Mise en page 1 - Brive La Gaillardedocuments.brive.fr/PDF/pdf-nc.php?pdf=BM241.pdfde la course cycliste Paris – Nice (7 mars) ainsi qu’un concert de Stromae à l’Espace des Trois

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Brive Mag’ - N°241 - 3

Au fil des pages de ce numéro de Brive Mag, vous pourrez aisément constater que le mois de février sera marqué par plu-sieurs moments forts à Brive : d’abord, la 2e Fête internationale de la truffe les 3, 4 et 5 février prochains, proposée par lescommunes de Chartrier-Ferrière et de Brive ainsi que le syndicat du Causse corrézien, avec trois jours consacrés à ce joyaude notre région ; ensuite, avec le Grand débat, les 9 et 10 février, organisé en partenariat avec La Montagne et le Conseil gé-néral de la Corrèze, ce sera l’occasion pour les Brivistes d’écouter et d’échanger au théâtre municipal avec de grands acteurset témoins de notre époque sur des thèmes au cœur de l’histoire récente et de notre actualité ; du 13 au 17 février, Brive serala vedette de l’émission Midi en France sur France 3, permettant de faire découvrir notre ville et sa région aux téléspectateurs.

Puis, avec, au programme des Treize Arches, un concert symphonique interprété par les 70 musiciens de l’orchestre de Li-moges et du Limousin (14 février), et le championnat de France de pala corta et de chistera jokogarbi, spécialités de pelotebasque (18 février), ce sera au tour de la musique et du sport de haut niveau d’être à l’honneur. Et, en 2012, les mois qui sui-vront seront aussi marqués par d’autres temps forts à noter dés à présent sur les agendas : mars verra l’arrivée d’une étapede la course cycliste Paris – Nice (7 mars) ainsi qu’un concert de Stromae à l’Espace des Trois provinces (30 mars) ; débutavril, Brive accueillera le départ de la 2e édition du Trail « Brive – Tulle nature », qui avait regroupé l’an dernier pas moinsde 2.700 participants (8 avril). Le 20 juillet, ce seront les coureurs du Tour de France qui feront étape dans notre ville aprèsplus de 200 kilomètres parcourus depuis Blagnac. Quelques jours auparavant, le championnat du monde de rugby à 7 per-mettra de voir les meilleurs spécialistes de cette discipline, cousine du rugby à 15, pendant trois jours (11, 12 et 13 juillet).Enfin, le 13 octobre, Thomas Dutronc prendra ses quartiers pour une soirée exceptionnelle à l’Espace des Trois provinces.

Bien sûr, il convient de ne pas oublier les moments forts habituels que constituent les Rencontres européennes du moyenmétrage en avril, le festival de la Vézère, Brive Plage festival et le festival de l’élevage cet été ou encore la 31e foire du livre ennovembre.

A l’évidence, ces événements, complétés par les nombreuses manifestations portées par le milieu associatif et ses centainesde bénévoles, traduisent la vitalité et le dynamisme de la vie locale briviste, permettant ainsi à chacun, selon ses goûts et sescentres d’intérêt, de disposer d’un choix varié et de qualité mais aussi de s’y impliquer. Cette offre de culture, d’animations,de sport, de spectacles participe indéniablement à l’attractivité de notre territoire et au bien-être de ses habitants.

Chantal FÉRAL-MONSAdjointe au maire déléguée à l’information municipale

Directrice de la publication

Par mesure de précaution et afin de respecter les règles édictées par le Code électoral, l’éditorial du député – maire est suspendu jusqu’aux prochaines échéances présidentielles et législatives.

2012 à BriveUne année riche en événements

L’éditorial

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BRIVEMAG 241 Février 2012version8_Mise en page 1 19/01/12 15:40 Page4


SommaireC’EST NOUVEAUEn page 6 Le Grand Darson est un journal fait par des lycéens pour les ly-céens. Sa réputation enfle de numéro en numéro. Rencontre avecdeux de ses acteurs qui préparaient la troisième parution.

DOSSIEREn page 8

Connaissez-vous les actions de prévention pour la santé mises enplace par la Ville ? Equilibre des menus dans les cantines, centre devaccination, activités pour les seniors, ateliers méridiens dans lesécoles, accessibilité des bâtiments publics… les moyens d’actionsont variés.

RUES ET PLACES...De Lattre de TassignyEn page 19 Les Brivistes s’évertuent à l’appeler place Thiers. Accueillant mar-chés et manifestations diverses, elle fait partie des lieux de rencon-tres et d’échanges essentiels à la vie d’une cité.

PORTRAITEn page 20 Sur les planches et dansla vie, Michèle et RobertBirou vibrent de la mêmepassion pour le théâtre.Ensemble, ils ont créé il ya 40 ans Le Cri, une com-pagnie amateur, toujoursen scène.

RENDEZ-VOUSEn page 22 Bienvenue à l’Atelier des artistes, un café-théâtre qui se prépare àlever le rideau à Saint-Mexant.

EVENEMENTSEn page 29Les 9 et 10 février se tiendra au théâtre le Grand débat qui réunirade nombreux intervenants sur des thèmes comme le sport, la reli-gion ou les médias

SUR LE MARCHEEn page 31

Willy Vitry propose des macarons de sa fabrication, tout droit sor-tis de sa biscuiterie artisanale. Une passion pour la couleur.

Brive Magazine : Tirage 35000 exemplaires. Dépôt légal : février 2012. N° L 52560,place de la Halle, 19100 Brive-la-Gaillarde. Tél : 05.55.17.64.10. Fax : 05.55.17.64.11Blog : brivemag.fr. Email : [email protected]. Directeur de la publi-cation : Chantal Féral-Mons Rédacteur en chef : Michel Dubreuil. Rédaction :Jennifer Bressan, Axelle Mainguet, Marie-Christine Malsoute, Patrick Meneyrol,Olivier Soulié.Mise en page : Estelle Rezigat.Photos : Diarmid Courrèges, SylvainMarchou. Secrétariat : Elisabeth Arnould. Impression : Fabrègue imprimeur(Saint Yrieix) Distribution : MEDIAPOST (05.55.23.62.41). Abonnements : Abonnez-vous ! C’est 30,50 Euros par an, pour 11 numéros.Adressez votre demande accompagnée du règlement par chèque postal ou bancaire (àl’ordre de Trésorerie principale de Brive-la-Gaillarde municipal) à : Brive Magazine, 3 placede la Halle, 19100 Brive-la-Gaillarde. Régie Publicitaire Municipale :Contact, Charles Delpy (06.18.62.45.97)

L’Ours

SOMMAIRE



Le vendredi 16 mars, à 20h30, à la CCI deBrive, salle Escande, se tiendra une tableronde sur le thème suivant: «Des femmes etdes hommes, parcours et réussites au fémi-nin». Organisée par la Ville de Brive , cettemanifestation s’inscrit dans la perspective dela signature par Brive, de la charte euro-péenne pour l’égalité des femmes et deshommes dans la vie locale. L’égalité professionnelle sera au centre decette table ronde qui réunira une dizaine de femmes originaires de la Corrèze ou duLimousin, dont Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance Publique-Hôpi-taux de Paris. Elles ont été retenues soit parce qu’elles avaient atteint des niveaux deresponsabilité importants, soit parce qu’elles travaillaient dans des secteurs réputés«masculins». Elles présenteront leurs parcours et feront part de leurs réflexions surle sujet. Cette table ronde sera ouverte à tous. Entrée libre et gratuite.

Parcours et réussites au féminin :témoignages à la CCI de Brive

Il est un journal papier qui ne connaît pas la crise. Le GrandDarson prospère et voit sa réputation enfler de numéro en nu-méro. Par le passé vendu à 0,10 centime d’euros, le troisièmenuméro qui est déjà dans les cartons, sera distribué dès cetterentrée gratuitement. «Déjà tout le monde en parle au lycée»,affirment Nicolas Planchon et Valentin Ribas, respectivementdirecteur de publication et maquettiste, tous deux à l’originedu «canard» qui sort tous les deux mois. «Une vraie émula-tion qui va crescendo», s’enthousiasment-ils.«Un jour, en réunion du Conseil de la vie lycéenne, alors qu’ilétait question d’une formation pour la création d’un journallycéen, on s’est dit : pourquoi pas nous?», retrace Valentin.Qu’à cela ne tienne, peu après sortait la première publication.Ils terminaient alors leur année de première.Aujourd’hui, les deux jeunes sont en terminale. Preuve de leurattachement au projet et à leur journal, ils continuent de tenirbon malgré la charge de travail qu’impose la préparation dubac. Pourtant, la tâche est de taille avec ce journal de 16 pagesen couleur, distribué à 200 exemplaires. « Il représente unemoyenne de 20 heures de travail par édition », calcule Nicolas.« Il a bien existé un journal au lycée d’Arsonval par le passé»,avance Valentin «mais on a décidé de repartir de zéro. On a

voulu faire cejournal en fonc-tion des goûts etdes intérêts deslycéens. On vou-lait qu’il soit àleur image».Pour cela, lesdeux journalistesen herbe ont faitpasser un sondage aux élèves pour que chacun puisse expri-mer ses intérêts : l’actualité, la vie lycéenne, le cinéma, lesport, la mode, la musique sont les rubriques phares du jour-nal auquel participe une quinzaine d’autres élèves selon leurdisponibilité et leur intérêt. «Rien n’est figé, tout peut évoluer.Le but de ce journal :créer une véritable identité lycéenne»,explique Nicolas.Désormais, le défi pour les deux instigateurs est d’assurer lapérennité de cette publication, le plus difficile selon eux. Ilsespèrent que ce projet dans lequel ils mettent beaucoup deleur cœur ne restera pas lettre morte l’an prochain lorsqu’ilsvogueront vers de nouveaux horizons.

La Ville deBrive

organise levendredi 16

mars à 20h30,à la CCI, unetable ronde

sur les parcours

professionnels au féminin

C’EST NOUVEAU

Le Grand Darson Le journal fait par les lycéenspour les lycéens



Sécurité routièreEducation et prévention à l’espace des Trois ProvincesUn constat avant tout : les accidents de la route sont la première causede mortalité chez les 15-24 ans. Ils représentent 13 % de la populationmais toujours 28 % des personnes tuées sur les routes. En 2005, 260jeunes de 15 à 17 ans et 1 222 jeunes de 18 à 24 ans ont perdu la viesur les routes. Les risques de décès la nuit et le week-end sont plusimportants chez les jeunes de 18 à 24 ans que pour l’ensemble de lapopulation : 60 % (contre 45 % pour l’ensemble de la population) lanuit ; 41 % (contre 32 %) le week-end. Jeudi 16 et vendredi 17 février, la Prévention Routière et un grouped’étudiants de 2e année de l’IUT du Limousin, département Gestiondes Entreprises et des Administrations à Brive organisent le 7e forum« Éducation à la Sécurité Routière ». Cette manifestation s’inscritdans le cadre du plan départemental d’action de sécurité routière etse déroulera en partenariat avec différents acteurs de la sécurité rou-tière et les services de la Ville. Ce forum, totalement gratuit et ouvertà tous, veut essentiellement avoir un rôle éducatif. Il va permettre,comme dans les éditions précédentes, de sensibiliser des centaines

d’élèves descollèges etlycées ou desétudiants dela région de Brive, aux risques routiers et au bon respect des réglemen-tations. Les jeunes forment en effet une population très exposée auxdangers de la route, il n’est donc pas inutile de les éduquer au mieux enla matière. Ces deux journées vont s’y efforcer à travers un certain nom-bre de présentations et d’ateliers. Beaucoup de thématiques accidento-gènes seront évoquées. On parlera ainsi d’alcool, de drogue, de vitesse,un cocktail souvent mortel, notamment en fin de semaine à la sortiedes bars ou des discothèques. D’autres ateliers traiteront de distancesde sécurité, de conduite accompagnée, d’assurance, de secours aux vic-times, et cela, pour bien comprendre les choses, avec des simulateurs deconduite de cyclomoteur et auto ainsi que les « renversantes » voiturestonneaux.

EN DOUBLE SENS CYCLABLE...

La réfection complète de larue Dalton, mise à sens

unique entrant sur sa globalité,a aussi introduit un « double senscyclable », un DSC pour leshabitués. Un des sens de circula-tion y est réservé aux cycles, celuijustement à contresens. Voussuivez ? C’est pourtant dans lecode de la route.

Quel est le bon sens du doublesens cyclable ? Il suffit de se fieraux panneaux de signalisation.Sur la rue Dalton, la première àBrive à en être équipée, c’estd’autant plus facile que les mar-quages au sol vous aident à voussituer, ce qui n’est pas forcémentle cas partout puisque ce mar-quage n’est pas obligatoire.

En clair, le double sens cyclableest comme son intitulé l’indiqueune voie à double sens dont unsens est exclusivement réservé àla circulation des cycles non mo-

voient mutuellement. » Encorefaut-il que des automobilistespeu scrupuleux évitent de segarer sur cette bande.Beaucoup verraient d’ailleursd’un bon œil, à l’image du prési-dent, ce DSC se généraliser surtoutes les zones 30, comme la loile prescrit, à moins d’arrêté mu-nicipal contraire.

torisés. Nos voisinsbelges préfèrent parlerde SUL : Sens unique li-mité. Toujours est-il queles cyclistes empruntentcette voie à contresens.Dans le sens inverse, ilscirculent dans le flux decirculation des véhi-cules.D’un côté de la rue àsens unique, un pan-neau carré bleu signaleaux automobilistes lapossibilité de croiser descyclistes à contresens.L’autre bout de la rueprésente un panneau de sens in-terdit, sauf aux cyclistes. « Ledouble sens cyclable fait peur,par manque d’habitude », ex-plique Gilles Denecker, présidentde Brive Ville Cyclable.« C’est pourtant un aménage-ment très sûr, très répandu ail-leurs. Il n’y a d’ailleurs pas plusd’accidents puisque les usagers se

C’EST NOUVEAU

A noter aussi qu’un nouveaupanneau jalonne la voie verte à lahauteur du pont du Buy. C’est legraffeur briviste Senzo qui l’aréalisé lors de la dernière fête duvélo pour l’association Brive villeCyclable qui l’a offert à la Ville.D’où son intitulé « Tous à vélo »avec le slogan « Partager la rue ».



Prévenir

bien vivpour

DOSSIER



La municipalité prend à bras-le-corps les problématiques de santépublique. Et pour améliorer lasanté et le bien-être, il n’y a pas

mieux que de miser sur la prévention. Ainsi, la Ville a mis en place ou collaboré àde très nombreuses actions servant le bien-être, la santé et la prévention. À travers soncentre de vaccination, par exemple, elle viseà en faire bénéficier le public le plus large.Viser le bien-être, c’est aussi permettre auxpersonnes à mobilité réduite de se déplacerdans tous les bâtiments publics de la ville aumême titre que n’importe quel autre citoyen.

Alimentation rime avec préventionEn la matière, Brive est considérée commeune ville pilote grâce à tous les efforts qu’ellefait en matière de nutrition à destination desplus jeunes. Les plus grands ne sont pasmoins bien servis avec, par exemple, lesateliers cuisine de l’épicerie solidaire. L’occa-sion pour des personnes en réinsertiond’apprendre les bases d’une cuisine simpleet saine.

L’activité, c’est la santéPour accompagner et améliorer le mieux-être des seniors, des personnes obèses ouatteintes de cancer, la Ville a créé en parte-nariat avec d’autres instances des ateliersdans l’eau assurant santé et bien-être, et,pour les écoliers, des ateliers méridiensqui vont de la pétanque, au cirque en pas-sant par le badminton. Les ouvrir à denouveaux horizons et les inciter à prati-quer une activité, c’est les aider à mener,adulte, une vie plus équilibrée. La prévention d’aujourd’hui, c’est la santéde demain. vre

Dossier : Jennifer Bressan, Marie-Christine Malsoute, Patrick Meneyrol, Olivier SouliéPhotos : Diarmid Courrèges, Sylvain Marchou.

DOSSIER


10 - Brive Mag’ - N°241

Se faire vacciner est un actecourant. Dès le début d’une vie,on se familiarise avec les piqûresgarantissant une grande limita-

tion des risques de contracter certainesmaladies.

Pour les enfants de plusde 6 ans et les adultesAu centre de vaccination situé à Brive, au 3eétage de l’immeuble consulaire, les seringueset les aiguilles, on connaît ! « On fait environ500 vaccinations obligatoires par an »,explique Catherine Dubois-Russier, médecindirecteur du service d’hygiènede la Ville de Brive. « Mais onne s’occupe pas des enfantsde moins de 6 ans. Avant, ilssont vaccinés par des pédia-tres, et on peut effectuerensuite les rappels des troisvaccins bien connus que sontla diphtérie, le tétanos et lapoliomyélite. Bien entendu, on peuts’occuper des rappels décennaux pour lesadultes. ».

Plus de 600 vaccinscontre la fièvre jauneSi tout le monde peut bénéficier des servicesde cet unique centre de vaccination enCorrèze, on constate que, dans les faits, laplupart des personnes reçues sont en diffi-culté d’accès aux soins.Le centre de vaccination, financé par la Ville

et subventionné par l’Agence Régionale del’Hospitalisation pour la partie vaccinationsobligatoires, propose aussi de réaliser lesvaccinations internationales. « Pour la fièvrejaune, il est indispensable de passer par uncentre comme le nôtre. C’est le gros de notreactivité avec plus de 600 vaccinations paran », explique Marie-Line Santenero, secré-taire du centre.

Un logiciel pour ne pasoublier les rappels

S’ajoute à la fièvre jaune unecinquantaine de vaccina-t i o n s c o n t r e l e sméningocoques A, C, Y etW135, obligatoires poureffectuer le pèlerinage deLa Mecque, à cause de la trèsfor te concentrat ion de

personnes dans un même lieu.« Sans ce vaccin, impossible pour

les pèlerins d’accéder à ce site religieux, c’estimportant de le préciser. »

Pour une meilleure vaccination de la popula-tion, le centre briviste gère un listing despersonnes vaccinées, soit sur place, soit, pourles 0 - 6 ans, via les médecins pédiatres quiproposent aux parents que leurs enfantsintègrent cette base de données. Le but : nepas oublier les rappels de vaccins ! Avantchaque échéance, les personnes inscritesdans ce logiciel, créé par le service informa-

DOSSIER

tique de la Ville, reçoivent une lettre lesinformant qu’il est temps de retourner faireune petite piqûre.

Renseignements auprès du centre de vaccination au 05.55.18.17.34.

Parmi les initiatives notablesdu centre de vaccination en

2011, il en est une qui mérited’être soulignée : « Noussommes allés vacciner les gensdu voyage qui le souhaitaient »,explique Catherine Dubois-Russier. « Il est important de serendre sur le terrain, auprès despopulations qui ne font pas forcé-ment de la vaccination unepriorité. Ce peut être le caségalement dans les communesrurales ».L’occasion, pour le médecindirecteur du centre de vaccina-tion, d’évoquer le dispensaire dela Ville : « Il existe la Protectionmaternelle et infantile pour lesenfants jusqu’à 6 ans. Mais après,en médecine préventive, il n’yavait plus rien pour lespersonnes en situation précaire.Le dispensaire de la Ville sert àcela, pour un public de jeunesenfants et d’adultes ».

PRÉVENIR PAR LA VACCINATIONLe centre de vaccinationpropose un service utileaux habi tants et auxvoyageurs. Vaccinationsobligatoires et rappelspour les plus de 6 ans,vaccinations internatio-nales en fonction des paysvisités, l’activité est denseau 3e étage de l’immeubleconsulaire.

Le centre proposeles vaccinations

obligatoires commeles vaccinationsinternationales


Brive Mag’ - N°241 - 11

La loi du 11 février 2005, pour l’éga-lité des droits et des chances, laparticipation et la citoyenneté des

personnes handicapées imposent que « lesERP (établissements recevant du public)existants doivent être tels que toute personnehandicapée puisse y accéder, y circuler et yrecevoir les informations qui y sont diffusées,dans les parties ouvertes au public ». À cettefin, la municipalité a lancé dès 2009 denombreux travaux d’accessibilité. « Nousavons dû repartir de zéro », expliqueFabienne Cassagnes, conseillère déléguéeau handicap. « L’objectif est de se mettre enconformité avec la loi mais dès que nous lepouvons, nous allons plus loin. Le député-maire Philippe Nauche prévoyait l’an passéqu’en terme d’accessibilité, les bâtimentsmunicipaux seraient dans les clous d’ici2015. Nous tiendrons ces objectifs. »

Les travaux réalisésdepuis 2009Durant ces trois dernières années, 21 bâti-ments, parmi lesquels l’espace des TroisProvinces, la piscine municipale, les gym-nases Rollinat et Bouquet, la médiathèque,

le fronton couvert mais encore le musée La-benche, les sanitaires de la Guierle, le cime-tière de la Fournade ainsi que denombreuses écoles ont bénéficié de travauxd’accessibilité pour un montant total de1.274 400 euros TTC.En 2011, des travaux notables et particuliè-rement attendus ont vu le jour. L’aménage-ment de la base nautique municipale situéeà Lissac a ainsi donné lieu à la réhabilita-tion des vestiaires utilisés par le club dessports nautiques de la Ville (CSNB) et lesscolaires, avec mise en accessibilité du halld’entrée, des sanitaires et des douches, laconstruction d’une rampe d’accès exté-rieure en bois, la création d’un chemine-ment entre les vestiaires et le ponton ainsique l’installation d’une nacelle pour mon-ter à bord des bateaux. Enfin, un escalier setransformant en plateforme permet l’accèsau club house des personnes à mobilité ré-duite. Le coût de l’ensemble de ces équipe-ments s’élève à près de 125.000 euros.Autre exemple d’aménagement attendu : lestoilettes publiques et automatisées, accessi-bles aux personnes à mobilité réduite, amé-nagées sur laplace du Ci-voire depuisavril 2011.« Cela faisaitplus de 10ans que lesassociationsliées au han-dicap les de-mandaient »,c o m m e n t eF a b i e n n eCassagnes .

De manière à traiter la question duhandicap de façon plus globale et

pour associer au mieux les représen-tants des personnes handicapées, laVille a créé un groupe de travail surl’accessibilité des bâtiments commu-naux le 6 juillet 2009. Composé d’élus,de représentants d’associations et desservices techniques de la Ville, il réalisedes diagnostics d’accessibilité des bâ-timents et de la voirie afin de prévoirles travaux à réaliser.Depuis le 1er mars 2009, un poste dechargé de mission handicap a égale-ment été créé. Il intervient au sein desservices municipaux ; il conseille et as-siste à la mise en place de la politiquemunicipale d’insertion des personneshandicapées.Enfin, la Ville dispose aussi depuis1999 d’une commission consultativedes personnes handicapées dans laville. Elle regroupe des élus, représen-tants des services de la mairie, du sec-teur médical et paramédical et desreprésentants des associations concer-nées et de la société civile et se réunitune fois par an.

DOSSIER

« C’était d’autant plus important que cetteplace accueille de nombreuses manifesta-tions, surtout en période estivale et qu’ellese situe au cœur de la ville. »

Les travaux en cours

L’Hôtel de Ville, chantier emblématique, sevoit doter de trois ascenseurs intérieurs etd’un monte-handicapés à l’entrée. Enfin lecentre Raoul Dautry, le multi accueil LaCâlinerie aux Chapélies et le parking Thiersvont aussi être mis aux normes de l’acces-sibilité.Enfin en 2012, des sanitaires adaptés serontaménagés à la maternelle Marie Curie, aucollège Jean Moulin et à la médiathèque, unascenseur sera mis en place à l’épicerie so-ciale et une étude sera réalisée pour la miseen accessibilité de la chapelle Saint-Libéral.

Depuis 2009, la municipalitémène une politique active enfaveur de l’accessibilité. Àcette fin, de nombreux amé-nagements ont été réaliséset un groupe de travail ainsiqu’un poste de chargé demission « handicap » créés.

L’accessibilité en marche

La concertation au service des actions


12 - Brive Mag’ - N°241

C’est une volonté de l’équipemunicipale, mais c’est aussidésormais un impératif voulupar le Plan national nutrition

santé (PNNS). Chaque repas servi dansle cadre de la restauration scolaire doitêtre composé d’un plat principal, unegarniture, un produit laitier et au choix,une entrée et/ou un dessert. Qui plus esttout cela doit suivre des normes strictesen matière d’apports de glucides,lipides, fibres, etc.Le challenge est relevé chaque jour parles équipes de la cuisine centrale qui,après coopération et validation avec lesélus, les enseignants, les parentsd’élèves et les professionnels de santéau sein de la commission « menu »,concoctent les déjeuners des élèves deprimaire. Cela revient plus cher, et celademande plus de travail, mais in fine, laqualité nutritionnelle et gustative estau rendez-vous.Qui pouvait penser, il y a encorequelques mois, que la purée detopinambours serait plébiscitée par lesenfants?C’est pourtant ce qui s’est produit. To-pinambours, choux, potée de légumes,

Manger sain et équilibré : Une démarche nutrition pour les enfants

L’adage est bien connu, c’est dès le plus jeune âge que l’on prend les bonnes habitudes, les bons réflexes. Il enest ainsi en matière de nutrition. Donner à manger ce qu’il faut, en bonne quantité et de manière équilibrée,c’est le défi que se lancent jour après jour les équipes de la cuisine centrale et les professionnels de santé de laVille pour le bien-être des plus jeunes. En ce domaine, Brive est considérée comme ville pilote.

haricots, et de temps en temps desfrites quand même, la cuisine centralene ménage pas sa peine, dans le choixdes produits, les plus sains possibledont une partie de bio et/ou locale, etdans son travail pourleur transformation.Les matinées sont bienoccupées quand ils’agit d’éplucher500 kg de pommes deterre, de casser 7.000oeufs ou de laver descentaines de poireaux !Ici, aucun plat n’estacheté tout préparé.Tout est fait de façonartisanale. Pour unesalade niçoise parexemple, riz, poivrons,olives, tous les ingré-dients sont achetés etpréparés séparément.Ce « bien-mangé » est devenu une réa-lité pour les élèves, mais cela ne re-présente qu’un repas par jour, d’où lavolonté des équipes «d’exporter» cetétat d’esprit dans les familles. Ainsi,les menus, chaque semaine, sont affi-

chés dans les écoles ou consultablessur le site internet de la Ville, avec sys-tématiquement une proposition derepas pour le soir. Par ce biais, chaqueparent sait ce que son enfant a mangé

le midi et s’ilsouhaite main-tenir l‘équilibrenutritionnel dela journée, ilpeut trouverdes idées derecettes. L’andernier, 7.000connect i onsont été enre-gistrées, ce quiest très encou-rageant.Encourageantégalement, lesretours prove-nant des can-

tines. Chaque jour, les personnelsremplissent en effet un questionnairede satisfaction, ce qui a été mangé, ap-précié, ou pas, et on s’aperçoit que fi-nalement les enfants n’aiment pas queles hamburgers ou les nouilles.

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Brive Mag’ - N°241 - 13

Au premier étage de l’épiceriesociale, boulevard Amiral Grivel,la pièce sent encore le neuf et peules odeurs de cuisine. Plan de

travail, évier, plaques de cuisson, réfrigéra-teur, tout y est, et prêt à accueillir les ateliers. Gérée par le CCAS, cette cuisine est mise àla disposition de la Ville pour les centressocioculturels, qui organisent des atelierscuisine pour des personnes en réinsertionn’ayant aucune, ou très peu, de connais-sances en cuisine. L’exemple le plus frappantest cette femme qui racontait qu’elle n’aimaitpas les haricots verts, et on comprendpourquoi puisqu’elle les mettait frais à cuireà la poêle avec un peu d’huile. D’autresquelques fois ne savent pas faire des gestesaussi simples que faire cuire un steak oudes pâtes.On comprend ici l’importance de ces ateliers.Ils permettent aussi aux participants depouvoir s’échanger ou se montrer desrecettes. On pourra y apprendre égalementà bien lire une étiquette, à comprendre lacomposition d’un produit pour acheter celuiqui semble le meilleur pour la santé. Une

Les ateliers cuisine :par l’assietteLe salut passe

éducation essentielle pour bien compren-dre ce que l’on mange.L’objectif est aussi de permettre aux plus dé-munis d’apprendre à cuisiner des repas debonne qualité, équilibrés, et cela pour uncoût minimum. Il y a, crise oblige, une de-mande importante en la matière.

Ces ateliers cuisine devraient égalementêtre utilisés pour former les assistantes ma-ternelles à domicile, les nounous, qui dé-pendent de la mairie. Elles vont pouvoirsuivre des cours pour préparer des repassains et équilibrés aux enfants qu’elles gar-dent.

Un rôle éducatif,ludique et social

Les accueils de loisir pourront aussi se ser-vir des lieux. Les animateurs, qui pour cer-tains, disposent de petites cuisines dansleurs centres viendront apprendre à orga-niser des goûters. Savoir faire des crêpes parexemple avec un jus de fruit, plutôt qued’acheter un soda et une pâte à tartinertoute prête. Cuisiniers, formateurs, animateurs, diététi-cienne, les conseils et les cours de cuisineseront donnés par des professionnels.Cette cuisine de l’épicerie sociale et soli-daire ne devrait pas désemplir.

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14 - Brive Mag’ - N°241

Aquadouce,aquaparenthèse,aquarondi…Au stade nautique, on connaît parfaitementles bienfaits de l’eau. Au point d’avoir misen place, en plus des cours toniques d’aqua-gym et de fitness, diverses activités décli-nées en « aqua quelque chose » pour despublics ciblés. Aquadouce pour les seniors,aquaparenthèse pour les personnes at-teintes d’un cancer, aquarondi pour les per-sonnes obèses, en surpoids… Pour ledirecteur des lieux, Patrice Nouaille, il estnormal pour la collectivité « de prendre àbras-le-corps les problématiques de santépublique ». Il y a même depuis septembre« aquaphobie » pour tous ceux qui ont uneappréhension de l’eau.

Bouger dans l’eau, c’est doux et relaxant. Et aussibénéfique pour la forme. Le stade nautique a doncmis en place une série d’activités aquatiques adap-tées à différents publics.

« C’est l’activité la moins traumatisante etla plus efficace, la plus adaptée aux per-sonnes qui ont des problèmes cardiaques,vasculaires, osseux… Elle aide à prévenirdes états qui pourraient se dégrader encoreplus », développe le docteur DominiqueMiras, conseiller municipal Prévention,sport et santé. « Avec l’eau, il y a moinsd’impact sur le corps, donc cela permet defaire plus de choses et le quotidien en estamélioré. »« Il y a un côté ludique et rassurant », té-moigne Dominique qui suit chaque mardil’aquadouce pour seniors dont la doyenneporte allègrement les 90 ans. « Les maîtresnageurs nous mettent en confiance et àl’aise. Grâce à eux, j’ai réalisé un rêve :nager. » Chacun plaisante, s’interpelle parson prénom, usagers comme maîtres-na-geurs. « Je n’ai plus peur de l’eau », renché-

DOSSIER

C’est mieux dans l’eau rit Jeanine. « On fait aussi des connais-sances, on se sent mieux. » Marcel, « casséun peu partout après un accident de laroute », sait ce qu’il doit à l’aquadouce :« C’est ça qui m’a permis de récupérer etm’a redonné mon dynamisme. Ça fait bou-ger », résume-t-il. Autant le corps que l’es-prit.« On travaille l’aisance dans l’eau, les effortssont très doux », explique Laurence Hefter-Leclere qui encadre également l’aquapa-renthèse pour les personnes souffrant d’uncancer. « L’eau procure un bon drainage surle corps, mais l’objectif, c’est que tout lemonde reparte avec le sourire, plus détenduet apaisé. Cela permet de reprendre desforces, du punch comme du muscle. » C’estelle-même qui a créé il y a deux ans l’acti-vité après avoir été frappée par la maladie.« Je ne manquerais ce rendez-vous pourrien au monde. Ça m’a remis le pied àl’étrier », affirme Marie-France qui suit cescours depuis le début. « Ça m’a aidé à meréaccepter, accepter mon corps, les kilos entrop, le regard des autres… Aujourd’hui, jefais aussi de l’aquagym et de la natation. »Une bulle de bien-être.

Plus d’infos sur ces activités au stadenautique, boulevard Voltaire. Infos au 05.55.74.37.27.


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Ateliers méridiens à l’école

Depuis octobre dernier, la Villepropose des ateliers méridiens dans toutes les écoles, maternellescomme primaires.

Maternelle de la Cité des Roses,11h30, la sonnerie libère unevolée de moineaux pour lapause déjeuner. En attendant

leur tour de cantine, une quinzaine d’élèvesde grande section ont choisi de pratiquer dubaby gym proposé ce lundi. Tour à tour, ilsvont jouer les loups qui attrapent lesmoutons « glacés » qui heureusementpeuvent être libérés par leurs congénères. Çacrie, ça rit, ça s’amuse, sans se douter uninstant des bienfaits de cette activité.

Développer l’éveilet la motricité« Tout est basé sur le jeu, ce sont des exercicesétudiés pour développer leur motricité etleur éveil. Beaucoup ne s’adonnent à aucunsport en dehors », explique Guillaume deProfession sport qui encadre cet atelier. Aquatre pattes, les fesses en l’air, les voilàpartis comme des grenouilles pour une« course des animaux ». Clara, Léo, Arthuret leurs petits camarades sont aux anges.« Ils ont droit de courir et de faire les fous,ça leur enlève toute la pression de la

matinée », constate VéroniqueRoux, coordinatrice du dispo-sitif.

Baby gym,escrime, danse, badmin-ton, VTT, cirque, théâtre,pétanque…« Toutes les écoles, maternelles comme pri-maires, en bénéficient depuis cette année »,commente Chrystelle Bidault, directriceajointe Enfance éducation. « Ces ateliersexistaient déjà dans la Zep (Zone d’éduca-tion prioritaire, NDLR). La Ville a souhaitéles poursuivre malgré le désengagement del’Etat dans le cadre du contrat d’éducationet même les généraliser sur l’ensemble desécoles. »Au menu, avant ou après le déjeuner, lesécoliers se voient donc désormais proposerdes activités artistiques ou physiques : babygym, théâtre, cirque, escrime, VTT, danse,foot, boxe, hip-hop, badminton… et mêmepétanque grâce à la présence parmi lesagents municipaux des écoles d’une cham-pionne de la discipline. Ces ateliers d’uneheure sont en effet animés par du personnelde la Ville ou des intervenants extérieurs.« Nous profitons de cette période méri-dienne pour offrir aux élèves qui déjeunentà la cantine une découverte sur autre chose,afin de les ouvrir à la culture et à la pratique

physique. C’est aussi une forme de préven-tion. Ce n’est pas obligatoire, ils ont lechoix d’y participer ou pas », précise la di-rectrice. Il y a même un atelier pour l’hy-giène bucco-dentaire.Ces ateliers sont programmés par trimes-tre dans chaque école. A Jean de la Fon-taine, les enfants de grande sections’adonnent depuis la rentrée de janvier àl’escrime, avec Benoît, le maître d’armes.Munis d’épées et de casques en plastique,ils apprennent à saluer comme des cheva-liers, à piquer, à se déplacer, attaquer… Etils adorent ça.

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Fruits, légumes, viandes, laitages,produits d'entretien, d'hygiène, il y ade tout, comme dans votre supérette

habituelle.La différence majeure, c'est que, si rien n'estgratuit, tout ici est moins cher, entre 70 et80 % de moins que le prix moyen dans lecommerce. L'épicerie sociale et solidaire estlà pour lutter contre la pauvreté, pour aiderles gens dans une mauvaise passe, en renfor-çant l'aide alimentaire sur la commune. Deplus, elle emploie 6 personnes, dont 4 encontrat de retour à l'emploi, ce qui en faitégalement une structure d'insertion profes-sionnelle.Ouverte le 13 décembre 2010, elle a accueillien un an quelques 400 familles, ce qui repré-sente plus de 700 bénéficiaires. Actuellement,180 familles bénéficient de ce dispositif. Un

L’épicerie socialeUn an d’entraide solidaireLes dispositifs liés à l'épi-cerie s'inscrivent dans ladurée. Ils proposent unedynamique d'insertion etde normalisation des si-tuations précaires. Un anaprès son ouverture, cetoutil social et solidaire faitle bilan et trace des pers-pectives d’avenir.

dramatiques. Cette aide est ponctuelle etvarie d'une période de 3 à 6 mois, éventuel-lement renouvelable, mais en général cen'est pas nécessaire puisque, depuis l'ouver-ture, 80 % des "projets" des personnesconcernées ont pu être réalisés.Venant en complément de l'aide d'urgence,l'épicerie sociale démontre donc son utilité,qui plus est dans une période de crisecomme celle que nous connaissons actuel-lement. Une démarche solidaire qui mobiliseégalement des partenaires associatifs etprivés. À la banque alimentaire sont en effetvenus se joindre des enseignes commeSimply Market, Promocash, les Plaisirs Pâtis-siers, Brive Gel, etc.Cette structure, en plus de son aspectépicerie, est également un lieu de rencontre,d'écoute, de réconfort qui permet de rompreun certain isolement et ainsi de se recons-truire socialement et personnellement. Unaccompagnement qui se traduit par lacréation d'ateliers qui ont vu ou vont voir lejour. Informatique, coiffure, écrivain public,ou encore cuisine pour apprendre à élaborerun repas équilibré à moindre coût tout envalorisant les produits.L'épicerie sociale s'affiche donc comme unoutil novateur et ambitieux, en complé-mentarité avec le travail réalisé par lesassociations, Secours populaire, Secourscatholique, Croix-Rouge ou Restos du cœur.

dispositif qui n'est bien sûr pas ouvert àtous. L'accès se fait suite à la mise en placed'un dossier d'accompagnement élaborépar les travailleurs sociaux du Conseilgénéral ou du CCAS de la Ville de Brive. Lesbénéficiaires doivent avoir un projet endemandant à pouvoir faire leurs courses àl'épicerie. Cela peut être la nécessité dechanger les pneus de la voiture, de régler unedette, de faire face à l'arrivée d'un nouvelenfant, un divorce ou un veuvage, bref toutaccident de la vie qui, quand on a de trèsfaibles revenus, peut avoir des conséquences

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De Lattre de Tassigny:inventaire de vies

C ’est toujours comme ça ! Ellesdemandent à venir puis elless’impatientent », regrette une

dame venue faire le marché avec ses deuxpetites filles, un samedi matin, place deLattre de Tassigny. Il faut dire qu’ici, autantqu’à Brassens sinon plus, tout le monde sesalue, confie ses bobos du quotidien etéchange des nouvelles du petit dernier. Alors,forcément, faire le marché dans ces condi-tions, ça prend du temps !De semaine en semaine, c’est la même affairesur cette place que les aînés continuent denommer place Thiers alors que depuis 1952,elle a été rebaptisée par décision du conseilmunicipal de Lattre de Tassigny en l’honneurde la bravoure dont ce maréchal a faitmontre.Ainsi, tous les samedis, une cinquantainede commerçants vient s’y installer, un peumoins le mardi ; et si depuis 3 ans celui dujeudi a été abandonné, ce marché continuede faire le plein le samedi. « On se connaîttous ici, peut-être parce qu’il y a moins demonde qu’en bas (à Brassens, NDLR), alorson se sent plus à l’aise », explique uncommerçant installé depuis 40 ans. « Ons’est fait notre clientèle et elle est fidèle ».D’abord installé derrière le tribunal, lemarché a pris ses aises sur la place une foisles travaux du parking souterrain réaliséset la halle construite, au tout début desannées 1980. Ce même parking souterrainqui bénéficie jusqu’au mois de mai et pourla première fois de travaux visant à le renfor-cer, le mettre aux normes et améliorer sonaccessibilité.

Une place aux vies multiplesIl faut imaginer que cette place n’a pastoujours eu la physionomie qu’on luiconnaît.À la fin du XVIIIe siècle, l’hôpital Duboisl’occupait. Une belle fontaine, détruite vers1930, était installée devant l’établissement

construit en 1769, en remplacement deNotre-Dame majeur, devenu vétuste etinadapté. Après un siècle et demi d’activité,il fut entièrement détruit en 1901 et trans-féré au pied de la colline de la Pigeonnie.En lieu et place de cet hôpital, c’est un vasteet réputé marché aux bestiaux qui s’estinstallé par la suite. En son cœur se tenaitalors un grand pont à bascule de 20 tonnesutilisé pour peser les bêtes et dont la mairies’est débarrassée, faute d’utilité, pour 280.000francs en juin 1958. Traces de cette époque,il reste encore, devant le Chapon fin, lesanneaux qui servaient à attacher chevaux etautres bêtes. « Le bâtiment avec l’appellationqu’on lui connaît existe au moins depuis1920 », retrace Michel Labrousse qui estencore aujourd’hui le propriétaire de l’édi-fice. « Avant que je ne le reprenne, en 1953,le lieu avait très mauvaise réputation. »Grâce à son travail, il obtenait pourtant dès1957, une étoile au Michelin.Suivons quelques instants encore les douceseffluves de la truite au champagne ou du culd’agneau des Monédières servis au restau-r ant au temps où i l é t a i t tenu parJean-Jacques Courrèges et ce durant 40 ans.

Des hôtes comme Jacques Chirac, FrançoisMitterrand, Dalida, Régine, Béart, Brel ouencore Michelet foulèrent alors les pavés dela place pour s’attabler au restaurant. Lelivre d’or de l’époque garde même la traced’une savoureuse dédicace de Nougaro :« Après André Maurois et ce repas, je fermema grande gueule ».Outre le marché, cette place accueilleaujourd’hui les premiers dimanches dumois, une brocante qui réunit une cinquan-taine de professionnels et qui est ouverte àtous pour le premier rendez-vous de septem-bre et le dernier de juin.La place sert enfin chaque lundi et jeudisoir de point de ralliement à l’Associationpour le maintien d’une agriculture paysanne,l’Amap, qui y livre ses paniers aux amateursde produits sains.Indissociable du passé de la ville, la place aencore beaucoup à lui offrir. Pour améliorerl’épineuse question du stationnement dansla ville, la municipalité envisage de la doterd’une quinzaine de places de stationnementsupplémentaires sous le marché couvert.Texte : Jennifer BressanPhoto: Sylvain Marchou

RUES ET PLACES

«

La place de Lattre de Tassigny, connue par tous sous le nom de place Thiers, a déjà vécu plu-sieurs vies. Elle qui a accueilli tour à tour un hôpital, des foires aux bestiaux réputées et plusrécemment des marchés et des brocantes, fait partie des lieux de rencontres et d’échangesessentiels à la vie d’une cité.


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Quarante ans que ça dure! Le couple Birou,réuni à la villecomme sur lesplanches, défie les décennies :« Le théâtre auraété pour nous tout à la fois un ciment et une source deconflits. »

PORTRAIT


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Le 17 mai, Michèle et Robert Birou,réunis depuis 40 ans dans la vie etsur les planches, présenteront authéâtre national de Tcherkassy, en

Ukraine, la pièce Boomerang, mise en scènepar Robert et interprétée par Michèle avecun de ses anciens élèves, Guillaume Lagrange, le 17 mai. Une date qui fait sens pour eux. Cemême jour de l’année 1972, ils faisaient alorsleur première représentation au théâtre ducentre Raoul Dautry. Depuis lors, ils ontchangé. Le théâtre de Dautry lui aussi achangé. Ce qui est resté immuable par contre,c’est cette passion sans faille qui les lie authéâtre : « Un ciment et une source de conflitsà la fois » s’amuse Robert.

Le temps des débuts« Je n’avais pas 9 ans », se souvient RobertBirou. « Je jouais le rôle de Lulu dans unsketch sur le père Noël. À la fin, j’ouvrais lesbras et laissais tomber les chaussures, en lan-çant un grand « ohlalala ! » Je crois que c’estcela : le théâtre m’a permis d’ouvrir les bras »,analyse-t-il après coup. Le déclic, il s’estconfirmé un peu plus tard, en 4e lorsqu’ilétait au petit séminaire de Gourdon et qu’il ainterprété le rôle de Chimène dans Le Cid.«Et oui, il n’y avait pas de filles ! », s’amuse-t-il. L’envie d’écrire suivra de très près et ne l’apas lâché depuis. En tout, Robert aura mis enscène cinq de ses pièces et aujourd’hui, il n’ena pas encore terminé avec l’écriture : Caphar-naüm 36 est en cours de refonte. « J’y aipoussé loin, peut-être un peu trop, le jeu duthéâtre dans le théâtre », analyse-t-il, tou-jours intransigeant avec lui-même et avide denouvelles expériences artistiques.Pour Michèle, qui a grandi dans le même vil-lage que Robert, à Mayrinhac-Lentour, dansle Lot, c’est la rencontre avec son futur mariqui va se révéler déterminante pour sa viesentimentale et professionnelle. « Je me suismise au théâtre car on était ensemble », re-connaît sans fierté ni honte Michèle qui aanimé des cours de théâtre et a été intermit-tente durant plus de 20 ans.Alors que Robert s’investit dans des étudesde lettres qui le destineront à l’enseignement,le couple décide en parallèle de former ungroupe « Les Tréteaux de l’Alzou ». Durant les étés des années 1965 à 1970, ilsmontent des spectacles avec les jeunes de leurvillage. « Un temps où il fallait quelquefoisattendre que les comédiens reviennent de

faire les foins pour jouer. Alors, finalement,on a aspiré à autre chose », résument-ils.

Le premier cri« C’est à l’automne 1971 qu’avec Bernard La-combe, nous avons créé le théâtre du Cri,compagnie de théâtre amateur », retrace Ro-bert. « Les moines de Saint-Antoine nous ontaccueillis et nous ont prêté une salle parois-siale », se souvient Michèle. Toute l’année, ilsy ont répété leur première pièce Devant laporte, qu’ils ont jouée le 17 mai 1972 à RaoulDautry : une pièce allemande contre la guerrequi a particulièrement marqué Robert.C’était l’histoire d’un soldat allemand pré-nommé Beckmann. Fait prisonnier à Stalin-grad, il revient finalement chez lui maisn’arrive à retrouver sa place ni dans la société,ni dans son couple. « C’est un des person-nages les plus forts qu’il m’ait été donné dejouer et c’est peut-être une des pièces qui m’afait le plus avancer dans ma découverte duthéâtre. » En 1990, la mairie a mis à leur disposition,ainsi qu’à cinq autrescompagnies, le théâtrede la Grange et durantces 40 ans, le couple atravaillé ensemble surune quarantaine depièces. C’est en 1977,que Robert s’est lancédans une aventure ensolo en montant cinqone-man show : « Cessketchs que j’ai voulus àmi-chemin entre l’hu-mour de Devos et celuide Bedos ont remportéun bel écho. Arriver àfaire rire le public a été quelque chose de gri-sant pour moi », confie Robert. « Mais je suistoujours revenu au groupe, par plaisir du tra-vail collectif et de la convivialité. »

Derrière le jeu, l’enjeu« Au début, notre objectif était juste de fairedu théâtre, mais très vite, on s’est renducompte qu’on avait beaucoup de choses àdire », explique Robert. Par exemple,lorsqu’on a joué Quand on parle du loup quitraitait de la peine de mort, nous étions en1980 et elle n’avait pas encore été abolie. » EtMichèle de poursuivre : « Le théâtre de l’Ab-surde nous a beaucoup inspirés et notre théâ-

Michèle et Robert Birou40 ans de Cri d’une seule et même voie

tre a toujours été un peu engagé, assez mili-tant ». Un engagement qui se refuse à faire lamorale mais qui est chargé en dérision, voireen autodérision. « On a parfaitementconscience de ne pas détenir une vérité. Onfait juste les choses comme on les sent, le plushonnêtement possible ».Après toutes ces années, la lassitude ne s’estpas installée. « Avec Michèle, on se soutientl’un l’autre », explique Robert. Elle précise :« Quand il s’envole, je le ramène sur terre etquand il baisse les bras, je l’aide à remonterla pente. » C’est peut-être ce soutien réci-proque qui leur a permis de défier le tempssur le plan personnel comme professionnel.Ce soutien et ce désir de faire toujours mieux :« C’est l’insatisfaction qui fait continuer, c’estun moteur », lance Robert. « Pourtant, quel-quefois, la responsabilité d’un groupe se faitpesante. » Pas assez apparemment pour toutarrêter : « Je pense que je ne pourrais pas vivresans jouer », confie Michèle. « Sur scène, j’ou-blie tout. Assurément, le théâtre m’aura ren-due heureuse durant ces quarante années

écoulées. » Quant à Robert, il ne s’estime« pas mécontent non plus, au bout ducompte ! »Le théâtre laisse des traces. » Et dans leur pro-pre famille ? « Non », lance spontanémentMichèle. « Petits, les enfants avaient mêmemené une fronde dont l’apothéose avait étéune pancarte fixée sur notre porte. On y li-sait : « On en a marre de votre théâtre ». MaisMichèle, encore amusée de cette scène, se ra-vise, avec conviction et bonheur et égrènequelques signes qui ne trompent pas. « Si. Si.Quelque chose est bel et bien passé ».Texte : Jennifer BressanPortrait : Sylvain Marchou

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22 - Brive Mag’ - N°241

RENDEZ-VOUS

Un café-théâtre en devenir

C’est une idée qui a fait son bonhomme de chemin dansleur tête et qu’ils sont en train de concrétiser de leurs mainsà moins de 20 minutes du centre-ville, à Saint-Mexant, endirection de Chanteix.Audrey Poupée et William Gipoulou, tous les deux Brivistes,viennent de deux univers bien différents mais complémen-taires. Sportive de haut niveau - elle est 3e dan de karaté et futclassée 3e en championnat de France junior, Audrey a travailléplusieurs années dans la restauration et y a acquis une solideexpérience. William, lui, travaille depuis plus de 20 ans dans les métiersdu bâtiment comme électricien et plombier. « Cela fait longtemps queje me passionne pour le théâtre et que j’assiste à des spectacles »,confie-t-il. Restait à trouver l’occasion de se lancer et le bon associé : « Jel’ai trouvé en la personne d’Audrey, grâce à sa sociabilité et sonexpérience dans les métiers de la restauration. » Alors quand l’occasiond’acheter cet ancien atelier de charron au cœur du bourg de Saint-Mexant s’est présentée, il n’a pas hésité longtemps.Le bâtiment vit en ce moment sa métamorphose. Ses 110m2 quipermettent d’accueillir jusqu’à 70 places, une scène de 20m2, des logessous la scène et un appartement à l’étage pour recevoir les troupes est

en train d’être complète-m e n t r e l o o k é f a ç o ncabaret. Gros rideau develours rouge, imposantl u s t r e à p a m p i l l e s àl’entrée, grands miroirsainsi que des poteauxdorés ornés de cordonsrouges : rien n’a été laisséau hasard. L’atmosphèredu lieu, les deux gérantsl’ont voulue chaleureuseet festive. « On veut fairerêver les gens, les faire rire,les divertir », expliquent-i ls . Des spectacles demag ie , des p ièces de

théâtre humoristiques, des one-man-show seront notamment organi-sés chaque week-end, les vendredis et samedis, à 21h et le dimanche à17h. « Pour l’instant, les troupes seront à 70 % amateur et à 30 % profes-sionnelles », précise William. « On va aussi fonctionner avec les troupesqui sont passées au « Zèbre », le café-théâtre d’Arcachon qui a ouvertau 1er décembre », un gage de qualité estiment les gérants. « Rapidement,nous voulons aussi monter notre propre troupe qui proposera sesspectacles en semaine », ajoute la jeune femme. « Nous avons déjà unmetteur en scène et 10 comédiens. »Le portefeuille des soirées ne devrait pas dépasser les 15 euros. « Onpourra aussi manger à L’Atelier des artistes », précise Audrey. « On ytenait. Nous avons prévu de proposer quelques plats en sauce cuisinésfaçon grand-mère et des desserts. Et la formule « spectacle et dîner »ne devrait pas dépasser les 30 euros, hors boissons. » Audrey et Williamgardent aussi d’autres idées dans leur chapeau mais ne les sortiront quele moment venu.« D’ici le mois de mars », ajoute William, « j’aurai fait des stages spéci-fiques de manière à obtenir les trois licences nécessaires deprogrammateur, créateur de spectacle et diffuseur. » Le site disposeraenfin d’un large parking à proximité et l’espace, repensé par un archi-tecte spécialisé, répond à toutes les normes de sécurité exigées par unétablissement de ce type.Infos pratiques :L’Atelier des artistes - 2, rue des écoles 19330 Saint-MexantPlus d’infos : 06.59.11.14.21. et 06.85.52.61.98. Également sur leur mail : [email protected] aussi sur le réseau social Facebook.J.B.

Bienvenue àl’ Atelier des artistesD’ici début juin, le café-théâtre L’ Atelier des artistes lèvera son lourd rideau de velours rouge à Saint-Mexant.L’idée qui a grandi dans la tête des deuxBrivistes Audrey Poupée et William Gipoulou s’apprête à devenir réalité. À l’affiche, du divertissement pur ! One-man-show, magie, imitations etthéâtre humoristique. Et tout cela dans une ambiance résolument cabaret !


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RENDEZ-VOUS

La dernière campagne d’affichage orchestrée parles Treize arches ne vous aura sans doute pas lais-sés indifférents ni sans questionnement. C’était lebut ! Portée par le slogan « Un regard pluriel sur leterritoire », elle veut illustrer l’état d’esprit qui pré-side au fonctionnement de cet Établissement pu-blic de coopération culturelle (EPCC) : l’irrigation

d’une culture adaptée et singulière dans les différents territoiresdu bassin de vie.La politique culturelle menée par les Treize arches s’appuie surla mutualisation. Depuis sa création, en mai 2009, avec sesmembres fondateurs, les Villes de Brive et Malemort, l’Établis-sement a agrandi son territoire et son rayonnement culturel avecla commune d’Allassac en 2011 et prochainement celles d’Ayenet de Varetz, le Syndicat mixte du causse corrézien et la RégionLimousin.Cette politique, les Treize arches ont choisi de l’illustrer par unecarte inspirée de celles de Jean Delumeau, historien françaisparti en quête du paradis sur terre. Ses expéditions ont donnématière à ouvrage ainsi qu’à des cartes : « On est parti de celles-ci et sur son modèle, nous avons créé la nôtre », explique Jean-Paul Dumas, directeur de l’EPCC. Inutile donc de tenter quelquerepérage que ce soit. Cette carte symbolise les valeurs portéespar l’EPCC: « Les Treize arches ne sont pas un catalogue despectacles dans lequel les différents territoires ne feraient quepiocher », avance le président de l’Établissement, le député-maire Philippe Nauche. « Nous élaborons ensemble une poli-

tique culturelle qui correspond aux territoires. Cela nous permetd’aller voir au théâtre municipal Les Estivants de Gorki comme departiciper aux rencontres culturelles et culinaires d’Ayen qui sesont récemment déroulées autour du millassou. »« Nous ne sommes pas dans une démarche de domination duterritoire mais de co-élaboration », poursuit le président. « Cettemutualisation n’est pas non plus le moyen de supprimer desmoyens ou de l’offre. C’est au contraire une chance donnée à laculture de vivre plus intensément dans les communes, sans rem-placer le travail des associations », précise le directeur.« Ce qui sera concret le plus rapidement », termine PhilippeNauche, « sont les projets à destination du jeune public qui estnotre priorité. »

Les Treize arches,

Sous la direction de Jérôme Kaltenbach, leconcert sera l’occasion d’une rencontre imagi-naire de deux destinées majeures d’un monde bercé parune seule mère patrie, la Russie. Il fera croiser l’univers

tourmenté et romantique de Tchaïkovski et celui, plus tonique, deJanacek qui fait revivre la mémoire des fanfares populaires de sonenfance : l’un meurt avec son siècle sans connaître la révolution,l’autre vit l’indépendance de son pays.C’est grâce à un projet consolidé par la Ville de Limoges et laRégion Limousin que l’orchestre symphonique régional duLimousin et l’orchestre de l’opéra de Limoges ont fusionné enseptembre dernier au sein de l’Orchestre de Limoges et du

Limousin. Plus qu’un nom, cette nouvelle formation veut apportercohérence et identité à la scène lyrique et symphonique régionaleet lui insuffler un regain de dynamisme au-delà de la région.En retour, les Treize arches proposeront aussi dans leur program-mation une sortie hors les murs dimanche 15 avril pour assisterà La Traviata de Verdi à l’Opéra-Théâtre de Limoges.Prague/Moscou, mardi 14 février à 20h30.Grande salle du théâtre municipal.Tarifs : de 4 à 18 euros. Durée: 1h20.Infos et réservations : les Treize arches, 05.55.24.62.22.

ConcertSymphonique

la culture coule dans ses veines et ses territoires

Mardi 14 février, le théâtre municipal accueillele concert Prague-Moscou. L’occasion de se plonger dans la Sinfonietta de LeosJanacek et la Symphonie n° 4 de Tchaïkovski interprétées par les 70 musiciens de l’orchestrede Limoges et du Limousin.


24 - Brive Magazine - N°241

CONSEILS DE QUARTIER

Monsieur Christophe ANTUNESMadame Maria BUSSODMonsieur Pierre CARREMonsieur André CHEZEAUDMadame Anne CLERGERIEMadame Christiane DESJARDINSMonsieur Kazim EROGLUMonsieur Michel GASSETMonsieur Claude GOUMYMonsieur Thierry JUSTMadame Eliane KLEFSTAD-SILLONVILLEMadame Denise LABROUSSEMonsieur Cédric LACHAUDMonsieur Michel LACOSTEMonsieur Jean-Michel LARUELLEMadame Michèle LEBIGOT Monsieur Jean-Pierre MICHOTMadame Véronique NEYRATMadame Christiane PATERNEMadame Joëlle PETITMonsieur François PONCEMonsieur Jacky ROUSSELMadame Michelle ROUSSELMadame Dominique SINEAU CLAUZADEMonsieur Christian TRONCHEMonsieur Jean-Marie VALADEMonsieur Paul VEDRINEMadame Mireille VILLECHENOUX

Monsieur Jacky ALIXMadame Isabelle ARLIGUYMadame Henriette BUSSIEREMonsieur Patrice CHEYROUMonsieur Jean-Pierre CLAVELMonsieur Raymond CONTIEMonsieur Guy CREMONTMadame Françoise DESNOSMonsieur Francis DOIREMonsieur Jean-Pierre ELEONOREMonsieur Jacques FARGESMadame Pascale FAUREMonsieur Laurent GORSE Monsieur Gilbert GOURSOLLESMonsieur Bernard GRANDJEANMadame Marie-Christine JANAUD-MARCACCIMonsieur Frederick JANSENMonsieur Mohammed KAJJIMonsieur Jacques LACCUEILLEMadame Myriam MARTINEZMonsieur Michel POMMARELMadame Yannicka QUENTINMonsieur Bernard ROUSSELOT-PAILLEYMonsieur Patrick TARRIERMadame Maryse TEISSEDOU

ChantalFÉRAL-MONS

MichelDA CUNHA

CONSEILS DE QUARTIER : la feuille de routeLes nouveaux conseillers de quartier se sont mis au travail. Jean-Luc Reviller, directeur général des services de la Ville et del’Agglo de Brive leur a présenté les services de ces deux collectivités et les premiers groupes de travail ont été mis en place. Deuxgroupes interquartiers ont été constitués sur deux thèmes: la politique des temps et la civilité ou comment bien vivre ensembledans la cité. « L’expérience et le vécu des anciens conseillers ont permis une mise en route plus rapide des groupes » s’est félicitéCatherine Gabriel, adjointe chargée de la vie associative, de la politique des temps et du développement durable. Contact : servicedémocratie participative, mairie de Brive. 05.55.18.15.25.

Prochain conseil de quartier : jeudi 23 février à 19h en salle d’honneur.

Prochain conseil de quartier : lundi 13 février à 18 h 30 en salle d’honneur.

Quartier Sud

QuartierOuest


Brive Mag’ - N°241 - 25

CONSEILS DE QUARTIER

Madame Marie-Christine AMOUROUXMonsieur François BOUILLAGUETMonsieur Dominique BUGEMonsieur Jean CELERIERMonsieur Christophe CHASTANETMadame Danielle CLEMENTMadame Maryvonne COMASMadame Marie-Thérèse CORNUAULTMadame Martine DE VENDEUVREMadame Georgette DUMONTMadame Laure DUPONTMadame Jacqueline EMERIT VANBENETTEMonsieur Philippe EMERITMonsieur Philippe GALANMonsieur Christophe GIBIATMonsieur Claude LACHAMBREMadame Marie LACROIXMadame Christiane LAVALMonsieur Jean LAYGUESMonsieur Michel LEYGONIEMonsieur Vivien LLOVERIAMonsieur Philippe MAIGROTMadame Marie-France MISSONNIERMonsieur Jacques PAHUMadame Christiane PAULHETMonsieur André PASTURELMonsieur Jean-Michel PEYTAVITMadame Agnès-Lilith PITTMANMonsieur Benoît QUINIOUMonsieur Jean-Pierre SIMARDMadame Marie-France VILLARD

Quartier

Est

Grand centre

Madame Madeleine ANTOINE Madame Yvonne BELLAN Monsieur Claude BERARD Monsieur Albert BORT Monsieur Claude BROSSARD Monsieur René CHASSAGNAC Monsieur Gilles CHASTANG Monsieur Robert CLAUX Madame Anne-Marie COUDERT Monsieur Didier DAIN Madame Jeanne DASTUGUE Monsieur Olivier DEBELLE Madame Monique DEJOINT Madame Christine DELAGE Monsieur Jacques DUBEC Madame Michèle FRANCO Monsieur Yves GAMBARINI Monsieur Eric GERMAIN Madame Ginette GUIGNABERT Monsieur Philippe JOYEUX Madame Naïma KELTOUMI Monsieur André LIDON Madame Marie-Odile MANDER Monsieur Francis MANHES Monsieur Roger MAS Monsieur Jean-Pierre MATHIEU Monsieur Michel PASCAL Monsieur Alain VALLON

Quartier CamilleLEMEUNIER

PhilippeLESCURE

Prochain conseil de quartier :mardi 14 février

à 18 h en salle d’honneur.

Prochain conseil de quartier :mercredi 21 mars

à 18 h 30 en salle d’honneur.


ÉVÉNEMENTS

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La Ville de Brive a obtenu le label « Bien Vieillir Vivre Ensemble » en juin dernier. Le fil rouge:renforcer le rôle social des personnes âgées dans la cité en améliorant les actions et

services existants et en créant de nouvelles initiatives, au bénéfice de tous les habitants.Le comité de pilotage est constitué de Catherine Gabriel, élue municipale référente, GermaineBlanc, conseillère municipale déléguée aux personnes âgées et à la dépendance, FlorenceGourdeau-Nauche, médecin gériatre et responsable du pôle de gérontologie du centre hospita-lier de Brive, Fabienne Lauze, directrice de l’EHPAD de Rivet, Céline Madelbos, responsable dupôle accompagnement social au CCAS, René Mouly, président du Conseil des Sages et EvelyneRoche, chargée de mission « Bien Vieillir Vivre Ensemble » à la Ville de Brive.Cette dernière a tenu à rappeler que « l’obtention du label n’est pas un aboutissement mais ledébut d’un travail dont la finalité est de faire deBrive une ville pilote sur la question des aînés,au plan national voire européen ». Parmi lesactions nouvelles prévues en 2012, on peut noterun projet « l’art et le bien vieillir », un forum surla prévention des chutes le 28 juin, une réflexiondu Conseil des Sages sur l’intégration des aînésdans le tissu associatif ou encore trois actionsavec le CCAS : visites de convivialité, pause-café des aidants et transport à la demandepersonnalisé.

Renforcer le rôle social des aînés

Le label« Bien vieillirVivre ensem-ble » sera lemoteur de

l’améliorationdes actionsexistanteset de cellesqui serontcréées à

destinationdes aînés

De si belles abeilles Inauguré début janvier, ce nouvel équipement, le premier de ce genre en Corrèze, se situe dans les hauteurs du parc des Perrières. Une démarche scientifique, éducative et de développementdurable dédiée à cet insecte si indispensable à la vie.

C’ e s t u n p e t i tbâtiment de bois au

b o u t d e l ’ i m p a s s eDesvignes. Instrumentde formation et d’édu-cation, le rucher écoleva dispenser des cours théoriques etpratiques pour les apiculteurs, professionnelset amateurs, ainsi que pour les simplescurieux désireux d’en savoir plus sur lesabeilles et le miel. Il sera de plus ouvert auxscolaires qui pourront ainsi être sensibilisésà la protection de l’environnement.Il permettra également d’améliorer lesconnaissances autour de ce petit insecte.Gestion des populations, préservation faceaux dangers que sont entre autres lesparasites, les pesticides ou bien sur le triste-ment célèbre frelon asiatique.Le rucher école sera par ailleurs un véritablelaboratoire d’observation de la vie et del’évolution de l’abeille, incontournableindicateur biologique et insecte indispen-sable à l’équilibre des écosystèmes.Flore, faune, agriculture, il faut savoir que lasurvie et l’évolution de plus de 80 % desespèces végétales à travers le monde, et la

protection de 84 % des espèces cultivées enEurope, dépendent de ce petit animal, ce quireprésente tout de même plus de 35 % desressources alimentaires mondiales.Reconnaissance de la passion et d’une vieentière dédiée à l’abeille, le rucher écoleporte le nom d’Yves Laplanche, présidentactuel de l’association « l’Abeille Corré-zienne », qui gérera les lieux.

« Le développement durable, c’est souventdes mots. Là, nous sommes dans les actes ».En inaugurant les lieux, Philippe Nauche aen effet tenu à préciser la cohérence de ceprojet en la matière. Le nouveau bâtimentintègre les normes de haute qualité environ-nementale, qu’il s’agisse du bois utilisé,venant exclusivement d’essences locales, oudes énergies renouvelables avec l’utilisationde capteurs solaires pour la fabrication del’eau chaude.

RUCHER ÉCOLE


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L a première édition a été un telsuccès qu’il était impensableque le trail Brive-Tulle Nature

ne connaisse pas un nouvel opus cetteannée.2.700 personnes s’étaient élancées l’an der-nier et il y a fort à parier qu’il y aura encoreplus de participants, confirmés ou ama-teurs, seuls ou en famille, à se mobilisercette année pour un événement sportif quise veut avant tout populaire et bon esprit.Pour cette seconde édition, afin de changer,c’est de Brive que partiront les participantspour rallier Tulle.

Se lancer un défiJeunes ou vieux, l’important est de partici-per, pour paraphraser le baron Pierre deCoubertin. Le défi, c’est de joindre les deuxvilles, en marchant, en roulant à VTT ou encyclo, en courant pour les plus « affûtés »ou en marche nordique, nouveauté de cetteannée.Pour ceux qui ne connaissent pas, cettemarche, excellente pour la santé, vient deFinlande où elle s’appelle « sauvakävely ».C’est un sport né là-bas dans les années 50quand des skieurs de fond ont décidé des’entraîner durant l’été en marchant avecdes bâtons. Ces bâtons ne sont pas des bâ-tons de marche traditionnelle. Mélange defibre de verre et de carbone, ils sont très ro-bustes, fiables, légers et surtout permettentd’absorber les chocs.Il y a 10 ans, ce nouveau sport comptaitdéjà plus d’un million d’adeptes en Fin-lande (sur 5 millions d’habitants). En Alle-magne, on arrive aux 5 millions depersonnes. Et en France, le nombre d’ama-teurs ne cesse d’augmenter même s’il resteplus confidentiel.Il y en aura cependant pour tous les goûtslors de la Brive-Tulle Nature. Différentesdistances sont en effet à disposition suivantla santé, la motivation ou la sportivité dechacun pour que, quel que soit son niveau,

tout le monde puisse y prendre du plaisir, ycompris en famille avec les enfants.Le trail individuel se fera ainsi sur 34 ou12 km, la rando pédestre sur 34, 21 et12 km, la rando VTT sur 30 et 52 km, larando cyclo vélo sur 26 et 75 km et enfin lamarche nordique sur 12 km.Ces nouveaux parcours permettront égale-ment, à celles et ceux qui prendront lesvélos, de découvrir et de traverser de nou-velles communes comme Saint Hilaire Pey-roux ou Venarsal.Plusieurs points de ravitaillement serontéchelonnés sur les différents tracés, espacésles uns des autres d’environ 6 km. Des ani-mations sont prévues, pour encourager lessportifs, au départ, dans les communes tra-versées ainsi bien sûr qu’à l’arrivée, avec dela musique, un village expo ou des specta-cles.

Inscription obligatoireCette manifestation entend une nouvellefois sceller l’entente des deux villes, à tra-vers un rendez-vous qui offre aux habitantsdes deux cités l’occasion de se retrouver defaçon « naturelle ». Elle mobilise à la fois lesacteurs publics, associatifs et sportifs desdeux communes qui font toutes les deux dusport santé un des axes de leur politique.

Brive-Tulle Nature :marche, course,vélo, l’important est de participer.Le 8 avril prochain, vous serez encore des milliers à vous élancer sur lesdifférents parcours de ce rendez-vous sportif et convivial. Plusieurs tracéssont prévus. Il y en a pour tous les âges et tous les niveaux. L’important estde se retrouver pour passer un bon moment plein d’oxygène au sein d’unenature magnifique.

ÉVÉNEMENTS

Renseignements Service des sports de Brive

05.55.18.15.90Service des sports de Tulle

05.55.20.21.27

Ordinateurs en accès libre à l’accueil de la mairie, au Centre culturel et sportif de Tulle, et au service information jeunesse de Brive

www.latullebrivenature.fr

Inscription sur le site

avant le 1er avril 2012pour bénéficier de tarifs réduits

Les bulletins d’inscription sontégalement disponibles dans

les lieux publics


28 - Brive Mag’ - N°241

ÉVÉNEMENTS

UrbanismeLe PLU est adoptéLe Plan Local d’Urbanisme a été adoptélors du dernier conseil municipal. L’éla-boration de ce document d’urbanisme,construit avec les Brivistes, aura demandé deux ans et demi.

maîtrise des extensions et de préservation accrue des espacesnaturels et agricoles.Le maire de Brive Philippe Nauche a souligné que le PLU est « undocument d’urbanisme qui sera régulièrement révisé », laissant laporte ouverte à des arbitrages parcelle par parcelle.Si ce PLU désigne, au sud de la ville, nombre de parcelles commeétant des terrains agricoles, c’est dans l’espoir de l’installationd’exploitants agricoles. « On ne sait pas ce que réserve l’avenir, et c’estimportant de conserver ces espaces qui, s’ils sont bâtis, serontperdus pour l’agriculture pour fort longtemps », a expliqué PatriciaBroussolle, conseillère municipale qui a suivi le dossier avec lemaire adjoint Etienne Patier. « À l’instar du SCoT, le PLU est unprojet, désormais validé, visant à rendre encore plus attractif un terri-toire qui imbrique des zones urbaines et rurales. Tout au long duprocessus, il y a eu une véritable écoute au cas par cas. L’humain aété au cœur de la démarche, je m’en porte garante ».

Après deux ans et demi de travail et d’échanges entre élus,techniciens et population, le Plan Local d’Urbanisme (PLU)de Brive a été adopté par les élus du conseil municipal.

Au cours de l’élaboration, plus de 250 demandes particulièresavaient été examinées et 90 rencontres furent organisées par les éluset les techniciens en charge du dossier. L’enquête publique a donnélieu à 83 observations. Le PLU s’est donc fait avec les Brivistes, quiont eu la possibilité de s’exprimer tout au long du processus.Ce document d’urbanisme (qui devra être compatible avec leSchéma de Cohérence Territoriale une fois ce dernier approuvé, sansdoute fin 2012) établit un projet global visant à urbaniser et àaménager harmonieusement et efficacement, en respectant l’inté-rêt général et l’environnement. Il fixe donc les utilisations possiblesde chaque parcelle de son territoire, qui peuvent être, pour faire court,soit constructibles, soit agricoles. La tendance du PLU de Brive nesurprendra pas. Comme le préconise le Grenelle de l’environnement,il aligne des objectifs de densification et d’optimisation du bâti, de

Les élus du conseil municipalont émis un avis favorable

sur la création de trois RelaisInfo Jeunes dans les centressocioculturels Jacques Cartier,Raoul Dautry et Rivet. Ilscompléteront l’offre actuelle duService Information Jeunessesitué en cœur de ville. Ces relais,fruit d’un partenariat entre laVille, le Centre Régional Infor-mation Jeunesse Limousin etl’ONISEP, permettront auxjeunes d’accéder plus facilementà des informations susceptiblesde les intéresser quel que soit lelieu où ils résident.Le SIJ a informé, en 2010, plusde 17.000 personnes sur desthématiques variées (enseigne-ment, métiers, emploi, culture,loisirs, activités de la Ville, etc.)

Des Relais Info Jeunesau cœur des quartiers

La Maison du cœur de Brive possèdeun logiciel de veille commerciale

baptisé CIDO (Cartographie interactiveet dynamique de l’offre). Il a été évoquéen préambule du conseil municipal dedécembre dernier.Cet outil de cartographie recense leslocaux commerciaux occupés et vacantsdu centre historique. Il peut aussi bienservir aux commerçants qu’aux porteursde projet à la recherche d’un local. Pourles collectivités, il peut permettre d’appré-hender le tissu commercial par le biaisd’indicateurs (surfaces, loyers, photos dulocal, etc.), de disposer de statistiquessur les créations et les mutations decommerces, et de suivre l’évolution dutissu commercial. Des investisseurspourraient également être intéressés par

Commerces du centre-villeLe logiciel CIDO recense les locaux commerciaux du cœur de ville

de telles informations en vue de la mise enœuvre de projets urbains ou de restruc-turations de pôles commerciaux. Le CIDOa été mis en place par la Maison du cœurde Brive à travers un financement del’Opération urbaine FISAC, et est financéà hauteur de 4.433 € HT par la Ville deBrive, la CCI et l’Etat.


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ÉVÉNEMENTS

Le rendez-vous devient l’un des mo-ments forts de l’année. Toujours surle même principe, le Grand débat va

permettre au grand public de mieux ap-préhender, de mieux comprendre et des’approprier une réflexion sur des grandsthèmes qui agitent ou forment notre so-ciété en ce début de XXIe siècle.Organisé par la Ville de Brive, en collabo-ration avec le Conseil général, le journal LaMontagne, le Grand débat va aborder cetteannée quatre thèmes.Tout d’abord, le sport et son économie.Peut-on limiter l’influence de l’argent ?Comment sauvegarder l’esprit sportif ? Lesport est-il un lieu d’intégration pour tous ?Une réflexion s’engagera autour de PierreVillepreux, ancien international de rugbyet Jean-Pierre Karaquillo, co-fondateur ducentre de droit et d’économie du sport del’université de Limoges.La passion de l’extrême fera égalementl’objet d’un rendez-vous. Il permettra derencontrer l’un des grands arpenteurs denotre planète, Jean-Louis Étienne. Pas-sionné de voyages, d’études, de rechercheset d’aventures, ce médecin est célèbre dansle monde entier. Son plus grand exploit futla Transantartica durant laquelle il a tra-versé le continent austral à pied avec deschiens sur une distance de 6.300 kilomè-tres. Ses récits d’expéditions, qui permet-tent de mieux cerner les dangersenvironnementaux et climatiques qui me-nacent notre planète, sont étudiés par lesscientifiques du monde entier.Autre thématique, qui trouve toute sa placedans les débats qui agitent notre pays de-

Le Grand débatRéflexion et lectureTulle avait ouvert le bal l’an dernier, cette fois c’est Brive qui accueille les 9 et 10 février au théâtre le Grand débat. Au programme : opinion, sport et religion. Le but est d’inciter à la réflexion pour mieux comprendre les enjeux de notre société.

cacher ? Sont-ils de connivence avec les gensde pouvoir ? Le débat risque d’être « to-nique » !Comme il est de coutume, chacune de cesrencontres sera suivie d’un échange plus di-rect avec les intervenants lors d’une séancede dédicace. Les ouvrages des uns et des au-tres serviront à nourrir une réflexion pluslongue, et il faut l’espérer, plus propice à ap-porter à chacun des éléments de réponsepermettant de se faire son propre jugement.

puis quelque temps, la religion. Tareq Ou-brou, l’imam de la mosquée de Bordeauxet Christian Makarian, de l’Express, abor-deront la compatibilité entre Islam et laï-cité. Le retour des religions, de plus en plusmarqué sur tous les continents, est-il unemenace ou une chance d’avenir ? Une ques-tion centrale dans l’équilibre des peuples etdu monde.Enfin, l’information sera sous les feux del’actualité de ce Grand débat avec autourde Jean-François Kahn, journaliste, écri-vain, fondateur de Marianne, et de Guil-laume Roquette,directeur de la ré-daction de Va-leurs actuelles, unéchange quirisque d’être in-tense sur lethème : « Et si ondisait toute la vé-rité ? ». Presseécrite, radio, télé,internet, il n’y ajamais eu tant demoyens de s’in-former. Mais pa-radoxe, souvent,les Français pen-sent qu’on leurment ou dumoins qu’on neleur dit pas tout.Les journalistesdoivent-ils toutdire ? Sont-ils li-bres de ne rien

Pierre Villepreux Jean-Pierre Karaquillo Jean-François Kahn Guillaume Roquette Jean-Louis Etienne Tareq Oubrou Christian Makarian

PROGRAMME

Jeudi 9 février19H : Sport et Société

Pierre Villepreux, ancien international de rugby, et Jean-Pierre Karaquillo, co-fondateur du Centre de Droit et d’Eco-

nomie du Sport de l’Université de Limoges

20 H 30 : Et si on disait toute la vérité ?Jean–François Kahn, journaliste, écrivain, et Guillaume

Roquette, journaliste, directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles

Vendredi 10 février19H : Passionné de l’extrême

Jean–Louis Etienne, médecin, explorateur

20 H 30 : Islam et laïcité sont-ils compatibles ?Tareq Oubrou, imam de la Mosquée de Bordeaux, et Christian Makarian, journaliste, directeur délégué de la rédaction

de l’Express

Théâtre municipalEntrée libre

© Hannah © Julie Rey



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Sur lemarché

A14 ans, je voulais déjà être pâtis-sier, mais pour faire des gâteauxde couleurs. Ça faisait râler mesprofs de pâtisserie et de dessin

au lycée des métiers Jean Monnet àLimoges. » L’Allassacois devra quand mêmeen passer par le classique éclair au chocolatet ses cousins pour devenir pâtissier choco-latier confiseur glacier et voler de ses propresailes. Presque tout naturellement, il se tournevers le macaron à même de lui offrir la possi-bilité de jouer avec bonheur sur la palette del’arc-en-ciel.Willy Vitry crée ainsi en 2009 la biscuiterieà son nom autour de ce produit unique qu’ilvend à sa boutique, où travaille aussi sonépouse Stéphanie, et sur les marchés.D’emblée, « un mois après l’ouverture », ilbénéficie d’une belle vitrine en participant« grâce à la Région » au Salon de l’agricultureà Paris. « Ça nous a permis de nous faireconnaître aussi en Corrèze. »« On a commencé avec cinq parfums.

Aujourd’hui, on en propose 18. » Café, cassis,chocolat, citron, pistache, poire, framboise,violette, myrtille, caramel salé… il y en apour tous les goûts. Son dernier né, àl’ananas, est un délicieux appel à l’exotismedont il est très fier. « Les jeunes aiment ceuxaux fruits rouges. Les plus âgés les préfèrentau chocolat, au café, nature… » Et lui, lequelemporte ses faveurs ? Le voilà bien embar-rassé : « Ils ont tous leur petite note », finit-ilpar répondre.Au marché, entre foies gras et légumes, sonbanc multicolore attire spontanément. Cequi interpelle, c’est aussi le beau diamètre deses macarons qui font allègrement le doublede ce à quoi on est habitué. « Ils sont plusgros et plus moelleux, avec des parfumsoriginaux », affirme Simone qui en emportevers Paris pour faire goûter.« La qualité d’un macaron, c’est sonmoelleux », explique le fabricant. Pourpouvoir le conserver, il faut qu’il soitcostaud. » Willy a son astuce qu’il n’a pasbesoin de répéter aux habitués : « Dans uneboîte en fer au réfrigérateur, vous les garderezmoelleux jusqu’à trois semaines. »Ses macarons ne contiennent ni beurre, nicrème, ni gluten. « Amande, sucre, blancsd’œuf, extraits et colorants naturels », assurel’Allassacois qui travaille avec le pôle réputéd’Yssingeaux en Haute-Loire. Le reste relèvedu secret de fabrication.

Marie-Christine Malsoute

Même si plusieurs villesfrançaises s'en attri-

buent le mérite, ce petitgâteau serait originaire duProche-Orient et du Maghreboù les pâtisseries étaientfaites avec du sucre et de lapâte d'amandes. C’est auMoyen âge qu’il fait sonapparition en Europe. Il n'aencore ni couleur ni parfum etva se diversifier tout d'aborden Italie, à Venise. On l’appellealors maccherone (pâte fine).

Macaronspassion

MARCHÉ

Chaquesamedi, WillyVitry étale sapalette decouleurs surle marchéBrassens: degros et beauxmacarons appétissantstout droit sortis de sabiscuiterie allassacoise.Une fabrica-tion artisa-nale aux 18variétés, du plus classique à l’amande auplus original àl’ananas.



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PHILIPPE NAUCHE ESQUISSE UNEHAUSSE DES IMPOTS LOCAUX

Lors des voeux aux brivistes, PhilippeNAUCHE a lancé le débat sur une augmen-

tation des impôts locaux à Brive. Quel créditpeut-on alors donner à celui qui pendant lacampagne électorale de 2008 promettait labaisse des impôts ? Ce n’est pas très sérieux !Quoi qu’en dise le Maire, ce qui arrive à notreville n’est ni la faute d’un soi-disant désenga-gement de l’Etat ni la faute d’une réforme dela fiscalité des entreprises. C’est bel et bien laconséquence des choix politiques de PhilippeNAUCHE.

QUELLES SERAIENT LES CAUSESD’UNE AUGMENTATION D’IMPOTS ?

Ce qui arrive à Brive, c’est la simple consé-quence des choix de dépenses nouvelles

depuis 4 ans et qui produit une non maîtrisedes dépenses de fonctionnement. La preuve enun chiffre : 2,4 millions d’€uros, soit l’aug-mentation des seules dépenses nouvelles deculture de la ville de Brive.Ce qui arrive à Brive, est la résultante d’untrain de vie bien au dessus de ses moyens. Cen’est pas aux contribuables à financer la gabegiede l’équipe de Philippe NAUCHE.

ET PENDANT CE TEMPS LA A TERRASSON ?

Pour la 2ème année consécutive, le Maire deTerrasson annonce une nouvelle baisse

des impôts locaux : - 2 % en 2012. Il faut direqu’à la différence de Philippe NAUCHE, PierreDELMON fait du développement économiqueet de la maîtrise des dépenses son cheval debataille. Comme aime à le rappeler le Maire deBrive « tout est une question de choix ». Certes! Mais, nous aurions préféré qu’il fasse celui dupouvoir d’achat des brivistes plutôt que delancer des projets inconsidérés. La preuvequand nous voyons que le projet de création del’artothèque, dans l’ancien garage automobilede l’avenue Edouard Hérriot, ressort dederrière les fagots.

BIEN GERER L’ARGENT PUBLIC,C’EST POSSIBLE !

Lors de chaque conseil municipal, le groupe« Ensemble pour Brive » propose la réali-

sation de quelques économies afin deprivilégier d’autres investissements, commepar exemple le développement économique, envue du maintien de l’emploi à Brive. Ledomaine de la « Culture » est souvent abordéet invariablement le Maire nous rappelle que

c’est son choix d’investir toujours plus dans cesecteur d’activité, même au détriment du reste.Dont acte !Pourtant, pas loin de nous, nos propositionssemblent trouver écho. Le Maire (PS) dePérigueux déclarait dans Les Echos : « Nousallons abandonner des programmes de voirieet des projets culturels… ». Et la journalisted’enfoncer le clou en rapportant ces proposcomplémentaires du Maire : « Ces dernièresannées, la ville a contenu la progression de lamasse salariale, divisé par trois le budget desfêtes et cérémonies… ».Tel Robinson Crusoë, Philippe NAUCHEdevient ainsi de plus en plus seul sur son île. Leproblème, c’est que son entêtement se fait audétriment du pouvoir d’achat des brivistes.

LES RENONCEMENTS DE M. HOLLANDE

Avec François HOLLANDE, les promessesne durent que le temps de la campagne

électorale. Très vite, arrive derrière le temps desrenoncements. La preuve avec 5 exemples dedésengagement du Conseil Général à Brive.1/ Sur la promesse de ne pas augmenter lesimpôts : Cette année François HOLLANDEdécide d’augmenter les impôts fonciers de +10%.2/ Sur les 1000 € versés jusqu’à maintenantaux familles pour les frais de garde des enfantsde moins de 3 ans : l’aide en 2012 est suppri-mée pour les foyers imposables.3/ Sur le transport scolaire : Gratuit hier, ildevient payant ; 200 euros par enfant et par an.4/ Concernant le planning familial de Brive :Pour les travaux à réaliser, le conseil général neversera pas la subvention dédiée.5/ Concernant le SYMA A20 (syndicat quiaménage les zones d’activité économique surle bassin de Brive) : Le Conseil Général nefinancera pas les acquisitions foncières et lesaménagements de la nouvelle zone d’activitéprévue en bas de la descente de Donzenac surl’autoroute A20.Dur début d’année pour les Corréziens!Chapeau bas Monsieur Hollande !

LES MAUVAIS CHIFFRES DEL’EMPLOI EN CORREZE

Depuis 2008, le chômage augmente de +47 %. La Corrèze a vu son nombre de

chômeurs de catégorie A augmenter de 2 470personnes.A quand une véritable politique de l’emploi enCorrèze ?

RAPPROCHEMENT USAL-CABCL

Comme beaucoup de Brivistes, nous parta-geons l’objectif de pérenniser Brive en

TOP 14. Le Rugby, c’est notre identité, c’est unoutil de développement économique, sportifet touristique indispensable.Or, dans le cadre de ce rapprochement, lesentiment dominant est que l’avenir de Brivese dispute moins sur le terrain sportif quesur le terrain des influences de quelques uns,notamment politiques !

POUR QUELLE DYNAMIQUESPORTIVE ?

Dans l’histoire sportive, Limoges n’a pas sugarder le football en D1, ni le basket en

ProA, ni le rugby en Pro D2. Brive ne doit pasimiter Limoges !On sait qu’une dynamique sportive ne se créepas à 100 km de distance ! Ils ne sont qu’unepetite poignée de limougeauds dans le stadeAmédée Domenech. Pour le coup, c’estLimoges qui réaliserait une bonne opération: celle de remplir son nouveau stade. Maisalors, pourquoi la ville de Brive a-t-elle investi3 millions d’€uros dans une nouvelle tribune?

POUR QUELLE DYNAMIQUE DETERRITOIRE ?

Dans ce rapprochement, les matchs àdomicile seraient répartis entre Brive et

Limoges. Aussi, à ceux qui vivent des retom-bées économiques du CABCL, il faudraexpliquer que désormais la moitié des retom-bées serait pour d’autres.Par ailleurs, quel intérêt à ce rapprochement? Les grandes entreprises du bassin de Limogespeuvent déjà intégrer le Prémium Club !Pourquoi ne le font-elles pas ?Philippe NAUCHE ne joue pas son rôle dedéfenseur de notre cité. Trop souvent, il bradenos valeurs gaillardes au profit de la capitalelimousine.Hier, il proposait de créer un pôle métropoli-tain Brive-Limoges. Aujourd’hui, c’est au tourde notre patrimoine sportif…!

Le bureau des élus de l’opposition se situe :14 boulevard du SalanTél/Fax : 05.55.18.02.18http://www.ensemblepourbrive.fremail : [email protected] du lundi au vendredi,De 9 heures à 12 heureset de 14 heures à 17 heures

EXPRESSION LIBRE

La page de l’oppositionGroupe des élus de l’opposition « ensemble pour Brive »


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Vœux du maire. Une cérémonie qui a permis au premier magistrat devant un parterre d’acteurs politiques, administratifs, économiques et sociaux du territoire de proposer une réflexion sur les moyens de maintenir un taux d’investissement fort.

34 - Brive Mag’ - N°241

imagesL’actualité en

EN IMAGESq

Photonis. Le personnel de cette PME Spécialisée dans l'optronique, s’est vu remettre des médailles de travail.

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Citoyenneté. 28 Brivistes sont devenus Français à partentière lors de la cérémonie de naturalisation en préfecture.

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Rivet. Les résidents du foyer logement ont apprécié leur traditionnel repas de Noël.

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TujacTraditionnel repas de Noël au foyer logement.

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EN IMAGES

EHPAD. Repas de Noël à l’Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes.

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Chapeau rougeLes résidents ont apprécié leur déjeuner de Noël.

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Genêts. Ambiance chaleureuse entre résidents et personnel pour le repas de Noël.

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Repas des seniors. L’espace des Trois provinces aaccueilli pendant trois midis les longues tablées d’anciens.

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Noël au travail. Le maire s’est rendu dans les services publics de permanence. Ici au centre de secours.

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Saint-Sylvestre. Le premier adjoint Patricia Bordas a sillonné les services d’astreinte. Ici aux urgences.

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Foire des rois. Une foire grasse marquée par la dégustation de galette et la mise en conserve gratuite des foies.

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Le constat est là. Et la situationéconomique et sociale qui frappechacun ne cesse de tirer les uns et

les autres vers le bas. Une paupérisationde la société que les associations carita-tives constatent tous les jours.

À leurs dépôts de Malemort, avenue dela Tour de Loyre, les restos du cœurvoient de plus en plus de gens venirchercher ici de quoi au mieux, joindre lesdeux bouts, au pire, survivre.

20 % de plus que l’an dernierSelon Alain Perrou, le responsable desrestos de la Corrèze, l’augmentationdevait être de l’ordre de 10 à 12 % de fa-milles en plus.La situation de Brive n’a rien d’atypiquepar rapport à l’ensemble du pays, et lesprévisions d’approvisionnement avaientété faites en conséquence pour satis-faire les besoins. Oui mais voilà, il sem-ble en fait que ces prévisions soient endeçà de la réalité puisqu’on constate unafflux plus important de population de-puis le début des distributions. Ainsi àBrive, on est à 20 % de plus que l’andernier. « C’est énorme » estime AlainPerrou qui voit par ailleurs une certainemodification des typologies de bénéfi-ciaires. « On voit davantage de jeuneset de travailleurs précaires », des gens

qui ont des contrats à durée détermi-née et qui ont un nombre d’heures detravail relativement faible, ce qui nepermet pas de subvenir à leurs be-soins. On trouve aussi beaucoup dechômeurs qui arrivent en fin de droitset qui, vu le marché actuel du travail,ne retrouvent pas d’emploi. Des situa-tions extrêmement difficiles. C’est vraipour la ville de Brive, mais elle est dif-férente dans les campagnes où ’il y aégalement beaucoup de chômeurs delongue durée et de plus en plus de re-traités de la paysannerie « qui sont à lalimite du décrochage malgré un petitpotager et quelques animaux ». L’évo-lution est là aussi de l’ordre de 20 %,voire 30 dans certains secteurs.

« On tient jusqu’à fin février »L’approvisionnement des restos est es-sentiellement fait depuis Paris, saufpour les fruits et légumes, le frais, quiviennent de Carrefour, et les stockssont pour le moment capables de sub-venir aux besoins. Malheureusement sila situation reste ce qu’elle est, qu’ils’agisse du nombre de demandeurs deplus en plus nombreux, ou du volumedes aides et des dons, il est plus queprobable qu’à la fin du mois, les diffi-cultés apparaissent.« Des 240.000 repas distribués l’an der-

Les Restos du coeur : De plus en plus de besoins jour après jour.

nier dans le département, on atteindrales 300.000 » et là, selon Alain Perrou,il va manquer des produits alimentairespour les 3 ou 4 dernières semaines et ilfaudra, au niveau national, que lagrande distribution fasse un geste sup-plémentaire pour pouvoir tenir la cam-pagne d’hiver.

« On touche aujourd’hui denouveaux pauvres »C’est un phénomène qui s’accélère. Ladétresse psychologique, et la honte,plus intense et plus forte. Elle est liée àl’arrivée d’une nouvelle catégorie debénéficiaires. Ceux qui n’avaient aucunproblème et qui, du jour au lendemain,sombrent. Des divorces, une perted’emploi, et tout va très vite. C’est lachute. Des personnes qui jusqu’alorsavaient « pignon sur rue » comme cettefemme de 38 ans qui en l’espace dequelques mois a perdu son emploi,sans indemnité de chômage, et a vu lapetite entreprise de son mari déposerle bilan. Elle a été obligée de vendre samaison. Tout s’est écroulé en quelquessemaines.Une situation exceptionnelle?Non pour Alain Perrou. « De moins enmoins», et c’est cela qui est vraimentinquiétant pour l’avenir.

ASSOCIATIONS


Brive Mag’ - N°241 - 37

DÉVELOPPEMENT DURABLE

tré un vrai succès dans les cantons qui ontdéjà été distribués. Depuis octobre 2010,28.000 kits ont trouvé preneurs.Au total, la Corrèze compte 116.000abonnés dont 17.000 rien que sur Brive.

Sur la ville, quatre réunions publiquesseront organisées les 13 et 14 mars (voirencadré ci-dessous). Elles ont vocation àpermettre un échange entre les porteurs del’opération et les usagers. Ce sera égale-ment l’occasion, pour les présents, de retirerleur kit économie d’eau contre une signa-ture.Pour ceux qui ne pourront se rendre àl’une des quatre réunions, des kits resterontà disposition pendant 7 semaines à la

C’est un kit presque miraculeuxdont bénéficieront très vite lesBrivistes. Il va permettre de

réaliser, dans chaque foyer, des économiesd’eau substantielles.Grâce aux quatre éléments disponiblesdans le kit économie d’eau, les gains seront,en moyenne, de 9 litres par minute surdeux robinets (le kit comprend deuxrégulateurs pour robinet), de 8 litres parminute sur une douche et de 2,5 litres àchaque chasse grâce à un sanisac pourréservoir de w.-c.

Une économie annuellede 4 millions de m3 !Foncièrement « développement durable »,ces kits devraient permettre une économieallant de 24 à 48m3 par an et par foyer. Al’échelle du département, le chiffre donnele tournis : sur 26 millions de m3 distri-bués par an, 4 millions de m3 pourraientêtre économisés, soit 450 m3 par heure, cequi représente tout de même 127 litres parseconde !

Cette action de développement durable,pilotée par le Département, a déjà rencon-

Le Conseil général propose aux 17.000 foyers brivistes un kit d’économie d’eau. Il seraà disposition gratuitement dès le 13 mars prochain, date des premières réunionspubliques sur le sujet.

Le kit économie d’eau sera à disposition des usagers à partir du 13 mars à Brive.

L’Agglo de Brive assure lag e st i o n q u o t i d i e n n e d e s

ouvrages et des réseaux sur Brive.Deux installations de productionsont directement de la responsa-bilité de l’Agglo :- La station du Pigeon blanc quicapte et traite l’eau de la Vézère- La station de Saint-Germain quitraite de l’eau en provenance dubarrage de la Couze et de la sourcede l’Adoux.Depuis 2003, 4 millions d'euros ontété investis pour le remplacementet l'extension des réseaux d'eaupotable qui acheminent l’eaujusqu’aux usagers de Brive et deCublac ainsi que dans la rénovationdes infrastructures de productionet de stockage de l’Agglo.

Pour découvrir les kits économie d’eau, quatre réunions publiques sontorganisées :

- Mardi 13 mars à 18h30 en salle d’honneur de la mairie pour le quartiergrand-centre, et à 20h30 au centre Jacques-Cartier pour l’Ouest.- Mercredi 14 mars à 18h30 à l’école de Bouquet pour le quartier Sud, et à20h30 à la salle du Pont du Buy pour le quartier Est.

Ces réunions publiques, ouvertes à tous, permettront à chacun de découvrirun diaporama explicatif sur l’utilisation du kit et les économies pouvantêtre réalisées grâce à lui, et des représentants des collectivités serontprésents afin de répondre aux questions. En fin de réunion, les personnesprésentes pourront obtenir leur kit.

Quatre réunions publiques en mars

mairie de Brive, dans les centres sociocul-turels Jacques Cartier, Raoul Dautry etRivet, à la Maison de l’Habitat pour l’Agglode Brive (1 avenue Léo Lagrange), au CCAS(5 rue Blaise Raynal) et à la SAUR (zoned’activités Brive-Ouest).

Renseignements : www.kiteco-cg19.com

Tous les usagers pourront en bénéficier gratuitement

Un kit pour économiser l’eau



Brive Mag’ - N°241 - 39

Institut du maquillagepermanentLaurence CharluteauActivitésYeux, lèvres et sourcils05.55.23.61.84.5 avenue Pasteur à Brive

Animalement VôtreChristine DeschampActivités Institut de médiationanimale. Il propose uneapproche innovante de larelation d’aide qui se sertde l’animal familier pourapporter du bien-être auxpersonnes fragilisées ouen situation de handicap.Les Mazories, 19130 Saint-Cyprien. 05.55.24.32.00.www.animalement-votre.fr

Acide ArchitectureLaurence ReygnerActivités Urbanisme et architecture.15 place Winston ChurchillBrive. 06.68.16.68.50.www.acide.eu

Nouveautés !

Marie-Odile Sourzat : les mercredis 1er et 15 février,de 10 h à 12 h, au bureau des adjoints à la mairie, etsur rendez-vous au bureau des adjoints. Philippe Lescure : le mercredi 1er février de 9 h 30 à12 h au bureau des adjoints à la mairie, et sur rendez-vous au bureau des adjoints. Camille Lemeunier : tous les jours sur rendez-vousau bureau des adjoints. Chantal Féral-Mons : tous les jours sur rendez-vousau bureau des adjoints. Martine Contie : le vendredi 17 février de 17 h à 18 h, àla cantine de l’école primaire de Bouquet; le vendredi24 février de 16 h 30 à 17 h 30, et sur rendez-vousauprès du bureau des adjoints pour tous les autresvendredis. Michel da Cunha : sur rendez-vous.Manuel Fajardo : le mercredi 8 février de 9 h à 12 h aupoint Multiservices, place Jacques Cartier à Tujac. Germaine Blanc : les lundis 6 et 20 février de 13 h 30à 15 h au Foyer logement de Rivet; et tous les mercre-dis matins de 9 h à 12 h sur rendez-vous au bureaudes adjoints à la mairie.

Les élus brivistes reçoivent égalementsur rendez-vous en mairie au 05.55.18.17.00.

Permanences des élusFévrier

Joël Albert a remporté le concours 2011 desmaisons et balcons de Noël. Cet habitant de Bel air

a obtenu le premier prix des quatre catégories confon-dues. Sa maison qui domine Brive, 18 rue Pierre-Lescot,a vu défiler les admirateurs en soirée. Car chaqueannée, à la même période, il y a une balade qui ravitenfants et parents : elle consiste à faire le tour des habitations participant au concours desmaisons et balcons de Noël organisé par le service des espaces verts de la Ville.Ils et elles étaient 13 cette année à s’être inscrits (la palme de la participation revient encoreau quartier Ouest) et tous ont été récompensés en mairie par le maire adjoint Etienne Patier.Ils concouraient dans une ou deux catégories, balcons ou maisons, de jour, comme de nuit. Lejury s’est appuyé sur plusieurs critères comme la vue d’ensemble, l’originalité, l’harmonie,l’effort pour réduire la consommation en énergie par l’utilisation de bougies, guirlandes depapier recyclé, branchages…

Concours

BiomagnétiseuseClaire Perrut, Activités Certifiée en biomagné-tisme humaindrainolymphologie.25 rue Jean Giraudoux àBrive05.55.17.00.38. et06.73.74.37.53.site: www.biomagné-tisme.com/perrut.

Sun 19Stella Moindranze, Activités Centre de bronzage etprothèses ongulaires. 69,avenue du Maréchal Foch.05.55.22.37.64.

Toilettage canin de laPigeonnieMonique TereygeolActivités Toilettage canin et félintoutes races et toute taille.158, avenue du PrésidentHenri Queuille Brive.06.28.19.17.90.

EN BREF

Maisons et balcons de Noël



Brive Mag’ - N°241 - 41

POMPIERS :

18 ou 112 (portables)

SMUR : 15

POLICE SECOURS : 17

GENDARMERIE : 05.55.86.08.12.

COMMISSARIAT DE POLICE :

05.55.17.46.00.

URGENCES SOCIALES : 115

MEDECINS

ET PHARMACIENS

DE GARDE : 05.55.17.46.00.

DEPANNAGE GAZ :

05.55. 23.17.19.

DEPANNAGE ELECTRICITE :

08.10.33.30.19.

DEPANNAGE EAU

ASSAINISSEMENT :

05.81.31.85.03.

SOS VIOLENCES

CONJUGALES : 05.55.88.20.02.

SOS AMITIE : 05.55.79.25.25.

ENFANCE MALTRAITEE : 119

ALCOOLIQUES ANONYMES :

05.55.74.29.99.

SIDA INFO SERVICES :

08.00.84.08.00.

CENTRE DE DEPISTAGE MST :

05.55.92.66.11.

CENTRE HOSPITALIER :

05.55.92.60.00.

MAISON DES ADOS :

05.55.93.10.00.

FOURRIERE ANIMAUX :

05.55.88.16.63.

SPA : 05.55.86.05.70.

ALLO BRIVE RADIO TAXI :

05.55.24.24.24 - 24/24 - 7/7.

MAIRIE : 05.55.92.39.39.

MAIRIE SERVICES : 0.800.509.393.

OFFICE HLM : 05.55.87.98.50.

STUB : 05.55.17.91.19.

CENTRE METEO : 08.92.68.02.19.

AEROPORT : 05.55.86.88.36.

OFFICE DE TOURISME :

05.55.24.08.80.

NumérosUtiles

EN BREF

Démonstrations de taille des rosiers Le service municipal des espaces vertsprocède en ce moment aux tradition-nelles tailles d’hiver. Une équipe a prispossession du square Marcel Cerdanpour la taille des rosiers. A cetteoccasion, un jardinier accueillera lepublic pour des démonstrations. Celles-ci auront lieu les 21 et 22 février, de 9h à 11h et de 14h à 17h.

Stages sportifs pour les vacances de février La Ville de Brive propose des stagessportifs pour les enfants de 5 à 15 ansdurant les vacances de février. Ilspourront ainsi s’initier aux arts ducirque, badminton, escrime, judo,tennis et tir à l’arc. Chaque stage de 4ou 5 jours, fonctionne sur le principed’une à deux heures par jour. Inscriptions au Service InformationJeunesse, place Jean-Marie Dauzier.Renseignements 05.55.23.43.80.

Contre la solitude des personnes âgées L’association «Les petits frères despauvres» lutte contre la solitude despersonnes âgées. A Brive une équipe debénévoles est en train de se constituer.Une permanence a lieu chaque premierlundi du mois, à la Maison des associa-tions, place Jean-Marie Dauzier, de 17h à 18h. Contacts: 05.56.51.13.26.

22e Open de tennis de la villede BriveLa renaissance de l’Open de Tennis dela ville de Brive en 2011 a été couron-née de succès avec près de 300 ins-criptions. Cette année verra le tennisféminin à l’honneur avec une journéequi lui sera entièrement consacrée lesamedi 25 février. L’UCTB bénéficie dusoutien de la mairie de Brive pourcette 22e édition les 18 et 19 février etdu 25 février au 10 mars à la sallemunicipale de tennis avenue Léo La-grange.Inscriptions au 06.07.55.21.83 /05.55.74.32.35 / 05.55.17.00.83 par mail à [email protected] (nom, prénom, n° licence, tél, tableaux choisis)

Championnat de France de chistera La Ville de Brive et la FédérationFrançaise de pelote basque s’associentau Pilotari Club Briviste pour l’organi-sation des finales du championnat deFrance de pala corta et chistera joko-garbi, le samedi 18 février.De 10 h à 16 h le fronton ouvrira sesportes à tous ceux désirant s’initier aujeu du chistera, paleta et frontenis encompagnie de joueurs confirmés duPilotari Club Briviste. 16 h : partie demain nue avec l’équipe de FranceEspoirs. 17 h : finale de pala corta.18 h :finale de chistera joko garbi. 20 h :bodega et animation basque au fronton(sur réservation). Renseignements au 06.20.21.53.13

Midi en France à BriveL’émission présentée par LaurentBoyer fait halte à Brive les 13 et14 février prochains. Installation d’unpodium, mise en place des camions-régie, les directs et les enregistrementsauront lieu sur le parvis de la place du14 juillet. Les diffusions qui s’étalerontsur toute la semaine permettront àl’animateur et à ses 7 chroniqueurs defaire découvrir la ville et son bassin à laFrance entière, devant un public qu’ilsespèrent nombreux et enthousiaste.

Fête du sport le 24 févrierTous les deux ans, la Ville de Brive metà l'honneur les sportifs qui se sontdistingués dans leur discipline. Une «Fête » est organisée pour l'occasion,dans un équipement sportif municipal,afin de faire découvrir au plus grandnombre un lieu habituellementfréquenté par un public initié, ourécemment mis en service.Cette année la 15ème édition de la Fêtedu sport se déroulera dans le toutnouveau gymnase Lavoisier à partir de20h. Au cours de cette soirée, les 300 «champions » des clubs sportifs y serontrécompensés pour leurs performancesacquises durant les saisons 2009/2010et 2010/2011. Le public pourra appré-cier des démonstrations de badminton,de hand ball et d’escalade proposéespar les clubs résidents (BadmintonBriviste, Handball Brive Corrèze, BriveEscalade Club, Corrèze MontagneAventures), ainsi que les numérosd’acrobatie présentés par la compagniede cirque Cucico.

Les Brèves


42 - Brive Mag’ - N°241

15 décembre : Maya et Miya EONE EONE,d’Hervé Eone Eone et Mouna Rayaleh. 16 décembre : Louane BESSON, d’AntoninBesson et Audrey Valade. Camille MARTIN,de Timothée Martin et Leslie Mogeda. CloéSANCHES CESSAC, d’Anthony Sanches etLaura Cessac.17 décembre : Aïnara REBOURG, deNicolas Rebourg et Caroline Magot. 20 décembre : Helin ASLAN, de Bilal Aslan etFatma Ilik. Yasin BÜBER, de Mehmet Büberet Zühra Yilmaz.22 décembre : Mehdi LAAROUSSI,d’Abdelhakim Laaroussi et NajateBourasse. Lily ROL, de François Rol etAnna Gazzola. Cali MARQUES, de JulienMarques et Anne-Laure Malard.23 décembre : Hugo AUGEAY, de VincentAugeay et Caroline de Freitas Martins.Diogo DA COSTA DIAS NETO, de Brunoda Costa dias Neto et Patricia Ribeiro daSilva.25 décembre : Gabriel LAVAL, de FranckLaval et Julie-Marie Dussier. 27 décembre : Antoine VALLO, de BrunoVallo et Mylène Sarnel.29 décembre : Rim MEZIANI, de RabirMeziani et Mouna Keltoumi. 30 décembre : Lilia EL MENDER, deNabil El Mender et Elisenda Ruiz. Ayoubet Hamza FAOUZI, d’Hicham Faouzi etLeila El Khallouki. Maël MUSSATO,d’Alexandra Mussato.31 décembre : Nastya BESSING, d’Alesk-sei Kulmizev et Béatrice Bessing. LéaGERARD, de Johann Monnier et Stépha-nie Gerard.1er janvier : Enzo GASPAROUX, deNicolas Gasparoux et Barbara Rodrigues.3 janvier :Lina OUBAKI, de MohammedOubaki et Fatiha Qerqach.

4 janvier : Gabrielle BOUTIN, deJonathan Boutin et Manon Henrio. RiyadRHRIBA, de Mounir Rhriba et Bochra ElAmrani. 5 janvier : Lola MIGNARDI, d’ArnaudMignardi et Johana Pujo. 6 janvier : Arsène SALVANT, de ThomasSalvant et Anne Kohler. 7 janvier : Ziyâd ZOUGARI, de NabilZougari et Natacha Magaliotta. 10 janvier : Téo MARCOS, de SteveMarcos et Sandrine Dussol. MeryamCHERIFI, de Mokhtar Cherifi et Mokhta-ria Boukheira. Sacha SANDRIN, deDamien Sandrin et Virginie Matifas.Hatem TOKAT, d’Erkan Tokat et ZühalKaraketir. 11 janvier : Lino DROUET, de JérômeDrouet et Christelle Chaumont. LenyGIGOT, d’Angélique Gigot. EveESCURIOL, d’Etienne Escuriol et ElodieLacroix.

Naissances

Décès

16 décembre : Renée LEBRUN, 90 ans. 17 décembre : Roger GILET, 77 ans. YvesROUBERTIE, 82 ans.18 décembre : Christian FAVARO 72 ans.André SAGUET, 100 ans. 19 décembre : Georges CHOUZENOUX, 86ans. Denise COULAUD, 81 ans. 20 décembre : Karine JARRY, 35 ans.Bernadette MOISSON, épouse Soulié, 56ans.23 décembre : Ahmed BARKI, 63 ans.Gérard BLANC, 82 ans. 24 décembre : Paul VERGIAT, 93 ans. 25 décembre : Moïse CHIMOL, 81 ans. 26 décembre : Jean CAZENAVE, 74 ans.Gabrielle DEJEAN, veuve Vacarie, 104 ans.28 décembre : Baptiste BRIAND, 91 ans.Marie-Jeanne BRIVAL, épouse Lestrade,73 ans. 29 décembre : Bernard LAVASTROU, 65ans. 30 décembre : Andrée RUFFET, veuveBertrand, 79 ans. 31 décembre : Marie BELONIE, veuveDécheix, 105 ans. Jacqueline ROUVRAIS,veuve Laflaquière, 85 ans.

Mariages

17 décembre : Jérôme DALLAY et YaminaSAÏDI. Jean-Pierre LAVACHE et EcaterinaCOVIC. 14 décembre : Frédéric LABRUNIE etDelphine RAYNAL. Cédric OGIER etElodie MORATILLE.

1er janvier : Expedit PORTO, 52 ans.Denis TOLRON, 90 ans.2 janvier : Raymond AUSSEL, 79 ans. 3 janvier : Richard BALESTRINI, 39 ans. 4 janvier : Georges DENNIN, 71 ans.Irène PLAS, veuve Vialette, 91 ans. 6 janvier : Henriette CLUZAN, veuveDalés, 80 ans. 7 janvier : Robert GRIVORY, 85 ans.Robert SAUVAGE, 90 ans. 9 janvier : Marcel DRONNEAU, 83 ans.10 janvier : Josiane BOURNET, 59 ans. 11 janvier : Jean BOULLE, 66 ans.Jeanine COUVEZ, épouse Saule, 85 ans.Simone LEVOT, veuve Riebel, 90 ans.Suzanne PUGNET, épouse Moinac, 96ans. Jeanine VALIERE, veuve Estève, 66ans. 12 janvier : Maurice GAUCHET, 89 ans.Jean LORENTE, 76 ans. 13 janvier : Alexis FRANÇOIS, 84 ans.Christian MAURY, 61 ans.

ÉTAT-CIVIL

Pierre Lefranc

Mort le 7 janvier, à la veille deses 90 ans, Pierre Lefranc,ancien conseiller municipal deBrive de 1947 à 1951 avait été unfidèle compagnon de route dugénéral de Gaulle. S’il était né àParis, Pierre Lefranc avait gardédes liens profonds avec laCorrèze et Brive en particulier.C’est là que le 11 juillet 1940, ilavait dstribué des tracts pours’indigner «de l’assassinat de laRépublique». Ce résistant s’étaitégalement présenté en 1949aux élections cantonales deNeuvic. Préfet de l’Indre en 1963,il avait été PDG de la SOFIRAD(Société financière de radiodif-fusion).

Du 15 décembre au 15 janvierEtat civil


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Documents

Mise en page 1 - Brive La Gaillardedocuments.brive.fr/PDF/pdf-nc.php?pdf=BM241.pdfde la course cycliste Paris – Nice (7 mars) ainsi qu’un concert de Stromae à l’Espace des Trois