Mieux vaut prévenir que guérir - WordPress.com · Mieux vaut prévenir que guérir La grippe La grippe est la maladie respiratoire virale la plus contagieuse chez les équidés

Mieux vaut prévenir que guérir

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Table des matièresReconnaître si son cheval est malade ......................................................................................................... 3Diagnostic du vétérinaire : ......................................................................................................................... 4Maladie virale ............................................................................................................................................ 5

La rage...................................................................................................................................................6La grippe................................................................................................................................................7Le sarcoïde équin...................................................................................................................................8

Maladie bactérienne ................................................................................................................................. 10La gourme............................................................................................................................................11La morve..............................................................................................................................................12Le tétanos............................................................................................................................................13L'anaplasmose.....................................................................................................................................14Leptospirose .......................................................................................................................................16

Maladie liée au système respiratoire ........................................................................................................ 18L'emphysème pulmonaire ...................................................................................................................18Maladie liée à la locomotion...............................................................................................................20L’arthrose ............................................................................................................................................21La fourbure .........................................................................................................................................23

Maladie liée à l'effort ............................................................................................................................... 24Coup de sang ......................................................................................................................................25

Maladie liée au système digestif .............................................................................................................. 27Les coliques.........................................................................................................................................28

Maladie de la peau ................................................................................................................................... 31La teigne..............................................................................................................................................32La dermite estivale..............................................................................................................................33

Allergies ................................................................................................................................................... 34Les allergies ........................................................................................................................................35




Reconnaître si son cheval est maladePour savoir si votre cheval est malade, il faut déjà le connaître en bonne santé et donc l'observer

pour déceler une attitude inhabituelle.

Comportement de bonne santé :-Le cheval est alerte et porte la tête relevée, il regarde attentivement ce qui l'entoure et remue lesoreilles lorsqu'il entend un bruit.

-Son état physique est satisfaisant, il se déplace facilement avec ses congénères.

-Il chasse les mouches avec sa queue et ses oreilles, la qualité de son pelage est importante: son poil estluisant.La température du corps:

Pour un cheval malade, la température de son corps peut être supérieure ou inférieure à lanormale entre 37/38 degrés ( La température d'un poulain est entre 38,5/39 degrés).

Prendre la température d'un cheval:

On peut utiliser des thermomètres pour humains des supermarchés, ou spécialisés.Il faut que votre cheval soit immobile et au repos depuis un moment ; attacher le dans un endroit calmeet habituel.Appliquez de la vaseline sur l'embout du thermomètre pour l'introduire plus facilement dansle rectum du cheval, soulevez la queue et placez-le contre la paroi du rectum pendant 1 minute.Nettoyez le thermomètre à l'alcool à 70 degré avant de le rangerSi vous n'avez pas de thermomètre, la température peut être évaluée en touchant son dos ou entre lescuisses.Si elle est supérieur à 38 degrés le cheval à de la fièvre, il faut donc surveiller l'évolution et sielle persiste après 48h et tend vers les 40 degrés, appelez votre vétérinaire.

Contrôler le rythme respiratoire:La respiration se déroule en 3 temps : l'inspiration, l'expiration et une courte pause.Au repos il

se situe entre 8/12 mouvements par minute, pour le compter il suffit d'observer le nombre de fois oú lethorax se soulève et s'abaisse.La respiration des poulains, des chevaux âgés, très gras ou des femelles gestantes est plus rapide que lanormale.

Contrôler le rythme cardiaque:Pour le mesurer il faut que le cheval soit au repos depuis 5 minutes.Il se situe entre 34/45

battements par minute au repos.

Il existe 2 méthodes: • En plaçant la main sur le thorax directement sur le cœur ( côté gauche du thorax, derrière

l'intérieur). • Lorsque le cœur se contracte, il envoie le sang dans les artères ce qui provoque une pulsation

que l'on sent sous la peau en plaçant les doigts sur les artères à différents points du corps: au




niveau de l'encolure pour la carotide ou sous la mâchoire pour l'artère maxillaire (contre le bordinterne de l'os de la mâchoire)

Le rythme cardiaque des poulains est également plus rapide, et il varie également si votre cheval estmalade ( plus vite ou plus lentement que la normale).

Examiner les muqueuses:Les muqueuses sont de fines membranes qui tapissent les parois internes de l'organisme.Elles

sont plus fines que la peau et humidifiées en permanence par du mucus.Ainsi si une sécheresse estanormale.Les muqueuses les plus accessibles sont à l'intérieur de la bouche au niveau des lèvres, auniveau de la vulve ou à l’intérieur de la paupière (le plus simple à observer).Pour un cheval en bonnesanté elles seront roses ou rouges mais si il est malade elles deviennent pâles voire blanchâtre, jaunes,violacées.

Pour connaître si il est malade il faut donc déjà regarder leur couleur lorsqu'il est en bonnesanté. Des muqueuses pâles sont le signe d'une anémie, jaunes signifie une atteinte hépatique ou lescellules sont touchées, rouge foncé, violacé est le signe d'une forte congestion sanguine. Si lesmuqueuses ont changer de couleurs, surveillez attentivement votre cheval et si cela dur dans le tempsappelez le vétérinaire .

Examiner les crottins et l'urine:Un cheval fait des crottins plusieurs fois par jour, donc une absence de crottins est un signal

alarmant. Ils doivent être moulés, légèrement humide et sans parasite. Attention si ils sont liquides( diarrhées ) ou au contraire très secs. Une transition alimentaire peut être la cause de la modificationdes crottins. La mise à l'herbe au printemps est une période critique; ainsi que les traitements commeles vermifuges ou les traitements antibiotiques sont aussi des facteurs de perturbation de la floreintestinale et donc modifier les crottins.

L'urine d'un cheval doit être épaisse, trouble et jaune claire. Si elle est trop diluée ; très pâle ellepeut signaler une insuffisance rénale ou un diabète. Une urine trop foncée, orangée est signe dedéshydratation ou d'intoxication. Le volume normal d'urine quotidien est de 6 à 8 litres. Le coup desang, le piroplasmose ou des maladies hépatiques peuvent entraîner la libération dans l'urined'hémoglobine qui la colore en rouge.Une urine avec des points rouges est signé d'atteinte rénale ouune cystite. Il faut donc également la surveiller, et attendre 24 h si cela dure, le temps d'une diarrhée parexemple, sinon appeler le vétérinaire

Examiner la peau: Il faut pincer la peau au milieu de l'encolure, une rétractation supérieure à 1 seconde indique un

début de déshydratation.

Diagnostic du vétérinaire :Le choix par le vétérinaire des produits à utiliser dépendra de nombreux facteurs, notamment la

forme de l’affection (suraiguë, aiguë, chronique), sa localisation éventuelle (œil, appareil génital, rein),les affections associées (insuffisance rénale, hépatique...) et les effets secondaires nocifs de chaqueproduit.Quoi qu'il arrive il est préférable d'appeler le vétérinaire, en cas de suspicion et de suivre ses




instructions pour ne pas mettre la santé de votre cheval et la votre en danger,en pensant bien faire.De plus maintenant que vous savez comment vous pouvez prélever des informations sur votre cheval:sa température, la couleur des ses muqueuses ( roses, violacées, jaunes), le pouls, son rythmerespiratoire avant d'appeler le vétérinaire.




Maladie virale




La rage

La transmission se fait en général par morsure ou griffure par un animal infecté mais celadépend de la profondeur de la morsure et de la région concernée (très innervée ou non, proche de la têteou non).

Symptômes : Incubation: 15 jours à 3 mois, votre cheval devient inquiet et agité, il est plus sensible aux

attouchements, la lumière, le bruit qui provoquent des défenses et des mouvements désordonnés. Accèsde fureur provoqués par la moindre stimulation : le cheval se précipite pour mordre, voire se mordsévèrement lui-même L’œil exprime l’anxiété : la pupille est dilatée, le regard est fixe, par momentféroce et menaçant. L’étalon hennit d’une voix rauque, a des érections fréquentes ; la jument se campeIls peuvent avoir des tremblements, grincements de dents, coliques, des démangeaisons au site demorsure : si le cheval peut l’atteindre, il le mord jusqu’à arracher la peau. Le cheval laisse l’avoine oules fourrages pour ingérer la litière et le fumier ; il lèche les murs et déglutit de la terre et des corpsétrangers, plus tard les aliments, et surtout les boissons, ne peuvent plus franchir le pharynx et sontrejetés par les naseaux. La gorge est douloureuse ; la salive s’échappe en filets par la commissure deslèvres. La respiration devient pénible, les muqueuses bleuâtres, la fréquence cardiaque élevée, latempérature s’élève au dessus de 40°C.Puis la faiblesse devient extrême, la démarche titubante, des sueurs inondent le corps. Des paralysiesapparaissent au niveau de l'arrière- train ; le cheval tombe pendant une crise, meurt par asphyxie en 3 à6 jours après apparition des symptômes.

Traitements :

Il n’en existe aucun, la rage est toujours mortelle

Préventions :

La vaccination à partir de l’âge de 6 mois, rappels annuels) est très efficace, en milieu infecté, lavaccination des équidés au pré permet de diminuer considérablement l’incidence de la maladie.Autrement le principe est d’éviter l’importation d’un animal en incubation de rage, ils doivent êtrevaccinés ou mis en quarantaine à leur arrivée.

Si le cheval est atteint : il faut observer votre cheval pour voir si il y a une modification decomportement (agressivité inhabituelle ou au contraire abattement excessif), une gêne à la masticationpeut-être suspect. Il faut alors l’isoler et l’observer pendant 15 jours. Si les symptômes n’évoluent pasla suspicion peut être écartée.




La grippe

La grippe est la maladie respiratoire virale la plus contagieuse chez les équidés. L’agentresponsable est un virus (influenza type A), il présente une forte capacité à évoluer.La transmission se fait essentiellement par les sécrétions respiratoires. Un cheval atteint transmet enéternuant une très grande quantité de virus. Le virus est peu résistant dans le milieu extérieur, latransmission se fait entre chevaux, au contact les uns des autres, ou par le soigneur et les objets utilisés.

Chez les chevaux adultes, la mortalité est quasi nulle; quand elle survient, elle est le plussouvent due à des surinfections bactériennes. Les jeunes poulains peuvent, quant à eux, mourir decomplications de pneumonie.

Symptômes :.La maladie peut atteindre en quelques heures la plupart de l’effectif d’une écurie, On observe

une période d’incubation : 2 à 5 jours avec une forte fièvre : température rectale 40 à 41°C, unabattement, anorexie,un écoulement nasal séreux (translucide, non purulent) ,puis une toux,occasionnelle à quinteuse, pouvant être douloureuse.

Traitements : Actuellement, il n’existe aucun médicament efficace contre le virus de la grippe équine, donc

pas de traitement spécifique. Des médicaments atténuant les symptômes (fièvre, …) ou stimulantl’organisme peuvent être prescrits.

Préventions : La vaccination de tous les équidés est fortement recommandée, d’autant plus que l’efficacité et

l’innocuité des vaccins disponibles a été démontrée.L’immunité apparaît 15 jours environ après laseconde injection, et dure entre 6 et 12 mois. C’est pourquoi des cas de grippe peuvent survenir dans uneffectif vacciné avec des rappels annuels.La protection n’est pas absolue : certains virus peuvent semodifier (« dérive antigénique ») et être insensibles aux anticorps produits par le chevalvacciné.Certains vaccins associent grippe et tétanos ou grippe et rhinopneumonie.

Si votre cheval est déjà atteint :Les chevaux doivent impérativement être isolés pour limiter lapropagation et mis au repos pendant au moins 3 semaines, sous peine de séquelles pulmonaires oucardiaques.




Le sarcoïde équin

Le sarcoïde équin est la tumeur la plus fréquente chez le cheval,il représente 36,8% des tumeurscutanées du cheval. Elles sont généralement petites, circulaires mais envahissantes et récidivantes.Cette tumeur est d’origine virale, cependant les origines sont complexes et cette pathologie résulted'une interaction complexe entre le virus, le cheval et son environnement.

Les sarcoïdes se retrouvent particulièrement sur des parties du corps où la peau est fine et bienirriguée telles que les paupières, l’intérieur des membres.Il faut donc faire attention aux plaies, leretard d’une cicatrisation, d’une plaie peut aboutir à la pérennisation d’un sarcoïde. De même, lesmorsures, les piqûres de mouches augmenteraient la fréquence de développement et de diffusion dessarcoïdes.

Les sarcoïdes peuvent apparaître partout sur le corps de l’animal mais ils se développentpréférentiellement au niveau des membres, sous le ventre, sur l’encolure et sur la tête ( au niveau despaupières et de la commissure des lèvres).

On différencie 5 catégories de sarcoïdes :

• Sarcoïdes plats (occultes) : le plus souvent sur la nuque, le fourreau et la face interne descuisses qui sont des zones peu couvertes de poils.

• Sarcoïdes Verruqueux : ressemblant à une « grosse verrue » une forme de chou-fleur, affectantsouvent la tête, l’encolure mesurant de 5 à 6 centimètres, et pouvant rester tout autant stablequ’évoluer.

• Sarcoïdes Fibroblastiques : possède un fort potentiel évolutif et invasif, classer en deuxcatégories : forme nodulaire (appelé bouton de chair), et la forme évolutive constitué deplusieurs nodules joints.

• Sarcoïdes Mixtes : accumulation de plusieurs tumeurs à des stades d’évolution différents

• Sarcoïdes Malins / Malevolents : agressifs et invasifs localement, ils s’étendent en profondeuret peuvent infiltrer les vaisseaux lymphatiques. Son apparition est spontanée, et particulièrementagressive.

Traitements :

Ligature : il s’agit de mettre en place de petits élastiques (lycra) à la base du sarcoïde. Cette méthodepermet une nécrose sèche entraînant la chute du sarcoïde.

Excision chirurgical : une ablation large soit un périmètre de 2 cm autour de la zone concernée afin delimiter les récidives.

Cryochirurgie : la tumeur est détruite à l’aide d’azote liquide, il stimule le système immunitaire del’animal contribuant à une bonne cicatrisation de la zone traitée.




Hyperthermie : utilisation d’un courant à haute fréquence (2MHZ) passant entre deux électrodes. Lestissus pris entre les deux électrodes conduisent à élévation de la température dans les tissus (50°C en 30s / cm²). L’opération doit reconduite plusieurs fois à raison d’une séance par semaine.

Laserthérapie : utilisation d’un laser chirurgical au dioxyde de carbone, les tissus lésés sont évaporés.

Immunothérapie: c’est une série d’injection de substance antimitotique pour stimuler le systèmeimmunitaire et qu’il reconnaisse la tumeur comme un corps étranger.

Préventions : L'âge de votre cheval a une incidence puisqu’elles apparaissent dans 75% des cas sur des

chevaux âgés de moins de 6 ans.De plus certaines races d’équidé sont plus concernées par cettetumeur, il faudra donc être plus vigilent, il est également impératif de bien soigner une plaie mêmeminime jusqu'à une cicatrisation très nette pour ne prendre aucun risque.

Si votre cheval est déjà atteint Ces tumeurs sont sans conséquence pour la vie de l’animal mais ellesont des répercussions sur son travail du fait de leur localisation fréquente au passage de la sangle ou dela bride, il sera donc préférable d'éviter les frottements et d'adapter le travail en longe par exempleplutôt que monté.




Maladie bactérienne




La gourme

La gourme, est une maladie infectieuse très contagieuse, qui affecte surtout les jeunes chevauxde moins de cinq ans, mais aussi les plus âgés, avec en général des symptômes atténués. L’agentresponsable est une bactérie : Streptococcus equi sub equi

Elle se caractérise par une violente inflammation avec augmentation de volume des nœudslymphatiques (« ganglions »). Ceux-ci deviennent purulents et s’abcèdent, puis percent en laissantéchapper le pus.

La bactérie est assez résistante dans le milieu extérieur et encore plus dans les croûtes et le pusséchés Elle survit plusieurs jours dans l’eau et peut aussi demeurer dans les nœuds lymphatiquesplusieurs mois.La contamination se fait par contact direct : un animal sain est contaminé entouchant un animal porteur du germe ou indirect : un animal sain est contaminé en touchant unsupport ou du personnel contaminé.

Après inhalation ou ingestion, les bactéries adhèrent aux muqueuses puis migrent dans lescirculations sanguine et lymphatique et gagnent les nœuds lymphatiques. Les microbes peuvent passer dans la circulation sanguine et être disséminés dans tout l’organisme,provoquant des abcès dans d’autres organes (cœur, articulations, etc…).

Symptômes:Ils apparaissent 3 à 14 jours après la contamination. La gourme catarrhale appelée aussi «angine

gourmeuse » est la plus fréquente.

L’animal est abattu, une température modérée (39 à 40°C) et perd l’appétit. Les muqueusesoculaires sont congestionnées et l’œil pleure.Il y a une tendance à l’hypothermie ( T<38°C) et un jetageséreux (liquide translucide). Il a du mal à déglutir. La gorge est douloureuse, la toux se déclenchefacilement à la palpation. Le cheval étend la tête en position basse pour essayer d’atténuer la douleur.Lejetage devient purulent, crémeux, homogène, jaune ou blanc très riche en germe et donc trèscontaminant. Les ganglions sont chauds, douloureux, volumineux et entourés d’un œdème. Larespiration devient ronflante, l’animal bave et tousse.

Les autres formes cliniques de la gourme :

> Foyers de suppurations localisés à des appareils ou des tissus (peau, appareil digestif, appareilrespiratoire, système nerveux, appareil locomoteur), sans jetage .> Gourme de castration, qui apparaît 15 à 30 jours après celle ci, avec hyperthermie, œdème dufourreau, abcès laissant échapper du pus crémeux sur la face interne des cuisses. > Gourme septicémique (sans processus de suppuration) avec des congestions de la peau, desmuqueuses et des viscères (rhinites, atteintes vulvaires, vaginales, thoraciques, abdominales, ou desmembres.).

Traitements :




On peut placer des cataplasmes sur les abcès pour les faire mûrir. Administrer des antibiotiquesde type : pénicilline G est efficace sur Streptococcus et permet d’éliminer les porteurs sains. On peutégalement effectuer un lavage des poches gutturales et effectuer une cure chirurgicale des abcès.Lesantibio-résistances sont assez rares mais peuvent survenir lors de foyers étendus dans un effectif surune assez grande durée.

Préventions : Aujourd’hui il existe un vaccin efficace contre la gourme.Le protocole prévoit deux injections à

1 mois d’intervalle, puis un rappel tous les 3 ou 6 mois après la 1ère injection selon la pressiond’infection.

Le jetage, les croûtes, le pus produits par les équidés malades ou infectés et par suite tous lesobjets, matériaux, vêtements, aliments, eaux, sols, litières, prairies souillés par ces matières sontsources du germe.Il est donc préférable d'utiliser du matériel de pansage individuel, et enfin d'observerun étalon dans les 10 jours précédant la saillis

Si un cheval est déjà atteint : Isolement des malades jusqu’à guérison complète. Suppression desdéplacements d’animaux (entrée-sortie de l’établissement), une désinfection poussée des locaux, dumatériel et du personnel, puis la destruction des litières souillées




La morve

La morve est due à une bactérie : Burkholderia mallei qui produit une endotoxine nécrosante.De mauvaises conditions d’entretien et d’alimentation sont des facteurs prédisposant.

Symptômes:Hyperthermie associée à des symptômes généraux : anorexie, prostration, tremblements,

frissons musculaires, tachycardie, tachypnée, congestion oculaire. Puis apparition de symptômesrespiratoires ou cutanés :

Localisation respiratoire : jetage séreux unilatéral devenant mucopurulent jaune ou verdâtre, apparitiond'ulcères sur la muqueuse pituitaire, accompagnée d’une hypertrophie et d’une douleur des ganglionslymphatiques sous-maxillaires.

Localisation cutanée : apparition d’œdèmes volumineux et douloureux au niveau des membres, desépaules et du flanc;Évolution vers un amaigrissement considérable et la mort en 1 à 4 semaines.Les formes chroniques évoluant sur plusieurs années sont plus fréquentes chez les chevaux

Préventions: Toutes les sécrétions ou excrétions sont virulentes, notamment le pus, le jetage, les larmes, la

salive, l’urine et les fèces.La voie de pénétration de la bactérie est soit digestive soit cutanée.La contamination est presque toujours indirecte par le biais d’aliments ou d’objets contaminés.




Le tétanos

Le tétanos est devenu une maladie très rare, cependant des chevaux non vaccinés en meurent encore parce qu'ils n'ont pu être soignés à temps.

Le tétanos n'est pas une maladie contagieuse.La contamination se produit lorsque l'agent pathogène responsable de la maladie (une bactérie: clostridium tétani) pénètre sous la peau ou à l'intérieur d'une muqueuse à l'occasion d'une blessure.Cette bactérie ne se développe qu'en condition d’anaérobie (absence d'oxygène).Une fois dans la plaie , elle va se multiplier en produisant une toxine (tétanospamine) responsable des symptômes car elle va se disséminer dans tout le corps grâce au sang, et se propager dans tous le système nerveux.

Symptômes : Après 4 à 8 jours : une démarche hésitante et raide, la queue incurvée et raide, des difficultés à

mastiquer, des raideurs musculaires, la troisième paupières est visible au coin de l'oeil, les oreilles sontraides et a lèvre inférieure pend.Il peut également avoir une réponse exagérée aux stimulationsextérieures et une hypersensibilité à la lumière.En plus de cette paralysie générale le cheval est secouépar des violentes crises de spasmes musculaires.

Traitements: Si les convulsions atteignent les muscles respiratoires, l'issue est fatale pour le cheval. 80% des

chevaux atteints par le tétanos succombent à cette maladie, l'euthanasie est donc incontournable.Pouravoir des chances de guérir son cheval il faut agir très vite et pendant plusieurs jours.Dès qu'un chevalnon vacciné, ou qui n'est pas à jour de ses rappels présente quelques raideurs après une blessure mêmeminime, il faut appeler sans tarder le vétérinaire.

Il y aura tout d'abord l'injection d'un sérum antitétanique à plus reprises afin que les anticorpsneutralisent la toxine circulant dans son corps.En parallèle il y aura l'administration des antibiotiques dela famille de la pénicilline afin de détruire les bactéries qui se multiplient.

Préventions: Le principal moyen de lutte est la vaccination de part son efficacité et de la fréquence des

risques encourus. Il également indispensable de nettoyer et de désinfecter toutes ses plaies, mêmes lesplus bénignes.

Si le cheval est atteint : il faut placer le cheval dans un calme absolu, dans l'obscurité, à l'abri de toutestimulation et dans un box sécurisé pour ne pas qu'il se blesse lors des crises de convulsion.




L'anaplasmose

Cette maladie est assez mal connue, et souvent confondue avec la piroplasmose équine ou la maladie de Lyme dû à la similitude des symptômes.L'anaplasmose est aussi appelée ehrlichiose, c'est une maladie infectieuse, donc liée à une bactérie ( anaplasma phagocytophilium) mais elle n'est pas contagieuse.

Elle est transmise par les tiques. Les tiques adultes sont hématophages ( elles se nourrissent desang). Tant qu'elle n'ont pas sucées le sang d'un animal pour s'en nourrir, elles sont petites et de couleursombre. Lorsque qu'elle sont remplies de sang, elles sont gonflées et facile à voir. Les tiques peuventêtre nombreuses à infester le même cheval.

Les adultes se retrouvent sur la tête, le poitrail, l'encolure, les ars, l'entrecuisse et les parties génitales.Elles peuvent être détectées une fois gorgée de sang. En prenant le sang, elle va régurgiter du surplusliquidien et de salive et c'est à ce moment que la tique peut transmettre à l'animal des agents pathogènessi elle est infectée.

Symptômes : Les chevaux atteints peuvent présenter de l'hyperthermie, une perte d'appétit, de l'ataxie

( manque de coordination des mouvements volontaires liée à une atteinte du système nerveux), desœdèmes aux membres (jambes gonflées) une tachycardie ( augmentation du rythme cardiaque), unepolypnée (augmentation de la fréquence respiratoire) et le cheval est abattu.

Principalement le cheval est abattu et a une température élevée. La gravité des symptômesdépend de l'âge du cheval: les chevaux adultes de plus de 3 ans ont des symptômes qui évoluentprogressivement, 7 à 14 jours avec le plus souvent une guérison spontanée. Alors que les chevaux demoins de 3 ans ont des symptômes modérés et ceux de mois d'un an ont des symptômes difficile àreconnaître, avec parfois qu'un épisode clinique

Traitements :Pour confirmer que votre cheval est infecté il faudra faire des tests dans un laboratoire,

cependant si l'état de votre cheval se dégrade vous pouvez utiliser des antibiotiques de la classe destétracyclines qui est très efficace pour diminuer la sévérité et la durée des symptômes.Le cheval peutaussi être placé sous perfusion,et l'on peut appliquer des bandes de soutien sur les membres pour limiterl’œdème. Si votre cheval développe une ataxie importante, isoler le dans un endroit sécurisé pour qu'ilne se met pas en danger. Généralement les chevaux guérissent rapidement en 24 à 48h avec des soinsappropriés et parfois même spontanément. Il n'existe pas de vaccin contre l'anaplasmose, l'on peut donc qu'agir sur son environnement pour éviterles tiques.

Préventions : La meilleure façon de prévenir les maladies portées par la tique est d’éviter la morsure, car les

premières heures sont décisives dans la transmission des agents pathogènes mais étant difficile àrepérer on les trouve souvent trop tard, déjà gorgée de sang.Pour la retirer il faut prendre soin de ne pasarracher la tête, il faut donc la tenir fermement entre des doigts, au plus près de la peau, en exerçant un




mouvement de rotation lent.

Lutter contre les tiques:Elles peuvent transmettre toutes sortes d'agents infectieux: virus ( encéphalite infectieuse équine)bactéries (borrelia, responsable de la maladie de la lyme ou anaplasma,( responsable de l'anaplasmose)ou parasites (agents de la piroplasmose). La prévention est donc primordiale, principalement auprintemps et à l'automne.

On peut limiter le contact tiques-cheval:-En évitant la morsure: recherche et retrait des tiques sur le corps du cheval, principalement après uneballade, paddock, ou chemin. Et régulièrement si votre cheval est au pré.-Utiliser des insecticides peut être un complément mais n'est pas efficace à 100%-Appliquer une pommade grasse ( vaseline avec des huiles essentielles: géranium, lavande, citronnelle)est une première barrière efficace, surtout pour les lymphes et les larves, peu visibles. Elle permet delimiter l'accrochage des tiques et leurs déplacements sur la peau et les poils. Il faut appliquer lapommade tout les 2 jours ou avant de partir en ballade sur les zones sensibles à peau fine, la tête et lesmembres.-La pulvérisation d'insecticides dans le milieu extérieure n'est pas utile.

Agir sur le milieu des tiques: -Si elles ne sont pas sur les animaux, elles sont dans les prés, dans les broussailles,herbes hautes etarbustes. Il faut entretenir les pâturages et limiter l'accès à ces zones




Leptospirose

Les leptospiroses sont dues à des bactéries Spirochaetales( Leptospira)

Les animaux réservoirs de ces bactéries sont essentiellement les petits mammifères sauvages (blaireaux, hérissons, lièvres) et particulièrement les rongeurs (rats, mulots, souris, campagnols…). Ils ne sont pas malades mais libèrent la bactérie dans leur urine, contaminant alors l’eau, le sol….

Les chevaux se contaminent par ces urines, en ingérant de l’eau ou des aliments souillés ou par voie transcutanée (en cas d’effraction de peau ou à travers une peau abîmée suite à une immersion prolongée).Les urines des « porteurs/excréteurs » sont la source de matières virulentes la plus importante.

Après l’infection, les leptospires se localisant dans certains organes (foie, reins, tractus génital,placenta…). Le lait, les excrétions génitales, l’avorton et le sperme peuvent être source de matièrevirulente, longtemps après l’infection (plusieurs semaines à plusieurs mois).

Symptômes: Le cheval devient fébrile (hyperthermie 38,5-41°C), dépression, anorexie, conjonctivite, ictère,

coloration brune des urines , hémorragies sur les muqueuses , affections digestives dont diarrhées,signes de douleurs musculaires

Les poulinières contaminées peuvent avorter et généralement dans les 3 derniers mois de lagestation ou mettent bas des prématurés. Lorsque le poulain a été contaminé in utero, celui-cidéveloppe une septicémie à sa naissance

Traitements: Le traitement des leptospiroses repose sur l’utilisation d’anti-infectieux (antibiotiques) et deprincipes actifs visant à corriger les désordres biologiques (digestifs / hydro-électrolytiques...) quiaccompagnent les affections aiguës et subaiguës.Les antibiotiques préconisés sont principalement lesbétalactamines (pénicillines , ..) et les cyclines (oxytétracycline, …).

Préventions: Il faut lutter contre les espèces réservoirs, notamment les rongeurs (ayant accès aux mangeoires,aux stocks de nourritures …), drainer les prairies humides, mares, marais, zones marécageusesl'assainir, ou supprimer des eaux stagnantes, désinfecter les locaux et isoler les malades.En fonction des conditions climatiques et d’environnement, attention aux contaminations de printemps,lors de la mise au pré notamment, il faut donc être vigilant.

Il n'existe pas de vaccin spécifique pour les chevaux.Il faut savoir que le stress (transport,surentraînement, passage viral …) peut être le facteur déclenchant de la maladie, lorsqu’un sujet estporteur de cette bactérie.




Maladie liée au systèmerespiratoire




L'emphysème pulmonaire

L'emphysème pulmonaire est aussi appelée maladie pulmonaire obstructive chronique ( COPD),c’est une inflammation du tissu alvéolaire (les alvéoles sont à l’extrémité des bronchioles ellespermettent d'apporter l' oxygène aux poumons, et d’évacuer le dioxyde de carbone).

L’emphysème est une dégénération des alvéoles en diminuant leur capacité à se dilater, elleréduit le nombre de cloisons alvéolaires (porte d’échange), ainsi le volume d’oxygène vers le poumonsest réduit entraînant une respiration anormale

Symptômes : Toux chronique, essoufflement, augmentation de la fréquence respiratoire (Tachypnée), fortecontraction des abdominaux afin de compenser la baisse de leur capacité respiratoire. Naseaux dilatés,jetage nasal (pouvant être purulent), augmentation de la fréquence cardiaque (Tachycardie), Mauvaiseoxygénation du sang (Hypoxémie), anus saillant et un amaigrissement.

Traitements : L’emphysème chez le cheval est une maladie dite dégénérative, il n’y a pas de traitement à ce

jour permettant de rétablir le système respiratoire, seulement des solutions de confort liées à descompléments à base de plantes et une bonne hygiène de vie (réduire l’exposition à la poussière, le faireévoluer si possible dans un environnement bien ventilé comme la vie en pâture plutôt qu’au box)restent des moyens clefs pour le cheval.

Préventions : C’est principalement une déficience du système immunitaire, souvent lié à une mauvaise

hygiène de vie : foin poussiéreux et de mauvaise qualité (présentant des moisissures notamment), undéveloppement de moisissure dans les litières (copeaux, paille, etc), une exposition répétée à lapoussière (prairie trop sèche ou trop petite, carrière trop poussiéreuse).Ils faut donc apporter desconditions de vie les plus saines possible à votre cheval.

Si votre cheval est atteint : Si votre cheval est à l'écurie faites en sortes qu'il ne se trouve pas sous legrenier à foin, dans un endroit bien aéré et qu'il soit placé à coté de la sortie est la meilleure solution.

La litière peut être source d'inconfort et augmenter la fréquence des crises à cause des acariens, de lapoussière ou de l'ammoniac qu' elle renferme, il sera donc préférable de placer une litière à base de lin,de copeaux, de carton ... elle sera bien entretenue pour éviter l'accumulation des crottins mais aussi desodeurs d'ammoniac dues à l'urine, le box sera complètement vidé et désinfecté une fois par semaine.

Enfin il est préférable de distribuer un foin préalablement mouillé ou le foin classique peut êtreremplacé par du foin enrubanné, qui est plus humide. Puis certains chevaux toléreront mal les rationsde concentrés, en particulier celles un peu farineuse, comme les céréales concassées, voire certainsaliments composés, il est donc possible de l’humidifier également. Le mash constitué de céréalescuites, de graines de lin, d’huile et de sel équilibré avec un complément minéral et vitaminé peutdevenir l'aliment concentré au quotidien. De plus si les capacités respiratoires de votre cheval sontdiminuées , il est indispensable que son travail soit adapté en intensité et en durée.


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Maladie liée à lalocomotion




L’arthrose

L 'arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations, qui provoque des réactionsinflammatoires douloureuses. C'est la première cause de réforme chez le cheval de sport. L'articulationpermet le mouvement entre deux os. Elles sont recouvertes d'une couche protectrice élastique etrésistante: le cartilage. Il permet de protéger les os de l’usure lié aux frottements et d’amortir les chocs.Avec le temps, le travail intensif et les traumatismes répétés, le cartilage se dégrade peu à peu et sonrôle d’amortisseur disparaît. Les articulations des membres (jarret, boulet, genoux) sont les principalescar elles soutiennent le cheval et prennent la majorité des chocs lors des déplacements, mais ellespeuvent toutes être touchées.

Les chondrocytes sont les cellules du cartilage qui permettent sa régénération car le cartilage estbasée sur des phases de destruction liée à l'activité et des phases de construction. Ainsi tant qu'il existeun équilibre au niveau des chondrocytes et que le cartilage dégradé a le temps de se reconstruire, ilreste sain et fonctionnel. L arthrose s’installe quand les destructions deviennent trop importantes pourêtre compensées.

En début d'arthrose, se seront des fissures qui vont se transformer en crevasse à la surface ducartilage.Lors de cette fissuration des morceaux de cartilage se détachent et sont libérés dans le liquidesynovial de l'articulation.Ils forment alors des corps étrangers ou des grains de sable, très irritants pourla surface articulaire.Progressivement le cartilage s'amincit et va disparaître dans les zones les plussollicitées. C'est a ce moment que la douleur apparaît, car le frottement lié au mouvements se produitsur 2 os.Il se forme alors des excroissances au niveau des bords articulaires ce qui entraîne la formationd'ostéophytes ( bec de perroquet) qui finissent par bloquer l'articulation. Une fois bloqué, la douleurs'estompe le cheval n'a plus mal mais si il y a de nouveau un choc sur ses ostéophytes, ils vont se casseret donc redonner un mouvement entre 2 os.

Symptômes : L'arthrose s'installe rapidement et il est souvent déjà trop tard quand nous nous en rendons

compte car le cartilage a déjà disparu. L'arthrose se traduit par des douleurs et une perte de la mobilitéarticulaire, le cheval a froid et peut donc être raide et boiter au début de l'exercice, puis cela s'amélioreau travail.Les périodes froides, humides comme en hiver ou un effort intense aggravent les symptômesdu cheval.

L'arthrose peut aussi se caractériser par une déformation au niveau des articulations liés auxostéophytes. Des gonflements sont palpables comme des masses dures situées sous la peau sur lesbords de l’articulation.

Dans le cas dune arthrose évoluée, la mobilité articulaire est restreinte. Le cheval peutmanifester des réactions de défense quand on sollicite une articulation douloureuse ( en lui curant lespieds par exemple).

Traitements : Il permettra de soulager les douleurs et de ralentir la progression de l’arthrose, l'on peut donc




avoir recours à des anti-inflammatoires qui seront administrés par voie générale ou en infiltration dansl’articulation dangereuse. Cependant ces produits permettent de masquer la douleur, puis ils ne doiventpas être utilisés à long terme car ils peuvent entraîner des douleurs à l’estomac et des troubles des reinset du foie.Une fois les effets du traitement disparus, le cheval a toujours aussi voire plus.

Il existe également possible d’utiliser des produits destinés à protéger le cartilage, enphytothérapie on utilise,l'harpagophytum, un anti inflammatoire sous cure d'un mois, il améliore lasouplesse et la mobilité de l'articulation.Il peut être sous forme de granulés ou liquide.Attentiontoutefois, car il est considéré comme un dopant.

Le curcuma et le cassis, sont tout aussi efficace (30 g par jour), ou l’action anti-douleur de lareine des prés: elle stimule la synthèse de collagène contenu dans les articulations ce qui favorise lareconstitution des cartilages.

A utiliser en cas de crise, des cataplasmes d’argile afin d'atténuer l’inflammation et donc ladouleur.Ils peuvent avoir une épaisseur de 1 à 2 cm et il faut les retirer une fois sec.Il existe aussi deshuiles de massages pour soulager l'arthrose du cheval, à base d'huiles essentielles (gaulthérie,couchéeou romarin camphré).On peut les préparer soit même en en diluant les huiles essentielles à 30% et enappliquant matin et soir.

Préventions :Les causes d'arthrose chez le cheval sont multiples.Le facteur le plus connu est l’âge, plus

l'animal vieillit, moins le cartilage se régénère facilement du a la diminution de réparation deschondrocytes

Le travail : Il faut laisser le temps au cheval de grandir, sa croissance continue jusqu’à l'âge de 6 ans.Une trop grosse charge de travail sur une articulation trop jeune va avoir des conséquences graves surle cartilage. Il ne faut donc pas débourrer trop tôt et ne pas effectuer un travail trop intensif quisollicite trop les articulations. En effet il faut préserver la carrière de son cheval sur le long terme.Laselle inadaptée ou des enrênements mal réglés peuvent entraîner des tensions dans le dos et avoir desconséquences sur son squelette.Certains chevaux pourront continuer le travail si le niveau est adapté,dans tous les cas il ne faut pas mettre le cheval en retraite, il a besoin de marcher et de bouger.

Un suivi ostéopathique combiné avec la maréchalerie est primordial pour corriger dès le plus jeune âgeles mauvais aplombs. La ferrure devra tenir compte des aplombs, du terrain sur lequel le cheval vit ettravaille, et quels exercices lui sont demandés. Conditions de vie :Pour limiter les traumatismes il est préférable de faire les sorties sur un sol souple etde bonne qualité et précédé d’un échauffement. De plus il faut éviter le surpoids chez le cheval car lasurcharge pondérale est néfaste pour les articulations du cheval, ainsi il faut bannir la sédentarité et lavie au box pour les chevaux atteint d’arthrose. Faire marcher votre cheval va permettre de limiter laprise de poids et de conserver une masse musculaire, il est également possible d’installer un paddockparadise (l’eau, le foin et labri sont éloignés pour obliger le cheval à se déplacer)




La fourbure

La fourbure est une inflammation importante du pied et plus particulièrement sur les sabots des antérieurs, bien que les postérieurs peuvent être atteint.

Elle résulte de l’altération de la circulation sanguine et de l’inflammation des lamespodophylleuse (situées à l’intérieur de la paroi du sabot).car il y a une mauvaise irrigation de la zonedu pied ce qui entraîne un défaut d’apport d’oxygène, dévitalisant les lames et entraînant la bascule dela phalange distale qui une pression sur la sole.

Une fourbure peut avoir comme cause un cheval trop gras, et ayant peu d’exercice, unealimentation trop riche, ou trop importante. Ainsi que des efforts prolongés sur un sol trop dur voireune infection utérine après une mise bas.

Symptômes:Le cheval courbe le dos et répartira son poids sur l’arrière main afin de soulager les

antérieurs.Les pieds sont chauds et le pouls des artères irriguant les pieds sont plus fort.

Traitements: On administre au cheval malade un anti-inflammatoires et un vasodilatateur pour réduire les

causes de la fourbure.Une ferrure adaptée afin de soulager le pied est souvent conseillée.




Maladie liée à l'effort




Coup de sang

Le coup de sang est le terme utilisé pour nommer une myopathie brutale suite à un exercice, quise manifeste par des crampes douloureuses suite à la destruction des cellules musculaires.

Cette myopathie apparaît dans plusieurs circonstances :

– Remise de travail trop brutale après plusieurs jours au box, sans avoir baisser l'alimentation.– Exercice trop intense (trop long/rapide) par rapport à la condition physique (surentraînement)– Affection héréditaire qui provoque un stockage anormal de glucose et de glycogène dans les

muscles – Cheval stressé, au caractère nerveux qui travaille sous la contrainte.

Certains chevaux sont donc plus sujets au coup de sang comme le quarter-horse, les chevauxtrait ( shire, percheron), Trotteurs , chevaux arabes et les jeunes juments sont plus sujets aux myosites.

Si vous remarquez une raideur, que votre cheval est moins allant que d’habitude remettez encause le travail que vous lui demandez, qui peut être trop intense ou l’alimentation, qui est sûrementtrop riche.

Le cheval peut aussi être atteint de d'affections musculaires, de crise de myosite, de paralysie,(tremblements et contraction du muscle), cela peut être du a une déficience du métabolisme du calcium,ou du sodium.

Symptômes :Ils apparaissent toujours au cours ou à la fin de l'exercice. les muscles de la croupe et de la

cuisse sont les plus prédisposés: ils gonflent, durcissent , le cheval transpire, se met à trembler et peutdonc refuser de se déplacer. Ses urines peuvent devenir rouge/brun car la destruction des cellulesmusculaires entraîne la libération de myoglobine.

Traitements: Ils peuvent varier selon la gravité : du repos,pendant quelques semaines, une ration légère

accompagnée de produit drainant pour améliorer l’élimination des toxines, des diurétiques puissants etdes antalgiques. Puis la mise sous perfusion pour favoriser l'élimination de la myoglobine, destranquillisants pour détendre les muscles et des anti-inflammatoires pour soulager la douleur.

Préventions: Niveau alimentaire, il faut réduire de un tiers les quantités de céréales distribuées le soir avant lamise au repos et compenser avec davantage de foin pour éviter une surconsommation de paille.Il estconseillé de réduire l'appport de glucides, d'augmenter laproportion de matières grasses et d'améliorerl'apport en cellulose.La ration pourra être supplémentée en vitamine E et d'une pierre de sel.




Pour l'exercice, il est préférable de mettre le cheval au pré ou au paddock pendant le repos. Ilfaut également bien échauffer le cheval avant un effort pour que le système circulatoire s'adapte a lademande accrue en oxygène.De plus l'utilisation d'un couvre-reins lors de sorties par temps pluvieux etventeux permet d'éviter un refroidissement excessif des muscles, il est également préférable de fairemarcher son cheval dans le calme plutôt que de lui faire une douche après un effort intense. Et en enfinpour les chevaux stressés, instaurer une routine de travail et respecter les horaires dans la distributiond'aliments par exemple.

Si votre cheval est atteint: Il ne faut surtout pas le déplacer, si il fait froid couvrez le et ramener le aubox si il se déplace de lui-même si possible en attendant le vétérinaire




Maladie liée au systèmedigestif




Les coliques

Les coliques sont la première cause de décès chez les chevaux, elles ne sont pas toujours mortelles mais doivent être prises au sérieux pour éviter le pire.

Ils existent 2 cas si l'origine de la colique est digestive:

• Le transit est bouché

La colique de stase: le cheval est fortement constipé, les contractions musculaires qui font avancer lecrottins de ralentissent voir s'arrêtent.Ce type de colique peut être du à une alimentation inadaptée, desproblèmes de dentition, une consommation de paille ou une mauvaise qualité d'eau. Le cheval seraabattu, constipé, n'aura pas faim et présentera d'importantes contractions abdominales. Trop de crottinsdans le tube digestif peut entraîner une obstruction ou une occlusion qui provoquera un bouchon letransit sera donc bloqué.

La colique de sable: pour les chevaux qui sur les terrains sablonneux, le sable finir par s'accumulerdans le colon et bouche le transit.La colique parasitaire: présence de parasites, comme les vers dans le tube digestif perturbe la digestioncar ils peuvent dégrader la paroi ou obstruer l'intestin ce qui provoque des douleurs abdominales.Pouréviter cette colique, il faut une hygiène suffisante dans son environnement et ne pas oublier devermifuger.

La colique de torsion:suite à une contraction excessive de l'intestin, un de ses segments se déplace etempêche le transit, la torsion va donc se nécroser dégradant l'état du cheval.Ce type du colique peutêtre du à une agitation, de la nervosité, de l'anxiété causée par un changement de climat ou du rythmede vie ou également des plantes, substances toxiques ou certains vermifuges provoquent uneinflammation à l'origine de cette colique

• Le transit est fluide

L'ulcère de l'estomac: l'estomac du cheval est prédisposé aux ulcères gastriques qui sont desinflammations de la muqueuse de l'estomac dû à un contact prolongé avec l'acide chlorhydrique queson estomac produit.Le manque de fibre dans la ration et le stress sont des causes favorisant l'apparitiondes ulcères.

La colique de gaz: excès de fermentation qui provoque ballonnements et douleurs.Les gaz produitslors de la dégradation des aliments par les bactéries de la flore intestinale pendant la digestions'accumulent au niveau du cæcum, qui se distend.La quantité de gaz peut alors gêner larespiration.Cette colique peut être dû à une transition alimentaire trop rapide ou une mauvaise qualitéde fourrage (moisi ou fermenté).Ou encore un début de fourbure ( trouble de la circulation dans lepied ), des crampes musculaires (lors d'un coup de sang) ou la nervosité peuvent provoquer des crisesde coliques.




Symptômes :La colique est une douleur abdominale qui peut s'exprimer différemment selon les chevaux et la

gravité de la douleur.L'on peut voir quelques symptômes apparaître au niveau digestif: pas/peu de crottins, un

manque d'appétit, absence/excès de bruits digestifs et au niveau du comportement de votre cheval, il vaêtre anormalement fatigué ou abattu: gratte le sol fréquemment, se couche et se roule à plusieursreprises de manière inhabituelle, regarde son ventre et se donne des coups de patte, Il a également unetranspiration excessive, une respiration rapide avec les naseaux dilaté, phlémen ( retrousse la lèvresupérieure ). Le cheval ne présente jamais l'intégralité de ses symptômes.

L'origine des coliques est la plupart du temps digestives la douleur vient donc du tubedigestif.Le cheval est un herbivore avec un petit estomac et un long intestin grêle, son gros intestins esttrès développé ce qui peut engendrer des constipations.

Traitements : Le vétérinaire va ensuite réaliser l'administration d'antispasmodiques qui assure parfois à euxseuls la guérison.Ensuite il fera systématiquement une fouille rectale pour mesurer la dilatation ducôlon ou du cæcum et que tous les appareils digestif sont à leur place.Puis il fera également un sondagenaso-œsophagien pour faciliter la sortie d'un liquide gastrique (le cheval vomit difficilement) etl'administration d'huile de paraffine et d'eau pour lubrifier et hydrater le contenu du tube digestif.

Une colique prise à temps, avec le bon traitement décidé par le vétérinaire n'a pas deconséquence.Si la chirurgie est nécessaire, il est possible qu'un morceau d'intestin soit enlevé ce quipeut provoquer ensuite une diarrhée chronique.

Préventions: Il faut éviter les modifications alimentaires, environnementales ou de travail.Un cheval à

caractère nerveux, qui a un tic à l'appui ou à l'air a plus de risques d'avoir une colique.

L'alimentation et l'eau: la colique étant en majorité d'origine digestive, l'alimentation doit être de bonnequalité et stable en évitant les changements brutaux de régime alimentaire: 4 à 5 jours.Le cheval doitavoir foin et herbe à volonté et en manger environ 2% de son poids par jour.Pour les granulés etcéréales, il est préférable de les répartir en plusieurs petits repas car son estomac est petit et donc éviterle problème de "bouchon".Le cheval boit entre 20 à 30 litres d'eau par jour. Elle doit donc être fraîche et propre et au mieux enlibre service pour éviter la déshydratation ou l'absorption massive et brutale ce qui peut entraîner unecolique.

Le travail: il faut procéder par étapes et éviter de le stresser ce qui provoque des ulcères gastriques puisdes coliques.Préférez le travail régulier plutôt qu'alterner les gros efforts et les longues périodes derepos et adaptée l'alimentation selon cette progression, en nourrissant si possible après le travail.

L'environnement: Le bien-être de votre cheval avant tout, avec des conditions de vie le plus proche decelle à l'état sauvage.Manger est rassurant pour le cheval, il doit donc pouvoir manger jour et nuit, deplus le fourrage allonge le temps d'ingestion, et donc occuper le cheval et non de l'ennuyer ou le




stresser.Si votre cheval est au box, il faut régulièrement le sortir pour éviter l'immobilisation, et si il est victimed'une blessure il faut réduire sa ration et supprimer les aliments concentrés pour le foin pour faciliter letransit et donc éviter une colique.Il faut également vérifier l'état des dents, car si elles sont endommagées, elles peuvent entrainer unemastication insuffisante et provoquer des obstructions/bouchons.Sans oublier de vermifuger régulièrement pour limiter les parasites internes.

Si votre cheval a déjà une colique : Si votre cheval à une colique, le premier réflexe est de le fairemarcher ce qui favorise la mobilité du système digestif et stimule le transit.Cependant il ne faut pasl'épuiser car la colique le fatigue le cheval.Le faire marcher permet de le soulager, le distraire, et éviterqu'il se fasse mal en se roulant mais il ne faut pas exagérer non plus.Si votre cheval ne se roule pas ilest préférable de le laisser tranquille.En attendant, l'arrivé du vétérinaire ou de voir l'évolution de la colique il faut supprimer la nourrituremise à disposition du cheval.Si il est au pré, il faut le rentrer pour qu'il ne mange plus d'herbe.Celapermet d'éviter d'empirer son état en cas de "bouchon" dans le transit.Il faut seulement laisser de l'eaupour qu'il ne se déshydrate pas.




Maladie de la peau




Les affections de la peau sont souvent ennuyeuses, car elles sont les longues à guérir etdemandent beaucoup de soins et de précaution.Bien que la peau du cheval constitue une barrière nonnégligeable contre la plupart des mycoses cutanées, certaines arrivent à s'y développer suite à unmauvais état de santé, des lésions...

La teigne

La teigne apparaît principalement en hiver, lorsque les chevaux restent dans le confinementd'une écurie.En effet l'humidité et l'obscurité sont favorables au développement des champignonsresponsable de la teigne.C'est une maladie contagieuse, qui se transmet rapidement par contact que cesoit de cheval à cheval ou à travers un matériel, support souillé et infecté.

La teigne est une mycose due à la présence de champignons et touche principalement les jeuneschevaux, car leurs systèmes immunitaire n'est pas encore assez développé.

Symptômes :Le cheval perd sont poils sous forme de plaques circulaires qui laisse voir la peau, mais elle

entraîne pas de démangeaisons.Cette dépilation ont lieu une dizaine de jours après la contaminationainsi qu'un hérissement des poils.Ensuite les plaques vont gagner tous le corps du cheval, cependantelles ont des zones de prédilection telles que: les zones peu aérées,mouillées, les plis de la peau..Ainsila tête est facilement touchée, elle va donc avoir une allure disgracieuse, jusqu'à ce que l'affectiondisparaisse.

Préventions:Pour éviter que la teigne apparaisse il faut se soucier de l'hygiène et apporter un mode de vie et

des conditions de vie saine pour son cheval.Il est préférable également d'utiliser un matériel individuelpour chaque cheval et de le désinfecter régulièrement.

Si la teigne a déjà fait son apparition, il faut isoler le cheval contaminer et mettre en place desmesures de désinfection. De plus, la période d'incubation est de 1 mois et le champignon peut survivrependant 1 an dans un endroit sec, il est donc indispensable de soigner tous les chevaux susceptibled'être atteint.

La teigne peut se transmettre à l'homme, il faut donc prendre des mesures d'hygiène en se lavantles mains à chaque contact du cheval et de son matériel, il est donc préférable de porter des gants.

Traitements:Il est long et pénible, le cheval doit être mis en quarantaine et être lavé avec un shampoing

antifongique ( contre les champignons) à base de polividone et rincé à l'Omavesal. Ceci peut-êtrecomplété par l'application d'une pommade 2 fois par semaine pendant plusieurs semaines.Une fois lechampignon détruit il repousse environ 1 à 2 mois après.

Pour les chevaux susceptible d'être atteint, il est possible d'utiliser un traitement par voie orale.




La dermite estivale

Cette affection cutanée,difficile à traiter à pour responsable un moucheron de petite taille (0.6 à 6mm) appelé Culicoïde. Le moucheron est telmophage : il dilacère les tissus pour créer une nappe de sang. Comme ce n’est pas un moucheron, mais des milliers de moucherons qui attaquent, les chevaux deviennent hypersensibles aux culicoïdes, provoquant la douleur et une réaction locale de type oedème ou erythème.

Le plus souvent l’affection se retrouve et se développe principalement sur la ligne du dessus, latête, la base du toupet et de la crinière,la croupe, la naissance de la queue.

Symptômes: Les premiers signes n’apparaissent qu’ après 3 ou 4 saisons au pré et sur une période

s’échelonnant du printemps au début de l’été et fin août début septembreIl a de fortes démangeaisons , la crinière et queue dénudée car il se gratte sur n’importe quel objet à saportée, parfois frénétiquement et jusqu’au sang Il devient nerveux, anxieux, parfois immontable, voireagressif .Il s’agite, en remuant sa queue vigoureusement, se roule souvent. bâille régulièrement etsecoue la tête. Il demande fréquemment à ses compagnons de le toiletter et il ce déplace beaucoupsurtout pendant les périodes où les moucherons sortent pour tenter de les éviter.

Préventions: Si votre cheval est déjà atteint : Confinez le dans un box fermé au crépuscule et aux premières heuresde la journée ( période d'activités des moucherons) et mettez lui une couverture avec capuche pour lepré

Pour les conditions de vie: Limiter les accumulations d’eau : drainer les prairies, abreuvoirs qui nefuient pas et changer souvent l’eau, enlever les récipients abandonnés (pneu, bassine), appliquer uneventilation active dans les bâtiments ouverts et si besoin une lumière jaunes dans les bâtiments ouverts.Car les moucherons aiment une température douce : 15 à 35 ° , peu de soleil,pas de vent ni de pluie etils sont attirés par l'humidité : eau douce saumâtre, cours d’eau...

Traitements: Appliquer une pommade locale (distri'derm) et un produit répulsif ( à renouveler régulièrement)




Allergies




Les allergies

Une allergie ou hypersensibilité a des effets variés chez le cheval. Il s’agît d'une réactionexacerbée du système immunitaire dirigée contre des antigènes étrangers a l’organisme:les allergènes.Elle s'exprime par des lésions cutanées et des problèmes respiratoire.

Symptômes: Le cheval à des démangeaisons, qui entraîne une dépilation, des morsures, la crinière ou la

queue ébouriffées avec des croûtes, un épaississement de la peau qui se colore en gris,noir, despellicules. Le cheval peut également tousser, éternuer, et se frotter le nez. Les allergies peuvent setransformer en asthme pour une obstruction respiratoire et des diarrhées, ou de légères coliques pourun trouble digestif.

La cause de l’allergie peut être d’origine alimentaire, par des piqûres d’insectes ou liée a laprésence ou l’inhalation de pollens, d’acariens ou de moisissures.De plus certains chevaux peuvent être affectés par plusieurs allergies à la fois.

Préventions : Pour éviter que votre cheval développe des allergies, il faut mettre en place des mesures

d'hygiènes en offrant à son cheval un environnement avec le minimum de poussières et limiter l'attaquedes insectes.

Si votre cheval est atteint :L' idéal est de le placer dans un pré en herbe, cependant si l'écurie est laseule possibilité envisageable faites en sortes qu'il ne se trouve pas sous le grenier à foin, dans unendroit bien aéré et qu'il soit placé à coté de la sortie est la meilleure solution.

La litière peut être source d'inconfort et augmenter la fréquence des crises à cause des acariens, de lapoussière ou de l ammoniac qu' elle renferme, il sera donc préférable de placer une litière à base de lin,de copeaux, de carton ... elle sera bien entretenue pour éviter l'accumulation des crottins mais aussi desodeurs d'ammoniac dues à l'urine, le box sera complètement vidé et désinfecté une fois par semaine.

Enfin il est préférable de distribuer un foin préalablement mouillé suspendu à un filet à l'entréeextérieur du box.Il sera plonger le soir dans une grand poubelle propre remplie d'eau pour unemeilleure gestion. De plus le foin classique peut être remplacer par du foin enrubanné, qui est plushumide. Enfin certains chevaux toléreront mal les rations de concentré, en particulier celles un peufarineuse, comme les céréales concassées, voire certains aliments composés.Il est donc possible del’humidifier également. Le mash constitué de céréales cuites, de graines de lin, d’huile et de seléquilibré avec un complément minéral et vitaminé peut devenir l'aliment concentré au quotidien.

Il faut donner un régime d'éviction ( exclusivement du fourrage) pendant au moins 6 semaines,puis il sera possible de réintroduire les autres aliments pour déterminer auquel le cheval réagit.Une foisles aliments responsables de l'allergie identifié, il faut construire une ration équilibrée, en enlevant cedernier.



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Mieux vaut prévenir que guérir - WordPress.com · Mieux vaut prévenir que guérir La grippe La grippe est la maladie respiratoire virale la plus contagieuse chez les équidés