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Adarves Et Alcaicerias ...
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Monsieur Jean-Pierre Molnat
Deux lments du paysage urbain : adarves et alcaicerias de
Tolde la fin du Moyen geIn: Actes des congrs de la Socit des
historiens mdivistes de l'enseignement suprieur public. 11e
congrs,
Lyon, 1980. pp. 213-224.
Citer ce document / Cite this document :
Molnat Jean-Pierre. Deux lments du paysage urbain : adarves et
alcaicerias de Tolde la fin du Moyen ge. In: Actes des
congrs de la Socit des historiens mdivistes de l'enseignement
suprieur public. 11e congrs, Lyon, 1980. pp. 213-224.
doi : 10.3406/shmes.1980.1365
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_1981_act_11_1_1365
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/author/auteur_shmes_302http://dx.doi.org/10.3406/shmes.1980.1365http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_1981_act_11_1_1365http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_1981_act_11_1_1365http://dx.doi.org/10.3406/shmes.1980.1365http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/author/auteur_shmes_302
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DEUX ELEMENTS
DU
PAYSAGE URBAIN :
ADARVES
ET ALCAICERIAS
DE
TOLEDE
A
LA FIN DU MOYEN
AGE
Nous aurions voulu ici
mettre
en relief certaines caractristiques commun
ses
villes
hispaniques de
tradition
musulmane la fin du
Moyen
Age,
partir
de deux exemples prcis, ceux de
Tolde
et de
Seville.
Pour la premire
de ces deux villes,
nous aurions utilis
les recherches
que nous
poursuivons
depuis
plusieurs
annes
;
quant
Seville,
on dispose maintenant
sur
elle d'une
excellente tude
l
.
Malheureusement, la
diffrence
des sources dont on dispose dans les deux
cas
rend un parallle particulirement difficile.
Les
sources
fiscales
que Collantes
de Teran a pu
utiliser
pour une
tude
dmographique
de Seville, sont
inexistant
s
ans
le
cas
de
Tolde.
Inversement,
les sources
que
nous
utilisons
pour
Tolde, actes de
vente et
contrats de location d'immeubles,
et
qui nous ren
seignent abondamment
sur
le paysage urbain, n'ont presque pas t exploites
par
Collantes de Teran. Il faut donc se rsigner pour l'instant ne
pas insister
sur le rapprochement
entre le paysage urbain des deux villes.
Ainsi, un trait caractristique
de l'organisation
de
l espace urbain
toldan,
que l on
retrouverait probablement dans
d'autres
villes de
mme
tradition,
est
la dissociation
entre lieux du domicile (qui sont seuls connus par les
sources
fiscales svillanes) et lieux
de
travail,
au moins dans
le
cas du commerce.
Cette dissociation
a
dj t mise en relief, dans le cas de Tolde, par un
texte connu de la fin du
XVIme sicle, dont on
verra, et c'est
d'ailleurs^
priori
tout
fait
logique, qu'il
ne fait que dcrire
une
situation
qui
remontait beau
coup plus haut. Dans cette
description
de l'ensemble de la ville au temps de
Philippe II, on lit,
propos
de
la
paroisse San Pedro, proche de
la
Cathdrale :
tous
les mtiers et ngoces forment un monde
en
abrg
dans
cette paroisse.
Et parce que la plupart de ses maisons sont des boutiques
trs
rduites destines
au commerce,
on
ne trouvera pas, au
moment
de leur dnombrement, beaucoup
de
ttes dans chaque maison, parce qu'il y a plus
de 600 boutiques,
o n habi
tent
as les
hommes, mais
les soieries, des draps
et
les marchandises. Ces bou-
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tiques sont ouvertes dans la journe,
et
fermes
la nuit,
parce que leurs
patrons
sont immatriculs dans d'autres maisons
o
ils
demeurent
. . . Dans
ce
nombre
de boutiques, on compte celles, qui dans d'autres paroisses,
sont (galement)
fermes la nuit 2 .
Les
adarves.
Avant d'entrs plus
avant
dans
la description et l'explication de ce trait
du
paysage
urbain
toldan qu'est la dissociation entre lieux de rsidence
et
de
travail,
nous voudrions aborder une autre caractristique de
ce paysage.
En dpit du caractre nettement aristocratique de la vie sociale
toldane
la fin du Moyen-Age, marque par la
prpondrance
des caballeros, et des
luttes
armes
qui
ensanglantent
la
ville, il n'est
pas
de
traces
d'lments de
for
tification
l'intrieur de
l'espace
urbain. Nulle
indication
de
ces
tours, qui,
pour s'en tenir l'Espagne,
caractrisent
encore aujourd'hui
le paysage
des
villes
de
Vieille Castille
et
du
Leon
(Avila,
Sgovie,
Salamanque),
comme
de
l'Extr-
madoure (Caceres, Trujillo).
Cette absence
paradoxale
de fortification des de
meures aristocratiques
constitue,
la rflexion,
une
nigme jusqu au
moment
o
l on aperoit que
leur
fonction dfensive
tait tenue par
un autre
systme,
inscrit
dans la structure urbaine elle-mme 3 .
On a dj
montr
qu'une des
caractristiques
des
villes
de
tradition hisp
ano-musulmane, comme
Tolde
ou
Seville,
par rapport
aux
villes
du Nord de la
pninsule, de tradition
chrtienne,
tait la multiplicit des impasses. De
mme
L. Torres Balbas
a
dj parl des adarves, ruelles
fermes
par
des portes, et qui
peuvent
constituer ou
non
des impasses 4 .
Selon
cet auteur,
les
adarves
se
maintinrent
dans
les
villes
musulmanes
reconquises, surtout
dans les
quartiers
de
minorits
musulmanes
et
juives.
Il
ajoute qu on en construisait encore
Tolde au
XHIme
sicle 5
.
En fait, la
documentation
toldane des
XlVme
et
XVme sicles
montre
des adarves dans tous les
secteurs
de la ville, aussi
bien
dans
\aJudenb qu'ailleurs
(il n'existe pas de
quartier
musulman spcifique). Ils pouvaient
tre
dsigns
par
le nom
du
principal propritaire,
comme
par
celui d'un tablissement
arti
sanal
ou
commercial,
existant ou
disparu
6.
Aux
abords
immdiats de la
Cathd
rale,
au Sud de celle-ci,
le Chapitre
cathedral possdait
la
plus
grande
partie ou
la totalit de deux
adarves appels
A.
de
canonigos et A. delAtocha
7.
Ces ruel
les
taient
effectivement
fermes
par
des
portes
au
XVme
sicle 8.
Dans
d au
tres rues
neuves
,
intgralement
construites aprs l'incendie de 1467, on trouve
mention la fin du
XVme
sicle d'une maison
junto
con la puerta de la calle 9 .
Le
systme restait donc
parfaitement
vivant, et
non pas simple hritage
fossilis
d'une
reconqute
remontant alors
quatre
sicles.
On
a d'ailleurs
Seville galement au XVme sicle l'attestation de l'existence
de
portes
l en
tre des adarves, et
mme
de construction de nouvelles portes
des fins
explic
itement dfensives 1
Si
l'on tient
compte du
fait
que
trs souvent
les
murs donnant sur
les
rues
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principales ne
sont
percs d'aucune ouverture, parce que
les
maisons s'ouvrent
sur
Vadarve et que chacune prend
jour sur
son
patio
intrieur,
l'efficacit dfens
ive 'une telle
structure
est
vidente
: le pt de maisons est
aveugle
vers
l ext
rieur,
et
la
porte de Vadarve,
surmonte
de l'arc
qui
l'enjambe, en
barre
l accs
au point sensible.
Il
n'tait point besoin d'autres tours.
Il
faut
encore ajouter que nombre de ces adarves
prsentaient une sorte
de
caractre
familial,
les
diffrents
membres
d'une
mme
famille
se
groupant
dans les
maisons
desservies par un adarve,
tel
point
qu ont pu
se maintenir
jusqu
aujourd'hui des
noms
de ruelles
issus
de
familles
du XVme sicle.
Il
ne
s'agit
pas tant, ce qui serait plus aisment
comprhensible,
de noms aristo
cratiques,
le palais familial donnant son nom
l'impasse,
que
de noms bour
geois , voquant
frquemment
une
ascendance
judo-convertie. On
peut prendre
l'exemple de l'actuel Callejdn de
los
Husillos, situ dans ce qui
est le
quartier
tonalit rsidentielle, mi-aristocratique mi-bourgeois, de la
paroisse San
Vicente,
proximit de
l axe
commercial de la
ville
et
en bordure
de la (nouv
elle)
Alcan, dont j aurai l'occasion de reparler.
Un certain Ferrand
Gonzalez
Husillo
fut
converti
l'ge
de 6
ou
7
ans,
dans les toutes premires annes du XVme sicle. On sait par
son
procs inquisi
torial ost mortem, qui se termina
d'ailleurs
par un non-lieu,
qu il
signait ses
actes en caractres hbraques de nom de
David
Aben Gonales (c'est--dire
d'un
hybride
judo-arabo-hispanique)
et
que
lors des pogroms anti-conversos
de 1449 et 1467,
il
avait assist
au
spectacle
sur
le pas
de sa porte alors qu il
demeurait au cur du danger, et aucun des hidalgos
ni
des vieux chrtiens ne
lui vola rien, parce que tous le
tenaient
pour bon
catholique
et chrtien
f
i le l .
Les documents
attestent
sa prsence dans le secteur de ce qui deviendra
le
callejon
de
los Husillos
partir
de
1417
12.
La
ruelle portait alors
le
nom
d'adarve
de
los Oliveros,
et
la rue
principale (actuelle
calle de la plata) celui
d'Alhania
(la vote
?).
Mais
au dbut du XVIme sicle apparat pour
la rue
le nom de Calle de los Husillos
: en
1508, la
veuve du
licenci Ferrand
Gonzalez
Husillo,
un
petit-fils ou
petit-neveu homonyne
de l'anctre, baillait une maison
situe
dans cette
rue,
et dlimite
par Vadarve
(non
dnomm), et
par
une
mai
son appartenant au marchand Alfonso Alvarez
Husillo.
La maison baille tait
alors occupe
par un certain
Diego Lopez Husillo 1 3 .
L'anctre, Ferrand Gonzalez
Husillo, avait t propritaire de bien
d'autres
maisons et boutiques en ville, notamment
sur
la place du Zocodover,
et
dans
le
secteur
de
l'ancienne
Juiverie.
Mais
il
demeurait
effectivement
dans
la maison
de Vadarve qui
prendrait
son nom, paroisse
San
Vicente, puisque c'est dans cette
glise
que
sa
femme et
lui se
firent
ensevelir. La
liste
des judasants habilits de
1495 97
mentionne
5 Husillos dans
cette
paroisse 1 4 .
Cependant, le jeune Ferrand Gonzalez Husillo tait
attest
ds 1410
com
me ccupant d'une
boutique
qui venait
d'tre
vendue, et
situe
vers le bas de
l'actuelle
Calle del
Comercio 5
. Ceci
nous
ramne
la
sparation
des lieux de
rsidence et de
travail,
en particulier au problme des lieux spcialement
affects
au commerce.
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Les
alcaicerias.
Un des traits du
paysage
de
la
ville hispano-musulmane,
comme
de
la
ville
musulmane en gnral, tait
constitu par
les marchs appels qaysriyya ou
alcaiceria, dont Torres Balbas a ainsi rsum les principales
caractristiques
l'appartenance au souverain, l'ampleur ...) et
fondamentalement,
le fait
d'tre
une
construction
ferme,
o
l'on
accdait par
une
ou
plusieurs portes,
ouverte seulement aux
heures
commerciales,
et surveilles par
des
gardiens.
Valcaiceria
tait
destine au stockage
et
la vente
des produits de
luxe,
c'est--
dire
des plus coteux * 6 .
On connat l'existence d'une alcaicera Tolde
jusqu
une date
trs
avance, peut-tre
le XVIIIme
sicle, de
mme
qu'il
y
en avait
une Seville
au XVme sicle 7 .
Mais l'histoire de Valcaiceria, ou plutt des
alcaicerias,
de Tolde, est
d'une
grande complexit et
n a
pas t claircie jusqu ici.
Au
cours
du XVme
sicle,
ce
n'est
pas
un,
mais trois ensembles
commerciaux,
qui
sont dsigns,
un
m o
ment
ou
un autre
par
ce terme.
En 1375, le
roi Henri
II accordait un
privilge
une dame
de la
ville appel
e
oha Ins de Ayala,qui
construisait
une alcaiceria pour
la vente
des
draps,
en
mme
temps
qu une
auberge
(meson)
pour le
logement
des
marchands
venus
la ville vendre leurs draps. Il dclarait explicitement qu'il
n'existait pas alors
^alcaiceria pour
la vente
de
ces
tissus, et interdisait celle-ci pour
l'avenir
hors
des
tablissements
difis
par
doia
Ins
8
.
On localise parfaitement, et on suit la destine, de Valcaiceria
de doha Ins
de Ayala. Celle-ci la lgua en 1398 au monastre de religieuses de
Santo Doming
l
Real,
en
l'appelant
mon
alcaiceria
de
la
rue
des
orfvres
19. Au
cours
des XVme
et
XVIme sicles, les
religieuses
baillrent les boutiques de cette
alcaiceria,
tout en
se proccupant
de faire respecter
le privilge
de 1375. Corres
pondant
l'actuelle
calle de la
Sinagoga,
derrire le clotre de la cathdrale,
elle
donnait
par
deux
portes,
sur les rues actuelles de VHombre de aplo,
et
de
la Granada celle-ci formant alors partie de la calle de la Sal.
Comportant
deux rues,
ou
alles,
spares galement
par
une
porte,
elle est
parfois appele
alcaicerias au pluriel. Il ne
semble
pas
que les
deux
dsignations que
l'on trouve
:
alcaiceria -ou
rue des
orfvres,
ou
des
draps,
correspondent
chacune
des deux
alles,
mais plutt au
nom ancien
des
lieux, antrieur
au XlVme sicle,
et
celui
tir
de sa fonction
au
XVme
sicle
2
.
Cette alcaiceria de dona Ins de Ayala ou de Santo Domingo
el
Real
tait
dsigne en 1378 comme la nouvelle alcaiceria o l'on vend les
draps, mais
devint
partir
du milieu du XVme sicle la vieille alcaiceria des draps 2
1
.
En effet, dans
les annes
1440, le Chapitre
cathedral avait difi,
dans une
ruelle voisine et parallle -l actuelle cuesta de la
Sal-
un
ensemble
de boutiques
qui
fut
d'abord qualifi ^alcaiceria nueva, mais auquel devait
finalement
s atta
cher e
nom de
Rua
nueva 22 . Cet ensemble
comportait donc,
au moins l ori
gine deux
portes,
l'une
la
partie
infrieure vers la
place des
Cuatro Colles,
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l'autre
vers le haut et la
calle
de la
Sal, laquelle on accdait par des escaliers 2 3 .
Dans les annes
1450-60, chacune
des maisons,
ou boutiques,
tait
dsigne
par
un
nom, correspondant sans
doute une image
servant
l'identifier
:
le luth, les
palombes,
la croix, le chteau, la fleur, la main, le lion, l'toile. Le
fait, qui peut
paratre banal,
est
exceptionnel Tolde,
et disparat
d'ailleurs ensuite. Cette
disparition peut-tre lie
l'incendie
de
l'ensemble
en
1467,
provoqu
par
les
combats de rue entre
conversos
et vieux chrtiens, et
la
reconstruction cons
cutive
24.
En 1491,
le
Livre
de mesures des
maisons du Chapitre
fait semble-t-il
encore
allusion
la porte suprieure
de
la
Rua nueva,
et
coup sr l'arc (co-
bertizo) qui passait au
dessus
de la rue 2 s
.
Le
troisime
ensemble auquel
il
arrive
qu on attribue le nom d alcaicerb au
XVme sicle a une superficie bien
plus
importante que les deux prcdents,
une
histoire beaucoup plus ancienne et complexe.
Sa dsignation la plus ancienne est sq al-cattrn le march des
piciers-
parfumeurs, remontant
au
Xllme
sicle,
et
qui
se
perptue
au XVme
la
fois
par
l'expression los Alatares et la
prsence des piciers
(espekros). Curieu
sement, le mot de qaysriyya n'apparat pas dans les documents en
langue
arabe
de Tolde des XlIme-XIIIme sicles, mais seulement celui
d alcaicerb,
dans un acte royal en
latin
de 1166. Les
indications
topographiques contenues
dans
cet
acte permettant de
souponner que
cette alcaiceria
du Xllme sicle
concide avec sq al-cattrn/los
Alatares,
moins que cet ensemble n'en const
itue
qu'une partie 2 6 .
On sait qu la fin
du XlVme sicle,
un quartier entier de boutiques situ
prs
de la Cathdrale et appel
Y
Alcan brla, et que
l'archevque Pedro
Tenorio
en profita pour le
raser
afin d'y construire le clotre de la cathdrale 2 7 . Cette
Alcana, occupant
probablement
l'ancien emplacement du forum romain puis
de la cour de la grande mosque, tait galement ferme
par
une
ou des
por
tes28.
L'archevque relogea les
marchands expulss
dans
une srie
de
84
bouti
ques qu'il
avait
acquises des
bnficiaires
d'une donation du
roi Henri
II,
et
dont
il
affecta
les
revenus
la
Chapelle fonde par lui
dans la
cathdrale
29
.
Il parat
clair
que le nom du
quartier
ras
passa
l'ensemble des boutiques
de la Chapelle de don Pedro Tenorio, qui n'est probablement pas
autre chose que
la plus ancienne alcaiceria de Tolde, celle mentionne en 1166.
Au
XVme
sicle, les trois expressions
peuvent
tre
employes
concurremment pour
la
d
signer : Y
Alcan
(la
plus
courante), los Alatares et
l
A Icaicerh, parfois d'ailleurs
combine entre
elles. Les
contrats de
baux
de boutiques
appartenant
la Chap
elle que
nous avons pu consulter
laissent peu
de doute
ce
sujet 30
On peut
reprer cinq
portes
cette
Alcana du XVme sicle. La
premire
dormait vers la place des
Cuatro
Calles, en
bas
de
l'actuelle
calle
de
las cordone-
rias qui formait
une rue, ou alle,
de
ce
march 3
1 .
A mi-hauteur de l'actuelle
calle
de las cordoneras,
une seconde porte
s'ouvrait sur
la
rue constituant l axe principal de
la ville,
l'actuelle calle del
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comercio,
face
la
petite place dite du solarejo,
vers
laquelle on descendait
par des escaliers
32.
A l'extrmit de
la rue,
une
troisime porte donnait dans la
rue des
forges {calle de la ferreria) situe dans le
mme
axe et
dont
le dbut est
parfois
qualifi dplace 33.
Cette
rue
de
la
ferreria
se
continuait
en direction
de
l'glise
San Nicolas,
et
de l'auberge
du charbon
et
du fer, atteste du XIHme au XVme sicle
34
Le
dbut
de la rue
de
la ferreria, vers
l'Alcan,
se
confondait
avec le sec
teur appel a
la
Ropa
vieja
(la friperie ),
les
boutiques des
fripiers
tant ml
es
celles
des
forgerons 35
. Ds 1229, ce
secteur tait
appel suq
al-kfiayy-
tn,
le
souk des
tailleurs
36,
et il a
conserv jusqu aujourd'hui
le
nom de
plazuela
de la roperia.
Dans la rue parallle
la
calle de
las Cordoneras l'actuelle calle de
Santa
Justa,
se
situait une quatrime
porte
de l'Alcan,
parfois appele
la
porte
des
piciers 3 7
,
et plus souvent
seulement el
cobertizo 3 8 .
La
dernire porte
de
l'Alcan
donnait dans
la
rue
qui
a conserv
jusqu
aujourd'hui
son nom de calle de la Sal
(du
sel) 39
.
Le
garde
du march, ou alcaide
de
l'Alcan,
est
attest pendant tout
le
XVme
sicle40.
A l'intrieur de l'Alcan, comme on
a
pu dj s'en rendre compte, les
professions
les plus diverses sont reprsentes. Un aperu de leur
rpartition
est donn
par une ordonnance municipale de 1491, rglementant l'avance
des
auvents
des boutiques.
La
ville
avait
prcdemment
ordonn
que la
rue
de
l Alcan
soit
dcouverte afin d'empcher les tromperies entre vendeurs et
ache
teurs pouvant rsulter de
la couverture
de
la
rue. Mais les boutiquiers avaient
protest
cause
des
dommages
qui
en rsultaient
pour
eux. Dsormais,
depuis
le dbut des boutiques,
la
friperie
(como empiean sus tyendas donde estan
los
de
la Ropa
vieja)
jusqu
une
certaine
boutique,
ils pourront
faire
avancer
les toits des boutiques sur
la
rue,
en
laissant cependant une
ouverture d'une
vara et demie (120
cm)
au milieu de la rue,
pour que
la lumire puisse passer.
Depuis
la
boutique en question
jusqu la
Sal,
o se
vendait
la
poterie vernisse
(fasya
la
Sal donde se vende el vedriado),
ils
devront s'aligner sur un
auvent
dj
plac.
Depuis la mme boutique, et dans l'autre rue montant aux
boutiques
des luthiers (fasta la calle
que
sube
a
las tyendas de los
violeros),
ils laisseront
une
vara
(env. 80
cm).
En direction des
Changeurs, ils laisseront les auvents
des
toits
dans
l'tat o
ils se
trouvent
41.
Parmi
les
autres
professions, exerant leurs
activits ou
leurs
commerces
l'intrieur de l'Alcan, et non cites
jusqu'ici,
on retiendra celle des dinan-
diers, qui possdaient leur
propre
rue 42, de mme
que les
luthiers
avaient
la
leur43.
Mais
en
dpit
des dsignations corporatives ainsi
utilises,
il ne semble
pas qu aucune profession ait eu une
localisation
exclusive, mais au
contraire
les membres de divers mtiers apparaissent toujours mls dans
les
confronts
des
boutiques, bien
qu il y en
ait
en
gnral
un pour
correspondre
la
dnomi-
218
-
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nation du
secteur.
Les
conclusions qui se dgagent de cette tude topographique sont les
sui
vantes
:
-
tout d'abord
la permanence de
l'institution du
march
clos,
o les artisans
et boutiquiers ont leurs boutiques et choppes, mais o ils ne
rsident pas.
Non
seulement
la
plus ancienne
alcaicena
se
perptue
au
XVme
sicle
sous la
forme
de la
(nouvelle) Alcan,
mais
on
construit
la fin
du
Moyen Age de nou
veaux
marchs de ce
type,
de dimensions plus rduites, il est vrai :
l'une
spcial
ise,Yalcaiceri des draps de dona Ins de
Ayala
et de Santo
Domingo
el Real,
et
l'autre qui ne l'est pas, la Rua
Nueva du
Chapitre cathedral.
Cependant
il faut apporter des
nuances
cette
affirmation,
nuances qui
montrent
que si
Yalcaiceria se maintient dans le paysage
urbain, elle
se
dgrade
en
tant
qu'institution.
La plus vidente de ces nuances est la perte du caractre royal.
Les trois
alcaicerias,
ou assimiles, du XVme
sicle, sont la proprit
d'tablissements
ecclsiastiques,
et
non du souverain.
Mais
il
est
frappant
que,
dans
deux cas
au moins, ce changement de caractre
remonte
la mme
poque,
aux mercedes
accordes par Henri II de
Trastamare
aprs son
usurpation
victorieuse. On
a l,
au niveau
d'une ville, la
traduction de
l'inflexion
dcisive que reprsente tous
gards la rvolution
trastamare
.
La
seconde nuance est relative au
standing
des
commerces reprsents
l'intrieur des alcaicerias ou
prtendues
telles. Seule
Yalcaiceria
des draps
de Santo
Domingo
el
Real
rpond
peu prs
l'ide de stockage et de vente
des produits de luxe, encore que
les
religieuses
aient
besoin de
temps
autre
de
faire intervenir les
autorits, pour que soit respecte l'interdiction de vendre
les
draps l'extrieur
de leur
alcaicera.
La Rua
Nueva
du Chapitre
ne
parat
possder aucun caractre spcialis, les professions les mieux
reprsentes
tant
celles
des orfvres et des tailleurs
(plateros,
sastres). Quant
la nouvelle
Alcan,
c'est un monde, un vritable bazar,
o
les marchands de produits de
luxe, soyeux,
joailliers, piciers,
voisinent
avec
les forgerons,
dinandiers ou fri
piers On
n'est
pas loin de la
situation qu voquera Cervantes,
lorsqu'il prten
dr
voir achet l'histoire de don
Quichotte
dans PAlcan de Tolde, pour une
somme minime, au
milieu
d'un tas de
vieux
papiers.
D faut conclure
sur
ce point
l'incontestable
dgradation d'une tradi
tion
nscrite
dans le paysage urbain, mais avec
quelle
lenteur
Jean-Pierre
MOLENA
T
219
-
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Adarves Et Alcaicerias ...
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NOTES
1. Antonio
Collantes
de Teran, Sevilla
en
la Baja Edad Media. La
ciudad y
sus
hombres. Sevilla,
1977,
447 pp.
2. C.
Vinas R. Paz,
Relaciones
topografcas.
Reino
de Toledo. Tercera parte,
Madrid
1963,
pp. 518^19.
3. Nos
sources
sont trop insuffisantes
en
ce qui concerne la description matrielle
des palais urbaine de la
noblesse
pour qu'on puisse
affirmer
catgoriquement qu'ils n'taient
pas pourvus
de
tours. Mais
l'absence
de leur
trace
dans
le
paysage urbain
ultrieur,
comme
d'allusions
contemporaines,
parat
suffisamment probante.
4. Le
mot,
en
espagnol,
dsigne galement le chemin de ronde au dessus d'une
muraille. Il
provient de l'arabe darb
qui signifie
le chemin, mais
possde
au Maroc
le
mme
sens
de ruelle.
5.
Ciudades hispano
musulmanas, Madrid, s.d., t.
1, p.
380.
6.
A. de Juan Sanchez
jurado,
A. de Fernand
Davalos,
A. de
la Ferreria
vieja.
7. Aujourd'hui respectivement calle de la
carcel
del vicaro
et callejon
de San
Pedro. Nous justifierons ces identifications ailleurs.
8.
1431,
bail
d'une
maison dans VA.
del
Atocha,
como
entran
en
el dho
adarue
a
mono ysquierda debaxo de un arco puerta que es en el
dho adarue,
O.F. 1084 f 7 r
114
mod.
-
9. 1491,O.F.356,f71vO.
10.
A.
Collantes
de
Teran,
op. cit.,
p. 75.
11. A.H.N.,
inquisicion,
leg.
153/19.
12. O.F. 1077, f 137 r : il possdait une
maison jouxtant
le meson del lino -ac
tuel
Htel
Lino, au coin des actuelles rues de Santa Justa et de
la
Plata.
Cette
maison
ne
pouvait
se
trouver,
tant donn
les
confronts, qu'au fond de l'actuel callejon.
13. A.H.P.T. 1268, F 121 v.
14. Cantera Burgos P.
Leon
Tello, Judaizantes
del
arzobispado de Toledo
habili-
tados por
la
Inquisicion en 1495 y
1497,
Madrid
1969,
pp. 4
-
11.
15.
C.T. E.
8 D.1.21, una
casa
tienda
...en las
Quatro Calles.
16. Op. cit., t.
1,
p.
346.
17.
Pour
Tolde, Torres Balbas,
loc.
cit.,
citant le
Diccionario de autoridades.
Pour
Seville, A.
Collantes
de Teran,
op.
cit. , p.
129.
18.
AH.N.,
C/ero,
carp. 3
082/17.
19. A.H.N.,
Clero, libro
19 311
: la
mi alcayeria que
yo
he
en Toledo en
la
calle
de
los orebses.
20. Annes
1424
25,
baux par les religieuses : deux
chambres que
son ensomo
de
la
puerta de
las
alcayerias de los panos, AH N., Clero,
leg.
7 240 ; deux
maisons
en
las
nuestras alcayerias
que disen de
los
orebses, ibid. carp.
3 083/20 ;
une
maison en la
nuestra
alcayeria de los orebses, ibid. carp. 3 084/1 ; deux
chambres
en
las nuestras alcayerias de
los paAos, jouxtant une maison a
la
Sal, ibid. carp. 3 084/2 ; une maison en
la
nuestra calle
de los orebses, jouxtant con
la
puerta
que
pasa de
la
una alcayeria
a
la
otra
e con la calle
de la alcayeria, ibid. carp. 3
084/5
; un cellier erca de la puerta de la dicha alcayeria de
los
panos que
sale a
la Sal, ibid.
carp. 3 084/10.
21. C.T. E. 11 A.2.1.
:
une boutique frontera del alcayeria nueua que es
en
Toledo
en
Cal
de Francos,
do
venden lospaos, c'est--dire
dans
l'actuelle
c. del
Hombre de palo ;
221
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Adarves Et Alcaicerias ...
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1457,
a
la puerta
de la dicha
alcayeria vieja que
sale a la calle real
que va
de la
Candelaria
a
la
plaa de las
Quatro
Calles, soit dans la mme
rue,
A.H.N.,
Clero, carp. 3 090/12
;
1519,
une boutique
en
el
alcayeria
vieja de
los
paos, la premire de
la
puerta segunda de
la
dicha
alcayeria
vieja
como entrait
por
la
puerta de las
Quatro
Calles,
a
la
mano ysquierda, ibid,
leg. 7
239/437.
22.
1444,
le
Chapitre
baille une
maison
jouxtant
la puerta mayor
principal de
la
calle
e
alcayeria nueua
de
los dichos seores
cabillo,
sous
le titre
Contrato
de la
una
casa
tienda de la entrada de la alcayeria
nueua
quel cabillo fiso
en
las Quatro
Calles, O
J7.
1 087
f
268 r
; 1454, id.
une
maison a la
puerta del
adarue de la
Rua
nueua
que
sale a
la
Sal,
OJ7. I
091 f 223.
23. 1459, une maison
en
la Rua nueua,
a
las gradas que estan fechas
en
la dicha
Rua,
por donde
sube a
la
calle
que disen de
la
Sal, O.F.
1
094 f 300 r.
24.
E quemo la
calle
que disen de
la
Sal e la Rua
Nueva, e
todo el Alcana
de los
especieros
hasta
Santa Justa . . ., cit
pax
E. Benito Ruano, Toledo
en
el siglo XV, Madrid
1961, p. 97
note
40.
25.
O.F. 356 f 107 r
:
faUose
en
ellas, por
la
puerta de
la
Sal,
una
casa puerta
. . .
con una
camara
ensomo del cobertiso.
26. Document
publi
in extenso par J.
Gonzalez, El reino
de
Castilla
en
la epoca
de
Alfonso
VIII,
Madrid
1960, t.
2, p. 156, n 91. La citation faite par Torres Balbas, op.
cit.,
t.
1,
p.
366,
est
tronque
de
certaines
indications topographiques,
notamment
de
la
ment
ion des Spartarios. C'est
sur
la
mention
de
ces
nattiers
que nous
fondons
notre localisa
tion,Esparteria
tant
bien identifie, du Xllme au
XIXme
sicle, cf.
J. Torres,
Historia
de las Calles de Toledo,Toledo 1971, 1.
1,
p.
408.
27. E. Narbona,
Historia
de don Pedro
Tenorio,
Toledo, 1624, f 105 v. Cf.
J
P.
Molnat,
Places
et
marchs de
Tolde
au Moyen-Age, communication
la Table ronde de
la Casa de Velazquez, Madrid mai 1979,
paratre.
28. 1372-1380, un
meson
a
h puerta
del Alcana,
ensuite dmoli,
OJ7.
929 f
16
v, O.F. 931 f 22 r. A ces dates
il ne
peut s agir que de
l'ancienne
Alcana.
29. N. Estenaga, Condicion social de los mudjares
en
Toledo
durante
la Edad
Media, Boletin de la Real Academia de Bellas Artes y Ciencias
Historicas de Toledo, 1929,
pp. 18-20.
30.
Nous
ne
pouvons donner de
cote
prcise pour tous ces
documents, en
cours
de
classement
quand nous les
avons consults.
31.
1419,
le
grand
chapelain
de
la Chapelle
de
don
Pedro
Tenorio baille une
bou
tique, la
quai es
en
los Alatares,
que
son erca de las
Quatro
Calles, situe como entra el
orne
por la puerta del
mercado a la mono esquierda,
O.F. ...
f
62
;
1429 ou
1430, autre
boutique
en
el Alcana desta dha ibdat en
jouxtant
une autre donnant aux
Quatro Calles
et
la puerta del
dicho
mercado e Alcana,
como
entran de
la
dichas
Quatro Calles a
manderecha,
O
J7. ...
; mme
date,
autre boutique dans
l'Alcana,
jouxtant la puerta de la dicha calle del
Alcana que salle
a
las
Quatro Calles ; 1486, a
la puerta
de
abaxo
del Alcana, OJ7. 1
286 f
107 v
;
1507, dans un inventaire deux boutiques dans
l'Alcana,
dont
l'une
est la premire
como
entran
por
la
Puerta de
las Quatro
Calles,
AM
J\T. 1269 f 229 v.
32.
1483, deux
boutiques
de la chapelle
y
amas son
en
el portai de
la
entrada del
Alcana, frontero del Solar,
do
estan los escalones por
do
suben al dho Alcana, OJ7. 1 285
f
13 v ; 1484, id.
que
son en
el Alcana
e
alindan
con
la puerta
del
Alcana que
sale
al
Solar, ibid. f 34 r.
33. 1420,
le
grand-chapelain
baille
une
boutique,
en
la
calle
que
disen
de
laferreria,
como
el orne
sale
de
los Alatares a la mano esquierda, jouxtant
notamment
la
puerta que
disen
del
mercado, et par derrire le corral de l'glise Santa Yusta,
OJ7. . . .
f 70 r. La
boutique se trouvait donc
l o la
rue de
las
Cordonerias s largit
en
plazuela de la
roperia.
1483, le
cur
et les paroissiens de San Nicolas
vendent
une maison
et
des
boutiques, a
la
plaa de la herreria, frontera de la puerta que entre al Alcana
et jouxtant
deux
rues,
la
una
que
entra al Alcana elaotra que desiende al Esparteria, A J1 JS
.N.
34.
1204, 1226,
mayshn
al-hadtd
wa-I-fafjm,
la paroisse San Nicolas, A.GJ.
946, 483 ; le
meson
del carbon e del fierro, prs de l'glise San Nicolas, 1434,
AJS.C., carp.
30/20
;
le meson del
carbon,
la calle
delaferreria,
1461
et
1525,
ibid.
leg.
44/3.
35. 1415, une boutique de
la
Chapelle
en
el Alcaesceria,
a
los
ferreros, OJ7.
1 269
f 84 r
;
1483-88, des
boutiques
de la Chapelle
en
el Alcana,
a la
Ropa vieja ou do venden
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la
Ropa
viefa, O.F. 1 285 f 12 v, 59 v ; 1483,
un
sastre de la
Ropa
vieja cde
un tailleur
une boutique
de
la
chapelle en
el
Alcana, a la Ropa
viefa,
jouxtant
la boutique d'un ferrero
et celle d'un troisime tailleur, O.F. 1 285 f 12
v.
36. A.G.P. 496 : une boutique
dans
ce souk contigue
la porte
et au passage
qui
mne au corral o l'on vend le
charbon.
37.
1465,
una
puerta del Alcana
que
disen de
los Espeieros,
comme confront
d'une
maison
situe
la
paroisse
San
Gins,
C.T.E.
10.C.1.3.
c,
moins
qu'il
ne
faille
comprendre
l'Alcana
des
piciers.
38.
C'est--dire l'arc qui
surmonte la porte,
et passe au
dessus
de la rue.
1429,
le
Chapitre
cathedral baille une
maison dentro
a la
Sal, erca del cobertiso, O.F. 1 084 f 4 r.
En
1492, une maison
du Chapitre, dcrite
sous le
paragraphe
Santa
Yusa, possde
une
chambre que esta ensomo
del
Alcana et une petite porte que sale junto
a la
puerta del
/l/cra7,O.F.356f216rO.
39.
1434, le Chapitre baille une maison
situe a
la Sal, la premire yendo del Alcana
a la dicha
Sal
a la mano ysquierda, junta con la portada
que esta
ende a la Sal,
O.F.
1
085 f
136 v ; 1507, une
maison
en
la
calle de la Sal, en la
collahn
de Sant
Gines,
junto con la
puerta del Alcana,
a
la puerta de los
viholeros,
que es la
primera como
sale por la
dha
puerta
a
la Sal,
A.H.P.T.
1 269 f 162 ; 1483 et
1488,
une
maison
de la Chapelle de don Pedro
Tenorio a la
puerta
del
Alcana
a la
Sal ou
en
linde
de la
puerta
del
Alcana que
sale a la
Sal,
avec une chambre
que
viene sobre iertas tiendas del Alcana,
O.F.
1 285
f
5 et 149.
40.
1419,
une
boutique
de
la
Chapelle
de
don Pedro Tenorio
en
los Alatares,
prs
de la
porte, jouxtant
la maison
tenue par
Alfonso Fernandez guarda del mercado O.F.
. . .
f 62 ; le mme
Alfonso
Fernandez de
Ocafia
est appel
en
1415 alcayde de los Alatares,
Oi7. 1
269 f 29 r,
et en
1426 que tiene laAlcayeria
de Toledo,
C.T.Z.4.D.21.
;
1486
,
Lope
de Carrion,
alcayde
de la Alcana, O.F.
1
285 f 88 v.
41. AM.T., ordonnances
1450
sq.,f 60
rO,v.
42. 1483, une boutique
en
el Alcana,
en
la calle de los latoneros, jouxtant celle
tenue
par Pedro, latonero, Pierre le
dinandier,
O
F.
1 285 f 12 v
.
43. 1483,
Jean
le luthier,
Juan
laudero, fait abandon d'une boutique
qu'il
tenait
en
el
Alcana, en la calleja de los lauderos, O.F. 1 285 f 17 v ; 1487,
le Juif Mayr
Ardutel
prend une boutique
en
el Alcana desta
ibdad en
la calle de los
lauderos,
ibid. f 98 r.
Abrviations utilises dans les notes.
A JI.N., Clero, Archivo Historico Nacional, Madrid, section
Clero.
C.T.,
Archivo
del
Cabildo,
Cathdrale de Tolde.
O.F.,
Archivo
de Obra y Fabrica, Cathdrale de Tolde.
AilP.T., Archivo Historico Provincial de
Toledo,
Tolde, Casa de
la Cultura.
A.Gi*., A.
Gonzalez
Palencia, Los mozarabes de Toledo en los siglos XII y
XIII,
4 vol.,
Madrid
1929
et
sq. Les numros renvoient aux
documents.
A2S
N
, Archives
paroissiales, glise
San Nicolas,
Tolde.
A.S.C., Archives du monastre de San Clmente,
Tolde.
A.M.T., Archives municipales, Htel de ville de
Tolde.
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Adarves Et Alcaicerias ...
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Les
alcaicerias de Tolde
}
la
fin
du
Moyen Age
On
a
report ici les noms du XVe sicle
sur
le plan
cadastral
actuel,
(calle
del Comercio)
: nom
actuel
ALATARES
:
nom du
XVe
s.
L'emplacement exact des
portes
in
iques est conjecturel.
224
