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Numéro 30 - Juillet 2015 La Lettre des @cheteurs www.ha17.org

Mise en page 1 - ha17.orgha17.org/wordpress/wp-content/uploads/2017/07/lettren30.pdf · cette fin d'année 2015. La fin des TRV au 31/12/2015 nous oblige ;dès que notre tarif électrique

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Numéro 30 - Juillet 2015

La Lettredes @cheteurswww.ha17.org

HA OUTILP4 Cap'HA le bilanP5 La fin des TRVP6 Prédiag' énergieP7 Attestation légale

HA FORMATIONP8 Parole aux isaapiensP9 News rentréeP10 Formation achats

HA PARCOURSP11 Laurent Le Pen

COUP de POUCeP12 Pros de l'accompagnement

HA RéSeAUP17 Atelier SteeepP18 Partenariat AtlantikaP19 développement durable

HA IMMeRSIONP20 PANeM La Crèche (79)

HA ACTUSP23 Contrat santé collectifP24 Made in local

HA17P25 ParutionP26 Rencontre dCF/HA17P27 CorrespondantsP28 Agenda rentréeP29 AlbumP30 Adhérents

NOTRE DOSSIER :

Savoir communiquer en interne P13

numéro 30 - juillet 2015

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Sommairedes @cheteurs

La 3ème rencontre

Cette année, HA17 fête ses 20 ans, les dCF de Saintesleurs 25 ans. L'occasion était trop belle : nous devionsfêter cela ensemble ! Réser-vez votre fin d'après-midi du24 septembre 2015 à l'Atlan-tic Ciné de Saintes. Après2010 et 2011, ce sera notretroisième rencontre avec lescommerciaux des dCF.

numéro 30 - JUILLET 2015

Créateur de compétences

C’est la période des inscriptions pour la rentrée scolaire2015 : si vous connaissez un jeune qui souhaite se for-mer au métier d’acheteur, nous sommes à sa disposi-tion pour lui en parler avant qu’il ne fasse acte decandidature auprès de Cécile Couhet. Le club HA17reste très proche de l'isaap (Institut Supérieur desAchats et des Approvisionnements). Notre engage-ment dans cette formation de qualité, assurée par laCCI de Rochefort & Saintonge, est total. Chaque mem-bre du bureau HA17 ainsi que de nombreux adhérentsdonnent de leur temps pour accompagner ces étu-diants. Nous voulons garder cette proximité entre unprofessionnel en exercice et un isaapien tout au longde sa formation, et même après, lors de ses premièresannées d'exercice. Au sein d'HA17, nous croyons en lacomplémentarité entre l'isaap qui forme les acheteurs,la CCI Rochefort & Saintonge qui est proche des PMeet HA17, un club métier.

Acheter son énergie

L'énergie reste un des chantiers Achats majeurs de

cette fin d'année 2015. La fin des TRV au 31/12/2015

nous oblige (dès que notre tarif électrique est jaune

ou vert), à consulter les fournisseurs d'électrons.

Pour de nombreuses régions, ils sont une vingtaine

à se concurrencer pour nous livrer notre besoin en

énergie. C'est nouveau et il va falloir nous structurer

pour négocier tous les ans ce nouveau marché. Ne

perdez pas de temps, consultez dès maintenant ! Les

fournisseurs n'auront peut-être pas tous le temps et

les moyens de répondre à votre appel d'offres.

The Livre

L'ouvrage "Mieux acheter pour bien vendre", publié parles éditions eyrolles, sera disponible en librairie débutseptembre 2015. Adhérents HA17 et lecteurs de cettelettre, que vous soyez étudiant, salarié ou dirigeant, celivre vous concerne. Vous y trouverez des pistes pouridentifier les bons leviers et pratiquer les achats dansles meilleures conditions. Vous y (re)découvrirez éga-lement un nouvel aspect du métier d’acheteur : l’achatéco-responsable. Je tiens à remercier tous ceux - duclub HA17, de la CCIRS et des PMe de la région Poitou-Charentes - qui ont accepté de donner du temps parleurs témoignages- à la réalisation de ce livre.

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4

Je vous souhaite un très bel été, de magnifiques projets achats et vous donne ren-dez-vous ce 24 septembre pour fêter nos 20 ans lors d’une confrontation ludiqueet amicale - mais sans concession - avec les DCF de Saintonge. A très bientôt !

Jérôme GREFFGérant Planet 20sur20 (www.planet20sur20.com) - Président HA17 (www.ha17.org)

3éretour SOMMAIRe

éditodes @cheteurs

Cap’HA2015

Comme chaque année, les étudiants de l’ISAAP– Institut Supérieur des Achats et des Approvi-sionnements de Rochefort – ont réalisé uneétude concrète d’achats intitulée « Cap'Ha ».Pour ce travail, ils sont accompagnés et enca-drés par des professionnels des achats, faisantpartie à la fois d’HA17 mais aussi d’entreprisesde la région. Ce qui permet de beaux échangesd’expérience et de méthodologie...

Cette année, les futurs acheteurs ont étudié

une partie des achats de SWIMFORM à Péri-

gny, et d’un regroupement d’OFFICeS de tOU-

RISMe de la région.

Les futurs acheteurs dans le grand bain

Les alternants 2ème année de l’ISAAP ont pu travaillersur le portefeuille achats de la société Swimform àPérigny, près de La Rochelle. Créée en 2005, cetteentreprise s’est spécialisée dans la conception, la fa-brication et l’installation d’équipements aquatiques

-1er fabricant français de turbine de nage.

nwww.swimform.com

Deux axes d’étude : analyse d’une partie des frais gé-néraux dans le but de rationaliser et de diminuer lemontant + étude sur les achats de l’agencement del’accueil des centres aquatiques « Swimcenter ».

Résultats : de bonnes sources de gains, financiersmais aussi logistiques. Les étudiants ont égalementété force de proposition en imaginant de nouveauxproduits et en pointant de nouveaux fournisseurs.

Les achats du tourisme passés au crible

La 18ème promotion des isaapiens « temps plein » aquant à elle développé un beau sujet de massificationdes achats : près de 20 offices du tourisme réunispour pouvoir diminuer le coût de leurs achats dansles familles édition et fournitures de bureaux. Aprèsune collecte des données compliquée (cette étapeest la plus difficile dans le cas de massification), nosétudiants ont délivré un plan d'actions achats perti-nent et efficace. Les résultats ont été salués, à la foispar la commission Cap’HA et par l’UDOTSI 17.

nwww.udotsi17.fr

4

une mission achats !

Si comme Swimformet Udotsi 17, voussouhaitez confier un ou plusieurs projets à nos futursacheteurs, contactez Cécile Couhet :

05 46 84 11 83

Confiez-nouso

uti

lLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

4éretour SOMMAIRe

Négocierle virage énergie

HA17 et les CCI Poitou-Charentes ont organisémi-avril à Saintes un atelier GRAtUIt surl'achat d'électricité. devant un parterre d'en-trepreneurs et d'acheteurs de la région, les en-jeux - mais aussi la complexité (!) - de la fin destarifs Réglementés de Vente ont ainsi pu êtreanalysés et commentés.

Jérôme Lombard HA17 - Consultant & formateur AchatsExpert du Business Game COMPIT

- Estimer et limiter les risques font aujourd’hui partie des mis-sions principales de l’acheteur. Que va-t-il se passer si vous nefaites rien en ce qui concerne le dossier énergie ? Trois moisavant fin 2015, votre fournisseur historique vous proposera debasculer automatiquement vers une offre de transition. Si vousne parlez pas de cette offre avec votre fournisseur actuel, si vousoubliez de regarder cette proposition, si c’est un autre servicedans votre entreprise qui reçoit le courrier, il y aura une tacitereconduction...

Jérôme GreffHA17 - Spécialiste en management des achatsau service des entreprises industrielles

- Acheteur du public, vous ne pouvez pas bénéficier de l’offrede transition. Vous devez agir plus vite que l’acheteur du privé !Acheter de l’énergie est une nouveauté pour tous (sauf pourles très grosses entreprises). Nous devons désormais raisonner« énergie » en tant que « matière première ».

Céline HelenneResponsable environnement Alicoop

- Je travaille pour une entreprise d’aliments pour le bétail, avec6 sites de production. Je gère l’achat électricité parce que c’estun dossier technique ( j’ai un profil ingénieur), je gère aussil’ISO14001 et l’ISO50000. J’ai commencé à travailler sur le sujetde l’électricité au mois de novembre 2014, pour signer avec unfournisseur... le 3 avril 2015 ! On a tâtonné, on a hésité, pour fi-nalement signer en offre groupée pour 4 sites, dont 3 avec uneELD (Entreprise locale de distribution) et 1 avec EDF. Premièredifficulté : obtenir des propositions groupées pour nos différentssites et trouver le bon interlocuteur. 2ème difficulté : l’analyse deschiffres, tous présentés de manière différente. Par exemple,concernant le prix de l’électron : j’avais une offre avec 1 seul prix

fixe, une autre avec 5 prix fixes, etc. On ne nous donne pas nonplus les mêmes consommations. Pour comparer, j’ai dû créer plu-sieurs tableaux en prenant les mêmes bases… Autre point im-portant : l’optimisation du TURPE. Pour nos 4 sites, ça pouvaitvarier entre 2 000 et 50 000 euros (écart entre la moins bonneet la meilleure optimisation), sur environ 600 000 euros de factured’électricité annuelle. Enfin, s’il y a une taxe que vous ne devezpas sortir, c’est la CTA*. Elle dépend de la puissance et donc del’optimisation du TURPE. Certains fournisseurs vous livrent uneproposition « taxes comprises hors CTA », attention donc ! TURPE = Tarif d'Utilisation des Réseaux Publics d'Electricité

* Précision HA17 : la CTA, Contribution Tarifaire d'Acheminement, correspond à 1/3 de la partie fixe d’acheminement. Elle n’est donc pas liée à la consommation mais à la structure de votre installation.

Accédez aux infos et aux supports

présentés lors de cet atelier : nVOIR

L’Ademe Poitou-Charentes vous recommande :

guide AT2E nVOIR

nwww.ademe-poitou-charentes.fr

nCertificat d’économie dénergie

ou

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La Lettrenuméro 30 - juillet 2015

5éretour SOMMAIRe

La loi dit...Les entreprises bénéficiant d’un tarif d’électricitéjaune ouvert ont l’obligation de sous-crire un nouveau contrat avant janvier 2016.

Bilanénergétique gratuit

Gratuit et confidentiel, le « pré-diagnosticénergie » réalisé par votre CCI vous aide àmieux maîtriser vos consommations. dans lecadre de la fin des tarifs Réglementés deVente, il vous apporte de précieuses informa-tions en vue de négocier votre nouveaucontrat avec un fournisseur d'énergie !

Isabelle Mouzay

Responsable du service développement durable CCI Deux-Sèvres, et coordinatrice régionale CCI Poitou-Charentes

2- Comment se déroule cette PReSTATIOn ?

- Le conseiller CCI vient faire le pré-diag-nostic durant une demi-journée, puis il ya un rendez-vous de restitution. Vous allezréaliser avec lui un bilan de vos consom-mations d’énergie (analyse des sourcesd’énergies et des postes les plus consom-mateurs d’énergie dans l’entreprise). Etvous pourrez procéder à l’identificationdes gisements d’économies possibles :mise en évidence des performances énergétiques del’entreprise, identification des actions à mettre en œuvre,établissement d’un plan d’actions en fonction des axesprioritaires. n

3- de quelle manière peut-on mettre à profit les RéSULTATS obtenus ?

- Vous allez mieux connaître votre profil de consomma-tion, vos besoins, et donc être dans une meilleure capa-cité pour établir un cahier des charges et dialoguer avecles fournisseurs que vous allez interroger.De plus, le plan d’actions que vous allez mettre en œuvrevous permettra de diminuer vos dépenses en maîtrisantvos besoins et vous pourrez mesurer les effets obtenus(la CCI met à votre disposition un fichier Excel pour vouspermettre le suivi de vos consommations).Enfin, si ce pré-diagnostic cerne un domaine où il faudraitpousser plus loin l’analyse pour réaliser plus d’écono-mies (en envisageant des investissements par exemple),l’intervention d’un Bureau d’études spécialisé peut aussiêtre utile. Les aides régionales du FREE (Fonds régionald’excellence environnementale) peuvent réduire le coûtde cette prestation de 50 à 70 %. n

Isabelle Mouzay, le 15 avril dernier à Saintes,

en compagnie du club HA17

Trois

nwww.rochefort.cci.fr

[email protected]

1- Pour les entreprises qui n'ont pas encore signé leur contrat en offre de marché avec un fournisseur d'énergie, est-il encore TemPS de réaliser un pré-diagnostic avec la CCI ?

- Bien sûr, mais il ne faudrait pas tarder à prendre contact avec le conseiller de leur CCI de proximité ! Florence Marchalpour la CCI Rochefort & Saintonge, Stéphane Pignoux pour la CCI Vienne, Jean-Marc Jugain pour la CCI Angoulême,Jean-Christophe Dunot pour la CCI des Deux-Sèvres. L’objectif de ce pré-diagnostic est de réduire les consommationsénergétiques, de réaliser des économies en diminuant l’impact environnemental et de fournir des pistes concrètesd’amélioration. C’est presque une étape indispensable avant de faire la consultation des fournisseurs. n

questions à

ou

til

La Lettrenuméro 30 - juillet 2015

6éretour SOMMAIRe

Attestation légale

Plate-forme de servicespour l'entreprise

nwww.attestationlegale.fr

Attestation légale gère en ligne les dossiersadministratifs des entreprises. le principe ? Atravers un réseau social sécurisé et confiden-tiel, l'entrepreneur adhérent met à dispositionde ses clients des documents tels que l'extraitK-bis ou encore l'attestation URSSAF. Maîtriserles risques liés à la sous-traitance, gagner dutemps et valoriser son image restent les troisgrands atouts de cet outil innovant.

en quelques clics, l'entreprise invite ses parte-naires. Un tableau de bord permet d'accéder ra-pidement à l'ensemble des pièces de ces derniers.Des systèmes d'alerte informe de situations cri-tiques...

Après quinze années passées chez BouyguesConstruction, Renaud Sornin s’est lancé avec At-testation Légale dans l’aventure de la créationd’entreprise. en 2014, il reçoit notamment le prixde l’innovation économique Rhône-Alpes. Lors dela remise de prix, il explique sa démarche :

« Attestation légale est une offre de service complèteadaptée à toutes les entreprises, de l'artisan au major,en passant par la PME et l'ETI. Chacun paie et maîtrisela diffusion de son dossier administratif. L'entrepriserègle une seule fois pour tous ses clients et ses mar-chés. L'aventure d'AL a commencé pour les entrepre-neurs issus du BTP, qui ont souvent horreur de lapaperasse ! Nous apportons du service et de laconfiance, pour permettre à l'entreprise de seconcentrer sur la valeur ajoutée et sur ses clients.C'est aussi un service qui améliore la compétitivité etqui sécurise la sous-traitance. On parle beaucoup au-jourd'hui de la simplification administrative, AL s'inscritcomplètement dans cette dynamique. »

nPrésentation vidéo

Denis Faessel

Directeur AchatsSpie Batignolles

lorsque nous avons entendu parler la première fois de mutualiser sur une plate-forme web la gestion des documents légaux de nos sous-traitants et fournisseurs,nous avons tout de suite pensé que c'était là ce dont nous avions besoin. nous avions essayé de mettre en place une centralisation et des outils de suivi de ces documents, sans grand succès, tout en y passant beaucoupde temps. Une plate-forme bien conçue pour notre métier, conviviale, simple à utiliser.

Obligation de contrôle

Pour tout contrat de plus de 5 000 €Ht en vue de l'exécution d'un travail, de lafourniture d'une prestation de services ou del'accomplissement d'un acte de commerce, ledonneur d'ordre doit demander à son co-contractant de lui remettre ses attestations.Celles-ci permettent de vérifier que l'entre-prise est en règle vis-à-vis du travail dissimulé,de l'emploi de travailleurs étrangers et de soninscription à un registre du commerce ou durépertoire des métiers.

Renaud SorninFondateurAttestation Légale

Pourquoi ai-je créé AlG ?Avant tout pour apporter une solution à un problème. Pour simplifier le quotidien des entreprises et sécuriser leur situa-tion juridique. J'ai une idée tousles jours. Cette idée était labonne et tous les feux étaient au vert.

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tIeRS de COnFIAnCe SPéCIAlISé,AtteStAtIOn léGAle COlleCte,VéRIFIe et dIFFUSe VOS AtteS-t A t I O n S ,Une FOISPOUR tOUS.

Contact : 04 72 38 32 58

7éretour SOMMAIRe

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til

La Lettrenuméro 30 - juillet 2015

Parolesd'isaapiens !

Lucy, 21 ans

- Au cours de mon DUT TC (Techniques de Commercialisation),un module achat m’a beaucoup plu. en allant sur Internet j’ai vuqu’il y avait deux écoles ISAAP : une à evreux et une à Rochefort.J’ai passé les entretiens dans les deux et j’ai préféré venir à Ro-chefort, par rapport au cadre. Ce Bac+4 me permettait de faireun master dans un autre domaine. Je termine ma 2nde année d’al-ternance avec une entreprise de Cherbourg (je suis normande).Je vais continuer les études avec un master 2 mAI - managementdes Activités Internationales. Dans le secteur des achats et dansl’alternance, mais cette fois-ci à Paris. Je ne me vois pas revenir àtemps plein dans une école, j’ai trop goûté au « pratique » !

Danielle, 22 ans

- en terminale au lycée (à Jonzac), on parlait beaucoup de métiersavec les conseillers d’orientation. J’ai découvert sur le site del’OnISeP une vidéo présentant le métier de l’acheteur. Ça m’a toutde suite interpellée.

Pendant mon DUT Tech de co, pas de chance, je n’étais pas dansle groupe qui avait le module "achat" mais je savais que je voulaisdevenir acheteuse. J’ai ensuite postulé à la Licence pro mais fina-lement je préférais faire un Bac+4 hors université. J’ai alors trouvéla formation de l’ISAAP. Je suis venue à la journée portes ou-vertes, j’ai aimé le côté professionnel. Les professeurs sont desintervenants pros, on sent qu’ils ont une passion pour ce métieret qu’ils ont envie de transmettre leur savoir. J’ai réalisé mon al-ternance avec métal Chrome à Rochefort. J’ai toujours autantenvie d’être acheteuse. Je veux travailler tout de suite.

Benoît, 42 ans

- Après mon BTS industrie agro-alimentaire (enilia Surgères), j’aitravaillé quelque temps dans ce domaine. Puis je suis retourné àniort, où j’ai fondé une petite famille. Ça faisait 14 ans que je tra-vaillais dans la pièce automobile quand j’ai envisagé de me ré-orienter. Je voulais exercer un métier en relation avec lesfournisseurs. J’ai alors croisé l’un de mes anciens camarades deBTS (nicolas Chambon, ISAAP promo 10), il m’a parlé de l’ISAAP.J’ai donc demandé un congé individuel de formation (CIF). J’aitrouvé que la formation de l’ISAAP (à temps plein) était vraimentcomplète. Je me sens plutôt bien armé. Je m’apprête à partir 4mois en stage. J’intègre le service achat Covéa à niort - groupemutualiste qui réunit GmF, mAAF et mmA.

Bertrand, 40 ans

- Après mon Bac pro, j’ai travaillé dans l’agro-alimentaire pendantenviron 10 ans. ensuite j'ai été responsable de production (ali-ments pour chiens et chats). Puis j’ai décidé d’ouvrir un resto dansl’Ile de Ré, que j’ai tenu pendant 7 ans. La période de réflexionqui a suivi m’a orienté vers les achats. en regardant de près la for-mation de l’ISAAP, j’ai vu que pas mal de modules correspon-daient avec ce que je pratiquais déjà en tant que responsable deproduction. J’attends beaucoup de mon stage chez Stelia*.* Stelia Aerospace :nouveau nom du groupe issu de la fusion d'Aerolia et de Sogerma

Pierre, 24 ans

- Chef de rayon en magasin chez Go Sport à Poitiers, j’ai eu l’op-portunité de travailler dans les achats avec la formation de l’ISAAP.J’ai réalisé mon alternance au sein du groupe Go Sport à Grenoble,après avoir passé une Licence pro Commerce et Distribution à l’IAede Poitiers. Personnellement je regrette un peu d’avoir choisi cecursus : on fait un master 1 en deux ans et j’avais déjà un Bac+3.Par contre, c’est vrai que je n’avais pas la compétence achat. Jepoursuis avec le groupe Go Sport pour avoir le master 2 (école demanagement de Grenoble). Je pense qu’un Bac+5 nous donneplus de chance auprès des grandes entreprises.

Brice, 27 ans

- J’ai fait ma Licence pro Achats à Reims. mon but en entrant àl’ISAAP, c’était d’avoir un Bac+4 et de travailler en alternance. Jetrouvais que c’était plus facile d’intégrer le marché du travail decette manière-là : avec l’alternance on a déjà un bagage, une ex-périence. J’ai réalisé mon alternance avec Air Liquide WeldingFrance à Parthenay. Je commence ma recherche d’emploi. J’ai-merais notamment travailler pour le siège Air Liquide à Paris...

Nicolas, 23 ans

- J’étais en stage de fin de DUT dans une entreprise de Châtelle-rault quand elle m’a orienté vers l’ISAAP. J’ai donc fait mon alter-nance en deux ans pour avoir le master. Je poursuis à la rentréevers Sup de Co La Rochelle, toujours dans les achats, avec un mas-ter 2 Achats Internationaux et Supply Chain management.

Baptiste, 22 ans

- Pendant ma Licence à l’IAe de Poitiers, j’avais un module supplychain avec un intervenant de chez Stelia . C’est lui qui nous a parléde l’ISAAP à Rochefort. moi ce que je voulais, c’était vraiment l’al-ternance. J’ai fait mes deux années avec l’entreprise Valéo (équi-pementier automobile), à Limoges.

Contact : Cécile COUHET au 05 46 84 11 83

ISAAP = Institut Supérieur des Achats et des Approvisionnements

FUTURS ACHETEURS

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La Lettrenuméro 30 - juillet 2015

nVoir cette vidéo

PotentielAchats

la 18ème promotion de l’ISAAP accueillaitcette année 7 apprenants en temps plein,dont certains en reconversion profession-nelle, ainsi que 5 alternants. Ils nous li-vrent leur regard...

Les plus de l’ISAAP ?

« Une formation opérationnelle ! » « Les enseignants fonttoujours des rapprochements entre la théorie qu’ils nousenseignent et leur boulot au quotidien. Ça donne deséchanges plus riches. » « L’avantage d’être en alternance,c’est ce partage d’expériences. On peut par exemple rap-porter en cours une problématique rencontrée en entre-prise ». « On a à notre disposition une bonne boîte à outilspour intégrer un poste d’acheteur. On sait par quoi com-mencer et ce qu’on peut mettre en place. » « Quand lesSup de co sont venus passer les entretiens à l’ISAAP, on avu qu’ils étaient très friands de notre diplôme. D’ailleurs,à l’inverse, tous les isaapiens qui ont postulé à Sup de coont été pris. » « Une bonne ambiance, une bonne équipeencadrante. » « Un environnement plaisant. »

Le club HA17 ?

« C’est super important d’avoir un réseau comme celui-là. » « Ce réseau est vraiment disponible pour répon-dre à nos questions de futurs acheteurs. » « Les confé-rences et les visites d’entreprises sont très intéressantes. »« Ce serait bien de faire intervenir les isaapiens plus régu-lièrement lors de ces conférences thématiques. »

lesNewsLes étudiants en temps plein2014/2015 sont partis en stagedepuis le 18 mai. Commechaque année, les entreprisessont variées et vont du grandgroupe (eDF, Paulstra..) à laPme. Ce stage de 16 semainespermet d’appliquer des ensei-gnements vus pendant huitmois à l’ISAAP et apporte unevéritable expérience du métierd’acheteur-approvisionneur.

Pour mener à bien leurs mis-sions, les étudiants ont tous unréférent professionnel (membredu conseil pédagogique ou for-mateur). en tant que ressourceexterne, il peut être sollicité encas de difficulté ou pour un avis.

Les soutenances viendront clô-turer la formation le 7 octobreprochain. Quant aux alternants1ère et 2ème année, ils poursui-vent leur route. La promotion2013/2015 termine sa formation début septembre. Certains étu-diants ont déjà préparé leur prochaine année en postulant avecsuccès auprès d’autres centres de formation pour consacrer uneannée complémentaire aux achats. A noter que l’ensemble de lapromotion a validé son niveau d’anglais au prix d’efforts person-nels importants pour certains. Bravo à eux ! en ce qui concernela promotion 2014/2016, nous la retrouverons en octobre àl’ISAAP pour la 2ème année d’alternance. n

Rentrée 2015ALTERNANCE - les InSCRIPtIOnS sont toujours

en cours pour la rentrée du 21 septembre prochain.

Un jeune acheteur dans votre entrepriseComme chaque année, l’ISAAP peut vous aider à structurer ou à renforcer votre fonction achats grâce à plusieurs dispositifs :

• Cap’HA : projet achats mené par les étudiants de octobre à avril (vous pouvez proposer des sujets dès aujourd'hui)

• Accueil d’un alternant pendant 2 ans dans votre entreprise

• Accueil d’un stagiaire pendant 4 mois à partir de mai 2016

nwww.isaap-rochefort.com

• Contrat de 2 ans

• Environ 2/3 du temps en entreprise selon calendrier préétabli

• Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

• Missions achats et/ou approvisionnements et/ou gestion des stocks

Contact : Cécile COUHET au 05 46 84 11 83

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Se formeraux achats

le programme de formations continues2015, proposé conjointement par la CCIRochefort et Saintonge et la CCI Cognac,comporte près de 100 formations dans 7domaines, dont : achats, vente, approvi-sionnements et logistique, avec l’ISAAP.

Thématiques& dates

n Gérer et optimiser ses stocksà CognaC - 21, 22 & 29 sept

n Optimiser sa performance opérationnelle à St Jean d’angély - 29 sept et 21 oct

n Atteindre la performance globale par les achats « business game CoMPIt »à SaInteS - 29 sept, 6 & 13 oct

n évaluer et optimiser ses achatsà RoChefoRt - 1er oct et 5 nov

n Se perfectionner à la fonction de magasinierà CognaC - 30 oct et 1er déc

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Thématiquesà la demande :

- Devenir Opérateur économique Agréé (OEA)

- Optimiser ses achats grâce à Internet

- Mesurer la performance de ses achats : indicateurs et tableaux de bord

nVOIR catalogue

[email protected]

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nLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

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Que deviennent-ils ?

LaurentLe Pen

Patron hyperconnecté

4Promotion ISAAP : 2005

4Age : 32 ans

4Originaire de : Vannes (Morbihan)

4Réside à : Shenzhen (Chine)

et Mountain View (Californie - USA)

4Poste actuel : Fondateur / PDG d’Omate

Un mot sur votre parcours professionnel ?- J’ai été acheteur stratégique pendant deux ans, à lasortie de l’ISAAP. Puis je suis devenu Strategic AlliancesManager en Chine quand notre société s’est fait racheterfin 2007. J’ai créé mon entreprise en 2013 à Shenzhen.

Présentez-nous votre entreprise...- Omate est une startup qui conçoit des objets connec-tés. Elle fêtera ses deux ans le 1er juillet 2015. 8 Millionde $ de CA. 21 employés.

Pourquoi avoir choisi l’ISAAP ?- Je sortais d’une école de commerce néerlandaise axéesur les Achats, après un DUT Tech de Co à Quimper.L’ISAAP me semblait être le bon compromis entre étudeset milieu professionnel.

Un conseil à faire passer à nos futurs acheteurs ?- Les Achats sont le miroir de la Vente. Soyez à la hau-teur de ceux qui sont en face de vous, on a les parte-naires que l’on mérite ! Vous allez rencontrer des PDG,des directeurs des ventes : impressionnez-les par votreprofessionalisme, ils se souviendront de vous. UtilisezLinkedIn Groups, soyez pros ! Votre réseau c’est ce qu’ily a de plus important.

Sur quel gros projet travaillez-vous en ce moment ?- La 1ère smartwatch assemblée en Afrique. nVOIREt une collaboration avec une grande marque francaisede mode.

nVOIR interview de Laurent qui nous présente son bureauintégré à 500 Startups (programme incubateur parmi les plus in-fluents du monde), au cœur de la Silicon Valley en Californie.

nVOIR clip présentation collection Omate printemps-été 2015.

[email protected]

Laurent et son équipe

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rsLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

11éretour SOMMAIRe

Alain PIETRIDéveloppement PME-PMI

« Des résultats sinon rien ! »

CONCRéTISEZ votre PROJET de DIRIGEANT :

- Revente de l’affaire à terme (3 à 5 ans )- Reprise récente d’une Pme-PmI à développer- Diversification mineure à engager et/ou conduire- Développement de l’entreprise sur son marché- Un autre projet ?

Mon PARCOURS : 22 ans d’expériences réus-sies de développement enTPe (+6 salariés)- Pme/PmIet eTI, en lien direct avecleur dirigeant. marchésBtoB et BtoC, structures enmono ou multisites.moyenne globale d’équipemanagée : 40 salariés et ca-dres. Secteurs : AgroAlimen-

taire - Industrie - Services aux entreprises - Finance, pourdes sociétés situées en France et en Suisse.

EFFICACITé & OPéRATIONNALITé :Intégration au sein de la structure avec prise en mains duservice commercial et de son équipe, évaluation et for-mation. Synthèse de la situation de l’entreprise, présen-tation du plan d’actions en 4 points principaux pourstratégie de développement avec timing. mise en place etapplication.

- Veille stratégique sur le marché - Identification des opportunités de croissance

- Définition de la stratégie/marché, situation de l’entreprise, objectifs du dirigeant

- Outils de suivi avec eBe et retour sur investissement de mon intervention et réalisations.

MON STATUT :CDI ? CDD ? Contrat de mission, de projet, de manage-ment, de transition ? Prestation de services ?... Le princi-pal reste la mission à entreprendre et les résultats àatteindre.

DURéE de MISSION :Le temps qu’il faut pour un travail efficace et des résultats.Votre situation, votre projet : quelques mois, 1 an, 2 ans...,nous le déterminerons ensemble !

Je propose une solution concrète au dirigeant de PME.

[email protected]

12éretour SOMMAIRe

co

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eLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

AD-APTE FORMATIONénergie - Contrôle

technique immobilier Habilitations de sécurité

Passionnés par les problématiques environne-mentales et motivés par l’envie de transmet-tre, Ludovic Lamberton et Patricia Trouvé onttransformé, en 2012, leur cabinet d’études etd’inspections dans les domaines de l’effica-cité énergétique et du contrôle technique im-mobilier, pour créer AD-APTE FORMATION.

ZOOM MéTIER : économe de flux

Cheville ouvrière de la chasse aux gaspis, l’économe deflux est un technicien, un pédagogue et un gestionnaire. Quel que soit son lieu d’exercice - en entreprise ou en col-lectivité - son métier est de fabriquer des économies surles flux qu’il gère : énergie, eau et téléphone.

Son travail d’analyse, de synthèse et de gestion lui permetde proposer des solutions d’améliorations viables et d’enassurer la faisabilité technique et financière. Il peut éga-lement être amené à étudier les conditions d’approvision-

nement et d’abonnement des énergies et des moyens decommunication pour permettre à l’entreprise de bénéfi-cier des meilleures offres.

L’économe de flux participe à l’optimisation de la gestionfinancière de l’entreprise. Les actions qu’il propose per-mettent d’améliorer l’empreinte environnementale del’entreprise.

le 1er cycle métier économe de flux aura lieu ce derniertrimestre 2015. Si vous souhaitez former un économe deflux ou accueillir dans votre entreprise un stagiaire pen-dant sa formation économe de flux, contactez-nous !

1 rue de l’étang - 17610 St Sauvant

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Contact : 05 46 900 788

nadapte-formation.fr

Soirée thématique HA17

Chaque semestre, le club HA17 organise des rencon-tres à thème où se retrouvent les professionnels del’achat, les futurs acheteurs, mais aussi leurs interlocu-teurs.

Toujours appréciées des adhérents et invités, ces « soi-rées thématiques » permettent d’appréhender de ma-nière concrète et exclusive le service ACHAT d’uneentreprise.

Le 18 février dernier, la CCI Rochefort & Saintongenous recevait pour échanger autour des outils et desenjeux de la communication interne.

dossierdes @cheteurs

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en interneMieux communiquer

« Si la principale source de performance achat se trouve au sein même de nos entreprises et organisations, alors la communication interne de l’acheteur

devient un enjeu essentiel de son action. »

Jérôme Greff, président HA17

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La communication interne,on parle de quoi ?

vidéo nValérie Daviet

Rédactrice pour la presse et la PME

La communication interne,vous en pensez quoi ?

sondage nCéline Bernard

Acheteuse Fountain Pajot (promotion ISAAP 1ère année)HA17 commission Soirées thématiques

Plus de la moitié des 31 entreprises ayant répondu à l’enquêten’ont pas de directeur achats.

100 % des répondants pensent que la communication interneest un levier de performance.

nVOIR

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La communication interne,outils et enjeux...

pistes nEtudiants ISAAP

Futurs acheteurs

La communication interne,pour performer en PME

témoignage Ingrid Gabard

Responsable achats BGN (79)

bulletin interne en précisant : « ça doit être un outil de com-munication descendante mais aussi remontante ». Retours etinteractivité. Echanges dans les couloirs.

Autre moyen de communiquer : Détourner un outil d’ache-teur. J’ai utilisé la Matrice de maturité (cible : la Direction), pourpositionner notre service achat dans la stratégie globale.

Communiquer sur 1 action achats : La location des engins dechantiers représentait un CA significatif. Objectif : regrouperles volumes. Obstacles : problème de communication avecles conducteurs de travaux sur le choix des 2 fournisseurs re-tenus. Réaction : je change la présentation pour que ça passemieux auprès d’eux (tableaux de bord).

Conclusion : S’adapter à son public. Je devais me reposition-ner, sans imposer la stratégie achats. J’ai donc employé lacommunication inversée : enquête de besoins auprès de macible, analyse terrain. On est arrivés aux mêmes conclusionsmais avec 100 % d’adhésion.

Résultat = 60 000 euros d’économie la 1ère année !

Mon analyse : Chaque élément du contexte (même un frein)peut devenir un levier de communication. Toujours s’adapterà son interlocuteur. La communication doit être intégrée à unobjectif, savoir où on veut aller. Un acheteur doit se bouger,sortir de son bureau !

La Direction de l’entreprise est un élément moteur, la clé devoute de la communication. Elle choisit la politique. Elle vamettre à la disposition de l’acheteur les moyens pour com-muniquer.

Notre mission d’acheteur : motiver et orienter tous les acteursde l’entreprise. Le service achats est à la croisée des cheminsde tous les services de l’entreprise. Ceux-ci doivent être de-mandeurs de cette communication. Il faut leur donner envied’y participer, prendre leur avis pour pouvoir adapter la com-munication à leurs besoins.

Un acheteur qui ne communique pas n’est pas un acheteur !

Ne pas hésiter à aller solliciter sa direction. Etre force de pro-position, lever les freins. Respecter la confidentialité.

Une bonne communication profite à tous les acteurs de l’en-treprise.

Le contexte : Charpente métallique, menuiserie alu, serrurerie. 74 per-sonnes. 1 site de production. Service achats créé en mars 2012 avecmon arrivée.Forces : Mon expérience dans 3 PME, mes formations. Freins/faiblesses : Mentalité, a priori sur les achats, craintes.Opportunités : Gros chantiers en carnet de commande. Du volume àproposer. Menaces : Opposition, incompréhension des conducteurs de travaux.

Le projet, les outils : J’ai proposé à ma direction de communiquer surles achats en créant un support interne. Accueillie à bras ouverts : « OKmais vous communiquez sur tous les services ». J’ai conçu et diffusé le

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La communication interne,innover pour mobiliser sur la fonction achat

témoignage Michel Redou, Directeur général et membre du directoire BRUNET

Jean Cailleau, Responsable des achats BRUNETMembre du bureau HA17

Objectif : Professionnaliser la démarche Achat. Pour être lé-gitime, la Direction devait en être le moteur. Faire évoluer laculture d’entreprise.

Le projet : La communication est partie de 2 axes. 1°) La DG,venue en soutien, a valorisé l’action du service achats. « Onlui met la mer plate, il fait le reste du chemin ». Anecdote :c’est la 1ère fois que nous parlions achats lors de notre conven-tion annuelle ! 2°) Le business game achats nous a permis defaire passer des messages à nos patrons d’agence de manièreludique. Ça nous a permis aussi de voir si la fonction achatétait bien implantée dans ces unités.

Notre principale difficulté : Dupliquer 30 fois le même sys-tème, à 30 personnalités différentes d’acheteur (30 agences).

Nos outils : Point téléphoniques, visite physique 2 à 3 fois paran, journal interne, journées formation...

Mon analyse : La communication interne nous a aidé àconsolider notre professionnalisation, nos métiers. Commentmesurer les actions de communication interne ? Ce sera laprochaine étape pour notre groupe !

Le contexte : activité électricité chauffage. Création 1972. 1 000 per-sonnes. 30 agences en France. Jean Cailleau : depuis 4 ans au serviceachats siège (4 personnes au total).

L’organisation : Nous sommes l’un des derniers indépendants dansnotre secteur d’activité. Spécificité de notre groupe : travailler enagences, en unités de production indépendantes. Donc complexité degérer la communication en interne. Siège à Poitiers avec un serviceachats : « en charge de faire la mayonnaise avec les 30 acheteurs dis-séminés sur toute la France ». Un principe : le siège est au service desagences, il n’est pas là pour demander des comptes et imposer sa po-litique. Dans notre métier, ce n’est pas le produit qui fait la différencemais le service. Nous vivons une nouvelle étape d’évolution (la 4ème)dans notre organisation : les Achats.

Le déclic : La part achats matières premières sur CA n’allait pas dans lebon sens... Un bon « prétexte » pour nous remettre en question. L’évo-lution de notre staff achats : passer de magasiniers, à approvisionneurspuis à acheteurs.

Les obstacles : Il a fallu combattre nos vieux démons, voir l’acheteurcomme un métier, une fonction à part entière. Auparavant, c’était noschargés d’affaires qui faisaient les achats : ils y trouvaient des solutionstechniques, mais aussi des intérêts. Il a fallu changer les habitudes...

n- En génie électrique, génie thermique etcourants faibles, BRUNET assure l'instal-lation, le dépannage et la maintenance.Quel que soit le secteur d'activité (ter-tiaire, industrie, collectivités locales, etc.)et le projet, en local ou en national, un in-terlocuteur privilégié répond aux besoinset attentes de nos clients. Développantnotre présence sur l'ensemble du terri-toire français depuis plus de 40 ans, lemaillage de nos agences assure au-jourd'hui notre engagement de réactivité.

Concentré

d'énergieen application d’un programme pilote eu-ropéen, 12 entreprises des deux-Sèvresprofitent d’un accompagnement personna-lisé permettant de réduire de 10 % à 15 %de leurs consommations énergétiques.

Accompagnement gratuitAu terme d’un vaste appel à candidatures, une dizainede PME deux-sévriennes participent gratuitement auprogramme STEEP- Support & Training for an

excellentenergy effiaciency Performance.

Cofinancé par l’Union Européenne, ce projet mobiliseles Chambres de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire et des Deux-Sèvres pour le Grand Ouest.

D’une durée de deux ans et demi, l’accompagnementproposé repose d’abord sur un suivi individuel à traverslequel les entreprises seront épaulées pour mettre enplace et activer un plan d’actions structuré (solutionstechniques, tableaux d’indicateurs, orientation vers desaides financières…).

Parallèlement à ce suivi personnalisé, des actions col-lectives et des séminaires techniques favoriseront régu-lièrement les échanges d’expérience entre les entre-prises participantes. Cet accompagnement permettraaux PME de réaliser des économies d'énergie significa-tives sur au moins 1 source d'énergie (gaz, électricité...).

Observation à grande échelleAu niveau européen, ce programme pilote mobilise 35CCI de 10 pays, pour un total de 630 entreprises. Au-delà des objectifs quantitatifs, il s’agit également de réa-liser un benchmark européen des performancesénergétiques des PME pour identifier les mécanismesles plus efficaces.

HA17 à la rescousseCe mardi 7 juillet, le 4ème atelier mené par la CCI de Niortdans le cadre du programme STEEEP tentera d’apporter« informations, exemples et méthodes ». Au cours d’unaprès-midi de travail au Bioparc de Doué la Fontaine(49), le club HA17 apportera notamment ses lumièressur le thème :

Comment acheter et investir pour faire des économies d'énergies ?

Ce programme original dispose d’un budget de 2,7 millions d’euros pour accompagner 630 PME, financé à 75 % par l’Union européenne.

La France bénéficie dans ce cadre de plus de 600 000 euros pour 170 PME. STEEEP se décline en France via trois CCI régionales :Alsace, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon plus une dizaine de

CCI territoriales – dont la CCI des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire.

Entreprises volontaires (79)• ALICOOP • AVENIR COMPLEXAGE

SERVICE (ACS) • BERNARD TRAITEMENT

de SURFACE (BTS) • CARROSSERIE AUBINEAU • CO.ME.BO. INDUSTRIES • GR INDUSTRIES • MEUBLES CéLIO • MDA • PAPIN • SMM • SOCIéTé ARGENTONNAISE

d'AMEUBLEMENT (SARGAM) • SOTHOFERM

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ATELIER

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Objectifs :- De 10 à 15 % d'économie d'énergie en 3 ans- Pérennisation du suivi énergétique dans l'entreprise- Montée en compétence en interne- Suivi de la méthodologie certification

ISO 50001 niveau 1

HA17

fait salonle Salon régional de l'entreprise, axé cetteannée sur l'industrie, rassemblera les 13 &14 octobre à la Rochelle plus d'une cen-taine de professionnels répartis autourd’espaces thématiques. HA17 fait partie duprogramme...

Xavier RoquelDirecteur généraldu Salon de l'entreprise

Fondateur & Directeur Associéagence Atlantika événements

Quelles sont les NOuvEAuTéS de la 16ème

édition du Salon régional de l'Entreprise ?

- Une programmation enrichie pour les dirigeants avecdes sujets d’actualités, comme : la mutuelle obligatoire,la fin des tarifs réglementés de vente d’électricité, l'ac-cessibilité, le financement des formations dans le cadredu CPF (Compte Personnel de Formation)...

A noter : les rendez-vous de la transmission/reprise, lemardi 13 octobre de 13h30 à 18h, un lieu de rencontresentre vendeurs et repreneurs.

Nouveauté également : le lancement en simultané duSalon du Numérique, dédié à la transition numériquepour accompagner les TPE, PME et PMI en leur appor-tant des réponses concrètes sur ces nouveaux usages.

Nous programmons également une conférence sur larévolution de l’impression 3D : « Quels impacts pourmon entreprise ? ».

Parlez-nous du PARTENARIAT mis en placeavec HA17...

- J’ai rencontré Christophe RICHARD, vice-présidentHA17, lors d’une réunion de présentation de ce club,avec ARMADA et OFFENSIV’PME (dont je fais partie).Suite à cette rencontre à La Rochelle, nous avons trouvéqu’il était primordial de parler des achats lors de la pro-chaine édition du Salon de l’entreprise.

HA17 y tiendra un stand pour donner de précieuxconseils aux dirigeants. Le club des acheteurs animeraégalement une conférence, le mercredi 14 octobre, surle thème : « Les dessous des appels d’offres de l’indus-trie, savoir y répondre ».

A partir de quand la PROgRAMMATION dusalon sera-t-elle disponible ?

- Le programme complet sera disponible début sep-tembre sur les sites : nwww.salon-entreprise17.fr

et sur nwww.salondunumerique.com

PARTENARIAT

Xavier Roquel

Troisquestions à

Atlantika événements

cRéATION : 1999 Xavier Roquel

AcTIvITéS : conception et organisation événements pros entreprises ou collectivités

PRODUITS wEB :• Proconnex• Inscrivezvous.net

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PRODUcTIONS :• Salon régional de l'entreprise • Salon du numérique

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Relations

durablesla 3ème édition du Forum développementdurable à la CCI d’Angoulême, le 17 marsdernier, était axé sur les achats. HA17 n’au-rait pas manqué ce rendez-vous !

Bertrand GUIllOn, étudiant à l’ISAAPet Christophe RICHARd, vice-président HA17nous livrent un résumé de la réflexion.

Les enjeux de la transition énergétiquepar Dimbi RAMONJY, Directeur du pôle d’enseignement et de recherche Stratégie et RSE Groupe Sup de Co La Rochelle.

« L’année 2015 correspond autemps de l’action ! »

Vers un accord universel sur le climat :La 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nationsunies sur les changements climatiques (CCNUCC), ou COP21, pro-grammée à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, va ras-sembler près de 40 000 participants... Il s’agit de l’une des plusgrandes conférences climatiques jamais organisées. L’enjeu estcrucial : il doit aboutir à l’adoption d’un 1er accord universel etcontraignant sur le climat pour maintenir la température globaleen deçà de 2°C.

« Comment Agir ? »

Plateforme nationale d’actions globales pour la Responsabilité Sociétale des Entreprises :16 organisations représentatives des employeurs, des salariés etde la société civile ont souhaité la création d’une plateforme dedialogue et de concertation autour de la RSE. Mission prioritaire ?Préparer la réponse à la demande de la Commission européenneque chaque Etat-membre se dote d’un « plan ou liste d’actionsprioritaires visant à promouvoir la RSE dans le contexte de la miseen œuvre de la stratégie Europe 2020 ».

Politique RSE et marketing durableEn opposition à « boycott », le « buycott » consiste à orienter lechoix des consommateurs vers des causes plus respectueuses del'environnement, plus éthiques...

Achats responsables et RSEpar Valérie FERNANDES, Doyen de la faculté, Professeur associé - Groupe Sup de Co La RochelleIRSI : Institut de Responsabilité Sociétale pour lInnovation

« Si toutes les conditions suivantes sont réunies, la RSE conduit àl’efficience économique : raisonnement en coût global, maîtrise desrisques, chasse aux gaspillages, analyse du cycle de vie des produitset prestations et maîtrise de la Supply Chain des fournisseurs. »

Témoignage achatsParmi les témoins présents : Sara ABECASSIS, chargée de mission Achats Responsables pour MEDA MANUFACTURING

Actions menées : état des lieux avec l’aide de l’ADEME et de laCCI, cartographie des achats produits et fournisseurs, mise enavant des objectifs, plan d’action par famille d’achats et fournis-seurs, mise en actions avec la rédaction d’une charte achat.

Travail de fond : implication du Top Management, des équipeset des fournisseurs, formations des acheteurs, engagement desfournisseurs.

événementiel : séminaire annuel avec la présence de 80 % desfournisseurs, les acheteurs, l’ADEME et les élus, pour sensibilisertous les acteurs.

Résultat : « Le travail sur l’éco-conception a permis à cette en-treprise de réaliser des gains économiques tout en la démarquantde ses concurrents. Elle lui a même permis de prendre le leader-ship en matière de savoir-faire au sein du groupe auquel elle ap-partient. »

« Les Achats Durables, l’éco-responsabilité et l’achat local sont éga-lement au cœur de la réflexion du club des Acheteurs HA17... quifait le vœux de préparer une conférence sur le sujet avant la finde l’année 2015 ! » n

PARTENARIAT

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PANEMPétri d’innovation

Ce 23 juin 2015, le club HA17 invitait une ving-taine de personnes à rejoindre la Crèche (79)pour une savoureuse incursion au cœur desachats d'une PMe qui a révolutionné le mondede la boulangerie artisanale. PAneM cultive unsavoir-faire exclusif dans le domaine de l'équi-pement froid professionnel.

une marque, une inventionLa marque Panem (pain en latin) a été créée à Niort en1968. « C’est un artisan frigoriste, nNorbert Cosmao,qui a déposé le brevet. Il a mis au point le contrôle de lafermentation de la pâte à pain, pour permettre au bou-langer de dormir la nuit », rappelle Serge Valadou prési-dent de Panem International SAS. Protégée par ce brevet,l’entreprise a alors connu un développement sans pareil,« on peut même parler de success story ».

Contrôler la fermentation

En 1969, Panem conçoit la 1ère armoire de contrôle de fer-mentation (son produit phare). Destinée aux profession-nels de la boulangerie, cette avancée technologiquerévolutionne ce métier, tant en termes de confort de tra-vail que de régularité de production.

La solution venue du froidDepuis, Panem n’a eu de cesse de développer des « so-lutions » à l’intérieur de cette gamme d’équipementsvoués à la fermentation contrôlée : comme les surgéla-teurs-conservateurs à destination des pâtissiers. Les ar-moires et chambres de fermentation contrôléereprésentent encore aujourd’hui la principale source de

chiffres d’affaires pour Panem : « plus de 50 % de notreactivité ».

Savoir-faire froid, savoir-faire boisEn 1990, l’unité de production Panem sort ses premièresvitrines réfrigérées. Grâce à sa menuiserie intégrée, laPME complète sa longue expérience du froid ventilé ense lançant dans la fabrication de linéaires de vente. Oucomment associer deux savoir-faire historiques...

Nouveaux marchés« Panem se dirige de plus en plus vers les IAA (industriesagroalimentaires), mais aussi vers la chimie, le cosmétiqueou la recherche... autant de secteurs d’activités qui requiè-rent la maîtrise du froid dans leur process. »

Stratégie qualité« Nous jouons la carte du service et de la qualité : nousvoulons être un mieux-disant. Nous avons tendance àremplacer un composant faible par un composant fiable,

même si cette stratégie augmentela valeur commerciale du produit.En passant en tout inox sur pas malde nos produits, cela nous a parexemple permis de développer l’ex-port. Nous travaillons actuellementdans 65/70 pays, avec la volonté dedévelopper. »

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Meubles et modules de présentation pour points de vente signés PANEM

Made in France : « l’atout export incontournable »

« Nous avons pris le parti de nous faire labelliser Fabrica-tion Française. Sur certains équipements, nous sommesmêmes à 100 %. Contrairement à ce que l'on croit, l'éti-quette française est très bien vue, dans notre secteur, àl'export. Toutefois ils tiennent à vérifier : êtes-vous réelle-ment fabricant français ? Nos importateurs viennent etcontrôlent. A ce jour, je peux même dire que notre unitéde production est notre meilleur outil commercial !Chaque fois qu'un prospect étranger est venu dans notreentreprise, il est devenu un client... »

une organisation achat atypiqueComme dans beaucoup de PME, le multi-casquette est de mise chez Panem. En té-moigne Christophe Barbot, responsabledes achats. Après un parcours orienté qua-lité, il s'est formé aux achats. Ce pilierPanem (près de 20 années de boîte),anime le pôle Achats/Qualité/SAV, et en-cadre une équipe de 6 collaborateurs.

« Les achats Panem représentent 660 arti-cles en matières premières, de la tôle jusqu'à la visserie,avec un environnement de 85 fournisseurs. Pour la partiemenuiserie : on compte 375 articles pour une vingtainede fournisseurs. Nous avons 2 sortes de fournisseurs : endélais de livraison courts (inférieurs à deux semaines) età délais longs (commandes prévisionnelles pour l'inox parexemple).

Les principaux achats Panem concernent le FROID :groupes frigorifiques et évaporateurs, tôle inox ou préla-quée et mousse de Polyuréthane pour la fabrication denos boîtes isothermes, ainsi que la régulation électro-nique. Côté MENUISERIE, nous achetons des vitrages, del'alu et des mélaminés... »

Maxime Frin, 26 ans Acheteur ISAAP promotion 15

Après mon DUT hygiène-sécu-rité-environnement, j'ai voulucompléter avec une année dequalité à l'IEQT de Rochefort.C'est à ce moment-là que j'aicommencé mon alternanceavec Panem, en 2009. Commecette PME avait des besoinsen achats, j'ai basculé versl'ISAAP pour me former, tou-jours en alternance avecPanem, qui m'a proposé unposte d'acheteur. J'ai été em-bauché dans la foulée. Le ser-vice achats du groupe Panemenglobe les trois domaines :

achat-qualité-SAV. La qualité est intégrée à la démarche,ce qui est assez atypique dans le domaine des achats.Je m'occupe des achats matières premières et frais gé-néraux pour les Menuiseries 2P. J'achète des panneauxmélaminés, stratifiés, des vitrages... Je travaille en bi-nôme avec une acheteuse dédiée Panem. On devientpassionné quand on entre dans le monde du pain : jene vois plus une boulangerie de la même manière ! n

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Serge Valadou, durant la visite :

un patron de PME passionné

et impliqué

Christophe

Barbot

VOLUME D'ACHATS matières premièresEnviron 35 % du CA

EFFECTIF ACHATS7 collaborateurs

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PANEM LE gROuPESTRUCTURES : société mère PANEM + filialeMenuiseries 2P (rachetée en 2004, rapatriée sur le site de La Crèche fin 2012)CA PANEM 2013-2014 = 9,45 millions d'eurosCA M2P = 1,1 millions d'euros (dont 70 % de sous-traitance pour PANEM,dont 20 % pour le marché de Habitat)EXPORT : 43 % du CA 2014 EFFECTIF : 53 (Panem) + 14 (M2P)SURFACE TOTALE : 8 000 m2

(dont 7 500 m2 d'ateliers)ACTIVITéS : FROID conception & fabricationéquipement froid professionnel + MENUISERIE vitrines réfrigérées + MENUISERIE traditionnelle agréée QualibatPARTICULARITé : le groupe dépend de deuxconventions collectives : métallurgie + bâtiment

Panem InternationalZA 34 Allée des Grands Champs79260 la Crèche

Contact : 05 49 25 50 04

nwww.panem.fr

nwww.menuiseries2p.fr

Serge Valadou préside la commission “export“ d'EKIP : syndicat des constructeurs équipementiers français en boulangerie-pâtisserie - www.ekip.com

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L'accord national interprofessionnel (ANI) prévoit la gé-néralisation de la complémentaire santé à tous les sa-lariés du privé. Ceux-ci devront se voir proposer unemutuelle par leur entreprise avant le 1er janvier 2016.

La mutuelle santé collective devient une oBLIGATIoN pourle chef d’entreprise. Doit-on voir à travers cette nouvellecontrainte une oPPoRTUNITé ?- A mon sens, oui, je pense qu’il vaut mieux l’appréhender de cette ma-nière-là. L’idée pour le chef d’entreprise, c’est de se dire : « je propose àmes salariés un avantage en terme de prise en charge médicale ». Par-ticiper au financement de la complémentaire de ses employés, c'est per-mettre à ces derniers de ne pas renoncer à des soins. A terme, cela peutlimiter les arrêts de travail et participer au bien-être des salariés au quo-tidien. Cette nouvelle obligation constitue aussi clairement un nouvelélément de politique sociale de l’entreprise. Quand bien même, pour mapart, j’avoue que ce n’est pas un projet que j’aurais lancé en priorité…

Quelles étaient les PRIoRITéS selon vous ?- Accès aux soins, permanence des soins par exemple. La complémen-taire santé généralisée en entreprise bouleverse violemment tout un pande l’économie. Il est regrettable qu’une idée généreuse soit vécuecomme une contrainte par les acteurs économiques en raison des mo-dalités de mise en œuvre. La généralisation de la complémentaire santéen entreprise a amené les mutuelles à revoir leur modèle de dévelop-pement. Jusqu’alors le marché de la santé collective était détenu par lesinstituts de prévoyance (un des trois acteurs avec les assureurs et les mu-tuelles de l’assurance santé en France). Traditionnellement nous nousadressions en majorité à des individus. Aujourd’hui, nous travaillons es-sentiellement avec des entreprises.

Et si elles ne font pas le nécessaire AVANT le 1er janvier 2016 ?- Elles seront hors la loi. Pour certaines entreprises les contrôles ont déjàcommencé... Le débat a été long et complexe, l’accord politique est in-tervenu en plusieurs phases au cours de l’année 2013. La date du 1er

janvier 2016 ne sera pas remise en cause. C’est un projet considérécomme majeur par le pouvoir en place.

« La date du 1er janvier 2016 est une date butoire. Les entreprises qui n’auront pas anticipé

vont se retrouver comme dans les embouteillages l’été pour passer le pont d'Oléron ! »

on peut craindre que les petites entreprises optent pour lacouverture MINIMALE ?- Le minimum ne va pas forcément correspondre aux attentes ou au pré-cédent contrat du salarié. Il y a une possible frustration. C’est pour celaqu’en complément du contrat « socle » de la loi, nous proposons des ni-veaux supérieurs. Pour bien évaluer et comprendre les conséquencesd’un contrat collectif en mutuelle santé, le chef d’entreprise a tout intérêtà consulter un conseiller « entreprise ».

L’employeur bénéficie notamment d'EXoNéRATIoNS fis-cales et sociales pour la part qu'il finance…- Oui c’est un critère qui entre en ligne de compte dans le choix desoptions. Un contrat d’entreprise implique la participation de l’em-ployeur pour 50 % au minimum. Chez Mutualia nous avons par exem-ple un « package » réservé à la PME de moins de 50 salariés.

Si un salarié ne s’estime pas SUFFISAMMENT couvert par lacomplémentaire santé de son entreprise, que peut-il faire ?- Il peut souscrire une sur-complémentaire santé pour renforcer ses ga-ranties en fonction de ses besoins.

Quelles sont les VALEURS de Mutualia ?- Solidarité et proximité. Même si la tendance est à la mutualisation etau regroupement (2 500 mutuelles il y a dix ans, 450 aujourd’hui), Mu-tualia reste un groupe humain. Notre mutuelle appartient à ses adhé-rents. L’adhérent élu s’implique au niveau local à travers notre soutienauprès de la vie associative (sponsoring et surtout partenariat).

Un mot sur votre PARCoURS ?- Directeur de Mutualia depuis 2010. Auparavant, je collaborais aveccette mutuelle car je suis issu des rangs de la Mutualité Sociale Agricole.J’ai commencé comme chargé d’études dans la santé, puis dans lemonde médical, avant de rejoindre la formation. J’ai passé les huit der-nières années à la MSA comme chef de projet d’un gros projet informa-tique national. Je suis revenu à mes premières amours : la santé, mais icien complémentaire et non en obligatoire !

Connaissiez-vous le club HA17 ?- Oui. Je suis membre des Dirigeants Commerciaux de France. Je parti-cipe à la préparation de la grande soirée anniversaire de ce 24 septem-bre qui va réunir nos deux clubs. Mutualia sera d’ailleurs le partenaireexclusif de cet événement ! n

Jérôme Reboul, Mutualia :

« Le contrat santé collectif est une véritablerévolution pour le monde des mutuelles. »

Originaire de Bordeaux, Jérôme Reboul fait ses études à l'Universitéde Bordeaux 1 en Administration économique et Sociale (AES), puisà Bradford (Angleterre) pour obtenir un diplôme d'économie. Ason retour en France, il est recruté par la MSA de Charente-Mari-time en tant que chargé d'études en Santé, puis responsable de laFormation. En 2002, il devient responsable de projet informatiqueet de contrôle interne pour le compte de la Caisse Centrale deMSA. En janvier 2009, il intègre Mutualia Santé Atlantique, avantde se voir proposer le poste de directeur en 2010. Passionné desport, Jérôme Reboul reste un fervent supporter de l'AtlantiqueStade Rochelais.

nwww.mutualia.fr

À propos de Mutualia .....................Créée dans le monde agricole il y a 20 ans en partenariat avec laMSA, Mutualia conserve un ancrage fort dans la ruralité en couvrantprès d’un demi-million de bénéficiaires. Mutualia Santé Atlantique,membre du Groupe Mutualia (500 000 adhérents - 7 mutuelles), estimplantée sur les régions Poitou-Charentes, Limousin et Midi Py-rénées (10 départements). Le siège de cette mutuelle, à Saintes,compte 48 collaborateurs, dont 27 conseillers mutualistes. À butnon lucratif, Mutualia inscrit son action sur la base de valeurs fortesqu’elle s’attache à faire vivre au quotidien. Mutualia propose dessolutions santé et prévoyance pour les particuliers, les entreprises,les travailleurs indépendants et les agriculteurs.

............... Président : Francis Ouvrard - Directeur : Jerôme Reboul

Jérôme Reboul, la bio

23éretour SOMMAIRe

Made in localDans le cadre du projet de recherche « Made in local »,la Maison de l’économie sociale et solidaire de Poitiers(L’ESSAIM) a reçu le 11 mai dernier Michael Shuman,économiste américain spécialisé dans l’étude et le dé-veloppement des systèmes économiques locaux.

L’ESSAIM a profité du passage de Michael Shuman dans notrepays pour organiser un séminaire en sa compagnie. économiste,avocat, auteur et entrepreneur, Michael Shuman est aussi chargéd’enseignement à l’Université Simon Fraser de Vancouver, associédu Post-Carbon Institute et de la société Cutting Edge Capital.

Dans son livre « Made in local, emploi, croissance, durabilité etsi la solution était locale ? » (édition Eyrolles - 2013), RaphaëlSouchier présente les travaux de Michael Shuman sur l'impactdes flux financiers et des systèmes économiques locaux. L'auteurprécise : « Shuman fait le constat de l'impuissance de la plupartdes gouvernements nationaux ou locaux à maintenir la prospé-rité de leur pays ou de leur territoire. Il leur semble inéluctablede voir les emplois s'envoler, les entreprises fermer, etc. [...] De-puis de nombreuses années, Michael Shuman a notammentétudié l'effet multiplicateur généré par l'achat local, l'impact del'activité des entreprises sur leur territoire ou encore la valeurajoutée qu'apportent les réseaux locaux d'entreprise aux com-munautés dans lesquelles elles prospèrent ».

« Les Français aiment leur nourriture locale, maintenant il est temps d’aimer leur finance locale ».

Michael H. Shuman

Dans son réseau d'entreprises localesnord américaines BALLE nBusiness Al-liance for Local Living Economies (dont ilest l’un des fondateurs), Shuman identifienotamment les clés d'une prospérité ac-crue des collectivités locales.

En Poitou-Charentes, les projets valori-sant les ressources locales (filièrescourtes, recyclage) et les tentatives de réappropriation ci-toyenne de l’économie (projets de monnaie locale à Poitiers,Melle & Niort) sont nombreux.

Les acteurs économiques de la région développent de plus enplus leur activité sur le local.

Constituée en novembre 2013, l'ESSAIM a entre autres pourvocation d'augmenter la visibilité de l'économie sociale et soli-

daire dans la Région. Au terme de cettejournée réfexion avec le spécialiste Mi-chael Shuman, les acteurs de l'ESSAIMsouhaitent désormais approfondir leuranalyse sur les liens entre économie lo-cale, ESS et environnement social enPoitou-Charentes.

« En utilisant une méthodologie inspiréedes travaux de Schuman et adaptée aucontexte local, nous souhaitons mesurer,analyser et comprendre les effets socié-

taux de l'économie locale (notamment structures ESS mais aussientreprises locales, producteurs, etc.) », rapporte Samuel Bon-neau, co-directeur de l’association nMinga.

Doit-on, et si oui comment, soutenir un développement endogènelocal ? Peut-on fournir aux décideurs des éléments d'analyse surl'utilité d'une économie locale génératrice d'emplois ? Dans quellemesure notre territoire peut-il faire face aux crises avec ses propresressources ? Comment aider les entreprises du territoire à trouverdes synergies locales ? Autant de questions que le projet Made inLocal se propose d'examiner sur notre territoire.

Ce projet va s'articuler à partir de 2016 autour de 2 axes com-plémentaires (dans un premier temps à Niort et à Poitiers) :• étude de recherche et analyse sur la question

de l'économétrie locale

• Programme de facilitation, valorisation et d'animation autour des résultats obtenus

Pour toute information :

L'ESSAIM - Maison de l’économie Sociale et Solidaire de Poitiers

6 bis rue Albin Haller - 86000 Poitiers

Contact : 05 49 41 49 11

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Nos acheteurs

se livrentForts de notre expérience commune et de noséchanges en réseau, nous avons décidé voilàplus d'un an dans le club HA17, de mener plusloin la réflexion sur notre métier d'acheteur.nous vous « livrons » aujourd’hui le fruit denotre réflexion à travers un ouvrage completet vivant, ciblé sur les achats en PMe.

On peut tous ACHeTeR !

On n’aurait pas idée de vendre sans vendeur. Alors pourquoi acheter sans acheteur ?

L'acheteur… ami ou ennemi ?

Certes nous savons… les tâches nombreuses, l'urgenceprégnante, les économies indispensables…

nous savons aussi que le respect des fournisseurs estde mise… mais comment ? A n'importe quel prix, quelque soit le moyen ou le délai ?

Dans cet ouvrage, des pistes s'ouvrent et vous mènentvers un nouvel exercice de ce métier : Acheteur éco-responsable.

ne perdons pas de vue que chaque acteur doit s'y re-trouver en qualité, en gain, en délai et en innovation.

Jérôme Greff

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éve

nLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

En ligne réseau FNAC. nlivre.fnac.com

Pour toute commande minimale de 50 exemplaires : 15,40 euros TTC au lieu de

22 euros. oFFRE valable jusqu’au 31 juillet 2015. nBon de souscription

Commandez votre exemplaire !

EXCLUSIVITé !

Save the date !

Ils en ont rêvé, ils l'ont fait. les Acheteurs ver-sus les Commerciaux et vice versa ! deux ren-contres qui ont laissé un goût de revanche.Celle-ci prendra place le jeudi 24 septembre àSaintes, dans le confort feutré de l'AtlanticCiné. Venez nombreux pour participer à cetterencontre du 3ème type...

Une rencontre pour deux anniversaires

Cette troisième manifestation organisée par lesDirigeants commerciaux de France et le club desAcheteurs est aussi une fête d’anniversaire :

25 ans pour dCF et 20 ans pour HA 17.

Les dirigeants commerciaux de France - DCF - consti-

tuent le premier réseau professionnel dédié à la fonc-

tion commerciale. A Saintes, les DCF ont vu le jour en

octobre 1989. Ils ont notamment contribué à la créa-

tion de la formation BTS Force de Vente au Lycée Ber-

nard Palissy. Ils comptent 31 membres actifs et

organisent 11 manifestations annuelles. Les DCF de

Saintonge sont des chefs d’entreprises, des managers,

des professions libérales ou des enseignants.

Comme HA17, DCF a pour vocation de « fé-

dérer, mettre en réseau », « valoriser le mé-

tier » et « soutenir le développement des

entreprises ». mêmes objectifs, même

combat ! Celui-ci a déjà eu lieu à deux

reprises entre les deux clubs à Saintes :

le 18 mars 2010 (soirée sketchs) et le

24 novembre 2011 (débat scénarisé).

en septembre, 200 participants sont

attendus pour une rencontre éducative et

festive, autour des : « connaissances et

idées reçues dans les relations acheteurs/vendeurs ».

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nLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

Inscrivez-vous en ligne : ndcf-ha17-la-3eme-rencontre

Plus d’informations ?Cécile Couhet, secrétaire HA17. Tél. 05 46 84 11 83 - [email protected]

24 septembre je réserve !

1er round DCF/HA17 le 18 mars 2010 à Saintes

2ème round DCF/HA17le 24 novembre 2011 à Saintes

« Réservez le créneau 18-22h, ce jeudi 24 septembre : nous vous préparons une soirée ludique et interactive pour passer en revue les relations commerciales entre acheteurs et vendeurs, les apriori (aussi) et les valeurs inhérentes à ces deux fonctions. Affûtez vos réponses, quizz en vue ! »

3ème round DCF/HA17 le 24 septembre 2015 à Saintes :

Membres du club HA17, ils ont accepté de de-venir « correpondants » pour le club desAcheteurs dans leur département respectif.

Ingrid Gabard & Jean CailleauEn poste chez :

Ingrid - BGN 79 La Crèche 2012. Jean - BRUNET depuis 4 ans.

Fonction : Ingrid - Responsable des achats. Jean - Responsable pôle achats et moyens généraux.

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bLa Lettrenuméro 30 - juillet 2015

- Pour les Deux-Sèvres : Ingrid GABARD (Groupe BGN)

[email protected] Tél : 06 64 26 70 92

- Pour la Vienne : Jean CAILLEAU (Groupe BRUNET)

[email protected] Tél : 06 84 42 95 56

Contact.....................................................

Nouveaux correspondants HA17Membre d'HA17 depuis :

Ingrid - 2005/2006. Jean - Ma sortie de l’ISAAP.

Promotion ISAAP :

Ingrid - VAE validée en juin 2012.Jean - n°10 2007-2008.

Un cercle d'acheteurs, pourquoi ?

Ingrid - Pour fédérer un réseau, échanger debonnes pratiques (benchmark), progresser, seconnaître, être en veille métier...

Jean - Parce qu’il me paraît important d’é-changer avec des personnes extérieures ànotre entreprise. HA17 parle Achats (fonctionencore trop minimisée dans nos entreprises),pour les acheteurs et les patrons de nos PME.Des retours d’expériences riches à partager.

Les atouts de ce club ?

Ingrid - Un club actif, une bonne reconnais-sance, des échanges vrais que l'on peut met-tre en pratique, de vrais experts métier, descompétences métiers de bon niveau, deséchanges réguliers. Ces échanges s’enrichis-

sent aussi grâce aux relations CCI et ISAAP.HA17 est un réseau qui offre des relais deconnaissances et de compétences pour pro-gresser soi-même.

Jean - Nous avons tous des profils, des envi-ronnements professionnels et des « problé-matiques » différents. Les soirées thématiques,les visites d’entreprises (et leur service achat)et La Lettre HA17 reflètent notre activité et of-frent à nos adhérents et nos participants desvisions, des astuces, des aides sur les achatsd’aujourd’hui et de demain. HA17 a égale-ment un œil bienveillant envers les nouvellesgénérations d’acheteurs et le désir de les im-pliquer dans l’environnement économique dela région.

Rôle du correspondant HA17 ?

Ingrid - être disponible pour renseigner, de-venir un point relais pour les acteurs locaux(entreprises, CCI...), aider dans la progressionde développement de l'association...

Jean - Représenter le club HA17. Faire denotre mieux pour nous impliquer dans la vieéconomique locale. Accueillir de nouveauxmembres et étendre nos actions au-delà dela Charente-Maritime. n

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Vos prochainsrendez-vous

Jeudi 24 septembre 2015 DCF-HA17 : la 3ème rencontre 18h Atlantic Ciné - SAINTES

Mercredi 7 octobre 2015 Remise des diplômes ISAAP & Soirée thématique HA1718h CCIRS - ROCHEFORT

Mercredi 14 octobre 2015 Conférence HA17 de 11h à 12h sur le thème : « Les dessousdes appels d’offres de l’industrie, savoir y répondre » avec desdonneurs d’ordres - Salon de l’Entreprise - LA ROCHELLE

Ouverture des inscriptions à partir du 1er septembre 2015www.salon-entreprise17.fr

courrierdes @cheteurs

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Lorsque Jérôme Greff, Jérôme Lombard et Christophe Richard proposent aux membres du bu-reau HA17 de participer à un Business Game Compit, c'est sans hésitation que nous acceptonsl'invitation. Rendez-vous pris pour le vendredi 27 mars 2015. Le stress monte à mesure que ladate approche. En tant qu'acheteuses « professionnelles », la crainte d'échouer ou d'être ridiculesface à nos pairs est présente...

Jour « J ». Nous recevons les « instructions ». Notre binôme n'a pas d'autre choix que de se jeterl'eau. Fort heureusement, Christophe puis Jérôme se relaient pour nous guider et nous conseillertout au long du jeu. Passées les premières minutes d'adaptation, l'esprit de compétition nousgagne. Nous nous prenons au jeu en perdant la notion du temps tellement la mise en situationest captivante.

A l'issue de la partie, le débriefing nous permet d'analyser les résultats et de mesurer nos actions,pour finir sur un rappel bénéfique des bases en achat. Nous repartons, conquises, diplôme enpoche !

Nous adressons nos remerciements à l'équipe Compit pour sa disponibilité et à l'ensemble desparticipants pour la convivialité de ce moment.

Céline Bernard (Fountaine Pajot) & élodie Rabaté (Wärtsilä France SAS)

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Directeur de la publication :

Jérôme GREFF

Rédaction & Mise en page :

Valérie DAVIET

Crédit photo : HA17 - Photl.com

Contact HA17 : 05 46 84 11 83

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CCIRS - BP 20129

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