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N° 3 - 2 eme Trimestre 2008

N° 3 - 2 Trimestre 2008 - Exton Consulting · reurs, une relation personnalisée et dans la durée avec leurs clients. AVIVA explique par exemple, dans sa campagne de communication

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N° 3 - 2eme Trimestre 2008

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Pour notre troisième newsletter « Inside Financial services », nous avons

choisi de partager avec vous nos convictions sur deux sujets d'actualité dans

les services financiers :

- L'Assur Banque :

Après l'émergence et la réussite des bancassureurs, y a-t-il un marché, une

place pour les assurbanquiers ?

Vous découvrirez au travers de cet article que même si le chemin semble

délicat, c'est un véritable relais de croissance pour les assureurs, principale-

ment en termes de fidélisation mais aussi de conquête.

Néanmoins chacun doit encore trouver son propre modèle économique et de

croissance.

- Les Services Partagés ou « Shared Services »

Ce type d’organisation consiste à mutualiser (voir externaliser) des fonctions

pour une plus grande professionnalisation et de véritables économies.

L’industrie a démarré ces formes d’organisation il y’a plus de 10 ans et en est

à sa 2 eme voire 3eme génération. Cette vague atteint aujourd'hui les services

financiers.

Tous les acteurs du marché réfléchissent actuellement à optimiser ou

réorganiser leur fonction de support Back office. Les enjeux financiers et

organisationnels sont considérables pour les années à venir.

Nous sommes à votre entière disposition pour plus de détails sur ces sujets

ou sur notre cabinet.

Nous vous souhaitons une excellente lecture.

Les Associés

Pour plus d'informations :

[email protected]

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�La réussite de la bancassurance ne fait plusdébat. Depuis maintenant près de 30 ans les banquiers ont investi le secteur de l'assurance. D'abord en proposant descontrats d'assurance vie pour profiter du marché croissant de la collecte épar-gne puis en sediversifiant vers desproduits d'assurance dommage.

Le résultat est éloquent : aujourd'hui sur lemarché des particuliers, 25% des affairesnouvelles en IARD et 60% de la collecte enassurance vie sont effectuées par les bancassureurs. Quatre acteurs bancairessont désormais dans le top 10 des groupesfrançais d'assurance – ils étaient seulementdeux il y a 10 ans !Si les banquiers viennent sur le territoire

des assureurs, la réciproque est avérée.Car l'assurbanque ça marche : la MACIFfait 80 000 crédits personnels par an soit presque autant que de grands groupes bancaires, Groupama vise 100 000 crédits

en 2008 (vs ~35 000en 2007). La nou-veauté est que lesassureurs se diver-

sifient vers la banque au quotidien (BAQ) etl'épargne financière.

Des comptes sur livret à taux boostés permettent de compléter la gamme assu-rance vie - la BAQ propose un interlocuteurunique pour toutes les opérations de banque et d'assurance et permet de capterdes flux générés par des produits comme la prévoyance ou l'assurance santé.Mais les ambitions sont différentes. Les

banques se sont lancées sur le marché del'assurance dans un objectif de conquêtealors que les assureurs souhaitent, par l'activité bancaire, fidéliser leurs clients. Ladémarche assurbanque est défensive. Ils sont désormais six groupes d'assuranceà commercialiser, ou sur le point de le faire,une offre proposant un compte courant etles moyens de paiement associés.

3

La bancassurance fonctionne, se développe et conquiert chaque année un peu plus de

parts de marché. Depuis le début des années 2000 les assureurs français se sont lancés

dans la distribution de produits bancaires avec des résultats mitigés malgré des

approches stratégiques différentes. L'assurbanque est-elle un mirage ou un eldorado ?

Emmanuel PETITDirecteur

“ L’assurbanque ça marche ! ”

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Contrairement aux trois premiers, Covéa et

bientôt MACIF et MAIF ont fait le choix de

ne pas créer une banque et de se concen-

trer sur leur rôle crucial de distributeur en

devenant des intermédiaires en opérations

de banque (IOB). Covéa s'est ainsi associé

au Groupe Banques Populaires tandis que

MACIF et MAIF ont inscrit l’activité bancaire

dans le cadre de leur alliance avec le

groupe des Caisses d'Epargne. Il est trop

tôt pour tirer des conclusions sur l'orienta-

tion stratégique la plus pertinente. En

revanche une chose est certaine, tou-s les

assurbanquiers éprouvent de grandes diffi-

cultés à générer de la rentabilité. Le modèle

de bancassurance a mis 10 à 15 ans pour

devenir une vraie "machine de guerre",

combien de temps faudra-t-il aux assurban-

quiers pour un résultat équivalent ?

Bien que les métiers soient intrinsèquement

différents (graphique ci-joint p.5), les straté-

gies commerciales pour aller sur le terrain

de l'autre sont identiques. Assurbanquiers

comme bancassureurs modifient le partage

de la valeur au profit du client. La bancassu-

rance a réduit les

frais de gestion en

assurance vie, et

proposé la valeur à

neuf en assurance

dommages pour

des primes équivalentes ou inférieures aux

tarifs des assureurs IARD.

Dans l'assurbanque, cela se caractérise par

une baisse voire une suppression des frais

bancaires, la rémunération du compte

courant, une grille tarifaire agressive et des

couplages banque-assurance permettant

au client de réduire ses primes.

Pour les réseaux des assureurs, la BAQ

n'est pas un produit de plus, c'est un

métier qui nécessite un comportement,

des process, des contrôles spécifiques ;

la difficulté majeure à laquelle l'assurban-

quier doit donc faire face est l'appropriation

par son réseau de

distribution de cette

nouvelle activité. La

formation est lourde

et par ailleurs c'est

une activité qui

engendre une fréquence de contact six fois

supérieure à l'assurance or les réseaux

physiques ne sont pas dimensionnés pour

accueillir le flux de clientèle généré par

l'activité banque.

SIX ACTEURS POUR QUATRE MODÈLES STRATÉGIQUES DIFFÉRENTS

MÊMES ARMES ? MÊMES EFFETS ?

�4

“ Assurbanquiers comme bancassureurs

modifient le partage de lavaleur au profit du client ”

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LA BANQUE ET L'ASSURANCE SONT INTRINSÈQUEMENT DES MARCHÉS DIFFÉRENTS

Selon une étudeTNS Sofres de mai2006, 29% desclients pensent queles compagn iesd'assurance sontaussi légitimes queles banques à proposer des produits bancaires. Certes, c'est moins que les 45%qui estiment que les banques sont aussilégitimes que les compagnies d'assuranceà proposer des produits d'assurance, maisl’assurbanque reste une nouveauté pour legrand public par conséquent cette base dedépart de 29% n'est pas négligeable.

Certes, changer de banque n'est pas

encore un acte banalisé et simple à réaliser

mais les comportements clients évoluent

soutenus notamment par la réglementation

qui se veut plus favorable au client, les

associations de consommateurs qui se

mobilisent et utilisent efficacement les

médias, l'accès toujours plus aisé à l'infor-

mation et l'émergence de comparateurs

notamment sur internet.

Les consommateurs deviennent plus

critiques dans leur

relation à la banque :

le consommateur est

en attente d'une

relation bancaire

di fférente. Selon

CSA-La Tribune, 86% des français estiment

que les banques placent leurs intérêts avant

ceux de leurs clients. Ils dénoncent la

rotation des personnels, la productivité et

le pilotage par les objectifs individuels dans

les réseaux bancaires qui obèrent le conseil

financier objectif.

LES ASSURBANQUIERSSONT LÉGITIMES

5

“ Le consommateur est en attente d’une relation

bancaire différente ”

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L'assureur a une connaissance client diffé-rente de celle d'un banquier. L'approche est plus comportementale et moins finan-cière ce qui peut permettre de proposer des produits innovants et des approches commerciales différenciées. La connais-sance des comportements clients en assurance (mais également en crédit) peutpermettre une meilleure maitrise du risquebancaire. Ce qui est un vrai avantage pourse lancer dans la banque au quotidien.Autre point fort mis en avant par les assu-

reurs, une relation personnalisée et dans ladurée avec leurs clients. AVIVA explique par exemple, danssa campagne dec o m m u n i c a t i o nactuelle, que ladurée moyenne derelation entre unagent et son clientest de 14 ans. L'enjeu pour un assureurdans l'activité de banque au quotidien estdonc de définir précisément le rôle de son

réseau commercial dans ce nouveaumétier. Les opportunités offertes par inter-

net et le développe-ment de la distribu-tion directe (low costou non) de produitset services finan-ciers peuvent com-penser ou venir en

appui d'un réseau commercial moins densemais surtout d'une fréquence de contactsplus faible.

Certes les bancassureurs ont pris de

l'avance et proposent aujourd'hui un

modèle qui va continuer à prendre des parts

de marchés en assurance dommages. Mais

le débat n'est pas clos. Les assureurs ont

acquis auprès des consommateurs et du

marché une légitimité sur les produits

d'épargne qui peut leur permettre

aujourd’hui une diversification vers l'épar-

gne financière et la banque au quotidien. Le

développement du consumérisme des

clients impose une pression supplémentaire

sur les tarifs bancaires et une volatilité plus

grande des clients (un français sur trois est

multibancarisé).

Aussi dans cet environnement les assur-

banquiers peuvent faire valoir de réels

atouts permettant de remettre en cause la

relation bancaire actuelle et proposer une

nouvelle répartition de la valeur. Mais réali-

ser une telle évolution demande aux assu-

reurs une bonne introspection et une

analyse stratégique cohérente car les

écueils dans la mise en œuvre peuvent être

nombreux et la facture finale délicate si les

questions les plus structurantes n'ont pas

été traitées au préalable (cf les points

d'attention ci-contre).

De nombreuses réflexions sont en cours

et le marché va évoluer dans les mois à

venir. Ainsi, Gérard de La Martinière,

Président de la Fédération Française des

Sociétés d'Assurances (FFSA), déclare que

les assureurs "pourraient demander eux

aussi le droit de distribuer le Livret A". Il est

vrai que 112 milliards d'euros d'encours ça

fait réfléchir…

6

LES ASSUREURS ONT CAPACITÉ À SE DÉMARQUER ET À PROPOSERUN MIX MARKETING INNOVANT ET DIFFÉRENCIANT.

LE DÉBATN'EST PAS CLOS

“ L’enjeu pour un assureur est le rôle de son réseau

commercial ”

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�La situation économique actuelle, souvent conjuguée à une démographie des

organisations qui constitue à la fois une menace et une opportunité, pousse toutes

les entreprises à mettre en œuvre des programmes d’efficacité opérationnelle.

De nombreux acteurs des services financiers engagent aujourd’hui des réflexions sur le

sujet de la mutualisation, voire de l’externalisation concernant de multiples processus

support ou back office, escomptant des gains très significatifs de plus de 20%.

Jean-Michel SIMONDAssocié

POURQUOI METTRE EN ŒUVREDES SHARED SERVICES ?

Plusieurs enjeux légitiment ce type de

solutions :

1) La réduction des coûts, qui est

obtenue par différents leviers :

• la mise en œuvre d’économies d’échelles,

la meilleure prise en charge de pics

d’activités, la mise en commun de manage-

ment intermédiaire, l’alignement sur de

meilleures pratiques ;

• une capacité d’investissement accrue

pour optimiser le fonctionnement, sur

des nouvelles technologies, dans

des programmes d’optimisation et d’indus-

trialisation des pratiques et processus ;

• des écarts de salaires si la mutualisation

concerne un pays à coûts réduits.

Dans la pratique, il n’est pas rare de

constater des économies de 20 %, qui

peuvent aller jusqu’à 50 % en combinant

tous les leviers.

2) L’amélioration de la qualité de service.

Elle découle de plusieurs facteurs :

• La mise en œuvre d’une nouvelle dynami-

que d’organisation : nouvelles équipes

ayant bénéficié d’une formation à une

nouvelle culture de service, production

d’indicateurs et de benchmarks permettant

de suivre et d’analyser les causes de non

qualité.

• La mise en œuvre dès le départ des

meilleures pratiques.

• L’effet volume du centre mutualisé qui

lui donne les marges de manœuvre

pour mettre en œuvre des expertises ou

compétences spécifiques, créatrices de

valeur ajoutée.

3) La focalisation des opérationnels sur

leur métier de base. Ce mouvement est

engagé à de multiples niveaux :

• Globalement, au niveau des Front Office

qui, pour se concentrer sur leurs activités

commerciales clients, transfèrent et

mutualisent de plus en plus d’activités

de Middle Office vers les Back Offices, qui

eux-mêmes mutualisent ou externalisent

leurs activités les plus transactionnelles ;

• Au niveau des fonctions en particulier

avec par exemple des transferts d’activités

vers des centres mutualisés :

- activités de production depuis le contrôle

de gestion vers la comptabilité,

- activités administratives depuis les RH

vers l’administration du personnel.

- activités de tri ou de traitements de

premier niveau du courrier depuis les

organisations Back Offices vers les services

courrier.

4) La capacité à déployer des processus

standardisés et outillés dans la filière

concernée .

“ Au-delà des économies de coûtssignificatives, une organisationmutualisée est une véritable tourde contrôle qui permet de mieuxcomprendre, mesurer et comparerles leviers de créations de valeursdes différentes entités qu’ellesert.”

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UNE MISE EN ŒUVRE COMPLEXE

�LES RÈGLES A RESPECTER

Plusieurs règles sont donc à respecter lors

de la mise en œuvre de Shared Services.

1 - Définir une vision et formuler une

ambition.

Parce que ces projets sont complexes à

mettre en œuvre et donnent une nouvelle

orientation organisationnelle (en principe

durable et peu réversible), il est important

de détailler la vision sous ses différentes

composantes :

- la formulation des finalités du projet

et des gains escomptés :

économies de coûts, qualité de services, …

qui servent de fil conducteur dans le choix

des options de mise en œuvre comme par

exemple le niveau d’industrialisation ou

d’harmonisation des pratiques.

- la formulation d’une ambition de

valeur ajoutée sur la chaîne complète du

processus :

• valeur ajoutée d’industrialisation et de

qualité de service pour les centres

mutualisés,

• valeur ajoutée d’expertise ou de décision

sur les populations non mutualisées.

Dans la pratique, la mutualisation peut se

révéler moins bénéficiaire que prévue :

Il existe un surcoût de complexité

organisationnelle d’autant plus important

que l’on doit gérer des organisations multi

clientes, sur des sites distants et / ou dans

des cultures éloignées. Cette complexité

nécessite une charge de pilotage complé-

mentaire à celui du centre, pour bien piloter

la relation.

Bien souvent les centres mutualisés

ne gèrent qu’une partie d’un processus

initié dans d’autres directions en amont. Or

l’efficacité de ces centres dépend largement

de la qualité des processus amont alors

qu’ils n’ont souvent pas la légitimité pour les

optimiser.

Le projet est souvent focalisée sur

une approche réduction de coûts alors

qu'il doit permettre , grâce à une meilleure

répartition des tâches entre les acteurs,

de développer des activités à valeur

ajoutée pour obtenir d'autres bénéfices

significatifs.

Enfin, les projets de mutualisation ont

une forte complexité liée au grand

nombre de dimensions de transformation

qu’il faut savoir gérer et qui sont autant de

chantiers du projet de mise en œuvre :

• des chantiers de structuration :

organisation, processus, outils et technolo-

gies, implantations et aménagements,

modèle et gouvernance du centre

• des chantiers d’accompagnement :

trajectoires, gestion sociale et RH,

communication et conduite du changement.

Ce type de projet se met en œuvre en

4 étapes principales :

• une phase de vision de 3 à 4 mois

qui permet de définir le périmètre

et les grandes lignes de la mutualisation,

d’élaborer le bilan économique, et de

définir la stratégie de déploiement,

• une phase de conception détaillée avec

le design de la cible, le choix du centre et

la trajectoire de migration,

• une phase de déploiement,

• une phase de consolidation et d’animation,

avec la mise en œuvre d’un programme

d’amélioration continue, l’extension éven-

tuelle du périmètre, la finalisation de la

gouvernance.

Des projets d’actualité :

Jusqu’à présent beaucoup d’acteurs ont

préféré ne pas s’engager dans ce type

de projet du fait de leur complexité, des

perturbations sociales qu'ils engendrent,

mais aussi de leurs impacts sur la gouver-

nance des organisations notamment dans

celles régionalisées.

Aujourd'hui, dans un contexte économique

tendu, une majorité d’entre eux s'engage

dans ces réflexions qui concernent en

priorité :

- Les fonctions support : les comptabilités

(et en particulierla comptabilité fournis-

seurs), les RH, la conformité, les moyens

généraux (courrier, archivage…) ;

- Les fonctions back office et en particulier

les activités de paiement (chèques, espèces,

moyens de paiement internationaux…),

la gestion des crédits.

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- la définition d’une stratégie de compé-

tences en parallèle à la réflexion sur

l’évolution des métiers.

- la définition de scénarios de niveau de

mutualisation : par zone géographique

(Monde, Régions, Pays, sites…), par métier

(Banque, Filiale, métier, sous métier…),

par type de clients, par communauté de

systèmes …

- la définition fine du périmètre des

activités mutualisées. Cette définition

passe par la définition de critères d’enjeux et

de faisabilité pour chaque processus

étudié, pour les positionner en 4 catégories :

• les activités à mutualiser en centres de

services : activités transactionnelles et

communes à plusieurs sites,

• les activités d’expertise à mutualiser dans

des centres d’expertises qui peuvent être

distincts des premiers,

• les activités de décisions opérationnelles

locales,

• les missions de souveraineté et de

définition des politiques, à organiser au

niveau du management de la filière.

9

� �LES 4 CATÉGORIES D’ACTIVITÉS

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2 - Mettre en place une gouvernance

complète et adaptée.

Cette gouvernance se situe à plusieurs

niveaux.

Il s’agit d’abord de définir l’organisation des

responsabilités sur le projet entre trois

acteurs :

• une direction de programme, appuyée

par la DRH, les directions fiscale et /ou

juridique …

• la direction du site (pays ou métier) dont

une partie de l’activité est mutualisée et qui

doit gérer l’évolution de ses ressources

internes, la réorganisation de ses activités

locales, le pilotage de la relation avec le

centre mutualisé,

• la direction du centre mutualisé qui gére

la montée en puissance du centre et le

transfert des activités des différents sites, la

qualité de service et la gestion des relations

avec les entités clientes. Les responsables

processus du centre doivent démontrer leur

crédibilité auprès des acteurs locaux dès

les premières étapes du projet pour

favoriser la bonne adhésion au projet.

Il est nécessaire ensuite de définir les

modalités de pilotage stratégique du centre

mutualisé. Un comité stratégique doit prési-

der à ses évolutions en termes d’atteinte

des résultats escomptés, d’évolution du

périmètre des services, de choix d’investis-

sements pour améliorer la qualité, diminuer

les coûts, fixer les tarifs de prestations …

3 - Faire de la dimension RH un atout

plutôt qu’une contrainte.

La mise en œuvre d’une mutualisation

a un impact très fort sur les populations

concernées, surtout dans le cadre d’un

changement de site.

Trois populations sont à gérer :

- les personnes dans le périmètre de la

mutualisation et qui font l’objet d’une

mobilité interne, voire externe,

- les personnes nouvellement recrutées (en

interne ou externe) pour constituer les

ressources du centre mutualisé,

- les personnes qui seront en relation

directe avec le centre mutualisé et dont le

périmètre des activités ou l’organisation du

travail sont amenés à évoluer suite à sa

constitution.

Plusieurs approches doivent être mises en

œuvre selon un timing spécifique auprès de

ces trois populations, et la qualité de ces

approches constitue un message fort

auprès de l’ensemble de l’entreprise sur la

qualité de gestion du management.

Par ses expériences, Exton apporte sur ce

type de projet une assistance pour :

- aider à la définiton de la vision stratégique

des activités à mutualiser ou externaliser :

périmètres, scénarios, organisation et

dimensionnement cible, business case…

- aider à la conception des centres cibles :

organisation détaillée, processus cibles et

schémas relationnels, outils à mettre en

œuvre, choix des sites, modèle et gouver-

nance du centre, contrats de services,

tableaux de bord de pilotage,

- aider la mise en œuvre et au pilotage des

nouvelles organisations.

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NOTREAPPORT

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ÉVENEMENTS� AVANT PREMIÈRE�

Exton Consulting a été créé pour devenir un acteur de référence du conseil en stratégie et management,dans l’univers des services financiers.

Notre métier est d’assister et accompagner les Directions Générales principalement dans leurs projets de :stratégies de croissance, amélioration de la performance et de l’efficacité, transformation et RH.

Exton Consulting se différencie par ses valeurs, ses convictions du métier du conseil, son style d’intervention et son esprit entrepreneurial.

11��

Au 1er semestre 2008 l'équipe Exton Consulting a présenté

les enseignements de ses études et analyses sur les services

financiers à l'occasion de conférences organisées par

l'EFMA (European Financial Management & Marketing

Association).

- La conférence « Service bancaire aux PME », du mois de

mai à Milan a été pour nous l'occasion de présenter les

enseignements de notre étude sur les dirigeants de PME avec

un zoom particulier sur les enjeux stratégiques et de distribution

que représente l'aspect privé des entrepreneurs sur le marché

des clients haut de gamme.

- La conférence « Marché des Seniors », aux mêmes dates, a

été pour nous l'occasion de proposer, en collaboration avec notre

client France Domicile, un focus sur les enjeux de cette

population en matière de Services à la Personne. Quelles sont les

attentes de ces populations, les différentes approches possibles

pour les acteurs des services financiers, les enjeux …?

A ce sujet, Exton Consulting révèlera, lors de la conférence EFMA

« Les Services d'aide à la Personne en Europe » des 18 et

19 Novembre à Paris, les résultats d'une enquête sur les

potentiels marchés et les attentes des consommateurs en

matière de services à la personne en Europe. Cette étude, qui

constituera une première en Europe, sera fondée sur des

enquêtes quantitatives et qualitatives à la fois auprès des acteurs

des services financiers et de 2 500 consommateurs finaux de

services à la personne en Italie, Espagne, Allemagne, Angleterre

et France.

- Fort de son succès lors de sa première présentation en 2007,

la conférence « Mass Affluent » de Barcelone les 8 et 9 Octobre

prochains, nous donnera l'occasion de présenter de nouveau les

principaux résultats de notre étude sur les attentes des Clients

Aisés en matière de services financiers.

En Europe, de plus en plus d'acteurs des services financiers,

banquiers et assureurs, proposent des produits ou services

destinés aux femmes. Dans notre pays les expériences se

multiplient avec, par exemple, l'arrivée d'offres de cartes

bancaires pour les femmes.

Dans ce contexte Exton Consulting révèlera au second semestre

les résultats de son étude exclusive « Services financiers : ce

veulent les femmes ». Fondée sur l'interview de 500 françaises,

cette nouvelle étude sera pour nous l'occasion d'analyser en

détail ce segment de clientèle: Les femmes sont-elles bien

traitées et à l'égal des hommes, leurs attentes sont elles

identiques, sont elles sensibles aux produits qui leurs sont

destinés, quel est leur processus de décision au sein du couple,

qu'elle autonomie conservent-elles, de quel banquier ou assureur

idéal rêvent-elles… ?

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POUR TOUTE INFORMATION [email protected]

BUREAU DE PARIS5 Rue François 1er - 75008 Paris

Tél. : +33 (0)1 44 20 60 00

www.extonconsulting.com

Cré

ati

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