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 PHYSIQUE DES MA RI AUX Labora toi re n° 1 : Métallographie Diagrammes de phase Applications Henri-Michel Montrieux [email protected]

Méttalographie (Physique des matériaux)

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Technique consistant à déterminer la structure d’un métal en observant sa microstructure.

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  • PHYSIQUE DES MATRIAUX

    Laboratoire n 1 :

    Mtallographie

    Diagrammes de phase

    Applications

    Henri-Michel Montrieux

    [email protected]

  • MENU

    Mtallographie

    Diagrammes de phase

    Applications

  • MTALLOGRAPHIE

    Dfinition :

    La mtallographie est la technique consistant dterminer la

    structure dun mtal en observant sa microstructure

    Objectifs :

    Etablir une image significative de la microstructure source

    Avoir une vision de lorganisation des diffrents grains et des diffrentes phases

    Trouver des informations sur la composition et le mode de fabrication

    Tenter de trouver une corrlation entre les proprits macroscopiques (prop. mcaniques, lectriques, magntiques, optiques, ) et la microstructure

  • PRPARATION DES CHANTILLONS

    Trononnage

    Enrobage

    Polissage avec papier SiC

    Polissage avec solution diamante

    Attaque chimique pour rvler les grains et leur

    orientation

    Toujours disposer dun chantillon reprsentatif

    Eviter dendommager lchantillon (ex : fissuration suite au trononnage)

  • MTHODE DE POLISSAGE

    Papier SiC et Chiffon + Solution Diamante

    Polissage en 2 phases :

    Papier SiC de plus en plus fin

    Chiffon et solution diamante de plus

    en plus fine

    Polissage par abrasion

  • UTILISATION DU MICROSCOPE

    Simple

    Analyse visuelle rapide

    Possibilit de prendre des clichs

    Mise en vidence des proprits microstructurales

    Alliage Ti Acier doux

    Echantillon enrob

  • MICROSCOPE OPTIQUE

    Grossissement limit ~1000x

  • MICROSCOPE LECTRONIQUE

    TEM : Microscope lectronique transmission,

    pour objets transparents aux lectrons

    Prparation dchantillons minces (200-300 nm)

    Acclration des lectrons dans un champ lectrique (ddp 100-300 kV)

    Projection sur la cible, interaction et mission dlectrons

    Impression sur un cran fluorescent (ou capteur)

    Exemple dapplication : Mesure de la distance inter-rticulaire (entre plans datomes) dans un rseau

    Nanotube, sulfure de Tungstne (TEM)

  • MICROSCOPIE LECTRONIQUE (SUITE)

    SEM : Microscope lectronique balayage

    Prparation dchantillons

    Acclration des lectrons dans un champ lectrique + systme de lentilles magntiques

    Projection sur la cible, interaction et mission dlectrons

    Un capteur scanne ligne par ligne lintensit dmission et permet lobtention dune image

    Des capteurs secondaires peuvent tre installs (lectrons secondaires, rtrodiffuss)

    Exemple dapplication : Dtermination du type de rupture (ductile/fragile) dun chantillon avec un grossissement lev

    Filament de Tungstne (SEM)

  • MICROSCOPIE SEM (EXEMPLE)

  • MICROSCOPIE SEM (EXEMPLE)

  • CORRLATIONS

    Dans le cas o un lien est mis en vidence entre

    les proprits macroscopiques et la microstructure,

    lchantillon devient un outil de contrle.

    Exemples :

    Relation entre la taille des grains et la limite lastique

    Influence de prcipits sur les proprits mcaniques

    Dtection de lamorce dune fissure lors de lusure par fatigue

  • LES DIAGRAMMES DE PHASE

    Bas sur la thermodynamique : la (les) phase(s)

    conduisant un minimum de lnergie libre G sont les phases dquilibre.

    Le nombre dlments est de 2 ou plus. En pratique, on se limite 2 ou 3.

    Pour 2 lments, on construit des diagrammes T=

    f(composition)

    V = nlem + nvar = 2 + 1 = 3 -

    1 phase V = 2 : Temprature et composition des

    phases libres

    2 phases V = 1 : Temprature ou composition des

    phases libres

    3 phases V = 0 : Temprature et compositions fixe

  • RGLES

    Un domaine de phase : maximum 2 phases en

    prsence

    2 domaines monophass sont spars par un

    domaine biphas

  • EXEMPLE DE DIAGRAMME : AG-CU

    1

    2

    1

    2

    3

    1 2 3 Phase(s) en prsence

    Identifier la phase riche en Cu, riche

    en Ag et liquide.

    Quelles sont les 2 phases en

    prsence 500C et 50% Cu ?

  • COMPOSITION DES PHASES

    La composition des phases se lit sur les lignes de conjugaison.

    A 600C, quelles est la

    composition des phases en

    prsence ?

    Est-ce que le pourcentage

    global de cuivre modifie la

    composition de ces phases ?

  • PROPORTION DES PHASES

    La rgle des segments inverses permet de dterminer la

    proportion des phases en prsence dans un systme biphas.

    Soient 2 phases A et B de proportion respective fA et fB. On a,

    De plus, le bilan matire impose que la concentration globale en a et en b soit

    donne par

    Concentration de i

    dans la phase J

  • PROPORTION DES PHASES (SUITE)

    Par substitution, on rsout le systme dquation pour dterminer fA et fB.

    On obtient alors,

    BA

    Ca Ca,BCa,A

    x y

  • PROPORTION DES PHASES (SUITE)

    On obtient la rgle des segments inverses.

    BA

    Ca Ca,BCa,A

    x y

  • EXEMPLE : DIAGRAMME AG-GE

    Etablir la relation entre fraction

    atomique et fraction massique.

    Dterminer les phases en prsence,

    leur tat dagrgation, leur composition ainsi que leur

    proportion dans les cas suivants :

    Cw[Ag] = 50%, T = 400C

    Cw[Ag] = 30%, T = 651 C

    Cw[Ge] = 10%, T = 700 C

    Ca[Ag] = 20%, T= 800 C

    Pour un domaine biphas fix, est-

    ce que la composition des phases

    dpend de la concentration en

    Germanium ?

  • LES POINTS PARTICULIERS DU DIAGRAMME

    DQUILIBRE

    Les points particuliers du diagramme dquilibre sont ceux pour lesquels 3 phases coexistent.

    Il sagit bien dun point car la variance y est nulle (Temprature et composition fixes)

    On distingue les points respectivement eutectique, pritectique,

    monotectique, sintectique, eutectode et pritectode selon les

    phases en prsence.

  • LEUTECTIQUE

    Caractris par la raction L A + B

    A la solidification, une phase liquide unique donne

    lieu deux phases solides.

    La morphologie des phases dpend de la

    composition du mlange.

    La composition de leutectique est fixe.

    La temprature eutectique est plus basse que la

    temprature de fusion des corps purs

  • LEUTECTIQUE : 3 CAS DE SOLIDIFICATION

    Solidification dun mlange :

    composition eutectique (26.1%)

    composition diffrente de leutectique (13% et 77%)

    Dterminer lvolution des phases en prsence

    (composition, proportion) pour un

    refroidissement de 1100C

    400C.

  • LEUTECTIQUE : 3 CAS DE LIQUFACTION

    Liqufaction dun mlange :

    composition eutectique (26.1%)

    composition diffrente de leutectique (13% et 77%)

    Dterminer lvolution des phases en prsence

    (composition, proportion) pour un

    chauffage de 400C 1100C.

  • LEUTECTODE

    Similaire leutectique, mais raction entre phases solides

    Raction du type A B + C

    A

    B + C

    A + CA + BB C

    T

    Composition

    Exemples :

    Transformation du fer en perlite

  • LE PRITECTIQUE

    Caractris par la raction L + A B

    En solidification, une nouvelle phase solide prend

    naissance la place de la phase liquide et de

    lautre phase solide.

    La morphologie des phases dpend de la

    composition du mlange.

    La composition du pritectique est fixe.

  • LE PRITECTIQUE : DIFFRENTS CAS DE

    SOLIDIFICATIONCas n1 et n2 :

    Pas de passage par le pritectique

    Cas n4 :

    - Le mlange est liquide

    - Arriv la ligne de liquidus, les premiers cristaux de la phase se solidifient. Cette phase est plus pauvre en B que le liquide.

    - En refroidissant, le liquide et la phase senrichissent en B. La proportion de liquide diminue.

    - Au point pritectique K, la phase et la phase liquide disparaissent totalement au profit de la phase

    , qui se forme.

    - Aprs formation complte de , la temprature baisse nouveau. Une phase rapparait en raison de la saturation de en A.

    liquidus

    solidus

  • LE PRITECTIQUE : DIFFRENTS CAS DE

    SOLIDIFICATION (SUITE)Cas n3 :

    - Le mlange est liquide

    - Arriv la ligne de liquidus, les premiers cristaux de la phase primaire se solidifient. Cette phase est plus pauvre en B que le liquide.

    - En refroidissant, le liquide et la phase senrichissent en B. La proportion de liquide diminue.

    - Au point S, la phase liquide disparat totalement. La phase primaire est partiellement dcompose. La phase , k% de B se forme.

    - Aprs formation complte de , la temprature baisse nouveau. Les phases et rejettent respectivement du B et du A dans de nouvelles phases et en raison de la baisse de la solubilit.

    - Les phases primaires et secondaires sont distinguables sur micrographie.

  • LE PRITECTIQUE : DIFFRENTS CAS DE

    SOLIDIFICATION (SUITE)Cas n5 :

    - Le mlange est liquide

    - Arriv la ligne de liquidus, les premiers cristaux de la phase primaire se solidifient. Cette phase est plus pauvre en B que le liquide.

    - En refroidissant, le liquide et la phase senrichissent en B. La proportion de liquide diminue.

    - Au point R, la phase disparat totalement. La phase liquide est partiellement dcompose. La

    phase , k% de B se forme.

    - Aprs formation complte de , la temprature baisse nouveau. Le liquide et la phase forme senrichissent en B. La proportion de liquide diminue jusqu disparition complte en Y.

    - La poursuite du refroidissement mne au passage

    de la limite de solubilit de A dans au point Z. Une phase est alors reforme.

  • LE PRITECTIQUE : LIQUFACTION

    Fonctionne en sens inverse de la solidification.

    Conduit + L

  • LE PRITECTIQUE : EXEMPLE

    Se prsente frquemment pour les mlanges de composants temprature de fusion fort diffrentes (ex : Fe-Zn, Cu-Zn ou Cu-Sn)

    Identifier 2 points pritectique

    Donner les ractions pritectique

    Expliquer le schma de

    refroidissement depuis ltat liquide dans lun des cas pour un mlange de composition

    pritectique.

  • LE PRITECTODE

    Similaire leutectique, mais raction entre phases solides

    Raction du type A + B C

    A

    A + B

    B

    CA + C

    B + C

  • AUTRE CAS : LE MONOTECTIQUE

    Caractris par la raction L1 L2 +

    Moins frquent

  • LE MONOTECTIQUE : EXEMPLE

    Cas du chauffage de lalliage 37.4% Pb depuis 200 C :

    -Le plomb et le cuivre forment deux phases

    spares quasiment pures car le plomb (resp.

    cuivre) est trs peu soluble dans le cuivre

    (resp. plomb).

    - A 328 C, il se forme une phase liquide L2

    trs riche en plomb. Au-del de cette

    temprature, la solubilit du cuivre dans la

    phase liquide augmente jusqu 15%.

    - A 955 C, la phase liquide L2 et la phase Cu

    disparaissent totalement au profil dune phase liquide L1 unique.

    - Une fois la transformation monotectique

    acheve, laugmentation de temprature ne modifie plus la nature du liquide.

  • LE MONOTECTIQUE : EXEMPLE (SUITE)

    Cas du chauffage de lalliage ~ 60% Pb depuis 800 C :

    - A 800 C, il existe deux phases. Lune delle est solide et trs riche en cuivre. Lautre est liquide (L2) et riche en plomb.

    - A 955 C, la phase cuivre disparat totalement

    au profit dune nouvelle phase liquide L1 de composition monotectique (37.4%). Pour

    prserver le bilan matire, on voit par la rgle

    des segments inverses que la proportion de

    phase L2 diminue.

    - Aprs la transformation, laugmentation de temprature conduit un enrichissement des

    phases liquide L1 et L2 en leur composant

    minoritaire.

    - Il arrive un moment o les deux phases ont la

    mme composition. A ce moment, il nexiste plus quune seule phase liquide ( 995 C).

  • LE MONOTECTIQUE : EXERCICE

    Sur le diagramme Cu-Pb, dterminer

    lvolution des phases en prsence, leur composition ainsi que leur

    proportion lors du passage de 1200

    C 200 C dun alliage 10% de plomb.

  • AUTRE CAS : LE SINTECTIQUE

    Caractris par la raction L1 + L2

    Exemple : K-Zn, Na-Zn

  • APPLICATIONS

    Le diagramme Fer-Carbone

    La purification dun alliage

  • LE DIAGRAMME FER-CARBONE

    Diagramme mtastable (Fer-Cmentite)

    Diagramme stable (Fer-Graphite)

    Prsence deutectique, de pritectique et deutectode

    4 phases possibles : , , , et Fe3C ou C

  • LE DIAGRAMME MTASTABLE

    Est utilis pour ltude des phases dans les aciers et fontes blanches

    Max. 6.67 %C (Composition Fe3C)

    Eutectique 1147 C, 4.3 %C

    Pritectique 1493 C, 0.16 %C

    Eutectode 727 C, 0.76 %C

  • LE DIAGRAMME STABLE

    Est utilis pour ltude des phases dans les fontes mallables

    Peut aller jusqu 100 %C

    Eutectique 1153 C, 4.2 %C

    Pritectique 1493 C, 0.16 %C

    Eutectode 740 C, 0.65 %C

  • DIAGRAMME FER-CARBONE

    Zone riche en Fer

    Diagramme :

    Stable

    Mtastable

  • LES ACIERS DOUX

    Teneur en carbone < 0.02 %

    1 phase ferrite 727 C

    A 20 C, la solubilit du carbone dans le fer est de

    10-5 Prcipits secondaires de cmentite

    Proprits Mcaniques :

    Trs ductile (~40%)

    Faible limite lastique (100-200 MPa)

    Acier doux 200x

    Ferrite

    Joint de grain

    Prcipit Fe3C

  • LACIER PERLITIQUE

    Composition eutectode, teneur en carbone de 0.76 %

    A 727 C, formation du compos eutectode appel perlite. Alternance trs

    fine de ferrite et de cmentite.

    Jusqu 20C, rejet par la phase ferrite de Fe3C.

  • LACIER PERLITIQUE (SUITE)

    Structure lamellaire de la

    perlite due la

    prcipitation alterne de la

    phase ferrite et de la

    cmentite.

    Proprits Mcaniques :

    Moyennement ductile (10-25

    %)

    Haute limite lastique (625-

    1100 MPa)

  • LES ACIERS HYPOEUTECTODES

    0.02 0.76 %C

    Proprits mcaniques variables selon la teneur en carbone et le mode de

    fabrication

    A temprature eutectode, en refroidissement, une phase ferritique

    proeutectode est prsente

  • LES ACIERS HYPEREUTECTODES

    0.76 2.14 %C

    Proprits mcaniques variables selon la teneur en carbone et le mode de

    fabrication

    A temprature eutectode, en refroidissement, de la cmentite a dj prcipit

    avant la formation de la perlite

    Cmentite pro-

    eutectode

    Perlite

  • PROPRITS MCANIQUES

    Rm (MPa) Allongement

    (%)

    Rsilience

    (J/m)

    Duret

    (Brinell)

    Ferrite 300 40 300 80

    Cmentite 550

    Perlite Fine 1100 10 200 250

    Moyenne 850 15 200 205

    Grossire 625 25 200 185

  • LES FONTES BLANCHES HYPOEUTECTIQUES

    Perlite (de laustnite pro-eutectode)

    Cmentite (de laustnite pro-eutectode)

    Cmentite (de la ldburite)Perlite (de la ldburite)

    L L + Fe() Fe()+ ldburite perlite + cmentite + ldburite transforme

  • LA FONTE BLANCHE EUTECTIQUE

    Depuis ltat liquide :

    Solidification 1147 C

    Formation de ldburite (4.7 %C)

    Rejet de cmentite par la phase

    austnite de la ldburite

    A 727 C, formation de la ldburite

    transforme (perlite + cmentite)

    Jusqu 20 C, la phase ferrite de la perlite rejette de la cmentite.

  • LES FONTES BLANCHES HYPEREUTECTIQUES

    Depuis ltat liquide :

    Solidification partir du liquidus

    Formation de cmentite (6.67 %C)

    A 1147 C, formation de la

    ldburite (4.3 %C)

    Rejet de cmentite par la phase

    austnite de la ldburite

    A 727 C, formation de la ldburite

    transforme (perlite + cmentite)

    Jusqu 20 C, la phase ferrite de la perlite rejette de la cmentite.

  • LES FONTES HYPEREUTECTIQUES (SUITE)

    Cmentite pro-eutectique

    Ldburite transforme

    Cmentite secondaire

  • PROPRITS & UTILISATION DES FONTES

    BLANCHES

    Module de Young infrieur lacier (~100 GPa)

    Limite lastique moyenne (~ 200-400 MPa)

    Rsilience faible

    Allongement la rupture faible

    Grande duret

    Bonne coulabilit (Tf ~ 1100-1200 C)

    Applications :

    Pices destines lusure abrasive (boulet de broyeurs, mchoires de concasseurs & plaques dusure)

  • LES FONTES MALLABLES

    But : Amliorer la dformabilit des fontes blanches

    Transformation : Fe3C Fe () + 3 C (graphite)

    2 mthodes : amricaine (diag. stable) ou

    europenne (traitement chimique oxydant)

  • LES FONTES MALLABLES (SUITE)

    La mthode amricaine consiste en un traitement volumique de la pice en fonte

    Le refroidissement est lent, on est donc proche de lquilibre utilisation du diagramme (Fer Graphite)

    Traitement thermique 900 C (chauffage, austnitisation, refroidissement lent 10C/h puis 1/h leutectode pour viter la formation de perlite)

    A temprature ambiante, il y a une phase ferrite et des amas de graphite

    On obtient une fonte dite cur noir

  • LES FONTES MALLABLES (SUITE)

    La mthode europenne consiste en un traitement oxydant de la pice en fonte.

    2 C + O2 2 CO

    Le refroidissement est + rapide, on utilise le diagramme mtastable. Il existe de la perlite

    cur aprs traitement.

    Traitement thermique 900 C (chauffage, austnitisation, atmosphre oxydante)

    Raction chimique en surface plus ductile en peau qu cur

    A temprature ambiante, cur, il reste de la ferrite, du graphite et de la perlite. En peau, il reste essentiellement de la ferrite.

    On obtient une fonte dite cur blanc

  • LES FONTES MALLABLES : QUELQUES

    CLICHS

  • LES FONTES GRISES

    But : Renforcer la dformabilit

    2 possibilits : fonte grise lamellaire ou fonte grise

    nodulaire

    Diagramme stable la solidification (via

    refroidissement lent et agents graphitisant (Cu, Al,

    Si)). Eviter les lments carburignes (W, Mo, Cr)

    Passage au diagramme mtastable en cours de

    refroidissement

  • LA FONTE GRISE LAMELLAIRE

    Lors du passage du diagramme stable au mtastable, il est possible de

    se retrouver leutectode avec une phase pro-eutectode compose soit de cmentite soit de ferrite.

  • LA FONTE GRISE NODULAIRE

    La fonte grise nodulaire est

    obtenue en ajoutant des

    lments nodulisant (Mg, Ca,

    Be)

    Plusieurs avantages :

    - Possibilit dusinage en donnant un bon tat de surface

    - Bonne rsistance aux cycles

    thermiques

    - Excellente rsistance lusure sec.

  • PROPRITS MCANIQUES DES FONTES

    Fonte Charge de

    rupture

    (MPa)

    Allongement

    (%)

    Rsilience

    (J/cm)

    Duret (HB)

    Mallable

    cur noir275-300 6-18 30 110-160

    Mallable

    cur blanc300-375 5 Bonne 100-130

    (en surface)

    150-200

    ( cur)

    Grise

    lamellaire

    200-225 0-1 Mdiocre 200-250

    Grise

    nodulaire

    400-700 4-5 Bonne 220-300

  • PURIFICATION DUN ALLIAGE AG-PD