N°11 12 MARS > 18 MARS 2005download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul11.pdf · 2016. 1. 11. · Des artistes et des intellectuels européens (Peter Sloterdijk, Jean-Christophe

magazine

11DU 12 MARSAU18 MARS 2005

OISEAU RARE

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Charlie “Bird” Parkerraconté par Clint Eastwoodmercredi 18 mars à 22.40

LES GRANDS RENDEZ-VOUS

VILLES DU DÉSERTDjenné (au Mali), Yazd (en Iran) et Shibam (au Yémen) :partez à la découverte de trois cités millénaires entièrement bâties en argile.“ARTE Découverte”, du lundi 14 au mercredi 16 mars à 19.00

DIMANCHE 13/3THEMA Quel cirque !Ce soir, entrez sous le plus grandchapiteau du monde… (suite page 9)

LUNDI 14/3 CINÉMA Au loin, les lumièresÀ la frontière entre la Pologne etl’Allemagne, clandestins, trafiquants,prostituées… (suite page 13)

LES PRIME TIMESAMEDI 12/3L’AVENTURE HUMAINE Azalai, la caravane de l’or blancLe long et fabuleux périple d’une caravane de seltraditionnelle… (suite page 5)

LES FILMS

12 MARS | 18 MARS 2005

Sous le plus grand chapiteaudu mondede Cecil B. De MilleDimanche 13 mars à 20.45

Pendez-les haut et courtde Ted PostDimanche 13 mars à 00.15

Salomon et la reine de Sabade King VidorLundi 14 mars à 15.15

Au loin,les lumièresde Hans-Christian SchmidLundi 14 mars à 20.45

La maladie de Sachsde Michel DevilleLundi 14 mars à 00.00

Rachidade Yamina Bachir ChouikhMardi 15 mars à 15.15

La puced’Emmanuelle BercotMardi 15 mars à 00.35

Birdde Clint EastwoodMercredi 16 mars à 22.40

Le journal d’unefemme de chambrede Luis BuñuelJeudi 17 mars à 20.45

Augustinede Jean-Claude Monod et Jean-Christophe ValtatVendredi 18 mars à 15.15

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Sous-titrage pour sourds et malentendants

BIRDCharlie Parker,

le jazz, les filles, l’alcool… Une magnifique évocation

de la vie du musicien qui a révolutionné

l’art du saxophone.“Cinéma”,

mercredi 16 mars à 22.40

METROPOLIS A 10 ANSLe seul magazine qui offre chaque semaine un panorama de la culture en Europe – ses grandes tendances,ses événements… – fête ses 10 ans.“Metropolis”, samedi 12 mars à 22.30

Daniel LibeskindLaure Adler et ses chroniqueurs reçoivent Daniel Libeskind,concepteur du Musée juif de Berlin et architecte en chef du projet Ground Zero.“Permis de penser”, vendredi 18 mars à 23.00

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 15/3THEMA Le sucre :un poison mortel ?La consommation excessive de produits alimentaires industrielsriches en sucres… (suite page 17)

MERCREDI 16/3 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Les sanglots longsdes violonsComment la résistance s’estdéveloppée en Normandie entre1940 et 1944… (suite page 21)

JEUDI 17/3CINÉMALe journal d’unefemme de chambreCélestine, tout droit venue de Paris,est engagée comme femme de chambre… (suite page 25)

VENDREDI 18/3 FICTIONLes bourses ou la vieLes aventures drolatico-macabres de Martin, atteint d’un cancer des testicules… (suite page 29)

arte magazine n°11 du 12|03|05 au 18|03|054

14.45L’art et lamanière (7)Lars SpuybroekRéalisation : Georges Guillot(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Image & CompagnieARTE FRANCE

Membre du collectif NOX, LarsSpuybroek s’est impliqué dans larecherche du rapport entre l’ar-chitecture et les médias, et plusspécifiquement entre l’architec-ture et le calcul. Ses productionsont été exposées partout dans lemonde. Il a notamment conçu laMaison Folie de Wazemmes dansle cadre de Lille 2004.Sous-titrage pour sourds

et malentendants

“L’art et la manière” est projeté

chaque mardi dans les FNAC.

Renseignements et horaires à

l’accueil des magasins.

À venir dans “L’art et la manière” :

- Alain Fleischer (le 19 mars),

- Rudy Ricciotti (le 26 mars),

- Lucie Lom (le 2 avril),

- Mode 2 (le 9 avril),

- Arthur Joffé (le 16 avril).

Une bête sur la LunePièce de Richard Kalinoski Mise en scène et réalisation : Irina Brook(France, 2001, 1h30mn, noir et blanc)Coproduction : ARTE France, Trans EuropeFilm, Théâtre Vidy Lausanne, MC93Bobigny, CNDPARTE FRANCE(Rediffusion du 27 mars 2004)

Dans le New York des années 30,deux Arméniens tentent de fonderune famille et d’oublier le géno-cide. La première pièce de l’Amé-ricain Richard Kalinoski, mise enscène par Irina Brook, couronnéepar cinq Molière en 2001.

Histoires de théâtres Le Staatstheater de MayenceRéalisation : Dag Freyer, Allemagne, 2004, 30mnZDF

Le Staatstheater de Mayence, conçuen 1833 par Georg Moller, se dressejuste en face de la cathédrale. Lacomédienne Esther Schweins nousprésente une particularité de ce lieuexceptionnel: depuis 150 ans, on y écrit des farces spécialement destinées au carnaval.

19.00Forum desEuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

L’Europe vue du Vatican Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann font le point sur l’étatdes relations entre le Vatican etl’Union européenne.Lors du vote de projets de lois sur les sujets dits sensibles –pré-ambule de la Constitution, avor-tement, euthanasie… – le Vaticanexerce une certaine pression surla commission et les députés del’Union. Mais qu’en est-il réelle-ment du rôle et de l’influence du“lobby de Dieu” sur les choix poli-tiques de l’UE ? Le successeur deJean-Paul II s’intéressera-t-il de siprès à son avenir? Reportages etdébat.

Et aussi “Parti pris” d’Olivier

Duhamel : une fois par mois,

le constitutionnaliste et politologue

analyse l’actualité de l’Union

européenne dans un billet d’humeur.

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

samedi12/3 14.00 - 20.45


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14.00BiographieL’alpiniste Hans Kammerlander(Rediffusion du 14 décembre 2003)

14.45L’art et la manière

15.15Comedia

17.20KaléidoscopeLe marché de Denpassar,Bali, Indonésie(Rediffusion du 24 avril 2004)

17.50Tracks(Multidiffusion du 10 mars)

18.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 10 mars)

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15ART ET CULTUREArchitectures (3)Les thermes de pierre

20.45L’AVENTURE HUMAINEAzalai, la caravane de l’or blanc

21.35360° le reportage GÉO

22.30 (PDC : 22.35)

Metropolis

00.05MUSICACantatrice dans l’âme

01.05LA LUCARNEEt comment vont les enfants ?

02.05 (PDC :02.00)

Tibet, trésors perdus(Multidiffusion du 12 février)

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Comedia

Simon Abkarian et Corinne Tabordans Une bête sur la Lune.

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20.15 | ART ET CULTURE

Architectures (3)Les thermes de pierreRéalisation : Richard Copans (France, 2000, 26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici,Le Centre Georges-Pompidou,Direction de l’Architecture et du Patrimoine ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 août 2003)

Du 26 février au 14 mai, décou-vrez douze épisodes, dont sixinédits, de la collection “Architec-tures”. Ce soir : les thermes ima-ginés par Peter Zumthor.À Vals-les-Bains, entre Zurich etLocarno, on exploite depuis unsiècle une eau qui jaillit de lamontagne à 29°C. Dans lesannées 90, la fréquentation ducomplexe touristique et thermalest en chute constante. La com-mune décide de construire unnouvel établissement et choisit leprojet de Peter Zumthor. Le bâti-ment est d’abord un volume: unparallélépipède à flanc de monta-gne, qui semble à moitié enfoui,avec de larges ouvertures res-semblant à des failles. Si l’on s’ap-proche, les couches de gneiss sesuperposent et tracent des ligneshorizontales semblables. Une pré-cision que l’on retrouve à l’inté-rieur des grands bains, le long desterrasses…Multidiffusion le 19 mars à 02.25

Sous-titrage pour sourds

et malentendants

La semaine prochaine : le musée

Guggenheim de Bilbao (inédit)

www.arte-tv.com/architectures

Architectures, volume 4 est édité

en DVD par ARTE Vidéo et la RMN.

Sortie le 22 mars.

Documentaire de Joël Calmettes (France, 1996/2005, 55mn)Production : Les Films à LouARTE FRANCE

L’azalai est l’une des dernières grandes caravanesde sel du Sahara. Elle effectue des allers-retours entreTombouctou et les mines de sel de Taoudenit – soitun périple de 800 km! Le film raconte l’un de ces voya-ges à travers les regards de deux jeunes novices etcelui du grand chef de la caravane, MohamedRharma. Guide malien renommé, il dévoile les codesd’un monde attaché à des traditions parfois rigideset pour la plupart inchangées depuis le Moyen Âge.

Tu seras un homme, mon filsChaque année, à partir du mois d’octobre et duranttoute la saison d’hiver, des caravanes quittent

Tombouctou pour se rendre à la mine de sel deTaoudenit, dans le nord du pays. Là, “l’or blanc” estchargé sur le dos d’une centaine de chameaux et lacaravane fait demi-tour. Le sel sera vendu àTombouctou, puis transporté sur le fleuve Niger pourêtre redistribué dans toute l’Afrique occidentale. Pourtout jeune Touareg, cette aventure longue et éprou-vante est l’occasion d’un véritable apprentissage.Mohamed Rharma confie ainsi à son fils tous les secrets du désert et du bon déroulement d’un azalai.Il espère bien qu’il prendra un jour sa suite. Mais lanouvelle génération supporte de moins en moins bienle poids des traditions ancestrales. Tourné en 1996, ce film bénéficie d’un nouveau commentaire

Multidiffusion le 13 mars à 14.00 et le 21 mars à 01.55


samedi12/320.45 - 22.30

En partenariat avec

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Azalai, la caravane de l’or blancLe long et fabuleux périple d’une caravane de sel traditionnelle(azalai en touareg), en plein cœur du désert malien.

Magazine culturel européen (Allemagne, 2005, 1h30mn)ZDF

Metropolis tient une place à part dans le paysage desmagazines culturels. D’abord par sa durée, 52 minu-tes, qui autorise une très grande diversité de formatset un traitement en profondeur des sujets choisis(jusqu’à trente minutes s’il le faut). L’art est libre,Metropolis aussi! Ensuite, parce que le magazine estle fruit d’une mosaïque de partenariats engagés entreARTE France et les chaînes allemandes HR, SWR,WDR et ZDF. Grâce à cette structure, Metropolis peutsuivre l’actualité culturelle du point de vue français,allemand et européen, prendre position, se faire lemiroir des grandes tendances, des événements mar-quants… Démonstration ce soir avec une émissionexceptionnelle d’une heure et demie.

Wir sind HeldenAvec plus de 500 000 CD vendus, le groupe Wir sindHelden (“Nous sommes des héros”) vient d’obtenirle plus gros succès jamais remporté en Allemagne parun premier album germanophone.

La fin de l’utopieDes artistes et des intellectuels européens (PeterSloterdijk, Jean-Christophe Rufin, Michael Winter-bottom…) exposent leurs visions d’une planète mon-dialisée à l’extrême et leurs réflexions sur le conflitNord-Sud.

Le Forum des HallesDe toutes les propositions pour le réaménagementdes Halles, c’est finalement la plus modeste et lamoins onéreuse qui a été retenue. Si les partisansd’une modernité flamboyante sont déçus, les rive-rains plébiscitent les plans de David Mangin.

Parsifal, Eichinger et MeeseLe cinéaste Bernd Eichinger (auteur de La chute,nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger) s’ap-prête à mettre en scène Parsifal de Wagner auBerliner Staatsoper, avec des installations de JonathanMeese et sous la direction de Daniel Barenboïm.

arte magazine n° 11 du 12|03|05 au 18|03|056

samedi12/3

21.35360°le reportage GÉOCoproduction : ARTE, WDR, Medienkontor,GÉOARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

Fascinants rubisRéalisation : Wayne Derrick(Royaume-Uni, 1999, 26mn)(Rediffusion du 9 mars 2000)

Entre la Thaïlande et le Cambodge,à la recherche des précieux rubis.Longtemps, la Thaïlande a étél’un des centres florissants ducommerce des rubis. Aujourd’hui,

les mines thaïes traditionnellessont en grande partie épuisées.Les négociants comme SangaDuangprapai sont donc contraintsde se rendre au Cambodge voisin.Mais la route est loin d’être sûre ettoute la région est encore trufféede mines…

Une mine de diamantsRéalisation : Henning Jaeckisch(Allemagne, 2001, 26mn)(Rediffusion du 4 avril 2002)

En Namibie, l’exploitation dia-mantifère suscite des convoiti-ses.Au cœur du désert du Namib setrouve l’une des plus grandesmines de diamants au monde.Autour de cette immense zoneinterdite (26 000 km2!), les trafi-quants rivalisent d’ingéniosité…

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22.30

Metropolis Spécial 10 ansMetropolis a 10 ans ! Dix ans d’art et de culture, dix ans de portraits et de reportages sur l’actualité culturelle. ARTE fête l’événement avec un numéro spécial.

En partenariat avec

Un acheteur américain vérifie la qualité des pierres.

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Louis de BernièresDans son roman Birds without wings, Louis deBernières fait d’une cité oubliée d’Anatolie le centredu monde. Il y a un siècle encore, musulmans et chré-tiens, Grecs et Turcs y cohabitaient en paix…

Yamato,les tambours du JaponDans la culture japonaise, le taiko rythme le coursdu monde. Aucun autre groupe ne maîtrise mieux cetinstrument traditionnel que l’ensemble Yamato. Ilsera en tournée en Europe à partir du mois de juin.

Bernd et Hilla BecherHauts-fourneaux, gazomètres, châteaux d’eau, silosà charbon… Depuis plus de quarante ans, les photo-graphes Bernd et Hilla Becher répertorient les monu-ments industriels d’Europe et d’Amérique du Nord.

Le métro de NaplesSituée dans le centre historique de Naples, la sta-tion de métro Piazza Dante abrite des installationspermanentes d’artistes contemporains : JannisKounellis, Nicola De Maria, Joseph Kossuth, Michel-angelo Pistoletto, Carlo Alfano…

00.05 | MUSICA

Cantatrice dans l’âmeWaltraud Meier,un portraitDocumentaire d’Annette Schreier (Allemagne, 2002, 58mn)WDR(Rediffusion du 4 décembre 2002)

La cantatrice Waltraud Meier,remarquable interprète de Wagner,filmée lors de répétitions et dereprésentations.Annette Schreier accompagne lastar au Prater, à Vienne, dans lacuisine de son restaurant préféréà Bayreuth et dans un Biergartenà Munich. Tandis que des pro-ches ou des partenaires réguliers,tels que Daniel Barenboïm, Placi-do Domingo, Siegfried Jerusalemou Jürgen Flimm, parlent de lachanteuse, on découvre son artdans de larges extraits musicaux :Tristan et Isolde à Bayreuth en1999 sous la direction musicalede Barenboïm ; Lohengrin auWiener Staatsoper en 2000 ; laWalkyrie en 2000 à Bayreuthdans la mise en scène de JürgenFlimm; Aïda en 2001 au BerlinerStaatsoper Unter den Lindendirigé par Barenboïm; Fidelio en1999 au Bayerischer Staatsopersous la baguette de Zubin Mehta;Wozzeck, au Berliner StaatsoperUnter den Linden mis en scènepar Patrice Chéreau et dirigé parBarenboïm ; Ariane à Naxos auWiener Staatsoper en 2000...

01.05 | LA LUCARNE

Et comment vontles enfants ?Documentaire de Babacar Sow(Sénégal/France, 2000, 57mn, noir et blanc)ARTE FRANCE

Un film manifeste, presque sansparoles, sur la condition desenfants des rues de Dakar.Hypnotique et sans concessions.Ce film a été tourné à Dakar dansle cadre de l’action d’une asso-ciation sénégalaise d’artistes pourl’aide aux enfants errants, Man-Keneen-Ki. Cette vision spectralede la condition des enfants desrues de Dakar est caractérisée parun usage très personnel de lacaméra DV et une approche auda-cieuse et provocante des corps.Scrutant les visages des enfants,explorant leurs corps endormisenchevêtrés sur le sol, leurs piedset leurs vêtements dévorés par lavermine, leurs bouches édentéeset malades, s’attardant sur leursyeux hallucinés par les dissolvantsqu’ils inhalent, la caméra ne leslâche pas d’un millimètre, provo-quant le malaise. Sommés d’as-sister à leur défonce (ils imbibentdes chiffons qu’ils se mettent dansla bouche), nous sommes forcés deregarder de tout près une réalitéâpre, insupportable, que n’adou-cit aucune explication, aucuneplainte. Chaque séquence estentrecoupée, leitmotiv obsédant,d’une question sur fond noir, sousforme de carton: “Comment vontles enfants ?”


samedi12/3

Multidiffusion le 13 mars à 17.25

Maquette du projet de réaménagement des Halles de Paris imaginé par David Mangin.

Depuis le début de la saison, lelégendaire Ballet de Francfort acessé d’exister. William Forsythepoursuit son travail avec unetroupe très réduite en nombre, laForsythe-Company. Quatre de ses danseurs montrent ici leurspropres chorégraphies: dans Kiki(Alan Barnes), un homme se méta-morphose en danseuse; dans Iris(Prue Lang), une femme épie

les faits et gestes d’un inconnu;dans Meat me (Jone San Martin),une femme danse dans un abat-toir ; dans Synapse (Vanessa LeMat), une danseuse évolue entreun salon de coiffure et un super-marché…


14.55La dernièrebatailleFiction documentaire de Hans-Christoph Blumenberg (2005, 1h43mn)ZDF

Treize journées singulières dansl’histoire de l’Allemagne: entre le20 avril et le 2 mai 1945, Berlinsombre avec le Reich dans undéluge de feu et de folie. Tandisque Hitler, dans les catacombesde son bunker, tente encore d’or-ganiser une armée fantôme, labataille fait rage en surface...

19.00 | MAESTRO

De mémoired’orchestre (1)L’Orchestre national de France et lamusique françaiseAuteur : Christian LabrandeRéalisation : Philippe Béziat (2004, 2x43mn)Coproduction : ARTE France, ClassifilmsARTE FRANCE

Découvrez les interprétations lesplus marquantes de l’Orchestrenational de France, qui fête cetteannée son 70e anniversaire.Ce film propose un florilège d’ar-chives filmées couvrant près decinquante ans de la vie musicalede la prestigieuse formation. Dèsses origines, l’ONF a été nourripar le répertoire français, en par-ticulier la musique de Debussy etRavel. Les deux compositeurssont au programme de ce “Mae-stro”, de même que Berlioz, Pou-lenc, Chabrier, Roussel et Dutil-leux, sous la direction des chefsqui ont marqué l’histoire de l’or-chestre (Manuel Rosenthal, AndréCluytens, Charles Munch, Geor-ges Prêtre, Paul Paray, Jean Mar-tinon, Sergiu Celibidache…).Second volet dans “Maestro”

le dimanche 20 mars à 19.00.

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux(France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTEFranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Au sommaire: le Bierwärmer ; lespanneaux de canalisations d’eauet de gaz dans les rues alleman-des ; les quatre stars du journaltélévisé français présentées auxtéléspectateurs allemands… Sous-titrage pour sourds

et malentendants

> www.arte-tv.com/karambolage



dimanche13/3 14.00 - 20.45


En partenariat avec

20.15 | DANSE

Frankfurt dance cutsRéalisation : Lutz Gregor (Allemagne, 2004, 26mn)Chorégraphies : Prue Lang, Alan Barnes, Jone San Martin, Vanessa Le MatSWR

Quatre chorégraphies d’anciens danseurs du Ballet de Francfort.Percutant.

14.00Azalai, la caravane de l’or blanc(Multidiffusion du 12 mars)

14.55La dernière bataille

16.45Cuisines des terroirsLa Biélorussie(Multidiffusion du 20 février)

17.15Karambolage(Multidiffusion du 7 mars)

17.25Metropolis(Multidiffusion du 12 mars)

19.00MAESTRODe mémoire d’orchestre (1)

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15DANSEFrankfurt dance cuts

20.45>00.15THEMAQuel cirque !

20.45 FilmSous le plus grandchapiteau du monde

23.15 (PDC : 23.20)

Nuit d’or du 25e Cirque de demain

00.15Pendez-les haut et court(Multidiffusion du 3 mars)

02.05Chinatown à San Francisco(Multidiffusion du 6 mars)

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(The greatest show on earth)Film de Cecil B. De Mille

(États-Unis, 1952, 2h30mn, VF)Scénario : Frederic M. Frank, Barre Lyndon

et Theodore St JohnAvec : Betty Hutton (Holly),

Cornel Wilde (le Grand Sebastian),Charlton Heston (Brad Braden),

Dorothy Lamour (Phyllis),James Stewart (le clown Buttons),

Gloria Graham (Angel), Bing CrosbyImage : George BarnesMontage : Tim Squyres

Musique : Victor YoungCostumes : Edith Head

Production : De Mille, ParamountSWR

OSCARS DU MEILLEUR FILM

ET DU MEILLEUR SCÉNARIO, 1953

20.45 FilmSous le plus grandchapiteau du monde

Sous un chapiteau géant, des artistes s’aiment etse jalousent… Un mélodrame spectaculaire à lagloire du cirque, récompensé par deux Oscars. Directeur d’un grand cirque, Brad Braden décided’engager un trapéziste renommé, le GrandSebastian, au risque de mécontenter sa compagne

Holly, elle aussi trapéziste. Les deux étoiles enta-ment un dangereux duel dans les airs, mais se fontbientôt les yeux doux à terre. Angel, la séduisantedresseuse d’éléphants, se laisse elle aussi troublerpar le nouveau venu…

Magic circusTous les ingrédients du grand spectacle hollywoodientel que l’affectionnait Cecil B. De Mille sont réunisdans ce film fleuve à la gloire du cirque et de ses sal-timbanques : brochette de stars, amours contrariées,rivalités artistiques, rebondissements et final en fan-fare sous le signe de la réconciliation et du grandspectacle – sans oublier le gigantisme des décors.Pour l’occasion, le célèbre cirque Ringling Bros andBarnum & Bailey avait fourni à la production l’en-semble des ses installations (pistes multiples, cha-piteau immense…) – il propose d’ailleurs encoreaujourd’hui le spectacle du film. Depuis 1953, desgénérations ont applaudi ces époustouflants numé-ros revus et corrigés à la sauce hollywoodienne.

dimanche13/320.45 - 00.15

20.45>00.15 | THEMA

Quel cirque !Ce soir, entrez sous le plus grand chapiteau du monde imaginé par Cecil B. De Mille etdécouvrez les numéros les plus inventifs du nouveau cirque.

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Le directeur (Charlton Heston), sa femme (Betty Hutton)

et le trapéziste vedette (Cornel Wilde).

Cirque du soleil ; les troupes à la banquine et à labascule de la province du Guangdong, priméesrespectivement en 1995 et 1992 ; Olga Pikhienko,une jeune contorsionniste russe, lauréate en 1992,qui a travaillé successivement pour le cirque amé-ricain Rigling et le Cirque du soleil ; Marc Métral,le seul ventriloque distingué dans l’histoire du fes-tival, qui a intégré depuis le Moulin-Rouge; AndreïIvakhenko et son numéro sur fil souple ; AuréliaCats, pur produit de l’école Fratellini et médailléed’or en 1995, à 15 ans, avec son numéro de tra-pèze ; Les acrostiches, anciens élèves du Lido deToulouse, rebaptisés “Frères Jacques” du cirque ;et enfin l’Ukrainien Anatoli Zalewski, entré dansla légende en 1998 avec une performance à mi-che-min entre danse et contorsion.



ARTE et le Festival du cirque

de demain

Partenaire de longue date du Festival

du cirque de demain, ARTE vient

de filmer les meilleurs numéros

de la 26e édition (du 3 au 7 février).

Diffusion à Noël 2005.

dimanche13/3 20.45 - 00.15

Créé en 1977, le Festival mondial du cirque dedemain a épousé les évolutions d’un art qui n’acessé de se renouveler. Basée en France, où se sontcréées, en 1974, les deux premières écoles de cirqueoccidental – Annie Fratellini et Pierre Etaix pourl’une ; Sylvia Montfort et Alexis Gruss pour l’au-tre –, cette manifestation annuelle s’est donné pourmission de mettre en lumière les jeunes talentsémergents du monde entier. En janvier 2004, le fes-tival a voulu réunir les médaillés d’or de la décen-nie écoulée: des jeunes artistes, qui, découverts sousce chapiteau historique, se sont lancés dans descarrières d’étoiles internationales. Avec au pro-gramme: les frères Taquin, médaillés d’or en 1988et découverts dans un supermarché belge, où ilsassuraient l’animation avec leur numéro d’acro-bates ; Viktor Kee, jongleur, équilibriste et dan-seur, ancien élève de l’école de Kiev et membre du

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23.15Nuit d’or du 25e Cirque de demainSpectacle de Dominique Mauclair Réalisation : Massimo Manganaro (France, 2004, 56mn)Coproduction : ARTE France, TelmondisARTE FRANCE

Retrouvez la fine fleur des pistes internationales, sélectionnée par le Festival du cirque de demain etréunie en janvier 2004 au Cirque d’hiver, à Paris, pour une fabuleuse “nuit d’or”.

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Andreï Ivakhenko et Viktor Kee.


SIGNÉ CHANEL

DES PREMIERS CROQUIS AU GRAND DÉFILÉ,

COMMENT SE CONÇOIT UNE COLLECTION

DE HAUTE COUTURE DE LA MAISON CHANEL.

UN FEUILLETON DOCUMENTAIRE PROPOSÉ PAR MADEMOISELLE AGNÈS,

ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR LOÏC PRIGENT.

DIFFUSION DU LUNDI 28 MARS AU VENDREDI 1ER AVRIL À 20.15.

COPRODUCTION :

ARTE FRANCE, LALALA, LES FILMS D’ICI

bientôt sur

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Située dans le delta du Niger, aubord du fleuve Bani, la ville deDjenné est la plus ancienned’Afrique occidentale. Depuis leIIIe siècle avant notre ère, ses habi-tants vivent au rythme des cruesdu fleuve qui transforment régu-lièrement la cité poussiéreuse enoasis de verdure. L’autre mannedu fleuve, c’est l’argile. Elle a per-mis d’élaborer une architecturedont la grande mosquée est l’un des exemples les plus réussis.Malgré l’érosion provoquée par le

vent et la pluie, la cité est demeu-rée telle qu’elle était au temps del’essor du commerce transsaha-rien au XIIIe siècle. Elle fut aussil’un des principaux centres spiri-tuels de l’islam et a conservé parailleurs une structure sociale par-ticulière.Multidiffusion le 21 mars à 18.15

À suivre :

- Yazd, une oasis en Iran (mardi 15 mars)

- Shibam, des gratte-ciel en pleindésert (mercredi 16 mars)

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

1900 – La vie de château (6)Feuilleton documentaire de Volker Heise (Allemagne, 2004, 15x26mn)SWR

ARTE réactive la machine àremonter le temps : au château de Belitz, une vingtaine de noscontemporains tentent de vivrecomme en 1900... À suivre dulundi au vendredi, jusqu’au 25mars.

6. Faux espoirsBonnes nouvelles pour M. Mose-ler, le précepteur : une gouver-nante va venir lui prêter mainforte pour l’éducation des six filsde la maison. Elle est d’originefrançaise et Moseler fantasmedéjà : elle sera sans doute, jeune,blonde et nymphomane… Enfait, mademoiselle Muriel Seegerest d’un tout autre genre. Maiselle réussit à mettre les garne-ments au lit à l’heure prévue !Pourtant, dès le lendemain, c’estla panique : le jeune Henning,l’un des triplés, est au plus mal.Il vient de sombrer dans un comadiabétique. Les domestiquesattendent avec nervosité les or-dres d’en haut…Multidiffusion le 21 mars à 17.45



lundi14/3 14.00 - 20.45


14.45LolaS’engager pour ne plus subir(France/Allemagne, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE, Lichtblick, AMIP ARTE G.E.I.E.

Trente ans de féminisme n’ont pasréussi à mettre fin aux injustices etaux violences faites aux femmes.En ce mois international des fem-mes, Lola a suivi le parcours dequatre jeunes femmes engagéesdans une lutte pour l’évolution deleurs droits : Céline se bat pour que

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19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Villes du désert (1)Djenné, la ville millénaire du MaliDocumentaire de Thomas Wartmann (Allemagne/Mali/Yémen, 2003, 43mn)SWR

PrésentéparIsabelleGiordano

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14.00Ce qu’Einstein ne savait pas encore (1)(Multidiffusion du 7 mars)

14.45Lola

15.15Salomon et la reine de Saba(Multidiffusion du 27 février)

17.451900 – La vie de château (1)(Multidiffusion du 7 mars)

18.15La passiflore(Rediffusion du 13 avril 2004)

19.00ARTE DÉCOUVERTEVilles du désert (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE1900 – La vie de château (6)

20.45CINÉMAAu loin, les lumières

22.20 (PDC : 22.25)

GRAND FORMATRaoul Wallenberg,le diplomate juste

23.50ARTE Info

00.00 (PDC : 00.05)

La maladie de Sachs(Multidiffusion du 28 février)

01.45 (PDC : 01.50)

La tombe du princescythe(Multidiffusion du 5 mars)

Jusqu’à mercredi dans “ARTE Découverte” : trois cités millénairesbâties en argile, classées au patrimoine mondial de l’Unesco.Première étape à Djenné, au Mali.

l’inceste soit reconnu comme uncrime ; Rachida monte un one-woman-show sur la condition desfemmes au Maroc ; Inès, est porte-parole des Verts en Allemagne etJustine combat l’excision.

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(Lichter)Film de Hans-Christian Schmid

(Allemagne, 2002, 1h45mn, VOSTF)Scénario : Hans-Christian Schmid,

Michaël GutmannAvec : Maria Simon (Sonja), Janek Rieke

(Christoph), Ivan Shvedoff (Kolja),Sergej Frolov (Dimitri), Anna Janowskaja

(Anna), Sebastian Urzendowsky (Andreas),Alice Dwyer (Katharina), Martin Kiefer

(Marko), Tom Jahn (Maik), Devid Striesow(Ingo), Claudia Geisler (Simone),Zbigniew Zamachowski (Antoni)

Image : Bogumil GodfrejowSon : Marc Parisotto, Stefan Michalik

Montage : Hansjörg WeissbrichCoproduction : Claussen und Wöbke

Filmproduktion, ZDF / ARTEZDF

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE,

BERLIN 2003

PRIX D’ARGENT AU DEUTSCHER FILMPREIS, 2003

Des émigrés ukrainiens arrivent dans la ville polo-naise de Slubice, dernière étape avant l’Allemagne.Toujours à Slubice, un chauffeur de taxi cherche àgagner suffisamment d’argent pour acheter une robeà sa fille qui va faire sa première communion. Del’autre côté de la frontière, à Francfort-sur-l’Oder, uncommerçant tente d’écouler son stock de matelas,tandis qu’un groupe de marginaux essaie de fairefructifier son affaire de contrebande de cigarettes…

Drôle d’endroit pour une rencontre“Outre-Rhin, Au loin, les lumières a été accueilli parun concert de louanges : ‘Le meilleur film depuis long-temps’ (Tagesspiegel), ‘Grandiose’ (SüddeutscheZeitung), ‘De loin le meilleur film allemand de 2003’(Frankfurter Rundschau). Tous s’accordent à reconnaîtrela justesse d’un film qui aborde un sujet omniprésentdans la société allemande — 200 000 clandestins entrent chaque année dans le pays. Hans-ChristianSchmid ne cache d’ailleurs pas une intention sociale:‘Il faut savoir que nous vivons dans une société riche.Et je ne crois pas que les politiques qui limitent l’im-migration dans l’UE soient justes. J’ai essayé d’être

aussi prudent que possible au niveau politique mais,évidemment, quand vous décrivez ce monde, vousparlez de gens qui se trouvent dans des conditions extrêmes. Ils ne sont pas tous gentils, mais je voulaisque le film reflète cette réalité.’ Avec le succès de Good Bye Lenin !, celui de Head-on (Ours d’or àBerlin), le renouveau du cinéma allemand fait la partbelle aux sujets de société. Cela étant, le réalisme dela description n’empêche pas l’intensité du récit. Aucontraire, elle la sert en donnant toute leur profon-deur aux personnages que le réalisateur a su rendreattachants. (…) Pour le Berliner Zeitung, le récit évite‘les effusions sentimentales ou la prétention pom-peuse que le cinéma moralisateur a cultivées si volon-tiers’. Le journal compare ensuite le film aux Quatrecents coups de Truffaut, ou à Bande à part de Godard.D’autres établissent des parallèles avec Short cutsd’Altman ou L’homme sans passé, de Kaurismaki.Pourquoi pas. S’il faut jouer au jeu des références,pour ma part, j’ai pensé à Maupassant. Et ce n’estpas le moindre des compliments.” (Olivier Blond,Courrier international, 16 avril 2004)Multidiffusion le 22 mars à 01.10

lundi14/320.45 - 22.20

20.45 | CINÉMA

Au loin, les lumièresÀ la frontière entre la Pologne et l’Allemagne, clandestins, trafiquants, prostituées etpasseurs caressent l’espoir d’une vie meilleure… Un film poignant, très remarqué enAllemagne, sur le quotidien des recalés de notre société moderne.

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lundi14/3 22.20 - 03.00

Documentaire de Klaus Dexel(Allemagne, 2004, 1h28mn)BR/SR

Les résistances en Europe

- Unies dans la résistance,


- Le siège de Leningrad,


- Raoul Wallenberg,le diplomate juste,

lundi 14 mars à 22.30

- Les sanglots longs des violons,


- La résistance juive,


- La résistance danoise,


Début juillet 1944, le diplomate suédois RaoulWallenberg arrive à Budapest. Sa mission : entre-prendre des opérations de secours auprès des juifsd’origine hongroise. Le premier secrétaire de la léga-tion suédoise fait aussitôt preuve d’une diplomatiepeu orthodoxe avec les nazis et a recours à desméthodes pour le moins osées : mise en place defoyers d’hébergement sécuritaires, distribution delaissez-passer suédois… On estime que ses initiati-ves ont permis de sauver plus de 100 000 juifs de ladéportation. Mais le 17 janvier 1945, RaoulWallenberg est arrêté par les soldats de l’arméerouge. Qu’est-il devenu par la suite? Est-il mort enprison en juillet 1947, comme l’ont longtempsaffirmé les Soviétiques? Ou bien a-t-il survécu jusquedans les années 80? Ce documentaire tente d’éluci-der ce mystère en s’appuyant sur les travaux d’unecommission d’enquête russo-suédoise, des rapportsdu KGB et des témoignages d’anciens du goulag.

Agir à tout prixRaoul Wallenberg naît en 1912 dans une famille quijoue un rôle de premier plan dans l’économie sué-doise. Début 1944, il représente les intérêts d’uneentreprise d’Europe centrale. La Suède étant restéeneutre depuis le début de la guerre, ses industrielset ses hommes d’affaires commercent avec les deux

camps. C’est le cas des deux oncles de Raoul : Marcusa de bonnes relations avec les Alliés et l’URSS, tan-dis que Jacob travaille avec les dignitaires du IIIe Reich… Mais Raoul Wallenberg, parfaitementinformé du sort que les nazis réservent aux juifs, sedésintéresse du commerce et décide d’agir à tout prix.Il finit par convaincre le ministère des Affaires étran-gères suédois de l’envoyer à Budapest. Quand il yarrive début juillet 1944, 400 000 juifs hongrois ontdéjà été déportés vers les camps de la mort ; 200 000doivent suivre. Wallenberg utilise alors divers stra-tagèmes pour arracher un maximum d’individus à la mort : il imagine une pièce d’identité spécialequi fait passer les juifs arrêtés pour des citoyens sué-dois ; il achète à Budapest plusieurs immeubles aunom de la Suède et y installe des familles menacéesqui bénéficient ainsi d’un statut d’exterritorialité ; ilintervient directement dans des trains pour “négo-cier” avec les SS et sauver des vies. Peu avant l’arri-vée des Soviétiques à Budapest, les Allemands procèdent à une dernière rafle et rassemblent les per-sonnes arrêtées dans un terrain vague. In extremis,le jeune Suédois évite qu’elles soient abattues. Onestime ainsi à 100 000 le nombre de juifs qui ont été sauvés grâce aux efforts de Wallenberg et de sescollègues.Multidiffusion le 17 mars à 15.15

22.20 | GRAND FORMAT

Raoul Wallenberg,le diplomate juste

En 1944, Raoul Wallenberg fut à l’origine de l’une des opérations de sauvetage de juifs les plus importantesde la Seconde Guerremondiale. Comment ce jeune diplomate suédois s’y est-il pris ? Pourquoi les Soviétiques l’ont-ils fait disparaître en 1945 ?

Raoul Wallenberg dans son bureau ; ci-dessus, des juifs hongrois sont conduitsà la gare de Budapest.

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10e CHAMBRE EN DVDRÉALISÉ PAR RAYMOND DEPARDON

UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL SUR LA JUSTICE AU QUOTIDIENUNE ÉDITION ARTE VIDÉO

sortie DVD

TROIS FILMS DE RAYMOND DEPARDON SONT DÉJÀ ÉDITÉS PAR ARTE VIDÉO : DÉLITS FLAGRANTS

SAN CLEMENTE 1974, UNE PARTIE DE CAMPAGNE

19.00ARTE DÉCOUVERTE

Villes du désert (2)Yazd, une oasis en IranDocumentaire de Thomas Wartmann(Allemagne/Mali/Yémen, 2004, 43mn)SWR

Jusqu’à mercredi, partez à ladécouverte de trois cités millé-naires bâties en argile. Deuxièmeétape à Yazd, sur la route de lasoie.Aujourd’hui encore, à Yadz, onpeut admirer les solutions misesen œuvre il y a des siècles pourpallier à la sécheresse. Les mai-sons en pisé qui s’alignent le longde ruelles étroites et fraîches sontsurmontées de “tours de vent”,un ingénieux système de climati-sation naturelle qui, fonctionnant sur le principe de l’appel d’air,redistribue le moindre souffledans toutes les pièces de la mai-son. Il se combine à un réseausouterrain de canalisations appe-lées qanâts. Celles-ci transportentl’eau sur des milliers de kilomè-tres et remplissent des bassins derétention situés sous les tours devent.Multidiffusion le 22 mars à 18.15

Dernier volet le mercredi 16 mars

avec Shibam, des gratte-ciel en pleindésert.


20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE


ARTE réactive la machine à remonter le temps : cap sur l’année 1900et sur les vastes plaines de la Poméranie occidentale, dans le nord-est de l’Allemagne. Au château de Belitz, une vingtaine de noscontemporains tentent de revivre dans les conditions matériellesde l’époque...

7. À l’assaut de la lessiveLe majordome et l’intendantecommencent leur journée à 6 heu-res. À cette heure-là, le précepteurdort encore du sommeil du juste.Ses ronflements font vibrer lesmurs, à tel point que sa voisine,Mlle Seeger, n’a pas fermé l’œilde la nuit. Sebastian et Tim, lesdeux valets, se prennent unmoment de détente non autorisé

et jouent au cerf-volant. Un délitqui n’échappe pas à l’œil vigilantde l’intendante ! Ils devront scierdu bois en guise de punition…Multidiffusion le 22 mars à 17.15

1900 – La vie de château,un feuilleton documentaire

en 15 épisodes à suivre

sur ARTE du lundi 7

au vendredi 25 mars à 20.15.


mardi15/3 14.00 - 20.45



14.45Hippocrate

15.15Rachida(Multidiffusion du 9 mars)

17.00Les grands duels du sport(Rediffusion du 2 novembre 2003)


18.15L’amande(Rediffusion du 19 mars 2003)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45>22.45THEMALe sucre : un poison mortel?

20.45Le diabète : la maladiedes pays riches?

21.45 (PDC : 21.30)

Sucres et dépendances

22.15Débat

22.45FICTIONLe cabernet-sauvignon du prêtre

00.20ARTE Info

00.35 (PDC : 00.30)

MEDIUMLa puce

01.15Dangereuses rencontres(Multidiffusion du 4 mars)

20.00Le journal de la culture(2005, 11mn)ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, Le journal de la cul-ture exprime et explore les pra-tiques culturelles européennes. Iltraite de la culture de manière noninstitutionnelle et s’ouvre à tous

les champs : expositions, arts dela rue et de la scène, sorties de li-vres ou de films, tendances…

> www.arte-tv.com/jdc

Toute l’actualité culturelle présentée en alternance par FlorenceDauchez, Annette Gerlach, Frank Dalmat et Gustav Hofer.

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L’ensemble de la “Thema” est

multidiffusé le 16 mars à 15.15.

20.45Le diabète : la maladie des pays riches ?Documentaire de Norbert Busè(Allemagne, 2005, 58mn)

Les recherches sur le diabète mettent de plus enplus en cause la consommation excessive de pro-duits alimentaires industriels. Faut-il mettre lessodas et autres sucreries sur la liste des produitsdangereux pour la santé ? Enquête.Selon un chercheur allemand de l’université deTübingen, l’exportation du mode de vie occidental –trop sédentaire – et de ses produits alimentaires –trop chargés en sucres et en farines – est pour beau-coup dans l’épidémie mondiale de diabète. Uneétude menée par l’institut Robert-Koch auprès de 18 000 enfants et adolescents montre que les jeu-nes Allemands ne savent plus quel type d’alimenta-tion est bon pour leur santé. Quant à la Royaume-Uni, il détient le triste record du plus grand nombrede jeunes obèses d’Europe. Or, selon plusieurs étu-des britanniques, le surpoids serait l’une des cau-ses principales du développement du diabète, toutautant que les prédispositions génétiques et le stress.

Un constat aujourd’hui partagé par certains méde-cins spécialistes : “Pendant des années, nous avonsfermé les yeux et n’avons fait que traiter les symptômeset non les causes, reconnaît l’un d’entre eux. Maisles faits se vengent et nous devrons faire face à beau-coup de souffrances et de morts inutiles.” Est-il encoretemps de rattraper le déficit d’information et leserreurs des politiques de santé publique? Quels sontles concepts efficaces en matière de prévention ?Existe-t-il des traitements alternatifs à l’insuline?Peut-on enrayer les déficits de la Sécurité socialeentraînés par l’explosion de l’épidémie? Les greffesde cellules productrices d’insuline réalisées par lecentre de transplantation du CHU de Lille sont-ellesporteuses d’espoir pour la lutte contre l’épidémie ?

21.45Sucres et dépendancesDocumentaire de Wolfgang Groh (Allemagne, 2005, 30mn)

Comment vit-on avec le diabète ? Des malades etleurs proches parlent du choc du diagnostic, despeurs, des espoirs et de la vie quotidienne aurythme des injections d’insuline.

20.45>22.45 | THEMA De quoi j’me mêle !

Le sucre : un poison mortel ?La consommationexcessive de produitsalimentairesindustriels riches en sucres est-elle responsablede l’inquiétanteépidémie dediabète qui sévitaujourd’hui ? Où en sont laprévention et lestraitements ?Comment vivent lesmalades ? Enquêtesdans “Thema”.

mardi15/320.45 - 22.45

Soiréeprésentée par AlexandraGerlach

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mardi15/3 20.45 - 22.45

Trouble de l’assimilation dessucres apportés par l’alimentation,le diabète se manifeste sous deuxformes principales : le diabète detype I, appelé diabète “maigre”parce que l’un des symptômes estl’amaigrissement ou “juvénile”parce qu’il touche des sujets jeu-nes ; et le diabète de type II, dit“gras” ou “sucré”, qui survientgénéralement chez des sujets adul-tes dont l’organisme est fatigué parune alimentation trop riche.Représentant environ 10 % descas, la première forme est traitée obligatoirement par l’insuline. La seconde, qui touche 90 % despatients, nécessite un régime etune prise de médicaments parvoie orale et débouche souvent sur un traitement par insuline.Wolfgang Groh est parti à la rencontre de malades dont les cas sont très différents. Parmi eux, la petite Thora, 2 ans, dont la maladie pèse très lourd pour toutesa famille, un surdosage d’insu-line pouvant être aussi mortel que l’oubli de la piqûre. ChezRené, 55 ans, on vient seulementd’établir le bon diagnostic après

des années d’un traitement erroné.Résultat : René est aveugle à 80%et sera bientôt amputé d’un pied.Pour lui, c’est la nourriture desfast-foods qui a causé la maladie.Lysanne, 16 ans, a eu davantagede chance : grâce à un dépistageréalisé à temps, elle a pu radica-lement modifier son alimentation.Un exemple parmi tant d’autresqui devrait nous inciter à révisernos habitudes alimentaires avantqu’il ne soit trop tard.

22.15Débat(2005, 25mn)

Animé par Alexandra GerlachLes noms des intervenants serontcommuniqués ultérieurement.

20.45>22.45 | THEMA

Le sucre : un poison mortel ?

“Le diabète sera aux prochainesannées ce que le sida a été à la fin du XXe siècle.” (Paul Zimmet,diabétologue australien)

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Un été caniculaire. L’inspecteur Polt est heureux detrouver un peu de fraîcheur dans la vieille cave àvins dont il vient de faire l’acquisition. Il est parailleurs préoccupé par les intermittences du cœur del’institutrice du village. Pendant ce temps, au pres-bytère, le curé a invité quelques bonnes fourchettes,dont un critique gastronomique viennois. Mais latablée n’est guère du goût de la bonne du curé. Celle-ci renverse illico une assiette de potage sur la tête duchroniqueur. Le crime était-il à ce point impardonnablequ’il justifiait d’assassiner la brave femme?

22.45 | FICTION

Le cabernet-sau Chaque mardi du mois de mars, retrouvez les Ce soir, la bonne du curé a été assassinée…

(Himmel, Polt und Hölle)Téléfilm de Julian Roman Pölsler (Autriche, 2002, 1h35mn, VF)Scénario : Julian Roman Pölsler, d’après Alfred KomarekAvec : Erwin Steinhauer (l’inspecteur Polt), Günther Maria Halmer (le père Virgil Winter), Ignaz Kirchner (Firmian Halbwidl), SibylleCanonica (Amy Pröstler)Image : Fabian EderCoproduction : Teamfilm, ORF, ARTEORF(Rediffusion du 14 novembre 2003)

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vignon du prêtre enquêtes “viticoles” de l’inspecteur Polt.

Polar viticoleLe cabernet-sauvignon du prêtre est le troisième filmque Julian Roman Pölsler réalise à partir de la sériedes quatre saisons imaginée par l’auteur autrichienAlfred Komarek – après Mort dans le chai et Desfleurs pour l’inspecteur. Cette fois encore, le réalisa-teur se livre à une subtile étude de mœurs et demilieu. Dans ce polar viticole en Basse-Autriche, ilmet en scène une ribambelle de personnages hautsen couleur, maniant les clichés avec une bonne dosed’humour. L’inspecteur de gendarmerie Simon Polta une indéniable connaissance de l’âme humaine etne craint pas de dénoncer à l’occasion l’étroitessed’esprit de ses compatriotes. C’est l’acteur ErwinSteinhauer, également brillant acteur de théâtre ethumoriste, qui prête son talent au personnage.Multidiffusion le 24 mars à 15.15

À suivre : Mort dans le chai (le 22 mars à 22.45),

Nuit au pressoir (inédit, le 29 mars à 22.45).


mardi15/322.45 - 03.00

00.30 | MEDIUM

La puceMoyen métrage d’Emmanuelle Bercot (France, 1998, 42mn)Scénario : Emmanuelle BercotAvec : Isild Le Besco (Marion), Olivier Marchal (Marc), Jowan Le Besco (le garçon),Catherine Belkhodja (la mère), Léonor Graser (la sœur), Kolia Litscher (le petit frère)Image : Stephan MassisMontage : Julien LeloupProduction : La Femis, Moby Dick FilmsARTE FRANCEPRIX DE LA CINÉFONDATION 1999

Une adolescente séduit un quadra… Avec Isild Le Besco.

C’est l’été. Marion, une adoles-cente de 14 ans en crise, passe sesvacances avec sa mère, sa sœuret son petit frère en Normandie.Sur la plage, elle fait la connais-sance de Marc, un homme quipourrait être son père. Troublé parses airs de Lolita, ce dernier luilaisse son numéro de téléphonedans l’espoir de la revoir à la ren-trée. Peu farouche, Marion lerejoint dans son appartement pari-sien…

Au creux du litLa puce raconte l’histoire… d’undépucelage. Sur les pas de l’hé-roïne de Nabokov, Marion décou-vre le pouvoir de sa séduction et se laisse tenter par ce défisuprême : le désir d’un hommeplus âgé, qui peut concrétiser son

vœu inavoué de faire l’amour pour la première fois. La caméra d’Em-manuelle Bercot réussit un tour deforce en caressant littéralementleurs deux corps, sans jamais sedépartir d’une grande pudeur etd’une réelle tendresse pour les personnages. Le spectateur n’ajamais l’impression d’assister à unabus sexuel, mais plutôt à unapprentissage – qui plus est réci-proque. En effet, si Marion décou-vre le plaisir, Marc, quant à lui,réapprend l’amour. En 2003, l’ac-trice cinéaste est revenue à ce brû-lant sujet de l’initiation amou-reuse avec son premier longmétrage, Clément, pour la collec-tion “Petites caméras” d’ARTE. Unfilm où elle raconte la passiond’un adolescent et d’une femmeplus âgée, incarnée par elle-même.

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14.45Capté !

15.15>17.15THEMALe sucre :un poison mortel ?(Multidiffusion du 15 mars)

17.15Cuisines des terroirsLa Biélorussie(Multidiffusion du 13 mars)


18.15La gentiane(Rediffusion du 11 juin 2003)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELes sanglots longs des violons

21.35ARTE Reportage

22.30Le dessous des cartes

22.40CINÉMABird

01.15ARTE Info

01.30Court-circuit (le magazine) n° 216

02.10Architectures (2)L’abbatiale Sainte-Foy de Conques(Multidiffusion du 5 mars)


14.45Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)NDR

Au sommaire cette semaine : leTrader monthly, un magazinepour tout savoir sur les voituresde course et le marché des îles pri-vées ; les étudiants de l’école demode et de design de Hambourgen visite à la foire Premium deBerlin.

Dernière étape de la tournée desvilles d’argile avec Shibam, la“Manhattan du désert”.Élevée sur un tertre de la valléede l’Hadramaout, au Yémen,Shibam fut pendant des sièclesl’un des principaux centres com-merciaux sur le parcours cara-vanier de la route de l’encens.Aujourd’hui, on y privilégieencore la construction tradition-nelle en terre crue. Une techniquequi fut utilisée pour l’élaboration



ARTE réactive la machine àremonter le temps : au château de Belitz, une vingtaine de noscontemporains tentent de vivrecomme en 1900... À suivre dulundi au vendredi, jusqu’au 25mars.

8. Un tour de cochon La viande fraîche vient à manquerau château. Il ne reste plus quedes salaisons. Les habitants dis-cutent du problème et décident – à une courte majorité – de tuerun cochon. Les parents organisentune sortie pour épargner auxenfants la vision de la fin san-glante de l’animal, tandis que lepersonnel se charge de cettetâche. Bien que travaillant à la cui-sine, Ulrike est végétarienne ; ellen’a guère envie d’assister à cetteséance. Mme Wiener lui accordeexceptionnellement une heure deliberté qu’elle met à profit pouraller jouer de l’orgue à l’église…Multidiffusion le 23 mars à 17.45


mercredi16/3 14.00 - 20.45

des cinq cents fameux “gratte-ciel” de la vieille ville, dont lesfaçades étroites sont recouvertesd’un crépi à la chaux éclatant deblancheur qui les protège à la foisde l’érosion et de la chaleur.L’architecte responsable de laconservation du patrimoine etdeux artisans montrent leursméthodes de construction, de plusen plus concurrencées par l’em-ploi du béton et du ciment.Multidiffusion le 23 mars à 18.15

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Villes du désert (3)Shibam, des gratte-ciel en plein désertDocumentaire de Stefan Tolz (Allemagne/Mali/Yémen, 2004, 43mn)SWR

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Documentaire de Jacques Rutman et Rodolphe Rutman (France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France, 13 Production

ARTE FRANCE

Les résistances en Europe

- Unies dans la résistance,


- Le siège de Leningrad,


- Raoul Wallenberg,le diplomate juste,

lundi 14 mars à 22.30

- Les sanglots longs des violons,


- La résistance juive,


- La résistance danoise,


Le 10 mai 1940, Hitler déclenche l’offensive alle-mande à l’Ouest. En un mois, la Wehrmacht enva-hit la France. Le 18 juin, l’appel de De Gaullerésonne sur les ondes de la BBC. Le 22 juin, Pétainsigne l’armistice avec le IIIe Reich. Trois dates clés,trois événements qui ont poussé des milliers deFrançais à s’opposer à l’occupation allemande. EnNormandie notamment, la résistance s’est révéléeparticulièrement active. Dans ce documentaire ponc-tué de nombreuses images d’archives, plusieursrésistants reviennent sur les lieux de leurs exploitset expliquent quelle a été leur mission, de 1940 à1944. Qu’ils aient rejoint les forces de la France libreà Londres ou qu’ils soient restés dans la région pourrésister de l’intérieur, tous avaient un but commun:continuer à se battre pour l’honneur de la France.

Un hymne au courage“Les sanglots longs des violons de l’automne bles-sent mon cœur d’une langueur monotone…” Parmiles messages diffusés sur la BBC le 5 juin 1944 ausoir, ces deux célèbres vers de Verlaine préviennent

les résistants du débarquement imminent enNormandie. Les réseaux – on n’en compte pas moinsde quarante dans la région – se mobilisent et orga-nisent le plan “Violet” destiné à saboter les installa-tions de communication allemandes. Depuis quatreans, les résistants luttent sans relâche contre l’occu-pant, soit par des petites actions quotidiennes,comme l’arrachage des affiches allemandes, ou pardes opérations de grande ampleur comme l’organi-sation de réseaux d’informations extrêmement per-formants. Aujourd’hui, ils expliquent pourquoi lechoix de la résistance leur paraissait évident ; ilsdécrivent aussi les actions qui les ont le plus mar-qués et les risques qu’ils ont inévitablement pris. En se concentrant sur leurs témoignages, ce docu-mentaire résonne comme un hymne au couraged’hommes et de femmes qui ont largement contri-bué à la défaite allemande. Il rend aussi hommageaux résistants tués par l’armée allemande, rappelantque 1 000 résistants normands ont été fusillés et que 4 000 ont été déportés.Multidiffusion le 18 mars à 16.50

Comment la résistance s’estdéveloppée en Normandie

entre 1940 et 1944,contribuant activement à laréussite du débarquement.

Avec les témoignagesd’anciens résistants, recueillis sur les lieux de leurs exploits.

mercredi16/320.45 - 22.40

Bernard Genesle, ancien membre de l’Organisation civile et militaire (OCM) de l’Orne.

20.45 | LESMERCREDISDE L’HISTOIRE

Lessanglots

longs desviolons


mercredi16/3

Film de Clint Eastwood (États-Unis, 1988, 2h43mn, VOSTF)Scénario : Joel OlianskyAvec : Forest Whitaker (Charlie “Bird” Parker),Sam Wright (Dizzy Gillespie), Diane Verona (Chan Parker),Michael Zelniker (Red Rodney), Keith David (Buster Franklin),Damon Whitaker (Bird, jeune)Image : Jack N. GreenSon : Willie D. BurtonMontage : Joel CoxMusique : Lennie NiehausZDF(Rediffusion du 16 mai 1994)PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE POUR FOREST WHITAKER, CANNES 1988

OSCAR DU MEILLEUR SON 1988

En 1955, Charlie “Bird” Parker est au bout du rou-leau. Il souffre d’ulcères, de déficience cardiaque etde cirrhose du foie. Dans les brumes de l’alcool etde la drogue, les souvenirs du passé se mêlent auprésent. Ses débuts ont été difficiles. Il a eu du malà faire admettre ses innovations et ses accords étran-ges. Mais peu à peu, sa conception révolutionnaire

de la musique commence à être appréciée des fansde jazz et des musiciens d’avant-garde. DizzyGillespie le soutient. La danseuse Chan Richardson,déjà mère d’une petite fille, lui apporte un semblantde paix et lui donne des enfants. Mais les échecscuisants continuent d’alterner avec les réussites. EnCalifornie, on ne comprend pas sa musique. Enrevanche, sa tournée à Paris est un triomphe…

L’homme qui libéra le jazzFan de jazz et grand admirateur de Charlie Parker,Clint Eastwood réalise là un de ses projets les pluschers, satisfaisant par là même sa double passionpour la musique et le cinéma. Le réalisateur dépeintalternativement la jeunesse et la maturité de ce créa-teur de génie, sa carrière et ses drames personnels. Iltente d’éclairer les penchants de Parker pour la dro-gue, l’alcool et les femmes, de traduire la nature desa passion pour Chan Richardson, mais surtout de

22.40 | CINÉMA

BirdUne évocation del’existence légendaire et tumultueuse du saxophoniste. Clint Eastwood réussit une fiction totalement au service du jazz,qui met idéalement en valeur la musique de Charlie “Bird” Parker.

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

ARTE Reportage :chaque semaine,52 minutes pour regarder et com-prendre le monde. Présenté parVladimir Vasak et Andrea Fies.À l’heure où l’on assiste à un replinational du traitement de l’infor-mation, ARTE se veut une fenêtresur l’Europe et sur le monde.Quand la majorité des magazinestélé se concentrent quasi exclusi-vement sur des faits de société,ARTE Reportage fait le pari des’ouvrir aux enjeux planétaires.Chaque semaine, l’émission déve-loppe des grands thèmes de l’ac-tualité internationale à traverstrois reportages.Multidiffusion le 17 mars à 16.50

22.30Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2005, 10mn)ARTE FRANCE

Spécial Chine La Chine dépendante (2/2)Du fait de ses taux de croissance,la Chine est aujourd’hui trèsdemandeuse en pétrole, gaz, fer, alumine, cuivre, nickel, bois,coton, soja… Une nouvelle cartemondiale des matières premièresest en train de se dessiner.Multidiffusion le 19 mars à 18.45

En partenariat avec

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comprendre sa musique. Clint Eastwood a travailléune fois de plus avec son complice Lennie Niehaus,à la fois orchestrateur (L’inspecteur ne renoncejamais, L’évadé d’Alcatraz…) et compositeur (Palerider, Haut les flingues, La corde raide…). Pour Bird,Lennie Niehaus a réussi, grâce à un procédé électro-nique, à isoler les solos originaux de Parker et les afait accompagner par des musiciens d’aujourd’hui(Monty Alexander, Ray Brown, John Guerin, JonFaddis, Charles McPherson, Red Rodney, RonCarter…). Il a également inculqué les rudiments dusaxophone à Forest Whitaker, lequel a obtenu le Prixd’interprétation masculine au Festival de Cannes1988. Le résultat est une formidable évocation del’artiste qui révolutionna le jazz dans les années 40.En partenariat avec

Le nouveau film de Clint Eastwood, Million dollar baby,

avec Clint Eastwood, Hilary Swank et Morgan Freeman,

sort en France le 23 mars.

SucréCourt métrage d’animation de Gaël Brisou(France, 2005, 5mn)Production : Folimages Valence Production,avec la participation d’ARTE France

Une créature féline quitte sonEden natal pour faire la connais-sance d’un cheval cuisinier…

Walerian BorowczykOutre ses techniques d’animationinnovantes (qui ont inspiré JanSvankmajer, les frères Quay etTerry Gilliam), ce cinéaste polo-nais est connu pour ses films de lapériode post-1968 où il met enscène très librement et avec unesprit proche du surréalisme lesmécanismes du désir et ce qu’ilsengendrent comme aliénation,concupiscence et destruction. Trois films de Walerian Borowczyk

sont édités en DVD par ARTE Vidéo :

La bête, Contes immoraux et Goto,

l’île d’amour. Sortie le 23 février.

Héros en herbe Court métrage de Hagen Winterhoff(Allemagne, 2004, 24mn, VOSTF)Coproduction : SWR, ARTESWR

Christian et Steffen, 14 ans, sontdeux affreux jojos. Leur camaradede classe Dorothée ayant eu le premier prix de rédaction, ils ontdécidé de la faire enrager…

La collection “Décadrages”Depuis 1999, Thomas Ordonneaupermet à des moyens métrages desortir en salles. Cette année, la col-lection “Décadrages” s’enrichit dequatre nouveaux films qui béné-ficieront d’une sortie simultanéeen DVD : Mystification de San-drine Rinaldi, Blonde et brunede Christine Dory, La peau trouéede Julien Samani et La visite deNicolas Guicheteau.


mercredi16/322.40 - 03.00

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01.30Court-circuit (le magazine) n° 216Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France, 2005, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Court-circuit (le magazine) est rediffusé le vendredi à 15.15.

À découvrir également le vendredi 18 mars :

Il est arrivé quand on parlait de lui, court métrage d’animation de Jean-Loup

Felicioli et Alain Gagnol, et Augustine, moyen métrage de Jean-Claude Monod

et Jean-Christophe Valtat.

En liaison avec www.arte-tv.com

Contes immoraux


14.45Album de familleJeunes d’EuropeRédaction en chef : Laure Siaud et Marie Claude SchultzRéalisation : Pierre Sandouly, Éric Guffroy(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

Dans les vingt-cinq pays mem-bres de l’UE, des programmespédagogiques appelés Comeniusencouragent les échanges, lesjumelages scolaires ou l’organi-sation de voyages. À Chypre, lelycée Varnavas a ainsi accueillides lycéens norvégiens et alle-mands ; de son côté, le collège duvillage de Saint-Loubès, dans lesud-ouest de la France, a montéun chœur d’enfants européens.

19.00ARTE DÉCOUVERTE

La tulipomaniaDocumentaire de Nina Koshofer(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Petite histoire de la fleur qui afait la célébrité des Pays-Bas.En 1562, une cargaison d’oignonsde tulipes est acheminée parbateau vers l’Europe. Par purhasard, quelques oignons fleuris-sent au printemps suivant. C’estle début d’un engouement qui nes’est jamais démenti. Entre 1633et 1637, la tulipomanie est à soncomble : les semences se négo-cient à des prix exorbitants… quifinissent par chuter brutalement,provoquant le premier krach bour-sier de l’histoire. De nos jours, lestulipiers sont perpétuellement àla recherche de nouvelles variétéshybrides. Multidiffusion le 24 mars à 18.15

9. Jour de paieChaque mois, les domestiquesattendent impatiemment le jouroù le maître leur verse leurs gages.Avec ce qu’il touche, le précep-teur pourrait se payer centsoixante tablettes de chocolat,contre seulement sept pour Ulrike,la bonne ! Les deux garçons, Timet Sebastian, eux, ont juste de

quoi s’offrir la caisse de bièresdont ils ont follement envie. Deson côté, l’intendante SarahWiener a décidé de développerl’élevage de volailles et a fait l’ac-quisition d’une couveuse ultra-moderne en bois avec chauffageau pétrole…Multidiffusion le 24 mars à 17.45

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE




jeudi17/3 14.00 - 20.45


ARTE réactive la machine à remonter le temps : au château de Belitz,une vingtaine de nos contemporains tentent de vivre comme en1900... Jusqu’au 25 mars.

14.00Les Seychelles :paradis des tortues(Multidiffusion du 10 mars)

14.45Album de famille

15.15Raoul Wallenberg,le diplomate juste(Multidiffusion du 14 mars)

16.50ARTE Reportage(Multidiffusion du 16 mars)


18.15Les agrumes(Rediffusion du 7 mai 2003)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa tulipomania

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45CINÉMA Le journal d’une femme de chambre

22.15 (PDC : 22.20)

LA VIE EN FACELes carnets de Claire

23.30 (PDC : 23.35)

Tracks

00.25ARTE Info

00.40Beth Gibbons & Rustin’Man

01.40Nuit d’or du 25e Cirque de demain(Multidiffusion du 13 mars)

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Une femme de chambre tout

juste arrivée dansune famille

de province observeles manies de

ses employeurs.Une dénonciation

délicieuse des mœurs de la bourgeoisie

des années 30. Du grand

Buñuel, avec Jeanne Moreau

et Michel Piccoli.

Célestine, tout droit venue de Paris, est engagéecomme femme de chambre dans une famille bour-geoise de province. Avec sa fraîcheur et son carac-tère affirmé, elle attire tous les regards et perturbele quotidien des lieux. Dès son arrivée, elle subit lemépris de la maîtresse de maison, une puritaine fri-gide et maniaque du rangement. Elle doit aussiaffronter les avances d’un mari en manque d’activitésexuelle, et gère avec toute la sérénité possible lefétichisme étrange du vieux père qui, ancien cor-donnier, lui fait porter une paire de bottines qu’ilencense. Un jour, une petite fille du village est re-trouvée assassinée dans les bois. Persuadée de laculpabilité de Joseph, un domestique détestable quimilite dans un parti d’extrême droite, Célestineaccepte de l’épouser pour lui faire avouer son crime.

Maîtres et serviteurs En revisitant le thème maîtres-valets hérité des comé-dies de Marivaux, l’écrivain Octave Mirbeau rédigeen 1900 le journal d’une petite soubrette relatant les

comportements pervers de ses employeurs. Buñuelreprend ici, dix-huit ans après Renoir, les éléments-clésdu roman qu’il transpose dans la société du débutdes années 30. Avec une réalisation nette et précise,il dresse un portrait pour le moins pessimiste de la bourgeoisie traditionnelle, et plus largement des différentes classes de la droite française de l’époque. Une violence latente s’exhale des vices des protagonistes reclus dans leur bastion provinciald’avant-guerre. Célestine – lumineuse Jeanne Moreau– évolue ainsi parmi des êtres gênants, parfois mêmemalsains, interprétés avec sobriété par des acteursterriblement vrais. Un mal-être général que Buñueltranscrit en jouant également sur des effets de sur-réalité. Notamment en mettant en scène de manièremétaphorique la scène du meurtre : dans les bois, unsanglier pourchasse un lapin qui tente de se réfugiersous un buisson. Dans le plan suivant: une jambed’enfant inerte, sur laquelle errent trois escargots…Multidiffusion le 20 mars et le 1er avril à 00.15


jeudi17/320.45 - 22.15

20.45 | CINÉMA

Le journal d’unefemme de chambre

Film de Luis Buñuel(France/Italie, 1963, 1h34mn, noir et blanc)

Scénario : Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière,

d’après le roman d’Octave Mirbeau Avec : Jeanne Moreau (Célestine),

Michel Piccoli (Monteil),Georges Géret (Joseph),

Daniel Ivernel (le capitaine Mauger),Françoise Lugagne (Mme Monteil),

Muni (Marianne),Jean Ozenne (M. Rabour),

Andrée Tainsy (une paysanne),Gilberte Géniat (Rose)Image : Roger Fellous

Montage : Luis Buñuel,Louisette Hautecoeur

Production : Spéva Films, Ciné Alliance,Filmsonor, Dear Film, Cocinor

ARTE FRANCE


jeudi17/3 22.15 - 03.00

Documentaire de Serge Lalou(France, 2004, 1h16mn)

Coproduction : ARTE France,Zadig Production

ARTE FRANCE

À partir d’extraits des journaux intimes de sa mèrelus par l’actrice Dominique Blanc, Serge Lalouraconte “l’histoire d’un deuil, d’une séparation, duchemin qui mène à une possible renaissance, d’unefemme : [sa] mère.” En contrepoint, le réalisateurs’arrête dans les lieux que sa mère a aimés etrecueillent les témoignages émouvants et parfoisdouloureux de ses proches : sa femme, ses enfants,son père, les cousins de celui-ci, un rabbin et unpasteur, amis de la famille…

Vous êtes partout où sont vos pensées“C’est l’histoire d’un deuil, d’une séparation, du che-min qui mène à une possible renaissance, d’unefemme : ma mère et de notre relation à ce momentextrême où elle a cessé de vivre, où j’ai continué àexister. Un film traversé par le deuil et l’absence, lescarnets de ma mère et le deuil de mon père, par lesautres, qui élargissent le cercle de cette célébration

de la vie contenue dans le deuil, dont le socle est la mémoire de chacun de nos morts. Ce récit est ancré dans un lieu unique, le petit cimetière qui n’abrite qu’une seule tombe sur un traversier étroit,au cœur d’une vallée cévenole. Sur cette tombe, lenom de ma mère en français et en hébreu, et uneinscription, une parole de Rabbi Nahman : ‘Vous êtespartout où sont vos pensées, assurez-vous que vospensées sont bien là où vous voulez qu’elles soient.’C’est le récit d’un lien au présent.” (Serge Lalou)

COLLECTION “MES PARENTS”

- Les carnets de Clairede Serge Lalou, jeudi 17 mars à 22.15

- Réconciliésde Richard Bean, jeudi 24 mars à 22.15

- Le film de familled’Emmanuel Bourdieu, jeudi 31 mars à 22.15

22.15 | LA VIE EN FACE

Lescarnets

de ClaireLe vibrant hommage d’un fils à sa mère décédée sept ans

plus tôt. Un film qui inaugureune collection consacrée

au lien, à la fois beau et complexe, qui unit

parents et enfants.

23.30TracksMagazine musical(Allemagne, 2005, 52mn)WDR

Les bidouilleusesEn règle générale, les hackerssont des hommes. Tracks est partià la recherche d’un fantôme : le hacker féminin. Tout aussibidouilleur, avec en plus un côtémilitant…

Billy IdolL’icône punk des années 80 tenteà nouveau un come-back. Tracksen profite pour brosser son portrait.

Adam GreenÀ 23 ans, Adam Green vient desortir son troisième album solo etfait figure de nouvelle superstaralternative. Rencontre.

ReprisesUn tube sur cinq diffusé à la radioou à la télévision est une reprise.Des versions country de BritneySpears par un groupe berlinoisaux reprises de tubes pop par unechorale belge, tour d’horizon del’art du covering.

Interpol

À l’occasion de la sortie de sondeuxième album et d’une expo-sition consacrée à son univers,Tracks rencontre le groupe rocknew-yorkais Interpol.


> www.arte-tv.com/tracks

Retrouvez la magnifique voix de Portishead en live ! Au programme :des mélodies jazz et folk extraites du premier album solo que la chanteuse a concocté avec l’ancien bassiste de Talk Talk. Envoûtant.

Alors que le troisième album de Portishead se fait tou-jours attendre, ARTE propose de retrouver ce soirl’une des plus belles voix de la scène pop. Aprèscinq ans d’absence, Beth Gibbons donne en 2003un concert au Paléo Festival de Nyon (Suisse) encompagnie de son vieil ami Rustin’Man, alias PaulWebb, l’ancien bassiste de Talk Talk. Au programme:des chansons concoctées par le duo, extraites dupremier album solo de la chanteuse, Out of seasons.Bien loin des sonorités trip-hop auxquelles elle nous avait habitués, Beth Gibbons prête ici sa voixmélancolique à des mélodies épurées, à la fois dou-ces et torturées, mâtinées d’accents folk, jazz et

gospel. Des ballades intimistes et crépusculairesd’une rare intensité, qui prouvent que la jeune prodige de Bristol n’a rien perdu de son mystère ni de son timbre, mélange troublant de fragilité et de puissance.En mars, ARTE propose trois autres rendez-vous

musicaux à ne pas manquer :

- Jungle blue(Banlieues bleues 2004), le 3 mars à 00.35

- Marc Ribot y los Cubanos Postizos(Banlieues bleues 2003), le 10 mars à 00.50

- Charlie Haden et Carla Bleyau Festival de Marciac 2004, le 24 mars à 00.45


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Beth Gibbons & Rustin’Man au Paléo Festival 2003Réalisation : Fabien Raymond (France, 2003, 1h)Production : Séquence SDP, TV10 AngersARTE FRANCE

jeudi17/3

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14.00Les Seychelles :paradis naturel de l’océan Indien(Multidiffusion du 11 mars)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 216

16.50Les sanglots longs des violons(Multidiffusion du 16 mars)


18.15Les dernières rivièressauvages des Alpes(Rediffusion du 30 septembre 2002)

19.00ARTE DÉCOUVERTEVoisins des nuages avec les oies sauvages

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONLes bourses ou la vie

22.05 (PDC : 22.10)

PORTRAITGünther Uecker

23.00Permis de penserInvité : Daniel Libeskind

23.50ARTE Info

00.05 (PDC : 00.10)

LE MUET DU MOISPaul Dessau accompagneles premiers maîtres de l’animation

01.15 (PDC : 01.20)

Madrid 11 : nous étionstous dans ce train (Multidiffusion du 11 mars)


En quelques années, l’oie nainede Scandinavie est devenue uneespèce rare et menacée. En effet,l’oiseau hiverne dans le sud-estde l’Europe où il est systémati-quement victime des chasseurs.Au début des années 80, le pro-fesseur von Essen a lancé un pro-gramme de réintroduction desoies en Suède, mais sans grandsuccès. L’une des raisons est que,contrairement à la plupart desoiseaux migrateurs, l’oie n’a pas“complètement” l’instinct de lamigration. C’est seulement en

compagnie des adultes que lesjeunes découvrent les voies demigration et les sites d’hivernage.En 1987, Christian Moullec a eul’idée de guider les oies à l’aided’un ULM… Franck Cuvelier asuivi toutes les étapes de ce pro-jet fou, depuis l’élevage des jeu-nes oies (qui s’inspire des travauxde Konrad Lorenz) jusqu’à leurmigration vers une réserve natu-relle en Allemagne.Multidiffusion le 25 mars à 18.15


et malentendants



Au château de Belitz, une ving-taine de nos contemporains ten-tent de vivre comme en 1900...

10. À bas la hiérarchie !Le temps est magnifique lorsquela famille Weber s’installe dans unhôtel chic au bord de la Baltique.M. Weber montre de quoi il estcapable en prenant un bain dès

7 heures du matin… et par unetempérature de 13°C. Le major-dome Arndt et la femme de cham-bre Sonja sont venus avec leursmaîtres. Les deux domestiquesont des chambres modestes, maisSonja s’accorde ce qui était unvéritable luxe pour une personnede sa condition à l’époque : unebonne douche chaude !Multidiffusion le 25 mars à 17.45


vendredi18/3 14.00 - 20.45


Voisins des nuagesavec les oies sauvagesDocumentaire de Franck Cuvelier (France, 2000, 43mn) Production : Média Vidéo CompagnieARTE FRANCE

Un périple en ULM pour guider des oies naines de Scandinavie versde nouveaux lieux d’hivernage.

15.15Court-circuit (le magazine) n° 216Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2005, 1h34mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Rediffusion de l’émission dumercredi 16 mars enrichie d’uncourt et d’un moyen métrage.

Il est arrivé quand on parlait de lui Court métrage d’animation de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol(France, 1999, 4mn)Coproduction : ARTE, Folimage(Rediffusion du 19 juin 2000)

Il a un caractère de cochon etdébarque sans qu’on l’ait invité, au moment où quelques copainsparlent de lui…

AugustineMoyen métrage de Jean-Claude Monod et Jean-Christophe Valtat(France, 2003, 43mn)Production : Les Films du Possible

En 1875, une jeune fille arrive à l’hôpital de la Salpêtrière, à l’époque où Charcot développeses théories sur l’hystérie. Elledevient l’objet de toutes sortesd’essais de thérapies…Multidiffusion le 22 mars à 00.30


et malentendants

Audiovision pour aveugles et malvoyants

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Pris de malaise lors d’une fête de famille, MartinSchwarz est brutalement confronté à un terrible dia-gnostic : cancer des testicules. Après une premièreablation d’urgence, on lui conseille une amputationcomplète… Mais Martin est décidé à se battre pourgarder sa virilité. Contre l’avis du médecin, il entamedonc une longue et douloureuse chimiothérapie dansle service de cancérologie. Sa famille est totalementdépassée par ce choix et ses seuls vrais alliés sontses compagnons d’infortune, Nickel et Harry. Eux,au moins, comprennent ce qu’il ressent ! Grâce àeux, Martin comprend que seul l’humour peut lui per-mettre d’affronter la situation. Un jour, il décide derécupérer la bourse que le chirurgien lui a “volée”…

Un ton mordantEst-ce parce que le réalisateur raconte sa propre his-toire? Les bourses ou la vie est un film à la fois extrê-mement réaliste et complètement loufoque. D’emblée,

le spectateur est plongé dans un monde – l’hôpital –où plane en permanence la menace de la mort.Martin quitte la vie “normale” pour entrer dans ununivers soumis à d’autres règles. Ici, la survie nedépend plus des diplômes ou de la bienséance, maisdu pouvoir de résistance de chacun, de sa capacitéà transgresser certaines lois, à se faire des amis, àrire de soi-même, ou à tomber amoureux – même sicet amour est d’avance condamné à une fin tragique.La brutalité de certaines séquences, le fait de super-poser les situations burlesques et macabres, n’empê-chent pas Robert Schwentke de livrer une observationsubtile du désarroi de ceux qui sentent le temps leurfiler entre les doigts. Paradoxalement, c’est de cechamp clos que semble surgir l’intensité de la vraie vie,celle qui doit sans cesse triompher de la mort.Multidiffusion le 23 mars et le 29 mars à 01.25

Audiovision pour aveugles et malvoyants

En partenariat avec

vendredi18/320.45 - 22.05

(Eierdiebe)Téléfilm de Robert Schwentke

(Allemagne, 2003, 1h22mn, VF)Scénario : Robert SchwentkeAvec : Wotan Wilke Möhring

(Martin Schwarz), Janek Rieke (Nickel),Antoine Monot Jr. (Harry),Julia Hummer (Susanne),

Alexander Beyer (Roman Schwarz),Marie Gruber (Gabriele Schwarz),

Fatih Cevikkollu (l’infirmier),Götz Schubert (le Dr Bofinger),

Thomas Thieme (Hans Schwarz),Doris Schretzmeyer (Elke),

Leander Haußmann (Winnie)Image : Florian Ballhaus

Montage : Hans FunckMusique : Martin Todsharow

Coproduction : Odeon Pictures GmbH,Studio Canal, ZDF/ARTE

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Les aventures drolatico-macabres de Martin, atteint d’un cancer des testicules et biendécidé à tout faire pour garder ses attributs. Une comédie grinçante à l’hôpital.

20.45 | FICTION

Les bourses ou la vie

Émission proposée et animée par Laure Adler (France, 2004, 49mn)Réalisation : Sylvain BergèreCoproduction : MK2 TV, ARTE FranceARTE FRANCE

Avec Permis de penser, ARTE renoue avec le débat,un genre de plus en plus rare dans le paysage audio-visuel. C’est Laure Adler qui anime ce rendez-vouspour tous ceux qui considèrent que la télévision peutaussi être un stimulant pour l’esprit. Chaque mois,l’émission est construite autour d’une personnalitédu monde intellectuel invitée à débattre de sonœuvre et de l’actualité avec de jeunes chroniqueurs.

Ce soir : Daniel LibeskindAméricain d’origine juive polonaise, architecte derenommée internationale, Daniel Libeskind s’est faitconnaître avec le Musée juif de Berlin. Il a depuis

22.05 - 03.00


vendredi18/3

22.05 | PORTRAIT

Günther UeckerPoésie de la destructionDocumentaire de Michael Kluth (Allemagne, 2004, 52mn)WDR

Connu comme “l’artiste au clou”, Günther Uecker est l’un de ceuxqui ont le plus œuvré, dans l’Allemagne des années 60, pour quel’art prenne radicalement ses distances avec un passé nazi encoreproche. Il fête cette année ses 75 ans et milite toujours pour un artqui fasse sens dans le monde d’aujourd’hui.

Günther Uecker a acquis sa répu-tation internationale dans lesannées 60 en même temps que legroupe ZERO auquel il apparte-nait et qui rejetait comme lui toutecontinuité avec l’art pratiqué dansl’Allemagne nazie. Son nom estdepuis associé au clou, un objetqu’il a largement utilisé dans sescréations, comme instrumentdans le jeu avec l’ombre et lalumière, comme élément pertur-bateur dans le déroulement tropbien huilé de notre quotidien. “Laréalité que nous pouvons voir,appréhender, est liée à une autreréalité que nous ne voyons pas. Etlorsque je trifouille avec un objetcomme le clou, j’arrive de temps à

autre, visuellement et sur un modepoétique, à relier tout cela, à énon-cer ces deux réalités.” Aujourd’hui,le thème de la menace del’homme par l’homme est de plusen plus central dans le travail de l’ar-tiste et les objets qu’il crée témoi-gnent de cette tension fondamen-tale entre menace/destruction etespoir d’une réalité plus humaine.Le réalisateur l’a suivi dans sesnombreux déplacements, notam-ment au Vietnam et au Japon, etl’a filmé dans son atelier àDüsseldorf, ainsi que dans ses tra-vaux d’installation de la salle deméditation du Bundestag.

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23.00

Permis de penserDaniel Libeskind

remporté le concours pour la reconstruction duWorld Trade Center. Dans chacune de ses réalisa-tions transparaissent les valeurs d’humanisme, deliberté et de démocratie, notamment à travers desjeux de formes et de lumières. Avec ce numéro de Permis de penser, Laure Adlernous offre une occasion unique de rencontrer cetarchitecte hors du commun. Daniel Libeskind seprête au jeu des questions-réponses avec enthou-siasme. Sur un ton enjoué et pétillant, il retrace l’histoire de sa famille, son enfance, ses exils, sespassions, ses réalisations et ses projets. Il livre aussises réflexions sur la réélection de George W. Bush,la démocratie d’aujourd’hui, le conflit israélo-pales-tinien…

Lire également pages 32 et 33.


vendredi18/3

Le troisième vendredi de chaque mois,Laure Adler invite un grand intellectuel à débattre de son œuvre et de l’actualité.Cette semaine, rencontre avec DanielLibeskind, concepteur du Musée juif de Berlin et architecte en chef du projet Ground Zero.

00.05 | LE MUET DU MOIS

Paul Dessau accompagne les premiers maîtres de l’animationExceptionnel : les premiers films de Walt Disney et une rareté dupionnier de l’animation Ladislas Starewitch, le tout accompagné parla musique de Paul Dessau, interprétée par l’Ensemble Kontraste.

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Alice comediesCourts métrages de Walt Disney(États-Unis,1926, 3x8mn, noir et blanc)Musique : Paul Dessau (1928), interprétéepar l’Ensemble Kontraste sous la directionde Bruno de Greeve (2005)VERSION RESTAURÉE (1992)

Entre 1924 et 1927, Walt Disneyréalise la série Alice in cartoon-land, cinquante-six films muetsdans lesquels Alice, une petite filleréelle, intervient dans le mondedes cartoons… Au programme cesoir : Alice et ses pompiers, Aliceet le suicidé et Alice et les banditsdu Far West, avec Margie Gay.

L’horloge magiqueMoyen métrage de Ladislas Starewitch(France, 1928, 45mn, noir et blanc)Musique : Paul Dessau (1928)VERSION RESTAURÉE (1993)

L’histoire d’une petite fille quivoulait être princesse.Bombastus a créé une horloge peu-plée d’automates – une danseuse,un clown-acrobate et un singe –qui prennent vie lorsque minuitsonne. Yolande, la fille de l’horloger,rêve elle aussi de devenir ballerineet de rencontrer son prince…

Tic-tacPionnier du cinéma d’animationavec des marionnettes, LadislasStarewitch a réalisé, entre Moscouet Paris, plus de cent films d’uneincroyable virtuosité. Toute sa

famille participait à ses réalisa-tions : sa femme Irène, ses fillesAnna (pour les costumes) et Nina(comme comédienne) : dansL’horloge magique, elle joue le per-sonnage de Yolande, qui évolueentre les marionnettes et dont lataille se modifie sans cesse…

Paul Dessau (1895-1979)Formé au conservatoire de Berlin,Paul Dessau se tourne très tôt versle cinéma. En 1933, il s’enfuit àParis où il continue à composerdes musiques de films. L’exil radi-calise son engagement politique.Lorsque la guerre civile éclate enEspagne, il compose les chants de combat “No Pasaran” et “Lacolonne Thaelmann”. En 1939, ilémigre à New York où il gagne dif-ficilement sa vie comme profes-seur de musique. Il rencontreBertolt Brecht en 1943, qui le per-suade de le suivre à Hollywood.Dessau y travaille notammentcomme nègre pour d’autres com-positeurs. En 1948, il rentre enEurope et s’installe à Berlin-Est: ilcompose des musiques de scène(Mère Courage et ses enfants,Maître Puntila et son valet Matti,Le cercle de craie caucasien), deschansons, des musiques de bal-lets, des pièces pour orchestre. Il sera maintes fois décoré par l’Étatsocialiste auquel il restera fidèlejusqu’à sa mort, en 1979.

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Un parcours atypiqueAu départ, rien ne destine Daniel Libeskind à l’architecture. Enfant, c’est un véritable prodigede l’accordéon ; adolescent, il se découvre un don pour le dessin. C’est sa mère – pour quila musique et les arts plastiques ne peuvent pasêtre pas un métier – qui le pousse finalementvers l’architecture. Après avoir obtenu unelicence à New York, le jeune Daniel part enAngleterre faire une thèse en histoire et théoriede l’architecture. Puis, il passe de nombreusesannées à enseigner et à méditer, jusqu’à élaborersa propre théorie. Selon lui, l’architecture doitcombiner harmonieusement tous les arts, en particulier la musique, la littérature, le dessin et la danse. Il défend l’idée d’une architectureuniverselle qui évoque l’histoire de manièrepositive et rende visible le lien démocratique qui unit les habitants d’une cité.Libeskind ne commence à construire que très tard: il a plus de 50 ans lorsqu’il se voitconfier la réalisation du Musée juif de Berlin

(inauguré en septembre 2001), puis le musée de la Guerre de Manchester. Trois musées conçus par lui sont actuellement en construction, à Denver, Toronto et San Francisco. Surtout,Libeskind a remporté le concours organisé pour la reconstruction de Ground Zero, à New York. Une fois encore, ce qu’il a dessinéest beaucoup plus qu’un simple édifice ; son projet se veut à la fois un mémorial et un message d’espoir pour le futur.

L’importance de l’histoireL’histoire est un thème récurrent dans les travauxde Daniel Libeskind. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles ses créations sont si saisissantes : elles parviennent à capturerl’éphémère. L’homme étant mortel, l’architecture,elle, doit tendre vers l’immortalité. Aussi, lorsqu’ilconçoit un bâtiment, Libeskind s’attache toujoursà retranscrire la tension entre le passé, le présentet le futur. “Quand on est architecte, il faut croireen l’avenir” : pour lui, c’est l’essence même del’architecture. Profondément optimiste, Libeskinds’efforce toujours de trouver des signes d’espoir,même dans les événements les plus douloureux.

Le Musée juif de BerlinLe Musée juif de Berlin illustre parfaitement cette manière d’envisager l’architecture.Libeskind, qui a perdu plus de quatre-vingtsmembres de sa famille dans les campsd’extermination, s’est particulièrement investidans ce projet, cherchant une solutionarchitecturale pour dire l’indicible. Sa réponse est à la fois littérale et secrète. Elle est littérale dans la forme extérieure du bâtiment, un zigzag, une extraordinaire lignebrisée qui incarne toute la violence, toutes les cassures de l’histoire des juifs en Allemagne.Elle est secrète car derrière ce gesteexpressionniste se cache un autre édifice tout en béton sur lequel le visiteur ne cesse de butersans jamais pouvoir le comprendre tout à fait,

Permis de penser

L’architecte,l’histoire

et la démocratieIl est né en Pologne, a vécu en Israël,

à New York, Londres, Berlin… Depuis toujours, Daniel Libeskindmène une vie nomade à l’origine de son esprit vif et bouillonnant.

Retour sur le parcours d’un architecte qui tente

de concilier poids de l’histoire et vision positive de l’avenir.

Albin Michel vient de publier

en français l’autobiographie

de Daniel Libeskind intitulée

Construire le futur - D’une enfancepolonaise à la Freedom Tower.


tout au long d’un parcours truffé de videsténébreux. Flanqué d’un jardin de quarante-neufcolonnes, le bâtiment fait penser à un éclairmétallique jeté sur le sol ou à une étoile de David démantibulée, comme une représentationdu judaïsme martyr allemand. Surnommé le Blitz (“l’éclair”) par les Berlinois, le musée est aujourd’hui l’un des bâtiments les plus visitésde la capitale.

La “Freedom Tower”Daniel Libeskind s’est rendu sur le site de GroundZero dès le lendemain du 11 septembre 2001. De cet événement meurtrier, l’architecte retient un élément positif, de l’ordre du miracle : le murd’étanchéité qui retient les eaux de l’Hudson n’a pas cédé. Si ç’avait été le cas, la pointe sud deManhattan aurait été inondée. Libeskind a prévud’accorder à ce mur une place symbolique dansson projet de reconstruction du World Trade Center. Son travail s’inscrit dans la continuité de celuientrepris pour le Musée juif de Berlin : commentconstruire à partir d’une tragédie? Commentperpétuer la mémoire des morts tout en regardantvers l’avenir? Plus qu’un édifice commémoratif,l’architecte a imaginé “un espace commun” qui donne une large place aux symboles. Ainsi, sa “Freedom Tower” fera 1776 pieds dehaut, allusion directe à la date de la déclarationd’indépendance américaine qui, pour lui,correspond au fondement de la démocratie.Mais Libeskind est peut-être aussi victime de son succès. Il doit aujourd’hui faire face à de nombreuses critiques ; on lui reproche de n’avoir ni les moyens financiers ni l’expériencesuffisante pour mener à bien son projet. À ses détracteurs, l’architecte répond que si tout le monde a le droit d’exprimer son avis, rien ne peut l’obliger à changer de voie. Bien décidé à défendre jusqu’au bout une architecture qui célèbre les notions de liberté, de démocratie et d’espoir.

Charlotte Petit

“J’ai mené une vie de nomade. Je suis né en 1946 à Lodz, en Pologne ;

j’avais 11 ans quand j’ai émigré en Israël avec ma famille et j’en avais 13 lorsque nous sommes arrivés à New York.

Depuis, avec ma femme et mes enfants,nous avons déménagé quatorze fois en trente-cinq ans.

Plusieurs mondes coexistent dans mon esprit et tous participent aux projets que j’entreprends.”

FAB

IAN

O/S

IPA

Daniel Libeskind devant la maquette

de sa Freedom Tower.

W E BSur arte-tv.comPierre Mendès-FranceAu sommaire : une biographie complète, lesgrandes actions politiques du gouvernementMendès-France (1954-1955), quelques-unes desfameuses causeries radiophoniques de Mendès (en écoute), une sélection d’ouvrages de référence,des extraits vidéo du documentaire diffusé parARTE et un quiz pour gagner le CD Les causeriesradiophoniques de Mendès-France édité par l’Ina.

Le papierPapier chiffon, papier d’Arménie, papier machine,papier tue-mouches… Que serait la vie sanspapier ? Internet vous dit tout sur le papier !

Des films d’animation en ligneDécouvrez nos courts métrages d’animation en ligne : drôles, grinçants, intimistes, tendres... À déguster sans modération.www.arte-tv.com/court-metrage

Sur arteradio.com

La chanson en têteQu’elle soit personnelle ou agaçante, on a tousune chanson qui nous tourne dans la tête. Arnaud Forest mêle les témoignages aux sons du quotidien. 9 mn intimes et délicates.

Poulets bioUn coin de campagne aux portes de la ville. Près d’Angers, Stéphane et Anne-Claude élèventet vendent des volailles garanties 100 % bio.Germain Bréchot au poulailler (20mn).

En ligne sur www.arteradio.com

LAVIE

D’ARTE

FA XARTE primée à Clermont-FerrandQuatre films coproduits par ARTE ont étérécompensés par six prix au 27e Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.

La peur, petit chasseur de Laurent Achard(produit par Les Films Hatari, avec la participationd’ARTE) a reçu le Grand Prix (compétitionnationale), le Prix de la meilleure créationsonore (compétition nationale) et le Prix de la presse (compétition internationale). Diffusion le 25 mai dans Court-circuit (le magazine).

Anne Coesens a reçu le Prix d’interprétationféminine (compétition nationale) pour son rôledans Dans l’ombre d’Olivier Masset-Depasse(produit par Versus Production et Elena Films, avec la participation d’ARTE France).

Amal d’Ali Benkirane (produit par DivineProductions, avec la participation d’ARTE France)a reçu une Mention du jury jeunes (compétitionnationale). Diffusion le 9 mars dans Court-circuit(le magazine).

The final solution de Phil Mulloy (produit parStudio Filmbuilder, avec la participation d’ARTE) a reçu le Prix du public (compétition labo).

Contact presse Julien Bidet / Clémence Fléchard01 55 00 70 47 / 73 43

ARTE France Cinémarécompense deux projetsau Festival de Rotterdam

Pour la première fois, ARTE France Cinémaintervient directement dans le soutien audéveloppement de films. Dans le cadre de sonpartenariat avec Cinemart, au Festival deRotterdam, la filiale d’ARTE a primé deux projetsparmi quarante-sept présentés : La saison sèchede Mahamat-Saleh Haroun (Tchad), produit parChinguitti Films, et Five words, proposé par cinqréalisateurs différents (originaires de Malaisie,d’Indonésie, de Palestine, d’Iran et d’Afghanistan),produit par Lebrocquy Fraser Productions. Ces deux projets recevront chacun 10 000 €

d’aide au développement.

Précision La photo parue dans ARTE Magazine n° 10 à la page 15 présente une bénévole de la Maison Nasser Khosrow, à Téhéran, entourée d’enfants. Contrairement à ce que nous avons indiqué, Shirin Ebadi ne figure pas sur cette image.

35arte magazine n° 9 du 26|02|05 au 4|03|05 35arte magazine n° 26 du 19|06|04 au 25|06|04

ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]/ouNicolas Bertrand (70 56)[email protected]

Chef d’édition Anne-Claire Bouzanne (73 83)[email protected]

Rédactrices Barbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected]

Maquettiste Vincent [email protected]

Scanneriste Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Esther Lehoczky, Clémentine Girard, Charlotte Petit

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

© Couverture : KIRCH MEDIA/WARNER

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 11 jeudi 17 février 2005Impression STIPA, Montreuil

LA SEMAINE PROCHAINE

LES OBJETS DU DÉSIROn les consomme, on les vénère, on les désire,

on les jette… Du suaire de Turin au préservatif,

de l’ordinateur à la bouteille de ketchup, les objets

nous invitent à découvrir leurs drôles d’histoires.

“THEMA”, VENDREDI 25 MARS À 22.15

vivons curieux.

Documents

N°11 12 MARS > 18 MARS 2005download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul11.pdf · 2016. 1. 11. · Des artistes et des intellectuels européens (Peter Sloterdijk, Jean-Christophe