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N° 165 - Juin 2011 3,00 € Journée de la Solidarité et de la Confiance le 22 avril ! Journée de la Solidarité et de la Confiance le 22 avril !

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N° 165 - Juin 20113,00 €

Journéede la Solidaritéet de la Confiance le 22 avril !

Journéede la Solidaritéet de la Confiance le 22 avril !

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1155 >> Une journée culturelle pour les Secondes Bac Pro

1166 >> De l'imaginaire à la réalisation éco-citoyenne>> Partenariat renforcéavec Kiabi !

LLEEGGTT -- EENNSSTT SSUUPP>> Deux anciens élèvestémoignent>> Les lauréats du défi des Sciences de l'Ingénieur>> La journée franco allemandeà StJoseph-La Salle

1188 >> Une nouvelle mandature…à l'école de la citoyenneté>> Succès pour les 2 stagesd’anglais pendant les vacances !

ZZOOOOMM>> Sur l'ouverture culturelleet internationale>> Interview de Gérard Lucas>> Projet Interlangues au LEGT

2200 >> Projet Théâtre euro>> Premier prix du théâtre FETLYFpour l'atelier Théâtre

2211 >> Semaine de l'Industrie :Entreprises et écoles ensemble

PPAASSTTOORRAALLEE CCoollllèèggee//LLyyccééeess>> Du spectacle à la rencontre>> Temps forts avant Pâques>> Oscar et la Dame rose paret pour les 5ème

2233 >> Pâques, le “jaillissementde la Vie”>> Un WE avec l’Archede Jean Vanier>> Damien Ricour de retour !

SSPPOORRTTSS>> Gymnastique rythmique

2255 >> Retour sur les championnats UGSEL>> Formation nationale des jeunesjuges en G. R.>> AS Danse>> Tri sports>> Championnat régional de surf>> Tennis de table

CCAARRNNEETT DDEESS FFAAMMIILLLLEESS

N° 165Juin 2011

VVIIEE DDEE LL’’ÉÉTTAABBLLIISSSSEEMMEENNTT>> Journée de la solidaritéet de la confiance

55 >> Une animation par et pour les élèves

66 >> Qualycée Le label pour Saint-Joseph-La Salle>> 5ème Forum des collégiens>> Portes ouvertes 2011

77 >> Partenariat avec la marine nationale>> De futurs marins préparésau Lycée>> Concours "Un des meilleursapprentis de France"

88 >> Bénédicte primée au Concours d'éloquence>> Professeur d'électricitéet écrivain>> Don du sang

99 >> Formation continue>> Saint Joseph-La Sallepartenaire>> Partenariat avec Konectoo>> Semaine des Printempsde l'entreprise

ÉÉCCOOLLEE FFRRAANNÇÇOOIISS--TTAANNGGUUYY>> Un semestre riche !

CCOOLLLLÈÈGGEE>> La Bretagne des calvairesmonumentaux>> Concours départementalde théâtre>> Les couleurs de la montagne

1122 >> La vie de la SEGPA>> Séjour pédagogiqueen pays gallo>> Une randonnée contéeen forêt de Brocéliande>> Srapbooking en 6ème/5ème>> Portes ouvertes à la SEGPA

1133 >> Echange des Collèges lasalliens Lorient/Valladolid>> De la poésie pour revenirsur l’échange !>> Accueil des CM2>> Un scooter au Collège !

LLYYCCÉÉEE PPRROOFFEESSSSIIOONNNNEELL>> Concours de la Résistance :Robert Pourchasse témoigne>> Slam à Monsieur Pourchasse>> Un premier et un 3ème prixdépartemental>> Orientation post bac :un témoignage motivantde Nicolas, ancien de St Jo

1100

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Sans C O N F I A N C E, quel monde bâtirions-nous ?

EEddiittoo

Pour vous abonner pour un an, c’est à dire 3numéros, il vous suffit d’adresser un chèquede 9€ à l’ordre d’Ogec St-Joseph La Salle ausecrétariat, à l’adresse ci-dessous.

Coollllèèggee--LLyyccééeess SStt--JJoosseepphh LLaa SSaallllee42, rue de KerguestenenBP 925 56 109 Lorient CedexTTééll.. 02 97 37 37 99MMaaiill : [email protected] : www.st-joseph-lorient.org

Diirreecctteeuurr ddee ppuubblliiccaattiioonn ::� Philippe Le Bérigot

Rééddaacctteeuurrss eenn cchheeff ::� Véronique Le Vagueresse(rédaction)

� Jean-Bernard Contat(maquette)

Immpprreessssiioonn :Ouest Imprimerie - Lorient

Crrééddiitt PPhhoottooss :Lycées St-Joseph La Salle - Lorient

AAl’occasion de notre implantation sur le site de Kerguestenen, un ancien élève de 3ème T de1956-1957 avait eu la gentillesse de me confier quinze photos jaunies qui immortalisentses camarades, ses professeurs. Les images sont aussi attendrissantes que les clichés de

Doisneau : la baraque de classe en bois, le tuyau du poêle, les élèves mâchonnant leur porte-plume, le crâne du Frère écrivant au tableau... l’élève espiègle qui, sur une photo de groupe, tendles doigts en oreilles d’âne... Un moment, j’ai craint d’avoir égaré ces souvenirs et ai mesuré l’im-mensité des regrets de celui qui me les avait confiés. Ces photos -rares à l’époque- sont un bienprécieux car elles constituent un support à la mémoire. Aujourd’hui, à l’heure du numérique, ilest loisible de tout « mitrailler » au double risque de minimiser le pouvoir évocateur d’imagesnoyées dans des millions d’autres et de voir notre souhait de capturer l’instant, nous exposer àcelui d’oublier de le vivre !

Il serait si dommage que les élèves n’aient pas vécu à plein la journée de solidarité et les activi-tés proposées par les enseignants.

Vécue traditionnellement le vendredi avant les vacances de Pâques, la journée de solidarité, coïn-cidait cette année avec le Vendredi Saint. Quoi de mieux pour illustrer la Pâque (le passage) quede construire l’arche d’un pont ; ce pont qui relie les hommes, les met en relation et qui pour lescroyants, les relie au Père. L’apport de chaque classe, l’assemblage des « pierres » par l’équipemixte d’élèves et de professeurs auront permis l’édification de l’arche de la confiance. La mati-née de la journée de solidarité s’est terminée par la découverte au dos des représentants desmembres de la Communauté Educative des neuf lettres du mot Confiance. Chacune d’entre ellespouvant être la lettrine d’un nouveau mot CC..OO..NN..FF..II..AA..NN..CC..EE.. donnant ainsi : CCréer EEnsembleun CClimat OOuvert sur ce qui NNaît, FFêter l’AAmitié pour IIlluminer NNotre monde... Un beau défi quenous avons eu l’outrecuidance d’inscrire en grand sur les vitres du bâtiment “Djibouti” afin qu’ilconstitue pour chacun un rappel quotidien.

Nous savons qu’il n’est pas aisé de vivre la confiance si on ne l’apas reçue soi même. Il est difficile de faire confiance à l’autre sil’on n’a pas confiance en soi ; il est ardu de redonner confianceà celui qui a trahi ; il n’est pas plus évident d’accueillir le mes-sage de confiance en Dieu.

Et pourtant sans elle, quel monde bâtirions-nous ?

A Lorient le 1er juin 2011

Philippe Le Bérigot

n°165 - Juin 2011 � 33

Les élèves lauréats duconcours MAF

sont félicités (cf. page 7)

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44 � Juin 2011 - n°165

LL’ensemble scolaire St Joseph-La Salleavait placé l’année 2009-2010 sous lesigne de la Fraternité. Nous avions

choisi pour cela, de faire découvrir progres-sivement la richesse du mot « Fraternité » aucours des temps forts qui ont ponctué l’an-née scolaire.

A la rentrée de septembre, en interrogeantles élèves sur le thème d’année, nous avonspu être surpris de constater à quel point lemot FRATERNITE a marqué les esprits (motqui orne toujours les fenêtres du bâtimentBrésil !).

Avec le dernier volet en juin 2010 avec les“récompenses”, que nous au-rions pu appeler « les médaillesqui donne confiance », nousavons introduit le thème decette année. Dans la présenta-tion du thème d’année sur lesite lasallien (http://www.la-salle-fec.org/), l’équipe natio-nale (ENAP) a interpellé chaqueétablissement par cette an-nonce : « 2010 - 2011 est “l’an-née de la foi, de la confiance enquelqu’un. La foi en moi, en toi,en nous…” La foi en l’Autre, enl’autre, dans les autres… N’est-ce pas la clé de relecture de tousnos parcours, de nos relations,de notre capacité à vivre des en-gagements, de la fraternité ? »

Solidarité est un mot qui résonne dans l’es-prit de beaucoup d’entre nous puisqu’il an-

nonce un rendez-vous incontournable, celuiqui permet à presque toute la communautéde St Jo de vivre un grand moment de frater-nité au service de la Solidarité. Mais qu’est-ce que tout cela sans la confiance ?

Le conseil des délégués a été associé à la ré-flexion pour préparer la journée de la solida-rité et de la confiance. Chacun était invité à

être « Acteur dans sa classe » avant d’être «

Acteur de la journée ».

AAcctteeuurr ddaannss ssaa ccllaassssee

Le professeur principal de chaque classe a

remis à ses élèves un cube standard qu’ils

pouvaient agrémenter librement en répon-

dant à la question suivante : « Qu’est-ce qui

m’aide à grandir, agir, avancer là où je suis ?». Cette réflexion a permis de dégager, par ni-veau, des idées fortes.

AAcctteeuurr ddee llaa jjoouurrnnééee

Le conseil des délégués, soutenu par le per-sonnel et les parents, a participé à la confec-tion des repas avec le personnel derestauration. Il s’agissait de soutenir l’actionde solidarité en participant financièrement àla course, en courant, en encourageant lescompétiteurs ou encore en mangeant unrepas « sandwichs ».

Plus de trois cents élèves se sontinscrits pour participer aux deuxcourses proposées, soutenus parune vingtaine de professeurs.Bravo à M. Nicolas qui a participéaux deux courses. Nous n’avionspas prévu de classement dans lacatégorie « Prof », voilà qui estcorrigé !

LLee mmaattcchh ddee llaa ccoonnffiiaannccee

Professeurs et élèves ont acceptéde participer à un match de footparticulier ! Didier Corlay, techni-cien à St Jo, est arbitre de foot. Il aarbitré un match à 8. Dans chaqueéquipe, un seul joueur n’avait pasles yeux bandés, ce qui lui per-mettait de guider les autres. Pasfacile de faire confiance à celui qui

voit pour mettre un pied devant l’autre ! Faut-il déduire du score final de 4 à 1 en faveurdes élèves, que ces derniers se font plusconfiance ?

DDeess ccuubbeess àà llaa rrééaalliissaattiioonn ddee ll’’aarrcchhee !!

Des cubes... à la réalisation de l'arche de laconfiance, il aura fallu compter sur les

Journée de la solidarité et de la confianceVie de l’établissement

Résultats de la course «Formule 1»

Collège, garçons :1. Killian Hardy2. Steven LE MEUR3. Léo RENAULDCollège, filles :1. Henia BOUGOUSSA2. Manon NOUREUX3. Maïwenn LALYLycéens1. François-Régis LE CHEVILLER2. Steven LE MEUR3. Ronan BRIAN

L’Arche de La confiance composée des cubesréalisés par chacune des classes

Solidaires… Pour soutenir...

La somme de plus de 3 000 euros récol-tée au cours de Cette journée va per-mettre de soutenir différents projets ainsique la caisse de solidarité de l’école.Tous ceux qui souhaitaient voir un projetsoutenu, étaient invités à le faireconnaître. Trois projets ont été proposésau bureau des délégués qui les ont rete-nus en les hiérarchisant :1. L’Association SUNUGAL: L’associationfavorise le développement économiquede la région de M’Bour. Elle soutient lesprojets professionnels de jeunes sénéga-lais (- de 25 ans) en les aidant à financerdes équipements, des matériels. Cetteannée, l’aide permettra l’acquisition d’un

bus. Chaque bénéficiaire s’engage àaider l’association SUNUGAL pour sou-tenir de nouveaux projets.2. Les enseignants de l’École La Salle deSt Laurent du Maroni en Guyane sollici-tent les écoles lasalliennes pour luttercontre la malnutrition. Un soutien per-mettra de financer une collation pour lesélèves qui n’ont pas tous de quoi se nour-rir.3. Le Centre ND. De Perseigne : soutenircette association qui existe depuis 1923c’est permettre à des enfants, majoritai-rement issus de milieux défavorisés, departir en vacances.“Elan” reviendra sur les avancées de cesdifférents projets dans les prochains nu-méros.

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classes pour s’approprier le pro-jet et rapporter leur cube ce ven-dredi matin devant le bâtiment“Canada”. Dès le lancement dutemps fort, près de 100 cubesétaient posés pour que soit réa-lisée l’œuvre collective ! Il est 10heures. L'espace est prêt...Restele long travail d'as-semblage. Adultes etélèves se soutiennent.

Deux heures aurontété nécessaires àl’équipe d’adultes etd’élèves pour réaliserl’arche de la confiance2011.

À l’heure du bilan , ilreste malheureuse-ment trop peu detemps pour conclure cette« belle matinée », permettre auxjeunes de dévoiler les mots rete-nus et au directeur de dévelop-per les différents aspects du motCONFIANCE. Néanmoins, nousaurons découvert les lettres por-tées par les représentants desdifférents secteurs de la com-munauté éducative de St Jo.

Et en ce vendredi, le ‘C’ de laconfiance sur le bâtiment “Dji-

bouti” s’est vu adjoindre les 8autres lettres !

CCoonnffeeccttiioonn ddeess ssaannddwwiicchhss

Les délégués des élèves ont lar-gement mis la main à la pâte...

Cette proposition de « repassandwich » nepourrait avoir lieusans la contribu-tion des déléguésélèves. Vendredi22 avril, dès la son-nerie de 8h00, ilsétaient une qua-rantaine à revêtir latenue nécessairepour pénétrer aucœur de l’espace

cuisine. Soutenus par l’équipede restauration, collégiens, ly-céens, étudiants, mais égale-ment parents et personneladministratif ont confectionnéensemble plus de 850 sand-wichs. Le tout en un peu plusd’une heure. A l’issue de cettepréparation, l’équipe de cuisinea offert une collation à tous lesjeunes, ravis de découvrir le selfcôté cuisine.VV.. LLee VVaagguueerreessssee

n°165 - Juin 2011 � 55

La Journée de Solidarité,c’est chaque année un foi-sonnement d’initiativesconcomitantes ! Et cetteannée particulièrement ! Toutà la fois, certains jeunesjouent de la mu-sique quand leurscopains courenttandis qu’une poi-gnée d’adultes etd’élèves bâtissentl’Arche de laconfiance. Outre ladimension Solida-rité, cette journée est festiveet rassemble toutes les com-posantes de l’ensemble sco-

laire Saint Joseph – La Salle. Les élèves sont très investisdans l’animation musicale etassurent une prestation deprès de 2 heures ! La plupartsont des habitués de l’Escale

où ils viennentrépéter. Il y aceux qui s’inscri-vent volontiers,et ceux qu’il fautconvaincre...Tous les stylessont représen-tés !

Que chacun soit remercié etfélicité !

JBC

> Les élèves à la fête !

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66 � Juin 2011 - n°165

AAprès un audit à blanc enavril 2010 et l’audit de la-bellisation au mois de no-

vembre 2010, Philippe LeBérigot, Marc Nicol, Karine Lutzet Cédric Leclerc ont été reçus auConseil Régional le 8 avril 2011pour exposer devant le jury ladémarche “Qualycée” de l’éta-blissement. Ce jury était notam-ment composé de Mme Rouger,vice-présidente de la Région,Mme Sautereau de la DAFPIC,

Mme Jouet-Pastré représentantla DDEC, M. Toussaint représen-tant l'entreprise Bretagne Ate-liers et M. Carmillat, auditeur deGéod Conseil. Après un exposédynamique à quatre voix, M. Car-millat a rendu compte de l’auditde novembre et proposé au juryla labellisation immédiate del’établissement, proposition sui-vie après délibération à huis

clos. La réception du diplômesigné du Président de Région etdu Recteur sera suivie d’une re-mise officielle du label vraisem-blablement en septembreprochain.

Saint Joseph-La Salle de Lorientvient donc de rentrer dans lecercle des établissements label-lisés “Qualycée”. Ce label signi-fie que l’établissement maîtriseet met en œuvre son système

qualité, mais il faut également lefaire vivre à chaque instant parle plus grand nombre. Un auditannuel sera effectué afin de vé-rifier que la démarche continued’améliorer les conditions detravail de chacun. L’obtention dulabel, c’est la fin du début de ladémarche !

CC.. LL..

Le label pour Saint-Joseph !Qualycée

Mi février, tout St Jo était mobilisé pour les Portes ouvertes.Les élèves participent activement à ces journées. Ils guidentles futurs élèves et leurs familles, répondent aux questions…

Le Bac STI2D à la rentrée 2011Le nouveau baccalauréat technologies de l'industrie et du dé-veloppement durable (STI2D) sera proposé, pour les actuelsélèves de 3ème ou de seconde, au lycée St Joseph-La Salle dèsla rentrée 2011. Un enseignement d'exploration basé sur latechnologie, le goût pour l'étude des sciences et des tech-niques. Ce nouveau baccalauréat STI2D, avec quatre spécialités sousforme d'approfondissement, permettra d'assurer aux élèves lescompétences indispensables pour un parcours personnel richeet varié, adapté à l'économie de demain. ITEC (Innovation technologique et éco-conception), SIN (sys-tème d’information et numérique), EE (énergie et environne-ment) et AC (architecture et construction) sont les quatrethématiques parmi lesquelles un élève entrant en 1ère STI doitaujourd’hui choisir. Un changement de spécialité sera possibleau cours de la formation. Les compétences acquises permet-tront un large éventail de poursuites d'études dans le supérieur,avec en ligne de mire le niveau Master (bac + 5), la spécialitéchoisie n'étant absolument pas déterminante pour la poursuited'études.

VLV

5ème forum des collé-giensFin janvier, les cinq lycées ca-tholiques du pays de Lorientont présenté aux élèves de4ème et 3ème les filières existantaprès le collège. Les familles se sont dépla-cées en nombre pour décou-vrir toutes les filières que lesélèves peuvent choisir aprèsleur classe de 3ème et pour dé-

couvrir la nouvelle classe deseconde générale et techno-logique, vraie classe de dé-termination grâce auxenseignements d'exploration.Des vidéos sur la réformedes lycées et sur le nouveaubac STI 2D ont permis decompléter l’information surl’entrée en seconde.vlv

> Les portes ouvertes 2011

Les élèves de seconde LEGT ont présenté les matièresd’exploration

Margo, Chloé, Maëlle et Alexia ont enchaîné les expé-riences et partagé leur enthousiasme pour l’option « Dé-

couverte scientifique »

Pierre, étudiant en FEE, répond aux questions desfuturs étudiants et de leurs familles

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DDébut avril, Saint-Jo signait une nouvelle convention de parte-nariat pour trois ans avec la marine nationale.

Il s’agit bien, à travers cette convention, de reconduire un accord per-mettant d’accompagner les Bacs Pro à vocation marine puisque,comme le soulignait Philippe Le Bérigot, directeur, il y a une bonneadéquation entre la formation au lycée et les compétences spéci-

fiques au métier de marin.

Actuellement, 38 élèves (dont quatre filles) de la filière bac pro“Maintenance des équipements industriels”, suivent cette formationspécifique du métier de marin intégrant dix semaines de stage etdeux heures hebdomadaires de formation au monde de la Marine na-tionale.

« Nous avons un gros besoin de professionnels dans la Marine. Unepartie des effectifs intègre la Marine pour dix ans », indiquait Phi-lippe Poulizac, capitaine de corvette et chef du secteur régionalOuest. A l'issue de leur formation, certains bacheliers intègrentl'école des sous-officiers de maistrance.

n°165 - Juin 2011 � 77

Ce mardi 12 avril, à la cafétéria des Lycées Saint Joseph – LaSalle, une réception réunissait les élèves de Terminale Bac ProTISEC (Technicien en Installation des Systèmes Energétiqueset Climatiques) finalistes au niveau national du concours M.A.F.(Meilleurs Apprentis de France) organisé par l’association desMeilleurs Ouvriers de France (M.O.F.). Jérémy Le Quintrec et Fabien Le Roux sont médaillés d’or et ontreçu certificats et médailles lors d’une réception au Sénat le 28février dernier. Dimitri Morvan, Florian Jolu, Evan Le Pallec et Stevan Guillemotont été distingués au niveau départemental puis régional. Avant la cérémonie qui doit avoir lieu à la Préfecture du Morbi-han, M. Serge GAUJOUR, Meilleur Ouvrier de France, présidentde la section MOF Morbihan, président de la commission Bre-tagne et nationale du concours MAF était à Saint-Joseph pourféliciter les élèves : « Votre palmarès est un tremplin pour de-main. C’est promotionnel pour vous et ces résultats montrentvotre attachement à la valeur du travail bien fait ! » Il était en-touré de trois de ses collègues.

Dans sa courte allocution, Philippe Le Bérigot, directeur a luiaussi adressé ses félicitations aux élèves en restant sur le terrainde l’insertion professionnelle : « Le titre que vous avez obtenu estimportant pour votre entrée dans le monde du travail. C’est ce quipermet de distinguer un Curriculum Vitae d’un autre. » Yannick Délézir, enseignant, participait avec ses élèves pour la25ème année consécutive à ce concours ! « Je cherche à prouverle savoir-faire de nos jeunes de la section énergie et leur capa-cité à respecter un cahier des charges ! » a-t-il confié aux jour-nalistes présents. Dès samedi 16 avril, avec Frédéric GAILLARDet Anthony LE BRIS, il sera de nouveau sur le pont dans les ate-liers pour les épreuves 2011 du concours ! Créé en 1985, le concours concerne 105 métiers et accueille5868 participants. Sur les 268 primés à Paris, 9 seulement venaient du Morbihandont 2 de Saint Joseph de Lorient ! Les élèves de l’établissement, d’hier et d’aujourd’hui, sont mo-teurs dans la création et la mise en place de l’association deslauréats du concours M.A.F.

Jean-Bernard Contat

De futurs marins préparés au Lycée !Partenariat avec la Marine nationale

Les élèves de la section BAC Pro MEI, option marine nationale, le Maître prin-cipal Lenaour, le Commandant Poulizac, P. Le Bérigot, chef d’établissementde St Jo, P. Neau (coordinateur LP), P. Guhel (Directeur des études), E Le

Yondre (Professeur Principal)

> Concours "Un des Meilleurs Ap-prentis de France"

Fabien Le Roux et Jérémy Le Quintrecont obtenu tous deux la médaille d’or ! Félicitations !

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88 � Juin 2011 - n°165

LLeess rrééssuullttaattss ddeess ddeemmii--ffiinnaalleess dduu ccoonnccoouurrssaannnnuueell oorrggaanniisséé ppaarr llee RRoottaarryy--cclluubb dduu ddiissttrriiccttBBrreettaaggnnee--MMaayyeennnnee,, ppoouurr lleess llyyccééeennss eett ééttuu--ddiiaannttss,, oonntt ééttéé aannnnoonnccééss ssaammeeddii 1166 aavvrriill,, ààll''hhôôtteell MMeerrccuurree,, àà LLoorriieenntt.. DDeeuuxx ggrraannddsstthhèèmmeess ééttaaiieenntt pprrooppoossééss:: ttrraavvaauuxx mmaannuueellssoouu ééllooqquueennccee.. DDaannss llaa ccaattééggoorriiee ééllooqquueennccee,,BBéénnééddiiccttee IIlllliieenn eett PPaauull LLee GGuueerrnniicc--LLooppeezzssoonntt pprriimmééss eett ppaarrttiicciippeerroonntt àà llaa ffiinnaallee qquuiiaauurraa lliieeuu llee 2288 mmaaii,, àà DDiinnaann..

DDébut janvier, notre professeur de fran-çais Mme RAUDE-JEHANNO nous avaitparlé d'un concours d'expression orale

organisé par les Rotary Clubs de Bretagne etde Mayenne. Le sujet proposé était le suivant: "Confronté à certaines réalités est-il tou-jours possible de rester fidèle à ses valeurs,idées et idéaux ?".

Ce concours est ouvert à tous les lycéens dela seconde à la terminale. Notre but était defaire une sorte de dissertation orale, en dixminutes. Mais il ne s'agissait pas de secontenter de lire des notes, même discrète-ment, en regardant le bout de ses pieds... Ilfallait faire preuve d'éloquence. C'est à direessayer de convaincre le jury par nos argu-ments mais aussi et surtout par notre atti-tude et notre aisance à les exposer : facilitéd’élocution, termes choisis, gestes adpa-tés... Dix élèves des lycées de Lorient parti-cipaient à cette épreuve, mais c'était unepremière pour les élèves de Saint-Jo. Nousavons cependant remporté le premier et ledeuxième prix des quarts de finale et Béné-dicte a participé aux demi-finales qui ont eulieu le 16 avril à Lorient (elle est finaliste !).Nous remercions tous nos enseignants d'hieret d'aujourd'hui car c'est aussi grâce à euxque nous en sommes arrivés là !

QQuueennttiinn eett BBéénnééddiiccttee

Primée au concours d’éloquenceBénédicte

“Un meurtre au lycée Saint Joseph - LaSalle, et dans le secteur Elec...” Il nes'agit que de l'intrigue du nouveau romanpolicier de notre collègue Patrick Gué-don, "Prof d'amour".Patrick, en plus d'être enseignant enélectricité, est également écrivain. Il enest déjà à son troisième opus. Très atta-ché à ses racines, ses histoires sont an-crées en Bretagne, issues de sessouvenirs de jeunesse, des lieux de sonenfance, mais aussi de la vie de tous les

jours. Le premier "Mai68, Amor !" (2008),est un polar surl'éducation et sessouvenirs de ly-céen à Lorient pen-dant mai 68. Lesecond "Gâvres etl'homme qui vivaitseul dans sa tête"

(2009), Patrick revient sur les lieux deson enfance. Pour le troisième, uneséance de dédicace était organisée surles lieux de l'homicide, pour cela ses col-lègues avait organisé une scène de crimedu même style que celle des “Experts” dela série télé américaine.

Voici le début du roman...Ce matin là, alors que la sonnerie de 8hvenait tout juste de retentir, les lycéens sidissipés habituellement au moment dedébuter la journée de classe, se turent enpénétrant dans leur atelier de travauxpratiques.La cause, un hurlement.- Le prof est mort ! Un cri d’effroi, reprit en écho par les pa-rois de l’immense salle d’atelier, salle ré-servée aux travaux pratiques d’électricité.

Qui avait bien pu pousser ce cri ? Per-sonne n’aurait pu le dire à cet instant pré-cis mais qu’importe !Ce qui était sûr et ne souffrait aucune dis-cussion, c’est qu’ils étaient là, figés,comme incrédules, baignant dans un si-lence lourd et oppressant, à regarder unescène qui soudain les dépassait tous.Au milieu de l’immense salle, le corps

d’un homme allongé sur le sol, et si on nedistinguait pas encore son visage, cha-cun savait déjà pertinemment qu’il nepouvait s’agir que d’un enseignant dulycée.Qui d’autre autrement ? Un SDF désireuxde se chauffer pendant la nuit ? Un élèveplus assidu qu’eux ?Pour connaître la suite, vous pouvezcommander cet ouvrage et les autres outout simplement vous renseigner sur lesite suivant:http://www.lagrandefalaise.com/

Frédéric DONIAS

> Professeur d'électricité, et écrivainMeurtre à Saint Jo Lorient….

Don du sangDeux collectes de sang ont été organisées cette année à St Jo. La première a eu lieuen octobre, elle a permis d’accueillir 66 personnes et a contribué à l’approvisionnementrégional qui s’élève à 550 dons quotidiens. La semaine de reprise après les vacances,une collecte a également eu lieu, permettantcette fois d’accueillir 101 personnes, dont 25pour la 1ère fois.L’E.F.S (établissement français du sang) re-mercie toutes les personnes qui ont pris partà la réalisation des collectes en s’impliquantdans l’organisation ou en participant person-nellement. VLV

Reconstitution...

Pierre est en Terminale.Il vient d’avoir 18 ans et donne

son sang pour la 1ère fois.

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n°165 - Juin 2011 � 99

LLa formation continue à St Joseph-La Salle c’est une équipe de cinqformateurs évaluateurs en fluides frigorigènes, une équipe de sixformateurs thermiques, un formateur permanent sur site de l’en-

treprise SAVELYS (Nicolas VINCENT), Des formations répondant aux be-soins des entreprises dans le cadre du Lycée des Métiers de l’énergie(agent d’entretien appareils gaz, climatisation et fluides frigorigènes,conseil en énergies renouvelables – chambre d’agriculture-diagnos-tique électrique…).

Depuis 2003, le partenariat avec l’entreprise SAVELYS ne cesse de sedévelopper. Depuis l’ouverture d’un certificat de professionnalisationpour les techniciens de maintenance en chaudière murale, nous avonsaccueilli en 2005 leur centre de formation dans l’enceinte même denotre école. En 2009 c’est la société BUREAU VERITAS certification quivalide pour Saint-Joseph le droit de délivrer l’attestation d’aptitude àla manipulation des fluides frigorigènes (nous devenons organismeévaluateur certifié).

Aujourd’hui, ce sont 90 jeunes embauchés à la société SAVELYS, 100techniciens ayant validé leur attestation d’aptitude à la manipulationfrigorigène, 600 personnes ayant suivi une formation technique dansle cadre de la formation continue. Le centre de formation se porte bien,il s’ajuste aux demandes et aux besoins des entreprises, dans le soucide répondre au plus près et de fidéliser les partenariats forts.

Des projets sont en cours, technicien conseil en diagnostique élec-trique, formation de maintenance sur chaudière bois…

PPiieerrrree MMEENNAAGGEERR

Saint Joseph-La Salle partenaire !Formation continue

Partenariat avec l’organisme marseillais KONECTOO

L’évolution des réglementations concernant les manipulations defluides frigorigènes est telle que les enseignants se doivent devérifier leur aptitude à manipuler ces fluides en toute sécurité.Ce type de certification ne pouvant se faire en interne, notre éta-blissement a développé un partenariat avec le centre de forma-tion marseillais KONECTOO.Sept enseignants ont passé avec succès « l’attestation d’apti-tude à la manipulation de fluides frigorigènes ». Au-delà de cettevalidation, les équipes de St Jo et de KONECTOO se sontéchangé des procédures, des informations, des pratiques pé-dagogiques. Je tiens à remercier l’ensemble de l’équipe pour sa disponibilitéet son investissement dans la démarche.

PM

Comme chaque année à lamême période, notre établis-sement a accueilli le prin-temps de l’Entreprise. Cesinterventions permettent decréer des liens entre lemonde de l’entreprise et del’enseignement.Deux axes ont été privilé-giés : les trajectoires et lestables rondes.Les trajectoires sont des ren-

contres où d’anciens élèvesacceptent de venir témoignerde leur parcours profession-nel. Les tables rondes per-mettent la rencontre deprofesseurs et de dirigeantsautour d’un thème commun.Cette année, la réforme dubac STI 2D tout comme le

salon TERRE organisé par lePays de Lorient ont influencéles propositions. L’accent aété mis sur les nouvellestechnologies dans laconstruction navale et le dé-veloppement durable.Pour ces rencontres, nousbénéficions de l’appui del’U.D.E.M. et des différents ré-seaux partenaires. Cela per-met de renforcer nos liens

avec le monde de l’entre-prise.D’autres manifestations sontorganisées dans le cadre dece printemps comme des vi-sites d’entreprises et des si-mulations d’entretiend’embauche.

PM

> La semaine des printemps de l’en-treprise du 21 au 25 mars 2011

Intervention Lorient Pôle Navale Monsieur DUBOST

Intervention NASS & WIND technologiesMonsieur FERRET

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1100 � Juin 2011 - n°165

LLa fin d’année approche à grands pas !Cette dernière période permet de relirel’année mais également de préparer

celle qui arrive. La kermesse ou plutôt la fêtefamiliale de François-Tanguy, programméeSamedi 18 juin de 14h à 19 heures, permet-tra aux 16 classes de présenter leur travailsur le podium. Familles et amis de l’écolesont invités à inscrire dans leur agenda ladate de ce rendez-vous important qui contri-bue à l’équilibre financier de l’école.

La fin d’année est aussi synonyme d’inscrip-tions. Le directeur, M. Bihan, reçoit tous lesjours sur simple rendez-vous pour un accueildes élèves dès l’âge de 2 ans.

Toutes les informations de l’école sontconsultables sur le site : http://perso.wana-doo.fr/ecole.privee.ftanguy.lorient

LLee tthhaauummaattrrooppee,, vvoouuss ccoonnnnaaiisssseezz ??

Eh bien, nous, élèves de CE1 B, oui ! Nous enavons même fabriqué un. C'est l'ancêtre dudessin animé. Le thaumatrope veut dire «roue à miracles » en grec. C’est un petitdisque avec un dessin différent sur chaqueface. Pour le fabriquer un, vous avez besoinde :

•Un verre de 10 cm de diamètre environ, uncrayon, des feutres, de la colle et des élas-tiques.

•Tracez avec le verre 2 disques de carton demême dimension (10 cm de diam environ)et découpez-les.

•Faites un dessin sur chaque disque, colo-riez-les.

•Collez-les, percer les trous mettez les élas-tiques, tournez et hop c'est parti !

LLeess CCEE11BB

LLee ccaarrnnaavvaall ddaannss ttoouuss sseess ééttaattss Vendredi 25 février, dernier jour avant les va-cances, l'école était en fête. De la petite sec-tion jusqu'aux classes de CM2, c'étaitcarnaval pour tout le monde. Le matin, lespetites et moyennes sections ont fait la fête: entre déguisements multicolores, danses,goûter, serpentins et confettis, quel plaisir !

L'après-midi, c'était au tour des primaires.Dans un long cortège, les dix classes de ceniveau ont animé le quartier. Puis au retourgrâce à la générosité des parents et au dé-vouement de l'APEL, des parts de gâteauxétaient à vendre tandis que la musique invi-tait (timidement!) à la danse.

Il y a des traditions qui perdurent dans letemps et le carnaval en fait partie.

LLeess CCEE11 vviissiitteenntt llee ggrraanndd TThhééââttrree ddee LLoo--rriieenntt"C'est Jo, un clown, qui nous a servi de

guide."

"Il nous a fait courir et nous aproposé une visite très déten-due"

"J'ai découvert les loges; ons'est costumé"

"Je ne connaissais pas le bal-con, seulement le parterre"

"La servante, c'est une lampequi reste allumée tout letemps; autrefois, c'était unebougie qui éclairait la scènenuit et jour"

"J'ai appris à faire un beausalut sur la scène"

Cette visite restera gravéedans les mémoires. Cette vi-site est proposée par le grandThéâtre. Merci à Jo!

PPrréévveennttiioonn rroouuttiièèrree

Comme chaque année, les CM2 ont bénéfi-cié d’une initiation à la prévention routière.Après la théorie le matin (avec évaluationnotée) les enfants se sont adonnés à la pra-tique l'après-midi. En vélo, casqués, ils ontappris à se familiariser et à respecter lesrègles de circulations.

CCeenntteennaaiirree ddee ll''UUGGSSEELL L'union générale sportive de l'enseignementlibre vient de fêter les 100 ans de son exis-tence.

Pour marquer cet événement des manifesta-tions sportives étaient organisées dans pra-tiquement toutes les écoles. C'est ainsi quedans le Morbihan 52 000 enfants ont étéconcernés. Sur Lorient, les six écoles catho-liques ont également participé à cinq ren-contres du CP au CM2 regroupant 1000élèves.

Notre école accueillait tous les CM2 pour untournoi de “double drapeau”. Sur l'ensembledes rencontres, notre école a remporté cinqcoupes. Bravo aux enfants !

École François TanguyUn semestre riche !

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DDe la mi-mars à la mi-avril2011, la classe de 4ème Fest partie à la découverte

des Calvaires monumentaux deBretagne.

Ce fut l'aboutissement d'un tra-vail d'année accompli dans lecadre d'un projet retenu et sub-ventionné par la Région Bre-tagne intitulé « Sensibilisation etéducation au Patrimoine culturelbreton » et réalisé en partenariatavec l'Association des Sept Cal-vaires monumentaux, jeune as-sociation patrimoniale présidéepar le Maire de Plougastel-Daou-las, M. Dominique CAP. Un seulde ces sept calvaires est en Mor-bihan, celui de Guéhenno ; lessix autres sont en Finistère : Tro-

noën (Saint-Jean Trolimon), Pley-ben, Plougastel-Daoulas,Guimiliau, Saint-Thégonnec etPlougonven. La trentained'élèves ont pu, au cours dequatre visites, enrichir leursconnaissances et comprendredes savoir-faire mis en oeuvredans une partie importante denotre patrimoine régional.

Le ton fut donné dès la premièresortie. Présentation du CalvaireMonumental de Guéhenno insitu par M. Pierre Floch, tailleurde pierre et restaurateur agrééMonuments Historiques : décou-verte des différents types de gra-nite et de kersanton avec ceprofessionnel, qui a ensuite em-mené la classe sur un de seschantiers tout proche, le portailNord de l'église Saint-Armel dePloërmel. Ce fut une occasiond'aller plus loin dans la décou-verte du métier de tailleur depierre, des outils utilisés, de lafaçon de tailler la pierre, et derencontrer le grand enthou-siasme de nos jeunes. Cette dé-couverte de la restauration fut

complétée l'après-midi par unevisite de l'Atelier Régional deRestauration à Bignan, où sa Di-rectrice, Mme Marie Pincemin,ainsi que ses collaboratrices,sensibilisèrent la classe auxtechniques délicates de la res-tauration des œuvres poly-chromes, technique importantequand on sait que certains mo-numents de pierre, dont des cal-vaires, étaient jadis peints.

La seconde sortie nous amenatout d'abord à Saint-Jean Troli-mon pour découvrir le plus an-cien des grands calvaires, et ce,dans un brouillard digne des ré-cits de Châteaubriant, au pointque la mer était totalement invi-sible ! Mais pas le calvaire, heu-reusement. L'après-midi nousamena à Pleyben, au calvairefort différent de celui vu le matin: les scènes, placées beaucoupplus en hauteur, sont très dé-taillées ; là encore, une guidepassionnée sut nous faire ap-précier les richesses de l'édificeet le replacer dans son contextehistorico-géographique.

Après le découverte de ces troiscalvaires, nos jeunes pouvaientdéjà faire des comparaisons,constater les similitudes, maisaussi les différences. C'étaitdonc, à mi-chemin, plutôt posi-tif !

La sortie suivante permit d'allerencore un peu plus loin. Pourcommencer, ce fut le calvaire dePlougastel-Daoulas ; le hasard fitque l'équipe de M. Pierre Flochtravaillait à son entretien. Nousne pouvions rêver mieux pour ré-animer quelques souvenirs ré-cents. Du coup, la découverte dumonument dut être adaptée, ceque notre guide fit avec brio.L'après-midi, ce fut Guimiliau,qui rappela certaines choses à

nos élèves. En effet, d'autres cal-

vaires s'en étaient inspirés. Ce

fut donc une nouvelle fois l'oc-

casion de comparer et de s'in-

terroger. L'historique, bien mis

en valeur par notre guide, aida à

la compréhension.

L'ultime sortie nous conduisit

tout d'abord au calvaire de

Saint-Thégonnec. Découverte du

monument, de l'enclos, mon-

tage vidéo... Comme pour les

autres sites, un guide local, pas-

sionné et passionnant, sut faire

remarquer aux élèves certains

petits détails à côté desquels

nous serions passés. Apprendre

à observer, à voir... la leçon était

bonne. Le calvaire de Plougon-

ven fut notre dernière visite. Le

leitmotiv de la journée : la cul-

ture du lin, jadis très importante

dans la région, pour les voiles de

bateau, qui avait permis l'enri-

chissement de certaines pa-

roisses et donc autorisé, entre

autres, la construction de su-

perbes calvaires.

PPhhiilliippppee--GGuuyy CCHHAARRRRIIEERREE,, hhiissttooiirree eett

hhiissttooiirree ddeess aarrttss

CChhrriissttiiaann LLAANNTTIINN,, ssccuullppttuurree eett aarrttss

ppllaassttiiqquueess

FFrraannççooiissee LLUURRVVOOIISS,, ddooccuummeennttaattiioonn

eett rrééfféérreennttee CCDDII

n°165 - Juin 2011 � 1111

CollègeLa Bretagne des calvaires monumentaux...

Concours départemen-tal de théâtreLe 22 mars, deux groupes de latroupe de théâtre de St Jo pre-naient le bus pour se rendre àVannes au concours départe-mental de théâtre de l’Ensei-gnement catholique. Les 6èmes

présentaient « Le petit prince »et les 5èmes « Oscar et la damerose ».La première pièce que nousavons vue était « Le grand n’im-porte quoi ». Elle était drôle ettrès bizarre, fidèle à son nom !Les 6èmes de St Jo sont passésen 3ème position. Leur adapta-tion du petit prince était amu-sante et bien faite.Pour la pause de midi, noussommes allés profiter du soleildans le magnifique parc del’établissement qui nous ac-cueillait. Le repas terminé, nousavons vu les autres pièces dont« Oscar et la dame rose », lapièce jouée par les 5èmes qui aterminé le concours.Magnifique journée et rencontrethéâtrale inoubliable pour la-quelle les 5èmes finissent à la se-conde place et les 6èmes à la 3ème

place sur les 10 troupes pré-sentes.

Marie Hinault, 5ème B

Avec Pierre FLOCH Restaurateur. Visite du cal-vaire de Guéhenno (Morbihan)

Enclos paroissial de Plougonven

Les couleurs de lamontagne

Jeudi 19 mai, les quatreclasses de 3ème ont vu “Los Co-lores de la montana” (les Cou-leurs de la montagne) enversion originale, film de CarlosCésar Arbelàez dans le cadrede la semaine du cinéma espa-gnol et hispano-américain.La "Pradera", un village dansles montagnes de Colombie...Manuel a un vieux ballon aveclequel il joue au football avecles garçons de son âge. Pourses 9 ans, Ernesto, son père, luioffre un nouveau ballon et unepaire de gants de gardien debut. Un jour, Manuel et Julian,son copain de toujours, en-voient le ballon sur un champde mines. Malgré le danger,toute la bande décide d'aller lerécupérer, coûte que coûte...Derrière les jeux d'enfant, lessignes d'un conflit armé gan-grènent la vie quotidienne, laplupart des habitants étantpoussés inexorablement à quit-ter les lieux.

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EEn début d’année, les élèves de 5ème etde 4ème A, accompagnés de sept adultesse sont mis au vert plusieurs jours au

cœur de la Bretagne. Pour ce premier séjouren pays gallo, l’équipe pédagogique avaitconcocté un programme de choix pour ap-prendre autrement et apprendre à vivre encollectivité.

Les jeunes ont découvert des jeux du mondeentier : des jeux en bois de stratégies, de lo-gique, d’adresse…, ce qui leur a permis d’oc-cuper leurs soirées autrement que par latélé. L’ambiance de ces veillées collectives aété particulièrement appréciée.

La météo déplorable nécessitant des réajus-tements de programmes n’a néanmoins pasentamé l’enthousiasme des élèves pour leplus grand bonheur des adultes, prêts à re-nouveler l’expérience.

vvllvv

UUnnee rraannddoonnnnééee ccoonnttééee eenn ffoorrêêtt

ddee BBrrooccéélliiaannddee

Le jeudi 30 septembre 2010, les élèves de4ème et de 5ème A sont allés dans la forêt deBrocéliande à Tréhorenteuc, faire une ran-

donné contée. Les professeurs, Hélène,Christiane, Laurent les ont accompagnés.Thibaut leur servait de guide.

Les élèves ont marché dans la forêt de Bro-céliande et ont écouté leur guide raconterdes légendes celtes : la légende de la féeMorgane, demi-sœur du roi Arthur qui, trom-pée par un de ses amants Guyomard se ven-gea en enchantant tout le Val. Tous leschevaliers infidèles y restaient prisonniersd’une invisible muraille d’or d’où le nom deVal sans Retour.

Les jeunes ont ensuite vu l’arbre d’Or. Ils’agit d’un châtaigner qui a brûlé pendantl’incendie du Val sans retour en 1990. Au-jourd’hui, il représente la tête et les bois d’uncerf et il est doré à l’or fin.

Les élèves ont aussi découvert le tombeaude Merlin, fils du diable et d’une jeune fille.Il possède de nombreux pouvoirs dont il usepour le bien. Son tombeau est formé de deuxschistes rouges, il est entouré de fleurs.

Il était intéressant pour les élèves de décou-vrir cette activité car les légendes arthu-riennes sont au programme de français de5ème. Il est aussi important de connaître notreculture bretonne.

SSaacchhaa

Séjour pédagogique enLa vie de la SEGPA

Portes ouvertes à la SEGPADepuis plusieurs jours, toute l’équipe de la SEGPA était sur le pied de guerre pour lespréparations culinaires au restaurant pédagogique, les préparations des commandesà l’espace horticole ou encore pour la préparation des classes de 6ème et de 5ème.Vendredi matin, Mme Guillot, coordinatrice, a réuni les élèves pour les préparer à ac-cueillir les familles et futures familles. Chacun s’est vu attribuer la fonction de guide,d’accompagnateur ou de responsable des ventes…Dès 16 heures, tous les élèves étaient à leur poste, ravis d’accueillir et de montrer cequ’ils savent faire, mais également heureux d’être reconnus pour la qualité de leursréalisations.

1122 � Juin 2011 - n°165

Suite au succès de la proposition l’annéepassée, Mme Robic a accepté de renou-veler l’expérience et d’accompagner lesclasses de 6ème et de 5ème avec Mme Lo-zevis. Après le sport, la Provence ! Lesélèves ont pu exercer leur talent en redé-

couvrant le séjour et ses différents lieux,monuments et couleurs pour les 5èmes ouen se préparant au séjour de juin pour les6èmes.Ce projet a été présenté à l’occasion desportes ouvertes ce vendredi 13 mai.

> Scrapbooking en 6ème / 5ème !

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PPour la cinquième foisconsécutive, les collèges StJoseph-La Salle et el cole-

gio La Salle de Valladolid ontréalisé un échange scolaire dansle cadre de l’ouverture à l’Eu-rope, l’objectif de nos établisse-ments en rapport avecl’enseignement des langues vi-vantes.

C’est ainsi que 18 élèves sontpartis en Espagne (29 mars au 6avril). A notre tour, nous avonsaccueilli les correspondants dèsle 6 mai (les deux séjours se

sont enchaînés pour des raisonspratiques), l’occasion de leurfaire découvrir les richesses denotre patrimoine (Lorient maisaussi Quimper et Concarneau).

Une soirée animée par ungroupe de musique celtiqueétait également organisée auCollège. Ce temps privilégiéd’échange et de découverte cul-turelle (chants et danses) per-met d’associer élèves, parentset professeurs et de créer desliens durables.

n°165 - Juin 2011 � 1133

Echange des Collèges lasalliens Lorient/ValladolidOuverture Internationale

Courant janvier, les élèves deCM2 du secteur étaient invi-tés à venir passer une jour-née au Collège. les élèves de6ème étaient très fiers de pou-voir, à leur tour, accueillir lesfuturs 6èmes en les accompa-gnant voir l’atelier théâtre etles autres ateliers possiblesau Collège : ouverture scien-tifique, découverte euro-péenne.Impressions des CM2C'était super, je sais quelleoption je vais faire, j'ai hâted'aller en 6ème, ça donneenvie. (Marie)La présentation de robotiqueétait géniale. Je pense que jevais faire du badminton.(Elise)J'ai passé une bonne mati-née, j'ai hâte d'être à l'annéeprochaine. (Baptiste).On fait de l'allemand, de l'es-pagnol, des sciences, on a

aussi déjeuné au selfet après on a jouédans le foyer. (Anne)Sur ce qu'on a fait,j'ai adoré la robo-tique, je pense que sije vais à St Jo je feraiça. J'ai hâte d'être àl'année prochaine.

Ewen

> Accueil des CM2 !

Nous partîmes par beautemps,Nous étions impatients, Et nous fûmes heureux,D'arriver chez eux.

La famille m'accueillit avecjoie,Et m'hébergea sous son toit.

Les visites furent instructives, Et très éducatives,Nous apprîmes énormément, De tous ces beaux moments.

Puis vint le retour en France, Où nos espagnols vinrent envacances,De ce magnifique séjour,Nous retiendrons un beléchange d'amitié et d'amour.

Virginie

La vida es fugazPero es tan preciosalos encuentros tambien fu-gacesTambien es cortaLos nuevos enlaces se crean

Vinculos fuertes,Momentos inolvidablesImpregnados en nuestrasmentesY el tiempo se detienePara saborear

Y cuando el final esta cercaNuestros pensamientosestan vaciosLos ojos se encuentranLas lagrimas caenPero sonrisa en nuestroproximo encuentro

Emilie

De la poésie pour revenir sur l’échange !Du 14 au 18 février, 358 élèvesdes 14 classes des niveaux5ème et 3ème du collège ont uti-lisé le simulateur-scooter prêtépar le CDDP du Morbihan dansle cadre de la préparation à

l'ASSR 1 et à l'ASSR 2.Le simulateur-scooter a étéinstallé dans un local qui avaitété réservé pour cette anima-tion. L'appareil programmé enmode « scooter, circulation enmilieu urbain » était assistéd'un vidéo-projecteur pour per-

mettre à l'ensemble de chaqueclasse (environ 30 élèves) desuivre la simulation deconduite. Chaque professeurprincipal a disposé d'uneheure pour y amener sa classe.A chaque séance, nous avonspu faire monter sur le scooterenviron 12 élèves.Les élèves ont pu tester desparcours et obstacles fidèles àla réalité. L’aspect ludique apermis une approche intéres-sante avec les élèves même sicertaines fautes graves nesont pas sanctionnées.

M. LE PAIH

Un scooter au Collège !

L’atelier robotique animépar M. Quiniou

Le moment du repas au self aété apprécié de tous !

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1144 � Juin 2011 - n°165

VVendredi 28 février, veille des vacances,M. Robert Pourchasse, ancien résistantet déporté au camp de Neuengamme,

est venu témoigner auprès des élèves de 3ème

DP6 A. Il était invité dans le cadre d'un projetde classe encadré par Claudie Daniel (pro-fesseur de français), Sandie Dubois (profes-seur d'histoire et géographie) et ChristineStéphant (professeur documentaliste et co-ordinatrice du projet). Une façon pour lui detémoigner de ce qu’il a vécu pendant la Se-conde Guerre mondiale dans le cadre duconcours national de la Résistance et de ré-pondre aux questions des élèves.

Les élèves ont écrit un très beau slam sur lavie de M. Pourchasse qu’ils ont intégré dansleur dossier collectif.

vvllvv

UUnn pprreemmiieerr eett uunn 33èèmmee pprriixx ddééppaarrtteemmeennttaall

La classe de 3ème DP6A a présenté un dossiercollectif sur le thème imposé "La répressionde la Résistance en France par les autoritésd'occupation et le gouvernement de Vichy".Pour ce travail, elle a reçu le premier prix dé-partemental à Vannes le Mercredi 20 Avril.Ce dossier participe également à un classe-ment national.

Gwendoline Bourgeat et Sophie Macé,élèves en classe de Terminale S, ont obtenule 3ème prix départemental dans la catégoriedossier collectif Lycée. Félicitations à chacun!

Concours de la Résistance : Robert Pourchasse témoigneLycée Professionnel

Monsieur Pourchasse

C’est l’histoire d’un résistantCe résistant a 18 ans18 ans seulementSeulement pour être résistantIl a pris un engagementL’engagement d’un résistant

C’est l’histoire du devoirLe devoir de mémoireTu retiendras cette histoireLui n’oubliera pas, c’est son devoirBubry, sa ville, son terroir,Ne sont pas qu’une simple histoire

Ceci est le passéD’un jeune homme emprisonnéEmprisonné puis déportéEt la douleur qui le rongeaitLe rongeait, il se demandait :« où vais-je être déporté ? »Mais cette haine qui a déportéJamais je ne la comprendrai.

Cette histoire mal vécueMonsieur Pourchasse l’a connueLa guerre il l’a vaincueEt la douleur il l’a trop connueIl raconte cette histoireQu’il a gardé en mémoireCar cet homme a un devoirLe devoir de mémoireC’est une histoire à retenirMais à ne jamais reproduire.

3ème DP6 A, le 18 mars 2011

Orientation post bac :un témoignage motivant de Nico-las, ancien de St Jo

Quoi de plus efficace que le témoi-gnage d’un ancien élève pour expliquerles formations possibles ?

La photo de Nicolas MADEC, paruedans le supplément formation OuestFrance du 6 février a retenu l’attentionde ses anciens professeurs. Il était fa-cile ensuite de reprendre contact et delui demander d’intervenir auprès desTerminale Bac Pro Commerce. Nicolas raconte : « Après un échec enpremière S, j’ai fait le choix de préparerun Bac Pro Commerce que j’ai obtenuen 2008 (mention Bien). J’ai continuéensuite par un BTS Technico-commer-cial « produits alimentaires » au LycéeKerlebost à Pontivy. La formation étaitplus approfondie et nous avons réaliséde multiples actions commerciales engrande distribution … et puis, nousavons fait un voyage d’études enChine !!! ». Nicolas obtient son BTS en 2010 (en-core avec une mention Bien) et décidede poursuivre en licence profession-nelle « Chef de Secteur Commercial »,formation en alternance avec l’entre-prise ALTHO (fabrication de chips àPontivy). Il est confiant pour son avenir : " Le sec-teur de l’agro-alimentaire propose denombreux emplois pour des formationsBac + 2 , Bac + 3 " et il termine ainsi sonintervention : “Toutes les matières sont importantesen Bac Pro et on peut réussir avec dusérieux et de la persévérance " Merci, Nicolas, et bonne route !

M. CAVALCANTE

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n°165 - Juin 2011 � 1155

LLe Lundi 21 Février 2011, lesélèves des secondes bacpro ELEEC, TFCA, TISEC, MEI

du lycée Saint Joseph-La Sallede Lorient sont partis pour unejournée de découverte de la villede Quimper dans le cadre descours d’histoire des Arts.

Arrivés à Quimper à 10h, les 85élèves et leurs 8 accompagna-teurs prennent la direction de lamaison du patrimoine. C’est làque les attend le guide qui valeur conter l’histoire de Quimper

et, à l’aide d’une maquette enbois, leur expliquer la construc-tion d’une cathédrale au MoyenAge. Puis, tout le monde se dis-perse à travers les ruelles pourétudier l’architecture des mai-sons médiévales. Ensuite direc-tion la cathédraleSaint-Corentin, magnifiquementrénovée, où le guide fait remar-quer l’imprtance du dôme et ad-mirer les vitraux qui évoquentl’histoire de Saint-Corentin. Lesélèves sont impressionnés parles dimensions de l’édifice. Mais

il est déjà temps de sortir (ilpleut ! Ah, ce temps breton !)pour suivre une explication surles vestiges des remparts qui en-touraient Quimper au Moyen-Age.

Après une pause déjeuner bienméritée, les élèves se groupentde quatre pour commencer leurjeu de piste à travers la ville. Afinde répondre au questionnairedu “carnet de bord”, ils sont par-tis à la découverte des diversédifices tels que le théâtre ou lemusée Max-Jacob. Pour terminercette riche journée culturelle,tout le monde se rassemble aumusée des Beaux-Arts pour étu-

dier différents tableaux légués àla ville par un généreux mécène.Là, un guide, fort de ses explica-tions et de son analyse, a su in-téresser les élèves et les initier àune premièr approche des pein-tures d’époques différentes.

La tête pleine des connais-sances acquises sur Quimper etdes notions sur l’Art, les élèvesdes quatre classes retournent aulycée... toujours sous la pluie...mais enthousiastes et épanouis.

AArrnnaauudd,, CCééddrriicc,, GGwweennddaall,, BBeennjjaammiinn

TT,, JJuulliieenn,, TTrriissttaann,, ttoouuss lleess ééllèèvveess ddee

22nnddee EELLEEEECC,, eett lleeuurr pprrooffeesssseeuurr

SS.. CCaaddoorreett

- Olivier : « cette journée orga-nisée par Mme Champallenous a apporté de la culturegénérale et nous a permis decomprendre cette jolie ville »- Valentin R : « cette journéeétait agréable »- Benjamin L : « j’ai bien aimécette journée malgré la pluie,je vous invite donc à venir dé-

couvrir cette ville de Quim-per ! »- Cédric : « cette journée aété super car nous avons puapprendre quelque chose dela ville, étudier des tableaux »- Valentin L : « cette journéea été agréable pour lesélèves. Elle leur a permis dequitter leur univers »

> Impressions d’élèves

Retour dans l’ancien Quimper !Une journée culturelle pour les secondes Bac Pro

Au musée, chaque classe avait son guide qui n’insistaitpas forcément sur les mêmes oeuvres. Ici, ce sont les

2ndes TFCA. Sur les autres photos, ce sont les 2ndes TISEC.Les élèves découvrent que pour comprendre de nom-breux tableaux, ils ont besoin d'une culture religieuse.

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GGeennèèssee dduu pprroojjeett

Tout est parti de la journée d’in-tégration et de la visite à PontScorff de l’exposition« UTOPI(R)ES » dans le cadre del’itinéraire « L’art chemin faisant». L’édition de l’année 2010 re-groupe quinze artistes qui ques-tionnent nos sociétés sur nosmodes de consommation et lesutopies perdues ou à ré-inven-ter.

Parmi les nombreux artistes pré-sents (Thomas Ryse, NathalieStanguennec, Olivier De Coux,Carole Jung, Johan Parent) c’estle travail de Nathalie Stanguen-nec qui fait l’unanimité auprèsde la classe. Son œuvre « ta-bleaux et coloris » représentedes visages de personnes in-fluentes ou « people » avec descorps de personnages debandes dessinées : ainsi la têtede Mickael Jackson sur le corpsde la sorcière de la Belle au BoisDormant ou encore la tête deBarbie dessinée avec le corpsd’un squelette…L’artiste est àmi-chemin entre le rêve et la réa-lité ; elle nous propose une cari-cature moderne du mondeféerique et sa critique de la so-ciété moderne est explicitementreprésentée dans ses tableaux.

MMoonn ffaauutteeuuiill eenn ccaarrttoonn !!

Deuxième rencontre insolite :GWENOLA GIQUELLO, artisan etartiste. Son parcours est original: élève en BEP V.A.M. à St Jo duPlessis à Lanester, elle exercetous les métiers de la vente et dela représentation pendant 15ans. Sensible aux problèmes del’environnement, elle décide dese re-convertir et se lance, en2007, dans la fabrication surcommande de meubles en carton.

« Nous sommesimpressionnéspar le rendu, l’ori-ginalité et la soli-dité des meubles(il faut presque 10heures pour fabri-quer un fauteuilen carton qui peutsupporter jusqu’à300 kg de charge).“Un moment deconvivialité tropcourt qui donneenvie à tous de re-voir Guénola et demonter un projetavec elle » préciseMorgane

L’occasion se pré-sente quelquessemaines plustard. Nous souhai-

tons participer au projet ESPACEà notre manière en fabriquantdes tabourets en carton qui ser-viront de supports PLV pour desaffiches réalisées à l’occasion dela journée du 20 mai. Contact estrepris avec Guénola qui arrive,dans nos locaux les 21 et 22 fé-vrier, chargée de cartons, de cut-ters, de colles etc…Noussommes 24 à participer à cetatelier et, en l’espace de trois

heures, nous apprenons à :

- « krafter » ou assembler avecdu papier kraft trois plaques decarton identiques après les avoirdécoupées préalablement

- mesurer des encoches pour in-tégrer des « traverses » (qui as-surent la stabilité de la structureintérieure)

- habiller l’extérieur du tabouretet maintenir l’ensemble avec dupapier kraft et de la colle natu-relle (à base d’amidon depommes de terre).

Le résultat est surprenant et ori-ginal : nous avons donné formeà notre tabouret et il nous reste àle décorer avec des matières re-cyclables.

HHuuggoo eett JJuulliiee

Projet d’année des Terminale Commerce en Arts “De l’Imaginaire à la Réalisation Eco-Citoyenne”

La collaboration continue avec l’enseigne KIABI ; l’an dernier, laclasse de seconde professionnelle COMMERCE a mené, dansle magasin, une action de collecte de vêtements destinés auxhabitants de Madagascar. Cette année, les Terminale Commerceont accepté la proposition de M. GUILLOU, directeur : réaliserune enquête de satisfaction auprès des habitants de l’agglomé-ration lorientaise pour évaluer la notoriété de l’enseigne. L’idéeest motivante car ce type d’action “terrain” correspond bien auprogramme du pôle « vente ». Première étape : Il faut élaborer le questionnaire en proposantdes questions ouvertes, fermées, alternatives, à échelle et àchoix multiples : exercice difficile de rédaction et de concision.Deuxième étape : « l’administration du questionnaire ». Le jourest fixé au mercredi 19 Janvier 2011 pour interroger 350 per-sonnes dans les rues de l’agglomération lorientaise (Lorient,Ploemeur, Lanester). De nombreuses personnes refusentd’abord de répondre. Il faut faire preuve de tact pour les amenerà compléter le document. Pari réussi ! En fin de demi-journée, lesobjectifs sont atteints : (20 questionnaires par élève sont rem-plis).

Troisième étape : Retour au lycée et traitement des question-naires sur le logiciel SPHINX : un travail long, précis et méticu-leux. Pas le droit à l’erreur. Les totaux doivent être justes etcohérents. Après la saisie manuelle des questionnaires sur in-formatique, les résultats apparaissent très rapidement en valeur,en pourcentage et sous forme de diagramme.Dernière étape : il ne reste plus qu’à présenter les travaux à M.GUILLOU . Les résultats de l’enquête confirment ses interroga-tions. Les conclusions seront transmises au siège social. Notreinterlocuteur remercie l’ensemble du groupe pour son implica-tion dans cette démarche.Un grand bravo à nos enquêteurs et enquêtrices.

L’équipe pédagogique du secteur

> Avec kiabi,un partenariat renforcé !

1166 � Juin 2011 - n°165

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n°165 - Juin 2011 � 1177

Cette année environ 90élèves de seconde, répartispar groupes de 20, ont choisil’enseignement d’explorationdes sciences de l’ingénieur(S.I.) pour toute ou une partiede l’année. Les élèves inscrits en pre-mière partie d’année avaientà fabriquer, à l’aide debriques « Légo-Mindstorms», un robot suiveur de ligne.Le projet s’est terminé par unchallenge inter seconde. La fi-nale du challenge s’est dé-roulée début janvier. Chaqueéquipe a eu le droit à trois es-sais sur la piste. Nous avonspu constater certains tiraille-

ments dans les équipes aufur et à mesure que la date fa-tidique approchait et que lerobot ne fonctionnait pascomme prévu. Le robot de l’équipe gagnantea réalisé son objectif en sui-vant parfaitement la lignenoire grâce au capteur decouleur situé sous le robot.Elle est composée d’Eléo-nore HOAREAU 2E, d’AlanBOILEVE 2E, de FlorineHEYN 2D, Mégane DANIEL2D. Souhaitons que cette ex-périence de projet en groupepuisse leur servir dans les an-nées à venir !

Claude Le Lidec

> Les lauréats du défi des Sciencesde l’ingénieur

La journée franco allemandeà St Joseph-La Salle

C’est à l’occasion de la journée franco alle-mande, qui a lieu normalement le 22 jan-vier de chaque année (il n’était pas possible

de marquer l’évène-ment avant en raisondes stages des 3èmes etde la semaine d’orien-tation des secondes)que les élèves de se-conde ABCD (40élèves en tout) ont réa-lisé des diaporamas etdes panneaux, expo-sés en salle d’alle-mand du lycée. Lesmeilleurs, concernant10 villes allemandes,seront bientôt visibles

sur le site de l’établissement. Les élèves devaient réaliser leursrecherches à l’aide d’une fiche de travail et les diaporamas de-vaient être présentés sous forme de brochure touristique.

Ensuite ils ont créé un questionnaire enrapport avec leurs travaux.Les 27 élèves germanistes de 3ème, ac-compagnés de leur professeure d’allemandNoëlle Darcel, sont venus le 2 février de11h à 12h pour admirer les panneaux etdiaporamas et répondre aux question-naires. Ils ont voté pour les 3 meilleurs pan-neaux. Ils ont pu ensuite se désaltérer etsont repartis chacun avec un sachet de

bonbons Haribo bien sûr !!A notre retour d’Allemagne, nous ferons une remise de prix avecdes lots achetés là-bas pour les 3 groupes de seconde et les 3lauréats des questionnaires.Un moment festif apprécié de tous ! Et bravo aux secondes pourleur travail ! M-L Servel

Lycée Général (L.E.G.T.) & Enseignement SupérieurDeux anciens élèves témoignent

AAnne-Laure Lucas (Bac SSIen 2009) et Matthieu LeParc (Bac SSI en 2007)

sont étudiants à L’ICAM Nantes,en 2ème année et 5ème année. Ilsont écourté leur semaine de tra-vail pour rencontrer les élèvesde Terminale S Sciences de l’in-génieur et leurs anciens profes-seurs.

Une occasion pour eux de reve-nir sur un choix d’orientation quia répondu à leurs aspirations.

En classe de terminale, les ques-tions quant à l’orientation sontnombreuses. Quel type d’études? Où ? Pour combien d’années ?Pour quel(s) métier(s) ?… Brefautant de questions qu’il estbon de partager avec des an-ciens.

Avec du recul, ni Mathieu ni

Anne-laure ne regrettent le Bac SSciences de l’ingénieur qui les abien préparés à la poursuited’études choisies. Et s’il n’y a,en moyenne, que 20% de fillesà envisager ce type de filière, cen’est pas non plus un problème.Les filles trouvent bien leur placedans les filières industrielles eten tant qu’ingénieures !

Le plus de l’ICAM selon eux ? Laformation humaine qui fait par-tie intégrante des cinq annéesde formation et la dimension in-ternationale. En plus des propo-sitions hebdomadaires, lesétudiants sont invités à vivreune expérience en autonomie :quatre mois donnés pendant lesétudes pour vivre un projet àl’étranger.

VVllVV

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1188 � Juin 2011 - n°165

UUne nouvelle mandature vient de s’ou-vrir au Conseil Régional des Jeunes.Tous les deux ans les lycéens et ap-

prentis de Bretagne sont appelés aux urnesafin de désigner les conseillers régionauxjeunes.

Le Conseil Régional, comme collectivité ter-ritoriale et partenaire constructif de la for-mation, a initié de manière authentique unespace pour l’expression des lycéens.

Le « CRJ » se veut être un lieu où s’échangentet se construisent des projets au service dela collectivité. Son fonctionnement est inscritdans une charte et son organisation rappellecelle du “vrai” Conseil Régional élu tous lessix ans.

Les 83 tandems mixtes ont été installés le 8décembre dernier à Rennes. Parmi ces 166conseillers régionaux jeunes, Enora LECLEREet Pierre COURTAILLAC représenteront le Paysde Lorient avec leurs huit camarades des éta-blissements voisins.

Enora et Pierre sont tous deux particulière-ment investis dans l’établissement commedélégués de classe et représentants de leurspairs, au Conseil des Délégués de l’Etablis-sement. Ils sont un modèle de fidélité à SaintJoseph – La Salle, puisque ils ont grandidans la prise de responsabilité depuis laclasse de 6ème jusqu’à celle de 1ère du Lycée.Enora a osé le baccalauréat technologiqueen génie mécanique, et Pierre, le baccalau-réat Scientifique dans la spécialité desSciences de l’ingénieur.

Les retrouver aujourd’hui élus au Conseil Ré-gional des Jeunes n’est pas vraiment une sur-prise !

En ayant choisi la commission « diversité cul-turelle et ouverture au monde », ils manifes-tent là une sensibilité bien présente à SaintJoseph – La Salle. La diversité culturelle estvisible, et cette association devient « levain

dans la pâte humaine» dès l’instant où l’ou-

verture au monde passe par l’autre, le tout

Autre.

Nous savons que Enora et Pierre seront de

bons ambassadeurs de leurs camarades en

portant le souci de la diversité culturelle et

de l’ouverture au monde qu’ils vivent au

quotidien.

Nous souhaitons qu’en participant aux tra-

vaux du CRJ, nos deux élus prolongeront ce

que nous voulons leur transmettre à travers

notre Projet Educatif : « des Etres reliés et as-

sociés ».

MMaarrcc NNIICCOOLL

…à l’école de la citoyennetéUne nouvelle mandature…

3 questions aux nouveaux élus auConseil Régional des Jeunes

1. Elan : Qu’est-ce qui fait que l’on ac-cepte de s’engager au conseil régio-nal des jeunes ?Enora : J’ai été élue déléguée par ha-sard…. Puis petit à petit, je me suis in-vestie dans la classe et cela m’apassionné. Lorsque cette année, on m’aparlé du Conseil Régional des Jeunes(CRJ), j’y ai vu une occasion d’ouvertureet de rencontre.Pierre : En début d’année, lors d’un dé-jeuner entre délégués à la Trattoria, onm’a parlé du CRJ. J’ai alors pensé au tra-vail en 1ère S qui n’est pas de tout repos,j’ai eu peur de l’investissement que celame demanderait. J’ai tout de même ac-cepté et je reconnais que c’est unechance de pouvoir faire entendre ma voixdans une instance régionale.

2. Elan : Quels sont les objectifs suCRJ ?

Enora : Nous avons deux années pourfaire aboutir un projet concret qui serviraà l’ensemble des lycéens bretons. Maisavant tout, nous devons apprendre ànous connaître entre conseillers. C’estparce que l’on se connaîtra bien que l’onpourra réaliser du bon travail ensemble.

3. Que diriez-vous de votre rôle d’élus

?Pierre : Nous avons à créer le lien entrele Conseil régional et les lycéens. Noussommes tous les ouvriers d’un futurgrand projet au service des lycéens. Celanous demande surtout du temps !

Succès pour les 2 stages d’an-glais pendant les vacances !1. Faire revenir des élèves volon-taires pendant les vacances pourleur proposer gratuitement descours de soutien en anglais ! Telleétait la gageure de la proposition quia su séduire tant au Lycée Profes-sionnel qu’au LEGT où deux groupesde 15 ont dû être constitués !Deux enseignantes, Tiphaine MAZEet Maëlle KERGOZIEN étaient sur lepont pour accueillir ce petit monde.Une proposition intéressante et à re-conduire !

JBCTémoignage d’élèvesLors du stage d’anglais, nous avonssuivi des activités qui permettentd’enrichir notre vocabulaire ! Le jeudu « petit bac », ou l’invention d’his-toires et de dialogues à partird’images étaient ludiques et permet-taient de conserver un « esprit va-cances ».Ce stage m’a beaucoup apportémême si au début j’étais réticente. Ilma permis de me réconcilier avecl’anglais. Jeanne DAPSENS 2nde A

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DDans son rapport àl'UNESCO, la Commissioninternationale sur l'édu-

cation pour le 21ème siècle "réaf-firme avec force un principefondamental : l'éducation doitcontribuer au développementtotal de chaque individu, espritet corps, intelligence, sensibi-lité, sens esthétique, responsa-bilité personnelle, spiritualité".

Le projet éducatif lasallien toutcomme la "Conduite des Écoles"de saint Jean-Baptiste de LaSalle qu'il continue et qu'il ac-tualise, témoigne de ces mêmesconvictions et affirme une foiprofonde dans le rôle essentielde l'éducation pour l'avenir despersonnes et des sociétés.

Ce faisant, il souligne la gran-deur de la tâche accomplie parles parents, les enfants et tous

les éducateurs qui collaborentau sein de l'école lasalliennepour l'épanouissement et la for-mation des enfants et desjeunes.

A Saint Joseph-La Salle, lesjeunes sont au cœur du projet

éducatif. Les équipes pédago-giques des différents secteursne manquent pas de proposi-tions pour ouvrir les jeunes surle monde, qu’il s’agisse du sé-jour en Provence pour les 6èmes,des différents échanges avecl’Espagne, l’Allemagne ou en-core, depuis cette année, avecune école de Poznam en Po-logne pour les 3èmes/2ndes, desdifférents séjours linguistiquesproposés, ou des voyagesd’études en lycée professionnelou encore des projets humani-taires tels que le projet au Marocdes BTS IRIS ou ceux de l’asso-ciation “Madagascar 2000” duLycée. La liste, non exhaustive,ne cite pas non plus toutes lespropositions plus locales et lesinitiatives au sein des classes.

Chargé de l’ouverture culturelle

et internationale à St Joseph-LaSalle, Gérard Lucas égalementresponsable du Collège, nouslivre sa réflexion sur la missiond’ouverture culturelle et interna-tionale qui lui est confiée.

VVéérroonniiqquuee LLee VVaagguueerreessssee

n°165 - Juin 2011 � 1199

L’ouverture culturelle et internationale à St Joseph-La Salle

Elan : Quelle est l’impor-tance de la culture à St Jo ?La philosophie est le proprede l’être. Pour bien vivre ensociété, il est à mon sens in-dispensable de disposerd’outils pour développer sapropre culture. À partir de là,la culture se décline au plu-riel. C'est-à-dire qu’il y a uneculture qui est constituée detout ce qui nous entoure dansune multitude de domaines. Iln’y a pas une culture noble etune culture pauvre mais il y aLA CULTURE de l’homme quirésulte des milliers de petitscourants qui vont alimenter lefleuve de sa connaissance.Pour moi l’être est une per-sonne communicante. Onn’est pas seul au monde. Onse doit de rentrer en commu-nication avec les autres. À cemoment là, quel langage par-lons-nous ? De quoi parlons-nous ? Sommes-nouscompris ? Et comprenons-nous, nous aussi les autres ?Je fais bien le distinguo entreculture et “cultureux”. Être cul-tivé, ce n'est pas utiliser lesbons mots et faire preuved'un savoir sans limite. Mais ils'agit de donner du sens à ceque l'on connaît.Donner dusens à ce que l'on apprendou à ce que l'on découvre.Pourquoi aller vers l'autre ?Pourquoi chercher à com-prendre sa démarche quellesoit intellectuelle ou artistique? Pourquoi comprendre salangue ?Être cultivé c'est aussi êtregénéreux. C’est accepterd’ouvrir son sac pour qu’il soitrempli et nourri par les autres.Donc cela va complètement àl’opposé d’une démarche in-dividuelle, égoïste et d’un “ga-vage” personnel. C’est unacte de générosité que d’êtreouvert à la culture. C’est dansce sens là que je veux tra-vailler avec les jeunes. Se cul-tiver, c’est accepter l’autre,c’est se nourrir de l’autre.C’est accepter l’idée del’autre, accepter que l’autrepuisse penser différemmentet qu’il a ses raisons.

Même si, à priori, il n’y a pasde lien entre la peinture, la re-ligion, le théâtre et leslangues. Un être cultivé vatrouver ente ces différents as-pects des liens. On va com-prendre une démarcheartistique parce que telpeintre était Espagnol, telpeintre s’était investi dansl’évangélisation, était marquépar une époque, un lieu, uncontexte. Permettre auxjeunes de comprendre leurrégion, le patrimoine local,c’est l’objectif de projets telsque celui de la classe patri-moine (cf. pages collège) ouencore la visite à Notre-Damede Quelven.

Elan : Quelles sont lesOrientations de l’ouvertureculturelle et internationaleà St Jo ?Le fil conducteur que je m’im-pose : redonner à la cultureses lettres de noblesse. L’idéeest bien de décomplexer laculture dans notre établisse-ment. Vous avez le droit dedire que vous aimez les arts,que ce soit le théâtre, le ci-néma, la peinture, la musiqueou autre. Cela permet peu àpeu de se forger une culturepersonnelle qu’il ne faudrapas cacher absolument depeur qu’elle soit identifiéecomme prétentieuse. Doncc’est remettre la culture à laplace qu’elle doit conserver,c’est à dire un bagage indis-pensable au bien-être et auvivre ensemble. Il est également essentiel deproposer la culture pour tous.C ‘est le sens que je donne àma démarche. Même, au-delà de l’établissement, je mebagarre pour que, quelquepart, on la démocratise.

Elan : Que peut-on fairepour la rendre accessible ?Il faut en premier lieu, la pro-poser. Aller au musée, au ci-néma ou au théâtre, ce n’estpas perdre son temps. La cul-ture est souvent associée auloisir plus qu’au travail. Il estparfois difficile de la faire ren-

> Interview de Gérard Lucas

Zoom sur...

Elan reviendra dans son prochain numéro sur le voyage en Pologne (icil’accueil sur place ; ci-dessous, la réception à la mairie de Lorient)

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2200 � Juin 2011 - n°165

LLes trois professeures delangue de 2nde C, MmeJosse, Servel et Zuéras, ac-

compagnées de Matthias LeBayon, documentaliste, ont pro-posé un projet peu banal aux 29élèves de la classe : réaliser unjournal télévisé sur l’actualitédans trois langues (anglais, alle-mand et espagnol).

Les élèves ont été répartis encinq groupes de sorte que cha-cun soit composé de germa-nistes et d’hispanophones.Découverte de la presse anglo-phone, germanophone et hispa-nophone. Chacun des groupesavait ensuite à choisir la langue

de leur production finale. Pen-dant une semaine, les élèves onteu à leur disposition « HarroldTribune », « Die Welt », « El Pais», « The sun » et « USA Today »qu’ils ont “épluché” pour déter-miner par groupe une théma-tique (fait d’actualité) communedans au moins deux langues.

Les lycéens ont ensuite analyséles textes, effectué desrecherches sur différentstypes de support, et tra-vaillé sur l’argumenta-tion, les citations etl’extraction d’informa-tions : autant d’étapes in-dispensables à lapréparation de l’interview/reportage.

Dans un dernier temps, letype d’activité dépend dela tâche choisie. L’inter-

viewer travaille sur les citations,la formulation… Pour le repor-tage, il est indispensable de tra-vailler sur l’argumentation.Enfin, le présentateur doit da-vantage travailler sur la mise enforme… VVLLVV

trer dans les établissementsparce que l’on va rapidementavoir des craintes et des cri-tiques d’enseignants et deparents, mais paradoxale-ment jamais d’élèves. Il y aencore de quoi faire pour quela culture soit complètementintégrée à la formation, pourqu’elle ne soit pas « à part »mais dedans.Finalement, tout l’enseigne-ment doit servir à la culture.Sinon, pourquoi apprendre sic’est simplement pour passerson temps et accumuler desconnaissances.Le lien est indispensable. Onva par exemple, en classe depremière, amener les élèvesà rédiger, à passer un oral defrançais. Est-ce qu’il n’est pasutile qu’au préalable, le jeuneait développé une culture lit-téraire grâce à des proposi-tions de rencontre d’auteursfrançais ou étrangers de toushorizons, de critiqued’œuvres artistiques etpuisse à un moment pour tra-duire une émotion, faire réfé-rence à une œuvre musicaleou à un tableau.Je veux dire que ça n’appar-tient pas exclusivement autravail de l’enseignant. Sansdévaloriser le travail de l’en-seignant, bien au contraire.C’est dire qu’il est un desgrands pourvoyeurs deconnaissance et de culturemais il n’est pas le seul ! Laculture appartient aussi à lafamille.

Elan : Et lorsque la culturen’appartient pas à la famille ?Nous sommes en devoir. Unedes missions principales del’école aujourd’hui c’est ouvrirau monde. Et bien entendu,dès que l’on ouvre au mondeon ouvre à la culture. On n’estpas seul au monde, on existeen tant qu’individu si on acompris et si on accepte lesautres.

Elan : Quelles propositionsactuelles à St Jo ?La culture fonctionne commeun arbre. Le tronc, c’est touteune vie. Pour que l’arbreporte des fleurs, il lui faudraêtre alimenté. Il faut permettreau jeune de donner son avisen sachant trouver le vocabu-laire approprié et argumenté.C’est toute la démarche del’histoire des arts au Collège.

Ce travail commence tôt, dèsla 6ème, en ouvrant la classeaux rencontres, aux échanges…Mais toutes ces propositionssont également rendues pos-sibles aujourd’hui à l’écolegrâce au soutien politique desconseils généraux, régionauxet de l’Europe. À St Jo, denombreux ateliers sont pro-posés, depuis « culture et ci-néma » pour les lycéens, enpassant par le « jardin médié-val pour les collégiens et laculture scientifique/robotiqueet Science expérimentale. Demême, l’ouverture linguis-tique n’est pas négligée avecles propositions de “Décou-verte euro”, de classe euro etKET/PET pour les plusgrands sans oublier la culturebretonne, le théâtre et la pra-tique des échecs.

Enora et Pierre font partiedes 165 jeunes conseillersrégionaux. Quel regard surl’engagement des jeunesportez-vous ?ls ont de la chance de vivre ànotre époque où les jeunesont gagné en crédibilité. Unjeune aujourd’hui a le droit degrandir sous le regard bien-veillant des adultes. Je croisen eux, “la valeur n’attendpas le nombre des années”.La culture est devenue plusaccessible à l’ensemble desfamilles, les jeunes se ren-contrent plus grâce aux nou-velles technologies.Aujourd’hui, on se pose unequestion, on trouve rapide-ment une réponse que l’onpeut croiser. En cela, lesjeunes qui s’engagent sontde jeunes gens bien dansleur temps, bien dans leurpeau. Quelqu’un qui s’engage à17/18 ans me rassure. L’ave-nir des Hommes est assuré.L’engagement c’est l’aboutis-sement d’une démarche intel-lectuelle.Propos recueillis par V. Le Va-gueresse

Un projet théâtreeuroMme Zuéras, professeurd’anglais, souhaitait monterune pièce en anglais. Char-gée de la classe de 4ème euro,M. Lucas l’a accompagnéepour démocratiser le théâtreet l’utiliser comme vecteurde communication. Il s’agitde l’adaptation de Christmas

L.E.G.T.Projet interlangues

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n°165 - Juin 2011 � 2211

L’atelier théâtre du collège-ly-cées St Joseph-La Salle deLorient remporte le premierprix du 8ème Festival euro-péen du théâtre lycéen fran-cophone (Fetlyf) qui s’estdéroulé du 13 au 16 avril2011 au théâtre de Saint-Malo.

Près de 180 jeunes issus de12 pays européens ont parti-cipé au festival en respectanten particulier, la condition de

jouer une pièce écrite à l’ori-gine, en langue française.Deux groupes non européensétaient également invitéscette année, un de Mayotte et

l’autre de l’île Maurice.L’atelier de St Jo a présenté"Le bruit des os qui cra-quent", une pièce de Su-zanne Lebeau adaptée parGérard Lucas, responsablede l’atelier. La prestation desLorientais leur a valu de rem-porter, fait exceptionnel, deux

prix, le 1er prix du Festival(prix Vitez) qui récompense lameilleure pièce. Ils ont égale-ment reçu le prix du jury

étranger (prix Rolland Du-billard).Le "théâtre de LaSalle" estd’ores et déjà sélectionnépour l’ouverture du Fetlyf2012 en soirée de gala.

Dans le cadre de la semainedes droits de l’enfant, l’atelierthéâtre présentera lors de lasoirée inaugurale du vendredi18 novembre 2011, « Le bruitdes os qui craquent » au Pla-teau des 4 vents. La repré-sentation sera suivi d’unediscussion/échange sur lethéâtre informatif et préventif.

> Premier prix du FETLYF 2011 pourl’atelier théâtre

Semaine de l’IndustrieEntreprises et écoles ensemble !

Caroll. Les 31 élèves ont tra-vaillé la compréhensionpour mettre en scène lespersonnages. Ce projet aurapermis à des élèves de par-ler la langue anglaise et àd’autres de vivre le théâtre.Par ailleurs, le travail avecdes collègues permet unpartage de compétences quine peut qu’être profitable àl’élève.

SSaint Joseph – La Salle a ac-cueilli la rencontre plénièreouvrant la semaine de l’in-

dustrie en Bretagne.

Nous le savons tous le secteur in-dustriel de notre pays souffre declichés désuets. Parmi les vingttrois mesures annoncées lors desétats généraux de l’industrie, il y acelle d’une semaine consacrée à larevalorisation de l’image de l’in-dustrie dans le paysage écono-mique de notre Pays.

Nous en sommes partiellementresponsables dès lors que nousagissons en prescripteurs commeenseignant du collège, commeprofesseur principal, comme res-ponsable de l’orientation, commeparent, comme partenaire de l’in-dustrie.

La première action du mardi 15mars dernier a visé à promouvoirles métiers de l’industrie en ré-unissant industriels et profession-nels de la formation et del’éducation.

A un moment où nous vivons lamise en œuvre du nouveau Bacca-lauréat des Sciences et Technolo-gies de l’Industrie et duDéveloppement Durable, l’Uniondes Industries et des Métiers de laMétallurgie (IUMM) lance le slogan« on se réalise en réalisant ».

De cette rencontre animée par M.Guillaume Dilas (secrétaire géné-ral adjoint de l’UIMM), voiciquelques données qui peuventnous éclairer : l’industrie dansnotre région c’est 180 000 em-plois, plaçant ainsi la Bretagne,5ème région industrielle et aussi au5ème rang pour le dépôt de brevets.

• Une grande diversité d’activitéssur l’ensemble du territoire breton

• La forte présence de l’agroali-mentaire et de la métallurgie enBretagne

• De grands groupes industriels etun tissu dynamique de TPI – PMI

• L’existence de quatre pôles decompétitivité : Pôle Mer, Images etRéseaux, Valorial, ID4car

• Un tissu universitaire comptantcinq universités bretonnes

• Des salaires relativement élevéset supérieurs à la moyenne régio-nale

• Une prospective encourageanteà travers les emplois, les parcourset les carrières professionnelles

• Dans l’industrie, un emploi surtrois est occupé par une femme…

Saint Joseph – La Salle se retrouvebien dans le paysage et souscrit

totalement aux propos entendus.Nous dressons les mêmesconstats et la réforme arrive àpoint nommé.

Les témoignages autour de latable ronde à laquelle ont pris part; François Coudron, Président Di-recteur Général de SAUGERA, Isa-belle Ruffault, Responsableadministrative de Timolor, Katia LeGuennec, Responsable Res-sources Humaines de Halieutis,Rémy Le Roux, Responsable Ser-vice Mécanique de Guelt, renfor-cent le sentiment d’une missionpartagée, celle d’assurer un avenirréaliste aux jeunes qui poussent leportail de l’établissement. Un vé-ritable partenariat continu(é) entrel’école et l’entreprise permettral’adaptation des métiers de l’in-dustrie en devenir.

Les interventions de M. Jean-Fran-çois Tribot, Inspecteur de l’Educa-tion Nationale, en charge de lapolitique éducative du 2nd degré,et M. Jacky Oliviero, Inspecteur del’Enseignement Technique, aurontpermis de clarifier et rendre lisiblel’esprit du nouveau Bac STI 2D au-près des enseignants prescrip-teurs en amont :

• Des formations industrielles enadaptation permanente

• Des parcours diversifiés et sécu-risés par un accompagnement

• Une meilleure lisibilité de l’offrede formations pour les familles etles jeunes.

En accueillant toutes les spéciali-tés du nouveau Bac des Scienceset Technologies de l’Industrie etdu Développement Durable, l’éta-blissement s’inscrit pleinementdans la dynamique du change-ment.

Saint Joseph – La Salle, entendjouer sa partition dans l’harmoniede l’innovation pour un durabledéveloppement. Les enseignantsse sont mobilisés depuis plus d’unan pour accueillir les premiersélèves de STI 2D.

L’initiative de ce mardi 15 mars,permettre la rencontre de parte-naires qui ont la même passionmais qui n’ont pas toujours osécroiser leurs regards est suffisam-ment novatrice pour être relatéedans ce qui fait la vie de l’établis-sement.MMaarrcc NNiiccooll

Une partie des jeunes de l’atelier entourés de P. Le Bérigot (directeur),Mme Gaëlle Raude-Jéhanno (direction d’acteurs), M. Pierrick Illien(Technique) et M. Gérard Lucas (responsable de l’atelier théâtre et

metteur en scène)

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2222 � Juin 2011 - n°165

Pastorale Collège

VVendredi 18 mars, le niveau 4ème de St Joétait rassemblé à l’amphi pour décou-vrir le spectacle de Dominique Auduc

et de Steeve Gernez.

Deux personnages. Gaby est un clown unpeu naïf, poète-magicien et rêveur qui parlede solidarité, de fleurs, de respect. Steevy,casquette à l'envers vissée sur la tête, est unjeune des cités, turbulent, blessé par la vie.

Le brouhaha des premières minutes est très

vite tombé, les jeunes se laissant porter par"le jeune Steevy qui ne comprend rien maisqui dans le fond est un peu comme nous".

On se demande dès le début comment ces

deux mondes vont pouvoir se comprendre. Ilfaudra un peu de temps pour que chacun setrouve et s'apprivoise. Steevy découvrira enGaby un adulte prêt à l'écouter et Gaby trou-vera en Steevy une personne qui le ramène àla réalité.

Après le spectacle, chacun a pu partager sesimpressions et poser ses questions aux-quelles Dominique et Steeve ont pris letemps de répondre.

Cette dernière partie fut particulièrement im-portante. Si nous avions quelques doutes

quant à la générosité des jeunes, ils nous ontmontré qu’ils savaient apprécier et diremerci. Oui, le spectacle a permis une ren-contre !

TTeemmppss ffoorrttss aavvaanntt PPââqquueessPropositions pour tous les élèves pendantles deux semaines qui ont précédé Pâques.Trois demi-journées ont permis à tous lesélèves de 6ème de se retrouver à la ferme (deSt Jo) sur le thème de Jésus et les symboles

des premiers chrétiens. Pique-nique au so-leil et pause photo avant de retrouver le col-lège. Le niveau 4ème a enquêté sur Jésus àl’occasion d’un temps balisé et les élèves de3ème se sont rendus à l’église Ste Bernadettepour une lecture commentée des textes de laPassion.

Une nappe blanche, des fleurs, une bougie,une boule de pain, tel était le décor de lachapelle en ce jeudi matin, Jeudi saint. Par-tage et moment de convivialité avec les

groupes Caté.

OOssccaarr eett llaa DDaammee rroossee ppaarr eett ppoouurrlleess 55èèmmeess

« Oscar et la dame rose », un beau projet pré-paré par les élèves de 5ème de l’atelier théâtreavec M. Lucas. Ce travail d’année des élèvesa été particulièrement bien accueilli par toutle niveau 5ème. À l’issue de chaque presta-tion, M. Lucas a lu un des passages du livrequi n’avait pas été mis en scène, celui de lachapelle. En cette veille de vendredi saint, cefut l’occasion de revenir sur les thèmes de lasouffrance, de l’épreuve et de l’espéranceavant un partage en groupe classe sur lethème de la confiance, thème d’année desécoles lasalliennes.

L’histoire d’Oscar et la dame rose

Oscar est un petit garçon qui vit à l’hô-pital des enfants, car il a une leucémie.Il a dix ans, mais il pense qu’il a l’aird'en avoir sept et que sa tête ressembleà un Crâne d’Œuf à cause de son can-cer. À l’hôpital il fait la connaissance deMamie-Rose, la « dame rose », qui tra-vaille là pour réconforter les enfants ma-lades. Elle encourage Oscar à écriredes lettres à Dieu pour se sentir moinsseul. Bien qu’il ne croie pas vraimentque Dieu existe, il le fait et formule unvœu par jour. Un jour, Mamie-Rose luipropose de "vivre chaque jour commesi tu vivais 10 ans." Dans le reste dulivre, on parlera de son "âge", 10 ans deplus à chaque lettre. Finalement, ilmeurt à "110 ans" passés ...

Du spectacle à la rencontre…

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n°165 - Juin 2011 � 2233

Pastorale Lycées

DDeux rencontres centréessur le “Jaillissement de laVie” ont marqué, le mer-

credi 20 avril, la semaine précé-dant Pâques, appelée par leschrétiens la “semaine sainte”.

L’objet était d’ouvrir largementl’invitation aux croyants et non-croyants : la Vie plus forte que lamort est un message quis’adresse à tous ! Et en ce prin-temps exceptionnel, la natureétait au diapason !Après une ouverture sur des pa-roles de Yannick Noah : “Ose,oseRedonne à ta vieSa vraie valeurOse, oseRedonne à ce mondeToutes ces couleurs”,

chaque jeune était invité àprendre savie en

main, pour “avancer”, “défri-cher” et “tailler sa route”.

Puis Nolwenn Cadot, animatriceen pastorale sur une paroisse deLorient et membre d’un groupede Pop Louange est venue té-moigner de son parcours.

Avec une partie de sa famillejuive et l’autre catholique, Nol-wenn a demandé le baptême latrentaine passée, pour accom-pagner sa fille Marie sur son che-min de foi. Et c’est aussi à lademande de Marie que Nolwennvit cette aventure un peu folled’un groupe de Pop Rock dansl’Eglise du Pays de Lorient !

Le midi, Nolwenn était aux “mer-credis de l’Escale” pour un dé-jeuner qui a permis à l’échangede se poursuivre et qui s’est ter-miné autour de la guitare et dela batterie.

Pour de plus amples renseigne-ments :

ssoonneennnn..ppoopp..ll oouuaannggee@@ggmmaaii ll ..ccoomm

hhttttpp::////ssoonneennnn..lloorriieenntt..ffrreeee..ffrr

Les 24 et 25 janvier, DamienRicour, comédien, était ànouveau à Saint Joseph dansle cadre d’une “tournée” orga-nisée pour les lycées lasal-liens de Bretagne.Il est intervenu devant les2ndes Pros, les CAP 1ère annéeet les 3DP6 le lundi, et devantles 2ndes LEGT le mardi.Damien sait transmettre sapassion des textes bibliquesmais revisités et adaptés àdes situations d’aujourd’hui.La parabole du Bon Samari-tain, celle de l’Enfant Pro-digue et le texte du prophèteJonas ont été servis avec unimmense talent et ont prisune saveur nouvelle !Damien Ricour poursuit sacarrière dans un registrelarge et varié.Il aime revenir dans lesécoles pour dire et redire auxjeunes qu’il ne faut pas bais-ser les bras. Revenant surson expérience personnelle, ilsalue les enseignants qui luiont permis d’arriver là où il estaujourd’hui.A la fin de la représentation, ils’est entretenu avec la classede 3DP6A.

> Damien Ricour de retour !

Un WE avec l’Arche de Jean VanierLes 15 et 16 avril, une trentaine de jeunes lycéens venus decinq lycées lasalliens bretons avaient rendez-vous à Kermaout,la maison des Frères près de Bénodet, et au “Caillou Blanc” deClohars-Fouesnant, l’une des nombreuses communautés del’Arche à travers le monde. Témoignages, repas partagés etateliers ont permis de belles rencontres et d’approcher le Dieudes Evangiles ! Merci à tous ceux qui ont facilité l’organisationde ce WE !

Pâques, le “jaillissement de la Vie” avec Nolwenn du groupe Sonenn

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2244 � Juin 2011 - n°165

LLa grâce, le rythme, l'habileté sont lesprincipales composantes de la gymnas-tique rythmique (GR) où les gymnastes

présentent leur programme, en individuel,en duo ou en équipe avec un ou plusieursdes cinq engins suivants : la corde, le ruban,le cerceau, le ballon et les massues.

Le cerceau délimite un espace creux ce quipermet à la gymnaste de jouer avec son vo-lume. Une bonne coordination est essen-tielle pour les fréquents changements demains. Si le ballon est le seul engin à ne paspermettre de prise, il permet essentiellementd'exprimer la sensibilité de la gymnaste. Lesmassues nécessitent une très grande dexté-rité durant les exercices et privilégie un tra-vail de coordination et de dissociationd'éléments asymétriques.

Les gymnastes exécutentune chorégraphie mêlant lesqualités de la gymnastiquerythmique et la synchronisa-tion.

Cette année 36 collégienneset lycéennes sont inscritesen section sportive ou A.S àSt Jo. Débutantes ou expéri-mentées, elles ont pris partaux compétitions proposéesdans le cadre de l’UGSEL,certaines se sont égalementformées au jugement. Lorsdu championnat départe-mental qui a eu lieu le 23 février, Camille,Marine et Mégane ont alterné le rôle de gym-naste et celui de juge avec disponibilité etbeaucoup de sérieux comme le soulignait Ni-cole Bouleis, responsable de la section GR.

Retour sur les meilleurs résultats 2010-2011.VVLLVV

CChhaammppiioonnnnaatt ddééppaarrtteemmeennttaall

Le championnat départemental s’est dérouléle mercredi 23 février 2011 au Palais deSports de Lorient.

Beaucoup de stress pour les plus jeunes ….Et beaucoup de plaisir aussi ! Depuis le moisde septembre, chacune travaille pour pré-senter le meilleur enchaînement possible, enindividuel, en duo ou en équipe ; avec l’es-poir d’être qualifiée pour le championnat ré-gional à Fougères…

7 premières places sur 9 catégories pour StJoseph-La Salle !

Les meilleurs résultats :

- 1ère en duos benjamines massues : JulieKhadraoui et Amani Tamoum (5F).

- 2ème en équipe à 4 benjamines, cer-

ceaux et ballons : Camille Chalaux, AxelleGuillouzic, Mélodie Moguerou et KatharinaLe Tiec (6F et 5F)

- 1ère En équipe à 6 benjamines, cer-ceaux et ballons : Maelys Abran, MélanieDréno, Jeanne Graziana, Julie Khadraoui, ElsaPallagrossi et Amani Tamoum (5F).

- 2ème En individuel cerceau, minimes :Louise Roussière (4F)

- 1ère en duos rubans minimes : LaurineNotret et Joane Yong-Peng (4G)

- 1ère en individuel cerceau cadettes : Tif-fanie Audo (2nde)

- 1ère en duos rubans cadettes : MarineCarrour et Mégane Daniel (2nde)

- 1ère en collectifs minimes, cadettes et

juniors, cerceaux et massues : Camille et Ma-rine Carrour, Mégane Daniel, Florine Heyn,Clémence Molinatti (2nde)

- 1ère en collectif « Open » : TiffanieAudo, Charlyne Chabauty, Eva Conrad, Sa-lomé Ekambi Kingué, Mary Muscat, MarjoriePalabe (3ème et 2nde).

Bravo à toutes les gymnastes !

Merci à Patrick, Béatrice, Eric, Yves, Alain,Pierrick... pour leur aide toujours aussi pré-cieuse !

CChhaammppiioonnnnaatt RRééggiioonnaall

Le championnat régional 2011 s’est déroulé àFougères le mercredi 31 mars dernier. Un ré-veil très matinal pour un départ à 6h30 !Mais « le jeu en valait la chandelle ». Lors duchampionnat départemental, nos meilleuresgymnastes s’étaient qualifiées et lesmeilleures de cette compétition se qualifientpour le national.

Les benjamines qualifiées pour le cham-pionnat national :

- 3ème place en collectif à 4 cerceaux et mas-sues : Camille Chalaux (6F), Axelle Guillou-zic, Katharina Le Tiec, Mélodie Moguerou (5F)qualification pour le championnat national.

- 2ème place en collectif à 6 cerceaux et mas-sues : Maelys Abran, MélanieDréno, Jeanne Graziana, JulieKhadraoui, Elsa Pallagrossi,Amani Tamoum (5 F)

Les minimes et cadettes qua-lifiées :

- 1ère en individuelles cerceauxcadettes : Tiffanie Audo (2nde)et championne de Bretagne –3ème : Camille Carrour (2nde)

- 3ème en duo rubans cadettes: Marine Carrour et MéganeDaniel (2ndes)

- 2nde en collectifs cerceaux -massues minimes et cadettes: Eva Le Daniel, Maelle Le Tal-

lec, Estelle Olivier, Louise Roussière (4 F),3ème : Camille et Marine Carrour, Mégane Da-niel, Florine Heyn et Clémence Molinatti(2ndes).

NNiiccoollee BBoouulleeiiss

CChhaammppiioonnnnaatt nnaattiioonnaall

Le championnat national s’est déroulé à StBrieuc les 13, 14 et 15 mai. 20 gymnastes deSt Joseph La Salle ont défendu nos couleurset rentrent avec une médaille de bronze encollectif à 6 cerceaux et massues. Bravo àtoutes les 6. En individuelle cerceaux, Tiffa-

Gymnastique RythmiqueSports

Les gymnastes (collégiennes et lycéennes) de St Jo avec Nicole Bouleis

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nie Audo (2nde) manque le po-dium d’un dixième de point.

FFoorrmmaattiioonn nnaattiioonnaallee ddeessjjeeuunneess jjuuggeess eenn GG.. RR..

Eaubonne les 2, 3 et 4 février2011

Marine, Camille et Mégane, troisgymnastes de St Joseph, ontcommencé à se former au juge-ment de la « GR » dès la classede 5ème. Actuellement, elles sonttoutes les trois en classe de 2nde,et tout en continuant la pratiqueen section sportive, elles ontsouhaité approfondir leursconnaissances pour le juge-ment.

Il est vrai que cette approche estparfois bien complexe : les gym-nastes sont notées en « VT » (va-leur technique, c’est à dire lesdifficultés corporelles ou liées àl’engin qu’elles réalisent), en «VA » (valeur artistique de la com-position) et en exécution … Lesjeunes juges doivent donc avoirun œil « exercé », avoir acquisles connaissances leur permet-tant de reconnaître les difficultéset les fautes, rester concentréespendant tout le temps de la com-pétition…. Être impartiales, dis-ponibles…

L’UGSEL Nationale organise tousles 2 ans une formation dejeunes juges à Eaubonne, en ré-gion parisienne. Cette année, 49jeunes y ont pris part, dont Ma-rine, Mégane et Camille.

A l’issue des examens, nosélèves finissent parmi lesmeilleures juges bretonnes : Ma-rine valide la partie « exécu-tion » tandis que Camille etMégane valident les 2 forma-tions, en Exécution et en Valeurtechnique.

NNBB

n°165 - Juin 2011 � 2255

Au championnat de BretagneAS Danse

DDeux groupes de danse de st Jo ont participé au championnatde Bretagne de danse le 6 avril à la forêt Fouesnant dont lethème était: "Sur les pas de..."

Inscrits en catégorie lycée où le niveau était particulièrement élevé,c’est "sur les pas d'une nouvelle planète" que le groupe 3ème lycée aévolué, manquant d'une place la qualification pour le national. Lesjeunes peuvent néanmoins être fiers d'avoir réalisé une belle pres-tation. Les 6èmes, 5èmes, 4èmes ont dansé sur le thème: "Sur les pas dela liberté", et se sont qualifiés pour le national qui se déroulera les 18et 19 mai à Nantes.

Les deux groupes ont eu un très bon comportement lors du spectacle.Ils ont travaillé sérieusement toute l'année pour un rendu dont ilspeuvent être fiers.

CCllaaiirree GGoouurrllaayy

Les benjamins sont cham-pions de Bretagne tri sportA l’issue du 1er tour de tri-sport qui s’est déroulé le 16mars 2011 à Bain-de-Bretagne, l’équipe de St Jose classait en tête. Les deuxpremières équipes de chaquepoule lors de cette premièrejournée étaient qualifiées

pour le tournoi final du 30MARS 2011.Le groupe de St Jo s’est dé-placé mercredi 30 mars àPlumelec pour la phase finaledes épreuves et confirme lesrésultats du 1er tour avec letitre de champions de Bre-tagne.

> Tri sport !

Championnat régio-nal de surf Mercredi 6 avril 2011 à Cro-zon, le championnat s’estdéroulé sur deux journées.Les organisateurs on fait untrès bon bilan grâce à desconditions de compétitiontrès favorables et à l’augmen-tation du nombre de partici-pants (67 participants) etd’établissements concernés(13).Même si les vagues de 50 à80 cm n’ont pas été excep-tionnelles, le vent léger et lesconditions estivales ont per-mis d’enchaîner les sériessur toute la journée. L’am-biance détendue des compé-titeurs et professeurs ainsique la participation de l’en-semble des élèves dans le ju-gement et l’aide matérielle afavorisé le bon déroulementde cette journée.Pierre-Louis Delacroix ter-mine 1er de la catégorie Col-lège. Gildas Kerneur etTristan Czodor finissent res-pectivement 2nd et 3ème.

Mercredi 11 maiI 2011 à LaTorche, les organisateurs no-tent le bon niveau général no-tamment en collège où les 5– 6 premiers auraient le ni-veau pour représenter la Bre-tagne sur un championnatnational scolaire.Pierre-Louis Delacroixconfirme sa 1ère place en ca-tégorie Collège. En Lycée,Antoine Sauray et TristanCzodor finissent respective-ment 2ème et 3ème.

Tennis de tableCette année, près de 30élèves se sont retrouvés lesmardi et jeudi en AS tennisde table. Mercredi 12 janvier, le cham-pionnat départemental detennis de table par équipes’est déroulé au CollègeNotre-Dame J-P II à Ploe-meur. Quatre équipes de StJo étaient qualifiées. Vincent Raude et MathisPayet se classent 3ème dans lacatégorie minime devantl’autre équipe de St Jo com-posée de Victor Traineau etde Thomas Slimani.Le 9 février près de 60 collé-giens du bassin se sont re-trouvés pour le championnatde secteur en individuel, dont25 collégiens de l’école. Cetterencontre a permis St jo defaire un carton plein en rem-portant les 5 premièresplaces : Victoire en minimede Mathis Payet, 2ème VincentRaude; 3ème Slimani Thomas,4ème Mattera Lorenzo..... et4ème place pour Quentin leBoudouil dans la catégorie« benjamin »Pour le championnat départe-mental qui se déroulait àGuégon, les minimes finis-sent 2nd par équipe dans lacatégorie élite. Félicitations !

Vincent Primel

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Alexis LanaAAlleexxiiss eesstt ppaarrttii uunn jjoouurr ddee PPrriinntteemmppss,,CC''ééttaaiitt llaa vveeiillllee ddee llaa PPââqquueess,,HHaappppéé ppaarr uunn bboolliiddee ddee ffeerrrraaiillllee..

CCee jjeeuuddii 2288 aavvrriill,, ttoouuss lleess ccooppaaiinnss ddee ssaa ccllaassssee ddee 11èèrree PPrroo EElleecceennttoouurraaiieenntt ssaa ffaammiillllee,, eenn ppaarrttiiccuulliieerr sseess ggrraannddss--ppaarreennttss,, ppoouurruunn ddeerrnniieerr aaddiieeuu..

LLaa ccoommmmuunnaauuttéé éédduuccaattiivvee ddee SSaaiinntt JJoosseepphh LLaa SSaallllee eesstt pprroo--ffoonnddéémmeenntt ttoouucchhééee ppaarr ttoonn ddééppaarrtt AAlleexxiiss..

AAvvaanntt ddee nnoouuss qquuiitttteerr,, nnoouuss aavvoonnss eenntteenndduu ccee bbeeaauu tteexxttee ::««JJee ssuuiiss ssiimmpplleemmeenntt ppaasssséé ddaannss llaa ppiièèccee àà ccôôttéé.. JJee ssuuiiss mmooii..TTuu eess ttooii..CCee qquuee nnoouuss ééttiioonnss ll''uunn ppoouurr ll''aauuttrree,, nnoouuss llee ssoommmmeess ttoouu--jjoouurrss..DDoonnnnee--mmooii llee nnoomm qquuee ttuu mm''aass ttoouujjoouurrss ddoonnnnéé..PPaarrllee--mmooii ccoommmmee ttuu ll''aass ttoouujjoouurrss ffaaiitt..NN''eemmppllooiiee ppaass uunn ttoonn ddiifffféérreenntt..

NNee pprreennddss ppaass uunn ttoonn ssoolleennnneell oouu ttrriissttee..

CCoonnttiinnuuee àà rriirree ddee ccee qquuii nnoouuss ffaaiissaaiitt rriirreeeennsseemmbbllee……»»

AAvveecc ttoonn pprrooffeesssseeuurr pprriinncciippaall,, PPaassccaallJJoouurrddrreenn,, tteess ccooppaaiinnss oonntt rrééaalliisséé uunneevviiddééoo ((ccff.. ssiittee)) qquuii mmoonnttrree ll''éétteenndduuee ddeetteess ddoonnss aarrttiissttiiqquueess..

EEnn ss''aaddrreessssaanntt àà ttooii,, iillss oonntt lluu llee tteexxttee dduucchhaanntteeuurr GGrrééggooiirree ::««JJ''aauurraaiiss aaiimméé tteenniirr ttaa mmaaiinn,, uunn ppeeuu pplluusslloonnggtteemmppss……

JJ''aauurraaiiss aaiimméé qquuee mmoonn cchhaaggrriinn,,NNee dduurree qquu''uunn iinnssttaanntt..EEtt ttuu ssaaiiss jj''eessppèèrree aauu mmooiinnssQQuuee ttuu mm''aatttteennddss..»»

CChhaaccuunn aavvaaiitt pprriiss llee tteemmppss dd''ééccrriirreeqquueellqquueess lliiggnneess..PPlluussiieeuurrss ffooiiss iillss tt''oonntt ddiitt ::««NNoouuss nnee tt''oouubblliieerroonnss jjaammaaiiss !!LLàà ooùù ttuu eess,, RReeppoossee eenn PPaaiixx..»»

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In Memoriam Jean-Pierre BilletJJeeaann--PPiieerrrree,,TTaa ddiissppaarriittiioonn pprréémmaattuurrééee llaaiissssee ddaannss llee ddééssaarrrrooii ttoonn ééppoouussee FFlloo--rreennccee,, vvooss eennffaannttss,, vvoottrree ffaammiillllee,, vvooss aammiiss.. NNoouuss ppeeiinnoonnss àà ttrroouu--vveerr ddeess mmoottss ppoouurr tteenntteerr dd’’aappaaiisseerr lleeuurr ssoouuffffrraannccee.. MMaaiiss ttaa mmoorrtt éébbrraannllee aauussssii llaa ccoommmmuunnaauuttéé ddee SSaaiinntt JJoosseepphh -- LLaaSSaallllee,, qquuii ééttaaiitt,, jj’’oossee llee ddiirree,, ttaa sseeccoonnddee ffaammiillllee.. TTuu eess rreennttrréé àà SStt JJoo ppoouurr yy pprrééppaarreerr ttoonn BBTTSS eenn sseepptteemmbbrree 22000022..AA 4433 aannss ttuu aacccceeppttaaiiss ddee ppaarrttaaggeerr lleess bbaannccss ddee jjeeuunneess bbaacchheelliieerrssqquuii nn’’aavvaaiieenntt ppaass llaa mmooiittiiéé ddee ttoonn ââggee.. TToonn sséérriieeuuxx,, ttoonn aappppééttiittdd’’aapppprreennddrree,, oonntt ffaaiitt ddee ttooii uunn bbrriillllaanntt ééttuuddiiaanntt -- mmaajjoorr ddee ssaa pprroo--mmoottiioonn eett qquuii aa llaarrggeemmeenntt ccoonnttrriibbuuéé àà ddoonnnneerr llee ttoonn aauuxx ddeeuuxx aann--nnééeess dd’’ééttuuddeess.. TToonn eexxeemmppllee aa mmoottiivvéé tteess ccoonnddiisscciipplleess.. IIll ffaauutt ddiirreeqquuee tteess eexxppéérriieenncceess pprrooffeessssiioonnnneelllleess eett hhuummaaiinneess ddoonnnnaaiieenntt ccrréé--ddiitt àà ttaa ddéémmaarrcchhee ddee rreepprriissee dd’’ééttuuddeess.. LLee BBTTSS eenn ppoocchhee,, tteess pprrooffeesssseeuurrss oonntt ééttéé ddeess aavvooccaattss eeffffiiccaacceessppoouurr ppllaaiiddeerr ttaa ccaauussee aaffiinn qquuee jjee tt’’ooffffrree llaa ppoossssiibbiilliittéé dd’’ééppoouusseerrllaa ccaarrrriièèrree dd’’eennsseeiiggnnaanntt ;; llee vveerrbbee nn’’eesstt ppaass uunnee ffiigguurree ddee ssttyyllee..TTuu eess eeffffeeccttiivveemmeenntt eennttrréé pplleeiinneemmeenntt ddaannss llee mmééttiieerr ooùù ttoonn eexx--ppéérriieennccee ddee ppèèrree ddee ffaammiillllee,, ttoonn ppaarrccoouurrss ssccoollaaiirree tt’’oonntt dd’’eemmbbllééeeccoonndduuiitt àà ttee pprrééooccccuuppeerr ddee ttoouuss lleess ééllèèvveess eett eenn ppaarrttiiccuulliieerr ddeecceeuuxx qquuii rrééccllaammeenntt uunnee aatttteennttiioonn pplluuss ssoouutteennuuee ((……))SS’’eennggaaggeerr,, ddoonnnneerr ddee ssooii,, ddee ssoonn éénneerrggiiee,, ppaarrttaaggeerr sseess ppaassssiioonnssaauurroonntt ééttéé ttoonn qquuoottiiddiieenn àà SStt JJoo.. JJeeaann--PPiieerrrree eenn lluuttttaanntt jjuussqquu’’aauu bboouutt,, nnoouuss ddoonnnnee uunnee lleeççoonn eettnnoouuss ppoouuvvoonnss aaffffiirrmmeerr,, ccoommmmee ddiitt ddee ccee ppooèèmmee,, qquuee ::LL’’iimmppoorrttaanntt,, cc’’eesstt ddee sseemmeerr,,UUnn ppeeuu,, bbeeaauuccoouupp,, ssaannss cceessssee,,LLeess ggrraaiinneess ddee ll’’eessppéérraannccee......SSèèmmee llee ssoouurriirree ::QQuu’’iill rreesspplleennddiissssee aauuttoouurr ddee ttooii,,SSèèmmee ttoonn ccoouurraaggee ::QQuu’’iill ssoouuttiieennnnee cceelluuii ddee ll’’aauuttrree..SSèèmmee ttoonn eenntthhoouussiiaassmmee,,TTaa ffooii,, ttoonn aammoouurr,,LLeess pplluuss ppeettiitteess cchhoosseess,,LLeess rriieennss..AAiiee ccoonnffiiaannccee,,CChhaaqquuee ggrraaiinnee eennrriicchhiirraa uunn ppeettiitt ccooiinn ddee tteerrrree..MMeerrccii JJeeaann--PPiieerrrree ddee ccee qquuee ttuu aass ééttéé,, mmeerrccii ddee ccee qquuee ttuu nnoouuss aassaappppoorrttéé.. MMeerrccii ddee ttoouutteess cceess ggrraaiinneess qquuee ttuu aass sseemmééeess…… eelllleessssoonntt cceelllleess ddee ll’’EEssppéérraannccee qquuii nnoouuss ffoonntt vviivvrree aauu--ddeellàà ddee llaa mmoorrtt..PPoouurr ttoouutt cceellaa,, nnoouuss vvoouulloonnss ddiirree àà GGéérraallddiinnee,, BBrriieeuucc,, BBéérraannggèèrree,,CCaammiillllee eett BBaassiillee qquu’’iillss oonntt llee ddrrooiitt dd’’êêttrree ffiieerrss dd’’êêttrree tteess eennffaannttss..

PPhhiilliippppee LLee BBéérriiggoottAnnick, notre collèguePPrrooffeesssseeuurr ddee ffrraannççaaiiss,, ttuu aass ééttéé uunn ppiilliieerr ddee SSaaiinntt--JJoo,, uunneeffeemmmmee dd’’eennggaaggeemmeennttss eett dd’’aaccttiioonnss..AArrrriivvééee eenn 11997788,, ttuu tt’’eess vvoouuééee aauu sseerrvviiccee ddeess jjeeuunneess lleess pplluussddéémmuunniiss eenn CCPPPPNN ((ccllaassssee pprrééppaarraattooiirree pprrooffeessssiioonnnneellllee ddee nnii--

vveeaauu aauu llyyccééee pprrooffeessssiioonnnneell ppuuiiss ddaannsslleess ccllaasssseess ddee tteecchhnnoo dduu ccoollllèèggee..DDiirreeccttrriiccee ddeess ééttuuddeess,, ttuu aass ttoouujjoouurrssmmiiss uunn ppooiinntt dd’’hhoonnnneeuurr àà vvaalloorriisseerr lleessééllèèvveess eenn ddiiffffiiccuullttééss ssccoollaaiirree,, ffaammii--lliiaalleess,, ssoocciiaalleess.. TTuu aass ééttéé àà llaa rree--cchheerrcchhee dd’’iinnnnoovvaattiioonnss ppééddaaggooggiiqquueessppoouurr iinnttéérreesssseerr lleess jjeeuunneess ppaarrffooiiss àà llaaddéérriivvee..PPeennddaanntt 1111 aannss,, ttuu aass ccoo--aanniimméé llaattrroouuppee ddee tthhééââttrree eett pprréésseennttéé ddeessppiièècceess ddaannss lleess ffooyyeerrss ddee ppeerrssoonnnneess

ââggééeess eennvviirroonnnnaannttss..AA ll’’ééccoouuttee ddee tteess ccoollllèègguueess,, ttoonn cchhaarriissmmee nnoouuss aa mmaarrqquuééss eettttuu nn’’hhééssiittaaiiss ppaarrffooiiss «« àà rruueerr ddaannss lleess bbrraannccaarrddss »» qquuaannddcc’’ééttaaiitt nnéécceessssaaiirree..TTeess aanncciieennss ééllèèvveess eett tteess ccoollllèègguueess ssee rraappppeelllleerroonntt ttoonn vviissaaggeeeett ttoonn ssoouurriirree..

MMaarriiee--CChhaarrlleess MMoorraannddeett JJoossiiaannee LLee BBaarrss

Frère René NioDDééccééddéé àà KKeerroozzeerr àà ll’’ââggee ddee 8899 aannss,, FFrrèèrreeRReennéé NNiioo ééttaaiitt uunn «« ppeerrssoonnnnaaggee »» qquuii aammaarrqquuéé ddee nnoommbbrreeuusseess ggéénnéérraattiioonnssdd’’ééllèèvveess aauu ffiill ddee ssaa ccaarrrriièèrree dd’’eennsseeiiggnnaanntt,,ddee pprrééffeett ddeess ééttuuddeess,, ddee ssuurrvveeiillllaanntt ggéénnéé--rraall,, pprréécciissaaiitt FFrrèèrree PPiieerrrree TToobbiiee lloorrss ddee sseessoobbssèèqquueess..AArrrriivvéé eenn 11995577 àà LLoorriieenntt,, FFrrèèrree RReennéé ééttaaiitt ààllaa ffooiiss pprrooffeesssseeuurr dd’’aannggllaaiiss,, ssuurrvveeiillllaanntt ggéénnéérraall,, rrééddaacctteeuurr ddee llaarreevvuuee dd’’EEllaann.. LL’’eennsseeiiggnnaanntt ééttaaiitt aapppprréécciiéé ppoouurr sseess ccoommppéétteenncceess,,sseess eexxiiggeenncceess eett llaa pprrooxxiimmiittéé qquu’’iillss eennttrreetteennaaiitt aavveecc sseess ééllèèvveess..LLee ssuurrvveeiillllaanntt ggéénnéérraall àà ll’’aauuttoorriittéé nnaattuurreellllee eett ssuurrnnoommmméé «« MMaaxx llaammeennaaccee »» aavvaaiitt llee ddoonn dd’’êêttrree llàà ooùù oonn ll’’aatttteennddaaiitt ppaass !! ÀÀ ll’’ooccccaassiioonn dduu 5500èèmmee aannnniivveerrssaaiirree ddee SStt JJoo àà KKeerrgguueesstteenneenn,, cceemmaallggrréé llaa mmaallaaddiiee ddee PPaarrkkiinnssoonn,, iill ss’’eesstt ssoouuvveennuu ddeess mmoommeennttssffoorrttss vvééccuuss àà LLoorriieenntt :: llee ddéémméénnaaggeemmeenntt ddee llaa rruuee DDuugguueesscclliinn ààKKeerrgguueesstteenneenn,, mmaaiiss aauussssii lleess ttrraavvaauuxx eett lleess ffêêtteess ddee ll’’ééccoollee..

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Page 27: Mise en page 1 - St Joseph - La Salle Lorient>Oscar et la Dame rose par et pour les 5ème ... ce que tout cela sans la confiance p? Le conseil des délégués a été associé à la

En 2011Février

LLee 2222 fféévvrriieerr,, oobbssèèqquueess ddee FFrrèèrree RReennéé NNiioo,, CCPPEE eett pprrooffeess--sseeuurr dd’’aannggllaaiiss ddee ll’’ééttaabblliisssseemmeenntt ppeennddaanntt 1177 aannnnééeess

MarsLLee 1166 mmaarrss,, nnaaiissssaannccee ddee EElloouuaann,, ffiillss ddee GGwwéénnoollééDDEESSPPRREESSLLee 3300 mmaarrss,, oobbssèèqquueess ddee MM.. ÉÉddoouuaarrdd SSCCAANNVVIICC,, PPrrééssiiddeennttHHoonnoorraaiirree ddee ll’’OOrrggaanniissmmee ddee ggeessttiioonn ddee ll’’ééttaabblliisssseemmeennttLLee 3311 mmaarrss,, oobbssèèqquueess MM.. JJeeaann--PPiieerrrree BBIILLLLEETT,, PPrrooffeesssseeuurr

AvrilLLee 1177 aavvrriill,, nnaaiissssaannccee ddee AAlliiccee,, ffiillllee ddee CCaarroolliinnee RRIIVVOOAALLEENNpprrooffeesssseeuurreeLLee 2288 aavvrriill,, oobbssèèqquueess ddee AAlleexxiiss LLAANNAA,, ééllèèvvee eenn 11èèrree pprrooff..EELLEEEECC

MaiLLee 22 mmaaii,, oobbssèèqquueess ddee MMmmee AAnnnniicckk VVAASSSSEE,, AAnncciieennnnee pprroo--ffeesssseeuurreeLLee 2211 mmaaii,, oobbssèèqquueess MM.. BBeerrnnaarrdd FFLLOOCCHH,, PPèèrree ddee TThhiibbaauutt,,ééllèèvvee eenn 11èèrree FFEEEE BB

Edouard ScanvicAAvveecc llee ddééppaarrtt ddee MM.. EEddoouuaarrdd SSccaannvviicc,, cc’’eesstt uunnee ppaarrtt ddee ll’’hhiiss--ttooiirree ddee ll’’ééccoollee SStt JJoosseepphh qquuee nnoouuss ppeerr--ddoonnss.. 1188 aannnnééeess àà llaa pprrééssiiddeennccee ddeell’’oorrggaanniissmmee ddee ggeessttiioonn ddee nnoottrree ééttaabblliiss--sseemmeenntt ((OOGGEECC)),, iill eesstt rreessttéé mmeemmbbrree dduubbuurreeaauu ddeeppuuiiss 22000011.. CCeett hhoommmmee dd’’eennggaa--ggeemmeenntt tteennaaiitt sseess rreellaattiioonnss aavveecc SStt JJoo ddeessaa ffaammiillllee.. CCoommmmee ssoonn ppèèrree,, iill aa ééttéé ééllèèvveecchheezz lleess FFrrèèrreess eett aa ééttéé ffiiddèèllee àà ll’’aammiiccaalleeddeess aanncciieennss..UUnn aarrttiiccllee lluuii aa ééttéé rréécceemmmmeenntt ccoonnssaaccrrééddaannss llee ddoossssiieerr ddee ll’’EEllaann nn°°116622..

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Carnet

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Quelques élèves de l'AS danse en représentationlors de la rencontre nationale de danse à Orvault.Le thème de leur chorégraphie était : "sur les pas

de la liberté"