MARS Saint-léger pour les · Magazine d’informations Municipales n° 117 BOISSY LE MARS Saint-léger 2010 Bilan logement social 2009 MAG Comment fonctionne le service hivernage

Magazine d’informations Municipales n° 117

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enfants hospitalisés

3Mars 2010 Numéro 117

Une ville qui protège de la crise

Vous trouverez dans ce numéro un premier bilan desréalisations de 2009. Certains travaux ou chantiersse poursuivent pour s’achever en 2010 ; d’autresimportants dossiers monopolisent déjà notre atten-tion et notre énergie.

Nous avons signé le 23 décembre une promesse devente entre Nexity-RFF-la Communauté d’Agglo-mération du Haut Val-de-Marne et notre ville pour la réalisation d’un program-me mixte d’aménagement habitat et activités sur le boulevard de la Gare, nousen reparlerons bientôt. Notre ville vient aussi d’acquérir auprès de l’Etat l’an-cienne trésorerie, rue de Valenton, et travaille avec la Communautéd’Agglomération du Haut Val-de-Marne et le STIF à la future réhabilitationcomplète du parking du RER (Parc Relais). En ce moment se discutent enConseil Municipal les orientations budgétaires 2010 et le vote du budget inter-viendra le 26 mars prochain.

Chacun sait combien les baisses des dotations de l’Etat, le transfert de chargessans compensation financière totale, comme les réformes en cours des collecti-vités et de la Taxe Professionnelle font peser sur nous beaucoup d’incertitudes.L’Etat voudrait faire passer les collectivités pour les responsables des augmen-tations d’impôts.

Notre Conseil Général a déjà été contraint de réduire sa contribution de 111 000€pour notre crèche et d’annoncer une augmentation de 4% de sa part des impôtslocaux ; conséquences du désengagement de l’Etat et des arbitrages indispensables. Depuis mars 2008 nous avons opéré un redressement spectaculaire de nos financeset baissé nos dépenses tout en développant les services rendus à la population.Nos efforts ont déjà permis d’amortir la baisse de nos droits de mutation sur lesventes immobilières.

Sans préjuger des propositions qui seront faites et du vote de notre ConseilMunicipal nous ferons tout ce qui est possible pour amortir la crise et limiterl’évolution de la part des impôts locaux que nous maîtrisons.

En attendant et au terme d’un hiver rigoureux, je vous souhaite bonne lecture etvivement les beaux jours !

Les 14 et 21 mars 2010, n’oubliez pas de voter pour les élections régionales

Bien à vous,

E D I T O R I A L

Directeur de la publication : Régis Charbonnier Mairie de Boissy-Saint-Léger - 94470 - 7, bd Léon Révillon - Tél : 01.45.10.61.61 - www.ville-boissy-saint-leger.frCrédits photos : Services municipaux - EnVI Double Dièse �� Rédaction : R. Guillemard - M. Jendoubi - M. Curie - D. Vadivelou A. Yon - R. Akuitse - C. Durand - T. Vasse - D. Tallon - N. Georges - A. Lescale - F. Thénault - E. Gillet - M. Barthès - C. Tissier-RivaE. Huchet - P. Provins - F. Chopin - Club Arc en Ciel �� Maquette : Service des Relations Publiques : C. Bénard - E. DescampsDépôt légal à parution - Imprimé avec des encres végétales sur papier issu de la gestion durable des forêtsImpression : Desbouis Grésil - 10-12, rue Mercure - 91230 Montgeron - Tél : 01.69.83.44.66 - Fax : 01.69.83.44.64

SS OO MM MM AA II RR EE

Les brèves 4

ActualitéSécurité sociale : dialogue difficile,dossier non réglé 13Comment fonctionne le service hivernagequand il neige ? 22

Conseil municipalLes nouveaux tarifs pour 2010 14

FinancesLe point sur les orientations de 2009 16

DossierLa police municipale : quelles missions ? 18

LogementBilan logement social 2009 20

SolidaritéUne Lampe magique pour les enfantshospitalisés 24

EnvironnementLa carte du bruit à Boissy 26

JumelageQue fait le comité de jumelage de Boissy 27Délégation municipale aux voeuxdu maire de Lauda 27

CultureDécouverte et partage, soirée rwandaise 28EN.V.I. Double Dièse : Mendelssohnavec choeur ! 30

PortraitEtre chef d’entreprise aujourd’hui 31

Une page d’histoireLes registres paroissiaux de M. le Curé 32

Libre opinion 34

Votre maire,

Régis CHARBONNIER

L E S B R È V E S


Félicitations

Association

L’association des Bruyères,en sommeil depuis plusieursannées, a été dissoute.

Elle pratiquait le ping-pong. M. GuyPicard, qui a veillé à sa dissolution,a souhaité que l’argent demeurantau compte de l’association soitdonné à une ou des associationssportives accueillant des enfants.Le conseil municipal a proposé derépartir cette somme entre troisassociations : 640 € au BoissyBasket Ball, 640 € à Olympic Gymet 651,95 € à Bouje. �

Un don pour lesassociations sportives

La session 2009 du baccalau-réat a apporté son lot de réus-sites. Félicitations à tous lesjeunes Boisséens qui ont obte-nu ce bac, en particulier à tou-tes celles et ceux qui l’ontdécroché avec mention.

Mention assez bien : JessicaBeaumont, Melina Boughedir,Charlotte Camboulive, SabrinaFerreira, Lauranne Gamba, SarahJendoubi, Medgy Khelifi, JanvierNgaboyase, Joanne RojasRodriguez, Antoine Soler.

Mention bien : Eugénie Belozeroy,Elise Chouleur, Marie Mélin,Vincent Nguyen, Maxine Rozelier.

Mention très bien : RomainDelhuile, Lucas Grosset, FlorianLafosse-Marin, Pamela Poliwa. �

Bravo aux bacheliers !

Dix équipes sont engagées dans lechampionnat Handball du districtU.N.S.S. (Union nationale du sportscolaire) n° 10 dont 6 appartenant àla catégorie benjamin/benjamine : larelève semble prometteuse…

L’assemblée générale de l’associa-tion s’est déroulée le 21 octobre2009, juste avant les vacances deToussaint, avec plus de 60 personnesprésentes. A l’issue de la réunion, lesélèves ont pu effectuer différentstests de capacité physique par ateliersgrâce à J.-R. Filliard (I.N.S.E.P.) et àd’anciens élèves qui nous ont aidéspour cette animation. L’après-midis’est terminée dans la bonne humeurpar une tombola et un bon goûter. Le18 novembre 2009, 14 élèves sélec-tionnés ont participé à la formation deJeunes Officiels Handball du district :théorie le matin et pratique l’après-midi avec, au final, 99% de réussite !

Le même jour, un autre groupe de 14élèves motivés apu bénéficier d’uneinitiation aux ges-tes de premierssecours, animéepar la Formation-Conseil-Incendie,intervenant agrééde Boissy-Saint-Léger. Les objec-tifs étaient deprendre conscien-ce de l’importancedu rôle du citoyen

en tant que premier maillon de lachaîne des secours et d’avoir les bonsréflexes en cas d’accident. Les partici-pants sont revenus enthousiasmés,avec un petit diplôme. Un grand mercià la municipalité et en particulier auCentre social Michel Catonné pourcette initiative lors du forumCitoyenneté qui, nous l’espérons vive-ment, sera reconduite l’an prochain.

L’association a participé le 25novembre 2009 au Cross départe-mental U.N.S.S. de Choisy. Une cin-quantaine d’élèves étaient inscrits. 18coureurs ont participé au Cross aca-démique du 16 décembre 2009.Les premières rencontres du cham-pionnat Handball, ont débuté le 2décembre 2009 contre le collège duParc de Sucy-en-Brie. �

Bonne chance !Sportivement vôtre.

Les professeurs d’EPS du collègeAmédée Dunois.

Association

Une saison 2009/2010 quidébute bien pour l’ A.S. ducollège A. Dunois !

Association sportive ducollège Amédée Dunois

L E S B R E V E S


Pourquoi une charte couleur/matière ?

De nombreuses façades de la rue deParis et des rues adjacentes sontdéfraîchies, voire très dégradées.Certains propriétaires ont réalisé, cesdernières années, des ravalements quine font pas l’unanimité en termes dequalité et d’intégration dans le site.La modénature des façades anciennes(corniches, bandeaux, chaî-nes d’angle, encadrementde fenêtres, décors…)disparaît petit à petit aubénéfice de ravalementsréalisés avec des enduitsmodernes. Conséquences,un appauvrissement des bâtiments, ladisparition de l’harmonie de la rue,mais également des désordres sur lebâti provoqués par l’utilisation d’en-duits incompatibles avec la nature desmaçonneries anciennes.Face à ce constat préoccupant, la

Urbanisme

Pour contribuer à embellir lecentre ancien, la communelance une étude pour la réali-sation d’une charte couleur/matière.

Charte couleur matière ville a décidé d’agir afin de préserveret mettre en valeur le patrimoine spé-cifique de cette rue.

La charte couleur/matière qui seraréalisée par le Pact du Val-de-Marne etle CAUE, en collaboration avec le ser-vice Urbanisme et en concertation avecles habitants, s’appuiera sur les caracté-ristiques architecturales des lieux afinde proposer une palette de couleurs. Ils’agit d’encadrer les interventions surles bâtiments existants entraînant unemodification de l’aspect extérieur.Cette charte facilitera les missions deconseils et les prises de décisions lorsde l’instruction des dossiers de décla-

rations préalables de travauxet de permis de construire.Elle aidera également lespropriétaires désireux de pro-céder au ravalement de leurmaison dans le choix desmatériaux et des couleurs àemployer. Un nuancier de

couleurs ainsi qu’une plaquette tech-nique «matériaux» seront réalisés àcet effet.

Les devantures commerciales serontégalement prises en compte dans lacharte, ainsi que les enseignes. �

Pratique

PharmaciensService de gardeMars

7 - Degrandi, 26 av de Verdun,Limeil – 01.45.69.62.37

14 - Jouy, Ccial du Clos de Pacy,Sucy – 01.45.90.28.32

21 - Dia, 23 place de la FraternitéSucy – 01.45.90.18.72

28 - Biget, 1 rue Montaleau,Sucy – 01.45.90.20.33

Avril4 - Kraiem, 2 place des Tilleuls,

Limeil – 01.43.86.54.735 - Sachetti, 20 rue du Gén. Leclerc,

Mandres – 01.45.98.90.8111 - Sales, Ccial domaine de

Santeny, – 01.43.86.01.2318 - Penot, 1 bis place de Boecourt,

Perigny – 01.45.98.66.4725 - Talbot, 26 rue Henri Barbusse,

Limeil – 01.45.69.40.79

Mai1er - Ferembach, 23 rue Antoine

Saint Exupéry,Limeil – 01.56.32.00.41

2 - Gabrillagues, 1 rue Michelet,Sucy – 01.45.90.23.68

8 - Moreau, 18 ter rue HenriBarbusse,Limeil – 01.45.69.12.57

9 - Lewinski, Ccial les Orchidées,Limeil – 01.45.69.73.75

13 - Paillereau, 4 allée desMarchands,Marolles – 01.45.99.31.11

16 - Degrandi, 26 av de Verdun,Limeil– 01.45.69.62.37

23 - Brequeville, 17 av duPrésident Wilson – Limeil -01.56.32.67.70

24 - Tran, 28 bd Léon Révillon,Boissy – 01.45.95.42.46

30 - Fontaine, 3 bd de la Gare,Boissy – 01.45.69.21.78 �

Les électeurs absents pour des rai-sons particulières le jour de l’élec-tion peuvent voter par procuration. Ilserait prudent de faire votre démar-che le plus tôt possible et, au plustard, la semaine précédant le scrutin.Présentez-vous en personne au tribu-nal d'instance, au commissariat de

Elections régionales

Les élections régionales ontlieu les dimanches 14 et 21mars 2010.

Vote par procuration police ou à la brigade de gendarmeriedu lieu de résidence ou du lieu de tra-vail. Vous devrez vous munir devotre pièce d'identité et connaître l'é-tat civil (nom, nom de jeune fille lecas échéant, date et lieu de naissan-ce) et l'adresse exacte de la personnequi votera pour vous, laquelle doitimpérativement être inscrite sur leslistes électorales de la même commu-ne que vous. �

h t t p : / / w w w. v i l l e - b o i s s y - s a i n t -leger.fr/informations-pratiques/elec-tions-et-affaires-militaires/comment-voter-par-procuration/

L E S B R È V E S


Pour la deuxième année consécutive,des personnes seules et familles deBoissy-Saint-Léger, en nombre plusimportant que l’année dernière, sesont retrouvées à la salle des fêtes,merveilleusement décorée par le ser-vice des espaces verts de la ville. De

jeunes Boisséens se sont portésvolontaires pour assurer bénévole-ment le service du repas de réveillonconcocté tout spécialement par lacuisine centrale municipale. Tarteaux légumes grillés et mozzarella,pavé de saumon à l’oseille et son gra-

Solidarité

Moment de bonheur partagé,mais aussi de solidarité, leréveillon du 30 décembre orga-nisé conjointement par la muni-cipalité, les associations Valpré, Restaurants du Coeur etSecours catholique a été une période toute particulière permet-tant de ne pas être seul en cette période de fêtes de fin d’année.

Un réveillon solidaritépour les fêtes de find’année

tin de pomme de terre Cramberries,haricots verts et tomate provençale,salade verte aux noix et brie deMeaux, coulant au chocolat sur cou-lis de framboises, sans oublier la tra-ditionnelle coupe de champagne ontfait le délice de tous.Au cours de la soirée, de jeunes dan-seurs de l’association MRG ont évoluésur la piste, habillés de costumes dePère Noël, offrant ainsi un spectacle dequalité fort apprécié. Les invités ontlargement participé à cette animation,en évoluant sur la piste de danse, entraî-nant les enfants dans de folles farando-les. Chacun a pu apprécier le cadeauoffert par les organisateurs : livres, cho-colats, stylos, bouquets de senteur.A minuit, les uns et les autres se sontséparés, en se souhaitant une belleannée 2010. Nul doute que les orga-nisateurs auront à coeur de renouve-ler l’expérience…�

CCAS

Le temps des loisirspour les seniors

Briser la solitude, favoriserles liens, voilà quelques unsdes objectifs de l’équipe duCCAS pour la mise en placedes activités 2010 destinéesaux seniors, friands de loi-sirs diversifiées.

Des sorties seront proposées toutau long de l’année, telles queHoliday on Ice, le spectacle Aubonheur des tubes au Grand Rex deParis, une balade place Vendôme,rue Cambon et dans le quartier dela Madeleine sur les pas de CocoChanel, la visite du quartier indien,le passage Brady et ses alentours,un procès au palais de justice etdans le quartier Notre Dame, unesortie au théâtre...

Bref, un programme de loisirs trèsriche qui a commencé en janvier 2010par un après-midi dansant au Chaletdu Lac au cours duquel la galette desrois a dignement été partagée faisantainsi plusieurs rois et reines parmi lesparticipants enthousiastes.

2010 s’annonce donc très attractif !A suivre…�

Conseil général

En solo, en famille ou entre amis,les villages vacances accueillentpetits et grands, sportifs ou non.

Où ?- Village Jean Franco à Longefoy

(Savoie, alt : 1 650 m)- Village Guébriant au Plateau

d’Assy (Haute-Savoie, alt : 1 309m)

Contact :Service mobilité et villages vacancesImmeuble Echat - 121 av. duGénéral de Gaulle - CréteilTél : 01.56.72.87.50.Téléchargez la fiche de réservation :www.cg94.fr �

Envie de vacances ?Vous habitez le Val-de-Marne, les villages devacances du Conseil généralvous accueillent.

L E S B R È V E S


Animation

Illuminationsau marché de Noël

Cette année encore leMarché de Noël a ravi lespapilles des plus gour-mands… et permis auxBoisséens de faire leursemplettes auprès de nos arti-sans qui ont, comme à leurhabitude, proposé de magni-fiques bijoux, dentelles, bou-gies et autres merveilles.

Autour d’une forêt de sapins illumi-nés, les enfants qui participaient à lafête de la lumière nous ont rejointspour se délecter d’un chocolatchaud bien réconfortant.N’oublions pas de remercier le PèreNoël qui, pour la plus grande joiedes petits et des grands, nous a per-mis de garder un esprit enfantin etde nous régaler de ses papillotes ! �

Conseil municipal

Du nouveau auConseil municipalDes délégations pour MarcelBrillant

Monsieur MarcelBrillant est désor-mais conseillermunicipal déléguéchargé des ques-tions relatives à lasanté, à la préven-

tion et au pôle gérontologique (CLIC3), aux relations cultuelles et à l’as-sociation des Saint-Léger de Franceet d’ailleurs. �

Nicole Laffont, nouvelle conseillèremunicipale Suite à la démis-sion de MadameDominique Pillaultde son mandat deconseillère munici-pale, M. le Maire apris un arrêté, le 2novembre 2009, installant MadameNicole Laffont, du quartier de la HaieGriselle, en tant que conseillèremunicipale. Mme Laffont s’occuperanotamment des questions sanitaireset sociales. �

Echanges

Séjours et échangesinternationauxDes Boisséens en FinlandeDu 15 au 23 juin 2010, des Boisséensâgés de 18 à 22 ans pourront partici-per au séjour linguistique organisépar la ville de Boissy-Saint-Léger enpartenariat avec la ville d’Helsinki,l’association Jeunesse citoyenned’Europe et le Pôle européen demobilité du Val-de-Marne.Cet échange permettra à 12 jeunes (6filles et 6 garçons) de suivre un stagede langue anglaise et de découvrir laculture finlandaise.Les jeunes Boisséens serontaccueillis dans un centre de vacancessitué à Karja (100 km d'Helsinki).Les frais d’hébergement, de nourritu-re et des différentes activités (y com-pris les cours de langue) sont pris encharge par la commune.La participation financière demandéeaux jeunes se limitera donc aux fraisde transport jusqu’en Finlande et seracalculée selon le quotient familial(entre 100 € et 500 €).

A notre tour d’accueillir de jeunesFinlandais et de jeunes AllemandsCe sera aussi l’occasion offerte à 8jeunes Finlandais et 5 Allemands devenir en France pour pratiquer la lan-gue française du 28 juin au 6 juillet2010. Les familles boisséennes sou-haitant participer à leur hébergementsont invitées à se faire connaîtreauprès du Point Information Jeunesse.

Pour toutes autres demandes d’in-formations, veuillez contacter :L’Espace Jeunesse / PIJ 18 /22 ans8 rue Chirol, 94470 Boissy-St-LégerTél : 01 45 69 55 11 �

L E S B R È V E S


Une AMAP, c’est un partenariatentre un ou plusieurs paysans et ungroupe de consom’acteurs. Le grou-pe s’engage dans la durée à acheterla production du paysan, le plus sou-

Maraîchage de proximité

«Le Potager du Bois», c’estson nom, est une AMAP(Association pour leMaintien d’une AgriculturePaysanne), qui a vu le jour ily a quelques mois. Elle ras-semble les habitants deBoissy-Saint-Léger et deLimeil-Brévannes.

Une AMAP à Boissy-Limeil

Nuisances sonores

Parmi les avancées et les résultats quenous avons obtenus au cours de ces dixannées, l’élargissement du Plan deGêne Sonore a été une étape importante.Après sa mise en place, suivie d’unbras de fer et d’un combat qui aurontduré trois ans, le financement est enfinà la hauteur des besoins. Mais noussavons que vous êtes encore nombreuxà ne pas avoir déposé de dossier pourbénéficier des aides à l’insonorisationou à vous interroger sur la procé-dure… Alors venez nous poser vosquestions, vous informer et nousapporter votre soutien lors de notreassemblée générale annuelle quiaura lieu le 26 mars à 20h30 à l’éco-le des Bruyères de Sucy-en-Brie. �

OYE 349 a 10 ansC’est avec vous et pour vousque l’association de lutte contreles nuisances sonores, OYE349, souhaite poursuivre sontravail pour assurer à tousune meilleure qualité de vie.

Solidarité

Vous pourrez ainsi nous aider à col-lecter le 5 juin sur la place du Forumà partir de 14h, tous vos bouchons etétablir, nous l’espérons, un recordhistorique.

Notre partenaire, l’Association UnBouchon : Une Espérance, qui sera làspécialement pour vous accueillir,vous remercie d’avance de le sub-merger. http://bouchon.espoir.free.fr

Voici quelques unes de leurs actions

Opération “Gardezvos bouchons”

Jusqu’au 5 juin 2010, nousdemandons aux Boisséenssoucieux de leur environne-ment et de solidarité de gar-der tous les bouchons enplastique, y compris les boî-tes de pellicules photos. récentes parues dans La Bouchonnette

n°2 de février 2010 :

Le chargement du premier camion del’année est parti chez notre recycleuravec 7 940 kg de bouchons.

Jeudi 28 janvier, a été remis un fau-teuil de danse (participation 400€) à Sophie de Yerres (91).

Le 10 janvier, nous avons participé àl’achat d’un fauteuil pour Thomas, demeurant à Villiers le Bâcle, pour300 €, le coût global du fauteuil étant de 28 000 €. �

vent des légumes, avec les fameux«paniers», mais il peut s’agir d’autresproduits. Il s’engage aussi à soutenir lepaysan, à maintenir avec lui et avecson exploitation des échanges régu-liers. L’agriculteur s’engage à fournirles adhérents de l’AMAP avec desproduits de qualité, pas forcément bio,il peut aussi s’inscrire dans unedémarche de «conversion» d’une agri-culture conventionnelle vers le bio.L’AMAP soutien l’agriculture deproximité, fait connaitre à ses adhé-rents la vie et les contraintes du pro-ducteur, propose une évolution deshabitudes alimentaires (moins deviande, moins de sucreries, plus delégumes de saison, etc.) qui préservela santé et réduit le bilan carbone.L’AMAP, ce n’est pas seulement un

moyen moderne de se nourrir saine-ment. C’est une démarche active etconsciente de la nécessité de sauve-garder et de développer une agricul-ture durable, économiquement, socia-lement et écologiquement.«Le Potager du Bois» agit pour per-mettre l’installation d’un maraichersur des surfaces encore disponibles àLimeil-Brévannes. Nous sommes parailleurs sur le point de proposer uncontrat entre les adhérents et un pro-ducteur de produits laitiers bio. �

Site du réseau Ile de France :http://www.amap-idf.org/ Le Potager du Bois :http://www.amap-boissylimeil.fr/Contact :[email protected]

L E S B R È V E S


Depuis 2004, la collecte des donnéesest effectuée, chaque année, à partird’un échantillon d’adresses déterminépar l’INSEE représentant environ 8 %des logements. Au bout de 5 ans, onconsidère que les 40 % de logementsrecensés permettent de se faire uneidée suffisamment précise de l’inté-gralité des logements de la commune.L’échantillon de logements recenséchaque année par les agents recenseursdoit refléter du mieux possible l’hété-rogénéité de la population sondée. Ilcomporte trois catégories d’adresses : - les adresses de «grande taille», en

clair d’immeubles regroupant aumoins 60 logements à la mêmeadresse (dans la limite de 10 % dunombre total de logements),

- toutes les nouvelles adresses, c’est-à-dire toutes les nouvelles construc-tions,

- les autres adresses tirées au sort.

Toutes ces données donnent lieu à de«savants» calculs mathématiques quipermettent de déterminer, chaqueannée, le nombre total d’habitants.Au 1er janvier 2006, la population«municipale» était de 16 247 habi-tants, soit une progression de 6,3 %par rapport à 1999, et la populationtotale de 16 471 habitants (publiée au1er janvier 2009).

Sur la base des nouvelles donnéescollectées entre 2004 et 2008, lapopulation totale n’atteint plus que16 114 habitants au 1er janvier 2007(publiée au 1er janvier 2010). �

Recensement

Le recensement de la popu-lation se faisait auparavanttous les huit ans. Ondécomptait alors la totalitédes habitants en quelquessemaines.

Nous sommes16 114 habitants

Au fil de la vieNAISSANCESJuillet 2009 Alexis CEREA

Octobre 2009Ibrahim FOFANA, Jarod LYS,David BAYOU, Maxim SEMAÏ,Alan BILEMBO.

Novembre 2009LEROI Ylian, Karina COZA, SakynaMSSA, Antoine MEHA, YllMAREVCI, Ombeline LACOSTE,Mathilde SADORGE, Manda KOÏTA.

Décembre 2009Louis GUYOT-CORBIÈRE, GabinMAILLOT, Clara TISSANDIER,Lenny RADWINSKI, AmiraKAMAL, Phuoc NGUYEN, MaïwenPAYEN, Léna ZOUAOUI, CandiceDI BENEDETTO, Diego DE CAS-TRO-ROCA, Léane LINAIS, AliyahPAROT, Maelle KABARDJI-DUPIN, Sheyrine RENAULT.

Janvier 2010Shana DIANE, Hanaë TÉCHER, MathieuGUILLOUX, Manelle AÏT OUMZIL.

MARIAGESNovembre 2009HIRUDAYA SWAMY SAKARIAS

et Delphine DEGUERVILLE.

Décembre 2009Alain LIOT et Marie-Noëlle GUYOT.

Janvier 2010Simon NKOM NDOCK et NoëlleMANDALLÉ DIDIBA.

DECESNovembre 2009Gilbert DEPIERRE, André BAOU-DOUR, Denise CENT, ChristianLAMY, Micheline SENOT, JacquesDEGRENON, Marie BORIES,Jeannine ALLARD, Rolande HAUET.

Décembre 2009Jean-Marie USUBELLI, BernardMAHÉ, Jacques MELAMED,Simonne RAFFUGEAUD, MireilleGENDRE, Denis DE PENA.

Janvier 2010Paul TANGUY, Andrée FRÉTIÈRE,Marie PERQUIER, SolangeDUPOUY, Georges DEPATY,Odette CHAGNON, Marie TRA-VERS, Maklouf BENHAÏEM,Joseph RISTERUCCI, Sona MEL-KONIAN, Nicole GRUEL, MichelPINJON, Jean DELAVALÉE. �

Sport

Marranedes quartiers 2009Ils avaient terminé 6ème l'an-née dernière, ils finissent4ème cette année !

Une superbe performance de la part decette jeune équipe de handballeurs nonlicenciés en club, sélectionnés lors desstages multisports de Toussaint. Le 22décembre 2009, Estelle et WilliamBellow, Thierry Boulingoumou, JérémyDesire, Corentin Moulin et AmédiDoucoure se sont pleinement investis

dans ce tournoi du Marrane desQuartiers et ont su faire preuve d'un trèsbel esprit d'équipe, leur permettant ainside devancer au classement final huitautres équipes du département. Alorsfélicitations à tous les six et vivement l'é-dition 2010 avec peut-être cette fois uneplace sur le podium ! �

L E S B R È V E S


Entreprises

Les commerçants de la villeont été conviés le 12 janvierdernier à une réunion d’in-formation organisée par lamunicipalité en collaborationavec la CCI94 et la CMP94pour leur expliquer et rappe-ler les différents dispositifsd’aide et accompagnementdont ils peuvent bénéficier.

Réuniondes commerçants

En présence des présidents desdeux associations de commerçantsde notre ville et d’une dizaine decommerçants, les spécialistes de cesdeux chambres consulaires ont pré-senté toute la gamme des dispositifsde financement, des dispositifsd’urgence PME/Tiers de confiancedu médiateur du crédit, des mesuresfiscales du plan de relance, de négo-ciation des dettes fiscales et socia-les, des aides à l’embauche maisaussi à la formation des dirigeants.Ils ont en outre expliqué leur rôled’accompagnement des commer-çants et des artisans et échangé, nonseulement des informations concrè-tes avec les participants, mais aussileurs contacts.

Vous n’avez pas pu assister à cetteréunion mais souhaitez avoir desinformations sur cette présentation,vous pouvez vous adresser à :

La Maison de l’entreprise,de l’emploi et de l’insertion

9 bd Léon Révillon

Ouverte dulundi au vendredi

de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30Tél : 01 45 10 61 03 �

Portes ouvertes

Faire de sa passion ducheval un métierL’Ecole des CoursesHippiques-AFASEC deGrosbois ouvre ses portes aupublic, samedi 13 mars de13h30 à 16h30.En France, cinq écoles et quatre rési-dences d’application accueillent dèsl’âge de 14 ans des jeunes motivés etpassionnés de chevaux. Ces établis-sements les forment aux différentsmétiers des écuries de courses hip-piques de trot et de galop. Plus de 4 000emplois sont directement liés auxentreprises d’entraînement de che-vaux de courses : jockey, driver,cavalier d’entraînement, lad-driver,garçon de voyage, 1er garçon, assis-tant entraîneur, entraîneur…

Tout au long de l’après-midi, les jeu-nes et les parents pourront rencontrerles enseignants, l’équipe pédagogiqueet les élèves. Des visites des établisse-ments, des classes, des lieux de vie etdes écuries ainsi que des démonstra-tions et animations seront organiséesà l’occasion de cet événement.Information : Domaine de GrosboisBoissy-St-Léger - [email protected] �

Félicitations

Elles ont gagnéune visite chezClaude François !Lors du banquet des Seniors enoctobre dernier, un concoursde madison a été organisé parChristophe, notre Dj et anima-teur, auquel ont participé unetrentaine de personnes.

Mmes Paule Gagné, Véra Bouancheaux etJeannine Klimezak ont été les heureusesgagnantes. La récompense était unejournée au moulin de Claude François àDannemois, propriété féerique nichée aucoeur d'un petit village de l'Essonneentre Etampes et Fontainebleau. Elles yont été chaleureusement accueillies parM. et Mme Lescure, les nouveaux pro-priétaires, pour déguster un très bon etcopieux déjeuner périgourdin. �

L E S B R È V E S


Question juridique

La loi n°2008-582 du 20 juin 2008 renforçant les mesures de préven-tion et de protection des personnes contre les chiens dangereux aintroduit une obligation pour les propriétaires ou détenteurs de chiensdes 1ère et 2ème catégories d’obtenir un permis de détention au plustard le 31 décembre 2009.

Un permis de détention pour les chiens dangereux

Le décret n°2009-1768 du 30 décem-bre 2009 précise la forme du permisde détention de chien ainsi que lessanctions susceptibles d’être appli-quées en cas de non-respect de cetteobligation par le propriétaire ou ledétenteur de chiens.

La délivrance du permis est condition-née à la production des justificatifsd’identification habituels (certificatsd’identification, de vaccination antira-bique, d’assurance responsabilité civileet stérilisation pour la 1ère catégorie)

Le propriétaire ou détenteur du chiendoit en outre présenter une évaluationcomportementale du chien faite par unvétérinaire inscrit sur la liste départe-mentale (consultable auprès de lapolice municipale). Actuellement,pour tous les nouveaux animaux,l’évaluation doit être faite entre les 8mois et les 12 mois des chiens de 1èrecatégorie (chiens d’attaque de typePitbull, Boerbull, Tosa) et de 2èmecatégorie (chiens de garde ou dedéfense de type AmericanStaffordshire terrier, Rottweiler).Pour les chiens de moins de 8 mois,trop jeunes pour subir une évaluationcomportementale, il est délivré unpermis provisoire valable jusqu’aupremier anniversaire du chien.

Par ailleurs, le propriétaire ou détenteurde l’animal doit désormais produire, àl’appui de sa demande de permis, uneattestation d’aptitude sanctionnant uneformation portant sur l’éducation et lecomportement canin, ainsi que sur laprévention des accidents. Cette attesta-

tion est délivrée à l’issue d’une forma-tion dispensée par un formateur habili-té par la préfecture (la liste des forma-teurs habilités est consultable auprès dela police municipale).

Les textes réglementaires étant parustardivement, les propriétaires oudétenteurs de bonne foi doivent semanifester auprès de la police munici-pale afin de régulariser leur situationdans les plus brefs délais.

A l’occasion d’éventuels contrôles, lesfonctionnaires de Police inviteront, dansun premier temps, les propriétaires oudétenteurs à respecter la procédure dedéclaration. Par la suite, ceux qui n’au-raient entrepris aucune démarche pour-ront être mis en demeure de se conformerà la législation dans le délai d’un moisconformément à l’article L211-14 (IV)du Code rural. Toute absence de démar-che entreprise après la mise en demeureentraînera pour le propriétaire ou déten-teur du chien un risque de sanction pou-vant aller jusqu’à 3 mois de prison et3 750 euros d’amende, avec confiscationet/ou euthanasie de l’animal.

Pour tout renseignement complé-mentaire, contacter la police munici-pale au 01.45.99.07.72 �

Commémoration

Que fait Boissy pour le100ème anniversaire dela Journée Internationalede la Femme du 8 mars?Il n’y a pas de victoires sanscombats, il n’y a pas decombats sans des personnespour les mener.

Même si le message de toutes cesfemmes qui se sont battues pourexister a été entendu, ce messagedoit être poursuivi et amplifié pourque l’utopie des pionnières devienneune réalité pour les générations futu-res. 2010 commémorera le 100èmeanniversaire du 8 Mars commeJournée Internationale de la Femme.Après 100 ans, que reste-t-il de cecombat ? Qu’en pensent les jeunesgénérations ? Seront-elles à mêmede relever les défis posés par leursaînées ? Ainsi se pose la question dela TRANSMISSION en directiondes jeunes générations.

Votre ville, la ville de Paris et 14autres communes d’Ile-de-France,ont décidé de joindre leurs effortspour rendre hommage à des femmesanonymes, exceptionnelles par lesactions qu’elles ont menées dansleur ville, leur département... enrecueillant leurs témoignages, leursvisions de la place et de la paroledonnées aux jeunes pour que latransmission se réalise concrète-ment, au-delà des discours, en leurdonnant la possibiliter d’exprimerleurs propres idées sur la question.

Un film est en cours de réalisationautour de quelques unes de cesBoisséennes, film qui sera projeté le3 avril à Boissy-Saint-Léger, suivid’un débat en présence de ces fem-mes. �

L E S B R È V E S


Santé

Alzheimer et la MAIALa Maison pour l’Autonomieet l’Intégration des MaladesAlzheimer est une des mesuresdu plan Alzheimer 2008-2012.La MAIA est composée de structuressanitaires et sociales dont les mis-sions sont d’informer et d’orienter lapopulation vers les ressources lesplus adaptées. Il s’agit d’harmoniserles pratiques afin que, quelque soit lastructure sollicitée par les personnesen lourde perte d’autonomie, lesréponses soient ajustées aux besoins.

Lors de situations particulièrementdifficiles, un gestionnaire de casinterviendra pour aider la famille,accompagner le patient dans sonparcours de soins et de services. Uneréponse personnalisée et évolutivesera apportée.

Pour tout renseignement, contac-tez Mmes Elisabeth Gillet et/ouGnenaëlle Clairet au CCAS - Tél :01.45.10.61.37 ou 01.45.10.61.31 �

Urbanisme

La procédure d’élaboration du Plan local d'urbanismeLes travaux d'élaboration du PLU ont débuté le 5 juillet dernier.Assisté du bureau d'études Urba-Conseil, le comité technique s'estdéjà réuni cinq fois et le comité de pilotage une fois.

Les personnes publiques associées(services de l'Etat, Région,Département, communauté d'agglo-mération, communes riveraines) ontété conviées à nous faire part de leursobservations sur l'analyse de l'étatinitial de l'environnement et sur le dia-gnostic socio-économique de la com-mune au cours d'une réunion qui s'esttenue en mairie le 14 janvier dernier.Ce même document a été présenté à lapopulation lors d'une réunion publiquequi s'est tenue le 29 janvier. Il peut êtreconsulté sur le site officiel de la ville :www.ville-boissy-saint-leger.fr La prochaine étape consiste à élaborer lePADD (projet d'aménagement et dedéveloppement durable), lequel fera éga-lement l'objet d'une large concertation etd'un débat au sein du conseil municipal.Les documents graphiques (plan dezonage) ainsi que le règlement serontensuite établis et soumis à leur tour à

la concertation. Puis, le PLU sera arrê-té et de nouveau soumis à l'avis despersonnes publiques associées.Viendra enfin l'enquête publique, laprise en considération de l'avis ducommissaire enquêteur et la délibéra-tion du conseil municipal approuvantle PLU (prévue en septembre 2011).Tout au long de la procédure d'élabora-tion, nous sommes à l'écoute de vospropositions, observations, interroga-tions afin que notre futur PLU traduiseles ambitions de tous les Boisséens pourl'amélioration de notre cadre de vie.

Pour vous exprimer, nous avons mis àla disposition des habitants un registrede concertation en mairie et au centretechnique municipal.

Deux nouvelles réunions publiquesseront organisées avant l'approbationdu PLU. Nous comptons sur votreparticipation. �

Félicitations

Les médaillés du travailLe samedi 6 février à 11h,dans la salle des mariages,s’est déroulée la cérémonie deremise des médailles du tra-vail en présence de RégisCharbonnier, maire deBoissy-Saint-Léger et de plu-sieurs élus.

Les médaillés sont : Daniel ARENT, Celia CHENEAU,Michel COMBEAU, Martine CUR-TIL, Sylvie DE CLERCK, MireilleDESCHAMPS, David DOS SAN-TOS, Laurence DUBOIS, Maryvonne

DUPRAZ, Max ESCUDIE CALVI-GNAC, Catherine GARNIER,Roberto GIMENEZ UBEDA,Catherine GUERIN, Sophie GUI-GUIN, Isabelle JOUSSELIN, Marie-Blanche LABBE, Evelyne LAPOUGE,

Françoise MARDINE, Hamid MECHI-CHE, Bruno MEURVILLE, HacèneMOUHOUB, Didier NUSBAUMER,Philippe PENZ, Marie-MartinePINARDON et Lydie WELTER.�

A C T U A L I T É


Chaque fois, nous avons présentéà la direction de la caisse dépar-

tementale un grand nombre de dos-siers d’assurés sociaux confrontés àdes difficultés, parfois dramatiques,de remboursement. Ce qui est encause, ce n’est rien moins que l’accèsaux soins. Le Boissy MAG de sep-tembre dernier détaillait les neufquestions qui ont été posées par écrità la direction de la CPAM par lesmaires. Chaque fois, le directeurdépartemental a déploré ces problè-mes en promettant que les chosesallaient s’arranger et qu’il allait faireétudier ces dossiers que nous luiremettions…

Point d’accueil :« Ouverture exceptionnelle ?! »

Force est de constater qu’il n’en arien été. Sans doute même, la situa-tion s’est-elle dégradée. Nous avonsbien reçu un courrier mais pour nousannoncer qu’il avait été décidé, sansnous consulter et à l’encontre de nosrevendications, que le «point d’ac-cueil» sensé se substituer à notreancien centre de sécurité sociale allaitréduire, de 4 à 3, ses jours d’ouvertu-re une semaine de décembre !

Des questionsqui devront trouver réponse

De manière à rappeler l’importance dece dossier pour nombre de Boisséens,citons ici un extrait de l’introductionde Régis Charbonnier devant la délé-gation de la CPAM du Val-de-Marneconduite par Gilles Filiberti.

Je voudrais :- rappeler que les soucis de la popula-

tion pour sa santé sont démultipliés parson inquiétude devant les conséquen-ces de la crise économique, notam-ment en termes d’emploi et de main-tien de la possibilité de se soigner. Lesdifficultés de la CAF, comme pour laCPAM, renvoient dans nos CCAS desgens qui viennent solliciter une aidefinancière et alimentaire.

- me faire l’écho aussi du monde médi-cal qui nous a fait part de ses craintessur le risque (…) que les impératifsbudgétaires prennent le pas sur lesnécessités médicales dont ils pensent- et nous avec eux - qu’ils sont lesseuls à pouvoir les apprécier. (…)

- préciser que notre démarche n’igno-re pas que si, globalement, toute lapopulation est inquiète pour l’avenir

de la sécurité sociale et des retraites,si elle est mécontente des restric-tions et pénalités mises en place, sielle accepte mal les discours sur le«trou» de la sécu alors qu’ont étémultipliés les exonérations et retardsde versement des cotisations par lesemployeurs (à commencer par l’Etatmais pas seulement : l’entrepriseBobin, mise en liquidation judiciaireen jetant 50 salariés au chômage, n’ajamais payé ses cotisations et devait600 000 euros !), la majorité d’entreelle n’a pas de problèmes avec lesmécanismes de remboursement.

- répéter qu’en aucune manière notredémarche n’est tournée contre lesemployés de la Caisse dont les assu-rés sociaux soulignent au contrairel’amabilité et le professionnalisme.

- insister en revanche sur la situationdifficile des assurés sociaux victi-mes de retards de remboursements,concernant en particulier les indem-nités journalières. Et, parmi eux,ceux de nos administrés victimesdirectement du chômage et de laprécarité : le taux de chômage peutdépasser les 20% dans les quartiersles plus défavorisés et même 40%chez les jeunes. �

DIALOGUE DIFFICILE, DOSSIER NON RÉGLÉ

Sécurité socialeConférence de presse à l’automne 2008 avec six autres maires des communes ratta-chées à l’ancien centre de sécurité sociale de Boissy-Saint-Léger, première rencontrede ces élus avec le directeur de la CPAM-94 le 19 janvier 2009 et seconde rencontrele 22 juin dernier. Boissy Mag a rendu compte régulièrement de ces initiatives .

Sécurité sociale : clients ou ayants droit ?

L’utilisation dans vos publications du mot « clients » pour désigner les assurés sociaux, ne nous paraît pas une bonne modernisation. Un client paie s’il le peut et obtient satisfac-tion en proportion de ce qu’il est capable de payer. Un assuré social, lui, cotise et accède, sans restriction et sur un pied d’égalité, au droit d’être remboursé de ses soins de santé.La sécurité sociale n’est pas une société d’assurance parmi d’autres. Elle est propriété des salariés qui, versant chacun une part de leur salaire dans le pot commun, se reconnais-sent collectivement le même droit aux soins, indépendamment des conditions de fortune ou d’infortune. Nous sommes tous conscients de la garantie de civilisation que représen-te la reconnaissance d’un tel droit, surtout dans la période d’incertitude et de désastre économique dans laquelle nous sommes entrés. Elus du peuple, nous connaissons le prix decette solidarité entre les générations, entre les actifs et les chômeurs, entre les malades et les bien-portants.

C O N S E I L M U N I C I P A L


SALLE DES FÊTES DE LA FERMESamedi/Dimanche

12h à 6hAutres jours

9h à 19h

Associations boisséennes pour leurs activités (1) 1 200,00 € 770,00 €

Associations hors ville - Syndicats de copropriétésEntreprises commerciales

2 500,00 € 1 800,00 €

Particuliers contribuables boisséens 1 530,00 € 800,00 €

Particuliers non contribuables boisséens 2 500,00 € 1 800,00 €

CENTRE AÉRÉ SALLE N°1 SALLE N°2

de 10h à 19h ou de 20h à 5hContribuables

boisséensNon contribuablesou Ass. hors ville

Contribuablesboisséens

Non contribuablesou Ass. hors ville

Particuliers - Syndicats de copropriétésEntreprises commerciales

300,00 € 430,00 € 520,00 € 740,00 €

Associations “dans le cadre de leurs activités” Gratuit 350,00 € Gratuit 590,00 €

Les nouveaux tarifs pour 2010

Location de salles

(1) gratuité une fois par an

CONCESSIONS AU CIMETIÈRE CAVEAUX FUNÉRAIRES

15 ans 129 € Une place 790 €30 ans 435 € Deux places 1 187 €50 ans 1 722 € Trois places 1 584 €

Perpétuelle 9 528 € Quatre places 1 978 €

FOIRE A LA BROCANTE

Stand de 2,50 m 22 €

Quotient Mensuel FamilialCLASSES DE DÉCOUVERTE - ACTIVITÉS SECTEUR JEUNESSE

ACCUEIL DE LOISIRS EN MILIEU OUVERT - CENTRES DE VACANCES

Participation des familles en % du tarif de l’activité

Moins de à 418,81 € 20 %

de 418,82 à 462,79 35 %

de 462,80 à 509,49 45 %

de 509,50 à 564,28 55 %

de 564,29 à 689,47 65 %

de 689,48 à 849,82 80 %

plus de 849,82 90 %

Centres de vacancesUn abattement de 20 % sur la par-ticipation familiale est appliqué àpartir du 2e enfant.

Classes de découverteSi la participation est inférieure à la part d’allocation familiale de l’en-fant concerné, la participation retenue est égale au montant de l’allocation.Un abattement de 20 % sur la participation familiale est appliqué pour le2e enfant partant. Les enfants vivant au foyer parental sont considérés àcharge jusqu’à 20 ans.


Associations de parents d’élèvesF.C.P.E. 400,00 €P.E.E.P. 250,00 €Ensemble J. Prévert 150,00 €A.P.E.I./B.S.L. 150,00 €

Associations culturelles et de loisirsClub Arc en Ciel 450,00 €Bibliothèque de Boissy 555,00 €A.D.A.C. (Amicale des Agents Communaux) 635,00 €BSL Orchestra 620,00 €Choeur Francis Poulenc 351,00 €Géologues Amateur de Boissy 150,00 €Peintres en Herbe 281,00 €Boissy 2000 116,00 € E.N.V.I. Double Dièse 200,00 €Les Nuits Orientales 162,00 €Ombre et Lumière 300,00 €

Associations à caractère socialCroix Rouge 500,00 €Vie Libre 172,00 €La Lampe Magique 260,00 €OYE 349 77,00 €

Associations patriotiquesU.N.C 85,00 €F.N.A.C.A. 85,00 €A.C.P.G. 85,00 €

Associations sportivesF.C.B. 1 360,00 €Boissy Cyclo Club 199,00 €Club des Boulistes 335,00 €Judo Club 435,00 €Club Aïkido 287,00 €C.A.B. handball 1 290,00 €Aquatique Club 998,00 €Boissy Cross 191,00 €A.S. Amédée Dunois 330,00 €A.S. Blaise Cendrars 330,00 €Olympic Gym 1 100,00 €Tae Kwon Do Dojang 192,00 €Boissy Tennis Club 710,00 €Espace Danse 374,00 €Boissy Basket Ball 1 140,00 € Boissy Triathlon 181,00 €B.O.U.J.E. 558,53 € Alliance Football club 40,00 €

Subventions départementales aux associations

Le conseil général a attribué pour 2009 :- une subvention de 10 398,08 € aux associations locales (0,64 € par hab.)- une subvention complémentaire de 5 686,45 € aux seules associations sportives (0,35 € par hab.).

Le conseil municipal a réparti ces subventions comme suit :

CONTRIBUABLES

BOISSÉENS

SALLE 17(face à la mairie)

19 personnes, de 8h30 à 1h

MAISON DE LA FERME

40 personnes, de 9h à 1h

DIDIER PIRONI

(stade M. Laveau)50 personnes, de 9h à 22h

Particuliers 50,00 100,00 150,00

Syndics professionnels 150,00 200,00 250,00

Associations Boisséennes“dans le cadre de leurs activités”

Gratuit Gratuit 150,00 (1)

Partis politiques Gratuit Gratuit Non

Conseils symdicaux Gratuit Gratuit Gratuit

Amicale des locataires Gratuit Gratuit Gratuit

Associations syndicales Gratuit Gratuit Gratuit(1) du vendredi 9hau samedi 22h

F I N A N C E S


Le point sur lesorientations de 2009

Les projets en coursd’exécution ou achevés

Urbanisme- Mise en révision du Plan d’occupation

des sols (POS) pour sa transformationen Plan local d’urbanisme (PLU).

- Adoption du protocole d’accordville/Paris Habitat actant la dissolu-tion de la ZAC de la Haie Griselle.

- Conclusion d’une convention avecl’établissement public foncier d’Ilede France (EPFIF) pour suivre lesventes éventuelles de terrains dans lecentre ancien et le quartier de la Gare.

- Accord entre les villes de Boissy-Saint-Léger et de Sucy-en-Brie, laCAHVM, le conseil général, larégion d’Ile-de-France et l’agencedes espaces verts pour l’acquisitionet l’aménagement du domaine du

Piple. Création d’un espace naturelsensible sur le Piple par le départe-ment le 5 octobre 2009.

Délégation de service public- Engagement de la procédure de

renégociation du contrat d’alimen-tation en eau potable.

Publicité- Révision de la taxe sur les emplace-

ments publicitaires et extension auxenseignes.

Voirie- Accord de la région d’Ile de France

et du préfet de région pour la pour-suite des travaux de construction dela déviation de la nationale 19 dansses parties nord et sud.

- Réfection du boulevard de la Gareentre la nationale 19 et la rue Chirol

par la CAHVM et la commune.- Réaménagement du stationnement

des voitures sur l’avenue Charles deGaulle entre la nationale 19 et la rueGeorges Brassens par la CAHVM*.

- Conclusion d’une convention avecla copropriété de l’espace Muratpour la rénovation du passageouvert au public.

- Etude avec le Forum de quartier duBois Clary pour la mise en oeuvred’un plan de circulation et de sta-tionnement des véhicules.

- Installation de bancs (1ère tranche).

Assainissement (compétence CAHVM*)- Reconstruction du bassin de retenue

des eaux pluviales rue desChâtaigniers.

- Réalisation d’un second bassin ruede Grosbois.

Réfection de la toiture du 4, bd Léon Révillon.

Le 30 janvier 2009, leConseil municipal a arrê-té le programme desactions qu’il entendaitmener au cours de l’an-née 2009. Certaines deces actions se déroule-ront sur plusieurs exerci-ces. Par exemple, l’éla-boration du Plan d’urba-nisme de la ville nécessi-tera au moins deuxannées de travail. Lebilan des actions accom-plies par la municipalitéen 2009 montre qu’il aété davantage fait que cequi était envisagé.


Espaces verts- Participation au concours des villes

fleuries. Attribution par le juryd’une troisième fleur.

- Aménagement d’une aire de jeuxsur le terrain communal des HautesVarennes. (appel d’offres en cours).

Etablissements scolaires- Mise en chantier de l’agrandisse-

ment et de la rénovation de l’écolematernelle Amédée Dunois (enjuillet 2009).

- Installation de l’école maternelleprovisoire Amédée Dunois dans leslocaux préfabriqués pour la rentréescolaire de 2009.

- Réalisation de travaux de voirie etde sécurisation des entrées de l’éco-le primaire Vallou de Villeneuve(par la commune) et de l’écolematernelle des Châtaigniers (par laCAHVM).

- Mise au point de la solution de rem-placement du chauffage du groupescolaire Jean Rostand.

- Reprise par le département de larestauration du collège BlaiseCendrars au 1er janvier 2010.

Bâtiments- Construction d’un colombarium au

cimetière.- Réfection des toilettes situées derriè-

re le tribunal à destination du public.- Réfection de la toiture de la mairie.

(appel d’offres en cours).- Réfection de la toiture du 4, bd

Léon Révillon.

Sports- Installation de l’arrosage automatique

du terrain en herbe Marcel Laveau.- Mise en place d’une offre plus

attractive pour les stages multi-sports.

Petite enfance- Etablissement du dossier de consulta-

tion des entreprises pour la construc-

tion de la maison de l’enfance et de lafamille. (appel d’offres en cours).

- Reprise de la PMI par le départe-ment au 1er janvier 2010.

- Révision des critères d’admission àla crèche.

Jeunesse- Participation de jeunes au chantier

«Les Berges de Boissy».- Mise en place de la commission

d’examen des aides aux projets.- Echanges de jeunes avec la Finlande.

Culturel, évènementiel - Aménagement du service culturel

au Forum.- Organisation de festivités pour la

commémoration de l’abolition del’esclavage.

- Ouverture de la médiathèque.Organisation du portage de livres audomicile de personnes à mobilitéréduite.

Emploi- Organisation d’un Forum pour le

développement économique etl’emploi le 8 octobre 2009.

- Accueil de jeunes en stage dans lesservices municipaux.

- Création de contrats aidés (CAE) etde contrats d’apprentissage pour dejeunes Boisséens dans les servicescommunaux.

Information- Publication de dépliants pour la pro-

motion de la ville : les ressources dela commune, le château deGrosbois.

Jumelages- Constitution d’un comité de jumelage

élargi pour l’organisation deséchanges avec Lauda-Königshofen.

- Participation au rassemblement desSaint-Léger de France et d’ailleurs.Création d’une association desAmis de Léo du Val-de-Marne.

Démocratie locale- Constitution des Forums de quar-

tier. Mise en place de leur fonction-nement.

Les projets en cours

Développement durable- Etude pour l’installation d’une

citerne pour la récupération deseaux de pluie pour le service desEspaces verts.

Petite enfance- Création d’un comité d’usagers à la

crèche.

Jeunesse- Création d’un conseil de jeunes

12 /17 ans.

Emploi- Nouvelle offre de service de la

Mission locale (parrainage).

Information- Refonte du site internet de la ville.

Domaine économique- Création d’un club de chefs d’entre-

prises.

Domaine des femmes- Création d’un groupe de réflexion

sur les grands fléaux touchant parti-culièrement les femmes. �

Forum pour le développement économiqueet l’emploi

* CAHVM : Communauté d’Agglomération du Haut Val-de-Marne

D O S S I E R


� la bonne application des arrêtésmunicipaux.

� le dépistage de l'alcoolémie sur lesinfractions prévues au code de laroute

� le relevé d'identité en cas de contra-vention, qu'elle a compétence àdresser.

� l'aide sous toutes ses formes auxadministrés de la commune.

� la surveillance et la régulation, sinécessaire, de la circulation routière.

� le relevé des infractions au code dela voirie routière, au code de l'urba-nisme…

La policemunicipale:quellesmissions ?

La police municipale exerce des missions validées parle procureur de la République et le préfet du Val-de-Marne. L’unité de notre commune est constituée d’unresponsable et d’une équipe de 9 agents ou A.S.V.P.(adjoints de surveillance de la voie publique). A ce jour,cette équipe n’est pas au complet, suite à des départs enmutation. Mais des recrutements conséquents sont encours pour lui permettre d’effectuer son travail dans debonnes conditions.

LLeess pprriinncciippaalleess mmiissssiioonnss ddee llaa ppoolliiccee mmuunniicciippaallee ::


Les agents de la police municipaleprocèdent également à des interpella-tions dans le cadre des flagrantsdélits. Ils remettent alors les auteursde crimes ou délits à un officier depolice judiciaire (OPJ) de la policenationale, le plus souvent au commis-sariat de Boissy-Saint-Léger ou,éventuellement à un OPJ externe. Ilstravaillent ainsi en étroite collabora-tion avec les agents et officiers ducommissariat de Boissy.

Les agents boisséens sont équipés debâtons de défense dits «Tonfa». Cesont les seules armes autorisées dansnotre commune. La police municipa-le de Boissy ne possède pas d’équipe-ments de type Taser, comme cela peutêtre le cas dans certaines communesd’Île-de-France.

Comment travaillent-ilsau quotidien ?

Des patrouilles pédestres et à bord devéhicules sont organisées quotidien-nement en semaine et le samedi.

Lutte contre la délinquance routière� Les contrôles routiers menés à la

fois sur la RN19 et en ville permet-tent de faire prendre conscience auxautomobilistes verbalisés des dan-gers de leur conduite. La vitesse estlimitée à 50 km/h dans la commu-ne, y compris sur la RN19, voire à30 km/h sur certains axes majeurscomme la rue de Paris. 200 infrac-tions au code de la route ont ainsiété relevées en 2009.

� Des contrôles radars réguliers favo-risent une nette diminution de la

vitesse moyenne des automobilistesqui traversent notre ville. Mais ilreste de nombreux efforts à faireafin de poursuivre cette action delongue haleine.

Le stationnementIl s’agit de la principale source demécontentement des Boisséens surcertains axes de la ville. Il est parailleurs fréquent qu’un même citoyense plaigne, à la fois, des désordres dustationnement de son quartier ou desa rue et de se voir verbaliser pourinfraction au stationnement…Près de 3000 procès-verbaux (PV) destationnement ont été dressés en2009. Le boulevard de la Gare, réaménagé,fournit désormais des emplacementsde stationnement bien matérialisés.Les enlèvements de véhicules, épavesou non, se sont multipliés : plus de100 véhicules ont été mis en fourriè-re courant 2009. L’opération de«grand nettoyage» de l’avenueCharles de Gaulle, autour de la HaieGriselle, conduit à l’évacuationannuelle des véhicules ventouses,provenant pour la plupart des com-munes voisines.L’action accrue pour faire respecter lestationnement en « zone bleue » ruede Paris et bd de la Gare va permett-re la rénovation prochaine du parc destationnement communautaire, pro-che de la gare. Les propriétaires desvéhicules trop souvent verbaliséspour dépassement d’horaire préfèrentdésormais y souscrire un abonnementmensuel modique.

Des actions multiples et essentiellesEn 2009, trois agents de la policemunicipale de Boissy ont sauvéune vie ; c’est leur mission d’as-sistance aux personnes. Ils sesont vus décorés, le 16 janvierdernier, de la médaille de la ville.Deux points «École» sur la RN19permettent de sécuriser la traver-sée des enfants et de leurs parentsles jours de classe.L’insalubrité ou l’insécurité decertains appartements ou lieuxaccueillant du public comme desrestaurants ont été relevés, enlien avec les autorités et servicescompétents. Ces contrôles ontfavorisé la mise en conformité deces lieux.

Des missions d’accueil et adminis-tratives� Les actes administratifs, néces-

saires pour valider les actionsmenées sur le terrain, évitertoute erreur de procédure etprotéger les victimes éventuel-les constituent une activité for-tement consommatrice detemps, surtout pour le responsa-ble de la police municipale.

� Les agents peuvent aussi êtrerequis, la loi l’oblige, autantque de besoin, par la policenationale pour la soutenir lorsd’actions de contrôle ou desécurisation sur le territoire dela commune.

� Un accueil permanent, télépho-nique ou physique, permet derépondre aux attentes de lapopulation. �

Pour vos démarches ou demandes de renseignements, n’hésitez pas à contacter la police municipale.Ses locaux se situent au 28 rue de Paris.L’accueil du public se fait du lundi au vendredi de 9h à 17hTéléphone : 01 45 99 07 72 - Fax : 01 45 99 51 15

L O G E M E N T


L’aggravation de la situation éco-nomique et l’approche de la

fin de la trêve hivernale remettentdramatiquement les expulsions àl’ordre du jour. Chaque famille endifficulté est priée de se présenter auCCAS où son dossier fera l’objetd’un traitement particulier adapté. Lamairie, fidèle au voeu voté par leconseil municipal le 23 mai 2008,s’efforce d’empêcher l’irréparable aucas par cas.

Des chiffres implacablesFace aux 706 demandes de logementofficiellement déposées en mairie, ce nesont que 33 logements qui ont été attri-bués en 2009 (dont 15 seulement sur lecontingent municipal qui, rappelons le,compte 362 logements sur un total de2065 logements sociaux à Boissy).

Ce sont des chiffres qui traduisent lestrès grandes difficultés dans lesquel-les doit se débattre une part croissantede la population boisséenne. En 2008,les services municipaux avaientcomptabilisé l’attribution de 52 loge-

ments. Le recul de 2009 tient pourbeaucoup au rétrécissement de l’offrepréfectorale : 25 logements attribuésen 2008, 15 en 2009, selon les chiff-res officiels du service départemen-tal.

La loi DALO : un progrès ?La loi DALO (Droit au logementopposable) qui fait obligation à l’Etat,depuis le 5 mars 2007, de mettre unlogement à la disposition de chacuna-t-elle amélioré la situation ? Cetteloi donne la possibilité à tout deman-deur qui n’aurait pas satisfaction“d’opposer” à l’Etat l’obligation sti-pulée par la loi et de le faire condam-ner en justice.Quelles sont les conséquences de cenouveau mécanisme ?Tous les observateurs reconnaissentqu’il manque aujourd’hui un mini-mum de 900 000 à un million delogements sociaux (environ 54 000dans le Val-de-Marne). Or, depuis levote de la loi DALO, le nombre delogements à loyer modéré (HLM) n’afait que chuter ! En 2009, ce sont

moins de 40 000 logements sociauxqui ont été construits en France.En l’absence de construction de nou-veaux logements, loi DALO ou pas,les dossiers s’empilent et les famillesattendent. Leur situation devient sou-vent très difficile et le nombre de dos-siers reconnus «prioritaires» par lacommission départementale demédiation (DALO) augmente sanstrouver de solution. C’est ainsi que lapréfecture a recensé 7 dossiersDALO «prioritaires» pour Boissy en2008 et 35 en 2009.Le plus désolant est que, fin 2009, seuls4 des 7 dossiers de 2008 avaient trouvéune solution et que seuls 3 familles surles 35 de 2009 étaient relogées !

A quoi sert donc de condamner l’Etaten justice alors ? On peut s’interrogeren effet quand on sait que la pénalitéqu’il doit alors verser s’élève àquelques centaines d’euros qu’il acquit-te, non à la famille qui vient de voir son«droit» au logement reconnu par le tri-bunal, mais à un fonds destiné à laconstruction de nouveaux logements .

BILAN LOGEMENT SOCIAL 2009

Combien de tempsfaudra t-il attendre ?

La commune s’adresseinlassablement au préfetpour que l’Etat prenneses responsabilités enmatière de constructionde nouveaux logements.Elle fait en sorte que lesdemandeurs soient reçus,écoutés, conseillés. Lesdossiers font l’objet d’undispositif de soutien per-sonnalisé. Chaquedemande donne lieu àune démarche en ce sens(voir exemples de cour-riers ci-contre).


LLeettttrreess aauu pprrééffeettMonsieur C. est venu nous voir accompagnéde son épouse, médecin gynécologue à l’é-tranger, et de leur bébé. Il ne dispose pour seloger que d’une chambre dans un foyer qui necorrespond évidemment plus à la situation.Il a reçu, voilà dix mois, une réponse de lacommission DALO reconnaissant un caractè-re prioritaire à sa demande. Toutefois,depuis, il n’a été informé d’aucune offre.Il y a urgence. L’absence de logementcontraint cette famille à une instabilitéincompatible avec le travail de monsieur et lapossibilité, pour madame, de faire valider sesdiplômes de médecin et de trouver à exercerson métier de gynécologue en France.La ville de Boissy n’étant malheureusementpas en mesure de faire une offre adaptée àcette famille, nous nous tournons, à traversvous, vers les moyens de l’Etat.

La famille B a déposé une demande de logementdepuis six ans. Les parents vivent actuellement avecleurs six enfants dans un appartement de trois pièces.Ces chiffres suffisent à indiquer le degré de promiscui-té et de surpeuplement dans lequel ils doivent vivre.Monsieur travaille de nuit en CDI à Créteil et doitdonc dormir le jour. Dans de telles conditions, il luiest très difficile d’assurer un sommeil lui permettantde reconstituer sa force de travail et de préserver sasanté. Les enfants grandissent et ont besoin d’intimitépour s’épanouir et mener à bien leur travail scolaire. L’antériorité de la demande devrait permettre à cedossier de trouver rapidement une solution. Elleautorise cette famille à bénéficier du dispositifDALO. Son souhait d’obtenir un logement à Boissyou ailleurs dans le département fait reposer tous sesespoirs sur le contingent préfectoral. Commentl’Etat pourrait-il attendre davantage pour se donnerles moyens de faire une offre adaptée et de donnerainsi des conditions de vie dignes à neuf personnes ?

Mademoiselle A, âgée de 22 ans, seule etdésormais sans domicile, est enceinte. Elletravaille juste à côté de Boissy comme assis-tante de gestion pour un salaire de 1300euros mensuels.Se retrouvant à la rue du jour au lendemain,cette jeune femme tente de se faire hébergerchez des connaissances mais c’est d’autantmoins une solution qu’elle doit accoucherdans moins de quatre mois. Elle se trouvedans une situation de grande urgence, elle esten danger.Sa demande de logement n’a pas deux ansd’antériorité. Nous regrettons beaucoup quenotre ville ne puisse lui proposer un apparte-ment d’une ou deux pièces. Il est incontesta-ble qu’il est du devoir de l’Etat d’intervenir etde mobiliser les moyens permettant à cettejeune femme et à son futur bébé de bénéficierd’un toit. C’est pourquoi nous nous tournonsvers vous.

M et son époux R sont hébergés par sa soeur, elle-même mariéeet mère de quatre enfants dans un logement de trois pièces. Ils onttous deux un CDI et des revenus approchent ensemble les 3 000 €.La cohabitation avec la soeur aînée ne saurait durer, la vie deve-nant impossible pour les uns et les autres. Ce jeune ménage, cou-rageux et plein d’énergie, démarre ainsi sa vie commune dans uncadre de tensions peu propice à leur épanouissement. Notre villen’est malheureusement pas en mesure de leur proposer le loge-ment auquel chacun s’accordera à reconnaître qu’ils ont droit.C’est pourquoi, confrontés une nouvelle fois à l’insuffisance delogements disponibles, nous nous tournons vers les moyens del’Etat.

Monsieur et madame T ont été hébergés enurgence par un couple de leur famille ayantégalement trois enfants, ce qui fait quatreadultes et six jeunes enfants dans un T3 de45m2.Les trois enfants de M et Mme T sont scolari-sés à Boissy, les deux petits souffrent d’asth-me. Notre contingent est trop étriqué pourque nous puissions régler ce problème. Etpourtant, c’est une question humanitaire quine peut attendre. Dès lors, il revient à l’Etatde faire le nécessaire.

A C T U A L I T É


Au fait, comment fonctionne ledéneigement dans la commune ?

Que font les services techniques dansce cas ?

L’interventionA chaque “vigilance orange” deMétéo France, une équipe d’astreintede deux agents est mise en place. Lanuit, c’est la patrouille de la Policenationale qui prévient «l’astreinteneige». Le véhicule de déneigement –un poids lourd équipé d’une sableuse– est prêt à partir. Suivant l’importan-ce des chutes de neige, les agents duservice Voirie et Espaces verts débu-tent leur travail au plus tôt à 3 heuresdu matin.

Le plan neigeLes agents qui déneigent les trottoirssont à pied d’oeuvre dès 6 heures dumatin. Ils commencent par déneigerla passerelle d’accès à la gare depuisle centre commercial et le parvis de lagare, puis les trottoirs devant les éco-les et les attentes des passages piétonsnotamment sur la nationale 19.La direction de l’Equipement de l’Ilede France se charge de déneiger lanationale qui supporte le plus fort tra-fic de voitures.Auparavant, le conseil général inter-venait sur les routes départementales :la rue de Sucy, la rue de Valenton,l’allée des FFI et l’avenue Charles de

Gaulle. Depuis le transfert de la plu-part des routes nationales aux dépar-tements, seules les routes départe-mentales classées à grande circula-tion et les routes nationales d’intérêtlocal incombent au conseil général.Boissy-Saint-Léger ne comptantaucune voie de ce type, la communedoit se charger de toutes les rues de laville (à l’exception de l’avenue duGénéral Leclerc).Le déneigement est hiérarchisé. Lesservices techniques traitent en pre-mier lieu la rue de Sucy, les parcoursdes bus des lignes 5 et 6, les voies enpente et la rue de Paris, soit 16 km devoies. Les autres rues qui totalisent

Comment fonctionnele service hivernalquand il neige ?

Le matin, en regar-dant par la fenêtre,on découvre qu’il aneigé. On se hâtepour ne pas être enretard au travail.La route est ennei-gée : «Les servicestechniques sont-ilspassés ?».


14 km sont ensuite traitées quand lacirculation est revenue à peu prèsnormale sur les axes principaux.

Dans La Haie GriselleLe personnel de l’Association syndi-cale de gestion et d’entretien du quar-tier (ASGE) traite d’abord les passa-ges les plus fréquentés (place duForum, les escaliers), puis les alléesprincipales, les accès aux parkings,les passages des containers à ordures,enfin les allées secondaires. Les sec-teurs à risques (pentes, zones à cou-rants d’air) font l’objet d’un épanda-ge manuel. La circulation des piétonsfait le reste.

Les deux tracteurs avec remorque etl’épandeur ont souffert cet hiver.L’arbre de l’épandeur s’est mêmecassé à sa deuxième sortie ; il a falluen emprunter un autre.

Les transports en communMalgré l’attention portée aux voiesempruntées par les autocars, il arriveque les bus ne puissent pas rouler.Selon l’état des routes de toutes lescommunes traversées, le transporteurseul décide ou non de laisser les buscirculer. Ce n’est pas toujours à causede la ville de Boissy-Saint-Léger queles bus ne passent pas.

Un peu de chimie…Pour déneiger, on épand sur la chausséeun fondant routier composé de chlorurede sodium (dix fois moins cher que lechlorure de calcium) et de sable. Cetépandage a pour objectif de retarder legel de l’eau et de dissoudre la neige. Lesable doit rendre le revêtement abrasif.C’est du moins la théorie !En pratique, c’est plus compliqué. Laneige tient plus ou moins sur la rueselon la température de la chaussée(par exemple après ou non une pério-de de grand froid), selon la tempéra-ture et l’humidité de l’air, selon lanature de la neige (froide, humide oumouillée) et surtout selon la hauteur

QQuueellqquueess cchhiiffffrreessLongueur des voiries à dégager en priorité : 16 kmLongueur des voiries « secondaires » : 14 kmPPeerrssoonnnneell ddeess sseerrvviicceess tteecchhnniiqquueess :: - pour le camion : 2 agents- à partir de 6 h : 4 agents- à partir de 8 h 30 : 8 agents et 3 de la société Sepur.

aauu ttoottaall,, 1177 aaggeennttss ssoonntt mmoobbiilliissééss ppoouurr uunnee jjoouurrnnééee nneeiiggeeuussee..Durant l’épisode neigeux du 15 au 19 décembre, le personnel a effectué 270 heuresdont 70 heures supplémentaires. Il a épandu 17 tonnes de sel et 40 tonnes de sable.Les 7 membres du personnel de l’AASSGGEE ont épandu 0,1 tonne de chlorure de cal-cium, 5 tonnes de sable et 4 tonnes de mélange sel et sable.

de neige. L’efficacité du déneige-ment dépend de tous ces facteurs cli-matiques. Le sel n’a plus guère d’ef-fet lorsque la température ambiantedescend au dessous de - 4° C. Il n’ypas grand-chose à faire contre le gelet le verglas.

L’efficacité du déneigement dépendaussi du roulage des véhicules. Uneroute supportant une circulationconséquente sera plus vite dégagéequ’une voie de desserte peu emprun-tée. Un exemple : la rue de Marollesdans le Bois Clary est déneigée audébut de la voie et l’est de moins enmoins en allant vers la forêt. La cir-culation diminue et le fondant de larue de Sucy emporté par les véhicu-les n’agit que sur une centaine demètres. Pourtant la rue de Marollesest traitée de la même manière queles autres rues. Lors des épisodesneigeux de décembre et de janvier, lasableuse a effectué au moins deuxpassages dans toutes les rues. Au moment de la fonte de la neige,une équipe veille à éviter que lesavaloirs soient bouchés, pour per-mettre à l’eau de s’évacuer au plusvite, surtout en cas de risque de ver-glas la nuit venue.

Et l’écologie…L’épandage de sel sur les chaussées ades incidences écologiques impor-

tantes. L’augmentation du taux desalinité de l’eau a un impact sur lafaune et la flore aquatiques. Dansnotre environnement urbain, le selabsorbé par les arbres ralentit laphotosynthèse et les affaiblit.

Le mobilier urbain métallique et cer-taines pierres des bâtiments peuvent,par réaction chimique, être rongés.Et surtout, les chaussées se dégra-dent avec la formation de nids depoule qu’il faut ensuite réparer.

On ne peut à la fois regretter «qu’iln’y ait plus de saison“…. et se plaindrede quelques centimètres de neige unedizaine de jours maximum par an, etencore pas tous les ans ! Les person-nels des services techniques et del’ASGE font au mieux, dans desconditions climatiques souvent péni-bles. Il faut les en remercier. Ce seraitbien aussi de les aider si chacun pre-nait la peine de dégager son trottoir ! �

S O L I D A R I T É


Une Lampe magiquepour les enfantshospitalisés

L’association laLampe Magiqueexiste depuis seizeans. Elle est animéepar des personnesimpliquées depuisplusieurs annéesdans l’améliorationconcrète des divertis-sements en milieuhospitalier.


Présente dans huit hôpitaux de larégion, elle a pour but d’offrir

aux enfants hospitalisés, plus de 35 000articles, allant du simple livre à destéléviseurs, consoles de jeux, babyfoot, voire piano…Il ne fait aucun doute que le fait de sedivertir occupe l’esprit et fait passerle temps. Pour un adulte, l’hospitali-sation est toujours considérée commelongue, ennuyeuse et douloureuse,alors pour un enfant…

Tout au long de l’année, lalampe Magique grâce ausoutien de particuliers,d’entreprises et adminis-trations met à dispo-sition tout lematériel dedivertissementpour lesenfants ou leséquipes soi-gnantes, mais aussipropose des professionnels del’animation (clowns, musiciens,ventriloques...)

La fin de l’année 2009 a été riche enpetites histoires qui ont fait le bon-heur des enfants, notamment celleconcernant la vente de nez blancs.Par un heureux hasard, un grossistedisposant de nez de clown blancs(cela n’existe pas dans le commerce)nous a offert une partie de son stock.Quoi de plus symbolique qu’un nezblanc pour des clowns hospitaliers.

Nous avons mis en vente ces nez à 1 €,grâce à l’implication d’un commer-çant de Boissy (le café restaurantL’Olivier) mais aussi du conseil

municipal qui a bien voulu porter ensoutien à nos actions des nez declowns à l’ouverture du conseilmunicipal du 16 décembre 2009 etainsi promouvoir cette action. Nousavons pu récolté 780 € et ce n’est pasfini…

Cela nous a permis d’offrir des jouetsà une trentaine d’enfants hospitalisésle matin de Noël, et une console dejeu avec un vélo (city bike) couplé àcelle-ci, qui fait le bonheur des

enfants présentsen long séjour.

Il vous est tou-jours possible de

vous procurer un nezde clown blanc à

L’Olivier qui est unmembre actif de l’asso-ciation (ce qui n’est pas

fait dans un but com-mercial).

En 2009, la Lampe Magiquea distribué plus de 4 000 articles(jouets, jeux, DVD, fournitures pourles activités manuelles...).

Vous pouvez nous soutenir en dépo-sant vos dons de matériels (BD,DVD), au centre social MichelCatonné qui est notre dépôt relaisdepuis dix ans. Vous pouvez vousprocurer la liste de nos besoins pare-mail. �

Fredéric Chopin,Président de la Lampe Magique

Les news

Vous pouvez retrouver tou-tes nos actions, ventes pri-vées, soirées à thème,journées évènement... enconsultant les news surnotre site en début dechaque mois.

Pour être informé en VIP,envoyez-nous un mail avecen sujet VIP et vous recevrez en exclu les dateset lieux de nos opérationspromotionnelles.

En prévision, une soiréedisco/funk, le meilleurdéguisement remporteraune surprise... pré réserva-tion par mail.

LLaa LLaammppee MMaaggiiqquuee,, ttoouuss lleess jjoouurrss ddee 1133hh3300 àà 1177hh3300 aauu 0066..1111..2255..0011..9900((llaa lliiggnnee eesstt ccoouuppééee ddaannss ll''hhôôppiittaall)) nn''hheessiitteezz ppaass àà nnoouuss llaaiisssseerr uunn mmaaiill

EE--mmaaiill :: llaallaammppeemmaaggiiqquuee@@aaooll..ccoomm -- SSiittee iinntteerrnneett :: wwwwww..llaallaammppeemmaaggiiqquuee..ffrr

E N V I R O N N E M E N T


La carte départementale du bruit,établie avec la collaboration de

Bruiparif (routier, ferroviaire,aérien), concerne le Val-de-Marne etles territoires voisins limitrophes,dans un rayon de 300 mètres.La directive ne s'applique pas au bruitproduit par la personne elle-même, aubruit résultant des activités domes-tiques, aux bruits de voisinage, auxbruits perçus sur les lieux de travail ouà l'intérieur des moyens de transport.

Les niveaux sonoresprésentés sont :

- des niveaux d’exposition à l’extérieur.- gradués selon une échelle de 5 en 5

décibels (du vert peu bruyant (50dB)au violet très bruyant (75dB)

- des valeurs moyennes sur l’année.

Voici quelques situations auxquellescorrespondent, dans la vie quotidienne,les différents niveaux sonores en

dB(A) relevés sur les cartes de bruit :> 75 : fort trafic routier65-70 : ambiance bruyante, conver-sation difficile60-65 : trafic routier normal55-60 : grand magasin50-55 : restaurant tranquille< 50 : quartier calme

La cartographie du bruit :un outil d’aide à la mise en place

des politiques publiquesde prévention

Les nuisances sonores constituent unpréjudice considérable à la qualité devie et à la santé des personnes. C’estun facteur d’exclusion sociale, dans lamesure où ces nuisances touchenttoutes les personnes soumises au bruitdans les transports, dans leur loge-ment souvent mal insonorisé et pro-che des grandes infrastructures, surleur lieu de travail. L’identificationdes zones calmes à protéger et des

zones plus exposées est utile : - pour vérifier la compatibilité des pro-

jets d’aménagement (route, ligne detransport en commun, zone indus-trielle…), des opérations de renouvel-lement urbain, avec différents critères dedéveloppement durable tels que l’envi-ronnement sonore, la qualité de l’air…

- pour réorienter l’action duDépartement en se fixant de nouvellespriorités d’intervention là où lesenjeux sociaux et sanitaires sont lesplus forts.

Tout en soulignant qu’il ne peut agirsur toutes les sources de bruit, leDépartement, gestionnaire de la voirie,va établir, en concertation avec leshabitants, un plan de prévention dubruit dans l’environnement (PPBE)qui a pour objectifs de prévenir leseffets du bruit ; de réduire les niveauxde bruit lorsque cela est nécessaire ;et de protéger les “zones calmes”. �

La cartedu bruità Boissy-St-LégerLe Département a initié et coordonné la réalisation d’unecartographie du bruit du Val-de-Marne. Cet outil interactifvous informe sur les niveaux de bruit liés aux infrastructuresde transport et aux sites industriels auxquels les populationssont exposées sur le territoire.

J U M E L A G E


Le partenariat et l'animation du jumela-ge reposent non seulement sur la

volonté des élus mais aussi sur le dynamis-me des habitants. Il s'agit d'un contratmoral entre deux communautés sans limitedans le temps, ouvert à toutes les catégo-ries de population et d'acteurs locaux.

Notre ville, jumelée depuis 2001 avecLauda-Königshofen en Allemagne, acréé en 2008 son comité de jumelage. Cecomité a pour rôle, l'étude des projets dejumelage, la gestion des relations entreBoissy-Saint-Léger et Lauda-Königshofen,l'organisation et la coordination d'échan-ges d'ordre culturel, scolaire, sportif,social, économique, touristique et desavoir-faire intéressant les Boisséens,pour un partenariat efficace et porteur.

Les membres du bureau sont :� Présidente : Rose Akuitse� Vice-Président : Roland Leloir� Secrétaire : Martina Pauly� Secrétaire adjointe : Laurence Turpin� Coordinatrice accueil, hébergement :

Chantal Galtier�Coordinatrice adjointe : Dominique Tallon

En vue de la célébration du 10ème anni-versaire du jumelage, le comité s’est dotéde quatre groupes de travail, qui doiventréfléchir à des propositions concrètes envue des manifestations qui auront lieudans les deux villes :

- Groupe accueil/hébergement et visites :présidé par Chantal Galtier.

- Groupe programmation culturelle :présidé par Dominique Tallon.

- Groupe programmation sportive : présidépar Bernard Fesneau et LaurenceTurpin.

- Groupe communication : présidé parClaire Gasmann-Dutrieux.

Le comité a rencontré les associations etleur a remis un dossier sur le jumelagelors des commissions annuelles des asso-ciations.

Vous voulez en savoir plus sur le comi-té de jumelage, ses actions :Contacter le 01.45.10.61.24 ou [email protected] �

Le jumelage, c'est la rencontre de deux communes qui s'asso-cient officiellement pour contribuer au développement de liensd'amitiés à travers des échanges culturels, sportifs... s'adressantaussi bien à des jeunes qu'à des adultes.

Que fait lecomité dejumelagede Boissy ?

Comme chaque année, M. ThomasMaertens et son épouse, M. WolfgangGoericke et son épouse, accompagnésde plusieurs autres membres du comi-té de jumelage de Lauda, ont accueillichaleureusement le 9 janvier 2010 ladélégation boisséenne conduite parRégis Charbonnier, maire de notre ville.Dans ses voeux, R. Charbonnier a rap-pelé que le jumelage constitue unmoyen de construire une Europe unieet pacifique avec l'approbation despopulations. Il a assuré nos amis dela ferme intention de la ville à conti-nuer à renforcer les liens créés depuisplus de neuf ans maintenant entre lesdeux villes, d’amener notre jumelageau plus près de notre population vianos associations, nos clubs sportifs. Ila rendu ensuite un vibrant hommageau comité de jumelage de Lauda et àson président Wolfgang Goericke qui asu assurer la continuité des relationsentre nos deux villes au-delà desalternances politiques et des change-ments de responsables. RégisCharbonnier a rappellé aussi que2011 sera une année exceptionnellepour nos deux villes puisque nousallons célébrer le 10ème anniversairede notre jumelage. Il a remercié lesdeux comités pour leur engagement àfaire de cette manifestation une gran-de réussite.

DDééllééggaattiioonn mmuunniicciippaallee aauuxx vvooeeuuxxdduu mmaaiirree ddee LLaauuddaa

C U L T U R E


Cette adhérente et membre duconseil du Club Arc en Ciel avait

eu, dans les années 1970, l’opportuni-té de séjourner deux ans dans ce paysen compagnie de son mari.

Bien des années plus tard, leshasards de la vie lui ont fait rencon-trer François-Xavier Munyarugerero(docteur ès histoire et civilisation)lui-même rwandais, qu’elle avaitdû croiser à Zaza, village où ilsvivaient tous les deux à cetteépoque, elle, en tant qu’époused’un enseignant, lui, en tant qu’é-lève dans le même établissementscolaire.

De ces retrouvailles et de cette ami-tié, l’idée a germé de faire profiter àd’autres de la connaissance de cebeau pays, et ce fut notre cas :François-Xavier nous a parlé de l’his-toire complexe et mouvementée deson pays et Els nous a projeté lesphotos de son voyage. C’est avec surprise que nous avonsdécouvert un pays d’Afrique bien diffé-rent de ce que nous imaginions : des col-lines, des montagnes, de la verdure, descours d’eau et des cascades, des cultureset une végétation luxuriante. Certes, lesanimaux sauvages : lions, éléphants, ser-pents, zèbres étaient là pour nous rappe-ler que nous étions en Afrique.

Découverteet partage,soirée rwandaise

A l’initiative deEls Calès, nous som-mes allés le vendredi22 janvier à la ren-contre du «Pays desMille Collines»,le Rwanda.


Les bénéfices de cette soirée,soit un peu plus de 500 €, ontété reversés à la FondationKura, créée en décembre 2009,présidée par François-XavierMunyarugerero et dirigée parXavérine Kavera.Il s’agit d’une caisse de solidari-té (microcrédits) qui finance lesprojets agréés . L’argent prêté estremboursé avec 2% d’intérêts.La fondation Kura a déjà finan-cé les projets de 6 personnes(dont 2 femmes) allant du com-merce de proximité à l’élevageintensif de poulets en passantpar un atelier de réparation devélos et un salon de coiffure.Le coup de pouce des amisboisséens a été très appréciépar François-Xavier et Xavérine.

Un grand merci. MURAKOZE.

L’artisanat était également représentéavec une exposition d’objets tradi-tionnels : vanneries, bois, perles, tis-sus et broderies.

Tous, nous avons été séduits par lecharme de ce pays et de ses habi-tants qui ont tant souffert et qui gar-dent le sourire malgré les drames deleur histoire.

A l’issue de la conférence et de laprojection, nous avons partagéavec la communauté rwandaiseprésente les spécialités et les frian-dises de nos deux pays. Quoi demieux pour se connaître ?

Merci à François-Xavier, Els, à sonfils Cyril et à leurs amis de nous avoirfait connaître le Rwanda. Nous avonspassé une soirée de découverte et departage comme il en faudrait plussouvent entre les hommes et leursdifférentes communautés.

Merci aux 85 participants de cettesoirée. Merci à monsieur le maire denous avoir honoré de sa présenceavec plusieurs représentants de lamunicipalité. Merci à tous les respon-sables d’association, aux adhérentsde notre association et à tous lesBoisséens venus ce soir là découvrirle beau pays rwandais. �

De gauche à droite : Els Calès, François-Xavier Munyarugerero, Léonille son épouseet Claude Guillemard.

C U L T U R E


- Cours de Méthode FeldenkraisTM ou «Prise de consciencepar le mouvement»

Retrouver une liberté dans le geste au quotidien, retrouverun mouvement naturel. Rendre le corps plus performantdans l’économie, dans le moindre effort, tonique mais sanstensions inutiles. Le cours a lieu le mardi de 18h15 à 19h15. Les personnes intéressées n’étant pas libres ce jour-là sontinvitées à se faire connaître.

- Stage «Trouver la voie de son corps et le corps de savoix», basé sur l’approche de Kristin Linklater - Libérerla voix naturelle - et sur la Méthode Feldenkrais TM par la« Prise de conscience par le mouvement ».

Cette exploration du corps – véhicule du souffle et du son –s’adresse à tout professionnel ou amateur de la voix parléeet chantée, à celle ou celui qui souhaite trouver le plaisird’une voix qui joue, vibre et chante sans effort, d’une voixqui a du corps. Les prochains stages auront lieu les diman-che 21 mars et 6 juin de 9h30 à 13h30.

ASSOCIATION EN.V.I. DOUBLE DIÈSE

Mendelssohnavec choeur !Dimanche 11 avril à 17hen l’église Saint Léger

L’association «EN.V.I. DoubleDièse» se joint au «Choeur Chanter»de Vincennes (80 choristes) pourvous présenter un programme demusique sacrée en l’honneur dubicentenaire de la naissance du com-positeur romantique allemand FelixMendelssohn.

Les pièces maîtresses de ceconcert sont :

«Geistliches Lied» pour voix d’alto(Anne Marteyn), choeur et orgue etl’hymne «Hör mein Bitten» poursoprano (Dominique Tallon), choeuret orgue.

Vous entendrez aussi des duosvocaux (par Laurence de Seve,Dominique Tallon, Anne Marteyn)extraits des oratorios de Mendelssohn,et des pièces d’orgue (par FrançoisMazouer, titulaire de l’orgue de SaintLouis de Vincennes).

Le Choeur Chanter, dirigéactuellement par IsabelleBoulais, a été créé en 1991.Isabelle Boulais, chanteuselyrique de formation, préparele DEM de direction dechoeur au ConservatoireRégional de Musique et deDanse d’Evry. Ses professeursen direction de choeur ont étéBernard Thomas, Sofi Jeannin,Didier Bouture, MichelMaunas. �

Contact : Dominique Tallon - 01 45 69 34 30 – E-mail : [email protected]

Cours et stages proposés par « EN.V.I. Double Dièse »

Cours et stages sont assurés par Vincent Rouche, praticien Feldenkrais France.

P O R T R A I T


Boissy-Mag : Quel a été votre par-cours ?Gabriel Ménard : Après un par-cours assez linéaire avec une maîtrisede gestion, je suis entré en 1992comme aide comptable chezCarrefour, leader de la grande distri-bution. J’ai gravi petit à petit leséchelons comme chef comptablemagasin, puis contrôleur de gestionau niveau national.

B.-M. : Pourquoi créer son entre-prise ?G. M. : En 2007, j’ai profité d’unplan social de Carrefour, pour mettreen place mon projet. J’ai créé AVIN-CE CONSULTING, ma propresociété de «Conseils en réductiondes coûts» franchisée du réseaumondial EXPENSE REDUCTIONANALYSTS (ERA).

B.-M. : Quels sont les atouts pourêtre chef d’entreprise ?G. M. : Etre battant, volontaire etaimer être indépendant. Je voulaisdevenir mon propre patron, même sije subissais une diminution impor-tante de salaire. C’est aussi unefaçon pour moi de rechercher une

meilleure qualité de vie pour mafamille, en devenant maître de monemploi du temps.

B.-M. : Comment s’est fait ledémarrage d’AVINCE CON-SUL-TING ?G. M. : Assez difficilement. Jereconnais que j’avais un manque decompétences commerciales, alorsj’ai demandé l’aide d’un vrai com-mercial. Il faut savoir attirer à soi lescompétences que l’on n’a pas, ceque j’ai fait.

B.-M. : Quels sont les premiersrésultats ?G. M. : En 2008, j’ai signé 16contrats pour 60 rendez-vous pris, cequi était encourageant. L’arrivée dela crise financière en 2009 a entraînéune baisse de l’activité. Beaucoupde mes interlocuteurs se retrouventau chômage, notamment un nombreimportant de directeurs d’achats. Entemps de crise, la concurrence estrude.

B.-M. : De nouvelles perspectivespour 2010 ?G. M. : Pour augmenter mon chiffre

d’affaire et faire face à la crise, j’aidiversifié mon activité et mis enplace avec un autre créateur d’entre-prise, un partenariat pour des mis-sions du «bilan carbone»*. Quatremissions sont déjà signées.

B.-M. : Depuis quand êtes vousimplanté à Boissy-Saint-Léger ?G. M. : Après la création d’AVINCECONSULTING en 2007, je suis sortide “pépinière” fin 2008, et arrivé àBoissy-Saint-Léger en février 2009.Je suis installé au 2 rue de Valenton.

*Bilan carbone, c’est quoi ?

Le bilan carbone est une méthode demesure des émissions de gaz à effetsde serre (GES).La mise en place du bilan carbonepermet de concrétiser des pistesd'action de réduction : "c'est la pre-mière étape pour engager toute orga-nisation dans une démarche de déve-loppement durable". Le mode de calcul des GES ainsique les personnes habilitées à réali-ser des bilans carbone sont référen-cés auprès de l'ADEME. �

Etre chef d’entrepriseaujourd’huiL’image des chefs d’entreprise est trop souvent associéeà ces «grands patrons» dont les sociétés sont cotées enbourse. Souffrant de cette image négative véhiculée parune minorité, l’immense majorité des entreprises est bienloin de cette réalité.

Entretien avec Gabriel Ménard, un chef d’entreprise Boisséen

U N E P A G E D ’ H I S T O I R E


Le dimanche 21 décembre1642, Charles de Valois, ducd’Angoulême et seigneur deGrosbois, Marie Charlotte deBalzac d’Entraignes, JeanGaudard du Petit Marest,seigneur du fief du Piple,Louis Guibert, conseiller duroi, seigneur de Bussy-Saint-Georges et Saint-Martin duPetit Gagny, Claude Jouchet,épouse de messire Jouchet,conseiller au Parlement, par-ticipent à la bénédiction de la«Glorieuse Vierge Marie» etde la «Sainte-Claude».

Au XVIIIème siècle, le curébaptise à plusieurs reprisesles cloches en l’honneur desnotables dont la générosité acontribué à leur installation.

Le 31 mars 1728, en présen-ce des curés de Villecresneset de Marolles, du chapelainde Grosbois, du lieutenantdu bailliage et du procureurfiscal, Samuel JacquesBernard, seigneur de Grosbois,et Louise Madeleine deHarlay, épouse de ChristianLouis de Montmorency-Luxembourg, prince deTingry, sont parrain et mar-raine de la cloche fondue en1719 qui reçoit le nom de«Louise Madeleine».Le 18 octobre 1735, unedeuxième cloche est baptisée

«Germain Victoire» :Germain Louis de Chauvelin,marquis de Grosbois est sonparrain ; Victoire de Sanoye,princesse de Carignan, samarraine.

Cette seconde cloche estrebaptisée le 12 novembre1750 «Marie-Fulcran» enl’honneur de Marie JeanneFroment, épouse de BernardLoir, architecte, et de FulcranLaus, écuyer, conseiller etsecrétaire du roi.

Le 26 juin 1751, le curéGuillaume Ruelle bénit unetroisième cloche dont lesparrain et marraine sontCharles Hénault de Montigny,écuyer et seigneur du Piple,et Catherine de Broch, épou-se de Louis de Graffer,écuyer et capitaine au régi-ment de Vitemberg.

Le 25 juin 1757, les enfantsde Bertrand François Mahéde La Bourdonnais, LouisFrançois et Pierrette Thérèse,sont parrain et marraine de lapremière cloche rebaptiséepour l’occasion «LouisCharles».

Le 27 janvier 1782, leconseil de la Fabrique faitrefondre cette première clo-che, qui est fêlée, et installer

une quatrième cloche. Le 7juillet, les deux nouvellescloches sont bénites au coursd’une grand messe par lecuré Jean Louis Gauldrée-Boilleau. La première reçoitle nom de «Marie Françoise»,en l’honneur de FrançoisThoinet, seigneur du Piple etde Marie Françoise Regnault,son épouse ; la seconde estbaptisée «Charlotte Catherine»,en l’honneur de CharlesAuguste Bohmer – l’un desdeux joailliers du «collier dela reine» - et de CatherineRenaud, son épouse.

Au cours du XVIIIème siè-cle, le curé accueille au seinde l’Eglise deux nouveauxfidèles qui ont décidé derenoncer à leur religion.

Le 1er février 1747, CharlesAuguste de Heldorf, écuyer,capitaine du régiment deSaxe «abjure l’hérésie qu’ilprofessait et fait sa profes-sion de foi catholique, apos-tolique et romaine qu’il pro-met, jure, conserver etconfesser jusqu’au derniersoupir de sa vie».

Le 5 avril 1764, SuzanneGrallier, âgée de 21 ans, fillede Mathieu Grallier et deCatherine Valensat de la villede Genève où elle a été bap-

tisée dans le Temple de laMagdeleine - vivant chezJacques Charles Dubuissonécuyer -, présente au curéJean Jacques Gauldrée-Boilleau, un extrait du registrede la paroisse Saint-Roch àParis. Le curé transcrit dansle registre paroissial qu’ellea, le même jour, «librementet volontairement abjurée lareligion calviniste et solen-nellement embrassée la reli-gion catholique qu’elle a pro-mis de professer jusqu’à lamort, après avoir été instruitede ses dogmes et préceptes».

Deux des seigneurs deGrosbois et de Boissy-Saint-Léger sont enterrés dansl’église au XVIIIème siècle.Le 3 avril 1762, GermainLouis Chauvelin, âgé de 77ans, marquis de Grosbois,ministre d’Etat, ancienGarde des Sceaux et secré-taire d’Etat aux AffairesEtrangères, décèdé à Parisdeux jours auparavant, estinhumé dans le choeurauprès de son épouse, AnneCahouet de Beauvais, morteà Grosbois, le 10 août 1758,à l’âge de 62 ans. FrançoisMarie Peyrenc de Mauras,âgé de 53 ans, marquis deGrosbois, ministre d’Etat,docteur honoraire de laFaculté de Droit, baron et

Les registres paroissiaux deLa cérémonie du baptême des cloches est l’occasion

d’une grande messe en présence des notables etbourgeois du pays.


sénéchal, également décédéà Paris dans son hôtel de larue du Regard, est inhumédans la chapelle seigneuriale,le 6 mai 1771.

****Le 3 Floréal An 2 (22 avril1794), Alexandre Gaut, offi-cier public de Boissy-la-Montagne, enregistre le décèsde Jean Louis Pignollet, âgéde 34 ans, survenu la veilledans la maison de FrançoisGuibillon où il habitait, ruedu Temple de la Raison.

François Guibillon demeuredans la maison proche de l’é-glise, aujourd’hui le n°6 dela rue de l’Église. De 1794 à1797, le culte catholique estinterrompu : le curé ClaudeGadot a quitté la France en1792, et son successeurFrançois Orange, prêtreassermenté, semble n’avoirexercé son ministère que demai 1791 à mars 1794.

Robespierrre a imposé le cultede la Raison. La rue del’Église – autrefois rue duMoustier – est, pour l’occa-sion, rebaptisée rue du Templede la Raison. C’est le seul acteoù il y est fait allusion. �

M. le curé

A suivreRoger Guillemard

Acte de décès deGermain Louis

Chauvelin† 1762

L I B R E O P I N I O N


Cette page est réservée à l’expression des conseillers de l’opposi-tion municipale. Les textes qui y sont publiés relèvent de la seuleresponsabilité de leurs auteurs

AU VOTE, CITOYENS !

Après les municipales de2008 et les européennes de 2009, voilàles régionales ces jours-ci : 14 et 21mars.Elle ne mobilise pas beaucoup, cetteélection-là ! Et pourtant, notre région,la plus importante de France, et de

loin, possède des pouvoirs que vous ne soupçonnezmême pas…Elle gère des millions et des millions d’euros chaqueannée ! Quand on connaît le réseau des transports, desbus aux RER, des métros aux trams… et quand on saitque nous sommes tant et tant à prendre les transportsen commun chaque jour, tant et tant à patienter dans leRER-escargot, tant et tant à courir dans les couloirs etescaliers, tant et tant à attendre le RER qui s’arrête à LaVarenne alors que nous aimerions tellement qu’ilsaillent tous à BOISSY ! Mais que font-ils nos politiques ?Depuis le temps qu’on nous promet monts et mer-veilles… Ils sont de Gauche, ils sont de Droite ; mais quitient ses promesses ? Nous sommes toujours les dindonsde cette farce…

Pourquoi ne pas changer ? Pourquoi ne pastenter ? Pourquoi ne pas innover ? Pourquoi ne pas faireconfiance ? Il existe cette troisième voie, cette nouvellevoie, celle du milieu, celle du modéré, celle duMODEM. Humaniste et proche de la population, à l’é-coute et sensible aux difficultés économiques et sociales,nous sommes à vos côtés, nous sommes aussi là pourvous. Prêts à vous le démontrer, chères Boisséennes etchers Boisséens, nous avons besoin de vos suffrages,nous avons besoin de votre présence dans les bureaux devote, nous avons besoin de votre soutien.

En attendant les élections suivantes – présiden-tielles et législatives en 2012- c’est le moment d’envoyerun signe politique fort à tous ces candidats qui se pren-nent tant au sérieux que c’en est ridicule ! La place sem-ble bonne ; certes mais nous, on veut des résultats parcequ’ils «jouent» aussi avec nos impôts, et là, cela faitmoins rire…

Christophe FOGEL et Patrick DELCOURTConseillers municipaux MoDem

Le blog http://modem-boissy.blogspot.com

LA GRANDE QUESTION DES TRANSPORTS.

En IDF le transport est primordial. Pouvoir sedéplacer quel que soit le jour de la semaine etle moment est vital pour tous, mais que cons-tatons-nous ? Il nous est plus «facile» de nousrendre à Paris que de nous déplacer au sein denotre département. Pour nous boisséens, laville de Créteil situé à moins de 5 kilomètresest centrale. Les grandes salles de ciné, lecentre commercial régional avec ses nomb-

reux magasins, sans compter tous les différents lieux de travail, s’ytrouvent. Sans voiture, c’est «galère», comme on le dit communé-ment. Pour nous rendre à Créteil, nous Boisséens n’avons pas beau-coup de choix. Pour les bus, c’est soit le 21, soit le 23. On ne peutjamais compter sur les horaires affichés, quelle que soit la périodede l’année, été comme hiver, printemps comme automne. Certainsoublient carrément de passer. Et c’est le retard assuré au travail. Deplus, il ne faudrait pas en avoir besoin le week-end ou les soirs :passé 18h30, 19h, plus de bus. Bonjour alors, les sorties. Peut-onne pas choisir la voiture dans ces conditions ? On y est contraint etobligé. Ce n’est pas de gaîté de coeur qu’on la prend avec le stressdes sempiternelles embouteillages, la pollution, le coût de l’essen-ce, sans parler du réchauffement de la planète. Les transports sont là pour faciliter la vie, pas pour la compliquer !Valérie Pécresse dans son programme pour les régionales prometagir de suite pour des transports ponctuels, sûrs, rapides etconfortables ; pour un service qui respecte enfin les voyageurs !Elle nous promet :• Un plan d’urgence pour la qualité de service : sécurité, ponc-

tualité, confort, en commençant par les RER et la ligne 13 ; rem-placer les rames de train hors d’âge ;

• Des gares “multiservices” rénovées, avec des parkings sûrs àproximité (voitures, deux-roues), des commerces ouverts tôt lematin et tard le soir, un accès wifi et des points-relais pour lesformalités administratives ouverts en horaires décalés ;

• Dans les gares, les bus et la 1ère rame de chaque train, de lavidéo-protection directement reliée à la police des transportspour protéger les voyageurs.

• Des tarifs plus simples et plus justes, en passant de 6 zones à 2zones : l’ensemble des tarifs (152 actuellement) sera remis àplat par une commission des tarifs, où siègeront des représen-tants des usagers.

• Des abonnements souples : les forfaits pourront commencern’importe quel jour de la semaine ou du mois !

• Un pass Navigo intelligent : plus besoin de racheter de ticketpour une autre zone, le pass gèrera automatiquement le change-ment de zone !

• Un pass Navigo ouvert à tous et pas seulement aux abonnés,avec des forfaits de 10, 20 ou 50 euros débités trajet après trajetet application automatique du meilleur tarif.

Qui dit mieux ? Moi, j’achète.

Pour le groupe UMP/Non-inscritGeorgette MIDOHOUNGBE, Conseillère municipalewww.ump.boissy-saint-leger.org - [email protected]

Documents

MARS Saint-léger pour les · Magazine d’informations Municipales n° 117 BOISSY LE MARS Saint-léger 2010 Bilan logement social 2009 MAG Comment fonctionne le service hivernage