil contient.

    La mmoire long terme : Cest lendroit o sont stockes les informations. elle

    est compose de rgles de traitement des informations.

    Section 2 Section 2 Section 2 Section 2 : Apprentissage et formation des attitudes: Apprentissage et formation des attitudes: Apprentissage et formation des attitudes: Apprentissage et formation des attitudes ::::

    1/ Apprentissage des attitudes :

    Lapprentissage est le processus qui permet de rendre compte de leffet des

    expriences antrieures de traitement dun stimulus particulier sur le traitement

    dvelopp lors de nouvelles expositions du consommateur ce stimulus.

    Ce processus exerce une influence sur toutes les variables qui interviennent dans

    le comportement du consommateur. Son analyse est ds lors essentielle. Deux

    grands courants existent : le courant bhavioriste centr sur ltude des relations

    entre lenvironnement et ses stimuli et les comportements et le courant cognitif

    centr sur ltude de lactivit mentale et li lapprentissage.

    A Lapprentissage comportemental bhavioriste :

    Il se focalise sur les relations entre le s stimuli de lenvironnement et les

    rponses des individus. le courant bhavioriste dfinit lapprentissage comme une

    modification durable du comportement, modifications dont la cause est

    lexprience.

    Deux grands types dapprentissage comportemental ont t identifis :

    - La thorie du conditionnement instrumental.

    - Le conditionnement classique.

    B Le courant cognitif :

    La thorie cognitiviste de lapprentissage consacre limportance de la capacit de

    traitement de linformation des individus. Lapprentissage rsulte de modifications

    de connaissances accumules par lindividu.

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    Comme le montre ce schma, le comportement adapt face un objectif donn

    rsulte dune recherche intuitive. Si le comportement trouv savre adapt, il sera

    mmoris et utilis en cas de confrontation ultrieure un problme similaire.

    2/ Formation des attitudes :

    G. Allport (1935) dfinit les attitudes comme des prdispositions acquises par

    lindividu pour rpondre un objet ou une classe dobjets dune manire

    constamment favorable ou non .

    On distingue habituellement trois composantes de lattitude:

    > La composante cognitive,> La composante cognitive,> La composante cognitive,> La composante cognitive, forme des croyances du consommateur propos

    dun produit ou dune marque, ou autrement dit des connaissances dont dispose le

    consommateur quand il recherche une solution un besoin ressenti;

    > La composante affective> La composante affective> La composante affective> La composante affective correspond lvaluation globale de la marque, positive

    ou ngative, qui rsulte de lensemble des croyances du consommateur lgard de

    cette marque;

    > La composante conative > La composante conative > La composante conative > La composante conative traduit la prdisposition du consommateur

    entreprendre une action, un comportement, pour satisfaire le besoin

    ressenti. Cest en somme lorientation positive ou ngative du consommateur

    lgard de lacte dachat.

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