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Mon robinson

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Page 1: Mon robinson

Le soleil m'éblouissait, le dirigeable dans lequel je me trouvais, enfin de ce qu'il en restait, me tournait le dos. Vus qu'il était en piteux état, je me disais heureusement que je suis tombé dans l'eau et non pas sur le sable comme tout les autres passagers.

Je pensais que j'avais survécu et que c’était tant mieux, pour le moment. A ma gauche une forêt, en face des plaines et à droite des montagnes. Je me rappelais que en haut des montagnes, il pouvait y avoir des bergers donc des moutons qui nous aporteront de la nourriture et des vêtements propres et chauds en laine. Je partis alors de ce côté là en me chantant une chanson que j'inventais en route. Deux minutes plus tard je trouva son titre« A l'aventure compagnon».

Atteignant la rive, un crabe bleu approcha. Ne sachant pas si il était comestible, je le mis sur le dos. Il me pinça et je me pris une décharge électrique. Je le retouchais et rebelote une autre décharge. Je l'enfermais dans une boîte trouvée à bord de l'épave du dirigeable avec un peu de sable. En marchant deux pas, je vis un lézard bleu. Je le caressais et je me pris encore une impulsion électrique capable de réanimer un mort. Je le mis dans le même boîte que le crabe. Les animaux

s'envoyaient des orbes d'électricité tout en esquivant celles de l'autre. Cela me fit un passe temps. Je m'en allais rechercher une autre boîte sur le dirigeable. Je séparais le crabe et le lézard dans une boîte chacun. Je me dirigeais vers les montagnes que je vis au loin.

En chemin, le crabe avait été tué par le lézard et lui fut mort d’ennui. Faisant une tombe pour chacun d'eux, j'entendis un bruit, j’avançai et je vis une cascade en forme de prise

électrique, je plongeai dans l'eau. Besoin d'air, je remontai à la surface et ma respiration se coupa quand je sortis de l'eau. J’eus le temps de prendre un lézard qui passait dans le coin, je le pris et le serrai fort pour qu'il m'envoie des décharges électriques ce qui me fit retrouver une respiration normale. Je m'endormis aussitôt gagné par fatigue.

Je me réveillais avec une chaleur dans mon dos qui s’amplifia. Je me retournai et vis la forêt en train de brûler. Je me mis à courir. Je savais que le feu bleu était plus chaud que le orange mais le feu blanc qui me coursait, je ne savait pas. Je courus dans la forêt en me dirigeant toujours vers les montagnes. J'avais semé le feu mais je courais encore pour me défouler les jambes. Il faisait de plus en plus froid.

Je pensai encore que je partirais, à la fin de ce périple, en France, mais pas tout le temps. La neige tombait. Tout à coup un coup de projecteur m’éblouit. Regardant en l'air, d'où venait la lumière, je voyais des troupes de combats descendre et j'entendis des« Blblblblblblbllb». Non, mes oreilles marchaient bien. Me laissant faire, ils me ligotaient et je me pris un coup de massue ou de matraque dans la tête.

Je me réveillai dans un village de peaux bleues où cette fois-ci une chaleur venait pas de mon dos mais de sous mes pieds. J’aperçus que j'étais sur un bûcher comme les sorcières. Un groupe d'enfant arriva avec des lapins sur leurs têtes comme chapeau. Ils éteignirent le feu et me mangea les pieds tandis que les lapins me mangeaient eux mes jambes. Un grand homme bleu arriva et dit« Blblblblblblbl» et me détacha tout en continuant son bruitage. Il m'amena sur une plage et je vis un catamaran et une carte fléchée pour me montrer le chemin à suivre. Sur la carte, au point de départ je vis les choses que j'avais vues, sur l'île je vis son nom en gros «Tibisland ». je

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m'en allai en continuant ma chanson «A l'aventure compagnon ».