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IMPRESSUM PARUTION 3 fois Par an TIRAGE 150 Exemplaires REDACTION: Atelier Journal tel : 20 92 20 91 20 90 LE CANARD DES AINES Mettez-vous bien ça dans la tête « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. » (Beaumarchais) FIL ROUGE POUR UN CANARD. Écrire pour notre nouveau petit journal. Sans éditorial. Sans article de fond, donc. Mais avec une sorte de « fil rouge » à suivre fidèlement, au hasard du temps qui passe. Le temps d’un lieu, d’un endroit ; d’un patrimoine délimité : le temps d’u- ne Résidence. Le temps de Bon Sé- jour. Où, qu’on le veuille ou non, il se passe des choses. En fonction des personnes, de leurs qualités, de leurs travers, car ils en ont. Le temps de raconter. Avec gravité parfois ; avec le sourire d’autres fois. Bref, être un petit rapporteur qui ose dire et qui a le droit de taire. Mais dont le désir est que chacun sache tirer « vers soi » l’information le concernant. Vous avez dit Versoix ? Vive le printemps ! Commencer avec le printemps. C’est de saison. Il n’y avait qu’ouïr les exclamations admiratives, pous- sées, face au fameux magnolia, fleuri de ramures en ra- mures et qu’une neige répandue à ses pieds, attestait de la fragilité de ses pétales. Alors que, dans les salles à manger, retentissaient de sonores exigences afin que l’on baissât enfin les stores de toile, camouflant ainsi des rayons de soleil par trop gênants pour des yeux fraî- chement opérés de la cataracte. Ce que s’empressaient de faire d’attentives serveuses. Au mécontentement d’autres convives pour qui le soleil c’est la santé ! Fil rouge pour un canard 1/2 Portrait 3 Charades 5 Atelier plaisir des mots 7 Atelier plaisir des mots 8 Dans nos coeurs 14 RBS en Zig Zag 15 Courrier des lecteurs 17 Mamie Botsie 19 Les oinouinades 20 Il est un coin... 21 RBS en Zig Zag 23 Mots cachés 24 Bienvenues 26 Anniversaires 30 Bienvenues 31 Solutions jeux 34 SOMMAIRE MAI, JUIN, JUILLET, AOUT Année 2009 N°5

N°05

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IMPRESSUM

PARUTION

3 fois Par an

TIRAGE

150 Exemplaires

REDACTION:

Atelier Journal

tel : 20 92

20 91

20 90

LE CANARD DES AINES

Mettez-vous bien ça dans la tête « Sans la liberté de

blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. » (Beaumarchais)

FIL ROUGE POUR UN CANARD.

Écrire pour notre nouveau petit

journal. Sans éditorial. Sans article

de fond, donc. Mais avec une sorte

de « fil rouge » à suivre fidèlement,

au hasard du temps qui passe. Le

temps d’un lieu, d’un endroit ; d’un

patrimoine délimité : le temps d’u-

ne Résidence. Le temps de Bon Sé-

jour. Où, qu’on le veuille ou non, il

se passe des choses. En fonction des

personnes, de leurs qualités, de

leurs travers, car ils en ont. Le temps de raconter. Avec

gravité parfois ; avec le sourire d’autres fois. Bref, être

un petit rapporteur qui ose dire et qui a le droit de taire.

Mais dont le désir est que chacun sache tirer « vers

soi » l’information le concernant. Vous avez dit Versoix ?

Vive le printemps !

Commencer avec le printemps. C’est de saison. Il

n’y avait qu’ouïr les exclamations admiratives, pous-

sées, face au fameux magnolia, fleuri de ramures en ra-

mures et qu’une neige répandue à ses pieds, attestait de

la fragilité de ses pétales. Alors que, dans les salles à

manger, retentissaient de sonores exigences afin que

l’on baissât enfin les stores de toile, camouflant ainsi

des rayons de soleil par trop gênants pour des yeux fraî-

chement opérés de la cataracte. Ce que s’empressaient

de faire d’attentives serveuses. Au mécontentement

d’autres convives pour qui le soleil c’est la santé ! →

Fil rouge pour un canard 1/2

Portrait 3

Charades 5

Atelier plaisir des mots 7

Atelier plaisir des mots 8

Dans nos coeurs 14

RBS en Zig Zag 15

Courrier des lecteurs 17

Mamie Botsie 19

Les oinouinades 20

Il est un coin... 21

RBS en Zig Zag 23

Mots cachés 24

Bienvenues 26

Anniversaires 30

Bienvenues 31

Solutions jeux 34

SOMMAIRE

MAI, JUIN, JUILLET, AOUT Année 2009 N°5

Quatre boules de neige…..

Elles sont quatre à table. Insé-parables. A l’identique moutonne-ment capillaire argenté. Si bien que l’on pourrait dire d’elles qu’elles sont quatre joyeuses boules de neige. Di-sertes à souhait. Car c’est vrai et el-les l’avouent crûment « on parle, on parle ; on rit ,on rit , mais c’est sou-vent pour pas grand chose. Cela fait passer le repas et active la diges-tion ! » Alors qu’une autre ne mâche pas ses mots « Oh, moi j’ai pas be-soin de me faire digérer. A croire que j’ai le boyau droit. Un vrai canard. Tout passe tout droit. Une lettre à la poste ! » Heureux estomacs octogé-naires.

Ah, ces fleurs que l’on ne mange pas

Trop de fleurs partout, quand bien-même leur beauté séduit. Elles ne se mangent pas. Mieux vaudrait un bouquet de légumes au cœur de nos assiettes, réclament-t-ils. Répétiti-ves, leurs doléances ont l’amertume de l’endive mal cuite !

Soutien-gorge et cheveux noirs…..

Elle a la chevelure comme pas-sée au cirage noir. Cela tranche net avec son teint marmoréen. Les mau-vaises langues (il y en a !) disent qu’elle a un nez « a décrocher la lu-ne. » Ce qu’elle prend avec le sourire. Elle a le goût d’assortir souvent la couleur noire de son soutien-gorge à celle de sa toison. Cela se voit au tra-vers de la transparence rose des ai-des soignantes. Elle serait plutôt genre gendarmette. Efficace. C’est le principal.

Ce que devine mon fil rouge.

Ils, elles écoutent sans écouteur.

Avec le cœur. Avec la raison. Avec le

pardon pour cette intrusion dans l’inti-

mité de l’autre. De celui, celle d’en face.

Pour comprendre et partager enfin. Sur

ces bases se crée l’échange, l’écoute.

Non pas un dialogue mais Le dialogue.

Arriver là par delà le clair-obscur. Ain-

si chemine le bénévolat. Ainsi marchent

ceux des rendez-vous du cœur.

Se promener mieux.

Promenons-nous là où il y aurait

des bancs de secours. Pour s’asseoir à

l’aise lors d’un coup de lassitude. Agré-

menter le parcours de la Résidence, par

exemple, jusqu’au bord du lac. En pas-

sant par des lieux sécurisés. Pour arri-

ver guilleret là où plaît le paysage. Y

passer un peu de temps. Bien assis de

la fesse et du dos. Regarder l’horizon

lacustre. Compter les embarcations ; les

navires de la CGN. Les voiles aux

boursouflures éoliennes.

Messieurs de la Mairie, un effort de

compréhension. Pour vos vieux. Vos ga-

mins. Vos femmes enceintes.

Des bancs oui, des banc oui, mais des

bancs gentils.

Silence de la nuit.

Pause de mon fil rouge. Très tard

dans la nuit des corridors, des cham-

bres en veilleuses. Quand le silence se

fait, imprègne, s’offre, se respire. Attou-

chements de l’âme et du cœur. Langage

muet. A cause de tant d’amour retenu.

Au bord des lèvres closes.

Heurtebise

Année 2009 N°5 Page 2

PORTRAIT

Année 2009 N°5 Page 3

MES HISTOIRES.

.

Mon retour en Suisse pendant la se-

conde Guerre Mondiale.

Départ de

Byfleet (Surrey)

le 9 juillet 1941,

itinéraire du

premier jour,

destination Lis-

bonne via Pad-

dington Station

(Londres) et la ville de Bristol, par

avion. Deuxième jour : A Lisbonne,

j’entrepris les démarches nécessaires

à accomplir à la Légation Suisse

pour obtenir un visa m’autorisant à

poursuivre mon voyage jusqu’en

Suisse. L’ambassadeur me délivra un

document adéquat et m’avança la

somme de 1500 Escudos à rembour-

ser dès mon retour au pays. Pendant

les deux jours qui suivirent, je profi-

tai du beau temps pour me promener

le long des quais, au bord de la mer

toute proche. Le Portugal et l’Espa-

gne étaient, à cette époque, les deux

seuls pays épargnés par la guerre

qui faisait rage dans le reste de l’Eu-

rope.

Lorsque je me présentai à la récep-

tion de l’hôtel où je devais loger une

nuit, le préposé m’informa que mon

nom ne figurait pas sur leur liste.

J’insistai donc pour vérifier moi-

même et constater qu’il avait été mal

orthographié. On me remit une clef

pour me rendre dans ma chambre.

L’ameublement était réduit à sa plus

simple expression avec un lit et une

chaise. Je ne dormis pas de la nuit.

Je fus appelé à 7 h. du matin pour le

petit déjeuner et restai une seconde

journée avant de me rendre à l’aéro-

port pour embarquer avec une ving-

taine de voyageurs dans un avion al-

lemand Heinkel qui desservait cha-

que jour le parcours Lisbonne-

Stuttgart via Madrid et Barcelone.

Pour des raisons de sécurité, les hu-

blots étaient hermétiquement fer-

més. A notre arrivée à Barcelone, un

autocar nous transporta au centre

ville à quelques centaines de mètres

de l’hôtel où une chambre m’avait été

réservée. Au moment même où je

traversai la place, deux individus

s’approchèrent de moi pour m’aider,

mais des soldats de Franco les empê-

chèrent en intervenant violemment.

Je fus ainsi conduit en sécurité jus-

qu`à l’hôtel où je logerais la nuit sui-

vante. Après avoir vérifié mon iden-

tité, le propriétaire de l’établisse-

ment me conduisit à la chambre qui

m’avait été réservée pour la nuit. Je

Avion allemand Heinkel

me rendis ensuite à l’avenue principale

où une foule considérable se déplaçait.

De nombreux hauts-parleurs diffu-

saient des ap-

pels à la popu-

lation, l’inci-

tant à rejoin-

dre les troupes

allemandes qui

développaient

leur offensive

contre les Rus-

ses. De retour

à l’hôtel, on me

servit un pota-

ge, un plat de

rutabagas et

une pêche, le

pain (très rare) était réservé aux habi-

tants du pays. Je montai ensuite dans

ma chambre me coucher mais ne dor-

mit pas. Comme convenu, je fus appelé

à 7 h. pour le petit déjeuner(très frugal)

avant de me rendre à la gare principa-

le, à proximité de l’hôtel, prendre le

train à destination de Port-Bou, à la

frontière française. Le chef de gare re-

fusa de me laisser entrer dans le convoi

comprenant de nombreux wagons dans

lesquels devaient prendre place de nou-

veaux voyageurs avec leurs bagages. La

raison de ce refus provenait de mon

passeport, périmé depuis un jour. Je

parvins enfin à le convaincre que ma

famille m’attendait à Genève et que je

devais absolument poursuivre mon

voyage. Il y consentit à contre cœur. Le

convoi s’arrêtait à chaque gare. A Mont-

pellier, un arrêt de deux heures permit

à tous les voyageurs de se restaurer au

buffet de la station .

Année 2009 N°5 Page 4

J’aperçus par hasard une pauvre

femme et ses deux enfants qui

avaient faim . Ayant pris des provi-

sions , je leur donnai quelques pla-

ques de chocolat et des zwiebacks.

Je ne parvins à destination qu’au

début du jour suivant. A mon arri-

vée à la gare des Eaux-Vives, je fus

soumis à une huitième fouille de ma

valise ainsi que d’un contrôle médi-

cal complet avant de pouvoir rejoin-

dre les membres de ma famille qui

m’attendaient depuis plusieurs heu-

res. J’appris le lendemain que les

troupes allemandes avaient envahi

la zone dite libre. Je me rendis en-

suite au Département militaire

pour l’informer que je devais rejoin-

dre mon unité la Batterie obusiers

de campagne 158, stationnée à Ro-

mont, pour accomplir mes obliga-

tions militaires jusqu’à la fin des

hostilités en 1945.

Les toits de Barcelone

Gare de Perpignan

Année 2009 N°5 Page 5

CHARADES AUTOUR DU PRINTEMPS.

Le 8 janvier visite

de cette crèche ex-

ceptionnelle qui

présente la vie du

Vieux Paris en 1491

avec ses maisons co-

lorées, les bords de

la Seine grouillants

d’animations, Notre

Dame de Paris, et au

centre de cette œu-

vre foisonnante et

colorée :

Mon premier est une marque de biscuits.

Mon deuxième est une note de

musique.

Mon troisième se dit souvent en

anglais.

Mon quatrième fait partie du nom familier donné au phallus.

Mon cinquième est une exclamation méridionale.

Mon tout est éclat, brillance.

Mon premier est une récompense

Mon deuxième est un pronom

personnel

Mon troisième est la première syllabe d’un château français

Mon tout annonce le printemps à la campagne.

Mon premier est une exclamation de joie

Mon deuxième n’a pas d’angle

Mon troisième est une préposition espagnole

Mon quatrième est un article

Mon tout revient d’un grand voyage en sa saison.

Mon premier est une préposition

Mon deuxième est le symbole du radium

Mon troisième réaffirme

Mon quatrième exprime en partie la

négation

Mon cinquième est un verbe à la troisiè-me personne du singulier

Mon tout est une œuvre souterraine de la nature.

La Nativité. Œcumé-

nique, la crèche véhi-

cule un message

d'amour et de paix.

Spectacle distrayant

et culturel, unique .

JANVIER EN

IMAGES

Année 2009 N°5 Page 6

Mon premier est une note de musique

Mon deuxième, il en faut plus pour cons-tituer une phrase

Mon troisième est la première syllabe du nom donné pendant la seconde guerre

mondiale, à de jeunes gens qui se signalaient par leur passion pour le jazz américain et leur élégance tapageuse

Mon tout embaume.

Mon premier est confectionné sur un arbre

Mon deuxième se retrouve tous les jours de la semai-ne

Mon troisième fait partie d’une excla-mation dédaigneuse

Mon quatrième peut être désespéré

Mon cinquième est une ville Suisse

Mon tout se rapporte à mon premier.

Mon premier est la moitié

Mon deuxième fait des taches

Mon troisième fait partie d’une

décision

Mon tout est un spectacle aérien.

Mon premier est une île de l’océan atlan-tique

Mon deuxième est apprécié en hiver

Mon troisième est la première syllabe d’u-ne ouverture

Mon quatrième n’est pas digne de confiance

Mon tout peut être pratiqué en cuisine.

Mon premier est langage de bébé

Mon deuxième a trait aux cheveux

Mon troisième indique la valeur

Mon tout est chanté par des artistes.

Elle mesure près de

18 mètres et met en

scène 421 personna-

ges dont 50 automa-

tes, a été réalisée par

les meilleurs artistes

et techniciens de Pa-

ris.

La GALETTE DES ROIS

Avec Mr.

Georges Pascal

JANVIER EN

IMAGES

ATELIER PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°5 Page 7

Janvier

en Images

Visite de l’exposition

porcelaine de Meissen

au musée de

L’Ariana

TOUR DE FRANCE A DEUX.

En cinquante tours.

A un tournant marquant de leur vie conjugale,

Monsieur Bois de la Tour offre à sa tourterelle un

tour de découverte original qui les entraîne en un

tour de main à la tour Eiffel et à la Tour Bau-

bourg. Paris je t’aime ! C’est la fête : tour de ville,

tours de chant, tour de bateau-mouche sur la Seine

et le tour du Jardin du Luxembourg, commande

dans la haute couture de la rue Saint-Honoré avec

bien sûr prise des mensurations : tour de hanche,

tour de poitrine, tour de taille de la douce tourte-

relle, achat d’un collier tour - de- cou dans un bi-

jouterie, dégustation de tourteau, tournedos et

tourte aux carottes.

La seconde étape du voyage les amène à Tourcoing

avec la visite des tourbières. Le mauvais temps,

des tourbillons de vent et la pluie les tourmentent.

Mais par bonheur, ils se réconfortent au cirque sur

la grand’place : tours de jonglerie, tour de prestidi-

gitation et de passe-passe à tour-de-bras. Dans un

dernier tour de piste, les artistes saluent à tour de

rôle l’assistance ébahie. Puis ils font encore quel-

ques tours de carrousel. A la sortie, quel tour pen-

dable les attend. Le gardien les bloque. En effet, on

ne sait pas pourquoi, certains spectateurs ne

Année 2009 N°5 Page 8

Chorale Epsilon

Février

en Images

Crêpes de la

Chandeleur

Avec concert

D’orgue de Barbarie

PLAISIR DES MOTS

Janvier

en Images

peuvent pas passer à leur tour et personne ne veut

donner son tour. Ils en ont le tournis. Trempés et

dépités , Monsieur et Madame Bois de la Tour déci-

dent de rentrer à l’hôtel. Ils ont bien mérité une

tournée de vin chaud.

Pour leur troisième et dernier jour, les tourtereaux

visitent la Touraine, Ils sont émerveillés à Tours

par une exposition du peintre célèbre de la Tour et

quelques fameux tableaux de tournesols de Van

Gogh.

Sur le chemin du retour, ils s’arrêtent à l’Abbatiale

de Tournus pour admirer l’art architectural qu’ils

aiment tant. Caché derrière un pilier soutenant la

tour maîtresse, un tourne- disque avec de la musi-

que baroque les transporte quelques siècles en ar-

rière. Tour à tour, ils rêvent des pères touriers, des

tailleurs de pierre, les potiers moyen-ageux travail-

lant derrière leur tour.

Hélas, leur périple prend fin. A aucun moment, les

voyageurs n’ont eu envie ni de faire demi-tour ni

de tournicoter au hasard. Le cœur à la fois lourd et

rempli de beauté, ils rentrent au pays, La Suisse.

Ils vont retrouver leur maison au boulevard de la

tour à la Tour de Peilz.

Résidence Bon Séjour Versoix Plaisirs des mots. 1 et 8 décembre 2008.

Texte inventé à partir du mot tour et de la syllabe initiale tour.

PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°5 Page 9

Glacière de St Georges

Entrée de la Glacière

La barre de glace:

Le congélateur :

La barre de glace:

OBJETS D’AUTREFOIS

ET

OBJETS D’AUJOURD’HUI.

Dialogue 30 : les moyens utilisés pour la réfrigéra-

tion.

Sur les lieux d’une ancienne glacière réputée à l’é-

poque « Les glacis du beau monde « , un guide or-

ganise des visites pour montrer la façon d’extraire

la glace dès ses débuts. Afin de concrétiser l’expo-

sé, il prend soin d’apporter une barre de glace. Non

loin de là, dans une pièce d’exposition, se trouve le

concurrent moderne, un congélateur. C’est ainsi

que se rencontre la barre de glace et le congéla-

teur.

(tout en regardant cette armoire

métallique toute blanche bizar-

re) que fais-tu là dans ce local à

côté de moi ?.

Malgré les apparences, nous fai-

sons le même métier. Nous réfri-

gérons les denrées périssables et

surtout la viande afin de les

conserver. Je travaille avec l’é-

lectricité. Et …toi ?

Je suis extraite des « glacis du

beau monde », une glacière si-

tuée dans une grotte naturelle

des montagnes suisses et toute

heureuse d’avoir vécu parmi les

stalactites et les stalagmites, les

rochers et la neige en hiver.

Les stalactites

et

stalagmites

Ton existence féerique me fait rê-

ver. Mais à quel prix étais-tu ex-

traite ?

En effet mon extraction n’était

effectuée qu’aux heures fraîches

de la journée, vers le coucher de

soleil, même le plus souvent en

fin de nuit jusqu’au lever du so-

leil. Les barres de glace était sou-

vent emballées dans des caisses

avec de la paille ou de la sciure.

Les glaciers-employés à cette ex-

traction, résistaient aux condi-

tions difficiles. Ils travaillaient

avec des pioches ou des pics, des

berces (séparation des morceaux),

des crochets, des scies à grandes

dents-vrilles, des haches poin-

tues et des charrues à glace.

Je comprends pourquoi tu étais

un produit rare et coûteux réser-

vé aux riches jusqu’en 1860, épo-

que à laquelle on commença à

produire de la glace artificielle.

Ah oui, que veux-tu dire ?

En 1862, lors de l’exposition uni-

verselle de Londres, l’ingénieur

français Ferdinand Carré

Le congélateur :

La barre de glace:

Le congélateur :

La barre de glace:

Le congélateur:

Berce ou sépara-

teur

Les

glaciers-employés

Pics à glace

PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°5 Page 10

PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°5 Page 11

Affiche publicitaire

Transports urbain

En route pour la ville

depuis la glacière

présenta une machine permet-

tant de fabriquer en continu des

cubes de glace (200 kilos/heure).

C’est magnifique ! Vive le pro-

grès ! Quant à moi, j’ai été ex-

ploitée plus largement dès le dé-

but du XX siècle, sciée selon les

normes de mensuration bien

établies et transportées de nuit

par un attelage de chevaux.

Et moi, j’ai été transporté de

jour, bien attaché dans un ca-

mion. Il est vrai que c’est moins

poétique, mais je suis très utile.

Moi aussi. Au début, j’étais li-

vrée dans les brasseries renom-

mées et très vite dans divers

commerces. Puis devenue popu-

laire, j’entrais chez tout un cha-

cun.

Comment, diable ? faisais-tu des

glissades sur les parquets cirés

et les escaliers des particuliers ?

Tu te moques de moi. Très tôt, le

matin, nous étions plusieurs

barres à être transportées de

l’entrepôt jusqu’aux domiciles

des clients sur un char tiré par

des chevaux.

La barre de glace:

La barre de glace:

Le congélateur:

Le congélateur:

La barre de glace:

Fabrique de glace

Sortie des blocs de

glaces

Année 2009 N°5 Page 12

Le porteur de glace vêtu d’un

grand tablier de cuir me débitait

avec un fragmenteur de glace,

une scie et un tire-glace puis me

portait sur sur l’épaule revêtue

d’un sac épais en toile de jute.

Jusqu’où le porteur de glace te

déposait ?

Dans les armoires « ad hoc » ins-

tallées pour cet usage. Au fil de

la journée, à la fois je refroidis-

sais les denrées alimentaires et

redevenais liquide déversé peu à

peu dans un bac. Il en était ainsi

chaque jour.

Est-ce enfin mon tour de prendre

la parole et de me présenter ?

Je t’écoute. Intriguée, je suis tou-

te ouïe.

J’ai vu le jour en 1929 aux Etats-

Unis, grâce aux bons soins de l’a-

méricain Clarence Birdseye.

Meuble utilitaire perfectionné, je

suis issu du premier réfrigéra-

teur domestique à électricité fa-

briqué à Chicago en 1913. J’ai

bouleversé l’alimentation des ru-

raux en permettant une diversi-

fication de la nourriture à la

campagne.

Le congélateur:

La barre de glace:

La barre de glace:

Le congélateur:

Le congélateur:

Buffet à glace pour

brasserie

Armoire à glace

familiale

Seille pour trans-

port

PLAISIR DES MOTS

PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°5 Page 13

Ferdinand Philippe

Edouard Carré né en

1824 et mort en 1900 .

Moi l’aïeule, je n’en reviens pas

de tout ce que tu m’apprends.

Le rythme de l’emploi du temps

des campagnes et même des villes

a été profondément modifié. On

fait son pain, on tue le cochon on

abat le veau, on ramasse les légu-

mes, on cueille les fruits, on pré-

pare les glaces et les sorbets. On

remplit ensuite tous mes tiroirs

que je garde au grand froid à -20

- 30 degrés,température qui per-

met la conservation pour les longs

mois à venir. Ainsi, au fil des se-

maines, la ménagère peut nourrir

sa famille, inviter à l’improviste,

amis et visiteurs. Je vis en princi-

pe à la cave ou au sous-sol des

maisons.

Je suis émue d’incarner « le petit

commencement » de la grande

aventure du froid domestiqué.

Résidence Bon Séjour

Plaisir des mots 7 – 14 et 21 juil-

let 2008.

La barre de glace:

Le congélateur:

La barre de glace:

Clarence Birdseye (9

déc. 1886 – 7 oct. 1956)

est considéré comme le

père des techniques de

conservation des ali-

ments par le froid et

plus particulièrement

des techniques de

congélation.

Mme Ayer Irène

Mme Peynirian Eugénie

Mr Zbinden André

Mme Turcan Renée

Mme Durouvenoz Suzanne

Mme Mooser Olinda

J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est mort souviens-t'en

Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère

Et souviens-toi que je t'attends...

Guillaume Apollinaire.

DANS NOS COEURS

Année 2009 N°5 Page 14

Visite à La Fonderie fondée par Antoine PACCARD

en 1796. A cette époque, la commune de Quintal

(Haute-Savoie) réclamant à l'évêché un prêtre pour

sa paroisse, s'entendit répondre par l'évêque "vous

aurez un prêtre, quand vous aurez une cloche à votre

clocher". La commune s'adressa alors à un maître

fondeur de Carouge, près de Genève, nommé Jean-

Baptiste PITTON. C'était encore le temps où la fonte

des cloches se faisait à pied d'œuvre.

Jean-Baptiste

PITTON eut

besoin d'un ap-

prenti, le syn-

dic de la com-

mune s'offrit et

c ' e s t a ins i

qu'Antoine PACCARD, fondateur de la maison, fit

son apprentissage à Carouge et créa la Fonderie de

Quintal. A sa mort, ses fils Jean-Pierre et Claude

PACCARD continuèrent l'exploitation de la fonderie.

Devant l'extension prise par la nouvelle industrie,

Georges fit transférer l'usine de Quintal à Annecy-le-

Vieux entre 1854 et 1857 Georges, Francisque et Vic-

tor PACCARD, fils de Jean-Pierre, firent prospérer

l'entreprise qui, dès la fin du XIXème siècle, acquit

PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR Il était une balade, au bord du Lac d'Annecy...

Année 2009 N°5 Page 15

Année 2009 N°5 Page 16

Une réputation mondiale. Georges s'occupait de la

direction technique; il présida ainsi à la coulée de

plus de 10 000 cloches. C'est à

lui que l'on doit la beauté des

formes des cloches PAC-

CARD, la justesse de leur to-

nalité, l'ampleur de leur tim-

bre et de leur harmonie. Il fut

en France le principal promo-

teur des carillons dont la vo-

gue venait de Belgique et qui

s'est répandue dans tout l'Occident.

En 1891, il fondit la plus grosse cloche de France :

la "Savoyarde" du Sacré-Cœur de Montmartre.

Après son instal-

lation à Sevrier,

au bord du Lac

d'Annecy, en

1989, la fonderie

réalisa de nom-

breux carillons,

tel que le carillon

de Chambéry (plus grand carillon d'Europe). Les

nouveaux ateliers permirent de répondre à une de-

mande soutenue. Et puis, en 1998, ce fut le tour de

la World Peace Bell, la plus grosse cloche en volée

du monde avec ses 33 tonnes !

Février en images

Spectacle de danses et bugnes

pour Carnaval

Thé a Rolle

Théâtre de poche

COURRIER DES LECTEURS Un divorce, c’est quoi ?

On n’est pas toujours tenu de divorcer entre

humains. Aussi, ai-je décidé qu’après beaucoup de

discussions, de conciliations, de recherches, d’entente,

de divorcer de mon genou droit.

Cela va vous paraître « saugrenu » mais trop, c’est

trop. J’ai essayé tous les moyens inimaginables pour

tenter une réconciliation.

En effet, des radiographies, des anti-inflammatoires,

des calmants, des infiltrations.

Tu es resté de marbre , toujours présent, à l’affût d’un

petit faux pas de trop !!. Et hop la grosse douleur.

Aussi, maintenant, je t’ignore, je ne m’occupe plus de

toi, je ne te parle pas, quoique tu fasses.

Par contre, je te réserve une « surprise party » (une

boum) cet été où tu feras moins le malin, quand tu te

trouveras sur une certaine table, tu va perdre ta supé-

riorité.

Je tenais à te mettre au courant, car je trouve

qu’après des années de vie commune, je te devais bien

ça !

Merci tout de même de m’avoir servi pendant des dé-

cennies, mais tout à une fin.

N.B. pour la bonne règle, je vous signale que je lui paie

très régulièrement la pension alimentaire mais rien ne

le fait changer d’idée à mon égard.

Oh ….non!!! Toujours aussi obstiné à camper sur ses

positions.

(tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin, elle se casse.)

Myrielle Christin

Musée Histoire Naturelle

Michel Roggo nous présente

à travers ses photographies

les poissons tels qu'ils se

dévoilent dans l'ambiance

parfois irréelle de nos lacs

et rivières. Avec ingéniosité

et patience, cet artiste natu-

raliste a su saisir des scènes

uniques et souvent fugaces

chez nos espèces les plus

communes. Et nous font

partager toute la poésie de

ce monde aquatique.

Année 2009 N°5 Page 17

Février en images

Le Brochet

Le Chabot

Les Perches

Le Silure

PETITE SUITE DE ?

J’ai attendu quelques semaines avant de

vous révéler que l’on m’a offert pour

mon « petit chez moi » un ordinateur, tu ver-

ras, c’est utile, tu vas t’amuser (j’ai déjà en-

tendu

ce refrain) et bien, non, je ne m’amuse pas

du tout, me voilà à nouveau en guerre à pei-

ne remise du portable.

J’ai souvent entendu parler de souris. Je suis

toujours restée en très mauvais termes avec

ces petites bêtes qui courent aussi vite qu’un TGV.

J’ai tout de même des souvenirs des souris des champs (grises) blanches pour

nourrir les reptiles et celles des laboratoires qui paient un très lourd tribu pour

les humains.

Maintenant, parlons de choses sérieuses. La souris doit être tenue au bout de

ma main droite (ou gauche) et j’essaie de l’amadouer afin qu’elle veuille bien se

soumettre et se tenir tranquille, car pour l’avoir sur votre écran, il faut de la

patience, des nerfs d’acier, et envie de connaissances et surtout un doigté léger

léger….

Si malheureusement, vous l’avez perdue, il faut tout recommencer.

Je pense tout de même qu’il faut prendre conscience que l’esprit vif ne suffit

pas pour un ordinateur, têtu, voire désagréable .

Aussi, ai-je pris une décision !!

Je vais continuer à parler à mes fleurs et aux arbres.

Là ! j’y trouve des créatures de Dieu qui me comble de joie à chaque saison,

elles m’apportent leurs couleurs de vie de cette nature si belle, si vivante et qui

se renouvelle toujours et que rien ne pourra arrêter.

Myrielle Christin

COURRIER DES LECTEURS

Année 2009 N°5 Page 18

Année 2009 N°5 Page 19

LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE

1 2

3 4

5 6

7 8

9 10

11 12

13 14

1 ) disposer les 250 gr de farine en

fontaine

2) battre trois oeufs et les disposer

au centre de la fontaine avec 75gr de

beurre ramolli, une pincée de sel , une

cuillère de rhum, et six cuillères à soupe

de sucre en poudre, 7gr de levure chimi-

que, et une cuillère à café d’eau de fleur

d’oranger.

3) mélanger les éléments puis

pétrir longuement la pâte, la rouler en

boule.

4) l’ envelopper de film transparent,

la placer au réfrigérateur pendant cinq

heures.

5) sortir la pâte enfariner le plan de

travail et abaisser la pâte…

6) jusqu’à une épaisseur de 2 a 3 mm

7) à l’aide d’une roulette crantée, cou-

per cette pâte en bande de 4 cm de large.

8) avec la roulette,diviser ces bandes

en morceaux de 10 cm , faire une fente

de 5 cm au centre de chaque bandelet-

tes.

9) glisser une extrémité de la bande-

lette dans la fente….

10)…… tirer de manière à obtenir une-

sorte de nœud

11) procéder de même pour les autres

12) chauffer de l’huile à 180°

13) tremper quelques bugnes dans

l’huile, les laisser dorer et les retourner

à l’aide d’une écumoire

14) une fois cuite les égoutter sur du

papier absorbant les sou poudrer de su-

cre glace et les déguster tiède.

Bugnes de Carnaval

Année 2009 N°5 Page 20

LES OINOUINADES

- J'ai battu un record.

- Ah bon, lequel ?

- J'ai réussi a faire en 15 jours un puzzle

sur lequel il y avait écrit "de 3 a 5 ans".

Deux anges font la causette :

- Quel temps fera-t-il demain ?

- Nuageux.

- Ah tant mieux, on pourra s'asseoir !

Lors d'un mariage, une fillette demande à sa mère :

- Maman, maman, pourquoi la madame elle est habillée tout

en blanc ?

- Hé bien, c'est pour montrer qu'elle est heureuse, c'est une

couleur qui annonce le bonheur, pour dire que son amour du-

rera toujours.

- Ha, mais pourquoi le monsieur alors il est tout en noir ?

Une jeune fille se plaint à son amie :

- A tous nos rendez-vous, il m'offre des

fleurs fanées.

- Eh bien, essaye d'arriver à l'heure ...

Un savant fait travailler une puce. Il lui dit :

-Saute !

La puce saute. Il lui coupe les pattes et dit :

- Saute !

La puce ne saute pas, alors le savant note sur son

carnet, "Lorsqu'on coupe les pattes d'une puce, elle

devient sourde."

Une maman moustique prévient ses petits :

- Ne vous approchez jamais des humains, ils es-

saieront de vous tuer.

- C'est faux, maman. Hier, il y en a un qui a pas-

sé la soirée à m'applaudir !

CHEMIN DU BOIS-DE-LA-GUEULE.

Le Bois de la Gueule est situé entre le chemin

des Douves et l’autoroute.

Le mot « gueule » est une variante du mot patois

romand « gollhe « ou « gouille « qui signifie,

flaque d’eau, mare. On connaît la Gouille à

Marion, un étang marécageux dans la forêt de

Veytay, commune de Mies. La «gueulléré-à-

noz » , est une fée malfaisante qui sort

d’une gueule dans la « noz » ( = nuit).

Le Bois de la Gueule était, en fait, un lieu très

humide jusqu’à ce que la construction de

l’autoroute ait nécessité un abaissement de la

nappe phréatique. En 1978 des volontaires de

l’Association pour la protection des bois de la

rive droite du Lac ont creusé une nouvelle

gouille dans le Bois de la Gueule, dont le nom

est ainsi de nouveau bien justifié.

Le Bois de la Gueule est un site de valeur pour

les batraciens forestiers, avec de bonnes

populations de grenouilles rousses, de crapauds

et, dans une moindre mesure, de tritons et de

grenouilles agiles. On notera toutefois l’absence

Année 2009 N°5 Page 21

Il est un coin et des souvenirs, de mon Village

BOIS DE LA GUEULE

CRAPAUD COMMUN

SONNEUR A VENTRE JAUNE

GRENOUILLE ROUSSE

Année 2009 N°5 Page 22

du sonneur à ventre jaune, faute de petits bioto-

pes favorables à la reproduction. Globalement, ce

peuplement est très similaire à celui de Combes-

Chapuis, le Bois-de-la-Gueule ne semble pas trop

colonisé par la grenouille rieuse, ce qui favorise

grandement la présence de la grenouille rousse et

des tritons. Une gestion appropriée permettrait

sans doute de retrouver le sonneur qui est encore

présent ailleurs dans le massif forestier de la

Versoix. L’étang des Douves possède

une richesse floristique intéressante,

surtout dans la végétation immergée

(potamot noueux Potamogeton nodo-

sus, potamot nageant P.natans), pa-

lustre (renoncule flamette Ra-

nunculus flamula) et dans la

magno-cariçaie, ainsi que

quelques espèces d’oiseaux

d’eau caractéristiques comme le râle d’eau et la

rousserolle effarvatte. L’étang du Bois-de-la-

Gueule abrite la spirdodéle (Spirodela polyrhiza).

Les vieilles fûtaies (chênes de

plus de 60 cm de diamètre) du

Bois-de-la-Gueule sont remar-

quables et abritent des coléoptè-

res du bois (par exemple

Anthaxia helvetica et A. quadripunctata).

GRENOUILLE AGILE

TRITON

QUADRIPUNCTATA

ANTHAXIA HELVETICA

RÂLE D’EAU

ROUSSEROLLE EFFARVATE

Année 2009 N°5 Page 23

Mars

en images

Soirée Moules et Frites

Au Foyer Livada

En nous baladant au

Parc de l'Indépendance,

nous avons découvert

un site exceptionnel et

magnifiquement entretenu, une quantité d'arbres

au port majestueux et

pour certains séculaires,

impressionnants par

leurs formes particuliè-

res tels les fayards pleu-

reurs.

En ce mois d’avril l’hon-

neur est fait aux bulbes,

puisque c'est la fête de la tulipe. Des centaines de

milliers de bulbes,

plantés en grande par-

tie par les apprentis

horticulteurs en autom-

ne, s'épanouissent en

dégageant de sublimes

parfums. Tulipes, jon-

quilles, jacinthes, et

muscari, offrent leurs

cocktails et cascades de couleurs sans retenue. Un

parc harmonieux

dans lequel on ne

peut qu'assouvir

sa soif de bonheur.

Les visiteurs l'ont

bien compris puis-

qu'ils étaient très

nombreux à venir

s'y balader.

Ballet National de Georgie

Spectacle de Marionnette à

EMS Les Marronniers

RBS EN ZIG ZAG

TULIPES A MORGES

Année 2009 N°5 Page 24

MOTS CACHES : Vocabulaire Romand H B U B B W V R M Z N C H P M I K H D B A C C H A N A L F Y

L O I T O N G A I A Z I U A Q I E L L I U O R C Q B M P A V

E R S A N R A E C S L I O I R E N G U I L L O N M O B S V B

Y G H Ç S A L V F O T L S N S A T C Y K Q Y H E H E S E C O

A N X A N P M I Ç D C R O R P S S U O A W A R E Z U H E M G

B E E Ç O E B P K F C O E C C A E S A L L V P Z Z F S S C U

B T T S Y R E I Y V B B L T H R I T E I E H G T E X U S R E

A T T A A C E S V Y M E U E T U X L T I P T X E L G G I Y T

N E E T C H L Y S A S L P T R E E O L E D G T U L R U P B C

K N L L B E C M C A I E R B M E A L J E S F R G I E S T D R

W R P A X R I A A X C I M W L I E C N U U E B I O U R U E F

Z C U G C N C U F L O I S A N S S A T G L P X W R L A E S I

Q H C L K I L R O L Z A R E X N R C C A R N O T Z E T D U L

P E U F F E O T A T T C H F E O O H V L D Ç F M R T U A E O

C N B Q P U E V F A B C F D L N M E X H D E N I O T E R B C

M E U O I R E G A T O P E D L G R M M C H B O U N E D J N H

S A Q L O D P W I T Z R O Y I E U A Q S B N C T O R E E D E

E U L T R B O H P Q U D Y W U S R I P N I N O T N A L P U P

B E M D N N U Z W P Q T S M O S R L F S G B N O R U E M R A

R P S K E Y S S E H C A T L G U A L H T J U R R U G E C E R

I I D N R A S B R A N T E B C O R E L L I A L L U O P E L V

Q N O I L L O B M I B E R L R P L R A I S I N E T R C E F I

U E J Q J W I D Y G M W O T M E E H P R O N E R E E A E I R

E T F X O U R B R E Ç N H S J R S E E G A N F H A U T L N O

R Z K E E R R E V A E N B I B O R N E Z Z R C D M G E A P L

A R A M Q T M D G R N F T N E G E R I X D O M R G N L S S E

C P T M X C R U C L O N V B D T V I W F T E B N M I L M F T

S O M M E L I E R E Y N O H C I N E B N D W M L M R E F R N

H N L S C J U B I L E R O B B Q E I I O I P O U S S I N E Q

W F E D E R A L E T T E P A P M R P P Ç M A S C O G N E A E

Année 2009 N°5 Page 25

ABBAYE

AGNOTI

BACCHANAL

BENICHON

BEUSE

BIBORNE

BOEUF

BOGUET

BONNARD

BORGNETTE

BRANTE

CACHEMAILLE

CAMBER

CARNOTZET

CATELLE

CAYON

CHENEAU

CHENI

CICLEE

COCOLER

CRALEE

CROUILLE

CUISSETTES

CUPLETTE

DENIOTER

DERUPE

DEVALOIR

EBRIQUER

EPOULLAILLER

EPOUSSOIR

FEDERALE

FILOCHE

FRICASSEE

GOUILLE

GREULETTE

GUILLON

HARASSE

JUBILER

MASCOGNE

MEDZE

MERVEILLES

MEURON

MINCOLET

MORSE

NAGEE

NIFLER

NION

NOIREAUD

PAILLEU

PAPETTE

PECLOTER

PEUFFE

PIAUTE

PINTE

PINTOCHER

PIORNER

PISSEE

PIVE

PLANTON

POTAGER

POUSSINE

RAISINET

RAPE

RAPERCHER

REBIMBOLLION

REGENT

RELAVER

RENVERSE

REPOUSSEGNON

RINGUE

RISTRETTE

ROILLE

RONER

RUCLON

RUCLONER

SALEE

SCHLAGUEE

SOMMELIERE

SUGUS

TACHES

TOREE

VERREE

VIROLET

WIGUETZE

WITZ

YASS

Année 2009 N°5 Page 26

BIENVENUE CHEZ NOUS Je m’appelle Mina,

j’ai 10 mois, je suis un

Jack-Russel et j’ai fait

mon entrée officielle à la

Résidence de Bon Séjour

à Noël. Je dois vous par-

ler du parcours de ma

toute première jeunesse

étant venue tout bébé avec Evelyne qui es-

sayait de m’apprendre les rudiments de la

Zoothérapie avec les résidantes(ts) car c’était

le début d’une période très importante pour

ma marraine.

Maintenant, je vais avoir bientôt une

année, et je me considère déjà comme une

grande fille !!!(sans prétention) et la collabo-

ratrice directe d’Evelyne qui fait appel à moi

très souvent, pour réchauffer les genoux des

clientes!Je dois dire que mes journées à la

Résidence sont bien remplies. J’arrive le ma-

tin à peine réveillée à 9 heures. Je vérifie

mon cageot à jouets, je les compte, je les sens

et j’attends avec impatience que l’on mette

mon pull attitré sur le fauteuil, car sans ce-

lui-ci, je deviens pénible et désagréable.

J’ai beaucoup de plaisir à jouer à la

baballe sur toute la longueur de la cafétéria

et à 11 heures, je me pointe à la salle du per-

sonnel où je gratte avec vigueur, si la porte

ne s’ouvre pas, car je viens chercher ma École de Musique de

Versoix

Mars

en images

Chants Danses et

Gaufres à la Cafétéria

petite collation, ayant été mise en contribution sur plusieurs genoux

dans le salon de coiffure. Beaucoup de portes me sont ouvertes mais

certaines sont interdites je cherche tous les moyens d’y pénétrer

mais gare, si je me fais attraper! On ne badine pas avec la discipli-

ne!

Je suis punie et mise à la laisse pour un bon moment. Trouvez-vous

cela normal cette façon de faire à un pauvre petit chien misérable ?

le monde des humains est bien difficile à comprendre. J’ai pris l’ha-

bitude de faire mon tour de santé au rez-de-chaussée pour le mo-

ment !!!.Bientôt il y aura les étages à découvrir ! je dois dire qu’une

fois, j’ai pris l’ascenseur « par mégarde » je m’en suis bien portée,

mais je préfère ne pas m’étendre sur la panique de marraine et du

personnel.

Dans toute vie si intense, je dois vous informer que j’ai une

concurrence énorme avec des volatiles que l’on appelle des tourterel-

les. Oh !!! elles sont bien gentilles, mais tout de même, devoir parta-

ger l’amour que j’ai pour Evelyne, cela devient très pénible, enfin je

doit l’accepter.

Vraiment un bonheur immense de me trouver au milieu d’une

si grande famille, car je reçois tant de caresses, et d’attention et de

gentillesse.

Je suis certaine qu’il existe au monde peu de chiens si gâtés

que moi au milieu de toutes ces mamies et papis qui m’aiment et que

j’aime de tout mon cœur. Mina

Ps : àpres avoir volé et mal digéré

les « Kiris » de Fatou je m’excuse de

ce geste incontrôlé car bien mal ac-

quis ne profite jamais.

Année 2009 N°5 Page 27

BIENVENUE CHEZ NOUS

À Mme Renée Bernel entrée à la RBS en

janvier 2009.

Mme Renée Bernel est née à Court dans le Jura

Bernois. Elle apprend le métier de couturière

puis décide de faire des études d’infirmière à la

clinique de la Source à Lausanne. Elle s’inscrit

alors à la mission religieuse et part au Mozam-

bique. Elle travaille là-bas pendant quatorze ans dans un hôpital.

Ensuite, son contrat terminé elle rentre à Genève et s’oriente en gé-

riatrie aux HUG. À sa retraite, elle reprend la couture, le tricot. Ja-

mais mariée sa sœur jumelle et ses deux frères ont eu des enfants. Se

nièces et neveux viennent la trouver. Elle aime rester tranquille à la

Résidence

BIENVENUE CHEZ NOUS

À Mme Nadine Stranieri entrée à la RBS en

janvier 2009.

Mme Stranieri Nadine est née à Genève, elle

fait ses écoles obligatoires aux Eaux-Vives et

passe son Certificat Fédéral de Capacité de coif-

feuse. Après quelques années d’expérience elle

ouvre son propre salon de coiffure qu’elle ex-

ploite pendant quelques années puis le remet à sa cousine. Elle se

marie, ils n’ont pas d’enfants. Par la suite elle travaille à la fourrière

pour animaux à Collex-Bossy . Mme Nadine Stranieri est une pas-

sionnée des bêtes. Puis à sa retraite , son époux achète un camping

bus. Ils ont voyagé en Europe , comme en Italie, en France et en

Hollande. Ils ont beaucoup aimé leur périple au Mont-Saint-Michel .

Année 2009 N°5 Page 28

À Mme Anne David entrée à

la RBS en février 2009.

Mme David est née dans le

nord de L’Angleterre, elle

fait des études littéraires bi-

lingue Anglais-Français. En

1956 elle suit son époux qui

travail pour l’ ONU et est

transféré à Genève. Quatre

enfants naissent, elle reste au foyer et par la

suite, son mari est muté aux Philippines, en In-

de, aux Etats-Unis et en Afrique . Elle le suit et

doit évidemment chaque fois se reconstituer une

vie sociale. Dès la retraite de son époux ils voya-

gent beaucoup. A Genthod Mme David a tou-

jours aimé jouer au bridge qu’elle pratique enco-

re quand elle le peut. Ses autres loisirs sont la

lecture et regarder la télévision.

Avril en Images

École de Musique

Soirée Filets de Perche

Sortie Tulipes à Morges

BIENVENUE CHEZ NOUS

Année 2009 N°5 Page 29

À Mr Roger Chevalaz en-

tré à la RBS en janvier

2009.

Mr Chevalaz est né dans

le canton de Vaud, à

Aubonne. Ses parents ont

une exploitation agricole.

Il fait ses écoles obligatoi-

res, puis l’école des mé-

tiers à Lausanne, section

Sortie Thé à Rolle

Année 2009 N°5 Page 30

BIENVENUE CHEZ NOUS

mécanicien-électricien. Il est alors monteur électricien aux CFF . Il se

marie et décide de passer les examens pour être conducteur. Il réussit

et ensuite devient commis de gare. Il postule pour un poste à Cosso-

nay où il travaille quelques années , puis est muté à Genève comme

agent de train et chef de mouvement à la Praille. En tout Mr Cheva-

laz aura travaillé 42 ans aux CFF . À sa retraite son épouse et lui

font beaucoup de voyages . Il se rendent au Vietnam, en Amérique du

sud , en Afrique etc… Ils voyagent de manière individuelle et prépa-

rent toujours leur itinéraire de façon approfondie. En dehors de ça Mr

Chevalaz a beaucoup pratiqué le tir, la marche en montagne et il ado-

re le football.

Mr Chevalaz est incollable en géographie et en histoire suisse. Il est

arrière grand-père.

À Mme Sonia Bergdorf entrée à la RBS en

janvier 2009.

Mme Bergdorf est née à Lausanne, elle ren-

contre son futur mari très jeune à une fête forai-

ne à Monthey.

Elle se marie à 18 ans et à trois enfants. Elle

passe toute sa vie dans les foires, ils ont plu-

sieurs manèges du petit caroussel pour enfants à

la grand roue. Lorsqu’elle n’est pas sur la route, elle aime rester dans

sa roulotte à Versoix. Sa destination préférée est le Tessin. Mme

Bergdorf parle un peu le suisse allemand et l’italien.

DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES

Année 2009 N°5 Page 31

MAI

Le 03. Mme Golaz Rosine

Le 13. Mr Baud Maurice

Le 19. Mr Koenig René

Le 22. Mme Lehmann Pierrette JUIN

Le 23. Mme Piccot Germaine

Le 23. Mr Champ-Renaud Jean-Marc Le 04. Mme Gisiger Jeannine

Le 24. Mme Guillot Odette Le 04. Mr Graf Jean

Le 26. Mme Varrin Agnès Le 06. Mme Pesenti Mathilde

Le 28. Mme Landolt Raymonde Le 06. Mr Kroug Marcel

Le 06. Mr Stalder Hans

Le 15: Mr Guex Emile

Le 16. Mme Kaiser Ines

Le 25. Mr Pastor Pierre-Antoine

JUILLET

Le 04. Mme Bodmer Pierrette

Le 10.Mme Suter Emillia AOUT

Le 11. Mme Ungrad Viasta Le 02. Mme Sutter Olga

Le 23. Mme Plantard Juliette Le 09. Mme Brocard France

Le 31. Mr Cartier Jean Le 15. Mme Krille Simone

Le 19. Mme Genoud Simone

Le 22. Mme Weinstein Jeannine

Le 23. Mme Stapfer Rosa

Le 24. Mme Morgenegg Leony

Le 26. Mr Mauley Robert

Le 26. Mme Gunther Marianne

Le 26. Mme Péclard Mathilde

BIENVENUE CHEZ NOUS

Année 2009 N°5 Page 32

À Mme Paulette Delaunay entrée à la RBS en

mars 2009 .

Mme Delaunay est née à Carouge, elle étudie en

externat et fait quelques années d’études litté-

raires. Ses parents ont une entreprise de grains,

son père la sollicite rapidement pour donner un

coup de main soit à la comptabilité ou à la ven-

te. Puis elle se marie, deux enfants naissent, el-

le s’occupe de leur éducation. Son époux est gérant d’immeuble. Dès

la retraite Mme Delaunay voyage avec « Art Musique » et le « Pèleri-

nage biblique » en Inde et au Japon.

Ils se rendent aussi souvent en Vendée où ils ont fait construire une

maison. Mme Delaunay apprécie beaucoup cette région, elle essaye

de s’y rendre le plus souvent possible . Aujourd'hui Mme Delaunay

est arrière grand-mère. Elle aime résider à Bon-Séjour et a du plaisir

à participer à un maximum d’activités.

À Mme Lydie Getaz entrée à la RBS en

décembre 2008.

Née à Château d’Oex , Mme Getaz fait un ap-

prentissage de couturière. Par la suite elle

travaille à Lausanne dans un atelier-

magasin ,puis elle remonte à Château d’Oex

où elle rencontre son époux. Elle arrive à Ge-

nève dans le vieux bourg de Versoix. En 1955

elle reprend une activité professionnelle ,

malgré ses trois enfants, chez Ricci et également au Comptoir des

Tissus.Aujourd’hui Mme Getaz vit tranquillement à la Résidence, elle

est arrière grand-mère deux fois.

Année 2009 N°5 Page 33

BIENVENUE CHEZ NOUS

À Mme Kien-Minh Ha-Lam, femme de chambre qui

travail à la Résidence à cinquante pour cent depuis

janvier 2009 .

Mme Kien-Minh Ha-Lam est d’origine vietnamien-

ne (du nord), elle fait partie d’une grande fratrie (

ils sont 14 frères et sœurs) . Certains d’entres eux

vivent en Chine, aux États-Unis et au Canada.

Mme Kien-Minh Ha-Lam à une fille. Son mari est à

la retraite. Arrivée à Genève en 1980, Mme Kien-Minh Ha-Lam a tra-

vaillé pendant 15 ans à la papeterie de Versoix au « contrôle du pa-

pier ». Puis la fabrique a fermé, elle s’est orientée ver la restauration.

En dehors de son travail elle passe du temps avec son époux.

À Benoît Lecam originaire de la

Côte d’Yvoire, engagé comme aide cuisinier

à100% depuis le premier Février 2009.

Mr Lecam quitte la Côte d’Yvoire à l’âge de

cinq ans avec ses parents ( il est fils unique)

pour venir en France. Ils vivent en région

parisienne. Mr Lecam Fait ses études obli-

gatoires puis commence à travailler en cuisi-

ne, il aime beaucoup ce métier et apprécie

tout particulièrement la mise sur assiette et

ses couleurs. Ils travail pour des restaurants

et des hôtels. En décembre 2008 il décide de venir à Genève.

Rapidement il trouve un job au DSR.

À côté de son travail, pour se détendre il pratique le footing et la mus-

culation. Il n’a pas d’enfant.

Année 2009 N°5 Page 34

Pour prochain N° : dernier délai pour les textes Août 2009

ATELIER JOURNAL LES 2eme ET 4eme JEUDI DE 13h30 à 14H 30 Animation

REPONSES DE LA PAGE 5 et 6

Luminosité.

Primevère.

Hirondelle.

Enracinement.

Mimosa.

Nidification.

Migration.

Réchauffement.

Renouveau.

CALENDRIER DES MANIFESTATIONS

Solutions des jeux

DIMANCHE 10 MAI FÊTE DES MERES

Mme Muller Corinne Accordéon

VENDREDI 19 JUIN FÊTE DE LA MUSIQUE

Mr LANCHET Homme Orchestre

MERCREDI 15 JUILLET

Paris Faubourg Duo Chants accordéon

SAMEDI 1er AOÛT FÊTE NATIONALE

Orchestre Duo Melody Paola et Stefano

VENDREDI 21 AOÛT

Richerme Jean Louis Chanteur Animateur