Les navires hauturiers

Pourquoi pas ? (107,6 m)

Navire pluridisciplinaire cofinancé par la Marine nationale, missions d’hydrographie, ou portant sur l’exploration de la colonne d’eau, la cartographie sous-marine peut déployer en parallèle deux équipements mobiles lourds et réaliser des prélèvements par carottage ou dragage.

L’Atalante (84,6 m)

Navire de recherche pluridisciplinaire doté de sondeurs et d’équipements acoustiques, d’un treuil grands fonds, capable de déployer les équipements mobiles, ces missions variées peuvent concerner les géosciences marines, l’océanographie physique et la biologie.

Thalassa (73,65 m)

Navire de recherche halieutique polyvalent, écologie des populations, évaluation des espèces exploitées, étude de la distribution spacio-temporelle de la ressource. Il réalise également des missions d’océanographie physique et est capable de déployer le ROV Victor6000.

Marion Dufresne (120,50 m)

Navire polyvalent et pluridisciplinaires, il assure deux fonctions: la recherche océanographique durant les 2/3 de son temps et la logistique des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Amsterdam et Saint-Paul. Il a des capacités de carottages «sédimentaire» jusqu’à 65 m, le prédisposant aux campagnes de paléoclimatologie.

Les navires outremer

Alis (28,5 m)

Le N/O Alis est un navire qui opère dans l'océan Pacifique Sud-Ouest de la Polynésie Française à la Papouasie-Nouvelle Guinée. Il est basé en Nouvelle-Calédonie. Il réalise des missions océanographiques de physique (câble électroporteur, ADCP de coque), de biologie (chalutage, sondeur ER 60 4 fréquences, capteurs scanmar) et bathymétrie (sondeur multifaisceaux EM1002). Il est aussi utilisé en tant que navire support pour des missions de plongée (étude de la biodiversité).

Antea (34,65 m)

Le N/O Antea est un navire qui opère en océan Atlantique et Indien. Il réalise des missions en océanographiques physique (câble électroporteur, ADCP de coque), de biologie (chalutage, sondeur ER 60 4 fréquences, capteurs scanmar). Il est aussi utilisé en tant que navire support pour des missions de plongée (étude de la biodiversité).

Les navires côtiers métropolitains

Côtes de la Manche (24,9 m)

Ce navire océanographique effectue des missions de recherches scientifiques principalement en Manche Atlantique. Il peut effectuer des missions d'une dizaine de jours. Ce navire satisfait aux besoins des chercheurs dans le domaine des géosciences marines, de l'océanographie physique et biologique, la bio-géochimie et la chimie des océans. Il contribue également aux missions d'observation à long terme de l'environnement marin et à des missions de recherches et d'essais dans les différents domaines de la technologie marine. Ce navire peut également effectuer des missions d'enseignement pour les 2ème et 3ème cycles des Universités.

Thalia (24,5 m)

Thalia est un navire qui opère en Manche et dans le Golfe de Gascogne. Il a été construit en 1978 à Cherbourg. C'est un navire polyvalent qui est utilisé pour des campagnes d'environnement côtier et d'évaluation des ressources de pêche. Il est conçu pour faire de la cartographie au sondeur multifaisceaux petits fonds, des mesures d'hydrologie, de la vidéo sous-marine, des prélèvements par benne et drague ainsi que des essais acoustiques ou sismiques.

Haliotis (10,3 m)

La démarche générale en matière de cartographie géologique sous-marine et des habitats benthiques s'appuie sur la mise en œuvre d'outils d'imagerie acoustique et de vidéo, ainsi que sur le prélèvement d'échantillons sédimentaires et biologiques récoltés à la benne ou par carottage. Ceci ne s'applique actuellement que pour les fonds supérieurs à la quinzaine de mètres. Pour les profondeurs plus faibles, frange difficile d'accès pour un navire océanographique côtier, la cartographie fait appel, dans la mesure du possible, à l'imagerie aérienne et aux prélèvements à partir d'embarcations non spécialisées. La vedette océanographique Haliotis offre une plateforme de cartographie, basée prioritairement sur l'imagerie acoustique permettant d'obtenir des informations précises et fiables sur la nature et la morphologie de cette frange littorale des très faibles fonds.

Téthys II (24,9 m)

Ce navire océanographique effectue des missions de recherches scientifiques principalement en mer Méditerranée. Ce navire côtier instrumenté satisfait aux besoins des chercheurs dans le domaine des géosciences marines, de l'océanographie physique et biologique, la bio-géochimie et la chimie des océans. Il contribue également aux missions d'observation à long terme de l'environnement marin et à des missions de recherches et d'essais dans les différents domaines de la technologie marine. Ce navire peut également effectuer des missions d'enseignement pour les 2ème et 3ème cycles des Universités.

L'Europe (29,6 m)

Ce navire océanographique est un catamaran de 29,60 mètres qui opère en mer Méditerranée. Il a été construit en 1993 aux Sables d'Olonnes (OCEA). Il est conçu pour réaliser des missions variées liées en particulier à la recherche halieutique et à l'environnement littoral. Il est utilisé pour effectuer des chalutages conventionnels profonds (jusqu'à 1300 mètres), des chalutages pélagiques et expérimentaux, le déploiement d'engins dormants (filets maillants, palangres, casiers, ...), des travaux de sismique, de sédimentologie et des prélèvements hydrologiques.

Les navires de station

Les engins lourds / mobiles

Nautile

Le Nautile est un sous-marin habité conçu pour l’observation et l’intervention jusqu’à des fonds de 6000 m.Domaines d’intervention: reconnaissance de zones et exploration, mesures physiques et sondes localisées, prélèvement d’échantillons et manipulation d’outillages spécifiques, recherche, localisation, investigation et assistance au relevage d’épaves, intervention sur épaves polluantes. Son autonomie est d’une dizaine d’heures au fond. Il est habité par trois personnes : un pilote, un co- pilote, un scientifique.

Robot téléopéré Victor 6000

Le Rov (Remote Operated Vehicule) Victor 6000 est un système téléopéré grande profondeur, relié par un câble à fibre optique au navire de surface. Il est capable d’effectuer de l’imagerie optique de qualité, de réaliser des bathymétries très haute résolution, d’emporter et opérer divers équipements et outillages scientifique.

Domaines d’intervention: reconnaissance de longue durée (100 km parcourus sur des plongées pouvant dépasser une centaine d’heures) de zones en mode chantier ou en mode route, bathymétrie fine et mesures physiques, prélèvement d’échantillons et manipulation d’outillages spécifiques conçus principalement pour des missions scientifiques.

AUV Aster x et Idef x

Engins autonomes et polyvalents pour la surveillance de sites. Les engins Aster x et Idef x sont des véhicules sous-marins autonomes AUV dédiés à la reconnaissance scientifique pour les plateaux et marges continentaux jusqu'à 2850 m de profondeur. D'une taille moyenne, ces véhicules peuvent mettre en œuvre des charges utiles de type sondeur multifaisceaux, sondeur de sédiment, et des capteurs bio-géo-chimiques, sur des profils allant jusqu'à 100 km de longueur. La mise en œuvre sur des navires côtiers permet des mobilisations rapides à un coût raisonnable.

Robot télé-opéré hybride Ariane Le ROV hybride Ariane est une nouvelle génération d’engin sous-marin alliant les caractéristiques d’un ROV et d’un AUV. Il est télé-opéré à l’aide d’une simple fibre optique le reliant au navire, l’énergie étant fournie par des batteries embarquées. La spécificité du HROV Ariane est sa gestion réversible de la fibre optique permettant un déploiement depuis des navires de petite taille ne disposant pas de capacité de positionnement dynamique, notamment les navires de la flotte côtière tels que L’Europe, L’Antea ou le Côtes de la Manche. Le ROV hybride Ariane permet des plongées, dites à la journée, jusqu’à des immersions de 2500 m, pour des missions d’intervention, de prélèvement, d’inspection ou de cartographie optique et acoustique. Son architecture propulsive et ses capteurs de navigation lui permettent de travailler sur tout type de fond, y compris des zones très accidentées comme les canyons. A ce jour, deux configurations de charges utiles sont proposées : configuration « exploration & prélèvement » intégrant des bras télémanipulateurs (5 et 7 fonctions), un panier, un appareil photo numérique orientable et des outillages de prélèvement (aspirateur à faune) ; configuration « cartographie » intégrant un sondeur multifaisceaux EM2040 et l’appareil photo numérique orientable.

Pénétromètre PenfeldLe pénétromètre Penfeld est un appareil de mesures géotechniques.

Il est conçu pour travailler jusqu’à une profondeur d’eau maximale de 6000 mètres. Il est doté d’une tige qui s’enfonce dans le sédiment sur une profondeur de 30 m.

Sismique

Les équipements de prospection sismique marine sont constitués d'une source acoustique (compresseurs et canons à air) associée à un ensemble de capteurs de réception (hydrophones) répartis le long de câbles tirés par le navire. Dans le cadre du projet de renouvellement des équipements sismiques, les anciens équipements ont été entièrement modernisés et deux équipements sismiques sont aujourd’hui mis à disposition de la communauté scientifique :

SIS 1 : dispositif 2D comprenant une flûte sismique de 6000 m de long et une source sismique optimisée pour les acquisitions sismique réflexion et réfraction.

SIS 2 : dispositif 2D ou 3D comprenant deux flûtes sismiques de 600 m de long.

La nouvelle source sismique composée de deux flotteurs de 12 m de long et un total de 20 positions pour des canons à air a été validée au printemps 2018. Cette source est intégrée dans deux conteneurs 40’ et son déploiement à la mer se fait grâce à des rampes fixées sur le tableau arrière du navire.

Sysif

Le système sismique près du fond est un outil unique pour caractériser le sous-sol des fonds marin. Une source acoustique basse fréquence 300-800kHz est remorquée près du fond jusqu’à 6000m de profondeur. Une « flute » multitrace muni d’hydrophones réceptionne le signal réfléchi par les couches sédimentaires jusqu’à à une pénétration d’environ 100m. Le déploiement près du fond de la source acoustique permet de limiter la puissance sonore et d’obtenir une résolution spatiale élevée. Le signal déterministe (CHIRP) assure un faible niveau de bruit des données.