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mobilesVol. 4 - No7, juillet-aout 2007 • gratuit
A R T S C U LT U R E S O C I É T É Saint-Hyacinthe • Mont-Saint-Hilaire • Beloeil et région • www.journalmobiles.com
MUSIQUE P.3
SOMMAIRE P.2
SORTIR P.5
CCiirrccuuiitt cchhaammppêêttrree:: CCeett ééttéé,, iimmppoossssiibbllee ddee ss''eennnnuuyyeerr!!
MUSIQUE P.3
Fréquences, le disquaire indépendant du centre-ville et le café acoustique Le Zaricot s’associentafin de présenter une programmation des plusintéressantes. Ce festival, qui aura lieu les 25 et26 aout prochains, a pour but de faire découvrir...
MUSIQUE P.12
Du haut de ses 52 pistes, la compilation Scènelocale St-Hyacinthe et les environs (LesDisques Old SKull) offre plus de deux heures...
Consonance, deuxième édition CCoommppiillaattiioonn DDoouubbllee: Scène LocaleSt-Hyacinthe et les environs
VOYAGE P.10
GGoo wweesstt,, yyoouunngg mmeenn!!
EXPOSITION P.11
EEvvee RRoobbiiddoouuxx:: ddoouubbllee eexxppoossiittiioonnppoouurr uunnee pprreemmiièèrree
LLaa 2277ee ssaaiissoonn ddeess BBeeaauuxx MMaarrddiissddee CCaassiimmiirr
www.journalmobiles.com · 2 · juillet-aout 2007
Je suis allé dernièrement au Festival de Jazzvoir des spectacles extérieurs. Comme il yavait apparence de pluie, j'ai cherché dansma trousse à trucs ce qui me garderait bienle cul au sec. Pi-r a plusieurs tours dans sonsac. Là je vous entends: "Il ne ressortira pasencore ces sacs en plastique". Ça y est, j'aivendu la mèche. Bon passons donc à nossacs.Je ne parle pas des mêmes sacs que la der-nière fois. Je parle de sacs de luxe, des soli-des, des épais, ceux dont on ressort quandon fait les boutiques. On en roule quelquesuns, tout dépendant du nombre de gens quivous accompagne lors de cette activité, quel'on retient ensuite en boule avec un élas-tique. Cela devient super léger et supercompact dans un sac à dos. C'est sûr pours'asseoir sur un sac en plastique; il ne fautpas être à la mode, alors... Profitez bien del'été, le cul au [email protected]
DE LA MODE À L’ART
Effacer la marque No. 2,
Rafael Sottolichio (2005)
Huile et acrylique sur toile.
183 x 137 cm
Rafael Sottolichio exposera
à EXPRESSION, Centre
d'exposition de Saint-
Hyacinthe, du 17 nov. au
23 déc. 2007
Br ET SON P’TIT TRUCSOMMAIRE mobiles JUILLET-AOUT 2007
Br et son p’tit trucDe la mode à l’art ....................................p.2
Liberté d’expressionSaint-Hyacinthe l’élégiaque.....................p.4
La voix du RhinoCet automne, soulevons saint-hyacinthe surle lift de l’espoir et vidangeons-nous de cesvieilles huiles qui nous corrompent.........p.6
Un mois, un jourBienvenue en Absurdistan.......................p.7
Le monde selon BrLa mongolisation ....................................p.7
Lettre de derrière les barreaux L'Amour.....................................................p.7
L'édit-sot à Lolo....................................p.10
Tout un fromageSi on allait à l'épicerie?...........................p.15
Les mots du vinL’Appellation Cahors..............................p.15
Circuit champêtre: Cet été, impossible des'ennuyer!................................................p.5
Calendrier d’événements............p.8 et p.9
Lectures d’été pour tous........................p.13
CHRONIQUES
SORTIR
LIVRES
Calendrier d’expositions........................p.11
Eve Robidoux: double exposition pour unepremière.................................................p.11
EXPOSITIONS
Des habitudes à changer pour que ça roulecomme sur des roulettes.........................p.6
COMMUNAUTAIRE
Le bar du moisLe Bistro Laurier.....................................p.10
Le vent tourne au centre-ville de Saint-HyacintheChez Kokotte..........................................p.14
DIVERS
Consonance, deuxième édition...............p.3
La 27e saison des Beaux Mardis deCasimir......................................................p.3
Au ryhtme de la relève.............................p.5
Les chroniques.......................................p.12
MUSIQUE
Carpaccio de veau, marinade balsamique,olive et gelée de parmesan....................p.15
RECETTE DE SAISON
Go west, young men!.............................p.10
VOYAGE
www.journalmobiles.com · 3 · juillet-aout 2007
Le Festival Consonance est de retour àSaint-Hyacinthe pour une deuxièmeannée consécutive. Fréquences, le dis-quaire indépendant du centre-ville et lecafé acoustique Le Zaricot s’associentafin de présenter une programmationdes plus intéressantes. Ce festival, quiaura lieu les 25 et 26 aout prochains, apour but de faire découvrir des grou-pes de la relève au public. Chaque soir,sept formations différentes se produi-ront sur la scène du Zaricot ainsi qu’àl’extérieur (la rue Des Cascades serapour l’occasion barrée entre Mondor etSt-Simon). De plus, SérigraphieCinqunquatre, les artistes derrière lespochettes de Malajube, Gatineau etbien d’autres, exposeront leurs œuvreslors de ces deux journées.
Le samedi 25 aout, nous pourrons voir etentendre Tricot Machine, ce duo compo-sé de Catherine Leduc et MatthieuBeaumont qui vient de faire une entréeremarquée sur la scène musicale avecleur premier album éponyme. Aussi, legroupe Jérémi Mourand qui propose unmélange de chansons, de blues et derock garage ainsi que Gatineau et Lehusky, deux formations qui travaillentprésentement à un nouvel album. Les 3Gars Su’l Sofa reviennent pour unedeuxième année avec leurs chansonsabsurdes et nous pourrons découvrir legroupe Moussette ainsi que la formationSt-Sipoplette qui interprète avec humourdes chansons du répertoire western cana-dien-français.
Le dimanche 26 aout, Damien Robitaille,poète des temps modernes, viendra entoute simplicité présenter ses chansonsaux textes croustillants, au carrefour del’absurde et de la chronique de la vie quo-tidienne. Également sur la scène duZaricot ce jour-là: Hudon-Placard, unmélange des univers de Carl-Éric Hudon
et Dany Placard, la formation Uberko, quifait dans l’électro-pop dansante etHarvee un groupe de pop anglophone.Le public pourra se laisser bercer par lavoix douce d’Émilie Proulx qui présente-ra un folk atmosphérique, sobre etauthentique. Le groupe Polipe et le beat-maker et DJ Maxime Robin seront ausside la partie.
Les organisateurs du festival ont penséréunir tous ces artistes pour leur donnerune plus grande visibilité et pour créer un
évènement à Saint-Hyacinthe.Consonance se déroulera avecsimplicité et sans prétention. C’estun festival qui est organisé d’abordet avant tout par passion pour lamusique.
Festival Consonance25 et 26 aout 2007
Café Acoustique Le Zaricotet scènes extérieures
Dès 18 h.Entrée: 15 $ par jour
Liens:www.lezaricot.comwww.festivalconsonance.com
CONSONANCE, DEUXIÈME ÉDITIONJulie Goupil
Damien Robitaille
MUSIQUE
La 27e saison des Beaux Mardis de Casimira commencé il y a trois semaine déjà. Ilreste trois soirées aux spectateurs de Saint-Hyacinthe et d’ailleurs pour profiter desspectacles gratuits organisés par le Servicedes Loisirs de la ville dans le parc Casimir-Dessaulles.«Les soirées jusqu’à présent sesont très bien passées, affirmeChristine Poirier, Agente de déve-loppement à la culture et auxclientèles. Il faut dire que nousavions Dame Nature de notrebord, ce qui est important pourdes spectacles en plein air. Lesgens ont bien compris qu’il y enaurait pour tous les gouts et tousles âges dans la programmation,mais pas tous les soirs. ‘’À cha-cun sa soirée’’, pourrait-on dire.Nous avons estimé qu’il y a euentre 1 200 et 1 500 spectateurspar mardi, nous sommes trèscontents.»
TROIS SPECTACLES À VENIR!Le 17 juillet, lors de la soirée«Découvertes», Malajube don-nera un spectacle, avec 3 Garssu’l sofa en première partie.Après deux albums seulement(Le Compte Complet, 2004;Trompe-l’Oeil, 2006), Malajubeest déjà un incontournable de lascène pop-rock québécoise. Legroupe a remporté le prix Félix
de la Révélation de l’année au dernier galaADISQ.Le 24 juillet: «De jeunesse à aujourd’hui»,Pierre Lalonde. En plus de 40 ans de carrièrePierre Lalonde a rencontré le succès à la radio,à la télévision et en chansons. Cette soirée estcelle des boomers, mais nul doute que de plusjeunes générations viendront écouter cette
idole du passé devenue crooner.
Le 31 juillet, Boom Desjardinssera sur la scène du parcDessaulles avec son spectacle «Aunom de la musique». Après troisalbums avec La Chicane, son inter-prétation de Josué dans la comé-die musicale Les DixCommandements et deux albumssolos, Boom Desjardins n’est plusà présenter. Ce spectacle grand-public conclura une saison 2007des Beaux Mardis de Casimir richeen diversité.
Beaux Mardis de Casimir: les17, 24 et 31 juillet, dès 19 h 30,
dans le parc Casimir-Dessaulles, Saint-Hyacinthe
Liens:3garssulsofa.commalajube.comboomdesjardins.com
LA 27E SAISON DES BEAUX MARDIS DE CASIMIRNicolas Humbert
MUSIQUE
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3 Gars Su'l Sofa
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Au cours des dernières semaines, j’ai eu àme pencher sur des œuvres visuelles queles Anglo-Saxons ont pris l’habitude dequalifier clairement par l’adjectif élé-giaque, auquel on pourrait associer pitto-resque, bucolique, et rustique.
Il arrive que des œuvres éveillent en nous,à la fois par leur contenu iconographiqueque par l’approche de leur auteur, lesnotions de transition, de déplacement etde passage, qui suscitent le sentiment dela fuite du temps et de la mélancolie, sujetdu fameux tableau de Nicolas Poussin(1594-1665) intitulé Et in Arcadia ego.Dans cette œuvre, qui jouit d’une fortunecritique considérable, au lieu de chercherà situer géographiquement cette Arcadieidéalisée, le peintre nous invite à nousdemander s’il s’agit d’un monde passé ouà venir. En considérant que ce paradis sesitue dans le passé, nous sommes en pré-sence d’une perception du mondeempreinte de regrets, suggérant que leschoses allaient mieux avant. Cela ne vapas sans rappeler le rousseauisme, quiancre la notion de bien dans l’innocencede l’homme sauvage et primitif. Il s’agit làd’une innocence que nous aurions perdueavec la civilisation, innocence que nousdevrions tenter de retrouver. Cette nostal-gie d’un monde perdu expliquerait larécurrence des composantes naturelles etvégétales que l’on reconnait dans lesœuvres dites élégiaques. Si, au contraire,l’Arcadie est plutôt un paradis à venir, laquestion à se poser devient: commentdois-je me comporter sur Terre — et parextension à Saint-Hyacinthe, à Mont-
Saint-Hilaire ou à Sorel — afin d’accéder àce paradis? Comment dois-je vivre mavie? Est-ce que je dois m’éclater pendantqu’il en est encore temps, tandis que jesuis vivant? Cela nous mènerait à descomportements hédonistes, épicuriens,voire libertins comme on en voit dans lestableaux de Fragonard. Dois-je au contrai-re faire preuve de retenue, de reconnais-sance, de tempérance et de piété surTerre dans l’espoir d’être accueilli dans unautre monde — meilleur —, celui-là infiniet correspondant à ce que les chrétiensnomment le paradis?
Dans ce tableau de Nicolas Poussin aussiparfois intitulé Les bergers d’Arcadie(dans sa première version réalisée en1629-1630 ou dans la seconde réalisée en1638-1639), on reconnait, dans la lumièrepaisible d’un paysage méridional, troisjeunes bergers et une jeune femme — uneamie? — qui lisent, gravés sur un sarco-phage, les mots à demi effacés Et inArcadia ego, ce qui peut signifier, selonles commentateurs, Moi aussi j’ai vécu enArcadie, paradis terrestre où vous vivezprésentement, et maintenant, je suis mort,ou, Même en Arcadie la mort existe, ouencore, Moi le peintre Nicolas Poussin,devant la mort j’affirme que… . À la lectu-re de cette épitaphe, ces jeunes cher-chent de toute évidence à en comprendrele sens. On a beaucoup spéculé sur lasignification exacte de ce tableau et decette inscription, ce qui serait impossibleà résumer ici tellement les propositionssont riches et complexes. Retenonscependant ceci en tant qu’interprétation
qui, croyons-nous, consti-tue un dénominateur com-mun des différentes inter-prétations: devant le cons-tat de notre inévitable mort,un choix s’impose: com-ment devons-nous vivre?
Devant la certitude de lamort, devant l’histoired’une ville comme Saint-Hyacinthe, devant une villequi, en plus de 250 ans, avu vivre et mourir beau-coup de gens, je vous souf-fle à l’oreille: Et in Saint-Hyacinthe ego. Puis, l’oncomprend que cela peutsignifier trois choses: ceparadis maskoutain, sesitue-t-il dans le passé,dans l’avenir ou dans leprésent? S’il n‘est pas faci-le de répondre à cettequestion, il est cependantpermis d’affirmer avec cer-titude qu’il est important desavoir d’où l’on vient pourcomprendre le présent etconstruire l’avenir. Puis, àce lieu commun s’ajouteune évidence que l’onoublie que trop souvent etque nous rappelle fort judi-cieusement plusieurs artis-tes dans la lignée deNicolas Poussin: nous, leshumains, sommes éphé-mères, en transit.
Dans la mesure où Saint-Hyacinthe et sarégion nous proposent des paysagesbucoliques qui prêtent à la contemplation,particulièrement dans la forêt et auxabords de la rivière Yamaska, le contexteest tout à fait propice à des réflexions por-tant sur le caractère éphémère de la viedes plantes, des animaux et des humains.Aussi, souhaitons que ce constat de lamort inévitable, loin de nous attrister, puis-se nous doter d’une sagesse qui nouspermettra de protéger la beauté d’unenature aujourd’hui menacée. Et si vousdésirez vous adonner aux plaisirs deBacchus en pleine nature, allez-y mes très
chers amis, puisque l’été québécois,comme la vie terrestre, ne dure un tempsque trop court.
Pour en savoir plus à propos de cetableau de Nicolas Poussin, voir en parti-culier les ouvrages suivants: ErwinPanofsky, L’œuvre d’art et ses significa-tions: essais sur les «arts visuels», Paris,Gallimard, [1955], 1969 p. 278-302, etLouis Marin, Sublime Poussin, Paris, Seuil,1995.
www.journalmobiles.com · 4 · juillet-aout 2007
SAINT-HYACINTHE L’ÉLÉGIAQUELIBERTÉ D’EXPRESSION
Marcel Blouin
Éditeur: Nicholas Rousseau Rédacteur en chef et photographe: Nicolas Humbert Relations publiques, artistiques et culturelles: Victor VaracalliConseiller publicitaire: Normand Gaboriault Collaborateurs: Anne-Marie Aubin, Marcel Blouin, Alain Charpentier, Julie Goupil, Br, n°41, IanPurtell, Lucie Raîche, Dagobert S. Resuort, Christian Vanasse, Jean-François Tétreault, EvelyneOuellet, Le Fils De Melchior, Geneviève Bouchard et Jean-Philippe Loignon Réviseure: KarineBujold-Desjarlais Direction artistique, graphisme, impression et distribution: SLC marketing inc.Conception publicitaire: Simon Frappier Site web: Nightmedia.ca La première édition du journal Mobiles est sortie en mai 2004. Les fondateurs du journal sont: VictorVaracali, Hélène Dion, Alexandre Geoffrion, Marcel Blouin, Karoline Georges et Claudelle Girard. © SLC marketing inc. Tous droits réservés. Le contenu de Mobiles, textes, photos et annonces, ne peut être reproduit, partiellement
ou totalement, sans autorisation écrite de l’éditeur. Les textes sont publiés sous la responsabilité exclusive de leurs auteurs et la
direction ne partage pas nécessairement les opinions émises. Les textes non signés relèvent de la rédaction. La publication d'annonces
ne signifie pas forcément que Mobiles recommande ou endosse les produits et services annoncés. En cas d’erreur, contactez-nous.
La responsabilité de Mobiles ou de son éditeur ne dépassera en aucun cas le montant de l'annonce publiée. Dépôt légal: Bibliothèque
nationale du Québec, Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1710-6834
L’équipe mobilesMobiles est imprimé en 6000 exemplaires et distribué gratuitement, le deuxièmejeudi de chaque mois, dans plus de 120 points de chute à travers la région de Saint-Hyacinthe, Mont-Saint-Hilaire et Beloeil
Pour nous joindre: [email protected] Mobiles. CP 501 Succ. Bureau Chef, Saint-Hyacinthe, Qc. J2S 7B8
Nicolas Poussin (1594-1665)
Et in Arcadia ego ou Les Bergers d’Arcadie (première version).
Huile sur toile, circa 1629-1630, 101 x 82 cm
Collection du duc et de la duchesse de Devonshire,Chatsworth House,
Derbyshire, Angleterre.
Maison Ozias-Leduc172, chemin Ozias-LeducMont-Saint-Hilaire450 536 3033
La Cabosse d'Or973, chemin Ozias-LeducMont-Saint-Hilaire450 464 6937
Église de Mt-Saint-Hilaire260, chemin des PatriotesMont-Saint-Hilaire450 467 4432
Chants de Vielle7-8-9 septembre 2007Calixa-Lavallée450 583 5631chantsdevielles.com
Les Produits d'Antoine2015, du RivageSaint-Antoine-sur-Richelieu450 787 2988lesproduitsdantoine.com
Clos Saint-Denis1150, chemin des Patriotes450 787 3766clos-saint-denis.qc.ca
Maison nationale desPatriotes610, chemin des PatriotesSaint-Denis-sur-Richelieu450 787 3623mndp.qc.ca
La Fête du Vieux Marchéde Saint-Denis450 787 3939vieuxmarche-saintdenis.com
CIRCUIT CHAMPÊTRE: CET ÉTÉ, IMPOSSIBLE DES'ENNUYER!
www.journalmobiles.com · 5 · juillet-aout 2007
On a souvent l'impression de bienconnaitre sa région, d'avoir tout vu, eton se sent alors obligé d'aller au diablevauvert pour découvrir du nouveau.Mais la Montérégie est vaste et il y asurement de beaux petits coins quevous n'avez pas encore visités. Voicidonc quelques endroits à visiter en cou-ple, avec des amis ou avec les enfantset qui vous prouveront que vous n'avezpeut-être pas encore fait le tour de tou-tes les attractions que la Montérégie a àoffrir. Un petit conseil avant de partir:munissez-vous d'une glacière pour pou-voir rapporter de bons produits du ter-roir!
LE BAS-RICHELIEULe circuit que je vous propose commenceà Beloeil. Prenez la 223 nord qui longe lebord du Richelieu en direction de Saint-Marc-sur-Richelieu, un village bien conser-vé où l'on peut contempler de bellesvieilles maisons le long de la rivière. DeSaint-Marc, vous pouvez faire une belleexcursion à travers les rangs et les che-mins de Calixa-Lavallée, où vous trouverezune concentration exceptionnelle de mai-sons rurales en pierre. À la fin de l'été, les7-8-9 septembre plus exactement, auralieu dans ce village la quatrième édition dufestival Chant de Vielle. Cet évènementconsacré à la musique traditionnelle d'iciet d'ailleurs met en vedette un instrumentbien particulier, la vielle à roue. Concerts,ateliers, soirées de danse… À surveiller!
De retour au bord du Richelieu, à Saint-Antoine, vous pourrez faire une petite bala-de à pied dans un des plus beaux villagesdu Québec et surtout l'un des mieuxconservés. Vous y trouverez plusieurs mai-sons ancestrales en pierre, presbytèredatant de 1882 et un beau petit parc aubord de la rivière où l'on peut pique-niquer.C'est ici que votre glacière vous sera utile:une fois qu'elle sera vide, allez la rempliraux Produits d'Antoine, une ferme biolo-gique qui produit des pintades et des pou-lets de grain de qualité supérieure. Enprime, on vous fournira des recettes pourapprêter ces délicieux volatiles.
Vous irez ensuite prendre la traverse aubout de la rue de la Pomme d'Or qui vousmènera en trois minutes de l'autre côté duRichelieu, à Saint-Denis-sur-Richelieu, unvillage connu pour avoir été le théâtre de laseule victoire des Patriotes lors de la rébel-lion de 1837-1838. Aussi, deux monu-
ments historiques sont à voir: la maisonCherrier, au 639 du chemin des Patriotes,ainsi que la maison Massé, au 610 de lamême rue. Cette dernière a été transfor-mée en Centre d'interprétation de l'his-toire des Patriotes. La maison est ouvertedu mardi au dimanche de 10 h à 12 h et de13 h à 17 h. On peut visiter librement oubénéficier d'une visite commentée de lamaison. Une visite guidée du circuit histo-rique du village de Saint-Denis est égale-ment offerte. L'église de Saint-Denis,construite en 1796, recèle plusieurs tré-sors, notamment des toiles de maitreseuropéens. Notez qu'au mois d'aout auralieu à Saint-Denis la 26e édition de la fêtedu Vieux Marché qui fait revivre le passéartisanal du village et le marché champêt-re d'autrefois.
Vous commencez à avoir soif? Que diriez-vous alors d'une dégustation au ClosSaint-Denis? Plusieurs forfaits sont offertspour vous permettre de visiter les chais etde gouter aux produits locaux.Dégustation de vin blanc, rosé ou rouge,de cidre ainsi que de la fameuse "Pommede glace", un cidre de glace médaillé d'orà huit reprises. Vous en redemanderez!Tous les produits sont en vente sur place àla boutique.
Le circuit se termine à Mont-Saint-Hilaire,où la municipalité vient tout juste d'acqué-rir la maison du peintre Ozias Leduc.Constuite en 1930 selon les plans dessi-nés par l'artiste, la maison est ouverte auxvisiteurs les jeudis, vendredis, samedis etdimanches après-midis. Sur le terrain, onpourra aussi visiter la petite maison de1840 où a grandi le peintre. Après un petitdétour à la chocolaterie La Cabosse d'Or,où vous serez allés déguster une de leurssublimes glaces maison, vous reprendrezla route vers le bord de l'eau où vous pour-rez visiter la petite église de Saint-Hilaire.Entièrement décorée par Ozias Leducentre les années 1896 et 1900, l'égliseoffre des visites guidées tous les jours ensemaine.
Tous les jeudis de juillet ainsi que le pre-mier du mois d’aout les amateurs de bel-les découvertes musicales se donnentrendez-vous sur le parvis du Centre desArts de Saint-Hyacinthe pour des 5 h à 7h tout en musique. Au rythme de la relè-ve, une initiative de la Ville de Saint-Hyacinthe qui remplace les soirées LesNuits sans lune, présente des spectaclesintimistes mettant en vedette des artistesde la relève maskoutaine.
Pour son premier rendez-vous de l’été, Aurythme de la relève recevait les auteurs-com-positrices-interprètes Peggy Belly et ManonVincent. Le deuxième spectacle sera assurépar la formation So Jazz et le bluesmanPascal Guertin qui présenteront leur réper-toire respectif. Le 19 juillet prochain, nouspourrons apprécier les formations rap etélectro hip-hop Mauvais acte et Les robotsde la rime. Pour sa part, l’auteur-composi-teur-interprète Michel Loiselle présenterases chansons le 26 juillet, la même journéeque Le cri de la mouette un spectacle danslequel se mêlent poésie et musique origina-le et qui met en vedette Ingrid Gagnon et sesmusiciens. Pour terminer la saison, les grou-pes rocks Élosphère et Enteka offriront cha-cun une prestation.
Pour sa deuxième édition, Au ryhtme de larelève offre une programmation diversifiée oùtous les genres musicaux sont représentés.«Il y a une telle effervescence culturelledepuis quelques années à Saint-Hyacintheque la programmation a été comme une évi-dence. Nous avons du blues, du rock, du
jazz, de la poésie…» de mentionner ChristinePoirier, responsable de la programmation.«Notons aussi que Le Centre des Arts estnotre partenaire principal dans cette aventu-re. Non seulement il accueille les spectacles,mais il prend en charge tout l’aspect tech-nique». Dès 17h30, beau temps mauvaistemps, les jeudis de la belle saison, lesMaskoutains vibrent Au rythme de la relève.
Toute la programmationde Au rythme de la relèvedans notre calendrier p.8et p.9
AU RYHTME DE LA RELÈVEJulie Goupil
Alain Charpentier
Coordonnées
MUSIQUE
Les robots de la rime
SORTIR
www.journalmobiles.com · 6 · juillet-aout 2007
Il n’y a qu’à tester l’accessibilité des rues ducentre-ville de Saint-Hyacinthe par des per-sonnes handicapées en fauteuil roulant pourse dire que si ce n’était pas une question desécurité, on pourrait initier un nouveau jeuolympique: le déplacement à obstacles.
L’activité de sensibilisation de la Table deconcertation des organismes travaillantauprès des personnes handicapées de Saint-Hyacinthe a voulu démontrer la justesse deson thème: Ensemble, tout le monde y gagne.Elle a donné lieu à des échanges plutôt fruc-tueux avec les commerçants qui valorisent lasaison estivale en offrant le service d’une ter-rasse à leurs clients. Elle a rappelé auxresponsables de la ville qui délivrent des per-mis tenant compte de l’accessibilité universel-le qu’au moins une séance de vérifications’impose.
Cette activité, organisée dans le cadre de laSemaine québécoise des personnes handica-pées, a donné lieu à une démonstration qui
vaut aussi pour plusieurs: les parents qui sedéplacent avec des enfants en poussette ouen carrosse, les personnes ainées en perted’autonomie, ainsi que tous les citoyens fai-sant leurs commissions aidés d’un chariot surroulettes.
En se prêtant à cette démonstration, les per-sonnes handicapées se déplaçant en fauteuilroulant, parfois motorisé, en triporteur ouquadriporteur, n’ont pas voulu interpeller uni-quement les commerçants du centre-ville,même si ce quartier, jugé moins accessible,avait été ciblé pour l’exercice. Elles interpellentégalement toute la population, des commer-çants aux automobilistes.
Au-delà des aménagements sécuritaires desterrasses, les obstacles au déplacement despersonnes à mobilité réduite sont nombreux.On peut parfois corriger le tir quant à l’empla-cement d’un plancher installé trop près deslampadaires, des éléments décoratifs, desboites à fleurs, des supports à bicyclettes.
Quant à certaines bouches d’égout, il seraitbien de les munir de couvercles pleins afind’éviter que des roues ne s’y coincent.
On peut se féliciter du nombre de places destationnement réservées aux personnes han-dicapées dans la ville de Saint-Hyacinthe.Toutefois, lorsque l’espace assigné ne tientpas compte de la place nécessaire à la des-cente d’un fauteuil roulant, on remet en causela sécurité des personnes ou bien, prenantplus que sa part de stationnement pour cefaire, la personne handicapée prive un autreautomobiliste d’une place de stationnement.On doit comprendre aussi que dans le casdes stationnements parallèles, l’habitude desautomobilistes d’avancer le nez de leur véhi-cule jusqu’au dessus de la bande du trottoir,doit être changée.
Finalement, cette démonstration aura permisde rappeler à tous que l’accessibilité univer-selle, c’est l’affaire de tous et qu’à faire les cho-ses ensemble, tout le monde y gagne!
DES HABITUDES À CHANGER POUR QUE ÇA ROULE COMME SUR DES ROULETTES
Deux citoyennes en fauteuil roulant testent la descente en bois
d’une terrasse dont le propriétaire avait déjà respecté les normes
réglementaires. Pour que ça roule comme sur des roulettes au
centre-ville, on doit prévoir un entretien régulier de
l’aménagement des lieux, assurer la taille des arbustes et le
rangement régulier des éléments décoratifs qui débordent sur les
trottoirs.
Lucie Raîche, CDC des Maskoutains
Il y aura une élection partielle dans le comtécet automne.Facque? demande l’innocent. Comment ça, facque?
Faites pas LES innocents, vous qui lisez ceslignes, êtes au contraire extrêmement perspi-caces et savez très bien où nous voulons envenir.
Il sera de toute première importance de voternéorhino dans le comté de St-Hyacinthe etainsi péter le système qui nous enferme etnous empêche d’accomplir le destin maskou-tain. Et celui de l’humanité tout entière,serions-nous tentés d’ajouter bien modeste-ment.
C’est pas nous qui le dit c’est NostradamusV48: De Hyacinthe la jolie naistra monstre,peste et faim pètera la cabane en disse mor-ceaux desunis, trois terroirs iniques et unbourg.
Pour qui sait lire entre les lignes, comme vouspar exemple en plus d’être extrêmement per-spicaces, la création de la République mas-koutaine permettra de régler l’impasse cons-titutionnelle et sauver ce qui reste du Canadaen lui donnant une nouvelle forme. Noussommes le seul parti à pouvoir réellement
contenter fédéralistes et souverainistes etfaire naitre le Canada nouveau; 10 provinces,3 territoires et UNE municipalité!
Le rhinocéros nous mènera à la paix constitu-tionnelle et la prospérité infinie avec son pro-gramme incroyable. Jugez-en vous-mêmesavec les aguichantes promesses suivantes.
Le Néorhino propose: - De devenir municipalement souverain encréant une république autonome libre. Ladiaspora maskoutaine retrouvera ainsi saterre promise et les exilés reviendront à l’al-maska mater, le grand haaretz Saint-Hyacinthepour ce peuple qui a connu le Verglas, nel’oublions jamais.- La construction du Mémorial du Verglas etdu Musée de la panne d’électricité. Avecreconstitution grandeur nature de la chute depylônes géants sur le village de Saint-Pie.- Pour honorer la mémoire de notre guide spi-rituel Willie Lamothe, toutes les rues, ave-nues, boulevards et ruelles de la ville serontrebaptisées Lamothe, rendant ainsi plus faci-les les explications à donner aux touristes.- La mythique Taverne à Willie sera recons-truite dans la côte à Lamothe, sur Lamothe,entre Lamothe et Lamothe. - Érection de 37 statues de bronze de WillieLamothe dans différentes positions un peu
partout dans la ville, dont une en canot sur larivière avec une p’tite frette entre les jambes. - Le port de la moustache obligatoire pourtout maskoutain de plus de 2 ans et ce, quelque soit son sexe. - Améliorer la circulation urbaine par l’installa-tion de tunnels magiques en différents pointsde la ville. Il sera aussi possible de récolterdes étoiles et des pièces d’or dans les tunnelsen échange d’une vie supplémentaire.- Instauration du revenu minimum ET maxi-mum. Le maximum étant fixé à 999 999, lereste étant redistribué selon le principe de lajustice cosmique. - Investir plusieurs milliards de dollars dans larecherche d’une solution de remplacement àl’argent. - Retrouver la poule qui a pondu l’œuf sur lebord de la 20 pour nourrir toute la population.- Transformer l’hôpital en un immense champ-ignon pour lutter contre un seul type de moi-sissure et changer la C Difficile en C Facileafin que tous les malades puissent passerl’examen. - Prouver scientifiquement, la non-existencede Mourial.
Comme vous le constatez, nous avons unprogramme, des promesses et même desslogans: «Si Mario est capab’ ben nu autresaussi», «L’eau de la rivière j’ai pas peur d’en
manger» et l’énigmatique «Rinokiru shimou».
Nous aurons bientôt un candidat qui serachoisi lors de l’investiture au début de l’au-tomne. S’y affronteront m. Christian WillieVanasse, m. Matraque, un chat de St-Bernardet m. Claude L’Écuyer, actuel député adé-quiste du comté (mais il le sait pas encore ).Nous sommes prêts.
Il ne manque que vos votes, votre jus de braset votre argent. Demandez nous pas de choi-sir entre les trois, mais on prendrait ce quevous pourriez donner.
Cet automne, le parti rhinocéros maskou-tain a besoin de vous!Devenez une corne de plus dans le cul despoliticiens ou donnez-nous de l’argent pour le faire àvotre place!
Pour joindre la séditieuse campagne des rhi-nocéros maskoutainsmyspace.com/[email protected]
Christian Willie Vanasse
LA VOIX DU RHINO
CET AUTOMNE, SOULEVONS SAINT-HYACINTHE SUR LE LIFT DE L’ESPOIR ETVIDANGEONS-NOUS DE CES VIEILLES HUILES QUI NOUS CORROMPENT
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www.journalmobiles.com · 7 · juillet-aout 2007
Un évènement dans le métro de Montréal,où une femme a été battue par son conjointdevant 300 témoins sans que personne n'yfasse quoi que ce soit a trop retenu monattention. Je ne sais pas encore si je doisen rire ou être en beau fusil. Ce qui s'estproduit à Montréal me rappelle le meurtrede Kitty Genovese en 1964 à Queens, NewYork.
Version brève, Genovese rentre de travaillertard dans la nuit. Alors qu'elle est attaquée etpoignardée devant chez elle, plusieurs genssont témoins du crime mais personne ne l'ai-de. Le criminel s'enfuit (un témoin lui a crié desa fenêtre de laisser la jeune femme tranquille)mais revient poignarder Genovese à l'entréearrière de l'immeuble. En tout, 38 personnessont considérées témoins du meurtre, quiaurait pris un grand total de 27 minutes àcommettre. Dans les semaines qui ont suivi,un article paru dans le New York Times faitpasser ce qui n'était alors qu'un entre-filet à uncrime célèbre (et un cas d'études dans lescours de psycho et de socio).
Si on a vilifié les témoins par la suite, c'est engrande partie à cause des raisons qu'ils onteux-mêmes donné pour leur inaction. Si beau-coup ont cru à une "simple querelle d'amou-reux", bon nombre d'entre eux se sont cachésderrière un "je ne voulais pas m'impliquer".Apparemment, personne n'aurait mêmeappelé la police pour signaler le crime. Unhomme qui avait le combiné dans la main araccroché quand sa femme lui a dit: "quel-qu'un a probablement déjà appelé".Psychologues et sociologues ont donc tirésdeux tendances fortes des témoignages rap-portés par la police et les journalistes.
D'abord, la société urbaine est déshumaniséepar le manque de liens directs entre les tropnombreux gens, résultant en l'absence de toutsentiment pour la douleur d'autrui. Ensuite, ledéveloppement de théories sur "l'effet témoin",un phénomène qui, en résumé, se manifestepar la déresponsabilisation des individus dansun cadre où un groupe est témoin d'un évè-nement. Dans ces cas, il est fréquent de voirles individus ne pas agir en faisant le constatque "les autres" n'en font pas plus.
Avec le temps, la plupart des mythes du casGenovese ont été revus par d'autres historiensqui ont offert une version hautement révisée(et plus plausible) des événements. On a prisen compte le fait que la police avait étécontactée maintes fois, que certains appelsn'avaient pas été pris au sérieux, qu'il était dif-ficile pour certains témoins d'identifier ce quise passait vraiment et que plusieurs témoins(âgés surtout) ne pouvaient tout simplementpas physiquement réagir. Sans oublier quecertains ont peut-être paniqué.
N'empêche que le cas reste une aberrationdans sa globalité, comme à Montréal quandles citoyens ont fait leur devoir de citoyens…appelant dans les lignes ouvertes pour seplaindre du fait que les gardiens de sécuritén'avaient pas réagi. Ce qui me fascine le plus dans tout ça? Desavoir qu'on base encore des théories ensciences humaines sur la version mythique ducas Genovese. Parce qu'il y a pourtant ample-ment matière à étudier le cas dans sa versionnuancée. Mais la version mythique cadremieux avec les théories émises… à partir de lamême version mythique. Et le mensongedevient plus vrai que la vérité.
BIENVENUE EN ABSURDISTANUN MOIS, UN JOUR
Par Dagobert S. Resuort
LE MONDE SELON Br
Je viens d'une époque où on ne parlait que de mongolisation pour réussir. C'était unpassage obligé. Et si tu n'y passais pas, tu étais condamné à mort. Par contre, les chantresde la mongolisation étaient loin d'être mongols eux et remportaient le pactole haut la main.
Ici aussi on rêve d'amour, finalement.Une fois épuisées toutes les maigresressources de plaisir que peuventencore nous donner nos corps et nosimaginations, nous percevons ce videintérieur. C'est le rapport à l'autre quiest ici trop biaisé pour nous permettrede ressentir cet élan, ou alors qu'en detrop rares moments…
Je ne parle pas là uniquement du senti-ment amoureux en évoquant une idée sicouramment commentée que l'on pour-rait avoir l'impression qu'elle s'use àmesure que l'on glose autour d'elle. Onl'invoque en toute occasion et à tout pro-pos. Et, il me semble bien à moi, qui neme présenterais pourtant pas comme unspécialiste de la question, que l'on estbien trop loin du cœur, de l'âme, de l'idée.
Pour appréhender ce qui, pour moi, est levéritable mouvement vers l'autre, onpasse par différentes strates d'illumina-tion. On pense tout d'abord à l'être aimé,le compagnon de vie et le partenaire éro-tique. Puis, on élargit cette appréhensionaux enfants, les siens propres, ceux deson entourage, et qui vont rejoindre unpanthéon intérieur où sont égalementdéjà les parents et les grands-parents,morts ou vivants. Les voisins et surtoutles amis, qui sont comme une autrefamille, une famille d'élection. Et ainsi,par cercles excentriques, on a commeune ouverture totale au monde, et c'est àce stade que je vois réellement naitre…l'Amour.
Arrivé à ce sommet, on peut à nouveauredescendre vers les couches inférieuresde l'affection, et ainsi rapporter l'amourvrai à tous les niveaux. Je dis vrai parcequ'il me semble que cet accord là permetd'accepter l'autre pour ce qu'il est réelle-ment et non pour la représentation quel'on s'en fait, la projection d'un idéal.Cette estime de l'autre une fois mise à nu
dans son être, permet d'aimer vraiment…je crois.
Toutes ces considérations peuvent parai-tre bien théoriques. Elles partent pourtantchez moi d'observations concrètes aux-quelles je tente de donner une forme pluslarge, un schéma qui se retrouve dans denombreux cas, malgré les différences quisemblent exister, mais qui ne sont qu'uneffet d'optique, de surface. Moi, je pensesouvent à ma famille, particulièrement àmon père, que je n'ai sans doute pasassez écouter… ou bien est-ce lui qui nem'a pas suffisamment entendu? Il était lehéros de mon enfance, le modèle de majeunesse, un idéal indépassable, une per-fection inaccessible. En découvrant lemonde, je l'ai découvert, j'ai découvertses failles, sa fragilité. Et c'est bien enacceptant ses faiblesses que j'ai compristoute la grandeur de son être, que je l'aiaimé "pour de vrai "!
L'Amour c'est aussi l'ami qui, sorti du car-can rigide de la représentation socialepour un moment -grâce à l'alcool!- medemande de dire à sa femme, s'il lui arri-vait un jour malheur, qu'elle lui a sauvé lavie, de surtout le lui dire, car elle ne lesaurait pas encore assez. S'il s'agit là dusentiment amoureux qui parait dominer, ilfaut également y voir dans la confiance,la délégation, de la "mission", la marquede la confiance, qui est un autre nom del'amour du prochain (si l'on peut laïciserun terme connoté spirituellement). Etc'est encore l'élan d'affection ressentidevant l'exposition du sentiment, sonexpression désarmée et désarmante quidit son nom… sans le nommer. Ici aussiparfois, trop rarement, mais en est-ilautrement dehors, nous connaissons cesélans qui nous rendent humain à nou-veau, nous sommes 40 voleurs et nousne sommes qu'un, quarante… et un…
L'AMOURn°41
LETTRE DE DERRIÈRE LES BARREAUX
TOUT LE MONDE GOUTE AU COALA-COLA
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Geneviève Bouchard
LE BISTRO LAURIER«L’ambiance au Bistro Laurier est amicale.Il n’y a rien de prétentieux. Tout le mondeest là pour s’amuser. Nous sommes trèsproches de nos clients. Nous avons uneclientèle régulière. Nous nous amusonsbien et depuis longtemps», affirme legérant Benoît Denis.La place, située au 940 de la rue Laurier,est une véritable institution de la nightlife àBeloeil.
Le premier plancher est entièrementconsacré à la danse: système de son puis-sant, éclairages très actuels et écransgéants sur lesquels sont projetés lesphotos des soirées de la semaine précé-
dente. L’ambiance, au second, est pluscalme avec ses tables de billard, une sec-tion divan et une section V.I.P. Tout au longde l’été, les clients du Bistro Laurier peu-vent jouir d’une très grande terrasse d’unecapacité de 300 personnes. Sur cette ter-rasse, on ne trouve pas moins de deuxbars, un lounge, une petite cantine qui serthamburgers et hot-dogs pour les petitscreux de fin de soirée et même une tablede billard.
Depuis 2001, tous les jeudis soirs, BenoîtDenis officie aux platines sous le nom deDj Culture pour les soirées 100 %Reaggaton et R’nb, des «soirées chaudeset très ambiance.» Les vendredis soirssont consacrés au meilleur de la musiquedes années 80 à nos jours, et les samedisSHOWS, accueillent sur scène des bandsrock alternatif. «Ce sont surtout des grou-pes de la Vallée du Richelieu», continueBenoît.Si on ajoute à ces soirées régulières les 5à 7 du mardi au vendredi et les quatre soi-rées thématiques organisées chaquemois, on a une juste mesure du dynamis-me et de la popularité du Bistro.
Toute la programmation est disponiblesur www.bistrolaurier.ca
Bistro Laurier940, rue Laurier, Beloeil450 464 0752
LE BAR DU MOIS
GO WEST, YOUNG MEN!VOYAGE
L’Amérique. Vaste refuge pour immigrantsde toutes sortes qui, depuis sa découver-te, fait vibrer la planète avec son «dream»de gloire et de fortune. L’Amérique. Quel’on traversait d’Est en Ouest avec l’espoirde trouver ne serait-ce, qu’un infime filond’or. L’Amérique. Sa côte occidentale quisymbolise depuis les années soixante unpoint de rencontre pour les hippies,Beatniks et routards de ce monde…
Kerouac n’est définitivement pas mort!Chaque année, des centaines de jeunesQuébécois, étudiants, fêtards et rêveurs par-tent encore le pouce en l’air en direction dusoleil couchant. Ces «trippeux» partent enquête d’un travail dans les montagnes pourl’hiver ou se transforment, le temps d’un été,en cueilleurs nomades habitant au gré desrécoltes les vergers de la Colombie-Britannique.
Pour une deuxième année, on pourra mevoir sur la chaussée de l’autorouteTranscanadienne en direction de la vallée del’Okanagan. Cette traversée d’environ 3 500km, effectuée en 4 jours l’an dernier, serapour moi et pour bien d’autres, un chemine-ment vers les sources, vers un mode de vieécologique rythmé par la valse des saisonset la ronde du soleil.
Le «hitchiking» est un moyen de transportque beaucoup de gens redoutent. Il estpourtant le moyen idéal de montrer que lasolidarité, le partage et le gout de l’aventurene sont pas morts avec le capitalisme et lamontée d’individualisme que notre sociétésemble connaitre. «Faire du pouce» est enplus un moyen efficace d’encourager lecovoiturage afin d’épargner quelques quin-tes de toux à notre si jolie et fragile planète
Terre. Bien sûr, même la vigilance ne peutesquiver certains risques, mais je n’ai pourma part jamais eu à regretter ce choix vert…
Comme je me rappelle les effluves des ceri-ses gorgées de jus gisant dans les «bins»sous le chaud soleil de midi. Des personna-ges légendaires, étranges par leurs parcoursde vie hétéroclites ajoutent aussi un certaincachet à cette ruée vers l’or agricole.
Si l’attrait du mode de vie semble être le prin-cipal motif de ces voyages, beaucoup profi-tent de ces étés à saveur bohême pourregarnir leur compte en banque. (En tra-vaillant bien, on peut gagner de 50 $ à 300 $par jour en cueillant des cerises!) Beaucoupfont aussi de l’Ouest canadien une escaleavant de partir vers d’autres pays (notam-ment la Nouvelle-Zélande, où la saison de lacueillette a lieu durant notre saison hiverna-le).
Je vous ferai part de mes aventures dans lesprochains numéros de Mobiles. Je n’en suispas à mon premier voyage et certes pas àmon dernier. Pendant deux mois l’an passé,je suis allée observer les développementspolitiques du projet socialiste d’HugoChavez, au Venezuela. En septembre, jecompte partir en Inde (avec ma maison surle dos, comme toujours), afin de découvrircette culture riche et ancienne, mais aussipour travailler en tant que bénévole humani-taire dans un orphelinat local. Le voyagen’est pas pour moi une vacance, mais unpont vers la découverte de soi et du monde.C’est une école enseignant des matièresimportantes telles que l’humilité, l’ouvertureet le courage. Le voyage, surtout, c’est pren-dre conscience que notre mode de vie n’estqu’un mode de vie parmi tant d’autres.
Benoît Denis, gérant du Bistro Laurier
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Le Bistro Laurier
L'ÉDIT-SOT À LOLO
www.journalmobiles.com · 11 · juillet-aout 2007
CALENDRIER D’EXPOSITIONS
Les deux expositions différeront légèrement.En effet, Eve Robidoux adaptera le choix deses oeuvres – tableaux et images numé-riques – à la géographie des lieux. «Mesoeuvres sont assez variées. Quotidien3 estune exposition sur l’importance de l’art dansma vie de chaque jour», affirme-t-elle.
Eve Robidoux a étudié en enseignement desarts visuels et médiatiques à l’UniversitéConcordia où elle a suivi les cours deFrançoise Sullivan*: «C’est une grandefemme qui dégage énormément et qui aapporté beaucoup à l’art au Québec». Cetterencontre importante continue d’influencerson travail.Depuis trois ans, Eve enseigne les artsvisuels au collège Antoine Girouard: «Je me
suis dirigée vers l’enseignement parce queje suis tombée en amour avec les dessinsd’enfants. Esthétiquement, ce sont les plusbelles oeuvres. Sur le fond, il y a un contactdirect avec l’inconscient. L’inconscient pourmoi correspond à la pureté.» C’est justement à l’inconscient, directement,sans passer par le conscient, qu’Eve entends’adresser au public. À travers son travail,elle veut «exprimer un instant»: «Je ne meraccroche pas au concret, je ne tiens passpécialement à ce que l’on reconnaisse desobjets, je refuse le figuratif, pour aller direc-tement à l’essence d’un moment.»
*Françoise Sullivan, chorégraphe, danseuse et peintre,fut cosignataire du manifeste du Refus Global.
Nicolas Humbert
EVE ROBIDOUX: DOUBLE EXPOSITIONPOUR UNE PREMIÈRE
La jeune artiste maskoutaine Eve Robidoux dévoile ses oeuvres pour la première foisau public à la Bibliothèque T.A St-Germain du 16 juillet au 3 aout et à la BibliothèqueSainte-Rosalie du 13 au 31 aout, sous le titre Quotidien3. Elle présentera une projec-tion d’animations lors du vernissage, qui aura lieu le 20 juillet à partir de 14 h.
Stéphan Bernier - Rêves humidesDu 28 juillet au 9 septembre, du mardi auvendredi, de 10h à 17h, et les samedis etdimanches, de 13h à 17h EXPRESSION, Centre d'exposition de St-HyacintheDétournant la fonction initiale des objetsissus de notre quotidien, Stéphan Berniernous propose une réflexion sur les cons-tructions sociales.www.expression.qc.ca
Symposium le Sentier des CouleursLe 26 aout, de 10 h à 17 hDans le Vieux-Saint-PieUne centaine de peintres sur toile sontréunis pour démontrer leurs talents et leursoeuvres.www.sentierdescouleurs.com
Exposition sur la vie d’Ozias Leduc artis-te et homme engagé socialement Exposition Gilles Poisson, peintre dupatrimoine québécoisJusqu’au 3 septembreÀ la maison Paul-Émile Borduas, Mont-Saint-Hilairewww.mbamsh.qc.ca
Joëlle Bernard - Espaces vivantsDu 16 juillet au 3 aout. Vernissage le 16juillet de 17h à 20h.À la Bibliothèque Ste-Rosalie, St-Hyacinthe
Gernot Nebel - Signature du temps: tracede mémoireJosé Luis Torres - Le fleuve imaginaireJusqu’au 9 septembreMusée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire www.mbamsh.qc.ca
Cara Déry - La dose en sériesDu 30 aout au 23 septembre, de 13h à 16hArt[o], la coop créative, Saint-Jean-sur-Richelieuwww.cooparto.com
Réalisé par Les Impatients - Une suite deBachCollectif d’artistes inspirés par l’œuvre deBorduas - Borduas: d’une porte à l’autreJusqu’au 3 septembreÀ la maison Paul-Émile Borduas, Mont-Saint-Hilairewww.mbamsh.qc.ca
Diplômée d’un Baccalauréat en arts visuelset médiatiques de l’Université du Québec àMontréal, Joëlle Bernard a participé depuis2005 à diverses expositions. Les œuvresprésentées sont de grands formats. Parfoisabstraites ou contemporaines, les toiles pré-sentent des paysages et des natures mor-tes. Une exposition de haute dimension!
Art[o] s’expose!Du 9 au 26 aout, de 13 h à 16hArt[o], la coop créative, Saint-Jean-sur-RichelieuExposition collective des artistes membres.www.cooparto.com
Eve Robidoux - Quotidien3Du 16 juillet au 3 aoûtSalle Jean-Locas de la Bibliothèque T.A-Saint-Germain, Saint-HyacintheDu13 au 31 aoutBibliothèque Sainte-Rosalie, Saint-Hyacinthe(Lire l'article ci-contre)
XXI Ve Salon de l’aquarelleJusqu'au 22 juillet, de 10 h à 17 hBoréart, GranbyExposition de plus de 100 aquarelles crééespar des membres de la Société canadiennede l’aquarelle ainsi que des artistes invités. www.aquarelle.ca
Yves-Jean BrièreJusqu'au 14 septembreBureau de tourisme et de congrès de St-HyacintheTableaux, technique mixte et peinture surporcelaine
Evad - Planète Terre, Voie lactée: un peude rêve pour l'humanité (photographies)Jusqu'au 31 aoutAu Zaricot, Saint-Hyacinthe
Stéphan Bernier, Sans titre, 2007
Montage numérique. Dimensions variables.
Liens, Eve Robidoux
Je Ma Muse, Eve Robidoux
Du haut de ses 52 pistes, la compilationScène locale St-Hyacinthe et les environs(Les Disques Old SKull) offre plus de deuxheures de matériel à découvrir. Je doisadmettre que plusieurs artistes présentésici m’ont surpris par leur créativité. Voiciceux qui ont retenu mon attention.Surferigno ouvre l’album avec le sourirefendu jusqu’aux oreilles et un surf rock desplus enjoués. Suivent The Fabulous Habset Another Day qui pratiquent un punkrock qui pourrait se retrouver à la radio unde ces quatre, avec des mélodies accro-cheuses et des refrains qui vous trotterontdans la tête pendant longtemps. «Le Ritueldes Cendres» des Moines Hérétiques(écourté ici de trois minutes, faute d’espa-ce) offre un métal progressif accessible au
public qui possède des affinités aussi bienavec Iron Maiden qu’avec Kermess. Nousprenons ensuite part à une escapade enÉgypte avec les Bâtards du Nord sur«Voleurs de chameaux», pièce inéditealliant des airs tziganes envoutants à despercussions qui vous plongeront dans unétat de transe. Suivant cette troupe éclec-tique, Crack Kills nous rappelle à l’ordreavec leur rock musclé chargé de testosté-rone où la distorsion de la guitare n’a d’é-gale que l’agitation qu’elle provoque chezl’auditeur. Les amateurs de punk pur et dursouhaiteront prendre quelques instantspour apprécier le côté frivole d’Arnak sur«Paul Cagelet», une pièce entrainante autempo relevé et aux propos incendiaires.Une fois gonflés à bloc, vous aurez envie
de vous défouler au son du hardcore criardde Murder Ave, l’équivalent musical d’uneexplosion de férocité discordante aussiprécise que meurtrière. Punk, métal, hard-core… Les formations mentionnées jus-qu’à maintenant représentent somme toutel’antithèse de ce que vous retrouvez aucœur de la programmation des radioscommerciales, lieu propice à la déchéancedes pourvoyeurs de la stérilité créatrice oùse vautre une multitude de clones de PearlJam, Green Day et autres Trois Accords.Les auditeurs las de cet amalgame de rockdélavé se délecteront avec l’intense «BestOf» de Wicked Star qui offre un barrage deriffs métalliques à couper le souffle. Ils tro-queront ensuite leur air hébété pour unsourire en coin le temps d’une «Danse àDix» en compagnie de Gratien et lesGaragistes dont le rock aux accents bluessaura plaire aux fans de Mononc’ Serge.Question de faire fuir les «péteux debroue», personne ne fait mieux que VlanDin Dents. Ces adeptes du punk qui «frap-pe là où ça fait mal» entonnent leur chan-son thème, «Folles et Épais». Nous arri-vons maintenant aux dernières pistes dece 1er disque qui accueillent les spéci-mens les plus étranges et les plus com-plexes du lot. La vivacité du métal alterna-tif de Psychic Use est sans contredit desplus rafraichissantes, avec des tempos fré-nétiques propres au Death Metal s’imbri-quant à des refrains groovys agrémentésde jeux de voix possédant certaines simili-tudes avec ceux de System Of A Down.Acrozome, de son côté, donne dans unrock psychédélique intrigant accentuéd’airs de violons qui contrastent avec lereste des instruments, le tout couronné parles excentricités d’un chanteur qui dégage
un magnétisme digne de Mike Patton. Laperformance de Landok revêt un côtéexpérimental qui lui permet de se démar-quer du lot avec un black métal chargéd’influences gothiques, rappelant parmoments l’album Utopia d’Unexpect. Le 2edisque contient certaines pistes très inté-ressantes, notons le solide punk anti-conformiste (à la Capitaine Révolte) deThree Against One, le métalcore décapantchargé d’émotions de Winter Curse ainsique le stoner rock de Steel Tow (qui res-semble à un mariage entre MonsterMagnet et Black Sabbath). Mon coup decœur parmi eux demeure cependant«Transurdité» d’Imbolc’s Dusk, une piècequi se promène entre le rock de FrankZappa et une séance de jam sur l’acide auxsaveurs western. Terminons en rappelantque plusieurs de ces artistes proviennentde la région maskoutaine, preuve qu’il y ade la diversité et de la créativité dans l’air!Il y a des découvertes à faire, osez faire lesaut, vous risquez d’y prendre gout!
www.journalmobiles.com · 12 · juillet-aout 2007
Plus de chroniques sur frequencesledisquaire.comVous avez des commentaires ou dessuggestions? [email protected]
The Animals - ANIMALISMpar Jean-François Tétreault
Le dernier album des sous-estimésAnimals avant de devenir le fruit de l’egode monsieur Eric Burdon. Un disquedisponible à tous les 5 ans environ etsouvent empreint d’un remastering dignede l’exécrable série Ce Soir On Danse…Réédité par Hip-O-Select (un des meilleurslabels de rééditions en ce moment)Animalism est le genre d’album sauvagedans la veine des débuts rhythm & bluesdes Yardbirds et des PrettyThings…Comme si Muddy Waters avait fait du«speed». Un très grand disque à seprocurer dès maintenant, car cetteréédition est limitée à 5 000 copies.
The Aggrolites - REGGAE HIT L.A.Par Jean-Philippe Loignon
Servant de «backing band» sur le dernieralbum de Tim Armstrong – leader de la for-mation Rancid – et signé sur l’étiquetteHellcat Records de ce dernier, ce groupe deCalifornie s’auto-décrit comme du «DirtyReggae». Mais attention, The Aggrolites ne secontente pas de copier le reggae ou de leparodier, mais il y injecte une bonne dose de
soul, de funk et un brin d’attitude punk. Le sonpeut rappeler Toots and The Maytals et la voixétonnante du chanteur Jesse Wagner faitimmédiatement penser à un Wilson Pickett ouun Otis Redding déchainé. La revueChâtelaine vous dirait surement: «Déballez cedisque au doux parfum estival!» Ricardo iraitde: «Accompagnez vos BBQ des Aggrolites!»Je vous dirai simplement, qu’en effet, cedisque se fera entendre sur les terrasses et lespetits balcons tout l’été durant.
Earth Wind & Fire - ALL N’ ALLpar Jean-Philippe Loignon
Avec des pochettes d'albums de plus enplus mythiques, le leader de la formationEarth, Wind and Fire, Maurice White aprobablement atteint l'apex avec ce 9ealbum. Cette fois-ci, le groupe délaisse unpeu plus les envolées jazz et expérimenteles rythmes latins. Même si la pièce«Fantasy» vous rappelle de mauvaissouvenirs dans un party de sous-sol chezmononcle Pierre, les chansons «Jupiter» et«Serpentine Fire» montrent que la troupe defunk-disco new-age a encore beaucoup degroove en banque. Pas besoin de cristauxou de pyramides pour apprécier cet album.Juste besoin d'aimer les cuivresdynamiques et saccadés, les harmoniesvocales ainsi que les rythmes dansants quiprendront possession de votre corps dès lapremière écoute.Comme il est difficile d'avoir un échantillonreprésentatif avec un seul album, il pourraitêtre intéressant d'écouter aussi les albumsOpen our Eyes, Spirit et That's the Way of theWorld.
Revolutionairies - DRUM SOUND: MOREGEMS FROM THE CHANNEL ONE DUBROOM 1974-1980par Jean-François Tétreault
Pourquoi ai-je donné un sublime t-shirt dePressure Sounds à monsieur Charles (blogueFréquences) pour son anniversaire etpourquoi nous les portons si fièrement? Ehbien, pour une étiquette incomparable, pourdes sorties de disques de la sorte, pour SlyDunbar (batteur sans équivalent), pour le sonde batterie du légendaire studio Channel One,pour la VOIX de Junior Byles, pour laprésence de l’introuvable pièce «Kunta Kinte»des Revolutionairies et surtout pour le meilleuralbum reggae / dub paru en 2007 jusqu’àmaintenant. On parle ici d’une réédition ducalibre de Noel Ellis l’an passé (réédition del’année Rétrospective Fréquences 2006).
Holger Czukay - MOVIESpar Jean-François Tétreault
Bassiste extraordinaire de Can, HolgerCzukay explore les possibilités del’échantillonnage média sur son premieralbum solo paru en 1979. Rempli desinfluences typiques au Krautrock, maisbeaucoup plus orienté sur le modèle de lachanson classique, ce disque est uneoeuvre unique et très importante pourl’intégration et le développement du«sampling». Plus pop et libéré descontraintes du groupe, Czukay s’amuse àajouter des couches de synthés, deguitares et d’instruments de toutes sortessur des voix et des ambianceséchantillonnées à partir de radio à ondescourtes et téléviseurs provenant desquatre coins du monde. De la trempe desgrands disques de Brian Eno et DanyBédar.
MUSIQUE
COMPILATION DOUBLE: SCÈNE LOCALE ST-HYACINTHE ET LES ENVIRONSLe Fils de Melchior
www.journalmobiles.com · 13 · juillet-aout 2007
UN ALBUM AUX ALLURES ESTIVALESPOUR LES ORNITHOLOGUES EN HERBE
L’été et le plein-air se conjuguent bien avecla lecture. En effet, tous les prétextes sontbons pour éveiller la curiosité des jeunes.Aussi, je propose aux jeunes naturalistes Lemonde des colibris1, un petit album docu-mentaire agréablement illustré. Il saura plai-re aux jeunes lecteurs qui explorent la natu-re. Le colibri, le plus petit des oiseaux, faitsouvent penser à un gros insecte. Il en exis-
te plus de 300 espèces dans le monde,mais, en Amérique du Nord, on peut enobserver une cinquantaine. Malgré sa petitetaille, le colibri voyage beaucoup, il lui fautdonc une grande quantité d’énergie. Voilàpourquoi il se nourrit plusieurs fois par jourdu nectar des fleurs, d’insectes capturés auvol ou d’araignées. Le lecteur apprendrad’abord par les magnifiques photographiescouleur et par le texte qui résume diversesnotions sur l’habitat, la nourriture, la com-munication et la taille des colibris. Dans lamême collection, on peut aussi lire Lemonde des manchots, des éléphants et desorignaux.
VOYAGER AVEC UN LIVREHeureuse initiative que celle de Gallimard etde la SNCF, «Voyage en page»! En effet, laSociété Nationale de chemins de fer de laFrance considère que le trajet en train est lemoment privilégié pour se plonger dans unlivre vers l’imaginaire… et que la gare est unlieu foisonnant d’échanges et de rencont-res, source d’ inspiration formidable pourles auteurs d’hier et d’aujourd’hui. Associéeaux éditions Gallimard, la SNCF souhaiteencourager et faire partager le gout pour lalecture. Pour ce faire, ils ont créé la collec-tion «Voyage en page» qui s’adresse àtrois groupes d’âge et qui, en plus, est offer-te à très bas prix (moins de 5 $ au Québec).
En attendant que VIA RAIL ou que les auto-bus VOYAGEUR en fassent autant avec leslivres d’ici, nous pouvons consulter les lec-tures suggérées sur leur site: www.sncf.fr/webcast-litteraire/sncf.html
Parmi les titres de la collection, je vous pro-pose un petit recueil séduisant comme tout:Le géant aux chaussettes rouges et autrescontes de la rue Broca2. L’auteur PierreGripari (1925-1990) est un de mes conteursd’histoires favoris. Je ne sais pas où il trou-ve toutes ses idées farfelues, mais à toutcoup il me fait sourire! Il sait installer unecomplicité toute simple avec les jeunes etréussit très habilement à les tenir en haleineavec ses récits abracadabrants remplisd’humour. Ce petit livre contient trois contesamusants et en annexe des jeux en lien
avec les histoires lues. Voilà une belle façonde s’occuper pendant le voyage. «Le géantaux chaussettes rouges», construit sous laforme d’un conte classique, témoigne desvoyages d’un géant, de la Chine à laBretagne, afin d’obtenir la main de lamariée. «Scoubidou la poupée qui sait tout»fera elle aussi de longues distances pourobtenir un vélo pour son ami Bachir, et «Leprince Blurp» ne comptera pas ses pas pourrejoindre la sirène qu’il aime tant. De belleshistoires drôles et tendres qui séduironttous les lecteurs.
POUR LES ADOLESCENTESD’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Les lectrices qui ont aimé la série Marie-Lune lorsqu’elles étaient adolescentes ris-quent de retrouver avec plaisir la suite queDominique Demers a publié sous le titrePour rallumer les étoiles3. Rappelons que
cette série racontant la grossesse de Marie-Lune et la naissance de son fils qu’elle avaitdonné en adoption est d’abord parue sousla forme de trois romans jeunesse réunisplus tard en un seul volume sous le titreMarie-Tempête. Le succès de cette série ainspiré une suite dans laquelle l’héroïnecherche à retrouver son fils, «le moustique».Elle a besoin de savoir comment il va, cequ’il est devenu. Les retrouvailles et ledénouement sont évidemment prévisibles. Le début du récit nous remet en contexte etcontient quelques répétitions; si on a lu lasérie on sait déjà tout cela et on a hâte depasser à autre chose. Il faut un certaintemps avant de plonger dans la nouvelleintrigue, car l’auteure s’attarde à décrire lanature, les paysages. Mais les jeunes sau-tent ces passages pour aller à l’essentiel durécit. Malgré certaines longueurs, l’émotiondes pages à venir comblera les lectrices dela série Marie-Lune. Quelques-unes de mesétudiantes m’ont confié l’avoir lu en unejournée.
UN RECUEIL DE NOUVELLESPOUR JEUNES ET ADULTES
Lauréate du Prix du Gouverneur Général duCanada en 1997 pour son recueil de nou-velles sur le thème de l’amour, AngèleDelaunois vient de le rééditer aux éditionsMichel Quintin dans une toute nouvelle col-lection: «Haute fréquence». Le recueil s’inti-tule tout simplement Aimer…4 et a été illus-tré malheureusement encore plus simple-ment. Il aurait été très agréable de donnerl’opportunité à un artiste de travailler sur unthème aussi inspirant. D’autant plus quechacune des nouvelles, si différentes lesunes des autres, aurait pu inspirer un illus-trateur différent… Mais l’éditeur a fait vite;l’auteure et ses textes méritaient mieuxqu’un petit cœur rose… Car les histoires
racontées ne sont pas toutes roses juste-ment. Les nouvelles touchent tous lesaspects de l’amour, de l’amitié et des rela-tions humaines qui en découlent: le coupde foudre, la maladie, la mort, la solitude, lapeine, le rejet… Tous ces thèmes sontréunis dans ce recueil fort bien écrit. AngèleDenaunois privilégie les émotions et lesdécrit de façon poétique. D’ailleurs, chacu-ne des nouvelles est introduite par une cita-
tion d’un poète: Baudelaire, Vigneault,Desnos, Brel, Verlaine… Le ton est assezjuste malgré quelques passages où l’onsent davantage l’adulte que l’ado dans lanarration. Certaines nouvelles mettent enscène des héros masculins, comme «Lepiano de Marianne» et «Ma blonde», récitque j’ai bien aimé. Parmi les narratrices desnouvelles, celles de «Un cadeau pourSarah» et «Café Romana» sont très émou-vantes. De beaux petits récits, une écrituresensible – à lire doucement ou à dévorer!
1 Swanson, Diane. Le monde des colibris. Illustrations
de Claude Thivierge, traduction de Laurent Chabin.
Waterloo, Éditions Michel Quintin, 2007, 31p. 2 Gripari, Pierre. Le géant aux chaussettes rouges et
autres contes de la rue Broca. Illustrations de Puig
Rosado. Paris, Gallimard jeunesse/SNCF, 2007, 95p.3 Demers, Dominique. Pour rallumer les étoiles. Édi-
tions Québec/Amérique, 2006, 392p. (collection tous
continents)4 Delaunois, Angèle. Aimer… Waterloo, Éditions
Michel Quintin, 2007, 233 pages. (collection haute fré-
quence)
LECTURES D’ÉTÉ POUR TOUSLIVRES
Anne-Marie Aubin
Cette chronique présente chaque mois uncommerçant ou un professionnel, acteur durenouveau culturel et du dynamismeéconomique du centre-ville de Saint-Hyacinthe. Ce mois-ci, Mobiles vousprésente Chez Kokotte.
CHEZ KOKOTTE,LE RENDEZ-VOUS DES VRAIS
La propriétaire, Chantal Lemelin, est origi-naire de Sainte-Marie de Beauce. Elle vitdans la région depuis trois ans. Après avoirconnu celui qui partage maintenant sa vie,elle s’est installée à Saint-Hyacinthe. Depuisle mois de mai dernier, elle est devenue l’u-nique propriétaire du bar «le Saint-Antoine»qu’elle a rebaptisé «Chez Kokotte», d’aprèsle surnom qu’elle a reçu après que soncopain l’ait introduite à la confrérie univer-selle des motocyclistes.
Le nom «Kokotte» a sa petite histoire. Unjour, alors qu’elle traversait une étape diffici-le de sa vie, Chantal s’est fait offrir par sacouturière une petite grenouille en peluchede sa confection. «Ça s’appelle une cocotte.Tu peux lui confier toutes tes peines et tuverras du changement dans ta vie», lui assu-ra sa couturière. Chantal, sceptique, a prisla cocotte en adoption et, quelque tempsplus tard, elle rencontra son copain avec quielle est actuellement en route pour un longpériple à moto à travers les États-Unis.
Chantal, croyant fermement au pouvoir dela cocotte, en a fait faire plusieurs par sacouturière pour les offrir aux gens qu’ellecroise dans sa vie. Récemment, elle adonné sa 470e et la 400e est exposée dansle comptoir vitré du bar, parmi plusieursobjets hétéroclites qui forment une
mosaïque intéressante pour l’œil. On ne s’é-tonnera donc pas de retrouver des gre-nouilles partout dans le bar, que ce soit surles tables, sur les enseignes et même surles verres à shooter que l’on peut se procu-rer sur place pour une modique somme.Bref, c’est en quelque sorte l’emblème dubar Chez Kokotte.
Le bar offre des animations presque tous lesjours: karaoké les mercredis et les jeudis àpartir de 20 h, ainsi que les dimanches àcompter de 14 h; chansonniers rock québé-cois les vendredis et les samedis en soirée.De plus, une fois par mois s’y produit legroupe Barde, un groupe rock de la région.Tout en écoutant la musique, on peut allerjouer une partie de billard sur l’une des deuxtables à la disposition des clients. Lesdimanches après-midis du mois d’aout, onpourra aussi manger deux hot-dogs pourune somme dérisoire. Et comme c’est l’été,on pourra profiter de deux terrasses don-nant sur la rue Saint-Antoine et le pitto-resque marché-centre.
En plus de tous les produits des brasseriesLabatt et Molson, Chez Kokotte offre à sesclients une bière pression: la St. Luke, unelager brassée par la Brasserie St. Lukesituée à Amos en Abitibi qui n’est disponiblequ’en fut. On trouvera aussi les produitsSmirnoff ainsi qu’une vaste gamme dedrinks et de cocktails.
La décoration a entièrement été revue. Entreautres, une peinture réalisée au air-brushpar l’artiste Yvan Jodoin de Sainte-Madeleine trône depuis peu dans un coinde la salle de billard. Elle représente Chantalet son copain Mario chevauchant leursmotos sur la mythique route 66 aux États-Unis. Une façon de rappeler aux clients queKokotte n’est pas très loin et qu’elle pense à
eux… D’autres œuvres de M. Jodoindevraient prochainement paraitre sur lesmurs du bar Chez Kokotte.
Chantal apprécie énormément le fait queson bar soit situé au centre-ville de Saint-Hyacinthe: le coin est vivant, animé. Il y atoujours beaucoup de monde autour dumarché. Elle a le sentiment d’être au cœurde l’action. C’est pourquoi son bar neconnait pas vraiment de répit: il y a toujoursdu monde que ce soit de jour ou de nuit.
Chez Kokotte a le mérite d’attirer une clien-tèle très vaste. Toutes les générations s’ycôtoient, quoi que ce soit surtout les 30-40ans qui se soient approprié les lieux.Accoudés au bar, les habitués n’hésitentpas à faire la conversation aux nouveauxclients. L’endroit est authentique, sans fardni prétention aucune. C’est un rempart élevécontre la «branchitude» et le clinquant. Ceuxqui ont adopté l’endroit s’y sentent chezeux. Même les anciens habitués du Saint-
Antoine ne seront pas dépaysés. Bref, ChezKokotte, c’est le quartier général des vraisde vrais.
Chez Kokotte1497, rue Saint-AntoineCentre-ville deSaint-Hyacinthe450 774-8011Ouvert de 8 h à 3 htous les jours
www.journalmobiles.com · 14 · juillet-aout 2007
CHEZ KOKOTTE
Jacques Lemelin ( propriétaire) et Yves Lauzière (gérant) de Chez Kokotte, 1497 rue Saint-Antoine, Centre-ville de Saint-Hyacinthe
LE VENT TOURNE AU CENTRE-VILLE DE SAINT-HYACINTHE
Ph.
Nic
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Hum
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Cette recette de Carpaccio de veau, mari-nade balsamique, olive et gelée de par-mesan est proposée par le Chef PhilippeBeaudoin du restaurant Vin Fourchette
Les ingrédients
La gelée250 ml d’eau100 g de parmesan râpé4 feuilles de gélatine (8 g)une pincée de sel
Le carpaccio200 g de longe de veaupelée à vif
La marinade200 ml d’huile d’olive extravierge50 ml de vinaigre balsa-mique2 échalotes françaises cise-lées20 olives vertes dénoyautées4 branches de thym fraiseffeuilléessel/poivre
La garniture2 tomates tranchées fine-mentQuelques pousses de lai-tue fine
La préparation
La geléeFaire bouillir tous les ingrédients. Passer au malaxeur environ 1 minute.
Laisser figer la gelée au réfri-gérateur sur une plaque àpâtisserie peu profonde. Une fois le mélange figé,tailler en petits cubes.
Le carpaccioCongeler légèrement lalonge de veau afin d’êtrecapable d’y couper des tran-ches très fines. Disposer les tranches sur lesassiettes de présentation etles remettre au réfrigérateurimmédiatement
La marinadeMettre tous les ingrédients aumalaxeur pour une durée de
30 secondes et réserver.
La garnitureAssaisonner les feuillesde laitue et les tranchesde tomate juste avantde dresser les assiettes.
Bon appétit!
www.journalmobiles.com · 15 · juillet-aout 2007
CARPACCIO DE VEAU, MARINADE BALSAMIQUE, OLIVE ET GELÉE DE PARMESAN
SI ON ALLAIT À L'ÉPICERIE?Evelyne Ouellet
TOUT UN FROMAGE
On aurait tendance à croire que lesbons fromages ne se retrouvent qu'à lafromagerie. Détrompez-vous! Il y amaintenant de bons produits quiprofitent d'un grand réseau dedistribution qui leur permettent derayonner un peu partout à travers laprovince. Ainsi, sont-ils accessibles àtoutes les clientèles.
Alors, si vous voulez faire une petitedégustation maison tout en allant à votreépicerie habituelle, voici quelquessuggestions:-Pour les fromages fermes: le CheddarBritannia est un fromage corsé et fort.Trouvez celui de 5 ans c'est parfait, maisle 3 ans fera l'affaire aussi. -Pâte demi-ferme: le Douanier ressembleau Morbier "made in Québec", ce qui luiajoute une noblesse de plus.-Pâte molle: le Saint-Damase, produit àquelques kilomètres de Saint-Hyacinthe,pourquoi s'en priver?-Pâte persillée: l'Ermite de St-Benoît-du-lac est un excellent bleu, et grandchampion de sa catégorie.-Le chèvre: Le Paillot de Chèvre est àconsommer chaud ou nature, un régal.-Pâte fraîche: le Ricotta de St-Benoît-du-lac a un arôme de vache purementdélicat.
Certes, on se retrouve devant desfromages de types commerciaux, mais ilne faut pas croire que s'ils sontcommercialisés à une plus large échelle,ils ne sont pas aussi bons que lorsqueleur distribution était plus confidentielle.Ils jouissent tout simplement depopularité et c'est tant mieux pour nous!
L’APPELLATION CAHORSLa superbe région de Cahors, est situéedans le sud-ouest de la France.Influencés par la Méditerranée etl’Atlantique, ses sols sont composésd’argile, de craie, de sable et de gravier,ce qui leur donnent des vins concentrés,d’une profondeur et d’une intensitémagistrale.
Par sa structure, cetterégion ne produit que desvins rouges, aucun blancou rosé!
Les cépages que nousretrouvons à Cahors, sont engrande majorité de L’Auxerrois(aussi appelé Malbec) et à petitpourcentage, du Merlot, duTannat et du Jurançon noir.Voilà pourquoi autrefois ces vinsétaient surnommés «vin noir».
Le seul petit secret à bien retenir pour lesvins de Cahors, est de tous les faire vieillirsans exception, même les vins peu couteux.J’ai sorti de la cave à vin de mon père, il y aquelques semaines, une bouteille deChâteau les Hauts D’Aglan 1996, il étaitcomplètement sublime, un petit bijou.
Vous pouvez retrouverencore du millésime 2002 à
la SAQ pour environs 19 $.Pour ceux qui souhaitent
investir un peu plus, je vousrecommande d’acheter un PrinceProbus 1999 à 31,50 $, il devra dormiren cave au moins 10 ans.
Bon verre!
LES MOTS DU VIN
Ian Purtell
RECETTE DE SAISON
Le Chef Philippe Beaudoin
du restaurant Vin Fourchette
LA PIAZZETTA494, avenue Saint-Simon,
Saint-Hyacinthe
T. 450.774.3375
Ph.
Nic
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Hum
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Ph.
Nic
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MUSIQUE ET JARDIN VONT DE PAIR. C’est dans un décor féérique que le Jardin Daniel A. Séguinvous invite à ses «7 sept» soirée-spectacles «Musique & Jardin». Chansons, balades,musique d’ici et d’ailleurs, danse et rythmes endiablés avec des artistes et des musiciensde talent, dont certains sont même reconnus internationalement.Comme par les années passées le jardin s’enveloppera dans une ambiance des mille et unenuits et, durant les «Nuits magiques», le jardin s’illuminera avec plus de 150 flambeaux et10 éclairages réalisés par des professionnels de l’aménagement paysager.Lors de toutes ces soirées, le jardin ouvrira ses portes à 19 h, (sauf le mercredi 1er août)permettant ainsi aux visiteurs de se promener dans le jardin avant le début du spectacle.Café-terrasse, aire de restauration, stationnement gratuit.
Toute la programmation dans le Calendrier d’évènements p.8 et p.9
COMMUNIQUÉ
LES RENDEZ-VOUS AU CLAIR DE LUNEDU JARDIN DANIEL A. SÉGUIN
