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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi 1 N° 136 Septembre 2011 N° 136 Septembre 2011 Journal des Etudiants du Bénin - 23 ème année Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le campus d’Abomey-Calavi - N°136 Septembre 2011 N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCC PRIX: 150F SOUTIEN 1000 F CFA www.leheraut.bj Notre Partenaire privilégié «Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire» Le 25 août 2011, les Unebiens sont allés aux urnes. Entre Réforme, Unité et Reconstruction, ils ont choisi de reconstruire. Si tout est à reconstruire, ce n'est pas évident que les maçons aient du ciment, du sable et de l'eau. Le plan architectural de la muraille à rebâtir n'est pas connu de la main d'œuvre. Alors, dans ce contexte d'imprécision, que peut-on exiger effectivement du nouveau Maître d'ouvrage ? Le reconstructeur arrivera laborieusement à son résultat car Lune-Herbe a besoin du ciment appelé Union, du sable nommé Responsabilité, de l'eau dénommée Discipline de groupe. Encore que le Reconstructeur ne sera jamais totalement sûr d'avoir le quitus du chantier dans les règles de l'art. La fondation d'abord, la reconstruction après. Les maçons, le ciment et la reconstruction C M J N C M J N 108.0Fm BIGNON 1 er BLOCAGE DE L'INSTALLATION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU COUS-AC SOUDAN DU SUD Une jeune nation au destin sombre " Nous avons privilégié le dialogue avec la couche estudiantine… " L e mercure monte dans les états-majors des différentes institutions estudiantines. Depuis la fin du mois de juillet, le renouvellement des instances dirigeantes des Institutions spécialisées, Bureau d'Union d'Entité, Conseils d'Union, et autres s'opère à petit coup. L'Union nationale des Etudiants du Bénin(Uneb) et la Fédération nationale des Etudiants du Bénin(Fneb) sont en train de changer de visage à tous les niveaux. Dans le silence bruyant des jours et des nuits... Editorial Tensions autour des successions F ORMA TION A C ADEMIQUE ET VIE CONJUG ALE Longues études, source de célibat… Page 11 SOFIATOU ONIFADE BABAMOUSSA, D-COUS À PROPOS DE SES 12 MOIS DE GESTION Page 8 Page 14 L’intérêt général relégué au second rang Les guerres de leadership entravent l’épanouissement des étudiants Plus d'un an après la création du centre des œuvres universitaires et sociales(Cous) d’Abomey-Calavi, l'installation de son Conseil d'administration est toujours attendue. Les membres qui vont y siéger sont quasiment désignés sauf le représentant des étudiants. Ce blocage du processus est pourtant en contradiction avec la mission de ces mouvements normalement en charge de la défense des intérêts des étudiants. Par Romaric BANON Page 14 Un scrutin contesté ELECTION DU BUE FLASH 2011 Page 6 Les résultats issus des urnes le 31 août 2011, dans le cadre des élections du renouvèlement des membres du Bue-Flash sont contestés. La commission électorale (Cef) s'insurge contre le Bureau d'union d'entité (Bue) sortant, qui s'est arrogé ses pouvoirs en organisant les dites élections. La formation sacrifiée sur l'autel de la mésentente entre autorités DISPUTE AUTOUR DE LA CONSTRUCTION D'UNE BIBLIO THEQUE A LA F ADESP Page 7 17 août 2010 -17 août 2011. Déjà douze mois passée par Sofiatou Onifadé à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous) de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac). Dans une interview accordée au journal LE HERAUT à cette occasion, elle jette un regard sur son bilan et annonce les grandes réformes prévues pour l'année prochaine. Page 3

Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le ... · Déjà douze mois passée par Sofiatou Onifadé à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales (C ous)

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

11 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011

Journal des Etudiants du Bénin - 23ème annéeMensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le campus d’Abomey-Calavi - N°136 Septembre 2011

N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCC PRIX: 150F SOUTIEN 1000 F CFA

www.leheraut.bj

Notre

Partenaire

privilégié

«Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire»

Le 25 août 2011, les Unebiens sont allés aux urnes. EntreRéforme, Unité et Reconstruction, ils ont choisi dereconstruire. Si tout est à reconstruire, ce n'est pas évidentque les maçons aient du ciment, du sable et de l'eau. Leplan architectural de la muraille à rebâtir n'est pas connude la main d'œuvre. Alors, dans ce contexte d'imprécision,que peut-on exiger effectivement du nouveau Maîtred'ouvrage ? Le reconstructeur arrivera laborieusement àson résultat car Lune-Herbe a besoin du ciment appeléUnion, du sable nommé Responsabilité, de l'eau dénomméeDiscipline de groupe. Encore que le Reconstructeur ne serajamais totalement sûr d'avoir le quitus du chantier dansles règles de l'art. La fondation d'abord, la reconstructionaprès.

Les maçons, le cimentet la reconstruction

C M J N

C M J N

108.0Fm

BIGNON 1er

BLOCAGE DE L'INSTALLATION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU COUS-AC

SOUDAN DU SUD

Une jeune nationau destin sombre

" Nous avons privilégié le dialogueavec la couche estudiantine… "

Le mercure monte dans les états-majors des différentesinstitutions estudiantines. Depuis la fin du mois dejuillet, le renouvellement des instances dirigeantes des

Institutions spécialisées, Bureau d'Union d'Entité, Conseilsd'Union, et autres s'opère à petit coup. L'Union nationaledes Etudiants du Bénin(Uneb) et la Fédération nationale desEtudiants du Bénin(Fneb) sont en train de changer de visageà tous les niveaux. Dans le silence bruyant des jours et desnuits...

EditorialTensions autour des successions

FORMATION ACADEMIQUE ET VIE CONJUGALE

Longues études, source de célibat…Page 11

SOFIATOU ONIFADE BABAMOUSSA, D-COUS ÀPROPOS DE SES 12 MOIS DE GESTION

Page 8

Page 14

L’intérêt général relégué au second rangLes guerres de leadership entravent

l’épanouissement des étudiants

Plus d'un an après la création du centre des œuvres universitaires etsociales(Cous) d’Abomey-Calavi, l 'installation de son Conseild'administration est toujours attendue. Les membres qui vont y siéger sontquasiment désignés sauf le représentant des étudiants. Ce blocage duprocessus est pourtant en contradiction avec la mission de ces mouvementsnormalement en charge de la défense des intérêts des étudiants.

Par Romaric BANON

Page 14

Un scrutincontesté

ELECTION DU BUE FLASH2011

Page 6

Les résultats issus desurnes le 31 août 2011, dansle cadre des élections durenouvèlement desmembres du Bue-Flash sontcontestés. La commissionélectorale (Cef) s'insurgecontre le Bureau d'uniond'entité (Bue) sortant, quis'est arrogé ses pouvoirsen organisant les ditesélections.

La formation sacrifiée sur l'autelde la mésentente entre autorités

DISPUTE AUTOUR DE LA CONSTRUCTIOND'UNE BIBLIOTHEQUE A LA FADESP

Page 7

17 août 2010 -17 août 2011. Déjà douze mois passée par Sofiatou Onifadé à la tête du Centre desœuvres universitaires et sociales (Cous) de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac). Dans une interviewaccordée au journal LE HERAUT à cette occasion, elle jette un regard sur son bilan et annonce lesgrandes réformes prévues pour l'année prochaine.

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Page 2: Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le ... · Déjà douze mois passée par Sofiatou Onifadé à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales (C ous)

LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

22 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011Pêle - MêlePêle - MêleEditoTensions autour des successions

Journal des Etudiants du Bénin créé en Novembre 1988 (23 ans) / N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCCMembre du Carrefour International de la Presse Universitaire Francophone (CIPUF)

Siège B10 Campus d’Abomey Calavi 09 BP 616 Jéricho -Tél : 21034109 / 21081662. E-mail : [email protected] / www.leheraut.bj

DIRECTION DE PUBLICATION

Directeur de Publication : Romaric BANON ( 95 071 513 / 97 316 816 )Rédacteur en chef : David HOUNGUE ( 95 723 408 )Secrétaire de rédaction : Véronique TONOUKOUEN ( 96 181 117 / 95 349 905 )Secrétaire Administratif : Nestor DEHOUINDJI ( 94 295 018 )Secrétaire aux Finances et aux Marketing : Fritzell ZOUNTCHEGNON ( 95 201 551 )

CHEFS RUBRIQUES

Campus : Hyacinthe HOUNKPEVISciences & Cultures : Eric AZANNEYSanté & Féminin/ Env : Victoire KPOGNONSport : Sodoine AHONONGAArêne des Collègiens : Martial FOURDIAfrique-Inter : Epiphane ADADJAEconomie & Dév : Ben-Saïd ADJIBOYRIHAN

Correcteurs: Léonce GAMAï & Arnaud DOUMANHOUNPhoto : Léandre DANNON & Abdou R. ASSOUMA

Conception Graphique : 90901470 / 93005700 / 98200978Impression : IS la Sélective

Le mercure monte dansles états-majors desdifférentes institutions

estudiantines. Depuis la fin dumois de juillet, lerenouvellement des instancesdirigeantes des Institutionsspécialisées, Bureau d'Uniond'Entité, Conseils d'Union, etautres s'opère à petit coup.

Par Romaric BANON

L'Union nationale des Etudiants du Bénin(Uneb) et laFédération nationale des Etudiants du Bénin(Fneb) sonten train de changer de visage à tous les niveaux. Dans lesilence bruyant des jours et des nuits, cette alternances'assimile à un accouchement difficile. Ces successionsgénèrent des tensions résultant des tiraillementsimpliquant des acteurs ordinaires et extraordinaires. Cecombat paradoxalement singulier et régulier met auxprises trois types d'acteurs.

D'abord, les membres actuels de ces institutions. Entreeux, c'est la bataille intra-générationnelle. Ceux-ci pensentavoir l'entière responsabilité, la totale habilité à se choisirles dirigeants. Ils ne veulent sentir aucunes mainsextérieures intervenir dans le choix de leurs futursdirigeants. Très jaloux de leurs prérogatives, ils prennenten adversité leurs prédécesseurs. Mais ce n'est pas pourautant qu'ils s'entendent pour se donner un nouveau bureauexécutif. Ils s'entredéchirent, perdent le contrôle de lasituation et en arrivent à devenir victimes de leur propremésintelligence. La dissension envahit les esprits. Lesconciliabules et coalitions se multiplient. Lesdiabolisations à outrance, la désinformation commel'intoxication deviennent des stratégies auxquelles ils fontappel pour la " période électorale". Elle englobe d'autresbatailles cachées: le choix des noms de liste et le contrôledes structures en charge de l'organisation des élections.Mal menée, cette première catégorie de combats provoquel'implosion.

Ensuite, entre les membres actifs et les ''anciens'' : la batailleintergénérationnelle. Cet antagonisme très redouté s'avèreprofondément destructeur. Des valeurs s'affrontent danstous les sens. Des vices aussi, encore plus de vices que devertus. Ainsi pour donner raison à Duc de LaRochefoucauld, dans ses maximes, pour qui "Le nom dela vertu sert à l'intérêt aussi utilement que les vices ". Desquestions de personnes et les susceptibilités prennent ledessus des débats. Et bonjour la bassesse. Les réalités dupassé attaquent celles du présent. Le présent contre-attaquele passé. Et l'avenir des institutions est pris en otage aucœur d'une guerre d'intérêts voilés. Trafic d'influence,menaces, échanges de propos discourtois, choc desprincipes inhérents à deux périodes différentes, tentativede " placer " quelqu'un qui saura garder secret sesdéviances, pressions pour faire élire un élève qui sauratoujours idolâtrer son maître et tutti quanti. Ni plus, nimoins, ce n'est qu'un choc des temps, une collision desvisions de gestion, un télescopage des rêves de deux nuitsincomparables, un antagonisme légitime. Ce deuxièmetype de conflit conduit à une désagrégation, une retraiteforcée ou à un passage en force.

Enfin, entre les postulants et les autorités universitaires.A quelque niveau que ce soit, ces responsables tenant àcanaliser les ardeurs pour enfin les contenir ont un regardaméricain sur ces processus électoraux. Ils ne sont pastoujours des invités sans carte. Parfois ou souvent -trèssouvent-, presque toujours, les candidats sont amenés àaller solliciter leur soutien -surtout financier- pourconduire la campagne. Chemin assez facile pour vendreleur âme au diable. Itinéraire qui conduira à coup sûr às'allier aux loups vêtus du manteau d'agneau ou des soutanesde bon samaritain.

La vérité est que les batailles intra-générationnelle et/ouintergénérationnelle ouvrent le portillon aux autoritésuniversitaires. Et c'est avec regret que l'on remarque que"dès que les murs sont fissurés, il est malaisé d'empêcherles lézards et margouillats de s'y faire une place".L'occasion faisant le larron, surtout le troisième larron.Naturellement !

Azonyiho : Mon frère, jusqu'àprésent, je ne comprends plus ce quise passe au niveau de ton chef. J'aidéposé mon dossier depuis son appelà candidature mais rien malgré madétermination.

Aké : Dossier, pourquoi faire ? T'asune entreprise ou bien pour le PVINouvelle Génération ?

Azonyiho : Quelle génération ? C'estpas lui qui voulait qu'on l'aide àrefonder la République en un rien detemps ? Moi, je suis prêt à dresser lesgens en un clin d'œil.

Aké : Tu as entièrement raison. Mais,il me semble que les citoyens ontdéfinitivement tourné ta page. Sinontu peux te préparer pour la mairie deCotonou.

Azonyiho : C'est à cause de tonimmunité que tu oses me dire ça ! Situ m'énerves, vous serez les seuls àsupporter ma colère. Toi, ton chef ettes drôles de citoyens.

HERAUT - FICTION

Seule l’image est réelle, la parole n’est que pure fictionSeule l’image est réelle, la parole n’est que pure fiction

Blagues à gogoBlagues à gogo« La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri. » Nicolas de CHAMFORTChers lecteurs, soyez les bienvenus dans la blagocité, la cité des blagues. Ici, le blagosphère estdétendu. Nous vendons ici un paquet de rigolades et de la bonne humeur. Dégustez sansmodération donc ces blagues croustillantes….Le Chien affamé et le Lièvre chrétien Un chien affamé poursuit avec acharnement un lièvre. LeLièvre court de toutes ses forces afin d’échapper à sonbourreau. Arrivé devant une église catholique, il s’y glisseen quête de refuge. Le chien ne le lâche pour autant pas. Ilentre à son tour et rejoint le lièvre dans la chapelle. Dépassépar les évènements, le lièvre s’arrête à côté de l’autel et ditau chien d’une voix tremblante: «ici, on aime son prochaincomme soi-même, on ne tue pas et on ne fait pas du mal àquelqu’un, c’est un lieu saint». Et au chien de lui répondre: « je connais aussi la parole de Dieu. C’est ici même, quel’on mange le corps de Jésus et on boit son sang. Acceptede mourir pour le péché des autres lièvres. Ok ?».Bondissant sur sa proie, le chien lui dit «Tu vas subir lemême sort que le Christ, je vais manger ton corps et boireton sang et je serai sauvé de ma faim.»****************************************************************Rose, la plus succulente du quartier!Rose est une belle jeune fille ayant les seins parallèles ausol. Fofo Gérard vient de faire l’amour avec elle et luisouffle à l’oreille gauche « que tu es succulente, ma Rose ».Et à Rose de répondre : « ce n’est pas nouveau, cecompliment car tous les papillons du quartier qui ont butinémoi La Rose rose me l’ont déjà confié ». Déçu, Fofo Gérardse mord le doigt mais…trop tard.****************************************************************

Zogo, le mendiant heureuxZogo est un mendiant ayant déjà 5 ans d’ancienneté. Ilvient de rencontrer une dame très généreuse qui lui a remisun billet de 2000fcfa tout neuf. C’est alors qu’il s’éclate derire en répétant sans cesse : « être mendiant, c’est un bonboulot ; seulement ça demande beaucoup de promenadeset de patience. »****************************************************************Les seins de la ChouetteRico, un jeune garçon demande à sa mère : « Est-ce queles chouettes ont des seins ? » Non, répond sa mère. Le garçon un peu embarrassé déclare: « Pourtant, papa adit à la domestique qu’elle avait des seins plus beaux queles seins de la Chouette. »***************************************************************La dernière confession de Maman AfiaviMaman Afiavi, sur son lit de mort, appelle son mari. D’unevoix hésitante et faible, elle lui dit : « mon heure a sonné,mais avant je veux te faire une confession. Il est bon demourir en paix. Je veux te confesser quelque chose.’’- «C’est bon, je t’écoute» déclare son mari.- «J’ai eu des relations avec ton petit frère, ton oncle etTonton David ton meilleur ami»;- «hop…Je sais, je sais ! C’est pourquoi je t’ai ensorcelé,adieu!».

Tonton Miel

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

33 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011CampusCampusBLOCAGE DE L'INSTALLATION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU COUS

Les étudiants opposés à leur mieux-êtrePlus d'un an après la création du centre des œuvres universitaires et sociales(Cous), l'installation de son Conseil d'administration esttoujours attendue. Les membres qui vont y siéger sont quasiment désignés sauf le représentant des étudiants. Ce blocage du processusest pourtant en contradiction avec la mission de ces mouvements normalement en charge de la défense des intérêts des étudiants.

Romaric BANON

L es étudiantsrefusent leurp r o p r e

épanouissement. C'est dumoins la conclusion qui sedégage du grand retardqu'accuse la désignationdu représentant desétudiants devant siégerdans le Conseild'administration du Cous.Depuis le 17 août 2010,date de prise de service dela nouvelle responsable duCous d'Abomey-Calavi, laréforme avance à petit pas.L'une des innovations dupassage du Cenou au Cousest la création d'unConseil d'Administration.Le décret N° 2010-385 du7 septembre 2010 portantcréation, attributions,organisation etfonctionnement du Cousd'Abomey-Calavi fait duC o n s e i ld'administration(Ca) lepremier organe du Cous.Le C.A. est " investi despouvoirs les plus étenduspour agir en toutescirconstances " au nom duCous selon l'article 7 duditdécret. Le C.A. est composéde onze membres. Présidépar le Ministre en chargede l'Enseignementsupérieur ou sonreprésentant, les autresmembres sont entre autresle Recteur ou sonreprésentant, unreprésentant du personnel

du Cous, un représentantdes organisationsestudiantines, le Directeurdes Bourses et SecoursUniversitaires ou sonreprésentant. Ils sontnommés par décret pris enConseil des ministres surproposition desinstitutions ouorganisations qu'ilsreprésentent pour unmandat de trois ansrenouvelable une fois.

Attention, urgencesignalée !

Le personnel du centre adéjà montré le bon cheminen élisant son représentanten la personne de StanislasAgbahè depuis le 19 avril2011. Et depuis tous lesregards sont tournés versles étudiants. Lesmouvements étudiants,sans jamais ouvrir le débat,caressent sans doute,chacun en ce qui leconcerne, le rêve dereprésenter les étudiantsauprès du C.A.Seulement, les éternellesguerres d'intérêts et deleadership semblentprendre le dessus desintérêts des étudiants. Laparticipation deso r g a n i s a t i o n sestudiantines à cesréunions stratégiques,devrait permettre unemeilleure défense de lacouche étudiante. Mêmesi la fonction des membresdu C.A. est " gratuite et ne

donne droit à aucunerémunération " aux termesdu décret, ils bénéficient dejetons de présence quandmême. Rien que cela peutexpliquer les remousretardant le processus.Plus encore, la durée desmandats des responsablesdes organisationsétudiantes, généralementd'un an, poserait quelquesproblèmes de choix vu quele mandat au sein du C.A.est de trois ans. Qui ira lepremier parmi leso r g a n i s a t i o n sestudiantines ? C'est àcoup sûr l'autre questionqui hante les états-majorsdes différents mouvementsétudiants. Face à cela,Sofiatou Onifade,Directrice du Cous-Uacprône le dialogue et

Il est urgent de trouver un consensus pour délivrer la couche estudiantine

l'avènement d'unconsensus durable entreorganisations étudiantes.Interpellée, elle déclare : "la conclusion à laquellenous sommes arrivés avecle ministère del'enseignement supérieur,c'est d'avoir unereprésentation tournantechaque année… Je croisqu'ils y adhèrent." Lapremière autorité du Cousne saurait donc être vuecomme l'obstacle à cettedésignation. A dessein,l'article 10 du décretportant création du Cous-Ac a prévu le pourvoi auremplacement en cas devacance d'un siège " dansun délai de trente jours ".C'est dire que lesresponsables étudiants ontplusieurs alternatives pour

mettre fin à ce suspense quine profite guère auxétudiants.

Au-delà des querellesintestines

L'un des refrains desétudiants est leur nonimplication dans la gestiondes questions lesconcernant. Fort de cela,un certain mouvement necesse de répéter ''Tout cequi se fait sans nous estcontre nous''. Et depuisqu'ils ont cetteopportunité légale etlégitime pour porter hautles attentes de leursmandants, ils priorisentleur mésintelligence audétriment du mieux-êtreestudiantin. En réalité,toutes les questionsstratégiques liées au socialseront débattues au sein de

cet organe. Comme sujetsde délibérations, il s'agiraentre autres del'approbation duprogramme d'actions duCous, du rapportd'activités, du plan detravail annuel(P.T.A),l'adoption de l'étudeprévisionnelle sur lesperspectives d'activité duCous, la validation desmanuels de procédures, del'évaluation desperformances du Cous. Lesrencontres sont tout aussimultiples : deux sessionsordinaires avec possibilitéde réunion en sessionextraordinaire surdemande des deux-tiers deses membres ou de laDirectrice du centre. Au-delà des querelles bassesdonc, l'épanouissementsocial de l'étudiant del'Uac est conditionné àcette désignation dureprésentant desorganisations étudiantesdans le C.A.. Si lesresponsables étudiantstardent à exiger ce qui leurest dû, il devrait leur êtreloisible de saisir lesopportunités qui s'offrentà eux. L'espoir se trouvedésormais entre les mainsdes futurs responsablesétudiants qui auront lalourde responsabilité des'entendre sur un modeopératoire efficace. C'est leservice minimum que lacommunauté universitaireest en droit d'exiger d'eux.A défaut de rien.

(L'intérêt général relégué au second rang)

Grogne Universitaire

Véritable calvaire pour le retrait des diplômes universitairesJe constate avec un grand regret qu'il y a une mauvaise gestion des attestations et diplômesuniversitaires au niveau du service chargé des affaires académiques à l'université d'AbomeyCalavi. On ne peut pas retirer ses attestations et diplômes à temps pour une affaire urgente.Au contraire, on vous raccompagne avec des injures qui n'ont pas de sens. On vous traitecomme si les diplômes sont à vendre. Or ces derniers sont obtenus après une longue périoded'études. Situons donc les responsabilités.

Mariette ASSOGBA, étudiante en GEO3

Mauvaise qualité du système éducatif à l'UacJe suis venu au campus depuis 2005, on a toujours les problèmes d'amphis et surtout deplaces. D'abord les cours sont mal faits dans des conditions misérables. Des cours etcompositions sont mal programmés. Conséquence, on assimile mal les cours. Je profite decanal pour soulever le problème d'irrégularité des professeurs. On vient au cours et on netrouve pas d'encadreurs et ceci de façon répétitive. Changeons donc de mentalité car noussommes à l'ère de la refondation.

Marc TOHOUN, étudiant en SJ2

Le transport estudiantin balbutieJ'ai constaté que le Centre des œuvres universitaires et sociales fait un effort mais le désordrese trouve au niveau des agents. Les bus viennent tardivement sur les lignes ce qui nous amèneà être en retard au cours. Au lieu de 07H, le bus peut venir à 07H30 voir 08H d'une part et d'autrepart on est obligé de sortir des cours avant la fin pour faire la queue pour un bus qui doitdémarrer à 19H. Le problème de manque de bus se pose également. Je veux demander auxresponsables du Cous de redoubler d'efforts pour nous trouver encore de bus.

Sophie HOUNMASSE, étudiant en Allemand2

Corruption dans le processus d'établissement des cartes du Cous.L'enregistrement des étudiants pour l'établissement des cartes du centre des œuvresuniversitaires et sociales se passe dans la malhonnêteté. Beaucoup de magouilles minent ceprocessus en ce sens que certains étudiants abusent de leur ancienneté et de leurs relationspour faire de n'importe quoi. Est-ce que la corruption peut être acceptée dans ce haut lieu dusavoir ? Car elle prend une allure inquiétante dans tous les secteurs à l'université d'AbomeyCalavi. Ce phénomène s'observe surtout dans le rang des responsables des bureaux d'unionsd'entités et des institutions spécialisées.

Joseph K. GBEDRO, étudiant en Anglais

Des contraintes de la vie estudiantine qui se limitent essentiellement aux problèmes classiques connus de tous (bus, restau U, manque dematériels didactiques…) nul doute que les résidences universitaires sont les plus cruciales. Pour ne pas se laisser emporter par ces difficultés,les étudiants passent eux même par leur journal LE HERAUT pour se faire entendre.

Réalisation : Aristide SETTIN

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44 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011CampusCampusGARAGE DES MOTOS DANS LE BÂTIMENT ISource de conflit entre étudiantshandicapés et non handicapésA l'université d'Abomey-Calavi, le bâtiment I des résidences universitaires accueilleaussi bien les étudiants handicapés que les non handicapés. Le stationnementdes motos au rez-de-chaussée ce bâtiment par certains étudiants engendre souventun embouteillage dans les allées. Conséquence, c'est à des malentendus voiredes accrochages qu'on assiste entre étudiants handicapés et non handicapéspartageant la même résidence. Cela expose les handicapés à plusieurs risques.

Motos de toutes marques etde tous genres stationnées depart et d'autres dans lescouloirs, c'est ce à quoi onassiste au rez-de-chausséedu bâtiment I. Un bâtimentqui est aussi bien partagé parles handicapés de toute sorteque par les étudiants nonhandicapés. Et c'est cebâtiment qui sert de parkingà presque tous les étudiantsrésidents du campus. Cardisent-ils, cette constructionfacilite les entrées et lessorties de motos. Cet état dechose rend le passagedifficile, fait souvent tombercertains handicapés, ce quiengendre des heurtsfréquents dans les allées.Suite aux chocs, la colères'empare des victimes et lesréactions donnent naissanceà des discordes entrepropriétaires de motos et eux.Daniel Totin, trésoriergénéral de l'association desétudiants handicapés duBénin (Asehb), racontel'histoire d'un handicapévisuel qui a cassé lesrétroviseurs d'une moto aprèsêtre violemment renversé. Cefut les voisins qui sont venuscalmer le propriétaire quivoulait lui rendre le coup.Mathieu Soussous présidentde l'Asheb, avoue que c'estaussi les étudiantshandicapés qui par mégardevont toucher les motos etdéclenchent les alarmes. Pourles étudiants handicapés,dans tous les cas, ils sont lesplus exposés dans ces clashsfréquents.

Les étudiantshandicapés en danger!Certains chocs entrehandicapés et propriétairesd'engins finissent en

disputes et altercations. Pirece sont des brûlures qui endécoulent. Les étudiants lesplus exposés sont leshandicapés visuels et leshandicapés moteurs quidoivent se déplacer avec desfauteuils roulants. PourDaniel Totin, trésoriergénéral de l'association desétudiants handicapés duBénin (Asehb), c'est unproblème auquel lesétudiants handicapés sontconfrontés depuis desannées.Le vice président del'Asheb Edmond Hounssourelate les faits d'une histoirequi s'est produite l'annéepassée où le bâtiment a prisfeu suite à un court-circuitélectrique au premier étage.Il se demande le sort quiserait réservé aux handicapéssi c'était au rez-de-chausséel'incendie survenait avec lestationnement des motos.

L'obligation d'unparking pour les

résidentsPour tous les étudiantshandicapés interviewés lacohabitation avec leurscamarades non handicapésne pose, en lui-même, aucunproblème. Pour pallier à lasituation qui prévaut, unhandicapé avait affiché sousanonymat " moto mal garée =crevaison ". Mais Danielpoursuit et affirme que ce futinutile car la mise en

application est difficile et nerésout en aucune manière lesproblèmes. Les handicapésaffirment que les discussionsqu'ils ont eus avec le chefservice hébergement,restauration et transport(Cshrt) et le chef cité (Cc)sont jusqu'à l'heure restéesstériles. La Directrice ducentre des œuvres universitaireet sociales de l'Universitéd'Abomey-Calavi ( D-Cous-Uac) Sofiath Onifadé ditqu'un parking est déjàenvisagé pour les prochainsjours. Elle souligne que " lesite est déjà identifié et cesont les travaux deconstruction qui sont eninstance ". Mais un étudiantlogé en bâtiment I, pense quela construction du parking estopportune mais l'obligationd'y déposer leurs motos s'avèreindispensable pour que lescouloirs soient vraimentdesservis. Les étudiantshandicapés pourraientpousser un ouf desoulagement quant auvoisinage avec leurs camaradenon handicapés. L'idée d'unbâtiment spécial pour leshandicapés, proposée parcertains étudiants est rejetéepar le président de l'Asehb,qui pense plutôt que ceci nefacilite pas une intégrationentre eux et les autres, et lesexpose au contraire àl'insécurité.

INSERTION DES LANGUES MATERNELLES DANS LE SYSTEME EDUCATIFLe département d'allemand se bat désormais pour la causeLe département d'allemand a mit en œuvre un plan d'enseignement visant à encourager l'insertion des langues locales dans le système éducatif. Les étudiants inscritsdans ce département vont désormais choisir de s'instruire dans une langue maternelle, selon leur région de provenance.

" L'étude de la civilisationétrangère passe d'abord parla culture interne ". C'est laraison qui a poussé lesautorités du départementd'allemand de la Faculté deslettres, arts et scienceshumaines(Flash) del'Université d'Abomey-Calavi (Uac) à introduiredans leur programmed'enseignement, l'étude des

langues béninoises. Lesétudiants ont doncdésormais la possibilité dechoisir l'étude de leurlangue maternelle. Lesspécialités disponibles sontentre autres le groupe "gbé",qui regroupe les languestelles que le fon, le gun, lemina, le adja…, le groupe"Ede" qui concerneessentiellement le yoruba, letchabè, et le groupe "gur"qui rassemble les langues

Epiphane ADADJA et Chef section des langueset civilisation étrangère(Dlce), " cette décision vapermettre d'outiller etd'alphabétiser les étudiantsdans les langues maternelles". Il a souligné l'efficacité etla nécessité de s'instruiredans ces langues qui, à sonavis, constituent le socle del'apprentissage de toutelangue étrangère. A en croirele chef de département,Docteur Vincent

comme le bariba, le Dendi,le wama, le ditamari… C'estune initiative qui s'inscritdans le cadre de l'exécutionde l'une des résolutions prisespar le Réseau germaniquedes Aluminai et Almni pourla politique des languesnationales en Afrique(Gaana), lors d'uneconférence tenue l'annéedernière à Dakar au Sénégal.Selon Simplice Agossavi,Coordonnateur de ce réseau

Atabavikpo, l'adoption decette nouvelle approcherépond à la nécessitéd'alphabétiser lesapprenants dans lacivilisation endogèneexprimée depuis peu parl'Etat, mais qui peine àdevenir une réalité. "Cettenouvelle dispositionn'empêche pas le suivirigoureux des programmesen exécution dans ledépartement d'allemand " a-

t-il précisé. Il faut noter quele département est dotéd'une option similairedénommée "germanistiqueinterculturelle" qui a pourbut, de faire une étudecomparative entre l'allemandet les langues maternellesbéninoises, ceci à travers lesdictons, les adages, lescontes…

ENTRETIEN AVEC PIERRE MÈDÉHOUÈGNON, CHEF DUDÉPARTEMENT DES ARTS EN CRÉATION À LA FLASH

" Les frais de formation au département desarts s'élèvent à 350.000 francs CFA… "

Bientôt la fin du mandat du Recteur Awanou. Les élections rectorales s'annoncent.Fulgence Afouda, enseignant à l'université d'Abomey-Calavi, et secrétaire généraldu Synares expose les grandes réformes en cours pour les élections prochaines.Des réformes sur lesquelles statueront, dans les prochaines semaines, les autoritésau sommet de l'Etat.Le Héraut : Bonjourprofesseur PierreMèdéhougnon. Lesactivités du départementdes arts, initialementprévus pour démarrer à larentrée académique 2010-2011 n'ont pas encoredémarré. Quelles sont lesraisons qui expliquent cetétat de choses?Pierre Mèdéhougnon :Nous devions initialementouvrir nos portes au cours decette année, c'est-à-dire2010-2011.Mais pour unerentrée, il faut beaucoup deprécautions et bien sepréparer pour le démarragecorrect. Cela a fait que nousavons consacré beaucoup detemps à préparer lesdocuments administratifs.Nous avons aussi réalisé unprospectus pour informer lepublic et les candidatséventuels. Nous avonsenvoyé le prospectus auRectorat afin qu'il soitamendé et validé. Nousattendons ! Il fallait uneétape essentielle; l'adapterau système LMD qui doitcommencer dès la rentréeprochaine.

Quelles sont les filièresqui seront disponibles à larentrée ?Nous avons prévu troisfilières à la rentrée. Il s'agitde l'Art dramatique quiconcerne le théâtre. Nousallons former les comédiens,les metteurs en scène, lesrégisseurs… La deuxièmefilière est la Danse etChorégraphie. Cette filièresera essentiellement animéepar le Conservatoire des

danses cérémonielle etroyales du ProfesseurAlbert-Bienvenu Akoha .Latroisième filière est l'Artplastique, c'est-à-dire, lasculpture, la peinture, ledessin…Elle sera animée parle Professeur JosephAdandé, qui enseignel'histoire de l'art.

Quel est le statut dudépartement des arts ?Il est marqué dans les arrêtésde création que ledépartement des arts a lestatut d'Institut. Il y aura lesfrais d'inscription d'unepart, fixés par le rectorat etceux de formation d'autresparts, fixés par ledépartement et qui s'élèventà 350 000Fcfa, susceptiblede modification.Quelles sont lesconditions d'accès à cedépartement et lesdiplômes qui sanctionnentla fin de formation ?Il faut dire que la premièrecondition est d'êtredétenteur d'unBaccalauréat ou d'undiplôme équivalent. Nousavons aussi prévu unconcours d'entrée organiséepar l'Université. Puis qu'ils'agit du système Licence-Master-Doctorat, à laformation, il en ressort deuxtypes de profiles .Le premierest la Licenceprofessionnelle, le second,c'est le Masterprofessionnel.

Quels sont les sites quiserviront de cadre pourles formations ?On ne peut pas actuellement

dire qu'il y a un site qui estapprêté pour servir de cadrede formation .Tout de même,nous avons pris contact avecl'Ecole Internationale deThéâtre d'Alougbine Dine,qui dispose des locaux etmatériels que nous pouvonsutiliser, l'Institut français deCotonou(ex Centre culturelfrançais). Nous allonsbientôt nouer un partenariatavec le nouveau centre quele dramaturge et metteurscène, Ousmane Alédji aconstruit à Agla. Ce sont tousces locaux qui serviront delieux de formation pratiquepour le stage. Nous avonsaussi des partenaires commele Centre de formation et derecherche en arts vivants, dufeu Professeur Jean PierreGuingane, de l'Universitéde Ouagadougou (BurkinaFaso), le département desarts et de la Communicationde l'Université de Cocody(Cote d'Ivoire).

Avez-vous déjà unpersonnel enseignantqualifié ?La formation se fait sur troisaspects : le volet théoriquepris en compte par lesuniversitaires. L'aspectd'initiation et dedéveloppement de lacréation artistique quis'appuie sur le don natureldes candidats, sera pris encharge par les professionnelsdu terrain, que sont lesdramaturges, les directeursd'Ecole d'arts.

Propos recueillis parMartial TSONGA MBICKAet Bonaventure ADJADJA

David HOUNGUE

Ces motos males garées qui créent la discorde

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55CampusCampusRENOUVELLEMENT DU BUREAU EXÉCUTIF NATIONAL DE L'UNEB"Reconstruction face à l'enjeu de la reconstruction de l'Union"Les nouveaux responsables de l'Union nationale des étudiants du Bénin(Uneb) sont désormais connus. La listeReconstruction d'Armel Fangnon, Secrétaire à la communication du désormais ancien bureau est sorti vainqueurdu scrutin du 28 Aout dernier. Les élections passées, tous les regards sont tournés vers les défis à relever parl'équipe entrante. Après deux ans de crise, l'Union devra repartir sur de nouvelles bases.

Véronique TONOUKOUEN

U ne nouvelle èrecommence, sansdoute, à l'Union

nationale des étudiants duBénin(Uneb).Pour unprocessus électoral " critique", les résultats ont été sanscontestations. Tous lesunébiens poussent un ouf desoulagement. Et les regardssont maintenant tournés versla page qu'écrira la nouvelleéquipe dirigeante sur quireposent beaucoup d'espoirs.La première et la principalemission du tout nouveauBureau exécutif national estla mise en applicationvéritable de l'idéologie quisous-tend la création del'Uneb. La défense desintérêts des étudiants. Sur ceterrain, la communautéestudiantine de l'Uac espèreque le fil du dialogue seracréé et entretenu avec eux desorte à permettre à l'Union deconnaitre leurs attentes etproblèmes. Fagnon et sonéquipe auront donc à trouverle meilleur moyen pourobtenir la satisfaction desbesoins des étudiants auprèsde l'autorité. Il faudra éviterle piège ou la tentation despots de vin et surmonter lapassion de l'égoïsme. Pourl'instant, le nouveau Ben se ditattaché autant au dialoguequ'à l'obligation de résultatset de reddition des comptes àla communauté universitaire.Ce qui implique selon lui uneévaluation régulière desInstitutions spécialisées. Lacommunauté estudiantineattendra ce bureau surtout àla célébration des 20 ans del'Union pour le point de lagestion des subventions qui ysera allouées.

Restaurer l'imaged'une Union en

lambeaux

Après bientôt vingt ansd'existence, l'Uneb a besoind'une reconstruction. Carcette élection vient mettre finà la plus longue et la pluscomplexe crise de son histoire.Mais au-delà du Ben, certainsde ses démembrementsvégètent dans une instabilitésans nom. Il y en a qui sontdirigés par des bureaux nonreconnus. Le Ben élu est doncappelé à trouver les solutionsadéquates à ces problèmes. Ledéfi à ce niveau est de géreravec délicatesse ces situationsde sorte à ne pas être accuséd'ingérence dans les affairesinternes à ses institutionsspécialisées. Le renforcementdes capacités des Bureaux decoordination d'entité(Bce) etl'accompagnement dans lamesure du possible desBureaux sectoriels del'Union(Bsu) qu'il prévoitpour le moment n'est doncqu'une goutte d'eau dansl'océan des besoins exprimés.Mais au-delà de règlementdes problèmes de l'Union, lebureau doit signer d'uncachet indélébile, sonpassage à la tête de l'Unionen innovant.

Des innovations…Au-delà des activitéstraditionnelles, la nouvelleéquipe dirigeante est face audéfi de l'innovation. Plusieursréformes qui donneront de la

visibilité au mouvement sontdonc à prévoir. Selon ArmelFangnon, des activités visantà donner un nouveau souffleà l'Union sont au menu deson programme d'action. Ils'agit entre autres desjournées de réflexion avec lesanciens de l'Uneb, laformation des étudiants àl'auto emploi, àl'entreprenariat et auleadership pour laquellebeaucoup de dispositions ontdéjà été prises, la formationd'une équipe de footballdame, la création d'unepolice environnementalepour la répression etl'organisation du symposiumsur l'éducation de la jeunesseoù plusieurs pays serontprésents. Une toucheparticulière est prévue sur leplan de la gastronomie.

Profiter de l'histoirepour renaitre

L'Uneb a-t-elle combattupour de bon ses vieux démons? L'on ne pourrait répondre àcette interrogation. Mais cequi est évident, un optimismeet une lueur d'espoir ontjaillit de l'élection du 28 Aoutdernier. La bonne nouvelle,c'est que l'Union a déjoué lespronostics en ce qui concernel'issue que devrait connaitrele processus électorale. Alorsque certains observateurs ontcroisé les doigts redoutant

Armel Fangnon, le nouveau président de l’Uneb

En Vérité

La rupture ?Par David HOUNGUE

Ils ont frôlé le pire. Cette fois-ci, ils onttranscendé les bassesses et les petitesses. Ils ont, eux, tressé les cordes au détriment

des discordes. Ils ont marqué l'Union parl'union en préjudice à la désunion. Ils ontrehaussé l'image de l'institution par descomportements novateurs. Ils ont opté pourune révolution qui, ma foi, est salutaire. Oui,ils ont fait un pas pour sortir du gouffre commele conseille le maître de notre chef. C'estpourquoi, dès cette phrase, je demande lapermission de donner, sans confession, le bonDieu à Saint Georges ; le guide de ce Bureauexécutif national. Qu'il me soit aussi permisde dire qu'il a réussi sans qu'il n'ait totalementfini son mandat. Car je me rappelle cettephrase qui date de quelques mois, bien avantles élections, lorsque l'Union devrait traverserune fois encore un tournant décisif de sonexistence. Il disait dans une interview à nousaccordée " il n'y a pas de problème à l'Uneb,il n'y a que des agitations stériles qui serontconjurées par la grâce de Dieu ". Et je parie,qu'en ces moments, il devrait être seul à enêtre convaincu. Evidement quand on interrogel'histoire, seuls les courageux peuvent retenirleurs larmes. Puantes et répugnantes. L'ons'y est même habitué à force de côtoyer cettecinématographie gratuite qui fait monter lesmachettes et les coupe-coupe, fragilisel'Union, opposent les étudiants et, parricochet, renvoie les intérêts communs aurang dernier.Depuis plusieurs années, le fonctionnementde l'Union est resté paralytique, marchant ainsisur des béquilles rouillées par les nombreusesguerres de succession. Aujourd'hui. Lesdémons n'ont plus de place dans le dispositifqui a conduit les élections jusqu'à l'heure oùje suis entrain de noircir du papier blanc pourespérer une rupture. Oui, une rupture commecelle prônée par Valentin Agon. Pour une foisdepuis plusieurs années, nous allons assisterà une transition paisible. Ce qui marque unerupture avec les traditionnels conflits. Il partiraen paix. Et ce qui s'avère plus intéressant,c'est qu'il va laisser cette paix. C'est justementsur ce point que je présage la délicatesse dela tâche à abattre par les " Reconstructeurs". Loin de mettre en garde qui que ce soit. Jecrois que Georges est entrain de déposer unecroix, à mon avis, très lourde qu'Armel auraà trainer pendant sa mandature. Bonjourdonc à la reconstruction et vivement qu'ellene soit pas un vain mot, vide de sens, et justeau service des périodes électorales. Si tel estle cas, c'est donc l'heure d'en trouver uneperception soutenue. Et si l'on optait pour desréformes dans l'unité, ce serait un bon débutpour la reconstruction de l'Union. L'Uneb ena besoin. C'est sincère. C'est la vérité. Cellequi s'est échappée du bout de ma plume.

une tension post-électorale,les résultats n'ont pas étécontestés. Une première dansl'histoire récente de l'Unebcar depuis quelques années,chaque processus électoralenfante d'une ou de plusieurscrises. La dissolution de lapremière Commissionélectorale de l'union(Cénu) etles individualités survenuesaprès les décisions de lanouvelle (Cénu) n'étaientdonc que la profondeur de lanuit qui devait annoncer lelever du jour. Et le Ben 2011-2012 de l'Uneb devrait profiterde son élection sanscontestation qui lui donne defacto une légitimitécontrairement aux deuxbureaux qui l'on précédé.Pour cela, le vilain péché dela boulimie du pouvoir quicaractérise certainsresponsables étudiants devraêtre évité. Et cela passe par lerespect des textes-surtoutl'article 33- du mouvement.En réalité, le jeu favori desderniers bureaux en date del'Union est la non installationà temps, pour une raison oupour une autre, de laCommission électoralenationale de l'Union ou sadissolution après de longuessemaines de travail. Ce quiretarde au maximum, leprocessus électoral. L'autregrand défi à relever par ArmelFangnon, son équipe et ledirectoire qui sera installédans les prochains jours estde ne pas tomber dans un videjuridique comme celui danslequel a baigné ce processusélectoral. Ceci impliquel'installation à temps de lacommission nationale del'Union soit une volonté decéder le pouvoir à temps. Enattendant les leçons dutemps, les étudiants espèrentque la renaissance promisepar " Reconstruction " n'estpas qu'un mirage.

1ÈRE EDITION DE LA NUIT DE L'ETUDIANT CODOR

Mayeul Bello innoveUne nuit des codors organisée en vue de couronner par des festivités, une année de travail. C'est l'initiative duBureau Directeur du Comité d'ordre, de discipline et d'épanouissement des étudiants (Code) mandat 2010-2011. C'était le vendredi 02 septembre 2011 au Restaurant Bid de l'Université d'Abomey-Calavi.

La nuit des étudiants codors.C'est l'innovation apportéepar le Bureau Directeur duComité d'ordre, dediscipline etd'épanouissement desétudiants (Code) mandat2010-2011, présidé parMayeul Bello. A traverscette action, le Directeurgénéral du Code, MayeulBello compte prendre un

nouveau départ après uneannée de travail au service

Rodrigue KOBA (Stag) des étudiants. Pour lui, c'estaussi l'occasion derécompenser les codors lesplus méritants. Cela dansl'optique d'encourager lesplus actifs au travail à fairemieux et à inviter leurs amisà leur emboîter le pas. " Ilfaut encourager les plusrespectueux, travailleurs etdisciplinés ". Enonce MayeulBello. Dix codors ont donc étédistingués selon des critères.Une édition qui vient après

(Les grands défis de l'équipe d'Armel Fangon)

la 1ère édition des journéesdes codors. Pour eux, c'estune initiative qui est labienvenue car elle permet dese réjouir et festoyer après letravail. " Après l'effort, leréconfort ", confie VianneyDamassoh. C'est pour euxune occasion également delouer les prouesses deMayeul Bello qui selon eux aredoré le blason del'institution à traversplusieurs innovations.

Mayeul Bello, Dg du Code

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

66 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011CampusCampus

Le Bue-Flash sombre denouveau dans une criseélectorale. L'imbroglio

autour du scrutin commencelorsque les candidatures duprésident de la liste Espoir,Augustin Zanvokindo et deson premier vice-président,Médard Agbessi sont rejetéespar la Commission électoralepour motif de moralitésdouteuses. Selon l'article 29alinéas 1 et 3 des statuts etrèglements du Bue : " pourêtre membre du Bue il faut êtrede bonne moralité, êtreintègre et jouir d'un prestigemoral au sein des étudiants ".Augustin Zanvokindo, alorsprésident de la Cef 2010-2011,n'avait pas déposé le bilan desa gestion. Ceci justifie lamoralité douteuse évoquée parla Commission électorale.Pourtant, cette décision de laCef, qui invalide lescandidatures du président etdu premier vice-président dela liste Espoir n'a pas reçul'assentiment du président duBureau d'union d'entité(Bue) de ladite faculté. Leprésident Bue/Flash a doncinvité la Cef à faire fi desquestions de moralitésdouteuses, confie JaurèsAvocè, président de lacommission électorale. Uneallégation justifiée parRodrigue Agbo, président duBue/Flash : " le Bue-Flashmandat 2010-2011 n'a évoluésur aucune base juridique, caril s'agit d'un bureau issud'une crise. Nous faisons cequi est idéal pour la faculté ".Mais la Cef ne voulant passe plier aux décisions du Bue,la solution palliative est vitetrouvée. Organiser lesélections sans son

ELECTION DU BUE FLASH 2011Un scrutin contestéLes résultats issus des urnes le 31 août 2011, dans le cadre des élections du renouvèlement desmembres du Bue-Flash sont contestés. La commission électorale (Cef) s'insurge contre le Bureaud'union d'entité (Bue) sortant, qui s'est arrogé ses pouvoirs en organisant les dites élections.

implication. " J'ai signé lanote lançant les campagnesélectorales car la décision dubureau se résume en lasignature du président. Deplus le message d'appel auxcampagnes a eu l'accord decinq membres sur neuf dubureau ". En signant cettenote Rodrigue Agbo, dit nepas vouloir mettre à nu lesmaux de son bureau, unbureau issu d'une crise. Lescampagnes électorales sontalors lancées sur fond decontestation. Le dimanche 28août 2011, le président-Bue alancé officiellement lescampagnes électorales audire du trésorier général de laCef, Marcos Gbetey. Uneinitiative qui conduit alorsaux élections. Face à cetteguéguerre entre le Bue et laCef, la liste " Ensemble " quise dit marginalisée juge utilela politique de la chaise vide.

Du boycott à la victoirede "Espoir"

Il s'agit d'une élection avec laparticipation de deux listes.Mais la liste " Ensemble " afait l'option de ne pas afficherdes prospectus de campagne.Car, l'instance chargéed'organiser les élections à laFlash, la Commission

Jaurès Avocè, que dites-vous des résultats ?

Nestor DEHOUINDJI

Par Véronique TONOUKOUEN

Le Bef, le Ccf et l'équation de l'avenirU n an. Déjà un an que les Institutionsspécialisées(Is) de la Fédérationnationale des étudiants du Bénin(Fneb)

réclament la relecture de ses textes. La saisondes trous de mémoire sélectifs du Bureau exécutiffédéral(Bef) et du Conseil central fédéral(Ccf)n'aura que trop duré. L'exigence des étatsgénéraux avant l'élection n'est que la résultantede la faible représentativité de toutes lescomposantes dans les instances dirigeantes. Lescrises ne naissant que lorsque les conditions deleur naissance sont réunies. C'est la justeconséquence du chapelet d'inconséquences quecontinuent d'égrener, narcissiques, les deuxinstances dirigeantes de la Fneb. Le défilé desvingt et une années n'a rien changé au bal demoqueries. Les injustices des statuts à l'égard desInstitutions sont révoltantes. Les discriminationsstatutaires se remarquent non seulement auniveau de la structuration du Bef mais surtoutau niveau du Ccf au sein duquel ils n'ont aucuneplace. Et Le Bureau exécutif fédéral(Bef) et leConseil central fédéral(Ccf) voilent mal cetteconsidération que les textes fondamentaux dela Fédération nationale des étudiants du Béninimposent à ses Is . C'est ainsi qu'ils ont creusé ladigue de la Fédération en donnant l'impressiond'être assez remplis d'eux-mêmes pour que lesIs y aient encore de la place. Le silenceassourdissant du Bureau exécutif fédéral(Bef)devant les problèmes des différentes Is, ont finipar agacer les responsables d'institution. Sapassivité suicidaire et son insouciance risque desceller le sort du premier mouvement étudiantdu Bénin. Mais cette apocalypse pourrait venirdu zèle irritant du Ccf qui en irrite plus d'un.Cette ingérence stupide, aussi malvenuequ'infructueuse du Ccf est perçue comme toutsauf une preuve d'attention envers les institutionsdont il feint de gérer les crises. Encore qu'aucunedisposition des textes n'a donné cette attributionau Ccf. La Fédération n'a pas intérêt à laisser lesinstitutions spécialisées qui lui ont donné vie, legoût amer d'avoir œuvré pour la conception età l'entretien de leur bourreau. Si rusés puissent-ils être, ils pourraient apprendre, à leurs dépens,que les plus renards ne sont pas forcément lesplus lions. La farine dans laquelle ils roulent lesIs pourrait bientôt devenir la boue dans laquelleils seront roulés. Il suffit juste d'un peu d'eau. LaFédération nationale des étudiants du Bénin estdonc à la veille de l'une des plus grandesbifurcations de son histoire. Le défi est detrouver les voies et moyens pour faire leverl'institution de la chaise électrique sur laquelleelle est assise. Car les Is méritent mieux que delabourer les surfaces.Le bureau de François Tobalachè et le Ccf deNorbert Codjo Tossa devraient mouler dans dupragmatisme, incliner leur cœur à la raison,élever sa voix vers l'intelligence gardant à l'espritque " quand on ne peut revenir en arrière, onne doit se préoccuper que de la meilleure façond'aller de l'avant ". Ainsi la lampe de laFédération ne s'éteindra pas dans les ténèbresparce qu'elle aura méprisé et ruiné son père etsa mère. Car l'orgueil précèderait le désastre. Etun esprit arrogant, la chute.

électorale de la Flash (Cef),n'a ni lancé officiellement lescampagnes, ni programmé lesélections ont justifié lesmembres de ladite liste. Ils ontpourtant fait des campagnesde proximité, a répliqué leprésident de la liste " Espoir", Augustin Zanvokindo. Lesmembres de la listeEnsemble, dans uncommuniqué rendu public,ont par ailleurs appelé lesétudiants à ne pas se rendredans les bureaux de vote. Dece fait, ces membres nereconnaissent pas lesélections organisées par leprésident du Bue, sortant,Rodrigue Agbo. Une électionqui s'est pourtant dérouléesans incidences majeurs. "Lors des premières heures du

DECOUVERTE DES INSTITUTIONS DE L'UAC

Zoom sur le Caben Le comité d'Action pour le Bien être et l'environnement (Caben) est une institution qui œuvrepour la propreté, l'aménagement, la protection des espaces verts à l'Université d'Abomey- Calavi.Malgré les difficultés rencontrées, cette institution arrive tout de même à poser ses pas.

P our être cabéniste,l'objectif est clair.Lutter pour un

environnement sain àl'Université d'Abomey-Calavi. Ainsi, Aménagement,sensibilisation et protectionde l'environnement sont lesactions qui entrent en lignede compte pour le butprincipal du Comité d'actionpour le bien être etl'environnement (Caben).Cette institution spécialiséeaffiliée à l'Union nationaledes étudiants du Bénin

(Uneb) est créée en Mars2001. Elle s'illustre àl'université d'Abomey -Calavi(Uac) à travers plusieursactivités dont les journées desalubrité organisées une foisle mois, les formations engestion de l'environnement àl'endroit des cabénistes etd'autres étudiants, la mise àla disposition des étudiantsd'une bibliothèquecontenant des documentsqui renseignent sur lesméthodes de protection etd'aménagement del'environnement… Lacinquantaine de membresque compte le Caben, a à sa

Childéric SESSOU,

Hulorich HEDIHE (Stags)

au Caben, avoue le Directeurde l'institution. Le Caben nedispose pas d'un siège àl'exception de la bibliothèqueoù elle mène ses activités aubâtiment I, sans oublier laréticence des étudiants. Ellerencontre égalementbeaucoup de difficultéscompte tenu du manque devolonté de certains étudiantsqui n'ont pas encore laculture de la propreté du hautlieu du savoir. Le Directeur duCaben invite tous les étudiantsà veiller à l'assainissement ducampus et à avoir le réflexeordure- poubelle.

tête un bureau de neufmembres renouvelable unefois et se réunit de façonhebdomadaire. L'institutionoffre plusieurs avantages à sesmembres dont des stages auministère de l'environnement,et un accès facile à labibliothèque du ministère del'environnement. A en croirele directeur démissionnairedu Caben, Aristide Setondji-Defodji, ces activités sontmenées grâce à l'assistancedu Centre des œuvresuniversitaires et sociales(Cous) et du ministère chargéde l'environnement.Cependant, tout n'est pas rose

BOULETS ROUGES

Pour une fois. Pour une fois qu'on ne parle pas de report,annulation ou de bureau de transition, ce sont des soupçonsde mentalités douteuses qui planent sur certains candidatsdes listes en lice. Les élections du Bue-Flash n'ontcertainement pas encore révélé tous leurs secrets."Politique politicienne" ou achat de consciences ? Nul nesaurait le dire avec exactitude. Copinage lors desvalidations des listes, achat des électeurs, "parrainage"des bureaux sortants… La liste n'est pas exhaustive. Par-dessus tout, les présidents des institutions estudiantinessemblent cautionner l'aspect "pas catholique" desélections. Les textes sont violés au vu et au su des présidentsd'institutions. " Le Bue-Flash mandat 2010-2011 n'a évoluésur aucune base juridique". Suivez mon regard. L'évidenceest qu'à cette allure le syndicalisme estudiantin meurt àpetit feu. Et, la crédibilité des représentants des étudiantsdans les facultés en général, et à la Flash dans le cas échéantéveille des doutes. Conséquences, les intérêts collectifssont oubliés au profit des intérêts individuels "égoïstes".Aujourd'hui c'est la Flash qui semble être dévoilé. Maiselle n'est certainement pas la seule faculté au cœur des"supercheries électorales". Demain nous réserve peut-êtred'autres nouvelles. Les représentants des étudiants, touscoupables ! Les étudiants, les victimes !

Par Nestor DEHOUINDJI

Encore la Flash…

vote certains individus étaientvenus dans l'intentiond'empêcher le bonfonctionnement deséchéances électorales ; maisils ont été ralentis dans leurélan par les étudiants assurantla sécurité, en l'occurrencel'état-major de la Fneb. "Confie le responsable dubureau de vote N°1,Emmanuel Kouwalonou. Uneélection qui s'achève avec lavictoire de la liste " Espoir " àl'issu des résultats provisoires.Mais, selon le Président dela Commission électorale dela Flash (Cef), Jaurès Avocè," La Cef peut déciderd'organiser à nouveau lesélections, car dans aucunefaculté, un président n'a ledroit d'organiser les élections.

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

77 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011CampusCampusDISPUTE AUTOUR DE LA CONSTRUCTION D'UNEBIBLIOTHEQUE A LA FADESP

La formation sacrifiée sur l'autelde la mésentente entre autorités

Dans la matinée du 02 Septembre 2011, les étudiants de l'universitéd'Abomey-Calavi ont assisté à une descente des forces de l'ordreaccompagné d'un bulldozer pour boucher les trous destinés à laconstruction d'une bibliothèque à la Faculté de droit et de sciencespolitiques(Fadesp).. Une descente autorisée par le recteur NorbertAwanou qui se trouve en disgrâce avec le décanat de la Fadesp en ce quiconcerne le site de construction de la bibliothèque. Laré Daction

Spéctacle inhabitueldans la matinée de cevendredi 02 Aout

devant l'école doctorale de laFaculté de droit et desciences politiques (Fadesp)sur le campus universitaired'Abomey-calavi. Avecl'assistance des forces del'ordre, un bulldozer détruitles premiers travaux réalisédans la construction de lanouvelle bibliothèque de laFadesp. L'infrastructure enchantier depuis quelquesjours a volé en éclat. Lesétudiants devront attendreune autre décision pourespérer sa construction.Selon les étudiantsrencontrés sur les lieux, unprivilège serait accordé à unespace vert au détriment dela bibliothèque. SmithAhouandjinou, Président duBureau d'uniond'entité(Bue) de la ditefaculté explique la situationpar une mésentente, entre lerecteur et le doyen de laFadesp, en ce qui concernel'emplacement du nouveaucentre de documentation.Barnabé Gbago, doyen de laFadesp dit avoir mené toutesles démarches pour obtenirune autorisation auprès durecteur Awanou qui a donnéson quitus pour laconstruction de labibliothèque. Mais ils'offusque et ne comprendpas pourquoi ce vendredisous le regard impuissant des

étudiants et autres curieuxde l'université d'Abomey-Calavi le recteur a envoyé unbulldozer pour boucher lestrous et ceci en présence deshommes en uniforme. Ilajoute avoir pris, en amont,contact avec le Milléniumchallenge account (Mca)Bénin qui a accepté mettregracieusement des ouvragesspécialisés à la dispositiondes étudiants pour ladocumentation. Il entendalors accélérer les travauxpour ne pas perdre cepartenariat car le projet Mcaprend fin au début du moisd'octobre. Joint au téléphone,le recteur Cossi Awanoudéclare : " le site choisi par ledécanat n'était pas appropriépour ériger un tel joyau situéen face de l'école doctoralede la Fadesp. Plusieurscourriers ont été envoyés audoyen en vu d'attirer sonattention sur ce fait''poursuit le recteur ". Ledoyen, ne pouvant plusengager d'autres

entrepreneurs pour réaliserles études de sol sur un autresite est resté camper sur saposition. Le recteur a dûrecourir aux forces de l'ordreet à un bulldozer. BarnabéGbago qualifie la réaction durecteur de voie de fait et nonde droit. Il compte saisir lesjuridictions béninoises pourtrancher le différend qui lesoppose désormais. Interrogésur la question, un étudiantaffirme que la documentationest nécessaire pour lesjuristes en herbe surtout quetout le monde n'a pas lachance de se procurer lesdocuments de droit dans leslibrairies. Mieux, il ajouteque la faculté ne dispose qued'une seule bibliothèque à laChaire Unesco et cettebibliothèque est uniquementréservée aux doctorants. Etvoilà qu'une bibliothèque etun espace vert s'affrontentsur fond de malentendu entreautorités. L'unique pronosticqui puisse tenir, c'est queseuls les étudiantspourraient en sortir perdants.

PROBLEME AUTOUR DU PAIEMENT DES FRAIS DE STAGES ET DE MEMOIRE AUX ETUDIANTS

Les étudiants prêts pour la lutteLe mardi 23 aout 2011, la devanture du bâtiment de l'Université d'Abomey-Calavi a été le site de la manifestation du mécontentement de certains étudiants. Raison,exprimer leur ras-le-bol face au non payement de leurs frais de stage, de mémoire et de thèses.

" Il paraît que notre listene figure pas parmi leslistes qui devraient êtrepayées. C'est ce quisuscite notre appel ausecours que nousscandons ". Ces mots deIssifou Moutaïrou,

étudiant en fin deformation, révèle bien lemalaise qui se fait sentirface au non payement desfrais de stage, de mémoireet de thèse promotions2008-2009 et 2009-2010. Selon la note n°073-2011/Mesrs/Cab/Cous/Ac/Sbau du 19 août 2011signée du directeur desaffaires administratives et

Louis TOSSAVI & Jean-

Bertrand BATAMTETOU (stag)

modernes, ils sont rentréssans gain de cause. Lajournée s'achève avecquelques bénéfices et cesétudiants décident demener encore plus loin labataille pour que ce qui leurrevient de droit leur soitrendu. Attendons de voirjusqu'où ils sont capablesd'aller.

(Espace vert et bibliothèque s'affrontent)

Le bulldozer à l’oeuvre...

financières, Albert KouamiTossouvi, il est bienprécisé que les étudiantsde la Faculté des lettres,arts et sciences humaines(Flash) et de la Faculté dessciences économiques etde gestion (Faseg)promotion 2008-2009 enfin de formation devraientêtre payés. Face à la nonsatisfaction de leurs droits,

ils ont alors manifesté leurmécontentement auCentre des œuvresuniversitaires et sociales(Cous). Après cette étapeinfructueuse, cap a été mitsur la Direction desbourses et secoursuniversitaires (Dbsu), oùils se sont plaints auDirecteur. Et, quelquessolutions ont été

apportées. Ainsi, 585étudiants en fin deformation auxdépartements degéographie et dephilosophie pour lecompte de l'annéeacadémique 2008-2009ont pu être payés le jeudi1er septembre 2011. Quantà ceux des départementsd'histoire et de lettres

AUTO-STOP À L'UAC

Les pratiquants en proie àune discrimination de sexe

La pratique de l'auto-stop sur le campus d'Abomey Calavi constitue pourles étudiants une grande difficulté pendant que leurs collègues filles enbénéficient gracieusement. Le manque de moyen de déplacement pourcertains, celui de moyens financiers pour d'autres, expliquent les raisonsdu choix de ce mode de transport qu'adoptent les étudiants. Jean-Luc DAGAN (Stag)

" Mon charme et mesprédispositions naturellessont mes atouts majeursquand je fais l'auto-stop ",témoigne Sabi-YérimaWékaba, étudiante à laFaculté des Sciencesd'Economie et de Gestion(Faseg). Comme Sabi-Yérima, les étudiantes sontla cible privilégiée dans lapratique de l'auto-stop surle campus. L'auto stop estde plus en plus un moyen dedéplacement de choix desétudiants de l'universitéd'Abomey Calavi. Si lesétudiants ont des difficultéspour bénéficier de ce servicede leurs homologues, leurscamarades filles trouventplus de grâce devant lesbienfaiteurs. Pour certainesétudiantes " l'aspectphysique " est un atoutmajeur. IdimatoulayeYéssoufou, étudiante endeuxième année delinguistique explique : " Lesyeux aussi parlent. En fait,la femme n'a pas besoin defaire directement l'auto-stop. Son élégance et soncharme l'aident " Il arrivetrop souvent que lesétudiantes se font désirer.Elles se font presque priées.Sabi-Yérima estime que cefait est dû à " la recherched'une compagnie agréable "et à " l'opportunité de lier desrelations avec les étudiantes". Pour d'autres " le sexe "est la réelle motivation, "c'est sûr, cette promptitudeet cet intérêt à notre égardsont intéressés. Le sexe est

leur unique raison ". DéclareGislaine, étudiante à laFlash. " On subit un véritableharcèlement " renchéritRachelle, étudiante à laFaculté de Droit et deSciences Politiques(Fadesp). Elle se justifie enévoquant les appels et lesmessages intempestifs à desheures indues. Lesétudiantes bénéficientégalement de la galanterie,des actes d'humanité etd'intention désintéressées. Aen croire, Carine Affokpon,étudiante à la Fadesp. " C'estle sens du devoir naturel,d'intention désintéressé, ungeste d'humanité quiexpliquent notre chancedans la pratique de l'auto-stop ".

De l'eau de mer àboire pour les

hommes" Faire l'auto stop est trèsdifficile ; quant on esthomme, il faut vraimentavoir de la chance ".Témoigne Frédis Cossi,étudiant en première annéeà la Faculté des Sciences etTechnique (Fast). CommeFrédis, de nombreuxétudiants vivent dessituations qui à leurs diressont humiliantes dans lapratique de l'auto- stop. Ilssont exposés durant leparcours aux mépris et auxinsultes. Certains étudiantstolèrent des proposinsultants dans le seul butd'avoir gain de cause. " Je faissemblant de ne pas entendreles insultes " raconte Aude

H., étudiant en linguistique2. " Va t'acheter ta motoimbécile … ". Ces genres depropos dévalorisants etinsultants, Bruno A., étudianten deuxième année à laFaculté des Lettres Arts etSciences Humaines(Flash)confie qu'il les a maintes foisentendus. Il ne comptecependant pas abandonnercette pratique puisse qu'il n'apas de moto et n'a souvent pasde moyen financier pouradopter d'autres modes dedéplacement. D'autresétudiants tiennent à leurfierté et leur personnalité.Partant, ils infligent unsupplice physique à leurcorps. " Je préfère marcherplutôt que de supporter ceshumiliations et cesfrustrations " déclare GislainG., en première année à laFaculté des Lettres Art etSciences Humaines (Flash)." Je garde un très mauvaissouvenir de l'auto-stop. J'aiété insulté et embêté.Sincèrement, cela a été pourmoi un vrai chocpsychologique", expliqueMichel W., étudiant entroisième année à la Facultédes Sciences et Techniques." Depuis ce jour, j'ai décidéne plus faire l'auto-stop "ajoute t-il. Toutefois, à cotédes chocs psychologiques,des humiliations, des insulteset des supplices physiquesque subissent les étudiants,leurs camarades fillestrouvent grâce aux yeux desbienfaiteurs. Corneille,l'artiste canadien n'avait -ilpas raison d'affirmer que lebon Dieu est une femme ?

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

88 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011CampusCampus

LE HERAUT : Bonjourmadame la directrice. Le 17août dernier, cela faisait unan franc que vous êtes venueà la tête du Centre desœuvres universitaires etsociales de l'universitéd'Abomey-Calavi. Quelbilan faites-vous à ce jour ?D-Cous : Le travail que nousfaisons au niveau du Cous estun travail d'équipe. C'estpour dire que les résultatsobtenus ne découlent pas quede mon mérite personnel,mais c'est du mérite de tousles agents.Pour ce qui concerne le bilan,D'abord nous partirons de cequi est visible. Au niveau durestaurant universitaire, il y aun changement. Nous avonsfait un certain nombre detravaux de réfections. Mais ence qui concerne la qualité desrepas, il y a encore à faire.Etant donné que c'est untravail d'équipe, il faudraaccompagner lesresponsables à divers niveauxdans leurs rôles respectifspour pouvoir offrir desprestations de qualité. Ici,notons que la volonté existeau niveau de la direction; ilfaut impacter tout le mondepour que les choses changentpositivement.Au niveau de l'hébergement,nous n'avonsmalheureusement pas eu laréception des bâtimentscette année, mais c'estpratiquement finalisé. Nousaurons encore quelques litspour les résidents. C'est lasituation sur le campusd'Abomey-Calavi. Par contre,sur les autres campus lasituation est plus reluisante.

SOFIATOU ONIFADE BABAMOUSSA, D-COUS À PROPOS DE SES 12 MOIS DE GESTION

" Nous avons privilégié le dialogue avec la couche estudiantine…"17 août 2010 -17 août 2011. Déjà douze mois passée par Sofiatou Onifadé à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous) del'Université d'Abomey-Calavi (Uac). Dans une interview accordée au journal LE HERAUT à cette occasion, elle jette un regard sur son bilan etannonce les grandes réformes prévues pour l'année prochaine.

Au campus de Porto-Novo,nous avons eu une nouvellerésidence avec uneaugmentation du nombre delits. Suite à l'intégration desnormaliens avec la reprise descours à l'Ecole normale, nousavons eu besoin d'un peu plusde résidences. Ce qui a étéfait. Dons, nous avons en plusenviron deux cent lits pour lebonheur de la communautéestudiantine. Cette résidenceest bien équipée avec salletélé, réfectoire etc. Pourl'instant, tout va bien. Auniveau de Lokossa, nous avonsfait de nombreuses réfections.Des caniveaux et puisardsposaient de véritablesproblèmes dont nous avons étésaisis. Depuis longtemps, cesinstallations vétustes n'ont eud'entretien. Nous y sommesattelés cette année et lesétudiants en sont satisfaits.Nous avons aussi équipé lesrestaurants en matérielsadéquats pour offrir demeilleures prestations.Au niveau des transports, vousconstaterez avec nous quenous avons changé les couleursdes bus. Ces bus portentdésormais des couleurs plusvives et avec un nouveau logoqui montre un peu la vivacitéde la couche juvénile. Ilsportent les couleursnationales pour montrerl'accent que nous devonsmettre sur la citoyenneté auniveau de la jeunesseestudiantine.Quant à l'atmosphère qui aprévalu entre les étudiants etnous, vous savez qu'il n'y a eude casse cette année, nid'atteinte aux biens publics,pas de jets de pierre, de pneus

brûlés… Vous savez tout ce quis'était passé l'année dernière.Nous avons privilégié ledialogue avec la coucheestudiantine et nous avonsimpliqué les responsablesétudiants dans la prise dedécision. Nous avons pris letemps de discuter avec eux deleurs problèmes avant deprendre les décisions. Ce quia beaucoup plu auxresponsables étudiants. Onles tenait informés del'évolution de nos activités etils en ont une idée claire. Et,puisqu'ils sont au courant desdiverses avancées, ils saventque les mouvements de grèvene sont plus opportuns. Maporte est largement ouverte àtout le monde. Je me fais leplaisir de leur expliquerclairement et sincèrement, cequi est possible en raison desmoyens à court et à longtermes. Ils sont au courant detout. C'est grâce à cela quenous eu un campus un peu

plus calme. Ce calme est aussibien à l'actif de nous-mêmesque des responsablesétudiants qui ont compris quele dialogue vaut mieux. C'estainsi que nous avons trouvéune solution aux problèmesde coupures d'eau. Il y a euun forage de puits. Et en casde défaillance du château, ily a de l'eau disponible pourtous, et les résidents ne sontplus tenus d'aller aux environsdu campus à la recherche del'eau. L'accès à l'eau ne poseplus de problème. C'est un casde promesse tenue après lesnégociations. Pour ce quiconcerne la gestion interne,nous avons essayé de biengérer ce dont nous disposons,les ressources allouées par legouvernement. Pour cela, nousavons instauré de nouveauxtickets infalsifiables et lescartes des œuvres pour que cene soit réellement rien que lesétudiants qui bénéficient desprestations du Cous. D'ici à

l'année prochaine, tous lesétudiants auront cette cartedes œuvres. Avec ça, on pourramieux contrôler l'accès auxœuvres sociales.

Quelles sont les grandesréformes que vous envisagezà court et à moyen terme,surtout au titre de l'annéeuniversitaire 2011-2012 ?Au niveau interne, il s'agit dela mise en place d'unecommission de suivi qui vaengager tous les agents duCous. Cette commission auraà charge de tout mettre enœuvre au niveau desrestaurants pour insister sur laqualité des prestations. Il fautaccompagner les chefs restauet les chefs magasins qui sontlà dans leurs missions. Laqualité ne sera plus seulementune préoccupation de la D-Cous mais de tous les agentscar si les prestations ne sontpas de qualité, les objectifsdu centre ne sont pas atteints.Nous devons faire de la qualitédes prestations une affaire detout le monde. Cettecommission passera aussidans les résidences pour serequérir des conditions deséjour. A part cette réforme,nous sommes en train dediscuter avec le ministère surde nouvelles propositions pourla gestion des allocations.Nous avons déjà commencécette année en payant jusqu'àdix mois en même temps. Cequi ne s'était jamais produitauparavant. Pour lesallocations qui restent au titrede cette année, nous allonsverser en bloc les douze mois.Pour l'année prochaine, nousenvisageons une autre forme

de paiement des allocationsqui donne plus de sécuritéaux agents payeurs et lesbénéficiaires. Les réflexionssont en cours, les étudiantsseront informés des nouvellesmesures.

Quel message avez-vous àl'endroit de la communautéestudiantine ?Je veux m'adresser d'abord aupersonnel du Cous ensuiteaux étudiants. Je voudrais quenous privilégiions lacommunication. S'il y a unproblème, qu'on me le posedirectement. Qu'on arrête dedire la Directrice a dit ceci, laDcous a dit cela…pour quecette ambiance de franchiseet de clarté continue entrenous. Aux étudiants, je dissimplement que chaquechose a son temps. Je leurdemande d'être patients.Nous avons effectivement descontraintes budgétaires quifont que nous n'arrivons pas àfaire tout ce que nous avonsenvie de faire. Nous devonsgérer d'abord dans les règlesde l'art les ressourcesdisponibles et ensuitedemander au ministère et augouvernent de nous appuyerdavantage. Tant que nousn'allons pas bien gérer ce quenous avons, nous ne serons pasbien vus par la communauténationale. Les étudiantsdoivent aussi dégager despriorités de leurs activitéspour permettre au Cous demieux les soutenir. On nepeut pas tout faire à la fois.

Sofiatou Onifadé, la D Cous-AC

Réalisation : RomaricBANON & Dénis

HOUNGUE

PROCESUS D'ETABLISSEMENT DE LA CARTE COUS A L'UACLe favoritisme prend le dessusLa procédure d'établissement de la carte des Œuvres universitaires et sociales(Cous), débuté le 15 juin 2011 poursuit son cours. Mais, certains étudiants semblentêtre marginalisés au cours de ce processus. La partialité semble être mise endoute.

Derniers à venir sur leslieux mais lespremiers servis. C'est

le spectacle auquel on assistedans le processusd'élaboration de la cartedonnant accès aux œuvresuniversitaires et sociales.L'injustice semble prendre ledessus sur les valeurs socialeset morales. Et, certainsétudiants sont marginalisésau détriment d'autres. LeBâtiment HASSAN II quiabrite le déroulement de ceprocessus est devenu le lieupar excellence de la culturedu favoritisme à l'Université

d'Abomey-Calavi (Uac).Plus dommage encore, lesacteurs sensés être en chargede la sécurité pour un bondéroulement de l'opérationsont en ligne de mire dans cethéâtre incommode. Ainsi, defaçon anormale et césarienneune catégorie d'étudiantsbrise toute étape de rang pourpasser les premiers à la salleoù se fait la prise de photo etles renseignements. Quisont-ils pour mériter un telprivilège ? Nul ne sauraitrépondre avec exactitude.Quand l'intelligence désertele haut lieu du savoir, lacorruption s'y installe, toutfinit en fraude. Et, désolationet déception emportent lesvictimes. Triste sort pour les

Hulorich HEDIHE &

Childéric SESSOU (Stags)

marginalisés qui doiventpasser toute une journée voireplusieurs jours avant de sefaire servir. Et, cela au mal descours qu'ils sacrifient enamphi. Conséquence, ils sontsouvent révoltés maisimpuissants, de peur deperdre la chance d'atteindreleur objectif. Les réformes auCentre des œuvresuniversitaires et sociales(Cous) sont certes lesbienvenues. Mais. Une part deresponsabilité de la part desacteurs mis en cause estsouhaitable. De ce qu'ilsdécideront dépendra le sortdes plus faibles. MaisAttention. Quand ces faiblesse révolteront, l'Uac risque detrembler.

Les étudiants musulmans de l'Uac célèbrent la fin du jeûneLes étudiants musulmans de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) ont célébré lafête du ramadan. Ceci à travers une cérémonie qui a eu lieu le mardi 30 août 2011sur le terrain de handball de l'université d'Abomey-Calavi. C'était sous la conduitede l'Association Culturelle des Elèves et Etudiants musulmans du Bénin(Aceemub)

P ermettre aux étudiantsmusulmans résident encabine, aux élèves et

vendeurs musulmans vivant auxalentours du campus de célébrerla fête du ramadan. C'est l'objectifpoursuivi par le bureau directeurde l'Association culturelle desélèves et étudiants musulmansdu Bénin (Aceemub) enorganisant une cérémonie deprière comptant pour la fin dujeûne du monde musulman. Lescérémonies se sont déroulées sousla direction de Mouda CirBetemam, président del'Aceemub. Dans son discoursMouda cir Betemam a remerciéAllah pour les bénédictions qu'ila déversé sur eux tout au long ducarême et pour la paix qui règneau Bénin. Il a rappelé que c'estune grâce pour eux de voir ledébut et la fin du carême, avantd'exhorter les étudiants et les

Angelo SOHINDJI (Stag)

RAMADAN 2011

élèves à plus de piété, d'amour etde paix. Selon lui, " le mois deramadan est une école où l'onapprend des leçons spirituelles etles onze mois qui vont suivre neconstitue que l'application de cesleçons apprises au cours de ce mois". Il a poursuivi son message endemandant aux étudiants etélèves musulmans d'êtredisciplinés dans leurs études, derespecter les professeurs, les

autorités et leurs parents. Lesétudiants musulmans n'ont pasmanqué de prier pour les pays enguerre tels que la Lybie, laSomalie, l'Irak, et l'Afghanistan.La cérémonie a pris fin sur unerequête formulée à l'endroitd'Allah pour la réduction de la viechère au Bénin et les photos defamille prises dans uneatmosphère de convivialité.

Le comité d’organisation de la prière

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

99 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011Arène des CollégiensArène des Collégiens

Parlez-nous devotre cursus

scolaire :Je m'appelle DossouMichel Vlavonou, je viensd'avoir le baccalauréat 2011au Ceg1 Calavi. Je fusinscrit au Cours maternelAgadja actuel Complexescolaire Don de Dieu en1997. Cinq ans après j'aidécroché le certificatd'études primaires (Cep)à l'école primaire Léonardde vinci, puis le Bepc en2007 au Ceg1 d'Abomey-Calavi avec 16,08 demoyenne. Et tous cesefforts ont été auréolés cetteannée par mon obtentiondu baccalauréat série D.

Votre côté SecretJe fais toujours toutpossible pour comprendrele cours avant de rentrer àla maison. J'écoute leprofesseur et prendsbonnes notes de tout cequ'il fait, de tout qu'il dit.J'écris correctement mescours. Tous les soirs, aprèstrente minutes de pause,j'essais de réviser tous mescours de la journée. A la finde la révision, je formule unquestionnaire auquel jetrouve des réponses à basedes cours et des livres auprogramme. Je traite aussides épreuves d'autrescollèges pour approfondirma connaissance.

Vos motifs pourêtre toujours

PremierMoi, je suis non seulementjaloux mais aussi issud'une famille pauvre. Doncje veux aller de l'avant etc'est pour cette raison queje me suis donné commeobjectif le travail bien fait.

Ce que vousaimez et n'aimez

pasJ'aime surtout le francparlé, rendre heureux ceuxqui sont autour de moi. Jen'aime pas le mensonge, jen'aime pas qu'on meperturbe surtout quand

Les Secrets d ’un premierDevenir ingénieur en télécommunicationaprès sa formation universitaire. Tel est le plusgrand rêve de Dossou Michel Vlavonou. Maisen attendant que ce rêve ne soit une réalité,il vient de décrocher le baccalauréat 2011avec une mention bien. Né le 29 septembre1990 à Cotonou, Michel a commencé les coursmaternels en 1997 à Calavi. Il obtient le Cep àl'âge de 12 ans puis le Bepc en 2007 au Ceg1d'Abomey-Calavi. Depuis son entrée aucollège, le premier de ce mois n'a jamaisobtenu une moyenne inférieure à 14.Pour sesmoments de distraction, le jeune bachelierfait assez de lecture et pratique aussi le sport.

j'apprends mes cours.Comment

parvenez-vous àconcilier lesétudes et les

loisirs ?En dehors des études, j'aiun planning pour lesloisirs. 20% environ demes temps sont consacrésà la lecture et le football.

Que pensez-vousde l'échec et de

la paresse :Les examens surtoutpeuvent décevoir bienayant appris ses leçons.Mais je ne suis pas d'avisavec ceux qui croientqu'étant en classesintermédiaires, on pourraéchouer. Car l'élève mêmevoit ce qui se passe tout aulong de l'année. Il al'occasion de réclamer sescopies males corrigées. Teln'est pas le cas auxexamens.

Avez-vous un motà l'endroit de vos

camarades :Je conseille à mescamarades d'être attentifsen classe, régulier au courset essayer d'y participer aumaximum. Et il ne fautjamais détester unprofesseur quelles quesoient les difficultéséprouvées dans sa matière.De même, il faut biens'organiser à la maisoncomme à l'école puis sedonner une rigueur afin derespecter l'emploi dutemps qu'on se donne àsoi même.

PREPARATIF DE LA RENTREE SCOLAIRE 2011-2012Un souci majeur pour les parents d'élèvesLa rentrée scolaire s'annonce et d'ores et déjà beaucoup de parents d'élèves pensent aux achats des kakis etfournitures scolaires. Mais le manque de moyens et la conjoncture actuelle ne laissent pas insoucieux lesparents d'élèves.

" J'ai choisi faire les coursde vacances pour avoir uneidée sur de nouvellesnotions de cours etm'adapter au rythme de laclasse supérieure " Cepropos de Dofline Nobiméva à l'antipode de l'attitudede nombreux d'autresélèves participant au coursde vacances. Ces dernierssont par essence organiséspour relever un tant soitpeu le niveau d'études desélèves. C'est en suivant cescours que beaucoupd'élèves s'imprègnent denouvelles notions de base

COURS DE VACANCES SCOLAIRES

Moment privilégié de repos, les vacances sont aussi des périodes pour les élèves de mieux appréhender leurslacunes et d'acquérir de nouvelles notions à travers les cours de vacances. Mais l'indiscipline s'invite trèssouvent dans le rang de certains élèves participant à ces cours.Martial I.FOURDI des classes supérieures.

Malheureusement, trèspeu d'élèves sontconscients de l'utilité deces cours. Malgré tout lebien fondé que l'onreconnait aux cours devacances, il est fréquent derencontrer certains élèvesindélicats qui viennentpour porter entorse au bondéroulement des activités.''Les élèves ne secomportent pas toujourstrès bien. Certains parmieux viennent pour semerdu désordre pendant queleurs camarades suiventles cours "telle est la

déclaration d'OronceVodounhe, professeur defrançais au complexescolaire Camara Laye, ausujet de la conduite desélèves. Pour remédier à cedésordre, les encadreurs sesentent obligés de renvoyerces élèves indélicats. Ceque confirme d'ailleursBarnabé Yèbè, surveillantgénéral au complexescolaire La Synthèse. . "Nous avons enregistré desélèves indélicats que nousavons renvoyésystématiquement afinqu'ils ne contaminent pasles autres ". En guise de

" La rentrée qui s'approcheme rend un peu soucieux,je ne suis pas encore prêt.Or, je suis sensé mettretout à la disposition de mesenfants ". Ce souci de RogerQuenum est largementpartagé par nombre deparents d'élèves rencontrésdans les villes de Cotonouet d'Abomey-Calavi.L'achat des fournituresscolaires, uniformes,chaussures et même lesfrais de scolarité donne del'insomnie à certainsparents à l'approche detoute rentrée scolaire.Guegue joseph, un parentd'élève confie : " je suissoucieux surtout de larentrée scolaire car je viensde perdre mon boulot et la

premières tranches desfrais de scolarité; celam'amène à perdre l'appétitet entraine parfois unehypertension chez moi " Enplus du manque de moyensconstaté chez les parents, laconjoncture actuelle vientempirer la situation. Ainsi,la cherté qui s'invite àl'actualité accentue le soucides géniteurs en cette veille

rentrée scolaire débutebientôt et mes enfantsdoivent aussi commencerles classes ". Toujours dansle souci de l'approche de larentrée scolaire,Ramatoulaye, ménagère àWomey affirme : " je suisveuve et seule je pense à larentrée de mes enfantssurtout les fournituresscolaires d'abord et les

Florence MASSEDE(Stag)

conseil, Janvier Ahissou,enseignant au Ceg LePlateau déclare ce qui suit :" Mon conseil est que lesélèves prennent au sérieuxces cours parce que celaleur permet de se mesurerpar rapport à leur nouvelleclasse. Il faut aussi qu'ilsfassent preuve dedétermination dans leurquête de connaissance. Etl'essentiel est que cesélèves y accordent du prix,posent des questions decompréhension afin desaisir le maximum au lieude s'adonner à la pagaille"conclut-il.

de la rentrée scolaire. Peude parents arrivent, pour lemoment, à acheter lesfournitures scolaires. C'estce que confirme Roukyath,étudiante en Géographieet vendeuse sur un standde vente de fournituresscolaires. " Certainsparents viennent pouracheter les fournituresscolaires. Par contre, legrand nombre vientseulement pour demanderle prix et trouve qu'il feraitmieux de revenir". Il failledonc que ces géniteursmettent les bouchésdoubles afin que leursprogénitures puissentjouir de leur droit àl'instruction même si lesconditions actuelles nesont pas favorables.

Michel Vlavonou

Quand l'indiscipline prend le dessus

Réalisation : MartialFOURDI & Gérard

SONON (stag)

Des parents d’élèves prèts à tout pour une bonne rentrée

Certains mots présentent une ressemblance plus ou moins grande par leur forme et leur prononciation. Ils ontparfois la même étymologie et prêtent à confusion. Ce sont des paronymes. Afin d'éviter les confusions desens, La Danse des mots de ce mois vous propose quelques-uns.

La Danse Des Mots

Par Richard T. GODONOU

Colorer : Donner de la couleur. Ex: Le soleil colore lesfruits. Présenter sous un jour favorable. Ex: Cesprésidentiables ont coloré leurs projets de société.Colorier : Appliquer des couleurs sur un objet. Ex: Ledessinateur a colorié ses dessins (images).

Allusion : Mot, phrase qui fait penser à une chose, unepersonne sans qu'on en parle. Ex : A l'occasion de laremise de prix aux lauréats, le directeur a fait allusion aufaible taux d'admissibilité dans son allocution.

Illusion : Erreur des sens ou de l'esprit qui fait prendrel'apparence pour la réalité. Une fausse idée. Ex : C'estune illusion de soutenir que l'avion est un oiseau en l'air.

Habileté : Qualité de celui qui est habile. Ex : Grâce à

l'habileté de ce président, il a su contourner certainesquestions des journalistes.

Habilité : Qui est rendu légalement apte à. Ex: Les jugessont habilités à se prononcer sur cette affaire de vol.

Justesse : Qualité de ce qui est approprié, juste, exact.Ex : Les enfants apprécient avec une parfaite justesse lavaleur morale de leurs maîtres.

Justice : Principe moral qui exige le respect du droit etde l'équité.

Ex : Selon toute justice, on souhaiterait que le pluscoupable périsse.

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1010 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011

Le Bénin, croule sousle poids d'uneéconomie sans

avenir. Avec un budgetgénéral équilibré enressources et en charges àla somme de 1.099,375milliards de FCFA en 2011,la léthargie financières'observe. Les prévisionssont à la baisse dans toutesles régies financières àl'exception du budget duFonds national de retraite(Fnrb) qui a enregistré unehausse de 22,2%. Ladécrépitude des ressourcesintérieures globales de prèsde 13,2 % et la revue à labaisse des prévisions derecettes en 2011 traduisentune contre-performancedes administrationsfinancières. Entre autrescontre-performances, unebaisse des recettesdouanières de 7% en 2009par rapport à 2008 assortid'un taux de recouvrementde 18,4% et une réductionde moitié de la croissancedu Produit intérieur brut(Pib) en 2009. De plusl'économie béninoise a subiles effets de la chute de32% en termes de dollarsdes cours internationauxdu coton, principal produitd'exportation du pays. Les

SANTE ECONOMIQUE DU BENIN

Un pays en difficultéL'économie béninoise n'est pas à ses bonnes heures. Plusieurs maux la gangrèneet la mette à mal. Constat.

Ben-Saïd

ADJIBOYRIHAN

principales composantesde la prévision desdépenses ont égalementconnu une netterégression par rapport à2010. Les dépensesordinaires ont décliné de7%, celles des dépenses encapital de 33,9 % et cellesdes autres budgets de 20,2%. Selon Grégoire Balaro,macro-économiste à laCellule d'analyse politiquede l'Assemblée nationale(Capan), La chute desdépenses en capital est dueà la régression desinvestissements surressources intérieures. Ilen a résulté une baisseconsidérable des chargesglobales de près de 18,4%.Et, de 2007 à 2010, lesstatistiques indiquent quele taux d'exécution des

P r o g r a m m e sd'investissement public(Pip) est passé de 63,8 % à11,3 %. L'économiebéninoise a enregistré lamaîtrise des dépenses dansles limites fixées jusqu'en2008 où la masse salarialea dépassé l'objectif duprogramme et se retrouve àprès de 45 % des recettesfiscales. La réduction desdépôts du gouvernementdans les banques et unmanque de liquidités, laforte pression sur latrésorerie de l'État et undoublement du déficitbudgétaire global, sontentre autres difficultésredoutées par leséconomistes. Car ellespourraient mettre à mall'économie béninoise.

Boni Yayi, président de la république du Bénin

Economie & DéveloppementEconomie & Développement

La pauvreté est unenotion qui n'est pastoujours comprise

au Bénin. C'est unphénomène complexe etmultidimensionnel dontles signes annonciateurspeuvent être: l'espérance devie, le taux de mortalitéinfantile, le taux demortalité maternelle, letaux d'analphabétisme, lasituation nutritionnelle.L'existence de la pauvretén'est pas un fait nouveaudans le pays. De ce fait, toutle monde est conscient dece qu'elle constitue unobstacle pour ledéveloppement sur lesplans éducationnel,économique et politiquepour ne citer que ceux là etqu'il est nécessaire parconséquent d'en réduiredurablement les effets à

LA PAUVRETE AU BENIN

Un obstacle au développementLa pauvreté est un phénomène non bien connu des peuples. Pourtant, elle participeau sous-développement des nations. Cas du Bénin, où la pauvreté handicape ledéveloppement.Ben-Saïd

ADJIBOYRIHANdéfaut de l'éradiquer. " LeBénin pour lutter contre lapauvreté doit faire desinterventions ciblées etcoordonnées intégrant lagestion des revenus, del'emploi, des servicessociaux, de la sécuritésociale etc… " insistent deplus en plus les experts endéveloppement. Et Poury arriver, il est nécessaire demener plusieurs activitéspermettant d'associer"Lutte contre la pauvreté etdéveloppement durable".A cette fin, des séminairesde toutes sortes ont étéorganisés pour réfléchirsur le problème del'emploi et commentélever le niveau de vie denos populations. Mais envain. Cet échec semble êtredû au fait qu'il n'y a pasencore au Bénin, unprogramme systématiquede développement et detransmission qui essaiera

de renforcer et de serrer lesliens entre les facteurs de lad é m o g r a p h i e ,l'environnement physiquedes populations et lesstratégies qui doivent êtreadoptées pour rétablirl'équilibre "Population etRessources" pour undéveloppement durable. Ilexiste toutefois, quelquesactions spécifiques depropagation desconnaissances sur lestendances et facteursdémographiques et ledéveloppement durablemenées dans le cadre duprocessus d'élaboration dela politique nationale enmatière de population et dedéveloppement. Legouvernement estconscient de ce que lacroissance démographiqueet le taux de fertilité sontencore trop faibles et qu'ilfaut nécessairementrenverser la tendance.

La politique budgétaire, est l'ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics,relatives aux dépenses et aux recettes de l'État (le budget), visant à atteindre certainséquilibres et objectifs macroéconomiques. La politique budgétaire est, avec la politiquemonétaire, l'un des deux grands moyens de politique économique conjoncturelle conduitepar un gouvernement.

La politique budgétaire ou la gestion des déficitsLe budget n'a pas toujours été utilisé à des fins de politique économique, en qualitéd'instrument d'intervention. Jusqu'aux années trente, le budget de l'État était destinéà financer le bon fonctionnement de ses seules prérogatives. Ce n'est qu'après la criseéconomique de 1929 que l'on a utilisé le budget afin d'influer sur la situation économiquegénérale d'un pays. John Maynard Keynes est à l'origine des théories permettant dejustifier la conduite de ce type de politique, en montrant comment la variation desdépenses publiques peut exercer une action sur le comportement des agentséconomiques. La régulation de la conjoncture visée par la politique budgétaire peuts'opérer dans un sens expansionniste, mais aussi dans un sens restrictif. Lorsque legouvernement réduit les taux d'imposition, ou lorsqu'il augmente les dépenses publiques,dans le but par exemple de stimuler la demande, on parle de politique budgétaireexpansionniste. Lorsque, au contraire, il alourdit la fiscalité ou réduit les dépensespubliques (par exemple pour répondre à une situation d'inflation ou de déficits extérieursimportants), on parle de politique budgétaire restrictive. Les instruments de la politiquebudgétaire sont nombreux. Du côté des recettes, le gouvernement peut utiliser l'armefiscale. En agissant sur le niveau de l'imposition directe qui frappe les ménages (commel'impôt sur le revenu) ou les entreprises (l'impôt sur les sociétés), ou sur le niveau desimpôts indirects tels que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ou encore sur le montantdes prélèvements obligatoires, la politique budgétaire exerce une influence sur lecomportement des agents économiques. Par exemple, réduire l'impôt, c'est distribuerun supplément de revenu qui, s'il est dépensé augmente les débouchés des entreprises,qui si elles vendent davantage peuvent accroître leur production, et donc, par exemple,créer des emplois. Du côté des dépenses, l'État peut tout autant mener une politiqueexpansionniste, par exemple en créant des emplois publics, que restrictive lorsqu'estconduite une politique d'austérité. Si, au terme de l'exécution de la loi de finances, lesrecettes sont inférieures aux dépenses, il y a un déficit budgétaire. Par le passé,lorsqu'une conjoncture défavorable entraînait un déficit (recettes fiscales inférieuresau montant prévu), le gouvernement avait tendance à augmenter immédiatement lesimpôts afin de rétablir l'équilibre budgétaire. Cependant, depuis l'applicationgénéralisée des théories keynésiennes, les gouvernements ont cessé de considérerl'équilibre budgétaire comme une nécessité absolue. Keynes a montré comment, enpériode de conjoncture défavorable, des dépenses publiques supplémentairespermettaient une relance de l'économie. Cette relance engendre des recettes fiscalessupplémentaires à venir, et permet donc le rétablissement de l'équilibre.

POLITIQUE BUDGETAIREEco Tribune

Source : Encarta junior 2009

8ÈME EDITION DES JOURNEES DE L 'ETUDIANT EN DROITLa tradition se perpétueDes journées dédiées à l'étudiant en droit. C'est l'initiative à travers laquelle lesétudiants juristes festoient après les études mais également pensent le devenir deleur faculté. Le lancement desdites journées a lieu le 1er septembre 2011 dansl'amphi A 500 de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).

O ffrir aux étudiantsjuristes, nonseulement un

créneau de divertissementmais aussi des journées deréflexion. C'est l'objectif visépar le Bue-Fadesp mandat2010-2011 à traversl'organisation des Journéesde l'étudiant en droit. C'estce qui explique selon leprésident du Bureau d'uniond'entité (Bue) de la Fadesp,Smith Ahouandjinou,l'animation des ateliers deformation, des séances desensibilisations et des jeuxlors desdites journées. Dansson allocution d'ouverture,Smith Ahouandjinou amontré aux étudiants que rienn'est impossible si on s'y met." Aucune colline n'est trophaute lorsqu'on la gravit pas

à pas, aucune démarche n'estsuperflue, aucune tentativen'est vaine lorsqu'on avancepas à pas ; il faut simplementfaire un pas de plus, juste unpas de plus ". A-t-il énoncé,se référant à James Dillet,dans son ouvrage "Un pas deplus". A sa suite, Me RobertDossou, Doyen honoraire, deladite faculté a dit sonadmiration pour la faculté

Michel KPODONOU (Stag)

dont il est un produit avant detenir en haleine les étudiantssur le thème "Démocratie etDéveloppement". Plusieursquestions des étudiants auterme de cettecommunication ont eu desréponses. Ainsi, les étudiantssont-ils sortis avec denouvelles connaissances àl'issu de cette premièrejournée des Jed.

Smith Ahouandjinou, Pdt-Bue /Fadesp

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1111 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011

LE RIREUn autre atout pour la santéLe rire, un geste spontané et banal résultant d'une situation ou d'un fait, exprime l'état de gaietéd'un individu. Ce simple mouvement de la bouche faisant intervenir les muscles du visage etceux de l'abdomen, contribue au bien-être humain aussi bien sur les plans psychologiques,physiques que sur les relations interpersonnelles.

Santé & Féminin/EnvironnementSanté & Féminin/Environnement

(Cette page vous a été offerte par l’Unité Focale de Lutte contre le Sida du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.)

Le rire représente unecoupe feu contre certainsmaux qui fragilisent lasanté humaine. ''Uneminute de rire équivaut à45 minutes de relaxation''estime le docteur HenriRubinstein. Il en résulteque le rire est un desremèdes les plus efficaces,économiques àadministrer contre le stresset de surcroit, ne demandepas d'effort. Denombreuses personnessouffrant de migraine,d'anxiété, d'insomnie ou depression ont constaté uneamélioration de leur étatgrâce au rire. Une séance derire de vingt minutes(20mn) apporte autant devitalité et de sensation debien- être qu'une séanced'aérobic ou de jogging etcela sans transpirer. Bonnombre d'impacts positifslui sont reconnus sur la

M athilde, jeunediplômée del'une des

universités privées de laplace confesse d'un airsoucieux : " Atteindre aumoins la maitrise avanttoute affaire de mariage.Tel était mon objectifdepuis la première année.L'étude était ma seulepriorité. A présent, j'ai mesdiplômes et je désire memarier. Mais, j'ai beaucoupde difficulté à me trouverun homme ". A l'instar deMathilde, certainesétudiantes privilégient lesétudes au détriment deleur vie sentimentale. Leconstat général est quecelles qui s'adonnent à delongues études sans sesoucier de leur insertionnuptiale se voientsurprises de ne pas setrouver une âme sœur à lafin de leur formationacadémique. Au regard del'âge un peu avancé et del'élévation du niveauintellectuel, il leur devientdifficile presqu'impossible de se trouver

Longues études, source de célibat…FORMATION ACADEMIQUE ET VIE CONJUGALE

un conjoint répondant àleurs attentes. Selon lamajeure partie despersonnes interviewées,les femmes ayant fait delongues études sont nonseulement très exigeantesdans le choix de leurpartenaire mais aussitentent d'avoir main misesur ce dernier. Et le reversde la médaille est que peud'hommes s'intéressent àelles pour des relationssérieuses. Pour Frédéric,étudiant à la Faculté deslettres arts et scienceshumaines(Flash) del'Université d'Abomey-Calavi(Uac), ''l'hommedoit avoir de l'autorité sursa femme ; mais lesétudiantes sontinsoumises.'' Il poursuiten trouvant les élèvesmieux soumises que lesétudiantes. Il ressort decette logique que lacapacité intellectuelle de lafemme a une influence surle choix de son conjoint. "Lorsqu'une femmepossède une capacitéintellectuelle assez élevéeque celle de son mari, levécu quotidien de l'homme

sera un enfer parce qu'ilaura du mal à gérer cettefemme qui va vouloir luiimposer son autorité",renchérit Gislain Gansou,étudiant à la Flash.

Les raisons d'unchoix souvent

regrettable" Ma mère a été beaucouptrop marginalisée par monpère. Cet état de chose m'atraumatisé et je ne veux pasrevivre cette triste réalité.C'est pour cette raison quej'ai décidé d'aller loin dansles études supérieures ".Tels sont les propos de

C'est un vrai problème de société. Sur les campus publics et privés de la place, certaines étudiantes préfèrent terminer les études avant toute affaire de mariage. Diverses raisonsjustifient cette option qui handicape généralement leur insertion nuptiale. Face à cette situation, la conciliation des études et du mariage s'avère nécessaire.

Jean-Luc DAGAN (Stag)

Les études et la vie sentimentale sont conciliablesMathilde, justifiant savolonté d'avoir un niveauintellectuel assez élevé. Siun choc psychologiqueconstitue pour Mathildele motif de sadétermination à faire delongues études,Idmatoulaye Y., étudianteen linguistique 2 soutientqu'" Une femme bardée dediplômes est une marquede parité et d'égalité àl'égard de son mari .Elle sefait respecter et peuts'imposer ". Pour Alice H.,les longues étudesreprésentent une béquillepsychologique dans notre

Koudous AYAH (stag)

santé humaine d'après lesétudes scientifiques. Ilassure une bonneoxygénation du sang,favorise la circulationsanguine. Le rire favorise lerenforcement du systèmeimmunitaire et lutte parricochet contre lesinfections. Pour le docteurLee S. Berk de l'universitéde Loma Linda enCalifornie, il accroît le tauxd'anticorps .Ainsi, ilprovoque la sécrétiond'endorphines dans le

corps. Les propriétésantalgiques de ceshormones réduisentefficacement la douleur.Les chercheurs ont trouvéqu'au terme d'une thérapiede rire, il contribue àaccroitre le tauxd'anticorps dans lamuqueuse du nez et desvoies respiratoires. Cesanticorps étant reconnuspour leur capacitéprotectrice contre les virus,les bactéries et autresmicro-organisme. Il

représente un exercicephysique qui sollicite denombreux muscles etprovoque un massage desorganes internesparticulièrement au niveaude l'abdomen. Sur le planrelationnel, le riredéveloppe les relationsinterpersonnelles. C'est encela que Charlie Chaplintrouve que '' le rire est lechemin le plus direct entredeux personnes. '' Rire engroupe crée un sentimentde communauté et favorisel'ouverture aux autres. Lefait de " s'exposer " en trainde rire à d'autrespersonnes renforce lesliens d'amitié. Le rire abatles barrières et permet dese faire rapidement denouveaux amis. Autant debienfaits non moinsimportants qu'on peuttirer du rire pour rendreagréable sa quotidiennetésans fournir beaucoupd'efforts.

société .Elle explique : "Nous sommes dans unesociété où la culture, lasociologie, l'éducation…condamnent la femme et larelèguent toujours ausecond plan. Ce qui peutdonner une certaine valeursociale et un motif réel à sonexistence n'est rien d'autreque d'avoir la tête pleine".Ainsi, la femme, dans lebut de pouvoir s'affirmer etde s'octroyer un minimumd'aisance par rapport à sonstatut social, choisit-elle defaire de longues études.Certaines étudiantesestiment qu'avoir unniveau intellectuel assezélevé est une sourced'honneur pour sa famille." Les grandes autorités fontla fierté de leurs familles "affirme BénédicteAdoussigba, étudiante enlinguistique qui conclutqu'une femme instruite estune chance pourl'humanité.

Études et viesentimentale

ensemble : c'estpossible

" Si seulement j'avais su

concilier les études avec lemariage, je ne serais pasentrain de regretter cetemps perdu ". C'est laconclusion de Mathilde àl'entretien qu'elle nous aaccordé. Madeleine quantà elle a très tôt compris queles ambitionsacadémiques et le projetsentimental doivent êtreconciliés. " Les étudesdoivent aller de paire avecl'insertion nuptiale. C'estdepuis la deuxième annéeque je me suis engagée surle plan sentimental. J'avoueque ceci ne m'a pasempêché de poursuivremes études. Aujourd'hui,je suis en année demaitrise. ", a-t-elle confiétoute souriante. A Vicky,étudiante à la Faculté dedroit et de sciencespolitiques(Fadesp) del'Uac de résumer qu'il " estimpérieux de ne pasbanaliser son projetnuptial au profit de sesambitions académiques, etvice versa. Les deux sontsensés aller de paire et tousindispensables pour laréalisation de l'Hommedans la société ".

Un geste facile pour une bonne sensation

Pour avoir une peau douce et éclatantePour avoir une peau douce, éclatante et sans tâche, râper

cinq carottes dans un pot. Presser pour avoir du jus.

Mélangez-le avec du savon et lavez-vous avec, au moins deux

fois par jour.

Essayez cette recette pendant quelques semaines et vous

nous donnerez des nouvelles.

TRUCS ET ASTUCES

Ingrédients : Arachide crue, huile rouge, viande de broussefumée, piment, ail, poivre, gingembres, oignon, feuilles debasilic, sel, cube, piments verts (gbatakin).Préparation :1- Ecrasez tous les condiments intervenant dans lapréparation (arachides, piment, ail, poivre, gingembres,feuilles de basilic)2- Dans la casserole, mettez l'arachide, les feuilles debasilic, huile rouge. Ajoutez de l'eau et laisser cuirependant 10mn.3- Ajoutez les épices écrasées (piment, ail, gingembres,poivre), mettez la viande fumée, ajoutez du cube et salez.Laissez cuire une dernière fois. Ajoutez à présent l'oignonet les piments verts que vous avez pris le soin de couperpuis faites descendre du feu.4- Dans un bol, servez votre igname pilée,l'accompagnement. Arrosez le de la sauce en mettant lesmorceaux de viande et les piments verts de part et d'autre.Bon appétit, houn!!!!!! O kâ doun yà.

Bon appétit !Obè ahozin : Sauce d'arachide,une spécialité de Dassa-Zounmè

Proposé par Huguette ZOLLIN

Proposé par Adizatou SANNI (stag)

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1212 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011Sciences et culturesSciences et cultures

Mens molem agitat. L'esprit fait mouvoirla matière a dit cette langue qui ne vitplus. Au demeurant, le versant du savoir,

l'Université d'Abomey-Calavi, comme sanshasard, a fait de cette maxime latine sa devise.Oui, l'esprit est la respiration de toute entreprisehumaine, la racine de toute floraison florissante.Je ne vous embarque pas pour l'église,évidemment. Ici, esprit est perçu comme principede la vie psychique et intellectuelle. Surtoutintellectuelle. C'est cet esprit qui crée. C'est cetesprit qui cherche. C'est cet esprit quidécouvre…C'est l'esprit qui se meut pourémouvoir et s'émeut pour faire mouvoir maisseulement si lui-même a été, que dis-je ? , estbien bâti, bien taillé. L'esprit ne pourra pas seremuer ni remuer la matière s'il est inapte. Et,ma foi, l'aptitude de l'esprit à agir ne vient pas exnihilo.Par cette première fois où j'ai l'insigne privilègede m'adresser à vous via ce majestueux canal,ma plume écumée, dans son élan phallique, nepeut plus retenir cette giclée, à l'apothéose deson orgasme. Non ! Je ne pourrai plus me tairedevant cette manière lacunaire d'élevage, j'allaisdire, d'élévation de l'enfant : ce jeune esprit. Leprofesseur Gabriel C. BOKO et certainspsychologues définissent l'enfance comme " lapériode de la maturation en attendant la maturité" (Gabriel C. BOKO, Psychologie et guidance enmilieu africain, CAAREC éditions, 2009, 239 P,p-20). Laquelle maturation prend en compteplusieurs facteurs dont ceux sociaux etpsychologiques. L'adulte dans le rôle qui luiincombe, devrait guider avec beaucoup depédagogie, les pas de cet " être factice " (J.JRousseau, Emile ou de l'Education, livre I). Ildevrait œuvrer à l'épanouissement de cette âmeinnocente, cet esprit vierge car l'aptitude de celui-ci, à l'avenir, en dépend. L'enfant sera à mêmede réfléchir, de créer plus tard si, dans sa primeur,on l'y a préparé. Je profère un secret depolichinelle en disant que la qualité de lafondation lors de la construction d'une maisonest capitale pour sa solidité, sa résistance. Demême, je n'apprends rien à personne en faisantconstater que la lame d'un couteau n'est serviableque si elle est aiguisée. Faire jouer l'enfant, parexemple, c'est participer activement à laconstruction de son esprit. L'enfant y découvresa capacité à créer et cultive la réflexion. L'adultedevrait l'aider à forger son esprit. L'enfant devraitêtre encouragé à agir de son cru. Cela participede son développement mental et l'écarte d'unemyopie intellectuelle.La stratégie des veines du cou gonflées et lapossession des mains lestes de la part des parentsdans le processus d'une prétendue éducation sontles chemins les plus prestigieux qui conduisentl'esprit à l'abîme. Terroriser un être dans sonenfance lui laisse des séquelles psychiques faisantde son esprit un handicapé. Lorsque l'enfantgrandit dans un climat de perpétuelle peur, il nepourra pas s'affirmer, une fois grand, parce qu'ilne saura pas qu'il peut.Je dis ma gratitude à mes géniteurs, à mesenseignants, à ceux qui pensent que je peux êtreun héros, ces âmes éclairées qui m'ont mis enselle. Car l'éducation est non seulement unescience mais aussi une culture et l'esprit estcomme un fer qu'il faut battre chaud. Alors l'espritaura reçu une bonne fondation et ne sera pasd'un étage bas.

De la fondation de l'esprit

Chronique scientifiqueEric C. AZANNEY

Le Héraut : Vous êtes néà Douala (Cameroun),vous avez passé unepartie de votre enfanceau Bénin puis vous êtesreparti. Parlez- nous unpeu de votre parcours.J'ai vécu dans les deuxpays : le Dahomey et leCameroun, aussi dans levaste monde. J'ai fait toutesmes études supérieures enFrance à l'école des hautesétudes à Sorbonne parisXII … jusqu'au niveau leplus élevé. J'ai faitbeaucoup de pays maisl'ancrage de la terreafricaine est beaucoupplus important pour moi.Pour moi, avoir lanationalité burkinabé ousénégalaise est plusimportant qu'avoir cellefrançaise.

En titrant votre premierrecueil de poèmes " Auseuil de l 'exil " (P.J,Oswald, 1976), faisiez-vous allusion à votresituation personnelle ?Oh ! Oui. C'était un exilpersonnel, intimiste et unexil collectif. C'est unelongue histoirepersonnelle et une longuehistoire politique parcequ'en 1970-1971 quandj'écrivais Au seuil de l'exille climat politique duDahomey était très tendudonc, y avait une ruptureintérieure. Le Dahoméenétait exilé dans son proprepays et il n'arrivait pas à sefaire. Il y avait tout celamais aussi mon exil à partirde mon nom : d'Almeidaqui est un nom portugaisà cause de mes ascendancesafro-brésiliennes. C'étaitdonc, la période des exils.Chaque livre correspond àune période, à une attitudehumaine, à une manière dese représenter le monde.

Lorsqu'on vous lit, onsent que la femme estprésente. Quelle place a-t-elle dans votre œuvre ?Oui, y a des moments oùje parle de la femme. Jeparle de la femme soustoutes ses formes endéveloppant mon lyrisme.Le lyrisme de la platitudechez femme avec plusd'audace. Je parle de lafemme, de son corps, de

" Chaque livre correspond à une période, une attitude humaine… "ENTRETIEN AVEC FERNANDO D'ALMEIDA

toutes ses parties. Et en cemoment, les hypocritespeuvent se passer de melire. Le plus importantpour moi c'est que labeauté de la femme sieddans sa totalité. Il n'y a pasque les seins de la femme,il n'y a pas que ses ovaires.Il y a autant de choses quifont la femme. La femmedemeure une sourced'inspiration.

Vous avez reçu ladistinction du PrixLéopold Sédar Senghor,alors qu'on sait que votreplume se réclame plus deCésaire.Oh, non. A mes débuts, j'aiconnu Césaire et je l'airencontré plusieurs fois àParis dans le milieu dePrésence Africaine. J'aiconnu aussi Damas. J'ai luCésaire à mes débuts, ontrouve l'influence deCésaire dans En attendantle verdict. Mais le prix quej'ai reçu de la francophonieest un prix international.Ce n'était pas parce quej'étais Senghorien. J'étaisde retour des Etats unis etdu Canada. On m'a invitépour venir à Dakar, et à magrande surprise, le prix m'aété attribué par un juryinternational. J'ai lu tousles maîtres. Evidemment,pour pouvoir écrire, il fautconnaître ce que les autresont écrit avant vous. Oui,je lisais profondémentCésaire. D'ailleurs, je lui airendu un hommage dansun poème de 180 pagesaprès sa mort. Le texte estintitulé L'ailleurs del'ailleurs : tombeau deAimé Césaire pour montrerjusqu'à quelle profondeur

confrontée à d'autresproblèmes qui n'étaientpas relatifs à la couleur dela peau. Donc pour moi, lanégritude a été unmouvement de larecherche de l'identité desoi et ce serait dangereuxde continuer à dire, en 2011qu'on est nègre et qu'on estfier de l'être. Je crois qu'àCotonou personne ne voustraite de nègre. Ce seraitcéder à des pulsions sansintérêt que de parler de ceschoses en tant qu'écrivainafricain aujourd'hui. Donc,il faut progresser c'estsimple, on saura d'où vousvenez. L'universel naît duparticulier. A partir d'ici, jesuis entrain d'écrirequelque chose sur le lacNokoué. Ce sera monprochain livre que je vaispublier pour rendrehommage à cette ville quim'a vu grandir et que j'aidû quitter pour des raisonspersonnelles il y a quaranteans.

Après quarante ans,comment appréciez-vous la poésie béninoise?La poésie béninoise, je laconnais beaucoup plusavec la génération desPaulin Joachim,Ologoudou, Prudencio,etc. Je n'ai pas les échos dela jeune génération.Néanmoins, un des leurss'appelant Daté Barnabé-Akayi m'a déjà marqué lorsde mon séjour, avec lestextes de son recueil "Noire comme la rosée "que j'ai beaucoup apprécié.Mais par vous, j'espèreavoir désormais desinformations sur lanouvelle génération depoètes béninois depuis leBénin, par le biais duHéraut si c'est en ligne.

Réalisé par EricAZANNEY

Professeur de lettres au Cameroun, journaliste, Fernando d'Almeida, est l'un des poètes africainscontemporains les plus prolifiques. Avec sa verve créative, il est le premier africain à recevoir en2008 le Prix Léopold Sédar Senghor de la poésie à Dakar. De passage au Bénin, son pays d'origine,pour un court séjour, Le Héraut l'a rencontré pour un entretien sur sa vie et son art.

insoupçonnée il était allé etla cohérence de sa pensée.C'est être reconnaissant,nous existons parce queceux-là ont existé. Onparle d'une parolegerminative, d'une parole àmême de nous amener àtrouver aussi notre sentieret à nous exprimer.

Vous avez parlé deSenghor, Césaire, Damas… On a bien envie desavoir votre position vis-à-vis de la négritude.C'était un mouvementimportant dans la manièred'être, de percevoir leschoses du nègre de par lemonde. Pour moi, lanégritude est unmouvement politico-culturel qui a fait sonchemin en tant quemouvement littéraire.Cependant, je ne me suisjamais réclamé de cetteinstance, mapréoccupation est ailleurs.Les contradictions et lesproblèmes de l'Afriqueaprès l'indépendancem'ont beaucoup plusimporté que de savoir si jesuis noir ou pas. C'est uncombat qui n'était pas lemien parce qu'au momentoù j'accédais à l'écriture en1970, l'Afrique était déjàindépendante et

Fernando D’Almeida recevant le prix Léopold Sédar Senghor

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1313 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011NationNationLa refondation avance, mais…GOUVERNANCE AU SOMMET DE L'ETAT

Secret de Polichinelle : l'Union fait la Nation(U.N.) s'effrite. Et chaque jour, elle se morcelledavantage. Depuis le départ sans crier gare

de la Renaissance du Bénin, l'Union fait la Nationa commencé par s'engouffrer dans une crise quirefuse de cesser. La présidentielle de 2011''annoncée fatidique'' est passée avec son cortègede péripéties. Le Knock-out " inattendu " au 1ertour su scrutin et contesté par l'Un est passé par là.Les législatives aussi. La majorité parlementaire seretrouve désormais entre les mains du promoteurde la Refondation. Et, alors que certainss'attendaient à avoir une opposition structurée enraison de tout ce qui a précédé ces consultationsélectorales, l'une des mains fortes lâche la ''Jarretrouée'' de l'Un. Réunions de crises sur réunions decrises. Rumeurs après rumeurs. Le marché desupputations très animé sort de l'obscurité avec lesdéclarations croisées dans la presse. L'un dit, l'autredédit, un autre redit.

C'est après que l'opinion publique, est presquenoyée dans un océan de confusions etd'interprétations que la Conférence des présidentsde l'Union fait la Nation décide de suspendre la Rble 21 juin 2011. Décision qui a été contestée pardes membres de la conférence des présidents. C'estdéjà assez pour que la désagrégation s'enfle.Fonçant désormais dans le sens de " l'acceptationde la main tendue du Chef de l'Etat " ; cette volontémanifeste de la Renaissance du Bénin à travers sonprésident Léhady Soglo de tourner dos à l'Un estmatérialisée par l'entrée au gouvernement de BlaiseAhanhanzo suivie de l'audience accordée par BoniYayi le samedi 18 juin 2011. A l'issu de cetterencontre, "Soglo Fils" n'a pas hésité à dire que lesmembres de son parti " seront des partenairesdéterminés, fidèles, loyaux et exigeants…" durantle régime Yayi II. L'exclusion n'est intervenue que le20 juillet dernier.

Où est passé le chemin qui mène au destin communqu'avaient décidé d'emprunter les partis fondateursde l'Un ? Où est donc passé la fougue de la périodepré-électorale dont a fait montre l'Un avec des sortiesmédiatiques tonitruantes ? Peut-on croire que lesbelles allocutions ne rattachaient qu'à la conquêtedu fauteuil de la Marina ? Sans attendre desréponses à ces interrogations, certains esprits''avertis'' arguent que cet éclatement ne devrait passurprendre. Plus encore, d'autres trouvent que cegrand bloc politique n'avait pas pu développer uneidéologie politique solide. Il fallait s'entendre, seregrouper mais pas s'unir pour la Nation.Regroupement, oui ! Mais Union non !

L'Union fait la Nation apparait aujourd'hui commeune déception avec son chapelet d'échecs. Dansun premier temps, c'est un échec interne etstructurel. Car étant incapable d'incarner unediscipline de groupe et une idéologie comme guide.La conséquence malheureuse est que l'éclatementne s'est pas fait attendre. Dans un deuxième temps,l'Un est en train de briser le rêve qu'elle avaitcommencé par incarner ; le rêve d'avoir un grandbloc politique, un grand parti politique qui puisseaider à clarifier le paysage politique béninois. Dansun troisième et dernier temps, l'échec dans laconquête du pouvoir exécutif et législatif malgré toutle tintamarre ourdi et mis en branle.

En l'absence d'une opposition structurée, lamouvance présidentielle peut faire à son aise de "l'opposition par procuration ". L'actuel Présidentde la République n'a rien à perdre. Avec saRefondation, il est devenu un fauve en quête deproie ; un colon en quête de colonie pour avoir unelarge marge de manœuvre. Tant pis si l'Union faitla Nation se trouve en train d'être phagocytée. Tousles terrains sont propices à l'amplification de laRefondation. Vraisemblablement, dans l'arènepolitique béninoise, plus rien n'est impossible !

Au nomdu PeupleLa chronique de Romaric BANON

L'Un phagocytée par la Refondation ?A nnoncé comme lesceau du second etdernier mandat

constitutionnel, laRefondation pose sespremiers pas. Des pasnonchalants. A défautd'une définition claire duconcept et de sesimplications, les premièresreformes de Boni yayi IIpermettent auxobservateurs de se fairedésormais une idée de laRefondation. Un peu plusde 120 jours degouvernance et déjà troisreformes. Ce sont lanomination des auditeursmilitaires dans lesstructures étatiques etsemi-étatiques, leProgramme de vérificationdes importations (Pvi)-nouvelle génération au Portautonome de Cotonou(Pac) et la toute nouvelleloi contre la corruption etles autres infractionsconnexes en république duBénin. Si l'intention dansl'initiation de ces reformesfait l'unanimité, lesdémarches dans leur miseen œuvre et le contenu decertaines d'elles laissent àdésirer. A tous les niveaux,l'on constate laprécipitation et la réflexionaprès action. Dans leprocessus d'adoption de laloi anti-corruption, l'on anoté une dictature de la

mouvance parlementaire,majoritaire, surl ' o p p o s i t i o nparlementaire, minoritaire.Cette dictature s'est soldéepar une résignation del'opposition parlementairequi s'est très tôt renducompte que son abstentionn'empêchera pas le vote dela loi. La loi a été adoptéemais avec une insuffisancemajeure qui pourrait enson temps porter un coupà l'équité et la justesse dela lutte contre l'impunité.Le gouvernement et " sesdéputés " ont fait voter laloi anti-corruption enpensant à la protection dearrière. Sinon commentcomprendre que la majorité

des membres de l'Autoritéde lutte contre lacorruption soient désignéspar l'Exécutif. Pourquoin'avoir pas pensé à unestructure ayant la mêmecomposition quel'Observatoire de luttecontre la corruption, maisavec des pouvoirs renforcés.Pour le Programme devérification desi m p o r t a t i o n s ( P v i ) -nouvelle génération, on aeu l'impression que legouvernement n'a pas nonseulement analysée toutesses implications ouassociée tous les acteurs dusystème portuaire avant lamise en œuvre de laréforme. Pourtant, la

reforme en elle-mêmes'impose pourl'amélioration des recettesdouanières et par ricochetle bien-être de l'économiebéninoise. Là encore ladémarche était biaisée. Lesauditeurs internes quant àeux sont confrontés à unproblème de moyens pourl'accomplissement de leurtache. Pis, leur intégrationdans les structures danslesquels ils sont affectéspose problème. A ce niveauencore tout porte à croireque les réflexions n'ont pasété assez muries. Etobservant de près lespremiers pas de laRefondation, il ressort queles bonnes choses sontfaites de la mauvaisemanière. Et voila que cesecond et dernier mandatde Boni Yayi est placé sousle sceau des réformes aussibien économiques,p o l i t i q u e s ,qu'administrative visant "la revalorisation de nosvaleurs éthiques, moraleset religieuses ". Legouvernement gagnera àrevoir sa démarche dansl'introduction desreformes de sortes que lesmajeures à venir soientavec le moinsd'imperfections possible.Que la Refondation,définie, par certains griotsdu régime comme lacorrection du changementne soit pas un plagiatdéguisé du Changement.

Quand l'option des zones péri-urbaines devient la plus optimale !Entre les résidences dans les zones péri--urbaines et les locations de Cotonou, que choisir?A cette question, plusieurs locataires sont contraints aujourd'hui d'éluder le dilemme auprofit des conditions souvent peu ordinaires qu'offrent les habitations des périphéries deCotonou. Ceci répond à une kyrielle de faits que vivent ces derniers dont l'augmentationanarchique des contrats de location.

CROISSANCE AIGUE DES CONTRATS DE LOCATIONS D'APPARTEMENTS A COTONOU

Sidoine AHONONGA

Il n'est pas donné àn'importe quid'aspirer à vivre en

location à Cotonou. Dumoins, cela exige dulocataire d'être nanti. Ildevra ainsi faire face auxloyers imposés par lespropriétaires. Cettesituation offusque bonnombre de béninois quijettent sans communemesure leur dévolu sur lesbanlieues et zones péri-urbaines. Pour cause,Cotonou, l'une des troisvilles à statut particulier duBénin, en chantier depuisquelques années, bénéficiedes coups de pinceau depart et d'autres. A-t-onnoté, plusieurs travaux deconstruction de routes

interurbaines. L'objectifpour les autorités est sansaucun doute de faciliterd'une part la circulation enagglomération et d'autrepart, de soulager la peine dela population face parexemple au phénomènecyclique d'inondation.Mieux, la f in delotissement dans certainsquartiers coïncide avec laprolifération des écoles,collèges, centres de santépublique comme privé, lesuniversités… Au fur et àmesure que les travauxévoluent, les quartiers sedéveloppent, un acquispour les propriétaires demaisons d'en profiter pourfaire de bonnes recettes.Outre les dizaines demillions que coûtent lesparcelles, la location n'est

pas chose aisée dans lavitrine du pays. Lespropriétaires augmententle loyer à leur guise. Lesappartements à unechambre et un salon dontle prix jadis avoisinaittreize mille franc, sont denos jours à quinze, seizemille franc et plus avec unerevue à la hausse desavances de loyers. De lamême façon, lespropriétaires exigent unerançon d'avance excédantla barre minimale auxaspirants du titre delocataire. Pour certainspropriétaires, l'élevationdu prix des matériaux deconstruction est à l'originede ce phénomène. Malgréle coût exorbitant desnouveaux loyers, leschambres sont moins

spacieuses. Les chambresen bambou qui étaientréservées pour ceux quisont sur paille, sontaujourd'hui trèscoûteuses. Pour Ernest C.,locataire à Gbégamey, ''lespropriétaires parfoisabusent quand ils sententque cela est une nécessitépour vous. L'Etat, commeles commerçants, doit voircomment gérer ce systèmepour éviter d'accroître lenombre de citoyens à labelle étoile. ' ' Lespropriétaires de maisonsdoivent être sensibiliséspour peut-être seconformer à des tarifsstandards'', a ajouté dameAntoinette, revendeuse etlocataire à Godomey.

Boni Yayi

Léonce GAMAÏ

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1414 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011Afrique-InterAfrique-InterSOUDAN DU SUD Une jeune nation au destin sombre…Le Soudan du Sud, officiellement indépendant le 9 juillet passé, est devenu le plus jeune Etatd'Afrique aux dépens de " grand " Soudan. Mais l'horizon futur de ce pays est très nuageux enraison des défis majeurs qui l'attendent et de la situation belligérante qui règne entre lui et sonainé du nord. L a Communauté Internationale veut-elle

attenter à ses jours, et payer pour sonsecours délateur au chevet du Conseil

national de transition (Cnt) en Libye? Larestitution de Michel de Montaigne, ex-Conseillerà la Cour des aides de Périgueux et au Parlementde bordeaux, adjuge bien cet humanismemercantile. En effet, il rapporte l'avènement deCléombrotus Ambraciota, qui, ayant lu le Phédondu penseur aristocratique Platon, prit goût à lavie éternelle, écourta son séjour sur terre en seprécipitant dans la mer. La CommunautéInternationale est par essence ce CleombrotusAmbraciota. La lecture du " Phédon " désigneson analyse de la révolution maghrébine. La vieéternelle, n'est rien d'autre que le pétrole libyen.La précipitation dans la mer symbolisel'intervention militaire et le soutien non pondéréau Cnt. N'est-ce pas une bombe à retardement ?Les fameux conseillers qui réclament le siègeadulte de 42 ans, vont-ils le prendre sans arrièrepensé sur la présence encombrante de l'occident? Le Conseil national de transition a ravi lemarché de la Communauté Internationale. Celuide devenir le Guide libyen. Ne serait-il pas ungoulot d'étranglement à la trousse de l'Occident? Loin de cette colonne continentale une telleaffirmation. C'est une histoire d'indulgence et detemps. La France, a fortiori l'Europe, n'est pasun Etat à majorité islamiste. Mieux les Etats Unisqui œuvrent aujourd'hui pour un Kadhafi scléroséet déjanté, se sont donné les moyens d'abattreBen Laden, un islamiste révolté. Son cadavre futcondamné comme Polynice dans la légendethébaine, à s'évaporer sans sépulture. Les mêmespuissances occidentales avaient brandi la créatinede leur muscle sur l'ex-président irakien SaddamHussein, exécuté après une intervention militaireaméricano-britannique. Et ce sont les mêmesEtats qui poussent le Cnt à la déhiscence de sonrègne. La Communauté Internationale a très tôtpris goût à sa politique de délation anti-Kadhafià telle enseigne qu'elle manque le tempsd'évaluer les facteurs idiosyncrasiques du Cnt.Les voilà tout près assimilant CleombrotusAmbraciota. La France seule bénéfice depuis leconseil du jeudi 1er septembre 2011 dernier,d'un accord de 35% de l'exportation du pétrolelibyen. Une politique cultuelle de fidélisation del'intervention militaire d'une telle envergure quele Cnt consent à sa clientèle. Jusqu'à quand vont-ils vouloir quelque chose et décliner soncontraire, ces occidentaux ! Mais enfin.Supposons que cette CommunautéInternationale décide de remonter vers les années1992 et enquêter sur les effractions terroristes del'histoire. Que pourrait être la réaction du Cnt,un conseil coloré d'islamistes et de certainsproches du régime happé de Kadhafi ? L'Etat "cntéen " qui a tonné sa laïcité pourra exprimerson bras séculier et déchirer la feuille de routepour achever sa collaboration avec l'Occident.Et la Jamahiriya, l'Etat des masses, instauré parla Révolution Verte résumée dans le fond dudrapeau libyen en 1977, se muera en "Révolution Rouge " entre l'Occident et le Cnt. Lacouleur, rouge tachée de noire, du drapeau desinsurgés le traduit déjà assez. CléombrotusEmbraciota !

Chronique ContinentalePar Epiphane ADADJA

Kiir ne voudra pas douter de l’avenir de son pays

Cleombrotus Ambraciota !Jean-Bertrand

BATAMTETOU (Stag)

S a naissance futdifficile et sacroissance s'annonce

encore plus pénible. Juba lacapitale du Soudan du Sud, aabrité en juillet passé, lacérémonie de proclamationofficielle de sonindépendance en présenced'une trentaine de chefsd'Etats africains, dusecrétaire général de l'ONU.Cette indépendance estproclamée par son premierprésident Salva kiir Mayardi.Elle est proposée par lacommunauté internationalecomme l'ultime solution à lacrise qui oppose le Nord et leSud du territoire soudanaisdepuis de longues années.Pourtant. Les défis qui restentà relever pour assurer à lapopulation une paix durableet des conditions de viemeilleure sont de trèsgrandes envergures. LeSoudan du Sud accède àl'indépendance sansfrontières précises etdélimitées avec son voisin du

nord. Malgré plusieurstentatives de tracée, Abyei,région pétrolifère etfrontalière entre le Nord et leSud reste très militarisée etconvoitée par tous. Lesaffrontements interethniquessignalés ces dernièressemaines, soit un mois à peineaprès l'Independence faisant600 morts et plus d'unecentaine de blessés, donne lesignale d'une paix précaire.Les accords sur le partage desrevenus pétroliers restentencore flous. L'indépendanceest acquise, mais lasouveraineté de ce jeune Etatn'exclut pas pour le momentsa dépendance envers sonvoisin du nord. L'essentiel des

produits agricoles devaientprovenir de là .Lesinfrastructures dans cettejeune nation sont quasimentinexistantes. La constructiondes centres de santé, desroutes, des écoles et autressont à parfaire. L'absence desinstitutions étatiques marquela faiblesse du pays. Laconstitution n'est pas établie.La présence remarquée desgroupes rebelles très armésdepuis la guerre de 1983 à2005, qui avait fait plus dedeux millions de morts, estune menace interne sérieuse.Pourtant aucun chrono-gramme de désarmementn'est prévu. Et l'on redouteune guerre par rébellion

interposée entre le Soudan deSalva Kiir et celui de Béchir.En plus de ce tableau sombreà l'interne, cetteindépendance n'est pas dugoût tous en Afrique. Mêmesi l'Union africaine (Ua) avaitavoué n'être pas d'accord,force est de préciser que le 15aout dernier a marqué lacélébration, à Addis-Abeba,de l'entrée solennelle du paysau sein de l'organisationpanafricaine. L'Egyptes'inquiète à cause de l'histoiredu Nil qui constitue unexploit pour le nouvel Etat. LeTchad est préoccupé par laquestion de ses rebelles quipourront se réarmés à partirde ce dernier pays africain.Cette indépendance inquiètela République Démocratiquedu Congo (Rdc), qui craint unnouveau rebondissement dansl'affaire de sécession duKatanga. Créé deux Etatsindépendants et souverainssur des bases religieuses,indigne profondément leNigéria. Et aussi biencertaines réalités endogènesqu'exogènes laissent planerdes doutes sur son le futur dela République du Soudan duSud.

" La Syrie ne restera pas leroyaume du silence " disaitRiard Turk. " La peur ne nousfera plus suffoquer et mapatrie ne restera pas uneimmense prison " ajoutait cetopposant historique. La Syrieest gouvernée de main de ferdepuis 40 ans par le régimebaasiste sous lequel lamoindre velléitédémocratique estimmédiatement réprimée. Laquarantaine d'année quetotalise aujourd'hui cerégime à la tête du payssemble trop suffisant pourqu'il continue de fairel'admiration des Syriens. Elle

SOULÈVEMENTS POPULAIRES EN SYRIE Bachar al-Assad lutte contre la roue de l'histoirelui aurait plutôt donné letemps suffisant d'accumulerles imperfections dont lepeuple en a désormais marre.Le Printemps Arabe est aurendez-vous. En réponse auxprotestations, Bachar Al-Assad, le président syrien, sesert de l'armée pour tirer àballes réelles sur lesmanifestants.Installé parHafez El Assad, père del'actuel président syrien arrivéau pouvoir en 1970 par coupd'Etat, le régime Baasistehérité par Bachar Al Assad, aperdu l'essentiel de sonidéologie originelle : Lepanarabisme et le socialisme.Le parti baas gouverne en vertude l'Etat d'urgence et interdit

toute opposition dans unmonde qui se veutdémocratique. Il est celui desAlaouites minoritaire quireprésente environ 12% des 21millions d'habitants du pays.La domination de cetteminorité sur la majoritésunnite de plus de 70%engendrerait des frustrations.Pire les Kurdes quireprésentent près de 10% dela population sontmarginalisés et 300 millesd'entre eux sont privés depapiers d'identité. Ils ont étédéchus de leur nationalité en1962 sur la décision du partibas. L'Organisation nongouvernementale (Ong) desdroits de l'homme Human

Ganiou AMOGOU (Stag)Rights Watch, reproche àBachar de ne pas réaliser sapromesse d'accroitre leslibertés publiques etd'améliorer la situation desdroits de l'homme en Syrie.Sur le plan économique,Bachar est loin de son rêve defaire de la Syrie, la chine duMoyen-Orient. La corruptionquand à elle est toujoursendémique dans le pays.Après les 10 ans de BacharAl Assad et les 40 ans durégime baasiste, le peuple acompris que ce régime n'aplus grande chose àdémontrer, si ce n'est qued'augmenter lesimperfections.

" Le pouvoir ne se donne pas,il s'arrache ", dit-on. Cettelogique, souvent illogique auprix du sang, est depuis peumise en pratique dansquelques coins du monde,notamment en Afrique.Saddam Hussein effacé, BenAli, Laurent Gbagbo et HosniMoubarak éjectés, le guidelibyen dissout. C'est le tristeconstat de ces jours dans lespays autarciques à dirigeants

APPUI DE L'OCCIDENT POUR L'ÉVICTION DES DICTATEURS AFRICAINSDu carnage pour une délivrance sur mesure" goujats ". Les peuplesoppressés de ces différentspays ont décidé avec labénédiction maudite etironique des puissancesinternationales de se libérerdes dictateurs et devenir defacto esclaves et marionnettes.La mutinerie, l'ultimesolution. L'armée nationalesoutient soit son chef, soit sonpeuple. Dans tous les cas, cesont les mêmes peuples quisont tués en masse.Néanmoins, les libérateurs

criminels et opportunistes nesont pas seuls responsablespuisqu'ils interviennentgénéralement sur appel àl'aide du peuple. Noussommes incapables de réglernos problèmes. C'est unbélître à notre égard. Bienque le monde ne soit pasofficiellement en lutte armée,les déconvenues de ces crisessont riches en perte en vieshumaines. Véritablehypocrisie meurtrière pourl'égoïsme matériel. Le péché

Judicaël GNONHOSSOU de nos roitelets est qu'ils sedisent indispensables à nosnations. La délivrance est tropdouloureuse et sanglante.Difficile de préférer lemassacre pour une libertéprécaire qui risque d'êtreremise en cause par d'autressoulèvements à soumissiondictatoriale. La solutionnigérienne semble plusadéquate. La vie est sacrée etmérite d'être jalousementpréservée.

Le vent de contestation qui secoue le monde arabe a trouvé refuge en Syrie depuis quelquesmois. Le peuple syrien exige le départ du président Bachar el-Assad qui n'entend guère renoncerau pouvoir. Ce sont les multiples imperfections du régime baasiste qui ont conduit à cette fâcheuseextrémité. Les exactions sont déjà à leur comble alors que le bout du tunnel refuse toujours de sefaire voir.

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1515 N° 136 Septembre 2011N° 136 Septembre 2011SportsSports Par Sidoine Ahononga

TIR FRANCL'heure de la grande attente !

Enfin, l'heure fatale semble être à la porte.La période nébuleuse que traverse la reinedes disciplines va tourner une nouvelle

page ; celle peut-être de la délivrance des féruscontraints au chômage. Hormis le 20 décembre,on entendra certainement le 6 Septembre. Deuxdates historiques dont l'écart a brisé le rêve d'unepléthore de passionnés comme des châteaux decartes. Notre pinceau habituel. Nous étionspépères quand un conflit naissait pour une duréeque seuls les précurseurs pouvaient y penser. Lesvoix ont retenti de tout part pour rendrealambiquée la situation. Et puisque l'eaudemeure dans le gaz, le Tribunal arbitral dessports pense avoir le monopole des débats pourfaire du droit, un élément efficace mais hélas !Entre impasse et perplexité, le Tas, sembleraitchoisir une option avec des atermoiementsspectaculaires à effets nuisibles. On croit bien queles prêtes de cette instance judiciaire vontrespecter le deadline après tant de remous et desuspicions. L'atroce déculottée des deuxcatégories d'équipes façonnées à la béninoise estpassée par là. ''Il me semble qu'on ne va pas biensi loin si l'on ne fait quelque chose pourquelqu'un'', dixit Melvin Jones. Ils ont bien faitet ont excédé même la marge minimale. Etcomme si on se rappelait encore le lundi 25 Juillet2011 pour la descente aux enfers d'un prophètede la trempe au gus Gbagbo. Là, se montrentingénieusement au tableau, la grossièreté et laméfiance, mais ici se cache une sève malignesous l'écorce de la mésaventure. Le crimeéchappe à sa longueur. Tant mieux ! Oublionsce pan horrible de l'histoire et pendons-nous auxbasques des intègres du Tas. Même le ministredes Sports Didier Djibodé Akplogan s'est vouéà la chefferie en s'asseyant sur un strapontin àune béquille. Oh ! Dieu de bonté ! Epargne monpays de ce dégel suicidaire ad vitam aeternam.Amen ! On verra sans doute, le gugusse danscette crise. Prières ou libations, le Tas consulterade son côté ses haruspices pour ne point avalerles couleuvres du camp défaillant puisque toutse passe en sourdine. Bref, dormons les yeuxouverts comme le Cardinal Duc de Richelieupour saisir la balle au bond. Mais, le chroniqueura encore le trouillomètre à zéro. ''Oh ! Pitié !'',dira l'autre sexagénaire pour se faire entendre.L'on est content de voir le football prendre uneveste. Ma plume juge atypique cette guéguerrequi a supplanté le petit pays sur une logeinsoupçonnable. A l'heure où l'attente fut grande,le ''mot'' du Tas reste le point de mire. Le Tas,voilà ce que nous avons voulu. Et nousl'assumerons !!! Attention ! Et si la décisionconnait… ? Sonnons le beffroi tout en ayant lecerveau brûlé.

C onformément auxtests de l'EnsembleSportif des

Etudiants (E.S.E.),l'assemblée générale électivede cette instance doit se teniravant la fin du mois d'Août.Le samedi 27 Août 2011, l'actefut posé au bâtiment MKII del'Université d'Abomey-Calavien présence du président dela Fédération Nationale desEtudiants du Bénin (FNEB)François Tobalaché, duprésident du Conseil centralfédéral (Ccf) Codjo Tossavi,de quelques présidentshonoraires et des responsablesdes treize sections sportivesque compte l'E.S.E. à savoirle Volleyball, le Handball, leFootball, l'Athlétisme, lalutte traditionnelle, le Kunfun, le Karaté, le Judo, leScrabble, le Taekwondo, leTennis et le Basketball. Al'entame de ladite assemblée,les quatre membres présentsdu bureau sortant ont passéaux peignes fins le bilanmoral, technique et financier.En effet, il est d'abord revenula charge à Jean R. Aissi depeindre les problèmes dontsouffre l'institution. Pourcelui-ci, ces problèmes sontd'ordre structurel et le statutambigu des entraineurs danstoutes les disciplines. Lebilan technique, n'étantpoint occulté, le trésoriergénéral Jacques Koudjodji afait part de son côté desparticipations des athlètesaux compétitions nationaleset internationales : les Jeuxuniversitaires de Fouta auNigéria où douzereprésentants étaient àl'affront pour six médaillesavec à la clef la 7ème loge surles trente quatre universitésprésentes ; les Jeux MTN,une occasion pour leséquipes de Basket et dehandball de se faire uneimage avec respectivement les4ème et 1ère places. A cela

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'E.S.E.

Jean Roitinos Aissi réélu

s'ajoutent, les championnatsnationaux et inter facultés. LeHandball, le Volleyball et leBasketball sont sortis grandisdu premier événement sportif,un exploit marqué par laqualification pour la D1contrairement à l'équipe defootball qui est restée à latraîne. La compétition interfaculté a vu elle, le sacre de laFaculté des Droits et SciencesPolitiques (FADESP) enBasket et celle des Lettres Artset SciencesHumaines(FLASH) enfootball. Quant-au bilanfinancier, le football s'esttaillé la part du lion selon lesdires de Jean R. Aissi avec unechayotte de un million centcinquante cinq milles FrancsCFA. La section volleyball àelle seule, a pu engloutir septcent vingt milles Francs. Laconfection de tee-shirtLacoste, la rénovation dubureau de l'instance et lesaides sociales ont égalementeu un impact dans le budget2011.

Une simple formalitéde Jean R. Aissi !

Le président de l'E.S.E. rééluJean Roitinos Aissi n'a pasconnu de difficultés avant de

Sidoine AHONONGA

L'Ensemble Sportif des Etudiants (E.S.E.) a tenu son assemblée générale élective le Samedi 27 août 2011 au BâtimentMKII de l'Université d'Abomey-Calavi. A l'issu du deuxième point inscrit à l'ordre du jour qu'est l'élection du Bureaudirecteur, Jean Roitinos Aissi a été porté à nouveau au pinacle par la majorité des membres présents.

faire passer sa lettre. Pourcause, outre les huitprocurations qu'il détenait enprésence de trente et undélégués de sections,l'homme présentait l'air duseul candidat potentiel,

Le président réélu

sérieux et capable de boosterses challengers. Mieux, JeanRoitinos Aissi a été presquele mentor des mandants. Entémoigne, les résultatsfournis aux élections par lescandidats ayant reçus sononction. Voici laconfiguration du nouveaubureau :Président : Jean RoitinosAissi ;Secrétaire Générale : ADOMBachiratou ;Secrétaire Général adjoint :TOSSOU Eric Minakpon ;Trésorier Général :KOUDJODJI Atiogbé JacquesResponsable chargé dupatrimoine : TOTIN MédardResponsable àl'organisation : CHOKKIUlrich ;Responsable adjoint àl'organisation : KODA Adel ;Commissaires auxcomptes(03) :HOUNNOUGBO Marcel,HOUNKPE H. Ignace,ZANOU Hyppolite.

PHASE DE POULES DE LA LIGUE EUROPÉENNE DES CHAMPIONS DE FOOTBALL

Des duels de rêve à suivre à tout prix !Djamal Dine TIDJANI

A près plusieurssemaines de repos, laplus prestigieuse

com pétition des clubseuropéens de footballreprend bientôt ses droits decité pour le bonheur desamoureux du cuir rond.Avant le coup d'envoi officielde ladite compétition, lesclubs participantsconnaissent depuis le 25 août2011 leurs adversaires pour

le premier tour à l'issue dutirage au sort tenu à Monaco.La configuration présage desrencontres de rêve tellesBarcelone/Milan AC, RealMadrid/ Lyon. Dans legroupe A, les allemands duBayern de Munich,malheureux finaliste en2010, sont en compagnie desespagnols de Villaréal, desanglais de Manchester Cityet des Italiens de Naplesabsents depuis vingt ans àcette compétition. Les

Intéristes de Milan vont serivaliser dans la poule B avecles russes de CSK Moscou,des champions en titre deFrance l'Ille et les Turcs deTrabzonspor. Le tenant entitre de la Coupe aux grandesoreilles Manchester Uniteds'est tapé une place danspoule C composée de Benficade Lisborne, du FC Bâle etd'Oteleil. L'histoire d'amourse poursuit toujours entre lesespagnols du Real Madrid etles français de l'Olympique

Lyonnais qui s'affrontentdans la poule D. Ils seront engodasses avec les hollandaisde l'Ajax d'Amsterdam et lescroates de Dynamo deZagreb. Les Blues deChelsea vont de leur côté semesurer aux espagnols du FCValence, aux allemands deBayern Leverkusen et auxbelges de Racing Genk dansle groupe E. Les Gunnersd'Arsenal vont tenter de sequalifier pour le second tourde la ligue en défiant dans le

groupe F, les français deMarseille, les grecsd'Olympiakos de Pirée et lesallemands de BorussiaDortmund. Dans l'avantdernier groupe, les portugaisdu FC Porto, actuelchampion en titre del'Europa League, croiserontsur leur chemin, lesukrainiens de ChakhtiorDonestsk, les russes deZénith Saint Petersburg etles chypriotes de ApoelNicosie. Le groupe H

regroupe les catalans du FCBarcelone, le Milan AC,Viktoria Plzen et BatesBorisov. La première journéede la phase de poules estprévue pour les 13 et 14Septembre 2011. Le secondtour de la compétitiondémarre avec les matches deshuitièmes de finale les 14 et15 Février 2012. L'acte de finde l'édition 2011-2012 estprévu pour le 19 Mai 2012au Stade Allianz Arena deMunich en Allemag.

L'assemblée générale élective à l'E.S.E. a drainé moultfaits à la limite insolite. Le premier plat offert àl'assistance a été celui doré de pilules sans véritablecontenu. La rouspétance des uns a permis de penser àun ordre du jour avant de lancer l'AG. Tant mieux!L'administration ayant confiée d'ores et déjà lesdestinés à un responsable section attendaitsimplement le quitus des treize sections mais erreur! Tout s'est passé comme si le K.O. orchestré ensourdine ne peut plus connaitre une autre issue.Mieux encore, deux points sont restés en suspens.Le capitaine de l'équipe de l'UNB Médard Totinrévolté pour n'avoir pas reçu une lettre attestant ladissolution, a eu la langue de boie après avoir étéconsolé par un pot de vin…L'E.S.E. est-il un syndicatchargé de défendre la cause des athlètes ou unestructure habilitée à sanctionner ? Une interrogationémise par l'ex entraineur et actuel médecin de l'équipedéchue, Marc Fadaïro. Quid de ''Univers sportAwards'' ? L'événement est à l'étape du crayonné etsera effectif après le Ramadan selon le Csas-Cousinterviewé en catimini ; propos rejeté par le présidentE.S.E. devant l'assemblée. Entre le badinage et lesérieux, que choisir?

Dans les coulisses de l'AG !

Page 16: Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le ... · Déjà douze mois passée par Sofiatou Onifadé à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales (C ous)

LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

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Date limite : 28 octobre 2011Le but de ce programme est de permettre aux chercheurs et aux doctorants despays membres ou observateurs de l'OIF, issus des établissementsd'enseignement supérieur membres de l'AUF de bénéficier d'une formation de3 à 6 mois dans 22 institutions d'enseignement supérieur roumaines.Le 23 mai 2007, le Gouvernement de la Roumanie a adopté l'arrêté concernant lacréation du système de bourses d'études doctorales et de recherche "EugenIonescu" pour les ressortissants étrangers dans les institutions d'enseignementsupérieur de Roumanie, membres de l'Agence universitaire de la Francophonie.Cette décision fait suite à l'engagement que la Roumanie a pris lors du XIèmeSommet de la Francophonie (Bucarest, septembre 2006).Objectifs :Les mobilités " Eugen Ionescu " s'effectuent au sein du réseau des établissementsmembres de l'AUF. Elles conduisent les enseignants et/ou chercheursfrancophones à l'extérieur de leur pays, en leur permettant de se perfectionnerdans les universités membres de l'Agence universitaire de la Francophonie enRoumanie.Ces mobilités doivent proposer des thématiques utiles au développement despays et des universités du Sud , tel que défini dans le cadre de la Francophonie.Seront favorisées les mobilités cohérentes avec les intérêts des établissementsd'origine et accueil.La gestion effective de ces bourses est coordonnée par l'Agence universitaire dela Francophonie, dont l'expérience dans ce genre de programmes estinternationalement reconnue.

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