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Accident d’avion près du Weisshorn Le témoignage émouvant des pompiers Ecole de Vissoie Sur les traces des inventeurs Objectif Reines Le regard exceptionnel d’un photographe et d’un écrivain NUMéRO 2 PRINTEMPS AVRIL 2011 Jean-Louis Claude

N 2 - Avril 2011

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Les 4 Saisons d'Anniviers - avril 2011

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Accident d’avion près du Weisshorn

Le témoignage émouvant

des pompiers

Ecole de Vissoie

Sur les traces des inventeurs

Objectif Reines

Le regard exceptionnel

d’un photographe et d’un écrivain

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Jean-Louis Claude

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SommaireLe papillon voletant, je me sens moi-même une créature de poussière. Issa

En hommage aux sinistrés du tremblement de terre au Japon, cette édition sera parsemée de petits haïkus japonais sur le prin-temps, l’espoir est l’avenir.

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Nu

3 L’Edito4 L’accident7 Notre histoire.ch10 Le grand retour des Compagnons12 Passion reines14 Rencontre avec deux éleveurs de la vallée16 L’actu du ski-team Anniviers17 L’espoir de la Vallée19 Ski: Famille Wicki à Vercorin21 L’actu du FC Anniviers23 L’actu de la commune «Anniv’info»27 L’actu du HC Anniviers28 L’actu du montagne-club Anniviers30 Anniviers Tourisme34 L’école à l’expo36 Le coin des plantes38 Bye bye facteur40 Plus près des étoiles42 Trois petits tours et puis reviennent44 De l’humanitaire à l’engagement associatif46 Manifestations en Anniviers47 Petites annonces

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L’éditoLe papillon bat des ailes comme s’il désespérait de ce monde. Issa

Merci, Chers lecteurs Anniviards !A vous qui nous lisez, que vous soyez Anniviards de souche ou non, que vous soyez amoureux de cette fantas-tique vallée ou que vous n’y êtes que de passage, ce journal dédié aux acti-vités anniviardes et à ses sociétés est le vôtre. Depuis quelques années, sous l’incitation des clubs sportifs, et avec le soutien des autorités politiques de la commune, vous avez maintenant entre les mains un fascicule de qualité qui va vous parler des activités orga-nisées dans la vallée et des gens qui la font vivre.

Au cœur de tout ceci, nous avons des sociétés culturelles, politiques ou sportives. « Des sociétés sportives ? Et pourquoi faire ? », pourraient s’inter-

roger certains… « Et bien justement, pour former notre jeunesse ! », leur répondraient d’autres. « Et que font-elles au fond ? » Ces sociétés, qui pro-fitent des bienfaits du sponsoring de ce journal, ont pour but d’optimiser les compétences au sein de la jeu-nesse de la vallée. Que ce soit dans le ski de compétition, dans le groupe montagne, parmi les hockeyeurs ou les footballeurs, tous vont profiter de votre aide que vous, lecteurs, sponsors ou tout simplement sympathisants, pourriez nous accorder.

Les clubs sportifs anniviards sont ex-trêmement actifs dans l’encadrement des jeunes de la vallée. Respecteux des choix et des talents de chacun, ils les encadrent, les motivent et bâtissent

avec eux la confiance en soi et leur avenir. Leur but est de les former et de les épanouir afin qu’ils puissent aussi répondre aux attentes de la popula-tion. Ainsi, nos skieurs de compétition aujourd’hui seront nos futurs pro-fesseurs de skis. Ainsi, nos jeunes du groupe montagne seront nos futurs guides. Ainsi, nos jeunes hockeyeurs et footballeurs sauront apprendre la rigueur du jeu d’équipe qui va leur permettre de trouver une place dans la société. En d’autres termes, avec votre soutien, cette jeunesse sportive deviendra nos futurs ambassadeurs du tourisme dont notre vallée a tant besoin.

Pour les clubs sportifs du Val d’Anniviers

Jérôme Bonvin

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www.bellatola.ch

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L’aCCideNtAffalé au sol, le cerf-volant était sans âme. Kubonta

Les Anniviards ne sont pas prêts de l’oublier. Le 11 février dernier, un avion de tourisme transportant 5 passagers, s’écrasait par beau temps sur la pointe de la Forcletta, entre le Val d’Anni-viers et la vallée de Tourtemagne, près du Weisshorn. Cinq morts, un jeune couple de Français avec leurs deux enfants et le pilote. Après la récupé-ration des corps par la Police Canto-nale, la découpe de l’appareil a été conduite par des hommes de la val-lée, en collaboration avec la Maison FXB du Sauvetage et un spécialiste de l’Office fédérale de l’Aviation Civile. Une mission parfaitement réussie sous la responsabilité de Claude Peter, Commandant des Sapeurs Pompiers d’Anniviers. Un succès tant dans la prouesse technique du découpage de l’avion sur une arrête escarpée que dans l’attitude digne et courageuse des secouristes. Un mois après les faits, nous avons rencontré quatre pompiers de la vallée qui sont inter-venus sur les lieux du drame. Avec émotion et pudeur, ils ont accepté de partager leurs ressentis.

Claude peter, Commandant des sa-peurs pompiers d’anniviers, chef de région pour le sauvetage 144 et chargé de sécurité dans la vallée.« Mes 15 années de sauvetages m’ont appris à gérer mon stress. Je n’ai pas le droit de m’angoisser sinon mes hommes le ressentent et stressent aussi. Comme j’ai reçu le signal de l’alarme « Weisshorn », j’ai mis sur pied une équipe du détachement Ayer/Zinal et du détachement du Centre. J’avais également besoin de pompiers-guides et de personnes à l’aise en ter-rain difficile. Mon équipe s’est donc constituée de Claude Melly, guide et sauveteur spécialisé, de Michel Burgi, spécialiste en terrain difficile, qui ont fixé à l’avance une « ligne de vie » à la-quelle se sont accrochés les pompiers en toute sécurité. Pour la protection feu, j’ai choisi André Abbé, Frédéric Pellaz, Etienne Crettaz et Joachim Beeler. Il y avait ensuite deux spécia-listes de la désincarcération, Fréderic Epiney et moi-même. J’ai été très fier de mon équipe parce-qu’ils ont bien travaillé, ils ont été parfaits et res-pectueux. En mission, on ne peut pas

déconner. Tu ne dois pas penser que le gamin dans l’avion avait l’âge de ton fils, mais je crois que chacun de nous a eu une pensée pour eux…Cette mission m’a confirmé que j’avais des types exceptionnels avec moi. Le jour même du crash, Michel, Claude et moi avons aidé à l’évacuation des corps avec l’équipe FXB et la police canto-nale. Le lendemain, nous sommes re-montés avec le reste de l’équipe pour procéder au découpage de l’avion et ramener les pièces en plaine. J’ai tenu à ce que le spécialiste de l’Office fé-dérale de l’Aviation Civile soit présent sur place pour le découpage. Comme il s’agissait d’un avion à essence, il restait un risque réel d’explosion pen-dant la manoeuvre et je voulais que ce soit les plus haut gradés (ndlr: Claude Peter et Fred Epiney) qui s’en chargent au cas où cela tournerait mal. C’était normal… J’ai été impressionné par la virtuosité du pilote de l’hélicoptère, Philippe Andenmatten qui déposait avec précision le crochet du treuil dans les mains de son assistant au sol! Les pièces ont été déposées sur un camion qui attendait plus bas à

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Un mois après le drame, les confidences de nos pompiers

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« Je ne regarde plus les petits avions de la même manière. »

Claude Peter

Mottec. Vous savez, aujourd’hui, je ne regarde plus les petits avions de la même manière. »

andré abbé, chef du détachement du Centre des pompiers d’anniviers« Je me suis senti toute la journée en empathie avec le pilote et la fa-mille. »« J’ai trouvé que la décision du Com-mandant Claude Peter de choisir les pompiers les plus mûrs était très sage, vu les circonstances, le terrain escarpé et le choc émotionnel.J’ai aussi apprécié les conseils d’Au-gustin Rion qui, juste avant d’arriver sur les lieux du drame, m’avait recom-mandé de prendre du recul, de ne pas prendre personnellement ce qui s’est passé et de rester centrer sur notre priorité qui était celle de faire notre travail le mieux possible. La météo a joué en notre faveur et cela nous a beaucoup aidés. Concer-nant la découpe de l’avion, l’interven-tion n’était pas facile car il y avait des grosses pièces. Cela a été difficile vu l’impact de l’accident. Comme c’était un avion avec un moteur à essence, on

n’a pas pu utiliser des meules ou tout matériaux risquant de faire des étin-celles. On a donc découpé avec des pinces hydrauliques. Cela nous a pris environ trois heures pour détacher les 6 pièces. Et puis, c’était en plein sur l’arrête de la montagne. On avait 200 m de vide de chaque côté et les guides ont du nous encorder pour travailler. C’était émouvant… D’abord, nous n’avons vu que les débris de l’avion. Puis en se rapprochant, nous avons du récupérer quelques restes restes hu-mains, les corps ayant été descendus la veille. C’était un choc. Je me suis senti toute la journée en empathie avec le pilote et la famille. J’avais le sentiment qu’ils étaient toujours pré-sents sur les lieux et nous avons fait nos manoeuvres avec respect et sans jamais lever la voix. Nous faisions aussi attention à nos paroles et échangions entre nous comme si la famille nous écoutait. Mais à midi, je dois avouer qu’on n’a pas pu manger nos sand-wichs… La camaraderie et l’esprit de groupe m’ont beaucoup aidé à tenir le choc. C’était très important, à la fin des opérations, de pouvoir en parler

avec l’équipe. ça m’a permis d’évacuer mon angoisse. La mission s’est ache-vée par un petit repas convivial offert par la Commune, ce qui nous a permis de passer à autre chose. La vision du drame m’est restée à l’esprit encore une semaine après.

Frédéric pellaz, quartier-maître au Centre des pompiers d’anniviers« Au début, je m’imaginais la scène comme dans le drame de la Cordil-lère des Andes où un avion s’était écrasé en 1972 avec 16 survivants. J’étais pas bien… J’ai bu deux trois verres pour me calmer. J’ai pas dor-mi. J’avais en plus le souci de l’héli-coptère et j’ai le vertige. Mais j’étais heureux d’y aller car je n’avais jamais vécu une intervention de cette gra-vité. Au local, quand on s’est retrouvé toute l’équipe, on ne s’est plus posé de questions. Mon appréhension de rentrer dans l’hélico est passée et je n’ai plus eu peur du vide. Sur place, c’était impressionnant car le cockpit était plié dans tous les sens comme du papier mâché. Une fois qu’on est dans l’action, on ne pense plus au reste.

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Tout s’est extrêmement bien passé. Je pensais en permanence à ces gens. Plus tard, j’ai découvert qu’il n’y en avait pas un parmi nous qui avait bien dormi la veille. Cette intervention m’a apporté de la sérénité par rapport à mon aptitude à gérer ce genre d’opé-ration. Nous étions liés comme des frères; on était en symbiose. Chacun était à sa place. Cela t’apprend aussi à reconnaître que la vie ne tient qu’à un fil. En rentrant, cela m’a confirmé qu’il n’y avait rien de plus important que ma famille. J’ai remis en cause les activités superflues. »

Frédéric epiney, commandant remplaçant« La violence du choc était encore palpable. »« Ce qui m’a le plus ému, c’est de savoir qu’il y avait deux enfants et

que c’était une famille complète. J’ai tout de suite eu une pensée pour mes enfants, âgé de 7 et 4 ans. Sur le moment, j’ai refoulé certains ressentis mais j’ai parfaitement capté l’énergie de la violence du choc. C’était encore palpable. Les retrouvailles avec ma famille avaient un autre goût. Cela a crée un rapprochement qui est en-core toujours d’actualité. C’était une superbe opération de A à Z. Il y avait quelque chose de très beau dans la difficulté de l’intervention. Et cet hé-licoptère au-dessus de nos têtes qui effectuait des dizaines de rotations avec des manoeuvres délicates… Et dire qu’il semblerait que cette famille était attendue quelques heures plus tard à une réception avec 200 per-sonnes! On est si peu de chose, la vie tourne rapidement et il faut vivre l’instant présent. Moi qui suis bou-

langer, à présent, je mets encore plus d’amour dans mes pains. »

propos recueillis par isabelle Bourgeois

« Nous étions liés comme des frères; on était en symbiose. »

Frédéric Pellaz

Jenny Vouardoux3961 Grimentzwww.anniviers-immobilier.ch

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Notre hiStoire.Ch

C’est la supplication de Michel Sa-vioz (de Vissoie). Il est l’initiateur du groupe « Vissoie hier et aujourd’hui » sur l’excellent site internet www.notrehistoire.ch (plusieurs fois primé) créé par la Fondation pour la sauve-garde du patrimoine audiovisuel de la TSR (FONSAT) – Responsable: Fran-çoise Clément — Responsable édito-rial: Claude Zurcher — Modération: Albin Salamin et qui rassemble des photos, vidéos et textes d’archives de notre pays extrêmement précieux pour la sauvegarde du patrimoine helvétique et notamment celles du Val d’Anniviers. Une véritable mine de trésors à laquelle chacun peut appor-ter son joyau. Comment? Simplement en fouillant votre grenier…

Un jour, je suis tombé sur le site de la TSR consacré aux archives de l’his-toire suisse romande. J’ai découvert un groupe édité par Albin Salamin sur « St-Luc hier et aujourd’hui ». Cela m’a donné l’envie de créer un groupe sur « Vissoie hier et aujourd’hui ». Au bout de quelques semaines, Albin Sala-min m’a contacté et m’a proposé de faire d’autres groupes interactifs sur le reste de la vallée. Je les ai donc créés selon les anciennes communes afin que les gens puissent s’identifier à une région. J’ai commencé par vider mes vieux cartons et j’ai pu mettre la main sur des photos rares et belles de mes archives familiales, se souvient Michel. Le succès est immédiat. Mi-chel reçoit de nombreux documents

qu’il scanne et publie avant de les rendre à leurs propriétaires. Il publie même des vieux documentaires ou reportages, de 1900 aux années 70. « J’ai retrouvé une émission de la TSR sur la promotion en deuxième ligue de l’équipe du HC Ayer en 1972! J’ai également publié un petit conte en patois écrit par mon père. » La col-lecte de ces précieux souvenirs ne se fait pas sans mal. « Nous avons perdu beaucoup de documents inestimables avec la disparition de nos Anciens. Et le risque, c’est que les jeunes passent les archives à la poubelle. Une fois, par hasard, ma mère et moi avons trouvé dans une décharge le livre des pre-miers protocoles de l’alpage de Rouaz. Ma famille en a fait don à la société

Adolphe Epiney, gardien du Petit-Mountet de 1945 à 1960, avec son chien «Loulou» et son renard apprivoisé !

«Surtout ne jetez pas vos vieilles photos!»

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4 copains au Bishorn, en 1949. En haut: Urbain Kittel , Joseph Savioz En bas: André Savioz , Laurent Theytaz Ce document a obtenu le Prix du public L’illustré - notrehistoire.ch 2010.

de l’alpage qui a été enchantée », se réjouit Michel. Outre l’apport de do-cuments, chacun est invité à identi-fier, corriger ou proposer des légendes sur les photos publiées sur le site. Il paraît que même les jeunes adorent ça! « J’ai pu montrer à mes enfants des photos de leurs grand-parents que je ne connaissais pas du tout, écrit une membre. Cela a renforcé le lien entre eux et leurs aïeuls ». Autre trouvaille: une photo d’Adolphe Epiney d’Ayer, alors gardien du Petit Mountet de 1945 à 1960. « Un jour, j’ai reçu le té-léphone d’une dame de 77 ans. C’était sa fille! Elle m’a dit que, lorsqu’elle a découvert sur le site cette photo de son père, elle a eu les larmes aux yeux », raconte Michel Savioz avant d’ajouter: « En général, si l’on retrouve des photos anciennes, c’est surtout grâce aux gens de l’extérieur tels que des alpinistes étrangers, des Anglais par exemple et les premiers touristes de la vallée, car l’Anniviard, lui, faisait

très peu de photos. Il était trop pu-dique. D’ailleurs sur les photos anté-rieures aux années 40, et ceci comme partout en Romandie, vous remar-querez que les gens sont très crispés. Comme s’ils avaient la trouille de se faire prendre quelque chose ou voler leur âme. »Ainsi, chers lecteurs, lancez-vous si vous trouvez des boîtes aux trésors dans votre grenier, n’hésitez pas à éditer ou à contacter Michel Savioz (à ne pas confondre avec son homo-nyme domicilié à Pinsec!) ou d’autres membres, qui les publieront sur le site avant de vous les rendre, comme des reliques sacrées.

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Photo prêtée par Guy Genoud, qui représente la classe des filles à l’école de Vissoie, en 1956.

www.lebeausite.ch

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Photo prise en 1928 par Hélène Brandt (collection Luc Saugy) qui faisait de l’al-pinisme dans le Val d’Anniviers.

La coutume des tapolets et crécelles se pratique les vendredi et Samedi Saint avant Pâques. Comme les cloches sont traditionnellement à Rome à ce moment, les jeunes du village les remplacent en frappant des plaques de bois (tapolets ou tic-tac) aux heures des angélus. Nicole Salamin l’a mis sur immoblog mais il est presque un peu tard pour identifier ces jeunes gens, car la mémoire s’envole !

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Un monde de douleur et de peines alors même que les cerisiers sont en fleur. Issa

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oyé, oyé bonnes gens! un grand classique de l’antiquité va se jouer sur la place de la tour à vissoie du 24 au 26 juin et le 1er et 2 juillet 2011. «L’illiade» d’alessandro Baricco et mis en scène par georgio Brasey, constitue un rendez-vous à ne pas manquer, en présence d’une dizaine de comédiens amateur de la vallée et d’ailleurs.

«Il y a quelque chose de désolé et de mou dans votre interprétation. Ima-ginez Clint Eastwood qui tue, c’est vachement porteur, c’est intense! Vous récitez votre texte comme si vous alliez au cimetière!», déplore avec humour Georgio Brasey, metteur en scène professionnel. Eclats de rire dans la salle communale de Vissoie où répètent depuis des mois les 13 comé-diens amateurs courageux qui ont osé mettre leurs talents au service d’une oeuvre ambitieuse «L’lliade» de Ales-sandro Baricco et mis en scène par le pétillant Georgio Brasey. “Il faut plus de flots de l’âme”, insiste-t-il auprès d’une comédienne qui lui répond, perplexe: «Fais voir un peu toi ce que c’est que le flots de l’âme?»

Voilà donc le retour en beauté, force et panache des Compagnons de la Na-vizence qui ne s’étaient plus produits depuis le succès de la pièce «Des sou-

ris et des hommes» de John Steinbeck et mis en scène par André Schmidt. Le Comité des Compagnons de la Navi-zence constitué de Michel Savioz (de Vissoie), Simone Salamin et Patricia Chardon Kaufmann n’y est pas pour rien... Leur engagement et leur belle énergie ont permis de donner un nou-veau souffle à cette troupe de théâtre émérite composée d’une cinquantaine de membres, essentiellement de la vallée et qui existe depuis plus de 50 ans. A remercier également l’ancien président du Comité, Jean-Marc Ca-loz, qui a cherché a se faire remplacer avec pour seul objectif de remettre sur pied une pièce. Voilà chose faite avec cette immense oeuvre qui arrive au pays d’Anniviers. C’est une chance! L’événement est as-sez important pour avoir nécessité la constitution d’un Comité spécial pour organiser le spectacle (Gérard Epi-ney Président, Nicole Salamin, Nicole Langgeneger Roux, Manon Voisin), avec la participation d’une cinquan-taine de bénévoles pour la cantine, les décors, les costumes, l’éclairage, la billeterie, sans parler des généreux comédiens amateurs de la vallée qui ont donné leur temps et prêté leur talent. La plupart n’ont jamais joué... «Cela nous a pris plus d’une année à trouver un metteur en scène disposé à monter une pièce dans la vallée,

loin de tout et avec des amateurs. Cela valait la peine de persévérer car le spectacle sera magnifique. J’aime cette pièce car elle peut représenter l’histoire actuelle. Elle aide les gens à s’ouvrir à quelque chose d’universel», conclut Michel Savioz.

Quant à l’intention de cette pièce, «son but est de plaider pour une autre

de la Navizence

Le graNd retour deS CompagNoNS

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beauté que celle de la guerre. En ce qui me concerne, je propose comme alternative à la guerre, l’acte théâ-trale», explique Georgio Brasey qui se dit très heureux de mettre ses com-pétences au service des ressources locales. «Ce qui est un peu plus dif-ficile à faire passer parmi les comé-diens, c’est la prise de conscience de la masse de travail et d’investissement personnel. On ne fait pas un spectacle comme un partie de Jass!», poursuit en riant le metteur en scène. Ah ces indomptables Anniviards…

Certains rôles sont plus complexes et moins sympathiques comme celui d’Agamemnon. «J’ai le tempérement pour!», lâche avec auto-dérision Jean-Luc Virgilio. Quant à Georges Zufferey, il incarne Thersite. «C’est la première fois que je fais du théâtre. J’avais envie

d’oser!» Voilà une très belle manière de donner vie à cette belle phrase de René Char: «Imposes ta chance, sers ton bonheur, vas vers ton risque, à te regarder, ils s’habitueront.»

isabelle Bourgeois

«L’Iliade» d’Alessandro Baricco et mis en scène par Georgio BraseyPlace de la Tour à Vissoie du 24 au 26 juin et le 1er et 2 juillet 2011.

«Le but de cette pièce est de plaider pour une autre beauté que celle de la guerre» Georgio Brasey

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La vache que j’ai vendue quittant le village dans la brume. Hyakuchi

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Le photographe suisse Jean-Marie Jolidon et l’écrivain Jacques Simo-nin ont suivi pendant un an et demi une famille d’éleveurs de vaches de la race d’Hérens. En plus de l’as-pect spectaculaire des combats, ils se sont intéressés au travail et à la vie qui gravite autour des familles. Cette longue et patiente rencontre a fait l’objet d’un livre unique, « De la corne au sabot…passionnément ! »

Depuis quelques années, la vache de la race d’Hérens enthousiasme et pas-sionne toujours plus de personnes. Des journaux, des télévisions ont trouvé, dans les combats que se livrent ces bêtes, un sujet ethnologique original qui fait recette. Les combats qui font les reines sont restés longtemps confi-dentiels. Ils s’exportaient rarement en dehors des vallées valaisannes. Pour les éleveurs, les combats trouvaient naturellement leur place dans la

suite des activités qui les occupaient tout au long de l’année. Si ceci per-dure, on trouve maintenant des pas-sionnés, des hommes d’affaires, des marchands, des originaux parfois qui, sans être éleveurs, possèdent une ou plusieurs bêtes de combat. A leur ma-nière, ils contribuent aussi à la popu-larité de la race et à la reconnaissance des éleveurs, à l’enseigne de la famille Michellod de Prarreyer dans la Vallée de Bagnes que les auteurs ont longue-ment suivie.

Les événements sont déterminés par le rythme de vie des animaux et par la succession des saisons. Il y a un temps pour vêler, un autre pour mélanger les bêtes, un troisième pour monter au mayen, un quatrième pour alper, etc… A côté de ces pics d’activités, il y a la répétition quotidienne des besognes, soigner les bêtes, évacuer les excré-ments, traire, abreuver, fabriquer les

pièces de fromages et le sérac, fau-cher, clôturer, se lever tôt et se cou-cher tard, résister au froid ou à la canicule. Toute la famille contribue au bon fonctionnement de cette fine mé-canique. C’est le troupeau qui permet à la famille de vivre. La production de lait et de fromage, la vente de bétail leur apportent les revenus indispen-sables. Les combats qui arrivent natu-rellement agrémentent toute la belle saison et ils apportent à chaque fois beaucoup d’émotions. Au printemps, dès leur première sortie dans le pré devant la ferme, les bêtes se défient. De ces combats, parfois brefs, sortira la reine du troupeau. Plus tard, au mayen et sur l’alpage, cette hiérarchie pourra être bouleversée.

Jean-Marie Jolidon et Jacques Simo-nin ont vu une similitude entre les hommes et leurs troupeaux face à un même destin. Pour vivre dans ces

De la corne au sabot… passionnément !

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vallées au relief abrupt et au climat sévère, la lutte est quotidienne. Les uns et les autres s’accommodent de ces conditions hostiles, appréciant, quand c’est possible, quelques rudes avantages.

Le 24 septembre dernier, le musée de Bagnes au Châble accueillait les pho-tos de l’ouvrage intitulé «De la corne au sabot…passionnément!», soit plus de 80 œuvres et un choix de très beaux textes. Les éloges étaient nom-breuses.

«Ce reportage de longue haleine m’a permis de découvrir des coutumes et des traditions helvétiques que nous connaissons mal. J’ai été étonné par l’engouement des gens. Cette tradi-tion est fédératrice de liens et de ren-contres avec toutes les jalousies que cela peut créer. Dès qu’il y a un évé-nement particulier, tous les paysans le savent dans l’heure qui suit!» raconte Jean-Marie Jolidon.

Avec cet ouvrage, le photographe nous communique avec force ce lien invisible des sentiments entre l’homme et l’animal. Quand deux no-blesses se rencontrent, le combat est gagné d’avance.

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Pour commander le livre (38 francs + frais de port):Contacter Jean-Marie Jolidon, Pré Boivin 8, 2740 Moutier032 493 55 14, [email protected]

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Eloi Abbe, éleveur passionné, 9 têtes de bétail, 2 bêtes classées dans le top 10 à Moiry en 2010.

a quand remonte cette passion?Je l’ai dans le sang! Cela remonte à mes ancêtre… J’ai acheté mon pre-mier veau à l’âge de 15 ans.

Selon toi, quelles sont les 5 secrets pour faire d’une vache une reine?Premièrement, il faut aimer les vaches et s’en occuper avec soin. Par exemple, j’ai dormi trois nuits de suite à côté de ma vache Paloma parce qu’elle n’était pas bien. La vache doit sentir qu’elle est en sécurité à nos côtés, qu’elle peut compter sur nous en cas de pépin. C’est important de leur parler et de les appeller par leur prénom. Une vache peut être aussi affectueuse qu’un animal domestique. Et quand j’ai des soucis, certaines viennent vers moi et me lèchent la figure. C’est un phéno-mène qu’on ne trouve en principe que chez les éleveurs. On m’a reproché de trop les pouponner mais maintenant, elles donnent des résultats, il faut savoir patienter. J’ai même soigné les bêtes de propriétaires «concurrents» qui avaient été blessées à l’alpage. C’est ça aimer les bêtes! Deuxièmement, dans le choix de la

bête, il faut avoir le coup d’oeil.Troisièmement, il faut préparer la reine, lui accorder des moments pour la promener et lui préparer son phy-sique pendant la période hivernale. Je sors mes vaches deux fois par semaine. Quatrièmement, il faut lui assurer la meilleure santé possible, qu’elle soit traite convenablement et agouttée de façon à ce qu’elle n’ait pas de suites fâcheuses. Et cinquiè-mement, il faut assurer la relève de la reine et lui trouver un bon géniteur et espérer que cela engendre quelques femelles.

Selon toi, qu’est-ce qui est le plus difficile à vivre dans ce monde-là?Pour moi, le plus dur, c’est le jour où je dois me séparer de l’une de mes bêtes (je les appelle mes maîtresses!). Je ne me sens pas bien. Je m’isole et j’ai les larmes aux yeux. Par contre, quand il m’arrive de retourner voir l’une de mes bêtes à l’étable de son nouveau propriétaire, elle me reconnait et c’est une vraie fête!

Quel est l’un de tes plus beaux sou-venirs?Cet hiver, Paloma a fait une fièvre du lait. On a du la mettre sous per-fusion. Elle était prostrée et amorphe.

On avait peur qu’elle meurt. Elle ne se relevait plus. Puis j’ai eu une idée: je lui ai mis son veau à côté. Au bout de quelques minutes, elle s’est relevée et s’est mise à le lécher. ça a acce-léré la guérison, c’est sûr! Cela m’a beaucoup touché. Et puis, j’ai reçu le secret contre les dartes, alors je suis très heureux de me mettre occasion-nellement au service des éleveurs qui en ont besoin.

on dit «tel père, tel fils», en est-il de même dans le rapport éleveur-vaches?Certainement! Un propriétaire ou un éleveur connu pour faire des coups tordus possède souvent des vaches qui ont le même comportement que lui (par exemple, elles attaquent par-tout sauf où il faut, ce n’est pas un tête-à-tête loyal). Hélas, des vaches peuvent devenir reine en étant pas fair-play du tout. C’est pour cela que personnellement, je préfère avoir une bête qui n’est pas nécessairement reine mais qui s’est fait une bonne place, avec respect et panache.

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reNCoNtre avec deux éleveurs de la vallée

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Combat de reines, le dimanche 17 avril aux arènes de Mission, dès 9h.Eliminatoires et finales dès 15h. 220 bêtes inscrites.Entrée: Fr. 15.-

Raphaël Zufferey, président du Co-mité d’organisation du combat de reines de Mission.

Deux vaches classées parmi le top 10 à Moiry en 2010, 40 têtes de bétail.

Comment t’es-tu passionné pour les vaches?La passion m’a pris depuis tout petit. Papa a toujours eu des vaches. Mon plus beau souvenir, était de faire des saisons au Mayen des Moyes (Ayer) avec mon oncle Robert Antille. Cette ambiance du Mayen, les odeurs, une tante qui faisait la popote; il y avait Léonce Faust qui faisait le fromage; on a pris des bains de petit-lait au feu de bois… Une autre fois, j’avais 6-7 ans, mon père avait une vache qui s’appelait Fauvette, c’était une bonne vache à lait qui se laissait tout faire; une vache de rêve pour les gamins, elle se laissait caresser de partout, on allait par-dessous les tétines!

etre président d’un Comité d’orga-nisation de combat de reines, cela consiste en quoi? D’abord, il faut faire la demande offi-cielle des combats à la Fédération d’élevage de la race d’Hérens. Ensuite, je dois réunir les syndicats de la vallée et former les Comités respectifs. Le 17

avril à Mission, cela sera le premier combat dont je suis président mais c’est le 4ème match auquel je parti-cipe dans le comité d’organisation.

Combien de têtes de bétail pos-sèdes-tu?J’ai 40 têtes de bétail sur deux exploi-tations, 32 têtes dont je suis seul à m’occuper et 8 bêtes en étable com-munautaire à St-Jean. Je passe 6 heures par jour à m’occuper de mes bêtes et 7 heures au restaurant. Heu-reusement que je peux compter sur le soutien de mes parents!Toutes mes vaches ont un nom, ce ne sont pas des numéros. J’ai un rapport personnel avec chacune d’elles. J’en prends soin. En hiver, ma priorité c’est le lait. Sur une quinzaine de bêtes qui vêlent sur l’année, je prépare environ 3 bêtes spécifiquement pour la lutte (alpage et match).

Qu’est-ce que cela t’apporte dans ta vie?Pour moi, c’est une source de revenu, de plaisir et une grande passion.

Quelle est le rôle de l’argent dans tout cela?Une vache qui gagne un match nous fait gagner une cloche, c’est tout. Par contre, la vache prend de la valeur et l’élevage aussi. Toute sa descendance

prend de la valeur de même que la réputation de l’éleveur. En ayant des Hérens qui luttent bien, tu peux ga-gner de l’argent en vendant du lait et en vendant une combattante ou de la descendance.

est-ce que le mérite est le même pour le riche propriétaire d’une vache dont il ne s’occupe pas?Oui, ces gens-là, on en a besoin. Ils font vivre toute une communauté d’éleveurs et même les vachers. Grâce à eux, on peut maintenir le nombre de vaches d’Hérens en Valais. Si ces gens arrêtent de nous acheter des vaches, nous en Anniviers, on peut fermer.

où va les bénéfices des matchs?Cet argent rémunèrent les Caisses d’Assurance de bétail. Par exemple, pour St-Jean, on a une caisse d’assu-rance privée et grâce à elle, s’il devait arriver malheur à l’une de mes vaches, je pourrais me faire rembourser. En 2010, on a eu six décès de vaches!

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Ski-team aNNivierSQuel bilan après l’hiver?

Lors d’une séance de mi-saison à St-Jean, le comité réuni du Ski-Team Anniviers a discuté des performances sportives de ses poulains. Voici ce qui a ré-sulté de cette rencontre, plutôt prometteuse.

Chez les juniors, Amaury Genoud de Zinal réalise une excellente saison qui le met aux portes de l’équipe nationale. On rappelle ici que le dernier Anniviard en équipe nationale s’appelle Marc Chabloz. Coralie Barmaz et Flo-rent Salamin qui participent plutôt à des courses FIS B ont des résultats «satisfaisants». A noter que les deux sportifs ont comme objectifs de terminer leur scolarité avec un diplôme de commerce, voire une maturité, à Brigue.

Chez les OJ les plus âgés, Justin Seitz de Zinal réalise une bonne saison, et ce même si ses espoirs étaient plus élevés que ce qu’il réalise effective-ment. A ce jour, c’est le meilleur OJ Anniviard. Guillaume Revey de Gri-mentz a un potentiel certain. Tout en haut du classement dans sa classe d’âge, ses entraîneurs espèrent beau-coup de lui. Aujourd’hui, on lui de-mande de se concentrer à 100% sur le ski et il pourrait ainsi réaliser de toutes grandes choses. En tous cas, il en a le potentiel ! Enfin, Mauranne Etienne se qualifie régulièrement pour les courses OJ interrégionales.

Chez les OJ plus jeunes, nous avons un groupe compact avec de très nom-breux jeunes extra-cantonaux. Très motivés pendant le week-end ou pen-dant les vacances scolaires car pré-sents dans leurs chalets, ces derniers n’ont malheureusement pas vraiment l’occasion de skier pendant la semaine. Dans ce groupe, on signale cependant les excellentes performances de l’An-

niviarde Juliane Zufferey de Chando-lin en géant, de même que les progrès très intéressants réalisés par Antoine Wicki de Vercorin, lequel a clairement mis la vitesse supérieure depuis qu’il a rejoint le sport-études à Grône.

Chez les cadets, le Ski Team Anniviers a la chance d’avoir un groupe compact de dix compétiteurs nés en 2000, cinq filles et cinq garçons, qui sont com-plémentaires les uns des autres. Ainsi, alors qu’Eva Etienne de Zinal caracole tout en haut de la liste des meilleures Valaisannes, il suffit qu’elle fasse une chute pour se faire dignement rem-placer sur le podium par Julie Sandoz ou Andrine Roemer. Chez les garçons, il en est de même avec Nathan Vion-net qui peut se voir suppléer par Luka Wanner ou Paul Fellay. Chez les plus jeunes, tout va très bien également avec les excellentes performances de Kayline et Chloé Theytaz chez les filles et Corentin Immelé, Nathan Wanner et Julien Oppliger chez les garçons. Ainsi, alors que les skieurs Anniviards et le Centre de Performance 5 de Ski Valais croyaient avoir une baisse d’ef-fectif après les années grasses sous la présidence de Dominique Barmaz,

on remarque aujourd’hui que ce n’est heureusement pas le cas. Dans ces conditions, le futur s’annonce très in-téressant au niveau des performances anniviardes.

Affaire à suivre !

Maurice Fellay

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L’eSpoir de La vaLLée

Parmi tous les skieurs Anniviards, le meilleur à l’heure actuelle est indubitablement Amaury Genoud, fils de Florence et Jean-Christophe Genoud, citoyen de Zinal et actuel-lement scolarisé à Brig. Pour mieux le connaître, un petit interview a été réalisé.

amaury, peux-tu nous raconter ton parcours?J’ai tout d’abord eu la chance de naître dans un milieu favorable. A Zinal de-puis toujours, et aujourd’hui plus que jamais, les facilités vis-à-vis du sport que j’ai choisi étaient présentes.

racontes-nous tes premières années de skieur de compétition?Il y a un double souvenir. Tout d’abord, celui de mes amis du ski où je formais un véritable groupe avec des skieurs locaux comme Coralie Barmaz, Ta-mara Steiner ou Florent Salamin et ensuite, celui de la scolarité, où j’ai eu de nombreux amis comme tout le monde. Malgré le fait que je ne passe plus beaucoup de jours à Zinal, j’es-saie tant bien que mal de garder des contacts avec chacun.

Comment s’est déroulée ta scolarité obligatoire ?Elle s’est bien déroulée. Même si j’étais souvent le seul dans ma classe

à avoir cette double vie, à savoir celle d’écolier et celle de sportif d’élite, tous furent compréhensifs avec moi, y compris les autorités scolaires. Celles-ci ont su m’accompagner intelligem-ment pour me permettre de suivre un cursus scolaire normal. Celui-ci me permet aujourd’hui d’étudier à Brigue pour obtenir un diplôme puis une ma-turité professionnelle de commerce.

et ta vie de sportif d’élite?Elle s’est déroulée naturellement. Je dois dire que je dois beaucoup à mon environnement familial qui a su m’en-tourer et m’encourager. En fait, leur présence a fait que j’ai toujours pu me consacrer à mon sport en sachant que mes proches étaient disponibles.

et au niveau sportif?Même si certains pensaient que je n’étais pas un spécialiste de l’entraî-nement pour la condition physique en cadet puis en OJ, j’ai toujours parti-cipé aux entraînements du ski-club tout d’abord, puis de Philippe Inder-mühle et de Claude-Alain Art au Ski Team Anniviers et au Centre de Per-formance no 5 de Ski Valais par la suite. Ce centre regroupe les skieurs Anniviards et ceux scolarisés dans la structure sport-étude de Grône. Plu-tôt discret et facile à vivre dans le groupe, j’ai toujours su jouer le rôle

d’un des leaders au niveau sportif. Ainsi, je garde d’excellents souvenirs de la totalité de mes anciens collè-gues. En fait, cette période OJ avec de nombreux Valaisans au premier plan national représente une époque extraordinaire. Depuis mon arrivée à Brigue où je côtoie presque quotidiennement un entraîneur, je suis très suivi. J’ai ainsi pu augmenter la qualité et la quan-tité des entraînements auxquels je m’astreins. Au niveau physique, je m’entraîne actuellement beaucoup. Malgré le fait que j’ai connu une croissance pubertaire très importante ces deux dernières années - je mesure aujourd’hui 183 cm - mes progrès techniques et physiques sont linéaires et constants.

où en es-tu dans ta saison de ski?Pour l’instant, elle est bonne. J’ai amé-lioré mes points FIS dans toutes les disciplines. De plus, j’ai eu la chance d’ouvrir la course Coupe du Monde du Lauberhorn et j’ai un bon espoir de promotion.

Comment est-on promu?Membre du NLZ (NLZ signifiant centre national de performance de SwissSki en allemand), je sais que parmi la dizaine de Suisses de mon âge et de mon niveau, certains vont avoir la chance de pouvoir rentrer dans les cadres nationaux B et C. J’y ai ma chance ayant réalisé d’excellents géants et de très bonnes courses en vitesse. Je vais prochainement confir-mer en slalom car j’ai réalisé de très bons entraînements. Ceci dit, même si je ne suis pas pris, je resterai membre d’un excellent groupe où je connais les entraîneurs et où les skieurs de mon âge sont nombreux. C’est autant la concurrence entre skieurs que la compétence des entraîneurs qui fait monter le niveau. Comment vis-tu les différentes disciplines du ski?J’aime toutes les disciplines. Je m’en-

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traîne autant en slalom qu’en géant. En fait, on nous encourage à nous améliorer dans les disciplines tech-niques avant de nous lancer dans des épreuves plus spécifiques comme, par exemple, la descente. Ainsi, il est en-core trop tôt de dire aujourd’hui où je vais briller car je suis encore en plein apprentissage.

et la Coupe du monde?On y pense tous. Mais c’est encore trop tôt aujourd’hui. Ayant déjà connu les joies de la participation en Coupe d’Europe, je sais que je vais y retourner plus régulièrement l’hiver prochain.

Mais il faudra m’y établir durablement pour pouvoir songer à l’échelon supé-rieur. En fait, la plupart des skieurs entre en Coupe du Monde la vingtaine passée. Les cas de Justin Murisier et de Lara Gut sont des exceptions.

Propos recueillis par Maurice Fellay

www.becsdebosson.ch

Famille Simon EpineyGrimentz - 027 475 12 42

078 671 11 51 - Vissoie-Anniviers

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Ski: FamiLLe WiCki à verCoriNUne histoire d’amourQuand deux champions de ski se rencontrent et tombent amoureux, c’est le cœur du ski suisse tout en-tier qui s’emballe. romaine et denis Wicki ont aiguisé leur amour depuis de longues années pour farter les chances de réussite de nombreux jeunes champions. et ça a marché!

Après avoir écumé la piste de l’Ours où son père Gratien y travaillait, la Nen-dette Romaine Fournier a monté les échelons de l’équipe nationale suisse de ski. Membre de l’équipe ayant re-présenté les couleurs helvétiques aux Championnats du Monde de ski alpin de 1990 à Salbach, en Autriche, elle eut la chance d’y côtoyer un certain Denis Wicki. Celui-ci, entraîneur et Genevois de son état, était un ancien coureur en courses FIS. Ce fut, et cela restera, l’Amour de sa vie, l’amour avec un grand A. Cet amour s’est également accompagné d’un grand S pour Ski. En effet, même si le couple reprendra rapidement l’entreprise familiale de menuiserie à Genève, il cherchera un pied à terre en station en Valais, afin que les quatre enfants nés de leur union puissent connaître un développement harmonieux entre la montagne et le ski. C’est Vercorin qu’ils choisiront !

Grâce à la présence d’une école dans le village, des transports publics menant facilement à la plaine, et à la présence d’une nature intacte, ils purent vivre dans un lieu idyllique. Tout en étant chef OJ du ski-club La Brentaz-Vercorin, Denis fera pendant quelques années le trajet sur Genève. Il quittera définitivement cette ville lorsque Pirmin Zurbriggen reprendra la présidence de Ski Valais en 2005. A ce moment-là, il accepte le poste de Chef Alpin de Ski Valais. Dès le départ, les résultats des poulains de Denis vont cartonner au niveau national et tout le monde se rappelle le temps où

les Valaisans représentaient le 50% des coureurs sur le podium ou dans le «top ten».

A l’époque, il y avait de nombreux jeunes de Vercorin. On rappelle ici les noms de Célien et Luca Devanthéry, Brice Perruchoud, Sabrina Bonvin, Raphaël Massy, David Moulin, David Wicki et Dylan Perruchoud. A noter que si les deux derniers sont plus que jamais dans le coup de la compétition étant membre du NLZ de Brigue, la plupart des autres occupent encore une fonction d’entraîneur soit au Ski-Team Anniviers, soit au Ski-Club La Brentaz – Vercorin. Après un passage comme chef Alpin au Centre National de Performance de Brigue (NLZ), il est aujourd’hui entraîneur des meilleures filles valaisannes et romandes.

Son épouse Romaine est omniprésente dans le Centre de Performance no 5 de Ski Valais qui représente les ath-lètes d’Anniviers, Vercorin et Conthey. Elle y fonctionne comme le bras droit de Claude-Alain Art, actuel entraîneur en chef, et également ancien Chef OJ du Ski-Club La Brentaz - Vercorin. Romaine, dans sa gentillesse, a su être reconnue par tous et devenir la grande confidente des jeunes, et ce dans un monde qui sait parfois être très dur. Cette année, elle accom-pagne non seulement ses quatre en-fants, tous encore actifs dans le ski de compétition, mais aussi une trentaine d’autres jeunes. Avec chaque fois une remarque positive pour que chaque skieur puisse s’améliorer jour après jour dans le difficile apprentissage qu’est le ski de compétition, elle se dévoue corps et âme tout en sachant que le destin de chaque jeune pourra prendre des chemins différents.

Comme elle sait s’effacer devant le groupe, l’image qui peut le mieux la représenter aujourd’hui est celle de

la relève du Centre de Performance no 5 d’Anniviers-Conthey et du Ski Team Anniviers. Parmi ces groupes, on signale particulièrement quatre jeunes prometteurs provenant de Chalais-Vercorin, et tous élèves de Romaine Wicki: Solange Perruchoud, Antoine Wicki, Elyse Hitter et Coren-tin Immelé!

Maurice Fellay

Patrick EPinEy ingénieur Sàrl

ingénieur forestier epfz

Vieux-Bourg3961 Vissoie

+41 78 60 5 58 50 [email protected]

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petiteS QueStioNS à Christian Caloz, Président du FC Anniviers

Les gens du siècle ne remarquent pas les fleurs du châtaigniers près du toit. Bashô

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donnez-nous trois raisons pour avoir envie de suivre les matchs du FC annviers?D’abord, c’est une excellente opportunité de rencontrer les amoureux du foot qui viennent de toute la vallée. Cela crée des liens entre villages et générations.Ensuite, nos jeunes équipes cette année sont spécialement motivées et proposent un très joli jeu. Et c’est important pour eux de se savoir suivis, soutenus et regardés. Enfin, il y a une bonne ambiance à la cantine et du Fendant à gogo avec une vue imprenable sur les équipes de foot!

Christian Caloz, avez-vous un «scoop»?Oui, une commission étudie actuellement le renouvèlement de la buvette et des vestiaires de Mission. Grâce au soutien de la commune d’Anniviers, nous allons enfin pouvoir accueillir les équipes dans des conditions décentes. Si tout va bien, inauguration en 2012.

Photo: Christian Caloz

equipe féminine – 4e ligue23.04.2011 14h00 FC Anniviers – FC Varen29.05.2011 10h00 FC Anniviers – FC Agarn05.06.2011 10h00 FC Anniviers – FC Sion 2 Vétroz

1ère équipe – 5e ligue23.04.2011 16h30 FC Anniviers – FC Noble-Contrée08.05.2011 10h00 FC Anniviers – FC Evolène22.05.2011 10h00 FC Anniviers – FC Granges 205.06.2011 14h00 FC Anniviers – FC Crans-Montana 3

Juniors C07.05.2011 10h30 FC Anniviers – FC Bagnes-Vollèges 218.05.2011 18h00 FC Anniviers – FC Noble-Contrée04.06.2011 10h30 FC Anniviers – FC Brig (F)11.06.2011 10h00 FC Anniviers – FC Châteauneuf

Juniors d09.04.2011 10h30 FC Anniviers – FC Miège30.04.2011 10h30 FC Anniviers – FC Brig F14.05.2011 10h30 FC Anniviers – FC Noble-Contrée28.05.2011 10h30 FC Anniviers – FC Leuk-Susten 211.06.2011 13h30 FC Anniviers – FC Chalais 2

Juniors e09.04.2011 13h30 FC Anniviers – FC Lens-Chermignon14.05.2011 13h30 FC Anniviers – FC Chermignon-Lens28.05.2011 13h30 FC Anniviers – FC Leuk-Susten 201.06.2011 18h00 FC Anniviers – FC Leukerbad11.06.2011 16h00 FC Anniviers – FC Salgesch

matChS à domiCiLe – priNtempS 2011

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Fondé en 1976, le club de la vallée réunit plus de 90 personnes qui se retrouvent en bonne saison au stade de la Navizence pour pratiquer leur sport favori. La famille du football est diri-gée par un comité formé de 5 personnes:Pour les innombrables tâches que doit s’occuper le comité, ce-lui-ci peut compter sur différentes personnes qui jouent un rôle important pour la vie du club :Président Christian Caloz, St-Luc, 079 217 54 68, [email protected]ésident, Steve Schmidt, St-Luc, 079 321 00 49, [email protected]étaire, Valérie Naoux, Niouc, 078 760 30 10, [email protected], Marcel Barmaz, Mission, 079 628 97 33, [email protected] juniors, Raphy Aymon, Les Morands, 078 677 11 81, [email protected]

pour la saison 2010-2011, cinq équipes du FC anniviers sont inscrites à l’association valaisanne de Football et participent aux différents championnats valaisans:

equipe féminine – 4e ligue• Entraîneur : Didier Antille – Niouc – 079 366 79 29Albertini Sophie 16-06-1987 St-LucAntille Magali 22-11-1993 SierreAntille-Epiney Mélanie 24-12-1984 NioucBeaud Augier Muriel 14-10-1977 MissionBerner Cindy 12-06-1979 ZinalBitz Leslie 30-03-1985 ZinalBurciu Ancuta 30-11-1984 ZinalChristinet Hanna 05-04-1988 SionCochand Margaux 17-05-1992 AyerEmery Isabelle 19-12-1982 NoësGenoud Nathalie 13-06-1965 NioucGourmelen Virginie 31-12-1980 St-JeanMassy Aline 21-04-1993 SierreMelly Justine 17-02-1985 AyerNaoux Charlène 30-10-1991 MottecNaoux Valérie 01-05-1977 NioucPouget Dominique 21-11-1978 St-LucSalamin Camille 26-05-1992 VeyrasWaltregny Sandra 07-06-1973 Zinal

1re équipe – 5e ligue• Entraîneur : Patrick Genoud – Grimentz – 078 883 67 48Aase Gabriel 07-09-1993 AyerBarillier Philippe 06-06-1983 Zinal Barmaz Benoît 19-11-1993 MissionBonnard Boris 20-01-1988Zinal Bonnard Gaëtan 05-06-1989 ZinalCaloz Daniel 28-10-1987 St-LucCrettaz Valentin 19-01-1987 St-Jean

Da Cruz Domingos Vitor Manuel 29-01-1973 ChandolinEpiney Jonathan 31-10-1987 VissoieEpiney Yves-Laurent 23-10-1985 Vissoie Genoud Luc 29-01-1988 GrimentzGenoud Patrick 06-05-1985 GrimentzMartin Ludovic 03-05-1982 AyerMassy Johann 08-07-1988 VissoieMelly Michaël 05-04-1983 ZinalMelly Samuel 20-03-1989 ZinalPopoff Maxime 04-07-1995 ZinalRothen Frédéric 27-11-1989 St-LucSolioz Fabian 12-02-1992 GrimentzTheytaz Adrien 18-11-1984 ZinalTheytaz Steve 03-12-1988 GrimentzVianin Tobias 03-12-1993 GrimentzZufferey David 05-05-1982 St-JeanZufferey Tanguy 25-05-1987 St-Luc

Juniors C• Entraîneurs: Raphy Aymon – Les Morands – 078 / 677 11 81Stéphane Naoux – Mottec – 079 / 301 29 33Aymon Kevin 10-08-1998 Les MorandsDa Silva Santos Jorge Miguel 13-09-1997 MissionEno Kensley 03-04-1997 VissoieEpiney Didier 27-06-1997 GrimentzFlück Yoann 21-09-1998 Zinal Guérinel Irwin 24-11-1997 GrimentzNaoux Steven 02-05-1997 MottecProgin Camille 19-01-1997 GrimentzProgin Ludovic 05-07-1998 GrimentzStöri Thibaut 17-09-1996 St-LucVarone Luc 08-02-1997 MissionVarone Mailys 12-08-1999 MissionVianin Silvio 07-02-1997 GrimentzWenger Jessy 11-03-1996 MissionZuber Corentin 16-06-1996 Ayer

Juniors d• Entraîneurs: Frédéric Salamin – St-Luc – 079 279 88 93Pierre-Yves Störi – St-Luc – 079 664 45 18Antille Fabien 20-08-2000 PinsecBarmaz Guillaume 24-03-1999 MissionBürgi Maël 26-05-1999 ZinalDayer Julien 19-10-1998 VissoieDias Paiva Bruno Rafael 27-01-2000 VissoieFaust Laurent 30-01-2000 FangFellay Yann 31-01-1999 GrimentzFlück Théo 20-07-2001 ZinalHinnen Ariel 07-05-1999 ZinalLochmatter Matteo ZinalMartins Santos Eduardo Filipe 15-12-1999 Grimentz

Le FC aNNivierS Se préSeNte…

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Popoff Valentin Zinal Silva Gomes Tiago 01-08-2000 Grimentz Störi Simon 29-06-2000 St-Luc

Juniors e• Entraîneurs: Serafino Hor – Grimentz – 079 738 24 67Lino Das Neves – Vissoie – 076 272 22 05Antille Noah 25-12-2002 PinsecDuval Timo 24-05-2002 GrimentzHerrington Sean 10-09-2001 GrimentzHor Lorenzo 10-06-2003 GrimentzHor Samuele 04-01-2001 GrimentzMelly Nathan 04-05-2002 VissoieOliveira Mota Ruben 24-06-2002 GrimentzSantos Borges Ricardo 26-04-2003 MissionSchenk Oliver 30-01-2002 ZinalSilva Pinto Gabriel 23-06-2002 Vissoie

Juniors F & ecole de football• Entraîneurs: Louis Epiney – Grimentz – 079 757 71 32Steve Schmidt – St-Luc – 079 321 00 49Une quinzaine d’enfants commencent leur apprentissage du football en se retrouvant une fois par semaine à Mis-sion. Les plus grands sont placés sous la houlette de Louis Epiney et participent à des tournois de Juniors F organisés par l’Association Valaisanne de Football.Steve Schmidt s’occupe avec beaucoup de patience des plus petits et leur donne les premières leçons de la conduite du ballon.

Merci à toutes les personnes qui se dévouent pour le FC Anniviers, merci aux parents et joueurs !A bientôt au bord du terrain de la Navizence.

Christian CalozPrésident FC Anniviers

MAIS QUE FAIT LA POLICE ?

Est-elle vraiment « toujours là quand on ne l’attend pas ,» comme le dit la chanson ?

La réalité est un peu différente… Le citoyen souhaite une police transparente quand il n’en a pas besoin mais un Superman « au garde à vous » et prêt à voler à son secours en cas de nécessité. Un paradoxe étrange et parfois difficile à vivre pour nos fonctionnaires, parfois malmenés par les sautes d’humeur de nos citoyens, quand bien même ils mettent tout leur cœur à la tâche. Ainsi que l’avait écrit Gustave Flaubert: « Police : a toujours tort ».

Ce qui complique encore la chose, c’est que bien évidemment personne n’a les mêmes besoins au même moment ! Tiens donc !

Notre police est composée de deux agents professionnels et trois auxiliaires à temps partiel, pour un territoire qui va de la plaine du Rhône aux plus hauts sommets des Alpes.

Quelques chiffres :

100 km de routes cantonales

300 km de routes communales

3000 places de parc communales et remontées mécaniques

2500 véhicules/jour qui circulent sur la route principale de Sierre.

Les tâches de la police :

65 % Circulation, parcage, accidents, contrôles.

10 % Administration

25 % Autres tâches

Plus de la moitié de l’occupation de la police est donc liée aux véhicules et à leur utilisation.

La voiture est pour la plupart un moyen de locomotion, pour d’autres un objet de loisir et pour tous, l’indépendance et la liberté.

C’est ainsi que notre police planche sur la meilleure utilisation possible de nos places de parcs. Chaque village a ses propres besoins et sa géographie ne permet pas toujours de résoudre les déplacements et le parcage aussi facilement que souhaité.

Les automobilistes pressés de se rendre à la pharmacie, de chercher le courrier à la poste ou tout simplement de boire un café, doivent se poser raisonnablement la question et se demander si, pendant ce laps de temps, aussi éphémère soit-il, leur voiture ne gène pas la circulation ou le parcage des cars portaux.

Plus dangereux encore, l’encombrement de l’espace aux alentours de l’école à l’heure de la sortie… Les parents qui viennent chercher leurs enfants en voiture ne sont pas toujours conscients du danger qu’ils créent par leur stationnement sur la chaussée et sur les endroits utilisés par les piétons.

Enfin, ceux qui pour différentes raisons n’ont pas de place de parc pour leur véhicule, ils pourraient penser à faire l’effort de marcher quelques minutes pour se rendre au travail ou rentrer chez eux. Alors soyons attentionnés, respectueux et diplomates les uns avec les autres car, comme disait Napoléon Bonaparte, « la diplomatie est la police en grand costume ».

Augustin Rion

Anniv’ info Avril 2011 Numéro 05

LEGISLATURE 2009-2012

A PROPOS…...

La Commune d’Anniviers est la seule commune du district de Sierre en zone de montagne. A ce titre, elle n’est pas intégrée à l’agglomération Sierre-Crans-Montana dans le cadre du projet fédéral.

Le concept « Agglo » a notamment pour but de favoriser la mobilité douce, d’harmoniser les règlements en matière d’aménagement du territoire, de densifier les centres, de transférer des zones à bâtir d’une commune à l’autre avec des mesures de compensation ou de déclasser des zones à bâtir.

Anniviers participe activement à tous les projets de Sierre-Région, y compris lorsque leur utilité n’est pas démontrée pour notre commune.

Pour ce projet, toutefois, Anniviers ne pouvait pas décemment en faire partie, sauf à nous relier à la plaine par un chemin de fer de montagne. En se focalisant sur la rive droite, le projet oublie les particularités liées à une région de montagne plus éloignée du centre.

Le concept prévoit, par exemple, une route de déviation de Sierre par Noës, la suppression du trafic centre-ville, un centre sportif sur le haut-plateau et à Sierre, une mise en valeur du centre de Congrès le Régent, une amélioration du funiculaire SMC, une infrastructure culturelle en plaine.

D’autre part, selon le projet du Conseil d’Etat, les communes sont principalement responsables du financement. Une commune hors périmètre comme Anniviers ne reçoit aucune subvention de la Confédération pour un projet d’agglomération. Aucune clé de répartition n’est définie par convention. Une commune doit s’engager pour 15 ans au minimum.

En revanche, Anniviers continuera de bénéficier de la politique régionale.

D’autre part, en 2011, le grand chantier de l’aménagement du territoire a véritablement débuté. Même si la zone à bâtir devrait pouvoir être maintenue en vertu du contrat de fusion, la tâche sera délicate, car nous devons intégrer des zones de protection de la nature, des zones de danger, des équipements pour chaque zone, de nouvelles zones artisanales, un nouveau règlement de constructions et, en parallèle, un règlement destiné à limiter la construction de résidences secondaires. A ce propos, la Confédération a donné 3 ans aux cantons pour adopter une législation. A défaut, un arrêté fédéral bridera l’économie au lieu de la canaliser vers un développement durable, à savoir, vers des constructions plus étalées dans le temps.

En vue d’associer tout un chacun à ces projets d’avenir, une boîte à idées sera ouverte. Participez-y.

Simon Epiney, Président

DANS CE NUMÉRO

Mot du Président……………….1

Gestion des déchets ....... …….2

Inscription au chômage……..3

Mais que fait la police?..........4 Photos © : Sierre Anniviers Tourisme

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MAIS QUE FAIT LA POLICE ?

Est-elle vraiment « toujours là quand on ne l’attend pas ,» comme le dit la chanson ?

La réalité est un peu différente… Le citoyen souhaite une police transparente quand il n’en a pas besoin mais un Superman « au garde à vous » et prêt à voler à son secours en cas de nécessité. Un paradoxe étrange et parfois difficile à vivre pour nos fonctionnaires, parfois malmenés par les sautes d’humeur de nos citoyens, quand bien même ils mettent tout leur cœur à la tâche. Ainsi que l’avait écrit Gustave Flaubert: « Police : a toujours tort ».

Ce qui complique encore la chose, c’est que bien évidemment personne n’a les mêmes besoins au même moment ! Tiens donc !

Notre police est composée de deux agents professionnels et trois auxiliaires à temps partiel, pour un territoire qui va de la plaine du Rhône aux plus hauts sommets des Alpes.

Quelques chiffres :

100 km de routes cantonales

300 km de routes communales

3000 places de parc communales et remontées mécaniques

2500 véhicules/jour qui circulent sur la route principale de Sierre.

Les tâches de la police :

65 % Circulation, parcage, accidents, contrôles.

10 % Administration

25 % Autres tâches

Plus de la moitié de l’occupation de la police est donc liée aux véhicules et à leur utilisation.

La voiture est pour la plupart un moyen de locomotion, pour d’autres un objet de loisir et pour tous, l’indépendance et la liberté.

C’est ainsi que notre police planche sur la meilleure utilisation possible de nos places de parcs. Chaque village a ses propres besoins et sa géographie ne permet pas toujours de résoudre les déplacements et le parcage aussi facilement que souhaité.

Les automobilistes pressés de se rendre à la pharmacie, de chercher le courrier à la poste ou tout simplement de boire un café, doivent se poser raisonnablement la question et se demander si, pendant ce laps de temps, aussi éphémère soit-il, leur voiture ne gène pas la circulation ou le parcage des cars portaux.

Plus dangereux encore, l’encombrement de l’espace aux alentours de l’école à l’heure de la sortie… Les parents qui viennent chercher leurs enfants en voiture ne sont pas toujours conscients du danger qu’ils créent par leur stationnement sur la chaussée et sur les endroits utilisés par les piétons.

Enfin, ceux qui pour différentes raisons n’ont pas de place de parc pour leur véhicule, ils pourraient penser à faire l’effort de marcher quelques minutes pour se rendre au travail ou rentrer chez eux. Alors soyons attentionnés, respectueux et diplomates les uns avec les autres car, comme disait Napoléon Bonaparte, « la diplomatie est la police en grand costume ».

Augustin Rion

Anniv’ info Avril 2011 Numéro 05

LEGISLATURE 2009-2012

A PROPOS…...

La Commune d’Anniviers est la seule commune du district de Sierre en zone de montagne. A ce titre, elle n’est pas intégrée à l’agglomération Sierre-Crans-Montana dans le cadre du projet fédéral.

Le concept « Agglo » a notamment pour but de favoriser la mobilité douce, d’harmoniser les règlements en matière d’aménagement du territoire, de densifier les centres, de transférer des zones à bâtir d’une commune à l’autre avec des mesures de compensation ou de déclasser des zones à bâtir.

Anniviers participe activement à tous les projets de Sierre-Région, y compris lorsque leur utilité n’est pas démontrée pour notre commune.

Pour ce projet, toutefois, Anniviers ne pouvait pas décemment en faire partie, sauf à nous relier à la plaine par un chemin de fer de montagne. En se focalisant sur la rive droite, le projet oublie les particularités liées à une région de montagne plus éloignée du centre.

Le concept prévoit, par exemple, une route de déviation de Sierre par Noës, la suppression du trafic centre-ville, un centre sportif sur le haut-plateau et à Sierre, une mise en valeur du centre de Congrès le Régent, une amélioration du funiculaire SMC, une infrastructure culturelle en plaine.

D’autre part, selon le projet du Conseil d’Etat, les communes sont principalement responsables du financement. Une commune hors périmètre comme Anniviers ne reçoit aucune subvention de la Confédération pour un projet d’agglomération. Aucune clé de répartition n’est définie par convention. Une commune doit s’engager pour 15 ans au minimum.

En revanche, Anniviers continuera de bénéficier de la politique régionale.

D’autre part, en 2011, le grand chantier de l’aménagement du territoire a véritablement débuté. Même si la zone à bâtir devrait pouvoir être maintenue en vertu du contrat de fusion, la tâche sera délicate, car nous devons intégrer des zones de protection de la nature, des zones de danger, des équipements pour chaque zone, de nouvelles zones artisanales, un nouveau règlement de constructions et, en parallèle, un règlement destiné à limiter la construction de résidences secondaires. A ce propos, la Confédération a donné 3 ans aux cantons pour adopter une législation. A défaut, un arrêté fédéral bridera l’économie au lieu de la canaliser vers un développement durable, à savoir, vers des constructions plus étalées dans le temps.

En vue d’associer tout un chacun à ces projets d’avenir, une boîte à idées sera ouverte. Participez-y.

Simon Epiney, Président

DANS CE NUMÉRO

Mot du Président……………….1

Gestion des déchets ....... …….2

Inscription au chômage……..3

Mais que fait la police?..........4 Photos © : Sierre Anniviers Tourisme

Avril 2011numéro 05

législature 2009-2012

Anniv’ info

24

La Commune se trouve confrontée à d’importantes quantités de déchets ménagers et verts (compostables) à gérer. L’avantage du tri des ordures ménagères n’est plus à démontrer, visant à minimiser l’impact négatif que ces déchets exercent sur l’environnement et à préserver la qualité du territoire pour les générations futures. Toute la chaîne, du stockage à l’élimination, est performante mais n’est rien sans la base : le tri par chaque ménage.

Le Conseil municipal a examiné les améliorations possibles dans le stockage, le tri et l’élimination des déchets. Au printemps 2010, il a décidé d’adopter une planification en matière de déchets verts, de déchetteries et de matériaux d’excavation propre.

Cette planification prévoit la création de 3 nouvelles places contrôlées pour le dépôt des déchets verts et la possibilité, en dix ans, de déposer en décharge environ 200'000 m³ de matériaux d’excavation propre. Par ailleurs, une nouvelle déchetterie devrait prochainement voir le jour entre Vissoie et St-Luc, en remplacement, à terme, de celle située aux Landoux à Vissoie.

Les déchetteries sont accessibles durant les heures d’ouverture définies pour les périodes hivernale et estivale. Un employé assure le contrôle et vous aiguille au bon endroit afin d’optimiser le tri des déchets.

Les déchets verts peuvent être éliminés dans toutes les déchetteries, ainsi qu’à la décharge de Mayoux.

Les matériaux d’excavation propre (terre et cailloux) peuvent être déversés à des endroits spécialement prévus à cet effet, avec l’accord préalable du service technique. Une fois par an, une récolte de déchets spéciaux (produits d’entretien ménager, produits chimiques du jardin et du bricolage,…) est organisée, au début avril, par Sierre Région.

Aujourd’hui, en Anniviers, les améliorations sont perceptibles. Toutefois, il y a encore des efforts à faire, notamment en excluant totalement les dépôts de matériaux inertes dans les différentes décharges, ces derniers étant strictement interdits. (photo : ce qu’il ne faut pas faire !).

Environnement Gestion des déchets dans les décharges et déchetteries d’Anniviers

Environnement

Gestion des déchets dans les décharges et déchetteries d’Anniviers

Malgré la participation d’entreprises de recyclage, les frais liés à l’’élimination sélective des déchets et au dépôt des matériaux représentent une part non négligeable du budget communal. Le montant des taxes permet de respecter le principe d’autofinancement de la gestion des déchets. Quantités récoltées en 2010 :

Ordures ménagères : 1589 tonnes Bois triés : 146 tonnes Papier : 131 tonnes Déchiquetage : 127 tonnes Verre : 337 tonnes

La production spécifique valaisanne (de déchets urbains et de déchets industriels) ordinaire est de 473 kg par habitant en 2007.

Sous les ordres du responsable du dicastère environnement de la Commune d’Anniviers, la gestion des déchets est assurée par le responsable du service technique, M. Olivier Zufferey et par le responsable de la STEP, M. Dominique Barmaz. Les personnes qui vous accueillent dans les diverses déchetteries sont MM. Jean-Noël Theytaz et Bernard Salamin. Le ramassage est assuré par les chauffeurs MM. Grégoire Cotting et Hubert Crettaz.

Les horaires d’ouverture des déchetteries et décharges sont distribués, deux fois par année, en tout ménage et ils sont en tous temps consultables sur notre site internet www.anniviers.org,

Votre contrat de travail se termine prochainement ?

Vous avez reçu une lettre de licenciement ?

Vous avez terminé vos études et peinez à trouver un emploi ?

Vous avez la possibilité de vous inscrire au chômage, cependant vous devez :

Prendre rendez-vous auprès d’un des bureaux communaux d’Anniviers. Nous vous conseillons de vous annoncer le plus tôt possible, mais au plus tard le premier jour pour lequel vous demandez des prestations de l’assurance-chômage, sous peine de perdre des indemnités. Vous présenter, personnellement, à l’heure du rendez-vous en possession de votre certificat AVS, d’une pièce d’identité et de votre permis de séjour, si vous êtes de nationalité étrangère. Débuter vos recherches d’emploi sans attendre et conserver des copies que vous remettrez à votre conseiller ORP.

Nous restons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

Inscriptions au chômage

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La Commune se trouve confrontée à d’importantes quantités de déchets ménagers et verts (compostables) à gérer. L’avantage du tri des ordures ménagères n’est plus à démontrer, visant à minimiser l’impact négatif que ces déchets exercent sur l’environnement et à préserver la qualité du territoire pour les générations futures. Toute la chaîne, du stockage à l’élimination, est performante mais n’est rien sans la base : le tri par chaque ménage.

Le Conseil municipal a examiné les améliorations possibles dans le stockage, le tri et l’élimination des déchets. Au printemps 2010, il a décidé d’adopter une planification en matière de déchets verts, de déchetteries et de matériaux d’excavation propre.

Cette planification prévoit la création de 3 nouvelles places contrôlées pour le dépôt des déchets verts et la possibilité, en dix ans, de déposer en décharge environ 200'000 m³ de matériaux d’excavation propre. Par ailleurs, une nouvelle déchetterie devrait prochainement voir le jour entre Vissoie et St-Luc, en remplacement, à terme, de celle située aux Landoux à Vissoie.

Les déchetteries sont accessibles durant les heures d’ouverture définies pour les périodes hivernale et estivale. Un employé assure le contrôle et vous aiguille au bon endroit afin d’optimiser le tri des déchets.

Les déchets verts peuvent être éliminés dans toutes les déchetteries, ainsi qu’à la décharge de Mayoux.

Les matériaux d’excavation propre (terre et cailloux) peuvent être déversés à des endroits spécialement prévus à cet effet, avec l’accord préalable du service technique. Une fois par an, une récolte de déchets spéciaux (produits d’entretien ménager, produits chimiques du jardin et du bricolage,…) est organisée, au début avril, par Sierre Région.

Aujourd’hui, en Anniviers, les améliorations sont perceptibles. Toutefois, il y a encore des efforts à faire, notamment en excluant totalement les dépôts de matériaux inertes dans les différentes décharges, ces derniers étant strictement interdits. (photo : ce qu’il ne faut pas faire !).

Environnement Gestion des déchets dans les décharges et déchetteries d’Anniviers

Environnement

Gestion des déchets dans les décharges et déchetteries d’Anniviers

Malgré la participation d’entreprises de recyclage, les frais liés à l’’élimination sélective des déchets et au dépôt des matériaux représentent une part non négligeable du budget communal. Le montant des taxes permet de respecter le principe d’autofinancement de la gestion des déchets. Quantités récoltées en 2010 :

Ordures ménagères : 1589 tonnes Bois triés : 146 tonnes Papier : 131 tonnes Déchiquetage : 127 tonnes Verre : 337 tonnes

La production spécifique valaisanne (de déchets urbains et de déchets industriels) ordinaire est de 473 kg par habitant en 2007.

Sous les ordres du responsable du dicastère environnement de la Commune d’Anniviers, la gestion des déchets est assurée par le responsable du service technique, M. Olivier Zufferey et par le responsable de la STEP, M. Dominique Barmaz. Les personnes qui vous accueillent dans les diverses déchetteries sont MM. Jean-Noël Theytaz et Bernard Salamin. Le ramassage est assuré par les chauffeurs MM. Grégoire Cotting et Hubert Crettaz.

Les horaires d’ouverture des déchetteries et décharges sont distribués, deux fois par année, en tout ménage et ils sont en tous temps consultables sur notre site internet www.anniviers.org,

Votre contrat de travail se termine prochainement ?

Vous avez reçu une lettre de licenciement ?

Vous avez terminé vos études et peinez à trouver un emploi ?

Vous avez la possibilité de vous inscrire au chômage, cependant vous devez :

Prendre rendez-vous auprès d’un des bureaux communaux d’Anniviers. Nous vous conseillons de vous annoncer le plus tôt possible, mais au plus tard le premier jour pour lequel vous demandez des prestations de l’assurance-chômage, sous peine de perdre des indemnités. Vous présenter, personnellement, à l’heure du rendez-vous en possession de votre certificat AVS, d’une pièce d’identité et de votre permis de séjour, si vous êtes de nationalité étrangère. Débuter vos recherches d’emploi sans attendre et conserver des copies que vous remettrez à votre conseiller ORP.

Nous restons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

Inscriptions au chômage

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IN FORMATION VOTE PAR CORRESPON DAN CE

A l’occasion des votations / élections de ces dernières années, nous avons pu constater que le vote par correspondance était de plus en plus privilégié par les citoyennes et citoyens (plus de 90% en Valais).

Malheureusement, lors des dépouillements nous dénombrons passablement de votes considérés comme nuls ou pas pris en compte. Des oublis ou des procédures incorrectes en sont la cause.

Dès lors, nous profitons de ce bulletin d’information pour vous rappeler les points importants sur lesquels vous devez porter toute votre attention lorsque vous votez par correspondance, à

savoir :

Signer impérativement la feuille de réexpédition

Ne pas mettre plusieurs enveloppes de vote se rapportant au même scrutin, ainsi que plusieurs feuilles de réexpédition dans une seule enveloppe de transmission (une enveloppe de transmission pour un seul votant).

Mettre votre enveloppe de vote (la petite enveloppe grise) dans l’enveloppe de transmission et non pas dans une enveloppe neutre (non officielle).

Timbrer l’enveloppe de transmission lorsque vous la postez, sinon cette dernière ne nous sera pas distribuée. Ne pas déposer l’enveloppe de transmission dans les boîtes aux lettres des guichets de proximité. L’enveloppe de transmission doit parvenir à la Commune au plus tard le vendredi précédent le jour du scrutin, à 17h00.

Pour que votre voix compte… merci de suivre ces consignes imposées par le droit cantonal

MAIS QUE FAIT LA POLICE ?

Est-elle vraiment « toujours là quand on ne l’attend pas ,» comme le dit la chanson ?

La réalité est un peu différente… Le citoyen souhaite une police transparente quand il n’en a pas besoin mais un Superman « au garde à vous » et prêt à voler à son secours en cas de nécessité. Un paradoxe étrange et parfois difficile à vivre pour nos fonctionnaires, parfois malmenés par les sautes d’humeur de nos citoyens, quand bien même ils mettent tout leur cœur à la tâche. Ainsi que l’avait écrit Gustave Flaubert: « Police : a toujours tort ».

Ce qui complique encore la chose, c’est que bien évidemment personne n’a les mêmes besoins au même moment ! Tiens donc !

Notre police est composée de deux agents professionnels et trois auxiliaires à temps partiel, pour un territoire qui va de la plaine du Rhône aux plus hauts sommets des Alpes.

Quelques chiffres :

100 km de routes cantonales

300 km de routes communales

3000 places de parc communales et remontées mécaniques

2500 véhicules/jour qui circulent sur la route principale de Sierre.

Les tâches de la police :

65 % Circulation, parcage, accidents, contrôles.

10 % Administration

25 % Autres tâches

Plus de la moitié de l’occupation de la police est donc liée aux véhicules et à leur utilisation.

La voiture est pour la plupart un moyen de locomotion, pour d’autres un objet de loisir et pour tous, l’indépendance et la liberté.

C’est ainsi que notre police planche sur la meilleure utilisation possible de nos places de parcs. Chaque village a ses propres besoins et sa géographie ne permet pas toujours de résoudre les déplacements et le parcage aussi facilement que souhaité.

Les automobilistes pressés de se rendre à la pharmacie, de chercher le courrier à la poste ou tout simplement de boire un café, doivent se poser raisonnablement la question et se demander si, pendant ce laps de temps, aussi éphémère soit-il, leur voiture ne gène pas la circulation ou le parcage des cars portaux.

Plus dangereux encore, l’encombrement de l’espace aux alentours de l’école à l’heure de la sortie… Les parents qui viennent chercher leurs enfants en voiture ne sont pas toujours conscients du danger qu’ils créent par leur stationnement sur la chaussée et sur les endroits utilisés par les piétons.

Enfin, ceux qui pour différentes raisons n’ont pas de place de parc pour leur véhicule, ils pourraient penser à faire l’effort de marcher quelques minutes pour se rendre au travail ou rentrer chez eux. Alors soyons attentionnés, respectueux et diplomates les uns avec les autres car, comme disait Napoléon Bonaparte, « la diplomatie est la police en grand costume ».

Augustin Rion

Anniv’ info Avril 2011 Numéro 05

LEGISLATURE 2009-2012

A PROPOS…...

La Commune d’Anniviers est la seule commune du district de Sierre en zone de montagne. A ce titre, elle n’est pas intégrée à l’agglomération Sierre-Crans-Montana dans le cadre du projet fédéral.

Le concept « Agglo » a notamment pour but de favoriser la mobilité douce, d’harmoniser les règlements en matière d’aménagement du territoire, de densifier les centres, de transférer des zones à bâtir d’une commune à l’autre avec des mesures de compensation ou de déclasser des zones à bâtir.

Anniviers participe activement à tous les projets de Sierre-Région, y compris lorsque leur utilité n’est pas démontrée pour notre commune.

Pour ce projet, toutefois, Anniviers ne pouvait pas décemment en faire partie, sauf à nous relier à la plaine par un chemin de fer de montagne. En se focalisant sur la rive droite, le projet oublie les particularités liées à une région de montagne plus éloignée du centre.

Le concept prévoit, par exemple, une route de déviation de Sierre par Noës, la suppression du trafic centre-ville, un centre sportif sur le haut-plateau et à Sierre, une mise en valeur du centre de Congrès le Régent, une amélioration du funiculaire SMC, une infrastructure culturelle en plaine.

D’autre part, selon le projet du Conseil d’Etat, les communes sont principalement responsables du financement. Une commune hors périmètre comme Anniviers ne reçoit aucune subvention de la Confédération pour un projet d’agglomération. Aucune clé de répartition n’est définie par convention. Une commune doit s’engager pour 15 ans au minimum.

En revanche, Anniviers continuera de bénéficier de la politique régionale.

D’autre part, en 2011, le grand chantier de l’aménagement du territoire a véritablement débuté. Même si la zone à bâtir devrait pouvoir être maintenue en vertu du contrat de fusion, la tâche sera délicate, car nous devons intégrer des zones de protection de la nature, des zones de danger, des équipements pour chaque zone, de nouvelles zones artisanales, un nouveau règlement de constructions et, en parallèle, un règlement destiné à limiter la construction de résidences secondaires. A ce propos, la Confédération a donné 3 ans aux cantons pour adopter une législation. A défaut, un arrêté fédéral bridera l’économie au lieu de la canaliser vers un développement durable, à savoir, vers des constructions plus étalées dans le temps.

En vue d’associer tout un chacun à ces projets d’avenir, une boîte à idées sera ouverte. Participez-y.

Simon Epiney, Président

DANS CE NUMÉRO

Mot du Président……………….1

Gestion des déchets ....... …….2

Inscription au chômage……..3

Mais que fait la police?..........4 Photos © : Sierre Anniviers Tourisme

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hoCkey ok

Tournoi des légendes: 15 ans du Hockey-Club AnniviersUn temps magnifique, des joueurs transcendés, une ambiance du ton-nerre, tous les ingrédients furent présents pour célébrer comme il se devait les 15 ans du HC Anniviers. Tant le tournoi à Vissoie que le repas et la soirée à Ayer furent empreints de bonne humeur, d’amitié et de convi-vialité. Pour la petite histoire, ce pre-mier tournoi a été remporté par le HC Ayer, après une belle finale face au HC Vissoie… Pour la grande histoire, près de 140 personnes ont participé gaiement au repas surprise et à la soi-rée endiablée qui suivi. Merci à toutes et à tous pour votre participation et votre engagement.

Prochain événement HC Anniviers: Tournoi Inline à Ayer®, le samedi 21 mai !

patinoireLe poids des saisons fait son œuvre sur notre patinoire. Afin de satisfaire au minima de la ligue en matière de sécurité, des travaux d’amélioration seront entrepris durant l’été. Merci à la Commune pour son soutien dans ce dossier.

Le monde du hockey suisseA l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire de la Swiss Ice Hockey Regio League, les délégués de la Regio

League ont approuvé les spécifications du nouveau «modèle d’organisation Swiss Ice Hockey» sans voix contre. Les délégués ont soutenu la propo-sition du conseil d’administration de Swiss Ice Hockey d’agir à l’avenir sous un toit et de faire avancer le hockey sur glace suisse avec une seule orga-nisation. Pour une réalisation défini-tive, la décision des sociétaires de la Ligue Nationale Sàrl est encore en suspens. Les sociétaires de la NL se prononceront probablement en mai 2011 au sujet du nouveau «modèle d’organisation Swiss Ice Hockey» et les modifications qui y sont liées.

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BiLaN de La SaiSoN 2010-2011Au terme d’une belle saison régulière, tant sur le plan sportif (3ème rang) que sur le plan de la vie du club, le chapitre des séries finales (ou play-offs pour les nostalgiques des anglicismes…) n’aura duré que 3 matchs. Si les débuts furent prometteurs avec une victoire face au HC Sion 2, les deux actes suivants laissèrent un goût amer à nos partisans et à toute notre organisation. Affecté par une liste de blessés, dont le chiffre flirtait avec le premier des nombres, notre contingent jeta ses dernières forces dans deux belles batailles. Mais face à une équipe sédunoise en pleine confiance, le salut ne vint pas des Dieux du Hockey, mais se transforma en «au revoir»… Pour l’anecdote, la logique fut respectée et le HC Lens conserve son trophée de meilleure équipe du groupe 12 de 3e ligue. Bravo à eux ! Le HC Anniviers vous remercie pour votre précieux et fidèle soutien et vous dit d’ores et déjà : à la saison prochaine !

Benoît epiney, président du hC anniviers

Michel, Raphy, Bertrand, Marc, Jean-Yves, Jean-François, Yves,Paolo, Claudy, David, Jean-Christophe.

28

Toujours très actif, le Montagne-ClubAnniviers organise régulièrement des Camps dans les montagnes de la région. Des expériences inoubliables pour les jeunes qui y découvrent soli-darité, courage et confiance en soi. Les camps proposés par le MCA sont destinés à des enfants de 6 à 15 ans et sont organisés dans le Val d’Hérens, à Vallorcine, sur la rive gauche et la rive droite du Val d’Anniviers ou dans le Haut-Valais. Cette année, la joyeuse équipe d’enfants et d’encadrants se prépare à vivre une nouvelle expé-riencel, près de Kandersteg. Comme à son habitude, au programme, activi-tés de montagne, de la grimpe et de la randonnée à pied. Les jeunes peuvent aussi s’aventurer sur un parcours dans les arbres, marcher sur les glaciers ou pratiquer l’alpinisme. Parmi les fidèles et bienveillants accompagnateurs, nous pouvons présenter Stéphanie Gautier Zufferey, enseignante à Vissoie et aspirante accompagnatrice, Jérôme Lambert, aspirant guide de montagne, Cindy Juvet, éducatrice spécialisée, Franziska Andenmatten-Zufferey pré-sidente du MCA qui vient apporter sont soutien au bon déroulement des camps et bien entendu le guide Pascal

Zufferey dit « Pasco », pilier incontour-nable du MCA. Saluons aussi le cui-sinier Robert Epiney, caissier du club et son épouse Chantal la cuisinière du camp «dont nous ne pourrions nous passer» lance joyeusement Stépha-nie. Les camps durent cinq jours et accueillent maximum 30 enfants. Ils sont hébergés dans des colonies ou des cabanes de montagnes.« Le but, c’est de faire découvrir aux enfants de la vallée, la montagne, la nature, la faune et la flore et toutes formes d’activité de grimpe, » raconteStéphanie jeune maman depuis peu. « L’année passé, Emma n’avait que six mois mais elle était déjà la mascotte du camp! Elle nous accompagnait sur les sites d’escalade. Les enfants s’en sont beaucoup occupée, c’était très touchant. C’est beau la solidarité entre enfants… » ajoute la jeune femme. L’ascension glaciaire de l’Allalin à Saas Fee a été le point d’orgue du camp en 2010 avec la découverte des mar-mottes que les jeunes pouvaient cares-ser. « On fait beaucoup d’activités que les enfants ne feraient pas avec leur parents comme la traversée du pont de Niouc ou se lancer sur sa tyrolienne! » poursuit Stéphanie.

Quant au Bisse des Sarrasins, les en-fants sont sacrément fiers de l’avoir fait. Et puis ce genre de vie intense en communauté enseigne les valeurs de solidarité et d’entraide. « Comme on accueille les enfants de 6 à 15 ans, les plus grands aident les petits et ils fra-ternisent les uns avec les autres.»

Camp d’été 2011Le prochain camp d’été aura lieu du 18 au 22 juillet à Kandersteg. Il pro-posera de nombreuses activités sur-prises. Pasco et Stéphanie repartent « en famille ». « Je me réjouis parce que nous allons découvrir une nouvelle ré-gion, c’est un nouveau challenge dans l’organisation et dans la vie en groupe avec des enfants qui reviennent d’an-née en année », se réjouit la jeune femme.

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renseignements et réservationsTarif: 300 francs (membres du club) et 350.- pour les non-membres. Tarif ré-gressif pour les membres d’une même famille.Montagne-Club Anniviers: 079 672 80 09

moNtagNe-CLuB aNNiverSLa neige a fondu sur une épaule du grand Bouddha.

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Haro sur le camp d’été !

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remiSe du mérite SportiF et CuLtureLand the winner is…Oyé, oyé bonnes gens! Rendez-vous le 6 mai prochain à la salle du Forum de Zinal pour honorer les efforts de figures de la vallée dans les domaines sportifs et culturels. Pour rappel, la Commune d’Anniviers attribue chaque année différentes dis-tinctions et mérites afin de récompen-ser ou d’encourager toute personne ou groupement qui s’est distingué dans le domaine du sport, de l’art, de la culture ou autres.Ainsi, les distinctions sportives sont destinées à un sportif ou à une société qui s’est distingué sur le plan can-tonal, national ou international. Le mérite sportif est destiné à un spor-tif, un moniteur, un entraîneur, ou à un dirigeant de société sportive pour son engagement exemplaire au service d’une société sportive ou pour le cou-ronnement de sa carrière.

Quant aux distinctions culturelles, elles sont destinées à un artiste qui s’est distingué sur le plan cantonal, national ou international. Le mérite culturel, pour sa part, est destiné à un dirigeant de société culturelle pour son engagement exem-plaire ou pour le couronnement d’une carrière culturelle; à une personne qui a créé une œuvre marquante dans le domaine artistique (musique, écriture, peinture, sculpture, etc…); à une per-sonne dont le talent est reconnu sans qu’il y ait pour autant une œuvre par-ticulière.

Et enfin, le mérite spécial est destiné à une personne physique ou morale ou à un groupe qui s’est distingué de manière particulière. Suspens, suspens...

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Fruit d’une évolution touristique centenaireAu moment d’écrire cet article des-tiné à apporter des précisions sur le développement d’Anniviers Tourisme (AT), il m’apparut nécessaire de reve-nir sur l’histoire de notre tourisme et ses multiples évolutions pour mieux comprendre les choix actuels. En effet, si nous nous référons unique-ment aux 5 dernières années, le déve-loppement des structures officielles de notre tourisme fut pour le moins mouvementé et d’aucuns peuvent penser que la création d’AT ne consti-tuera qu’un acte de plus dans une pièce aux multiples rebondissements. L’extrême rapidité à laquelle le tou-risme mondial s’est développé ces dernières décennies oblige les profes-sionnels de cette branche à s’adapter continuellement et à innover, sous peine de passer de premier de classe à bon dernier en quelques années. Comme dans toute évolution, des es-sais, des tâtonnements, des retours en arrière et des échecs relatifs ponctuent notre développement touristique. Cependant, en analysant les actes précédents, une entité ressort systé-matiquement comme étant la plus unie et la plus apte à développer des collaborations fortes, constructives et

durables: Anniviers dans les délimita-tions de la nouvelle commune. De fait, les choix actuels découlent d’une histoire que nous héritons et que nous continuons à écrire, afin d’offrir à nos enfants ce que nos précurseurs auda-cieux nous ont offert: la possibilité de vivre et de travailler dans cette vallée magnifique et unique.

L’histoireAgé de plus de 150 ans, le tourisme anniviard s’est développé au fil des tendances et des attentes de nos hôtes, de la construction des premiers hôtels au développement des remon-tées mécaniques, en passant par la création de nombreux services à la clientèle et des Sociétés de Dévelop-pement. Les Anniviards ont, au fil des années, mis en place les outils néces-saires au bon fonctionnement et à la pérennisation de cette branche éco-nomique qui allait s’imposer en Anni-viers. Loin de l’image que certains ont pu avoir des montagnards, les Anni-viards ont su être visionnaires et pré-curseurs dans nombre de domaines, notamment en ce qui concerne les structures touristiques officielles.Le premier pas fut l’avènement des

Sociétés de Développement (SD) au début du siècle passé, offrant ainsi un cadre et des moyens aux précieuses initiatives des personnes bénévoles motivées par le développement tou-ristique de leur lieu de vie. Dans les années 1960, la création des Offices du Tourisme (OT), leurs organes opérationnels axés sur l’ac-cueil, l’information et l’animation, fut la suite logique d’un développement qui rendit la professionnalisation de certaines tâches nécessaire. En parallèle, la Fédération des Socié-tés de Développement du Val d’Anni-viers a vu le jour, regroupant les SD d’Anniviers et de Vercorin pour effec-tuer des actions de promotion com-munes, en partenariat avec les SD de Sierre-Salgesch, de Crans-Montana et de Loèche-Les-Bains. Active durant une vingtaine d’années, sa cohésion s’étiola avec l’émergence de diver-gences de visions touristiques et poli-tiques.Afin de ne pas renoncer aux avantages de collaborations fructueuses et de les développer, les Anniviards créèrent AIDA (Association des Intérêts D’An-niviers) dans les années 1980. AIDA intégrait divers domaines dans une

aNNivierS touriSmeLes rides sur l’eau fondent peu à peu la glace du lac. Shiki

tou

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gestion et une promotion commune, vision qui s’avéra malheureusement trop ambitieuse pour survivre dans le long terme.L’évolution de la branche touris-tique d’AIDA mena à la création de Sierre-Anniviers Tourisme (SAT) au début des années 2000. Cette opé-ration répondait à la nécessité de s’unir pour avoir un marketing suf-fisamment fort à une époque où la concurrence touristique se voit dopée par des déplacements de plus en plus faciles et bon marchés, de même que par l’émergence de nombreuses des-tinations touristiques partout dans le monde. Ce développement de la branche touristique compliqua en-core le travail des OT dont les tâches s’étoffaient chaque année, au point de péjorer la qualité de leur travail de base. Ainsi, SAT les déchargea de cer-taines tâches administratives et ins-taura une certaine coordination.Dans le but de réaliser des économies d’échelle, une collaboration adminis-trative avec Sion Région se développa et l’association Cœur du Valais vit le jour, regroupant des aspects de ges-tion de SAT et de Sion Région Tou-risme.La mode étant au tourisme de desti-nation et une nouvelle loi sur le tou-risme ambitieuse pointant le bout de son nez, un amalgame inapproprié fut fait entre cette structure initialement administrative et une hypothétique destination qui n’a jamais vu le jour.

La restructuration de notre tourismePlusieurs éléments ont accéléré la

réorganisation de notre tourisme. - Les adaptations ponctuelles ayant atteint leurs limites, une restructuration importante était devenue nécessaire. - La création de la nouvelle commune d’Anniviers démontra une fois de plus l’unité des Anniviards et la volonté d’avancer ensemble. - Le refus de la loi sur le tourisme scella définitivement toute volonté étatique d’imposer des solutions arti-ficielles aux acteurs du tourisme, lais-sant ces derniers s’organiser en fonc-tion de leurs besoins réels.- Le résultat de l’audit réalisé pour SAT et étendu aux structures touristiques d’Anniviers fit ressortir plusieurs élé-ments clés, avec des aspects à main-tenir ou à développer, d’autres à cor-riger et enfin certains à abandonner.Il s’est avéré nécessaire de décharger les OT et les SD des lourdeurs admi-nistratives qui péjoraient leur travail quotidien et de mettre en place une gestion de l’opérationnel touristique centralisée au niveau d’Anniviers, avec une entité faîtière forte. Anni-viers Tourisme a ainsi été créée en novembre 2010, avec les missions sui-vantes : - Supervision et coaching des OT de Chandolin, Grimentz/St-Jean, St-Luc et Ayer/Zinal;- Développement de stratégies touris-tiques en collaboration avec la Com-mission Tourisme de la Commune;- Lien avec les autorités, les SD et avec SAT;- Supervision du marketing parte-naires;- Création de produits, en collabora-tion avec SAT;- Gestion des ressources humaines, de l’administration, des finances et de la qualité;- Coordination de l’accueil, de l’infor-mation et de l’animation.

Le Comité d’AT est composé de repré-sentants de toutes les SD d’Anniviers, de la Commune et des Remontées Mécaniques d’Anniviers (RMA).Le bureau d’AT se trouve à Vissoie, au-dessus de la Poste. Il est occupé par le directeur d’AT, son responsable des ressources humaines et de l’adminis-

tration, de même que par le rédacteur web des RMA et prochainement d’un secrétariat. Le personnel des OT est désormais géré par AT, mais il reste affecté dans les divers OT d’Anniviers.Cette réorganisation permet doréna-vant aux OT de se concentrer sur leurs missions initiales: l’accueil, l’informa-tion et l’animation, tout en étant dé-chargés d’un maximum de tâches ad-ministratives. Ils assurent également le lien opérationnel courant avec nos partenaires et les SD.Le travail des des SD et leurs liens privilégiés avec nos partenaires tou-ristiques, les sociétés locales, la popu-lation et les bénévoles constituent des bases fortes de notre système touris-tique. La nouvelle organisation touris-tique leur permet de se recentrer sur ces aspects de cohésion, de même que sur l’animation locale, en collabora-tion avec les OT.SAT, quant à elle, se recentre sur les tâches qu’elle a toujours très bien réalisées : le marketing externe, les relations avec la presse et les tour operators, le call center et la centrale d’information, en collaboration avec Vercorin et Sierre-Salgesch & envi-rons.

Le présentLa mission première du team d’AT dès ses premiers jours d’activité fut de veiller au bon fonctionnement des OT, afin de garantir la qualité de leurs prestations à l’approche de la saison hivernale. L’implication des comi-tés des SD et de leurs représentants au sein du comité d’AT permet une transition en douceur, facilitée par le maintien du personnel en place.Un travail important a été réalisé en amont par les comités des SD, la Commune et l’expert M. Fischer, afin de définir les lignes directrices et les fondements d’AT.Sa mise en œuvre opérationnelle re-présente un travail conséquent qui a débuté par une analyse du fonction-nement de chaque OT, afin de définir les axes de développement et les prio-rités. Tout le personnel d’AT est mo-bilisé autour de ce projet fédérateur pour lequel la mise en place d’une

Simon Wiget, directeur d’Anniviers Tourisme

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gestion de qualité et d’une vision à l’échelle de la vallée est nécessaire. Avant de créer des nouveautés, notre but est d’améliorer la qualité de nos prestations existantes et d’apprendre à avancer ensemble. Nous avons créé des groupes de travail dont les buts sont de mettre en place des proces-sus unifiés et axés sur la qualité, en se basant sur les expériences acquises dans les quatre OT et la systématique de Valais Excellence. En parallèle de la gestion courante de l’existant, nous nous sommes donnés une année pour mettre en place un fonctionnement opérationnel effi-cace. Nous profitons d’une dynamique exceptionnelle en Anniviers qui nous

permet de développer une vision de notre futur au niveau de la vallée et de poursuivre l’écriture de l’histoire de notre tourisme. Cette histoire est celle de tous les Anniviards, le tourisme étant notre moyen commun de vivre en Anni-viers. Un de nos atouts fondamentaux est la forte implication des habitants de notre vallée dans les nombreuses animations et manifestations que nous co-organisons, apportant une dynamique et un caractère unique qui nous différencie de nos concurrents. Cette restructuration nous apporte des nouvelles opportunités d’avancer ensemble, j’espère de tout cœur que notre tourisme pourra continuer à

bénéficier de votre motivation et de votre implication.Je souhaite ainsi longue et belle vie à notre tourisme et je vous transmets les meilleures salutations de tout le team d’Anniviers Tourisme.

Simon Wiget, directeur d’at

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L’éCoLe à L’expo

Quand la science rencontre les jeunes de vissoie, le cocktail est explosif ! Cette année, le centre scolaire d’an-niviers met l’accent sur les sciences. Comment ça marche ? a quoi ça sert ? ainsi, les élèves des classes de 1re, 2e et 3e primaires se sont rendus à la heS-So valais de Sion pour décou-vrir l’exposition « manivelles et roues dentées ». après leur visite, nous leur avons demandé ce que les inventions ont changé dans leur vie. voici un échantillon délicieux de quelques réponses de nos enfants. merci à geneviève Constantin, directrice de l’ecole de vissoie, aux enseignants Fabrice Ballestraz (1p-2p), Frédéric zuber (3p ) et Bernadette vouardoux (1p) pour leur collaboration enthou-siaste.

de quelles manières des petits trucs ingénieux peuvent-ils changer notre vie ?

- La ceinture de sécurité a permis d’éviter des morts sur la route.- Le téléphone nous permet d’at-teindre les secours rapidement, on peut organiser des rendez-vous à dis-tance.- Ces petits trucs nous simplifient la vie, évitent de graves blessures en cas d’accident, nous sécurisent et amé-liorent notre vie de tous les jours.

peux-tu donner quelques exemples de petits trucs ingénieux qui ont changé la vie de nos ancêtres ?- Avec le téléphone, ils ont pu appeler des gens sans marcher des kilomètres.- La vis d’Archimède pour puiser l’eau du Nil.- Le système d’alarme pour les barrages. - La clé adaptée à sa serrure grâce à ses dents.- Le système pour transporter de lourdes pierres ou troncs d’arbres qu’ils faisaient rouler sur des rondins.

donnez-nous quelques exemples de petits trucs ingénieux qui ont chan-gé votre vie ?- Le système d’alarme protège cer-tains objets des voleurs.- La voiture nous permet de nous dé-placer sans se fatiguer.- Avec le vélo, on peut faire des courses avec les copains. C’est une grande amélioration par rapport au tricycle surtout pour les descentes !- La ceinture de sécurité.

a ton avis, comment naît l’idée d’une invention dans la tête d’un inventeur ? - Par exemple, il en a marre de vider toujours la poubelle, alors il invente une poubelle qui brûle les déchets au-tomatiquement.- Dans une école, pour que les élèves voient mieux, il invente le tableau…- Parce que quelqu’un a dit à l’inven-teur qu’il a un problème et l’inventeur

L’enfant bouche bée qui contemple des fleurs qui tombent est un Bouddha. Kubutsu

«Les inventeurs ont eu de bonnes idées !»

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www.virage.ch

Du 2 au 6 mai, ce sont les classes de 4e, 5e, 6e primaires et celles du cycle d’orientation qui se laisseront guider sur le chemin des sciences grâce à une collaboration excep-tionnelle avec l’EPFL. Durant toute une semaine, le « Bus des sciences de l’EPFL » sera en Anniviers pour offrir aux élèves des expériences et des découvertes passionnantes. Le mercredi 4 mai dès 13h30, la population d’Anniviers sera invitée à profiter d’un après-midi portes ouvertes. Alors, à vos agendas et vive la science !Site internet de l’exposition: http://www.hevs.ch/pub/PortesOu-vertes/Default.aspxEt dossier pédagogique à la même adresse…

essaie de trouver une solution.- En réfléchissant beaucoup et puis il fait des plans.- Pour améliorer la sécurité dans sa vie de tous les jours, l’homme doit chercher des trucs comme les essuie-glaces ou bien les ceintures de sécurité.

Quelle est l’invention qui te semble la plus pratique ou la plus indispen-sable ?- La perceuse qui nous permet de faire des trous sans se fatiguer.- La serrure pour pas que les voleurs nous prennent de l’argent, et que l’on

devienne pauvre.- L’eau du robinet, car si on a soif, on peut aller boire.- Le tapis vibrant qui permet de por-ter des petites choses.- Le camion pour transporter de grosses marchandises sans devoir marcher avec un âne.- L’avion pour transporter beaucoup de gens à la fois.- La vis d’Archimède.- La clé et la roue du vélo.- L’électricité et les alternateurs.- Le tapis vibrant.

« Il faudrait inventer une machine qui nous dit toujours la vérité et des motos volantes pour éviter les bouchons. »

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« Pour le cœur qui ne doute pasles blanches fleurs du prunier » Mokuin

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L’hiver tire à sa fin (malgré une saison qui se prolonge…) et l’arrivée du prin-temps avec ses premiers bourgeons nous réjouit. L’hiver devrait être un moment privilégié pour accorder du repos à notre organisme. La nature, elle, vit au ralenti, la flore est léthar-gique et certains animaux hibernent. Seul l’homme continue ses activités trépidantes, quelquefois à ses dépens. Autrefois, nos grands-parents sa-vaient s’ajuster au rythme des saisons, leur mode de vie le leur permettait.S’ajoutent à ce stress, les périodes de fête et les rigueurs de l’hiver qui imposent à notre corps certains excès alimentaires, qui mettent ses capaci-tés d’élimination à contribution. Les toxines s’accumulent et c’est notre

santé à long terme qui en pâtit, avec les « patraqueries » de fin d’hiver, et son lot de petits symptômes, fatigue, manque d’énergie, et un sommeil quelquefois perturbé. En plus de cette alimentation déséquilibrée, l’abus de délicieux nectars et le manque d’exer-cice physique contribuent certes à ces symptômes d’encrassement

Comment éliminer ces excès de toxines ?Le premier conseil est de boire de 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Une recom-mandation qui, si elle est respectée, assure une bonne hydratation du corps, un apport en minéraux, et une bonne élimination des déchets orga-niques. Il faut envisager une alimen-

tation mieux équilibrée, en diminuant l’apport de graisses animales et ali-ments sucrés, en augmentant l’apport de sucres lents riche en fibres, de lé-gumes et fruits (5 portions par jour), et en utilisant l’huile d’olive ou de colza, bénéfiques pour note cholesté-rol et nos artères.En complément d’une alimentation saine, un drainage de l’organisme, « une cure de printemps » comme on l’appelle, serait souhaitable. Elle per-met d’éliminer les toxines accumulées en suivant une cure dépurative qui stimule les organes chargés de cette mission, comme le foie, les reins, l’es-tomac, la vésicule biliaire, le pancréas, le colon, la vessie et la peau. Il y a toujours la traditionnelle cure de

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Cure printanière

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sève de bouleau qui a des propriétés drainantes et diurétiques: ce produit pur et frais, se prend à raison d’1 verre par par jour pendant 21 jours.On peut faire aussi boire en plus grande quantité un mélange de ti-sanes, aux vertus dépuratives, diu-rétiques, laxatives, sudorifiques et toniques. Certaines plantes sont par-ticulièrement indiquées, comme la pensée sauvage (Viola tricolor). Cette fleur, emblème du souvenir, aux fleurs panachées de violet, jaune et blanc, pousse dans les herbages de nos mon-tagnes. Ce sont les parties aériennes de la plante qui sont utilisées. On la prescrit aussi dans le traitement d’af-fections cutanées, tels que urticaires, eczémas et démangeaisons. Il est re-commandé lorsqu’on boit une tasse, d’imbiber une compresse de cette in-fusion pour l’appliquer sur l’épiderme à traiter.Elle est souvent associée à l’ortie (Ur-tica dioica) et au trèfle des prés (Tri-folium pratense) qui ont les mêmes propriétés.Connue pour ses feuilles irritantes, l’ortie Ortie dioïque (Utica dioica) ou grande ortie est l’exemple de mauvaise herbe précieuse. Riche en fer, calcium et silice et vitamine C, c’est un légume tonique qu’on mange bien volontiers en soupe aux recettes variées.

Conseil diététiquePour augmenter l’absorption du fer d’origine végétal, comme on le trouve dans l’ortie, il suffit de l’accompa-gner de vitamine C, sous forme de jus d’orange ou d’un filet de citron. En effet, le fer d’origine végétal est moins bien absorbé que le fer d’origine ani-mal…

Les feuilles sont utilisées sous forme d’infusion comme anti-inflammatoire et analgésique des douleurs articu-laires. Pour son effet diurétique léger, on la préconise pour drainer l’orga-nisme. Les racines s’utilisent sous forme de teinture comme traitement adjuvant de l’hypertrophie de la pros-tate.Le trèfle des prés (Trifolium pratense) porte des fleurs rouge profond qui se-

lon la médecine médiévale, indiquaient ses vertus de dépuratif du sang. On utilise ses fleurs comme laxatif doux. Pour le drainage du foie, trois plantes ont un effet approprié. Il s’agit du pis-senlit (Taraxacum officinale). Pourtant considéré comme une mauvaise herbe, le pissenlit possède de nombreuses ver-tus médicinales. C’est une des plantes les plus polyvalentes. Tout le monde se réjouit de manger la traditionnelle salade de dent-de-lion pascale, ses fleurs sont également utilisées pour la préparation de la « cramaillote », gelée de fleurs de pissenlit ou de gâteaux.Sous forme de teinture, la racine exerce une action bénéfique sur l’es-tomac, le foie et le pancréas en aug-mentant les sécrétions digestives. Elle favorise la détoxication du foie. Ses feuilles ont un effet diurétique utilisé en cas de rétention d’eau et d’hyper-tension sous forme d’infusion. Le chardon-Marie (Silybum marianum, Carduus marianus) aux fleurs couleur pourpre a fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Ses graines contiennent une substance très active, la silymarine, qui protège le foie des substances toxiques (abus d’alcool, prise de médicaments..), et stimule la sécrétion biliaire.Quant à l’artichaut (Cynara scolymus), ce sont surtout ses feuilles qui sont utilisées à des fins médicinales. Elles augmentent l’élimination de la bile, facilite la digestion et favorisent la baisse du cholestérol.Ces plantes peuvent se prendre sous forme d’un mélange de teintures pour un drainage hépatique.

mélange de teintures: 20 à 30 gouttes 3 fois par jour dans un verre d’eau, pour drainage hépatique et protection du foie.Taraxacum officinale(pissenlit): 50 ml Carduus marianus (chardon –Marie): 50 ml Cynara scolymus (artichaut): 50 m en aromathérapie, 1 goutte suffit…Ajouter 1 goutte d’essence de céleri (Apium graveolens) ou 1 goutte d’es-sence de livèche, de « lapia » (Levisti-

cum officinale) dans votre huile, avant d’apprêter votre sauce à salade pour stimuler vos fonctions hépatiques et rénales.

Quelques règles de cueillettes:Ne cueillir que les plantes identifiées. 7 % des intoxications sont dues aux plantes. Ne jamais cueillir une plante rare ou protégée.Ne jamais cueillir une trop grande quantité au même endroit et éviter de déraciner une plante.Eviter les lieux proches de cultures où il est probable de trouver des engrais chimiques, des insecticides et des pes-ticides.Ne pas cueillir au bord des routes à cause des gaz d’échappement et de la pollution.

Bon regain d’énergie printanière…

Anne-Françoise Evequoz

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Bye Bye FaCteur!

Champion suisse de marathon de 2008 à 2010, sept fois Champion valaisan de 10’000m, Champion du monde master 2009, vainqueur de la course Sierre-zinal en 2006 et Champion suisse 10km vétéran 2010, le petit facteur d’anniviers ne peut susciter que notre admiration. outre ses performances sportives exceptionnelles, sont aussi à saluer son enthousiasme, sa générosité et sa grande gentillesse auprès des clients de La poste qu’il a servis pen-dant 21 ans dont dix années dans le val d’anniviers. « une offre qui ne se refuse pas », nous dit-il, nous l’ar-rache de la vallée pour Sion où une belle reconversion professionnelle l’attend. Nous serons nombreux à le regretter et nous lui souhaitons tout le meilleur du monde.

pourquoi avez-vous décidé de quit-ter La poste après 21 ans de bons et loyaux services?Je quitte la poste car on m’a fait une proposition qui ne se refuse pas, tra-vailler dans ce qui me passionne le plus, la course à pied. Je serai gérant d’un magazin dédié à la course à pied à Sion et qui ouvrira ses portes à la fin de l’année. Et puis j’ai un peu besoin de ranger les baskets, de vivre plus calmement, en me rendant plus dis-

ponible pour ceux que j’aime. Ne plus courir quoi! (rire)

Qu’est-ce que votre métier de fac-teur d’annviers vous a apporté?Cela m’a permis de réaliser un rêve qui était de travailler dans un petit bureau de poste à la montagne. En plus, quand je suis arrivé dans la val-lée, je n’étais qu’un simple footballeur. Comme je désirai rester dans une cer-taine élite quelque soit le sport, j’avais décidé de m’orienter vers la course à pied qui était pour moi, quand même, une évidence, compte tenu de la no-toriété de la fameuse course Sierre-Zinal. Avec les horaires qui m’avaient été accordés, j’avais le temps pour faire un entraînement de qualité. De plus, en 2006, la Poste a décidé de me soutenir dans mon projet olympique afin de réaliser les minimas pour les JO de Pékin. Malheureusement, plu-sieurs blessures ont compromis ces projets. Cela restera pour moi une merveilleuse aventure car elle m’a permis de pousser mes limites le plus loin possible et de beaucoup rêver.

Quel la première chose qui vous a marqué quand vous avez commencé votre activité de facteur dans le val d’anniviers?Franchement, c’était la gentillesse et

l’accueil chaleureux que certains An-niviards m’ont fait. Une fois, j’ai eu le temps de m’arrêter au café de Pinsec et la propriétaire des lieux, Ida Savioz m’a dit ces mots: «On te souhaite la bienvenue et, comme on dit au curé, que tu restes le plus longtemps pos-sible!»… Dommage que cette maxime ne soit plus d’actualité aujourd’hui…

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à vivre pour vous dans la vallée?Je n’ai qu’un seul mauvais souvenir. Comme chasseur, quand on débarque dans le Val d’Anniviers, on devient vite un concurrent… Et j’ai été vic-time d’une campagne de dénigre-ment incroyable de la part de certains Anniviards parce que quelques jeunes chasseurs d’Ovronnaz de ma connais-sance (sans aucun lien de parentée contrairement à ce qui a été raconté) étaient venus chasser dans la Vallée sans aucune malveillance. Cela m’a fait beaucoup de peine parce que du jour au lendemain, certains ne me sa-luaient plus. J’aurais vraiment préféré un peu de franchise et que l’on vienne s’adresser directement à moi au lieu de valider des racontards. D’une ma-nière générale, j’ai besoin de franchise et de transparence.

Le célèbre facteur d’Anniviers, Tarçis Ançay quitte Anniviers

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Comptez-vous garder un lien étroit avec le val d’anniviers?Bien sûr! D’une part, j’y laisse une partie de ma famille, ma fille Vanina. D’autre part, j’ai plusieurs amis avec qui j’ai tissé des liens serrés. Ensuite, parce que mon objectif est de parti-ciper une dernière fois à la course Sierre-Zinal. Cela me fera toujours très plaisir de rencontrer des Anniviards que j’ai appris à apprécier et dont cer-tains vont beaucoup me manquer…

Que pensez-vous avoir laissé de vous dans la vallée?J’espère que les gens garderont le sou-venir d’un facteur passionné par son métier, par les gens et par la course à pied. Je pars avec le coeur gros car quand je suis arrivé ici, j’étais sûr que c’était pour y poser mes valises pour de bon…

Qu’attendez-vous de votre nouvelle vie?J’espère simplement retrouver un peu de calme après toutes ces années de folie, de nouveaux défis et rêves. Les rêves, c’est toujours ce qui m’a fait avancer. Et j’aimerais transmettre ce message à tous les parents: n’empê-chez jamais vos enfants de vivre leurs rêves car ce sont eux qui permettent de croire en soi. Enfin, je souhaite beaucoup de bonheur et de joie à tous les habitants de la vallée. Beaucoup ignorent encore la chance qu’ils ont d’habiter dans une région aussi belle…

Propos recueillis par isabelle Bourgeois

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Bye Bye FaCteur!

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Avez-vous déjà connu l’expérience d’une visite commentée des merveilles du ciel anniviard ? A deux pas de chez vous, l’Observatoire François-Xavier Bagnoud (OFXB) vous offre cette chance extraordinaire! Des spécia-listes vous attendent pour vous guider dans un parcours initiatique ouvert à tous à travers le cosmos. Vous y vivrez une expérience à la fois poétique, scientifique et ludique, où chacun pourra y trouver la réponse aux ques-tions simples mais fondamentales que l’humanité se pose depuis des millénaires. Quelle est la place de la Terre dans le système solaire? La vie existe-t-elle ailleurs dans l’Univers? Que sait-on aujourd’hui de l’évolution des planètes, des étoiles, des galaxies?

Une instrumentation moderne vous attend à l’OFXB, pour observer les profondeurs du ciel nocturne. De jour, une vue détaillée du Soleil, forte-ment agrandie et projetée sur écran, vous sera offerte ; vous y verrez les fameuses taches sur la surface, qui témoignent de l’existence du cycle solaire, preuve que notre astre du jour est une étoile variable qui pilote à distance les instabilités du climat terrestre. Après quelques années calmes, le Soleil se «réveille» en 2011

et montre de nouvelles taches. C’est donc le bon moment pour venir pro-fiter des observations faites à l’OFXB.

En cas de météo peu favorable (cela arrive même en Anniviers !), un sys-tème de projection ingénieux vous fera découvrir depuis la salle de l’Ob-servatoire le cosmos en trois dimen-sions grâce à des lunettes spéciales. Les projections 3D se développent actuellement, mais l’OFXB a été pré-curseur dans ce domaine puisque cet équipement de pointe a été mis en place en 2005 déjà.

L’OFXB est installé depuis 1995 dans le Val d’Anniviers, à Tignousa au-dessus de St-Luc. C’est une superbe et origi-nale réalisation, fruit de l’imagination et de la volonté de ses deux concep-teurs principaux Jean-Claude-Pont et Georges Meynet, qui avaient déjà créé en 1989 le Sentier des Planètes. Ce parcours de six kilomètres le long d’un des balcons anniviards, emprunte depuis Tignousa le tracé de la course Sierre-Zinal, en direction, et au-delà, de l’hôtel Weisshorn.L’OFXB existe grâce aux soutiens des instances politiques, des organismes touristiques et de fondations privées, qui ont bien compris le rôle de pro-

motion que jouent l’Observatoire et son Chemin des Planètes. L’OFXB, par sa seule présence, contribue à donner une image touristiquement positive à la région: si un observatoire a été établi là, c’est que la météo est favo-rable! Il donne aussi de la vallée une image complémentaire à celle des activités touristiques standards (le ski par exemple). C’est une approche de type « tourisme doux » qui permet de diversifier l’offre faite aux visiteurs. De plus, l’OFXB contribue par son rayonnement à faire venir en Valais des visiteurs qui font vivre les divers acteurs du tourisme, hôtels, locations de chalets et d’appartements, restau-rants, commerces, remontées méca-niques.

L’OFXB joue un rôle reconnu dans la transmission des connaissances scien-tifiques, en particulier astronomiques, en Valais. C’est de plus un centre qui contribue à assurer un rayonnement international au canton, attesté par le grand nombre de visiteurs, et par les nombreux articles ou émissions de radio ou de télévision qui paraissent régulièrement dans les divers média. Toute visite de l’OFXB est un moment inoubliable de réflexion et de discus-sion entre spécialistes et grand public.

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Les activités principales de l’oFxB sont: Des séances d’observation de nuit, à l’aide du télescope ou à l’œil nu. Des séances d’observation de jour, sur le Soleil principalement.L’utilisation du système de projection 3D, en particulier en cas de mauvaises conditions météorologiques.Des parcours, parfois accompagnés, sur le Sentier des Planètes.Des ateliers astronomiques pour des classes, ou pour des jeunes gens sélec-tionnés sur dossier.Des grandes soirées astronomiques complétées par des conférences don-nées par des astronomes profession-nels.

A bientôt donc !

gilbert Burki, président du Conseil de Fondation de l’oFxB

Les visites à l’oFxBPour les visites publiques, consultez les dates sur le site www.ofxb.ch, ou dans le journal Les 4 Saisons d’Anni-viers. Les inscriptions sont à faire par e-mail ([email protected]), par téléphone (079 304 80 59, 027 475 58 08) ou à l’Office du Tourisme de St-Luc (027 475 14 12). Les autres Offices du Tou-risme de la vallée donnent aussi des renseignements.

Des visites de groupes constitués peuvent aussi être organisées, à d’autres dates que celles données sur le site internet. Inscriptions aux mêmes contacts.

L’association des amis de l’oFxB (aaoFxB)Si vous voulez soutenir « votre » Ob-servatoire, vous pouvez aussi deve-nir membre de l’AAOFXB, qui compte actuellement plus d’une centaine de membres. Votre contribution permet-tra de réduire les charges de l’Obser-vatoire, et donc le coût des séances demandé aux visiteurs. Les Amis de l’OFXB témoignent ainsi par leur en-gagement d’un soutien large à l’acti-vité astronomique dans le Val d’Anni-viers, devenu en 15 ans la Commune des Etoiles.

Les adhésions à l’AAOFXB peuvent se faire sur le site internet (www.ofxb.ch), par e-mail ([email protected]), par téléphone (079 304 80 59), par cour-rier (OFXB, 3961 St-Luc), ou sur place à l’OFXB.

evénements astronomiques à ne pas manquer en 2011- Une éclipse totale de Lune, visible partiellement le soir au lever de Lune.- Le maximum de l’essaim des Per-séides (étoiles filantes) le 12 août.Cet événement annuel donne lieu de-puis une dizaine d’années à une«fête» internationale, relayée souvent par la TV française. C’est l’occasion de nombreuses rencontres entre les as-tronomes et le public. Une soirée sera organisée à l’OFXB autour decette date, plus probablement entre le 4 et le 7 août.

t. 027 475 32 70 - f. 027 475 32 [email protected]

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Saviez-vous qu’il existe dans la val-lée un passionné de petits trains qui a transformé son jardin en un mer-veilleux mini parcours ferroviaire à faire rêver petits et grands? ren-contre avec olivier Jouenne, un jeune grand-papa que l’on aurait tous rêvé d’avoir, même les filles!

depuis quand est venu cette passion des trains?J’avais 5 ans quand j’ai reçu mon pre-mier train électrique. A l’époque, j’avais quand même déjà construit un réseau d’une vingtaine de mètres carré! Mon grand-père m’avait aidé à installer ma première planche pour poser les rails. Et puis les petits trains ont grandi et j’ai passé au réel. J’ai travaillé 25 ans aux Chemins de Fer Français, comme éléctro-mécanicien sur de vrais trains!

Quand avez-vous décidé de trans-former votre jardin en parc d’attrac-tion?Quand j’ai quitté mes parents, j’ai ar-rêté les petits trains et tout mis dans

des cartons pendant des années. En arrivant dans la vallée, en 2003, j’ai décidé de ressortir mes trains, pour les vendre. Je n’avais pas de place et pas de local… Et puis un jour, je me suis mis à regarder le terrain autour de mon chalet… Et vous connaissez la suite! J’ai vendu tous mes petits trains aux enchères pour m’acheter mon premier gros train avec des rails. Puis j’ai com-mencé à mettre les rails dans la pe-louse et me suis mis à faire les décors, les ponts, les viaducs, les tunnels, tout fait maison! J’ai détruit un talus pour en faire une montagne percée de tun-nels et de galeries! Mon petit local qui était un atelier est devenu un dépôt de train et mon jardin est devenu une curiosité locale dans le val d’Anniviers. Je l’ai ouvert au public en 2010.

de quoi se compose ce petit bijou roulant?Pour l’instant, il y a 188 mètres de voies, une dizaine de trains, 7 tun-nels superposés dans le talus dont une

galerie de 7m50 de long! D’ailleurs, une fois, j’ai trouvé un bout de pain au milieu de cette galerie, comme par hasard... Il avait été apporté par une fouine. Pour l’attraper, j’ai du mettre bout à bout deux tuyaux d’aspirateur et envoyer tout ça dans le tunnel! Il y a aussi 1m60 de dénivelé, 2 gares et un seul chef de gare, c’est moi! Tout fonctionne sans fil, avec une télécom-mande. La régularisation des trains se fait par des feux et des décodeurs. Les wagons sont éclairés et tournent même la nuit, c’est un son et lumière! Cela fait 5 ans qui je m’y attèle… Et ce n’est pas fini!

vous n’allez quand même pas raser la maison du voisin?(Rires) Mais non, bien sûr! Je vais juste aménager la terrasse au-dessus de mon garage! J’ai le projet de complé-ter le décor et ajouter 50 mètres carré pour y accueillir une montagne et un téléphérique! Mais je ne commence pas avant 2012. Il faut que je finisse d’abord quelques retouches sur le cir-cuit actuel.

iNSo

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troiS petitS tourS et puiS revieNNeNt...

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Comment réagissent les visiteurs?Les enfants ne savent plus où don-ner de la tête! Ils ont des yeux ronds comme des billes! Mon petit-fils de 3 ans court partout et j’en ai fait un fada des trains! Un futur cheminot! L’année passée, je lui ai donné son premier train et depuis, il ne décroche plus…

passionné par les trains depuis votre enfance, comment avez-vous réussi à vous faire une place dans le monde des « vrais » trains?J’ai toujours rêvé de travailler dans les chemins de fer et je l’ai réalisé par hasard. En assurant ma voiture! L’assu-reur avait un cousin qui bossait aux chemins de fer. Lors de notre premier rendez-vous pour discuter de mon

contrat d’assurance (j’avais 17 ans), il m’a demandé ce que je voulais faire plus tard. «Trains», je lui ai répondu. Il a téléphoné devant moi à son cousin qui était chef magasinier aux Chemins de Fer Français et huit jours plus tard, j’étais convoqué et engagé. Ah le ha-sard fait bien les choses…

a part les petits trains, avez-vous une autre activité dans la vallée?J’ai été électricien chez Gaby Solioz pendant plusieurs années. Maintenant, j’ai repris l’agence Immobilier Va-cances Locations à St-Luc et Chando-lin. Comme je suis fou de bricolage, j’ai ouvert un atelier d’homme à tout faire «Atelier services» qui va avec l’agence. Je fais toutes les petits réparations, des

robinets qui fuient, en passant par les clôtures, l’électricité ou changer les postes de télé! Je ne peux pas m’arrêter de faire quelque chose!

propos recueillis par iBg

Ouvert d’avril à septembreEntrée gratuiteHoraires et visites sur demande:079 402 49 88

3961 St-Luc 027 475 32 15 www.immobilier-vacances.ch

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A Vercorin, des anciens collabora-teurs du CICR partagent leur joyeuse et succulente humanité en créant une nouvelle association, La Véranda.

Tous deux collaborateurs auprès du CICR pendant de longues années, Sophie et Michel Minnig ont marqué l’histoire de l’Institution. Souvenez-vous, Michel fut le principal médiateur dans la prise d’otages à l’ambassade du Japon, à Lima au Pérou en 1996, au cours de laquelle 369 personnes avaient été retenues en otages. Quant à Sophie, elle a d’abord travaillé pen-dant 20 ans au CICR en Afrique, en Amérique Latine, en ex- Yougoslavie,en Russie et au Moyen-Orient ou de par sa spécialisation en droit inter-national humanitaire et en droit de l’homme elle s’est consacrée à la pro-tection des détenus et des personnes

déplacées par les conflits. Au cours de ses années, ces tragédies humaines lui ont enseignée que seule une trans-formation personnelle profonde per-met de dépasser les haines et les rivalités en évitant également de les transmettre aux générations futures. Sophie s’est formée à la Fondation de Naturopathie à Buenos Aires dans les techniques millénaires de la médecine chinoise et du Qi Kung.

Tous deux amoureux des humains, de la vie et de la gastronomie (Michel est un passionné de cuisine et un cordon bleu réputé), ils ont mis leur expé-rience au service de ceux qui, dans la vallée, souhaitent s’ouvrir à autres choses.« L’Association La Véranda est née du désir de créer un espace d’échange, de partage et de créativité, raconte So-

phie. Elle a été fondée à Vercorin au début de cette année et ses membres fondateurs, dont plusieurs anciens délégués du CICR, ont eu envie de continuer à réfléchir ensemble sur des thèmes d’actualité. Ils ont également souhaité mettre à profit la diversité et la richesse de leurs expériences personnelles et professionnelles pour proposer des activités créatives et de développement personnel ».

Ainsi, les activités proposées sont aussi diverses que les intérêts et le parcours de ses membres fondateurs.En voici quelques exemples:

• les soirées à thème sur la décou-verte de pays et leur art culinaire, la dernière en date a été consacrée au Moyen-Orient qui ne pouvait pas mieux tomber avec la venue du « Prin-

de L’humaNitaire à L’eNgagemeNt aSSoCiatiFeN

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Michel Minnig, Sophie et leur fille

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temps arabe » et son aspiration aux droits fondamentaux, à la démocratie et à la dignité. Un expert du Moyen-Orient, Michel Cagneux, était venu partager sa vision de ces changements historiques devant un public captivé.

• les activités de développement per-sonnel et de bien-être avec l’orga-nisation de stages de QI Gong et découverte des plantes, de même que proposition de stages de massages (shiatsu) les stages créatifs (théâtre, clown, danse africaine, contes etc.)

• les causeries apéritives sur des sujets divers (accompagnement aux mou-rants, éclairage sur la psychosoma-tique, récits de voyage ou autres).

La Véranda réunit à la fois des per-sonnes du village de Vercorin et de la région mais également des membres venus de l’extérieur dans une idée de synergie et de convivialité. Décidé-ment, cette petite vallée est truffée de grandes initiatives, non?

iBgL’Association « La Véranda » est heu-reuse d’inviter à Vercorin, le samedi 16 avril, de 18-000-20.00, JUANA CAL-FUNAO, Cheffe Mapuche (les gens de la terre) de la communauté indigène Juan Paillalef au sud du Chili. Détenue pendant 5 ans au sud du Chili en rai-son de son combat en faveur de son peuple, Juana viendra parler du peuple mapuche, de sa cosmovision et de sa médecine traditionnelle. Elle parlera également de son expérience person-nelle comme cheffe et représentante d’une communauté mapuche. Entrée libre et débat suivi d’un apéritif.

Renseignements:Sophie Graven Minning

[email protected]

Vercorin, samedi 16 avrilJUANA CALFUNAOCheffe Mapucha Parlera de son expérience personnelle comme cheffe et représentante d’une communauté mapuche

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maNiFeStatioNS eN aNNivierS dans toutes les stations

Jusqu’à fin avril Animations hebdomadaires - Renseignement dans les OT

17.04.2011 Match de Reines Mission

22 au 24 avril 2011 Jeux de Pâques à travers le village Zinal

25.04.2011 Spectacle de marionnettes Sorebois

25.05.2011 Journée de nettoyage des musées Ayer

22-23.05.2011 Tournoi Inline Ayer

Mi juin Inalpe Nava

19.06.2011 Cuisine sauvage avec Sylvie Zinal

23.04.2011 Ateliers décoration des œufs de Pâques St-Luc

23.04.2011 Concert «Les Tontons Baston» St-Luc

24.042011 Arrivée du apin de Pâques et course aux œufs St-Luc

29.04.2011 Ultimates Days St-Luc

04.06.2011 Journée Suisse des moulins St-Luc

Mi-juin Inalpe Roua

18-19.06.2011 Nuit de la randonnée St-Luc

24.04.2011 Atelier de décoration des œufs de Pâques Chandolin

25.04.2011 Arrivée du lapin de Pâques, couses aux œufs

et concours à la cuillère Chandolin

04.06.2011 Journée Suisse des Moulins Chandolin

mi-juin Inalpe Chandolin

18-19.06 Nuit de la Randonnée Chandolin

15.04.2011 Fondue Lune Bendolla

22.04.2011 Cortège des crécelles Grimentz

23.04.2011 Waterslide Contest Bendolla

23.04.2011 Cortège crécelles

+ atelier de décoration des œufs de Pâques Grimentz

24.04.2011 Course aux œufs Grimentz

25.04.2011 Gala des saveurs d’Anniviers Grimentz

30.04.2011 ULTIMATES DAYS Grimentz

04.06.2011 Journée des moulins Grimentz

mi-juin Inalpe Avoin

24-26.06.2011 L’Illiade des Compagnons de la Navizence Vissoie

01-02.07.2011 L’Illiade des Compagnons de la Navizence Vissoie

23.04.2011 Journée de travail Niouc

24.04.2011 Fête de Pâques Niouc

19.06.2011 Fête du village Niouc

24.04.2011 Pâques - Atelier et démonstration de parapente Vercorin

25.04.2011 Challenge Virages Sport Vercorin

05.06.2011 Slow Up Vercorin

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Comité de rédaction:Marc Genoud (Conseiller communal)Benoît Epiney (Présient HC Annviers)Jérôme Bonvin (Président Ski-Team Anniviers)Christian Caloz (Président FC Anniviers)Pascal Zufferey (Montagne-Club Anniviers)Paolo Marandolarédactrice en chef et graphisme: Isabelle A. Bourgeoisphotos: Anne-Lise Bourgeois, Jean-Louis Claude et les Clubs de Sport AnniviersLogo du journal: Alain-Yan Mohrmise en page et impression: Imprimerie de la Vallée, Vissoie-Anniviersremerciements: Commune d’Anniviers et tous les annonceursmode de parution: trimestrielle

Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers et de Vercorin ainsi que dans les bureaux communaux d’Anniviers.

Impressum «Les 4 Saisons d’Anniviers»

• A vendre, métier à tisser Modèle Künzler - 170 x 110 x 135 cm (haut) 140 cm: 2x 60 / 1x 50 / 1x40 120 cm: 1x 30, Banc + acces-soires, Prix à discuter Mme Zehnder, 3961 St. Luc, 079 517 49 17 / 056 223 23 40• A vendre, 4 roues d’hiver pour Subaru Forester, 4 jantes Subaru en acier montées de pneus Hankook cIe Bear w 440, dimension 205/70 R15 96T utilisées seulement 1 hiver env 75%. Prix: 480 CHF, à discuter.Jeune femme (langue maternelle néerlandais) cherche travail secréta-riat, comptabilité et accueil clientèle. 076 269 92 02. • A vendre, Bois de feu. De 120 à 220 le stère, selon qualité. 079 693 05 18.• Cherche retraité(e) correcteur bénévole pour venir en support à la relecture des 4 saisons d’Anniviers.Contacter la rédaction 079 286 18 82• Pour découvrir les créations Santé Autonomie Solidarité, Itinéraire Santé propose « Rêve de Mobilité II » au CMS de Sierre le samedi 7 mai 2011, suivi en juin de « Rêve de Mobilité III » en Anniviers Rensei-gnements : 0041 79 342 36 74 ou www.itineraire-sante.com• Initiation aux fondamentaux de la mycologie. Cours théoriques et pratiques donnés par M. Jean-Luc Tordeur, membre de l’Association Cantonale Valaisanne de Mycologie. Pour les personnes intéressées, s’adresser à Anne-Françoise Evé-quoz, à la pharmacie d’Anniviers. Nombre de places limitées.

Envoyer vos annonces, votre courrier et vos idées d’articles à:[email protected] parution: juillet

Les petites annonces gratuites de la saison

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