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MEMO US Un marché accessible à tous 1) Différences entre trading US et trading France : La liquidité : c'est la quantité d'actions échangées pour une valeur donnée autrement dit pour un trader la possibilité de rentrer et sortir facilement d'un titre. Plus un titre est liquide plus il y a d'échanges d'actions et inversement. Pour faire une comparaison simple prenons 3 valeurs françaises connues et parmi les plus liquides (Alcatel, France Télécom, Vivendi) et 3 grosses valeurs américaines (Microsoft, Intel, Cisco) sur 3 jours de bourse consécutifs : On voit bien qu'au moins 4 ou 5 fois plus de titres sont échangés entre les deux continents. En bref, on rentre et on sort plus facilement sur les marchés US que français. Remarquons aussi qu'Alcatel vaut 10 euros environ alors que Cisco par exemple vaut 20 $ pour le volume en capitaux cela en dit long sur la différence entre US et France. Choix des titres, la volatilité : sur le SRD il existe 160 titres plus ou moins liquides alors que le S&P compte 500 actions. Il n'est pas rare de voir des écarts de 30% entre la clôture de la veille et l'ouverture d'un titre aux US. Frais de transactions : en France, chez la quasi-totalité des courtiers, il existe un montant forfaitaire plus un pourcentage sur le montant transigé (ex: 5euros + 0.15% du montant) alors qu'aux US, il n'y a généralement qu'un montant forfaitaire, et ce, pour n'importe quel type de montant (chez E*Trade par exemple 9.99$ sans restriction de montant d'ordre). Donc si j'achète 20000 euros d'Alcatel par un courtier français, je paie 35 euros pour l'aller (si je solde au même prix 35 de plus), alors que 20000 euros de CSCO ne me coûte que 10$ (aller-retour 20$). Y'a pas photo ! Impôt de bourse : en France dès que j'engage une position d’un un montant supérieur à 7668 euros, je suis prélevé directement à hauteur de 0.3% du montant moins l'abattement de ces 7668 euros soit pour nos 20000 euros d'Alcatel, 36.996 euros d'impôt de bourse (si je solde au même montant 36.996 de plus), ceci prélevé à l'aller comme au retour. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens passent des ordres inférieurs à 7668 euros, d'où les fractionnements d'ordres, seulement à chaque fois c'est un ordre de plus facturé par le courtier en voulant éviter l'impôt. Sur Wall Street, je suis ponctionné 1/20000ème environ du montant de la vente soit pour nos 20000 Alcatel FT Vivendi Microsoft Cisco Intel 09/06/2005 7,6 M 10,8 M 4,2 M 51,0 M 50,0 M 71,6 M 10/06/2005 12,7 M 10,6 M 3,95 M 37,6 M 33,8 M 73,6 M 13/06/2005 8,4 M 8,9 M 5,0 M 40,2 M 37,8 M 48,5 M

MEMO US Un marché accessible à tousddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/09/42/memo-us.pdf · 2020. 4. 20. · MEMO US Un marché accessible à tous 1)Différences entre trading US et

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  • MEMO US

    Un marché accessible à tous

    1) Différences entre trading US et trading France :

    La liquidité : c'est la quantité d'actions échangées pour une valeur donnée autrement dit pour un trader la possibilité de rentrer et sortir facilement d'un titre. Plus un titre est liquide plus il y a d'échanges d'actions et inversement. Pour faire une comparaison simple prenons 3 valeurs françaises connues et parmi les plus liquides (Alcatel, France Télécom, Vivendi) et 3 grosses valeurs américaines (Microsoft, Intel, Cisco) sur 3 jours de bourse consécutifs :

    On voit bien qu'au moins 4 ou 5 fois plus de titres sont échangés entre les deux continents. En bref, on rentre et on sort plus facilement sur les marchés US que français. Remarquons aussi qu'Alcatel vaut 10 euros environ alors que Cisco par exemple vaut 20 $ pour le volume en capitaux cela en dit long sur la différence entre US et France.

    Choix des titres, la volatilité : sur le SRD il existe 160 titres plus ou moins liquides alors que le S&P compte 500 actions. Il n'est pas rare de voir des écarts de 30% entre la clôture de la veille et l'ouverture d'un titre aux US.

    Frais de transactions : en France, chez la quasi-totalité des courtiers, il existe un montant forfaitaire plus un pourcentage sur le montant transigé (ex: 5euros + 0.15% du montant) alors qu'aux US, il n'y a généralement qu'un montant forfaitaire, et ce, pour n'importe quel type de montant (chez E*Trade par exemple 9.99$ sans restriction de montant d'ordre). Donc si j'achète 20000 euros d'Alcatel par un courtier français, je paie 35 euros pour l'aller (si je solde au même prix 35 de plus), alors que 20000 euros de CSCO ne me coûte que 10$ (aller-retour 20$). Y'a pas photo !

    Impôt de bourse : en France dès que j'engage une position d’un un montant supérieur à 7668 euros, je suis prélevé directement à hauteur de 0.3% du montant moins l'abattement de ces 7668 euros soit pour nos 20000 euros d'Alcatel, 36.996 euros d'impôt de bourse (si je solde au même montant 36.996 de plus), ceci prélevé à l'aller comme au retour. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens passent des ordres inférieurs à 7668 euros, d'où les fractionnements d'ordres, seulement à chaque fois c'est un ordre de plus facturé par le courtier en voulant éviter l'impôt. Sur Wall Street, je suis ponctionné 1/20000ème environ du montant de la vente soit pour nos 20000

    Alcatel FT Vivendi Microsoft Cisco Intel09/06/2005 7,6 M 10,8 M 4,2 M 51,0 M 50,0 M 71,6 M10/06/2005 12,7 M 10,6 M 3,95 M 37,6 M 33,8 M 73,6 M13/06/2005 8,4 M 8,9 M 5,0 M 40,2 M 37,8 M 48,5 M

  • euros de CSCO à hauteur de 1$. Là aussi, pas de commentaire sur la différence évidente!

    Les outils de marchés : la liste des ordres disponibles (market, limit, trailing, prepared, bracketed ...), le carnet d'ordres level 2 montre toute la profondeur du marché sur un titre donné alors qu'en France il n'y a que les 5 meilleures offres et demandes, nouveaux hauts et nouveaux bas en temps réel (52 semaines aussi).

    Pour conclure, le marché américain est plus liquide, coûte moins cher, donne plus d'outils, que fait-on encore sur le marché français ?

    2) Analyse technique :

    Quelques concepts bien expliqués et quelques situations graphiques visuelles repérables facilement nous permettent de tirer partie de la sous-jacente la plus importante et la plus recherchée du marché : la tendance. Quoique pour gagner sa vie la logique prime bien plus, il nous faut gérer mieux que de reconnaître les signaux, je dois quand même mettre dans ma poche les configurations techniques qui ont le plus de probabilités de se déplacer dans la direction escomptée. Après quoi, vous me direz "ce n'est que de la gestion"... Voyons d'abord le premier point : analyser correctement dans quel sens se positionner.

    Un exemple des plus connus qui marche encore, comme quoi c'est dans les vieilles marmites qu'on fait la meilleure soupe : l’application de la théorie de Dow !

    En voici les principes découverts par Charles Dow :

    1-Les cours intègrent tous les évènements à l'avance : tous les intervenants du marché détiennent toute l'information nécessaire à l'interprétation de la valeur d'un titre ou autre support boursier, ce qui donne les fluctuations des cours.

    2-Le marché a 3 mouvements, primaire, secondaire et tertiaire : les fluctuations des cours sont la conséquence de ces 3 mouvements qui sont simultanés mais qui peuvent ne pas forcément aller dans la même direction. La tendance primaire dure plusieurs années, la secondaire, 3 semaines à plusieurs mois, et la tertiaire qui dure moins de 3 semaines. Pour faire du day-trading, on comprendra qu'il nous faut adapter ces trois mouvements selon le temps d'une journée.

    3-L'existence de zones de supports et de résistances : ici, on peut étudier l'accumulation et la distribution de titres. On admet aussi qu'un support devienne résistance et inversement.

    4-Le volume confirme la tendance : si le marché est haussier, le volume doit augmenter en phase de hausse et diminuer en phase de baisse; à l'inverse, si le marché est baissier, le volume doit augmenter en phase de baisse et diminuer en phase de hausse.

  • 5-Nouveaux plus hauts, nouveaux plus bas : une tendance haussière reste intacte tant que de nouveaux sommets et nouveaux creux sont de plus en plus hauts, une tendance baissière reste intacte tant que de nouveaux creux et sommets sont de plus en plus bas.

    6-Les indices doivent confirmer la tendance du titre : à l'époque, Charles Dow avait deux indices boursiers, aujourd'hui et principalement pour les actions US nous allons suivre le S&P500, le DOW JONES et le NASDAQ, on peut également suivre la ligne des avancées/déclins.

    Quelques figures graphiques:

    Triangles : en règle générale, le triangle représente l'indécision des participants, or lors d'une tendance bien établie, on retrouve des triangles ascendants et descendants qui confirment à leur rupture la bonne santé de cette dernière.

  • Double Top ou Bottom, voire Triple Top ou Bottom : ils annoncent la fin d'une tendance de manière fiable surtout si on observe de près les volumes dans ce type de configurations.

  • Epaule-Tête-Epaule : elle est considérée comme la figure graphique la plus fiable, la psychologie qui sous-entend cette formation chartiste relève plus de l'interprétation des volumes que de la figure elle-même. Ils doivent être forts sur l'épaule gauche, très faible sur l'épaule droite, et à la cassure de cette formation (cassure de la ligne de cou) les volumes sont en nette augmentation.

  • Utilisation d’une plateforme DAT

    Level 2 :

    Le level 1 : il correspond simplement à la meilleure offre (BID) et à la meilleure demande (ASK) sur un titre donné, tous teneurs de marché (MARKET MAKERS) et bourses électroniques (ECNs) confondus.

    Le level 2 donne un aperçu plus large car il montre toutes les offres et demandes des teneurs de marché et des bourses électroniques, donc tous les BID et ASK avec les quantités par titre choisi. On parle alors de voir la profondeur du marché pour un titre. Les bourses électroniques par lesquelles passent les day-traders offrent aussi la possibilité de voir l'intégralité des BID et ASK de leur propre carnet d'ordre comme ARCA et INET.

  • Le level 3 donne directement accès aux carnets d’ordres des ECNs.

    Les ordres:

    -Ordres au prix du marché : MARKET-Ordres à cours limité : LIMIT-Ordres à seuil de déclenchement : STOP, je peux entrer des ordres STOP LIMIT ou STOP MARKET-Ordres suiveurs : TRAIL, il suit la progression d'un titre dans le sens du trade avec un écart connu dès l'entrée de l'ordre.-Ordres préparés : PREPARED, je prépare en avance les ordres et les stocke pour les lancer a un moment que je juge opportun-Ordres BRACKETED : je donne un objectif et un Trailing Stop au moment de mon entrée en position, le premier des 2 atteint, ma position est close et l’ordre restant est annulé.

    News:

  • Les alertes:

  • Des stratégies Daytrading & Swingtrading

    1) Entrez dans la peau d'un trader

    La clef du succès n’est pas d’avoir raison ou de bien prévoir, c’est seulement de faire de l’argent. Le trading peut faire de vous un gagnant si vous concentrez vos efforts sur comment réagissent les prix plutôt que de désirer prévoir ce qui va arriver. Agir en fonction de ce que font les prix, c’est une décision de business. Prévoir l’évolution des cours est un jeu d’ego. Les prévisionnistes veulent avoir raison alors que les traders veulent faire de l’argent. A vous de choisir!

    Règles des 80 / 20, la Loi de Pareto, seulement 1 transaction sur 5 rapportera 80% des gains… A méditer !Ne décidez rien, laissez faire ce boulot au marché comme un business. Le trading est un business, penser différemment fera de vous un perdant sur les marchés.

    Si le prix monte, il y a plus de probabilités qu’il continue à monter que de descendre. Si le prix descend, il y a plus de probabilités qu’il descende plutôt que de monter.Si le prix monte on doit impérativement être long, si le prix descend on doit impérativement être court.

    Money management

    Vous préférez une stratégie qui permet de gagner ? 2$ / 80% du temps 5$ / 50% du temps 20$ / 20% du temps

    Si je vous donne de l’argent de cette manière ? 2$ toutes les 15 minutes 5$ toutes les 30 minutes 20$ toutes les 60 minutes

    L’espérance de gain la plus forte est 20 x 0,2 = 4

    Pourquoi lorsqu’on parle de bourse est-ce différent ?

    Exemple d’équation des bénéfices

  • Voici un exemple sur 100 trades à jeu 50/50:

    50 trades sont des pertes immédiates, qui restent faibles grâce à l’utilisation de stops.

    30 trades sont des gains modérés. 20 trades sont des gros gagnants.

    Ce qui peut donner en pratique:

    50 trades perdant x moyenne de 4 $ = -200 $ 30 trades gagnants x moyenne de 8 $ = +240 $ 20 trades gagnants x moyenne de 20 $ = +400 $

    Résultat net: 440 $

    Quelques réflexions

    Un système de trading qui perd 8 fois sur 10 est-il à rejeter ? Non, s’il gagne en moyenne au moins 4 fois plus qu’il ne perd ! Un système de trading qui gagne en moyenne 1000 $ par trade gagnant, et

    qui perd 1500 $ par trade perdant est-il à rejeter ? Non, s’il gagne en moyenne plus de 3 fois sur 5 !

    Conclusion

    Que vaut–il mieux: Chercher à avoir raison ou chercher à gagner de l’argent ?

    La clef du succès n’est pas d’avoir raison ou de bien prévoir, c’est seulement de faire de l’argent. Le trading peut faire de vous un gagnant si vous concentrez vos efforts sur comment réagissent les prix plutôt que de désirer prévoir ce qui va arriver. Agir en fonction de ce que font les prix, c’est une décision de business. Prévoir l’évolution des cours est un jeu d’ego. Les prévisionnistes veulent avoir raison alors que les traders veulent faire de l’argent. A vous de choisir!

    Un entraînement quotidien:

  • AVOIR UN PLAN DE TRADING ASSUMER L’ENTIERE RESPONSABILITE DE TOUT CE QUI ARRIVE ET

    PEUT ARRIVER TROUVER MES FAIBLESSESET TRAVAILLER DESSUS FAIRE UNE ANALYSE SUR SOI-MEME DETERMINER CE QUI POURRAIT MENTALEMENT SE PASSER DES LE

    DEBUT DE LA JOURNEE DEBRIEFING EN FIN DE JOURNEE

    2) Facteur le plus important pour le succès en trading : SOI-MEME :

    -Les notions les plus importantes sont BON SENS, LOGIQUE, DISCIPLINE ! Une fois appliquées dans le trading, à elles seules elles font gagner ou perdre de l'argent, peu importe les signaux de trading. La première chose à apprendre est de protéger son capital, survivre donc commencer à apprendre à ne pas perdre d'argent plutôt que de vouloir s'enrichir vite facilement comme le pensent beaucoup de gens qui jouent en bourse. Le concept le plus simple à retenir est certainement d'augmenter ses positions lorsqu'on gagne de l'argent et de couper court à ses pertes. Ensuite on prend ses bénéfices ou ses pertes lors des décalages de stops de protection mis à des niveaux logiques en fonction de l'évolution du marché et de son observation objective.

    1-Définir son risque de perte maximum par trade :

    On considère raisonnable de risquer 1% de son capital à chaque transaction, je pense qu'au début c'est beaucoup trop ! Pour apprendre, mieux vaut y aller lentement, je définis un risque acceptable de l'ordre de 0.2% jusqu'à 0.5% par position (incluant les frais de courtage et écarts d'exécutions bien entendu !), surtout misez gros sur les situations que vous avez évaluées fiables.

    2-Définir de combien augmenter ses positions :

    C'est par exemple définir qu'à chaque nouveau signal d'entrée j'entre en position, voire si un titre augmente de 1$, j'entre une nouvelle position supplémentaire tout en n'oubliant pas de protéger mon capital (décaler mon stop!).

    3-Apprendre à préserver ce qui est acquis :

  • Je mets de côté une partie de mes gains voire la totalité et je continue avec mon capital de départ. Nous avons trop tendance à vouloir risquer ce qu'on a déjà gagné et donc si j’encaisse 2000 $ ce jour, au moins j'en profite et je sais pourquoi je travaille. A lui seul ce concept va faire de vous un champion à long terme si vous prenez constamment vos profits pour vous faire plaisir ou faire plaisir à ceux que vous aimez.

    Tirez profit de vos échecs et de vos réussites. Je veux dire que le marché est comme il est et nous devons constamment nous adapter à lui, trop d'erreurs sont commises en pensant que si l'indicateur x donne y, si sur notre résistance avec notre belle figure de retournement sur l'unité de temps inférieure, le titre "doit" tomber mais ne le fait pas. Je respecte mon plan à la lettre, je garde mon sang froid, je suis bon ! J'ai peur, je n'ai pas pris ma perte comme définie dans ma stratégie, je suis indiscipliné ! A vous de choisir entre discipline et émotions.

    Notez tout et analysez froidement, objectivement, voire faites le faire par quelqu'un, même sans graphique pour voir si vous avez su respecter tous les principes et règles qui sont la base de votre système gagnant ! La réussite passe par un chemin parsemé d'échecs en tout genre : rater des opportunités, problèmes informatiques, non exécutions des ordres, oublis de se protéger, peur de prendre position... Vous êtes RESPONSABLE de tout ce qui arrive et arrivera, c'est avec une attitude de gagnant qu'on devient un gagnant. Avec votre persévérance d'appliquer ces principes, règles et votre autodiscipline quotidienne, vous êtes sur la voie royale du succès. Continuez !

    En conclusion, n'oubliez pas que votre réussite tient en une maxime : « L'archer est un modèle pour le sage. Quand il a manqué le milieu de la cible, il en cherche la cause en lui-même » Confucius. Bons trades.

    Romain DelacrétazMarc Givois