BULLETIN DE SOUTIEN Oui ! je suis solidairerM rMme r MlleNom : ............................................… Prénom : ....……………………........................ Adresse : .............…………………….......................................................................……………………........................................................................................................... Code postal : ........................ Ville : .............................……….................................. E-mail : ......................................………… Téléphone :……………….........................

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REDUCTION D’IMPOTS

AMD est reconnue d’Utilité PubliqueVous recevrez un justificatif de déductionfiscale permettant de déduire de vosimpôts 75% de vos dons et adhésionsdans le cadre de la limite légale (521 € en2013) et 66 % du montant au-delà, dansles limites de 20 % du revenu imposable.

Un don de 100 € représente en réalité25 € après défiscalisation.Un don de 1000 € par an représente enréalité 293 € soit moins de 1 € par jouraprès défiscalisation.

n°37

Eté

201

3

AIDE MEDICALE ET DEVELOPPEMENT14, Rue Colbert - 38 000 Grenoble - France - 04 76 86 08 53 - amd@amd-france.org

Retrouvez l’actualité associative sur www.amd-france.org www.amd-france.org

L’eauau cœur

de la Santé

Adhésions 2013

C’est maintenant !

Le plus grand danger

au monde, c’est l’eau sale

BangladeshPrise en charge du handicap del’enfant.l Lutte contre le rachitisme et les dif-férents handicaps de l'enfant par leconseil et le soutien nutritionnels, lestraitements médicaux, la rééducation etla chirurgie.Budget 2012 : 140 000 €Soutiens : donateurs privés, fondationsAnBer et Michelham, KDM, ZCF etfamilles bengalies.

Rapport d’activité 2012 Guinée ConakryLutte contre la malnutrition infantiledans la région de Kankan.l Création d’une Unité de ProductionArtisanale de farine Misola à SabadouBaranama.Budget 2012 : 35 000 €Soutiens : Fondations Aviva, Anber, Bel,Société Générale des Banques de Guinée

Rapport d’activité 2012

ArménieAppui au service de santé publiquede la région du Gegharkunik.l Poursuite de la rénovation du blocopératoire de l’hôpital de Sévan et ducentre polyclinique de Gavar.Budget 2012 : 32 000 €Soutiens : Ville de Grenoble, ConseilGénéral de l’Isère.

l Formation aux soins d’urgence dans la Région du Guegharkunik.

MadagascarSoutien à la santé maternelle dansla région d’Atsinanana.l Renforcement de la maternité ruralede Foulpointe installée par AMD en 2011.Budget 2012 : 15 000 €Soutiens : Ville de Meylan, Véolia Eau,Région Rhône Alpes, Vinci, dons.

23 % proviennent des particuliers : dons,adhésions, ventes de produits (cartes devœux, objets d'artisanat). 18 % proviennent de partenariats privés :fondations, mécenat, associations ou clubsservices.45 % proviennent de subventions publiques.14 % représentent la valorisation de nosbénévoles en mission ou en France.

Dépenses : 545 756 €

Résultat : + 148 €

13 % représentent les frais de communicationet de fonctionnement87 % sont affectées aux programmes de terrain

Ressources : 545 904 €

18%

23%

45%

14%13%

87%

ZanzibarSoutien à la santé maternelle surl’île d’Unguja.l Renforcement du service mobiled’échographie obstétricale installé parAMD en 2011. Formation, encadrement. Budget 2012 : 15 000 €Soutiens : Ambassade de France enTanzanie, Becton Dickinson ...

SénégalLutte contre la malnutrition infantiledans la région de Tambacounda. l Renforcement du Centre de Récupérationet d’Education Nutritionnelle deTambacounda installé par AMD en 2011. Budget 2012 : 10 000 €Soutiens : Conseil Général de l’Isère, fondation Anber, dons.l Construction d’une Unité de ProductionArtisanale de farine enrichie àTambacounda. Lancement.Budget 2012 : 15 000 €Soutiens : Conseil Général de l’Isère, fondation Anber, dons.

Rapport financier 2012

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Aidez nous à agir !

AMD JOURNAL A 37 EAU_OK_Mise en page 1 06/05/13 12:13 Page4

L’eau, au coeurde la santé" Une personne sur trois vit déjàdans un pays connaissant unstress hydrique modéré ou grave,et d'ici à 2030 près de la moitié dela population du globe pourraitsouffrir de pénuries d'eau* " L'eau est devenu un déterminantessentiel de la santé humaine etun enjeu planétaire pour le bienêtre des hommes.

L'accès à l'eau salubre et à l'assai-nissement est essentiel pourgarantir la santé, ainsi que pourlutter contre la pauvreté, la faim, la

mortalité infantile etles inégalités entreles sexes.

En adoptant lesObjectifs duMillénaire pour ledéveloppement, lacommunauté mon-diale s'est engagéepour 2015 à réduirede moitié le nombre

de personnes privées d'accès àl'eau salubre et à un assainisse-ment de base. À ce jour, les résul-tats obtenus sont mitigés, l'Afriquesubsaharienne reste la région oùla situation demeure la plus préoc-cupante.

Fidèle à sa vocation d'aider lespopulations défavorisées, AideMédicale et Développement intè-gre maintenant les problèmesd'accès à l'eau comme un déter-minant majeur du développementet surtout de la santé des commu-nautés. Grâce à l'eau propre, onlutte contre les maladies transmis-sibles et on améliore l'état nutri-tionnel des enfants.

A partir de 2013, AMD entreprenddans plusieurs pays, àMadagascar, au Sénégal, au Laosen particulier, des projets d'adduc-tion d'eau et d'assainissement.

Cela valait bien le thème du nou-veau numéro de notre journalassociatif.

José Guerinchef de projet eau

* message de M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général del'ONU à la Journée mondiale de l'eau 2013

Projets d’eau à Madagascar

Dans la nature, l'eau n'est pas tou-jours source de vie, loin s'en faut.Dans le monde, environ 3 millionsd'enfants meurent chaque année dessuites de gastro-entérites, 100 mil-lions de personnes souffrent en per-manence de gastro-entériteshydriques, 200 millions d'individussont atteints de bilharziose, 1 millionde décès sont observés chaqueannée parmi les 300 à 500 millionsde sujets impaludés et 20 millionsd'onchocercose sont dénombrés.

La responsabilité de l’eau est étroiteavec toutes ces maladies. Elle peutinterférer avec la santé de différentesfaçons. L’eau peut être porteused’agents pathogènes responsablesdes maladies hydriques. Les micro-organismes sont alors transmis àl’homme par ingestion d’eau conta-minée. Les plus courantes sont : lecholéra, la typhoïde, la polio, l'hépa-tite A ou E, les amibiases, les diar-rhées. Le défaut de vaccination, lemauvais état nutritionnel, les difficul-

tés d’accès aux soins, la déficiencedes services de santé ou l’ignorancede certaines populations rend cesmaladies souvent gravissimes.L’eau est aussi un facteur favorisantles maladies vectorielles, trans-mises par des insectes qui se multi-plient au contact de l’eau. C’est lecas du paludisme, mais aussi de lafièvre jaune, la dengue, la trypanoso-miase ou l'onchocercose.Enfin, l’eau est parfois contaminéepar des agents chimiques qui vontaltérer sa potabilité. C’est le cas duplomb, du mercure, de l'arsenic, desnitrates ou des pesticides.

Bertrand DevimeuxMédecin

AssainissementLe grand défi de l’hygièneLes micro-organismes abondent dansles eaux souillées par les déjectionsanimales et humaines, et leur trans-mission à l'homme se fait par simpleingestion d'eau infectée. Ils se propa-gent donc rapidement dans les paysqui ne disposent pas de bonnes condi-tions d'hygiène.L’assainissement est donc un grandenjeu planétaire.

L'assainissement de base, ce sontdes toilettes (WC, latrines) et des sys-tèmes qui permettent la gestion desrejets domestiques (les eaux usées dela maison et surtout les excréments).Or actuellement, 2,6 millards d’indivi-dus n’ont pas accès à des toilettes.Ce problème n’est toujours pas consi-déré comme une priorité dans lescontextes où l'accès à l'eau potablen'est pas assuré. De plus, la demandedes populations pour l'assainissementest souvent faible, car le lien entremanque d'assainissement et maladiesn'est pas toujours bien assimilé.

Pour avancer sur cette problématique,il faut informer et sensibiliser à l’hy-giène et aux causes des maladiesdiarrhéiques.AMD a choisi d’intégrer à tout nou-veau programme d’accès à l’eau pota-ble un volet d'accès à l’assainisse-ment et à la sensibilisation des popu-lations.

Le don dans la duréePRELEVEMENT AUTOMATIQUEAUTORISATION DE PRELEVEMENT AUTOMATIQUE MENSUEL

Aide Médicale et Développement. Numéro national d'émetteur : 516 348

Je soussigné(e) : Nom : ............................................… Prénom : ....……………………........................Adresse : .............…………………….......................................................................……………………........................................................................................................... Code postal : ........................ Ville : .............................……….................................. E-mail : ......................................………… Téléphone :………………......................... Autorise AMD à prélever chaque mois sur mon compte la somme de ................ €

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En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspen-dre l'exécution par simple demande à l'établissement teneur demon compte. Je réglerai alors le différend directement avecl’association AMD. Les informations recueillies sont néces-saires pour le traitement des dons. AMD s’engage à ne pas lesutiliser en dehors de ses relations avec vous.

Signature obligatoire

“Le Journal” est édité par AIDE MEDICALE et DEVELOPPEMENT - Directeur de la publication : B.Devimeux.Rédaction / maquette : B.Devimeux - Photos : DR AMD; couverture : B.Devimeux, dos : Tom Aliser - Ont participé àce numéro : A.Bush, O.Cathaud, J.Guerin, S.Vilmin - Impression : imprimerie ICG communigraphie, St Etienne -Tirage 2 200 ex. - 1 € - Dépôt légal : 1 ème semestre 2013 - ISSN 2108-8705

Editorial

L’ eau, un enjeu planétaireLes multiples contraintes auxquelles les ressources en eau se trouventconfrontées se renforcent et s'intensifient. Elles participent à l'avènementd'une " crise de l'eau ". Néanmoins, sous ce terme employé à la fois par lacommunauté scientifique, les instances internationales et les médias, se trou-vent confondus des phénomènes différents : problèmes d'approvisionnementet d'accès à l'eau potable, pollution et dégradation des ressources, conflitsd'usage et " hydropolitique " pour les eaux partagées, etc.

Aussi, tenter de donner une réponse à ces problèmes nécessite d'avoir aupréalable compris et assimilé le rôle majeur joué par l'eau dans l'environne-ment humain en essayant de démêler les liens qui unissent les sociétés etl'eau. L'accroissement démographique en général, en particulier de la popu-lation urbaine, les changements de pratiques associées au développementdes populations, l'urbanisation galopante des territoires, etc. viennent grossirle rang des contraintes anthropiques. Si l'eau est nécessaire à la vie et audéveloppement des populations, en retour ce développement s'accompagned'une multiplication des pollutions de plus en plus complexes à appréhenderet d'un accroissement des consommations (notamment si l'on prend encompte l'eau incorporée aux biens de consommation lors de leur processusde fabrication). De là, apparaît tout l'enjeu : définir un mode d'usage durablede l'eau. Néanmoins, pour des populations n'ayant pas ou peu accès à l'eau,l'enjeu est plus clair et relève de la survie : les chiffres récents de l'OMS et del'Unicef font état de 800 millions de personnes n'ayant toujours pas accès àl'eau (défini comme la possibilité de disposer d'au moins 20 litres d'eau parpersonne et par jour provenant d'une source située à moins d'un kilomètre dulieu de résidence, sans garantie que cette eau soit potable …).

Si le panorama des enjeux est alarmant, des solutions existent. L'eau facteurde conflit peut aussi être un facteur de coopération. La question relève alorsdes modes de gouvernance à définir pour un avenir durable. Parmi les pistesà explorer, celle des " trajectoires hydriques douces " qui permettent d'aller au-delà des seules politiques d'accroissement de l'offre d'eau, dont la rigiditéapparaît problématique dans un contexte mouvant (notamment en raison deschangements climatiques qui modifient les régimes pluviométriques). Cesnouvelles trajectoires nécessitent l'implication de toutes les composantes dela société dans le processus décisionnel (individus, usagers, États, commu-nauté internationale) afin de reconnaître la dimension patrimoniale de l'eau.

Arnaud BuchsDocteur en économie, Université de Grenoble

Focus

Les maladies liées à l’eau

Actions 2013 Aidez nous !l Adduction d’eau dans le centrede santé de Bang Kua Set (province de Saravane) au Laos.Coût : 3 000 €

SénégalL’eau,indispensableaux soins

AMD va démarrer au mois de mai sonpremier grand programme d’adduc-tion d’eau et d’amélioration de l’hy-giène. Il se déroulera dans les arron-dissements ruraux de la commune deFoulpointe dans l’Est de Madagascar.Il permettra l'accès à l'eau potable àune population de 7 800 personnesde 8 fokontany (districts) sur les 22que compte la commune. AMDenverra sur place un ingénieur expa-trié qui suivra le déploiement du pro-gramme.Ce projet comporte 3 grands volets. - La réalisation des infrastructures sur2 années : 34 forages, installation de34 pompes manuelles et constructionde 8 blocs sanitaires.- La mise en place d’un mode de ges-tion de ces points d’eau permettantleur maintenance et leur durabilité. Ilfera appel à des gestionnaires com-munautaires locaux qui seront res-ponsables du recouvrement des

coûts de l’eau et de l’entretien desinstallations.- La promotion de l’hygiène et l’édu-cation des populations au péril oro-fécal et à l’importance de la mainte-nance des installations.

Ce programme est réalisé grace àl’expertise du GRET et du Ministèrede l’Eau de Madagascar. Il reçoit lesoutien d’institutions françaises :Agence de l’Eau Rhône Alpes, RégionRhône Alpes, Syndicat des Eaux deGrenoble et Mairie de Meylan (38).

Actions 2013 Aidez nous !l Mise en place de 17 bornes fon-taines et 2 blocs sanitaires dans lacommune de Foulpointe. Coût : 80000 €l Réhabilitation d’un captage gra-

Depuis toujours, notre associationcherche à doter les infrastructuressanitaires qu’elle construit d’unréseau durable d’adduction d’eau. A Toumboura, dans une zone parti-culièrement isolée du SénégalOriental, nous avons installé unpuits qui alimente un réservoir et unréseau de distribution d’eau propredans le centre de santé que nousvenions de construire. L’eau est pui-sée grâce à une pompe immergéealimentée par des capteurs solaires.Cette installation autonome et dura-ble permet au personnel de travail-ler dans de bonnes conditions d’hy-giène.

Actuellement, nous travaillons surun projet plus ambitieux d’adductiond’eau au sein de l’hôpital Régionalde Kedougou, qui ne dispose pasd’une alimentation constante et suf-fisante en eau propre. Le bloc opératoire n’est pas ali-menté en eau ce qui rend délicate lapratique des opérations chirurgi-cales. Ce projet devrait voir le jourfin 2013 pour un coût de 25 000 €.

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Bloc opératoire de l’hôpital de Kedougou : lavabo sans eau.

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