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UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA -
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DES SCIENCES DE
LA TERRE ET DE LUNIVERS
Dpartement des Sciences de la Terre et de lUnivers.ono
MEMOIRE DE FIN DETUDE
En Vue De Lobtention Du Diplme de Master en Gologie
Option : hydro gologie
THEME
Soutenu publiquement par :
Ben Sebgag Mouna
Le 0/07/2013
Devant le jury :
UNIVERSITE KASDI
MERBAH-OUARGLA
Etude hydrogologique de la
nappe inferoflux de oued
tinzaouatine
Prsident : Mme. Habes Samah M. C. B Univ. Ouargla
Promoteur : M. Hacini Messaoud M. C. A Univ. Ouargla Examinateur : M. Nazeli Imaddine M. C. A Univ. Ouargla
Anne Universitaire : 2012/2013
Je remercie tout dabord le bon Dieu qui ma donne le courage et la patience pour
terminer ce modeste travail.
Je Tiens exprimer mes gratitudes et vifs
remerciements mon promoteur : Monsieur Hacini
Massoud matre de confrences l'universit de
Kasdi Merbah Ouargla mon vif remerciement sadresse
Amrous Karima Ingnieur D.H.W pour sa veille prcieuse
dans
Laccomplissement de ce travail et son soutien sans limite
le long de la ralisation de ce travail et touts
lquipe
Mlle Habes Samah daccepte dtre prsident de jury
Mes remerciements Monsieur Nezli Imaddine pour avoir
accept de m'examiner. Egalement, je tiens remercier
vivement Monsieur Zerari et Monsieur Ben fifi .Toute
l'quipe de la D.H.W de Tamanghasset et O.N.M Station
Tamanghasset (Mr HAOURI) sans oublier lquipe de la
subdivision de Tinzaouatine. J'adresse mes sincres
remerciements aussi direction dA.N.R.H de Ouargla
surtout Mme Messoudi
Ainsi les professeurs du dpartement de gologie qui mont enseigns pendant deux ans
de mon cycle de Master.
Jai le grand plaisir de ddier ce modeste travail :
A ma trs chre mre, qui me donne toujours lespoir de vivre et qui na
jamais cess de prier pour moi.
A mon trs cher pre, pour ses encouragements, son soutien, surtout pour
son amour et son sacrifice afin que rien nentrave le droulement de mes
tudes.
A tous mes chres frres Ali, Lakhdar, Abdelkader, Mahmoud, Brahim et
Abdallah, & sur Rym
A ma trs chre amie Asma Mahdjoub Meriem, Habiba, Fatima pour
leurs aides et encouragements.
A Tous ceux que jaime et je respecte.
Merci.
MOUNA
Sommaire Introduction gnrale
Chapitre I : Prsentation de la zone dtude
I.1. Situation Gographique de la commune de TINZAOUTINE .. 3
I.2. Aperu Socio-conomique . 3
I.3. Voies daccs au terrain . 5
I.4. Relief 5
I.5.Flore et faune. 6
I.6. Sismologie 7
Chapitre II : Etude gologique
II . Gologie du Hoggar. 8
1 Introduction. 8
1.2. Subdivision classique du Hoggar . 8
1.2.1. Le Hoggar Oriental 8
a. La chane Tiririnienne : 9
b. La zone pritiririnienne (Tafassasset Djanet) 9
c. Le mle Issalane .. 9
1.2.2. Le Hoggar Central polycyclique . 9
a. La srie de lArechchoum. 10
b. La srie de lAleksod . 10
1.2.3 Le Hoggar Occidental . 10
a. Le mle In-Ouzzal . 10
b. Le rameau occidental 10
c. Le rameau central ..... 10
I1.3. La nouvelle subdivision du Hoggar (Les Terranes) 11
II.4. Formations litho-stratigraphiques 13
II.5. Evnements tectono-mtamorphiques 13
II.6.Gologie de la zone dtude 13
II.7. Conclusion 20
Chapitre III : Etude climatologique
III.1.Introduction 21
III.2.Etude climatologie 21
III.2.1.Aperu climatique de la zone d'tude.. 21
III.2.2.Paramtres climatiques d'intrt hydrogologique.. 22
III2.2.1. les prcipitations 22
a) Les pluies mensuelles.. 22
b) Relation : pluies- crues d'oueds.. 23
III.2.2.2.Tempratures de l'air sous abri.. 23
III.2.2.3.Indice d'aridit de DERMARTONNE.. 25
III.2.2.4.L'humidit Relative .. 26
III.2.2.5. L'insolation .. 27
III.2.2.6. Les vents.. 28
III.2.3. l'tude de l'vaporation .. 29
III.2.3.1. Mesures de l'vaporation PICHE . 29
III.2.3.2. vapotranspiration potentielle (ETP) .. 30
III.2.3.3.Evapotranspiration relle (ETR) .. 31
III.2.3.4.Le bilan hydrique.. 32
III.2.4.le climat de la rgion.. 33
III.2.5.Diagramme ombrothermique de GAUSSEN.. 34
III.2.6.L'influence des diffrents paramtres climatiques sur l'vaporation.. 35
III.3. Caractristiques hydromorphomtriques du bassin versant .. 35
III.4.Conclusion .. 36
Chapitre IV : Etude hydroclimatologique
IV.1.Introduction 37
IV.2.Notion de nappe d'infro-flux 37
IV.3.Les principales ressources en eau 37
IV.3.Formations aquifres 38
IV.5. La pizomtrie : 41
IV.6.Etude de la nappe d'inferoflux et de ses ressource 42
Chapitre V : Etude hydrochimique
V-1- Introduction 43
V.2. Les caractristiques physico-chimiques des chantillons prlevs 43
V.2.1. pH 44
V.2.2. Temprature 44
V.2.3.Conductivit 44
V.2.4. Le rsidu sec 44
V.2.5. La balance ionique 44
V.3. Facis Chimique 45
V.3.1. Diagramme de Collins ou Stabler 45
V.4.Les ions dominants 46
V.4.1.Les anions 46
Les chlorures 46
Les bicarbonates 46
Les sulfates 47
V.4.2.Les cations 47
V.5.Classification des eaux et reprsentation graphique 48
V.5.1.Classification des eaux selon Stabler 48
V.5.2Classification des eaux selon Schoeller-Berkaloff 49
V.5.3.Reprsentation des eaux selon le diagramme losangique de Piper 50
V.6 .Conclusion 52
Chapitre VI : Lalimentation en eau potable Tinzaouatine
VI.1.Introduction 53
VI.2.Production 53
VI.3. Rgulation et stockage 55
VI.4. Capacit de rgulation et stockage 55
VI.5. Lalimentation en eau potable 56
VI.6. Les ouvrage doued Tinzaouatine 58
Conclusion gnrale
Liste des abrviations
A.N.R.H : Agence Nationale des Ressources Hydrauliques
ENEHYD : Entreprise Nationale des Etudes Hydrauliques
A.E.P : Alimentation en eau potable
OMS : Organisation Mondiale de la Sant ;
Tp : temprature annuelle en(C)
ETP : vapotranspiration potentiel (mm)
Pr : prcipitation annuelle (mm)
ETR : vapotranspiration rale. (mm)
Exc : excdante (mm)
Def : dficit
RFU : refis
hr : lhumidit relative (%)
pH : Potentiel dHydrogne ;
f :degr franaise
Introduction gnrale
INTRODUCTION GENERALE
LAlgrie se situe, linstar des 17 pays Africains touchs par le stress hydrique, dans
la catgorie des pays les plus pauvres en matire de potentialits hydriques, soit en dessous
du seuil thorique de raret fix par la Banque Mondiale 1000 m 3
par habitant et par an. Si
en 1962, la disponibilit en eau thorique par habitant et par an tait de 1500 m3, elle n'tait
plus que de 720 m3 en 1990, 680 m en 1995, 630 m
3 en 1998, 500 m
3 elle ne sera que de
430 m3 en 2020 La disponibilit en eau potable en Algrie en m/Habitant/An dpassera
lgrement le seuil des 400 m3 /ha (norme OMS).
La problmatique de leau est indissociable du dveloppement durable dans
la mesure o leau doit permettre de rpondre aux besoins des gnrations actuelles sans
hypothquer, la capacit des gnrations futures satisfaire les leurs. Il faudrait disposer
entre 15 et 20 milliards de m3 par an, en rservant 70% l'agriculture, pour parvenir une
scurit alimentaire satisfaisante. C'est un dfi titanesque lorsqu'on mobilise peine au plus 5
milliards de m3 d'eau par an.
La pression exerce sur ces ressources ne cessera de samplifier sous les effets
conjugus de la croissance dmographique et des politiques appliques vis--vis des activits
consommatrices deau.
1. La problmatique de l'eau en zone aride :
Les conditions climatique aride qui rgnent dans la rgion Sud de lAlgrie font durer le
dficit hydrique du sol pendant plusieurs mois de lanne.les ressources en eau y sont non
seulement ingalement rparties en quantit, mais elles diffrent par leur nature et leur
structure. Ces conditions rendent les ressources en eau renouvelables superficielles non
seulement trs irrgulires dans le temps, mais souvent non conserves dans lespace
Les coulements fluviaux sont soumis des pertes par vaporation, et une partie des
apports chappe au chiffrage des coulements transfrontalier ce qui minimise lestimation
globale de ces ressources.
La maitrise des ressources en eau subordonne non seulement aux conditions
climatiques et aux structures hydrogologiques, mais galement aux types damnagement
implants sur terrain et leurs localisations qui favorisent la conservation idale de leau de
ruissellement
La wilaya de Tamanrasset s'tend sur une superficie de 619360Km2 et sa population est
estime 205220 habitants (2010) rpartie travers 10 communes.
Caractris par un climat hyperaride, avec une faible pluviomtrie, des tempratures trs
leves en t et une forte vaporation, la rgion est marque par des pnuries en eau qui
affectent l'alimentation en eau potable des agglomrations, notamment la ville de
Tinzaouatine
Actuellement, les ressources en eau dont dispose la ville sont fournies par quelques
nappes d'infro-flux situes dans les environs immdiats de la ville. Elles sont peu
importantes, et n'arrivent pas couvrir les besoins d'une population en constante
augmentation, l'irrigation des jardins, et quelques petites units industrielles.
Le bute de cette mmoire est tudier la gologie et lhydrogologie et lhydrochimie de
la nappe infroflux de loued de Tamanrasset.
Cette tude sarticule autour des chapitres suivant :
introduction gnral
Description de la zone dtude: Expos la situation gographie, le socio-conomie et
le besoin en eau potable.
La Gologie de rgion dtude : on a prsent la gologie rgionale et la gologie
Tinzaouatine
Hydroclimatologie : Nous somme base sur les donnes climatiques de la priode
(2000-2010).
Hydrogologie : Dfinir les diffrents caractres de la nappe et linvestigation
gophysique de terrain pour limiter le potentiel aquifre dans la cuvette de loued.
Hydrochimie : bas sur lanalyse chimique ralise sur les chantillons deau prlevs
sur le terrain en 2013. (trait par laboratoire de hydrochimie de lAgence nationale des
ressources hydriques (ANRH) antenne rgionale de OUARGLA .pour dtermin les
facies chimique des eaux.
Etude du comportement du systme dAEP existant: tude douvrage daccumuler les
eaux de prcipitation
Conclusion gnrale.
Chapitre I :
Prsentation de la zone dtude
Chapitre I Prsentation de la Zone dEtude
3
PRESENTATION DE LAREGION
I_1 Situation Gographique de la commune de TINZAOUTINE
La rgion de Tinzaouatine est une Dara de la wilaya de Tamanrasset, se situ
lextrme Sud de lAlgrie environ 497km au Sud de son chef lieu de Wilaya.
Elle stend sur un territoire de 6570 km2, la commune complait 11128 habitants
en 2002.
Elle limite par :
Dara de SILET au Nord
SILET et INGUEZZEM lEst
Rpublique de MALI lOuest
Rpublique du NIGER et MALI
La commune de TINZAOUTINE est une commune frontalire qui partage ses limites
avec deux pays riverains le NIGER et le MALI a lchelle rgionale limportance de sa
position rside dans la situation de la commune entre des points stratgiques dans la wilaya
matrialise par INGUEZZAM, porte de lAfrique et de wilaya de ADRAR en reliant
TIMIAOUINE et BORDJ-BADJI-MOKHTAR.
I.2. Aperu Socio-conomique :
Les avantages des villes frontalires, sont multiples particulirement durant ces
dernires annes, ou les mutations conomiques rcentes favorisent le libre change et le
marche communs, ces relations sont des communes frontalires, des zones de transit et de
passage en premier lieu et par la suite en zone dchange et de commerces, et par consquent
il indura aussi le dveloppement des activits et des services
En effet la commune recle des potentialits et des richesses encore jusqu' non
exploits, faute de moyens.
Les ressources minires sont loin dtre ngligeable, la deconverse de certains
gisements dpasse les limites la commune, ils sont classes dintrt rgional particulirement
TINZAOUATINE et INTTDENI.
La ressource hydrique de TINZAOUATINE est base essentiellement sur la nappe de
TINSIRIRINE.
Chapitre I Prsentation de la Zone dEtude
4
Fig1 : Situation administrative de la wilaya de Tinzaouatine
Fig2 : Situation administrative de la commune de Tinzaouatine
Zone
Dtude
Chapitre I Prsentation de la Zone dEtude
5
I.3. Voies daccs au terrain :
La Dara de Tinzaouatine est situ environ 495km au Sud de la ville de Tamanrasset.
De fait dune topographie peu accidente, il est accessible par vhicules lgers et lourds par
route goudronne jusqu' Silet via Tit et Aballessa et ensuite par piste sur 365 km menant
notamment vers Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar en vhicule tout terrain. Le relief plus ou
moins plat et le rseau hydrographique relativement bien dvelopp permettant datteindre en
voiture tout terrain nimporte quel point lintrieur du primtre de Tinzaoutine
Fig. 3 : Une piste vers Tinzaouatine passe par oued Itenkerire
Les localits les plus proches du Tinzaouatine sont : Taoundart, Timiaouine,
Ammessmassa , Tirek toutes situs vers les frontires avec le MALI.
I.4. RELIEF :
Le relief est important au centre du Hoggar ou le mont de Tahat du massif volcanique
Moi-Plio-Quaternaire dAtakor culmine 2908m. Ailleurs, la topographie varie entre 500 m
et 1800 m au dessus du niveau de la mer, la ville de Tamanrasset se situant aux environs de
1400m
La topographie de la rgion de Tinzaouatine est celle dun plateau dsertique trs peu
accident, recouvre de reg et de dpt fluviaux-torrentiels avec des points culminants de 500
600 m gnralement associs aux granitodes. On y relve un plateau fortement dcoup par
des valles doued ramifies dont laltitude sabaisse graduellement vers le Nord-Ouest ou il
Chapitre I Prsentation de la Zone dEtude
6
passe une plaine moutonne, puis une aire tabulaire constituant le Bassin de Tanezrouft. Le
principal lment orognique de la rgion est le mole dIn Ouzzal qui occupe le centre ouest
des feuilles de Tirek et In-Ouzzal, culminant 650-800 m avec des dnivels de 200 300 m.
A lEst du mole se dressent des Adrar longe de 3 40 km, constitus essentiellement des
quartzites (Derregh) et moins souvent de granites, ainsi que des Adrars tabulaires plus ou
moins vastes compose de grs tassiliens (Tirek In-Debirne, Tirek TaSettafet, Imedji)
prsentant des pentes rocheuses raides . Entre ces difices montagneux, le territoire est
facilement praticable par vhicules.
I.5.FLORE ET FAUNE :
La flore et la faune de la rgion, en somme assez pauvre , se concentre dans et
proximit des grands oueds sur la piste SILET-TINZAOUATINE , aprs lembranchent de la
piste vers TINREREHOM ,la vgtation dans les lits doued change progressivement. Les
oueds recoupes ont des berges douces et le creusement ne parait pas important ainsi que le
dpt alluvionnaire .Cependant la vgtation devient beaucoup plus dense et les thalas et
gramines plus hauts ; les pluies, plus rgulires et plus abondants, entretiennent la
vgtation.
La vgtation prsente dans la rgion de tinzaouatine se compose surtout darbres,
darbustes et de plantes herbaces se cantonnat dans le lit des oueds, essentiellement des
acacias, des coloquintes, parfois des tamaris et gramines sauvages.
La faune pares regroupe des fennecs, livres, gazelles, ouatrdes et certains type
doiseaux, lzards, repliles (vipres surtout), scorpions, gerboises, rarement mouflons,
antilopes, lynx, hynes ainsi que des insectes tels les tarentules, criquets et scarabes. Le
cheptel compos de dromadaires, nes et moutons appartient des propritaires autochtones
targuis nomades qui sont en continuels dplacements la qute de quelques pturages.
Chapitre I Prsentation de la Zone dEtude
7
Fig. 4 : Paysage doued ILEFAGH
La diversification vgtale et animale dans le village est encore conservable par les
habitants de la rgion contre la dgradation et la disparition.
I.6. Sismologie :
Daprs le document rglementaire D .T.R B.C.-48 concernant les rgles
parasismiques algriennes R.O.A (dition 99) modifie et complt aprs le sisme du 21 mai
2003, labor par le CGS (Centre National de recherche Applique en Gnie Parasismique) le
territoire national est divis en cinq (05) zones de sismicit croissante, c'est dire :
Zone 0 : sismicit ngligeable
Zone I : sismicit faible
Zone IIa : sismicit moyenne
Zone IIb : sismicit moyenne
Zone III : sismicit leve
Selon la carte de zonage sismique de lAlgrie (CGS 2003), la zone de Tamanrasset y
compris la rgion de tinzaouatine est classe sous la zone 0 : dite ngligeable.
Chapitre II:
Etude gologique
Conclusion Gnrale
8
II .1. Gologie du Hoggar
1 Introduction
Le Hoggar occupe une superficie denviron 550.000 Km2, il stend sur prs de 1.000
Km dEst en Ouest et de 700 Km du Nord au Sud, il constitue la principale composante du
bouclier Touareg (appel parfois le bouclier Targui), prolong au Sud-est, au Mali, par le
massif des Iforas et lEst, au Niger, par le massif de lAr.
Le Hoggar fait partie de la chane panafricaine transsaharienne, il est caractris
par sa subdivision classique en trois compartiments longitudinaux et lexistence de
deux grands accidents tectoniques submridiens ; (laccident 450 et laccident 830) qui
dlimitent le Hoggar central polycyclique, lEst de laccident 830 cest le Hoggar oriental
et lOuest de laccident 450 cest le Hoggar occidental.
1.2. Subdivision classique du Hoggar
A partir de la classification litho-stratigraphique et des vnements tectono-
mtamorphique, le Hoggar a t subdivis en trois grands domaines structuraux :
Occidental, Central et Oriental. (Bertrand et Caby, 1978).
Ces trois parties sont spares par les deux accidents majeurs submridiens (450
et 830) (fig.01)
La distinction de ces trois grands domaines est base essentiellement sur les critres
suivants :
Prsence ou absence dvnements Kibariens.
Proportion des formations dge Protrozoque suprieur.
Type et intensit des dformations et du mtamorphisme Panafricain.
Age des granites syntectoniques Pan-africain.
Prsence ou absence des sdiments dge ocambrien cambrien.
1.2.1. Le Hoggar Oriental
Il est caractris par la chane Tiririnienne dge panafricain tardif ; chane
caractre linamentaire encadre lEst et lOuest par deux socles plus anciens et
structuralement diffrents lun de lautre.Dans ce compartiment, trois sous domaines peuvent
tre distingus :
Conclusion Gnrale
9
a. La chane Tiririnienne :
Edifie au Panafricain tardif, elle est spare du socle par une discontinuit majeure
traduisant un dpt sur une surface drosion qui montre des roches mtamorphiques et
magmatiques trs diverses, cette zone est constitue darkoses, de conglomrats et
de calcaires Stromatolithes.
b. La zone pritiririnienne (Tafassasset Djanet) :
Elle est constitue de larges batholites de granites calco-alcalins, de dpts de type
Flysch, de roches de type calco-silicates ainsi que de roches volcaniques et plutoniques
prtectoniques avec des granites, des gneiss et des roches ultrabasiques.
c. Le mle Issalane :
Situ lOuest, il est constitu essentiellement de granites et de gneiss ainsi que de
formations mta sdimentaires (quartzites, marbres, plites et roches calco-silicates).
Fig.05 : Carte des principaux domaines structuraux du Hoggar : subdivision classique
daprs (Caby et al. 1981)
1.2.2. Le Hoggar Central polycyclique :
Constituant la partie mdiane du massif, limite par les deux accidents majeurs
(450 et 830), le Hoggar Central est plus complexe et htrogne du point de vue
lithologique et structural .Il comporte trs peu de matriel sdimentaire ou volcanique
Conclusion Gnrale
10
dge protrozoque suprieur, il est domin par des formations dge protrozoque
infrieur et archen (Bertrand et Lassere, 1976). Dans ce compartiment on regroupe deux
sries types :
a. La srie de lArechchoum :
Compose dorthogneiss tonalitiques ou granitiques ; les roches dominantes sont des
gneiss gris grain fin, constitus de quartz, doligoclase et de biotite.
b. La srie de lAleksod :
Reprsente une srie mtasdimentaire de plate-forme compose de quartzites,
marbres, mtapelites et roches volcano-dtritiques, le tout associ un grand volume
de roches basiques et de migmatites granodioriques.
1.2.3 Le Hoggar Occidental :
O situ notre zone dtude situ lOuest de laccident 450, le Hoggar Occidental
(domaine de la chane pharusienne) est un vaste domaine o lorogense pharusienne est la
plus complte. Dans ce domaine, on distingue trois principales composantes ; les deux
rameaux occidental et oriental (foss pharusien) spars par le mle granulitique de In
Ouzzal, lequel est constitu de formations archennes structures et mtamorphises
lEburnen.
a. Le mle In-Ouzzal :
Il comporte principalement des roches dge burnen, ainsi que plusieurs plutons de
granodiorite-granite de diverses gnrations. La conservation dun graben de basaltes et
dandsites du pharusien (Gara- Akofou) implique que, tout au moins dans sa partie Nord,
le mle In-Ouzzal a chapp au rtromorphisme et aux dformations pharusienne et a t
pnplan avant les pandages de la srie pourpre horizontale qui le recouvre.
b. Le rameau occidental :
Caractris par le grand dveloppement des sries quartzites dge PR2 et PR3 ainsi que
lexistence de champs de dykes sub-mridiens ; prolongement de ceux de lAdrar des
Iforas (Mali), qui soulignent notamment la bordure tectonise du craton ouest africain COA.
c. Le rameau central :
Situ entre le mle In-Ouzzal et la faille 450, appel le foss pharusien,
Conclusion Gnrale
11
Figure.06 : Carte gologique du Hoggar simplifie (daprs Caby R et al., 1981) .
I1.3. La nouvelle subdivision du Hoggar (Les Terranes) :
Les travaux effectus sur le massif du Hoggar, ainsi que ceux sur le massif de lAr
portant sur le concept de collage de terranes ont donn naissance une nouvelle
subdivision du bouclier Targui (Black R et al, 1994 ; Ligeois J. P. et al., 1994).
Plusieurs facteurs sont lorigine de ce nouveau dcoupage, savoir la
difficult et labsence de corrlations entre les diffrentes rgion du Hoggar, ainsi quaux
caractres incompatibles observs aux niveau de ces dernires qui ne trouvent leur
explication quen envisageant des mouvements de grande ampleur, do la terminologie
Terranes ou terrains mobiles (Ligeois et al., 2003). Figure.03. Selon cette nouvelle
conception, le massif du Hoggar est considr comme tant une juxtaposition des blocs ou
terranes
Conclusion Gnrale
12
Dorientation mridienne, spars entre eux par des linaments rgionaux.
On distingue (23) terranes qui se diffrencient par leurs caractristiques lithologiques,
structuraux et gochronologiques. Ces terranes sont distribus sur les trois compartiments
du Hoggar comme suit :
Fig 07 : les diffrents terranes du Hoggar (Ligois et al.,2003)
Application :
Le concept du modle de terranes semble rpondre aux problmes poss dans diverses
rgions du bouclier Targui. Black et al (1994) interprte ce dernier comme tant un amalgame
de blocs pralablement fragments puis assembls de nouveau durant lorogense
panafricaine en plusieurs phases successives distinctes :
la collision du bouclier Touareg a eu lieu tout dabord lEst avec le craton Est
Saharien (aux environ de 700 Ma).
Conclusion Gnrale
13
puis lOuest avec le craton Ouest Africain (600 Ma).
le stade tardif est marqu par des mouvements le long des mga-schear-zones
essentiellement sub-mridiennes communes tout le bouclier Targui.
1.4. Formations litho-stratigraphiques :
Du point de vue litho-stratigraphique, on distingue dans le Hoggar les formations
suivantes :
archennes (suprieur 2700 Ma) dans le mole de In Ouzzal.
dge protrozoque infrieur (2000 2700 Ma) : srie de lArechchoum.
dge protrozoque moyen (1000 2000 Ma) : srie de lAleksod.
dge protrozoque suprieur (800 1000 Ma) : srie stromatolites.
dge protrozoque terminal (650 800 Ma).
dge ocambrien (antrieur 570 Ma) srie pourpre du Nord-Ouest du Hoggar
Occidental.
I.1.5. Evnements tectono-mtamorphiques :
Les principaux vnements tectono-mtamorphiques dfinis dans le Hoggar sont
Lvnement burnen (2000 200 Ma) bien dfini dans le mle de In-Ouzzal.
Lvnement kib arien (1000 100 Ma) dfini avec incertitude dans Aleksod.
Lvnement pan- africain prcoce chane pharusienne (650 - 600 Ma) dfini
dans le Hoggar Occidental..
Lvnement panafricain tardif chane tiririninne (650 - 600 Ma) dfini dans le
Hoggar Oriental.
II. 5.Gologie de la zone dtude
Notre zone dtude partie au Hoggar occidentale. La reconnaissance gologique des
bassins vessant a t effectue sur la base des observations des affleurements lors de notre
visite sur terrain ainsi que par lexploitation des tudes et des essais faite dans la rgion.
La commune de Tinzaoutine repose sur un vaste massif granitique, ces granites sont
traverss par de nombreux filons daplites et pegmatite. Ces granite passent progressivement
des gneiss dinjection orients NE.
A lEst dominent des gneiss a ampphibole passent des micachistes, souvent envahie
par des filons de quartz au Nord ( Fig,08 )au niveau de loued Itenkarir, on ne voit plus des
Conclusion Gnrale
14
affieurements que des phylades trs peu mtamorphique, orientes NW NS traverses par
des filons de quartz et pegmatites.
Lords de notre visite, on passant sur oued Tin-Elhaoua, on retrouve la terminaison du
massif granodioritique, reprenant une srie de schiste, avec de nombreuses intercalations
amphibolique (Fig 09). Les feldspaths sont transforms en sericite et pidote, la biotite est
chloritise ou se marque par des plages brunes isotropes remplies de fine pidote.
Fig. 08 : Les filons de quartzite (Mission I tude prliminaire Janvier 2013)
Fig. 09 : Les filons de schiste (Mission I tude prliminaire Janvier 2013)
Conclusion Gnrale
15
En allant du confluent des oueds Tin-Elhaoua et Itenkirir , on observe la
srie des granodiorites se plonge sur la rive Est de loued puis passent des
amphibolites et schistes mtamorphiques orients NW et plongent ver lWest .
Dans le bassin de tin-elhaoua, la srie redevient un peu moins
mtamorphique ; les micaschistes alternent avec des amphibolites feuilletes et
des quartzites.
Fig.10 : Filon de quartz (oued Tin-Elhoua) (Mission I tude prliminaire Janvier 2013)
A lEst affleurent des micaschistes qui sont bientt repris par le massif granitique de
Tinzaouatine. Ce sont des granites plus au moins gneissiques, traverss par des filons de
pegmatites, aplite et quartz.(Fig 10)
Oued Tinzaoutine semble tre un ancien filon basique mtamorphis, il est orients
NNW-SSE et se plonge de manire discontinue jusqu' Tin-Elhaoua au Nord. De Tinzaoutine
T in-Elhoua on traverse le granite, ce massif granitique se poursuit ver le Nord toujours
travers par des pegmatites, parfois riches en cristaux de muscovite, de gros filons de quartz
rectilignes recoupent le massif.
Les gniess amphibolique, passant des granodiorites orientes et crases, se poursuit
vent jusquau confluent de loued Itenkirir . En continuant vers le Sud, descendant loued
Ilegh on travers des sries peu leves des amphibolites et quartzites micacs .En approchant
de loued Ilegh apparaissent quelques intercalation de cipolins NS plongeant vers lWest
Conclusion Gnrale
16
(Fig 11). Puis un pointement de granite recoupe ces sries, travers par des filons pegmatites
et des micro-diorites.
Fig. 11 : Cipolins (Mission I tude prliminaire Janvier 2013)
Fig.12: Rhyolites traverses par un filon de quartz (Mission I tude prliminaire
Janvier 2013)
Sur la rive Nord de loued Ilegh apparaissent des gniess crass orients NW,
alternant avec des amphibolites.(Fig 13)
Conclusion Gnrale
17
Logs stratigraphiques des trois forages :
lSRTHB pour le but dtude de la nappe de loued ralise trois forages de
reconnaissance en 2004, ces forage montrer la structure de bassin versant :
Conclusion Gnrale
18
Conclusion Gnrale
19
Conclusion Gnrale
20
II.6. Conclusion :
Les structures gologiques du Hoggar sont complexes et fortement tectonises. la
faveur d'un dense rseau de failles et des plissements accentues.
Le complexe alluvionnaire s'est dveloppe sur un facies volcaniquede type granitiique et
qui forme le substratum. Des granites d'ge suggarien juxtaposent les formations
mtamorphiques de mme ge dont fait partie le substratum.
Chapitre III :
Etude Hydroclimatologique
Conclusion Gnrale
21
III.1.Introduction
Le Hoggar se situe dans la zone tropicale qui se caractrise par des hautes pressions
atmosphriques et une faible pluviosit.
Les prcipitations dans cette zone ont gnralement lieu en t et sont lies aux
avances extrmes de la mousse provenant du sud, cest--dire du Golf Guine .dautre
pluies moins importantes ont lieu en hiver et au printemps et proviennent du nord.
Ainsi ,le Hoggar se caractrise par un climat diffrent de celui du reste du Sahara .de
plus , lintrieur mme du massif du Hoggar ,on peut distingue plusieurs zones
climatiques .selon C.Blanguernon(1976),il existe, sous linfluence de leffet de laltitude
,(03)trois zones climatiques concentriques(Fig NIII.01) .
Une zone centrale qui connait un climat doux et relativement arros cest la zone de
lAtakor o le mont Tahat atteint 2918 m daltitude.
Une zone de basses plaines priphriques climat chaud et trs rares prcipitations.
Une zone de reliefs de bordures, climat chaud et faibles prcipitations.
III.2.Etude climatologie
III.2.1.Aperu climatique de la zone d'tude:
Il existe une longue srie d'observations climatologiques recueillies la station
mtorologique de Tamanrasset, situe sur le versant sud du Hoggar, 1372m d'altitude.
Cette station fonctionne rgulirement depuis son installation en 1925. Cependant, seules les
donnes relatives aux 20 dernires annes (1990 -2010) nous ont t fournies, dans le cadre de
cette tude.
Nous comparerons les rsultats obtenus ceux des tudes antrieures de J-DUBIEF
(1952) et O. SAIGHI (1984 et 1999).
Il s'agit en premier lieu des prcipitations et des tempratures qui sont les paramtres les
plus importants pour l'hydrologie. En second lieu nous aborderons en dtail : l'vaporation
(ETP et ETR), l'humidit relative, le vent, l'insolation et la nbulosit.
La station de Tamanrasset (Latitude : 22 49 Nord, Longitude : 05 27 Est, Altitude :
1372 mtres) est dote de l'quipement adquat pour les mesures de tous ces paramtres. Les
observations y sont effectues grce un personnel disponible en permanence sur les lieux.
Conclusion Gnrale
22
Elles ne comportent donc pas de lacunes et couvrent toute la priode considre dans cette
tude.
III.2.2.Paramtres climatiques d'intrt hydrogologique
III2.2.1. les prcipitations :
Nous nous contenterons dans ce qui suit d'analyser seulement les prcipitations
moyennes mensuelles et annuelles Tamanrasset, pour les priodes (1990- 2000) (Tableau
N.III.01 ).
a) Les pluies mensuelles
Tableau N.III.01 : Prcipitations moyennes mensuelles en mm (1999-2010)
Mois Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Anne
Moy 5,035 8,71 0,43 0,825 1,785 1,06 3,74 1,325 2,89 8,785 7,935 12,375 54,905
Le trac des histogrammes mensuels de ces pluies (Fig. N.III.02) montre deux
priodes : lune estivale, relativement pluvieuse, s'talant de mai septembre et l'autre sche,
couvrant le reste de l'anne (octobre avril).
Cette manifestation des pluies en t est conforme au type de rgime climatique (
caractre tropical) rgnant sur les rgions sub-sahariennes. Ainsi, pour la station de
Tamanrasset, le mois dAout est le mois le plus pluvieux, alors que le mois de Novembre est
le mois le plus sec.
Dune manier gnrale, les valeurs des prcipitations pendent lhiver sont peu
importantes, attestant une influence modr du rgime mditerranen.
Les valeurs moyennes mensuelles de prcipitation sont peu significatives en rgion
aride tel que lHoggar pour la saison que les pluies tombent trs irrgulirement dans le temps
sous forme daverses dintensit et de dure extrmes variable
Conclusion Gnrale
23
Fig. 13: Prcipitations moyennes mensuelles en (mm) la station de Tamanrasset
b) Relation : pluies- crues d'oueds
Dans la rgion du Hoggar, les crues d'oueds reprsentent quasiment la seule source
d'alimentation des nappes d'infro-flux. Or, seules les averses de forte intensit (selon J.
Dubief, 30 mm/h), qui se produisent sur les zones de forts reliefs, permettent de gnrer des
ruissellements et des crues.
En consquence, une analyse des histogrammes d'averses serait trs utile pour la
comprhension du phnomne gnrateur de crues.
par ailleurs, la vitesse de concentration du ruissellement et de monte de l'hydrogramme
de crue est fonction de la forme du bassin versant, de sa pente globale et de la nature
lithologique de l'impluvium.
III.2.2.2.Tempratures de l'air sous abri :
Dans le Tableau N.III.02 sont reportes les moyennes mensuelles de tempratures,
ainsi que les moyennes des minima et des maxima Tamanrasset.
a)- Les tempratures maximales moyennes (2000-2010)
Les maxima moyens atteignent leurs plus fortes valeurs au mois de juillet avec 36 C
Tamanrasset (1372 m).
b)- Les tempratures minimales moyennes (2000-2010)
Le minimum des minima se situe au mois de janvier avec 5.0C Tamanrasset (Tableau
N.III.02).
0
2
4
6
8
10
12
14
Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Sep Oct Nov Dc
Priode 1999-2010
Pr
cip
itati
on
s (m
m)
Mois
Conclusion Gnrale
24
Tableau N.III.02 : TEMPRATURES SOUS ABRI en degrs Celsius (C) la station de
Tamanrasset (2000-2010)
mois Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Anne
Valeur
27,9 23,9 18,3 14,8 13 15,7 19,7 24,3 27,7 29,6 30 29,3 22,9 moyenne
Valeur minimale
21,5 17,3 10,7 7,1 5 7,4 11,6 16,3 20,1 22,9 23,4 23 15,5 moyenne
Valeur maximale
34,2 30,1 25,6 22,5 20,7 23,2 27,1 31,4 34,3 35,7 36 35,3 29,7 moyenne
Fig. 14: Moyenne mensuelles et annuelles des tempratures extrmes (C) la station de
Tamanrasset (2000-2010)
c) Les tempratures moyennes mensuelles (2000-2010)
Le calcul des moyennes s'obtient selon diffrentes mthodes. Dans le cas du Tableau
N.III.02,
Les graphiques de la Fig. N.III.03, obtenus partir du (Tableau N.III.02), montrent
qu' Tamanrasset :
-
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
35,00
40,00
Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Sep Oct Nov Dc
Valeur moyenne
Valeur minimale moyenne
Valeur maximale moyenne
Priode 2000-2010
Mois
TE
MP
R
AT
UR
ES
SO
US
AB
RI
(C
)
Conclusion Gnrale
25
Le minimum thermique s'observe en janvier avec 5.0C. On note aussi qu'il y a peu de
diffrence entre les tempratures des trois (03) mois de _l'hiver (dcembre, janvier et
fvrier).
Le maximum s'observe en juillet avec 36C, valeur assez voisine de celles observes en
juin et aot.
d) Les tempratures annuelles
Il s'agit de la moyenne des moyennes mensuelles qui peuvent tre calcules, soit partir
des moyennes des extrmes, soit partir des moyennes vraies.
Nous avons pris en considration le deuxime type de calcul de la moyenne annuelle,
qui donne 22.9C Tamanrasset. Le Tableau N.III.02 portant les rsultats de ces calculs
montre que la temprature moyenne annuelle est infrieure la moyenne mensuelle entre
novembre et mars, et suprieure celle-ci d'avril octobre. Cette comparaison permet de
distinguer un t, ou saison chaude, plus long que la saison froide ou hiver.
III.2.2.3.Indice d'aridit de DERMARTONNE
En se basant sur le rgime des prcipitations et des tempratures, DEMARTONNE
(1923) a dfini un indice d'aridit (A).
A =P
T + 10
P : prcipitation moyenne annuelle (mm)
T : temprature moyenne annuelle (C)
Tel que:
20 < A < 30 climat tempr
10 < A
Conclusion Gnrale
26
Pour le cas de Tamanrasset o la temprature et les prcipitations moyennes annuelles
sont respectivement de :
T=22.9C
P=58.41mm
Il en rsulte un indice d'aridit de DERMARTONNE de 1.77. On en dduit que le
climat de la rgion de Tamanrasset est de type hyperaride.
III.2.2.4.L'humidit Relative :
L'humidit de l'air est un paramtre mtorologique aussi important que les
prcipitations pour la caractrisation du climat d'une rgion.
L'humidit relative est le rapport entre la pression partielle de la vapeur d'eau dans l'air
humide (e) et la pression de saturation (ew), la mme temprature. Elle est exprime en
pourcentage suivant la formule :
hr =e
ew 100
Les valeurs de l'humidit relative du tableau N.III.03 ont t releves la station de
Tamanrasset durant la priode 2000-2010. Il s'agit des moyennes mensuelles et annuelles.
Tableau N.III.03: Moyennes mensuelles et annuelle de l'humidit relative Station de
Tamanrasset (2000-2010) en (%)
Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Anne
Valeur moyenne 24 25 24 24 23 22 17 15 15 18 18 23 21
Conclusion Gnrale
27
Fig. 15: prsentation graphique de lhumidit
L'examen du Tableau N.III.03, ainsi que les graphes obtenus en reportant en
ordonne l'humidit relative moyenne en (%), et en abscisse les mois, montrent que :
o Ces taux d'humidit restent infrieurs 45 % Tamanrasset.
o Les valeurs moyennes d'humidit relative sont comprises entre 15 et 30%.
o Les valeurs d'humidit relative les plus leves sont observes en hiver (octobre
fvrier) c'est--dire au moment o les tempratures moyennes mensuelles sont les plus
basses
III.2.2.5. L'insolation :
C'est la priode durant laquelle le soleil a brill. L'insolation est mesure l'aide d'un
hliographe.
Pour ce paramtre, nous disposons galement des relevs effectus durant la priode
2000-2010.
Tableau N.III.04: Dure moyenne mensuelle de l'insolation (heures) Station de Tamanrasset
(2000-2010)
Mois Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Anne
Total moyen 244.5 270.2 287.7 284.1 282.4 272.9 304.3 293.5 288 241 294 260.1 3322.5
0
5
10
15
20
25
30
Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Sep Oct Nov Dc
Periode 2000-2010
Periode 1970-1991
l'hu
mid
it
rel
ativ
e en
(%
)
Mois
Conclusion Gnrale
28
Fig. 16: prsentation graphique de linsolation.
On remarque, grce aux donnes disponibles, qu' Tamanrasset, la dure de l'insolation
ne prsente pas de grandes variations saisonnires. On note, toutefois, une lgre
augmentation de la dure d'insolation en t (juillet et aot) et un minimum au mois de
septembre.
III.2.2.6. Les vents:
Les vents jouent un rle important pour le climat. Au printemps (avril - mai), les vents
occidentaux soufflent sur le massif montagneux du Hoggar et peuvent apporter des pluies
printanires atlantiques ou mditerranennes.
Tableau N.III.05: Moyennes mensuelles et annuelles de la vitesse des vents (m/s) Station de
Tamanrasset (2000-2010)
Mois Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Anne
Valeur moyenne 3.6 3.5 2.7 2.6 3.1 3.4 3.9 4.2 4.5 4.2 4.4 3.9 3.7
Valeur maximale 26 24 21 17 25 24 26 24 28 27 34 24 34
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Sep Oct Nov Dc
Periode 2000-2010
Periode 2000-2010
l'in
sola
tion
(h
eure
s)
Mois
Conclusion Gnrale
29
Fig. 17: Prsentation graphique de linsolation moyenne et maximale.
En t (juin - octobre), le vent du Sud-est, d'intensit rgulire, prdominent (mousson
soudanaise). Ils concident avec la priode pluvieuse sur l'ATAKOR. En hiver, les vents
s'affaiblissent (2.6 et 3.4), et sont de direction variable. Enfin, les vents de sables soufflent
assez fort, surtout en mars et en avril.
III.2.3. l'tude de l'vaporation :
L'tude de l'vaporation consiste quantifier les pertes en eau qui retournent
l'atmosphre sous des conditions climatiques et physiques donnes (prcipitations, vents,
tempratures...), sous forme de vapeur d'eau.
III.2.3.1. Mesures de l'vaporation PICHE :
Des mesures d'vaporation totale, l'aide de l'vaporomtre Piche, sont effectues aux
diffrentes stations mtorologiques de la rgion. Les donnes que nous allons exploiter
(Tableau N.III.06), s'talent sur une priode de (11) ans d'observation (2000 - 2010)
Tamanrasset.
Tableau N.III.06: quantits dvaporation en 1/10 de millimtres (mm) Station de
Tamanrasset
Mois Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Anne
Total moyen 372,1 310,2 237,1 212,6 218,2 231,6 324,2 393,3 456,2 437 456,5 403,3 4052,3
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Sep Oct Nov Dc
Valeur moyenne
Valeur maximale
Priode 2000-2010
la v
ite
sse
des
ven
ts
(m/s
)
Mois
Conclusion Gnrale
30
Fig. 18 : Prsentation graphique de quantits dvaporation.
Il ressort de ces donnes que: l'vaporation moyenne annuelle Tamanrasset est de
4052.3 mm.Cette vaporation est minimale en hiver (novembre -fvrier), ne dpassant pas
300 mm/mois, et maximale en t avec 456.5 mm en juillet.
Remarque :
Ces valeurs d'vaporation supposent que la surface expose l'vaporation est
suffisamment alimente en eau (principe de l'vaporomtre Piche). Ceci est loin d'tre le cas
Tamanrasset, caractris par de faibles prcipitations, qui se manifestent sous forme d'averses
sporadiques, de courte dure. De plus, on peut observer une ou plusieurs annes conscutives
sans pluie.
III.2.3.2. vapotranspiration potentielle (ETP) :
On appelle vapotranspiration potentielle (note par la suite ETP) la quantit deau qui
serait vapore ou transporte partir dun bassin versant si leau disponible pour
lvapotranspiration ntait pas un facteur limitant.
Pour lestimation de lETP, nous avons utilis la formule de THORNTHWAITE
A propos galement une formule base essentiellement sur les tempratures de lair :
kI
TETP
a
1016
Avec:
514.112
1 5
tiouiI
-
100,0
200,0
300,0
400,0
500,0
Jan Fv Mar Avr Mai Jun Jul Ao Sep Oct Nov Dc
Priode 2000-2010
Total moyen
qu
an
tit
s d
vap
ora
tion
en
(m
m)
Mois
Conclusion Gnrale
31
5,0100
6,1 IA
ETP : vapotranspiration potentille annuelle (en cm).
T : temprature moyenne annuelle (en C).
i= indice thermique du mois considr (en C).
I= somme des indices thermiques mensuelles (en C).
t= tempratures moyenne mensuelle (en C).
K =est coefficient dajustement mensuel
Mthode de calcul
Les valeurs de lvaporation potentielle non corrig, sont obtenues par le calcul des
indices thermiques mensuels.
La valeur obtenue de lETP non corrige pour chaque mois, sera multiplie par le
facteur de correction selon le mois et la latitude de la rgion considre, pour obtenir lETP
moyenne mensuelle corrige
La somme de toutes les valeurs de LETP moyenne mensuelle corrige ; donnerait une
ETP moyenne annuelle sur la rgion considre.
Ainsi la valeur, de lETP moyenne annuelle, est estime 1079 mm.
III.2.3.3.Evapotranspiration relle (ETR) :
On appelle vapotranspiration relle (ETR) ,la quantit deau ,gnralement exprime
en millimtres ,vapore ou transpire par le sol ,les vgtaux et les surfaces libres dun
bassin versant .
Pour lvaluation de lETR, nous utiliserons la formule de C.W.THORNTHAITE.
Calcule de lETR, selon la mthode du bilan deau de C.W.THORNTHAITE :
Cette mthode est base sur la notion de rserve en eau facilement utilisable (note par
la suite RFU).
Dans notre cas on perd 80 mm, elle correspond la quantit deau que le sol peut retenir
ou soustraire lcoulement interne.
Le bilan deau de C.W.THORNTHAITE. Fait intervenir dune part
lvapotranspiration potentielle et dautre part la pluviomtrie (P).
Conclusion Gnrale
32
Nous avons appliqu cette mthode de calcul de lETR, la station de Tamenghasset.
Le principe de cette mthode est bas sur 2 cas :
1r
cas : si p > ETP LETR est gale lETP.
Et lexcdent des prcipitations sur lETP est stock dans le sol forme dhumidit pour
THORNTHAITE, la saturation est atteinte lorsque les rserves superficielles cumules
atteignent la valeur de la rserve utile.
Le surplus va scouler en profondeur (I : infiltration) ou en surface vers les oueds (R:
ruissellement) ceci constitue lexcdent du bilan.
2me
cas : si p < ETP dans ce cas puisera dans les rserve du sol
jusqu ce que lETR sera gale, une fois le stock est puis ; sera gal la pluviomtrie
(ETR =P).
On aura donc un dficit du bilan qui reprsente la quantit deau quil faudra ajouter
dans ce cas lETR pour atteindre lETP.
Pour notre zone dtude, nous constatons pu on a toujours p < ETP.
Selon le deuxime cas prcit, lETR sera toujours gale aux prcipitations.
On constate, daprs le (tableau N.2.) que tous les mois sont dficitaires.
LETR moyenne annuelle est gale 51,7
III.2.3.4.Le bilan hydrique
Tableau N.III.07 : Bilan hydrique selon C.W.Thornthwaite la station de Tamanrasset
Mois
Paramt
Sep Oct Nov Dc Jan Fv Mar Avr Mai Jui Juil Aot Annuel
P (mm) 6,17 11,62 0,46 0,75 0,87 1,92 3,08 0,25 0,48 11,57 8,47 12,75 58,4
T (C) 27,9 23,9 18,3 14,8 13 15,7 19,7 24,3 27,7 29,6 30 29,3 22,9
K 1.03 0.97 0.86 0.81 0.87 0.85 1.03 1.10 1.21 1.22 1.24 1.16
Ig 13.5 10,7 7,1 5,2 4,2 5,7 8,0 11,0 13,4 14,8 15,1 14,5 123,0
ETP (mm) 124,4 79,9 36,7 20,4 15,9 24,8 52,7 94,4 143,5 170,5 179,1 158,0 1100,4
ETR (mm) 6,2 11,6 0,5 0,8 0,9 1,9 3,1 0,3 0,5 11,6 8,5 12,8 58,4
RFU (mm) 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
EX (mm) 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
DA (mm) 118,2 68,3 36,2 19,7 15,1 22,9 22,9 94,2 143,0 158,9 170,6 145,3 1042,0
Conclusion Gnrale
33
Fig. 19 : Reprsentation des moyennes pluriannuelle
III.2.4.le climat de la rgion
Pour quon puisse dterminer le climat de la rgion nous avons utilis le climat gramme
dEMBERGER.
Il permet de connatre ltage bioclimatique de la rgion dtude. On reporte en
abscisses la moyenne des minima du mois le plus froid et en ordonnes le quotient
pluviomtrique (Q2) dEMBERGER.
Nous avons utilis la formule de STEWART (1969) adapte pour lAlgrie et qui se
prsente comme suit:
Q2 = 3.43 P/ (M m) P: pluviomtrie moyenne annuelle (en mm).
M: moyenne des maxima du mois le plus chaud.
m: moyenne des minima du mois le plus froid.
Lindice Q2 calcul par cette formule est gal 4.7.
Le climagramme considre quune rgion est dautant plus sche lorsque le quotient est
plus petit. Lemplacement de cet indice sur le climagramme dEMBERGER, nous a permis de
situer Tamanrasset dans ltage bioclimatique Saharien aux hivers doux (Fig. N.III.10).
En conclusion la Wilaya de Tamenghasset constitue la grande partie du Sahara central.
Cette rgion, appartient l'tage bioclimatique saharien hiver doux, avec une amplitude
S O N D J F M A M J J A
Prcipitations 6,17 11,62 0,46 0,75 0,87 1,92 3,08 0,25 0,48 11,57 8,47 12,75
ETP 124,4 79,9 36,7 20,4 15,9 24,8 52,7 94,4 143,5 170,5 179,1 158,0
ETR 6,2 11,6 0,5 0,8 0,9 1,9 3,1 0,3 0,5 11,6 8,5 12,8
Tempratures 27,9 23,9 18,3 14,8 13 15,7 19,7 24,3 27,7 29,6 30 29,3
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
Tem
pra
ture
s e
n
C
Pr
, E
TP
et
ET
R e
n m
m
Moyenne pluriannuelle des lements climatiques
Conclusion Gnrale
34
thermique qui varie entre 13 C en mois de janvier et 30 C au mois de juillet, intgrant des
nuits froides et des journes trs sches, s'talant durant toute l'anne et donc la saison
hivernale est inexistant.
Fig.20: Climagramme dEmberger de la rgion de Tinzaouatin
III.2.5.Diagramme ombrothermique de GAUSSEN:
Le diagramme ombrothermique de Gaussen permet de calculer la dure de la saison
sche. Il tient compte de la pluviosit moyenne mensuelle et la temprature moyenne
mensuelle qui sont portes sur des axes o lchelle de la temprature est double de la
pluviosit.
Dans notre cas la courbe des pluies passe au-dessous de la courbe des tempratures,
cette allure permet de constater que la priode sche stale le long de lanne avec une
intense scheresse au mois davril mai (Fig.N.III.11 ),le digramme ombrothermique
montre que la zone de Tamanrasset nest pas semblable tous les autres zone sahariennes au
cause de le prcipitation ,qui atteint les maximums au mois de juin octobre .
Conclusion Gnrale
35
Fig.21: Diagramme ombrothermique de GAUSSEN.
III.2.6.L'influence des diffrents paramtres climatiques sur l'vaporation :
Il s'agit de voir les paramtres qui influent le plus sur l'vaporation, en comparant les
courbes mensuelles de l'humidit relative, de la temprature, de l'insolation et de
l'vaporation.
Il en ressort l'individualisation de deux priodes :
La premire priode (d'avril septembre) marque par l'influence de la temprature sur
l'vaporation. Ainsi, pour des tempratures leves on a une forte vaporation. On note
galement que cette priode est marque par de faibles pourcentages d'humidit relative.
La deuxime (le reste de l'anne), c'est celle des moyennes vaporations, correspondant
de faibles tempratures mais des pourcentages d'humidits relatives plus levs. On
remarque aussi que l'insolation n'exerce aucune influence sur l'vaporation.
L'vaporation est donc dpendante de la temprature et de l'humidit relative de l'air.
Mais la temprature semble tre l'lment le plus important pour cette relation.
III.3. Caractristiques hydromorphomtriques du bassin versant :
Caractristiques Gomtriques
Superficie : 485,9Km2.
Primtre : 132,16Km.
l'indice de compacit de GRAVELIUS:
Conclusion Gnrale
36
L'indice admis par les hydrologues pour caractriser la forme d'un bassin versant est
l'indice de compacit de GRAVELIUS qui est le rapport du primtre du bassin celui
d'un cercle de mme surface.
il est donnes par la formule suivante :
=
= .
Avec
P : primtre du bassin versant en Km
A : surface du bassin versant en Km2
Donc lindice de compacit pour notre bassin est : Kc=1,81 et le bassin versant a une
forme allonge
III.4.Conclusion :
Le Hoggar, de par sa situation au centre du SAHARA, subit un climat hyper aride
caractris par de grands carts thermiques.
Cependant, grce aux effets de l'altitude, la rgion du Hoggar est connue par son climat
relativement doux et arros.
La moyenne annuelle des prcipitations Tinzaouatine est de 58.3 mm, Mais le total
annuel a cependant diminu au fil du temps.
Les diagrammes des prcipitations mensuelles mettent en vidence l'importance des
pluies estivales par rapport aux pluies d'hiver et de printemps.
La moyenne annuelle des tempratures Tinzaouatine est de 22.5C.
L'ETP moyenne annuelle est de 1100,4 mm (Tinzaouatine), et l'ETR moyenne annuelle
est gale 58.4 mm, soit 100% des prcipitations.
Pour l'approche du bilan d'eau, nous avons utilis la mthode de Thornthwaite qui nous
a permit le calcul d'un dficit moyenne annuelle de 1042mm.
Le bassin versant Tinzaouatine caractris par :
Superficie : 1557Km2
Primtre : 255,8 Km
Indice de compacit de GRAVELIUS Kc=1,81et le bassin versant a une forme allonge
Chapitre IV :
Etude hydrogologique
Conclusion Gnrale
37
CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
IV.1.Introduction
La rgion de TINZAOUATINE se situ dans un bassin sdimentaire dont les formations
aquifres schelonnent entre le socle prcambrien et le quaternaire rcent. Les nappes dont
les ressources sont dune certaine importance, sont celles de la formation des Crs du
Cambro-ordovicien et la formation Cristallines. Lexploitation de ces aquifres est trs peu
matrise. Elle naccuse pas de dveloppement notable mettant en vidence des impacts sur la
pizomtrie des aquifres et la qualit de leurs eaux. Vu lextension norme de cette structure
et ltat dexploitation relativement faible, les interfrences dun pays sur lautre ne se font
pas sentir.
Le dveloppement de lexploitation des ressources en eau du bassin est de nature faire
apparatre avec le temps, des risques localiss au niveau des champs dexploitation beaucoup
plus que des effets transfrontaliers.
IV.2.Notion de nappe d'infro-flux
La mise en place de ce type de nappe s'explique tout d'abord par l'extension du bassin
dcoup en amont dans le massif de l'Assekrem (ruissellement important en priode de crue)
et par le dveloppement des alluvions grossires. Il faut signaler que le lit majeur de l'oued
emprunte presque la totalit de la largeur des alluvions (200 600 m). Par ailleurs, ce lit n'est
rellement activ qu'aprs passage d'une crue qui s'tale sur l'ensemble de la cuvette. Le ruban
d'alluvions fonctionne alors comme un vaste drain collecteur de toute l'eau environnante.
IV.3.Les principales ressources en eau
A l'chelle rgionale, les dpressions intra montagneuses constituent les principaux
bassins hydrogologiques. Il s'agit de larges cuvettes alluvionnaires qui collectent les eaux de
ruissellement.
A la faveur des infiltrations lors des rares crues, il y a formation de quelques sous
coulement plus ou moins importants dans les principaux oueds de la rgion priphrique au
Hoggar. Ces ressources dites d'infroflux sont mal contrles et les pertes naturelles des
nappes ne sont pas ngligeables. Les dbits souterrains suivants ont t avances pour quelque
oueds important de la rgion.
Conclusion Gnrale
38
IV.3.Formations aquifres
Le systme aquifre du bassin de TINZAOUATINE stend depuis les formations
primaires jusqu celles du Quaternaires. Les formations sdimentaires primaires souvent
recristallises et largement affectes par la tectonique, ne sont aquifres qu proximit des
affleurements o elles sont fractures. Celles affectes au Secondaire, Tertiaire et Quaternaire
donnent lieu des aquifres continus plus tendus et de meilleures caractristiques
hydrogologique qui stendent en Mali. Les nappes loges dans ces dernires formations
sont diffrencies en quatre zones qui sont :
Nappes du socle lies la croute daltration et aux grandes fractures. Cette nappe se
caractrise par une grande extension des formations cristallines, mais la croute
daltration est de faible puissance.
Nappe des Crs du Cambro-ordovicien affleure au NE de la rgion et se prolonge vers
Ain Guezzam, elle se caractrise par une grande extension latrale mais la puissance des
grs est variable et une importante rserves dexploitation. Les eaux sont captes par des
puits dont la profondeur ne dpasse pas 20 m. Dans cette rgion les dpts du
quaternaire, jouent le rle d'une zone de "Vidange" du cambro-ordovicien, les niveaux
statiques dans les forages et le puits sont du mme ordre de grandeur (5.51 m 6.70 m)
pour les forages et 6.33 pour le puits.
Nappes des grs du continental Intercalaire affleurent dans la rgion NO de Tinzaouatine
et sur la bordure septentrionale du bassin de Taoudni au Mali. Ces formations sont
reprsentes par des grs conglomratiques drages de quartz qui reposent sur une
puissante srie dargiles impermables.
Nappe des infro-flux stend dans la partie N de Tinzaouatine. C'est une nappe de
terrains mixtes constitus par des alluvions d'oued qui reposent sur du socle fissur et qui
passe progressivement la roche saine. Cette nappe est alimente par sa surface libre en
priode de crue. La nappe des alluvions tant suppose libre et le milieu physique est de
type poreux caractris par un coulement continu
Conclusion Gnrale
39
Fig.21: Carte hydrogologique du Hoggar et des Tassili
Fig.22 : Schma hydrogologique des Tassilis
La rgion de Tinzaouatine malgr sa superficie est prive deau de ruissellement et les
quelques ressources en eau potable existantes se rsument aux infro-flux des oueds et
quelques puits de surface, puits dAnou In Ecker et Anou In Ouzzal lintrieur du permis,
Conclusion Gnrale
40
In-Guerzguet, In-Irckech et Ifenane plus au sud, Iraldiouene 10 km au nord-ouest du
dAmessmessa et un forage hydrogologique lair lift ayant servi durant des annes pour
rpondre aux besoins des diffrents groupes de recherche O.R.G.M.avec un volume valu
200 m3/j ainsi que des points deau non permanents utiliss notamment par les familles de
bergers nomades. Le niveau de la nappe deau dans ces puits varie de 5 m 17 m.
Daprs les services dhydraulique, la commune de Tinzaouatine ralise dans les
diffrentes directions environ 41 puits destins pour llevage, 09 puits destins lirrigation
et deux forage pour lalimentation en eau potable
Fig.23 : coupe stratigraphique le long dun profil en travers de la cuvette de loued
Sur le plan hydrogologique la nappe des infroflux sinstale sur le socle granitique
des profondeurs variable de priphrique ver le centre ou la profondeur de socle peut
atteindre des 60mau centre de loued et ne dipasse pas les 11m au priphrique voire la
coupe
La gomtrie de la nappe de loued de Tinzaoutine est troitement li la gomtrie du
socle granitique et remplissage de sdiments alluvionaire .le niveau statique des eaux de la
nappe dinferoflux de loued de Tinzaoutine est variable selon la position du puits considr .
Ainsi dans les puits priphriques le niveau statique ne dipasse pas les 1,2m alors que
au centre peut attiendre 12m de profondeur .Notons que ce niveaux est li directement la
prcipitation de pluis durant lanne hydrologique consdir.
Conclusion Gnrale
41
IV.5. La pizomtrie :
Pour raliser la carte on utilise les rsultats de la visite au terrain le 14 Avril 2013
prsent dans le
Tableau N.IV.03 : les rsultats des analyses pizomtriques et logiciel surfer 09.
puits X Y Z PROF NS NP
1 574694 2337792 597 36,4 34,4 562,6
2 501799 2204405 615 5,05 3 612
3 501648 2204113 618 8,1 3,66 614,34
4 500840 2205008 626 5,67 3,7 622,3
5 499951 2205035 624 6,2 3,6 620,4
6 499663 2203631 624 9,9 4,2 619,8
7 499692 2203517 626 5,85 2,8 623,2
8 526425 2190531 552 30 24,7 527,3
9 526624 2190033 557 21,2 20,1 536,9
10 523523 2197608 580 15,3 13,8 566,2
11 505166 2201990 600 9,3 7,2 592,8
12 407919 2206600 630 8,7 8,4 621,6
13 497826 2206738 623 8,95 2,8 620,2
14 497396 2207645 646 3,5 3 643
F 01 497390 2207286 631 29 10,76 620,24
F 02 497390 2207905 620 51 9,82 610,18
F 03 497390 2207273 628 11,5 1,2 626,8
F 04 497451 2206600 630 62,5 12,5 617,5
Conclusion Gnrale
42
Fig.24 : Carte pizomtrie doued Tinzaouatine
IV.6.Etude de la nappe d'inferoflux et de ses ressources :
C'est une nappe de terrains mixtes (alluvions et socle mtamorphique altr,
permabilit d'interstices et peut-tre de fissuration, qui est alimente priodiquement par sa
surface libre en priode des crues de l'oued, et qui est limite vers le bas par un substratum
impermable, constitue par le socle sain. caractris par :
L'coulement est limit latralement par le socle, qui constitue les parois de la cuvette,
Latralement, l'aquifre est dlimit par les rives granitique continues et tanchs,
En profondeur, le mur de l'aquifre est galement granitique.
Chapitre V :
Etude Hydrochimique
Conclusion Gnrale
43
V-1- Introduction :
Ltude hydrochimique est base sur linterprtation des analyses des chantillons
prlevs au niveau des forages et des puits de la partie amont et aval de la cuvette dOued
Tinzaoutine, pendant la priode du mois dAvril 2013 sur un total de 12 chantillons.
Elle a pour but de montrer la rpartition quantitative des diffrents lments dissous,
l'apprciation de la potabilit des eaux pour les consommateurs.
Les analyses ont t ralises au laboratoire de chimie des eaux dANRH de
OUARGLA.
Elles ont port sur les lments chimiques majeurs suivants :
Les cations : Ca++
, Mg++
, Na+ et K
+
Les anions : HCO3-, Cl
- et SO4
-
L'interprtation des rsultats analytiques va nous permettre l'tablissement des cartes
disoteneurs par le logiciel Surfer 8 et la classification des familles des eaux selon le
diagramme de Piper.
V.2. Les caractristiques physico-chimiques des chantillons prlevs :
Tableau N.V.02 :Les rsultats obtenus aprs le traitement
Nom
HCO3 SO4 Cl k Na Mg Ca Rsidu
sec
Cond PH
P01 259 160 110 4 71 33 100 600 1,07 7,47
P02 137 35 18 2 15 13 39 300 0,38 7,67
P03 296 55 18 1 70 33 22 400 0,71 6,71
P04 128 40 24 1,5 15 19 38 0 0,4 6,67
P05 183 74 16 1 50 22 35 400 0,55 7,53
P06 177 90 30 1 27 30 39 400 0,57 7,39
P07 207 100 38 8 23 44 31 500 0,73 7,68
P08 140 27 17 1 10 21 26 0 0,39 7,14
P09 156 60 35 1 22 22 48 400 0,5 7,55
P10 278 360 350 40 220 70 123 1500 2,7 7,17
P11 241 40 21 1,5 35 35 26 0 0,57 7,98
P12 165 60 23 2 17 30 39 300 0,45 7,42
Conclusion Gnrale
44
V.2.1. pH :
C'est le cologarithme de la concentration en hydrogne. II mesure l'activit des ions H+
contenus dans une eau. Le pH dtermine l'acidit de l'eau.
La mesure du pH sur terrain a t effectue a l'aide d'un pH-mtre de terrain.
pH = -Log [H+]
Les valeurs de pH obtenues pour les diffrents puits sont comprises entre 6.8 et 8.3,
c'est a dire proche de la neutralit, avec une lgre tendance vers la basicit.
V.2.2. Temprature :
Dans les eaux de la nappe d'infro-flux de I oued de Tamanrasset, les tempratures
mesures varient entre 26.6C a 27.6C. La temprature est presque stable, cela est du au fait
que les prlvements ont t effectues des profondeurs de niveau d'eau relativement leves.
V.2.3.Conductivit :
La conductivit permet de mesurer la proprit de l'eau conduire le courant lectrique
qui dpend de la concentration en sels dissous. Elle permet donc, d'valuer le degr de
minralisation d'une eau.
Les mesures de la conductivit sur le terrain ont t effectues l'aide d'un
conductivimtre portatif.
Nous constatons que les valeurs de la conductivit 26.6C et 27.6C des 12
chantillons varient entre 0,38 ms/cm et 2.70 ms/cm
V.2.4. Le rsidu sec :
Le rsidu sec correspond la totalit des teneurs en matires organiques et des sels
dissous dans l'eau, obtenu par vaporation 110C. Il donne une ide sur la minralisation
globale de l'eau.
Les valeurs des rsidus secs de l'eau de la nappe d'infro-flux varient entre 300 mg/1 et
1500 mg/1 .On remarque que les valeurs augmentent dans le sens de lcoulement de la nappe
V.2.5. La balance ionique :
Lanalyse physico-chimique dune eau comporte obligatoirement les lments
ncessaires ltablissement de sa balance ionique : on vrifie alors que la somme des cations
est gale celle des anions, pour ses ions majeurs : calcium, magnsium, sodium et potassium
Conclusion Gnrale
45
pour les cations ; chlorures, sulfates, nitrates et bicarbonates pour les anions. On admet
quune diffrence peut exister entre la somme des anions et celle des cations, mais elle ne doit
pas excder 10% (sommes exprimes en milliquivalent par litre). Dans le cas contraire, on
peut suspecter des erreurs de manipulation ou de mesure. Il est alors ncessaire de refaire
lanalyse dans sa totalit.
Tableau N.V.05 :La balance Ionique des chantillons prleves
Puits P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12
Cations 10,9 3,72
6,88
4,11 5,76 5,61 6,37 3,49 5,19 22,5 5,7 5,21
Anions 1O,7 3,48 6,5 3,61 4,99 5,62 6,55 3,34 4,79 21,9 5,37 4,6
Balance
Ionique
1,010 3,30 2,83 6,53 7,13 0,053 1,34 2,19 3,95 1,27 2,93 6,15
La Balance est varie entre 0.05 (P6) et 6,53 (P4), elle est Inferieur 10.
V.3. Facis Chimique :.
V.3.1. Diagramme de Collins ou Stabler :
Les concentrations sont exprimes en mg/l et ramenes des quantits en raction en
meq/1. La formule caractristique consiste en premier lieu calculer le pourcentage de
chaque Ion (Tableau 0*) en meq/l, par rapport a la Concentration Totale (c) par la formule
suivante :
r % : quantit en raction en pourcent de llment.
r : quantit en raction de llment chimique (meq/l).
c : concentration de llment chimique dans leau.
On classe sparment les Anions et les Cations par ordre dcroissant de gauche droite.
BI= [( r+ - r -) / ( r+ + r - )] 100
Conclusion Gnrale
46
Tableau N.V.3 : Formule Ionique des Eaux des chantillons
Puits Ca% Mg % Na % K % Cl % SO4 %
HCO3
%
Formule Ionique
Cations Anions
Puits 1 48,07 15,86 34,13 1,923 20,79 30,24 48,96 Ca> Na > Mg> K HCO3> SO4 > Cl
Puits 2 56,52 18,84 21,73 2,89 9,47 18,42 72,10 Ca> Na> Mg > K HCO3 > SO4>Cl
Puits 3 17,46 26,19 55,55 0,79 4,87 14,90 80,21 Na > Mg> Ca> K HCO3 > SO4> Cl
Puits 4 2,41 1,20 0,95 95,41 12,5 20,83 66,66 Ca > Mg > Na > K HCO3 > SO4> Cl
Puits 5 32,40 20,37 46,29 0,92 5,86 27,10 67,03 Ca > Mg > Na > K HCO3 > SO4> Cl
Puits 6 40,20 30,92 27,83 1,03 10,10 30,30 59,59 Mg > Ca > Na > K HCO3 > Cl > SO4
puits 7 29,24 41,50 21,69 7,54 11,014 28,98 60 Ca > Mg > Na > K HCO3 > Cl > SO4
Puit8 44,82 36,20 17,24 1,72 9,23 14,67 76,08 Ca> Na > Mg > K HCO3 > Cl > SO4
puits 9 51,61 23,65 23,65 1,07 13,94 23,90 62,15 Ca > Na > Mg > K HCO3 > SO4 > Cl
puits 10 27,15 15,45 48,56 8,83 35,42 36,43 28,13 Ca > Mg > Na > K HCO3 > SO4> Cl
puits 11 1,62 2,19 2,19 93,98 6,95 13,245 79,80 Mg > Na> Ca > K HCO3 > Cl > SO4
Puit12 44,31 34,09 19,31 2,27 9,27 24,19 66,53 Ca > Mg> Na > K HCO3 > SO4> Cl
V.4.Les ions dominants :
Dune manire gnrale, les bicarbonates constituent lespce ionique dominante, aussi
bien en qui concerne la nappe infroflux, frquemment ralimentes, que les couches sous-
jacentes, faiblement rgnres.
V.4.1.Les anions :
Les chlorures :
Les chlorures sont des lments conservs en solution .Ils ne subissent aucune
interaction physique ou chimique avec les autres phases solides ou gazeuse et ne sont pas
dgrads en solution. Cest pourquoi ils servent de repre les autres lments.
La teneur moyenne en chlorure des eaux souterraines de Tamanrasset est de28,22 mg/l
.Elle est sensiblement la mme dans les eaux dalluvions et celles de la couche altre .Cette
teneur semble tre essentiellement acquise avant linfiltration des eaux dans le sol et le sous-
sol, car les mesures effectues sur les eaux de pluies donnent des rsultats peu prs
quivalents.
Les bicarbonates :
Comme le laissait prvoir les mesures dalcalinit, les bicarbonates constituent la
composante ionique prpondrante, comme lindique par ailleurs avec la conductivit.les
bicarbonates reprsentent ainsi une part importante du rsidu sec.
Leur distribution schelonne de 137 296 mg/l
Conclusion Gnrale
47
Les sulfates :
Leurs teneurs sont htrognes .Elle varient de 33,6mg/l dans les eaux de linfroflux, et
suprieur 75 mg/l dans les eaux de socle fissur.
Les sulfates sont toujours prsents en teneurs plus fortes que ne lautorise une simple
origine mtorique. Loxydation des pyrites des roches cristallines et les reliques de gypses
danciens bassins peuvent reprsenter une source pour cet lment.
V.4.2.Les cations :
Les cations majeurs sont en quantit trs varis. Cependant, la variations peuvent
survenir :
- Ca important dans lalluvion.
- Mg important dans le socle fissur.
Le calcium :(Ca)
Il provient de la dissolution de minraux silicats des roches ignes acides (magmatique).
Ses liaisons avec les dissous, donner le sodium et les bicarbonates, sont des plus alatoires.
Sa teneur volue de faon importante en fonction de la profondeur
Le sodium ;(Na)
Lion sodium provient en partie des eaux partie de lhydrolyse de silicates tels lalbite
(Na Al SiO) plagioclase essentiel entrant dans la composition des roches
mtamorphique .lvolution de sa teneur vari celle du calcium ,malgr pour ces deux ions
une mme origine .Mais les processus combins de dissolution , prcipitation agissant
slectivement selon le lieu et les conditions, altre quelque peu leur bonne relation .Cest
avec les bicarbonates que ce cation prsente la meilleure adquation ,traduisant que la
principal raction dhydrolyse est celle qui met en jeu des minraux de type albite .
Les teneurs en(Na) diffrent largement suivant le lieu gographique et la nature lithologique
de laquifre.
Le magnsium :(Mg)
La distribution du Mg augmente galement avec la minralisation mais d'une faon plus
diffuse. Ceci est probablement le fait d'une origine diverse de cet lment qui pourra tre le
Conclusion Gnrale
48
rsultat de l'hydrolyse de minraux magnsiens tels que la biotite ou encore la hornblende, qui
n'ont pas le mme degr d'altrabilit.
La gamme des variations de ses teneurs dans les eaux souterraines est plus ou moins
tendue, passant de 13 70 mg/l dans les eaux de la nappe de socle, et inferieur de 30mg /l
dans les eaux de la nappe inferoflux.
V.5.Classification des eaux et reprsentation graphique
V.5.1.Classification des eaux selon Stabler :
Les concentrations sont exprimes en mg/l et ramenes des quantits en raction en
Meq/1. La formule caractristique consiste en premier lieu calculer le pourcentage de
chaque ion en meq/l, par rapport a la concentration totale (c) par la formule suivante :
% =
100
Dont :
r% : quantit en raction en pourcent de llment.
r : quantit en raction de llment chimique (meq/l).
c : concentration de llment chimique dans leau .
On classe sparment les anions et les cations par ordre dcroissant de gauche droite.
Les formules caractristiques sont consignes dans le tableau.
Cette classification de Stabler montre qu'il s'agit dans tous les forages et puits, d'eau
Conclusion Gnrale
49
Tableau N.V.05 :01.reprsente les facices chimiques des eaux prlvs
Facice chimique Le pourcentage Nombre de puits
Bicarbonate calcique 33,35 P1, P2, P4, P9
bicarbonate magnsnne 41,66 P6, P7, P8, P11, P12
Bicarbonate sodique 16,66 P3, P5
Chlorure sodique 8,33 P10
Le tableau montre que les eaux de la nappe de ont les facis chimiques suivants :
bicarbonate calcique 33,35% des chantillons.
bicarbonate magnsique 41,66% des chantillons.
bicarbonate sodique 16,66% des chantillons
Chlorure sodique 8,33 des chantillons
V.5.2Classification des eaux selon Schoeller-Berkaloff :
Cette classification consiste faire une reprsentation des eaux sur diagramme vertical
semi-logarithmique de Schoeller-Berkaloff qui tient compte des principaux anions et cations.
Le diagramme permet aussi de dterminer la potabilit de l'eau et le Ph.
Conclusion Gnrale
50
La reprsentation sur diagramme de Schoeller-Berkaloff (Fig. N.V.06 ) des teneurs de
l'eau en diffrents lments, donne une classification identique celle obtenue par la mthode
de Stabler. Le tableau montre un quilibre de trois facies ; bicarbonat calcique , bicarbonat
calcique et magnsique et bicarbonat magnsique avec une qualit d'eau bonne.
Reprsentations graphiques selon Shoeller Berkaloff
V.5.3.Reprsentation des eaux selon le diagramme losangique de Piper :
Cette classification permet la reprsentation des chantillons en fonction des
pourcentages des quantits en raction des cations et des anions dans chaque triangle du
diagramme. Nous obtenons un point triple pour les cations et un autre pour les anions de
chaque chantillon.
Conclusion Gnrale
51
Le prolongement des points dans le losange dtermine un point unique caractristique
du facies chimique de l'eau, qui permet une approche globale de la composition chimique des
eaux.
Les points projets dans les triangles (Fig. N.V.07) montrent une tendance vers le pole
bicarbonate pour les anions et calcique ou magnsique pour les cations. Dans le losange, tous
les points sont places dans l'aire du facis bicarbonat calcique ou magnsique.
Conclusion Gnrale
52
V.6 .Conclusion
L'tude hydrochimique des eaux de la nappe de la rgion de Tamanrasset permet de
conclure que Les caractristiques hydrochimique des eaux varis selon leur sige de
prsence, c dire les eaux de la nappe infrofux dfr les eaux du socle fissur donc
on peut rsumer comme suit :
Les eaux de la nappe infroflux :
Les eaux de cette nappe sont peu minralises, le rsidu sec varie de 220 mg/I 450
mg/I ce qui se traduit par des valeurs non leves des conductivits. Cette faible
minralisation des eaux est lie la nature lithologique de l'aquifre, qui est
essentiellement quartzitique. Les analyses des lments chimiques mettent en vidence des
eaux beaucoup moins minralises au nord, et plus minralises vers le site du barrage.
Sur le plan de la duret, les eaux de la nappe sont douces modrment dures (7 et 22f), ce
qui en fait des eaux chimiquement potables et propres l'irrigation. Les diffrentes
classifications chimiques adoptes permettent de distinguer que le facis bicarbonat
calcique est prdominant.
Chapitre VI
LAlimentation en Eau Potable
Tinzaouatine
Conclusion Gnrale
53
VI.1.Introduction :
LEtat Algrien a entam un nouveau plan de dveloppement du grand Sahara, en
mobilisant d'importants moyens humains et financiers, pour rpondre la demande actuelle et
future des besoins en eau du pays.
L'alimentation en eau potable reste, toujours, l'un des thmes les plus complexes, ayant
un impact direct sur le comportement de la ressource et lenvironnement. Elle est la fois un
lment vital et un indicateur de prosprit des socits. Lquilibre de ces deux paramtres
doit tre maintenu ; une exploitation excessive nuit la ressource et une sous-exploitation
entrave le dveloppement.
VI.2.Production :
La ressource pour lalimentation en eau potable de la commune, est assure par deux
forages (forage Tinzaouatine et forage Inzazen ). ces deux forages sont destins alimenter
directement la bche .
Actuellement, un seul forage (forage Inzazen) est en exploitation. Le deuxime est
larrt. Le dbit de 6.31 l/s soutir du forage en service nous a t donn par les gestionnaires
du rseau de distribution. Ce dbit nous donne un volume journalier de 239 m3.
Fig. 25 : Les ouvrages de production dAEP Tinzaouatine
Conclusion Gnrale
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Fig 26 : Situation des forages AEP Tinzaouatine
Conclusion Gnrale
55
Fig.27: situation du rservoir 250 m3 de tinzaouatine.
VI.3. Rgulation et stockage
La rgulation et le stockage, au niveau de la commune de Tinzaouatin, sont assurs par
un rservoir d'une capacit de 250 m3. Situ au centre du chef lieu de la commune, cette
bche salimente par le seul forage actuellement en marche, le forage Inzazen.
VI .4. Capacit de rgulation et stockage
Le volume total de la rgulation et stockage au niveau, de la ville est de rservoir 250
m ce volume compar la production estim 239 m3/j reprsente environ 95.60 % de
cette dernire.
Rservoir deau
250 m3
Conclusion Gnrale
56
Cependant, compar aux besoins, ce mme volume reprsentera les proportions
numres dans le tableau.
Tableau.VI.04 : comparaison entre la capacit actuelle de rgulation et les besoins sur deau
VI.5. Lalimentation en eau potable :
Lorigine de leau potable de la zone dtude est souterraine .les fiches techniques
suivantes reprsentent les ressources en eau souterraines Tinzaouatine
Forage In Zazen 01
Code Photo de louvrage
Ndordre 01
Lieu dimplantation Oued in Zazen
Anne de ralisation 2004
Entreprise de ralisation -
Anne de mise en service 2004
Localisation Oued in Zazen
Horizon capte -
Profondeur (m) 62
Dbit mobilis ( l/s) 04
Dbit exploit ( l/s) 6.31 Observations : Il assure lui seul actuellement lalimentation en eau potable.
Hmt ( m ) 155
Niveau statique (m) 06
Etat de forage Bon
Gestionnaire A.P.C
Observation En service
(Source : Sub hydraulique )
Horizon Population Besoins
M3/j
reg. et stockage Production
M3/j
court terme: 4387 1843.20 750 240
2015
moyen
terme:
6447 3251.70 750 240
2030
long terme: 8334 4668.60 750 240
2040
Conclusion Gnrale
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Forage Tinzaouatine :
Code Photo de louvrage
Ndordre 02
Lieu dimplantation Sud
Anne de ralisation 2004
Entreprise de ralisation -
Anne de mise en service 2004
Localisation Tinzaouatine
Horizon capte -
Profondeur (m) 11
Dbit mobilis ( l/s) 3
Dbit exploit ( l/s) -
Observations : actuellement lalimentation est assure seulement par le forage din zazen.
Etat de forage Bon
Hmt ( m ) 80
Niveau statique (m) 2
Gestionnaire A.P.C
Observation En service
(Source : Sub hydraulique )
VI.6. Les ouvrage doued Tinzaouatine.
Le fiche technique suivantes reprsente louvrage de stockage et rgulation
Conclusion Gnrale
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VI.6. Les ouvrage doued Tinzaouatine.
Le fiche technique suivantes reprsente louvrage de stockage et rgulation
Rservoir 250 m3 :
Nom du rservoir Rservoir deau
250m3 Photo de louvrage
Type douvrage Rservoir
Observation
11.. Etat de louvrage : Bon
22.. Gestionnaire : APC
Commune Tinzaouatine
Anne de ralisation 1995
Localisation Tinzaouatine
Non de forage dalimentation
Forage in zazen Forage Tinzaouatine
Secteur de distribution In zazen 01 . Centre ville ,Iskmaren ,
In zazen 02
Date de mise en service 1995
Capacit de stockage 250 m3
Forme de rservoir circulaire
Hauteur total 4.5 m
Situation par rapport la distribution
Rservoir en charge sur le rseau
Matriaux de construction Bton arm
(Source : Sub hydraulique)
Conclusion gnrale
Conclusion Gnrale
La rgion de Tinzaouatine fait partie du Hoggar. Elle est situe dans le grand massif
cristallin et cristallophyllien, qui est subdivis en trois zones concentriques en fonction de
l'altitude et est affect par un rseau des failles (failles submridiennes). Qui se comportent
comme des barrires naturelles.
A l'issue de la prsente tude. Nous somme arrivs aux rsultats suivants :
Le bassin versant de la partie amont de l'oued Tinzaouatine est allong avec un indice
de compacit de Gravelius Kc = 1,81. Situ dans une zone aride qui est caractrise par des
faibles pluviomtries, une moyenne annuelle de 54,9 mm, et une temprature moyenne
annuelle de 22.9C Tamanrasset pour la priode 2000-2010.
Du point vu hydrochimique, les analyses chimiques des eaux de la nappe inferoflux
sont peu minralises et les mesures de la conductivit ont montr que les eaux sont trs peu
minralises (< 300 mg/1). Ce sont donc des eaux facis chimique bicarbonat calcique. La
faible minralisation des eaux est li la nature lithologique de l'aquifre, qui est
essentiellement quartzitique ainsi que la courte priode de sjour
la minralisation le rsidu sec varie de 220 mg/l 1500 mg/l, et les valeurs des
conductivits sont trs variables.
Les eaux de la nappe dinfroflux sont douces ce qui le rond potable et utilisable pour
l'irrigation
Suite cette tude, nous avons jug utile d'avancer quelques recommandations :
La ralisation des essais de pompages pour dterminer les paramtres
hydrodynamiques et leurs volutions dans le temps
Rfrences bibliographiques
Bibliographie
A. Rapport dtude de mobilisation des eaux sur les oued de la bandes frontalier
Tinzaouatine (Mission I tude prliminaire Janvier 2013) (Bureau dtude Technique
Hydraulique & Hydrogologique Zerari )
B. Allgre C. et Caby R. (1972): Chronologie absolue du prcambrien de lAhaggar
occidental (Algrie): C.R. Acad. Sci., Paris, D., 275: 2095-2098
Travaux Hydrogologiques par prospection lectrique et sismique de l'infroflux de
l'Oued Tamanrasset, D.H.W Tamanrasset.
C. Cellule de communication cabine W. Tamanrasset (1996) : L'escho du Hoggar
Edition N 05, ALGER.
D. E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : ltude de faisabilit
dun barrage souterrain sur Oued Tamanrasset (Mission II) Rapport hydrogologique,
D.H.W Tamanrasset.
E. E.N-HYD (Entreprise Nationale des Etudes Hydraulique) : Modle de
simulation hydrogol