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MOTS, CONCEPTS, NOTIONS MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l Complexité des normes à l œuvre œuvre dans le langage dans le langage e engagement du langage dans les recentrements et renormalisations Langage et vie humaine A/ Vie et « recentrements » la santé pour le vivant : toujours tentatives à divers niveaux de recentrer le milieu autour de ses normes propres. Les normes du milieu sont toujours antérieures au vivant (première « centralité ») mais le(s) vivant(s) cherche(nt) toujours partiellement à devenir centre(s) de nouvelles normes de vie (2ème centralité). - Dans l’espèce humaine, l’activité langagière est prise dans ces essais de recentrement : la fabrication langagière accompagne, oriente, guide cette dynamique de recentrements, de renormalisations Souplesse accompagnant la mobilité, la créativité des renormalisations vivantes (voir diapo zoom à gauche) B/ L’excentrement, outil du recentrement - l’anticipation des situations et des milieux par le concept, par le décentrement, la mise hors jeu des singularités et valeurs contextuelles : un outil prodigieux dans l’effort de l’espèce et des populations humaines pour recentrer les milieux de vie autour de leurs propres normes. - Le savoir comme outil de santé, outil d’intervention sur les milieux. Le langage « naturel » creuset du travail d’exterritorialisation, de neutralisation des valeurs singulières, qui ouvre la voie aux concepts. Le « drame » dans le langage en permanence écartelé entre les 2 pôles qui s’exigent et s’opposent mutuellement. Prodigieux pouvoirs, prodigieuses ambiguïtés du langage. Le langage système symbolique général(1) a)Le systématique: Normes sémantiques, syntaxiques (conditions de l’intercompréhension minimale) b)La souplesse: la disponibilité aux « rencontres » En tension normant explicitement son usage, permettant la production de savoirs généraux et génériques. (Voir diapo zoom à droite). (1) « GG GRANGER « Langage et système formel », in Philosophie, Langages, Sciences, EDP Sciences, 2003 Richesse et fragilité du langage entre potentiel de souplesse et de systématicit é

MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l ’ œuvre dans le langage

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MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l ’ œuvre dans le langage. Le double engagement du langage dans les recentrements et renormalisations vivantes. Langage et vie humaine. A/ Vie et « recentrements » - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l ’ œuvre dans le langage

MOTS, CONCEPTS, NOTIONSMOTS, CONCEPTS, NOTIONSComplexité des normes à lComplexité des normes à l’’œuvre dans le langageœuvre dans le langage

Le double engagement du langage dans les recentrements et renormalisations vivantes

Langage et vie humaineA/ Vie et « recentrements »la santé pour le vivant : toujours tentatives à divers niveaux de recentrer le milieu autour de ses normes propres.Les normes du milieu sont toujours antérieures au vivant (première « centralité ») mais le(s) vivant(s) cherche(nt) toujours partiellement à devenir centre(s) de nouvelles normes de vie (2ème centralité).- Dans l’espèce humaine, l’activité langagière est prise dans ces essais de recentrement : la fabrication langagière accompagne, oriente, guide cette dynamique de recentrements, de renormalisations

Souplesse accompagnant la mobilité, la créativité des renormalisations vivantes(voir diapo zoom à gauche)

B/ L’excentrement, outil du recentrement- l’anticipation des situations et des milieux par le concept, par le décentrement, la mise hors jeu des singularités et valeurs contextuelles : un outil prodigieux dans l’effort de l’espèce et des populations humaines pour recentrer les milieux de vie autour de leurs propres normes.- Le savoir comme outil de santé, outil d’intervention sur les milieux.

Le langage « naturel » creuset du travail d’exterritorialisation, de neutralisation des valeurs singulières, qui ouvre la voie aux concepts.Le « drame » dans le langage en

permanence écartelé entre les 2 pôles qui s’exigent et s’opposent mutuellement. Prodigieux pouvoirs, prodigieuses ambiguïtés du langage.

Le langage système symbolique général(1)

a)Le systématique: Normes sémantiques, syntaxiques (conditions de l’intercompréhension minimale)b)La souplesse: la disponibilité aux « rencontres »

En tension normant explicitement son usage, permettant la production de savoirs généraux et génériques. (Voir diapo zoom à droite).

(1) « GG GRANGER « Langage et système formel », in Philosophie, Langages, Sciences, EDP Sciences, 2003

Richesse et fragilité du langage

entre potentiel de souplesse et de systématicité

Page 2: MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l ’ œuvre dans le langage

MOTS, CONCEPTS, NOTIONS MOTS, CONCEPTS, NOTIONS zoom à droite zoom à droite = distinguer les niveaux d= distinguer les niveaux d’’épistémicité (langage « en tension »)épistémicité (langage « en tension »)

Tendance à « l’usurpation »Traiter ce langage en tension comme si c’était de l’épistémicité 1. Neutralise les effets d’adhérence (zoom à gauche) avec l’appui ou la récupération des travaux ou de la posture de l’épistémicité 3 (experts en « alter activité »).

Usage « sain » de l’épistémicité 2(nécessité de normes antécédentes dans toute société humaine, mais une nécessité qui ne peut « faire loi », s’appuyant éventuellement sur l’épistémicité 3.Sensibilité aux renormalisations. Inconfort intellectuel

Epistémicité 1 = Travail de connaissance visant des objets sans activité

Epistémicité 2 = Formalisation (normative, anticipative) de configurations incluant de l’activité.

Tendance à la codification, typification, catégorisation….Exemples : système juridique ; organigramme ; tableau des risques professionnels ; dispositif comptable. Epistémicité 3 = Concepts sur « l’alter activité », l’activité des autres, des disciplines humaines et sociales, dès lors que le terme de « science » est revendiqué. Epistémicité 3bis = Concepts tendanciellement ergologiquesUne conceptualisation qui ne décrit, ni ne norme les configurations humaines, ni ne lit leur avenir, à partir des seules normes antécédentes. Une conceptualisation qui impose de situer en son sein le moment de l’apprentissage, du « lâcher prise », de l’inconfort intellectuel.

Zone de tous les dangers : - administration

Liens savoirs - pouvoirs- domination

Le langage, les usages en tension

Page 3: MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l ’ œuvre dans le langage

MOTS, CONCEPTS, NOTIONS MOTS, CONCEPTS, NOTIONS zoom à gauche zoom à gauche = diversité des degrés d= diversité des degrés d’’adhérence adhérence

Le langage, disponibilité aux « rencontres »

en degrés croissants d’adhérence

Usage en adhérence du langage accompagnant la mobilité, la créativité des renormalisations vivantes

Voir détail page suivante

Problèmes:a) Dès lors que l’activité est toujours celle d’un corps soi, quel que soit son effort d’adhérence, le langage est toujours en défaut. Prétendre rendre compte de l’activité avec un usage exclusif en épistémicité 2 (fonctionnement aux seules normes antécédentes, procéduralisation) est doublement fautif, doublement usurpateur : *ignore la polarité adhérence/désadhérence*ignore que l’adhérence s’inscrit dans un corps soi.b)Littérature, poésie ?- la tension des épistémicités n’y est plus de mise, renvoi à des expériences vécues, ou à vivre.-Pour autant cette « renormalisation langagière » est matrice de multiples renvois (Bakhtine), de multiples désadhérences par rapport au hic et nunc.

c) Retour aux renormalisations industrieuses : comme forme d’art, de génie, de mises en œuvres de savoirs plus ou moins investis, de« ruse », elles comportent aussi une part de désadhérence.

Rebouclages partiels vers les divers degrés d’adhérence, jusqu’au langage ordinaire

Page 4: MOTS, CONCEPTS, NOTIONS Complexité des normes à l ’ œuvre dans le langage

Zoom à gauche (détails)Diversité Indéfinie des niveaux d’adhérence :

ADHERENCE

Formes d’activité dans un métier au sein d’une branche,ex : « Toi tu parles en volumes, nous on parle en creux.. » relatif au travail des coffreurs béton dans le bâtiment. (Trinquet N°0, revue Ergologia)

Gare de triage de Miramas : « Bobo ça sera ton retour…. »ECRP plus ou moins locales.

Zoom à gauche : « Bouquets d’adhérence » Degrés d’adhérence (langages techniques, langues de métiers…) ou de proximité par rapport à des situations de travail de plus en plus singulières. Plus on va dans ce sens, moins le degré d’intercompréhension est possible à distance du hic et nunc des débats de normes de l’activité.

Langue de métier, jargon, termes spécifiques à une profession, (cf Damien Cru, Règles de métiers langues de métiers, 1995, Paris EPHE)

Branche professionnelle, ex : BTP, Santé, Enseignement….

Rameau de l’activité industrieuse dans nos sociétés marchandes et de droit

« L’entreprise, la boîte, la boutique…. »