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Il avait été bien placé sur la liste
d’attente dans le registre des inscrip-
tions. Puisque, déjà, l’EMS, trois étoiles
disait-on, le convoquait. « Venez, Mon-
sieur. Emménagez. C’est votre tour. Si
vous êtes toujours d’accord. » Toujours
d’accord, bien sûr qu’il l’était ! En défini-
tive cela avait fonctionné telle une lote-
rie à numéro gagnant. Le gros lot.
Donc, l’heure venait d’aller faire « campement »
ailleurs. Dans un décor nouveau qu’il lui appartiendrait
d’aménager. Avec ce qu’il emportera, une fois faite la li-
quidation de pas mal d’objets. Ce qu’il lui faudra consi-
dérer, pour se justifier, comme étant superflu, hors d’u-
sage ou trop embarrassant. Des choix à faire. Prendre,
ou ne pas prendre ?.
Il sait en tout cas que trois choses importantes
jusqu’ici dans sa vie ne pourront le suivre. Devront vrai-
semblablement être mises à l’encan, faute de ne pouvoir
en faire don à quelque méritant personnage. A savoir la
grande bassine en cuivre, pour confitures, de dimension
trop encombrante ; le vieux morbier, à sujets pastoraux
peints avec naïveté ; le piano droit laqué noir, avec ses
torchères en laiton ciselé. Trois choses d’importance,
perpétuant une charge émotionnelle et poétique sans ja-
mais, durant tant d’années, s’en départir. Trois choses
que l’on pourrait assimiler à un petit mobilier de bon
usage, très intime, ayant vocation de déclancher au plus
IMPRESSUM
PARUTION
3 fois Par an
TIRAGE
150 Exemplai-
res
REDACTION:
Atelier Journal
LE CANARD DES AINES
EMMENAGER EN EMS :
PRENDRE OU NE PAS PRENDRE ?
Prendre ou ne pas prendre 1
Pèlerinage au mont Athos 4
Mots Manquants 7
Le Mariage 8
Une visite chez des amis 9
Mots cachés 12
Courrier des lecteurs 14
Dans nos coeurs 15
Vacances des résidants 16
Poésie des lecteurs 19
Recette de Mamie Botsie 20
Il est un coin 22
RBS en zigzag 23
Il est un coin 24
Poésie des lecteurs 26
Bienvenue chez nous 27
Anniversaires 32
Bienvenue chez nous 33
Calendrier des manifestations 36
SOMMAIRE
Septembre / Octobre/ Novembre/ Décembre Année 2009 N°6
profond de lui- même un état de ré-
ceptivité très particulier, à savoir
une sorte d’approche, d’état de poé-
sie. Ce qui l’émouvait au plus haut
point. D’ou la prévision d’un réel dé-
chirement le moment venu d’une sé-
paration d’avec ces trésors chers à
son cœur.
Du bon usage de la bassine en
cuivre : le savoir-faire d’une mère.
C’était l’heure de l’après-midi
où l’on ouvrait la porte-fenêtre don-
nant sur le jardin. Y chauffait l’eau
dans l’arrosoir bleu. L’été lourd pe-
sait sur les roses, les pivoines, les ex-
ténuant de chaleur, de parfums
concentrés. Dans l’air blond s’enten-
dait le vol en ricochets des guêpes,
attirées par ce qui se passait dans la
cuisine : le règne de la bassine, de
grande contenance. Un peu cabossée
par endroits. Lumineuse d’un métal
rouge.
L’odeur chaude, sucrée, aro-
matique plus ou moins, selon les
fruits mis en masses compactes,
bouillonnantes. Au chevet de cette
fête confiturière, la mère. Sa mère. A
peine grisonnante. Pas encore voûtée
par l’âge. Additionnant avec confian-
ce et sourire les années. N’excluant
pas les passes de chagrin. Le faisant
avec tendresse. Pour ne pas blesser.
Mère besogneuse, dominante,
en pleine possession d’elle-même. Le
prouvant au jour le jour. On n’est
pas originaire de ces hautes monta-
gnes, de ces vallées profondes sans
en supporter le poids. Qui est un poids
de race des glaciers, des arolles, de l’a-
valanche. Avec dignité. Regrettant par-
fois, en silence, de ne pas être celle
qu’elle aurait aimé être. Mais elle aura
été la mère, la mater. Leur mère autant
qu’épouse. « Quand je serai plus près
du ciel, je ne vous oublierai pas. Je vous
serai présente. Vous me le serez ». Elle
ne disait pas quand je serai au ciel.
Mais près du ciel. Quel amour ! .Digne
de son agenouillement en elle.
Aujourd’hui, armée de l’écumoi-
re à long manche. Brassant de gauche à
droite, de droite à gauche les fruits en
macération brûlante. Recueillant l’é-
paisse mousse framboise, de groseille,
bientôt de coings, quand pointeront les
premiers colchiques, signant l’entrée
d’un automne mordoré.
Voilà le défilé des souvenirs, des
images. Voilà consommé le déchirement
prévu. Tout refait surface. Elle n’est
plus là. Mais dans quel par-delà les
images ?. Le cœur fait mal. Le temps
des larmes chaudes. Elle glissent dans
les sillons de son visage..
C’est bien ce qu’il pensait. On n’
entre pas en EMS comme on entre en
religion. Et l’expérience lui dira plus
tard que l’on est bien loin ici de trouver
les consolations que l’on pouvait espé-
rer de cette dernière. Le prix à payer
pour n’avoir pu prendre avec soi la chè-
re bassine à confitures.
Passé doucement présent mais à
jamais révolu.
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Année 2009 N°6 Page 3
La fin du piano noir.
Il avait toujours connu le pia-
no droit laqué noir. Il se souvenait
que ce qui l’avait le plus intrigué
alors, c’était les deux torchères por-
tant bougies vertes mais que l’on al-
lumait jamais. L’instrument était
dans la famille depuis bien avant sa
naissance.
A la veille de s’en séparer (il
avait trouvé un acquéreur à son
avis, méritant) il contemplait ce qui
avait été pour lui le révélateur de
temps d’émotions. C’était les bru-
meuses évocations de Schuman, de
Chopin. C’était aussi la découverte
de Debussy. Les « Jardins sous la
pluie », ces jardins qu’il découvrait
depuis la cuisine, avec sa porte-
fenêtre ouverte les jours d’été et de
confitures.
Il emporterait toutes les musi-
ques de son enfance, pour toujours
en lui, faisant entièrement partie de
sa chair et qu’il redécouvrirait, non
plus sous les doigts inspirés de sa
tante Jeanne, à l’époque seule inter-
prète de la famille, mais dans la sé-
rie de CD dont il possédait l’œuvre
pour piano de ces compositeurs qui
avaient tant comptés pour son âme
d’enfant.
Ainsi finissait la légende du
piano droit laqué noir, aujourd’hui
encordé par les bons soins des démé-
nageurs, pour une descente sans
danger des étages de l’immeuble
qu’il quittait pour toujours.
Adieux au vieux morbier.
Le vieux morbier ventru, peint de
fleurs sauvages, de fruits rustiques….Il
tient debout contre le mur crépi, une ca-
le mise au bon endroit pour en assurer
la verticalité.
Quand, enfant, un peu effrayé, il
écoutait les sourds battements du ba-
lancier flammé comme un soleil, une
fois la nuit venue et que seule une am-
poule à filaments jaunâtres éclairait fai-
blement la chambre aux meubles fon-
cés, il ne se doutait pas combien de fois
dans son va-et-vient éternel, il avait mi-
nuté les lentes agonies de ses grands-
parents maternels d’abord, puis celles
d’autres membres de la famille venus
mourir prématurément ici.
Alors, car il y avait promesse
d’antiquaire de venir le chercher le plus
tôt possible, le contemplant et l’écoutant
une ultime fois, il eut ce mot tout simple
mais chargé d’émotion, adieu !.
HEURTEBISE.
PORTRAIT
Année 2009 N°6 Page 4
PELERINAGE AU MONT ATHOS.
Nous prenons place à bord d’un DC 10 pour Thessalo-
nique, via Zurich-Kloten. Notre itinéraire comprend la tra-
versée d’est en ouest de la Chaldicie en car jusqu’à Ouvrano-
polis puis le trajet en bateau à destination de Daphni.
Les formalités commencent déjà à Thessalonique pour l’ob-
tention auprès du ministère pour la Grèce du Nord d’un laisser passer nous au-
torisant à pénétrer dans le territoi-
re de l’Athos, réservé aux seuls
« mâles ». D’autres formalités nous
attendent à Karyès, le seul village
situé au centre de la presqu’île, à
450 mètres d’altitude. Le père
Jean Renneteau use de son in-
fluence pour obtenir ici un docu-
ment officiel permettant à chacun
d’entre nous de rester quatre jours
au maximum dans la Montagne
Sainte.
Enfin, nous nous enfonçons dans le
maquis de l’Athos qui occupe une
superficie de 332 km2 et qui comp-
te vingt monastères, douze skities
et de nombreux autres bâtiments
répartis sur l’ensemble de ce terri-
toire.
Par monts et par vaux, transpirant
sous une chaleur tropicale, nous
avançons, sacs au dos, en emprun-
tant des chemins escarpés pour
pouvoir parvenir aux monastères
choisis au départ, mais qui nous réservent quelques surprises. En effet, nous
sommes contraints, en deux occasions, à nous séparer en raison
MONASTERE SIMONOPETRA
MONASTERE GREGORIOU
Année 2009 N°6 Page 5
MONASTERE DYONISIOU
MONASTERE ST PAUL
SKITE ST ANNE
du manque de places disponibles.
Nous nous rendons successivement
aux monastères Simonopetra, Ivi-
ron Gregoriou, Dyonisiou, Saint-
Paul et le skite de Sainte-Anne, en
admirant au passage diverses essen-
ces tropicales voisinant avec les
manguiers, les orangers, les citron-
niers, les bananiers, la vigne, etc.
Dans chaque monastère prévu, nous
sommes reçus par un moine d’ac-
cueil qui nous offre une petite colla-
tion pour nous souhaiter la bienve-
nue, soit un verre d’eau, de l’aniset-
te, du café et du loukoum. Après
quoi, nous devons inscrire nos noms
et qualités sur un livre d’or. Deux
repas par jour sont servis dans un
grand réfectoire, les moines séparés
des visiteurs. Dans un silence abso-
lu, un moine donne la bénédiction,
puis chaque convive avale son as-
siette de soupe presque froide, des
olives, du fromage de chèvre, du
pain, boit du « Château la Pompe »,
Pendant les vingt minutes que dure
le repas, un moine lit à haute voix
l’histoire d’un saint. Tout à coup, on
entend une sonnerie, et tout le mon-
de se lève, attend la seconde béné-
diction et en file indienne, les moi-
nes sortent de la salle en faisant de
nombreux signes de croix, et sont
suivis par les visiteurs d’un soir .
Vers 17 heures, tout est terminé et
les pèlerins se rendent à leur dor-
toir.
Année 2009 N°6 Page 6
MAI EN
IMAGES
Les offices reli-
gieux sont célé-
brés en fonction
du lever ou du
coucher du so-
leil, le premier
office « les mati-
nes » ayant lieu
suivant le cas, à
1 ou 2 heures
du matin, suivi
de la « liturgie » qui se termine à 5 heures. L’après-
midi , on célèbre les vêpres et les complies.
Les pèlerins non-orthodoxes n’ont pas la possibilité
de suivre un office normalement, obligés qu’ils
sont de rester tout au fond de la chapelle, derrière
des colonnes, et ne peuvent qu’entrevoir ce qui se
passe à l’intérieur. Nous avons eu cependant le pri-
vilège de pouvoir visiter la chapelle de Dyonisos
ainsi que la bibliothèque de ce monastère dont cer-
tains documents datent du Xe.siècle.
Un monde à part…..
« Chaque jour nous apporte de nouvelles joies avec
le beau temps persistant, des paysages enchan-
teurs et des couchers de soleil d’une beauté incom-
parable au- dessus d’une mer très calme.
Nous quittons à regret, « ce monde à part », cette
nature vierge encore préservée de la pollution intel-
lectuelle et matérielle que nous connaissons.
Je suis certain que chacun des participants à ce pè-
lerinage conservera un souvenir impérissable de ce
petit périple dans l’Athos, qui fut une expérience
très enrichissante ».
Encore un grand merci au père Jean Renneteau et
aux pasteurs Corthay et Delay .
Robert Mauley
MONASTERE IVIRON Visite des colombes à la RBS
Soirée cuisses de grenouilles
Sortie jardin botanique
Sortie Malval
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Les armaillis des Colombettes
De grand matin s'en vont - - - -.
Liauba, liauba, les voilà. (bis)
Venez-y toutes au pâturage
Blanches et noires, - - - - - , brunes,
- - - - - - , vieilles, toutes les autres
Venez toutes pour l'alpage.
Liauba, liauba, les voilà. (bis)
Près du - - - - - - qui les accueille
Le grand troupeau s'arrêtera.
ou bien : Mais du - - - - - - - les eaux débordent
Et le troupeau s'arrête là.
Où - - - - - - aller mon pauvre - - - - - - ?
Qui donc va nous tirer de là ?
Liauba, liauba, les voilà. (bis)
Les - - - - - - - - - - - - vont les premières
Les toutes - - - - - - vont les dernières.
Liauba, liauba, les - - - - -. (bis)
MOTS MANQUANTS
Glaneur de mots- d’après textes choisis:
Dans La Veillée- découverte d’une Tradition 2004.Michel Vernus Editions Cobedita
LE MARIAGE.
C’est le grand jour pour Lise et Pierre, son galant.
Dans la vaste salle à manger, les tables sont recouvertes de
nappes blanches filées à la quenouille familiale décorée du ruban blanc tradi-
tionnel. Une belle vaisselle, l’argenterie pour cent couverts, des chandeliers
sont disposés avec goût sur les tables. Une gerbe de fleurs blanches et roses est
placée devant les jeunes mariés. Au dessert, le champagne coule à flots et les
époux sont félicités.
Le père de Lise, tout ému, essuie ses yeux, se lève et tout courageux s’adresse à
sa fille et à son gendre. Les invités attentifs écoutent le discours avec respect.
Le moment est solennel pour Lise et Pierre.
« Ma chère fille, une nouvelle étape commence. Te voilà reine du foyer. Soyer
heureux, rendez heureux. Sachez que la vie à deux n’est pas toujours une pro-
menade d’amoureux. Que votre route soit belle !. Elle sera différente de la nô-
tre, les traditions ont changé.
Te souviens-tu des veillées devant le feu dans la cheminée, où les grands-
parents décortiquaient les noix, rôtissaient les châtaignes et jouaient aux car-
tes.
Te souviens-tu des bergers venus pour aider. Ils racontaient les histoires des
fermes voisines, les contes et tous chantaient en cœur. Tu repasseras chemises
et caleçons de Pierre. Tu prépareras de succulents mets pour régaler famille et
amis.
Utiliseras-tu les seilles de ta grand-mère pour y déposer pommes et raisins ?.
Mettras-tu un petit béguin de dentelle sur la tête de ton premier poupenot ?.
Au seuil de ce chemin tout neuf, à toi ma chère fille, à toi mon cher Pierre, je
vous souhaite beaucoup de bonheur .
ATELIER PLAISIR DES MOTS
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Année 2009 N°6 Page 9
ATELIER PLAISIR DES MOTS :
A partir de l’évocation de mots suisses romands
UNE VISITE CHEZ DES AMIS.
La famille DESBAILLET invite des amis d’enfance qui ont quitté le Pays Ro-
mand depuis quelques années, ils viennent faire un petit séjour.
1ère.partie :
Le couple est en grand souci dans l’attente de leurs amis.
Il s’agit de ne pas petouiller pour mettre la maison propre
en ordre et de tout réduire. Les Desbaillet décident d’aller
d’abord au Comptoir de Lausanne pour acheter des bonnes
choses. Ils ont l’intention de préparer du papet vaudois, de
la compote aux raves, une belle miche au
lard, des röstis aux greubons et merveilles.
Peut-être est-il nécessaire de se procurer également un second
caquelon pour une fondue. Veillons à ne pas être trop râpe
pour accueillir généreusement nos amis. Au retour des cour-
ses, les Desbaillet réduisent les commissions et se reposent
afin d’être bien vigousse pour la poutz et débarasser le cheni.
Monsieur enlève les minons avec le balai de coton avant de passer la patte sur
les catelles, les meubles et la panosse sur le sol. Pendant ce temps Madame
prépare les duvets, puis dans la salle de bain, les lavettes, les linges de bain, et
les cruches si nécessaire. Elle sort les cafignons de la cavette.
Après tous ces préparatifs, les Desbaillet contents de pouvoir se coucher, dor-
ment comme des plots. Maintenant tout est prêt pour accueillir les amis.
Cafignons
PLAISIR DES MOTS
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2ème.partie :
Coups de klaxons. Les amis arrivent tout joyeux. Après les effusions, ils s’ins-
tallent pour la verrée d’accueil et trinquent à leurs retrou-
vailles. C’est la fin de l’après-midi. Chacun batolle, ra-
contant ses souvenirs. Tous ensemble, autour des caque-
lons, ils réfléchissent aux activités
pour les jours à venir. En savourant
une petite bleue du pays pour la di-
gestion, les six amis se lancent, tout
rapicolés, dans les projets.
Monsieur Desbaillet propose de monter à l’alpage dans un
mayen près du bisse de « Varen » pour une brisolée avec des châtaignes conser-
vée dans le petit mazot. Il suggère, s’il ne roille pas, d’aller à la fête du village.
Il y a un concours de yodel, un lancer de drapeaux, un bal, un stand de tir. Les
invités auraient du plaisir à se luger. Madame Desbaillet dit qu’hélas il y a jus-
te une petite crachée de neige sur les hauteurs. Les débats
vont bon train. La soirée se prolonge. A la pendule, le cou-
cou sonne 23 heures. Il est grand temps – avant d’aller
sous les duvets – de faire des choix. Demain, nous irons à
la fête du village . Fatigués, tous se réjouissent de rejoin-
dre leurs lits. Le lendemain à la fête, ils rencontrent leur
mégotte bien-aimée, toute contente de les saluer et de barjaquer un moment
avec eux.
MAZOT
BISSE
BRISOLEE
Sur le chemin, des gamins font la bringue,
s’encoublent et les amoureux chantonnent « C’est
simple d’aimer ». A midi, les amis prennent
l’apéro à la pinte avec un sandwich au fromage
du pays. Toute l’après-midi,
ils se promènent, admirent quelques maisons de style et as-
sistent aux diverses festivités. La soirée se termine à la
maison autour d’un papet vaudois et de délicieuses merveil-
les. Le deuxième jour, comme il ne roille pas, les amis mon-
tent au mayen. Pas un nuage à l’horizon. Pas de risque de
choper la greulette.
Là-haut, près d’une ferme, ils voient un berger gou-
verner son troupeau.
Après une belle course ils descendent par le sentier
des fayards. A un contour, sur le tantôt, ils ren-
contrent la vieille gribiche et lui demandent s’ils
s’ont bien sur le bon chemin.
Celle-ci, surprise de voir tant de gens, pousse une beuglée. Pour éviter une ra-
clée, ils s’écartent bien vite et poursuivent leur route. De retour à la maison,
ils sont tout heureux d’avoir évité la diaffe. Ils se régalent de la miche au lard
et de la compote aux raves.
Le troisième jour, c’est déjà le moment des adieux. Comme des gamins, ils se co-
colent, ravis de s’être retrouvés.
RBS , atelier plaisir des mots Mai 2009
MAYENS
La PINTE
GRIBICHE
PLAISIR DES MOTS
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MOTS CACHES: Flore des Alpes
Année 2009 N°6 Page 12
R E I R V E N E G V O B F E P E R C E N E I G E S J R Z O B
T E U G U M A T J Z J W A E R E Y U R B P A Q U E R E T T E
X X R E R I A N I L E T I O N E B P O U R P I E R E G S E D
U C U O B E D E B R A B X M T L V E E S N E P O P U L A G E
F E K Z R B E D T S L I N T J A L E B E T I T A M E L C G S
Q R T N N R L N O T S R E L E G P L M W V C H A R D O N Q B
B O D A E E L E P F E S D B X A U L D I T O C I L E U Q O C
O B D I J R E I T M S R R W A R L I S U R I T Z L P Y Z A V
Q E L E C E T H A A U A G E G T M U Q Y D P O L F T T R I Y
X L I L E I I C R Z B S I I T S O Q I B C O E R G O O V U N
T E E L N V R G M U A R C E A A N N X O A T A E I U H J X H
I H L I T R G G O E E L N A E N A O V L R M S N B C C T E E
L A L T A E I J A L N E E L R P I J U O B S T I Y O P X L A
N G I N U P N W E L G T L E V I R L M O E J E M S L B E U N
E S E E R E T O V A P I H T K Q E M I F O R R A Y C U H N D
S S S T E V K B Q C U P M E X Z I S L N Q O C D U H G T A R
S E O O E B O O V O S Y X L J I I P C D P N P R F I L N P O
I M G P E H T U N M I L L E P E R T U I S O E A O Q E I M S
P M E X J S X R E G L R E U R G A L E G O M T C Y U D S A A
L G N I A W O S L C C N T V J E X D W M O Z X L Y E E B C C
I L T Z W C W E I B L E U E T S A R E L L I E S O R G A T E
S A I R A E L A T U X L N T I L N B A C H I C O R E E N T B
P I A E C G I P A R T Y I R O Q E N O D A L L E B J N N D O
P E N I I I S A S C A B I U A H M S S I E W L E D E E G Q U
J U E S N L E S L A N G E L I Q U E H B U I S Y Q I V F L R
G L A I R O R T U R P T L W F E E L F O R I G F T O E E C D
D X S A A P O E P O T C E S I T Y C J Y G R O A H O R L N A
L Y T R F E N U Z E P X U O H J H G A U B E P I N E J E S I
D T E F F X Y R T E L L I E O Q Q Y Q F I M P I Z Y B R U N
B W R W A C M U A I L D E S O U R S J I I Y G O T S V P L E
Année 2009 N°6 Page 13
ABSINTHE
AILDESOURS
ANDROSACE
ANGELIQUE
ARNICA
ASTER
ASTRAGALE
AUBEPINE
AULNE
AZALE
BARBEDEBOUC
BELLADONE
BENOITE
BLEUET
BOURDAINE
BOURSEAPASTEUR
BRUYERE
BUGLEDEGENEVE
BUIS
CAMPANULE
CARDAMINE
CAROUBIER
CENTAUREE
CHARDON
CHICOREE
CHIENDENT
CLEMATITE
COLCHIQUE
COQUELICOT
CORNOUILLE
CYTISE
EDELWEISS
EGILOPE
EPERVIERE
FRAISIER
FRAMBOISIER
GENET
GENEVRIER
GENTIANE
GESSE
GIROFLEE
GLAIEUL
GRASSETTE
GROSEILLER
HELEBORE
HOUX
IMMORTELLE
IMPATIENTE
IRIS
JONC
JONQUILLE
JOUBARBE
KOELERIE
LIERE
LIN
LINAIGRETTE
LINAIRE
LIS
LISERON
MENTHE
MILLEPERTUIS
MUGUET
MUSCARI
NIGRITELLE
OEILLET
OSEILLE
PAQUERETTE
PAVOT
PENSEE
PERCENEIGE
PIEDALOUETTE
PISSENLIT
POPULAGE
POTENTILLE
POURPIER
PRELE
PRIMERVERE
PULMONAIRE
PULSATILE
COURRIER DES LECTEURS
Année 2009 N°6 Page 14
Chut ! Pas de bruit, on pourrait réveiller
le silence !!
Beaucoup de personnes se posent la question (Qu’est-ce que le
silence ?).
Ce dernier, un mot simple, je l’associe à la solitude, les deux
termes sont liés intimement.
Bien souvent, les circonstances nous imposent les deux choses, on ne choisit
pas, on subit.
Prenez la peine dans votre solitude, d’écouter le silence, je vous assure que c’est
pesant, vous vous sentez survolant l’immensité, l’infini vous paraît présent et
lointain. Beaucoup de personnes revendiquent le droit au silence, loin du tu-
multe, quelques heures, quelques jours, mais arriveront-ils à supporter la soli-
tude tous les jours si ceci leur est imposé ?.
Si vous avez la chance d’avoir des amis affectueux et sincères, vous êtes privilé-
gié mais malgré tout, vous n’échapperez pas à ces moments de panique qui vous
submergent subitement, sans avertissement.
Vous vous précipitez sur la télévision, la radio, la lecture, la musique, mais
rien ne comble ce vide, malgré les décibels aux maximum afin d’éviter de crier
« je suis là ! J’existe " .
Je ne pourrais terminer mon texte sans donner de précision qui ont une impor-
tance à mes yeux, et certainement aux vôtres.
On peu se trouver au milieu d’une foule immense et être totalement seul.
De même, quand vous rentrez chez vous après avoir côtoyé beaucoup de monde
lors de réceptions, etc.,ils vous arrive d’avoir peur d’ouvrir la porte de votre ap-
partement et être accueilli par le silence !!.
Pour ceux qui, avec leurs yeux de croyants ont foi en l’invisible, il reste une
chose merveilleuse, la prière !. Elle vous apporte paix, sérénité, amour de son
prochain. Et puis, nous devons surtout penser qu’il existe une partie de l’huma-
nité qui souffre en silence, hors de tout bruit.
Ne les oublions pas, qu’elles aient la certitude que Dieu n’abandonne aucun
être, même ceux qui ont choisi de se replier sur eux-mêmes, car tôt ou tard, la
lumière divine reviendra pour eux. Mirielle Christin
Mme Jullien Micheline
Mme Mangeat Philomène
Mme May Anne-Lise
Mr Stalder Hans
Mme Ungrad Vlasta
Mme Gattoni Antoinette
Mme Suter Emilia
Mme Brun Gilberte
L'absence n'est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la
plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ?
Marcel Proust
DANS NOS COEURS
Année 2009 N°6 Page 15
PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR
VACANCES DES RESIDANTS.
La Résidence a organisé des vacances .
Il est 10 heures, le bus est là, devant la porte
d’entrée. Les sept participantes et les cinq ac-
compagnateurs sont tout contents de s’en aller.
Ils se sentent comme des gamins en vadrouil-
le !.
Les valises sont
déjà embar-
quées sans ou-
blier les lunettes, les rollators, les chapeaux de
paille à grands bords, et les appareils photos.
Malou, malgré son œil attentif aux personnes et
au matériel, reste détendue et de bonne humeur
pendant tout le trajet qui dure environ une heu-
re.
Arrivée à Menthon Saint-Bernard par
temps gris. L’hôtel « Le pavillon des fleurs »
est situé directement au bord du lac. Des
voiliers voguent. C’est le cours de voile pour
une classe de jeunes. Le dépaysement conti-
nue !.
« Tout le deuxième étage de l’hôtel
nous appartient. Nous sommes chez
nous et nous avons faim. Un repas tip-
top nous ravigote et ce sera ainsi pen-
dant le séjour ».
Alain, le cuisinier au chapeau bien
amidonné, vient se présenter et sou-
haiter la bienvenue.
COURRIER DES LECTEURS
Année 2009 N°6 Page 16
Année 2009 N°6 Page 17
L’après-midi nous nous installons. Les rési-
dents ont le privilège
d’occuper des chambres avec vue sur le lac.
« Que c’est beau d’ouvrir les volets et d’admi-
rer la lumière du matin sur l’eau ! »
Il faut dire que Menthon Saint-Bernard se
trouve à 9 kilomètres au sud-est d’Annecy
au bord du lac, station agréable, elle est sé-
parée de Talloires par le promontoire boisé
du Roc du Chere. Elle se niche au pied des
Dents de Lanfon et de la dépression du col de
Bluffy où le château de Menthon dresse sa sil-
houette élancée. Nous avons la chance de n’a-
voir la pluie que la nuit.
L’ambiance agréable nous donne l’impression
d’être vraiment en vacances. Avec ses accom-
pagnants, nous formons un joyeux groupe ho-
mogène.
Un soir, à l’hôtel, nous goûtons à la
« reblochonnade », de reblochon grillé avec
des pommes de terre. Un régal !.
Le matin, au petit déjeuner, nous buvons le
café dans des bols et mangeons des tartines
de « baguette » à la confiture d’abricots et de
miel. Bonne mise en route à la française
pour commencer la journée.
Le premier jour, promenade en bus autour
de ce beau lac !. Les rochers surplombant
l’eau sont impressionnants.
Point de cygnes pour nous faire de petits
signes !.
Le soir dans la grande salle, les jeux de
société nous réunissent : scrabble - triomi-
no – rumicube. Le lendemain, visite du
musée régional au bout du lac.
Le jour suivant, c’est le tour du lac en ba-
teau avec départ de Talloires.
Les dernières quinze minutes sont copieuse-
ment et bruyamment animées par un groupe
de jeunes écoliers italiens.
Vers le quatrième jour, certains revisitent les
arcades d’Annecy tandis que d’autres profi-
tent du bord du lac.
L’après-midi est réservée pour un voyage au
col de la Forclaz. Au sommet, nous admirons
le point de vue splendide sur tout le lac, mais
aussi nous dégustons de délicieuses tartes
aux framboises au restaurant Edelweiss.
Le dernier soir est consacré au plaisir de
partager une ultime fois une ambiance
chaleureuse et de nouvelles amitiés.
Jour du départ : le cœur est content de ce
séjour. Adieu beau coin de France ! Qui
seront les heureux bénéficiaires des
prochaines vacances.
Merci à la Direction ,
aux accompagnateurs,
à tous ceux qui ont pris
soin de nous, nuit et
jour. Nous garderons un souvenir reconnaissant et agréable de ce trop court sé-
jour.
Mesdames DELAUNAY et GUNTHER.
26 mai et 15 juin 2009-
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AMITIE.
Il est bien des fleurs sur la terre
Et chacun peut les admirer ;
Elles s’étalent en geais parterres
Dans les forêts et dans les prés.
Mais certes, la plus précieuse,
C’est la fleur de l’amitié ;
Son influence est généreuse
Elle vient nous réconforter.
C’est une fleur très délicate,
Un souffle froid peut la faner ;
Un mot de trop, dit à la hâte,
Viendra ternir la beauté.
Mais elle résiste aux tempêtes,
Elle est vivace, en vérité ;
Oui, elle relève la tête,
Et dans nos cœurs vient habiter.
Parfois elle semble brisée,
Quand un temps nous a séparés,
Elle a besoin d’être arrosée
Afin de la revigorer.
Pour nous c’est une belle image ;
Cette fleur qu’il nous faut soigner,
Apporte à nos cœurs son message :
Cultivez toujours l’amitié !
J.-J. Golaz
POESIE DES LECTEURS
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LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE
LA REBLOCHONNADE
Variante de la raclette , la reblochon-
nade est typique des pays de Savoie. Pour aujourd’hui, une petite recette
simple et délicieuse, qui fleure bon le
terroir.
De retour de vacances anneciennes ,
nous avons ramené cette recette à ba-
se de reblochon, figure emblématique
des fromages Savoyards.
Ce fromage, qui se consomme simple-
ment avec un bon pain frais, fait aussi
des miracles en cuisine. Nous vous
proposons une façon revisitée de la cé-
lèbre raclette.
Laisser le reblochon à température
ambiante pendant au moins deux bon-
nes heures avant de cuisiner. Faire
cuire les pommes de terre en gardant
la peau. Gratter grossièrement la croû-
te du reblochon, le partager en deux
dans l’épaisseur. Le mettre dans la
poêle, faire dorer 5 mn au gril.
Ingrédients pour 4 personnes:
• 1 bon reblochon au lait cru
• 8 petites pommes de terre
• 100 g de lardons fumés
. 1 échalote
• Salade verte
( brasero) ou appareil à raclette de ta-
ble
Préalablement, faire la vinaigrette et
ciseler finement l’échalote. Dans une
poêle chaude, faire fondre les lardons
et les égoutter sur du papier absor-
bant. Assaisonner la salade et parse-
mer dessus les lardons, le persil et l’é-
chalote.
Dans chaque assiette, déposer une
pomme de terre coupée en deux et re-
couvrir d’une cuillère de reblochon
chaud et coulant et donner quelques
tours de moulin de poivre.
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LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE Accompagner avec de la salade et surtout d’un petit
verre de vin blanc de Savoie comme le Chignin Ber-
geron ou mieux, d’une petite Roussette. Peut être
accompagné de charcuterie ( viande sèche, rosette,
jambon cru ).
Le p’tit grain d’sel de Mami
Pour cette recette, il faut utiliser exclusivement un
Reblochon. Evitez le fromage dit “spécial tartiflette”
qui n’a rien en commun avec le véritable Reblochon.
Il n’a aucun goût, une couleur artificielle et n’est
même pas fabriqué en Haute-Savoie…
Le véritable Reblochon est protégé par une Appella-
tion d’Origine Contrôlée (AOC)
Il est exclusivement fabriqué avec du lait cru entier
provenant de vaches de race Abondance, Tarine ou
Montbéliarde. Leur alimentation naturelle donne à
sa pâte crémeuse un léger goût de noisette.
Deux provenances sont possibles et reconnaissables
grâce à une pastille de caséine rouge ou verte in-
crustée sur une des faces. La rouge pour un Reblo-
chon fabriqué dans la zone de production définie
par l’AOC et verte pour un Reblochon fermier fabri-
qué en alpage l’été, directement par le producteur.
Le saviez-vous ?
Le reblochon tient son nom du patois « rebloche »
qui veut dire seconde traite.
A l’origine, le fermier qui louait l’alpage pour son
troupeau, devait au propriétaire une redevance pro-
portionnelle à la quantité de lait qu’il produisait.
Pour limiter cette rétribution, le fermier pratiquait
une première traite incomplète sur laquelle était
calculée son impôt. Il pratiquait ensuite une se-
conde traite avec laquelle il fabriquait son excellent
fromage.
LA TARINE
LA MONTBELIARDE
L’ABONDANCE
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Il est un coin et des souvenirs, de mon Village
CHEMIN AMI ARGAND.
Ce chemin mène de la place
Bordier à la route de Sauver-
ny.
Il doit son nom au physicien
et inventeur François Pierre
Ami Argand-Marcet, né à
Genève en 1750 et mort à
Genève en 1803, Argand
était élève de Lavoisier et
fut un ami des frères Mon-
golfier. En 1783, il fit partir lui-même la première
montgolfière en Angleterre. Parmi ses inventions
figurent un alambic, un bélier hydraulique et sur-
tout sa lampe à huile dite à double courant d’air .
Celle-ci, munie d’une cheminée de verre et une mè-
che creuse, lui avait été inspirée par l’étude des
courants d’air dans les montgolfières.
En 1786, Argand s’installa à Versoix-la-Ville et fon-
da dans les bâtiments de la ferme Lullin, située sur
une parcelle bordant la route de Suisse et le che-
min qui porte son nom, sa « Fabrique royale privi-
légié de lampes dites à l’Argand », à laquelle il ad-
joint une distillerie et une manufacture d’objets en
tôle émaillée.
La première maison d’habitation d’Ami Argand à
survécu (no. 103, route de Suisse). Elle est appelée
la Vieille Maison et est, une des plus vieilles mai-
son de Versoix-la-Ville.
Plus tard, Argand s’installa dans une dépendance
de la Vieille Maison. Cette nouvelle habitation ap-
pelée Maison Argand, 4 chemin Ami-Argand ou une
belle collection d’objets fabriqués par Ami Argand
et de dessins provenant de ses ateliers. Cette collec-
tion existe toujours.
Maison Argand
Chemin Ami Argand
Nous partons, avec pour destination un site
situé au-dessus de Saint-Cergue, dans le Jura.
Pour y parvenir, c’est une belle randonnée, en pas-
sant par Nyon, la route s’élève petit à petit, puis, en
larges virages, ar-
rivé à Saint-
Cergue et traversé
le village.
Un peu plus haut, nous prenons, à gau-
che, une petite route de montagne, étroite, qui
traverse de nombreux pâturages.
Dans un de ceux-ci, un grand vallon en contrebas,
nous admirons un beau troupeau, composé de nom-
breuses vaches brunes.
Tout à coup, surprise ! la route est barrée complè-
tement par une vache, qui est en train de brouter
tranquillement dans le talus de gauche.
Notre chauffeur, sorti
du bus, essaie, mais en
vain, de la faire partir. Il va falloir patienter ; heu-
reusement, ce ne sera pas trop long : au bout d’un
moment, la voilà qui se met à trotter devant nous et
monte sur le talus du bord de la route. Arrivés enfin
à ce grand bâtiment d’alpage transformé en restau-
rant, (avec, à l’intérieur, de bel-
les poutres apparentes teintées en beau brun foncé) nous
nous installons autour d’une longue table, et nous régalons,
qui d’une fondue, qui de croûtes au fromage, toutes deux dé-
licieuses.
Ensuite, quelques-uns sortent pour faire quelques pas, il
fait trop froid, malheureusement, pour faire une longue pro-
menade, et ils découvrent, derrière le bâtiment, dans un
grand parc, devinez ! deux ânes, l’un grand et gris, et le plus
petit, garni d’une épaisse fourrure. Nous sommes rentrés, bien contents de cette
sortie.
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RBS EN ZIG ZAG: CUVALOUP
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Il est un coin , de mon Village
EMS « Saint-Loup »
« ILOT-NORD »
VERSOIX CENTRE-VILLE.
10 juin 2009. EMS « Saint-
Loup »
Pose de la première pierre pour
trois chantiers. Le cylindre
contenant les plans de l’ensem-
ble, l’autorisation de construire,
les discours et la Tribune de Ge-
nève du jour est placé dans le ra-
dier de l’ascenseur Nord.
Le protopresbytre Basile Kotrot-
sios, l’abbé Vincent Ross et la
pasteure Isabelle Juillard appor-
tent leurs prières , relatives à la
construction et leurs bénédic-
tions pour la réussite totale du
plus grand projet qu’ait connu la
commune de Versoix.
L’abbé Vincent est rayonnant
après avoir attendu si longtemps
le démarage du chantier.
Pose de la première pierre
Le protopresbytre Basile Kotrotsios, l’abbé Vincent Ross et
la pasteure Isabelle Juillard
Monsieur P,G. Despature
Il est un coin , de mon Village
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FUTUR EMS ST LOUP
LES FONDATIONS LE
10. 06 .09
CHEMIN VANDELLE RDC LE
17. 08. 09
Monsieur P,G. Despature, président de la Fondation Saint-Loup-Vandelle nous
rappela dans son discours combien la part active des bénévoles amateurs fut
importante pour s’associer à des professionnels.
Préparons-nous à l’inauguration de l’EMS le 10 juin 2011 à 11 heures avec les
nouveaux résidants.
LES PREMIERS MURS LE
17 .07.09
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LE PRINTEMPS.
Après la saison hivernale
Voici que l’air se fait plus doux ;
L’aube est toujours plus matinale ,
L’horloge a bien sonné six coups.
Les prés s’émaillent de fleurettes
Et déjà luisent dans les bois ,
Les anémones aux collerettes
Blanches et pures à la fois.
Voyer, sur la talus d’en face,
Éclore la constellation
Des primevères si vivaces,
Tableau digne d’admiration.
Parfois les nuages déversent
La pluie qui vient tout rafraîchir ;
Oh quel bienfait que ces averses
C’est le ciel qui vient nous bénir.
On entend le merle qui trille
Déjà tôt dans le gai matin ;
Et bientôt le soleil qui brille
Annonce le beau, c’est certain.
Chaque jour, les bourgeons verdissent,
Puis, lorsqu’ils ont éclaté,
Les tendres feuilles alors surgissent
Qui vont persister tout l’été.
Là-bas, dans la forêt lointaine,
On entend le martèlement
Du pic vert, qui tout à la peine,
Cherche des vers diligemment.
Oui, cette saison admirable
Révèle du Dieu créateur
Une puissance incomparable
Qui vient émerveiller nos cœurs. Mr Jean Jacques Golaz
POESIE DES LECTEURS
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BIENVENUE CHEZ NOUS
Mai
en images
Bienvenue à Madame
Carmen Ibanes entrée à la
RBS en Mai 2009.
Je suis née en 1933 dans un
petit village, Perello, dans la
province de Tarragona en Es-
pagne. A cette époque l’Espa-
gne est mouvementée, mes parent décident de
nous installer mon frère et mes trois sœurs non loin
de là, à la campagne. L’éloignement ne nous prive-
ra pas du bruit des bombes.
À l’âge de 12 ans mes sœurs sont mariées et je vais
prendre les rênes de la ferme jusqu'à mes 16ans .
Plus tard mon père prenant de l’âge, nous retour-
nons nous installer au village.
A 29 ans je rejoins ma sœur à Versoix . Je me ma-
rie nous aurons un fils . Je vais exercer le métier
d’employée de maison ,je travaillerai également
par la suite, dans une usine à Versoix .
J’aime lire, j’aime mon prochain, la nature, les pro-
menades et faire à manger, les chanteurs; tels Jac-
ques Brel, Gilbert Bécaud, Edith Piaf, le printemps
Genève, et la Suisse.
JUIN
en images
Sortie Vuillerens
Sortie au CAD
Fête des Mères
CHARADE
Mon premier est le petit de la vache,
Mon second est la onzième lettre de l'alphabet,
Les enfants aiment jouer avec mon troisième,
On respire mon quatrième,
Il est utile d'avoir mon tout en abondance.
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BIENVENUE CHEZ NOUS
Notre Sortie du 9 juin à Vullierens.
Nous partons de la Ré-
sidence pour faire un beau
parcours à travers le beau
canton de Vaud.
Arrivant à Vullierens,
nous constatons que la florai-
sons des iris est déjà passée.
En revanche, nous admirons
une allée bordée de rosiers à
petites fleurs, aux couleurs
merveilleuses, mêlées de spé-
cimens de couleur blanche,
faisant ressortir les autres
couleurs.
S’il n’y avait plus de fleurs
sur les iris, une autre fleur
s’est épanouie dans deux
cœurs (ceux de mon épouse et
de moi-même), la fleur du
souvenir de notre premier
rendez-vous, à Vullierens mê-
me, où nous avons compris
que Dieu nous conduisait,
pour que nous fassions en-
semble le voyage de la vie ici-
bas.
Nous sommes heureux et
reconnaissants de passer no-
tre dernière étape à la Rési-
dence, en attendant l’arrivée
au port éternel .
Mr Jean Jacques Golaz
Bienvenue à
Loris Blanc
Madame ,Monsieur,
Bonjour !
Je m’appelle Loris Blanc,
J’habite Nyon et j’ai ac-
tuellement 21 ans. A par-
tir du 31 août 2009, je suis civiliste dans votre
établissement en tant qu’aide animateur . Si j’ai
choisi d’effectuer mon service civil dans cet éta-
blissement ce n’est pas par hasard,en effet, je me
destine à une carrière d’animateur et pour cela
je prévois d’entrer à la haute école des travail-
leurs sociaux de Genève .
(HETS) en Septembre prochain. C’est donc pour
moi l’occasion d’effectuer mon service civil tout
en conciliant intérêts personnels et expériences
professionnelles, en me réjouissant de faire plus
ample connaissance avec chacun de vous, pour
mon plus grand plaisir.
CHARADES
Mon premier est un oiseau bavard,
Mon deuxième est un rongeur,
Mon troisième fait grossir,
Mon quatrième est un nombre pair,
Et mon tout est un monument d'Egypte.
Bienvenue à
Mr Ali Djillali, entré
le 1 er juin à la RBS
comme employé po-
lyvalent en cuisine.
Ali est né dans les
Vosges, après son
service militaire il
part en Alsace et commence à travailler chez
Peugeot. Il prend des cours du soir en méca-
nique de précision. Par la suite, il est envoyé
au CERN pour un contrat de trois mois, il va
y rester 18 ans !. Après un accident de tra-
vail, il donne un coup de mains à une amie
qui tient un restaurant et il s’aperçoit qu’il
aime bien la cuisine. Depuis il travaille pour
différentes missions temporaires à l’ ONU, à
la CROIX-ROUGE au CROISSANT –
ROUGE.
Pendant son temps libre , Ali adore aller aux
champignons dans le Jura.
Sa passion c’est la Formule 1, il s’est même
rendu au Canada pour assister à un Grand
Prix.
Ali a un fils de 24 ans.
BIENVENUE CHEZ NOUS
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Mme S….. Vullierens
JUIN
Vullierens
Sortie Mt Mussy
Fête de la musique
En arrivant, nous
ne voyons pas l’ensemble
de la roseraie en fleurs,
mais quelques groupes
seulement, en pleine flo-
raison, se détachent et
attirent les regards ; ils
nous font penser au re-
frain que nous chantons
à la chorale, avec notre
chère Malou : L’impor-
tant, c’est la rose……
Après la visite, nous
montons à la buvette,
dans le haut du parc ;
Bienvenue à Madame
Edith Brand arrivée à la
RBS en mai 2009.
Madame Brand est née en
Autriche dans une famille
de 5 enfants . Son père est
industriel. Après la première guerre et le parta-
ge de l’Autriche, la famille acquiert la nationali-
té tchèque.
Mme. Brand suit le gymnase puis apprend le
métier de couturière. Elle se marie et a trois en-
fants. En 1946 toute la famille est déportée à
Frankfurt. Ensemble, grâce a la Croix Rouge, ils
peuvent s’installer à Lubeck. Mme. Brand s’oc-
cupe de l’éducation des enfants, elle fait aussi
quelques travaux de couture.
Elle passe sa retraite en Allemagne et profite de
voyager en Afrique du Nord à Lanzarote et à l’Î-
le Maurice.
Juin en Images
Charade:
Il est mon premier quand il sort du four
Mon second est entre six et huit
Autrefois nos grands-mères tricotaient
Volontiers mon tout.
BIENVENUE CHEZ NOUS
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Chorale accroche cœur
Sortie Parc Lagrange
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BIENVENUE CHEZ NOUS
comme c’est un jour de grosse
bise, nous admirons de loin
les rouleaux d’écume dans la
rade. Un peu plus tard, alors
que nous prenons nos rafraî-
chissements, à la buvette, un
lieu abrité, la méchante bise
nous prend par le travers,
renversant au passage un pa-
rasol, lequel, dans sa chute,
entraîne et fait basculer un
résident, qui se retrouve assis
par terre ( sans mal, heureu-
sement).
Après ces émotions, le retour
s’effectue dans le calme.
Bienvenue à Mon-
sieur Desmeules entré
à la RBS en juillet
2009.
Né à Ropraz dans le
canton de Vaud au des-
sus de Lausanne, ses
parents exploitent une ferme agricole. A 14
ans, déjà il trait les vaches. A 19 ans, c’est la
guerre, il part à la mob. pour 600 jours. A
son retour, il est engagé à la ferme du Châ-
teau de Crans. Là il connaît Jeannette, qu’il
épouse. Un peut plus tard. Une fille Anne
Lise naît de cette union.
M. Desmeules est passionné de radio-
électricité. Il passe un CFC, tout en travail-
lant comme chef d’atelier chez Citroën.
Son certificat en poche, il est engagé à l’Etat,
à l’école d’ingénieurs. il y restera jusqu’à la
retraite. Dans sa maison, il fait son propre
atelier et adore s’occuper de son jardin et de
son potager.
Il a 3 petits enfants qui son maintenant ren-
trés de l’étranger et qui habitent Versoix.
Charade:
Mon premier se fait en marchant
Mon second se met dans les sauces
Mon tout peut avoir des roulettes
JUILLET
EN IMAGES
Concert de Jazz
DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES
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OCTOBRE
Le 01. Mme Naville Béatrice
Le 02. Mme Bünzli
Le 03. Mr Bodmer Jean Georges
Le 06. Mme Joye Edith
Le 10. Mr Nicollier Daniel
Le 17. Mr Clerc Robert
Le 19. Mme Rosset Arlette
Le 22. Mme Bays Anne-Marie
Le 25. Mme Oppikofer Eileen
Le 29. Mme Stranieri Nadine
DECEMBRE
Le 04. Mme Bosson Giuditta
Le 11. Mme Vultier Denise
Le 13. Mme Bochatay Lucie
Le 16. Mme Amiet Andrée
Le 22. Mme Graf Louise
Le 25. Mme Bernel Renée
SEPTEMBRE
Le 01. Mme Pellet Alice
Le 07. Mr Maeder André
Le 11. Mr Desmeules Camille
Le 15. Mr Desarzens Aloïs
Le 27. Mme Salina Ana
NOVEMBRE
Le 03. Mr Nemec Jaromir
Le 06. Mme Delaunay Paulette
Le 06. Mr Scotton Vincenzo
Le 08. Mme Getaz Lydie
Le 08. Mme Erhardt Véronique
Le 09. Mr Rochat Jean
Le 10. Mme Remund Zelie
Le 12. Mme Martin Georgina
Le 14. Mme Bohren Yvonne
Le 19. Mme Clerc Lucie
Le 28. Mme Besson Mina
BIENVENUE CHEZ NOUS
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Bienvenue à Monsieur
Mojonnier entré à la
RBS en juin 2009.
Né à Versoix, d’origine
vaudoise, M. Mojonnier
fait ses écoles obligatoi-
res puis travaille un
peu plus d’une année
dans une boucherie.
Ensuite il entre à la poste comme facteur,
poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite.
Pendant plus de 25 ans il sera pompier bé-
névole à Versoix , brancardier bénévole aux
aumôneries et aussi caissier lors de différen-
tes manifestations sur la commune.
M, Mojonnier a toujours été passionné par
les trains et les bateaux !.
Aujourd’hui, il est paisible à la RBS, il aime
regarder le hockey et le football à la télévi-
sion.
Charade:
Mon premier signifie de bonne heure
Mon deuxième n’est pas laid
Mon troisième protège la main du froid
Mon tout est un jeu d’extérieur que nos
Grands-parents ne connaissaient pas dans leur en-
fance
Paella de L’Annexe
Cuvaloup
Concert Duo Paris
Année 2009 N°6 Page 34
BIENVENUE CHEZ NOUS
Bienvenue à Mon-
sieur Victor Hugo Lopez
employé à la RBS comme
employé polyvalent à l’in-
tendance depuis le pre-
mier Juin 2009.
M, Lopez est d’origine
portugaise, né à Genève. Il retourne au Por-
tugal à l’âge de 7 ans et fait ses écoles obliga-
toires là-bas. En 2005 il obtient son certificat
de capacité en électronique.
En 2006 il revient à Genève, il travaille com-
me garçon d’office dans un restaurant. En-
suite il est engagé dans la Catering ou il res-
te 3 ans. Puis il se présente à la RBS.
Il aime passer son temps libre avec son ne-
veu et sa nièce. Il adore le football. M. Lopez
aime se rendre au Brésil,ou il a de la famil-
le.
Charade :
Mon premier n’est pas froid
Mon deuxième est le début du cornichon
Mon troisième est une note de musique
Mon tout est une gâterie qui régale
Petits et grands.
Sortie Repas au Jardin des Iles
Croisière sur le Léman
Août en Images
Fête Nationale
BIENVENUE CHEZ NOUS
Année 2009 N°6 Page 35
Paella du 1er
Sortie à Montmin
Paella du 1er
Après–midi Musicale
Bienvenue à Mon-
sieur Daniel Joly,
employé à la RBS
comme aide soignant
Monsieur Joly est ori-
ginaire de Nantes
mais habite Annecy .
Il fait des études supérieures de tourisme et
travaille comme guide accompagnateur pen-
dant 8 ans. Il voyage principalement en
Europe.
Mr Joly parle anglais, allemand et comprend
l’italien.
Ensuite un peu las d’être toujours en voyage,
il décide de faire une formation d’aide soi-
gnant à Rumilly. Il travaille en milieu rural
pendant presque une année.
Mr Joly aime la randonnée .
Charade :
Mon premier est le contraire de vrai,
Mon second n’est pas tard,
Mon troisième n’est pas maigre,
Mon quatrième à été découvert pendant la
préhistoire,
Mon tout immortalise des situations.
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Pour prochain N° : dernier délai pour les textes le 10 décembre 2009
ATELIER JOURNAL LES 2eme et 4eme JEUDI DE 13h30 à 14H 30 Animation
VENDREDI 18 SEPTEMBRE
Concert orgue de barbarie Mme Rabot Géraldine
MERCREDI 14 OCTOBRE
Homme orchestre Mr Arn Joël (brisolée)
VENDREDI 20 NOVEMBRE
Concert Accordéon Mme Baudry Natacha
VENDREDI 4 DECEMBRE
Concert de Piano Wyder Ioulia (St Nicolas)
VENDREDI 11 DECEMBRE
Fête de L’Escalade + Jeté de Marmite
MERCREDI 16 DECEMBRE
Noël des Enfants
SAMEDI 19 DECEMBRE
Repas de Noël et Concert de Piano Mr Georges Pascal
JEUDI 31 DECEMBRE
Soirée du Nouvel An Mr Olivier Fiat
MOTS MANQUANTS
Déjà,Rouge,Jeunes,Chalet,Torrent
Diable, Pierre, Sonnaillieres
Noires, Voilà
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS
Solutions des jeux
CHARADES
P 27 vocabulaire, P 28 Pyramide,
P 30 chaussette, P 31 patin, P 33 tobog-
gan,P 34 chocolat, P 35 photographe