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« De belles leçons pour le quotidien,un véritable outil de chemins de vie. »

Une lectrice

« Magnifique ! Ce livre devrait être au programmede l’Éducation nationale. »

Un lecteur

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Retrouvez nos prochaines parutions, les ouvragesdu catalogue et les événements à ne pas rater surnotre site Internet. Vous pourrez également liredes extraits de tous nos livres, recevoir notre lettred’information et acheter directement les livres quivous intéressent, en papier et en numérique !

À bientôt sur www.editionsleduc.com

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire ReachTitre de l’édition originale : Love is Letting go of FearCopyright © 1979, 2004 by Gerald G. Jampolsky

and Jack KeelerAll rights reserved

Published under arrangement withTen Speed Press, Berkeley, California, USA

Maquette : Facompo

© 2012 LEDUC.S Éditions17, rue du Regard75006 Paris – France

E-mail : [email protected] : 978-2-84899-575-5

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Aux enfants de l’universQui, par l’essence

De leur être, l’amour,Illuminent de leurs feuxl’obscurité du monde.

Je dédie ce livre à Helen et Bill,qui m’offrent tous deux

leur enseignement et leur amitié.C’est grâce à leur volonté commune

qu’Un cours en miraclesa pu voir le jour,

un ouvrage à l’origine mêmede ce livre.

G. G. J.

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Sommaire

Avant-propos de 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Note de l’auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Préface de Hugh Prather . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Première partie – Comment préparer sa transformationintérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Deuxième partie – Les ingrédients d’une transformationintérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Troisième partie – Les leçons d’une transformationintérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LEÇON 1Tout ce que je donne à autrui, je me le donne à moi-même . . .

LEÇON 2Le pardon est la clé du bonheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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LEÇON 3Je ne suis jamais contrarié pour les raisonsauxquelles je pense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LEÇON 4Je suis déterminé à voir les choses autrement . . . . . . . . . . . . . .

LEÇON 5Je m’échappe du monde que je vois en me libérantde mes pensées agressives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LEÇON 6Je ne suis pas la victime du monde que je vois . . . . . . . . . . . . .

LEÇON 7Je ne jugerai rien de ce qui se produira aujourd’hui . . . . . . . . .

LEÇON 8Seul compte l’instant présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LEÇON 9Le passé est achevé, il ne peut plus me faire de mal . . . . . . . . .

LEÇON 10Ma vie pourrait connaître la paix au lieu du chaos . . . . . . . . .

LEÇON 11Je peux me libérer de toutes les pensées qui me font mal . . . . . .

LEÇON 12Je suis responsable de ce que je vois . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Épilogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Avant-propos de 2004

Il y a vingt-cinq ans de cela – j’avais alors cinquante-quatreans –, j’ai embarqué pour un périple miraculeux qui a débuté avecla publication de mon premier livre, Aimer, c’est laisser ses peursderrière soi. Je dois dire que c’est un miracle à bien des égards sice livre a jamais pu être publié. Atteint de dyslexie depuis monenfance, je suis entré en 1943 à Berkeley, Université de Californie,conscient que je devrais surmonter bien des difficultés à l’écritpour obtenir mon diplôme. J’ai bûché des heures et des heurespour m’en tirer avec la mention passable, ce qui a valu à monprofesseur de m’asséner, le dernier jour de cours, un cruel« Jampolsky, j’ignore ce que vous ferez dans la vie, mais parpitié, abstenez-vous d’écrire un livre ».

Ce n’est qu’après avoir passé la barre de la cinquantaine que j’aidécidé de ne plus jamais laisser les jugements d’autrui m’imposerdes limites et de me lancer dans une aventure jugée trop périlleusepour moi : écrire un livre. J’ai encore du mal à croire que ce petitouvrage a été traduit dans plus de vingt-neuf langues et s’est venduà plus de quatre millions d’exemplaires. Un miracle ? Sans aucun

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doute ! Cerise sur le gâteau, aujourd’hui âgé de soixante-dix-neufans, ce périple – et les miracles qui le jalonnent – continue pour moi.

Depuis 1979, on dirait que des ailes ont poussé sur la couverturede ce livre et l’ont porté jusqu’aux lecteurs au moment où ils enavaient le plus besoin. Des anges doivent sûrement rôder non loinde lui et le guider vers ceux auxquels son simple message peutêtre utile. Au fil du temps, j’ai eu la chance de profiter des récitsde lecteurs qui ont su ouvrir leur cœur et changer de vie. À mesyeux, leurs histoires sont des miracles et j’aimerais en partagerquelques-unes avec vous.

On trouvait la première édition de ce livre dans les librairiesdepuis plusieurs mois – les ventes étaient régulières maismodestes –, lorsque, un jour, j’ai reçu un mot d’un inconnu.L’expéditeur s’appelait Orson Bean et était un acteur talentueux,célèbre sur le petit écran. La lettre se résumait à ces mots :« Regardez l’émission de Johnny Carson ce soir. » Bien que je mecouche généralement de bonne heure, j’ai veillé tard cette nuit-là. Lors de son interview, ce monsieur Bean a sorti de sa pocheun exemplaire de mon livre et affirmé que cette lecture avaitbouleversé sa vie. Dès le lendemain, Aimer, c’est laisser ses peursderrière soi entamait son ascension du palmarès des meilleuresventes.

Depuis lors, à chaque fois qu’on me demande comment s’appellemon attaché de presse, j’aime à répondre : « Dieu. »

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Il y a quinze ans, lors d’une soirée de charité organisée par leCentre pour la guérison par le comportement (Center for AttitudinalHealing), une femme m’a abordé et raconté l’histoire suivante.Très longtemps auparavant, mon fils Lee et son fils avaient étécamarades à l’université. Alors que je m’étais absenté pour le week-end, Lee improvisa une fête à mon bureau. La musique et l’alcoolallaient bon train et la fête connut quelques débordements. Sans criergare, son fils perdit l’équilibre et se cogna contre une bibliothèque.Un livre tomba d’un rayonnage pour atterrir sur son crâne. C’étaitAimer, c’est laisser ses peurs derrière soi. Intrigué par les illustrations, ildécida de l’emprunter.

Environ un mois plus tard, cette femme tomba sur le livre dans lachambre de son fils et le prit pour le lire à son tour. À cette époque, savie connaissait un épisode mouvementé : grâce à la lecture du livre, elleme dit qu’elle avait trouvé la force de prendre des décisions capitales.Après tout ce temps, elle souhaitait me remercier de l’avoir écrit.

Les livres se retrouvent dans les mains des lecteurs lorsqu’ilssont prêts à entendre leur message ; le plus souvent, cette rencontresortira de l’ordinaire. La vérité est aussi révélée aux gens – qu’ilssoient prêts à l’entendre ou non – de façons vraiment surprenantes.J’ai décidé d’appeler mon fils Lee pour lui rappeler que la vérité finittoujours par éclater, même si cela doit se produire des années et desannées après les faits !

Il a aussi été très gratifiant pour moi d’apprendre l’impact quemon livre a eu à travers le monde.

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Il y a plusieurs années, tandis que nous donnions une série deconférences en Iran, nous avons été surpris et ravis d’apprendrequ’Aimer, c’est laisser ses peurs derrière soi ainsi que cinq de nos autreslivres avaient été traduits et publiés en farsi. Des exemplairescirculaient dans tout le pays. Même s’il s’agissait à l’évidence decopies pirates, nous avons décidé de ne pas faire d’histoires. Ce quicomptait pour nous, c’était que son message puisse toucher ceuxqui en avaient besoin.

Après une conférence à l’Université de Téhéran, un professeuriranien vint nous raconter son expérience avec ce livre : son mariagebattait de l’aile, mis en péril par d’incessantes disputes. Au bord dudésespoir, il envisageait sérieusement de demander le divorce. Ilaimait profondément sa femme mais aspirait à une existence pluspaisible et n’arrivait pas à l’envisager en restant avec elle. Un jour,en furetant dans une librairie, il tomba sur une copie pirate d’Aimer,c’est laisser ses peurs derrière soi. En nous parlant, il ouvrit grands sesbras et, tout sourire, nous confia simplement que ce livre avait remisson couple sur les rails.

Ces dernières années, Diane et moi avons fait quatorze voyagesdans l’ex-Union soviétique. Lors d’un séjour à Moscou, uneinterprète nous a été assignée – comme cela était fréquent àl’époque –, ainsi qu’un guide envoyé par l’Office du tourismesoviétique. Ce que nous ignorions alors, c’est que cesaccompagnateurs étaient en réalité des agents du KGB !

Nous avions emporté dans nos bagages un certain nombre

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d’exemplaires en russe d’Aimer, c’est laisser ses peurs derrière soi et deDonner c’est recevoir, mini-cours pour vivre avec amour. Chaque jour,notre interprète nous demandait quelques exemplaires que nous luidonnions volontiers. Les jours passaient et elle en demandaittoujours plus. Nous allions bientôt nous retrouver à court de livreset avons fini par lui demander à quoi lui servaient tous cesexemplaires. Elle nous expliqua qu’ils étaient utilisés pour enseignerl’anglais à d’autres interprètes !

Inutile de dire que nous étions ravis que l’apprentissage de l’anglaiss’accompagne de l’étude de principes spirituels pratiques, honorantl’amour d’autrui et le pardon.

Ce livre a aussi fait son chemin pour finir dans les mains depersonnes de tous les âges et de tous les parcours.

Il y a peu de temps, nous venions de participer à une conférenceen Floride lorsqu’une jeune fille de dix ans nous aborda. La décisionde ses parents de divorcer l’avait profondément choquée et déroutée.Elle ne savait pas très bien si le fautif était son père ou sa mère etavait décidé d’en vouloir à l’un comme à l’autre. Un soir, elletrouva chez une camarade de classe un exemplaire d’Aimer, c’est laisserses peurs derrière soi et le lui emprunta. Le message du livre l’aida àretrouver la paix, même si ses parents continuaient à se menacer dedemander le divorce.

Finalement, elle passa le livre à ses parents, dans l’espoir qu’il lesaiderait à surmonter leurs querelles. Après nous avoir raconté cela,elle nous présenta son père et sa mère, qui l’attendaient à quelquespas, toujours mariés, et qui approuvèrent avec enthousiasme le récitde leur fille.

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Un détenu d’une prison de l’Arizona m’écrivit une lettre dereproches, dans laquelle il prétendait qu’Aimer, c’est laisser ses peursderrière soi était le pire livre qu’il avait jamais lu. Pour preuve, ilaffirmait que si l’on m’avait enfermé avec la solitude pour seulcompagnon de cellule, si les gardiens m’avaient battu, pardonnerserait bien la dernière chose que j’aurais envie de faire. Il achevaitsa lettre en m’accusant d’être très certainement un de ces toqués depsys californiens qui vivaient en dehors de la réalité. Je lui répondisnon sans une certaine indignation bien pensante, mais en m’efforçantde garder l’esprit ouvert. C’est ainsi que naquit une correspondanceanimée, qui nous apporta beaucoup à tous les deux.

À l’occasion d’une conférence en Arizona, je pris un peu detemps pour lui rendre visite en prison. Lors de notre rencontre, ilme confia que, après avoir relu le livre, il avait compris que ce n’étaitpas la prison qui le gardait captif, mais la peur. Quelque temps plustard, après sa sortie de prison, il se lança dans le processus depardonner aux personnes qui comptaient dans sa vie. Ce nouvelétat d’esprit le conduisit à embrasser une vocation très particulière :accompagner les malades en phase terminale.

Dernièrement, après une conférence sur l’île de Maui, une femmevint me trouver et, entre deux sanglots, me raconta que son épouxavait eu une liaison en 1980. Elle s’était sentie envahie d’une ragebrûlante, si vive qu’elle avait acheté une arme dans l’intention de

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le tuer – un projet qui aurait irrévocablement bouleversé le coursde sa vie. Ce jour-là, un ami lui offrit Aimer, c’est laisser ses peursderrière soi. Malgré son immense chagrin, elle lut le livre et abandonnason funeste dessein… et de cette façon bouleversa irrévocablementle cours de sa vie.

Un homme participant à un atelier mené par le Centre pour laguérison par le comportement m’a raconté l’histoire suivante. À l’âgeadulte, il fut traumatisé d’apprendre que son père avait été membredu parti Nazi dans les années 1930. La lecture d’Aimer, c’est laisser sespeurs derrière soi l’aida à traverser les étapes nécessaires pour dépasserla honte et l’angoisse provoquées par une telle révélation ; il trouvala force de pardonner son père. Il décida même de changerradicalement de voie en abandonnant son entreprise pour unetout autre vocation, celle de clown. Choisir pour métier celui quiconsiste à faire rire les autres était à ses yeux la meilleure façon depanser un peu les plaies du monde.

Il me décrivit son costume, qui comportait notamment une paire dechaussures à la pointure démesurée. Lorsque je lui demandai pourquoiil avait choisi cet accessoire en particulier, il me répondit du tac au tac :« De cette façon, j’ai l’impression que mon père marche avec moi etque, ensemble, nous aidons le monde à aller mieux. »

Je n’ai pas écrit ce livre uniquement pour les lecteurs, mais aussipour moi. Encore aujourd’hui, je fais de mon mieux pour

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appliquer ces principes dans ma vie. Je les trouve encore plusactuels, justifiés et utiles à présent qu’il y a vingt-cinq ans. Lesleçons de ce livre reposent sur les mêmes principes que ceux quiont permis à la guérison par les attitudes de se développer.

En 1975, j’ai participé à la fondation du Centre internationalpour la guérison par le comportement, aujourd’hui installé àSausalito, en Californie. En 1981, le docteur Diane Cirincione acroisé ma route et nous nous sommes mariés quelque tempsplus tard. Diane est une compagne angélique ; elle m’aformidablement enseigné l’amour, la paix, la patience, la bontéet le pardon. Vingt-trois ans plus tard, les principes énoncés dansAimer, c’est laisser ses peurs derrière soi sont toujours essentiels dansnotre vie, en tant que couple mais aussi en tant qu’individus, etnous continuons à entretenir une relation fondée sur l’égalité etl’amour inconditionnel. La guérison par le comportement estdevenue une mission que nous accomplissons main dans lamain ; elle nous a donné l’occasion de communiquer avec desgens aux quatre coins du monde.

La guérison par les attitudes repose sur le principe suivant : cene sont ni les autres ni les situations dans lesquelles nous noustrouvons qui font notre malheur. Ce sont nos propres pensées etattitudes qui nous plongent dans l’obscurité, et les actes quenous commettons en conséquence de ces pensées et de cesattitudes susceptibles de nous faire souffrir. En travaillant àchanger d’attitudes nous-mêmes plutôt qu’à changer celles desautres, nous pouvons éviter bien des souffrances. Ainsi, laguérison par le comportement est en quelque sorte un système

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d’autoguérison face à chacun des défis que nous lance la vie. Ceconcept de guérison n’est pas une religion, pas plus qu’iln’appartient à l’une d’entre elles. Tous ceux qui souhaitentparticiper sont les bienvenus, quelles que soient leur culture,leurs croyances ou leur religion, y compris ceux qui ne sereconnaissent dans aucune d’elles.

Lorsqu’il a ouvert ses portes, le Centre international pour laguérison par le comportement se consacrait aux enfants atteintsde maladies graves et à leurs familles. Tous les services directs sontgratuits. Au bout de plusieurs décennies, le Centre s’est développéet a organisé des groupes de soutien pour les enfants et lesadultes confrontés à la maladie, à la souffrance et au deuil, desprogrammes scolaires dédiés à la prévention de la violence parle biais du soutien entre jeunes, et des programmes de visite àl’hôpital et à domicile, encouragés par diverses récompenses.Récemment, des ateliers ont également été proposés auxentreprises souhaitant appliquer les principes de la guérison parles attitudes dans leur environnement professionnel.

Le cœur même de ces principes est le pardon. Cela ne veut pasdire que l’on doive excuser ou approuver des actes épouvantables.Pardonner, c’est choisir de cesser tout comportement agressifenvers soi-même. C’est un choix d’une infinie simplicité : celuid’arrêter de souffrir. Pardonner signifie choisir d’être heureux, dene pas prêter attention aux jugements, d’arrêter de se faire du malà soi-même et de faire souffrir les autres, et d’arrêter de nourririntérieurement la peur ou la colère. Le pardon est un chemin versla compassion, la paix intérieure, vers un monde où règne la

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sérénité. J’ai l’espoir que le pardon devienne un jour aussi vitalet aussi naturel que l’air qu’on respire.

À mon grand étonnement, le principe de guérison par lesattitudes s’est étendu au-delà de nos frontières et l’on dénombreactuellement plus de cent trente centres et groupes indépendantsdans vingt-huit pays sur cinq continents. La guérison par lesattitudes est devenue la mission de toute notre vie ; Aimer, c’estlaisser ses peurs derrière soi a été et est encore aujourd’hui la pierreangulaire de notre travail.

À l’heure où nous célébrons le vingt-cinquième anniversaire dela première parution de ce livre, nous espérons qu’il trouvera seslecteurs, chacun au moment où il en aura besoin. Nous prionsde tout notre cœur pour que, en libérant nos esprits de la peuret des pensées négatives, le monde devant nos yeux guérisse avecnous de ses maux.

JERRY JAMPOLSKY

Sausalito, CalifornieLe 15 avril 2004

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Note de l’auteur

On enseigne toujours ce que l’on voudrait apprendre ; je voudraisquant à moi apprendre à ressentir la paix intérieure.

En 1975, le monde extérieur voyait en moi un psychiatre derenom qui avait apparemment obtenu tout ce qu’il pouvait attendrede la vie. Or, intérieurement, j’étais en proie au chaos, au vide, à latristesse et à l’hypocrisie. Marié depuis vingt ans, je venais deconnaître un douloureux divorce. J’avais pris l’habitude de boire plusque de raison et des douleurs de dos chroniques et invalidantes –sans doute mon moyen inconscient de gérer ma culpabilité – avaientfait leur apparition.

C’est à cette époque que je suis tombé sur différents écrits,intitulés Un cours en miracles *. Cet ouvrage pourrait être définicomme une forme de psychothérapie autodidacte. Je n’en revenaispas de me plonger avec plaisir dans un système de pensée dans

* A Course in Miracles, publié par la Fondation pour la paix intérieure, P.O. Box635, Tiburon, CA 94920. Ce livre est paru en français sous le titre Un cours enmiracles, aux éditions du Roseau (Montréal) en 2005 (traduction par DenisOuellet et Franchita Cattani).

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lequel les mots « Dieu » ou « amour » étaient monnaie courante.J’étais certain d’être la dernière personne sur Terre que la lecturede tels textes pourrait intéresser. J’avais toujours porté desjugements catégoriques sur les personnes qui suivaient une voiespirituelle : je croyais qu’elles avaient peur et n’utilisaient par leurintellect à bon escient.

Lors de mon étude d’Un cours en miracles, j’ai vécu une expérienceà la fois surprenante et très réconfortante. J’ai un jour entenduune voix intérieure – du moins ai-je eu l’impression del’entendre –, me dire : « Médecin, soigne-toi toi-même : c’est ainsique tu trouveras ta voie. »

Cet ouvrage a été une aide précieuse sur le chemin de matransformation personnelle. Il m’a aidé à admettre que c’est à moide choisir entre la paix et le conflit, et que ce choix opposetoujours l’acceptation de la vérité et la tentation de se bercerd’illusions. La vérité inhérente à chacun d’entre nous est quel’amour est l’essence même de notre être.

Selon Un cours en miracles, seules deux émotions existent : l’amouret la peur. La première est notre héritage naturel, la deuxième uneinvention de notre esprit. D’après cet ouvrage, nous pouvonsapprendre à nous libérer de nos peurs en nous appliquant àpardonner et à ne voir en chacun – y compris en nous-mêmes –que l’innocence et la pureté. En introduisant les concepts duCours aussi bien dans ma vie professionnelle que dans ma viepersonnelle, j’ai éprouvé mes premiers instants de paix, que jen’aurais jamais crus possibles.

Je l’avoue, il m’arrive encore aujourd’hui de me sentir déprimé

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ou coupable, contrarié ou en colère. Ces sautes d’humeur nedurent guère, alors qu’autrefois elles me paraissaientinterminables. Je me considérais le plus souvent comme unevictime du monde dans lequel je vivais. Quand ça n’allait pas, j’envoulais au monde entier et lui reprochais tous mes malheurs –convaincu que ma colère était justifiée. Aujourd’hui, je sais queje ne suis pas une victime du monde qui m’entoure, et je tâched’assumer la responsabilité de tout ce que je ressens dans moncorps et dans mon cœur.

Nous avons tous à apprendre les uns des autres. J’ai écrit ce livreparce que je crois qu’en enseignant aux autres ce que je veuxapprendre, la paix intérieure, je pourrai atteindre ce but avec plusde constance. Cette approche ne concerne pas ceux quirecherchent un gourou, car elle part du principe que chaqueêtre est tout à la fois professeur et élève.

Nous pourrons sentir la communion de nos esprits si nous nousrapprochons de notre seul but, la paix intérieure, et si nous brisonsles murs qui nous rendent aveugles à la présence de l’amour.

Ensemble, mettons en pratique dans notre vie ce principe du Coursen miracles :

N’enseignez que l’amour,car vous n’êtes rien d’autre.

JERRY JAMPOLSKY

Tiburon, Californie1er mai 1978

NOTE DE L’AUTE U R

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L’amour est le chemin que je foule avec gratitude.

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Introduction

Mon ami Hugh Prather a écrit ce qui suit : « Il existe sûrementun autre moyen de traverser la vie qu’en étant littéralementpropulsé à grands coups de pieds et de cris. »

Je suis convaincu qu’il existe bel et bien un autre moyen de faireson chemin dans la vie. Mais pour cela, encore faut-il avoir lavolonté de changer de but.

Un peu partout, nous sommes de plus en plus nombreux àcomprendre que nous nous faisons du mal, que nous détruisonsnotre planète. Nous semblons incapables de changer le monde,de changer les autres, de changer nous-mêmes. Beaucoup d’entrenous – j’en fais partie – avons senti combien il est futile d’essayerde nous libérer de la frustration, des conflits, de la douleur et dela maladie, tant que nous nous agrippons à notre ancien systèmede croyance.

Cette recherche actuelle d’un meilleur mode de vie, partagée parde plus en plus de gens, entraîne un bouleversement desconsciences et encourage un changement de perspective,semblable à une marée spirituelle qui déferlerait sur notre Terre

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pour la purifier. Cette évolution des consciences nous pousse àpuiser en notre for intérieur ; en explorant notre espace intime,nous découvrirons l’harmonie et la réconciliation qui l’onttoujours habité.

En cherchant au fond de nous, nous prenons aussi consciencede la présence d’une voix intérieure guidant notre intuition. Sinous faisons taire nos cinq sens, que nous apprenons à écoutercette voix et à nous laisser entraîner par elle, alors ces momentsde véritable guérison et d’épanouissement pourront avoir lieu.Dans ce silence où les conflits de personnalité auront cessé demobiliser notre esprit, nous connaîtrons enfin la paixbienheureuse.

Même si la paix est notre but, nous courons généralementaprès autre chose qui nous sera toujours inaccessible. Nousessayons inlassablement de contrôler et de prédire l’avenir ; c’estpourquoi, déconnectés les uns des autres, nous sombrons dansl’isolement, la solitude, la séparation, l’éparpillement, le manqued’amour et la sécheresse de cœur. Il semble impossible d’avoirassez de ce que nous croyons vouloir, et même nos rares momentsde satisfaction sont éphémères. Même avec nos proches, nouscréons un schéma relationnel de type « amour/haine ». Il s’agitde ces relations dans lesquelles nous avons toujours des attentesvis-à-vis de l’autre. Une fois notre besoin comblé, nous aimonsl’autre ; dès lors qu’il ne l’est plus, nous le détestons. Combienparmi nous ont l’impression que même après avoir obtenu toutce qu’ils pensaient désirer en termes de travail, de logement, defamille et d’argent, un vide subsiste encore, tapi au plus profond

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d’eux. Mère Teresa de Calcutta a nommé ce phénomène laprivation spirituelle.

Aux quatre coins du monde, le besoin de combler ce videintérieur commence à prendre le pas sur les signes extérieurs desuccès. Si nous ressentons le désir d’obtenir quelque chosed’autrui ou du monde et que nous n’y parvenons pas, laconséquence de cet échec s’exprime alors sous diverses formes :frustration, chagrin, douleur physique, maladie ou même lamort. La plupart des gens aimeraient se libérer de la douleur, dela maladie et de la frustration, mais ne sont pas prêts pour autantà abandonner leurs anciennes convictions. Peut-être cesconvictions auxquelles nous nous agrippons nous empêchent-ellesd’aller de l’avant ?

Il semblerait que le monde qui nous entoure a sombré dans unefolie indescriptible : voilà qui prouve bien que notre système decroyance est imparfait. Pour percevoir le monde autrement, nousdevons accepter de le transformer, de laisser le passé s’effacer peuà peu, de développer notre perception de l’instant présent etd’interdire à la peur de s’insinuer en nous. Cette nouvelleperception nous aidera à prendre conscience du fait que nous nesommes pas des êtres divisés mais que, au contraire, nous n’avonsjamais cessé d’être unis.

Beaucoup de chemins mènent au changement et à la paixintérieure. Ce livre est un bon point de départ pour tous ceux quiveulent connaître une transformation personnelle et se tournervers une vie de don et d’amour, libérée de toute peur. Bref, ce livremontre comment atteindre la plénitude intérieure par le don. Pour

I NTRODUCTION

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s’en approcher, les textes et illustrations présentent desapplications pratiques des différentes étapes à suivre au quotidien.Le but de cet ouvrage est de nous aider à briser les murs qui nousempêchent de voir l’amour tout autour de nous, notre véritableréalité, pour enfin assister à ses miracles dans notre vie.

Comme le suggère Un cours en miracles, c’est en n’ayant qu’un seulbut, la paix intérieure, et qu’une seule mission, le pardon, quenous accéderons à la plénitude vers laquelle la voix de notreprofesseur intérieur nous guidera. Ainsi nous pourrons apprendreà cicatriser nos relations avec autrui, à faire l’expérience de la paixintérieure et à laisser nos peurs derrière nous.

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Tout ce que je vois, c’est mon bonheur présent.

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Première partie

Comment préparersa transformation

intérieure

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Toute peur appartient au passé,seul l’amour demeure.

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Comment définir le réel ?

Beaucoup de gens ont du mal à définir le réel. Nous sentons bienque quelque chose existe au-delà du monde visible, pourtant nousnous contentons d’une réalité fondée exclusivement sur ce quenous renvoient nos sens. Pour donner tout son poids à cette« réalité », nous comptons sur ce que notre culture définit commenormal, sain et donc « réel ».

Si l’on voit les choses ainsi, où se situe l’amour ? La vie n’aurait-elle pas plus de sens si nous définissions notre réalité comme cequi n’a ni commencement ni fin ? Seul l’amour peut prétendreà cette définition de l’éternel. Tout le reste est éphémère et parconséquent futile.

La peur brouille notre perception et nous empêche de voir lasituation d’un œil objectif. L’amour est l’absence totale de peur.Il ne pose pas de questions. Son état naturel est celui de l’extensionet de l’expansion, non celui de la comparaison ou de la mesure.L’amour représente donc tout ce qui a de la valeur ; quant à lapeur, elle n’a rien à offrir, précisément parce que la peur n’est rien.

Bien que l’amour soit ce que nous désirons au plus profond de

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nous-mêmes, inconsciemment nous en avons souvent peur : c’estpourquoi nous agissons comme si nous étions aveugles et sourdsà sa présence. Pourtant, lorsque nous cherchons à nous libérerde nos peurs et que nous aidons les autres à faire de même, sedevinent alors les premiers signes de notre transformationintérieure. Quelque chose apparaît au-delà de notre ancienneréalité, telle qu’elle nous était dictée par nos sens, et nous voiciplongés dans un état d’illumination qui nous révèle l’unité de tousles esprits et le partage d’une même essence : il nous dévoile quecette paix intérieure et cet amour sont la seule vraie réalité.

Si l’amour est notre unique réalité, la santé et la plénitude nousapparaissent comme la paix de l’esprit, et la guérison, commel’abandon de nos peurs.

Ainsi aimer, c’est laisser ses peurs derrière soi.

Le passé rôde toujours

Nous fabriquons tous une sorte de poussière ou d’électricitéstatique qui ne sert qu’à brouiller nos sens lorsque nous cherchonsà voir, à entendre et à ressentir l’amour en nous-mêmes ou chezles autres. Ces interférences – dont nous sommes à la fois lesauteurs et les victimes – nous engluent dans notre vieux systèmede pensée, loin de nous apporter ce que nous recherchons.

Imaginons que l’esprit contient des bobines de film immortalisantnos expériences antérieures. Non seulement ces images sesuperposent les unes aux autres, mais elles s’agglutinent également

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sur la lentille qui nous permet d’observer le présent. Par conséquent,notre perception visuelle et auditive de celui-ci ne reflète jamais laréalité ; nous n’en voyons que des fragments à travers le prismed’une multitude de souvenirs lointains et déformés que nous luiimposons.

Si c’est notre volonté, nous pouvons employer notre imaginationactive pour effacer de plus en plus efficacement tout ce qui n’est pasde l’amour de ces vieilles bobines. La première étape consiste à sedéfaire de toutes ses anciennes attaches avec la culpabilité et la peur.

L’anticipation, ennemie de la paix

Il nous arrive d’attacher plus d’importance à la prédiction del’avenir et à son contrôle qu’à la recherche de la paix intérieure.Nous croyons par moments qu’il est plus important d’arriver àprédire que nous sommes sur le point d’être malheureux, pouravoir ensuite le plaisir de nous rendre compte que nous allonsbien, que de vivre un véritable bonheur au moment présent. Cephénomène peut sembler un bien curieux moyen de se protéger.Le court-circuit qu’il entraîne crée une confusion entre plaisir etdouleur.

Nous avons tendance à croire que les peurs d’hier permettent deprédire avec succès les peurs de demain. Conséquence de cettecroyance : nous passons trop de temps à nous inquiéter du passéet du futur, piégés dans un cercle vicieux où règne la peur quin’accorde à l’amour et au bonheur qu’une place infime dans leprésent.

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Je choisis ma réalité

Nous sommes libres de choisir notre réalité. Grâce à notre librearbitre, nous pouvons choisir de voir et de faire l’expérience de lavérité, décider que la réalité de notre vérité est l’amour. Dans cettedémarche, nous devons à chaque instant refuser d’être limités parla peur du passé et du futur, ainsi que par les vérités douteuses quenotre culture nous a inculquées. Nous sommes libres de percevoirl’instant présent comme le seul moment qui compte et de vivre dansla réalité de maintenant.

L’esprit étant illimité, il unit tous les êtres humains. En fait, lesseules limites que connaît notre esprit sont celles que nous luiimposons. Par exemple, si nous considérons d’anciennes peursencore réelles aujourd’hui, nous contraignons notre esprit à vivredans cette angoissante réalité. Il ne peut donc que redouter toutce qui est à venir et ne peut s’attarder à apprécier sereinement leprésent. Lorsque nous utilisons certaines expressions telles que« Je ne peux pas » ou « Impossible », nous nous imposons leslimites d’un passé qui nous effraie.

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Un seul but en vue

Notre seul objectif, la paix intérieure, est la force de motivationla plus puissante qui existe. Pour l’atteindre, nous devonsconstamment envisager cette sérénité spirituelle comme notre seulobjectif. Or, au lieu de n’en choisir qu’un seul, il est souventtentant de jongler avec plusieurs buts. Mais cela ne peut servirqu’à nous détourner de notre objectif et à attiser notre conflitintérieur. Nous pouvons parvenir à nous concentrer sur un seulbut en veillant à ne jamais le perdre de vue et en nous rappelantl’exemple suivant : imaginons que nous soyons en train de nousnoyer au beau milieu de l’océan, nous serions bien obligés de negarder qu’un seul but. Dans cette situation, un seul et mêmeobjectif l’emporterait sur tous les autres : garder la tête hors del’eau pour continuer à respirer.

La paix intérieure par le pardon

Si la paix intérieure est notre seul but, le pardon peut devenirnotre unique mission. Le pardon est l’instrument utilisé pour

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Aimer, c’est laisser ses peurs derrière soiDr Gerald G. Jampolsky

Plus d’infos sur ce livre à paraîtreaux éditions Leduc.s