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PHOTOS EXCLUSIVES !!! Les promotions : classique et en apprentissage, interviews d’étudiants actuels… (page 8 et 9) Présentation de notre master : accès, spécificités, matières, débouchés… (page 7) Promotion 2008 - 2009 Master Banque et Finance Master Banque et Finance Master Banque et Finance Master Banque et Finance Retour sur… La crise des subprimes : son origine expliquée en quelques mots (page 2) Pourquoi les banquiers sont nuls ? Ils plombent l’économie. Ils méprisent leurs clients. Le vrai coût de leur sauvetage (page 2) (L’Express n° 3006, semaine du 12 au 18 février 2009) Interviews de professeurs de notre Master 2 Banque- Finance : Gilles Jacoud, René Bouchet, Frédéric Carbon (page 5) Le livret A : sa généralisation à l’ensemble des banques en 2009 en fait le produit phare du moment (page 4) Banque-Assurance : Objectifs d’embauche maintenus !!! Les perspectives de recrutement, les conséquences de la crise sur l’embauche pour les années à venir (page 11) Interviews : la parole donnée à des anciens du Master 2 actuellement en poste dans différentes banques (page 10) Zoom métiers : les principaux métiers accessibles après notre master (page 12) Préparation d’un entretien : les clés pour réussir !!! (page 13) En exclusivité ! Mots croisés spécial banquiers !!! A vos crayons ! (page 15)

Master Banque et Finance · Master Banque et Finance Retour sur… La crise des subprimes : son ... financiers, qui ont ensuite été vendus sur les marchés financiers à d’autres

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PHOTOS EXCLUSIVES !!! Les promotions : classique et en apprentissage, interviews d’étudiants actuels… (page 8 et 9)

Présentation de notre master : accès, spécificités, matières, débouchés…

(page 7)

Promotion 2008 - 2009

Master Banque et FinanceMaster Banque et FinanceMaster Banque et FinanceMaster Banque et Finance

Retour sur… La crise des subprimes : son origine expliquée en quelques mots (page 2)

Pourquoi les banquiers sont nuls ? Ils plombent l’économie. Ils méprisent leurs

clients. Le vrai coût de leur sauvetage (page 2) (L’Express n° 3006, semaine du 12 au 18 février 2009)

Interviews de professeurs de notre Master 2

Banque-Finance : Gilles

Jacoud, René Bouchet,

Frédéric Carbon (page 5)

Le livret A : sa généralisation à l’ensemble des banques en 2009 en fait le produit phare du moment

(page 4)

Banque-Assurance : Objectifs d’embauche maintenus !!!

Les perspectives de recrutement, les conséquences de la crise sur

l’embauche pour les années à venir (page 11)

Interviews : la parole donnée à des anciens du Master 2

actuellement en poste dans différentes

banques (page 10)

Zoom métiers : les principaux

métiers accessibles après

notre master (page 12)

Préparation d’un entretien : les clés pour réussir !!! (page 13)

En exclusivité ! Mots croisés spécial

banquiers !!! A vos crayons ! (page 15)

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L’ACTUALITE

RETOUR SUR… LA CRISE DES SUBPRIMES

lle trouve ses racines dans un besoin simple : la volonté exprimée par des millions de

ménages américains d’acquérir un logement. Sans pour autant en avoir les moyens… Les courtiers ont alors proposé des taux alléchants, à première vue, profitant pleinement de la baisse des taux directeurs impulsée par la FED. Celle-ci craignait à l’époque un effondrement de l’économie américaine suite aux attentats du 11 septembre. Les taux proposés aux ménages sont à l’époque variables, résultants entre autres des taux directeurs fixés par la FED et des prix de l’immobilier. Le principe est le suivant : si la FED monte ses taux, le taux du crédit établi augmente (et donc les mensualités également).

Les banques à l’époque ont été peu restrictives quant à l’attribution de ces prêts : leurs garanties étant l’hypothèque du bien financé. Ainsi lorsque les débiteurs ne peuvent plus faire face à leurs échéances de prêts, la maison est saisie puis revendue. Le boom immobilier faisant monter les prix des biens, il y a donc une possibilité de plus-value. Pourquoi alors ne pas prêter, alors que toutes les banques ouvrent les vannes du crédit, et qu’en cas de défaillance du débiteur la maison peut être cédée facilement ? Tous les établissements de crédit ont

donc suivi le mouvement. Pour disposer de davantage de fonds les banques ont ensuite « titrisé » leurs créances sur prêts hypothécaires à risques (les fameux « subprimes »).

Concrètement, les banques ont transformé ces créances en actifs financiers, qui ont ensuite été vendus sur les marchés financiers à d’autres institutions. La titrisation permet à la banque de se refinancer, mais aussi de réduire son risque (qui est reporté sur les investisseurs achetant ces créances). Le résultat est double : l’établissement émetteur dispose de nouveaux fonds pour continuer ses opérations de crédit, et le risque de défaut de contrepartie est externalisé. Ainsi, les limites règlementaires, notamment les exigences en terme de fonds propres pour faire face aux engagements de crédit (ratio Bâle II), qui auraient dû freiner les volumes prêtés, ont pu être contournées.

Le déclenchement de la crise a eu lieu durant l’été 2007 « Avec le début de la crise immobilière aux Etats-Unis, les banques, qui possèdent toutes plus ou moins de titres impliquant des "subprimes", engagent une véritable partie de poker. Chacune sait combien de titres "chauds" elle possède, mais ignore le contenu du portfolio de sa voisine. Jouant la carte de la sécurité, elles évitent de prêter à leurs consœurs, ou alors à des taux très élevés. Nombre d’établissements qui dépendent de ces prêts interbancaires se retrouvent alors fragilisés. » (Source : France 24) Les premiers établissements de crédit ont ainsi commencé à réduire leurs prévisions de croissance, suite à une hausse du taux de défaut des emprunteurs notamment, et le marché immobilier a débuté son ralentissement. La FED a ensuite augmenté ses taux directeurs, augmentant de fait les taux d’emprunts souscrits par les ménages, qui se sont retrouvés piégés par les échéances de prêts insoutenables. Les banques ont alors, comme convenu, saisi les maisons puis les ont revendues sur le marché immobilier, accentuant davantage encore le prix des biens (offre > demande), et augmentant encore les échéances de prêts… qui rendent encore plus difficiles les remboursements ! Le cercle vicieux est enclenché, dégradant davantage encore la qualité des subprimes.

POURQUOI LES BANQUIERS SONT NULS ? Ce journal a été conçu pour promouvoir le Master 2 Banque et Finance de l’ISEAG de Saint-Étienne, mais aussi l’image de la banque en général. Cependant, compte tenu de l’impopularité des banquiers dans le contexte actuel, nous avons choisi de reprendre un extrait d’article du magazine

L’Express (n° 3006, semaine du 12 au 18 février 2009), écrit par le journaliste Bruno ABESCAT, qui reprend ce qui se dit dans la presse aujourd’hui : la responsabilité des banques dans la crise actuelle.

« Banquiers : accusés de plomber l’économie, de mépriser leurs clients, de s’adjuger

des revenus mirobolants, ils sont stigmatisés de toutes parts. Non sans raison : ils ont péché par arrogance, irresponsabilité, ou encore dogmatisme. Et pourtant, il faut bien sauver le système bancaire. Sinon…

La semaine prochaine, BNP Paribas et la Société Générale, puis le 4 mars, le Crédit Agricole, présenteront leurs résultats 2008. Les trois grandes banques françaises afficheront des bénéfices confortables. De l’ordre de 6 à 7 milliards d’euros. Moitié moins qu’en 2007, tout de même. Mais, dans les états-majors, on ne se fait guère d’illusions. Une fois encore, dans les dîners en ville, entre amis, près de la machine à café, les français ne vont pas manquer de pourfendre ces banques qui n’hésitent pas à tendre la sébile à l’Etat, de fustiger ces banques qui se goinfrent alors que le pays s’enfonce dans la crise. « En France, depuis les Templiers, on a toujours brûlé les financiers. C’est presque un sport national ! » tente, crânement, de minimiser l’une des figures de la place. Au lendemain de la Grande Dépression, le ministre des Finances du Front Populaire, Vincent Auriol, ne lançait-il pas déjà : « Les banques, je les ferme. Les banquiers, je les enferme » ? Depuis quelques mois, pourtant, jamais leur impopularité n’a atteint un tel degré. Les éternels mal-aimés sont devenus les nouveaux boucs émissaires. L’heure de la curée a sonné. Et c’est à qui se montrera le plus féroce. De l’homme de la rue à Nicolas Sarkozy, des parlementaires à

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Ségolène Royal. A tous les étages on bouffe du banquier ! Ici comme ailleurs. […] Même Jean-Claude Trichet, le très modéré président de la Banque Centrale Européenne, y est allé de sa montrance : « Nous attendons du secteur bancaire qu’il apporte sa contribution pour restaurer la confiance ». En langage du banquier central, vu de Francfort, cela vaut condamnation.

Tous coupables, les financiers ? Cette mise au ban, universelle, a quelque chose de caricatural. Elle s’explique cependant tant la profession a « déconné grave », selon le mot de Jean-Marie Messier, ex-patron de Vivendi Universal. Accusés, levez-vous !

Leurs meilleurs avocats ont beau plaider l’irresponsabilité des régulateurs ou l’incompétence des agences de notation, les banques - américaines en tête - sont à l’origine de la crise. En inventant, notamment, les crédits subprimes - des prêts spécialement conçus pour une clientèle désargentée - puis en les diffusant, elles « ont oublié que le cœur de leur métier était d’évaluer les risques et, pis encore, les ont

transférés à d’autres », relève dans un livre qui vient de paraître l’un des piliers de Lazard Paris, Matthieu Pigasse.

Elles ont aussi mis le système en péril. Pour la première fois depuis 1929, les déposants se sont demandés si leur argent était en sécurité sur leur compte en banque. En clair, on a frôlé la bank run. Les dirigeants se sont-ils excusés ? Pas une seule fois.

Parfois nationalisées, sous perfusion ou simplement soutenues, la majorité d’entre elles a désormais fait appel à l’Etat et donc aux contribuables. En retour, entreprises et particuliers attendaient un peu plus de compréhension face aux difficultés grandissantes. Les banquiers assurent qu’ils jouent le jeu, mais il aura tout de même fallu, en France, nommer un médiateur du crédit pour veiller à ce qu’ils financent correctement l’économie. « Trop de risques hier, trop de prudence aujourd’hui », leur assénait, dès cet automne, le chef de l’Etat.

Partout, les banquiers ont fait preuve d’une incroyable myopie politique. L’Elysée a dû leur tordre le bras pour qu’ils renoncent à leurs

bonus. Non contents d’avoir engrangé pendant des années des rémunérations à la limite, pour tout à chacun, de l’indécence, tous n’avaient pas l’air convaincus de devoir payer leur tribut à la crise. […]

Allez vous étonner après cela que le divorce soit total entre les opinions publiques et les élites de la finance, devenues un sujet de raillerie en or. […]

Interrogés, les professionnels trouvent ces attaques injustes. « On atteint des sommets de violence et de désinformation. Cela commence à bien faire », s’agace une porte-parole de la Fédération Bancaire Française. Les banques tricolores soulignent - à juste titre - qu'elles ont été beaucoup plus sages que leurs consoeurs américaines, et même que leur situation financière est plus enviable que celle de la plupart des établissements européens. Somme toute, elles traversent d’ailleurs plutôt bien la tempête. Elles rappellent aussi que l’argent qu’elles reçoivent sera intégralement remboursé et qu’il rapportera chaque année plus de 1 milliard d’euros à l’Etat. […] »

Place boursière de Wall Street

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LE LIVRET A : LE PLACEMENT EPARGNE FAVORI DES FRANÇAIS

Jusqu’à présent commercialisé uniquement par la Banque Postale, la Caisse d’Epargne et le Crédit Mutuel (avec le Livret Bleu), le Livret A a été, début janvier 2009, généralisé à l’ensemble des établissements bancaires. Né le 22 mai 1818 avec la création de la Caisse d’Epargne de Paris par le banquier Benjamin Delessert, le Livret A avait pour but de solder la crise financière léguée par les guerres napoléoniennes. Pendant cette période, l’Etat avait en effet dilapidé l’épargne de ses citoyens, la considérant comme sienne. Pour attirer les épargnants, son taux était alors de 5%. Aujourd’hui, le Livret A constitue toujours une épargne attractive avec un taux d’intérêt de 2,5% net et un plafond élevé : jusqu’à 15300 euros. C’est également une épargne simple

et souple, disponible à tout moment et accessible à chacun (dans la limite d’un par personne, tous établissements bancaires confondus). Le succès du Livret A provient aussi et surtout du fait qu’il s’agit d’un produit d’épargne exceptionnellement sûr avec ses règles de gestion prudente et la garantie de l’Etat. Quant à l’utilité de cette épargne au service de l’intérêt général, elle a surtout été visible à travers la construction de logements sociaux qui abritent aujourd’hui près de dix millions de personnes. Depuis plusieurs mois, une rumeur insistante fait état d’une prochaine baisse du taux de rémunération de ce livret, bien que ce taux soit déjà passé de 4% à 2,5% en février dernier. Elle est nourrie par un engagement du gouvernement visant à maintenir la rémunération du Livret A à un point au-dessus de l’inflation, tout en contenant cette rémunération à 0,5 point en dessous des taux courts du marché financier. Cependant, même si une baisse du taux de rémunération guette encore les épargnants, le Livret A devrait rester, encore et pour longtemps, le placement épargne favori des français.

MALAISE AU GUICHET (L’express n° 3006, semaine du 12 au 18 février 2009, article de Valérie LION) « « Les salariés des banques sont des employés, pas des banquiers ! » Ce cri du cœur est lâché par un syndicaliste, lassé de voir le personnel des agences bancaires faire office de punching-ball pour des clients à l’agressivité de plus en plus décomplexée. Pour Alain Pommier, délégué CFDT à la Société Générale, le malaise au guichet grandit depuis plusieurs années, mais le climat s’est aggravé avec la crise. Les banques ont été stigmatisées et chaque réseau traîne son boulet : l’affaire Kerviel à la Générale, la dégringolade de Natixis aux Banques Populaires, le refus d’un patron de renoncer à son bonus au Crédit Agricole. Du coup, les clients se lâchent plus facilement. Insultes, crachats, voire menaces physiques ne sont plus exceptionnels. Les chargés de clientèle ou conseillers financiers ont aujourd’hui le sentiment d’exercer un métier à haut risque - le paroxysme de l’émotion a été atteint quand une salariée de la Bred a été poignardée à mort, fin janvier, devant son agence par un client mécontent, et probablement déséquilibré. […] Dans les agences, l’urgence c’est avant tout de rétablir la confiance avec les clients. »

FRAGILISES, LES DIRIGEANTS DES PRINCIPAUX ETABLISSE MENTS FINANCIERS FRANÇAIS ONT TOUS SUBI DES REVERS

Frédéric OUDEA, Société Générale : l’affaire Kerviel (4,9 milliards d’euros) a secoué sa banque

Baudoin PROT, BNP Paribas : il a été victime de la fraude Madoff (350 millions d’euros)

Philippe DUPONT, Banque populaire : il traîne le boulet Natixis (2,5 milliards d’euros de pertes attendues en 2008)

Bernard COMOLET, Caisses d’Epargne : la défaillance des contrôles a coûté 750 millions d’euros

Georges PAUGET, Crédit Agricole : le choc des subprimes a entraîné des dépréciations (2 milliards d’euros au 30

septembre 2008).

LE PRODUIT DU

MOMENT :

LE LIVRET A

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LE MASTER

INTERVIEWS DE PROFESSEURS DU MASTER 2 BANQUE-FINANCE

Professeurs du Master 2 Banque et Finance interviewés :

Monsieur Gilles JACOUD : Responsable de ce master et enseignant universitaire, cours de « Banques et Institutions

Financières » (GJ)

Monsieur René BOUCHET : intervenant du Crédit Agricole, cours de « Techniques de Crédit » (RB)

Monsieur Frédéric CARBON : intervenant de la MACIF, cours d’« Assurance » (FC).

1- Dans quelle(s) promotion(s) enseignez-vous ? Dans quelle(s) matière(s) ?

GJ : J’enseigne à la fois dans la promotion classique, pendant la période de six mois de cours de septembre à février qui précède le stage de même durée, et dans la promotion en apprentissage, dans le cadre de l’alternance sur l’ensemble de l’année. J’assure plus particulièrement le cours de Banques et institutions financières dans les deux promotions. J’ai aussi en charge le suivi de la Gestion de projets dans la promotion classique. RB : J’enseigne aux 2 promotions du Master 2 Banque - Finance, « classique » et « apprentissage ». En techniques de crédit. FC : Promotion Classique et Promotion Apprentissage du Master 2 Banque Finance de l’ISEAG. En Assurance.

Pour les professionnels, dans quelle entreprise travaillez-vous parallèlement ? A quel poste ?

RB : Je travaille au Crédit Agricole Loire Haute Loire, et depuis près de vingt ans dans l’univers des entreprises. Après notamment une dizaine d’années comme chargé d’affaires entreprises, je suis depuis quelques années responsable épargne salariale et retraite. FC : La MACIF, membre du Comité de Direction en charge de la Maîtrise Economique.

2- Que pensez-vous de la formation Master 2 Banque-Finance de l’ISEAG de Saint-Etienne ?

GJ : Les expériences des années précédentes en ont montré les qualités. En tant que responsable de cette formation, connaissant le nombre de candidats qui la demandent (plus de 250 cette année) et l’engouement de nos partenaires professionnels pour les diplômés du master Banque et finance, je ne peux qu’avoir un avis très favorable sur cette formation. RB : C’est un parcours très professionnalisant. La moitié au moins du temps est passée en alternance ou en stage, et plusieurs enseignements sont assurés par des professionnels qui illustrent concrètement le lien entre la théorie de l’enseignement et la pratique de son utilisation. Le Crédit Agricole Loire Haute Loire accueille beaucoup de stagiaires et d’apprentis, et recrute significativement à

l’issue de cette formation. De par mon métier, je suis en contact avec la plupart d’entres-eux, et tous me confirment l’apport immédiat qu’ils ont trouvé pour leur activité dans l’enseignement reçu. FC : C’est une formation pragmatique en phase avec les attentes des entreprises.

Quels sont, d’après vous, les points forts de cette formation ?

GJ : Le principal point fort est sa professionnalisation, comme en témoignent les débouchés dont ont bénéficié les étudiants des promotions précédentes. Ce n’est pas un hasard compte tenu de l’implication des professionnels dans cette formation où ils assurent la moitié des enseignements et accueillent stagiaires et apprentis. L’enquête 2008 du SCUIO révèle d’ailleurs un taux d’insertion de 100 % et un bon niveau de rémunération à l’embauche. RB : A mon avis, ce Master 2 Banque - Finance constitue un excellent point de passage concret entre le cycle des études et celui de la vie active. FC : Les points forts sont les suivants : une équipe pédagogique composée d’universitaires et de professionnels, une dimension internationale du diplôme, un environnement de qualité et de nombreux débouchés à la sortie.

3- La situation économique actuelle aura-t-elle, selon vous, des répercussions sur le taux d’insertion des jeunes diplômés à l’issue de cette formation ?

GJ : La détérioration de la situation économique aura des répercussions sur l’ensemble des recrutements, qu’il s’agisse de diplômés de l’enseignement supérieur ou d’autres candidats à l’embauche. Les diplômés du master Banque et finance devraient toutefois pouvoir continuer à accéder au marché du travail dans d’excellentes conditions, ne serait-ce que parce que la structure de la pyramide des âges dans le secteur bancaire va appeler des recrutements dans les prochaines années. RB : L’environnement économique est certainement moins lisible aujourd’hui que quelques années en arrière.

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Toutefois, il me semble que les jeunes diplômés doivent rester optimistes. D’abord, la plupart des banques n’ont pas fini de traiter leur « papy-boom » (départ en retraite de la génération d’après guerre, fortement recrutée dans les banques dans les années 1970). Même si la conjoncture venait à se prêter à une maîtrise des effectifs, il me parait probable que les besoins seront encore importants pendant quelques années. La plupart des banques sont en France des banques de réseau (ce qui apparaît comme une force dans la conjoncture actuelle), et il faudra toujours des interlocuteurs face à des besoins clients qui évoluent sans cesse. Dans ce cadre, le Master 2 Banque-Finance de l’ISEAG de Saint-Etienne conduit à un métier charnière, permettant de maitriser l’ensemble de la relation client, ce qui permet d’envisager des évolutions multiples y compris vers le management. La situation économique actuelle va sûrement demander une adaptation encore plus forte et rapide des banques à leur environnement. Il me semble que de jeunes diplômés compétents et motivés ont toute leur place dans cette adaptation. FC : Difficile à dire, mais très probablement que oui au global. Les entreprises devront réaliser des choix face à une croissance atone et malheureusement le niveau de recrutement est souvent une variable d’ajustement en période de crise.

4- Que diriez-vous à un étudiant qui hésite entre le Master 2 Banque-Finance de l’ISEAG de Saint-Etienne et une autre formation ?

GJ : L’étudiant doit prioritairement réfléchir à son projet professionnel et choisir sa formation en fonction du projet qu’il souhaite concrétiser. Si celui-ci relève du domaine de la banque, de l’assurance ou de la finance, le choix en faveur du master Banque et finance va de soi. L’annuaire des diplômés montre que les anciens étudiants du master Banque et finance se sont particulièrement bien intégrés dans le monde professionnel. RB : Les métiers de la banque sont multiples, mais tous s’inscrivent dans une démarche « client - fournisseur ». A mon avis, le Master 2 Banque et Finance de Saint-Étienne fournit une panoplie complète parfaitement adaptée à servir dans une vie professionnelle orientée vers la recherche de solutions clients (internes ou externes). FC : En étant chauvin, je peux lui dire qu’à Saint-Étienne nous sommes les plus forts ! Mais pour conforter son choix,

le taux d’emploi à la sortie de la formation, proche des 100%, est certainement l’élément qui plaide le plus en faveur de cette formation.

5- Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants du Master 2 Banque-Finance ?

GJ : Il leur faut essayer d’avoir une ou plusieurs expériences professionnelles dans le secteur bancaire, qu’il s’agisse de stages ou d’emplois d’été. Ces expériences leur permettront de vérifier leur intérêt pour ce secteur. Ce sera aussi un plus dans leur dossier au moment du recrutement dans la formation. RB : L’ensemble des matières constitue un tout. Il est indispensable d’apprendre à naviguer entre d’un coté le détail de chaque matière et de l’autre coté la globalité de plusieurs matières pour leur application pratique. A mon avis, c’est ce « plus » qui fera de vous des experts lucides, aux raisonnements sains. FC : Un conseil : bien valider son choix de parcours professionnel (poste et entreprise), le premier emploi (ou stage de fin de cursus) conditionnant souvent le reste de la carrière.

6- Pour conclure, quelles sont les qualités indispensables pour réussir dans le monde de la banque ?

GJ : Il faut des compétences techniques, notamment en comptabilité, gestion ou finance, associées à des qualités relationnelles parce que les métiers de la banque ont souvent une dimension commerciale et parce qu’elles font aussi partie des compétences managériales requises d’un cadre bancaire. RB : Les qualités qui me paraissent indispensables sont plutôt de celles que l’on souhaite avoir dans sa vie en général : avoir le sens des autres (et donc du client, comme dans toute entreprise de services), être responsable et exigeant, et avoir un esprit de développement et de différenciation. FC : Bonne question, posée à un assureur ! Plus sérieusement la réussite passera par le niveau d’employabilité démontré, c'est-à-dire par la capacité à acquérir tout au long de la carrière des compétences transférables au sein des différents métiers de l’entreprise mais aussi à l’extérieur.

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PRESENTATION DU MASTER COMMENT ACCEDER AU MASTER 2 BANQUE-FINANCE ? DE NOMBREUX DEBOUCHES PROFESSIONNELS

Le Master Banque et Finance correspond à l’une des spécialités de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne dans le domaine de l’Economie et Gestion, au sein de l’ISEAG (Institut Supérieur d’Economie, d’Administration et de

Gestion). C’est un diplôme d’Etat de niveau bac + 5, validant une compétence disciplinaire et professionnelle acquise tout au long d’un cursus sélectif.

Les enseignements en banque et finance sont assurés par une équipe pédagogique composée d’enseignants

universitaires (gestionnaires, économistes, informaticiens, linguistes) et de professionnels (cadres dans les banques, entreprises et sociétés d’assurance). Ils visent à former des spécialistes de haut niveau appelés à exercer leurs

compétences dans le secteur bancaire, dans les services financiers des entreprises ou dans les sociétés d’assurance.

Le master est composé de deux promotions d’étudiants, qui suivent les mêmes enseignements : une promotion « classique » qui effectuent six mois de cours puis six mois de stage, et une promotion en « apprentissage » dont la formation est assurée en alternance entre périodes en entreprise et enseignements à l’université. Au programme, pas

moins de 16 matières : diagnostic financier, techniques de crédit, assurance, banques et institutions financières, gestion de trésorerie, finance internationale, communication, droit bancaire, finance de marché, management, mathématiques financières, gestion de patrimoine, commercialisation, anglais, fiscalité, gestion de projets…

Une formation ouverte sur le monde professionnel, en témoigne la diversité de l’équipe pédagogique : on retrouve des professeurs issus de l’Université Jean Monnet mais également de nombreux intervenants du secteur bancaire et de l’assurance, ce qui offre à la formation une réelle valeur ajoutée. De plus, les intervenants professionnels n’hésitent pas

à nous faire part de leur expérience lors de leurs cours. Les nombreuses conférences organisées au cours de l’année permettent d’avoir une vision plus juste du monde de

l’entreprise et d’aborder des sujets de manière plus approfondie.

Le caractère sélectif, la haute spécialisation en banque et finance, l’intervention d’un corps pédagogique diversifié ainsi que la très bonne insertion professionnelle des anciens étudiants témoignent de la qualité du Master.

A noter que la formation est également ouverte aux salariés dans le cadre de la reconversion professionnelle ou de la

validation des acquis professionnels.

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LA PROMOTION CLASSIQUE (six mois à l’Université suivis de six mois de stage)

De haut en bas de gauche à droite : Moncef BOUSBA, Sarha AZIZI, Xavier CIOCCOLANI, Juan Sebastian CASTELLANOS, Nathalie HUSSON, Daniel BECK, Nafissatou FALL, Qi LI, Xavier-Régis PRAL, Franck CORNILLE, Corentine GUEGUEN, Vincent MELIES, Juliette MOULIN, Lucien CADDEO, Ibtissam ENNARA, François KATRAWA, Jean-Noël CARLIER, Florence BEAL, Ahmed AFRAOU, Delphine TINGAUD, Sha Fu ZHANG, Yuan YUAN, Pierre GUELEN.

LA PAROLE AUX ETUDIANTS DU MASTER 2 BANQUE-FINANCE (PROMOTION 2008-2009)

INTERVIEW DE NATHALIE HUSSON

1- Quelle est votre formation antérieure au Master 2 Banque-Finance ?

J’ai effectué un Master 1 Economie - Management parcours Banque Finance, à l’université Jean MONNET de Saint-Étienne.

2- Qu’avez-vous pensé de la formation Master 2 Banque-Finance ? Dans quelle promotion étiez-vous ? Où allez-vous effectuer votre stage de fin d’année ?

C’est une formation de qualité qui offre de nombreuses perspectives d’emplois. Les intervenants sont pour la plupart des professionnels, et la diversité des enseignements est un véritable atout. Pour ma part j’ai effectué mon année dans la promotion classique et je débute mon stage au sein du groupe Crédit Agricole en

région parisienne. J’occuperai le poste de Chargée d'Affaires Entreprises.

3- Quel est votre projet à moyen terme dans la banque ?

Je souhaiterais évoluer vers un poste de Gestionnaire de Patrimoine.

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LA PROMOTION EN APPRENTISSAGE (alternance Université - établissement d’accueil sur un an)

De haut en bas de gauche à droite : Magali NURY, Kim NGO TRONG HIEU, Anne TAVERNIER, Sébastien ROBERT, Agathe DANJOT, Kathéline DUFAUD, Sylvain SWAT, Sophie PAVLENKO, Noureddine EL ALLAM, Naïma BOUAKEUR, Jean-Baptiste GIRAUD, Clément PRELLE, Blandine BERLIER, Charles GRANGER, Laurence RAFFIN, Kaïs GHAZOUANI, Fanny RASSU.

INTERVIEW DE BLANDINE BERLIER

1- Quelle est votre formation antérieure au Master 2 Banque-Finance ?

Mon parcours est assez atypique car après un BTS technico-commercial, j’ai souhaité poursuivre mes études et rejoindre le cycle universitaire, toujours dans le domaine commercial. J’ai donc intégré l’IUP de Vichy pour faire une licence de commerce et vente que j’ai terminée par un stage à la Caisse d’Epargne. Souhaitant poursuivre mes études en alternance, j’ai rejoint l’IUP Management de Saint-Étienne en Master 1, avec un stage au siège du Crédit Agricole Loire Haute-Loire qui a été décisif dans le choix de la poursuite de mes études en Master 2 Banque et Finance.

2- Pourquoi avoir choisi le Master 2 Banque-Finance de l’ISEAG de Saint-Etienne ?

Le Master 2 Banque et Finance est un diplôme reconnu dans la profession bancaire et particulièrement au Crédit Agricole qui recrute de plus en plus de diplômés bac + 5. De plus, mon stage au service « financement des professionnels » m’a permis de rencontrer des étudiants (et futurs embauchés) issus de cette formation.

3- Dans quelle promotion êtes-vous ? Pour les étudiants en apprentissage, quel établissement avez-vous intégré ? Quel poste préparez-vous ?

Je suis dans la formation en apprentissage au Crédit Agricole à Saint-Étienne. Je prépare un poste de conseillère de clientèle professionnels.

4- Quels sont, selon vous, les points forts de la formation Master 2 Banque-Finance ?

Selon moi, ce diplôme donne à la fois une culture générale importante et une vision globale des métiers de la banque/finance. De plus, certaines matières sont directement applicables à la réalité du terrain et nous avons également la chance d’avoir des cours dispensés par des intervenants professionnels du milieu bancaire.

5- Quel est votre projet professionnel ? Mon projet à court terme est d’être embauchée sur un poste de conseillère mixte, c'est-à-dire gérer un portefeuille à la fois de professionnels et d’agriculteurs. J’aimerais, par la suite, exercer des fonctions managériales au sein d’une banque.

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LES ANCIENS

QUE SONT DEVENUS LES ANCIENS DU MASTER 2 BANQUE-FINANCE ?

INTERVIEW DE JEROME LASSALE Etudes antérieures : BAC + 2 : BTS Force de Vente, Carrel BAC + 4 : MGE (Marketing et Gestion des Entreprises) avec dominante finance, IDRAC BAC + 5 : Master 2 Banque et Finance, ISEAG Saint-Étienne. Point de vue sur le Master 2 Banque-Finance (promotion 2006-2007) : Bonne formation relativement complète avec des intervenants de qualité. SUPER AMBIANCE !!! Apprentissage et missions : Au Crédit Coopératif Chargé de Clientèle Entreprises : montage de dossier, RDV en binôme, proposition commerciale, prospection… Poste actuel, salaire moyen et perspectives d’évolution : Chargé de Clientèle Entreprises au Crédit Coopératif 30 - 34 K€ par an au début Evolution dans le réseau : Chargé de Clientèle expérimenté dans une autre agence, Responsable d’Agence, ou au siège à Paris (nombreux métiers à responsabilité). Points forts du métier : Accompagner des chefs d’entreprises dans leur stratégie de développement est très intéressant. On apprend chaque jour. C’est un plaisir de travailler au Crédit Coopératif qui véhicule tant de valeurs humaines. Conseil pour réussir dans ce master : AU BOULOT !!!

INTERVIEW D’OLIVIER PICARD Etudes antérieures : Bac + 1 et 2 en Economie-Gestion à Lyon 2 Bac + 3 et 4 IUP Management Saint-Étienne.

Point de vue sur le Master 2 Banque-Finance Points forts : possibilité de se former en apprentissage, intervenants professionnels, partenariat avec les banques pour faciliter la recherche de l'entreprise d'accueil…

Apprentissage et missions (promotion 2007-2008) : Apprenti au CALHL. Métier de Conseiller Professionnels.

Poste actuel, salaire moyen et perspectives d’évolution : Conseiller Professionnels à Roanne au CALHL Fourchette : entre 1400 et 1850€ net en embauche sans compter l'intéressement, la participation et 13ème mois. Perspectives d'évolution sur des métiers d'encadrement, sur le métier de technico-commercial, Chargé d'Affaires Entreprises, mais je pense que d'autres orientations sont possibles en fonction des envies de chacun. Le CA étant une structure importante, les réorientations sont certainement possibles, pourquoi pas dans une filiale. Points forts du métier et de la banque : La diversité des taches à accomplir, le contact client, la position de conseil, la possibilité d'être associé à de nombreux projets porteurs…

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L’EMBAUCHE

BANQUE-ASSURANCE : OBJECTIFS D’EMBAUCHE

MAINTENUS !

a crise financière fait les gros titres de la presse internationale, le secteur

connaît des bouleversements structurels majeurs dans le monde, et pourtant les banques françaises continuent de recruter sans faiblir. Une exception tricolore qui tient pour l’essentiel à la pyramide des âges et pour une moindre part à la bonne santé globale de ce secteur qui, s’il a été touché par la crise, conserve encore des marges de manœuvres. Dans cet océan d’inquiétudes, le paysage français fait figure d’exception. Non pas parce que la crise se serait arrêtée aux frontières de l’Hexagone, mais tout

simplement parce que les établissements bancaires, qui ont déjà recruté 180 000 personnes ces cinq dernières années, vont devoir encore embaucher des milliers de collaborateurs pour faire face aux départs massifs dont le pic est attendu pour 2014. De fait, entre 2004 et 2014 ce sont entre 25 et 50% des personnels, selon les banques, qui auront pris leur retraite. Compte-tenu de cette tendance, les banques sont donc unanimes : les recrutements vont se poursuivre dans les années à venir ! Les besoins concernent prioritairement les cadres commerciaux (Directeurs d’Agence, Chargés de Clientèle…). Les métiers à dominante commerciale représenteront plus de la moitié des embauches. Pour ces recrutements, la mobilité est un facteur décisif

d’évolution de carrière. Les banques recherchent également des spécialistes de la finance (Conseillers en Patrimoine, Analystes Financiers…). Et en pleine crise de confiance, la finance renforce ses contrôles internes. Donc dans un secteur de plus en plus complexe, les compétences du contrôle du risque deviennent elles aussi stratégiques. En outre, la banque s’ouvre à des profils de plus en plus diversifiés. Elle développe de plus des liens fructueux avec les universités. Il en est de même pour le secteur de l’assurance. En résumé, pas d’inquiétude à avoir : les recrutements seront donc encore importants dans les années à venir et concerneront les jeunes diplômés Bac + 4 et Bac + 5.

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INTERVIEW DE JULIE LUCIANI Etudes antérieures : IUP Banque Finance Lyon 2 1 an de césure activité professionnelle (back office trader) à Madrid.

Point de vue sur le Master 2 Banque-Finance (promotion 2006-2007) : Formation en alternance qui représente un gros plus dans la formation. Rythme cohérent entre école et entreprise. Suivi BNP Paribas très important qui a permis une parfaite préparation au métier actuel. Apprentissage et missions : A BNP Paribas Formation sur le marché des particuliers et sur le marché des professionnels afin d’être opérationnelle sur le poste de Chargé d’Affaires Professionnels dès l’embauche et de développer les 2 volets du métier (privé et professionnel). Apprentissage en binôme avec différents conseillers (toutes les strates de clientèles) et remplacements pendant les congés. Poste actuel, salaire moyen et perspectives d’évolution : Chargé d’Affaires Professionnels à BNP Paribas Environ 34 K€ Evolution possible : Directeur d’Agence ou suivi entrepreneurs en second poste. Points forts du métier et de la banque : La diversité, le contact avec les clients BNPP : dynamisme, évolution possible (multiples métiers possibles). Conseils pour les actuels / futurs étudiants : Profiter de l’apprentissage et de l’expérience des conseillers avec lesquels on est en binôme.

INTERVIEW DE NELLY SADOT Poste actuel : Conseiller Professionnels au CALHL à Roanne. Points forts du métier : La clientèle professionnelle qui est très diverse ce qui permet de toucher à tout corps de métier, la relation client, la partie financement de l'installation (création/reprise), le travail en équipe... Conseils pour les actuels / futurs étudiants : Super formation qui demande de l'investissement personnel, mais il s’agit d’un secteur qui embauche. En période de crise, il est très important d'aller sur des secteurs porteurs. Le Master 2 Banque-Finance est une opportunité à ne pas louper.

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LES METIERS

GESTIONNAIRE DE PATRIMOINE : Rôle et missions : Le Gestionnaire de Patrimoine est le conseiller des particuliers fortunés. Il s’occupe de la constitution et de l’optimisation de leur patrimoine. Il définit avec eux une stratégie, en tenant compte des avantages fiscaux et des contraintes juridiques de chaque type d’investissement (immobilier, assurances, valeurs mobilières…), après avoir effectué un bilan patrimonial. Qualités et compétences nécessaires : Il doit disposer d’un bagage technique solide dans les domaines juridiques, financiers, économiques et fiscaux. En tant que commercial, il doit faire preuve de qualités humaines particulièrement développées. Prétentions salariales : Environ 27 K€ pour un débutant, avec la possibilité d’atteindre entre 37 et 46 K€ après cinq ans d’expérience. Perspectives d’évolution : Il est possible d’évoluer dans ce poste en conseillant des clients de plus en plus riches, jusqu’à la gestion de fortune, ou alors de s’orienter vers des fonctions d’encadrement.

CHARGE DE CLIENTELE PROFESSIONNELS : Rôle et missions : Il est l’interlocuteur privilégié des entrepreneurs individuels (commerçants, artisans et professionnels libéraux) sur un secteur géographique donné. Il gère à la fois les comptes privés et commerciaux de ses clients. Le Chargé de Clientèle Professionnels a pour principales tâches de conseiller et vendre des produits et services tout en fidélisant ses clients, mais aussi de prospecter afin de développer son portefeuille. Il doit savoir analyser la situation financière d’une entreprise et évaluer les risques. Il dispose d’un pouvoir de délégation qui lui permet de gérer au jour le jour les affaires de ses clients. Qualités et compétences nécessaires : Il doit avoir un bon sens relationnel puisqu’il est en contact direct avec la clientèle. Il doit être rassurant et persuasif pour pouvoir atteindre ses objectifs de vente. Une bonne capacité d’analyse et une expertise reconnue dans son domaine d’activité sont indispensables afin qu’il puisse établir une relation de confiance avec ses clients. Prétentions salariales : Pour un débutant entre 22 et 28 K€, avec la possibilité de dépasser les 33 K€ après deux ou trois ans d’expérience. Perspectives d’évolution : Les Chargés de Clientèle Professionnels ont deux possibilités : se spécialiser sur le créneau des PME-PMI, ou opter pour le management en devenant, par exemple, Directeur d’Agence.

CHARGE D’AFFAIRES : Rôle et missions : Il est responsable d’un portefeuille d’entreprises industrielles et commerciales (PME-PMI ou grandes entreprises). Très présent sur le terrain, il visite les entreprises et répond à leurs besoins en leur apportant des solutions adaptées (crédits, placements, épargne salariale…). Avant toute décision importante, il analyse la situation financière de l’entreprise et évalue les risques. Il dispose ensuite d’une marge de manœuvre importante pour négocier la vente des produits et services demandés. Qualités et compétences nécessaires : Ce métier nécessite de disposer de connaissances étendues sur le monde des entreprises. Le Chargé d’Affaires doit également avoir de bonnes capacités d’analyse et de synthèse. De l’autonomie et un sens développé du contact sont également de rigueur. Prétentions salariales : Entre 26 K€ et 32 K€ pour un débutant. Perspectives d’évolution : Ce métier ouvre de nombreuses portes. La suite logique consisterait à prendre en charge un portefeuille de grandes entreprises. Mais il est aussi possible de se spécialiser sur un créneau pointu (crédit-bail, épargne salariale…) ou de rejoindre le siège social à un poste fonctionnel (marketing, inspection…).

DIRECTEUR D’AGENCE : Rôle et missions : Il exerce deux missions principales. La première consiste à mettre en œuvre une stratégie commerciale (aménagement de son agence, actions promotionnelles…). La seconde revient à gérer son agence comme un véritable centre de profit (suivi de la rentabilité des opérations, mesure du risque…). En tant que manager, il anime au quotidien son équipe de collaborateurs. Enfin, il est l’interlocuteur le plus haut placé de la clientèle, ce qui le conduit à répondre directement aux réclamations des clients. Qualités et compétences nécessaires : Il doit faire preuve de charisme pour motiver son équipe, mais aussi d’autonomie et d’esprit d’initiative. Des talents d’organisateur et un savoir faire au niveau de l’approche commerciale sont également nécessaires. Prétentions salariales : La rémunération oscille entre 30 et 55 K€ suivant la taille de l’agence. Perspectives d’évolution : Cette fonction est un tremplin pour évoluer verticalement en prenant la tête d’une succursale ou d’un groupe. Mais elle peut aussi mener au siège social, par exemple au marketing ou à la gestion des ressources humaines.

ZOOM SUR LES PRINCIPAUX METIERS

PROPOSES A LA FIN DU MASTER

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L’ENTRETIEN PREPARATION A UN ENTRETIEN

1. AVANT L’ENTRETIEN - Il va falloir défendre votre candidature en parlant de vous, de ce que vous savez faire, de ce qui vous motive - Il faut avoir un discours clair sur ses compétences et sa personnalité - Il faut parler de ses expériences et de sa formation de manière concise et précise, en prouvant par des exemples ce que l’on avance - Pour cela, il faut au préalable avoir procédé à un bilan des compétences : compétences liées à votre formation, savoir-faire (lié à votre expérience professionnelle et personnelle), savoir-être - Distinguer également vos points forts et vos points faibles :

� Points forts : il s’agira de les placer dans la discussion de façon à vous valoriser au maximum et le plus naturellement possible

� Points faibles : il s’agit de savoir les contourner ou les transformer en points forts en disant par exemple que vos erreurs vous ont permis de devenir quelqu’un d’expérimenté et solide

- Il faut ensuite recueillir des informations sur l’entreprise, le poste offert, et le secteur d’activité de l’entreprise - Préparez aussi des réponses aux objections que l’on pourra vous faire parce que vous êtes jeune et donc avez peu d’expérience - (en allant à l’entretien, prenez un exemplaire de votre CV et de la lettre de motivation que vous avez envoyée, abstenez-vous par contre de les consulter pendant la conversation. Pensez également à apporter de quoi prendre des notes, cela fait plus sérieux !)

2. DEROULEMENT DE L’ENTRETIEN Un entretien dure entre 30 minutes et une heure. Il peut être suivi de plusieurs autres et peut se dérouler dans différents endroits. 1) le recruteur vous donne généralement la parole dans un 1er temps pour vous présenter 2) il pose ensuite des questions pour obtenir des précisions sur vous-même et votre parcours, notamment : votre formation, votre expérience, votre projet professionnel, la raison de votre candidature 3) il présente l’entreprise et la mission (le poste) qu’il pourrait vous confier en évaluant ce que vous connaissez sur : les aptitudes et compétences nécessaires, les activités spécifiques de ce poste, le secteur d’activité, l’entreprise elle-même 4) viennent ensuite des questions plus personnelles sur : votre personnalité, votre situation familiale, votre disponibilité, votre mobilité, le déroulement de vos recherches… 5) une plage de temps est réservée aux questions que le candidat souhaite poser et qu’il n’a pas pu aborder à ce stade de l’entretien (pensez à les préparer avant de venir). Vous pouvez également être soumis à des tests : comportement, personnalité, technique… La position du recruteur : il va tenter d’évaluer : - si vous allez pouvoir être rapidement opérationnel - si vous êtes motivé par le poste offert et pourquoi - si vous allez vous adapter à l’entreprise, y évoluer. La position du candidat : il vous faut à présent : - convaincre le recruteur que vous êtes le bon candidat (qu’est-ce que vous pourrez apporter à l’entreprise ?) - le rassurer sur vos capacités - évaluer si le poste convient à votre profil.

3. QUELQUES QUESTIONS DU RECRUTEUR - Parlez-moi de vous. - Comment vous jugez-vous ? Quelles sont vos plus grandes qualités et vos plus grands défauts ? - Parlez-moi de vos expériences professionnelles, de votre formation. - Quelles expériences ont le plus contribué à la formation de votre personnalité ? - Quelles sont vos activités extra-professionnelles ? - Comment vous insérez-vous dans une équipe ? - Comment acceptez-vous la hiérarchie ? - Aimez-vous les responsabilités ? - Qu’est-ce qui vous attire dans ce secteur ? - Que savez-vous de notre entreprise ? - Qu’est-ce qui vous permet de penser que vous réussirez dans ce secteur, dans cette entreprise ? - Comment pensez-vous contribuer positivement au développement de notre entreprise ?

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4. PENDANT L’ENTRETIEN Pendant l’entretien, le recruteur sera sensible à :

- votre façon de vous tenir, de le regarder - vos qualités d’expression - votre self-control - votre capacité d’écoute et de compréhension - votre sincérité

En conséquence, vous devez :

- le regarder droit dans les yeux - être naturel, tout en vous tenant correctement - parler distinctement, simplement, pas trop longtemps

à la fois - positivez chaque fois que c’est possible - ne pas vous énerver, ni vous précipiter pour répondre - être attentif et concentré - ne pas mentir.

5. A LA FIN DE L’ENTRETIEN

- Il est important de ne rien laisser dans le flou - Qui doit prendre contact, vous ou l’employeur ? - Dans quel délai recevrez-vous une réponse ?

C’est bien sûr toujours le recruteur qui mettra fin à l’entretien.

POUR RESUMER… Le marché

Il continue pour des raisons démographiques à être très demandeur de jeunes talents. Les banques devraient recruter cette année encore plus de 20 000 personnes.

La crise modère les emballements, mais jusqu’au pic 2014 les départs en retraite des cadres bancaires seront massifs. Les profils

Faible demande de petits Mozart des mathématiques financières, crise des salles de marché oblige. Les banques sont en concurrence sur un terrain nouveau pour elles, le service. Les fonctions commerciales sont les

plus recherchées. Les fonctions supports essentiellement dans le contrôle et l’analyse des risques, l’audit, la comptabilité, le reporting,

et l’informatique sont des priorités pour les banques. Les rémunérations

Toujours intéressantes. Tendance à une plus forte individualisation des rémunérations.

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LE JEU MOTS CROISES SUR LE THEME DE LA BANQUE 1. Terme désignant la personne chargée de commercialiser les produits d'une banque auprès de ses clients. 2. Crédit par caisse par lequel un banquier autorise contre rémunération son client à rendre son compte débiteur pour un certain montant et pour une certaine durée. 3. Loyer de l'argent. 4. Taux maximum qu'un prêteur quel qu'il soit peut demander. Au-delà cela constitue une infraction pénale. 5. Valeur mobilière représentant un titre de créance. 6. Titre de propriété qui correspond à une part de capital de société. 7. Contrat par lequel un débiteur remet une chose à son créancier pour sûreté de la dette. 8. Probabilité de survenue d'un événement à un moment donné. 9. Intérêts perçus par le prêteur en contrepartie des découverts utilisés par l’emprunteur. 10. Protection permettant à la banque de se faire rembourser le montant qu'il reste à payer en cas de défaut de paiement du client. 11. Permet aux entreprises de céder leurs créances clients en remettant un bordereau à leur banque et d'obtenir en échange le crédit jusqu'à l'échéance. 12. Loi ayant pour but de protéger le consommateur contre les dangers du crédit. 13. Droit accordé à un créancier sur un bien immobilier. 14. Support sur lequel on dépose de l’argent. 15. Partie du revenu non consommé et affectée à un placement, à une thésaurisation, à un investissement. 16. Montant qu'une institution financière met à la disposition d'un particulier ou d'une entreprise. 17. Technique financière qui transforme des actifs illiquides en titres liquides. 18. Qui n’a pas de quoi payer ce qu’il doit. 19. Marché organisé d'instruments financiers. 20. Crédits octroyés à des personnes dont les revenus ne permettent pas d’obtenir un crédit classique auprès des prêteurs. 21. Société destinée à rassembler des capitaux qui sont ensuite investis en valeurs mobilières. 22. Technique de financement par laquelle une entreprise cède la propriété de ses créances à une autre entreprise.

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LES REMERCIEMENTS

LE PLAN

LES LIENS

Site de l’université Jean Monnet : http://iseag-iae.univ-st-etienne.fr/

Autres liens :

http://www.letudiant.fr/ http://www.studyrama.com/

http://www.onisep.fr/ http://www.jobfinance.com/

http://www.afb.fr/ http://www.ffsa.fr/

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Journal diffusé en février 2009 et réalisé par : Kathéline DUFAUD Sophie PAVLENKO

Jean-Baptiste GIRAUD Sébastien ROBERT,

étudiants de la promotion en apprentissage.

Nous souhaitons remercier en premier lieu l’ensemble des

enseignants qui assurent les cours dans le Master 2 Banque-Finance de l’ISEAG de Saint-Étienne, et grâce auxquels ce diplôme existe. Nous adressons également nos sincères remerciements à Monsieur

Gilles JACOUD, Responsable du Master, ainsi qu’à Céline JULIAA, Responsable du suivi des projets, dont l’aide a été

précieuse pour l’élaboration de ce journal. Enfin, nous tenons à exprimer toute notre gratitude aux

enseignants, étudiants actuels, mais aussi anciens élèves, qui ont accepté de répondre à nos interviews.

Université Jean Monnet

Université Jean Monnet INSTITUT SUPERIEUR

ECONOMIE ADMINISTRATION GESTION - IAE

2 rue Tréfilerie

42023 SAINT ETIENNE Cedex 2

mail : [email protected]