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toutefois, car il peut y avoir des restrictions, notamment sur le montant minimal à convertir pour avoir droit au tarif le plus bas. N’oubliez pas l’assurance annulation et interruption de voyage Vous aurez beau avoir pensé à tout, rien ne peut vous garantir qu’une maladie, une blessure ou un autre imprévu ne vous obligera pas à écourter votre voyage ou à y renoncer. Cependant, vous pouvez réduire les conséquences financières de ce genre de situation en vous procurant une assurance en cas d’annulation ou d’interruption de voyage. Certains programmes comprennent même une garantie au cas où vous auriez un accident en voyage et où vos bagages et effets personnels seraient en retard, Pour vos besoins en devises, faites affaire avec un spécialiste Avec la chute récente du huard par rapport à de nombreuses monnaies, vous comprendrez qu’il est plus que jamais souhaitable de vous procurer des devises à bon prix. Si vous le faites auprès de votre banque, vous paierez des frais d’environ 2 % à l’achat. Malheureusement, vous paierez encore ces frais (soit un total de 4 %) si, à votre retour au pays, vous voulez reconvertir vos devises restantes en dollars canadiens. Heureusement, une bien meilleure solution s’offre à vous : les courtiers de change. On en trouve dans toutes les grandes villes et leurs frais sont parfois de seulement 0,2 % (soit le dixième de ce qu’exige une banque). Attention, FÉVRIER 2016 perdus ou endommagés. Idéalement, il faudrait vous assurer au moment de verser votre acompte, car les assureurs imposent souvent une date limite pour la souscription. Il existe aussi des programmes d’assurance voyage assortis d’une garantie en cas d’urgence médicale à l’étranger. Si vous en avez déjà une, vous pouvez renoncer à celle du programme, ce qui réduira votre prime. Les grands voyageurs peuvent aussi souscrire une protection annuelle ou pour des voyages multiples. Enfin, lisez votre contrat, en prenant soin d’accorder une attention particulière aux petits caractères. À l’instar de tous les produits d’assurance, certaines exclusions et restrictions s’appliqueront forcément à votre couverture. Prenez connaissance des alertes et conseils que publie le gouvernement à l’intention des voyageurs Un voyageur averti en vaut deux, alors renseignez-vous le plus possible sur votre destination, surtout si vous visitez une région réputée comme étant moins sécuritaire que d’autres ou qui est sujette à des conditions météo exceptionnelles. Prenez le temps de consulter les sites Web du gouvernement (voyage.gc.ca/voyager). On y trouve de l’information de toute sorte, notamment sur les coutumes locales, les lois, les services de change et l’accès aux soins de santé. Consultez votre médecin de famille pour connaître les risques sur la santé et obtenir les vaccins, médicaments et conseils nécessaires avant le grand départ. Mode d’emploi pour la tranquillité d’esprit en voyage Si la plupart des gens ont le goût du voyage et rêvent de contrées lointaines, personne ne veut pour autant payer trop cher et encore moins se placer dans une situation précaire. Voici donc six bons conseils pour éviter les écueils à votre prochaine grande aventure. À L’INTÉRIEUR 2 3 1 LA CHUTE DU HUARD – P. 2 NOUVELLES MESURES FISCALES – P. 4 FISCALITÉ AMÉRICAINE – P. 5 PROTÉGEZ VOTRE VIE NUMÉRIQUE – P. 7 UN IMPACT POSITIF – P. 8

Mode d’emploi pour la tranquillité d’esprit en voyage · content/big-mac-index). Établi selon le principe de la parité du pouvoir d’achat, l’indice calcule le prix moyen

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toutefois, car il peut y avoir des restrictions, notamment sur le montant minimal à convertir pour avoir droit au tarif le plus bas.

N’oubliez pas l’assurance annulation et interruption de voyage

Vous aurez beau avoir pensé à tout, rien ne peut vous garantir qu’une maladie, une blessure ou un autre imprévu ne vous obligera pas à écourter votre voyage ou à y renoncer. Cependant, vous pouvez réduire les conséquences financières de ce genre de situation en vous procurant une assurance en cas d’annulation ou d’interruption de voyage. Certains programmes comprennent même une garantie au cas où vous auriez un accident en voyage et où vos bagages et effets personnels seraient en retard,

Pour vos besoins en devises, faites affaire avec un spécialiste

Avec la chute récente du huard par rapport à de nombreuses monnaies, vous comprendrez qu’il est plus que jamais souhaitable de vous procurer des devises à bon prix. Si vous le faites auprès de votre banque, vous paierez des frais d’environ 2 % à l’achat. Malheureusement, vous paierez encore ces frais (soit un total de 4 %) si, à votre retour au pays, vous voulez reconvertir vos devises restantes en dollars canadiens.

Heureusement, une bien meilleure solution s’offre à vous : les courtiers de change. On en trouve dans toutes les grandes villes et leurs frais sont parfois de seulement 0,2 % (soit le dixième de ce qu’exige une banque). Attention,

F É V R I E R 2 016

perdus ou endommagés. Idéalement, il faudrait vous assurer au moment de verser votre acompte, car les assureurs imposent souvent une date limite pour la souscription.

Il existe aussi des programmes d’assurance voyage assortis d’une garantie en cas d’urgence médicale à l’étranger. Si vous en avez déjà une, vous pouvez renoncer à celle du programme, ce qui réduira votre prime. Les grands voyageurs peuvent aussi souscrire une protection annuelle ou pour des voyages multiples. Enfin, lisez votre contrat, en prenant soin d’accorder une attention particulière aux petits caractères. À l’instar de tous les produits d’assurance, certaines exclusions et restrictions s’appliqueront forcément à votre couverture.

Prenez connaissance des alertes et conseils que publie le gouvernement à l’intention des voyageurs

Un voyageur averti en vaut deux, alors renseignez-vous le plus possible sur votre destination, surtout si vous visitez une région réputée comme étant moins sécuritaire que d’autres ou qui est sujette à des conditions météo exceptionnelles. Prenez le temps de consulter les sites Web du gouvernement (voyage.gc.ca/voyager). On y trouve de l’information de toute sorte, notamment sur les coutumes locales, les lois, les services de change et l’accès aux soins de santé. Consultez votre médecin de famille pour connaître les risques sur la santé et obtenir les vaccins, médicaments et conseils nécessaires avant le grand départ.

Mode d’emploi pour la tranquillité d’esprit en voyageSi la plupart des gens ont le goût du voyage et rêvent de contrées lointaines, personne ne veut pour autant payer trop cher et encore moins se placer dans une situation précaire. Voici donc six bons conseils pour éviter les écueils à votre prochaine grande aventure.

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LA CHUTE DU HUARD – P. 2

NOUVELLES MESURES FISCALES – P. 4

FISCALITÉ AMÉRICAINE – P. 5

PROTÉGEZ VOTRE VIE NUMÉRIQUE – P. 7

UN IMPACT POSITIF – P. 8

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la population locale. Vous recevrez une description beaucoup plus objective que sur le site Web officiel.

Faites vos réservations auprès d’entreprises canadiennes de bonne réputation

Dans la mesure du possible, réservez votre voyage et notamment les excursions que vous comptez faire auprès d’une agence de voyages canadienne. Au Canada, les activités et les pratiques des agences de voyages sont plus étroitement surveillées que dans d’autres pays et les agences de bonne réputation peuvent vous donner accès aux meilleurs tarifs sur le marché.

Restez discret et vigilant

Même s’il est difficile de se fondre dans la faune locale, essayez de ne pas trop ressembler à un touriste. Les voleurs repèrent leurs proies en fonction de leur apparence et de leur comportement. Évitez donc d’avoir l’air perdu (même si vous l’êtes!) et de garder sur vous des objets, comme un appareil photo de grande valeur, caractéristiques du touriste. Ne tenez jamais pour acquis que rien ne peut vous arriver et, si vous craignez pour votre sécurité, prenez immédiatement les précautions qui s’imposent.

On n’est jamais complètement à l’abri du risque, ni en voyage, ni chez soi d’ailleurs. Vous aurez sans doute plus de plaisir en voyage si vous avez fait vos devoirs avant de partir et si vous comprenez les précautions de base que tout voyageur doit prendre. Sur ce, bon voyage!

Ne vous laissez pas décourager par la baisse du dollar canadien

Faites-vous conseiller par les gens du pays

Quelle que soit votre destination, la population locale est votre meilleure source d’information sur tout ce qui concerne la région. Avant de partir, consultez si possible les parents et amis que vous y avez et, une fois sur place, n’hésitez pas à demander conseil aux personnes en qui vous sentez que vous pouvez avoir confiance, comme le personnel de l’hôtel, par exemple, surtout si vous avez l’intention de vous aventurer hors des sentiers battus.

Le site TripAdvisor est une autre source de conseils relativement fiables, même si ce sont des visiteurs et non pas des gens de la région qui les écrivent. Si vous le désirez, vous pouvez demander aux autres utilisateurs du site de vous renseigner sur les endroits courus par

De toute évidence, le dollar canadien atteint actuellement des niveaux inédits depuis le tournant du siècle. En raison de l’effondrement des prix du pétrole et de l’atonie de l’économie canadienne, le huard s’est fortement déprécié par rapport au dollar américain. Notre monnaie, qui se situait à parité ou au-dessus de celui-ci en 2010, a glissé au cours des dernières années, passant sous la barre de 0,70 $ US. Or, le billet vert devrait rester robuste par rapport au huard et à bon nombre d’autres monnaies.

Tous les indicateurs font ressortir un regain de vigueur de l’économie américaine. Par conséquent, le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) a amorcé un processus de « normalisation » des taux d’intérêt en relevant la fourchette cible du taux des fonds fédéraux (entre 0,25 % et 0,50 % en décembre 2015). Pour sa part, la Banque du Canada, dont les mains sont liées en raison de l’économie plus faible que prévu, n’aura fort probablement pas

à décréter une hausse de son taux cible du financement à un jour. En fait, il est possible qu’elle doive abaisser ce taux une fois de plus. Bref, le dollar américain restera la monnaie la plus intéressante.

À plus long terme, les analystes s’entendent pour dire que le dollar canadien se situe dans la partie inférieure de sa fourchette de négociation, ce qui signifie qu’il est sous-évalué. Avec le temps, il devrait donc revenir à un niveau plus normal et regagner au moins une partie du terrain perdu. D’ici là, certains secteurs tireront parti de la dépréciation du huard, notamment le tourisme, de même que les sociétés manufacturières qui vendent leurs produits aux États-Unis et dans d’autres pays dont la monnaie est forte. Les entreprises canadiennes qui exercent des activités à l’échelle mondiale devraient aussi être avantagées, car leurs activités en dollars américains, une fois converties en dollars canadiens, rehausseront les bénéfices. En revanche, les titres du secteur de l’énergie tireront

de l’arrière, étant donné que le monde entier attend que la demande rattrape l’offre et fasse remonter les prix du pétrole. Puisque les titres des secteurs de l’énergie et des matériaux représentent près du tiers de l’indice composé S&P/TSX, l’indice phare de la Bourse de Toronto, il est peu probable que le marché canadien enregistre une forte hausse dans l’immédiat.

Quelle est l’incidence de cette situation sur votre portefeuille de placements? En votre qualité de client de Conseillers T.E., vous disposez d’un portefeuille équilibré et structuré en fonction de votre tolérance au risque; seule une partie de votre portefeuille est investie dans les actions. En outre, nous atténuons le risque auquel votre portefeuille est exposé en diversifiant vos placements selon les styles de gestion, les secteurs et les pays. Dans ces conditions, si certains de vos placements canadiens enregistrent des rendements décevants, vos placements américains rehausseront vos rendements globaux, en particulier lorsqu’ils auront été convertis en dollars canadiens. Qui plus est, n’oubliez pas que ces gains ou ces pertes sur papier ne sont vraiment réalisés qu’à la vente des titres.

Auriez-vous intérêt à adopter une stratégie de couverture du dollar canadien? Probablement pas. Les analystes montrent que les avantages à long terme de la

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Les difficultés éprouvées par le dollar canadien font la manchette, mais quels en sont les effets directs sur votre situation? Évidemment, si vous possédez une propriété aux États-Unis ou si vous envisagez de voyager dans ce pays, vous devrez composer avec des frais plus élevés. Toutefois, si vous possédez un portefeuille de placement équilibré et bien diversifié, vous traverserez la tempête.

couverture de change sont bien minces. En outre, une telle stratégie entraîne de nouveaux frais et représente un élément de risque supplémentaire. Qu’arrivera-t-il si les taux de change évoluent dans la direction opposée à celle que vous aviez prévue? « Nous ne recommandons généralement pas à nos clients de recourir à la couverture de change. Cependant, certains de nos gestionnaires décident de couvrir le risque de change, souvent au moyen de méthodes fondées sur des règles qui sont déclenchées lorsque des seuils précis sont atteints », explique June MacKinnon, directrice principale de la recherche chez Conseillers T.E.

Si vous possédez une propriété aux États-Unis, vous pourriez être confronté au principal problème que pose la dépréciation du dollar canadien. Vous devrez payer une prime d’au moins 30 % sur vos frais fixes, comme les frais d’entretien et les taxes. Il est alors utile d’ouvrir un compte d’épargne à intérêts élevés en $ US. Lorsque le huard plonge, vous pouvez retirer des sommes de ce compte sans être pénalisé. Votre conseiller peut passer en revue ces options avec vous.

En ce qui concerne les voyages aux États-Unis, si vous prévoyez faire un long séjour chez nos voisins du Sud, vous pouvez déposer de l’argent dans un compte en $ US en prévision de ce voyage. Vous pouvez aussi visiter des destinations où vous en obtiendrez plus pour vos dollars canadiens. Pour ce faire, consultez l’« indice Big Mac », le guide humoristique de The Economist qui porte sur les fluctuations des devises (http://www.economist.com/content/big-mac-index). Établi selon le principe de la parité du pouvoir d’achat, l’indice calcule le prix moyen d’un Big Mac dans les différents pays où il est vendu. L’écart de prix indique la mesure dans laquelle la monnaie du pays est surévaluée ou sous-évaluée.

Établie à Toronto, Tessa Wilmott est une rédactrice, éditorialiste et chercheuse spécialisée dans le secteur des services financiers.

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L’indice Big MacEn date du 6 janvier 2016,

le prix moyen d’un Big Mac

aux États-Unis était de

4,93 $. Il était de 4,14 $

au Canada, ce qui signifie

que le dollar canadien était

sous-évalué de 16 %1. En

Chine, un Big Mac aurait

coûté l’équivalent de 2,68 $,

laissant entrevoir une

sous-évaluation de 45,6 %,

alors qu’en Russie, il aurait

coûté 1,53 $, ce qui laisse

supposer que le rouble

serait 69 % sous-évalué

par rapport au billet vert.

Du point de vue du taux de

change, l’Australie (3,74 $

au début de janvier), l’Inde

(1,90 $) et l’Afrique du Sud

(1,77 $) sont aussi des

destinations intéressantes.

Ce ne sont là que quelques

exemples : il y a d’autres

pays où vous en aurez

plus pour votre argent. Par

contre, mieux vaut éviter

la Suisse, la Suède et la

Norvège, les trois seuls

pays dont la monnaie est

surévaluée, selon l’indice.

P L A N I F I E R • I N V E S T I R • P R É S E R V E R

Valeur d’un burgerSélection de pays, monnaie locale sous-évaluée (-) ou surévaluée (+) par rapport au dollar américain, en %

Juillet 2014 Janvier 2016 Prix d’un Big Mac, $

100 50 - 0 + 50 100

Suisse 6,44

Suède 5,23

Norvège 5,21

États-Unis† nil 4,93

Danemark 4,32

Israël 4,29

Grande-Bretagne 4,22

Canada 4,14

Zone euro‡ 4,00

Australie 3,74

Corée du Sud 3,59

É.A.U. 3,54

Turquie 3,41

Brésil 3,35

Japon 3,12

Thailande 3,09

Chili 2,94

Mexique 2,81

Chine§ 2,68

Hong Kong 2,48

Argentine 2,39

Indonésie 2,19

Égypte 2.16

Inde** 1,90

Afrique du Sud 1,77

Ukraine 1,54

Russie 1,53

Venezuela††

0,66††

*Aux taux du marché en date du 6 janvier 2016†Moyenne de quatre villes§Moyenne de cinq villes**Maharaja MacMcDonald’s; The Economist††Taux de change SIMADI

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1 http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21685489-big-currency-devaluations-are-not-boosting-exports-much-they-used-after?fsrc=scn/tw_ec/after_the_dips

Revenu imposable de 2015 Taux marginal d’imposition Revenu imposable de 2016 Taux marginal d’imposition

Première tranche de 44 701 $ 15 % Première tranche de 45 282 $ 15 %

De 44 701 $ à 89 401 $ 22 % De 45 282 $ à 90 563 $ 20,5 %

De 89 401 $ à 138 586 $ 26 % De 90 563 $ à 140 388 $ 26 %

Tranche supérieure à 138 586 $ 29 % De 140 388 $ à 200 000 $ 29 %

Tranche supérieure à 200 000 $ 33 %

Nouvelles fourchettes d’impositionAvant d’être élu, le Parti libéral a promis de réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne et, pour compenser, de hausser l’imposition des contribuables fortunés. Pour respecter sa promesse, le gouvernement a abaissé les taux d’imposition des fourchettes de revenu de la classe moyenne et ajouté une nouvelle fourchette pour les personnes plus fortunées.

Ainsi, le taux d’imposition fédéral sur la tranche de revenu de 44 700 $ à 89 401 $ passera de 22 % à 20,5 % et la tranche de revenu supérieure à 200 000 $ sera maintenant imposée au taux de 33 %. La tranche d’imposition actuelle de 29 % sera comprimée pour s’appliquer au revenu situé entre 138 586 $ et 200 000 $. Bref, les Canadiens qui gagnent plus 200 000 $ par année peuvent s’attendre à payer plus d’impôt.

Limitation de la déduction pour options d’achat d’actionsQuand un employé reçoit une rémunération à base d’actions, c’est-à-dire qu’on lui octroie des options lui permettant d’acheter des actions de son employeur dans le cadre d’un régime d’options d’achat d’actions, la différence entre la juste valeur marchande du titre au moment où l’option est exercée et le cours de l’action au

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Quelle incidence les nouvelles mesures fiscales du gouvernement fédéral auront-elles pour vous?

moment où l’option a été accordée est considérée comme un revenu d’emploi.

En règle générale, tant que les options sont accordées au cours ou hors du cours (autrement dit, si le prix d’exercice est égal ou supérieur au prix de l’action au moment de l’octroi), l’employé a droit à une déduction égale à la moitié1 du revenu d’emploi. C’est ce qu’on appelle la déduction pour options d’achat d’actions (à ne pas confondre avec la déduction pour gains en capital).

Dans les faits, cette déduction vise à appliquer à ce type de revenu un taux d’imposition égal à la moitié1 du taux normal du contribuable, et ainsi soumettre la plus-value des options à un taux d’imposition semblable à celui des gains en capital. On s’attend à ce que le nouveau gouvernement limite le montant admissible à ce traitement fiscal avantageux à 100 000 $ (de revenu annuel en options d’achat d’actions). Par conséquent, toutes les options ne seront pas imposées à la moitié1 du taux marginal d’imposition du contribuable – le taux marginal non réduit sera appliqué à la portion supérieure à 100 000 $ des options exercées au cours d’une année. Le ministre des Finances, Bill Morneau, a déclaré que cette nouvelle règle ne s’appliquerait pas aux options d’achat d’actions existantes et qu’elle ne viserait que les options émises à compter de son entrée en vigueur.

Diminution du plafond de cotisation au compte d’épargne libre d’impôtDans le budget fédéral de 2015, on annonçait la hausse du plafond de cotisation au compte d’épargne libre d’impôt (CELI) de 5 500 $ (montant qui devait augmenter en tranches successives de 500 $ pour tenir compte de l’inflation) à 10 000 $. L’ancien gouvernement prévoyait maintenir le plafond de cotisation annuel à 10 000 $ par la suite. Le gouvernement libéral a annulé cette décision et ramené à 5 500 $ le plafond de cotisation au CELI en 2016. Ce changement n’est PAS rétroactif. Jusqu’à présent, les nouveaux plafonds établis avant 2016 ont été respectés.

Annulation de la baisse d’impôt pour les famillesCette baisse de l’impôt fédéral était essentiellement un crédit d’impôt non remboursable pour les familles ayant des enfants de moins de 18 ans. Plus précisément, la baisse d’impôt pour les familles consistait à transférer jusqu’à 50 000 $ du revenu du contribuable ayant le revenu le plus élevé à son conjoint, de manière à bénéficier d’un crédit ne dépassant pas 2 000 $. Le nouveau gouvernement libéral devrait, selon toute vraisemblance, annuler ce mécanisme de fractionnement du revenu.

Recourir à un expert en planification fiscale et en production de déclaration de revenus peut faire une grosse différence. Communiquez avec nous si vous avez besoin de conseils en fiscalité.

Scott McKenzie et Brent Soucie, Conseillers T.E.

125 % pour Revenu Québec.

Aperçu de la nouvelle grille d’imposition

Le nouveau gouvernement canadien a été bien accueilli dans l’ensemble – nom de famille connu, attitude jeune et rafraîchissante et promesse de changement – mais le vent pourrait tourner après l’adoption de nouvelles mesures fiscales. Voici un aperçu des nouvelles règles fiscales qui s’appliqueront bientôt aux contribuables canadiens.

◼︎ Si vous êtes né au Canada de deux �parents qui sont des citoyens américains, vous êtes un citoyen américain aussi.

◼︎ Si vous êtes né au Canada d’un parent qui est un citoyen américain, tout dépendra de votre date de naissance et du nombre d’années que votre parent américain a résidé aux États-Unis.

La citoyenneté américaine : les faits◼︎ Les citoyens américains ne peuvent

entrer aux États-Unis ou quitter le pays sans passeport américain valide (article 53.1 du CFR).

◼︎ La citoyenneté américaine offre plusieurs avantages : la protection et les services consulaires lorsque vous voyagez à l’étranger, l’accès au marché de l’emploi américain, une plus grande facilité de voyager vers et depuis les États-Unis, et le droit de voter aux élections américaines.

Ils viennent de tous les horizons. Certains ont émigré avec leurs parents, certains se sont installés ici pour démarrer ou développer leur carrière, et d’autres ont vécu ici toute leur vie, mais détiennent la citoyenneté américaine grâce à leurs parents. Si vous êtes dans un de ces cas, la FATCA a un impact sur vous et vous devez comprendre lequel.

On me demande souvent quels sont les avantages et les inconvénients de conserver sa citoyenneté américaine, ou d’y renoncer. Il s’agit d’une décision profondément personnelle avec des ramifications potentiellement graves. Vous devez donc prendre votre décision en connaissance de cause. Voici quelques points importants à considérer.

Êtes-vous un citoyen américain?◼︎ Si vous êtes né aux États-Unis, vous êtes

un citoyen américain – sans exceptions.

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Avant de renoncer à votre citoyenneté américaine, vous devez connaître les faits au sujet de la FATCA, le droit fiscal américain, et le droit américain de l’immigration

Avec la récente attention portée dans les médias à la loi américaine sur la fiscalité des comptes étrangers (Foreign Account Tax Compliance Act – FATCA), c’est un bon moment pour répondre à certaines questions qui concernent ceux qui résident au Canada et détiennent la citoyenneté américaine. Il s’agit d’environ un million de citoyens.

P L A N I F I E R • I N V E S T I R • P R É S E R V E R

L’imposition sur le revenu aux États-Unis : les faits◼︎ Tout citoyen américain est tenu de

produire une déclaration de revenus américaine chaque année, peu importe où il réside.

◼︎ Tout citoyen américain doit déclarer ses revenus mondiaux dans sa déclaration de revenus américaine, chaque année.

◼︎ Un citoyen américain peut demander un crédit pour les impôts payés à l’étranger (par exemple, au Canada).

◼︎ 19 sur 20 déclarations de revenus américaines produites par des résidents canadiens se traduisent par peu ou pas de solde dû à l’Internal Revenue Service (IRS), parce que, sur la plupart des types de revenu, les taux d’imposition canadiens (fédéral et provincial) ont tendance à être plus élevés que les taux d’imposition aux États-Unis (y compris l’impôt des États).

◼︎ Les citoyens américains doivent aussi �divulguer à l’IRS, sur une base annuelle, certains renseignements sur leurs comptes non américains en remplissant le Report of Foreign Bank and Financial Accounts (communément appelé FBAR).

◼︎ Les citoyens américains sont soumis à l’impôt successoral américain, qui est prélevé sur les successions de plus de 5 430 000 USD. Celui-ci est différent de l’impôt successoral américain payable par un citoyen non américain qui détient un bien aux États-Unis.

◼︎ La vente de votre résidence principale peut créer une dette fiscale américaine, puisque l’exonération par l’IRS de la résidence principale est limitée à un gain de 250 000 USD (ou 500 000 USD pour les personnes mariées qui déclarent leurs revenus conjointement).

◼︎ Maintenant que la loi FATCA est en vigueur, les institutions financières canadiennes sont obligées d’identifier les clients qui sont des citoyens américains, et de divulguer leurs noms à l’IRS.

◼︎ Plusieurs outils financiers canadiens sont moins efficaces pour les contribuables américains : le REEE,

le CELI, les fiducies familiales, les sociétés privées ou professionnelles qui produisent certains types de revenus, les partenariats étrangers (non américains), les fonds communs de placement non américains, les fonds communs non américains, et les fonds négociés en Bourse (FNB) non américains. Plusieurs de ces fonds sont considérés comme des Passive Foreign Investment Companies, qui sont un sujet en soi.

◼︎ Si vous êtes un citoyen américain et que vous n’avez pas produit de déclaration de revenus depuis plusieurs années, il existe des programmes d’amnistie qui vous permettent de corriger le tir : le programme simplifié pour les déclarants américains non résidents, et les Offshore Voluntary Disclosure Programs. Ces programmes sont très différents et leur pertinence dépendra de vos circonstances personnelles.

◼︎ L’IRS cherche à faire rentrer dans le rang les déclarants non conformes ou délinquants. En d’autres termes, l’IRS veut que vous produisiez votre déclaration de revenus et le formulaire FBAR (divulgation des comptes financiers non américains).

Renoncer à la citoyenneté américaine : les faits◼︎ Si vous décidez de renoncer à votre

citoyenneté américaine, vous cesserez d’avoir les obligations de déclaration de revenus susmentionnées.

◼︎ Renoncer à votre citoyenneté américaine peut entraîner une « taxe de sortie » (il s’agit d’une vente présumée de tous vos biens).

◼︎ La taxe de sortie est applicable aux personnes physiques qui ont une valeur nette mondiale de plus de 2 000 000 USD, ainsi qu’aux personnes qui répondent à certains critères en matière d’obligations fiscales. La détermination de votre valeur nette se fait selon la législation fiscale américaine, et comprend

certains actifs dont certaines personnes ne tiendraient pas compte autrement (par exemple la valeur actuelle de votre régime de retraite).

◼︎ Chaque trimestre, les noms des anciens citoyens américains qui ont renoncé à leur citoyenneté sont publiés dans un registre fédéral accessible au public.

◼︎ Le nombre de citoyens américains ayant renoncé à leur citoyenneté a considérablement augmenté depuis 2008 (environ 1 300 par trimestre).

◼︎ Il y a sept consulats américains au �Canada qui offrent des rendez-vous réguliers pour renoncer à sa citoyenneté (Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa, Montréal, Québec, Halifax). Les temps d’attente peuvent varier.

◼︎ Il existe des moyens de réduire la valeur de sa succession sujette à la « taxe de sortie ». Cependant, il faut bien connaître les règles fiscales américaines sur les dons, ainsi que les nuances du système fiscal américain. Faire don de votre succession pourrait générer une facture fiscale plus élevée que cela pourrait sauver en impôts.

◼︎ Avant de pouvoir renoncer à votre citoyenneté américaine, vous devez être conforme et à jour avec vos déclarations d’impôts (habituellement pour les cinq dernières années).

◼︎ Il est fortement conseillé de retenir les services d’un avocat spécialisé en immigration américaine qui pourra vous accompagner tout au long du processus de renonciation. À l’heure actuelle, ce service est offert par certains grands cabinets au coût de 12 000 $.

◼︎ Le gouvernement des États-Unis impose une taxe de 2 350 USD par demande de renonciation.

◼︎ Si vous avez l’intention de renoncer à votre citoyenneté américaine dans le seul but d’éviter de payer des impôts, l’accès aux États-Unis pourrait vous être refusé à l’avenir (d’où l’importance de se faire conseiller par un avocat en immigration tout au long du processus de renoncement).

Visiteurs et détenteurs d’une « Green Card »◼︎ La « taxe de sortie » s’applique

également aux résidents de longue durée (ceux qui ont résidé aux États-Unis durant 8 des 15 dernières années) détenteurs d’une « Green Card », qui cherchent à abandonner ou renoncer à leur permis de travail.

◼︎ Si vous renoncez à votre citoyenneté américaine, vous pouvez toujours visiter les États-Unis, recevoir des prestations de la sécurité sociale américaine, acheter de l’immobilier aux États-Unis, et recevoir des prestations d’un régime de retraite américain. Les règles qui s’appliquent à un visiteur canadien s’appliquent généralement aussi à un ancien citoyen américain qui réside au Canada.

◼︎ Les personnes qui traversent la frontière entre les États-Unis et le Canada sont maintenant tenues de faire lire électroniquement leurs passeports lorsqu’ils entrent au pays et lorsqu’ils le quittent. De cette façon, les autorités frontalières peuvent enregistrer le nombre de jours de présence au pays.

Si vous envisagez renoncer à votre citoyenneté américaine, il est fortement recommandé de consulter un professionnel qui pourra analyser votre situation personnelle. Connaître les faits et dissiper les mythes au sujet du système fiscal américain peut vous rassurer que vous avez pris la bonne décision.

Brent Soucie, se spécialise dans la fiscalité transfrontalière et la planification financière pour les citoyens américains et les titulaires d’une Green Card résidant au Canada, ainsi que pour les résidents canadiens qui ont un emploi ou une propriété aux États-Unis.

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Le nombre de citoyens américains ayant renoncé à leur citoyenneté a considérablement augmenté

Si vous êtes un citoyen américain et que vous n’avez pas produit de déclaration de revenus depuis plusieurs années, il existe des programmes d’amnistie qui vous permettent de corriger le tir

Les autorités frontalières peuvent enregistrer le nombre de jours de présence au pays

P L A N I F I E R • I N V E S T I R • P R É S E R V E R 7

envoyé. Il est également recommandé de changer souvent de mot de passe et de désactiver l’ouverture automatique de session sur votre ordinateur.

Si vous avez ne serait-ce qu’une vague impression d’avoir été ciblé par des pirates informatiques, appelez votre planificateur financier immédiatement et dites-lui de ne pas suivre les instructions provenant de l’adresse de courriel possiblement usurpée.

4. Vérifiez vos relevés financiers chaque moisQue ce soit parce que les marchés traversent une période d’instabilité ou parce qu’on revient de voyage et qu’une énorme pile de courrier nous attend, c’est normal de ne pas toujours avoir envie de vérifier chacun de ses relevés. Faites un petit effort au cas où des opérations ou des retraits non autorisés auraient été faits dans votre compte. Si quelque chose vous semble louche, informez-en immédiatement votre banque et votre planificateur financier.

La protection du patrimoine numériqueLorsque vous pensez à ce que vous devez inclure dans votre plan successoral, la maison, les comptes bancaires, l’assurance vie et les biens matériels vous viennent sans doute immédiatement à l’esprit. Or, grâce aux avancées de la technologie, les gens investissent plus de temps et d’argent que jamais sur le Web.

Beaucoup de gens négligent d’inclure leurs biens numériques et courent donc le risque de ne pas voir leurs volontés respectées en cas de décès ou d’incapacité.

Si vous avez accumulé un important patrimoine numérique, pensez à l’inclure dans votre plan successoral. Beaucoup de gens négligent d’inclure leurs biens numériques et courent donc le risque de ne pas voir leurs volontés respectées en cas de décès ou d’incapacité. Ils acquièrent des biens numériques dont ils doivent aussi tenir compte s’ils veulent que leur plan successoral soit complet.Qu’est-ce qu’un bien numérique?Les biens numériques peuvent prendre diverses formes : photos, fichiers musicaux, profils de réseaux sociaux, publications (pensons, par exemple, à des billets de blogue), séquences vidéo et abonnements en ligne. Vous devriez faire la liste de tous vos comptes en ligne, mots de passe, questions de sécurité et réponses. Dites à votre liquidateur où se trouve cette liste afin qu’il puisse, au besoin, accéder à votre ordinateur, vos appareils mobiles, vos clés USB et les sites Web auprès desquels vous avez un compte. Cette liste doit notamment inclure ce qui suit :◼︎ comptes de médias sociaux

(Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.)◼︎ comptes de banque, de courtage, de

retraite, de carte de crédit, d’emprunt et d’assurance accessibles en ligne (Questrade et Tangerine, par exemple)

◼︎ comptes de courriel◼︎ comptes et applications d’achats en

ligne ou de marchés virtuels (Amazon et iTunes, par exemple)

◼︎ blogues, blogues vidéo et sites Web �qui vous appartiennent

◼︎ comptes de sites de partage de �photos ou de vidéos (Flickr et YouTube, par exemple)

Votre vie numérique : êtes-vous bien protégé?La technologie numérique fait désormais partie intégrante de la vie quotidienne. À preuve, on l’utilise autant pour gérer nos affaires bancaires que pour effectuer des achats dans nos commerces en ligne favoris. De ce virage virtuel naît un impératif bien réel : la gestion, et notamment la protection, de votre identité et patrimoine numériques.

Protéger son identitéPersonne n’est à l’abri des pirates informatiques ces temps-ci. Il suffit de penser au géant des médias Sony ou à l’agence relativement peu connue Ashley Madison.

S’il n’y a pas de méthode à toute épreuve, il existe tout de même quelques précautions que vous pouvez prendre pour protéger votre identité et vos finances. 1. Rencontrez votre planificateur

financier à l’occasion. Si la plupart des échanges que vous avez avec votre planificateur financier se font par téléphone ou par courriel, parce que c’est tout simplement plus pratique ou que vous êtes loin l’un de l’autre, prenez le temps de le rencontrer en personne de temps à autre.

2. Informez votre planificateur financier en cas de changement important. Vous vous mariez ou vous changez d’emploi? N’oubliez pas d’annoncer la bonne nouvelle à votre planificateur financier. En effet, plus il en saura à votre sujet, mieux il sera capable de déterminer que c’est bien vous qui communiquez avec lui.

En effet, plus il en saura à votre sujet, mieux il sera capable de déterminer que c’est bien vous qui communiquez avec lui.3. Prudence avec les courriels!

Comme les pirates ont moins de difficulté qu’avant pour accéder aux comptes de courriel, vérifiez régulièrement les courriels contenus dans votre dossier « Envoyés » et soyez vigilant si vous voyez un message que vous n’avez pas

◼︎ comptes de sites à abonnement mensuel (Netflix et Spotify, par exemple)

◼︎ comptes PayPal et autres comptes de paiement en ligne

◼︎ factures que vous réglez en ligne◼︎ comptes en ligne de programmes de

fidélisation ou de stockage de données (primes pour grands voyageurs et Google Docs, par exemple)

La transmission de ces biens peut poser problème puisque le droit canadien qui régit les biens numériques n’est pas uniforme et les normes sont, pour la plupart, inadéquates. Par ailleurs, la capacité du liquidateur de récupérer vos biens numériques dépend des conditions d’utilisation du service, qui varient d’un site et d’une entreprise à l’autre. Dans ces circonstances, mieux vaut coucher sur papier tout souhait que vous pourriez avoir en ce qui concerne l’administration, la destruction, la vente, la publication ou la transmission de vos biens numériques.

Plus la valeur personnelle et financière de vos biens numériques augmente, plus il devient essentiel de voir à la bonne gestion de ce patrimoine. Vous aiderez ainsi votre liquidateur à déterminer quels sont vos biens numériques et où ils se trouvent, ce qui facilitera l’intégration de vos volontés dans votre plan successoral.

Vous ne savez comment inclure vos biens numériques dans votre plan successoral? Nous pouvons vous aider.

Marcy Ages et Matthew Sears, Conseillers T.E.

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Si la majorité d’entre nous cherchent à avoir un impact positif sur le monde, il n’est pas toujours facile de savoir par où commencer. Dans le cadre du programme de construction de maisons de l’organisme de bienfaisance Live Different, onze membres du personnel de Conseillers T. E. ont pu avoir un impact positif sur la vie d’Epifonia et ses filles, Marylady et Manyelin. Nous sommes très heureux

d’avoir pu participer à la construction de leur nouvelle maison.

Ce projet a été rendu possible grâce à la générosité de nos clients, collègues, amis et familles. Leur compassion et leur volonté d’investir dans un projet fondé sur l’espoir et la dignité sont une source d’inspiration. Cette expérience nous rappelle que nous pouvons accomplir beaucoup plus dans nos propres collectivités.

L’altruisme plutôt que le matérialisme

Première rangée de gauche à droite : Valerie Pippy, Mary Marsillo, Marie Machado, Marylady, Epifonia, Manyelin

Deuxième rangée : Sandra (coordonnatrice communautaire), June MacKinnon, Terry Willis, Raffael (interprète), Karen Hennessy, Megan Saxton

Troisième rangée : Paul Robinson, Lucy Conte, Steven Belchetz, Matt Ardrey, Nancy Cruz

Les services en planification financière sont fournis par Conseillers T.E. Ltée (CFTE), tandis que les services en gestion des placements et les conseils en placement sont fournis par Conseillers en placements T.E. (CPTE). CFTE et CPTE sont des entités juridiques distinctes mais affiliées. Conseillers T.E. est un nom commercial utilisé par CFTE et CPTE. Ce bulletin est à titre informatif seulement. Les sociétés constituantes de Conseillers T.E. et leurs employés ou affiliés respectifs ne peuvent être tenus responsables du contenu de ce bulletin. Vous devez obtenir les conseils d’un professionnel avant d’entreprendre toute action fondée sur les informations contenues dans ce bulletin, afin de vous assurer que votre situation personnelle et vos besoins ont été dûment pris en considération. Aucune référence dans ce bulletin à des tierces parties ne doit être interprétée comme une approbation de, ou un appui pour, ces tierces parties, leurs conseils, informations, produits ou services. Conseillers T.E. ne partage pas nécessairement les opinions ou les conseils de ces tierces parties. Les marques de commerce mentionnées dans ce bulletin, autres que celles appartenant à Conseillers T.E., sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. © Conseillers T.E., février 2016. Tous droits réservés.