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Par : Waz-za L’Actualité 9 èmE ANNEE N° 437 du 03 au 09 Janvier 2018 Prix : 300 FCFA Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions BP : 383 Tél. : 20 73 30 91 Email : [email protected] Site web : www.lactualiteniger.com La paix et la cohésion sociale n’ont pas de prix. Un peuple y mettra tout ce qu’il faut. C’est pourquoi l’on ne saurait faire de la politique en cultivant des haines. Un peuple, quelles que soient les diversités qui la composent, doit pouvoir transcender ses différences pour considérer les exigences de la na- tion qu’elles forment et comprendre en même temps que par-delà la diffé- rence des opinions que chacun porte dans la nation et dans la démocratie, tous restent des frères qui se doivent respect et solidarité, tolérance et com- passion. Des nations ont connu les pires déchirements de leur histoire et ils ont pu, par leur esprit de tolérance semer dans la fertilité des haines qu’ils ont portées pendant des moments les graines du pardon et de l’amour pour oublier et repartir ensemble. Il est donc bon que les hommes politiques sa- chent se ménager car qui qu’il soit, ainsi qu’on l’a souvent entendu, l’homme politique, n’est pas seul dans la nation. Blesser un homme c’est donc blesser par un seul homme plusieurs autres, disons des milliers et de millions d’hommes et on peut comprendre ce que cela peut avoir comme malaise dans un peuple, dans une nation qui porteront de telles blessures. Des peuples ont compris ces exigences du pardon. On pourrait croire que le Burkina Faso l’avait aussi compris. Après la chute de Blaise Campaoré, quelques velléités de vengeances étaient perceptibles ici et là, et nonobstant quelques soucis de justices exprimés ici et là, le pays, a refusé de glisser dans le règlement de compte, dans la chasse aux sorcières qui ne peuvent que renforcer les rancœurs et les malaises sachant bien que pour avoir gou- verné pendant d’aussi longues années, même sorti du pays, l’ex-président laissait son âme pour ne pas dire son ombre dans le pays et d’autres Bur- kinabés – et ils sont nombreux – vivent la douleur de son départ et se sen- tent toujours attachés à lui et à ce qu’il fut pour le pays car faut-il en convenir, l’homme n’avait pas fait que du mal pour son pays pour conserver sa place dans un pays qui ne peut le renier pour lui avoir tout donné mais qui ne peut cependant manquer à lui reprocher quelques dérives. L’homme n’est pas parfait, c’est une évidence et Campaoré comme un autre ne saurait être Dieu, et donc l’incarnation de la perfection, car comme un autre, il est un mortel, disons, un homme. Et le peuple Burkinabé l’avait compris quand, pour lui nuire, ceux qui le poursuivent avaient voulu l’accuser d’être de conni- vence et en complicité avec les forces occultes qui écument dans le pays depuis son départ. Depuis son exil ivoirien, il est sorti de son silence pour réitérer son amour pour son pays et que pour rien, même pour avoir perdu le pouvoir, il ne peut lui vouloir ce qui peut le détruire. Un discours de la res- ponsabilité qui rassurait alors ses partisans encore très nombreux dans le pays, faut-il le reconnaitre. Le Mali est aussi un pays qui va mal. Le pays ne s’est pas relevé depuis qu’il a connu l’occupation djihadiste et si l’intervention militaire aura permis de soustraire le pays de l’emprise et de l’avancée terroristes, il faut recon- naitre que le pays n’est pas pour autant libéré de la chienlit et de la violence et le pays reste encore la cible d’attaques terroristes récurrentes appelant du coup à une cohésion nationale et nationaliste pour faite face au mal quand on peut remarquer que la présence militaire étrangère notamment française, ne le met pas pour autant à l’abri de ces violences barbare qui sèment psychose et désolation. Hommage à IBK… (Suite à la page 2) Editorial L’exemple malien… Voeux du Promoteur Directeur Général, Elh. Omar Cissé, Voeux du Promoteur Directeur Général, Elh. Omar Cissé, Notre collaboraon ainsi que votre fidélité sont les clés de notre réussite. Que cee nouvelle année 2018, Notre collaboraon ainsi que votre fidélité sont les clés de notre réussite. Que cee nouvelle année 2018, vous apporte bonheur et prospérité aussi bien professionnellement que personnellement. vous apporte bonheur et prospérité aussi bien professionnellement que personnellement. 2018 2018 2018 2018 Le DG de La CAIMA, interpellé et gardé à vue dans les locaux de la police judiciaire ! Laurent Bigot, le “spécialiste” du Niger Laurent Bigot, un bigot à thèses sur une certaine Mauritanie Droit de Réponse Abdoulaye Coulibaly, Secrétaire Général du Ministère de la Communication

Mise en page 1 - Nigerdiaspora · de Dakar (CESAG). Il est par ailleurs Contrôleur de gestion et Auditeur certifié

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Par : Waz-za

L’Actualité9èmE ANNEE N° 437

du 03 au 09 Janvier 2018 Prix : 300 FCFA

Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

BP : 383 Tél. : 20 73 30 91

Email : [email protected]

Site web : www.lactualiteniger.com

La paix et la cohésion sociale n’ont pas de prix. Un peuple y mettra tout cequ’il faut. C’est pourquoi l’on ne saurait faire de la politique en cultivant deshaines. Un peuple, quelles que soient les diversités qui la composent, doitpouvoir transcender ses différences pour considérer les exigences de la na-tion qu’elles forment et comprendre en même temps que par-delà la diffé-rence des opinions que chacun porte dans la nation et dans la démocratie,tous restent des frères qui se doivent respect et solidarité, tolérance et com-passion. Des nations ont connu les pires déchirements de leur histoire et ilsont pu, par leur esprit de tolérance semer dans la fertilité des haines qu’ilsont portées pendant des moments les graines du pardon et de l’amour pouroublier et repartir ensemble. Il est donc bon que les hommes politiques sa-chent se ménager car qui qu’il soit, ainsi qu’on l’a souvent entendu, l’hommepolitique, n’est pas seul dans la nation. Blesser un homme c’est donc blesserpar un seul homme plusieurs autres, disons des milliers et de millionsd’hommes et on peut comprendre ce que cela peut avoir comme malaisedans un peuple, dans une nation qui porteront de telles blessures. Des peuples ont compris ces exigences du pardon. On pourrait croire quele Burkina Faso l’avait aussi compris. Après la chute de Blaise Campaoré,quelques velléités de vengeances étaient perceptibles ici et là, et nonobstantquelques soucis de justices exprimés ici et là, le pays, a refusé de glisserdans le règlement de compte, dans la chasse aux sorcières qui ne peuventque renforcer les rancœurs et les malaises sachant bien que pour avoir gou-verné pendant d’aussi longues années, même sorti du pays, l’ex-présidentlaissait son âme pour ne pas dire son ombre dans le pays et d’autres Bur-kinabés – et ils sont nombreux – vivent la douleur de son départ et se sen-tent toujours attachés à lui et à ce qu’il fut pour le pays car faut-il en convenir,l’homme n’avait pas fait que du mal pour son pays pour conserver sa placedans un pays qui ne peut le renier pour lui avoir tout donné mais qui ne peutcependant manquer à lui reprocher quelques dérives. L’homme n’est pasparfait, c’est une évidence et Campaoré comme un autre ne saurait êtreDieu, et donc l’incarnation de la perfection, car comme un autre, il est unmortel, disons, un homme. Et le peuple Burkinabé l’avait compris quand,pour lui nuire, ceux qui le poursuivent avaient voulu l’accuser d’être de conni-vence et en complicité avec les forces occultes qui écument dans le paysdepuis son départ. Depuis son exil ivoirien, il est sorti de son silence pourréitérer son amour pour son pays et que pour rien, même pour avoir perdule pouvoir, il ne peut lui vouloir ce qui peut le détruire. Un discours de la res-ponsabilité qui rassurait alors ses partisans encore très nombreux dans lepays, faut-il le reconnaitre. Le Mali est aussi un pays qui va mal. Le pays ne s’est pas relevé depuisqu’il a connu l’occupation djihadiste et si l’intervention militaire aura permisde soustraire le pays de l’emprise et de l’avancée terroristes, il faut recon-naitre que le pays n’est pas pour autant libéré de la chienlit et de la violenceet le pays reste encore la cible d’attaques terroristes récurrentes appelantdu coup à une cohésion nationale et nationaliste pour faite face au malquand on peut remarquer que la présence militaire étrangère notammentfrançaise, ne le met pas pour autant à l’abri de ces violences barbare quisèment psychose et désolation. Hommage à IBK… (Suite à la page 2)

Editorial

L’exemple malien…

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Le DG de La CAIMA, interpellé

et gardé à vue dans les locaux

de la police judiciaire !

Laurent Bigot, le

“spécialiste” du Niger

Laurent Bigot, un bigot

à thèses sur une certaine

Mauritanie

Droit de Réponse Abdoulaye

Coulibaly, Secrétaire Général du

Ministère de la Communication

L’Actualité N° 437 du 03 Janvier 2018 Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

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(Suite de la page 1)

Les Maliens ont beau reprocher deschoses à leur président, ils ne doiventpas oublier le contexte difficile dans le-quel il prenait la direction d’un pays endeux versions qu’il avait la redoutableresponsabilité de rapprocher, de récon-cilier et de ressouder. La tâche, faut-il lesouligner, n’est pas facile. Le mal étaitimmense et l’on ne peut sensément s’at-tendre à ce qu’en un seul mandat, ilpuisse sortir le pays de la tourmente,comme par osmose dira-t-on. Sansdoute qu’il avait aussi compris que la so-lution ne pouvait pas venir de lui seul etqu’il fallait travailler à soigner certainesblessures dans la nation en donnant no-tamment à tous et à chacun leur placedans la nation et dans la République. Lemonde entier peut se souvenir desconditions dans lesquelles l’ex-prési-dent, ATT,avait quitté le pouvoir et sonpays. Et l’homme vit depuis quelquesannées en exil au Sénégal. Dieu saitcombien il est douloureux de vivre loinde son pays, loin du pays que l’on aime.Mais commel’autre, en partant, il laissaitune part de lui dans le pays dont il est,en plus, l’un des soldats embléma-tiques. Depuis quelques jours, l’ex-président aquitté le Sénégal et est revenu dans sonpays. Il y avait quelques mois, on nepouvait pas croire à ce scénario. Au-jourd’hui, on apprend que c’est le prési-dent Ibrahim Boubacar Keita (IBK) quiavait en personne œuvré à rendre pos-sible ce retour. Sans doute qu’il avaitcompris que l’absence d’un tel hommerendait sa tache difficile ou en tout casqu’elle renforçait des frustrations et pourcela hypothéquait le renforcement de lacohésion sociale indispensable en desmoments aussi difficiles pour le peuplemalien. Pour avoir fait preuve d’une telleclairvoyance et d’un tel courage poli-tique tout autant que d’un pragmatismelouable, IBK a envoyé au monde et àl’Afrique une belle leçon de sagesse.Qu’on puisse croire que c’est pour descalculs électoralistes ou autres, la véritéest que ce geste d’apaisement et de fra-ternité répare quelque chose dans cepays endolori. Et par l’engouement quece retour a suscité au Mali, on auracompris qu’IBK n’avait pas tort d’œuvrerà ce retour. En redonnant le sourire àtant d’autres Maliens qui revoient unhomme en qui ils croient, il rendait pos-sible une réconciliation de Maliens quise sentaient vivre à la marge de leur so-ciété. A un moment de l’histoire des peu-ples, le pardon est indispensable quelpuisse être le besoin de justice que l’onpeut ressentir. Il y a des moments où ilfaut oublier et pardonner. IBK a ainsimontré à quel point il est capable de serelever, de se s’élever pour agir au-des-sus des hommes en vrai père de la na-tion. C’est un geste magnanime que l’onne peut que saluer. Il a compris quepour avancer, il faut savoir fixer l’avenirsans trop regarder le passé. Un peucomme l’affirme le président Kala-Lubu-dans Une Saison au Congo d’Aimé Cé-saire, face à un Lumumba fougueux ettenu par un devoir de mémoire que «L’enfantement se fait toujours dans ladouleur, c’est la loi ; mais quand l’enfantnait, on lui sourit ». Oui, pour la paix, il faut souvent appren-dre à oublier. En tout cas à pardonner…Pour avancer.

WAZ-ZA.

Nommé Directeur Général de la Caissedes Dépôts et consignations au Minis-tère des Finances par décret présiden-tiel n° 2017-787/PRN/MF du 29septembre 2017, OUSMANE IDI ANGOa officiellement prêté serment le 14 dé-cembre 2017 devant la cour d’appel deNiamey. Une cérémonie solennelle enprésence de plusieurs personnalités,des parents, amis, connaissances, col-laborateurs et anciens collaborateurs.Ousmane Idi Ango devient ainsi le pre-mier directeur général de la premièrecaisse des dépôts et consignationscréée au Niger. Une marque d’estime etde confiance de la part du président dela république Issoufou Mahamadou quiplace ainsi l’homme qu’il faut à la placequ’il faut. Cela n’est un fruit du hasardou encore la consécration d’un simpleparvenu, mais plutôt une reconnais-sance des valeurs intrinsèques del’homme, son élevé du devoir, de patrio-tisme mais surtout de ses capacités ma-nagériales, sa rigueur et l’amour dutravail bien fait pour ne servir son pays,rien que son pays. Ousmane Idi Angoest en effet un manager hors pair. Sonparcours scolaire et professionnel en ditlong sur les aptitudes de l’homme. En-arque de formation, Ousmane Idi Angoest diplômé du prestigieux Centre Afri-cain d’Etudes Supérieures en Gestionde Dakar (CESAG). Il est par ailleursContrôleur de gestion et Auditeur certifiéIRCA. Ses brillantes études lui ouvrironttrès jeune les portes de la vie active.C’est ainsi qu’il a occupé plusieurspostes de responsabilités dans des so-ciétés et entreprises de grand renom. A29 ans déjà, Ousmane Idi Ango va seretrouver à la Cimenterie de Malbaza, fi-liale du groupe Allemand HeidelbergCement où son passage fut couronnéde succès. Au sein de cette société, il vamonter en grade passant ainsi de direc-teur financier et administratif, au poste

de directeur général adjoint puis direc-teur général. Le Président du Conseild’Administration de la dite société,IBRAHIM IDI ANGO, qui n’a aucun liende parenté avec lui, reconnaitra en Ous-mane Idi Ango, un manager qui a faitpreuve d’une grande vision des enjeuxindustriels du Niger et d’un leadershipefficace pour concilier les intérêts desdifférents partenaires de la société.Après sa démission de la cimenterie, ilva rejoindre le groupe canadien d’ex-ploitation minière, « Goviex Uranium ».Là encore il va faire ses preuves et mar-qué d’une encre indélébile son passage.Après l’accession du président ISSOU-FOU MAHAMADOU à la magistraturesuprême du Niger en 2011, OusmaneIdi Ango sera nommé à la tête de la plusimportante société du pays, la SONI-DEP, (Société Nigérienne des Produitspétroliers). A 36 ans, il en est le plusjeune depuis sa création. De l’avis deplusieurs cadres de la société et desanalystes économiques, son nom res-tera à jamais gravé dans les annales decette société comme étant celui qui a suinsuffler un souffle nouveau à la société

en modernisant sa gestion. Une gestionaccès sur les résultats. Il a ainsi implé-menté un système de gestion intégré àla SONIDEP et a réussi un managementintégrant Qualité- Sécurité –Environne-ment avec la consécration des certifica-tions ISO 9001, 14001 et 18001, faisantde la SONIDEP la première sociétéOuest Africaine dans cette position.C’est dons un jeune pétri d’expériences,de qualité, de probité morale et intellec-tuelle que le président ISSOUFOU MA-HAMADOU a choisi de porter à la têtede la Caisse des Dépôts et Consigna-tions. Ousmane Idi Ango est conscientde l’immensité de la tâche et il a fait leserment de remplir loyalement sa mis-sion. Il n y a aucun doute qu’ilsera à lahauteur car il a déjà fait ses preuves. Auplan social, Ousmane Idi Ango est unhomme magnanime, sensible et tou-jours à l’écoute de ses concitoyens.Comme on le dit souvent, aux âmesbien nées, la valeur n’atteint point lenombre d’années.Bon vent monsieur le Directeur Généralde la Caisse des Dépôts et Consigna-tions et qu’Allah vous assiste. Amine.

Caisse des Dépôts et Consignations

Un Gestionnaire hors-pair aux commandes

Il vous souviendra que dans la dernièreEdition du journal l’Actualité (n : 436), unarticle traitant des problèmes foncier, in-titulé « TROIS CHEF DE VILLAGE SA-BOTENT LES ACTIONS DE LARENAISSANCE ». Et bien conformentaux lois et règlementsde la république,notamment les dispositions qui consa-crent le droit de réponse en cas de dif-famation. Apres une lecture minutieusede l’article qui nous incrimine, nousavons décidé à travers ces écrits decontre attaquer en apportant un dé-menti formel contre les agissementssans fondement fait en notre égard. Eneffet, dans l’article publié précédemmentil a été question des villages ayant bé-néficié du troisième pont ; ainsi dans laliste de ces villages, on constate le nomdu village GANGUEL pourtant ce villagen’est pas ni de près ni de loin bénéfi-ciaire, il s’agit en réalité des villages(Goudel premierarrondissement ; 5iemearrondissement ; NENI-GOUNGOU;KOURTERE-SAMBORO, Et KOU-TERE–BOUBACAR), car les impactés

de GANGUEL ont des terrains à KOUR-TERE. Il est donc, important de souli-gner et dire haut et fort que les chefsdes villages accusés d’avoir saboté lesactions de la renaissance, sont tout seu-lement diffamés par quelques individusqui veulent réconforter leur position po-litique. Ils sont donc disponibles et en-gagés pour accompagner toute actiondu chef de l’Etat au grand bonheur despopulations. Concernant la décisionselon laquelle les chefs de villages ontimposé aux impactés de verser 5% dumontant de leurs dédommagementsafin d’obtenir la détentioncoutumière…Cette affirmation est sans fondementcar, la décision est venue des impactésqui ont voulu collaborer avec les chefsde villages pour un traitement juste desdossiers. A ce titre les délégués des dif-férents villages ont travaillé sans re-lâche avec les chefs de villages.L’objectifétant d’épauler certains impac-tés n’ayant pas les moyens pour fairevaloir leurs droits. Les cotisations de-mandées aux impactés serviront pour

les exigences de la procédure adminis-trative et judiciaire. Telle est la volontécollective des populations qui ont sufaire confiance aux chefs qui les admi-nistrent. Il est aussi important de fustigeravec la dernièreénergie les allégations-très grave en l’endroit du chef de villageNENI-GOUNGOUN, selon lesquelles cedernier a publiquement et cela face à unministre annoncé son refus de quitter leslieux inondés. Ce qui est faux et archifaux, jamais au grand jamais, le chef dece village n’a dit ceci devant le ministre.Par contre il a affirmé sa volonté de res-ter avec le soutien fort ses populationssur les lieus non inondés et cela devantle gouverneur, le chef de canton et leschefs des villages environnants. Voilàde manière résumée, le fond du pro-blème, qui n’a rien avoir avec les agis-sements de qui nous savons. Tout enrestons aux aguets des éventuelles pro-vocations, nous réaffirmons notre sou-tien sans conditions aux projets dedéveloppement initiés par le programmede la renaissance acte 2.

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L’Actualité N° 437 du 03 Janvier 2018 Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

Laurent Bigot, un ancien diplomate fran-

çais, débarqué par Fabius du Quai d’Or-

say, pour entre autres raisons, son

manque de tact et son indélicatesse di-

plomatiques, s’est autoproclamé, depuis

lors un spécialiste de l’Afrique subsaha-

rienne, notamment la région du Sahel.

En dehors de son passage éphémère à

l’ambassade de France au Niger et de

son poste de ‘’Monsieur Mali’’ au quai

d’Orsay, rien ne prédispose, cet ancien

diplomate, nouveau consultant, à s’arro-

ger le statut d’expert. Statut au titre du-

quel il s’évertue à meubler les temps

d’antenne et les espaces vides de cer-

tains médias de l’Hexagone, dont la

ligne éditoriale s’est formatée, au fil du

temps, sur une vision condescendante

vis-à-vis du continent africain et de ses

populations. Relique d’un impérialisme

passéiste, ces milieux affairo-média-

tiques, ne cessent de promouvoir la

même idéologie, sous un autre avatar,

dont la Françafrique, ne serait qu’une

appellation, parmi tant d’autres. Laurent

Bigot fait partie de cette race de ‘’pas-

seurs’’ d’une certaine idée sur l’Afrique

et aime bien, au passage, donner des

leçons aux africains, qui n’en sont pas

vraiment demandeurs et à la France Of-

ficielle, qui s’est passée, pourtant, de

ses conseils.

A chaque sortie médiatique, l’ancien di-

plomate s’emploie, dans ses analyses

approximatives, sur des peuples, sur un

Continent, sur une région, dont il ignore

tout ou presque, la langue maternelle, la

tradition et les croyances religieuses, à

s’attaquer aux dirigeants africains, les

accablant de tous les péchés d’Israël.

Mais, Laurent Bigot a ses petites préfé-

rences, dans ses attaques, qui vien-

nent, sans transition, comme greffées

au forceps, sur un sujet étrangement

étranger au débat, pour lequel il s’est fait

inviter.

Comme par exemple, se complait-il,

souvent, à introduire ce qu’il appelle ‘’ le

cas de la Mauritanie’’, qui le ‘’préoc-

cupe’’, semble-t-il, on ne sait pour quelle

raison, en s’attaquant à son gouverne-

ment. Il en parle dans un débat sur le

Niger. Il la convoque dans une discus-

sion sur le Mali. Il y revient, dans des

propos sur l’Afrique en général. Il pour-

rait même la suggérer, la Mauritanie,

dans un débat sur le Chili. Sur l’Irlande

du Nord. Sur un pays improbable. C’est

dire l’obsession pathologique ou

presque que Laurent Bigot fait et se fait

sur la Mauritanie.

On aimerait bien croire qu’il s’agirait-là

d’une manifestation d’un amour sincère

pour la Mauritanie. Il faut bien une rai-

son. Il serait, peut-être, tombé amoureux

de ce pays, au cours d’un séjour inou-

bliable. Se serait-il arpenté, un jour loin-

tain, sur ses dunes dorées, s’enivrant de

ses immensités désertiques, d’où la

flamme éternelle qui aurait siégé, en lui,

et n’aurait cessé de couver. On aimerait

bien le croire !

Or Laurent Bigot ne connait pas la Mau-

ritanie. Et, il ne connait pas les Maurita-

niens. Son nom figure, il est vrai, sur le

carnet d’adresses d’un homme d’af-

faires mauritanien, exilé depuis quelque

temps et recherché par la justice mauri-

tanienne et sa police économique, pour

des affaires de corruption d’élus, de

journalistes et de syndicalistes.

Oui, c’est l’unique lien, qu’on saurait éta-

blir entre Laurent Bigot et la Mauritanie.

Oui, son nom se compte parmi ceux ins-

crits dans le livre des comptes de

l’homme d’affaires Bouamatou. On ne

lui connait pas une autre mention mau-

ritanienne, hormis celle-ci.

Le 14 août 2013, sur conseil et avec

l’appui de Bouamatou, Laurent Bigot

crée une boîte de stratégie, GASKIYA,

dont le siège est à Marrakech, Maroc.

En décembre de la même année, c’est-

à-dire quelques mois seulement, il signe

un contrat avec le groupe d’affaires,

B.S.A, appartenant à Mohamed Ould-

Bouamatou. Ce contrat porte sur une

prestation dénommée Mission et

Conseil. Mais, seulement une partie in-

fime du montant contrepartie de ladite

prestation a été déclarée formellement

dans le contrat et payée par virement

bancaire en bonne et due forme, le un

cinquième, dit-on, du cachet global

convenu entre les deux parties. Les

quatre cinquièmes restants ont été

payés en cash entre Dakar, Paris et

Marrakech.

Oui, en effet, c’est l’unique fois où Lau-

rent Bigot pourrait vraiment, « sans se

risquer », parler d’affaires maurita-

niennes. C’est peut-être ce qui fait de

Laurent Bigot un bigot à thèses sur une

certaine Mauritanie.

Source: AFRIACTUEL

Laurent Bigot, un bigot à thèses sur une certaine Mauritanie

Ancien diplomate françaischassé, pourses actes impropres et indélicats, deson poste d’Afrique de l’Ouest au Quaid’Orsay, Laurent Bigot s’est fait leconnaisseur du Niger dans une inter-view sur RFI, sur la visite du président-français Emmanuel Macron, le 23décembre 2017. Maisl’on se demandequi est cet ‘’anthropologue’’, connais-seur du Niger, ou du moins ‘’explora-teur’’ de ce vaste et riche pays. Apres avoir été débarqué par Fabius duQuai d’Orsay et son passage-éclair àl’ambassade de France au Niger, Bigotest de toute évidence un bigot. Il selance dans des affaires louches un peupartout dans le sahel. ‘’Monsieur Mali’’,c’est son nom pour ses prétenduescon-naissances sur le Mali, plus vaste paysdu sahel. Il est aussi cité en Mauritaniepour des affaires scabreusesdans ungroupe d’affaire (B.S.A) et des affairesde corruption d’élus locaux,de journa-listes et de syndicalistes, pour lesquellesla justice mauritanienne l’attend tou-jours. A cet effet le journal en ligneAFRIACTUEL précise : « … Laurent

Bigot ne connait pas la Mauritanie. Et ilne connait pas les Mauritaniens. Sonnom figure, il est vrai, sur le carnetd’adresses d’un homme d’affaires mau-ritanien , exilé depuis quelques temps et

recherché par la justice mauritanienneet sa police économique , pour des af-faires de corruption… ». Nous disons aussi qu’il ne connait pasle Niger, moins encore, les Nigériens.

Mais pour qui se prend ce diplomate debureau pour parler du Niger ? A-t-il été délégué par la Haye pour sur-veiller les pays africains, les taxant demal gouvernance ou de corruption, pouren fin rendre sa sentence ? Il en parlesur le Burkina, le Mali, la Mauritanie, leNiger… Un soi-disant consultant surl’Afrique subsaharienne dont il ignore lesréalités. Ce qui tétaniseencore dans ses propossur les pays africains, c’est quand, ausujet de la scolarisation des jeunesfilles,il s’indigne en ce sens : « à partirdu moment où les pays africains neprennent pas ça en charge directementsi ce n’est pas àleur initiative, qu’est-ceque nous pouvons faire… ». ‘’Nous’’ qui? A-t-ilreçu une révélation sur l’avenir deces pays ouest-il lemessie que l’Afriqueattend pour être sauvée ?On n’a pas à recevoir de leçons de mo-rale d’un mec rejeté par la métropole,louche en Afrique.

I. Chitou

Laurent Bigot, le ‘’spécialiste’’ du Niger

De sources dignes de foi, le DG de la CAIMA MaizamaGaya serait en garde à vue dans les locaux de la po-lice judicaire. Il semblerait que cette interpellation faitsuite à une inspection d’Etat au ministère de l’Agricul-ture ordonnée par les services compétents en la ma-tière. Plus tard, les résultats de cette inspection ont étéconnus de la HALCIA. En effet, dans le cadre des ac-tivités de la compagne agricole de l’année écoulée, leDG Maizama s’est particulièrement activé pour avoirl’autorisation de faire passer un marché de quelquesvingt mille(20.0000) tonnes d’engrais, tous typesconfondus selon la procédure par « entente directe ».Selon les mêmes sources, Après avoir obtenul’autori-sation de la Direction Générale des Contrôles des Mar-chés Publics et des Engagements Financiers, Le sieur

Maizama signe alors un marché avec un fournisseurMarocain FERTIMA GENERAL TRADING pour unevaleur de plusieurs milliards de nos francs. La gestionde cette affaire n’ayant pas violé des lois et règlementsde notre pays en matière de passation des marchéspublics, il est étonnant que l’on demande des comptesà Maizama Gaya. Il faut aussi signaler que, les plushautes autorités ont eu un œil regardant sur ce mar-ché avant son exécution. De plus, Maizama serait lacible de sombres opérateurs économiques spécialistesen surfacturation, soigneusement « éliminé » par leDG, qui doit alors payer pour son manque de collabo-ration. Nous y reviendrons en détails dans nos pro-chaines éditions !

Dan Mallam

Le DG de La CAIMA, interpellé et gardé à vue dans les locaux de la police judiciaire !

L’Actualité N° 437 du 03 Janvier 2018 Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

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Chers concitoyens.Aujourd’hui dimanche 31 décembre 2017, cela fait exacte-ment six cent trente-huit jours qu’Issoufou Mahamadouaprès un mandat de bouffonnerie sans pareille et d’attentatspermanents aux biens publics, s’est autoproclamé « Prési-dent de la République du Niger».Chers concitoyensSeule la vérité due à l’histoire nous conduit à vous infliger lerappel des tristes et scandaleuses circonstances qui abouti-rent, après l’échec fracassant du projet électoral de « uncoup K.O » et amenèrent les stratèges du PndsTarrayya àinstaller aujourd’hui, le Niger dans le « tout chaos » :Jugez-en :Décrédibilisassions et/ou gel des principales institutions dela République que sont :Le Conseil de la République,Le Conseil National de la Magistrature,Le Conseil National du Dialogue Politique,Le Conseil Supérieur de la Communication.Il faut ajouter à celles-là la kyrielle d’organes implantés aucabinet de la présidence, faisant office de négociants d’af-faires en pervertissant la nature du régime qui, de fait, de-vient présidentiel. Jamais dans l’histoire de notre pays, laprésidence de la République n’a regroupé autant de struc-tures et de personnalités hétéroclites dont l’utilité est dou-teuse.Chers concitoyensTout ceci est consécutif de :L’implication du pays dans plusieurs guerres inutiles, rui-neuses et meurtrières sans préparation préalable de nostroupes, et sans avoir au préalable la caution de la représen-tation populaire.L’immersion de notre pays dans des alliances militaires quine tiennent compte ni de sa position géostratégique, encoremoins de ses intérêts actuels et futurs.Que dire de certains choix politiques personnels d’IssoufouMahamadou foulant aux pieds les nombreux traités etconventions internationaux signés par notre pays ?C’est le cas de cette cabale stupide et inhumaine à laquelleest associé le Niger au nom de la lutte contre l’immigration.Comment en effet ne pas s’indigner devant la traque menéecontre nos frères africains à l’intérieur même de nos fron-tières, en violation flagrante des accords de libre circulationdes personnes et des biens, pour ne se préoccuper que cequi se passe hors de celles-ci ?Comment croire que nos autorités soient atteintes de cécitépolitique de circonstance quant aux sévices que subissentles candidats à l’immigration dans un certain pays et que cesviolations des droits soient ignorées de nos représentants di-plomatiques et consulaires ?Comment enfin tolérer, que dans sa mégalomanie, le prési-dent Issoufou Mahamadou s’enferme dans une quête deprestige personnel en choisissant d’escamoter les intérêtsvitaux des nigérien et de l’Afrique ?Chers concitoyensTout ceci n’a été rendu possible que parce que le régime d’Is-soufou Mahamadou a atteint son « seuil d’incompétencemaximal » et a choisi de tourner le dos aux principes et va-leurs de la démocratie et de la République.Il a tourné le dos aux valeurs de la démocratie et de la Ré-publiqueEn érigeant la démagogie et le mensonge en système degouvernance, la violation répétée de la Constitution, des Loiset Règlements de la République comme seuls moyens deconduite de l’action publique ;En violant de manière quasi systématique les droits et liber-tés fondamentales, individuelles et collectives notamment leslibertés d’association, d’opinion et de manifestation ;En instituant de fait, une République inégalitaire par la pra-tique généralisée de l’impunité pour les uns et du harcèle-ment pour les autres ;En corrompant les procédures administratives régulières del’accès aux emplois et marchés publics par la promotion dela culture de la médiocrité;En polarisant l’exercice du pouvoir de la contrainte publique,de la contrainte légale de l’Etat au profit des uns, au détri-ment des autres.La violation des lois et des règlements s’est aussi traduitepar un concassage systématique et massif de toutes les or-ganisations et associations ayant refusé de cautionner lespratiques du régime. Il en fut ainsi des partis politiques, desorganisations de la société civile, comme des syndicats.Il en est de même de l’inféodation et de la manipulation decertaines organisations à valeur de symbole comme les as-sociations religieuses, la chefferie traditionnelle et des cor-porations de métiers.Mais c’est surtout la confiscation des attributs constitution-nels et le refus délibéré du respect des principes et règlesdémocratiques conférant la souveraineté au seul peuple duNiger. Le contournement du suffrage universel par le truche-

ment de la nomination de fonctionnaires à la solde en lieuxet place des conseils régulièrement établis et le refus d’or-ganiser les élections locales et celle partielle de Maradi ensont des preuves éclatantes.La tentative d’imposition d’une loi électorale taillée sur me-sure et d’une CENI aux ordres, qui concourt à l’activation dumécontentement et qui divisent profondément la classe po-litique nigérienne crée une situation prévisible de conflits fu-turs dont nul ne peut aujourd’hui en prédire lesconséquences.La loi de finance 2018, qui, en dépit d’être unanimement dé-criée, fut imposée par une majorité mécanique, conduira iné-vitablement à l’anéantissement de toute vie économique etau gel des investissements productifs et sociaux.En effet, cette loi de finance accentuera la pression fiscalesur les couches vulnérables tout en concédant des cadeauxfiscaux colossaux à des entreprises à forte rentabilité capi-taliste. Paradoxalement, cette loi attribue une part marginaleaux secteurs sociaux de base que sont les secteurs de l’Edu-cation, la Santé, l’Hydraulique et l’Environnement.Chers concitoyensCe ne sont pas, les déclarations intempestives et inoppor-tunes de certains acteurs extérieurs qui pourraient en réduirela gravité tant l’intégrité et l’impartialité de bon nombre deces bonimenteurs sont aujourd’hui connues de tous !Bref, le Niger s’illustre aujourd’hui dans le déni des principesrépublicains d’égalité et de justice. Il connaît hélas, une po-litique anti nationale et de régression sociale. Nous en vou-lons pour preuve,La marginalisation du monde rural, qui, victime de l’illusiondes 3N a même perdu tout espoir et tout repère;Le désarroi des opérateurs économiques face à l’inefficacitédes politiques économiques mises en œuvre;La situation désastreuse du secteur de l’Education où ensei-gnants, élèves et étudiants sont traumatisés et où les parentssont désespérés, et des milliers de jeunes contraints à l’er-rance et/ou à l’immigration.Le drame qui se vit dans le secteur de la santé, où la quasi-totalité des formations sanitaires publiques sont dans un étatde dénuement total ;L’abandon et la dégradation avancée des équipements éco-nomiques et sociaux tels les routes, les établissements cul-turels, les aires publiques.Comme on le voit, d’éternel dernier parmi les pays de la pla-nète au regard de l’IDH, le Niger est en passe de devenir, ànotre corps défendant, une République bananière.Chers concitoyens,Nous avons évoqué là, quelques éléments qui caractérisentla situation politique, sociale et économique de notre pays.Cela n’est que la face visible. Le FRDDR et le FPNAD s’ac-cordent à dire :Non ! De manière ferme et déterminée à la violation de laConstitution et des Lois,Non ! A toute concession de notre souveraineté de quelquemanière que ce soit.Non ! A la loi organique portant code électoral et à toute CENInon inclusive et non consensuelle,Non ! A la promotion d’une culture de contrevaleurs, au des-potisme et à toute velléité dictatoriale ?Non ! A la loi scélérate de finance 2018.Les militants du FRDDR et du FPNAD sont mobilisés et sontvenus exprimer, ici, leur engagement total à défendre cesidéaux clamés par notre Constitution. Car,Si l’on s’attarde un tant soit peu sur la criminalité de tous or-dres qui s’accroît à un rythme exponentiel en ville comme encampagne, en lien avec la crise de l’emploi, l’exclusion socio-économique de la jeunesse,Si l’on jette un regard sur le développement de la corruptionet des pratiques illicites,Si l’on rappelle l’abaissement moral et culturel dans lequelnotre peuple est aspiré comme par une force maléfique,Si l’on y ajoute le comportement dégradant et déshonorantde certains de nos responsables aux plus hauts sommets del’Etat qui érigent le mensonge en en vertu, la tricherie en ta-lents, et la traitrise en modèle,Si l’on rappelle simplement que tout ceci corrompt notre sou-

veraineté nationale, travestit la dignité de notre peuple, af-faiblit la solidarité nationale, notre attachement à l’unité dece pays et aux valeurs qui le fondent, alors, notre appel esttout simple.Debout peuple du Niger ! Debout dans la fraternité et pour la fraternité ! Debout peuple du Niger pour le travail unificateur et libéra-teur !Debout peuple du Niger, pour le progrès de tous les Nigé-riens dans l’égalité et la justice et au profit de tous, dans unecoopération réussie avec les peuples d’Afrique et du restedu monde.Vive le FRDDR !Vive le FPNAD !Vive la Démocratie !Vive la République du Niger !

Je vous remercie !

DECLARATION CONJOINTE FRDDR - FPNAD A L’OCCASION DE LA MARCHE SUIVIE DE MEETING DU DIMANCHE 31 DECEMBRE 2017

‘’L’immersion de notre pays dans des alliances militaires qui ne tiennent compte nide sa position géostratégique, encore moins de ses intérêts actuels et futurs’’

Chers Concitoyens, Dans quelques instants, finit l'année 2017, laissantderrière nous des moments de joie et aussi desmoments particulièrement douloureux, qui nous ontmarqués, à titre individuel et collectif, de leur encreindélébile. Nous avons, encore, et vivacement en mémoire leslâches assassinats perpétrés par des terroristes,aveuglés par le goût du sang et du lucre aussi mor-bide que facile, dans différentes localités de notreterritoire. Que l'âme des victimes de ces attaques barbares,d'un tout autre âge, repose en paix; et que le sacri-fice de nos soldats, ces héros nationaux, tombéssur le champ d'honneur, ne soit pas vain. Chers Concitoyens, Une autre année, 2018, commence, avec ses es-pérances légitimes ainsi que ses inévitablesépreuves. A tous, je souhaite le meilleur. Que cette nouvelle année, 2018, soit celle où nossoeurs et filles de N’galewa, enlevées il y aquelques mois, et détenues par une horde de ter-roristes, retrouvent leurs familles respectives, à lagrande satisfaction de toute la République. A l'entame de ce nouvel An, j'ose espérer, de toutesmes forces, que nous aurons les ressorts néces-saires et la détermination indispensable pour faireface, afin de les juguler, aux nouvelles épreuves quise profilent à l'horizon. Je ne doute nullement que, par delà nos diffé-rences, nous pouvons parce que nous le devons,bâtir un Niger où il fait mieux vivre, où règne la jus-tice, pour nous-mêmes, nos enfants ainsi que lesgénérations à venir. Car je demeure convaincu que ce qui nous unit estplus fort.Mais l'édification de cette Nation, davantage unieet prospère, nécessite un effort soutenu, adossé àun dépassement de soi ainsi qu'un renoncement àtous les comportements nocifs au vivre-ensembleet au mieux-être collectif. Ce n'est qu'à ce prix que nous pouvons mieux ex-ploiter les opportunités, et transformer les obstaclesen véritables leviers du progrès bénéfique à tous. Tout en ayant une pensée particulière pour tousceux qui vivent dans la privation et le dénuement,je formule à l'endroit de tous mes voeux les meil-leurs. Bonne et heureuse année 2018.》

MESSAGE DE HAMA AMADOU ÀL'OCCASION DU NOUVEL AN 2018

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MESSAGE A LA NATION DE SEM ISSOUFOU MAHAMADOU, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT DU 31 DÉCEMBRE 2017

NIGERIENS, NIGERIENNES,mES CHERS CONCITOYENS,Une année s’achève, une autre commence. En 2017,nous avons été confrontés aux mêmes défis que pen-dant les années précédentes. Il s’agit notamment desmenaces que font peser, sur le pays, les organisationsterroristes et criminelles, du défi du changement clima-tique et, bien sûr, de celui, permanent, de la construc-tion nationale. Tous ces défis ont été pris en compte,très tôt, dès 2011, par le programme de la renaissance,dans ses deux actes. Tout au long de l’année 2017,ces défis ont fait l’objet, de la part du Gouvernement,de l’attention qu’ils méritent. Cette attention ne faiblirapas en 2018.mES CHERS CONCITOYENS,Je sais combien vous tenez à la paix et à la sécuritédu pays. Je sais avec quelle ferveur vous priez jour etnuit pour les consolider. Le Gouvernement, quant à lui,y a travaillé tout au long de l’année 2017. C’est ainsiqu’il y a consacré 15% des ressources budgétaires. Ils’est efforcé de recruter, de former, d’entraîner, d’équi-per nos soldats qui sont, aujourd’hui, parmi les meil-leurs de la sous-région. Il a joué un rôle actif dans lamutualisation des capacités opérationnelles et de ren-seignement des pays de la sous-région, dans le bassindu Lac Tchad comme dans le Sahel. Nos forces de dé-fense et de sécurité ont tenu et tiennent, avec honneur,leur place dans la Force Mixte Multinationale qui opèredans le bassin du Lac Tchad comme dans la ForceConjointe récemment mise en place par le G5-Sahel.En 2018 et les années suivantes, le Gouvernementpoursuivra la mise en œuvre du programme de mon-tée en puissance des forces de défense et de sécurité,notamment à travers la création des infrastructures mi-litaires partout où cela est nécessaire, l’objectif étantd’être capable, à terme, de faire face à toute menace,quelle qu’elle soit, et donc d’assurer nous-mêmes lasécurité de notre vaste pays. C’est le lieu de saluer lamémoire de tous nos soldats tombés sur le champd’honneur à Abala, Ayérou, Bankilaré, Tongo-Tongoaux côtés de leurs camarades Américains, dans lebassin du lac Tchad, au Mali et sur tous les théâtresd’opération où le devoir les a appelés. S’agissant dela grave situation dans laquelle se trouve la Libye,nous nous sommes efforcés d’apporter notre contribu-tion en vue de la stabilisation de ce pays frère. Mais,je dois dire ma profonde déception face à l’absence deprogrès notable sur ce dossier en 2017. Cette questioncontinuera à être au centre de nos préoccupations en2018. Ce sera également le cas de la lutte contre lamigration clandestine, domaine dans lequel le Gouver-nement a engrangé de grands succès, ce qui conso-lide notre sécurité, tout en protégeant les migrants desrisques qu’ils courent dans la traversée du désert et dela méditerranée ainsi que des conditions et traitementsinhumains et dégradants dont ils sont victimes.mES CHERS CONCITOYENS,Le deuxième défi, que je souhaite évoquer, ici, est celuidu changement climatique. Ce défi, de portée mon-diale, a fait l’objet de plusieurs rencontres internatio-nales auxquelles le Niger a activement participé. Cefut le cas de la COP 23 tenue au mois de Novembre2017 en Allemagne. Ce fut également le cas, le 12 Dé-cembre dernier, à Paris, du Sommet sur le financementdu climat. Ces rencontres ont été, pour nous, autantde tribunes pour attirer l’attention de la communautéinternationale sur les graves conséquences du Chan-gement climatique notamment au Sahel et dans lebassin du lac Tchad : disparition progressive du lacTchad qui a déjà perdu 90% de sa superficie par rap-port aux années 1960, dégradation des écosystèmesdu bassin du Niger, dégradation des terres et défores-tation, fréquence de phénomènes extrêmes d’inonda-tion et de sécheresse, le tout se traduisant par uneréduction de ressources disponibles pour une popula-tion en croissance exponentielle. Par ailleurs, notrepays, désigné par la Conférence de Marrakech sur leclimat pour coordonner la Commission Climat duSahel, s’acquitte de cette tâche avec succès et ac-cueillera, en 2018, une table ronde des bailleurs defonds pour le financement du plan d’investissement cli-mat pour la région du Sahel, en cours d’élaboration. Ilaccueillera également la Conférence sur la Désertifi-cation et l’Economie Verte. Tout cela prouve combien

le Gouvernement est engagé dans la lutte pour la pro-tection de la planète et donc des générations futures.Cette volonté du Gouvernement se lit également dansla mise en œuvre de notre contribution déterminée auniveau national, qui est une partie intégrante de l’ini-tiative « 3N », les « Nigériens Nourrissent les Nigériens». Je salue les efforts que vous accomplissez dans cedomaine et vous exhorte à les renforcer, notammenten matière de régénération naturelle assistée.mES CHERS CONCITOYENS,Partie, intégrante de l’initiative « 3N », la question du

climat est donc aussi une partie intégrante de la pro-blématique de la construction nationale. Celle-ci est unchantier qui n’a pas de fin et qui nécessite donc la so-lidarité de toutes les générations. Elle nécessite, natu-rellement, une conscience nationale forte, votrecohésion, votre loyauté vis-à vis de l’Etat. Elle néces-site d’être au service de l’intérêt général. Elle nécessitele respect du bien public. C’est pour toutes ces raisonsque le Gouvernement a travaillé, tout au long de l’an-née 2017, à la mise en œuvre du premier axe du pro-gramme de la renaissance, celui relatif à larenaissance culturelle. Le Gouvernement veillera àamplifier la prise en charge, en 2018, de cet axe quiétayera tous les autres axes du programme de renais-sance. Parmi ceux-ci, permettez –moi d’évoquer ànouveau l’initiative « 3N », les infrastructures et le dé-veloppement du capital humain.S’agissant de l’initiative « 3N », le Gouvernement a, en2017, poursuivi les actions initiées depuis 2011, en seconcentrant davantage sur la question de la maîtrisede l’eau, la maison du paysan, la restauration et la dé-fense des terres. Il a conçu et mis en œuvre, en rap-port avec les partenaires, un plan de soutien auxpopulations vulnérables et préparé la campagne agro-pastorale 2017-2018. Celle-ci a été globalement satis-faisante mais les déficits fourrager et alimentaireenregistrés, dans certaines zones, nécessitent un nou-veau plan de soutien qui est en cours d’élaboration parle Gouvernement qui, par ailleurs, veillera à une bonnepréparation des campagnes des cultures pluviales etirriguées 2018-2019.Dans le domaine des infrastructures, la liste des réali-sations s’allonge année après année : l’année 2017 aenregistré, entre autres, la mise en service de l’hôpitalde référence de Niamey, l’inauguration de la centralethermique de Gorou Banda, du Boulevard Tanimoune,du marché moderne Dolé de Zinder, la réalisation desinfrastructures Tahoua Sakolla, la pose de la premièrepierre du 3ème pont sur le fleuve Niger à Niamey, dé-nommé « Pont Général SeyniKountché ». En 2018,plaise à Dieu, nous inaugurerons l’échangeur Diori Ha-mani, la route bitumée Zinder –Magaria- Frontièreavec le Nigéria, les routes bitumées Balléyara-Filingué,Balléyara- Loga, Madaoua-Bouza-Tamaské, Tcha-doua- Mayahi, Maradi-Madarounfa, l’hôpital de réfé-rence de Maradi, nous réaliserons les infrastructuresde Zinder Saboua, et nous lancerons de nouvelles in-frastructures routières. L’année 2018 sera aussi l’an-née de la reprise effective des travaux du barrage deKandadji dont la mise en eau doit intervenir en 2020.Elle verra également le lancement des travaux de lacentrale photovoltaïque de Gorou Banda et de la cen-trale hybride d’Agadez.Dans le domaine du développement du capital humain,la scolarisation de la jeune fille a été au centre despréoccupations du Gouvernement qui a adopté des

dispositions réglementaires protégeant la scolarité dela jeune, au moins jusqu’à l’âge de 16 ans. Du reste,dans le plan de la renaissance, il a été retenu un sous-programme relatif à l’accompagnement de la scolaritéde la jeune fille. Je lance donc un appel aux parents,pour qu’ils soutiennent les efforts du Gouvernementcar, s’il y a un domaine où la force physique ne comptepas, s’il y a un domaine où l’égalité des chances estpossible, s’il y a un domaine où une fille vaut un garçonet peut donc rendre les mêmes services à sa familleet à la société, c’est bien le domaine de la connais-sance. La scolarisation de la jeune, jointe à l’autono-misation de la femme et à la promotion de la santé dela reproduction est un instrument important de capturedu dividende démographique et de création des condi-tions de la transition démographique. Par ailleurs, leGouvernement, parce qu’il attache du prix au dévelop-pement du capital humain a mis l’accent, tout au longde l’année 2017, sur la qualité de l’enseignement etfait procéder à des évaluations qui ont mis à jour desdéfaillances dans notre système éducatif, notamments’agissant de l’enseignement primaire. Je l’encourageà poursuivre le travail d’assainissement amorcé et j’in-vite l’ensemble des partenaires de l’école à œuvreraux côtés du Gouvernement pour le renforcement dela qualité de l’offre éducative et de la crédibilité denotre école afin d’assurer un meilleur encadrement, etpar conséquent une meilleure éducation à nos enfants.mES CHERS CONCITOYENS,L’année 2017 a apporté des preuves supplémentairesde votre résilience légendaire face aux défis qui assail-lent notre société. Cette résilience se lit dans le dyna-misme de notre économie qui réalise, en 2017, malgrétous les chocs, un taux de croissance estimé à 5,2%avec un taux d’inflation maintenu en dessous de 3%.De manière générale, grâce aux mesures et réformesmises en œuvre, le Gouvernement a renforcé la stabi-lité macro-économique du pays. L’effort de réformessera maintenu en 2018. Ces réformes, comme vous lesavez, concerne aussi le secteur privé dont nous vou-lons faire le second moteur de la croissance écono-mique. C’est pourquoi le Gouvernement s’est efforcé,tout au long de l’année 2017, d’améliorer le climat desaffaires. En 2017, notre pays a été classé parmi lespays qui ont fait le plus de réformes en Afrique au suddu Sahara. Cela a certainement contribué à la mobili-sation du secteur privé, à l’occasion de la récente tableronde, tenue à Paris, sur le financement du Plan de laRenaissance. Signe de la crédibilité retrouvée, cettetable ronde a été un franc succès. Le Gouvernementprendra toutes les dispositions pour que les res-sources annoncées soient mobilisées et décaisséessur la période du plan, en particulier les ressourcesprogrammées pour l’année budgétaire 2018. Autressignes de crédibilité retrouvée : le rôle que notre paysjoue au niveau continental s’agissant notamment del’établissement de la zone de libre-échange continen-tale ou au niveau régional pour la création de la mon-naie unique de la CEDEAO ainsi que la désignationdes cadres nigériens à des postes de responsabilitéde niveau international, les visites des personnalitésde premier rang de pays amis comme celles récentesdes Présidents du Faso, du Mali, de la Mauritanie etTchad qui ont rehaussé de leur présence les cérémo-nies de commémoration du 59eme anniversaire de laRépublique à Tahoua ou celle du Président de la Ré-publique Française, Monsieur Emmanuel Macron, l’ou-verture de nouvelles Ambassades de pays amis àNiamey, à l’exemple de l’Ambassade d’Italie dont lesbureaux seront inaugurés le 03 Janvier prochain. mES CHERS CONCITOYENS,Les défis sont énormes, les difficultés sont nom-

breuses mais l’avenir nous appartient. Nous savons oùnous allons. Avec la patience qui caractérise notrepeuple, armés de nos convictions et des grandes am-bitions que nous avons pour notre pays, nous progres-serons, année après année, sur le chemin de larenaissance du Niger, le chemin de son développe-ment économique et social. Ce fut le cas en 2017. Cesera le cas, plaise à Dieu, en 2018.Qu’Allah nous assiste et bénisse le Niger. Bonne etheureuse année 2018 à tous et à toutes !

JE VOUS REMERCIE !

L’Actualité N° 437 du 03 Janvier 2018 Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

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Après le PUND SALAMA qui a décidé la semaine dernière de fusionner avec leMPN, c’est le RSV NIIMA « Les vert » d’AdamouGarba de prendre également ladécision de rejoindre le parti d’Ibrahim Yacouba.Une résolution engageant les 3 partis a été signée jeudi dernier lors d’une céré-monie solennelle au CCOG de Niamey avant la signature officielle de la fusion cedimanche 31 décembre à Dosso.RESOLUTION N°01 /2017 PORTANT FUSION DES PARTIS MPN-KIISHINKASSA, PUND SALAMA ET RSV-NI’IMAVu la charte des partis politiques au Niger ;Vu les statuts et Règlements intérieurs du Mouvement Patriotique Nigérien (MPNKIISHIN KASSA) ;Vu le règlement Intérieur du Bureau Politique National ;

Vu la Charte des Valeurs du MPN KIISHN KASSA ;Considérant et Prenant acte de la Déclaration du Conseil Fédéral du PUND SA-LAMA en date du samedi 23 décembre 2017 ;Considérant et prenant acte de la signature, ce 28 décembre 2017, de la Conven-tion de Fusion MPN KIISHN KASSA/RSV NIIMA par le Président du RSV NIIMA.Le Bureau Politique National du MPN KIISHIN KASSA, réuni en session extraor-dinaire ce jeudi 28 décembre 2017 au Centre Culturel Oumarou Ganda de Niameysous la présidence du camarade IBRAHIM YACOUBA, adopte la résolution dontla teneur suit : Le Bureau politique national salue, témoigne sa reconnaissance etrend un vibrant hommage aux Présidents AKOLI DAOUEL du PUND SALAMA etADAMOU GARBA du RSV NI’IMA pour leur hauteur de vue et pour cet engagementhistorique. Le même hommage est rendu aux membres de leurs directions natio-nales respectives et à l’ensemble de leurs militants. Le Bureau Politique Nationalengage, à compter de ce jour, le MPN KIISHIN KASSA à fusionner avec les partisPUND SALAMA et RSV NI’IMA.Le Bureau Politique National du MPN KIISHIN KASSA décide et annone que laConvention de ladite fusion sera solennellement signée le Dimanche 31 décembre2017 à Dosso. Le Bureau Politique National du MPN KIISHIN KASSA réaffirmeson ouverture à toutes les organisations politiques nigériennes désireuses decontribuer à l’émergence de nouvelles forces républicaines visant le renforcementde l’unité nationale, la consolidation de la démocratie et la construction d’une so-ciété égalitaire, de progrès, de justice sociale et écologiquement viable.Le Bureau politique National du MPN KIISHIN KASSA décide qu’à compter de cejour, les militants de ces trois partis deviennent les militants d’une seule et uniqueformation politique avec les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes enga-gements.Fait à Niamey le 28 décembre 2017

Le Bureau Politique National

Après le PUND SALAMA, le RSV NIIMA rejoint le MPN KISHIN KASSAA la veille de la célébration de son deuxième anniversaire dont la commémoration aura lieu ce dimanche 31

décembre 2017 à Dosso, le MPN KISHIN KASSA continue à ratisser large dans la classe politique nigérienne.

EDUCATION : Nouvel ultimatum d’une semaine de CAUSE/SYNACEB au gouvernement

DÉCLARATION DE LA SYNERGIE CAUSE-NIGER/SYNACEB DU 1ER JANVIER 2018

La coordination nationale CAUSE-NIGER/SYNACEB est au regret de re-lever :que le gouvernement, en dépit de touttapage médiatique, est très loin du res-pect des engagements auxquels il a li-brement souscrit dans le cadre ducommuniqué conjoint du 13 Décembre2016. C’est ainsi que, ni la finalisationdes recrutements de 2012-2013, 2014prévue en fin mars 2017, ni le payementà terme échu des pécules des ensei-gnants contractuels à compter de jan-vier 2017, ne sont effectifs, entre autrespoints. Qu’en lieu et place de mettre en appli-cation les engagements pris, le gouver-nement a préféré se livrer plutôt à desprovocations graves, à l’endroit desstructures syndicales et du monde en-seignant.En effet, comment qualifier le mépris af-fiché du gouvernement face aux justeset légitimes préoccupations des ensei-gnants. Sinon comment comprendre lesrésiliations abusives des contrats deplus de 13000 enseignants contractuels,en toute illégalité sur la base d’une éva-luation dont l’objectif est connu de tous?

N’est ce pas ridicule qu’aujourd’hui enlieu et place d’enseignants expérimen-tés (diplômes d’écoles normales et plusde dix ans de contrat) ; le ministre Mar-thé demande aux Directions régionalesde procéder à des nouveaux recrute-ments trois mois après la rentrée desclasses. Où est la qualité tant chantée ?Comment Pouvons-nous qualifier autre-ment les affectations et autres redé-ploiements arbitraires effectuées par lesdifférents ministres en charge de l’édu-cation alors qu’au même moment des

centaines d’enseignants sont affectésvers les régions considérées commeayant des surnombres à l’exemple deNiamey? que le gouvernement de la 7ème Répu-blique est entrain de jeter les basesd’une remise en cause de l’un des plusimportants acquis de la conquête syndi-cale dans le secteur de l’enseignement: le recrutement sans concours à lafonction publique des enseignantscontractuels. (De 2011 à aujourd’hui ily’a eu un seul recrutement organisé et

achevé par les autorités en place c’estcelui de 2011).Mieux ; il y’a lieu de noter que certainsenseignants recrutés au titre de l’année2014 pour le compte du ministère del’enseignement primaire voient leur re-crutement remis en cause après cetteévaluation illégale. Que le gouvernement s’adonne tout azi-mut à un lynchage médiatique visant àfaire admettre que les syndicats sontresponsables des maux qui assaillentl’école publique et s’évertue à fairecroire à l’opinion nationale et internatio-nale que les syndicats sont seuls etuniques responsables de la contre per-formance de notre système éducatif,l’école publique particulièrementAu vue de tout ce qui précède la coordi-nation nationale de CAUSE-NIGER/SY-NACEB, condamne avec la dernièreénergie :La persistance du retard dans le paye-ment des pécules des enseignantscontractuels, qui à cette date attendentencore celui du mois de novembre ;Le non respect des engagements ducommuniqué conjoint du 13 décembre2016 ;

Après plusieurs réunions en vue de faire le point du partenariat avec la partie gouvernementale à la suite du non respect des

termes du communiqué conjoint du 13 Décembre 2017 et des conséquences graves de l’évaluation illégale des enseignants

contractuels, la coordination nationale de la synergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB rend publique ce jour 1er janvier 2018 la

déclaration dont la teneur suit :

Mes chers compatriotes, par la grâce d 'Allah, 2017 vient de s'achever et nous en-tamons la nouvelle année 2018.C'est l'occasion pour moi de présenter aux nigériennes et nigériens mes vœux desanté, de longévité et de prospérité.QU'ALLAH (SWT) descende sa bénédiction et sa miséricorde sur notre cher paysafin qu'il y règne la paix des cœurs et des esprits, la concorde et le bonheur.Bonne année 2018 à toutes et tous, que DIEU nous garde et nous assiste tout aulong de cette année. Amine.

Elh Seini Oumarou

Président

du MNSD-NASSARA.

Communiqué : Nouvel An

L’Actualité N° 437 du 03 Janvier 2018 Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

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Bien que bénigne la plupart du temps, la toux s’avèrevite fatigante. Les enfants y sont souvent sujets mais ilest possible d’utiliser divers remèdes pour les soula-ger.Lorsqu’un enfant tousse, il est avant tout nécessairede comprendre de quel type de toux il s’agit. Il en existedeux sortes : la toux grasse et la toux sèche. La pre-mière permet d’expulser naturellement les glaires pré-sentes dans l’arbre respiratoire. Ces dernièresencombrant les bronches, il est préférable de ne paschercher à l’éviter. Souvent épuisante, la toux sècheest une toux d’irritation qui peut rapidement s’avérerdouloureuse. Il existe également d’autres toux commecelle liée à l’asthme et qui nécessite un traitement spé-cifique. En voici quelques remèdes pratiques : Redresser votre enfantLa quinte de toux survient souvent la nuit chez les en-fants en raison de la position allongée. Par consé-quent, il est conseillé de redresser l’enfant en glissantun oreiller sous son matelas par exemple. La positionassise ou semi-assise le soulagera rapidement.Lui faire inhaler de la vapeurIl arrive parfois qu’un enfant se mette à émettre unetoux rauque (comme un aboiement) en pleine nuit. Desinhalations de vapeur le soulageront efficacement etferont cesser cette toux impressionnante. Une des ma-nières les plus simples est de vous mettre avec lui dansla salle de bain, porte fermée et de faire couler un baind’eau très chaude, la pièce va alors se remplir de va-peur. Donner de l’eau régulièrementSi votre enfant est atteint d’une toux sèche cela signifieque sa gorge est irritée. Humidifier sa bouche et sonnez pour le soulager est un geste adéquat. Faites-leboire de petites quantités d’eau de manière régulière.Rincez-lui aussi le nez avec des dosettes de sérumphysiologique ou un aérosol.Proposer du mielLe miel est un produit naturel aux multiples vertus etest reconnu pour soulager les maux de gorge. Une àdeux cuillères à café calmeront l’irritation provoquéepar la toux. Choisissez-le bio de préférence et veillezà ce que votre enfant se brosse les dents une demi-heure après pout éviter les caries.Éplucher un oignonC’est probablement le remède de grand-mère le plusen vogue actuellement tant il est efficace. Éplucher unoignon et le déposer sous son lit soulagera la toux noc-turne de votre enfant. Si l’odeur vous dérange, vouspouvez couper l’oignon et le presser pour obtenir dujus que vous mélangez ensuite avec une cuillère à caféde miel. Donnez à votre enfant ce sirop maison deuxfois par jour.

Ishaq Chitou

les résiliations de contrats de plus de treize mille en-seignants contractuels ; Les affectations arbitraires issues d’un redéploiementsans discernement des enseignants du secondaire etdu primaire ;La remise en cause du recrutement à la fonction pu-blique de certains enseignants contractuels résiliéssuite à cette évaluation illégale et le floue artistiqueentretenu autour de la finalisation des recrutements àla fonction publique, bien qu’étant un engagement per-sonnel du Premier ministre, chef du gouvernement; La non prise en compte par le gouvernement des en-gagements relatifs aux recrutements 2015, 2016,2017 et de la grille salariale faite par CAUSE-NIGER/SYNACEB.Aussi, la coordination nationale de CAUSE-NIGER/SYNACEB exige du gouvernement :La réhabilitation immédiate et sans conditions de tousles enseignants dont les contrats sont résiliés suite àl’évaluation illégale, Le payement sans délai des pécules du mois de no-vembre et celui de décembre 2017,La mise en œuvre immédiate des engagementscontenus dans le communiqué conjoint CAUSE-NIGER/SYNACEB et GOUVERNEMENT du 13 dé-cembre 2016;L’arrêt de toute forme d’intimidation des responsablessyndicaux de la synergie CAUSE-NIGER/SYNACEBà tous les niveaux ;L’équité dans les affectations ou redéploiements desenseignantes et enseignants, notamment la prise encompte des situations sociales et familiales desagents concernés ;La finalisation effective des recrutements : octroi dematricules et mise en solde pour les quotas 2012-2013 et 2014;L’ouverture des recrutements 2015, 2016 et 2017 ;L’octroi au secteur de l’éducation de la grille spécialeproposée par CAUSE-NIGER/SYNACEB Convaincu que la prise en charge par le gouverne-ment des préoccupations des enseignantes et ensei-gnants, passe par notre engagement sans faille, Lacoordination nationale de la synergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB engage toutes les enseignantes ettous les enseignants à une mobilisation sans faille etpermanente.En tout état de cause, la coordination nationale de lasynergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB de-mande à tous les enseignants d’appliquer la loi du 8en suspendant systématiquement les cours au cas oùles pécules et salaires des enseignants ne seront paspayés.A toute fin utile la synergie d’action Cause-Niger/ SY-NACEB lance un ultimatum d’une semaine à compterde ce jour pour la satisfaction des préoccupations desenseignantes et enseignants du Niger. D’ores et déjàla synergie d’action invite toutes les enseignantes ettous les enseignants de Niamey ou de passage à unsit-in qui sera organisé le jeudi 4 janvier 2018 à partirde 8h dans les locaux du ministère de la fonction pu-blique. La synergie d’action Cause-Niger/ SYNACEB tout enrestant ouverte au dialogue rend le gouvernement seulet unique responsable de toute situation d’instabilitéqui découlera de la non prise en compte des préoccu-pations ci- dessus évoquées.Vive le Niger,Vive l’école publique Nigérienne ;Vive l’unité d’action syndicale ;La lutte continue.

Fait à Niamey le 1er Janvier 2018Pour la CAUSE Niger

Pour le SYNACEB

Les Co- coordonnateurs

Le Secrétaire Général

AliouHassaneSamna

HalidouMounkaïla

Ibrahim Saliya

5 remèdes pratiques pourcalmer la toux d'un enfant

Pour l’élection du chef de village de Douméga, poste de-puis le rappel à Dieu du regretté Mamane Nabara (paix àson âme), le préfet de Tibiri (Doutchi), un Goubé militantzélé de Kishin Kassa, se serait permis d’installer au moisde novembre dernier, une commission consultative dé-partementale, chargée de la présélection des candidatsà la chefferie du village avec comme membre, le trèscontesté M. Boubacar Marafa, un Goubé dont le conten-tieux de l’élection à la chefferie du canton est en suspensau ministère de l’intérieur avant d’atterrir au Conseild’Etat. L’intention inavouable de la manoeuvre sournoiseest de placer la candidature d‘un fils de boucher non-ayant droit à la chefferie du village du défunt présidentBaré. Encore un coup bas ! De qui ?Sentant le coup fourré, les populations de Douméga nesont pas passés par quatre chemins pour dire au préfetqu’ils récusent le très contesté et contestable Marafad’ethnie Goubé qui se réclame d’une chefferie qui n’existepas et de coutume différente de celle de la chefferie au-thentique Sarkin Arewa du Katarma (actuel canton de Ti-biri). Les populations de Douméga ont rappelé au préfet de Ti-biri que des dizaines de chefs de village Arawa et alliésdu canton de Tibiri avaient demandé au ministre de l’in-térieur au cours du mois de décembre 2017, l’annulationde la nomination du chef de canton du 26 août 2017après les nombreuses irrégularités constatées comme ilsl’avaient annoncé dans les déclarations des chefs des vil-lages ARAWA de la lignée Sarkin Arewa et Alliés, auxmois de mai et août 2017.Affaire à suivre !

Contentieux de la chefferie : après le canton de

Tibiri...la chefferie du Village de DOUMEGA

Les Arewa passent à la vitesse supérieure !

L’Actualité N° 437 du 03 Janvier 2018 Hebdomadaire Nigérien d’Informations générales, de réflexions et d’opinions

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Cérémonie d’intronisation du Premier Serkin Arewa de Birni- Kebi (Nigeria) :

L’honorable Husseini Souleymane kangiwa, intronisé premier Serkin Arewa de Birni Kebi !

La date du 30 décembre 2017 restera àn’en point douter gravée dans les têteset les esprits de presque tous les habi-tants de Birni Kebi. En effet, c’est cejour-là que Birni Kebi a vécu l’intronisa-tion du premier Serkin Arewa de cettelocalité du Nord Nigeria. Le nouveauSerkin Arewa, Husseini Souleymanen’est pas un inconnu au sein de sa com-munauté ainsi qu’en témoigne son bril-lant parcours politique et professionnel.Né le 1er Novembre 1954, le même jourque son frère jumeau Hassan, le SerkinArewa Husseini est le fils de Hodi, lefondateur de Kangiwa. A son jeune âge,il a été déjà initié aux études coraniquesà Kangiwa, puis par la suite il a été inté-gré dans l’école des pupilles de Kan-giwa ou encore école primaire plusconnue sous son appellation d’Ecole

primaire expérimentale Hodi entre 1961et 1966. En 1971, il est inscrit au collègegouvernemental des instituteurs d’Ar-gungu où il obtint le certificat d’ensei-gnement niveau 2 en 1976. En 1978, ilintègre le Collège d’arts et sciences deSokoto. Plus tard, il fréquente l’univer-sité de Pittsburg aux Etats-Unis entre1980 et 1985 d’om il sortira avec unemaîtrise en sciences de l’Administrationde l’éducation. EN 1988, il rentre au ber-cail et se performe en Doctorat decontrôle et administration.L’honorable Husseini Souleymane a étéintronisé place des Emirs à Argungu auxenvirons de 10 heures locales en pré-sence d’un foule en liesse. L’on a aussinoté, la présence fort remarquée d’unedélégation venue du Niger voisin et plusprécisément du village de Matankari

dont les liens de parenté avec l’illustrenouvel intronisé remonteraient à plu-sieurs générations. La délégation duNiger, par sa présence a tenu d’une partà honorer le lien familial entre elle et lenouveau chef, mais vient de fournir legage de son attachement au dit lien quimérite d’être pérennisé les années àvenir.Après avoir félicité le nouveau SerkinArewa, la délégation du Niger ne cachepas sa grande satisfaction pour tout àl’accueil et la grande marque d’amitié etde fraternité dont il a été l’objet pendantson séjour à Birni Kebi. Elle assure parailleurs le nouveau Serkin Arewa de sagrande disponibilité à toujours raffermirles relations historiques et séculairesentre Arewa du Niger et leurs homo-logues du Nigeria. A. Abdou

Dans votre numéro 436 (27 décembre 2017- 2 janvier2018), j’ai fait l’objet d’accusations gratuites et infon-dées, à travers un écrit sur Tahoua-Sakola et traitantnotamment de « résultats catastrophiques » quant à «la gestion des fonds de la presse sur place ». L’articleévoque même des « factures en général impayées,des avances perçues et rien comme suite à la fin, unméli-mélo indescriptible ».J’ignore de qui vous tenez vos informations maiscelles-ci sont tout simplement fausses ! Pourtant, ilvous était loisible de les vérifier, avant publication, ceque vous commande du reste la déontologie.Elles sont fausses parce que :- 1. Je ne me suis pas occupé personnellement de lagestion des fonds sur place à Tahoua. Cette tâche aété confiée au journaliste de MutationsGorelHarouna(96957577) et à M. Kader Ibrahim (96261395) du Co-mité national d’organisation, que nous avons nommésencadreurs etdont je salue l’excellent travail accompli.En effet, nous avons travaillé en parfaite intelligencealors même que la Commission Communication, quirevenait de loin, était longtemps en léthargie, pour desconsidérations sur lesquelles il n’est pas besoin de re-venir ici.- 2. MM. Gorel et Kader ont non seulement « géré » lapresse locale mais ont coordonné également levoyage de presse d’une trentaine de journalistes dedivers médias, qui ont fait le déplacement de Niameyà Tahoua, entièrement pris en charge. Les états depaiement, comportant les émargements des intéres-sés, seront tenus à votre disposition en cas de besoin.Il en est de même des différents appuis apportés auxmédiasassociés tant publics que privés, dont je re-grette que vous ne fassiez pas partie, ce qui explique,peut-être, toute votre hargne à mon encontre ;- 3. Contrairement à vos affirmations, il n’y a absolu-ment aucunimpayé à ce jour. Et si c’était le cas, je vousmets au défi de nous prouver le contraire, dès au-

jourd’hui, pour règlement immédiat. Peut-être, vous-trompez-vous d’édition de la Fête tournante du 18 dé-cembre, car contrairement à Agadez-Sokni etMaradi-Koliya, Tahoua-Sakola a entièrement honoréses engagements souscrits avec l’ensemble des mé-dias partenaires. Ceux-ci n’avaient pas d’engage-ments commerciaux avec nous, d’où découleraientdes factures ; ils étaient associés en tant que parte-naires à l’organisation et bénéficiaient, à ce titre, d’ap-puis, dans la mesure des moyens mis à notre

disposition par le Comité national d’organisation et jepuis même vous dire qu’il il est prévu, si les conditionsle permettent, de nouveaux appuis afin de mieux ac-compagner nos partenaires pour la qualité de la mé-diatisation dont a fait et continue de faire l’objetTahoua-Sakola;- 4. Vous n’avez pas qualité pour parler au nom desmédias partenaires car vous n’avez ni de près ni deloin été impliqué dans la couverture médiatique de Ta-houa-Sakola. Le bon sens voudrait que ce soit les mé-dias partenaires qui aient à redire si plainte il y a, etnon pas vous qui étiez absent ;- 5. Je n’ai aucun dossier à la HALCIA contrairement,encore une fois, à vosaffirmations, je cite : « de toutesles façons, notre bonhomme est connu est déjà connudes registres de la HACLIA ». C’est pourquoi, je vousdemande de bien vouloir, en guise de démenti, publieren fac-similé cette attestation de la HALCIA, qui dé-montre à suffisance le peu de cas que vous faites dela rigueur devant caractériser la démarche de tout bonjournaliste dans la recherche et le traitement de l’infor-mation.Pour les autres aspects de votre article, notammentsur mon parcours professionnel, l’opinion saura faire,au vu de ce qui précède,la part des choses. Je vousen laisse donc l’entière responsabilité, sans préjudice,évidemment, des droits de poursuites éventuelles de-vant les tribunaux.Je vous prie de croire, Monsieur le Promoteur Direc-

teur général, les sentiments de ma considération dis-tinguée.Confraternellement.Ampliation : C.S.C

Niamey, le 02 Janvier 2018

Abdoulaye Coulibaly, Journaliste professionnel,

Cadre de Direction de l’ORTN ;

Secrétaire général du Ministère de la Communication

Tél. : 96991782 - e-mail : [email protected]

A Monsieur le Promoteur Directeur Général de l’hebdomadaire L’ActualitéObjet : Droit de Réponse

Suite au décès du Dr SEYDOU

COULIBALY à Besonçon en Francede,

grand frère de M. ZAKARI ALZOUMA

COULIBALY Conseiller à la Présidence

de la République du Niger, Promoteur du

Journal (OPINIONS), la Rédaction du

Groupe de Presse L’Actualité présente

ses condoléances à M. ZAKARI

ALZOUMA COULIBALY dit (ZAK) et à la

famille du disparu. Qu’ALLAH (SWT)

l’accueil dans son Paradis Eternel. Amine.

N E C R O L O G I E