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1
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROJET DE CREATION D’UN MASTER EN
ECOLOGIE DES MALADIES INFECTIEUSES, ALEAS NATURELS ET GESTION DES RISQUES
(ECoM-ALGER)
COTUTELLE : UNITE MIXTE DE RECHERCHE CHRONO-ENVIRONNEMENT, UMR 6249, CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE (CNRS), UNIVERSITE DE FRANCHE-COMTE, BESANCON.
PARTENARIAT : UNITE MIXTE DE RECHERCHE "RISQUE, GOUVERNANCE, ENVIRONNEMENT, DEVELOPPEMENT», INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), UNIVERSITE
MONTPELLIER 3, FRANCE
Janvier 2014
FACULTE DE MEDECINE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENTSUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
2
INDENTIFICATION DU DIPLOME
Dénomination : Master en
ECOLOGIE MALADIES INFECTIEUSES, ALEAS NATURELS ET GESTION DES RISQUES (ECoM-ALGER)
Adresse physique de localisation du diplôme: Université de Kinshasa (UNIKIN), Faculté de la Médecine, BP 834 KIN XI, Département de Microbiologie, Unité de Recherche et de Formation sur l’Ecologie et le Contrôle
des Maladies infectieuses (UFR ECMI).• Promoteur : Faculté de la Médecine, Université de Kinshasa.• Co-promoteur :
oMinistère National de la Santé Publique, Kinshasa, RDCongo (Dr Benoît
Kebela Ilunga)oLaboratoire Chrono-Environnement, UMR 6249, CNRS, Université de
Franche-Comté (UFC), Besançon, France (site du Master d’Ecologie Appliquée dirigé par le Professeur Patrick Giraudoux et le Dr Renaud
Scheifler)oUnité Mixte de Recherche "Risque, Gouvernance, Environnement,
Développement », (UMR GRED), associant l'Université Montpellier 3 et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) (site du Master
Gestion des Catastrophes et des Risques Naturels, dirigé par les professeurs Frédéric Leone et Freddy Vinet)
I. HISTORIQUE ET JUSTIFICATIF DE L’ORIENTATION THEMATIQUE
Depuis septembre 2005, le Ministère de la Santé Publique (MSP) de la RD
Congo a initié un programme de recherche visant à comprendre la
problématique de la récurrence des épidémies liées aux maladies infectieuses.
Les premiers projets de recherche (choléra, peste et monkeypox) ont été
conduits dans le cadre d’une collaboration entre le MSP (Dr Benoît Kebela
Ilunga), la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa (Professeur Jean
Jacques Muyembe) et deux Universités Françaises (l'UFC1 de Besançon
(Professeur Patrick Giraudoux) et l’Université de la Méditerranée de Marseille
(Professeur Renaud Piarroux)).
1 http://scienvir.univ-fcomte.fr
3
C’est le 23 octobre 2009, en marge de la soutenance de thèse sur la
dynamique du choléra dans la région des grands lacs (Dr Didier Bompangue),
que la première réunion scientifique visant à proposer la mise en place d’un
Master d’Ecologie des Maladies Infectieuses en RDC s’est tenue à Besançon.
Etaient présent : les responsables scientifiques du laboratoire Chrono-
environnement, les responsables académiques du Master Ecologie Appliquée de
l’UFC et le professeur Jean Jacques Muyembe représentant la Faculté de
Médecine de l’Unikin.
Le 1er juin 2010, un accord cadre de collaboration scientifique et culturelle
entre l’Unikin et l’UFC a été signé. Cet accord interuniversitaire sert d’une part,
de cadre général de développement des échanges entre l’Unikin et l’UFC et
d’autre part, de cadre de collaboration spécifique pour le montage du Master
d’Ecologie des Maladies Infectieuses en RDC (dans un partenariat avec le Master
d’Ecologie Appliqué de l’UFC, Besançon).
A partir de 2011, les collaborations scientifiques en appui à ce projet de
formation et de recherche se sont progressivement étendues à d’autres unités
de recherche et universités du Nord (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne,
Suisse, Ecole de Santé Publique de l’Université de Harvard, Boston, USA,
l’Institut de Recherche pour le Développement-IRD, Montpellier et Strasbourg- à
travers l’implication personnelle depuis 2005 du Dr Pascal Handschumacher).
Le 03 juin 2013, s’est tenue à Besançon, le premier comité de pilotage du
projet de mise en place du Master Ecologie et Contrôle des Maladies en RDC. Les
institutions présentes à cette réunion étaient : le laboratoire Chrono-
environnement de l’UFC, l’IRD de France et la Faculté de Médecine de l’UniKin.
L’une des décisions de ce comité de pilotage a été de travailler à la finalisation
du document du projet de master, de le faire valider par les autorités du
Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et de la Recherche
Scientifique pour un démarrage du projet en septembre 2014.
4
Entre Juin et octobre 2013, plusieurs rencontres ont eu lieu avec diverses
institutions de financement, de gestion ou de recherche sur les problématiques
de santé. L’un des objectifs de cette revue était de faire le point sur les offres de
formations existant en Afrique Francophone et pouvant être redondant avec la
formation actuellement proposée. Cette revue a permis aussi de prendre des
conseils sur les ajustements à effectuer dans le projet tel que rédigé jusqu’au 3
juin et centré sur « l’Ecologie et le Contrôle des Maladies Infectieuses ».
En Novembre 2013, des discussions avec l’OMS Afrique et certains Ministères
de la Santé (en Afrique), ont permis non seulement de confirmer l’intérêt de ce
Master, mais aussi de prendre en compte des suggestions visant à intégrer une
approche en « gestion des catastrophes et des risques naturels » à la première
proposition de projet. C’est ainsi que l’actuelle proposition de projet intègre
d’une part, les aspects en rapport avec « l’Ecologie et le Contrôle des Maladies
Infectieuses » et d’autre par, les aspects en lien avec la « gestion des
catastrophes, des crises et des risques naturels ». Les contacts pris avec le
Professeur Frédéric Leone, codirecteur du Mater Gestion des Catastrophes et
des Risques Naturels à l’Université de Montpellier 3, ont motivé la finalisation
de la présente proposition.
Ce rapprochement disciplinaire se justifie au regard des nombreux liens
pouvant être établis entre ces deux problématiques, tant sur le plan
pédagogique que scientifique :
- Sur des approches communes : retours d’expériences, diagnostics de
vulnérabilité, scénarios de risque, épidémiologie, analyse spatiale, cartographie,
statistiques, etc.
- Sur des objectifs partagés : prévention, préparation, éducation, renforcement
des capacités locales, suivi, anticipation, aide à la décision, etc.
- Sur de nouvelles conditions d’émergence : pression environnementale,
pression foncière, croissance et densification urbaine, pauvreté, crise
économique, changement climatique, etc.
5
- Sur des concepts partagés : contrôle, gestion,, risques résilience,
vulnérabilités.
Compte tenu de la difficulté de mobilisation des ressources humaines
compétences et des ressources financières pour créer des nouvelles formations
répondant aux nouveaux besoins identifiés sur le terrain,
Prenant en considération les besoins actuels des Ministères de la Santé en
Afrique en général et au Congo en particulier de combler un vide actuellement
existant en matière de formation sur la gestion des catastrophes et des risques
naturels (dans un contexte marqué par l’augmentation de la fréquence et de
l’ampleur des catastrophes naturelles, l’Afrique se sent mal préparée)
Considérant que le bureau Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé,
encourage actuellement les pays à se doter de formations diplômantes en
matière de gestion des catastrophes et des risques naturels (Disaster Risk
Reduction)
Dans un contexte marqué par des changements globaux, l’émergence et la
réémergence des maladies infectieuses, la crise économique, l’augmentation
des flux migratoires, vu l’existence d’une logique dans l’articulation entre la
compréhension de la dynamique des maladies émergentes (à travers les
approches écologiques) et la gestion des conséquences liées aux changements
globaux,
Vu la nécessité de multiplier des stratégies visant à renforcer la résilience des
systèmes vis-à-vis de touts ces changements,
Vu la confirmation par les autorités de la Faculté de Médecine de l’Université de
Kinshasa et ceux du Ministère de la Santé Publique de la RDCongo de mettre en
place une formation à vocation recherche et professionnelle visant à intégrer
l’étude des problématique des maladies émergentes et la gestion des risques
liés aux différentes facteurs déterminants la dynamique de ces maladies,
Vu la confirmation des enseignants-chercheurs du laboratoire Chrono-
Environnement (Université de Franche-Comté, Besançon) à apporter leur
expertise sur les approches écosystémiques,
6
Vu l’accord des directeurs du Master « gestion des catastrophes et des risques
naturels » de l’Université de Montpellier 3 à apporter leurs expertises dans la
thématique en rapport avec la gestion des catastrophes et des risques naturels,
Considérant tout ce qui précède,
Il a été convenu d’orienter le Master sur une combinaison entre « l’écologie des
maladies infectieuses » et « le management des risques naturels », la
dénomination du Master devenant :
Master en «ECOLOGIE DES MALADIES INFECTIEUSES, ALEAS NATURELS ET GESTION DES RISQUES (ECoM-ALGER)»
II. NECESSITE DE L’ENSEIGNEMENT
Malgré l’importance des investissements sur les programmes de contrôle
(paludisme, sida, tuberculose, poliomyélite…), la lutte contre les maladies en
Afrique se heurte à de nombreuses contraintes limitant les résultats
escomptés.
La réémergence de fléaux anciens (Trypanosomiase Humaine Africaine, peste,
choléra, etc) mais jamais complètement contrôlés se conjugue avec
l’émergence de nouveaux risques à la fois dans le champ des maladies
transmissibles (Monkeypox in ex.) que dans celui des maladies résultant des
changements de mode de vie (maladies liées aux changements alimentaires, à
l’allongement de la durée de vie, à l’urbanisation croissante, à l’exposition à de
nouveaux toxiques, etc). Ces nouveaux risques sanitaires sont souvent
déterminés par des risques naturels eux même exacerbés par des changements
globaux.
Ainsi, l’évaluation des risques naturels, l’analyse de leurs déterminants
naturels (aléas) et socio-économiques (vulnérabilités), l’anticipation de
leurs conséquences morbides ou létales, la reconstitution et la
modélisation de leurs dynamiques spatiales et temporelles, devraient
contribuer à améliorer la résilience des systèmes de gestion, des
populations et des territoires exposés à ces risques complexes, imbriqués
et souvent combinés (effets dominos)
7
Malheureusement en Afrique, les services de gestion en général et ceux de santé
en particulier sont mal préparés à anticiper et gérer ces complexités et les
stratégies de réponse aux crises médicales sont souvent centrées sur des
approches curatives et pas suffisamment préventives.
Cette tendance trouve une part d’explication dans les profils de formations
fortement «médico-centrées» qui sont proposés en Afrique.
En effet, très peu de formations, notamment dans l’environnement francophone,
offrent des opportunités simultanées permettant la compréhension globale du
fonctionnement des maladies tout en évaluant l’impact des nombreux projets
mis en œuvre pour lutter contre ces maladies. Or un nombre croissant de
travaux montre que les déterminants des risques sont souvent plus sociaux,
économiques, politiques, écologiques ou organisationnels, que purement
médicaux.
Sur le plan de la gestion des problématiques de santé il s’agit de faire des
ajustements stratégiques en changeant de paradigme, en passant d’une
approche médico-centrées vers une approche écosystémique, tout comme pour
la gestion des catastrophes et des risques naturels qui est passée il y a moins
de dix ans d’une approche aléa-centrée vers une approche enjeux-centrée
donnant plus de place à l’analyse des vulnérabilités du moins en Europe (Leone
et al., 2010)2
La prévention du risque est trop souvent perçue localement comme une
contrainte alors qu’elle devrait acceptée comme un investissement à moyen et
long terme permettant à terme de réduire le coût, en particulier économique, de
la prise en charge médicale et sociale des maladies ou des catastrophes
naturelles. D’où le besoin de nouveaux profils de formations permettant de
prendre en compte l’environnement dans sa globalité avec l’ensemble des
changements et leur influence sur le fonctionnement épidémiogène et crisogène
de systèmes spécifiques et de pouvoir agir sur les causes et leurs interactions.
2 Leone F., De Richemond N. & Vinet F. (2010) – Aléas naturels et gestion des risques – Ed. PUF, Collection Licence Géographie, 288 p. ISBN : 978-2-13-057432-3
8
Comprendre, anticiper et gérer les risques naturels ainsi que leur incidence
potentielle sur la dynamique des maladies infectieuses émergentes et
réémergentes dans des sociétés peu résilientes devient aussi un enjeu majeur de
développement
Ce master en « Ecologie des Maladies Infectieuses, aléas naturels et gestion
des Risques», combinerait en une seule formation à orientation recherche et
professionnelle (formation par la recherche), les deux principaux volets
permettant cette compréhension des émergences tout en gérant les facteurs de
risques qui influencent les maladies émergentes et les catastrophes naturelles.
Ce Master se justifie aussi par le fait que les formations les plus répandues
actuellement et accessibles aux différents acteurs de santé (surtout dans les
pays d’Afrique ou destinées aux acteurs du Sud) sont essentiellement axées sur
la planification et la gestion de programmes (organisation des soins et des
infrastructures de soins, suivi des programmes de lutte, etc.). Lorsqu’elles
touchent à l’épidémiologie, les approches sont souvent purement cliniques ou
microbiologiques. Les approches globales, intégratrices, dites aussi éco-
épidémiologiques, écosystémiques ou territoriales, qui permettent de lier les
émergences de maladies aux facteurs écologiques, environnementaux et sociaux
ne sont quasiment pas abordées.
Ces approches globales utilisant des concepts d’éco-épidémiologie3 ont fait
l’objet d’une expérience positive de coopération scientifique lors du projet
d’étude du Choléra en RDC4,5,6. Elles sont à l’origine de l’actuel plan national
3 L’éco-épidémiologie est la mobilisation conjointe des concepts et méthodes de l’écologie et de l’épidémiologie afin de détecter les patterns de distribution de phénomènes écologiques ou/et épidémiques et les processus sous-jacents.
4 Bompangue D, Giraudoux P, Piarroux M, Mutombo G, Shamavu R, Sudre B, Mutombo A, Mondonge V, Piarroux R., Cholera Epidemics, War and Disasters around Goma and Lake Kivu: An Eight-Year Survey., PLoS Negl Trop Dis. 2009;3(5):436.
5 Bompangue D, Giraudoux P, Handschumacher P, Piarroux M, Sudre B, Ekwanzala M, Kebela I, Piarroux R., Lakes as
source of cholera outbreaks, Democratic Republic of Congo., Emerg Infect Dis. 2008 May;14(5):798-800.
6 R. Piarroux, D. Bompangue, P.-Y. Oger, F. Haaser, A. Boinet, and T. Vandevelde., From research to field action: example of the fight against cholera in the Democratic Republic of Congo, Field Actions Sci. Rep., 2, 69–77, 2009
9
multisectoriel d’élimination du choléra en R.D. du Congo7 et ont fortement
influencé le protocole de projet Africhol8 de surveillance du cholera en Afrique
ainsi que le plan d’élimination du choléra en Haïti9.
Aussi, fort de l’expérience positive conduite autour de la problématique du
choléra en RDC, au vu du constat de la quasi absence de ce type de formation en
Afrique, vu la nécessité et l’urgence d’aider les pays Africains à se préparer aux
défis sanitaires et environnementaux de plus en plus complexes, multiples et
survenant dans un contexte de crise financière internationale, il a été jugé
nécessaire de mettre en place ce Master à la Faculté de Médecine de l’Université
de Kinshasa.
III. FILIERES ORGANISEES, DUREE DES ETUDES ET DIPLOMES
Master 1 et 2 en « Ecologie des Maladies Infectieuses, aléas naturels et
gestion des risques»
Etablissement : Université de Kinshasa, Faculté de Médecine
Composante principale : Département de Microbiologie
Domaine de formation: Sciences, Santé et Technologie
Spécialités : Ecologie des maladies infectieuses et gestion des risques naturels
Durée de chaque Master : 4 semestres
Les différentes options pour le Master 1 (pour un total de 60 ECTS soit 600 heures) :
1. Tronc Commun avec étude des aléas naturels (30 ECTS)
2. Eco-épidémiologie (30 ECTS)
3. Biologie et Ecosystèmes: (30 ECTS)
4. Gestion des risques infectieux et naturels: (30 ECTS)
7 Plan Stratégique d’élimination du choléra en RDC, MSP, RDC déc. 2007, http://www.laprosperiteonline.net/show.php?id=425&rubrique=Nation
8 http://africhol.org/country/drc
9 http://www.alimaong.org/2011/05/20/kinshasa-alima-a-luniversite-de-medecine-et-au-ministere-de-la-sante/
10
11
V. PROGRAMME DETAILLE DES COURS Master 1 : 60 ECTS (60 crédits).
Cours Magistraux: 3 mois, Travaux Pratiques et Dirigés: 3 mois, Stage et
Rédaction Assistée de Rapport (SRAR : 3 mois)
A- Tronc commun et Etude des aléas naturels (CM/TD/TP), 30 ECTS:• Principes d’éco-épidémiologie • Introduction à l’écologie des maladies infectieuses • Principes de géographie de la santé• Collecte, organisation et gestion des données • Elaboration et évaluation d'impact de projets • Investigation d’un phénomène morbide• Connaissance des menaces naturelles• Interaction entre catastrophe naturelles & dynamique des maladies infectieuses• Communication et Anglais scientifique• Etude des aléas naturels
B-Orientation optionnelle (CM/TD/TP):
Option 1: Eco-épidémiologie, 30 ECTS• Écosystèmes, populations et maladies • SIG, télédétection et analyse d'images • Matériels et Méthodes de diagnostics • Méthodes d'analyse des données niveau I
Option 2: Biologie et Ecosystèmes, 30 ECTS• Matériels et Méthodes de diagnostics • Méthodes d'analyse des données niveau I • Biologie moléculaire niveau I
Option 3: Gestion des catastrophes et des risques naturels, 30 ECTS• Anthropologie du risque, la puissance et l'incertitude• Expertise santé-eau-assainissement-hygiène: retour d’expérience et gestion
de projet• Résilience sociétale et territoriale face aux catastrophes : expériences du
passé• Outils et méthodes d’évaluation et de suivi des risques: SIG, Techniques
d’enquêtes, Bases de données, Cartographie statistique (niveau I)
C-Stage (3 mois) :
Pour les options 1, 2 & 3: Stage avec rédaction assistée du rapport de mémoire
de stage (SRAR)
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Pour l’option 3: Projet collectif «Management des risques naturels: montage d’un plan de gestion (niveau I).
NB : le démarrage de la première année de ce M1 est prévu pour septembre
2014 à Kinshasa.
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Master 2 : spécialité éco-épidémiologie et évaluation de projets de gestion
des maladies, (orientation professionnelle et recherche) : 60 ECTS (60 crédits).
Ce M2 se déroulera en trois temps comprenant :
Cours Magistral (CM : 2 mois),
Travaux Pratiques et Dirigés (TD : 2 mois),
Stages et Rédaction Assistée de Rapport (SRAR : 5 mois : de janvier à
mai)
NB : à Kinshasa, le M2 ne pourra pas démarrer avant 4 ans, le temps
d’augmenter le pool d’enseignants Congolais susceptibles de gérer la formation.
L’expérience de l’organisation pédagogique du M1 servira de base pour la mise
en place du M2.
En attendant l’ouverture du M2 à Kinshasa, les étudiants ayant validés leur M1
ECoM-AGER à Kinshasa, pourront solliciter des inscriptions dans des M2 existant
dans d’autres Universités.
IV. CONDITIONS D’INSCRIPTION ET PROJECTION DES ETUDIANTS (M1) :
V.1. Conditions d’admission • Nombre d’étudiants : maximum 20 par session dont au moins 5 par
option• Age : pas de limite d’âge • Niveau d’étude : BAC+5• Profil de recrutement : Docteur en médecine (humaine ou vétérinaire),
pharmacien, Infirmier, Biologiste, Ingénieur en assainissement ou en hydraulique, écologue, géographe, sociologue, agronome, géologue, anthropologue, biostatisticien, autres profil en fonction du dossier.
• Avoir un projet à développer avec un site d’accueil en stage (sur fiche de projet)
• Justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 12 mois
Conditions de validité des dossiers Formulaire de demande d’inscription correctement rempli Lettre de motivation justifiant l’intérêt pour la formationFormulaire de description du projet de stage (signé par le responsable du stage)Attestation d’accueil du responsable du stageUn curriculum vitae (deux pages maximum)
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Photocopie légalisée du dernier diplômeRelevé des notes légalisées du dernier diplômeAttestation de prise en charge financière : 5000 Euros par étudiant (soit 6550 $ usd)Attestation d’assurance de dommage physique
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L’admission des dossiers
L’admission se fait par examen de dossier et après entretien avec le candidat. L’inscription est accordée après avis du comité scientifique et pédagogique.NB : Seul les dossiers envoyés dans les délais et par la voie autorisée seront traités
V.2. Modalités de validation des dossiers et d’inscription
Dossier de demande d’inscription à envoyer au secrétariat du Master,
département de biologie médicale, faculté de médecine de l’Université de
Kinshasa, avec :• Un formulaire de demande d’inscription dûment rempli (formulaire type à
télécharger)• Une lettre de motivation expliquant entre autre l’idée du projet de carrière
du candidat• Formulaire de description du projet de stage, (formulaire type à
télécharger)• Un Curriculum vitae (en deux pages maximum)• Photocopie des diplômes antérieurs légalisés ou équivalents• Relevés des notes (ou cotes) légalisés du principal cursus antérieur • Attestation des services rendus légalisés• Recommandations de deux personnes dont une au moins ayant suivi une
des étapes antérieures du cursus du candidat• Certificat de bonne vie et mœurs• Attestation d’aptitude physique• Attestation de prise en charge financière• Attestation d’accueil du responsable du site de stage• Attestation d’assurance couvrant les risques de dommage physique durant
la période de formation
NB : Les différents formulaires pourront être téléchargés depuis le site du Master.
V.3. Soumission du dossier
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Le dossier d’inscription peut être envoyé préalablement soumis en ligne (site du
master) avant d’envoyer le format papier au secrétariat du master à l’Université
de Kinshasa en respectant le délai de soumission indiquée par le secrétariat du
Master.
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V.4. Coût de la formation
Par étudiants, 5000 Euros, (soit 6550 $ usd)
Ce coût comprend : frais d’inscription universitaire, frais pédagogiques
(supports cours, TD et appui stage, frais inhérent à toute la logistique de gestion
des enseignants étrangers, autres frais de fonctionnement du Master).
Les frais d’hébergement ne sont pas compris.
V. RESSOURCES HUMAINES
VI.1. les responsables du Master • Responsable du Master : Professeur Jean Jacques MUYEMBE
Chef du Département de Microbiologie, Directeur du CREMER, Faculté de la
Médecine. Université de Kinshasa.
Responsable adjoint du Master : Dr Didier BOMPANGUE, Professeur
associé
Responsable de l’Unité de Recherche et de Formation sur l’Ecologie et le
Contrôle des Maladies Infectieuses, Département de Microbiologie,
CREMER. Faculté de la Médecine. Université de Kinshasa.
VI. 2. Organisation pédagogique
• Responsable de l’organisation : Professeur Jean Jacques Muyembe• Responsable adjoint : Dr Didier Bompangue, Professeur associé
• Pressenties pour le conseil scientifique et comité de pilotage du
Master (CSCP)
Dr Benoit Kebela Ilunga, Directeur, Direction de lutte contre la maladie
Professeur Augustin Punga Maole, Université de Kinshasa,RD Congo
Professeur Georges Mvumbi Lelo, Université de Kinshasa, RD Congo
Professeur Roger Mbungu Mwimba, Université de Kinshasa, RD Congo
Professeur Antoinette Tshefu, Université de Kinshasa, RD Congo
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Professeur Jean Marie Kayembe, Université de Kinshasa, RD Congo
Professeur Jean Jacques Muyembe Tamfum, Université de Kinshasa, RD
Congo
Professeur Leon Tshilolo, Centre Hospitalier Monkole, Kinshasa, RD Congo
Professeur Didier Bompangue, Université de Kinshasa, RD Congo
Professeur Pascal Lutumba, Université de Kinsahsa, RD Congo
Professeur Emile Okitolonda Wa Yemenkoy, Université de Kinshasa, RD
Congo
Professeur Patrick Giraudoux, Université de Franche-Comté, Besançon,
France
Dr Renaud Scheifler, Université de Franche-Comté, Besançon,
France
Dr Francis Raoul, Université de Franche-Comté, Besançon, France
Docteur Pascal Handschumacher, IRD, UMR912 SESSTIM, Marseille, France
Docteur Jean Marc Duplantier, CBGP Montpellier, France
Pr. Gerard Salem, Université Paris Ouest Nanterre, Paris, France
Professeur Frédéric Leone, Géographie des risques naturels, SIG, UMR,
Gouvernance, Risques, Environnement, Développement (Université Paul
Valéry, Montpellier 3, France).
Professeur Freddy Vinet, Géographie des risques naturels, SIG, UMR,
Gouvernance, Risques, Environnement, Développement (Université Paul
Valéry, Montpellier 3, France).
Dr. Christophe Evrard, Maitre de conférences, Géographie de la santé,
UMR, Gouvernance, Risques, Environnement, Développement (Université
Paul Valéry, Montpellier 3, France)
MSc Julien Adi (expert international en projets de développement local),
UMR, Gouvernance, Risques, Environnement, Développement (Université
Paul Valéry, Montpellier 3,) et société Sud Hémisphère.
Eric Mintz, MD, MPH, Centers for Disease Control and Prevention, USA
Dr Rebecca GRAIS, Epicentre, France
Dr Brad Gesner, Agence de Médecine Préventive, Paris, France
19
Professeur Mélanie Blokesh, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne,
Suisse
Dr Silvan Manuel Vesenbeck, Berlin, Allemagne
Dr Georges Bakaswa, Président, Organisation pour le Développent de Maï-
Ndombe
Gregory Bullit, Aurélie Férial, ONG Solidarités Internationales
Franck Haaser, Fondation Véolia Environnement
Représentant de l’Unicef en RDC
Représentant de l’OMS en RDC
Représentant Oxfam GB en RDC
Représentant MSF en RDC
20
Fonctionnement de l'équipe pédagogique
Le tronc commun et les trois orientations optionnelles seront coordonnées
par deux personnes dont au moins un Congolais (question d’assurer
l’appropriation de la gestion du projet par la Faculté de Médecine de
l’Université de Kinshasa) et, là où nécessaire/utile, un conseiller européen,
en charge d'apporter l'appui de son expérience pédagogique et
scientifique dans le domaine.
Les deux responsables de ces options constitueront une équipe souple de
gestion de l’option. Cette équipe de gestion de l’option sera composée de
personnalité Congolaise ou non en fonction de leur disponibilité et de
leurs champs de compétence.
Les séquences pédagogiques et les intervenants sont proposés
conjointement au CSCP du master qui valide ou propose des
améliorations.
La validation de la répartition des responsabilités pédagogiques sera effectuée par le CSCP
• Animation pédagogique
o Responsables pédagogiques (par option)o Responsables des cours théoriques : un seul, désigné pour l’année.o Responsables des travaux dirigéso Responsables des stages et des rédactions assistées des rapports o Comité d’organisation des inscriptions et des examens
• Méthodes d’évaluation des connaissances des étudiants Examens en fin des cours théoriques Rapports en fin des travaux dirigés Rapport de stage (document (50%) et présentation orale (50%))
• Evaluation des enseignants Evaluation des séances par les étudiants Evaluation par le conseil scientifique
21
VI.3. Personnel administratif et appui logistique Sera issu :
• du secrétariat du Service de Microbiologie• du service logistique de l’URF ECMI
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VI.4. Personnel enseignant
VI. 4.1- Liste des enseignants (La liste ci-dessous n’est pas exhaustive).
Afrique
Pays Institutions Noms Coordonnées DomaineRDCongo
UniKin, Fac. Médecine
Jean Jacques Muyembe Tamfum
[email protected] Microbiologie, virus émergents
Emile Okitolonda Wa Yemenkoy
[email protected] Epidémiologie
Jean Marie Kayembe [email protected] Pneumologie
Antoinette Tshefu [email protected] Epidémiologie
Pascal Lutumba [email protected] Parasitologie
Octavie Lunguya [email protected] Microbiologie
Didier Bompangue Nkoko
[email protected] Eco-épidémiologie
Steve Ahuka [email protected] Virologie et émergnce
UniKin, Fac. Pharmacie
Gauthier Mesia [email protected] Pharmacie
Univ. de MbujiMayi/ Centre Hospitalier Monkole
Léon Tshilolo [email protected] Epidémiologie
Burkina Faso/ Ouagadougou
IRD Fabrice COURTIN [email protected] SIG
Sénégal Département de Géographie, Université Cheik Anta Diop
Dr Aminata NIANG [email protected] Géographie de la Santé
23
Hors Afrique
Université Structure de recherche
Noms et prénoms Contacts Domaine
FRANCEUniversité de Franche-Comté, Besanço
Laboratoire Chrono-EnvironnementUMR 6249, CNRS
Patrick Giraudoux [email protected]
Ecologie
Francis Raoul [email protected]
Ecologie
Eve Afonso [email protected]
Ecologie
Renaud Scheifler [email protected]
Ecotoxicologie
Frédéric Mauny [email protected]
Eco-épidémiologie
Frédéric Gimbert [email protected]
Ecotoxicologie
Université de la Méditerranée, Marseille
IRD, UMR912 SESSTIM
Pascal Handschumacher
Géographie de la Santé
Université de Montpellier 3/IRD
UMR GRED (Université Montpellier 3 & IRD)
Frédéric Leone [email protected]
Risques géodynamiques
Freddy Vinet [email protected]
Risques hydro-climatiques
Christophe Evrard [email protected]
Risques NatSat (naturels-sanitaires) et statistiques
Julien Adi [email protected] Suivi de projets eau-hygiène-sécurité
Monique Gherardi [email protected]
Cartographie SIG, BD, sémiologie graphique
Jean-Philippe Cherel [email protected]
Cartographie- SIG, imagerie spatiale
24
Centre de Biologie et Génétique des Populations de Montpellier
JM Duplantier (3)
Laurent Granjon ; Gauthier Dobigny (3)
A. Dalecky (3)
Carine Brouat (2)
Jean Le Fur (1)
Identification des réservoirs/hôtes en Afrique. échantillonnage des foyers et écologie des réservoirs (3) . Génétique des populations de réservoirs et des parasites
Interactions hôtes-parasites (2)
Modélisation (1) : Strasbourg JL Piermay [email protected] GéographieParis Nanterre
Gérard Salem [email protected] Géographie de la Santé
Australie Université de Queensland
Nikki Blackwell [email protected] Epidémiologie- Catastrophes médicales
suisse OMS Xavier de Radiguès [email protected]
Epidémiologie
Allemagne, Berlin
Silvan Manuel Vesenbeck
Epidémiologie-Santé Publique
VI. SOURCES DE FINANCEMENT
• Frais académiques des étudiants• Frais administratifs de divers projets implémentés par l’UFR ECMI• Subvention des partenaires, sponsors et autres donateurs nationaux et
internationaux• Subvention du gouvernement (à solliciter)
VIII. Institutions partenaires du projet
VIII.1- En RDC• Direction de Lutte contre la Maladie, Ministère de la Santé Publique (MSP),
RDC• Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), MSP, RDC• Centre Hospitalier de Monkole.• Ecole de Santé Publique de l’Université de Lubumbashi• Institut de Recherche en Science de la Santé, Ministère de la Recherche
Scientifique.
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VIII.2- Institutions partenaires internationales
• Laboratoire Chrono-environnement UMR CNRS 6249 usc INRA et son
Master ECoS Université de Franche-Comté, Besançon, France (Professeur
Patrick Giraudoux et collègues).
• Laboratoire de Parasitologie, Assistance Publique des hôpitaux de
Marseille et Université de la Méditerranée, Interactions Hôte-Parasite/
Pharmacologie et Thérapeutique (UMR MD3) (Professeur Renaud Piarroux
et collègues).
• Alliance for International Medical Action, ONG (Thierry Allafort, Prof.
Nikki Blackwell).
• Agence de Médecine Préventive (M. Philippe Stoeckel, Dr Alfred da Silva
et collègues).
• Centre de Biologie pour la Gestion des Populations UMR 22 (IRD ,
INRA, CIRAD, Montpellier-Supagro), Montpellier, Dr JM Duplantier et
collègues.
• UMR GRED (Université Montpellier 3 & IRD) en lien avec le Master
GCRN (UM3)
• Service de Microbiologie Moléculaire de l’Ecole Polytechnique Fédérale
de Lausanne, Professeur Mélanie Blokesh et collègues.
• Ecole de Santé Publique de l’Université d’Harvard, Dr Megan Murray et
collègues.
• Fondation Véolia, Franck Haaser et collègues.
• Fondation Mérieux.
• Solidarité Internationale ONG.
• CDC & London School
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• UNICEF, OMS, Oxfam (bureau en RDC)