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LE MAGAZINE DE LA TRADITION ET DU PLAISIR T R I M E S T R I E L - É T É 2 0 1 2 - N U M É R O 4 2

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Le Magazine de La Tradition et du plaisir - ETE 2012

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L e M a g a z i n e d e L a T r a d i T i o n e T d u P L a i s i rT R I M E S T R I E L - é T é 2 0 1 2 - N U M é R O 4 2

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Sous le soleil, exactement !Oyez, bonnes gens : c’est l’été ! Sur le papier, le parasol remplace le parapluie et le quartier général familial se déplace du salon au jardin…Qu’importe, au demeurant, l’état des baromètres car pour l’épicurien certifié conforme, l’heure est aux vacances. Rien qu’aux vacances ! Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il fasse grand soleil, il décline le bonheur à sa façon.« Members Only » se pare, en tout cas, de ses habits estivaux pour être assorti aux bermudas et aux transats. Magazine du plaisir et de la tradition, il se marie avec toutes les saisons. Mais l’été est, peut-être, sa préférée. Question d’état d’esprit.Comme de coutume, ce numéro est éclectique, multiple et changeant, guidé exclusivement par le culte du beau.Le golf lui sert, bien sûr, de fil rouge. L’occasion pour le swingueur averti de découvrir de nouveaux parcours et de s’imprégner, déjà, du parfum magique du British Open. Nicolas Colsaerts n’en finit pas de grimper dans la hiérarchie. Et si le champion belge sortait le grand jeu à l’occasion de l’édition 2012 qui se disputera sur le prestigieux links anglais du Royal Lytham & St. Annes, théâtre autrefois d’exploits légendaires de Bobby Jones et de Severiano Ballesteros ?Le golf ne fera son retour aux jeux Olympiques qu’à Rio de Janeiro, en 2016. Les JO de Londres de cet été n’en restent pas moins passionnants et attiseront les plus grandes passions aux quatre coins du monde. Saviez-vous que la Belgique a, elle aussi, organisé cet événement universel ? C’était en 1920, à Anvers. Au lendemain de la Première Guerre, l’heure n’était pas vraiment à la fête. Mais le stade du Beerschot avait néanmoins accueilli de grands champions. Le regard dans le rétroviseur ne manque pas d’intérêt…Lors de ces Jeux londoniens, la Belgique sera doublement représentée – chez les hommes et chez les femmes – dans les compétitions de hockey sur gazon. L’occasion est belle pour feuilleter l’album des souvenirs et évoquer les grands moments du hockey national lors des jeux Olympiques.Au fil des pages, le lecteur de ce 42e numéro aura également l’occasion de faire escale au « Meurice », à Paris, et au « Westminster », au Touquet, de découvrir quelques-uns des plus beaux spas du monde, de préparer des barbecues grand luxe et de se mettre à l’heure de Maurice Lacroix, horloger à la réputation grandissante.Il pourra, aussi, « of course », monter dans quelques belles voitures d’hier ou d’aujourd’hui, comme la légendaire McLaren dont l’histoire méritait, assurément, de vous être contée.

Bonne lecture…

Editorial

© Photo : DR

Prochaine parution : 21 septembre 2012Ce magazine ne peut être vendu.

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Direction de RédactionPhilippe JanssensMobile : +32 477 44 18 [email protected] TassoMobile : +32 475 66 99 25Philippe Van HolleMobile : + 32 476 77 40 68

Directeur ArtistiqueSmooz CommunicationMarc PétréMobile : +32 473 95 11 [email protected]

JournalistesPhilippe Bidaine, Raoul Buyle,Dominique Deprêtre, Philippe Janssens,Miguel Tasso, Philippe Van Holle

PhotographesEventattitude, Fabrice Masson

ImprimerieDereume Printing Company s.a.

Web DesignSmooz Communication

Régie PublicitaireDirect Advertising BelgiumAlain DevleschoudereMobile : +32 475 39 39 [email protected] MilanMobile : +32 474 29 12 [email protected]

Editeur ResponsableMembers Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 Lasne

La responsabilité de l’éditeur ne peut en aucun cas être engagée par le contenu des annonces publicitaires qui figurent dans la publication.

Members Only est une publication de :Members Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 LasneTel. : +32 2 653 87 [email protected]

Copyright © toute reproduction des textes et photo-graphies publiés dans ce numéro est interdite sauf autorisation de l’éditeur.La rédaction décline toute responsabilité pour tous les documents, quel qu’en soit le support, qui lui seraient spontanément confiés. Les photos ne comportant aucune mention d’auteur fournies à la rédaction sans précision de photographe ni d’agence, demeurent sous la responsabilité de leur propriétaire.

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La rédaction.

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8ROYAL LYTHAM & ST. ANNESLe marchand de sable va passer

16L’HISTOIRE DES JEUX OLYMPIQUESAnvers 1920 : faites vos Jeux !

22L’HISTOIRE D’UN CONSTRUCTEUR ATYPIQUELe fabuleux destin de McLaren

60MAS DE TORRENTL’art de vivre catalan

66BORGO EGNAZIAUn trésor sur l’Adriatique

52DRIVER’S DAYClassic Car Passion : du virtuel, au réel

54ING ARDENNES ROADSDu plaisir, malgré la tourmente…

56MONACO HISTORIC GRAND PRIXLes Belges conjuguent la F1 au passé simple

H i s t o i r e e t t r A D i t i o n

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Sommaireé t é 2 0 1 2 | Members Only n° 42

72L’ETERNELLE REDECOUVERTE DE PARISParis restera toujours Paris…

76HOTEL MEURICELa résidence des rois

80WESTMINSTER HOTEL & SPA, LE TOUQUETLes mystères du « West »

84LE HOCKEY BELGE ET LES JOLes anciens se souviennent

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30BMW GOLF CUPAvec un coupe de champagne, s’il vous plaît !

32LE TOUR DE FRANCE AUTOMOBILEOn n’a pas tous les jours 20 ans !

36MERCEDES-BENZ TROPHYDix bougies et un petit parfum italien

40PORSCHE INTER-COMPANY GOLF CHALLENGESon secret ? Une organisation parfaite…

42AUDI QUATTRO CUPSpa avant Arabella

48MERCEDES-BENZ PRO TOURBienvenue à Francourt, Afrique du Sud

50PASSION FOR GOLFLa Banque Degroof se met… au green

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90LE GOLF DE 7 FONTAINESOn se prépare pour l’Alps Tour

86LE CLUB DES VAu petit bonheur du sport automobile

94JAGUAR, DE LA XK 120 A LA XKR-SSo British indeed !

98LE SELECTION DE CONINCKOsez, osez... le rosé

102JEAN-MICHEL LORIERSLa tête dans les étoiles

120MAURICE LACROIXL’art d’accélérer le mouvement

126SPA ET GOLFSwings et Spa, l’accord parfait

104FRANCOISE ET BERNARD JOLLYUn golf vraiment vert

106THIERRY DOSOGNEIl met les stars à l’heur du tee

112IDEES CADEAUX A GOGONotre sélection été

116GRILLADES DE BOEUFLe barbecue se veut également smart

108L’ECONOMIE CHINOISELes nouveaux défis de l’Empire du Milieu

c l A s s i c c A r o n l y

o e n o l o g i e

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Le British Open se dispute cette année sur le parcours anglais du Royal Lytham & St. Annes, célèbre pour ses multiples bunkers. C'est sur ce links majestueux que Bobby Jones et Severiano Ballesteros sont entrés dans la légende du golf.

Par Miguel Tasso

Royal Lytham :le marchand de sable va passer

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Nicolas Colsaerts participera, du 19 au 22 juillet, à la 152e édition du British Open. Celle-ci se disputera sur le parcours du Royal Lytham &

St. Annes, sur la côte ouest de l'Angleterre. Un links certifié conforme !Ce n'est, évidemment, pas la première fois qu'un joueur belge participe au plus légendaire tournoi du golf mondial. Certains y ont même signé de très belles performances.On l'oublie parfois mais la Belgique a, en effet, compté de grands champions de golf. Flory van Donck fut, sans doute, le plus célèbre. Vainqueur

de la plupart des grands tournois professionnels européens, il termina à deux reprises à la deuxiè-me place du British Open !

L'exemple de Flory van DonckEn 1956, au Royal Liverpool, il clôtura les 72 trous du tournoi à trois coups de l'Australien Peter Thomson. Et en 1959, à Muirfield, il échoua à deux strokes du légendaire champion sud-africain Gary Player.« Il ne m'a pas manqué grand-chose mais, en golf, ce sont les petits détails qui font souvent la dif-férence. En 56, j'ai fait un double bogey sur le trou n°1, et je n'ai jamais pu remonter mon ▼

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handicap. En 59, je me suis mis hors limites lors du deuxième tour et, là encore, je n'ai pu, ensuite, combler le déficit. J'ai également eu ma chance en 58 au Royal Lytham & St. Annes. J'étais à un coup de la tête lorsque je me suis mis hors limites sur le trou n°3. Il devait être écrit quelque part que je ne gagnerais jamais le ''British''… » expliqua, ensuite, le champion belge, décédé en 1991.Flory van Donck aurait, assurément, mérité de s'adjuger le « British ». A son époque de gloire, il faisait, en effet, partie de l'élite mondiale. En 1953, sa meilleure année, il hérita même du « Vardon Tro-phy », récompense attribuée au meilleur joueur de Grande-Bretagne, c'est-à-dire du monde ! « Il était bien plus connu à l'étranger qu'en Belgique. A Lon-dres, les chauffeurs de taxi lui demandaient des autographes et il n'était pas question qu'il fasse la file dans un magasin ! Il rendait régulièrement visite au duc de Windsor. Il fut même invité per-sonnellement à la Maison-Blanche par le président Eisenhower et reçut, un jour, un chameau du pacha de Marrakech », explique Claudine, sa fille, qui a précieusement conservé toutes les coupures de presse relatant les exploits de son illustre papa.Le génial Gantois Donald Swaelens brilla, égale-

Donald Swaelens

Flory van Donck

ment, régulièrement lors du British Open. Le Royal Lytham lui convenait, au demeurant, très bien. Il y termina 11e en 1958, 30e en 1969, 44e en 1963 et, surtout, 7e en 1974, un an avant sa mort.

Le chef-d'œuvre de Bobby Jones…Le parcours du Royal Lytham & St. Annes est un links atypique. D'apparence anodin, voire tris-tounet, il n'offre aucune vue sur la mer ni aucun décor spectaculaire. Il recèle, cependant, tous les pièges propres aux grands parcours côtiers, sur-

Nicolas Colsaerts

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tout lorsque le vent est de la partie, ce qui est, évidemment, la norme dans ce coin du nord-ouest de l'Angleterre.Parcourir l'histoire de ce club équivaut, d'ailleurs, à feuilleter le grand livre du golf made in England. Ce n'est pas un hasard si Lytham fut le premier parcours anglais à accueillir un tournoi profession-nel, en 1890. Il réunissait quelques-uns des meilleurs joueurs du moment, dont Old Tom Morris.C'est, toutefois, en 1926 que le club hérita de ses premières vraies lettres de noblesse lorsqu'il fut l'hôte, pour la pre-mière fois, du British Open. Et qu'il consacra l'un des plus grands champions de l'histoire : l'Américain Bobby Jones.Ce dernier faillit, pourtant, être la victime d'une incroyable mésaventure. A l'époque, les joueurs disputaient 36 trous par jour. Après le troisième tour, la star américaine oublia son badge dans le restaurant de l'hôtel « Majestic ». Lorsqu'il voulut rejoindre le tee numéro un, le préposé ne le recon-nut pas – la télé n'était pas encore arrivée dans les foyers anglais – et lui refusa le passage. Jones passa, donc, par le guichet, acheta un ticket et se faufila dans la foule jusqu'au départ !Il n'eut pas à regretter l'investissement. En état de grâce, il signa un véritable festival lors du dernier tour, signant sur le trou n°17 un des plus beaux

coups du British Open. Son drive se perdit dans un bunker sur la gauche. Qu'importe : Bobby Jones sortit son fer 5 et signa un coup en aveugle, par-dessus les ajoncs, d'une précision diabolique qui

termina sa course à quelques centimètres du drapeau et déstabilisa complètement son

dernier adversaire, son compatriote Al Watrous. Une plaque commémorative rap-

pelle toujours, au départ de ce trou n°17, le chef-d'œuvre du génie américain, futur créateur de l'Augusta National…

… et celui de Severiano BallesterosLe Royal Lytham a toujours inspiré les

plus grands champions. Ce n'est, assu-rément, pas un hasard. Sous ses airs cafardeux, il cache mille et un trésors. A l'instar de Bobby Jones, le grand Severiano Ballesteros y trouva un terrain à sa mesure. L'Espagnol remporta deux British Open sur cet improbable links, colorié de mille bunkers. Il entra, d'ailleurs, dans la légende lors de son premier triom-phe, en 1979. Alors qu'il luttait pour la victoire avec l'Américain Hale Irwin, le « Matador de Pedrena » envoya son drive dans une zone de

parking temporaire. Comme il n'était pas possible de trouver les propriétai-

res des voitures, il hérita d'un drop sans pénalité. Au lieu de se replacer sur le fai-rway, « Seve » attaqua le green ! Un coup

plein d'audace et de témérité, à l'image du jeu flamboyant du champion ibérique. La balle, magistralement domptée, rebondit à l'endroit juste et roula vers le drapeau. Dans la foulée, Balleste-ros rentra son putt, signant l'un des birdies les plus spectaculaires du tournoi. Et il remporta son premier « British », le premier gagné par un joueur d'Europe continentale depuis le Français Arnaud Massy, en 1907. Hale Irwin ironisa ensuite : « J'ai partagé la partie d'un joueur qui n'a touché que trois fairways durant les 18 trous mais qui, à l'arri-vée, a gagné l'épreuve en surclassement… » Neuf ans plus tard, Ballesteros remit sur le métier son ouvrage. Même lieu, même heure, même endroit. Et même costume de scène ! Au som-

Le trou n° 10

BobbyJones

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met de son art, avec les clubs qu'il avait utilisés en 1979, « Seve » signa une carte de 65 le dernier jour pour anéantir les espoirs du Zimbabwéen Nick Price, également déboussolé par les coups impos-sibles du magicien espagnol.

Terre de Ryder CupLe Royal Lytham a, au total, accueilli dix fois l'« Open ». Et il a, le plus souvent, couronné des champions d'exception : Bobby Jones en 1926, Bob-by Locke en 1952, Peter Thomson en 1958, Bob Charles en 1963, Tony Jacklin en 1969, Gary Player en 1974, Severiano Ballesteros en 1979 et en 1988, Tom Lehmann en 1996 et David Duval en 2001.Le parcours a également été le théâtre de deux Ryder Cup, en 1961 et en 1977, à l'époque où l'épreuve opposait les Britanniques aux Américains. Ces derniers s'imposèrent, d'ailleurs, les deux fois.Les origines du club datent de 1886, lorsque le parcours fut créé à côté de la gare ferroviaire. Faute de bail, il déménagea un peu plus tard, en 1897, pour s'installer carrément le long de la voie ferrée, sur son site actuel. C'est le pro Georges Lowe qui dessina le tracé. Celui-ci a, bien sûr, évolué au fil des ans, notamment en 1911 lorsque l'architecte Harry Colt modifia de nombreux trous. Mais il est resté d'une simplicité architecturale exemplaire, à l'image de la plupart des links bri-tanniques dont, évidemment, le Old Course de St. Andrews. Neuf trous en quasi-ligne droite à l'aller, neuf trous en quasi-ligne droite au retour : le concept est basique.Et c'est le vent qui, bien sûr, rend le défi passion-nant. Très exposé, le terrain ne met aucun swing à l'abri des caprices d'Eole. Avec, à la clé, de redou-tables défis. Car, bien sûr, outre les bunkers, on recense un rough épais, une végétation souvent hostile, des hors-limites et, « of course », des greens aux multiples pentes.

Severiano Ballesteros

Un par 3 pour commencer !La grande particularité du Royal Lytham est, évi-demment, sa collection de bunkers, le plus souvent d'une infinie profondeur. De véritables cratères ! C'est l'ADN de ce links, sa marque de fabrique. On en dénombre plus de deux cents, le plus souvent placés à des endroits stratégiques : à la tombée des drives ou autour des greens. Fréquenter ce sable équivaut souvent à perdre un coup en che-min, même pour des pros aguerris…Lytham commence par un par 3. C'est unique pour un parcours du British Open. Et les sept bunkers qui ceinturent le green rendent, évidemment, la mise en jeu redoutable. L'aller est traditionnel-lement plus facile en raison des vents portants. Le retour peut prendre volontiers des allures de chemin de croix. Les cinq derniers trous – tous des par 4 – sont généralement considérés parmi les plus difficiles de Grande-Bretagne. On les joue généralement vent de face, à l'image du 18, un finishing hole qui résume pleinement la philoso-phie de l'endroit avec un océan de bunkers de tous les côtés. Tony Jacklin l'avait maîtrisé de superbe façon lors de sa victoire en 1974, la première d’un joueur anglais après dix-sept ans de disette.Bref, vous l'aurez compris, ce Royal Lytham a tout pour plaire aux passionnés de golf qui suivront religieusement l'événement devant leur télévision. « C'est un parcours délicat à négocier, où il faut tou-jours être très concentré. Les derniers trous sont de véritables juges de paix », résume l'ancien champion belge Philippe Toussaint qui participa à deux British Open (1974 et 1979) sur ce links diabolique.Sur le papier, Nicolas Colsaerts devrait se sentir à l'aise dans cet univers. Il apprécie les links et n'a pas peur de jouer des coups de fer dans le vent. L'an passé, une mauvaise chute en scooter l'avait privé du British Open. Il rêve de savourer, cette fois, une belle revanche.

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Lorsque, le 14 août 1920, le roi Albert Ier déclare ouverts les Jeux de la VIIe olym-piade, l'heure est à la fois à la fête et aux souvenirs. Les stigmates de la Première

Guerre mondiale sont, en effet, encore dans tous les esprits. Dans le stade du Beerschot, une minu-te de silence est, d'ailleurs, respectée en mémoire de tous les sportifs tombés au champ d'honneur. Et, plus que jamais, le lâcher de pigeons dans le ciel bas et gris de la métropole revêt une signifi-cation lourde de sens.Il n'était pas évident d'organiser des Jeux à l'heure où l'Europe pansait ses plaies et où les tensions

étaient encore si grandes. Décidé en 1914, le choix d'Anvers n'a, pourtant, jamais été remis en question. Au contraire. Le baron Pierre de Coubertin n'a cessé de vanter les mérites de la ville portuaire. « Pour son courage, la Belgique mérite, plus que toute autre nation, d'accueillir ces Jeux », répéta, d'ailleurs, le fondateur de l'olympisme et président du CIO.Le défi n'est, pourtant, pas simple à relever. Au lendemain de la guerre, la crise économique est générale. Pour réunir l'argent nécessaire, les organisateurs anversois doivent faire appel à des armateurs et à des diamantaires. Et, afin d'être

Si, si, la Belgique a déjà organisé des jeux Olympiques. C'était à Anvers, en 1920. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le climat était plutôt morose mais l'événement a marqué les esprits. Retour sur un chapitre historique du sport national.

Par Miguel Tasso

Anvers1920 :

faites vos Jeux !

L'arrivée des 100 mètres

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remboursés, ceux-ci imposent des tarifs souvent excessifs. Résultat : ces Jeux ne connurent pas vraiment le succès populaire espéré pour un événement de cette envergure.

Le serment et le drapeauVingt-neuf nations défilent, lors de la cérémonie d'ouverture, dans le stade olympique du Beerschot. Les pays vaincus lors de la Grande Guerre – l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Bulgarie et la Turquie – ne sont pas invités. Secrètement, le baron de Coubertin rêvait de Jeux de la réconciliation. Vu les circonstances, c'était un peu prématuré.Ces Jeux d'Anvers entrent cependant dans l'histoire à plus d'un titre. Pour la première fois, un serment olympique est prononcé. C'est l'escrimeur Victor Boin, futur président du Comité Olympique Belge, qui est chargé de la mission. D'une voix émue, tenant le drapeau noir, jaune et rouge dans une main et levant l'autre, il déclare au nom de tous les athlètes : « Nous jurons que nous nous présentons aux jeux Olympiques en concurrents loyaux, respectueux des règlements qui les régissent et désireux d'y participer dans un esprit chevaleresque pour l'honneur de nos pays et la gloire du sport. »Le texte de ce serment est toujours de rigueur aujourd'hui même si le terme « jurer » a été remplacé par « promettre » et le terme « pays », par « équipes » afin d'éviter tout nationalisme exacerbé.

Pour la première fois, aussi, le drapeau olympique, adopté lors du Congrès de Paris, en 1914, est hissé au mât des stades. Pierre de Coubertin l'avait conçu à partir d'un symbole de la Grèce Antique. Des anneaux entrelacés avaient, en effet, été retrouvés sur une dalle de marbre d'Olympie. Désormais, ces cinq anneaux représentent l'union des cinq continents.

L'exploit des DiablesVingt-deux disciplines (154 épreuves) sont au menu pour les 2 669 athlètes (2 591 hommes, 78 femmes) participants. D'un point de vue sportif, ces Jeux sont marqués par quelques grands exploits. Au niveau belge, c'est sans discussion

Les Diables Rouges champions olympiques de football

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la victoire de l'équipe nationale de football qui attise les plus grandes passions. A l'époque, la Coupe du Monde n'avait pas encore été créée. Le tournoi olympique revêtait, donc, une importance majeure. En quart de finale, les Diables Rouges avaient dominé (3-1) l'Espagne du grand Zamora et, dans la foulée, ils avaient pris le meilleur (3-0) sur les Pays-Bas dans un derby brûlant.En finale, la Belgique affronte la Tchécoslovaquie, impressionnante tout au long du tournoi où elle a notamment sévèrement battu la France (4-1) en demi-finale. Le stade du Beerschot est trop petit pour accueillir tous les supporters. En état de grâce, portée par le public, la Belgique mène rapidement 2-0 grâce à des buts de Coppée et de Larnoe. Dans la foulée, l'arbitre exclut, en outre, Steiner, coupable d'une vilaine faute. C'en est trop pour les Tchèques qui, furieux et mauvais perdants, quittent tout simplement la pelouse ! Sur le moment, cet épilogue malheureux gâche un peu la fête mais faut-il rappeler que cette victoire est, toujours aujourd'hui, la seule remportée, au niveau international, par nos Diables Rouges ! Pour rappel, l'équipe du sélectionneur Emile Hanse était composée de : Debie ; Swartenbroecks, Verbeeck, Musch, Hanse, Fieren, Van Hege, Coppée, Bragard, Larnoe et Bastion.Un autre sport fait le bonheur des athlètes belges : le tir à l'arc. Au total, six médailles d'or sont décernées aux archers nationaux. Hubert Van Innis, à lui seul,

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s'adjuge quatre breloques. Le Malinois est, au demeurant, l'athlète le plus titré de l'olympisme belge. Au total, il a remporté neuf médailles (six d'or, trois d'argent) lors des Jeux de Paris (1900) et d'Anvers. Force est d'admettre, néanmoins, qu'en

ce temps-là, il y avait inflation de compétitions de tir à l'arc avec des spécialités comme le « tir au berceau » ou le « tir aux petits oiseaux »…

Nadi et NurmiCes Jeux anversois consacrent, par ailleurs, quelques grandes figures du sport mondial. Le nageur hawaiien Paoa Kahanamoku, véritable homme-poisson, confirme sa domination. Déjà lauréat du 100 m lors des Jeux de Stockholm, en 1912, il remet son ouvrage sur le métier dans le bassin anversois et participe également au succès US dans le 4x200 m. Nul ne sait le nombre de médailles qu'aurait remporté l'Américain, élevé dans le sérail des vagues de la plage de Waikiki, sans l'interruption liée à la guerre. L'Italien Nedo Nadi marque aussi les esprits. Sur les six épreuves inscrites au programme de l'escrime, il en remporte cinq. L'escrime était presque parfaite ! Originaire de Livourne, Nadai est carrément élevé au rang de héros national en Italie. Durant la guerre, il avait, il est vrai, combattu dans deux régiments de cavalerie, terminant au rang de capitaine et décoré à deux reprises. Ses exhibitions à Anvers confirment son génie.En tennis, la Française Suzanne Lenglen, 21 ans, domine, sans surprise, le tournoi féminin disputé sur les courts du Beerschot. Au sommet de son ▼

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art, d'une grâce exceptionnelle dans sa belle robe immaculée, elle ne perd, en tout et pour tout, que quatre jeux (olympiques). « J'ai été très émue lorsque le roi Albert Ier est venu, personnellement, me féliciter. Je n'oublierai jamais ce moment », confiera la championne qui remportera également, en compagnie du vétéran Max Decugis, l'épreuve du double mixte.Mais les Jeux d'Anvers scellent aussi – et surtout – l'avènement du Finlandais Paavo Nurmi, athlète de légende qui allait ensuite écrire quelques-unes des plus belles pages de l'histoire de l'athlétisme. Agé de 23 ans, Nurmi avait débarqué en Métropole quasiment inconnu. Battu dans le 5 000 m, il allait savourer d'éclatantes revanches sur 10 000 m et dans le cross-country. Un prélude à sa future insolente domination dans les courses de fond.

C'était, au demeurant, les Jeux de la Finlande puisque le marathon fut remporté par Johan Hannes Kolehmainen. Pour fêter l'événement, le vainqueur, modèle de sobriété, s'offrit le premier verre de bière de sa vie ! Il devait bien ça à la Belgique… Au niveau anecdotique, ajoutons que ces JO 1920 permirent au tireur suédois Oscar Swahn de devenir, à 72 ans, le champion olympique le plus âgé de l'histoire et qu'en voile, la Britannique Dorothy Wright participa au succès de son équipe en « sept mètres ». Seul hic : l'épreuve était réservée aux… hommes !

Paavo Nurmi

Pour la première fois dans l'histoire des jeux modernes, l'escrimeur be lge V ictor Boin prononce le serment olympique au nom de tous les conccurents

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Non contente de menacer les records de Ferrari en F1, McLaren s'attaque, aujourd'hui, aux modèles routiers de la marque italienne. Un destin à peine croyable lorsqu'on sait que son pilote-fondateur, Bruce McLaren, est né au bout du monde avant de tomber gravement malade durant son enfance…

Par Philippe Janssens

Le fabuleux destin deMcLaren

Avec plus de 200 victoires au compteur, Ferrari est, bien entendu, la référence absolue en F1. Mais l'écurie McLaren, qui a pourtant débuté au plus haut

niveau seize ans plus tard, n'est plus qu'à une tren-taine de succès de la fameuse « Scuderia ». Avec un tel palmarès, le constructeur britannique s'appuie,

évidemment, sur une image très forte au moment de s'attaquer au marché des supercars.Si on avait dit cela au père de Bruce McLaren lors-que ce dernier naquit à Auckland, en 1937, il ne l'aurait certainement pas cru ! Et encore moins quelques années plus tard, lorsque le petit Bruce fut atteint d'une maladie le clouant au lit durant de

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Le plus jeune vainqueurLa passion de Bruce McLaren pour le pilotage et la mécanique se développa très tôt. Son père, ingé-nieur impliqué dans l'automobile, le poussa dans cette voie afin de lui faire oublier son handicap. Jeune adolescent, le futur champion s'entraînait, donc, déjà à l'art de la glisse dans la propriété fami-liale. Et dès qu'il atteignit l'âge de 16 ans l'autorisant à participer à des compétitions, il se fit remarquer par quelques brillants résultats, notamment dans des courses de côte. Cela lui valut d'être sélec-tionné par la Fédération Néo-Zélandaise de Sport Automobile, qui cherchait justement à envoyer un jeune en Angleterre, dans l'espoir de faire briller les couleurs du pays au plus haut niveau du sport automobile mondial. Bruce McLaren fut celui-là !Débarquant en 1958 sur le sol britannique, le jeu-ne « Kiwi » fut accueilli par Jack Brabham, cham-

pion australien déjà bien implanté en Europe. Ce dernier joua le

rôle de tuteur pour Bruce et l'introduisit chez Coo-

per, la marque pour

nombreux mois. Une infection qui lui valut de boiter jusqu'à la fin de ses jours mais qui ne l'empêcha pas de remporter quatre Grands Prix de Formule 1, dont un au volant d'une de ses propres voitures !D'après certains, ce serait, d'ailleurs, au cours de cette période sombre de sa prime jeunesse que le Néo-Zélandais se serait forgé un caractère excep-tionnel. Ses biographes parlent, souvent, de son sens de l'humour, de sa patience, de sa résistance et de son espièglerie. Un portrait radicalement dif-férent de celui d'Enzo Ferrari ! Mais il faut dire que si ce dernier vécut jusqu'à 90 ans, Bruce McLaren, lui, décéda dans un acci-dent avant même d'avoir atteint 33 ans !

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laquelle il roulait à l'époque. Embauché comme mécanicien durant la semaine, McLaren pouvait s'exprimer le week-end au volant des Formule 2 du constructeur anglais. Très vite, son excellent coup de volant fit merveille. Mais c'est, surtout, son côté perfectionniste qui marqua les esprits.

comprendre l'importance de bien régler le châssis des voitures, afin d'obtenir une meilleure tenue de route en virages. Il passait, donc, de longues heu-res à peaufiner la mécanique et à dialoguer avec les techniciens de Cooper.Cette implication méticuleuse lui permit de débuter en Formule 1 dès l'année sui-vante… et de remporter un Grand Prix (Sebring, USA) dès cette première année au plus haut niveau ! Il devint, ainsi, le plus jeune vainqueur d'un

On raconte, ainsi, que lors d'une de ses premières courses en Europe, il demanda à ses mécanos s'ils avaient bien fait le plein d'huile. Ceux-ci ne daignè-rent même pas répondre mais le jeune coureur ne put s'empêcher de vérifier si le travail avait été bien fait ! C'est aussi ce caractère pointilleux qui lui offrit rapidement la réputation d'être un excel-lent metteur au point. A une époque où certains considéraient encore que la puissance du moteur était quasiment la seule chose qui comptait pour aller vite, Bruce McLaren fut parmi les premiers à

GP F1, un record qui ne fut battu que 44 ans plus tard, par Fernando Alonso !A 21 ans, Bruce McLaren était évidemment arrivé au bon endroit au bon moment, son équipier et mentor Jack Brabham remportant coup sur coup les championnats du monde pilotes 59 et 60, son jeune équipier aidant Cooper à décrocher deux fois d'affilée la couronne chez les constructeurs. Le natif d'Auckland sera, d'ailleurs, classé deuxième du championnat pilotes en 1960, en signant une nouvelle victoire en Argentine.

Prost Lauda Hamilton Dennis Bernie Dennis

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La période dorée de Cooper n'allait, malheureuse-ment, pas durer plus longtemps. Après une saison difficile, Jack Brabham fut le premier à quitter le navire fin 61 pour créer sa propre écurie. Bruce, lui, resta avec Cooper jusque fin 65. De quoi encore accrocher à son palmarès le prestigieux Grand Prix de Monaco, en 1962. Mais dès 1963, le Néo-Zélandais s'attela à un nouveau challenge.

Comme Brabham, il créa, en effet, sa propre écurie de course, le Bruce McLaren Motor Racing Ltd. Le début d'une légende !

La consécration en BelgiqueAu début, McLaren se contenta d'engager des Cooper dans le championnat d'Océanie, joliment baptisé Formule Tasmane. La première saison (hiver 63-64) tourna malheureusement au drame, Tim Mayer, l'équipier de Bruce, se tuant au volant en février 64. L'aventure aurait, donc, pu en

Coultard

Dennis et Mansour Raikonen

Senna

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rester là si Teddy Mayer, le frère de Tim, n'avait poussé McLaren à continuer dans cette voie. Les deux hommes s'associèrent et montèrent rapide-ment les échelons du sport automobile mondial. Après avoir brillé dans le championnat américain Can Am, McLaren devint un constructeur à part entière dès 1966, année où il s'attaqua à la For-mule 1. Les deux premières années au sommet

de la pyramide furent difficiles mais dès 1968, McLaren bénéfi-cia du fameux moteur Ford-Cosworth lui permettant de jouer les premiers rôles. A tel point que Bruce McLa-ren décrocha la victoire au volant de sa propre voiture

dès le Grand Prix de Belgi-que, disputé à Spa-Francorchamps. Le premier d'une très longue série de succès, encore en cours actuellement. Denny Hulme, équipier de McLaren, lui aussi Néo-Zélandais, remporta encore deux autres victoires en 1968, se battant pour le titre mondial cette année-là. 1969 fut plus difficile – avec une victoire au Mexique quand même – mais ce n'est rien en regard de ce qui allait se passer en 1970. Le 2 juin de cette année-là, Bruce McLa-ren allait, en effet, trouver la mort sur le circuit de Goodwood, en Angleterre, lors d'une séance d'essais privés. Le capot de sa voiture s'envola, déstabilisant le bolide qui finit sa course contre un poste de commissaires.Une fois encore, Teddy Mayer décida, néanmoins, de continuer l'œuvre du fondateur de McLaren. Un pilote-constructeur décédé à 32 ans à peine et qui ne connut, donc, jamais la joie de remporter un titre mondial. Le premier arriva pourtant rapidement après, dès 1974, avec Emerson Fittipaldi. La suite de l'aventure McLaren en F1 est plus connue, avec

encore un titre en 76, puis les nombreuses couron-nes décrochées dans les années 80, 90 et 2000, notamment avec Niki Lauda, Alain Prost, Ayrton Senna, Mika Hakkinen ou encore Lewis Hamilton.

Nouveau challengeAujourd'hui, McLaren s'attaque à un nouveau chal-lenge en passant à la production d'un modèle de route en relativement grande série. Après l'incroya-ble McLaren F1 construite à une centaine d'exem-plaires dans les années 90 (avec une victoire aux 24 Heures du Mans au passage), la marque bri-tannique lance, en effet, la McLaren MP4-12C, qui s'attaque de front à la Ferrari 458 Italia. Un modèle routier qui puise toute sa légitimité de la course, en utilisant pas mal de technologies issues de la compétition. Y compris une coque entièrement en carbone, reléguant sa rivale italienne au rang d'ancêtre. Nul doute que le très regretté Bruce McLaren aurait adoré l'idée !

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Avec une coupe de champagne, s'il vous plaît !

La BMW Golf Cup, cru 2012, a pris son envol le 4 mai dernier sur le splendide parcours du Sart-Tilman. Elle a, ensuite, fait escale dans quelques-uns des plus

beaux clubs du royaume. Les premières épreuves qualificatives furent largement arrosées. Mais les dieux du ciel se calmèrent au fil du temps et le soleil dardait déjà largement ses rayons, fin mai, à Keerbergen et à Kapellen.Rendez-vous incontournable du calendrier golfique amateur belge, la BMW Golf Cup fête, cette année, son vingt-quatrième anniversaire. Cette saison, à l'exception des manches « Open » du Royal Ostende (le 31 mai dernier) et du Château d'Ardenne (le 7 septembre prochain), le tournoi est réservé aux clients et invités de la célèbre marque automobile. Une façon, pour celle-ci, de soigner ses relations avec ses fidèles conducteurs et d'aller à la rencontre de nouveaux prospects.La compétition se joue en « single stableford » (deux catégories Messieurs, une catégorie Dames) et donne, bien sûr, lieu à de superbes parties. Le tournoi « Béhème » est l'un des plus prestigieux de

BmW golf cup

C'est du côté de Reims que se disputera la finale… belge de la BMW Golf Cup 2012. Une façon de rendre hommage à Pommery, fidèle partenaire de l'événement.

Par Miguel Tasso

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l'année. Et, dans les club-houses, il fait l'objet de toutes les convoitises ! Mais à l'heure de rentrer les cartes, même les signataires de mauvais scores ont tôt fait de se consoler. L'accueil personnalisé est la marque de fabrique du tournoi et a le don de mettre tous les participants de bonne humeur!Les lauréats des dix-huit épreuves qualificatives se retrouveront, le 29 septembre prochain, pour la grande finale belge. Preuve qu'il n'y a plus de frontières, celle-ci se déroulera à… l'étranger, du côté de Reims, au cœur de la Champagne. Une façon pour BMW d'honorer l'un des plus fidèles partenaires du tournoi : le champagne Pommery !

Les heureux finalistes auront, bien sûr, l'occasion de déguster les meilleurs crus de la maison lors de la soirée de gala qui se déroulera dans le Domaine Pommery. Auparavant, ils devront toutefois négocier au mieux les 18 trous du parcours de L'Ailette, sis près de Laon, sur une partie du site du Chemin des Dames, bien connu des historiens de la Première Guerre. Il s'agit d'un très beau « parkland» dessiné, dans la forêt, par Michel Gayon. Au programme : des bunkers savamment placés, des obstacles d'eau redoutables et des greens parfois surélevés ! Bref, un beau challenge golfique dans un endroit très agréable. ■

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Tour Auto« Le plus beau de tous »

Ce n'est pas un scoop : les rallyes d'ancêtres ont le vent en poupe. Un peu partout, se créent des épreuves plus ou moins prestigieuses, plus ou

moins relevées et plus ou moins sportives. S'il y en a, aujourd'hui, pour tous les goûts, peu de ren-dez-vous peuvent se targuer d'un niveau tel que celui du Tour Auto. Parce qu'il a lieu sur quelques-unes des plus belles routes du monde, parce qu'il constitue le « revival » d'une compétition ayant tenu un rôle majeur de 1951 à 1973, parce qu'il a ressuscité dès le début de la vague « nostalgique » et pour un tas d'autres raisons plus ou moins rationnelles, cet événement est, sans doute, le plus incontournable du continent européen. Un

peu comme Le Mans Classic côté piste. Du coup, on y trouve les plus belles voitures du monde, y compris des bolides valant plusieurs… dizaines de millions d'euros, comme les fameuses Ferrari GTO des années 60.Toutes les autos ayant participé au « vrai » Tour Auto entre 51 et 73 ont le droit de participer. Parmi elles, quelques Ferrari 275 GTB, dont celle des Belges Jacques et Olivier Blanpain, des habitués. « Oui, c'est devenu un rendez-vous incontournable pour mon père et moi », explique Olivier. « Personnellement, j'y participe depuis 2005. La première année, c'était en compétition, avec un copilote professionnel. Grâce aux erreurs des plus pressés, nous avons, d'ailleurs, terminé dans le top 10. Mais dès l'année suivante, nous

La version moderne du fameux Tour de France Automobile fêtait ses vingt ans cette année. L'occasion de nous immiscer parmi les plus belles voitures du monde au volant d'une non moins splendide Ferrari FF !

Par Philippe Janssens

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en avons fait un rendez-vous familial, et cela nous permet, mon père et moi, de nous retrouver ensemble durant une semaine dans une ambiance décontractée puisque nous nous inscrivons, désormais, en catégorie « Régularité », qui consiste juste à respecter une certaine moyenne horaire. Ce qui n'est, d'ailleurs, pas si évident que cela mais bon, il n'y a pas le stress de la compétition. »

Circuits F1Cette liberté laissée aux concurrents, qui peuvent s'inscrire soit en « Compétition » soit en « Régularité » constitue une des autres raisons du succès grandissant du Tour Auto depuis sa résurrection, en 1992. Mais c'est loin d'être la seule. Olivier Blanpain est bien placé pour nous l'expliquer… « La première raison pour laquelle nous avons choisi cette épreuve comme rendez-vous annuel est qu'elle est parfaitement organisée par l'équipe de Patrick Peter. Peter Auto est, en effet, une entreprise bien rodée, qui organise aussi Le Mans Classic, Spa Classic ou encore les European Le Mans Series. Du sérieux ! Sur le Tour Auto, ils parviennent toujours à trouver de nouvelles routes, toutes plus belles les unes que les autres. A croire que le réseau routier français compte un nombre infini de possibilités extraordinaires ! ▼

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De plus, vu l'importance de l'événement, nous avons la chance de pouvoir emprunter quelques routes fermées à la circulation. Et dans les portions ouvertes, les motards de la garde républicaine nous ouvrent la route. C'est un gros plus, notamment aux entrées des villes, où cela évite à nos moteurs de chauffer dans les embouteillages. »Vous en voulez encore ? « Pour des amateurs comme nous, c'est un rêve de pouvoir rouler dans la même épreuve que des héros de notre jeunesse, tel Jean Ragnotti », explique encore le pilote belge de la rouge Ferrari. « Et pour couronner le tout, on a la chance de pouvoir rouler sur quelques circuits mythiques tels que Dijon ou Le Castellet, qui ont marqué l'histoire de la Formule 1. » Il est vrai qu'Olivier Blanpain étant par ailleurs propriétaire et utilisateur occasionnel d'une Ligier pilotée par Didier Pironi lors du Grand Prix de Belgique F1 de 1980, il est dans son élément sur piste également !

Ferrari FFUne révolution réussieAussi étonnant que cela puisse paraître à nos yeux, lorsque nous traversions les villages français, notre FF – la dernière Ferrari arrivée sur le marché – suscitait encore plus d'enthousiasme que les extraordinaires ancêtres qui nous encadraient. Particulièrement et fort logiquement auprès des jeunes, d'ailleurs. Mais même lors des rassemblements sur circuits – qui attiraient davantage de vrais passionnés – nous n'avons pas entendu le moindre commentaire

négatif. A priori, il n'était pourtant pas évident de faire passer cette FF pour une « vraie » Ferrari. Quatre grandes places, un coffre plus accueillant que celui d'une BMW M3, quatre roues motrices… Beaucoup de nouveautés pour une marque généralement prisonnière de son passé et de son image. Mais derrière le volant, la magie du V12 de 660 chevaux et la précision du châssis opèrent : oui, il s'agit bien d'une vraie Ferrari ! Le pari, risqué, est gagné.

« Rien à déclarer » !Lui aussi croisé sur les routes du Tour Auto 2012, un autre Belge confirme le prestige de l'événement. « Moi, je suis là pour le côté sportif », explique Joseph Lambert, un des meilleurs copilotes du monde. « Je ne suis, donc, pas trop attiré par le côté fastueux et très mondain du Tour mais il faut reconnaître que le plateau est fabuleux et que c'est parfaitement organisé. »Quant à Stéphane Sertang, concessionnaire BMW-Mini-Ferrari-Maserati-Volvo du Brabant et importateur Rolls-Royce et McLaren en Belgique, il était également présent au départ. « Just for fun »... « Oui, je roule en BMW 3.0 CSL avec Eric Neubauer, gros concessionnaire BMW en France. Du coup, on a repeint notre monture aux couleurs de la 4L du film ' Rien à déclarer ' », se marre-t-il.Ou comment participer à un magnifique événement en ne se prenant pas la tête !

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Dix bougies et un petitparfum italien

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Voilà tout juste dix ans que le Mercedes-Benz Trophy fait swinguer les cœurs des golfeurs belges. Dix ans de bonheur partagé sur les plus

beaux greens du royaume. Dix ans de rencontres où les participants ont échangé cartes de score et cartes de visite dans la même bonne humeur.Au fil des ans, le Mercedes-Benz Trophy est devenu une véritable référence. A la fois prestigieux et convivial, il véhicule, depuis ses débuts, les valeurs fortes de la marque, comme l'excellence, l'art de vivre, le goût du défi sportif et le fair-play. Bien davantage qu'un simple tournoi de golf, c'est un concept, une philosophie, un état d'esprit.L'édition 2012 ne déroge pas à la règle avec, au menu, vingt-deux compétitions qualificatives sur neuf parcours. Au total, ce sont près de trois mille joueurs qui souffleront les dix bougies sur le tee n°1 ! Le coup d'envoi a été donné le 4 mai à Rinkven.

L'édition 2012 du Mercedes-Benz Trophy est en marche ! Les heureux finalistes de l'édition 2012 auront la chance de séjourner au « Borgo Egnazia », un nouveau resort qui cultive l'art de vivre et de bien vivre.

Par Miguel Tasso

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Le tournoi a, ensuite, fait escale dans quelques-uns des plus beaux clubs du royaume.Comme de coutume, le Mercedes-Benz Star Trophy, programmé le vendredi, est réservé aux invités des concessionnaires et des partenaires et se joue en « flag stroke play ». Le Mercedes-Benz Trophy, organisé le week-end, est, quant à lui, ouvert aux membres des clubs visités et se dispute en « single stableford ». Deux formules, deux concepts. Et une même façon, pour Mercedes, d'aller à la rencontre de ses clients et futurs clients dans une atmos-phère décontractée, propice aux rencontres. Cha-que fois, la griffe de la marque est, évidemment, présente avec un accueil personnalisé et une très belle table de prix.Les joueurs les plus performants des deux com-pétitions se retrouveront le 31 août prochain sur le magnifique parcours du Golf Club d'Hulencourt pour la finale belge. Les heureux vainqueurs ▼

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seront, ensuite, invités, du 28 septembre au 2 octobre, sous le soleil des Pouilles, en Italie. C'est, en effet, dans le cadre somptueux du « Borgo Egna-zia », sur le magnifique parcours de San Domenico, que sera tiré le bouquet finale de l'édition 2012. Dessiné le long de l'Adriatique, il s'agit d'un links d'exception situé dans un environnement unique. Ce n'est pas un hasard si ce parcours accueille régulièrement des tournois internationaux réser-vés aux professionnels. Membre des « Leading Hotels of the World », le « Borgo Egnazia » est un établissement d'exception sis dans l'une des plus

▼ belles régions d'Italie. Ici, au cœur des Pouilles, dans la région de Brindisi, le temps semble s'ar-rêter. Spa, restaurant gastronomique, soleil : il ne manque rien. Comme dans les livres de poésie, les parfums, les couleurs et les sons se répandent à l'infini.Les lauréats du Mercedes-Benz Star Trophy auront, quant à eux, l'occasion de participer, du 13 au 17 septembre, à la finale mondiale qui aura lieu à Stuttgart, quartier général de la marque. Plus que jamais, l'étoile de Mercedes-Benz brille, donc, sur les greens de Belgique et d'ailleurs. ■

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A l'heure où nous mettions sous presse, quatre manches du Porsche Inter-Company Golf Challenge avaient été disputées, au Hainaut, à Kapellen, au

Sart-Tilman et au Zoute. Lors de chacune de ces joutes « royales », on affichait complet ! Ce n'est pas loin d'être un véritable exploit, alors que, récemment encore, quelques teaching pros nous confiaient, en aparté, avoir quelques trous dans leur agenda, concernant les leçons tant individuel-les que collectives. « C'est nouveau et cela ne fait évidemment guère plaisir, mais c'est sans doute

une des manifestations de la crise économique et financière mondiale », nous disaient-ils.Dans un contexte difficile, l'Inter-Company, si elle n'est sans doute pas la seule exception à la règle, n'en constitue pas moins une valeur sûre, fata-lement très appréciée des amateurs de ce type de tournois où l’on mélange swings et business, cartes de score et cartes de visite. « Comme à cha-que fois en début de saison, surtout ces dernière années, j'ai eu une petite appréhension au moment de lancer la compétition, mais la formule tient sans doute du miracle car elle séduit de plus en plus

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Un succès total !

Malgré le climat économique plutôt morose, l'Inter-Company cartonne, il n'y a pas d'autres mots ! Une seule raison à ce succès : une organisation parfaite qui traverse toutes les tempêtes !

Par Philippe Van Holle

La toute nouvelle et magnifique Boxster de Porsche

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de monde », explique Denis Heskin, organisateur emblématique. « Les sociétés qui s'inscrivent sont en tout cas ravies de leur expérience dans le cadre du Porsche Inter-Company et je pense que l'équipe des main sponsors qui m'accompagnent et sou-tiennent mon organisation y est certainement pour quelque chose. Leur enthousiasme est tout sim-plement communicatif. Il traduit aussi l'esprit qui animent leur firme et leurs activités, servant en quelque sorte d'exemple à suivre pour nos partici-pants et autres invités. »Denis Heskin ne le dit pas car sa modestie n'a d'égal que son talent d'homme orchestre d'un tel tournoi, mais ce qui joue également dans le succès de l'Inter-Company, c'est le sérieux qui entoure la compétition. On sait ce qu'on achète et ce qu'on reçoit dans ce tournoi qui est devenu une sorte d'étalon dans le monde du golf business belge. L'accueil est toujours personnalisé tout en res-tant discret; les clubs partenaires sont parmi les meilleurs du pays, avec des terrains toujours à la hauteurs de l'attente; et l'ambiance demeure conviviale et... enviée par d'autres organisations.A ce titre, il faut savoir que Porsche a renouvelé son accord de Title Sponsor de l'événement jusqu'à la fin 2013, une fidélité qui en dit long sur la qualité du produit golfique jugé à la hauteur des magnifiques bolides allemands.Question compétition, on épinglera l'exploit réalisé lors de la manche disputée au Zoute par Daniel Glineur qui a réussi l'incroyable prouesse de signer deux eagles sur le pourtant très difficile parcours du littoral, dont le deuxième sur le trou n°15, lequel est quand même un double dogleg ! Il n'étonnera personne, du coup, que Daniel Gli-neur, associé à Alex Cammermans, ait, de haute lutte, remporté la manche knokkoise. Le duo est évidemment qualifié pour la finale belge du Royal Waterloo le 22 juin ! ■

Jean Heinen félicite les frères Dick et Jack Boeckx de l’équipe AGC Gedopt gagnants du prix Porsche

L’équipe Samsung de Manuel Vannest et Frank Lagast gagnent le prix Hungary Tourism offert par Peter Urbanyi

Jerry Lee de Samsung Benelux offre son prix à l’équipe Eagle Travel Michel Reculez et Giobanni Fulgaro

La table des prix au Zoute

L’ambiance très convivial de l’Inter-Company

En pleine forme au Zoute, Jean Heinen, Charlotte Martens et Thomas Desmarets

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AuDi QuAttro cup

Spa avant Arabella

L'édition 2012 de l'Audi Quattro Cup est en route ! Le célèbre tournoi compte, cette année, treize manches qualificatives à son programme. Certaines sont réser-

vées aux invités du réseau de distribution de la marque, d'autres sont ouvertes aux membres des clubs visités. Mais toutes véhiculent les mêmes valeurs : le fair-play, le surpassement de soi et la bonne humeur.L'épreuve se déroule, d'ailleurs, selon la formule très conviviale du Greensome Stableford où les deux joueurs d'une même équipe alternent les coups.Pour Audi, le golf est, de longue date, un sport de prédilection, idéal pour aller à la rencontre de ses clients ou futurs clients. C'est vrai en Belgique, où le tournoi fait référence dans tous les club-houses pour la qualité de son organisation – signée D-Side Sport – mais aussi pour sa philosophie basée sur l'esprit novateur, le raffinement et la sportivité.Mais la notoriété de l'Audi Quattro Cup dépasse, évidemment, largement nos frontières. Le tournoi de la marque aux anneaux se dispute chaque année dans une cinquantaine de pays et réunit plus de

cent mille joueurs sur les cinq continents. Voilà des chiffres impressionnants qui en disent long sur le mariage d'amour entre le swing et Audi.Cette année, les lauréats des différentes manches qualificatives se retrouveront, le vendredi 28 sep-tembre, pour la finale nationale. Celle-ci se dérou-lera sur le magnifique parcours du Royal Golf Club des Fagnes, à Spa. De l'avis unanime, il s'agit d'un des plus beaux parklands de Belgique.La finale mondiale aura lieu, pour sa part, du 23 au 27 novembre sur le parcours de l'Arabella Golf Club, en Afrique du Sud. Situé dans la région du Cap, il s'agit d'un championship course d'une rare beauté naturelle, bordant le plus grand lagon naturel du pays. Le club, véritable parkland de bord de mer, accueille depuis 2003 le Nelson Mandela Invitational. Dessiné par Peter Markovitch, un des meilleurs architectes sud-africains, il est considéré comme l'un des plus beaux parcours du monde par de nombreux spécialistes.

La finale belge de l'Audi Quattro Cup aura lieu, en septembre, sur le parcours du Royal Golf Club des Fagnes, à Spa. Les lauréats représenteront la Belgique à la finale mondiale à Arabella, en Afrique du Sud. Un must.

Par Miguel Tasso■

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BEL escapadeen Zélande…

Simplicité, hospitalité, discrétion… autant de valeurs essentielles qui lui sont che-villées au corps et qui traduisent, à la fois, la tradition d'une entreprise fami-

liale élevée au rang d'art et celles de l'association des plus prestigieuses enseignes de notre capi-

tale dont il fait partie.« J'ai très vite été passionné

par les automobiles ancien-nes », souligne Henri Leysen, le bijoutier des

têtes couronnées. « J'avais 18 ou 19 ans lorsque j'ai acquis ma première voiture ancienne. C'était une Citroën Le Trèfle 5CV jaune et noir, identique à celle de ' Tintin au Congo. ' »Le temps d'un aller-retour au cœur de la Zélande, entre digues et Polders, à l'occasion de ce 2e Rallye du BEL, mis sur pied par son président, Jean-Pol Piron, et tracé de main de maître par Dan Erculisse, Henri Leysen se laisse aller à ses autres passions, tout en veillant à la bonne tenue de sa superbe Jaguar XK120 bleu ciel. « L'automobile, pour moi,

Pour la deuxième édition de son rallye, le Brussels Exclusive Labels a choisi le charme des Polders et de la Zélande. Amoureux de belles automobiles et friand d'escapades épicuriennes, Henri Leysen, le célèbre joaillier bruxellois, a profité de ce week-end d'exception pour partager sa passion pour les belles lignes…

Par Philippe Janssens

Des moulins pour assécher les Polders…

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c'est le détail d'une poignée de portière, l'esthé-tisme d'un tableau de bord, la beauté d'un volant, les lignes d'une carrosserie. Et puis, ce que j'aime par-dessus tout, c'est l'aspect épicurien de ce type de balade entre amis dans des endroits charmants… »Après une soirée et une nuit mémorable à la Villa Augustus, à Dordrecht, le slalom entre les bras de mer et les moulins se poursuit direction, Veere et Zierikzee, charmants petits ports de pêche et de plaisance. « Je dois avouer que les plats pays, ce n'est pas ma tasse de thé », poursuit notre interlocuteur. « En revanche, j'adore l'esprit de la voiture ancienne. Ici, et contrairement aux voitu-res modernes, les gens ne vous parlent pas du prix de votre voiture mais bien de son histoire, c'est passionnant. »Collectionneur, il ne l'est pas vraiment. « J'ai pos-sédé plusieurs voitures », poursuit-il. « J'ai deux Bentley et autant de Bugatti. Des voitures que j'ai restaurées avant de les revendre au gré des périodes de ma vie. En plus de la XK120, je pos-sède une avant-guerre, une Delahaye de course de 1936… » ▼

La superbe Jaguar XK 120 de Henri Leysen

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Après un lunch à la Zuiderterrasse, sur les quais de l'Escaut, à Anvers, le retour vers Bruxelles s'an-nonce déjà. Et après une escale obligatoire au Rallye des Autos, tout le monde se retrouve pour le buffet final au Club des V, rendez-vous incon-tournable des passionnés de la course automobile. « S'il y a certains événements auxquels je parti-cipe de manière plus professionnelle, j'adore les rallyes pour la découverte des régions que nous traversons. En Belgique, en France, mais plus loin également, nous avons déjà eu l'occasion de vivre des moments d'exception. »S'il a abandonné le hockey, Henri Leysen s'est mis au golf. « Mais, malheureusement, je ne prends pas assez de temps pour jouer », avoue-t-il. Nous sommes une bonne bande de copains et nous avons déjà effectué quelques merveilleux voyages, notamment en Ecosse… »Son meilleur souvenir ? La Californie où il séjourna quelque temps. « A l'époque, à Pebble Beach, j'ai pu croiser Clint Eastwood et discuter avec lui sur le parcours de golf, avant de me rendre au célèbre concours d'élégance automobile. Là, j'ai pu ras-sembler mes deux autres passions en l'espace de quelques jours…»

© Crédit photos : Julien Leroy

Henri Leysen et Jean-Pol Piron, toujours très actifs au sein du BEL

Dan Erculisse et Jean-Pol Piron, les organisateurs de l'épreuve

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Il ne fait aucun doute que l'Afrique du Sud est devenue l'une des destinations golfiques par excellence au cours des dernières années. Les organisateurs du Mercedes-Benz Pro Tour

(circuit réservé aux pros belges), toujours en quête de nouveaux défis, l'ont bien compris. Et si le Pro-Am de l'Ile Maurice demeure un grand classique, celui mis sur pied cette année en Afrique du Sud n'est pas en reste. Jugez plutôt !Les participants de cette compétition, qui aura lieu début décembre, joueront deux fois le parcours

d'Arabella et auront ensuite l'occasion de jouer quatre jours sur deux des trois terrains que recèle le magnifique complexe de Fancourt.Le club est mondialement connu, notamment pour avoir reçu une manche du Volvo Championship, où « notre » Nicolas Colsaerts obtint une remarquable 2e place cette année. «Normalement, ce parcours-là (NdlR: le « Links at Fancourt the George ») est privé, nous dit-on du côté de l'organisation, « mais nous avons obtenu l'autorisation d'y jouer. » Un véritable privilège en soi quand on connaît la qualité (et la

merceDes-BenZ pro tour

Bienvenue à Fancourt Afrique du Sud !

Le Tour belge s'exporte toujours aussi bien, de même que ses PRO-AM ! Après Dubaï et Abu-Dhabi, voilà que l'Afrique du Sud est proposée aux participants !

Par Philippe Van Holle

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difficulté) de ce vrai links qui est classé n°1 en Afrique du Sud. On notera que c'est dans ces installations prestigieuses qu'est établie la Ernie Els Foundation, une Académie ayant pour objet de repérer les jeunes talents dans les milieux peu favorisés et d'offrir ainsi à ces jeunes l'occasion non seulement de pratiquer

leur jeu mais aussi de poursuivre des études. Bref, ce voyage en Afrique du Sud promet beaucoup pour les participants de ce Pro-Am, lesquels pourront ensuite, s'ils le désirent, prolonger leur séjour pour faire la visite des fameux parcs animaliers sud-africains, Krüger et autres...

Nicolas Colsaerts

Alex Noren

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La première édition de Passion For Golf a pris son envol le 24 mars dernier sur le parcours de Rigenée. Le tournoi a, ensui-te, fait escale dans quelques-uns des

plus beaux clubs du pays et poursuivra son che-min tout au long de l'été. Au total, ce sont vingt clubs qui accueilleront ce nouvel événement. La finale belge se déroulera, le 13 octobre, sur le

magnifique parcours du Château Royal d'Ardenne. Et les lauréats auront, ensuite, le privilège de par-ticiper à la finale internationale sur le somptueux resort de Terre Blanche, en Provence.Créé à l'initiative de la Banque Degroof, Passion For Golf (www.passionforgolf.be) est un tournoi réservé aux membres des clubs visités. « L'objectif, pour nous, est d'aller à la rencontre de passionnés

pAssion for golf

La Banque Degroofse met au greenNouveau tournoi dans le paysage golfique belge, Passion For Golf a, d'entrée, charmé tous les passionnés de swing. Créé à l'initiative de la Banque Degroof, il fait le tour des clubs guidé par un esprit très convivial. Avec, en toile de fond, une finale au merveilleux Domaine de Terre Blanche, en Provence.

Par Miguel Tasso

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de golf qui sont aussi, peut-être, de nouveaux clients potentiels. Il y a, parmi les golfeurs, de nombreux joueurs qui ont, certainement, besoin de bons conseils financiers », explique Pierre-Paul De Schrevel, administrateur délégué et responsable du private banking. Ce dernier remarque, d'ailleurs, avec humour que la gestion d'une carte de score ressemble souvent à celle d'un patrimoine. « Sur un parcours, il faut faire les bons choix stratégiques, ne pas prendre de risques exagérés, faire preuve de prudence et de lucidité, suivre les conseils d'un bon pro. Comme dans les placements… »Fondée voici 140 ans, la Banque Degroof est, avec 25 milliards d'euros d'actifs sous gestion, la première banque privée et d'affaires indépendante de Belgique. Elle emploie plus de mille personnes dans sept pays. Spécialisée dans la gestion globale de patrimoine, elle s'adresse historiquement à une clientèle privilégiée, privée ou professionnelle. « Parmi elle, nous recensons de nombreux golfeurs et j'espère que ce nouveau tournoi va nous en apporter de nouveaux… »

Traditionnellement très discrète, la banque souhaite, via cet événement, s'ouvrir davantage et gagner en notoriété. « Dans cet esprit, le golf nous semble un bon vecteur de communication et d'image. »La pendaison de crémaillère a, en tout cas, connu un beau succès de participation. A l'organisation parfaite et conviviale, s'ajoutait, il est vrai, une table de prix de grande qualité signée Taylor Made. Et le mirage de prendre le chemin de Terre Blanche, paradis des golfeurs au pays de Marius, participe, évidemment, à ce succès d'estime.Pour rappel, la Banque Degroof est aussi le parrain, depuis quelques années, de Guillaume Watremez, jeune joueur professionnel belge qui s'efforce de se faire une place au soleil du swing européen. ■

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D’un clic,un rallyepassion etclassic...

Le site Classic Car Passion est une initiative 100 % belge qui réunit depuis plus de quatre ans sur la toile les passionnés d'automobiles anciennes. Chaque année, ils réunissent leurs amis et les amis leurs amis pour les convier à leur traditionnel « Driver's Day ».

Par Philippe Janssens

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Frédéric Goblet, l’une des chevilles ouvriè-res de ce vaste projet destiné aux passion-nés, nous confie l'objectif de ce rallye hors du commun : « Nous essayons d'offrir à nos

participants l'opportunité de découvrir des lieux privés, fermés au grand public pour y organiser nos départs et nos multiples points d’arrêts. L'accent est mis sur des prestations de qualité mais égale-ment sur la convivialité et la décontraction ».

Début mai, la météo toujours hivernale n’a entamé ni l’enthousiasme, ni la bonne humeur de nom-breux concurrents au départ. Une journée mémo-rable à plus d’un titre, car même si, pour la pre-mière fois dans l’histoire de ce « Driver’s Day », les conditions météo n’étaient pas favorables, jamais auparavant, cette journée n’avait réuni un plateau aussi important en nombre et… en qualité.Partis de Nethen après une réception exception-nelle chez Monsieur et Madame de Bellefroid, l’ensemble de la caravane sillonna sur les petites routes du Brabant Wallon afin de rallier au plus vite la région de Huy et la vallée de Hoyou et le Pont de Bonne pour une première halte de toute beauté.Dans la tourmente d’une météo détestable, tous les équipages apprécièrent particulièrement l’étape de midi organisée par la famille Laloux. Un déjeuner hors du commun servi par Pierre Hoffman (Les saveurs Cuisinées). Un grand cru,

de l’avis même des concurrents qui dégustèrent avec modération le délicieux Château Renan, présenté par Hugues Ducobu et l’ensemble de son équipe.Repus et… réchauffés les concurrents purent s’élancer sur un parcours plus ambitieux pour un après-midi inoubliable serpentant tantôt en forêt, puis au cœur des champs afin de rallier le fameux Château de Gesves où le Baron Houtard accueillit tout le monde avec une coupe de champagne.Il restait à décerner en premier prix du concours d’élégance une superbe montre Raidillon, rem-portée, cette année, par Jean-Marc Boonen et sa charmante fille, auteurs d’un rallye impeccable. A signaler également que pour cette édition 2012 le rallye a pu compter sur le soutien d'un nouveau partenaire, Axitis Investments un « family office international » où passion et bonne conduite font partie intégrante des valeurs... ■

© Crédit Photo : Frédéric Goblet

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et m

Depuis 2002, Jean-François Devillers, ancien copilote en rallye moderne, propose un compromis idéal entre la balade amateur d’une journée

et le rallye international : l’ING Ardenne Roads, un rendez-vous incontournable pour les ama-teurs de belles carrosseries d’antan. Dans une ambiance très « sport-chic » toujours décontrac-tée, ce rallye historique de régularité est en effet réservé aux voitures de sport et de prestige construites avant 1969. Le succès de la formule

Pour la onzième année, l’ING Ardenne Roads a emmené quelque 140 équipages sur les plus belles routes de nos Ardennes pour un rallye de régularité très stylé. Point d’orgue du week-end : la traditionnelle soirée de gala organisée à Spa, où les équipages ont rivalisé d’élégance. Comme sur les routes.

Par Philippe Janssens

Contre ventsaréesest indéniable puisque cette année encore, le plateau a affiché complet avec pas moins de 140 équipages présents sur les vertes hauteurs de Spa ces 21 et 22 avril. Jaguar, Austin Healey,

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Porsche, Rolls-Royce, Bentley, Triumph… tou-tes les marques les plus prestigieuses étaient représentées, avec quelques modèles parfois mythiques. Soulignons également la présence d’une douzaine d’automobiles d’avant-guerre, dont une Alvis Fire Fly.Au programme du week-end: 550km des plus belles routes du sud du pays. Depuis Spa, les concurrents ont tout d’abord mis le cap vers Habay-la-Neuve et son prestigieux château du Pont d’Oye pour une première halte avant de remonter le long de la « Petite Suisse », vers Saint-Vith, pour rallier Spa. Pour rappel, le prin-cipe d’un rallye de régularité consiste à mainte-nir une vitesse moyenne imposée sur certains tronçons, chaque seconde d’avance ou de retard étant sanctionnée par des points de pénalité. A ce petit jeu, et malgré des conditions météoro-logiques particulièrement éprouvantes, l’équi-

page composé d’Yves Noelanders et Laurence Wagnies, sur une Volvo PV544 de 1961 s'est

imposés devant Dirk Libeert et Caroline Tack sur une Porsche 356 SC cabrio de

1964 et Ruben Maes et Filip Deplanc-ke sur une Porsche 911 de 1968.

Soulignons également le traditionnel Prix Longi-nes de l’élégance, remis lors du diner de gala ING à Sophie Helsmoortel. Après une journée riche en émotions, ce diner aura permis à tous les par-ticipants de reprendre des forces pour attaquer le dimanche dans les meilleures conditions. Une soirée durant laquelle les organisateurs n’ont pas manqué de remercier chaleureusement leurs fidè-les partenaires – ING Private Banking, Jaguar, Lon-gines, Laurent-Perrier ou encore State of Art, sans qui ce merveilleux rendez-vous ne serait possible. Prix Longines de l’éléganceDepuis quatre ans, Longines est le fidèle partenaire du rallye historique de régularité ING Ardenne Roads. Et comme chaque année, l’horloger a profité de la soirée de gala du samedi pour décerner son Prix Longines de l’élégance. Une récompense octroyée à la femme la plus élégante d’un point de vue vesti-mentaire mais également dans son comportement sur la route et avec les participants, commissaires et organisateurs. Pour cette édition, le jury a plébiscité Sophie Helsmoortel qui participait au rallye sur une Mercedes 190 SL de 1957. Eric Vanheurck, Brand Manager de Longines Belgique, a eu le plaisir de lui offrir une Longines DolceVita, une montre de formes issue d’une ligne exclusivement féminine, parmi les plus élégantes de la marque. ■

© Crédit Photo : Frédéric Goblet

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Monaco, Spa,Goodwood, Le MansGrands classiques

Une fois venu le joli mois de mai, les beaux châssis sont de sortie. La saison classique avait commencé, comme de coutume, chez nous avec

l'ING Ardennes Roads et chez nos voisins avec le prestigieux Tour Auto. Pour ma part, j'ai repris mes quartiers monégasques pour savourer l'ex-traordinaire week-end du Grand Prix historique. Tous les deux ans, en effet, l'Automobile Club de Monaco profite de l'infrastructure mise en place pour la Formule 1 afin d'organiser une réunion

Grand Prix de Monaco historique, Spa Classics, Festival of Speed de Goodwood, Le Mans Classic : c'est la haute saison dans le petit monde de la voiture ancienne. Les beaux jours sont là et, avec eux, d'innombrables événements à vocation davantage culturelle que sportive. Petit round-up.

Par Pierre Van Vliet

classique de très haut niveau. On court dans les rues de la Principauté depuis 1929, en effet, et les bolides de toutes les époques (jusqu'aux F1 de 1978) sont conviés à des épreuves empruntant le même tracé que les F1 moder-nes deux semaines plus tard. Il y avait des concurrents belges dans la plupart des catégories, avant-guerre pour Christian Dumolin (Maserati 4CLT), années 50 pour Paul Grant (Cooper-Bristol), années 60 pour

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Patrick Van Heurck (Brabham BT26) et années 70 pour Christophe d'Ansembourg (McLaren M26), Alain Plasch (Fittipaldi F5) et Christian Vanhee (Token). Ces derniers participaient à la course la plus compétitive, malheureusement perturbée par la pluie, au point de donner le départ sous safety car. Van Heurck avait abîmé sa belle Brabham (ex-Jochen Rindt) aux essais en loupant son freinage à la sortie du tunnel. Emotion forte aussi pour Plasch, piégé en qualification avec des pneus neufs sur la Copersucar préparée par Bernard De Drijver : suspension pliée, il devait aussi déclarer forfait.On attendait d'Ansembourg, le plus expérimenté de la bande, mais ses réglages n'étaient pas adaptés à

la piste détrempée. Vanhee s'est fait plaisir sans autre ambition, croisant le drapeau à damier au volant de la très originale Token (la première F1 d'un certain Ron Dennis), et la palme est revenue à un Français de Belgique, Hugues Taittinger, habile comme un pois-son dans l'eau avec sa Surtees TS16 qu'il découvrait pourtant dans ses conditions. Champagne ! ▼

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La petite colonie belge était évidemment ren-forcée par Jacky Ickx en personne, présent en démonstration à bord de l'impressionnante Auto Union Type C des années 30. Mais Jacky était éga-lement à l'honneur dans les salons de l'ACM où, en bon résident monégasque, il avait réuni quelques amis pour offrir en avant-première le formidable livre qui lui est consacré à SAS le Prince Albert II, en présence notamment de son copain Eddy Merc-kx. Quinze jours plus tard, l'édition grand public de cet ouvrage (édité par « L'Equipe » dans sa version française) était lancée à l'occasion du Grand Prix de Monaco, avec d'emblée un gros succès populai-re après l'indiscutable succès d'estime de l'édition de luxe dont le format hors du commun a ébloui les amateurs du genre parmi les plus exigeants. Jacky Ickx sera encore la star du « Drivers Club » à Goodwood, où l’édition anglaise sera présentée par Lord March, le dynamique animateur du Fes-tival of Speed, sans doute ce qui se fait de mieux dans le monde de la voiture de course ancienne, avec le Goodwood Revival en septembre.Le même week-end que Monaco se déroulait le meeting Spa Classic, mis sur pied par Patrick Peter, qui rencontre l'adhésion des propriétaires de bel-les mécaniques, comme en témoigne un super-be plateau dans les diverses catégories, depuis les prototypes du Groupe C jusqu'aux plus rares machines de Grand Tourisme en passant par les F1 de la Master Series. Un bel hommage y a aussi été rendu à Jacques Swaters, le fondateur de l’Ecurie Francorchamps. Notre circuit national méritait bien

une grande réunion historique au printemps (en sus des remarquables « Six Hours » fin septembre) et l'organisation Peter Auto a parfaitement comblé cette lacune. C'est le même Peter qui enchaînait, en passant par la version historique du Grand Prix de Pau, avec l'autre événement incontournable de l'été : Le Mans Classic. Quelques amateurs belges s’y rendent en compagnie de Philippe Martin et de Dan Erculisse en empruntant le chemin des écoliers dans un rallye « Mille Virages » menant de Bruxelles au Mans. Une fois sur place, ces heureux privilégiés goûtent à la vie de château dans les environs de Tours tout en se rendant sur le circuit des 24 Heures afin de prendre la piste avec leurs propres véhicules, une rare occasion de se griser de vitesse dans la fameuse ligne droite des Hunau-dières ! Pour ceux que cela intéresse, il reste de la place : infos sur www.1000virages.be

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Du côté de Gérone, entre la frontière française et Barcelone, le « Mas de Torrent » est un havre de paix très exclusif réservé aux épicuriens. L'art de vivre catalan y a établi son quartier général ! Au menu : soleil, spa, gastronomie. Et le golf s'invite également à la fête !

Par Miguel Tasso

Mas de Torrent :

C'est l'un des endroits les plus pri-sés et privés de la côte catalane. Hommes politiques, stars du cinéma et grands patrons aiment y séjour-

ner, loin du stress et du brouhaha de la ville. Il se chuchote que les joueurs du « Barça » sont, aussi, des habitués. L'endroit a, il est vrai, tout pour plaire. Sis sur la Costa Brava, près de Gérone, à un peu plus d'une heure de Barcelone, le « Mas de

Torrent » est une ancienne ferme transformée en un hôtel cinq étoiles qui porte fièrement l'ensei-gne des Relais & Châteaux.Ici, le temps semble s'arrêter. Dès le grillage d'en-trée franchi, le visiteur dépose ses soucis en même temps que ses valises. Réparties dans un domaine

aux allures de jardin botanique, les trente-neuf chambres et suites déclinent l'art de vivre

de multiples façons. Certaines proposent

l'art de vivre catalan

La façade du Mas de Torrent, ancienne ferme mise à l'heure de l'hôtellerie de luxe

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une décoration à l'ancienne ; d'autres, habillées de bois, sont bien plus modernes. Mais toutes ont une âme et une personnalité.« Notre établissement a été créé en 1988. Il est devenu une référence en Catalogne grâce à sa situation, à ses infrastructures et à son service », explique Xavier Rocas Mari, le directeur, élevé dans le sérail de la région.« Mas de Torrent » (www.mastorrent.com) est bien davantage, il est vrai, qu'un simple hôtel. « Nous souhaitons que notre clientèle se sente comme chez elle. Tout est fait pour combler ses vœux. Mais dans la discrétion. Le luxe est présent mais il n'est jamais ostentatoire… »La maison a de nombreux atouts. Son cachet et sa beauté naturelle, d'abord. Tout de pierres habillée

à l'extérieur, elle propose salons, bibliothèques, salle de billard et cheminée à l'intérieur. Le jardin est un havre de paix avec ses palmiers, ses zones ombragées, sa piscine et, même, son potager. Le restaurant est, également, très réputé grâce à une carte de produits du pays très méditerranéenne. Et la cave, riche de nombreux grands crus venus des quatre coins du monde, est l'une des plus riches et des plus variées de la région.Le « Mas de Torrent » possède, également, un spa de la dernière génération, érigé dans les jardins. Salle de relaxation, fitness, hammam, sauna, jacuzzi, piscine climatisée et terrasse solarium : il ne manque rien. Pas même, bien sûr, la carte des soins où le connaisseur se laissera tenter, pêle-mêle, par un massage aux pierres chaudes ou aux huiles d'Argan ou par un rituel thaïlandais. Rien que du bonheur.« L'hôtel est ouvert toute l'année. Selon les sai-sons, il offre des parfums différents. Mais il reste toujours fidèle à son état d'esprit initial : proposer à une clientèle huppée de se ressourcer dans un cadre magique », poursuit « Xavi » Rocas Mari.

Une région à découvrirPour le touriste de passage, la région est très intéressante. Chacun connaît les plages, toutes proches, de la Costa Brava avec quelques cri- ▼

L'hôtel propose différents types de chambres, certaines à l'ancienne (notre photo); d'autres au décor bien plus moderne

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ques paradisiaques où il fait si bon jeter l'ancre. Les activités nautiques ne manquent pas dans les environs : à Roses, à L'Escala ou à Palamos. Et les îles Medes, au cœur d'une réserve naturelle, sont d'une infinie beauté. Mais, au départ de « Mas de Torrent », les excur-sions culturelles sont également à privilégier. Inutile de présenter, ici, les charmes bien connus de Barcelone, ville emblématique de Gaudi et de Miro. Mais pourquoi ne pas pousser une pointe jusqu'à Figueres, histoire de visiter le légendaire musée Dali et le très amusant musée du Jouet ? Les musées d'Art et du Cinéma de Gérone valent également le détour. Tout comme la Fondation de sculptures contemporaines de Palafrugell.Le parc naturel du Cap de Creus, les Aiguamolls de l'Emporda et les jardins de Santa Clotilde, à Lloret de Mar, sont autant d'escales fort agréables pour le regard du passant.La vieille ville de Gérone, avec sa formidable cathé-drale qui possède la plus grande nef gothique du monde, est une excursion incontournable. Les petites ruelles environnantes recèlent un charme à nul autre pareil avec, en prime, quelques bars à tapas très tentants ! Et comment résister à la visite du petit village médiéval de Pals, si caractéristique de l'Espagne d’antan ?

Des étoiles dans l'assietteLa région de Gérone est, il est vrai, une véritable capitale de la gastronomie. Ce n'est pas un hasard si le fameux restaurant « El Bulli », de Ferran Adria, y avait pignon sur rue. Ses héritiers sont nom-breux, au point que le guide « Michelin » est aussi

utile, pour se repérer dans la province, que le GPS de la voiture ! Ici, les produits de la terre et de la mer sont cultivés avec un amour vrai et rare. Et le génie des cuisiniers catalans, aussi inspirés que

Un restaurant qui décline la cuisine méditerranéenne

Un Spa de la dernière génération

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les peintres ou les architectes, fait le reste. Le « Celler de San Roca », paré de ses trois macarons, est un must. Sa table est tout simplement consi-dérée comme l'une des meilleures du monde. Les trois frères Roca se laissent guider, chaque jour, par leur créativité.Mais d'autres maisons combleront les papilles des gastronomes avertis. On pense aux « Cols », à Olot, au « Miramar », à Llaça, au « Ca D'Arpa », à Banyoles, au « Fonda Xescx », à Gombren, ou au « Massana », à Gérone. Et la liste n'est pas exhaus-tive. Et ne manquez pas, le cas échéant, de vous laisser tenter par les vins du coin. L'Emporda est une terre viticole qui compte deux mille hectares de vignes avec des cépages comme le cabernet, le merlot ou le syrah.

Des golfs de qualitéLe golfeur, bien sûr, n'est pas oublié. Autour de « Mas de Torrent », les invitations au swing sont nom-breuses. Le Platja de Pals est l'un des clubs les plus anciens. Son histoire est étonnante. Après avoir fait fortune dans une usine d'allumettes à Cuba, l'indus-triel local Pere Coll y Rigau décida de construire un

parcours de golf sur des terres sablonneuses qu'il possédait à Pals. A la fin des années soixante, la région était quasiment désertique. Mais l'homme, passionné et passionnant, sortit les grands moyens et fit planter plus d'un… million de pins sur les anciennes plages. Quelques années plus tard, le parcours accueillait l'Open d'Espagne ! ▼

Le Golf Plata de Pals dessiné dans la pinède

L'Emporda Golf aux allures de links

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Il a gardé, aujourd'hui, toute sa magie. Plat, il propose au joueur de swinguer dans une pinède exceptionnelle. D'apparence, le défi n'est pas très difficile. Mais l'étroitesse des fairways, la position des bunkers et les pentes des greens obligent à une grande concentration. L'endroit est, en tout cas, très accueillant et, comme la plupart des terrains anciens, possède une âme. Et, en été, les zones d'ombre, sous les pins, sont très appréciées !D'autres parcours valent réellement le voyage. L'Emporda Golf compte, ainsi, deux parcours de 18 trous réellement attractifs dessinés par le célèbre architecte américain Robert von Hagge, auteur des Bordes. L'Emporda Forest a été construit dans les bois et les pins ; l'Emporda Links est ouvert aux quatre vents et s'érige en véritable défi tactique et technique. A la versatilité d'Eole, s'ajoutent de nom-breux obstacles d'eau ! Il est, à juste titre, considéré comme l'un des meilleurs parcours d'Espagne.« Last but not least » : le PGA Catalunya, proche de Gérone, bénéficie également d'une grande réputation avec ses 36 trous. Le parcours « The Tour » ravira les joueurs de tous les niveaux tandis que le parcours « The Stadium » fera le bonheur des joueurs plus expérimentés. Véritable « cham-pionship course », il oblige à sortir le grand jeu, au propre comme au figuré ! Un « golfpass » de la région de Gérone, disponible dans les clubs, permet de varier les plaisirs durant le même séjour…

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Le « Borgo Egnazia », magnifique hôtel cinq étoiles, superbement intégré dans la nature luxuriante si typique de la région de Brindisi, surplombe le Golf de San Domenico, un « championship course » exceptionnel qui révèle des panoramas à couper le souffle sur l'Adriatique

Par Philippe Van Holle

un trésor sur l’Adriatique

Avec la mer d'un côté et les oliviers de l'autre, l'hôtel « Borgo Egnazia », à mi-chemin entre Bari et Brindisi, est cerné de paysages naturels d'une beauté

empreinte d'une grande sérénité, à deux pas du petit village de pêcheurs de Savelletri, en Apulie. Un décor magique pour une bâtisse d'une grande authenticité architecturale délicatement posée sur le talon de la botte italienne. Avec des tons blancs

crème qui attirent les rayons éclatants du soleil pour en absorber la plus grande partie et en redon-ner juste assez afin de créer ainsi une atmosphère feutrée particulièrement apaisante à n'importe quel moment de la journée. Une décoration brute inspirée du style traditionnel des Pouilles, avec la pierre calcaire locale ou « tufo », le bois, le lin grège et une unité de tons et de matières imitant l'atmosphère des masserias à l'ancienne.

Borgo Egnazia,

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La dolce vitaLe « Borgo Egnazia », qui fait partie des « Leading Hotels of the World », est un établissement réelle-ment étonnant. Dans ce décor monochrome mais certainement pas monotone, les chambres, les suites et les villas apparaissent aériennes et lumineuses, décorées de mille objets chinés qui s'intègrent à la perfection avec le mobi-lier. Ces chambres disposent toutes d'un balcon privé ou d'une terrasse avec vue sur les collines, la mer ou le golf, de la télévision par câble avec connexion wifi qui est mise gracieusement à la disposition des hôtes.À la belle saison, on accédera, par une courte balade en navette aux plages, aux eaux turquoise délicieusement rafraichissantes de l'Adriatique mais on pourra également profiter de la piscine intérieure pour se délasser pendant les mois plus

Borgo Egnazia,frais, sachant quand même, pour être complet, que l'hôtel compte trois piscines d'eau douce.Le complexe du « Borgo Egnazia Hotel » est cein-turé de grands jardins de style arabe et de murs de pierres sèches. Une cuisine méditerranéenne peut être dégustée dans trois restaurants diffé-rents, sur la terrasse extérieure avec vue sur la mer ou bien sous les traditionnels plafonds voûtés en pierre du pays. Des boissons et des cocktails sont servis sur la plage ou dans un bar aussi ▼

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accueillant qu'élégant. Pour une relaxation tout au long de l'année, un spa immense, utilisant thé-rapies naturelles, aromathérapie et énergie solai-re, procure sérénité et bien-être dans un cadre qui constitue une véritable invitation à la détente paresseuse, voire à la flânerie du corps comme de l'esprit...

Les TrulliOn notera que les amateurs de culture auront ici le choix entre de nombreuses excursions plus inté-ressantes les unes que les autres. On pense à la jolie cité d'Ostuni, avec son centre historique fait de rues étroites aux façades d'un blanc étonnant; à Martina Franca et à ses multiples monuments baroques; aux grottes majestueuses de Castel-lana; mais aussi, et peut-être surtout, aux Trulli d'Alberobello, sous la protection, depuis 1996, de

l'Unesco qui en a fait un des joyaux de son patri-moine mondial. Les Trulli sont des habitations typiques de pier-res sèches de la région des Pouilles. Ce sont des exemples remarquables de la construction sans mortier, technique héritée de la préhistoire et toujours utilisée dans la région. Les habitations surmontées de leurs toits pyramidaux, en dôme ou coniques, sont construites avec des galets de pierre à chaux ramassés dans les champs environ-nants. Fait remarquable, ces demeures d'un autre âge sont toujours occupées aujourd'hui. Elles font,

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d'ailleurs, la grande fierté de ceux qui ont l'immen-se plaisir, pour ne pas parler d'honneur, de les habiter au XXIe siècle...

Un parcours magiqueMais nous nous en voudrions de ne pas parler dans un magazine tel que le nôtre d'un autre joyau, plus moderne il est vrai : le Golf de San Domenico, qui jouxte l'hôtel. Premier détail qui, fatalement, saute aux yeux : la mer Adriatique effleure l'extrémité sud du golf, avec les magnifiques panoramas qui découlent de cette situation exceptionnelle.

Ouvert en 2003 seulement, ce parcours de San Domenico est désormais la vedette incontestée de la région qui, il faut le savoir, ne s'est intéressée au sport de la petite balle blanche qu'assez récemment. Disposé sur un terrain plat, ce parcours, imaginé et dessiné par Andy Haggar, est ce qu'on appelle un vrai links, même si c'est assez difficile à croire lorsqu'on frappe son premier drive, au tee n°1, entre des lacs artificiels impressionnants. Des lacs qui sont remblayés par des rochers pour le moins hostiles, sachant que l'étendue d'eau située sur la droite... s'étend sur la quasi-totalité du fairway. Un premier trou qui constituera déjà un véritable casse-tête pour ceux qui ont besoin de plus de quelques swings pour s'échauffer !En outre, ce que Haggar aime... il l'aime énormé-ment et chacun pourra constater qu'il adore le sable ! Autant le savoir si l'on n'est pas un as du sandwedge et des sorties de bunker. Le parcours en lui-même comprend au moins autant de sable que le pourtour de la plage ! Outre les obstacles de sable protégeant tradi-tionnellement les greens, le terrain comporte également de vastes bunkers en friche, avec des buissons et des arbustes locaux. Quant aux vieux oliviers, ils sont certes décoratifs mais toutefois trop dispersés pour abriter du chaud soleil de midi ou couper du vent de la mer qui souffle parfois avec violence. ▼

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Mais tout cela n'aura pourtant l'heur ni de refroi-dir l'ardeur des golfeurs passionnés ni d'échauder ceux qui ont, par le passé, connu des expériences peu heureuses avec la mer et le sable longeant des golfs clairs ! La beauté des trous, dans des paysages qui sont le reflet d'une région aux mille atouts, aura vite fait d'effacer la déception d'un drive emporté par le vent ou de la découverte d'une balle pluggée dans un bunker qui, comme tous les autres à San Domenico, ressemble à un aimant ! Tous ceux qui jouent au golf depuis un certain temps savent que ce sport si envoûtant est fait de bons et de moins bons coups et qu'avec l'expérience, on finit par ne retenir que les premiers après avoir (plus ou moins) rapidement oublié les seconds !

Foulant ces fairways et ces greens manucurés, on aura en tout cas toujours l'impression de jouer un terrain d'exception, ce qui est déjà une bonne raison de se rendre à San Domenico...Oui, décidément, cette destination de « Borgo Egna-zia » a tout pour plaire. Elle ravira les épicuriens gol-feurs et inversement. Et ce, en toute saison. C'est la magie du sud de l'Italie qui cultive les atouts.

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A la fois séductrice, impériale, mythique, snob, bohème, canaille, modeuse, artiste, insolite, surprenante, Paris n'attend qu'une chose de ses visiteurs : qu'ils la dévorent selon leur envie du moment. Une ville foisonnante, plurielle, intemporelle, toujours à (re)découvrir.

Par Raoul Buyle

Paris sera toujours Paris. Chacun connaît la Ville lumière mais on ne se lasse pas de la redécouvrir. Un peu, beaucoup, à la folie. A l'heure où tous les regards sont

braqués vers Londres, capitale olympique, pour-quoi ne pas en profiter pour faire escale en bord de Seine ? Pour le plaisir. Voici quelques idées sur des sentiers battus et en dehors…

En 2 CV, s'il vous plaît !Les chauffeurs de Paris Anthentic proposent une visite pleine de charme pour une découverte insolite de la Ville lumière. Quel bonheur de remonter les Champs-Elysées avec la plus mythique des voitures populaires françaises. Quel charme de visiter les grands boulevards le temps d'une ambiance bohème. L'idée : embarquer dans une véritable Citroën 2 CV pour 1 h ou pour toute la journée au cœur du Marais ou du village Saint-Paul, au sommet de la butte de Montmartre. Des balades adaptées aux envies de chacun. Le

ParisParis sera

toujours

Le plus intéressant musée Edith Piaf… dans un appartement (privé) parisien

A ne pas rater : Daniel Buren à la 5e Monumenta. Une installation XXL contemporaine et colorée sous la nef du Grand Palais

Visiter Paris en Citroën 2 CV… une tout autre saveur

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must : visiter la ville la nuit avec une bouteille de champagne. Soyez certain que visiter Paris en 2 CV aura une tout autre saveur !Info : www.parisauthentic.com+33 (0)6 64 50 44 19

Musée Edith PiafBernard Marchois, inconditionnel d'Edith Piaf, a ouvert dans son appartement, au quatrième étage (sans ascenseur) du 5 de la rue Crespin-du-Gast (Paris XIe), un musée de qualité consacré à la chanteuse populaire. On y voit, entre autres, la fameuse robe de scène noire, la croix en or qu'elle ne quittait jamais et les petites chaussures qu'elle se faisait faire sur mesure. Il y a, aussi, une photographie grandeur nature qui rappelle qu'elle ne mesurait que 1,47 m, quelques-unes de ses peluches fétiches, beaucoup de portraits, d'affiches, des partitions…Visite uniquement sur rendez-vous au +33 (0)1 43 55 52 72

Buren au Grand PalaisVéritable défi architectural avec ses formes en transparence, la majestueuse nef du Grand Palais abrite l'œuvre « Excentrique(s) », de Daniel Buren, mis à l'honneur de la 5e édition de Monumenta. L'installation hyper-colorée fait (re)découvrir in situ la structure du lieu en offrant de nouvelles perspectives. Entre espace et couleurs, tous les sens du visiteur sont stimulés. Cette année, illycaffè est présent tout au long de la manifestation avec un bar illy, imaginé par Buren. La collaboration avec la marque est complétée par la publication du recueil d'études de Daniel Buren « Les Ecrits, 1965-2011 » et par le lancement d'une collection de tasses qu'il a « designées ». Jusqu'au 21 juin 2012 au Grand Palais (Paris VIIIe)www.monumenta.com

« Lancaster » : infiniment élégantIdéalement situé, à deux pas des Champs-Elysées, « Le Lancaster » a investi un hôtel particulier dont l'architecture illustre un certain art de vivre à la

française sous le Second Empire. Pensé comme une bulle préservée du monde extérieur, ce boutique-hôtel respecte trois principes essentiels pour l'épicurien : le calme, l'espace, la lumière. Il suffit de passer l'entrée pour se fondre dans cet univers élégant, antichambre d'un patio végétal hors du temps. Avec une quarantaine de chambres et de suites (récemment rénovées), un personnel attentif et bienveillant, la vie du « Lancaster » s'écoule à l'image de celle d'une maison particulière, et tout cela en fait une des haltes préférées des gens de qualité de passage à Paris, dont Marlène Dietrich qui a donné son nom à la plus belle suite de l'hôtel. Ajoutez à cela une décoration raffinée, avec des antiquités et de vraies œuvres d'art, et l'une des très bonnes tables de Paris (supervisée par Michel Troisgros). A l'occasion de la formidable expo consacrée à Helmut Newton au Grand Palais (qui a beaucoup photographié au « Lancaster »), l'hôtel propose une offre exclusive comprenant : l'hébergement, le petit déjeuner à « La Table du Lancaster », deux entrées pour l'exposition, le livret et un départ tardif à 15 h en fonction des disponibilités. Hôtel Hospes Lancaster, 7 rue de Berri (Paris VIIIe)www.hotel-lancaster.fr

« Le Lancaster », rue de Berri

L'un des lieux les plus prisés de Paris : la terrasse du « Lancaster »

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La tête dans les étoilesLa cuisine bling-bling n'a plus la cote. Et les grandes tables multi-étoilées sont à la peine. Leur décorum et autres additions faramineuses ont fini par lasser. Certains grands chefs ont trouvé une nouvelle formule : le bistrot gastronomique. Une cuisine savoureuse mais sans chichis, une carte simplifiée mais des produits de qualité, un cadre cosy qui gomme avec délice la frontière entre la cuisine et la salle à manger. Du coup, l'addition s'en ressent… à la baisse.

« l'Atelier », de Joël robuchon5 rue de Montalembert (Paris VIIe) Le concept est simple : une cuisine ouverte sur un comptoir permettant à une trentaine de clients d'observer la préparation des plats et de composer leur menu selon leur appétit puisque la carte propose de goûter à tous les « classiques » sous forme de petites portions. Succès ! Résultat : une étoile au « Michelin ». Au menu : purée de pommes de terre truffée, hamburger de foie gras, steak tartare servi avec frites à l'ancienne, œuf de poule mollet et friand au caviar…Info : +33 (0)1 42 22 56 56

« terroir parisien », de yannick Alleno24 rue Saint-Victor (Paris Ve) Le chef triplement étoilé à la tête du restaurant de l'hôtel « Meurice » (le meilleur de Paris, dit-on) a pris la concession de la Maison de la Mutualité. Attaché à sa culture d'origine (ses parents tenaient un bistrot dans les Hauts-de-Seine), Alleno y donne sa vision moderne du bistrot parisien. A la carte : maquereau au vin blanc, sole gratinée à la duxelle de champignons de Paris, pâté Pantin,

terrine de foie de volaille, hot dogs à la parisienne (une saucisse de tête de veau sauce gribiche dans du pain baguette) et du bon vin en pichet.Info : +33 (0)1 44 31 54 54

« tante marguerite », de Bernard loiseau5 rue de Bourgogne (Paris VIIe) Ce petit restaurant parisien est tenu par un chef formé par feu Bernard Loiseau. Des plats qui expriment le cuisine du terroir bourguignon avec

La terrasse la plus en vue de Paris, à la « Maison Blanche », avenue Montaigne, posée sur le toit du Théâtre des Champs-Elysées, avec un paysage à vous couper le souffle

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un mélange de classicisme et de modernité. Jambon persillé du Morvan, suprême de volaille et risotto aux champignons, poire pochée aux vins et riz crémeux.Info : +33 (0)1 45 51 79 42

« l'Atelier maître Albert », de guy savoy1 rue du Maître-Albert (Paris Ve) Il aurait inventé le mot « bistronomie », contraction de bistrot et de gastronomie. Comptez 30 € le menu entrée, plat, dessert ou à partir de 16 € un plat à la carte. Cette brasserie est spécialisée dans les viandes rôties à la broche.Info : +33 (0)1 56 81 30 01

« le salon d'Hélène » (Darroze)4 rue Dassas (Paris VIe) Au rez-de-chaussée de son restaurant étoilé, Hélène Darroze met à l'honneur la cuisine du Sud et régale les amateurs de tapas sophistiqués. Le menu plateau déjeuner de midi est à 25 €. Beaucoup de poissons au menu.Info : +33 (0)1 42 22 00 11

les grands chefs étoilés parisiens ont inventé un nouveau mot : « bistronomie », contraction de bistrot et de gastronomie

« L'Atelier », de Joël Robuchon : une étoile au « Michelin »

« le comptoir du relais », d'yves candeborde9 Carrefour de l'Odéon (Paris VIe) Ce bistrot parisien allie convivialité et décontraction, pour le côté bistrot, et cuisine inventive et raffinée, pour le côté gastro. Exit le menu à la carte, les nappes blanches et une horde de serveurs guindés. Ici, on aime la simplicité. Candeborde y concocte, entre autres, un menu « Communion » déjà réputé : ravioles de foie gras au jus de lentilles; pressé de rattes, cèpes et artichaut.Info : +33 (0)1 44 27 07 97

Nouveau : le « Terroir Parisien », de Yannick Alleno

« Le Comptoir du Relais », d'Yves Candeborde

Une assiette savoureuse d'Hélène Darroze

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C'est l'un des plus illustres palaces parisiens. Situé rue de Rivoli, « Le Meurice » a accueilli, durant son histoire, tous les grands de ce monde. Salvador Dali en avait même fait sa résidence secondaire.

Par Miguel Tasso

Le Meurice 'hôtel des rois

Augustin Meurice, maître de poste de Calais, avait compris, dès le milieu du XVIIIe siècle, l'importance de proposer aux visiteurs anglais des infrastructures

de qualité. Il créa, ainsi, un hôtel à leur intention dans la ville côtière. Puis, il en ouvrit un second, à Paris, rue Saint-Honoré, terminus de la diligence. Il le baptisa « Le Meurice ». En 1835, celui-ci démé-nagea pour s'installer, dans un cadre bien plus haut de gamme, sur son emplacement actuel, rue de Rivoli, face au jardin des Tuileries. Le premier palace parisien venait de voir le jour. Dès sa nais-sance, il porte en lui l'inspiration de la grandeur et du faste de Versailles, des rois et des reines, des mécènes et des artistes. En résumé, il dégage le parfum du génie français de l'art de vivre.

La griffe de DaliIl suffit, pour s'en convaincre, de parcourir le livre d'or de cet hôtel unique en son genre. On y retrouve les noms de nombreux souverains. Ainsi, lorsqu'il fut chassé du pouvoir en 1931, le roi Alphonse XIII d'Espagne fit du « Meurice » son refuge et le siège de son gouvernement en exil. Il y fit même appor-

ter, dans l'appartement 102/103, son mobilier personnel de Madrid ! Le prince de Galles, les rois d'Italie et de Grèce, le shah de Perse ou le bey de Tunis descendirent, aussi, régulièrement à l'hôtel des rois. Tout comme le prince Léopold et la prin-cesse Astrid, de retour de leur voyage de noces sur la Riviera. « Il y a trois types de clientèle dans les palaces parisiens : la mauvaise, la bonne et celle du ''Meurice'' », se plaisait à répéter le poète Léon-Paul Fargue. Il n'avait pas tort !Les princes des affaires comme les Rockfeller, les présidents Doumergue et Roosevelt, le comte Cia-no et de nombreux artistes – de Rudyard Kipling à Edmond Rostand, de Gabrile d'Annunzio à Paul Morand – aimaient aussi élire résidence sous les lambris de l'établissement.Ceci dit, c'est incontestablement Salvador Dali qui laissa les plus beaux souvenirs et, probablement, les meilleurs pourboires ! Durant plus de trente ans, il occupa un mois par an l'ancienne suite royale d'Alphonse XIII dont il constellait les murs de taches de peinture tandis que ses guépards apprivoisés se faisaient les griffes sur la moquette. Dali avait fait du « Meurice » sa résidence préférée.

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Avec lui, le personnel ne manquait pas de distrac-tions. Soit qu'il leur demandât de capturer des mouches dans les bosquets des Tuileries ou de lui amener un troupeau de chèvres sur lequel il tirait des balles à blanc ; soit qu'il les priât de jeter sous les roues de sa voiture, à chacun de ses départs, des pièces de vingt centimes, afin qu'il puisse se flatter de rouler sur l'or ! L'âme de Dali reste toujours omniprésente dans les salons du « Meurice », via ses œuvres accro-chées aux murs mais aussi via toutes ces anec-dotes racontées avec délectation de génération en génération.

Un parfum de VersaillesAu cours de sa longue existence, l'hôtel « Le Meu-rice » a connu plusieurs remises à neuf, la dernière en 2007, avec Philippe Starck pour chef d'orches-tre. Le résultat est bluffant, de la cave au grenier. Les cent soixante chambres, suites et apparte-ments ont l'allure d'une demeure du XVIIIe siècle, écrin sur mesure entièrement dédié au confort et au luxe discret. Et que dire de la « Suite Belle Etoi-le » située au septième étage au-dessus des toits de la capitale. Unique au monde, ce penthouse

© Photo : Peter Hebeisen

Salvador Dali, client emblématique du Meurice

Avec le Jardin des Tuileries pour voisin

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met le Paris historique à ses pieds. Les 250 m2 de la terrasse offrent une vue exceptionnelle à 360° : de Notre-Dame au musée d'Orsay, de la tour Eiffel au Grand Palais, de la place de la Concorde à l'Arc de triomphe, de l'Opéra au Sacré-Cœur ! Magique et fastueux…Au vrai, c'est tout le palace qui a réussi le subtil mariage entre le passé et le présent. Une fois fran-chis les tambours de l'entrée principale, le visiteur pénètre, dès le hall de pierre dallé de marbre blanc à cabochons verts et éclairé de hautes guirlandes, dans un univers de luxe, de calme et de volupté. De part et d'autre de la réception, deux petits salons conduisent vers le restaurant « Le Dali », abrité par la toile monumentale peinte par Ara Starck. Dans cette salle, tout rappelle, évidemment, l'atmos-phère de l'univers du célèbre peintre catalan.Jouxtant le restaurant, le « Bar 228 » décline la gamme de couleurs chaudes et sombres carac-téristiques des clubs anglais. A l'heure du petit déjeuner, du déjeuner ou du dîner, le restaurant « Le Meurice » prolonge le tour de magie. Lambris dorés ponctués de pilastres de marbre, hauts miroirs reflétant le jardin des Tuileries, lustres de bronze et de cristal, plafond peint : le décor interpelle les plus blasés et rappelle la majesté de Versailles. L'argent et le blanc se marient dans un hymne aux matières nobles. C'est une réelle invitation à une merveilleuse balade gastronomi-que autour d'un nouveau concept de vaisselle et de diverses animations : un bar à champagne, une cave à vins ouverte, la table du chef.

Trois étoilesCar le restaurant « Le Meurice » est, aussi, vous l'aurez deviné, un arrêt obligatoire pour les papilles des gastronomes. Il porte fièrement ses trois étoi-les au « Michelin » et propose une carte d'excep-tion. Yannick Alléno, chef des cuisines, régente

les grandes manœuvres à la tête d'une brigade de septante-quatre personnes, sans extravagance, à la recherche de saveurs tranchées et d'une pré-sentation soignée. « Je pense toujours à ce qui va plaire », déclare-t-il sobrement. Il qualifie lui-même sa cuisine de « parisienne », créative, rigoureuse, inspirée de toutes les régions de France. Des pro-duits rares comme la menthe de Milly-la-Forêt, le cresson de Montmorency ou encore le miel produit par les ruches des toits de l'Opéra de Paris sont mis en valeur. Et nous ne résistons pas à la tenta-tion de citer quelques plats de la carte, au gré des saisons : les huîtres Belon 00000 de chez Cado-ret pimentées de chorizo, le foie gras de canard iodé en pain de sucre, la poulette et truffe noire en quatre services ou encore la pomme d'amour à la framboise parfumée au jasmin. Et inutile de préciser que la carte des vins, coloriées de crus millésimés, vaut également le détour.L'hôtel « Le Meurice », c'est aussi le spa Valmont qui propose une carte de soins très exclusifs, notamment au niveau de l'anti-âge. A son gré, le client peut, aussi, opter pour sauna, hammam, jacuzzi, salle de fitness.C'est, également, un environnement magique qui attend les enfants. Pendant que les parents se promènent devant les boutiques voisines de la rue Faubourg Saint-Honoré, de nombreuses activités sont, en effet, proposées aux bambins : tours de manège dans le jardin des Tuileries, mini-voiliers à faire naviguer dans les bassins, chasse aux trésors organisée au sein de l'hôtel… Mais l'hôtel « Le Meurice, Dorchester Collection », c'est, surtout, une ambiance. Celle du vrai Paris, d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Dès l'entrée dans le palace, on s'imprègne de la solennité et de la magie des lieux. Et on se laisse porter par le moment, guider par l'environnement. Paris sera toujours Paris.

Des chambres luxueuses et personnalisées

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Au Touquet, le « Westminster Hôtel & Spa » est un havre de paix très fréquenté par la clientèle belge. Au fil des ans, ce palace a gardé son âme et n'a jamais été aussi dans l'air du temps. Le golfeur en goguette ne s'y trompe pas.

Par Miguel Tasso

Rendez-vous au

«West » !

C'est le dernier véritable palace du nord de la France et l'un des hôtels préférés du voyageur belge épicurien. A l'instar du « Royal », à Deauville,

du « Grand Palais », à Biarritz, ou du « Carlton », à Cannes, le « Westminster » symbolise tout le prestige du Touquet, station balnéaire emblé-matique de la Côte d'Opale. Il a su garder son ambiance rétro tout en adaptant son offre de services au XXIe siècle. A l'arrivée, le visiteur peut parfaitement consulter ses mails en WiFi dans un ascenseur d'époque Arts-Déco, vitré et tout de bois habillé !

Construit en 1924, le palace touquettois doit son nom à la duchesse de Westminster, marraine de l'hôpital militaire installé dans les salons du casino durant la Première Guerre mondiale. Le parfum belge se ressent dès la première pierre : c'est une société du plat pays qui s'occupe des travaux, d'où l'utilisation de briques et de tuiles plates.Fermé durant la Seconde Guerre, le « Westminster » rouvre en 1946 et devient, au fil des ans, propriété du Groupe Lucien Barrière, puis de la famille Flament. Depuis 2002, il est le bateau amiral du groupe Open Golf Club, également à la barre du Golf du Touquet et du « Manoir Hôtel ».

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L'hôtel des célébritésTout au long de son histoire, le « West » – c'est son surnom branché – a accueilli, sous ses lambris, de nombreuses personnalités et a largement contribué à l'essor du Touquet, notamment dans les Années Folles. Son livre d'or regorge de signatures de célébrités. Un couloir expose, d'ailleurs, en permanence, les portraits noir et blanc de quelques stars ayant fréquenté les lieux. Pêle-mêle, on retrouve Winston Churchill, Marlène Dietrich, Serge Gainsbourg, Sean Connery (qui signa dans les salons son contrat pour son premier « James Bond »), Carole Bouquet, Jacques Chirac ou Tony Blair. Tous ont dédicacé leur visite et apporté un petit commentaire.Au vrai, le « Westminster » est bien davantage qu'un hôtel. C'est une atmosphère, un état d'esprit. Dès le hall, la magie opère autour d'un charme d'un autre temps : boiseries, ferronneries, luminaires.

D'un côté, le bar, « very british » et riche d'une carte exceptionnelle de whiskies, et, de l'autre, le salon de lecture, avec sa grande cheminée, font d'entrée leur effet. Tout participe au repos de l'âme et de l'esprit dans un style feutré et élégant.Derrière son immense façade de briques et de pierres blanches, l'hôtel propose cent quinze chambres (presque toutes récemment rénovées) et suites. Dotées d'un design élégant, elles offrent une vue sur Le Touquet, le parc ou le phare. « Et nous nous faisons un devoir et un plaisir d'être ouvert 365 jours par an. A terme, l'objectif est, d'ailleurs, de nous positionner en cinq étoiles », précise Jean-Luc Paris, attaché de direction depuis plus de vingt ans du palace.Qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il fasse grand soleil, Le Touquet est, il est vrai, un point de chute idéal pour se ressourcer. Et le « West », sis à 500 m de la plage et à côté de la rue commerçante aux boutiques chic, est évidemment « the place to be ».

Spa, gastronomie et golfLe spa est un autre atout du palace. Ouvert en 2008, dirigé par Véronique Sabatier, il porte le sceau prestigieux de la maison Nuxe et propose une large gamme de soins et de massages qui combleront les épicuriens les plus exigeants. Toutes les cabines ont été conçues autour de couleurs authentiques inspirées de la nature : ▼

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sol sombre, murs en pierre, meubles en bois aux teintes apaisantes. Et les doigts des esthéticiennes font le reste. Parmi la carte de soins, notons le massage « spécial golfeur », idéal après une chasse aux birdies sur les parcours voisins.Le « Westminster » soigne, également, les papilles de sa clientèle. Le restaurant gastronomique « Le Pavillon » est devenu une véritable référence. Fort de sa première étoile, c'est une halte appréciée des connaisseurs. « Respecter les goûts et la qualité des produits, c'est cela la simplicité de la bonne cuisine », répète William Elliott, le chef. Et pour le prouver, il met à sa carte de nombreux produits locaux comme la ratte du Touquet, le chou-fleur, le fromage de chèvre frais (Montreuil), les fruits rouges de Samer (dans le Boulonnais), les produits de la mer (homard d'Audresselles, turbot petit bateau, bar…). Un pur régal. D'autant que le sommelier,

Yann Satin, qui a fait ses classes chez « Bruneau » et au « Sanglier des Ardennes », est un magicien pour marier les mets avec des vins venus d'ailleurs.La visite au « Westminster » ne serait pas complète sans un détour au Golf du Touquet, riche de deux parcours de 18 trous (« La Mer » et « La Forêt ») et d'un de 9 trous (« Le Manoir »). Links typiquement britannique, dessiné par Harry Colt, « La Mer » est une escale obligée pour le connaisseur. Le parcours est un must, surtout lorsque le vent est de la partie !Propriétaire de l'hôtel et des golfs, le groupe Open Golf Club, dirigé par Nicolas Boissonnas, propose de nombreux packages « clé sur porte » aux tarifs très intéressants (www.westminster.fr). « Et la clientèle belge, fidèle et connaisseuse, est très nombreuse à venir nous rendre visite », ajoute, ravi, Jean-Luc Paris.

Golf du Touquet, La mer, départ du n° 12

Golf du Touquet, La Forêt Golf du Touquet, La Forêt

Les Golfs d’Hardelot

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Le hockey belge vit depuis longtemps une belle histoire d'amour avec les jeux Olympiques. A la veille des JO de Londres, en août, les « anciens » se souviennent des temps glorieux. Et, croyez-nous, les « Old Lions » rugissent toujours !

Par Pierre-Henri De Vigne

Le hockey belgeaux Jeux :

Le hockey belge est géré par l'Associa-tion Royale Belge de Hockey, laquelle existe depuis 1907, ce qui en fait l'une des plus anciennes fédérations sportives

du royaume. Celui-ci fut, en 1924, avec six autres pays européens, l'une des nations fondatrices de la Fédération Internationale de Hockey. La FIH, présidée à ses débuts par notre compatriote René Franck durant dix-huit ans, était installée à Bruxelles et de nombreux compatriotes y ont occupé d'importantes fonctions.Le hockey, élégant sport de crosse sous sa forme, fait son apparition en Angleterre au début du XIXe siè-cle. Les militaires de la Couronne ont introduit cette activité aux Indes où il deviendra « le » sport national. Les Indiens sont, d'ailleurs, restés les maîtres abso-lus du hockey pendant près de cinquante ans ! Jusqu'au début des années 70, les jeux Olympiques constituaient le seul grand rendez-vous pour les nations de pointe. Les créations plus récentes de la Coupe du Monde, de la Coupe d'Europe et du Champions' Trophy ont permis au hockey de pro-

gresser sur la scène internationale et d'accéder à une médiatisation dont nous voyons les résultats aujourd'hui à l'échelle planétaire.

Les « p'tits » BelgesLe hockey belge a participé à onze reprises aux jeux Olympiques ! Après une brillante médaille de bronze obtenue à Anvers, en 1920, il a encore participé aux Jeux de 1928 à 1976, puis en 2008, après une longue période de vaches maigres.Agé aujourd'hui de 77 ans, André « Boule » Muschs, une des légendes vivantes du hockey sur gazon national (130 sélections à une époque où les ren-contres internationales n'étaient pas légion comme de nos jours), évoque avec fierté et émotion ce pas-sé glorieux. « Ma première sélection date de 1953; j'avais 19 ans. J'ai le souvenir d'un groupe de copains très soudé. Nous avons préparé les Jeux de Mel-bourne (1956) comme de vrais amateurs en prenant sur nos congés professionnels et nos deniers per-sonnels pour les déplacements internationaux. Ces Jeux australiens restent un souvenir éblouissant.

une belle histoire !Tournoi pré-olympique à Barcelone (Belgique - Suisse : 3 - 0), pour se qualifier pour les JO de Tokyo en 1964

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Nous avons voyagé six jours pour rejoindre Mel-bourne ! C'était un périple incroyable pour l'époque. Mais quelle expérience ! Une superbe ambiance, une population locale enthousiaste et très hospitalière et, à l'arrivée, une très belle septième place. »Durant les trois ans qui suivent, cette excellente équipe belge enchaîne les victoires (13) et réussit l'exploit de tenir en échec en match amical l'ogre indien (2-2), dominateur incontestable de la disci-pline ! Cette période faste permet à l'équipe natio-nale de recevoir, en 1959, le très convoité Trophée National du Mérite Sportif. Supplantée par les grandes fédérations européennes en termes d'organisation et de moyens, la Belgique continue, cependant, de rivaliser avec les Allemands, les Néerlandais ou autres Espagnols et se qualifie, également, pour les cinq JO suivants ! Un véritable exploit. « Nous avons participé aux Jeux de Rome (1960) et de Tokyo (1964) et j'ai personnellement terminé ma carrière à Mexico comme capitaine de ce qui fut, peut-être, la meilleure équipe belge de l'histoire. Nous aurions pu disputer le match pour la cinquième place mais le règlement de l'époque nous a desservis. Cela reste, pourtant, un fabuleux souve-nir sportif avec une grande équipe ! Nous étions très unis et très disciplinés à l'entraînement. Eric Stoupel (autre grand du hockey belge, NdlR) a, d'ailleurs, toujours considéré que nous étions en avance sur notre temps. Les individualités se fondaient dans le groupe et chacun travaillait pour le bien et pour le rendement de l'équipe », poursuit « Boule » Muschs.Sa carrière internationale loin derrière lui, ce dernier continue d'animer tous les terrains de Belgique sous le maillot de son club de toujours – Uccle Sports – où il est affilié avec fidélité depuis 1946 ! Par ailleurs, il est l'instigateur de rencontres internationales pour les vétérans, après avoir créé les « Blacks Sticks ». L'occasion de mettre sur pied des joutes fraternelles face aux adversaires d'hier, notamment les Français

au surnom évocateur de… « Gaulois ». Aujourd'hui, même s'il n'hésite pas à ressortir son stick de temps à autre, le driver de golf a désormais remplacé le stick. « Je suis membre au Royal Waterloo. J'ai découvert le golf un peu sur le tard, à 47 ans, mais j'y prends un grand plaisir et mon esprit de compé-tition peut s'y exprimer de manière plus détendue qu'au hockey. Mon seul arbitre, c'est moi… cela fait moins de disputes ! »

Les « Old Lions »La Fédération Internationale de Hockey et plu-sieurs fédérations ont développé, depuis quelques années, des compétitions réservées aux seniors. Alain Mertens, ancien joueur de première division et dirigeant emblématique du Royal Racing Club, a relevé le défi pour la Belgique et donne à ce projet ambitieux toute son expérience. Les « Old Lions » participent, ainsi, depuis 2011, aux différents tour-nois organisés dans cette catégorie d'âge à l'échelle européenne. Ils ont terminé quatrièmes du tournoi de Mönchengladbach, assurant, ainsi, leur quali-fication pour un tournoi en parallèle des Jeux de Londres, en août prochain, la World Cup 2012, qui se déroulera à Oxford. Hélas ! les vacances des uns et les blessures des autres ont empêché Alain Mertens de constituer un noyau complet pour cette grande occasion. Dommage !Les « Old Lions » se retrouveront, néanmoins, en juin lors d'une compétition officielle à Turin. L'objectif suivant sera de représenter le hockey « vétérans » à Braxgata, en parallèle à la Coupe d'Europe qui sera organisée en 2013 dans les superbes installations du Beerschot.Très impliqué dans sa tâche au sein d'un groupe d'anciens adversaires mais amis de toujours, Alain Mertens voit dans cette évolution un élan positif pour « les jeunes d'aujourd'hui qui seront les ‘ Old Lions ’ de demain ».

Les Old Lions version 2012. Debouts : Jean-Louis Maroye, Jean-François Verpaele (arbitre), Michel Siroux, Michel Roland (gardien), Philippe Mestdag, Nicolas Denys, André Smeets, Alain Mertens, Alphonde Dewilde, Jean-Claude Leclef, Louis-Carl Speleers. Accroupis : John Stuyck, Edouard Boon, Michel Schneider, Michel Vanderpoorten, René Pirlot, Janeck Hauptmann. Couchés : Alain Spiritus.

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Installé depuis près d'un an non loin de la place Saint-Job, à Uccle, le Club des V réunit chaque semaine les passionnés d'automobile et leurs nombreux invités. Visite guidée avec Eddy Den Tandt, l'un des maîtres des lieux…

Par Philippe Janssens

Club des V !

Pas moyen de se tromper. A quelques enca-blures de la place Saint-Job, le signe de ralliement est bien visible. Un « Vrooaw » dans la plus pure tradition de Jean Graton.

Un coup d'œil suffit pour trouver la porte là où s'engouffre Michel Vaillant. Pas de doute, nous sommes bien au Club des V, un vaste loft au décor soigné ouvrant sur une série d'espaces dédiés à l'automobile et aux pilotes de légende.

« Au départ, nous étions une quinzaine de passionnés, pilotes, journalistes, ingénieurs... à nous réunir mensuellement pour un bon petit repas, dans ce lieu qui était, à l'époque, l'atelier de notre ami et pilote Bernard De Drijver », souligne Eddy Den Tandt, aujourd'hui cogérant du Club des V avec Pierre Van Vliet et Jean-Pol Piron. Nous passions la soirée à évoquer des souvenirs et à ergoter sur des souvenirs et des points de détail.

Welcome to the

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A chaque fois qu'un nouveau voulait rejoindre le groupe, il devait, d'abord, arriver à reconnaître la petite vingtaine de portraits de pilotes accrochés au mur… »Mais lorsque l'ami De Drijver dut quitter les lieux deux ans plus tard, la joyeuse petite clique dut très vite se rendre à l'évidence que l'âme de leur petit cercle vivait bien entre les quatre murs de ce petit atelier. « C'est là que Pierre » (Van Vliet) « a eu l'idée d'en faire un lieu de réunion, d'événements et d'apéros récurrents », poursuit notre guide.La passion élevée au rang de concept donna naissance au Club des V. « Sur le principe du club-house dans ''Le 8e Pilote'' », souligne Eddy Den Tandt en nous faisant visiter ce lieu déjà imprégné d'un doux mélange d'effluves de paddock et de bibliothèque.Pas toujours en ordre de départ, sous la passerelle

du directeur de course et son drapeau à damiers, l'on découvre, d'abord, le « corner » dédié à Michel Vaillant. Plusieurs planches originales agrandies des aventures du plus célèbre pilote automobile de bande dessinée.Autre étape incontournable : la très cosy « bibli-auto » regorgeant d'ouvrages notables à la gloire du sport automobile que vous pouvez consulter sur place et où trône une remarquable collection de casques de pilotes de Formule 1 tous authentifiés par leurs propriétaires. Parmi ceux-ci, des modèles ayant appartenu à Niki Lauda, à Nigel Mansell, à Emerson Fittipaldi ou encore les « open face » des sixties de Jo Siffert ou du malchanceux Chris Amon ! ▼

Le salon cosy. Des livres et des casques...

Des portraits de légendes de l'automobile, habillent les murs

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« Nous avons réuni là les trésors personnels de l'ensemble de nos membres fondateurs, et notamment l'impressionnant stock de livres et de miniatures de Pierre Van Vliet, ainsi que les casques de Pierre Van Ginniken », poursuit notre hôte.Suit alors, dans cette visite improvisée, un passage obligé par le coin dédié au plus grand pilote automobile belge de tous les temps. Le « Jacky's lounge » où l'on peut s'extasier devant la collection intégrale des casques utilisés par Jacky Ickx ainsi que devant l'ensemble des reproductions des voitures de compétition qui ont jalonné sa brillante carrière. « Jacky était très touché de notre demande et a largement contribué à cet espace en vidant son grenier de nombre de ses trésors… »En contournant le bar, l'on tombe face à face avec le « mur des gloires ». Une vingtaine de portraits d'anciens champions placés côte à côte et qui traduisent bien l'esprit de ce paddock installé au cœur de la capitale…« Il y avait une vraie demande pour organiser des apéros dans le club », poursuit Eddy Den Tandt. « C'est pourquoi, en septembre 2011, nous nous sommes lancés dans l'aventure, sous la forme d'un club privé avec un système d'adhésion et de parrainage… » Et le succès fut immédiat…« Différentes formules de membership, inspirées du pass de F1, sont proposées aux gentlemen désirant adhérer au Club des V », précise-t-il encore.Et, élégance à la Michel Vaillant oblige, les femmes sont invitées sous le patronyme de « Grid Girls ».

Un endroit à ne pas manquer, ouvert chaque mercredi soir entre 18 et 22h pour qui

souhaite prendre un verre et grignoter une assiette de tapas au son d'une

musique lounge dans un cadre atypique qu'il est aussi possible

de privatiser pour y organiser un événement sur mesure.

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Jean-Pol Piron, compte parmi les ambassadeurs de ce lieu unique en Belgique

Michel Lizin et Jean-Michel Martin

Pierre Van Vliet, l'un des mousquetaires de cette belle aventure

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Le Golf de 7 Fontaines accueille, du 5 au 8 juillet, la manche belge du circuit international de l'Alps Tour. Un beau défi sportif pour le club brabançon qui ne cesse de se bonifier depuis sa création, voici un quart de siècle.

Par Miguel Tasso

à l'heure de l'Alps Tour

Le Golf de 7 Fontaines, sis à Braine-l'Alleud, à un drive du sud de Bruxelles, souffle, cette année, vingt-cinq bougies sur son gâteau d'anniversaire. Et pour

marquer l'événement, il sera le théâtre du Flory Van Donck Challenge, la manche belge de l'Alps Tour. « C'est la première fois de notre histoire que nous accueillons une compétition professionnelle de niveau international. Il s'agira d'un beau défi à relever », explique Manu Weymeersch, secrétaire général et manager du club.

L'épreuve se déroulera du 5 au 8 juillet sur le parcours « Le Château » qui, pour l'occasion, sera préparé aux normes d'un vrai tournoi pro avec des fairways rétrécis, un semi-rough pénalisant et des greens rapides. « Habituellement par 72, le parcours deviendra, pour l'occasion, un par 71. Je suis très curieux de voir si le record historique, signé par Sébastien Meert avec 66, sera pulvérisé… »Le tournoi réunira, comme de coutume, des professionnels venus des quatre coins d'Europe et désireux de progresser dans la hiérarchie

7 Fontaines90

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mondiale. C'est la vocation de l'Alps Tour de servir de tremplin pour les jeunes espoirs du swing international. Parallèlement, la plupart des meilleurs joueurs belges – à l'exception, bien sûr, de Nicolas Colsaerts – seront de la fête, soit via leur classement, soit via des wildcards distribuées par la Fédération. Bref, le spectacle devrait être au rendez-vous durant quatre jours et vaudra le coup d'œil. « La gestion d'un tel événement n'est pas simple. Il faut manucurer le terrain, mobiliser les bénévoles, gérer mille et un détails comme le catering, les parkings ou l'accueil. J'espère que cette première

sera un beau succès et participera à la notoriété et au développement sportif de notre club », ajoute Manu Weymeersch qui a pu compter sur les aides de François Verheyen, un des meilleurs joueurs du club, et sur Rodolphe Gyselinck, le dynamique capitaine, pour relever le défi organisationnel.

Un club qui granditAu fil des ans, le Golf de 7 Fontaines a gagné ses galons. Il offre des infrastructures exceptionnelles à deux pas de la capitale : deux « championships courses » de 18 trous (« Le Château » et « La Forêt »), un petit parcours de 9 trous (« Le Parc ») et un vaste club-house récemment rénové et idéal pour accueillir des événements ! « Le club a 25 ans et est aujourd'hui arrivé à maturité. Nous comptons environ deux mille membres, dont plus de quatre cents juniors », explique fièrement Maurice Weymeersch, président de ce club à la fois moderne, haut de gamme et familial.Que de chemin parcouru depuis la pendaison de crémaillère, en 1987, lorsque seuls les 9 trous du

petit parcours du « Parc » étaient ouverts et où les joueurs étanchaient leur soif en ouvrant eux-mêmes le réfrigérateur dans une cabane ! « Nous avons

grandi peu à peu, en restant fidèle à la même philosophie : offrir à nos membres

les meilleures infrastructures ▼

Un magnifique domaine boisé à vingt minutes de Bruxelles : 7 Fontaines a tout pour plaire aux golfeurs

Un Clubhouse accueillant avec une grande terrasse devant le putting green

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possibles pour s'adonner aux joies du golf. » En vérité, 7 Fontaines est devenu, aujourd'hui, un « incontournable » du paysage golfique national. Dans un environnement remarquable, avec des arbres centenaires et une faune préservée, il propose un véritable challenge golfique et réunit tous les atouts pour accueillir des compétitions officielles ou commerciales. « Le Château » (6 066 m) oblige le joueur à être à la fois long et précis. Récemment, les trous nos 7 et 8 ont été complètement réaménagés afin de les rendre encore plus « challenging ». Et le trou n°18 est un « finishing hole » emblématique avec un obstacle d'eau ceinturant un green diabolique aux multiples plateaux. « La Forêt » (par 69 de 4 870 m) est plus technique et d'une rare beauté visuelle. Certains trous offrent des vues magiques, comme le n°4 qui a des allures de carte postale. Très complémentaires, les deux parcours permettent aux membres – et

aux visiteurs – de varier sans cesse les plaisirs. Autrefois critiqués, les greens se sont également nettement améliorés. « Ceci dit, nos jardiniers continuent à travailler pour améliorer sans cesse l'environnement en respectant, bien sûr, les grands principes écologiques… » précise Manu Weymeersch. Le club compte dans ses rangs quelques excellents jeunes joueurs comme François Verheyen, Nicolas Vendredi, Grégory Mertens, Raphaël Picone ou Mathieu Sougné. L'équipe des « teaching pros » (Thierry Goossens, Tim Planchin, Philippe Toussaint et David Everson) a fait ses preuves de longue date et prodigue d'excellents conseils à toutes les générations. Riche, déjà, d'un long passé mais toujours tourné vers l'avenir, le club a conservé son actionnariat initial. Proche de la capitale mais à des années-lumière du brouhaha de la ville, il poursuit son chemin.

Le trou n°17 du Château : un par 3 très challenging

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la plupart des berlines et sportives Jaguar durant plus de quatre décennies. L'ultime moteur XK fut produit en 1992, sous l'imposant capot de la dernière limousine Daimler DS420. Sa fiabilité était telle qu'il équipa même des véhicules militai-res, dont les blindés légers Scorpion et Scimitar notamment utilisés par… l'armée belge.

La Jaguar XK 150 :« so british, indeed ! »

Jaguar XK120; 1958

Jaguar D Type; 1955

Avec l'Austin Healey et la Triumph TR3, la Jaguar XK 150 symbolise la voiture de sport anglaise de la fin des années cinquante. Un look à la fois unique et classique, et aussi la fin d'une époque mythique. Quoique…

Par Dominique Deprêtre

Qu'on ne s'y trompe pas. Sous des airs de grand luxe, avec ses roues à fils, ses chromes et sa selle-rie Connolly, la XK 150 était une

authentique sportive dotée, lors de son appari-tion en 1957, des derniers perfectionnements développés et testés par la marque féline sur les circuits et rallyes de la planète entière. Dans les fifties, Jaguar était un must en compétition. Et tout ou presque tournait autour d'un moteur exceptionnel qui donnait son nom de code à la lignée des routières sportives de la marque : le XK. Ce splendide bloc de six cylindres en ligne avec deux arbres à cames entraîné par chaîne fit à lui seul toute la réputation de la firme fondée par William Lyons en 1922. Apparu en 1948, il équipa

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First one : la XK 120La Jaguar XK120 fut la première sportive construite autour de ce moteur légendaire, sur base d'un châssis raccourci de la berline MK V. Pourquoi 120 ? Tout simplement parce que ce roadster à deux places était conçu pour franchir la barre magique des 120 mph, soit 192 km/h. En 1948, peu de routières étaient capables de telles performances. Et William Lyons voulait que sa dernière création reste, pour des raisons fiscales, en dessous du prix de 1 000 livres sterling. Un pari incroyable d'autant qu'une Alfa Romeo aux performances comparables coûtait deux fois ce prix. Avec son instrumentation complète et son raffinement, la XK 120 fit un malheur. Déclinée en roadster ou en coupé, elle fut produite à 12 048 exemplaires jusqu'en 1954. Elle fut la plus légère et la plus pointue de la lignée, dont l'héritière fut baptisée XK 140. D'allure quasiment identique, cette dernière adoptait des pare-chocs chromés, un splendide tableau de bord en loupe de noyer, une sellerie plus confortable et, surtout, une direction à crémaillère qui rendait sa conduite beaucoup p lus a isée . Diverses options sportives restaient au catalogue. La puissance du bloc 3,4 l put ainsi développer jusqu’à 210 ch. Un overdrive et une boîte automatique étaient également disponibles, afin de séduire la clientèle américaine. La XK s'embourgeoisait tout en gardant son caractère sportif. En trois ans, 8 937 exemplaires de la 140 quittèrent l'usine de Coventry.

Ultime évolutionLa XK 150 de 1957 sera l'ultime évolution du concept né près de dix ans auparavant. La carrosserie adopte un profil adouci et plus fluide,

Jaguar XK 150 roadster; 1951

Jaguar XK 120 Roadster; 1949

alors que la calandre, elle, s'élargit. Derrière le pare-brise bombé – en une seule pièce – , les boiseries disparaissent du tableau de bord, au profit d'un revêtement en cuir assorti à la sellerie plus enveloppante. Sous le capot, le 3,4 l de 190 ch de base est aussi disponible en version S, avec une culasse peinte en or (!) et trois carbus SU offrant 250 ch. Un an plus tard, un nouveau bloc porté à 3,8 l fait son entrée. En version S, il développe 265 ch. Avec ses freins à disques – héritage des D-Type apparues au Mans en 1954 – la XK 150

Jaguar XKR-S cabriolet et coupé, la plus puissante et la plus rapide jamais construite par Jaguar; 2011

Jaguar XKSS; 1957

Jaguar XK 150

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est devenue une voiture aussi moderne que performante. Elle restera au catalogue jusqu'en 1961, et l'apparition de la Type E.Il y a, donc, plus d'un demi-siècle déjà que la XK 150 est considérée comme une voiture de collection emblématique. Sa ligne typique est devenue indémodable. Sa solidité et sa conception très simple en font une voiture facile à entretenir et pratiquement utilisable au quotidien à condition, naturellement, d'oublier tout ce qui fait le confort de la voiture d'aujourd’hui, à commencer par la servo-direction et l'ABS. Pas question de comparer une sportive de l'époque avec une GTI !

Le retour de la XKSuccédant à la XJS en 1996, la nouvelle XK renoue avec la tradition de la marque, notamment par une ligne superbe affirmant un vrai caractère sportif sans oublier luxe, raffinement et distinction. Tout ce qui avait fait le charme de la XK 150. Et comme toute Jaguar bien née, cette nouvelle dynastie a

été conçue pour durer. Légèrement « reliftée » en 2006, elle a surtout évolué en matière de performances pure avec l'apparition à Genève, l'année dernière, de la XKR-S déclinée, comme ses devancières immédiates, en cabriolet et en coupé. Tous deux affichent des performances qui donnent le tournis : un passage de 0 à 100 km/h en 4,4 s et une vitesse de pointe limitée électroniquement à… 300 km/h. Sous le capot de ces deux bolides qui rassemblent tous les superlatifs en matière d'agrément de conduite, le V8 de 5 l suralimenté dégage la puissance de 550 ch et un couple de 680 Nm tout en émettant moins de 300 g/km de CO2, performance unique dans cette catégorie de véhicule. La XKR-S est la sportive de série la plus puissante et la plus rapide jamais construite par Jaguar… à ce jour.

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Indissociable des tables estivales, les vins rosés méritent aujourd'hui une attention bien plus soutenue que le léger mépris dans lequel ils étaient relégués depuis longtemps. Quelques flacons, disponibles chez De Coninck, valent ainsi un petit coup d'œil approfondi…

Par Philippe Bidaine

L'été, osez le rosé !

Longtemps considéré comme un breu-vage bâtard, ni tout à fait rouge ni tout à fait blanc, relégué aux barbecues médiocres et aux bords de piscine, le

vin rosé est aujourd'hui en train de reconquérir de sérieuses lettres de noblesse. Une améliora-tion évidente de la qualité, fruit d'une réflexion œnologique sérieuse, et la mise en évidence de la réelle opportunité de présence de ces vins en gastronomie ont amené les consommateurs à

retrouver le plaisir procuré par des flacons immanquablement évocateurs de soleil.

Château Simone

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« Rosé d'une nuit »Au-delà des appellations méridionales classiques dans l'esprit du consommateur, il ne faudrait pas perdre de vue que le Bordelais propose, lui aussi, quelques rosés qui méritent largement que l'on se penche sur leurs vertus indéniables.Ainsi, comment ne pas mentionner le très beau Château Martet rosé, pour l'instant proposé en

millésime 2011 ? Contingenté à seulement 1 200 bouteilles pour la Belgique, ce vin est élaboré à partir de cabernet sauvignon fixé sur un terroir argilo-calcaire au sein de l'appellation Sainte-Foy-Bordeaux. Cultivé en biodynamie et faisant l'objet d'une macération pelliculaire très courte – d'où son sous-titre « Rosé d'une nuit » – ce vin élégant joue la carte de la couleur ▼

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discrète, sa pâleur brillante étant à l'image de sa fraîcheur relevée de jolies notes florales. Plutôt sur la finesse, on appréciera idéalement ce vin aussi bien en apéritif qu'en accompagnement de poissons et de fruits de mer mais sa structure lui permettra également de contrebalancer, par sa fraîcheur, le côté canaille de belles grillades de viande.

Le label CazesLoin du Bordelais, le rosé de l'Ostal Cazes 2011 garde néanmoins un lien historique avec l'Aquitaine dans la mesure où c'est Jean-Michel Cazes, propriétaire de Château Lynch-Bages, en Pauillac, qui a créé le Domaine Ostal Cazes. Etabli en zone de Vin de pays d'Oc, près du village de La Livinière, ce vin composé pour moitié de grenache et pour l'autre de syrah présente lui aussi une robe pâle et brillante. Avec un nez à la fois complexe et délicat, mêlant des touches de rose et de grenadine, il commence sur une attaque souple et légère qui se

termine sur une longueur surprenante. Un cru aussi à l'aise à l'apéritif que sur des salades

estivales ou des volailles grillées.Toujours en Languedoc mais aussi

doté de « parents » aux attaches

bordelaises, le Mas Belles Eaux est, lui, propriété d'Axa millésime depuis 2002, la société qui est également la propriétaire de Château Pichon Longueville, en Pauillac. En plein cœur de l'Hérault, à un jet de bouchon de Pézenas, ce rosé se veut tout en finesse, plutôt pâle, avec un nez bien présent de fruits rouges et de fleurs sauvages. Résultat d'un assemblage de syrah et de mourvèdre, ce cru est le résultat d'efforts spécialement consentis pour lui préserver son fruit original. Ainsi, les raisins ont été vendangés de nuit, le pressurage a été particulièrement doux, la fermentation s'est déroulée de manière lente et à basse température et, enfin, il n'a fait l'objet d'aucun passage par le bois. Avec, à l'arrivée, un vin friand, aussi à l'aise à l'apéro et avec des tapas qu'avec des pâtes ou de la volaille.Enfin, un cran gastronomique au-dessus, je m'en voudrais de ne pas citer l'étonnant Château Simone rosé. Véritable joyau de l'appellation Palette, dans la commune d'Aix-en-Provence et autour, ce vin a toujours bénéficié d'une place à part dans le monde des vins du soleil. Présent sur les tables les plus étoilées, ce cru qui ne connaît que deux autres exploitants dans son appellation est disponible également en rouge et en blanc. Les rosés, d'un niveau exceptionnel, résultent d'un assemblage de moûts de pressurage direct avec des jus provenant d'une courte macération. Le résultat est un vin nerveux, doté d'une très belle robe rubis clair aux reflets légèrement ambrés. Le nez se caractérise par une grande fraîcheur et une finesse qui a la faculté de se préserver avec l'âge, ce Simone rosé présentant la faculté intéressante et rare pour un rosé de pouvoir se conserver assez longtemps en bouteille.

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Jean-Michel Loriers,la tête dans les étoiles

Fournisseur breveté de la Cour à titre per-sonnel, Jean-Michel Loriers est considéré comme la référence dans l'univers des traiteurs. « Avec mon diplôme de l'Ichec,

rien ne me prédestinait à faire carrière dans ce métier. Mais ma passion pour la cuisine a été la plus forte. J'ai commencé de rien. Je préparais les dîners des amis, j'inventais des recettes… »Grâce à un réseau pointu et aux vertus du bouche-à-oreille, il s'est vite fait un nom en proposant quelques buffets originaux lors de soirées dansantes. « J'ai essayé de rendre les réceptions moins guindées, plus fun, tout en soignant l'art de la table, la décoration et, bien sûr, la qualité des produits… »De repas d'anniversaire en dîners de mariage, de réceptions en salons, le style Jean-Michel Loriers est vite devenu « la » référence. Le must. Sa formule magique : la qualité, la saveur, le professionnalisme. « Il faut impressionner, c'est vrai. Mais le « Waouh » doit toujours rester chic et être accompagné d'un vrai résultat… »Au fil de sa carrière, il a mis en place des fêtes défiant la raison avec, parfois, 2.500 personnes assises à la même table. « Lors d'un Grand Prix de Formule Un à Francorchamps, j'ai servi 39.000

Traiteur de réputat ion internationale et fournisseur de la Cour, Jean-Michel Loriers est un vrai passionné. Sa fo rmu le mag ique : la qualité, la saveur, le professionnalisme.

Par Miguel Tasso

repas en trois jours dans l'espace VIP ! Tout est question de logistique…». Il a, bien sûr, organisé de grandes réceptions pour la famille royale. Mais sa réputation est telle qu'on vient désormais le chercher des quatre coins du monde. Récemment, il a ainsi régenté, à La Corogne, les festivités culinaires du mariage de Marta Ortega, la fille du milliardaire espagnol créateur de l'empire Zara. « Mais il m'est arrivé, aussi, de répondre à des demandes bien plus surprenantes. J'ai conçu des dîners dans des forêts, sur des plages, dans des trains, des avions privés ou des yachts ! »Dans la mesure du possible, Jean-Michel Loriers relève chaque fois le défi, guidé par sa passion et entouré d'une équipe parfaitement rodée au sein de sa société JML.be. S'il a organisé les fêtes de nombreux grands de ce monde, people et autres, il apprécie aussi – et surtout – de réaliser des projets plus modestes, où sa passion du métier et son légendaire souci du détail font autorité. « Peu importe la grandeur de l'événement, le défi est merveilleux et le stress, omniprésent. Mais je fonctionne aussi à l'adrénaline », sourit-il. D'où ce besoin de, parfois, fermer son GSM et de se ressourcer en swinguant sur les greens du Ravenstein. ■

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Françoise et Bernard Jolly

Le projet, sur le point d'aboutir, a tout pour plaire : un club de golf de 27 trous, un hôtel de vingt-huit chambres, un restaurant et, même, un lotissement

immobilier d'une centaine de maisons. Le tout sur la commune de Wanze, entre Liège et Namur, près de Huy. « Si tout va bien, les travaux d'aména-gement pourront bientôt commencer avec, pour objectif, une pendaison de crémaillère au prin-temps 2014 », s'exclament, en chœur, Françoise et Bernard Jolly, propriétaires du domaine familial qui servira de cadre au concept.En Belgique, il n'est pas simple de créer un golf. C'est, même, un véritable parcours du combattant, notamment au niveau des permis de bâtir et des autorisations administratives. Mais le projet des époux Jolly a vite fait l'unanimité, aux niveaux politique et économique. Respectueux de l'environnement, vert de corps et d'esprit, il va créer de l'emploi, dynamiser le tourisme dans la région et permettre à de nombreux joueurs, débutants ou chevronnés, de s'adonner aux joies du swing. « L'axe allant de Namur à Liège manque cruellement de parcours. Et nous souhaitons que notre Golf de Naxhelet – c'est son nom de baptême, en référence au lieu-dit – pratique des

Le futur Golf de Naxhelet, sur la commune de Wanze, se veut exemplaire en matière de respect de l'environnement et de l'écologie. Rencontre avec Françoise et Bernard Jolly, propriétaires et concepteurs de ce beau projet nature.

Par Miguel Tasso

prix démocratiques, susceptibles de créer des vocations », précise Françoise Jolly, également conseillère communale.C'est en 2007 que l'idée de construire un golf sur leurs vastes terres agricoles familiales est née dans l'esprit des époux Jolly. « Nous voulions réhabiliter le site et redonner une vocation aux bâtiments et aux champs de betteraves et de céréales. Le golf est apparu comme une évidence. Nous ne sommes joueurs ni l'un ni l'autre. Mais l'endroit, avec son château, ses immenses granges, sa forêt, ses vues imprenables sur les vallées de la Meuse et la Mehaigne, se prêtait merveilleusement à la construction d'un club moderne… » ajoute Bernard Jolly, agriculteur bio et administrateur de plusieurs sociétés.Audacieux au départ, le projet est, donc, en passe d'aboutir. « Nous avons fait des paramètres écologiques une priorité philosophique. Nous avons réalisé des études d'incidence sur l'environnement afin de respecter la faune et la flore. Nous utiliserons un minimum de pesticides chimiques. Par ailleurs, un accord « win-win » environnemental avec le groupe Ter Beke nous permettra d'utiliser une deuxième fois l'eau issue de leur station d'épuration pour alimenter nos étangs et irriguer les greens. Un vrai golf nature ! »

Un golf vraiment vert

Françoise et Bernard JollyUn golf vraiment vert

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Le Golf du Bercuit sera le théâtre, le vendredi 21 septembre, de la première édition du Bercuit Celebrity Trophy by Ginion Group. « Il s'agira d'une compéti-

tion très conviviale qui réunira, notamment, des stars du monde du sport et des VIP venant de dif-férents univers », explique Thierry Dosogne, admi-nistrateur du club de Grez-Doiceau et créateur de cet événement appelé à devenir un « classique ». L'épreuve bénéficiera d'un plateau très relevé et s'annonce de très grande qualité grâce, notam-ment, à l'aide de différents sponsors : Ginion Group, bien sûr, mais aussi l'horloger Maurice Lacroix et « Members Only ».Inauguré en 1967, le Bercuit fêtera dans cinq ans son cinquantième anniversaire et devrait alors, selon la tradition, devenir « Royal ». D'ici là, la direc-tion est bien décidée à mieux le faire connaître et reconnaître. « Nous comptons actuellement cinq cents membres actifs complets, hors semainiers, et l'objectif est d'atteindre rapidement le cap des six cents sans altérer, bien sûr, le confort de jeu. En réalité, nous souhaitons dépoussiérer l'image du club, susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes, améliorer nos résultats dans les Interclubs et développer l'aspect « Business ». Nos infrastruc-tures récemment rénovées sont très complètes avec des salles de séminaire et un restaurant de qualité », précise Thierry Dosogne.Après une brillante carrière dans de grandes multi-nationales, qui lui ont permis de parcourir le mon-de, ce dernier s'est reconverti comme « Business Angel ». En clair, il aide, grâce à son expertise, son

Le Golf du Bercuit accueillera, le 21 septembre, un très beau tournoi de célébrités. Rencontre avec Thierry Dosogne, créateur de l'événement.

Par Miguel Tasso

expérience et son réseau, de jeunes PME belges à grandir et à prospérer. « Et dans mon analyse, je privilégie toujours l'aspect humain, essentiel dans tout projet d'entreprise », ajoute-t-il.L'idée de donner au Bercuit un nouvel élan corres-pond pleinement à son caractère. « Le parcours, balisé par plus de quatre mille arbres, a été des-siné par le grand Robert Trent Jones dans un cadre exceptionnel. Et c'est un club qui défend de vraies valeurs : la bonne éducation, l'éthique, le respect de l'environnement… »

Thierry Dosognemet les stars à l'heure du tee !

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En Chine, Etat monopartite, la passation des pouvoirs est largement décidée à l'avance; elle est par conséquent moins susceptible de faire l'objet d'une couver-

ture médiatique ou d'analyses politiques.Les noms des deux hommes les plus puissants de Chine sont d'ores et déjà connus. Xi Jinping deviendra le nouveau secrétaire général du parti communiste et prêtera serment début 2013 en qualité de nouveau président (succédant à Hu Jin-

tao). Li Keqiang accéderait quant à lui à la fonction de Premier ministre (à la place de Wen Jiabao).En février dernier, le « prince héritier » Xi Jinping a fait une visite remarquée aux Etats-Unis, en Irlande et en Turquie. Visite qui a fait couler beaucoup d'encre aux US... En 1985, Xi a séjourné quelque temps dans l'Etat de l'Iowa pour y étudier le sys-tème agricole ; il a conservé de cette période amé-ricaine un amour inconditionnel pour le basket-ball et la NBA. D'où l'intérêt plus prononcé des médias

Les nouveaux défis de l'économie chinoiseLes élections présidentielles en France et aux Etats-Unis ont suscité tant d'intérêt qu'on en oublierait presque que la Chine va également se doter de nouveaux dirigeants cette année. Un oubli probablement dû au fait que la « lutte électorale » est nettement moins passionnante en Chine que dans nos contrées.

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américains à son égard. Le nouveau leader chinois ne peut que se réjouir de la sympathie qu'il suscite auprès de la population américaine vu le peu de popularité dont son pays bénéficie actuellement auprès de l'élite US. En effet, à l'approche des élec-tions présidentielles et étant donné les conditions économiques difficiles, le « China-bashing » est aujourd'hui omniprésent dans la politique améri-caine. En l'occurrence, ce sont essentiellement les républicains qui reprochent au camp du président de se montrer trop laxiste à l'égard des outrages économiques permanents de la Chine, comme la sous-évaluation constante de sa devise et les nom-breuses violations des droits de propriété intellec-tuelle et des brevets.

Un modèle mis sous pressionL'imminente passation d'armes intervient donc à un moment crucial dans le développement éco-nomique de la Chine. La pression exercée par les Américains montre que le modèle chinois tradi-tionnel de croissance axé sur les exportations subit une recrudescence de la pression extérieure. Par ailleurs, la situation économique en Europe est déplorable : en raison de la crise de la dette, les exportations vers le Vieux Continent - principal débouché pour les produits chinois - progressent à un rythme très lent. De mauvaises nouvelles pour la balance des paiements, que nous voyons confirmée par des chiffres relatifs aux comptes externes. L'excédent du compte courant de la Chine est retombé en 2011 à 201 Mrd USD, un montant encore colossal mais qui demeure néan-moins l'excédent le plus faible depuis 2005. Mesu-

ré par rapport à la taille de l'économie chinoise, ce recul est encore plus frappant : l'excédent, qui s'élevait durant des années à 5 % ou plus du PNB, est retombé à 2,8 % en 2011 (voire à 2,5 % au qua-trième trimestre).Mais le modèle d'exportation chinois semble souffrir davantage que d'un malheureux concours fortuit de contretemps politiques, de malaise éco-nomique sur ses marchés et d'une hausse des prix des matières premières. Il est de plus en plus influencé par des facteurs extérieurs. Le pays sem-ble devenir progressivement victime du succès de sa propre stratégie de croissance qui commence à se heurter à ses limites intrinsèques. En effet, pendant une génération, le modèle de croissance chinois s'est basé sur la surabondance de main-d'oeuvre bon marché et relativement bien formée, issue de l'arrière-pays rural et pauvre. Il en a résul-té un véritable déplacement de population : alors qu'au début des réformes, 20 % de la population à peine vivaient dans les villes, on a recensé pour la première fois en 2011 plus de 50 % de la population chinoise dans les zones urbaines. Vu le nombre considérable d'habitants que cette transhumance représente, il n'y a rien d'étonnant à ce que les villes chinoises explosent littéralement. Grises, fortement polluées et monotones, elles sont loin de représenter un cadre de vie agréable. Les villes et les régions côtières arrivant peu à peu à satu-ration aujourd'hui, on assiste progressivement à la fin du mouvement des campagnes vers les vil-les, ce qui signifie également que dans les zones industrielles, l'afflux massif de main-d'oeuvre bon marché s'est tari. ▼

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Un point critiqueLa demande de main-d'oeuvre sans cesse crois-sante génère des hausses salariales et des ten-sions sociales bien plus rapidement qu'autrefois. La main-d'oeuvre chinoise est devenue suffisam-ment rare pour ne plus se contenter de salaires et de conditions de travail qui nous ramènent à l'époque de notre révolution industrielle. De nom-breuses entreprises ont été contraintes d'aug-menter les salaires jusqu'à 20 %, sous la pression d'éventuelles grèves ou d'autres actions. Dans d'autres domaines également, cette pénurie crois-sante entraîne d'importantes hausses de prix. En effet, le prix du mètre carré de bureau à Pékin est aujourd'hui déjà plus élevé qu'à New York.Bref, malgré son énorme succès, la Chine semble progressivement atteindre un point critique où l'énorme surabondance de main-d'oeuvre, l'es-pace disponible et le savoir-faire cèdent la place à la saturation et aux déficits. Les augmentations de coûts qui en découlent érodent de plus en plus l'avantage concurrentiel de la Chine. En témoigne l'apparition d'un nouveau phénomène : les entre-prises chinoises commencent de plus en plus à sous-traiter des activités à l'étranger. Des sociétés chinoises qui investissent au Vietnam ou en Indo-nésie, n'est-ce pas là le paradoxe ultime ? Autre variante de ce mouvement : les multinationales étrangères rapatrient leur production vers leur

pays d'origine. A titre d'exemple, Philips a rapatrié de Chine la production de modèles de rasoir de luxe vers le territoire néerlandais, au grand étonne-ment de ses ouvriers aux Pays-Bas. Divers autres facteurs provoquent également le rapatriement des activités de production. La hausse des prix pétroliers a considérablement augmenté les frais de transport et de distribution à partir de la loin-taine Chine. Et comme nos entreprises souhaitent réagir de plus en plus rapidement aux tendances éphémères de la mode, le « time to market » consti-tue de plus en plus un critère concurrentiel pré-pondérant, qui favorise la production locale.Il incombera donc aux nouveaux dirigeants d'as-sumer la tâche difficile de mener à bien la tran-sition vers un nouveau modèle économique. Au niveau macroéconomique, celui-ci devra s'ap-puyer sur une augmentation de la demande inté-rieure. Au microniveau, cela impliquera de créer des produits à plus grande valeur ajoutée, qui exigeront une qualité supérieure et davantage d'innovation. Dans ce mouvement transitoire, les nouveaux dirigeants devront s'efforcer de pré-server suffisamment la cohésion sociale, qui est extrêmement importante pour le pays. Dans le cas spécifique de l'Etat monopartite chinois, cette situation peut générer une problématique très particulière, qui ne facilitera pas la transition vers un nouvel équilibre économique.

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L'impossible devient réalitéAu firmament du luxe moderne, la galerie X-Treme LAB vient d'ouvrir ses portes à Anvers, dans un immeuble (classé) qui abritaient autrefois l’ancien Marché aux poissons. Un lieu où l’impossible devient réalité. X-treme LAB est notamment l’agent exclusif en Belgique de Space Exdpedition Curaçao (SXC) pour les voyages dans l’espace à Mach-3 jusqu’aux limites de l’atmosphère. Premier vol prévu en 2014. Un ticket coûte 95 000 dollars. Depuis le début de la vente officielle des tickets, 45 places ont déjà été vendues !Infos : Via X-Treme Lab (Anvers) c/o Gino Cukrowicz (Ginotti) - 03 345 74 63www.x-tremelab.com - www.spacexc.com

Bulgari se met aux verres !La collection de lunettes de soleil et de montures optiques Le Gemme de Bulgari s’ouvre sur un somptueux prélude : Primavera, une ligne de modèles résolument féminins. Monture en or 18 carats et application d’un décor fait de saphirs multicolores : la classe !Infos : www.bulgari.com - Prix : 8 500 eurosBoutique Bulgari Bruxelles : 02 511 67 01

Pink Constellation, la touche la plus éléganteVertu, leader du marché pour la téléphonie mobile de luxe, a dévoilé son dernier Smartphone, Constellation, en acier poli noir et cuir rose. Ce modèle à écran tact i le v ise l ’équi l ibre idéal entre un savoir-faire artisanal jamais égalé et la technologie moderne. Et bien entendu l’appareil dispose des services « Vertu Concierge », « Verty City Brief » et « Vertu Select » qui ont fait sa renommée sur les modèles précédents. Infos : www.vertu.com - À partir de 4 900 euros

Jubilé de diamantEn qualité de partenaire officiel des cérémonies du Jubilé de Diamant, la Manufacture Jaeger-LeCoultre a l’honneur de célébrer le 60e anniversaire du couronnement de Sa Majesté la Reine Elizabeth II. Jérôme Lambert, CEO de JLC, a présenté à la Reine une montre joaillerie Calibre 101 en hommage à la pièce qu’elle portait au moment de son couronnement. Depuis 1929, le calibre Jaeger-LeCoultre 101 détient le record du plus petit mouvement mécanique du monde : composé de 98 composants, il pèse à peine un gramme. Infos : www.diamond-jubilee-pageant.comwww.jaeger-lecoultre.com

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La précision de GarminEn golf, l'innovation est le propre du jeu Avec plus de 25 000 parcours pré-chargés dans le monde entier (disponibles sans frais ni abonnement) et sa batterie interne rechargeable, l'Approach G6 est l'accessoire indispensable pour tout joueur qui se respecte. Il dispose d'un écran tactile couleur et est désormais également doté de 2 boutons supplémentaires qui permettent d'accéder instantanément à la vue détaillée du green, à la mesure des distances parcourues et à la carte de score numérique. Il est en outre étanche et conçu pour résister à des conditions de jeu difficiles. L'autonomie de la batterie interne rechargeable est de 15 heures. Les tracés d'arcs à 100, 150, 200 et (le cas échéant) 250 mètres permettent de sélectionner le club idéal pour atteindre votre cible. Il suffit de toucher n'importe quel point sur l'écran antireflet et l'Approach indique la distance exacte jusqu'à ce point précis, qu'il s'agisse du fairway, d'un obstacle, de la zone d'arrivée de la balle ou du début, milieu ou fond de green.Infos : www.garmin.com - Prix TTC : 329 euros

Des bulles pour Thomas Levet

Le golf mène à tout à condition d’en sortir ! Le champion français Thomas Levet vient ainsi de donner son nom à une cuvée de champagne certifiée conforme,

créée en collaboration avec Sylvain Dautel, viticulteur renommé. « Le

champagne est comme le golf. Chaque saison est différente. Elle apporte son

lot de bonheurs et d’inquiétudes Mais c’est pour cette raison que nous nous levons chaque matin… » explique ce dernier. Le « Brut Thomas Levet » est un assemblage magique entre deux cépages composés de 70 % de Pinot noir et de 30 % de Chardonnay. A consommer avec modération lors des 19e trous…

Esterlin se coupe en trois !Pour fêter le printemps, le Champagne Esterlin a créé un ravissant coffret rose tendre et nacré. Semblable à une petiote boîte à chapeau, il congtient trois demi-bouteilles à l’éhabillage élégant et frais. Un véritable bouquet de roses pétillantes ! Il se caractérise par de friandes notes de fruits rouges (fraises et groseilles). Idéal por l’apéritif estival ou pour porter un toast, ce brut rosé se révélera également très chic et décontracté pour accompagner un barbecue haut de gamme.Infos : 02 308 58 33 – Prix indicatif 45 euros pour le coffret

En hommage à Saint-ExIWC rend hommage à l'auteur du Petit Prince, le célèbre aviateur Antoine de Saint-Exupéry. En 1912, Saint-Ex découvrait sa passion pour l'aviation lors d'un baptème de l'air. La Manufacture de Schaffhausen lui rend hommage 100 ans après, en dédiant au poète et pilote une édition spéciale en or rouge 18 carats, dans la collection Pilot's Watch Chrono, limitée à 500 exemplaires. Ce chrono légendaire célèbre les exploits mémorables de l'un des plus grands pilotes de tous les temps. Infos : www.iwc.com - Prix 30 100 euros (TTC)

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« Jacky Ickx » : un livre, un objet d’art, un collector !Impressionnant ouvrage que le livre « Jacky Ickx » présenté par l’éditeur flamand Kannibaal, qui avait déjà commis un ouvrage de la même veine consacré à Eddy Merckx. Dans un format hors norme, il revisite la carrière de Monsieur Le Mans (en passant par la F1 chez Ferrari, l’endurance avec Porsche et jusqu’aux grands espaces du Paris-Dakar) en proposant une iconographie exceptionnelle, un superbe traitement des images et des textes magnifiant le parcours éclectique d’un seigneur de la course. L’édition de luxe, limitée à 995 exemplaires, coûte pas moins de 995 euros mais se présente sous la forme d’un coffret qui comprend dix fioles en verre contenant des éléments authentiques ayant marqué l’histoire du champion belge : un morceau d’écorce de l’arbre de la course de côte de La Roche (où il avait crashé une BMW 700 lors de ses débuts en 1963), un bout de capot d’une Porsche 935 Martini, un peu de sable du Ténéré, quelques débris de gomme ramassés à Sebring, la pierre d’un trottoir monégasque, l’étoffe de sa combinaison du Paris-Le Cap… Surréaliste !Une version grand public est également proposée, dans un format plus classique et à un prix démocratique, par « L’Equipe » : elle sera distribuée dans les librairies, au contraire de l’édition limitée uniquement accessible via le site internet :www.jackyickxbook.com

Ultra fémininLouis Vuitton dévoile une nouvelle interprétation joaillerie de ses célèbres fleurs de Monogram. À chaque motif répond une couleur d'or, rose, jaune ou blanc, animé de l'éclat d'un diamant. La collection Monogram Idylle invite à des gestes ultra féminins avec une boucle d'oreille que l'on se plaît à dépareiller, une bague triple qui multiplie les contrastes, des bracelets et des colliers à enchaîner, empiler, mélanger. Et à porter à l'infini. Infos : www.louisvuitton.com - Prix (colliers en or et diamant) à partir de 1 440 euros

Coffre-fort de tableInspiré par le savoir-faire américain, la firme Döttling a construit (à l’échelle 1/13) le plus petit coffre-fort au monde : le Colosimo. Ce petit coffre-fort décoratif arbore de magnifiques lignes épurées, des surfaces en acier poli et une apparence robuste. Et quand on ouvre la porte blindée de ce coffre XXS, le mécanisme de verrouillage complexe et silencieux devient visible, un joyau d’esthétisme, réalisé avec autant de maîtrise que l’intérieur d’une horloge de précision.Infos : Chez X Treme Lab (Anvers)www.doettling.com

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Dès le retour des beaux jours, comme pour exorciser la grisaille et le mauvais temps, nos concitoyens se précipitent sur leur barbecue. Une coutume sympathique qui, avec un minimum de précautions, peut se dérouler dans des conditions de raffinement et d'élégance tout à fait acceptables.

Par Philippe Bidaine

Lorsque le

Il y a, dans la coutume du barbecue, quelque chose de profondément régressif, qui nous renvoie à nos mœurs les plus ancestrales. Ce n 'est pas pour rien que, dans la plupart

des familles, c'est toujours monsieur qui décide de prendre les choses en main, même si, en sous-main, c'est souvent madame qui se retrouve

confrontée à la plupart des tâches d'accompa-gnement, au propre comme au figuré…

Mais voilà, idéal pour une fête estivale, profondément synonyme de convivialité, ce type de manifestation a, hélas ! trop

souvent tendance à tourner à la caricature, version « mauvais rosé en cubi » et « brochettes surgelées, puis calcinées ». Bref, tout le contraire de ce que l'on pourrait attendre d'une rencontre qui, si elle est organisée avec un peu de savoir-faire et d'imagina-tion, peut véritablement se révéler gastronomique.

La griffe des chefsCertains chefs ne s'y sont pas trompés comme un Peter Declerck couronné champion du monde de BBQ en 2003 à la Jamaïque et qui, depuis, est

se veut « smart » !

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devenu un véritable pape de la grilla-de dans son restaurant « Elckerlijc »,

à Maldegem. Là, au beau milieu d'une impressionnante collection d'engins de grillades les plus variés qu'on puisse imaginer, l'homme s'attache quotidiennement à démontrer que la grillade peut être, si elle est bien comprise, un véritable acte de cuisine, et ce, depuis l'apéritif jusqu'au dessert. Ce n'est pas pour rien que ce chef est devenu, à tra-vers de nombreuses publications et une ligne de produits et de condi-ments issus de son imagination, une véritable autorité du domaine dans notre pays !D'autres chefs se sont également pen-chés sur la question, surtout depuis l'or-ganisation, en Belgique, des fameux « Urban BBQ ». Les prochaines éditions de ce concept on ne peut plus sympathique se dérouleront le dimanche 5 août dans le Parc du Cinquantenaire, à Etterbeek, et le mercredi 15 août à Namur, au Parc de la Plante. L'idée est de permettre à un public aussi large que possible de déguster des spécia-lités spécialement concoctées pour le BBQ par

Mais si laisser les rênes à un spécialiste est une chose – on peut ainsi faire appel à un bon traiteur qui pren-dra les affaires en main avec talent – organiser soi-même un barbecue de qualité demande tout de même une série de précautions et de préparatifs. ▼

des chefs de premier plan. On annonce ainsi, pour cet été, des noms comme Gaëtan Colin (« Jaloa », récemment étoilé), l'Atelier Yves Mattagne à Bruxel-les, Benoit Heusy (l'« Impératif » à Maisières) et bien d'autres signatures, belges et étrangères qui devraient s'ajouter à ce programme.

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L'importance du matérielOutre l'espace nécessaire, on fera bien entendu, d'abord, l'inventaire de son matériel. Si le demi-bidon de métal scié recouvert d'un vieux som-mier métallique possède un charme indéniable, il faut bien reconnaître qu'il existe aujourd'hui

sur le marché une série d'engins nettement plus pratiques et,

surtout, plus élégants.Sans rentrer dans la contro-verse consistant à savoir s'il faut privilégier la braise de bois véritable, le charbon de bois ou les briquettes de coco – sans oublier le

gaz et même l'électricité – une marque comme Weber,

qui célèbre cette année ses 60 ans, propose ainsi une série de

BBQ de toutes natures et de tous styles qui s'intègrent avec intelligence

à tous les ameublements de jardin. Ainsi, les BBQ à charbon One-Touch premium et

Smokey Joe sont présentés en pas moins de huit couleurs différentes… Dans le style électrique, la marque lance également, dans la référence Q140, un modèle bordeaux très tendance, idéal, par

exemple, pour une réception intime dans un jardin de petite taille, sur un beau balcon ou sur la ter-rasse d'un penthouse. Mais si l'on veut véritable-ment se lancer dans ce qu'il se fait de mieux dans le genre, on lorgnera alors, toujours chez Weber, le Summit Grill Center, un véritable concept de cuisine d'extérieur qui regroupe, autour d'un bar-becue à gaz de haut niveau, une série de modules additionnels qui transforment le tout en véritable atelier extérieur, avec réchauds latéraux, placard, bacs de rangement, bacs à glaçons et même pou-belle ! Une véritable Rolls du BBQ qui, proposée au prix public de 6 990 €, ne se conçoit évidemment que si l'on reçoit souvent en extérieur…

A la plancha !Proche du BBQ et de plus en plus en vogue, il ne faudrait pas oublier les concepts de « plancha », eux aussi popularisés par bon nombre de chefs de premier plan. Pour mémoire, ce type de cuisson typiquement hispanique consiste à déposer les aliments sur une plaque métallique chauffée. Se limitant parfois à une plaque de fonte à déposer sur un réchaud classique, ainsi que le propose la marque le Creuset dans une version double face « grill-plancha » extrêmement pratique, on consta-tera ici aussi que certaines marques mettent sur le

Hugo Desnoyer, le boucher des stars et la star des bouchers parisiens

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marché des engins d'exception, comme Verycook avec une étonnante version toute gainée de cuir et tout naturellement baptisée « Very Chic »…Mais quel que soit le matériel sélectionné, la ques-tion principale qui se pose est bien entendu de savoir quoi déposer sur le BBQ ou la plancha en question. Si la grande distribution a largement étoffé sa gamme de produits destinés à la grillade au cours de ces dernières années, il faut bien reconnaître que le résultat est loin d'être toujours très heu-reux. Si certaines enseignes comme Delhaize tirent plutôt bien leur épingle du jeu avec, cette année-ci, quelques nouveautés intéressantes dans l'assortiment, chez beaucoup de distribu-teurs, la plupart des viandes semblent mariner dans la même préparation bourrée le plus souvent d'exhausteurs de goût fort peu naturels et de colo-rants presque magiques tellement le résultat est quasi orange fluorescent.

Si une bonne marinade traditionnelle et « faite mai-son » peut être un réel plus, ne perdons jamais de vue que la première qualité d'une grillade est de mettre le produit en valeur. Selon le bon vieux principe que pour déguster une bonne viande (ou un poisson, ou un crustacé…) à l'arrivée, il faut mettre un bon produit sur la grille au départ; on essayera tout de même de se procurer des mets de niveau gastronomique.A cet égard, je ne peux m'empêcher ici de rappor-ter une passionnante rencontre avec Hugo Des-noyer, le boucher des stars et la star des bouchers parisiens, qui commercialise désormais une partie de ses produits chez Rob. Avec lui, pas de dérives exotiques qui ne savent plus où aller chercher des viandes bovines jamais assez rares et chères mais bien le travail honnête et pertinent exercé sur des races aussi traditionnelles que la Normande, pour autant que celle-ci provienne d'un élevage respec-tueux et qu'elle soit laissée arriver à maturation complète, c'est-à-dire en général trois à quatre bonnes semaines.Résultat, à l'arrivée : une viande de bœuf aussi savoureuse que pleine de texture, à mille lieues des insipides pièces de Blanc-Bleu belge souvent aussi mal traitées au départ qu'à l’arrivée, cer-tes bien maigres à première vue, sans penser à ce qu'est le « persillage » d'une chair qui lui confère son goût. Des produits haut de gamme bien entendu mais dont on peut se contenter d'en manger moins en quantité et moins souvent et qui, en rapport prix-plaisir, s'avèrent ainsi généra-lement bien plus intéres-sants que des viandes de basse qualité ! ■

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A l'heure de Maurice LacroixUn concentré savamment dosé de technologie, d'innovation et de modernité. Maurice Lacroix accélère le mouvement. Et donne une réponse à la volonté d'une marque jeune et innovante d'aller toujours plus loin dans la conception et dans la maîtrise horlogère.

Par Raoul Buyle

Maurice Lacroix s'est fixé un objectif clair : créer des montres novatri-ces qui allient la subtilité de l'art horloger traditionnel à un design

contemporain et à une passion particulière pour le détail. Depuis le lancement de son premier modèle, en 1975, la marque de Saignelégier (dans le Jura suisse) s'est développée pour devenir une

manufacture reconnue pour la fabrication de ses mouvements compliqués, apportant une contri-bution significative à la renaissance des montres mécaniques. Le déve-loppement permanent d'innovations dans les sphères de la

Manufacture Maurice Lacroix, à Saignelégier, dans le Jura suisse

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technique et du design a également permis à Maurice Lacroix (NdlR : un nom pris arbitraire-ment par les dirigeants de la société) de déposer de nombreux brevets et droits de marque. Pôle d'excellence maison : les fonctions complémen-taires attractives telles que chronographe et complications rétrogrades.

Masterpiece, best-seller de Maurice LacroixAvec la présentation du chronographe dans la col-lection Masterpiece, la marque passe du stade de maison horlogère à celui d'une véritable manufac-ture. Pour conserver l'aspect patrimonial de l'af-

En 1961, ML Uhrmacher Klein acquiert à Saignelégier un atelier d'assemblage pour la production de montres de marque (Private Labels) pour les marchés national et international et développe les premières montres Maurice Lacroix

Un superbe travail d'atelier

faire, elle dessine un boîtier classique en or rose, étanche à 30 m, mais ne résiste pas à la tentation de lui donner des mensurations contemporaines puisque l'instrument fait 45 mm de diamètre. En 2003, Maurice Lacroix pose de nouveaux jalons avec la Masterpiece Double Rétrograde dont le mécanisme très complexe pour les deux afficha-ges rétrogrades est entièrement développé dans ▼

Masterpiece Le Chronographe

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son bureau technique ; de même, en 2005, avec la conception de son pont ¾, utilisé initialement pour la Masterpiece Lune Rétrograde. En 2006, Maurice Lacroix s'inscrit définitivement dans la ligne exclusive des manufactures horlogères suis-ses grâce à ses mouvements manufactures de qualité et à la fabrication propre de composants complexes de mouvements.

Pontos accélère le mouvementL'autre collection icône de Maurice Lacroix s'appel-le Pontos. Selon Marc Gläser, Managing Director : « La collection Pontos associe avec brio la tradition et la maîtrise technique avec un design moderne. Elle donne de la consistance à la course du temps dans un espace contemporain en lui offrant la pré-cision mécanique qu’il mérite. » Particulièrement

pôle d'excellence maison : les fonctions complémentaires attractives telles que chronographe et complications rétrogrades

Parmi les premières montres inscrites au patrimoine Maurice Lacroix : modèles ML 70 vintage

Masterpiece Roue Carrée Seconde en or rose

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originale et inventive, la Pontos Décentrique GMT en or rose apparaît comme une prouesse tech-nique et esthétique, et se voit récompensée en 2006 d'un Red Dot Design Award, l'un des prix de design les plus prestigieux au monde. Deux nouveaux modèles viennent ajouter leur facture à la ligne Pontos. Instrumentées par des méca-nismes à remontage automatique, elles illustrent, chacune à leur manière, la créativité de Maurice Lacroix. Les chronographes Pontos S dynamisent leur allure et apportent un esprit dynamique et sportif à la lecture du temps. La Pontos Décen-trique GMT affirme son appartenance au monde dans une interprétation excentrée du temps qui passe et change selon les fuseaux horaires.

Masterpiece Régulateur Roue CarréeImaginer l'inimaginable… une roue carrée. Mau-rice Lacroix a choisi sa ligne Masterpiece pour ouvrir une nouvelle dimension à l'horlogerie. La montre Masterpiece Régu-lateur Roue Carrée porte bien son nom : elle réin-vente la roue et trouve des angles à la course

Le couturier belge Kris Van Assche crée une version unique de la Pontos Décentrique GMT

Cette montre fut mise aux enchères sur Inter-net au profit d'une organisation caritative. Un cocktail parfaitement réussi par cette montre en édition très limitée, quelques

exemplaires seulement ayant été conçus. Maurice Lacroix fournit l'expertise horlogère

et la base sur laquelle a travaillé Kris Van Assche (en collaboration avec le magazine « Wallpaper »). Un nouveau territoire pour le créateur belge et directeur artistique de Dior Homme Kris Van Ass-che qui s'éloigne, là, de ses terrains de prédilection que sont le prêt-à-porter, les accessoires et la pho-tographie. La montre fut exposée au salon Basel World Watch & Jewelery et mise aux enchères chez Antiquorum. Les bénéfices seront reversés à UNICEF Japan. « Faire une montre est intéressant car c'est un tel symbole. Donc, je l'ai pris comme un défi », conclut Kris Van Assche.

Bering Strait Expedition, sponsorisé par Maurice Lacroix

Kris Van Assche

Pontos Décentrique GMT, créée par le couturier belge Kris Van Assche

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du temps, sans pour autant modifier sa régu-larité. Conçu par l'horloger-ingénieur Michel Ver-mot en collaboration avec la Haute Ecole Arc du Lacle, le mécanisme à roue carrée a demandé des années de mise au point. Les profils d'engrenage de roues non circulaires ne pouvant, par défini-tion, être réguliers, la principale difficulté était de parvenir à définir leurs formes de dentures afin d'assurer une transmission d'énergie constante. L'affichage de la petite seconde, entraînée par une roue dentée en forme de trèfle, emboîte ses angles et ses contours avec la même précision que leurs homologues circulaires, la roue carrée tourne sans discontinuer dans un effet visuel extrêmement dynamique.

Moderne et sportif : le nouveau Chronographe Pontos S (version 2012)

Entre autres ambassadeurs de la marque : le chanteur pop Bob Geldof

Les Classiques Phase de Lune

Chronographe Miros acier

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Swings et spa,l'accord parfaitEpuisée, courbatue, raplapla au sortir du green, sans compter qu'avec l'été qui s'annonce, on a envie de s'habiller plus léger. Pas de doute, offrez-vous une petite cure « détox » et quelques mas sages adapté s aux golfeurs. Objectif : retrouver la forme… et ses formes.

Par Raoul Buyle

Cures « détox », à MeranoPeu connu et pourtant très réputé, l'Espace Henri Chenot, à Merano (près de Vérone), est la des-tination prisée de la jet-set en baisse d'énergie. Ici, la plus pointue des remises en forme côtoie le luxe à l'italienne. Dans ce palace, le docteur Henri Chenot, pionnier de la « détoxination », vous aide

à retrouver la forme. L'idée : transformer en six à dix jours un individu épuisé, forcément enrobé de quelques kilos en trop, en un être plein de vitalité. « Il suffit d'avoir du bon sens », dit-il, « et de com-mencer par se nourrir correctement. Dès 45 ans, les échanges au niveau du système digestif se font moins bien, les toxines s'accumulent et peuvent, à la longue, perturber les fonctions organiques, favoriser l'apparition d’une maladie. » Le discours de la méthode : aider l'organisme à se purifier car les filtres de l'organisme (foie, reins, intestins, pou-mons, peau) sont vite encrassés par la malbouffe. On n'oublie pas ses biorythmes. Selon Chenot, de 12 à 20 h, le corps est au top pour se nourrir et digérer. De 20 h à 4 h, il se régénère; de 4 h à midi, il élimine. Dont acte. Même la gastronomie promet ici une purification des tissus en profondeur.

Info : +39 047 [email protected]

L'Espace du docteur Henri Chenot se niche dans un ancien palace à Merano, au cœur du Tyrol transalpin

Gommage au sel marin

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Terrasses de relaxation à la SHA Wellness Clinic, près d'Alicante

Hydromassage à l'Espace Henri Chenot

Massage à l'aide de ventouses posées sur des points d'acuponcture;SHA Wellness Clinic

Spa by Clarins, à l'île MauriceDestination le « Dinarobin Golf & Spa », à Maurice, et son Spa by Clarins (situé juste en bordure du Paradis Golf Club). Massages inédits aux exquises textures maison ? épilations au plus que parfait ? Rituels d'harmonie anti-stress ? Bains drainant aromatiques ? Profitez de l'expertise Clarins, une alchimie subtile entre les principes actifs des plan-tes (issus de la phytothérapie et de l'aromathéra-pie), les méthodes exclusives 100 % manuelles et des produits naturels mauriciens connus depuis toujours pour leurs vertus thérapeutiques. Offrez à votre peau un Gommage aux Poudres de Bambou, exfoliation ultra-douce aux propriétés détoxifian-tes et purifiantes qui lui redonnera une douceur extrême et augmentera sa résistance. Plus

SHA Wellness Clinique, à AlicanteBesoin d'une bulle de sérénité pour retrouver la ligne ? La SHA Wellness Clinic, près d'Alicante, est le premier centre anti-âge VIP basé sur la macro-biotique. La méthode combine nutrition macro-biotique, pouvoir curatif des thérapies naturelles et confort, le tout enrichi par des techniques anti-vieillissement high-tech issues de la méde-cine esthétique non invasive. Après être passé entre les mains expertes de différents thérapeu-tes, un médecin pose le diagnostic. Trop de poids, mauvaise hygiène de vie, stress. Le nutritionniste Kenneth Prange dresse alors votre menu « détox » pour la semaine : soupe miso, céréales complètes, fruits et légumes de saison, algues, poissons, thé vert. Heureusement, le chef (ex-élève chez El Bulli) connaît l'art et la manière de sublimer l'assiette. En marge de ce grand « nettoyage intérieur », viennent les soins. Parcours aquatonique, sauna et friction à la glace pilée, hydromassages. Une bonne pré-paration pour le massage « Deep Tissue » qui suit, effectué par David qui insiste sur les points d'acu-poncture du dos. Rien de tel pour dénouer les ten-sions et passer une bonne nuit.

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Hôtel-Spa La Réserve, à RamatuelleEn janvier dernier, « La Réserve Ramatuelle » a été élu Meilleur Nouveau Hôtel lors de la remise des Design Awards 2011 décernés par les maga-

zines du groupe Condé Nast. Une référence en la matière. Inutile de préciser que cette architecture de Jean-

Michel Wilmotte, dans les hauteurs du golf de

Saint-Tropez, séduit par sa « simplicité sculpturale » et

son intégration parfaite dans le paysage. Du vert et du bleu

à perte de vue. A disposition : six chambres, dix-huit suites et douze villas (à louer) où rien ne manque à votre confort. Côté spa, venez souffler et offrez-vous une plongée dans une encla-ve protégée, sur la Côte d'Azur, au cœur des soins iodés de ce spa top niveau. A votre disposition : une douzaine de cabines de soins high-tech. La cure 2011, par exemple, est centrée sur une expé-rience régénérante exclusive dans son approche du bien-être par la perte de poids, le remodelage et la régénération du corps. Pas d'injections ni de procédures invasives mais un protocole de soins basés sur des méthodes douces et naturelles, avec des partenaires de prestige; notamment la marque Crème de la Mer.

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