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Il avait été bien placé sur la liste d’attente dans le registre des inscrip- tions. Puisque, déjà, l’EMS, trois étoiles disait-on, le convoquait. « Venez, Mon- sieur. Emménagez. C’est votre tour. Si vous êtes toujours d’accord. » Toujours d’accord, bien sûr qu’il l’était ! En défini- tive cela avait fonctionné telle une lote- rie à numéro gagnant. Le gros lot. Donc, l’heure venait d’aller faire « campement » ailleurs. Dans un décor nouveau qu’il lui appartiendrait d’aménager. Avec ce qu’il emportera, une fois faite la li- quidation de pas mal d’objets. Ce qu’il lui faudra consi- dérer, pour se justifier, comme étant superflu, hors d’u- sage ou trop embarrassant. Des choix à faire. Prendre, ou ne pas prendre ?. Il sait en tout cas que trois choses importantes jusqu’ici dans sa vie ne pourront le suivre. Devront vrai- semblablement être mises à l’encan, faute de ne pouvoir en faire don à quelque méritant personnage. A savoir la grande bassine en cuivre, pour confitures, de dimension trop encombrante ; le vieux morbier, à sujets pastoraux peints avec naïveté ; le piano droit laqué noir, avec ses torchères en laiton ciselé. Trois choses d’importance, perpétuant une charge émotionnelle et poétique sans ja- mais, durant tant d’années, s’en départir. Trois choses que l’on pourrait assimiler à un petit mobilier de bon usage, très intime, ayant vocation de déclancher au plus IMPRESSUM PARUTION 3 fois Par an TIRAGE 150 Exemplai- res REDACTION: Atelier Journal LE CANARD DES AINES EMMENAGER EN EMS : PRENDRE OU NE PAS PRENDRE ? Prendre ou ne pas prendre 1 Pèlerinage au mont Athos 4 Mots Manquants 7 Le Mariage 8 Une visite chez des amis 9 Mots cachés 12 Courrier des lecteurs 14 Dans nos coeurs 15 Vacances des résidants 16 Poésie des lecteurs 19 Recette de Mamie Botsie 20 Il est un coin 22 RBS en zigzag 23 Il est un coin 24 Poésie des lecteurs 26 Bienvenue chez nous 27 Anniversaires 32 Bienvenue chez nous 33 Calendrier des manifestations 36 SOMMAIRE Septembre / Octobre/ Novembre/ Décembre Année 2009 N°6

N°06

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Il avait été bien placé sur la liste

d’attente dans le registre des inscrip-

tions. Puisque, déjà, l’EMS, trois étoiles

disait-on, le convoquait. « Venez, Mon-

sieur. Emménagez. C’est votre tour. Si

vous êtes toujours d’accord. » Toujours

d’accord, bien sûr qu’il l’était ! En défini-

tive cela avait fonctionné telle une lote-

rie à numéro gagnant. Le gros lot.

Donc, l’heure venait d’aller faire « campement »

ailleurs. Dans un décor nouveau qu’il lui appartiendrait

d’aménager. Avec ce qu’il emportera, une fois faite la li-

quidation de pas mal d’objets. Ce qu’il lui faudra consi-

dérer, pour se justifier, comme étant superflu, hors d’u-

sage ou trop embarrassant. Des choix à faire. Prendre,

ou ne pas prendre ?.

Il sait en tout cas que trois choses importantes

jusqu’ici dans sa vie ne pourront le suivre. Devront vrai-

semblablement être mises à l’encan, faute de ne pouvoir

en faire don à quelque méritant personnage. A savoir la

grande bassine en cuivre, pour confitures, de dimension

trop encombrante ; le vieux morbier, à sujets pastoraux

peints avec naïveté ; le piano droit laqué noir, avec ses

torchères en laiton ciselé. Trois choses d’importance,

perpétuant une charge émotionnelle et poétique sans ja-

mais, durant tant d’années, s’en départir. Trois choses

que l’on pourrait assimiler à un petit mobilier de bon

usage, très intime, ayant vocation de déclancher au plus

IMPRESSUM

PARUTION

3 fois Par an

TIRAGE

150 Exemplai-

res

REDACTION:

Atelier Journal

LE CANARD DES AINES

EMMENAGER EN EMS :

PRENDRE OU NE PAS PRENDRE ?

Prendre ou ne pas prendre 1

Pèlerinage au mont Athos 4

Mots Manquants 7

Le Mariage 8

Une visite chez des amis 9

Mots cachés 12

Courrier des lecteurs 14

Dans nos coeurs 15

Vacances des résidants 16

Poésie des lecteurs 19

Recette de Mamie Botsie 20

Il est un coin 22

RBS en zigzag 23

Il est un coin 24

Poésie des lecteurs 26

Bienvenue chez nous 27

Anniversaires 32

Bienvenue chez nous 33

Calendrier des manifestations 36

SOMMAIRE

Septembre / Octobre/ Novembre/ Décembre Année 2009 N°6

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profond de lui- même un état de ré-

ceptivité très particulier, à savoir

une sorte d’approche, d’état de poé-

sie. Ce qui l’émouvait au plus haut

point. D’ou la prévision d’un réel dé-

chirement le moment venu d’une sé-

paration d’avec ces trésors chers à

son cœur.

Du bon usage de la bassine en

cuivre : le savoir-faire d’une mère.

C’était l’heure de l’après-midi

où l’on ouvrait la porte-fenêtre don-

nant sur le jardin. Y chauffait l’eau

dans l’arrosoir bleu. L’été lourd pe-

sait sur les roses, les pivoines, les ex-

ténuant de chaleur, de parfums

concentrés. Dans l’air blond s’enten-

dait le vol en ricochets des guêpes,

attirées par ce qui se passait dans la

cuisine : le règne de la bassine, de

grande contenance. Un peu cabossée

par endroits. Lumineuse d’un métal

rouge.

L’odeur chaude, sucrée, aro-

matique plus ou moins, selon les

fruits mis en masses compactes,

bouillonnantes. Au chevet de cette

fête confiturière, la mère. Sa mère. A

peine grisonnante. Pas encore voûtée

par l’âge. Additionnant avec confian-

ce et sourire les années. N’excluant

pas les passes de chagrin. Le faisant

avec tendresse. Pour ne pas blesser.

Mère besogneuse, dominante,

en pleine possession d’elle-même. Le

prouvant au jour le jour. On n’est

pas originaire de ces hautes monta-

gnes, de ces vallées profondes sans

en supporter le poids. Qui est un poids

de race des glaciers, des arolles, de l’a-

valanche. Avec dignité. Regrettant par-

fois, en silence, de ne pas être celle

qu’elle aurait aimé être. Mais elle aura

été la mère, la mater. Leur mère autant

qu’épouse. « Quand je serai plus près

du ciel, je ne vous oublierai pas. Je vous

serai présente. Vous me le serez ». Elle

ne disait pas quand je serai au ciel.

Mais près du ciel. Quel amour ! .Digne

de son agenouillement en elle.

Aujourd’hui, armée de l’écumoi-

re à long manche. Brassant de gauche à

droite, de droite à gauche les fruits en

macération brûlante. Recueillant l’é-

paisse mousse framboise, de groseille,

bientôt de coings, quand pointeront les

premiers colchiques, signant l’entrée

d’un automne mordoré.

Voilà le défilé des souvenirs, des

images. Voilà consommé le déchirement

prévu. Tout refait surface. Elle n’est

plus là. Mais dans quel par-delà les

images ?. Le cœur fait mal. Le temps

des larmes chaudes. Elle glissent dans

les sillons de son visage..

C’est bien ce qu’il pensait. On n’

entre pas en EMS comme on entre en

religion. Et l’expérience lui dira plus

tard que l’on est bien loin ici de trouver

les consolations que l’on pouvait espé-

rer de cette dernière. Le prix à payer

pour n’avoir pu prendre avec soi la chè-

re bassine à confitures.

Passé doucement présent mais à

jamais révolu.

Année 2009 N°6 Page 3

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Année 2009 N°6 Page 3

La fin du piano noir.

Il avait toujours connu le pia-

no droit laqué noir. Il se souvenait

que ce qui l’avait le plus intrigué

alors, c’était les deux torchères por-

tant bougies vertes mais que l’on al-

lumait jamais. L’instrument était

dans la famille depuis bien avant sa

naissance.

A la veille de s’en séparer (il

avait trouvé un acquéreur à son

avis, méritant) il contemplait ce qui

avait été pour lui le révélateur de

temps d’émotions. C’était les bru-

meuses évocations de Schuman, de

Chopin. C’était aussi la découverte

de Debussy. Les « Jardins sous la

pluie », ces jardins qu’il découvrait

depuis la cuisine, avec sa porte-

fenêtre ouverte les jours d’été et de

confitures.

Il emporterait toutes les musi-

ques de son enfance, pour toujours

en lui, faisant entièrement partie de

sa chair et qu’il redécouvrirait, non

plus sous les doigts inspirés de sa

tante Jeanne, à l’époque seule inter-

prète de la famille, mais dans la sé-

rie de CD dont il possédait l’œuvre

pour piano de ces compositeurs qui

avaient tant comptés pour son âme

d’enfant.

Ainsi finissait la légende du

piano droit laqué noir, aujourd’hui

encordé par les bons soins des démé-

nageurs, pour une descente sans

danger des étages de l’immeuble

qu’il quittait pour toujours.

Adieux au vieux morbier.

Le vieux morbier ventru, peint de

fleurs sauvages, de fruits rustiques….Il

tient debout contre le mur crépi, une ca-

le mise au bon endroit pour en assurer

la verticalité.

Quand, enfant, un peu effrayé, il

écoutait les sourds battements du ba-

lancier flammé comme un soleil, une

fois la nuit venue et que seule une am-

poule à filaments jaunâtres éclairait fai-

blement la chambre aux meubles fon-

cés, il ne se doutait pas combien de fois

dans son va-et-vient éternel, il avait mi-

nuté les lentes agonies de ses grands-

parents maternels d’abord, puis celles

d’autres membres de la famille venus

mourir prématurément ici.

Alors, car il y avait promesse

d’antiquaire de venir le chercher le plus

tôt possible, le contemplant et l’écoutant

une ultime fois, il eut ce mot tout simple

mais chargé d’émotion, adieu !.

HEURTEBISE.

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PORTRAIT

Année 2009 N°6 Page 4

PELERINAGE AU MONT ATHOS.

Nous prenons place à bord d’un DC 10 pour Thessalo-

nique, via Zurich-Kloten. Notre itinéraire comprend la tra-

versée d’est en ouest de la Chaldicie en car jusqu’à Ouvrano-

polis puis le trajet en bateau à destination de Daphni.

Les formalités commencent déjà à Thessalonique pour l’ob-

tention auprès du ministère pour la Grèce du Nord d’un laisser passer nous au-

torisant à pénétrer dans le territoi-

re de l’Athos, réservé aux seuls

« mâles ». D’autres formalités nous

attendent à Karyès, le seul village

situé au centre de la presqu’île, à

450 mètres d’altitude. Le père

Jean Renneteau use de son in-

fluence pour obtenir ici un docu-

ment officiel permettant à chacun

d’entre nous de rester quatre jours

au maximum dans la Montagne

Sainte.

Enfin, nous nous enfonçons dans le

maquis de l’Athos qui occupe une

superficie de 332 km2 et qui comp-

te vingt monastères, douze skities

et de nombreux autres bâtiments

répartis sur l’ensemble de ce terri-

toire.

Par monts et par vaux, transpirant

sous une chaleur tropicale, nous

avançons, sacs au dos, en emprun-

tant des chemins escarpés pour

pouvoir parvenir aux monastères

choisis au départ, mais qui nous réservent quelques surprises. En effet, nous

sommes contraints, en deux occasions, à nous séparer en raison

MONASTERE SIMONOPETRA

MONASTERE GREGORIOU

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Année 2009 N°6 Page 5

MONASTERE DYONISIOU

MONASTERE ST PAUL

SKITE ST ANNE

du manque de places disponibles.

Nous nous rendons successivement

aux monastères Simonopetra, Ivi-

ron Gregoriou, Dyonisiou, Saint-

Paul et le skite de Sainte-Anne, en

admirant au passage diverses essen-

ces tropicales voisinant avec les

manguiers, les orangers, les citron-

niers, les bananiers, la vigne, etc.

Dans chaque monastère prévu, nous

sommes reçus par un moine d’ac-

cueil qui nous offre une petite colla-

tion pour nous souhaiter la bienve-

nue, soit un verre d’eau, de l’aniset-

te, du café et du loukoum. Après

quoi, nous devons inscrire nos noms

et qualités sur un livre d’or. Deux

repas par jour sont servis dans un

grand réfectoire, les moines séparés

des visiteurs. Dans un silence abso-

lu, un moine donne la bénédiction,

puis chaque convive avale son as-

siette de soupe presque froide, des

olives, du fromage de chèvre, du

pain, boit du « Château la Pompe »,

Pendant les vingt minutes que dure

le repas, un moine lit à haute voix

l’histoire d’un saint. Tout à coup, on

entend une sonnerie, et tout le mon-

de se lève, attend la seconde béné-

diction et en file indienne, les moi-

nes sortent de la salle en faisant de

nombreux signes de croix, et sont

suivis par les visiteurs d’un soir .

Vers 17 heures, tout est terminé et

les pèlerins se rendent à leur dor-

toir.

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Année 2009 N°6 Page 6

MAI EN

IMAGES

Les offices reli-

gieux sont célé-

brés en fonction

du lever ou du

coucher du so-

leil, le premier

office « les mati-

nes » ayant lieu

suivant le cas, à

1 ou 2 heures

du matin, suivi

de la « liturgie » qui se termine à 5 heures. L’après-

midi , on célèbre les vêpres et les complies.

Les pèlerins non-orthodoxes n’ont pas la possibilité

de suivre un office normalement, obligés qu’ils

sont de rester tout au fond de la chapelle, derrière

des colonnes, et ne peuvent qu’entrevoir ce qui se

passe à l’intérieur. Nous avons eu cependant le pri-

vilège de pouvoir visiter la chapelle de Dyonisos

ainsi que la bibliothèque de ce monastère dont cer-

tains documents datent du Xe.siècle.

Un monde à part…..

« Chaque jour nous apporte de nouvelles joies avec

le beau temps persistant, des paysages enchan-

teurs et des couchers de soleil d’une beauté incom-

parable au- dessus d’une mer très calme.

Nous quittons à regret, « ce monde à part », cette

nature vierge encore préservée de la pollution intel-

lectuelle et matérielle que nous connaissons.

Je suis certain que chacun des participants à ce pè-

lerinage conservera un souvenir impérissable de ce

petit périple dans l’Athos, qui fut une expérience

très enrichissante ».

Encore un grand merci au père Jean Renneteau et

aux pasteurs Corthay et Delay .

Robert Mauley

MONASTERE IVIRON Visite des colombes à la RBS

Soirée cuisses de grenouilles

Sortie jardin botanique

Sortie Malval

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Année 2009 N°6 Page 7

Les armaillis des Colombettes

De grand matin s'en vont - - - -.

Liauba, liauba, les voilà. (bis)

Venez-y toutes au pâturage

Blanches et noires, - - - - - , brunes,

- - - - - - , vieilles, toutes les autres

Venez toutes pour l'alpage.

Liauba, liauba, les voilà. (bis)

Près du - - - - - - qui les accueille

Le grand troupeau s'arrêtera.

ou bien : Mais du - - - - - - - les eaux débordent

Et le troupeau s'arrête là.

Où - - - - - - aller mon pauvre - - - - - - ?

Qui donc va nous tirer de là ?

Liauba, liauba, les voilà. (bis)

Les - - - - - - - - - - - - vont les premières

Les toutes - - - - - - vont les dernières.

Liauba, liauba, les - - - - -. (bis)

MOTS MANQUANTS

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Glaneur de mots- d’après textes choisis:

Dans La Veillée- découverte d’une Tradition 2004.Michel Vernus Editions Cobedita

LE MARIAGE.

C’est le grand jour pour Lise et Pierre, son galant.

Dans la vaste salle à manger, les tables sont recouvertes de

nappes blanches filées à la quenouille familiale décorée du ruban blanc tradi-

tionnel. Une belle vaisselle, l’argenterie pour cent couverts, des chandeliers

sont disposés avec goût sur les tables. Une gerbe de fleurs blanches et roses est

placée devant les jeunes mariés. Au dessert, le champagne coule à flots et les

époux sont félicités.

Le père de Lise, tout ému, essuie ses yeux, se lève et tout courageux s’adresse à

sa fille et à son gendre. Les invités attentifs écoutent le discours avec respect.

Le moment est solennel pour Lise et Pierre.

« Ma chère fille, une nouvelle étape commence. Te voilà reine du foyer. Soyer

heureux, rendez heureux. Sachez que la vie à deux n’est pas toujours une pro-

menade d’amoureux. Que votre route soit belle !. Elle sera différente de la nô-

tre, les traditions ont changé.

Te souviens-tu des veillées devant le feu dans la cheminée, où les grands-

parents décortiquaient les noix, rôtissaient les châtaignes et jouaient aux car-

tes.

Te souviens-tu des bergers venus pour aider. Ils racontaient les histoires des

fermes voisines, les contes et tous chantaient en cœur. Tu repasseras chemises

et caleçons de Pierre. Tu prépareras de succulents mets pour régaler famille et

amis.

Utiliseras-tu les seilles de ta grand-mère pour y déposer pommes et raisins ?.

Mettras-tu un petit béguin de dentelle sur la tête de ton premier poupenot ?.

Au seuil de ce chemin tout neuf, à toi ma chère fille, à toi mon cher Pierre, je

vous souhaite beaucoup de bonheur .

ATELIER PLAISIR DES MOTS

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ATELIER PLAISIR DES MOTS :

A partir de l’évocation de mots suisses romands

UNE VISITE CHEZ DES AMIS.

La famille DESBAILLET invite des amis d’enfance qui ont quitté le Pays Ro-

mand depuis quelques années, ils viennent faire un petit séjour.

1ère.partie :

Le couple est en grand souci dans l’attente de leurs amis.

Il s’agit de ne pas petouiller pour mettre la maison propre

en ordre et de tout réduire. Les Desbaillet décident d’aller

d’abord au Comptoir de Lausanne pour acheter des bonnes

choses. Ils ont l’intention de préparer du papet vaudois, de

la compote aux raves, une belle miche au

lard, des röstis aux greubons et merveilles.

Peut-être est-il nécessaire de se procurer également un second

caquelon pour une fondue. Veillons à ne pas être trop râpe

pour accueillir généreusement nos amis. Au retour des cour-

ses, les Desbaillet réduisent les commissions et se reposent

afin d’être bien vigousse pour la poutz et débarasser le cheni.

Monsieur enlève les minons avec le balai de coton avant de passer la patte sur

les catelles, les meubles et la panosse sur le sol. Pendant ce temps Madame

prépare les duvets, puis dans la salle de bain, les lavettes, les linges de bain, et

les cruches si nécessaire. Elle sort les cafignons de la cavette.

Après tous ces préparatifs, les Desbaillet contents de pouvoir se coucher, dor-

ment comme des plots. Maintenant tout est prêt pour accueillir les amis.

Cafignons

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PLAISIR DES MOTS

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2ème.partie :

Coups de klaxons. Les amis arrivent tout joyeux. Après les effusions, ils s’ins-

tallent pour la verrée d’accueil et trinquent à leurs retrou-

vailles. C’est la fin de l’après-midi. Chacun batolle, ra-

contant ses souvenirs. Tous ensemble, autour des caque-

lons, ils réfléchissent aux activités

pour les jours à venir. En savourant

une petite bleue du pays pour la di-

gestion, les six amis se lancent, tout

rapicolés, dans les projets.

Monsieur Desbaillet propose de monter à l’alpage dans un

mayen près du bisse de « Varen » pour une brisolée avec des châtaignes conser-

vée dans le petit mazot. Il suggère, s’il ne roille pas, d’aller à la fête du village.

Il y a un concours de yodel, un lancer de drapeaux, un bal, un stand de tir. Les

invités auraient du plaisir à se luger. Madame Desbaillet dit qu’hélas il y a jus-

te une petite crachée de neige sur les hauteurs. Les débats

vont bon train. La soirée se prolonge. A la pendule, le cou-

cou sonne 23 heures. Il est grand temps – avant d’aller

sous les duvets – de faire des choix. Demain, nous irons à

la fête du village . Fatigués, tous se réjouissent de rejoin-

dre leurs lits. Le lendemain à la fête, ils rencontrent leur

mégotte bien-aimée, toute contente de les saluer et de barjaquer un moment

avec eux.

MAZOT

BISSE

BRISOLEE

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Sur le chemin, des gamins font la bringue,

s’encoublent et les amoureux chantonnent « C’est

simple d’aimer ». A midi, les amis prennent

l’apéro à la pinte avec un sandwich au fromage

du pays. Toute l’après-midi,

ils se promènent, admirent quelques maisons de style et as-

sistent aux diverses festivités. La soirée se termine à la

maison autour d’un papet vaudois et de délicieuses merveil-

les. Le deuxième jour, comme il ne roille pas, les amis mon-

tent au mayen. Pas un nuage à l’horizon. Pas de risque de

choper la greulette.

Là-haut, près d’une ferme, ils voient un berger gou-

verner son troupeau.

Après une belle course ils descendent par le sentier

des fayards. A un contour, sur le tantôt, ils ren-

contrent la vieille gribiche et lui demandent s’ils

s’ont bien sur le bon chemin.

Celle-ci, surprise de voir tant de gens, pousse une beuglée. Pour éviter une ra-

clée, ils s’écartent bien vite et poursuivent leur route. De retour à la maison,

ils sont tout heureux d’avoir évité la diaffe. Ils se régalent de la miche au lard

et de la compote aux raves.

Le troisième jour, c’est déjà le moment des adieux. Comme des gamins, ils se co-

colent, ravis de s’être retrouvés.

RBS , atelier plaisir des mots Mai 2009

MAYENS

La PINTE

GRIBICHE

PLAISIR DES MOTS

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Page 12: N°06

MOTS CACHES: Flore des Alpes

Année 2009 N°6 Page 12

R E I R V E N E G V O B F E P E R C E N E I G E S J R Z O B

T E U G U M A T J Z J W A E R E Y U R B P A Q U E R E T T E

X X R E R I A N I L E T I O N E B P O U R P I E R E G S E D

U C U O B E D E B R A B X M T L V E E S N E P O P U L A G E

F E K Z R B E D T S L I N T J A L E B E T I T A M E L C G S

Q R T N N R L N O T S R E L E G P L M W V C H A R D O N Q B

B O D A E E L E P F E S D B X A U L D I T O C I L E U Q O C

O B D I J R E I T M S R R W A R L I S U R I T Z L P Y Z A V

Q E L E C E T H A A U A G E G T M U Q Y D P O L F T T R I Y

X L I L E I I C R Z B S I I T S O Q I B C O E R G O O V U N

T E E L N V R G M U A R C E A A N N X O A T A E I U H J X H

I H L I T R G G O E E L N A E N A O V L R M S N B C C T E E

L A L T A E I J A L N E E L R P I J U O B S T I Y O P X L A

N G I N U P N W E L G T L E V I R L M O E J E M S L B E U N

E S E E R E T O V A P I H T K Q E M I F O R R A Y C U H N D

S S S T E V K B Q C U P M E X Z I S L N Q O C D U H G T A R

S E O O E B O O V O S Y X L J I I P C D P N P R F I L N P O

I M G P E H T U N M I L L E P E R T U I S O E A O Q E I M S

P M E X J S X R E G L R E U R G A L E G O M T C Y U D S A A

L G N I A W O S L C C N T V J E X D W M O Z X L Y E E B C C

I L T Z W C W E I B L E U E T S A R E L L I E S O R G A T E

S A I R A E L A T U X L N T I L N B A C H I C O R E E N T B

P I A E C G I P A R T Y I R O Q E N O D A L L E B J N N D O

P E N I I I S A S C A B I U A H M S S I E W L E D E E G Q U

J U E S N L E S L A N G E L I Q U E H B U I S Y Q I V F L R

G L A I R O R T U R P T L W F E E L F O R I G F T O E E C D

D X S A A P O E P O T C E S I T Y C J Y G R O A H O R L N A

L Y T R F E N U Z E P X U O H J H G A U B E P I N E J E S I

D T E F F X Y R T E L L I E O Q Q Y Q F I M P I Z Y B R U N

B W R W A C M U A I L D E S O U R S J I I Y G O T S V P L E

Page 13: N°06

Année 2009 N°6 Page 13

ABSINTHE

AILDESOURS

ANDROSACE

ANGELIQUE

ARNICA

ASTER

ASTRAGALE

AUBEPINE

AULNE

AZALE

BARBEDEBOUC

BELLADONE

BENOITE

BLEUET

BOURDAINE

BOURSEAPASTEUR

BRUYERE

BUGLEDEGENEVE

BUIS

CAMPANULE

CARDAMINE

CAROUBIER

CENTAUREE

CHARDON

CHICOREE

CHIENDENT

CLEMATITE

COLCHIQUE

COQUELICOT

CORNOUILLE

CYTISE

EDELWEISS

EGILOPE

EPERVIERE

FRAISIER

FRAMBOISIER

GENET

GENEVRIER

GENTIANE

GESSE

GIROFLEE

GLAIEUL

GRASSETTE

GROSEILLER

HELEBORE

HOUX

IMMORTELLE

IMPATIENTE

IRIS

JONC

JONQUILLE

JOUBARBE

KOELERIE

LIERE

LIN

LINAIGRETTE

LINAIRE

LIS

LISERON

MENTHE

MILLEPERTUIS

MUGUET

MUSCARI

NIGRITELLE

OEILLET

OSEILLE

PAQUERETTE

PAVOT

PENSEE

PERCENEIGE

PIEDALOUETTE

PISSENLIT

POPULAGE

POTENTILLE

POURPIER

PRELE

PRIMERVERE

PULMONAIRE

PULSATILE

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COURRIER DES LECTEURS

Année 2009 N°6 Page 14

Chut ! Pas de bruit, on pourrait réveiller

le silence !!

Beaucoup de personnes se posent la question (Qu’est-ce que le

silence ?).

Ce dernier, un mot simple, je l’associe à la solitude, les deux

termes sont liés intimement.

Bien souvent, les circonstances nous imposent les deux choses, on ne choisit

pas, on subit.

Prenez la peine dans votre solitude, d’écouter le silence, je vous assure que c’est

pesant, vous vous sentez survolant l’immensité, l’infini vous paraît présent et

lointain. Beaucoup de personnes revendiquent le droit au silence, loin du tu-

multe, quelques heures, quelques jours, mais arriveront-ils à supporter la soli-

tude tous les jours si ceci leur est imposé ?.

Si vous avez la chance d’avoir des amis affectueux et sincères, vous êtes privilé-

gié mais malgré tout, vous n’échapperez pas à ces moments de panique qui vous

submergent subitement, sans avertissement.

Vous vous précipitez sur la télévision, la radio, la lecture, la musique, mais

rien ne comble ce vide, malgré les décibels aux maximum afin d’éviter de crier

« je suis là ! J’existe " .

Je ne pourrais terminer mon texte sans donner de précision qui ont une impor-

tance à mes yeux, et certainement aux vôtres.

On peu se trouver au milieu d’une foule immense et être totalement seul.

De même, quand vous rentrez chez vous après avoir côtoyé beaucoup de monde

lors de réceptions, etc.,ils vous arrive d’avoir peur d’ouvrir la porte de votre ap-

partement et être accueilli par le silence !!.

Pour ceux qui, avec leurs yeux de croyants ont foi en l’invisible, il reste une

chose merveilleuse, la prière !. Elle vous apporte paix, sérénité, amour de son

prochain. Et puis, nous devons surtout penser qu’il existe une partie de l’huma-

nité qui souffre en silence, hors de tout bruit.

Ne les oublions pas, qu’elles aient la certitude que Dieu n’abandonne aucun

être, même ceux qui ont choisi de se replier sur eux-mêmes, car tôt ou tard, la

lumière divine reviendra pour eux. Mirielle Christin

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Mme Jullien Micheline

Mme Mangeat Philomène

Mme May Anne-Lise

Mr Stalder Hans

Mme Ungrad Vlasta

Mme Gattoni Antoinette

Mme Suter Emilia

Mme Brun Gilberte

L'absence n'est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la

plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ?

Marcel Proust

DANS NOS COEURS

Année 2009 N°6 Page 15

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PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR

VACANCES DES RESIDANTS.

La Résidence a organisé des vacances .

Il est 10 heures, le bus est là, devant la porte

d’entrée. Les sept participantes et les cinq ac-

compagnateurs sont tout contents de s’en aller.

Ils se sentent comme des gamins en vadrouil-

le !.

Les valises sont

déjà embar-

quées sans ou-

blier les lunettes, les rollators, les chapeaux de

paille à grands bords, et les appareils photos.

Malou, malgré son œil attentif aux personnes et

au matériel, reste détendue et de bonne humeur

pendant tout le trajet qui dure environ une heu-

re.

Arrivée à Menthon Saint-Bernard par

temps gris. L’hôtel « Le pavillon des fleurs »

est situé directement au bord du lac. Des

voiliers voguent. C’est le cours de voile pour

une classe de jeunes. Le dépaysement conti-

nue !.

« Tout le deuxième étage de l’hôtel

nous appartient. Nous sommes chez

nous et nous avons faim. Un repas tip-

top nous ravigote et ce sera ainsi pen-

dant le séjour ».

Alain, le cuisinier au chapeau bien

amidonné, vient se présenter et sou-

haiter la bienvenue.

COURRIER DES LECTEURS

Année 2009 N°6 Page 16

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Année 2009 N°6 Page 17

L’après-midi nous nous installons. Les rési-

dents ont le privilège

d’occuper des chambres avec vue sur le lac.

« Que c’est beau d’ouvrir les volets et d’admi-

rer la lumière du matin sur l’eau ! »

Il faut dire que Menthon Saint-Bernard se

trouve à 9 kilomètres au sud-est d’Annecy

au bord du lac, station agréable, elle est sé-

parée de Talloires par le promontoire boisé

du Roc du Chere. Elle se niche au pied des

Dents de Lanfon et de la dépression du col de

Bluffy où le château de Menthon dresse sa sil-

houette élancée. Nous avons la chance de n’a-

voir la pluie que la nuit.

L’ambiance agréable nous donne l’impression

d’être vraiment en vacances. Avec ses accom-

pagnants, nous formons un joyeux groupe ho-

mogène.

Un soir, à l’hôtel, nous goûtons à la

« reblochonnade », de reblochon grillé avec

des pommes de terre. Un régal !.

Le matin, au petit déjeuner, nous buvons le

café dans des bols et mangeons des tartines

de « baguette » à la confiture d’abricots et de

miel. Bonne mise en route à la française

pour commencer la journée.

Le premier jour, promenade en bus autour

de ce beau lac !. Les rochers surplombant

l’eau sont impressionnants.

Point de cygnes pour nous faire de petits

signes !.

Le soir dans la grande salle, les jeux de

société nous réunissent : scrabble - triomi-

no – rumicube. Le lendemain, visite du

musée régional au bout du lac.

Le jour suivant, c’est le tour du lac en ba-

teau avec départ de Talloires.

Page 18: N°06

Les dernières quinze minutes sont copieuse-

ment et bruyamment animées par un groupe

de jeunes écoliers italiens.

Vers le quatrième jour, certains revisitent les

arcades d’Annecy tandis que d’autres profi-

tent du bord du lac.

L’après-midi est réservée pour un voyage au

col de la Forclaz. Au sommet, nous admirons

le point de vue splendide sur tout le lac, mais

aussi nous dégustons de délicieuses tartes

aux framboises au restaurant Edelweiss.

Le dernier soir est consacré au plaisir de

partager une ultime fois une ambiance

chaleureuse et de nouvelles amitiés.

Jour du départ : le cœur est content de ce

séjour. Adieu beau coin de France ! Qui

seront les heureux bénéficiaires des

prochaines vacances.

Merci à la Direction ,

aux accompagnateurs,

à tous ceux qui ont pris

soin de nous, nuit et

jour. Nous garderons un souvenir reconnaissant et agréable de ce trop court sé-

jour.

Mesdames DELAUNAY et GUNTHER.

26 mai et 15 juin 2009-

Année 2009 N°6 Page 18

Page 19: N°06

AMITIE.

Il est bien des fleurs sur la terre

Et chacun peut les admirer ;

Elles s’étalent en geais parterres

Dans les forêts et dans les prés.

Mais certes, la plus précieuse,

C’est la fleur de l’amitié ;

Son influence est généreuse

Elle vient nous réconforter.

C’est une fleur très délicate,

Un souffle froid peut la faner ;

Un mot de trop, dit à la hâte,

Viendra ternir la beauté.

Mais elle résiste aux tempêtes,

Elle est vivace, en vérité ;

Oui, elle relève la tête,

Et dans nos cœurs vient habiter.

Parfois elle semble brisée,

Quand un temps nous a séparés,

Elle a besoin d’être arrosée

Afin de la revigorer.

Pour nous c’est une belle image ;

Cette fleur qu’il nous faut soigner,

Apporte à nos cœurs son message :

Cultivez toujours l’amitié !

J.-J. Golaz

POESIE DES LECTEURS

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LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE

LA REBLOCHONNADE

Variante de la raclette , la reblochon-

nade est typique des pays de Savoie. Pour aujourd’hui, une petite recette

simple et délicieuse, qui fleure bon le

terroir.

De retour de vacances anneciennes ,

nous avons ramené cette recette à ba-

se de reblochon, figure emblématique

des fromages Savoyards.

Ce fromage, qui se consomme simple-

ment avec un bon pain frais, fait aussi

des miracles en cuisine. Nous vous

proposons une façon revisitée de la cé-

lèbre raclette.

Laisser le reblochon à température

ambiante pendant au moins deux bon-

nes heures avant de cuisiner. Faire

cuire les pommes de terre en gardant

la peau. Gratter grossièrement la croû-

te du reblochon, le partager en deux

dans l’épaisseur. Le mettre dans la

poêle, faire dorer 5 mn au gril.

Ingrédients pour 4 personnes:

• 1 bon reblochon au lait cru

• 8 petites pommes de terre

• 100 g de lardons fumés

. 1 échalote

• Salade verte

( brasero) ou appareil à raclette de ta-

ble

Préalablement, faire la vinaigrette et

ciseler finement l’échalote. Dans une

poêle chaude, faire fondre les lardons

et les égoutter sur du papier absor-

bant. Assaisonner la salade et parse-

mer dessus les lardons, le persil et l’é-

chalote.

Dans chaque assiette, déposer une

pomme de terre coupée en deux et re-

couvrir d’une cuillère de reblochon

chaud et coulant et donner quelques

tours de moulin de poivre.

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Année 2009 N°6 Page 21

LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE Accompagner avec de la salade et surtout d’un petit

verre de vin blanc de Savoie comme le Chignin Ber-

geron ou mieux, d’une petite Roussette. Peut être

accompagné de charcuterie ( viande sèche, rosette,

jambon cru ).

Le p’tit grain d’sel de Mami

Pour cette recette, il faut utiliser exclusivement un

Reblochon. Evitez le fromage dit “spécial tartiflette”

qui n’a rien en commun avec le véritable Reblochon.

Il n’a aucun goût, une couleur artificielle et n’est

même pas fabriqué en Haute-Savoie…

Le véritable Reblochon est protégé par une Appella-

tion d’Origine Contrôlée (AOC)

Il est exclusivement fabriqué avec du lait cru entier

provenant de vaches de race Abondance, Tarine ou

Montbéliarde. Leur alimentation naturelle donne à

sa pâte crémeuse un léger goût de noisette.

Deux provenances sont possibles et reconnaissables

grâce à une pastille de caséine rouge ou verte in-

crustée sur une des faces. La rouge pour un Reblo-

chon fabriqué dans la zone de production définie

par l’AOC et verte pour un Reblochon fermier fabri-

qué en alpage l’été, directement par le producteur.

Le saviez-vous ?

Le reblochon tient son nom du patois « rebloche »

qui veut dire seconde traite.

A l’origine, le fermier qui louait l’alpage pour son

troupeau, devait au propriétaire une redevance pro-

portionnelle à la quantité de lait qu’il produisait.

Pour limiter cette rétribution, le fermier pratiquait

une première traite incomplète sur laquelle était

calculée son impôt. Il pratiquait ensuite une se-

conde traite avec laquelle il fabriquait son excellent

fromage.

LA TARINE

LA MONTBELIARDE

L’ABONDANCE

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Année 2009 N°6 Page 22

Il est un coin et des souvenirs, de mon Village

CHEMIN AMI ARGAND.

Ce chemin mène de la place

Bordier à la route de Sauver-

ny.

Il doit son nom au physicien

et inventeur François Pierre

Ami Argand-Marcet, né à

Genève en 1750 et mort à

Genève en 1803, Argand

était élève de Lavoisier et

fut un ami des frères Mon-

golfier. En 1783, il fit partir lui-même la première

montgolfière en Angleterre. Parmi ses inventions

figurent un alambic, un bélier hydraulique et sur-

tout sa lampe à huile dite à double courant d’air .

Celle-ci, munie d’une cheminée de verre et une mè-

che creuse, lui avait été inspirée par l’étude des

courants d’air dans les montgolfières.

En 1786, Argand s’installa à Versoix-la-Ville et fon-

da dans les bâtiments de la ferme Lullin, située sur

une parcelle bordant la route de Suisse et le che-

min qui porte son nom, sa « Fabrique royale privi-

légié de lampes dites à l’Argand », à laquelle il ad-

joint une distillerie et une manufacture d’objets en

tôle émaillée.

La première maison d’habitation d’Ami Argand à

survécu (no. 103, route de Suisse). Elle est appelée

la Vieille Maison et est, une des plus vieilles mai-

son de Versoix-la-Ville.

Plus tard, Argand s’installa dans une dépendance

de la Vieille Maison. Cette nouvelle habitation ap-

pelée Maison Argand, 4 chemin Ami-Argand ou une

belle collection d’objets fabriqués par Ami Argand

et de dessins provenant de ses ateliers. Cette collec-

tion existe toujours.

Maison Argand

Chemin Ami Argand

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Nous partons, avec pour destination un site

situé au-dessus de Saint-Cergue, dans le Jura.

Pour y parvenir, c’est une belle randonnée, en pas-

sant par Nyon, la route s’élève petit à petit, puis, en

larges virages, ar-

rivé à Saint-

Cergue et traversé

le village.

Un peu plus haut, nous prenons, à gau-

che, une petite route de montagne, étroite, qui

traverse de nombreux pâturages.

Dans un de ceux-ci, un grand vallon en contrebas,

nous admirons un beau troupeau, composé de nom-

breuses vaches brunes.

Tout à coup, surprise ! la route est barrée complè-

tement par une vache, qui est en train de brouter

tranquillement dans le talus de gauche.

Notre chauffeur, sorti

du bus, essaie, mais en

vain, de la faire partir. Il va falloir patienter ; heu-

reusement, ce ne sera pas trop long : au bout d’un

moment, la voilà qui se met à trotter devant nous et

monte sur le talus du bord de la route. Arrivés enfin

à ce grand bâtiment d’alpage transformé en restau-

rant, (avec, à l’intérieur, de bel-

les poutres apparentes teintées en beau brun foncé) nous

nous installons autour d’une longue table, et nous régalons,

qui d’une fondue, qui de croûtes au fromage, toutes deux dé-

licieuses.

Ensuite, quelques-uns sortent pour faire quelques pas, il

fait trop froid, malheureusement, pour faire une longue pro-

menade, et ils découvrent, derrière le bâtiment, dans un

grand parc, devinez ! deux ânes, l’un grand et gris, et le plus

petit, garni d’une épaisse fourrure. Nous sommes rentrés, bien contents de cette

sortie.

Année 2009 N°6 Page 23

RBS EN ZIG ZAG: CUVALOUP

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Année 2009 N°6 Page 24

Il est un coin , de mon Village

EMS « Saint-Loup »

« ILOT-NORD »

VERSOIX CENTRE-VILLE.

10 juin 2009. EMS « Saint-

Loup »

Pose de la première pierre pour

trois chantiers. Le cylindre

contenant les plans de l’ensem-

ble, l’autorisation de construire,

les discours et la Tribune de Ge-

nève du jour est placé dans le ra-

dier de l’ascenseur Nord.

Le protopresbytre Basile Kotrot-

sios, l’abbé Vincent Ross et la

pasteure Isabelle Juillard appor-

tent leurs prières , relatives à la

construction et leurs bénédic-

tions pour la réussite totale du

plus grand projet qu’ait connu la

commune de Versoix.

L’abbé Vincent est rayonnant

après avoir attendu si longtemps

le démarage du chantier.

Pose de la première pierre

Le protopresbytre Basile Kotrotsios, l’abbé Vincent Ross et

la pasteure Isabelle Juillard

Monsieur P,G. Despature

Page 25: N°06

Il est un coin , de mon Village

Année 2009 N°6 Page 25

FUTUR EMS ST LOUP

LES FONDATIONS LE

10. 06 .09

CHEMIN VANDELLE RDC LE

17. 08. 09

Monsieur P,G. Despature, président de la Fondation Saint-Loup-Vandelle nous

rappela dans son discours combien la part active des bénévoles amateurs fut

importante pour s’associer à des professionnels.

Préparons-nous à l’inauguration de l’EMS le 10 juin 2011 à 11 heures avec les

nouveaux résidants.

LES PREMIERS MURS LE

17 .07.09

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Année 2009 N°6 Page 26

LE PRINTEMPS.

Après la saison hivernale

Voici que l’air se fait plus doux ;

L’aube est toujours plus matinale ,

L’horloge a bien sonné six coups.

Les prés s’émaillent de fleurettes

Et déjà luisent dans les bois ,

Les anémones aux collerettes

Blanches et pures à la fois.

Voyer, sur la talus d’en face,

Éclore la constellation

Des primevères si vivaces,

Tableau digne d’admiration.

Parfois les nuages déversent

La pluie qui vient tout rafraîchir ;

Oh quel bienfait que ces averses

C’est le ciel qui vient nous bénir.

On entend le merle qui trille

Déjà tôt dans le gai matin ;

Et bientôt le soleil qui brille

Annonce le beau, c’est certain.

Chaque jour, les bourgeons verdissent,

Puis, lorsqu’ils ont éclaté,

Les tendres feuilles alors surgissent

Qui vont persister tout l’été.

Là-bas, dans la forêt lointaine,

On entend le martèlement

Du pic vert, qui tout à la peine,

Cherche des vers diligemment.

Oui, cette saison admirable

Révèle du Dieu créateur

Une puissance incomparable

Qui vient émerveiller nos cœurs. Mr Jean Jacques Golaz

POESIE DES LECTEURS

Page 27: N°06

Année 2009 N°6 Page 27

BIENVENUE CHEZ NOUS

Mai

en images

Bienvenue à Madame

Carmen Ibanes entrée à la

RBS en Mai 2009.

Je suis née en 1933 dans un

petit village, Perello, dans la

province de Tarragona en Es-

pagne. A cette époque l’Espa-

gne est mouvementée, mes parent décident de

nous installer mon frère et mes trois sœurs non loin

de là, à la campagne. L’éloignement ne nous prive-

ra pas du bruit des bombes.

À l’âge de 12 ans mes sœurs sont mariées et je vais

prendre les rênes de la ferme jusqu'à mes 16ans .

Plus tard mon père prenant de l’âge, nous retour-

nons nous installer au village.

A 29 ans je rejoins ma sœur à Versoix . Je me ma-

rie nous aurons un fils . Je vais exercer le métier

d’employée de maison ,je travaillerai également

par la suite, dans une usine à Versoix .

J’aime lire, j’aime mon prochain, la nature, les pro-

menades et faire à manger, les chanteurs; tels Jac-

ques Brel, Gilbert Bécaud, Edith Piaf, le printemps

Genève, et la Suisse.

JUIN

en images

Sortie Vuillerens

Sortie au CAD

Fête des Mères

CHARADE

Mon premier est le petit de la vache,

Mon second est la onzième lettre de l'alphabet,

Les enfants aiment jouer avec mon troisième,

On respire mon quatrième,

Il est utile d'avoir mon tout en abondance.

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Année 2009 N°6 Page 28

BIENVENUE CHEZ NOUS

Notre Sortie du 9 juin à Vullierens.

Nous partons de la Ré-

sidence pour faire un beau

parcours à travers le beau

canton de Vaud.

Arrivant à Vullierens,

nous constatons que la florai-

sons des iris est déjà passée.

En revanche, nous admirons

une allée bordée de rosiers à

petites fleurs, aux couleurs

merveilleuses, mêlées de spé-

cimens de couleur blanche,

faisant ressortir les autres

couleurs.

S’il n’y avait plus de fleurs

sur les iris, une autre fleur

s’est épanouie dans deux

cœurs (ceux de mon épouse et

de moi-même), la fleur du

souvenir de notre premier

rendez-vous, à Vullierens mê-

me, où nous avons compris

que Dieu nous conduisait,

pour que nous fassions en-

semble le voyage de la vie ici-

bas.

Nous sommes heureux et

reconnaissants de passer no-

tre dernière étape à la Rési-

dence, en attendant l’arrivée

au port éternel .

Mr Jean Jacques Golaz

Bienvenue à

Loris Blanc

Madame ,Monsieur,

Bonjour !

Je m’appelle Loris Blanc,

J’habite Nyon et j’ai ac-

tuellement 21 ans. A par-

tir du 31 août 2009, je suis civiliste dans votre

établissement en tant qu’aide animateur . Si j’ai

choisi d’effectuer mon service civil dans cet éta-

blissement ce n’est pas par hasard,en effet, je me

destine à une carrière d’animateur et pour cela

je prévois d’entrer à la haute école des travail-

leurs sociaux de Genève .

(HETS) en Septembre prochain. C’est donc pour

moi l’occasion d’effectuer mon service civil tout

en conciliant intérêts personnels et expériences

professionnelles, en me réjouissant de faire plus

ample connaissance avec chacun de vous, pour

mon plus grand plaisir.

CHARADES

Mon premier est un oiseau bavard,

Mon deuxième est un rongeur,

Mon troisième fait grossir,

Mon quatrième est un nombre pair,

Et mon tout est un monument d'Egypte.

Page 29: N°06

Bienvenue à

Mr Ali Djillali, entré

le 1 er juin à la RBS

comme employé po-

lyvalent en cuisine.

Ali est né dans les

Vosges, après son

service militaire il

part en Alsace et commence à travailler chez

Peugeot. Il prend des cours du soir en méca-

nique de précision. Par la suite, il est envoyé

au CERN pour un contrat de trois mois, il va

y rester 18 ans !. Après un accident de tra-

vail, il donne un coup de mains à une amie

qui tient un restaurant et il s’aperçoit qu’il

aime bien la cuisine. Depuis il travaille pour

différentes missions temporaires à l’ ONU, à

la CROIX-ROUGE au CROISSANT –

ROUGE.

Pendant son temps libre , Ali adore aller aux

champignons dans le Jura.

Sa passion c’est la Formule 1, il s’est même

rendu au Canada pour assister à un Grand

Prix.

Ali a un fils de 24 ans.

BIENVENUE CHEZ NOUS

Année 2009 N°6 Page 29

Mme S….. Vullierens

JUIN

Vullierens

Sortie Mt Mussy

Fête de la musique

Page 30: N°06

En arrivant, nous

ne voyons pas l’ensemble

de la roseraie en fleurs,

mais quelques groupes

seulement, en pleine flo-

raison, se détachent et

attirent les regards ; ils

nous font penser au re-

frain que nous chantons

à la chorale, avec notre

chère Malou : L’impor-

tant, c’est la rose……

Après la visite, nous

montons à la buvette,

dans le haut du parc ;

Bienvenue à Madame

Edith Brand arrivée à la

RBS en mai 2009.

Madame Brand est née en

Autriche dans une famille

de 5 enfants . Son père est

industriel. Après la première guerre et le parta-

ge de l’Autriche, la famille acquiert la nationali-

té tchèque.

Mme. Brand suit le gymnase puis apprend le

métier de couturière. Elle se marie et a trois en-

fants. En 1946 toute la famille est déportée à

Frankfurt. Ensemble, grâce a la Croix Rouge, ils

peuvent s’installer à Lubeck. Mme. Brand s’oc-

cupe de l’éducation des enfants, elle fait aussi

quelques travaux de couture.

Elle passe sa retraite en Allemagne et profite de

voyager en Afrique du Nord à Lanzarote et à l’Î-

le Maurice.

Juin en Images

Charade:

Il est mon premier quand il sort du four

Mon second est entre six et huit

Autrefois nos grands-mères tricotaient

Volontiers mon tout.

BIENVENUE CHEZ NOUS

Année 2009 N°6 Page 30

Chorale accroche cœur

Sortie Parc Lagrange

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Année 2009 N°6 Page 31

BIENVENUE CHEZ NOUS

comme c’est un jour de grosse

bise, nous admirons de loin

les rouleaux d’écume dans la

rade. Un peu plus tard, alors

que nous prenons nos rafraî-

chissements, à la buvette, un

lieu abrité, la méchante bise

nous prend par le travers,

renversant au passage un pa-

rasol, lequel, dans sa chute,

entraîne et fait basculer un

résident, qui se retrouve assis

par terre ( sans mal, heureu-

sement).

Après ces émotions, le retour

s’effectue dans le calme.

Bienvenue à Mon-

sieur Desmeules entré

à la RBS en juillet

2009.

Né à Ropraz dans le

canton de Vaud au des-

sus de Lausanne, ses

parents exploitent une ferme agricole. A 14

ans, déjà il trait les vaches. A 19 ans, c’est la

guerre, il part à la mob. pour 600 jours. A

son retour, il est engagé à la ferme du Châ-

teau de Crans. Là il connaît Jeannette, qu’il

épouse. Un peut plus tard. Une fille Anne

Lise naît de cette union.

M. Desmeules est passionné de radio-

électricité. Il passe un CFC, tout en travail-

lant comme chef d’atelier chez Citroën.

Son certificat en poche, il est engagé à l’Etat,

à l’école d’ingénieurs. il y restera jusqu’à la

retraite. Dans sa maison, il fait son propre

atelier et adore s’occuper de son jardin et de

son potager.

Il a 3 petits enfants qui son maintenant ren-

trés de l’étranger et qui habitent Versoix.

Charade:

Mon premier se fait en marchant

Mon second se met dans les sauces

Mon tout peut avoir des roulettes

JUILLET

EN IMAGES

Concert de Jazz

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DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES

Année 2009 N°6 Page 32

OCTOBRE

Le 01. Mme Naville Béatrice

Le 02. Mme Bünzli

Le 03. Mr Bodmer Jean Georges

Le 06. Mme Joye Edith

Le 10. Mr Nicollier Daniel

Le 17. Mr Clerc Robert

Le 19. Mme Rosset Arlette

Le 22. Mme Bays Anne-Marie

Le 25. Mme Oppikofer Eileen

Le 29. Mme Stranieri Nadine

DECEMBRE

Le 04. Mme Bosson Giuditta

Le 11. Mme Vultier Denise

Le 13. Mme Bochatay Lucie

Le 16. Mme Amiet Andrée

Le 22. Mme Graf Louise

Le 25. Mme Bernel Renée

SEPTEMBRE

Le 01. Mme Pellet Alice

Le 07. Mr Maeder André

Le 11. Mr Desmeules Camille

Le 15. Mr Desarzens Aloïs

Le 27. Mme Salina Ana

NOVEMBRE

Le 03. Mr Nemec Jaromir

Le 06. Mme Delaunay Paulette

Le 06. Mr Scotton Vincenzo

Le 08. Mme Getaz Lydie

Le 08. Mme Erhardt Véronique

Le 09. Mr Rochat Jean

Le 10. Mme Remund Zelie

Le 12. Mme Martin Georgina

Le 14. Mme Bohren Yvonne

Le 19. Mme Clerc Lucie

Le 28. Mme Besson Mina

Page 33: N°06

BIENVENUE CHEZ NOUS

Année 2009 N°6 Page 33

Bienvenue à Monsieur

Mojonnier entré à la

RBS en juin 2009.

Né à Versoix, d’origine

vaudoise, M. Mojonnier

fait ses écoles obligatoi-

res puis travaille un

peu plus d’une année

dans une boucherie.

Ensuite il entre à la poste comme facteur,

poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite.

Pendant plus de 25 ans il sera pompier bé-

névole à Versoix , brancardier bénévole aux

aumôneries et aussi caissier lors de différen-

tes manifestations sur la commune.

M, Mojonnier a toujours été passionné par

les trains et les bateaux !.

Aujourd’hui, il est paisible à la RBS, il aime

regarder le hockey et le football à la télévi-

sion.

Charade:

Mon premier signifie de bonne heure

Mon deuxième n’est pas laid

Mon troisième protège la main du froid

Mon tout est un jeu d’extérieur que nos

Grands-parents ne connaissaient pas dans leur en-

fance

Paella de L’Annexe

Cuvaloup

Concert Duo Paris

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Année 2009 N°6 Page 34

BIENVENUE CHEZ NOUS

Bienvenue à Mon-

sieur Victor Hugo Lopez

employé à la RBS comme

employé polyvalent à l’in-

tendance depuis le pre-

mier Juin 2009.

M, Lopez est d’origine

portugaise, né à Genève. Il retourne au Por-

tugal à l’âge de 7 ans et fait ses écoles obliga-

toires là-bas. En 2005 il obtient son certificat

de capacité en électronique.

En 2006 il revient à Genève, il travaille com-

me garçon d’office dans un restaurant. En-

suite il est engagé dans la Catering ou il res-

te 3 ans. Puis il se présente à la RBS.

Il aime passer son temps libre avec son ne-

veu et sa nièce. Il adore le football. M. Lopez

aime se rendre au Brésil,ou il a de la famil-

le.

Charade :

Mon premier n’est pas froid

Mon deuxième est le début du cornichon

Mon troisième est une note de musique

Mon tout est une gâterie qui régale

Petits et grands.

Sortie Repas au Jardin des Iles

Croisière sur le Léman

Août en Images

Fête Nationale

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BIENVENUE CHEZ NOUS

Année 2009 N°6 Page 35

Paella du 1er

Sortie à Montmin

Paella du 1er

Après–midi Musicale

Bienvenue à Mon-

sieur Daniel Joly,

employé à la RBS

comme aide soignant

Monsieur Joly est ori-

ginaire de Nantes

mais habite Annecy .

Il fait des études supérieures de tourisme et

travaille comme guide accompagnateur pen-

dant 8 ans. Il voyage principalement en

Europe.

Mr Joly parle anglais, allemand et comprend

l’italien.

Ensuite un peu las d’être toujours en voyage,

il décide de faire une formation d’aide soi-

gnant à Rumilly. Il travaille en milieu rural

pendant presque une année.

Mr Joly aime la randonnée .

Charade :

Mon premier est le contraire de vrai,

Mon second n’est pas tard,

Mon troisième n’est pas maigre,

Mon quatrième à été découvert pendant la

préhistoire,

Mon tout immortalise des situations.

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Année 2009 N°6 Page 36

Pour prochain N° : dernier délai pour les textes le 10 décembre 2009

ATELIER JOURNAL LES 2eme et 4eme JEUDI DE 13h30 à 14H 30 Animation

VENDREDI 18 SEPTEMBRE

Concert orgue de barbarie Mme Rabot Géraldine

MERCREDI 14 OCTOBRE

Homme orchestre Mr Arn Joël (brisolée)

VENDREDI 20 NOVEMBRE

Concert Accordéon Mme Baudry Natacha

VENDREDI 4 DECEMBRE

Concert de Piano Wyder Ioulia (St Nicolas)

VENDREDI 11 DECEMBRE

Fête de L’Escalade + Jeté de Marmite

MERCREDI 16 DECEMBRE

Noël des Enfants

SAMEDI 19 DECEMBRE

Repas de Noël et Concert de Piano Mr Georges Pascal

JEUDI 31 DECEMBRE

Soirée du Nouvel An Mr Olivier Fiat

MOTS MANQUANTS

Déjà,Rouge,Jeunes,Chalet,Torrent

Diable, Pierre, Sonnaillieres

Noires, Voilà

CALENDRIER DES MANIFESTATIONS

Solutions des jeux

CHARADES

P 27 vocabulaire, P 28 Pyramide,

P 30 chaussette, P 31 patin, P 33 tobog-

gan,P 34 chocolat, P 35 photographe