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L’Orienteur Lorrain Bulletin officiel de la Ligue Lorraine de Course d’Orientation Dans ce numéro CO pour personnes en situation d’handicap 2 Nouvelles aventures de Messins en Armorique 9 Réunion des experts lor- rains 13 A vos crampons 15 Mars2013 Numéro 403 Les récipiendaires de la coupe et de la super coupe de Lorraine Article de presse sur l’assemblée générale de la ligue

Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

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Page 1: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

L’Orienteur Lorrain Bulletin officiel de la Ligue Lorraine de Course d’Orientation

Dans ce numéro

CO pour personnes en

situation d’handicap 2

Nouvelles aventures de

Messins en Armorique 9

Réunion des experts lor-

rains 13

A vos crampons 15

Mars2013 Numéro 403

Les récipiendaires de la coupe et de la super coupe de Lorraine

Article de presse sur l’assemblée générale de la ligue

Page 2: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

Les réflexions que je propose ici découlent des expériences pro-

fessionnelles que j’ai eu l’opportunité de vivre depuis deux ans. A

la Faculté du Sport de Nancy, où je suis responsable de l’ensei-

gnement de la course d’orientation, je fais pratiquer de nom-

breux étudiants, dont un certain nombre se spécialisent dans

l’activité. Dans le contenu de formation, je leur présente évidem-

ment la CO de précision, forme adaptée aux personnes en situa-

tion de handicap que vous connaissez probablement tous.

En troisième année de licence, tous les étudiants doivent s’orien-

ter dans l’une des quatre filières de professionnalisation. Certains

deviendront enseignants d’EPS en collège ou lycée, d’autres s’o-

rienteront vers l’entrainement sportif ou encore vers le manage-

ment du sport.

Une quatrième voie, proposée à l’UFR STAPS de Nancy, est la

filière « Activités Physiques Adaptés et Santé » (APAS). Les étu-

diants y apprennent, notamment, à concevoir et encadrer des

séances d’activités physiques à destination de personnes en si-

tuation de handicap.

C’est au printemps 2011 que j’ai du sérieusement plonger le nez

dans la CO de précision. En effet, trois étudiants handicapés, se

déplaçant en fauteuil, étaient inscrits à la Faculté du Sport. Lors-

que Christine Pépin, responsable de la filière APAS, m’a demandé

si je pouvais leur enseigner la CO, je n’ai pas hésité : hors de

question de ne pas leur permettre de vivre cette expérience !

Il n’y avait pas de raison pour que l’enseignement théorique soit

différent de celui proposé aux étudiants valides, ainsi, Anaïs,

Olivier et Sonia ont découvert ce qu’était « notre » CO, et donc

quel format avait été imaginé pour les personnes handicapées.

Voilà pour la théorie… mais pour leur pratique ?

La CO de précision… oui, mais encore ?

Avez-vous déjà participé à une épreuve de CO de précision ?

Lorsque j’en ai entendu parler, j’ai souhaité y participer, par

curiosité, mais aussi en me disant que si nous voulons intégrer les

personnes handicapées, nous devons être présents à leur côté.

Je n’étais d’ailleurs pas le seul : 406 orienteurs furent classés, lors

des championnats de France de CO de précision à Montclar-de-

Quercy (Tarn-et-Garonne), le 24 août 2007. Pas forcément en-

thousiaste et convaincu, mais pas résigné non plus, j’ai à nouveau

concouru en 2009, à Dijon, puis en 2011, à Ussel.

A trois reprises, j’ai fait les mêmes constats :

CO pour per-

sonnes en si-

tuation de

handicap

Autres pistes

que la CO de

précision ?

Par Christophe Goutaudier

c h r i s t o p h e . g o u t a u d i e r

@univ-lorraine.fr

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Page 3: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

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Très peu de pratiquants handicapés étaient présents (5 en 2009,

4 en 2011).

Les scores obtenus par ceux-ci furent bien inférieurs à ceux des

orienteurs valides, ce sur quoi je reviendrai par la suite.

Et enfin, je n’ai jamais eu le sentiment de faire de la course d’o-

rientation…

Pour préciser ce que j’entends par « faire de la CO », je m’appuie

sur la définition de l’activité qui figure dans le règlement 2013 de

la FFCO : « La course d’orientation est un sport qui se caractérise

notamment par le fait que les performances des compétiteurs

dépendent à la fois de leur habileté à s’orienter à l’aide d’une

carte et de leur capacité physique. Elle se pratique sous forme

d’une course contre la montre qui se déroule en terrain varié sur

un parcours matérialisé par des postes de contrôle que le concur-

rent doit découvrir par des cheminements de son choix en se

servant d’une carte et d’une boussole. »

Il se trouve que la CO de précision a complètement mis de côté la

découverte des balises et le choix de son itinéraire. Le premier

point est pourtant celui qui nous excite tous chaque dimanche,

lorsque nous apercevons la toile, et le second ce qui nous fait

tant échanger en fin de course…

La CO de précision propose certes une idée intéressante, qui est

de faire concourir sur une même épreuve les orienteurs valides

et handicapés. La formule proposée mettant de côté la notion de

performance chronométrique pour se déplacer, ceux-ci peuvent

donc comparer leurs résultats en fin d’épreuve. Mais dans les

faits, les scores obtenus par les personnes handicapées sont bien

inférieurs à ceux des orienteurs valides. Comment pourrait-il en

être autrement, puisque ces derniers parcourent chaque année

des milliers de kms, carte en main, tandis que l’organisation d’u-

ne CO de précision, et donc l’occasion pour une personne handi-

capée de lire une carte, demeure exceptionnelle ?

D’ailleurs, parfois, valides et handicapés apparaissent ensuite

dans des classements distincts. A quoi bon alors faire une épreu-

ve équivalente ?

Si nous comparons à d’autres sports, le décalage est évident.

Avez-vous déjà entendu parler de tennis de table, d’escrime ou

de basket-ball « de précision » ? La Fédération Française de bas-

ket-ball, par exemple, a crée le basket fauteuil. Les personnes

handicapées pratiquent une forme de jeu très proche de celle

Page 4: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

des valides, avec juste quelques règles adaptées.

Les personnes handicapées ne peuvent-elles pas se déplacer d’un poste à

un autre, par l’itinéraire de leur choix ?

C’est ce que j’ai voulu voir, en cherchant à proposer, aux étudiants handi-

capés de la Faculté du Sport, la forme adaptée de CO la plus proche possi-

ble de notre pratique.

Par chance, les parcs sont nombreux

dans Nancy et traversés par de multi-

ples chemins carrossables. Le Parc

Sainte-Marie, par exemple, présente

un joli réseau qui m’a permis d’offrir

beaucoup de choix d’itinéraires aux

étudiants en fauteuil (ci-contre, à gau-

che).

Bien sûr, toutes les personnes en fau-

teuil n’ont pas les mêmes capacités de

déplacement. Anaïs, dont le fauteuil est motorisé, pouvait même couper

et rouler dans l’herbe !

Pour les personnes équipées d’un fauteuil manuel, j’ai décidé d’adapter la

légende, en précisant la qualité du chemin (ci-dessous), reprenant un peu

l’idée de la symbolisation de la cyclabilité en CO à VTT.

Ainsi, les personnes en fauteuil peuvent effectuer leur choix d’itinéraire en

anticipant les difficultés qui vont se présenter à elles. Anaïs, Sonia et Oli-

vier avaient vraiment l’esprit CO, et prenaient des risques dans leur dépla-

cement. J’ai pu constater qu’ils ne vivaient alors pas la frustration de se

retrouver bloqués par le terrain en raison de leur choix osé, un peu comme

nous le ferions en décidant de traverser du V3 ! Il me semble d’ailleurs que

les personnes valides sont davantage gênées par cette éventualité que les

personnes handicapées elles-mêmes…

Il a fallu également adapter le système de poinçon, puisque même en pla-

çant les postes sur des éléments en bordure des chemins, la largeur et la

maniabilité du fauteuil ne permet pas toujours de s’approcher de la toile.

Qui plus est, Anaïs, Sonia et Olivier ont des difficultés motrices au niveau

des membres supérieurs. Je leur ai alors demandé de me donner les codes

des postes, à l’arrivée, sans poinçonner.

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Page 5: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

Légende adaptée

Comme chez les valides, la recherche de compétition et de classement

intéresse les personnes handicapées, même si bien entendu, certains ne

pratiqueront que pour le plaisir. En s’orientant vers une forme de prati-

que autre que la CO de précision, il faut résoudre le souci d’équité entre

les différents fauteuils, entre les degrés d’autonomie des participants,

etc.

L’outil GPS m’a permis de tester différentes idées : le nombre de

« mètres d’erreurs », le temps passé à rouler à moins de 5 km/h (donnée

facilement récupérable sous Quick Route), etc. Il est d’ailleurs possible

de demander aux orienteurs valides d’effectuer le même circuit, en res-

tant sur les chemins. Ainsi, un classement commun, au « mètres d’er-

reurs », est envisageable.

Il existe surement d’autres possibilités, certes jamais simples, mais la

réponse des étudiants fut unanime : leur préférence allait vers cette

pratique, plutôt que vers la CO de précision qu’ils ont également testée,

et le plaisir et l’habileté qu’ils ont eu à pratiquer semblait plus important

que la manière dont je pouvais les classer.

Ne pourrait-on pas faire en sorte que chacun des clubs lorrains propose

une fois au moins chaque année un circuit adapté aux personnes handi-

capées ?

Comme l’a fait le Scapa Nancy en mai 2012, le Loisir Orientation Sanchey

a proposé une course départementale adaptée, en septembre 2012 ainsi

que deux entrainements spécifiques en 2011 et 2012 en collaboration

avec l’Association des Paralysés de France (APF). Il renouvellera d’ailleurs

cette expérience, le 26 juin 2013, dans le cadre d’un challenge Jeunes.

Hautes Vosges Orientation proposera une animation à Gérardmer, le 21

septembre 2013 et le Scapa Nancy à nouveau un circuit adapté, le 5 oc-

tobre 2013.

Les enjeux sont multiples. Je ne vais pas développer ici toutes les raisons

pour lesquelles il est positif qu’une personne handicapée pratique une

activité physique, mais je tiens à préciser que parallèlement à sa prati-

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Page 6: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

que, Anaïs a appris à concevoir une séance de CO sous OCAD, qu’elle a pu

ensuite animer auprès d’une classe d’élèves de CM2, dans un parc qu’elle

avait elle-même reconnu. Elle a juste eu besoin de poseurs, comme nos

traceurs chaque dimanche.

Les expériences à la Faculté du Sport ne se sont pas arrêtées là. Avec les

étudiants de la filière APAS, nous avons permis à des personnes malvoyan-

tes, non-voyantes ou ayant une déficience intellectuelle de pratiquer la

CO, toujours en adaptant la carte.

Pour les personnes non-voyantes, des cartes en relief ont été conçues, à

l’aide d’un four qui fait gonfler l’encre déposée sur un papier spécial. Pour

les personnes présentant des déficiences intellectuelles, nous avons adap-

té les cartes (échelle, légende…), afin de les rendre plus compréhensibles

(exemple ci-dessous à la Sapinière de Laxou).

N’hésitez-pas à m’en parler ou me contacter si vous voulez davantage de

précisions.

Danielle non voyante au parc Sainte Marie les étudiants de l’UFR STAPS de Nancy au champ le boeuf

J’ai profité de ce numéro de l’Orienteur Lorrain pour vous faire part de

quelques expériences, menées selon mes idées et points de vue. N’hésitez-

pas à me donner les vôtres, bien évidemment.

Je remercie Christine Pépin (UFR STAPS Nancy), Anne-Claire Lemercier

(CNP Lunéville), Fabrice Moury et Arnaud Giovannacci (Institution JB Thie-

ry), Dominique Boucherat, Pascale Demoura et leurs complices

(Groupement des Intellectuels Aveugles et Amblyopes de Nancy), Aurélie

Deshayes (DRJSCS Lorraine) et Grégory Maglott (CR Handisport Lorraine),

qui m’ont permis d’avancer, le SCAPA Nancy qui me laisse traficoter ses

cartes sous OCAD, et bien sûr Anaïs Heckel, Sonia Heckel et Olivier Munch,

étudiants extrêmement motivés en CO.

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Page 7: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

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Nouvelles

aventures de

messins en Ar-

morique. Par JCR

"Bis repetita placent" : Il faut profiter des bonnes choses et re-

prendre de ce qu’on aime. C'est une des traductions possibles de la cita-

tion.

Assurément, ce dimanche là se tenait l'assemblée générale de la Ligue de

Lorraine de CO.

Mais nonobstant se courait aussi, en Bretagne, le week-end de sprint

orientation de l'Ouest, le fameux WEESOO, cette année encore support du

championnat de France de la Fédération des Clubs de la Défense.

Le choix est homérique mais Homère a vite opté… Entre Nancy et Saint-

Malo ce sera Saint-Malo tout en assurant tout ou partie de nos voix à l'AG..

Car Homère garde évidemment en mémoire le déplacement mythique de

l'an dernier et n'a qu'une envie : retrouver les inoubliables impressions

ressenties alors dans la cité corsaire, intra et extra muros.

Les préparatifs administratifs sont rapidement menés et, contrairement

aux prévisions les plus pessimistes le moyen de transport militaire nous est

facilement acquis.

On constitue - presque - aisément trois équipes pour la compétition du

championnat de France de la FCD. Certes un changement de dernière mi-

nute du règlement, qui supprime la présence d'un jeune de moins de 18

ans, facilite les choses mais laisse supposer des tractations pas très nettes.

Certains clubs auraient ils des problèmes de recrutement de jeunes ? Nou-

veau et… bizarre !

Nous voila presque à la veille du départ quand Esculape vient ravir la ve-

dette à Homère. Il nous disqualifie d'abord notre seule aïeule victime d'un

méchant zona. Puis, à quelques heures de l'appareillage, nous déniche

coup sur coup, trois méchantes grippes, dûment certifiées, dans la plus

noble partie du club. Avec près d'un tiers de l'effectif absent doit-on main-

tenir le déplacement ? L'avis d'Homère est de nouveau longuement sollici-

té.

Finalement le vendredi à 19 heures un discret Pégase blanc de 30 places

prend la direction de l'Ouest avec des orienteurs bien décidés à vaincre ces

coups du sort et prêts à défendre du bec et des ongles leur titre de cham-

pions de France FCD acquis l'an dernier.

Passons sur le quelconque accueil nocturne dans cet hôtel de la banlieue

parisienne.

Au petit matin l'autoroute déroule ses paysages beaucerons et percherons

noyés dans un épais brouillard pour finalement déboucher, dès les mar-

ches de Bretagnes franchies, sur un splendide décor printanier. Les ajoncs

sont jaunes, les arbres, par endroits, blancs comme en Lorraine, mais leur

couleur relève de leurs fleurs et non de la neige.

Tout le monde est regroupé sur bâbord du car quand apparaissent les

images si bien conservées depuis l'an dernier dans nos mémoires : L'anti-

que bâtisse du Moulin à marée du Beauchet, le barrage qui ferme l'estuai-

re de la Rance, les murailles malouines, la flèche de granit de la cathédrale

Saint Vincent et, là bas tout au fond, l'inquiétante silhouette de la tour

Page 8: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

Solidor, à Saint-Servan, sans doute promise à notre visite demain matin.

L'accueil de la première étape est au camping du Nicet, au nord de la ville,

les pieds dans l'océan dont la marée basse dévoile toutes les anfractuosi-

tés de la côté. Assis dans l'herbe grasse en attendant l'heure du départ,

protégés par notre seule veste bleue de club nous savourons la situation

bien loin des frimas lorrains ! Nous courrons tard et nous avons donc loisir

d'observer ces minuscules silhouettes qui vont, viennent, se hissent et

déboulent tout au fond du paysage sur la crête de la Pointe de la Varde.

Je vais maintenant changer de mode de narration car c'est bien moi qui

suis au départ, comme d'habitude un peu inquiet. Non, pas de la course

elle-même mais vais-je repérer rapidement, sur la feuille A3, le triangle de

départ dont la balise formelle est là, dix mètres devant moi !

Top. C'est bien parti. Le triangle est sous mon pouce et la balise déjà der-

rière moi. La clôture du camping franchie les premiers postes sont dissémi-

nés parmi les constructions d'un beau lotissement de vacances. Recoins

d'escaliers, angle de clôture de piscine, fond d'une impasse. Plus loin la

balise est là, au dessus du mur mais le mur est infranchissable sinon physi-

quement du moins déontologiquement puisque ainsi dessiné. Un petit

détour par une agréable allée de verdure palie la chose !

On sort du lotissement et on attaque la lande sablonneuse qui rapproche

de la mer. Je vois le poste parmi les rochers de la petite crique découverte

à marée basse. Bip ! Aïe… une grande étendue de sable sec à franchir péni-

blement avant d'atteindre le chemin qui mène vers le sommet de la Pointe

de la Varde. On s'est âprement battu ici. En sont témoins tous ces petits

reliefs formés par les trous d'obus ou de bombes que soixante dix ans

n'ont pas réussi à faire disparaître. Et là haut sur la crête qui domine les

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Page 9: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

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vagues de l'océan c'est l'enchevêtrement des ruines d'énormes fortifica-

tions. Le poste est sur le sommet du blockhaus à côté de la petite tourelle

à l'acier criblé d'impacts. Mais comment l'atteindre ? La loupe, sur la carte

est plus déroutante qu'utile ! Je m'extrais non sans mal de cette fichue

boucle. Il faut dire que le site a tellement de visiteurs cet après-midi que

cela aide parfois ! N'est ce pas Kiki et Etienne? L'emplacement du poste

suivant est repérable de loin, au-delà de ce grand bâtiment. Il faut encore

une fois descendre parmi les rochers noirs puis remonter et courir, sans

autre choix possible, sur cet étroit et interminable sentier en corniche au

dessus des vagues. Les encouragements fusent dans le couloir d'arrivée :

les autres sont déjà tous rentrés ? Baste ! On fait ce qu'on peut n'est ce

pas !

Retour au car. Nous prenons la direction Cancale à quelques encablures.

Ce n'est pas pour se mettre une ventrée d'huitres mais pour courir la se-

conde étape de la compétition à travers les ruelles de la vielle ville.

A 22 heures il ne fait pas chaud, un petit vent souffle de la mer et la nuit

est particulièrement noire malgré la multitude d'étoiles qui luisent au ciel.

Nouveau top départ. Je suis immédiatement absorbé par les minuscules

ruelles sombres. On dit les bretons bons buveurs. Je ne saurais approuver

ni démentir mais les Cancalais qui rentrent chez eux, tard le soir, un peu

troublés par le cidre ou le "calva" n'ont pas trop de souci à se faire : il n'y a

que quelques centimètres disponibles entre les murs de la venelle et la

carrure de leurs épaules !

Il faut être particulièrement attentif et concentré. La carte est dessinée à

l'échelle 1:2500 et pourtant, au poste 8, ce gri-gri que j'ai lu comme trois

marches d'escalier est une habitation en bonne et due forme qui obstrue

la rue ! L'occupant a même placé un gros balai en paille de riz pour signa-

ler sa porte ! Vite demi-tour pour atteindre, par le passage suivant, le pos-

te situé de l'autre côté.

Le circuit m'entraîne plus à l'est, sur les hauteurs de la ville. Le piège est

malin ! Un poste est placé dans les premières marches d'un escalier de

pierre taillé dans la roche. Le suivant est de l'autre côté de la langue de

terrain. Evidemment je poursuis dans ce long escalier malaisé et je ne suis

pas le seul, pour déboucher sur la crête qui domine le bassin ostréicole…

et redescendre sur l'autre versant où se trouve le poste. Un peu de ré-

flexion m'aurait fait rebrousser chemin et emprunter la rue qui fait le tour

de la colline… au niveau de la mer ! Il est dommage que le temps manque

pour scruter le paysage que l'on devine dans l'obscurité mais le chrono

tourne et, une nouvelle fois ils sont déjà tous dans le car quand je sors de

l'ombre fumant comme un vieux cheval !

La nuit est confortable mais il faut dormir vite comme on sait le faire au

CSAG. L'aube du dimanche est très fraiche et le brouillard épais. Personne

n'a envie de mettre le nez dehors sur le parking venté de la gare maritime

de Saint-Malo. Je pars heureusement assez tard et, si le soleil se fait tirer

l'oreille pour réchauffer l'atmosphère, le brouillard s'est levé. La course se

Page 10: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

déroule à Saint-Servan-sur-Mer, dans la cité d'Aleth, fortification qui date

de 1697 mais qui a surtout été un élément défensif allemand important

durant la seconde guerre mondiale.

Originale l'installation du départ, sur la plage, dans la petite salle d'une

crêperie, fermée en hiver. On entre par une porte, on traverse la pièce et

on tombe sur la balise de départ quasiment à l'encoignure de la porte

opposée.

C'est parti à travers les rues de la ville. Premier poste facile : en levant les

yeux après être monté sur la digue, j'aperçois au loin cette place entourée

d'arbres nettement marquée sur la carte. Cela ne m'empêche pas, au pos-

te suivant, de vouloir pointer au pied du monument aux morts le poste qui

se trouve quinze bons mètres plus haut au pied d'une tour. Heureusement

la suite est meilleure. Me voici sur une belle avenue au bord de l'océan

face à la tour Solidor. Je pique à droite pour poinçonner le poste 5, au pied

de l'autel, dans les ruines de l'ancienne cathédrale Saint Pierre. On entre

dans la partie fortifiée de la cité en traversant un petit bois de pins puis on

se heurte aux murailles impressionnantes de l'ancienne citadelle et aux

fortifications récentes. Il faut de nouveau louvoyer parmi les tourelles

d'acier profondément trouées et les passages obligés dans les murs infran-

chissables. Je monte l'escalier vers le poste 7 ; le 8 est en bas : retour à

l'escalier. Le 9 en haut : on peut l'atteindre par deux itinéraires. Instinctive-

ment je choisis de retourner à l'escalier que je connais déjà. Est-ce la bon-

ne solution. Je ne sais pas mais j'en profite pour gaspiller quelques se-

condes à me remplir les yeux du splendide paysage ensoleillé sur le port et

la ville, qui s'offre depuis le chemin et la table d'orientation. Retour en

ville. Le voila ce poste de la tour Solidor. Ca court là haut sur la chaussée

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Page 11: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

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qui mène à la poterne de cette vieille fortification construite dans les an-

nées 1300 et, dit l'Histoire, armée en 1590 d'un capitaine, trois soldats,

une servante et… deux chiens de guet ! Instinctivement je lis ma définition

en courant. Bien m'en prend car elle dit : plateforme dessous. Ouf ! Cela

m'évite un aller et retour aussi inutile que touristique vers le pont levis ! Le

circuit me ramène au départ. Le poste est sur le toit, plat, de la crêperie.

Encore une bouffée de paysage avant de me confronter aux énigmes d'un

urbaniste, féru de circulation, qui a justement placé une voie en trémie

sous la rue que je dois emprunter. Il faut quelques très longues secondes à

mon cerveau fatigué pour comprendre comment remonter là haut.

Ca y est je suis à l'arrivée heureux de terminer la course.

En rentrant à l'accueil et en attendant que le cargo qui emprunte l'écluse

d'entrée dans le port me rende la chaussée, c'est la déception qui me ga-

gne : L'aventure est hélas déjà finie !

Longue attente pour la proclamation des résultats. L'ambiance est chaude

pour applaudir ceux de chez nous qui montent sur le podium aussi bien du

fait de leurs performances durant le WEESOO que de celles du champion-

nat individuel de la FCD.

Mais le plus attendu est le résultat du championnat de France FCD par

équipes : allons-nous garder notre titre ? Rien n'a filtré de la table des

organisateurs. Douze équipes s'affrontent, huit sont régulières et donc

classées. On attend la quatrième place pour trouver l'équipe 2 du CSAG.

Pas mal ! L'équipe du CSA d'Angers est 3ème. Il reste deux places à pour-

voir…. Malheur ! C'est notre équipe 1 qui est deuxième. Devant, une équi-

pe d'orienteurs d'un CSA d'Agen que nous ne connaissons pas !

Le silence à l'annonce du résultat marque notre profonde déception. Sur-

Page 12: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

tout que leur victoire est entachée d'une irrégularité patente. En effet

Marie a surpris une équipière agenaise franchissant par deux fois une zone

interdite au niveau du poste 8 du circuit B. Faut-il réclamer officiellement ?

La faute a été signalée par Marie à son retour sans occasionner de grande

réaction. Finalement, suite aux explications peu convaincantes fournies

par un officiel, nous décidons de ne rien contester : Il vaut mieux être

sportivement deuxième que premier sur le tapis vert. Il est cependant

avéré qu'il y a eu faute.

Involontairement ? Peut être. Si c'est le cas il faudrait quand même que,

pour participer à un championnat de France, fut il de la FCD, qui applique,

rappelons le, les normes de la FFCO, les compétiteurs possèdent un mini-

mum de connaissances de la signification des symboles de la carte et aussi

du règlement.

A-t-on le droit d'envisager la faute volontaire ? Cela n'est pas impossible

certes mais où serait alors l'éthique de l'orienteur et, surtout… celle du

militaire.

Pégase a repris le chemin de la Lorraine dans une atmosphère moins exu-

bérante que l'an dernier. Nous rapportons pourtant treize médailles tant

en individuel que par équipe et un titre de vice-champion de France. Mais

bon… quand on a goûté à l'or l'argent est d'une amère fadeur!

Rennes, le Mans, Laval, Paris, Reims… Tiens, il y a encore énormément de

neige à Verdun et plus du tout quand les lumières messines apparaissent

au loin. Le gardien, à l'entrée du quartier Colin, reproche au conducteur de

ne pas pouvoir lui montrer sa carte d'identité… On est bien revenus dans la

réalité !

Bis repetita placent : Il faut profiter des bonnes choses et reprendre de ce

qu’on aime.

Mais il n'est pas certain que la seconde assiettée soit aussi succulente que

la première !

A bientôt au coin du bois.

JCR

Tous les résultats sont là : http://le-weesoo.fr/

La belle vidéo de Mathieu ici : https://www.youtube.com/watch?

v=SBSRVojR584

Introduction :

12

Page 13: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

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Réunion des

experts lor-

rains

Dimanche 17 février 2013 –

9h – MRSL Tomblaine

Présents : Ast Norbert – Car-

teret Jean Claude – Deville

Nelly – Dodin Yves – Etienne

Dominique – Joly

Alain – Joly Cyril – Lemercier

Anne Claire – Lemercier Ber-

nard – Lemercier Jocelyne –

Maginot Francis –

Mahler Georges – Pogu Phi-

lippe – Ragazzi Isabelle – Rol-

let Daniel

Invité : Goutaudier Christo-

phe

La ligue compte 29 arbitres délégués et 35 contrôleurs des circuits. 23 experts

cumulent les deux missions.

Rappel de la conclusion de la réunion de l’an passé : ATTITUDE DE L’EXPERT

1. Discrétion : ne pas augmenter la charge de l’organisateur. 2. Pédagogie et diplo-

matie : rôle de conseiller et pas celui de juge intransigeant. Art et manière de trans-

mettre les choses. 3. Objectivité : ne pas imposer sa propre interprétation par rap-

port à celle de l’organisateur.

Bilan des courses 2012 : Pas de problèmes majeurs.

- La nouveauté 2012 : le tableau des heures de départ situé au pré-départ, cela a

bien fonctionné, d’autant mieux qu’il a toujours été tenu par un organisateur.

- Attention aux heures de départs des jeunes lorsqu’il s’agit d’une compétition qua-

lificative pour les « France » (moyenne distance et sprint : la ligue fournit la liste des

crefeurs aux arbitres).

- Quelques cas de figures ont été traités :Modifications des circuits en dernière

minute pour engazonnement des pistes de skis., Modifications des circuits en der-

nière minute pour envahissement de la zone de course par des campements sauva-

ges de Roumains. Le délégué a fait un déplacement spécial pour valider la faisabilité

de l’épreuve, Trois bris de puces électroniques (les « rouges » de la génération

2000, garanties 10 ans….elles ont douze ans d’âge !). Course individuelle = coureur

non-classé. Mais un bris de puce a eu lieu pendant l’épreuve du relais lorrain à

Contrex. Pas d’heure d’arrivée du premier relayeur, donc pas d’heure de départ du

deuxième…. !! Donc pas de temps mis pour les coureurs. Rappel : pas de compensa-

tion en temps, c'est interdit. Déclassement de H10 et D10 qui partent accompagnés.

Il y a le circuit jalonné pour cela.

Nouveautés du règlement lorrain 2013 (Georges)

- Page 5 - 3.2 – Ajout = les licenciés FFSU (sport universitaires) bénéficient de l'accès

aux compétitions lorraines avec un pass'O pris en charge par la LLCO.

- Page 10 – 5.4 – le championnat de Lorraine Longue Distance pédestre reste à huit

circuits, malgré la recommandation fédérale qui préconise 19 circuits (page 54 du

RdC)

- Page 10 -5.5 – le championnat de lorraine des clubs : il se déroule sous la forme

d'un relais à quatre coureurs, avec au moins une féminine et un jeune (H14 et

moins) dans chaque équipe. Remarque : cette formule incite la féminine de l'équipe

à courir un circuit de 20mn seulement. Réponse : c'est la responsabilité du coach.

Nouveautés du règlement FFCO

(Règlement des compétitions 2013 distribué aux présents)

- Les Interzones VTT sont versées dans le groupe régional (p17)

- Les quatre zones en France : La Picardie et le Nord quittent notre interrégion N-E.

(p19)

Rappels 2012 :

- un CCR est vivement souhaité pour les épreuves du groupe départemental (rôle de

conseiller pour un jeune traceur).

- Compte rendu de l’organisateur (p36) : à la FFCO pour les courses du groupe natio-

nal et du groupe régional inscrites au CN. /// à la Ligue pour les autres.

- CFC (p31) : pour concourir en Nationale 1, le club doit posséder une école de CO

homologuée + un expert, au niveau régional et à partir de 2014 un expert de niveau

national titulaire ou en formation.

- Pour concourir en Nationale 2, le club doit posséder une école de CO déclarée + un

Page 14: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

N.B. : Pour tout document

concernant l'arbitrage -

cliquer en suivant le chemin

suivant :

Site de la fédération - espace

licencié – vie des clubs –

organiser une course – mé-

mento du corps arbitral

expert de niveau régional titulaire.

- N.B. Les clubs dont les experts sollicités n’auront pas répondu PAR DEUX FOIS à

une convocation de la commission « arbitrage » seront rétrogradés dans la division

inférieure.

- Les H10 et D10 sont en compétition à finalité régionale. En « national » ils ont un

circuit spécial qui ne donne pas lieu à un titre de « champion de France ». Les H10 et

D10 ne peuvent être surclassés sur l’ensemble des épreuves (le relais, par exemple).

Quelques conseils pour 2013 :

- Les CCR, à partir du constat suivant : les H10 D10 ont eu à se déplacer sur des

layons peu visibles, ce qui n'est pas de leur niveau (vert).

Les quatre niveaux de lignes :

Lignes de niveau 1 (H10 D10 – circuit vert) : ce sont les lignes TRES VISIBLES qui

facilitent les déplacements – Exemples : route forestière – chemin très visible –

clôture – mur – rivière – ligne électrique avec dégagement sous la ligne – bâtiment.

Lignes de niveau 2 (H12 D12 – circuit bleu) : ce sont des lignes visibles (souvent

dessinées en tirets) ou des bords nets de surface. Elles permettent un suivi aisé.

Exemples : sentier – layon – muret – lisière – bord de lac ou d’étang – talus bien

marqué – fossé très visible – levée de terre – ruisseau

Lignes de niveau 3 (niveau bleu, également mais plus difficile – D14) : ce sont des

lignes différenciées par les couleurs de la carte ou des lignes peu visibles. Exemples :

limite de végétation et de clairière (pointillés noirs) – fossés humides (tirets bleus) –

muret « ruiné » - sentier peu visible –

Lignes de niveau 4 (H14 – niveau jaune) : changements imprécis de végétation

(entre V1 et V2, par exemple) – les lignes de relief (crêtes, ruptures de pente, fond

de thalweg).

Les arbitres , Les résultats :

Les résultats officiels validés par l’arbitre comprennent la liste des organisateurs (ce

n’est pas l’organigramme prévisionnel !!) et les statistiques. Cela concerne unique-

ment la LIGUE. Rappel : tous les pass'O doivent concourir dans la catégorie OPEN de

chaque circuit.

Le fichier csv des résultats est envoyé à la FFCO pour la taxe fédérale (ôter les ab-

sents, mais PAS LES PASS’O – exceptions : les pass'O UNSS UGSEL FFSU qui sont à la

charge de la ligue).

Le fichier CSV est accompagné du rapport de l’arbitre (nouveau modèle).

L’arbitre met les résultats en ligne pour le CN (identifiant + mot de passe). Si oubli

du mot de passe, la Fédé vous le redonne. Adresse mel des arbitres obligatoire à la

prise de licence. Arbitre pour la première fois ? la FFCO reconnait cet arbitre par son

adresse mel. La FFCO lui demande alors de choisir son identifiant et son mot de

passe.

Conclusion :

Le planning des experts 2013 : merci aux experts lorrains qui ont répondu favorable-

ment aux sollicitations de la commission « arbitrage » de la LIGUE.

Les experts en réserve cette année seront sollicités en premier lieu en 2014.

Pour que le système fonctionne encore mieux, il faudrait que le club organisateur

d’une compétition fournisse au moins deux expertises.

En attendant que cela devienne une obligation (voir le règlement fédéral 2013) ….

avec des pénalités au club en cas de deux refus de son expert ?? Objet pas encore à

l’étude pour l’instant.

14

Page 15: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

15

A vos cram-

pons

□ Dimanche 17 mars :

R3—Chpt Lorraine LD

Lieu : Saulxures les Bulgné-

ville—Flechage Eglise

Contact : Dominique Etienne

Mél : [email protected]

tél. : 03 29 35 44 12

http://losanchey.over-blog.fr/

□ Samedi 23 mars :

Animation et entrainement au

Scapa Nancy.

[email protected]

□ Samedi 6 avril :

R4—Chpt Lorraine Md

Lieu : Vigy

Contact : Sylvie Marchesin

Mél : [email protected]

http://metz-orientation.fr/

Inscriptions en ligne jusqu’au 24

mars.

Pour les lorrains, sur place pos-

sible mais à l’avance souhaitée.

□ Dimanche 7 avril :

Nationale NE

Lieu : Rombas—fléchage rd

point Rombas

Contact :

http://nationale2013.orientation

-fameck.fr/

□ Jeudi 11 avril :

Chpt académie FFSU

Lieu : Nancy

Contact : Christophe Goutau-

dier

Mél : christophe.goutaudier

@univ-lorraine.fr

Formation de cadres :

□ Samedi 23 mars et diman-

che 24 mars :

Formation de délégués et

d’arbitres.

Lieu : MRSL Tomblaine

Contact : Bernard Lemercier

[email protected]

□ Samedi 13 avril et diman-

che 14 avril :

Formation de contrôleur des

circuits

Lieu : MRSL Tomblaine

Contact : Bernard Lemercier

[email protected]

Le jeudi 11 avril, à 14h, aura lieu le championnat d'académie uni-

versitaire de CO. Cette course individuelle, tracée pour être ga-

gnée en 40' environ, est qualificative pour les championnats de

France qui se tiendront à Fontainebleau, les 18 et 19 mai. Pour

participer au championnat d'académie, il suffit d'être étudiant

(pas nécessairement licencié en club) et en possession de la licen-

ce FFSU (me contacter pour infos). L'an passé, malheureusement,

peu de nos jeunes orienteurs étudiants avaient participé à l'épreu-

ve. Petit message aux clubs : motivez-vos jeunes pour cette belle

expérience ! Merci !" CG

Page 16: Mars2013 Numéro 403 L’Orienteur Lorrain

Adresse

LLCO

Maison Régionale des

Sports de Lorraine

BP 70001

54510 TOMBLAINE

Téléphone / fax :

03 83 18 87 65

L’orienteur Lorrain :

Abonnement « papier »

(1 an, 11 numéros) :12 €

Gratuit par Internet

Directeur de la publication : Mathieu LEMERCIER

Rédacteur en chef : Cyril JOLY

Expédition — abonnements : B. LEMERCIER

Tiré à 10 exemplaires et diffusé à 180 abonnés par internet.

Consultable également sur le site internet de la ligue.

Orienteurs Lorrains, ce bulletin est le vôtre! N’hésitez pas à pren-

dre la plume pour nous faire partager un moment fort de CO,

pour aborder un sujet technique, nous proposer un jeu…

Transmettez vos articles (format .doc) et photos (jpeg) à l’adres-

se suivante : [email protected]

Ou à défaut par courrier 62 route de Landécourt, 54360 Damele-

vières

E-mail : [email protected]

L’actualité de la CO en lorraine sur notre

site web :

http://liguelorraine.co.free.fr