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RAPPORT SEMESTRIEL 30.06.19 NAGELMACKERS INSTITUTIONAL SICAV Société d'Investissement à Capital Variable publique de droit belge à compartiments multiples Société Anonyme OPC ayant opté pour des placements répondant aux conditions prévues par la directive 2009/65/CE Aucune souscription ne peut être acceptée sur la base du présent rapport. Les souscriptions ne sont valables que si elles sont effectuées après la remise à titre gratuit du prospectus et du document « Informations clés pour linvestisseur ».

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RAPPORT SEMESTRIEL

30.06.19

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

SICAVSociété d'Investissement à Capital Variable

publique de droit belge à compartiments multiplesSociété Anonyme

OPC ayant opté pour des placements répondantaux conditions prévues par la directive 2009/65/CE

Aucune souscription ne peut être acceptée sur la base du présent rapport. Les souscriptions ne sont valables que si elles sont effectuées après laremise à titre gratuit du prospectus et du document « Informations clés pour l’investisseur ».

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SOMMAIRE

4INFORMATIONS GENERALES SUR LA SOCIETE D'INVESTISSEMENT1.ORGANISATION DE LA SOCIETE D'INVESTISSEMENT1.1. 4RAPPORT DE GESTION1.2. 5

Informations aux actionnaires 51.2.1.Vue d'ensemble des marchés 101.2.2.

BILAN GLOBALISE1.3. 22COMPTE DE RESULTATS GLOBALISE1.4. 23RESUME DES REGLES DE COMPTABILISATION ET D'EVALUATION1.5. 24

Résumé des règles 241.5.1.Taux de change 251.5.2.

26INFORMATIONS SUR LE COMPARTIMENT NAGELMACKERS INSTITUTIONALEUROPEAN EQUITY LARGE CAP

2.

RAPPORT DE GESTION2.1. 26Date de lancement du compartiment et prix de souscription des parts 262.1.1.Cotation en bourse 262.1.2.Objectif et lignes de force de la politique de placement 262.1.3.Gestion financière du portefeuille 262.1.4.Distributeurs 272.1.5.Indice et benchmark 272.1.6.Politique suivie pendant l'exercice 272.1.7.Politique future 272.1.8.Indicateur synthétique de risque et de rendement 272.1.9.

BILAN2.2. 29COMPTE DE RESULTATS2.3. 30COMPOSITION DES ACTIFS ET CHIFFRES-CLES2.4. 31

Composition des actifs au 30.06.19 312.4.1.Répartition des actifs (en % du portefeuille) 322.4.2.Changement dans la composition des actifs (en EUR) 332.4.3.Evolution des souscriptions et des remboursements ainsi que de la valeur nette d'inventaire 332.4.4.Performances 342.4.5.Frais 352.4.6.Notes aux états financiers et autres informations 362.4.7.

37INFORMATIONS SUR LE COMPARTIMENT NAGELMACKERS INSTITUTIONALMEDIUM TERM

3.

RAPPORT DE GESTION3.1. 37Date de lancement du compartiment et prix de souscription des parts 373.1.1.Cotation en bourse 373.1.2.Objectif et lignes de force de la politique de placement 373.1.3.Gestion financière du portefeuille 383.1.4.Distributeurs 383.1.5.Indice et benchmark 383.1.6.Politique suivie pendant l'exercice 383.1.7.Politique future 383.1.8.

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Indicateur synthétique de risque et de rendement 393.1.9.BILAN3.2. 40COMPTE DE RESULTATS3.3. 41COMPOSITION DES ACTIFS ET CHIFFRES-CLES3.4. 42

Composition des actifs au 30.06.19 423.4.1.Répartition des actifs (en % du portefeuille) 433.4.2.Changement dans la composition des actifs (en EUR) 443.4.3.Evolution des souscriptions et des remboursements ainsi que de la valeur nette d'inventaire 443.4.4.Performances 453.4.5.Frais 463.4.6.Notes aux états financiers et autres informations 463.4.7.

48INFORMATIONS SUR LE COMPARTIMENT NAGELMACKERS INSTITUTIONALVARIABLE TERM

4.

RAPPORT DE GESTION4.1. 48Date de lancement du compartiment et prix de souscription des parts 484.1.1.Cotation en bourse 484.1.2.Objectif et lignes de force de la politique de placement 484.1.3.Gestion financière du portefeuille 494.1.4.Distributeurs 494.1.5.Indice et benchmark 494.1.6.Politique suivie pendant l'exercice 494.1.7.Politique future 494.1.8.Indicateur synthétique de risque et de rendement 504.1.9.

BILAN4.2. 51COMPTE DE RESULTATS4.3. 52COMPOSITION DES ACTIFS ET CHIFFRES-CLES4.4. 53

Composition des actifs au 30.06.19 534.4.1.Répartition des actifs (en % du portefeuille) 544.4.2.Changement dans la composition des actifs (en EUR) 554.4.3.Evolution des souscriptions et des remboursements ainsi que de la valeur nette d'inventaire 554.4.4.Performances 564.4.5.Frais 574.4.6.Notes aux états financiers et autres informations 574.4.7.

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1. INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA SOCIÉTÉ D'INVESTISSEMENT 1.1. ORGANISATION DE LA SOCIÉTÉ D'INVESTISSEMENT

Siège social de la SICAV Avenue du Port 86C bte 320 - 1000 Bruxelles

Date de constitution de la SICAV 23 octobre 1992

Conseil d'administration de la SICAV - Aymon Detroch, Directeur des Opérations de la Banque Nagelmackers SA, Président - Levi Sarens, Responsable de la gestion d'actifs de la Banque Nagelmackers SA, Membre du Conseil d'Administration - Zhijun Yuan, Directeur Financier de la Banque Nagelmackers SA, Membre du Conseil d'Administration - Peter Van den Dam, Consultant indépendant, Membre du Conseil d'Administration - Luc Aspeslagh, Administrateur de sociétés, Membre indépendant du Conseil d'Administration - Stefaan Sterck, Consultant indépendant, Membre indépendant du Conseil d'Administration - Samuel Melis, Membre du Conseil d'Administration

Personnes physiques chargées de la direction effective - Samuel Melis, Membre du Conseil d'Administration - Peter Van den Dam, Consultant indépendant, Membre du Conseil d'Administration

Type de gestion Sicav autogérée

Commissaire PricewaterhouseCoopers SCCRL Réviseurs d'Entreprises, représentés par Monsieur Damien Walgrave, Woluwedal 18 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe

Promoteur BANQUE NAGELMACKERS SA, Avenue de l'Astronomie 23, 1210 Bruxelles

Dépositaire CACEIS Bank, Belgium Branch, Avenue du Port 86C b315 – 1000 Bruxelles. CACEIS Bank SA, société étrangère de droit français, dont le siège social est établi Place Valhubert 1-3 à 75013 Paris, France, agissant par le biais de sa succursale belge, CACEIS Bank, Belgium Branch, établie Avenue du Port 86C b315 – 1000 Bruxelles avec pour numéro d'entreprise 0539.791.736 (RPM Bruxelles). L’activité du Dépositaire pour la Sicav consiste à effectuer les missions décrites à l’article 10, §1 de l’AR du 12 novembre 2012 relatif à certaines institutions publiques de placement collectif.

Gestion financière du portefeuille BANQUE NAGELMACKERS SA, Avenue de l'Astronomie 23, 1210 Bruxelles

Gestion administrative et comptable CACEIS Belgium SA, Avenue du Port 86C b320, 1000 Bruxelles

Service financier CACEIS Belgium SA, Avenue du Port 86C b320, 1000 Bruxelles

Distributeur(s) BANQUE NAGELMACKERS SA, Avenue de l'Astronomie 23, 1210 Bruxelles

Liste des compartiments et des classes d'actions - NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP – Classe R, Classe N, Classe IC - NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERM – Classe R, Classe N, Classe IC - NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM – Classe R, Classe IC, Klasse N La description des différentes classes est mentionnée au prospectus.

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1.2. RAPPORT DE GESTION 1.2.1. Informations aux actionnaires Nagelmackers Institutional (« La Sicav ») avec différents compartiments qui ont opté pour des placements qui répondent aux conditions de la directive 2009/65/CE et qui, pour ce qui concerne leur fonctionnement et leurs placements, sont régis par la loi du 3 août 2012, relative aux organismes de placement collectif qui répondent aux conditions de la Directive 2009/65/CE et aux organismes de placement en créances. La Sicav a été constituée le 23 octobre 1992, pour une durée indéterminée, et les statuts ont été modifiés, en dernier lieu, selon l'acte du 6 décembre 2018. La version la plus récente des statuts coordonnés a été publiée en décembre 2018. La devise de globalisation est l'EUR. Le capital social est toujours équivalent à la valeur de l'actif net. Le capital minimum de la Sicav s'élève à un million deux cent mille euros (€ 1.200.000), ou à son équivalent dans une autre devise. L'exercice comptable se termine au 31 décembre de chaque année. La Sicav est enregistrée à la Banque-Carrefour des Entreprises sous le n° d'entreprise 0448.486.527. L'objectif de la Sicav est de permettre aux actionnaires de participer à une gestion professionnelle d'un portefeuille de valeurs mobilières et/ou autres actifs financiers, tels que définis dans la politique d’investissement de chaque compartiment. Les placements en Sicav doivent être considérés comme des placements à moyen et à long terme. Il ne peut y avoir aucune assurance quant au fait que la Sicav atteint ses objectifs d'investissement. Les investissements de la Sicav sont soumis aux fluctuations normales du marché, et aux risques inhérents aux investissements. Il ne peut y avoir aucune assurance quant au fait que les investissements dans la Sicav seront rentables. La Sicav vise un portefeuille diversifié, afin de limiter les risques de placement. Toutes les informations relatives à la SICAV sont publiées sur le site Internet de la BEAMA.

Éthique sociale, préoccupations environnementales et entrepreneuriat socialement responsable

Conformément à la loi du 8 juin 2006, appelée loi sur les armes, telle que modifiée pour la dernière fois par la loi du 16 juillet 2009, les compartiments n'investissent pas dans des titres émis par des entreprises de droit belge ou de droit étranger, dont l'activité consiste en la fabrication, l'utilisation, la réparation, l'offre en vente, la vente, la distribution, l'importation ou l'exportation, l'entreposage ou le transport de mines antipersonnelles, sous-munitions et/ou munitions inertes et blindages contenant de l'uranium appauvri ou tout autre type d'uranium industriel au sens de la loi et en vue de leur diffusion. Lors de la sélection des fonds sous-jacents, le gestionnaire tient compte des applications de la loi du 8 juin 2006, appelée loi sur les armes, telle que modifiée pour la dernière fois par la loi du 16 juillet 2009, le compartiment n'investit pas dans des titres émis par des entreprises de droit belge ou de droit étranger, dont l'activité consiste en la fabrication, l'utilisation, la réparation, l'offre en vente, la vente, la distribution, l'importation ou l'exportation, l'entreposage ou le transport de mines antipersonnelles, sous-munitions et/ou munitions inertes et blindages contenant de l'uranium appauvri ou tout autre type d'uranium industriel au sens de la loi et en vue de leur diffusion. L'application de la loi est contrôlée sur base de rapports du gestionnaire, et fait l'objet d'un suivi régulier, par la mise à jour de l'audit d'acquisition, de même que par l'audit initial d'acquisition, qui est effectué avant la reprise du fonds sous-jacent. Le fonds n'applique pas lui-même, par ailleurs, de filtrage éthique ; la reprise de fonds éthiques est possible, toutefois sans aucune obligation pour le gestionnaire.

Informations requises en vertu de l’article 96 du Code des Sociétés

Description des principaux risques auxquels est exposée la société Il est important que les investisseurs comprennent que tout investissement implique des risques. Aucune garantie formelle n'est accordée au compartiment, ni à ses participants. Risque de marché Il s'agit d'un risque d'ordre général qui touche tous types d'investissement. L'évolution des cours des valeurs mobilières et autres instruments est essentiellement déterminée par la fluctuation des marchés financiers ainsi que par l'évolution économique des émetteurs, eux-mêmes affectés par la situation générale de l'économie mondiale, ainsi que par les conditions économiques et politiques qui prévalent dans leur pays. Risques liés aux marchés boursiers Les risques associés aux placements en actions (et instruments apparentés) englobent des fluctuations significatives des cours, des informations négatives relatives à l’émetteur ou au marché, et le caractère subordonné du capital d'actions par rapport aux titres de créance émises par la même société. Les fluctuations sont, par ailleurs, souvent amplifiées à court terme. Le risque qu’une ou plusieurs sociétés enregistrent une perte, ou ne progressent pas, peut avoir un impact négatif sur la performance de l’ensemble du portefeuille.

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Les compartiments investissant en valeurs de croissance peuvent être plus volatils que le marché dans son ensemble, et peuvent réagir différemment aux développements économiques et politiques et aux évolutions du marché, spécifiques à l’émetteur. Les valeurs de croissance affichent traditionnellement une volatilité supérieure à celle des autres valeurs, surtout à court terme. Le cours des actions des valeurs de croissance peut être plus cher, par rapport à leur bénéfice, que le marché en général. Les actions des valeurs de croissance peuvent être plus sensibles à des variations de leur croissance bénéficiaire. Risques liés aux obligations, titres de créances, produits à revenus fixes (y compris, obligations à haut rendement) et obligations convertibles Pour les compartiments qui investissent en obligations ou autres titres de créance, la valeur des investissements sous-jacents dépendra des taux d’intérêts du marché, de la qualité de crédit de l’émetteur et de facteurs de liquidités. La valeur nette d’inventaire d’un compartiment investissant dans des titres de créance, fluctuera en fonction des taux d’intérêts (= risque de taux d’intérêt), de la perception de la qualité de crédit de l’émetteur, de la liquidité du marché, et également des taux de change (lorsque la devise de l'investissement sous-jacent est différente de la devise de référence du compartiment). Les placements en obligations convertibles sont sensibles aux fluctuations des cours des actions sous-jacentes (« composante action » de l’obligation convertible), tout en offrant une certaine forme de protection du capital (« plancher obligataire » de l’obligation convertible). La protection du capital sera d’autant plus faible que la composante action sera importante. En corollaire, une obligation convertible ayant connu un accroissement important de sa valeur de marché, suite à la hausse du cours de l’action sous-jacente, aura un profil de risque plus proche de celui d’une action. Par contre, une obligation convertible ayant connu une baisse de sa valeur de marché jusqu’au niveau de son plancher obligataire, suite à la chute du cours de l’action sous-jacente aura, à partir de ce niveau, un profil de risque proche de celui d’une obligation classique. Les obligations convertibles, tout comme les autres types d’obligations, sont soumises au risque que l’émetteur ne puisse rencontrer ses obligations en termes de paiement des intérêts et/ou de remboursement du principal à l’échéance (risque de crédit). La perception, par le marché, de l’augmentation de la probabilité de défaut de paiement ou de faillite d'un émetteur donné, peut entraîner une baisse sensible de la valeur de marché de l’obligation, et donc de la protection offerte par l'obligation. En outre, les obligations sont exposées au risque de baisse de leur valeur de marché, suite à une augmentation des taux d’intérêt de référence (risque de taux d’intérêt). Risques liés aux investissements dans les marchés émergents Des suspensions et cessations de paiement de pays en voie de développement, peuvent être dues à divers facteurs tels que l’instabilité politique, une mauvaise gestion économique, un manque de réserves en devises, la fuite de capitaux, les conflits internes ou l’absence de volonté politique de poursuivre le service de la dette précédemment contractée. Ces facteurs peuvent également influer sur la capacité des émetteurs du secteur privé à faire face à leurs obligations. De plus, ces émetteurs sont soumis à des décrets, lois et réglementations, mis en vigueur par les autorités gouvernementales. Cela se rapporte, par exemple, à des modifications dans le domaine du contrôle des changes et du régime légal et réglementaire, des expropriations et nationalisations, de l’introduction ou de l’augmentation des impôts, tels que la retenue fiscale à la source. Les systèmes de liquidation ou de règlement des transactions sont souvent moins bien organisés que dans des marchés développés. Il en découle un risque que la liquidation ou le règlement des transactions soit retardé ou annulé. Les pratiques de marchés peuvent exiger que le paiement d’une transaction soit effectué préalablement à la réception des valeurs mobilières ou autres instruments acquis ou que la livraison des valeurs mobilières ou autres instruments cédés soit effectuée avant la réception du paiement. Dans ces circonstances, le défaut de la contrepartie à travers laquelle la transaction est exécutée ou liquidée, peut entraîner des pertes pour le compartiment investissant dans ces marchés. L’incertitude liée à l’environnement légal peu clair ou l’incapacité à établir des droits clairs de propriété et légaux, constituent des facteurs déterminants. S’y ajoutent le manque de fiabilité des sources d’information dans ces pays, la non-conformité des méthodes comptables avec les normes internationales, et l’absence de contrôles financiers ou commerciaux. Risque de concentration Certains compartiments peuvent concentrer leurs investissements sur un ou plusieurs pays, régions géographiques, secteurs économiques, classes d'actions, types d'instruments financiers ou devises. Par conséquent, ces compartiments peuvent être davantage touchés en cas d’événements économiques, sociaux, politiques ou fiscaux touchant les pays, régions géographiques, secteurs économiques, classes d'actions, types d’instruments ou devises concernés. Risque de taux d'intérêt La valeur d’un investissement peut être affectée par les fluctuations des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt peuvent, à leur tour, être influencés par de nombreux éléments ou événements comme les stratégies de politique monétaire, le taux d’escompte, l’inflation, etc. L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait que l’augmentation des taux d’intérêt a pour conséquence, la diminution de la valeur des investissements en obligations et titres de créance. Compte tenu que le prix et le rendement d'une obligation varient en sens inverse, la baisse du prix de l'obligation s'accompagne d'une progression de son rendement.

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Risque de crédit Le risque de crédit est le risque associé à la capacité de l'émetteur à honorer ses dettes. Le risque de crédit peut mener à une baisse de la qualité de crédit d'un émetteur d'obligations ou de titres de créance. Cela peut faire baisser la valeur des investissements. La dégradation de la notation d’une émission ou d’un émetteur, peut entraîner la baisse de la valeur des obligations dans lesquelles le compartiment investit. Les obligations ou titres de créance émis par des entités assorties d'une faible notation sont, en règle générale, considérés comme des titres à plus fort risque de crédit et probabilité de défaillance de l'émetteur que ceux d'émetteurs disposant d'une notation supérieure. Lorsque l'émetteur d'obligations ou titres de créance se trouve en difficulté financière ou économique, la valeur des obligations ou titres de créance (qui peut devenir nulle) et les versements effectués au titre de ces obligations ou titres de créance (qui peuvent devenir nuls) peuvent s'en trouver affectés. Risque de change Si un compartiment comporte des actifs libellés dans des devises différentes de sa devise de référence, il peut être affecté par toute fluctuation des taux de change entre sa devise de référence, et ces autres devises ou par des modifications en matière de contrôles des taux d'intérêt. Si la devise dans laquelle un titre est libellé, augmente par rapport à la devise de référence du compartiment, la contrevaleur du titre dans cette devise de référence va également s'apprécier. A l’inverse, une dépréciation de ces mêmes taux de change entraînera une dépréciation de la valeur du titre. Lorsque le compartiment procède à des opérations de couverture contre le risque de change, la complète efficacité de ces opérations ne peut pas être garantie. Risque de liquidité Il y a un risque que des investissements faits dans les compartiments deviennent illiquides, parce que le marché est trop restreint (souvent reflété par un écart particulièrement important entre les cours acheteurs et vendeurs ou bien de grands mouvements de cours) ; ou lors de la dépréciation de la notation de l'émetteur des titres, ou si la situation économique se détériore. Par conséquent, ces investissements pourraient ne pas être vendus ou achetés assez rapidement, pour empêcher ou réduire au minimum une perte dans le compartiment. Enfin, il existe un risque que des titres négociés dans un segment de marché étroit, tel que le marché des petites capitalisations, soient en proie à une plus forte volatilité des cours. Risque de contrepartie Lors de la conclusion de contrats de gré à gré (contrats OTC), la Sicav peut se trouver exposée à des risques liés à la solvabilité de la contrepartie, et à sa capacité à respecter ses obligations contractuelles. La Sicav peut ainsi conclure des contrats à terme, sur option et de swap, ou encore utiliser d'autres techniques dérivées qui comportent chacune le risque pour elle que la contrepartie ne respecte pas ses obligations contractuelles. Risques liés aux instruments dérivés Dans le cadre de la politique d'investissement, décrite dans chacune des fiches descriptives des compartiments, la Sicav peut recourir à des instruments financiers dérivés. Ces instruments peuvent non seulement, être utilisés à des fins de couverture, mais également faire partie intégrante de la stratégie d'investissement à des fins d’optimisation des rendements. Le recours à des instruments financiers dérivés peut être limité par les conditions du marché, et les réglementations applicables, et peut impliquer des risques et des frais auxquels le compartiment qui y a recours, n’aurait pas été exposé sans l’utilisation de ces instruments. Les risques inhérents à l’utilisation d’options, de contrats en devises étrangères, de swaps, de contrats à terme et sur options, portant sur ceux-ci, comprennent notamment : (a) le fait que le succès dépende de l’exactitude de l’analyse du ou des gestionnaires de portefeuille, en matière de fluctuations des taux d’intérêt, des cours des valeurs mobilières et/ou instruments du marché monétaire ainsi que des marchés des changes et d'autres éléments sous-jacents éventuels pour l'instrument dérivé ; (b) l’existence d’une corrélation imparfaite entre le cours des options, des contrats à terme et des options portant sur ceux-ci, et les fluctuations des cours des valeurs mobilières, instruments du marché monétaire ou devises couvertes ; (c) le fait que les compétences requises pour utiliser ces instruments financiers dérivés divergent des compétences nécessaires à la sélection des titres en portefeuille ; (d) l’éventualité d’un marché secondaire non liquide pour un instrument financier dérivé spécifique, à un moment donné ; et (e) le risque pour un compartiment de se trouver dans l’impossibilité d’acheter ou de vendre une valeur en portefeuille, durant les périodes favorables, ou de devoir vendre un actif en portefeuille dans des conditions défavorables. Lorsqu’un compartiment effectue des transactions swap, il s’expose à un risque de contrepartie. L’utilisation d’instruments financiers dérivés revêt, en outre, un risque lié à leur effet de levier. Cet effet de levier est obtenu en investissant un capital modeste à l'achat d’instruments financiers dérivés, par rapport au coût de l'acquisition directe des actifs sous- jacents. Plus le levier est important, plus la variation de cours de l’instrument financier dérivé sera marquée, en cas de fluctuation du cours de l'actif sous-jacent (par rapport au prix de souscription déterminé dans les conditions de l’instrument financier dérivé). L'avantage potentiel et les risques liés à ces instruments, augmentent ainsi proportionnellement au renforcement de l'effet de levier. Enfin, rien ne garantit que l’objectif recherché, grâce à ces instruments financiers dérivés, sera atteint.

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Risque de performance Il s'agit du risque associé à la volatilité des prestations du Compartiment. Cette performance est directement liée aux investissements exécutés par le Compartiment, conformément à sa politique d’investissement par rapport au marché sous cette politique. Risque d'inflation Au fil du temps, l'inflation affecte le pouvoir d'achat, associé au maintien des investissements. Taxation Les investisseurs doivent être attentifs au fait que (i) le produit de la vente de titres sur certains marchés ou la perception de dividendes ou d'autres revenus peut être ou devenir grevée d’impôts, de taxes, d'autres frais ou charges imposées par l'administration fiscale locale de ce marché, y compris la retenue fiscale à la source et/ou (ii) les investissements du compartiment peuvent être grevés des taxes spécifiques ou charges imposées par les administrations fiscales de certains marchés. La législation fiscale ainsi que la pratique de certains pays dans lesquels le compartiment investit ou peut investir dans le futur, ne sont pas clairement établies. Il est par conséquent possible, que l'interprétation actuelle de la législation ou la compréhension de la pratique, puisse changer ou que la législation puisse être modifiée avec effet rétroactif. Il est ainsi possible que, dans ces pays, le compartiment soit grevé d’une taxation supplémentaire, alors même que cette taxation n’ait pas été prévue à la date de publication du présent Prospectus, ou à la date à laquelle les investissements ont été réalisés, évalués ou transférés. Facteurs de risque associés au FATCA La retenue à la source dans le cadre du Foreign Account Tax Compliance Act peut s'appliquer sur des paiements en rapport avec votre investissement. Le “Foreign Account Tax Compliance Act” (“FATCA”) américain peut soumettre certains paiements à des investisseurs, n'ayant pas fournis les informations requises dans le cadre du FATCA, à une retenue à la source. Si, dans le cadre du FATCA, un montant doit être retenu sur des paiements en rapport avec les actions de la Sicav, la dernière nommée ne devrait pas faire supporter ces coûts à d'autres personnes. Les investisseurs potentiels doivent consulter la partie “Taxation” du “Foreign Account Tax Compliance Act”. Le rapportage, dans le cadre du FATCA, peut exiger le transfert des informations concernant votre investissement. Le FATCA impose un nouveau régime de déclaration, sur base de quoi la Sicav peut se voir dans l'obligation de collecter certaines informations sur ses investisseurs et de les communiquer à des tiers, parmi lesquels l'administration fiscale belge, pour les transmettre à l'administration fiscale américaine (“IRS” : Internal Revenue Service). Les informations communiquées peuvent comprendre (mais sans s'y limiter) l'identité des investisseurs et leurs bénéficiaires directs ou indirects, les bénéficiaires finaux et les personnes qui les contrôlent. L'investisseur sera dans l'obligation de répondre à chaque requête fondée pour obtenir de telles informations de la Sicav, de sorte à ce que la Sicav puisse satisfaire à des obligations de déclaration. Les paiements en rapport avec les actions dans la Sicav, d'un investisseur qui ne répond pas à une telle requête, pourront être soumis à une retenue à la source ou une déduction ou encore, cet investisseur pourrait se voir obligé de faire racheter ou de vendre ses actions. Risques liés aux investissements dans des parts d’OPC Les investissements réalisés par la Sicav dans des parts d’OPC (en ce compris, les éventuels investissements par certains compartiments de la Sicav en parts d'un autre compartiment de la Sicav) exposent la Sicav à des risques liés aux instruments financiers que ces OPC détiennent en portefeuille et qui sont décrits ci-avant. Certains risques sont cependant propres à la détention par la Sicav de parts d’OPC. Certains OPC peuvent avoir recours à des effets de levier, soit par l’utilisation d’instruments dérivés, soit par recours à l’emprunt. L’utilisation d’effets de levier assure une plus grande volatilité des parts d’OPC, et donc entraîne un risque plus élevé de perte en capital. La plupart des OPC prévoient aussi la possibilité de suspendre temporairement les rachats dans des circonstances exceptionnelles. Les investissements réalisés dans des parts d’OPC présentent donc un risque de liquidité plus important qu’un investissement direct dans un portefeuille de valeurs mobilières. Par contre, l’investissement en parts d’OPC permet à la Sicav d’accéder, de manière souple et efficace, à différentes stratégies d'investissement et à une diversification des investissements. Un compartiment qui investit principalement au travers d’OPC, s’assurera que son portefeuille d’OPC dispose de suffisamment de liquidités, afin de lui permettre de faire face à ses propres obligations de rachat. L’investissement dans des parts d’OPC peut impliquer un doublement de certains frais. Outre les frais déjà prélevés au niveau du compartiment dans lequel un investisseur investit, l’investisseur en question subit une portion des frais prélevés, au niveau de l’OPC dans lequel le compartiment a investi. Risques significatifs et pertinents La Sicav offre aux investisseurs un choix de compartiments qui peut présenter un degré de risque différent et donc, en principe, une perspective de rendement différente à long terme, en relation avec le degré de risque accepté.

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Circonstances susceptibles d’avoir une influence notable sur le développement de la société Le développement de la société est significativement influencé par:

• Les retours obtenus dans les différents compartiments; • Les développements réglementaires et fiscaux qui s’appliquent à la Sicav.

Politique de rémunération

Afin de se conformer aux exigences réglementaires et de démontrer une saine gestion du risque, Nagelmackers Institutional a développé une politique de rémunération. La Sicav n'a aucun salarié. La gestion des différents compartiments de la Sicav a été externalisée. Dans le cadre d'une saine politique du risque, il a été décidé de ne reverser aux membres du conseil d’administration qu'une indemnité fixe. Aucune indemnité variable ne sera octroyée. L'indemnité des administrateurs indépendants s'élève à l'heure actuelle à € 1.250 par administrateur et par réunion. La rémunération des dirigeants effectifs s'élève à l'heure actuelle à € 5.000 par an hors TVA pour Samuel Melis et € 5.000 par an hors TVA pour Peter Van den Dam. Les montants alloués aux dirigeants effectifs sont indexés annuellement. Le cas échéant, les tâches liées à la fonction de compliance, d'audit interne et à la gestion interne des risques, assurée par les dirigeants effectifs, ne sont pas rémunérées séparément et font partie de la rémunération susmentionnée. La modification de la rémunération d'un membre du conseil d'administration sera soumise par le Conseil d'administration à l'approbation de l'assemblée générale de la Sicav. La composition du conseil d'administration est décrite dans le prospectus. La rémunération maximale pour les administrateurs et dirigeants effectifs s'élève : - pour les administrateurs indépendants, à maximum € 5.000 par administrateur par an pour l'ensemble de la Sicav ; - pour les dirigeants effectifs, à maximum € 5.000 par an (indexé et hors TVA) par compartiment de la Sicav. La rémunération est répartie uniformément sur les différents compartiments de la Sicav. Vous trouverez de plus amples informations dans la politique intégrale de rémunération de Nagelmackers Institutional sur le site Internet suivant : https://www.nagelmackers.be. Une version papier de cette politique de rémunération est disponible gratuitement sur demande adressée à la SA Nagelmackers Institutional.

Règlement EU 2015/2365 du Parlement Européen et du conseil du 25 novembre 2015 : transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation

La société peut conclure des prêts de titres, selon les règles fixées à l'article 143 de l'Arrêté Royal du douze novembre deux mille douze, et telles que prévues à l'article 17 de l'Arrêté Royal du sept mars deux mille six, relatif aux prêts de titres par certains organismes de placement collectif. Dans le cas d’opérations de financement sur titres et de la réutilisation pour la période sous revue, l’information sera reprise dans chaque compartiment concerné sous le point « Notes aux états financiers et autres informations ».

Droit de vote

Chaque part dispose du droit de vote conformément à l'article 541 du Code des Sociétés. Les actions d'une valeur équivalente donnent droit chacune à une voix. Dans le cas d'actions de valeur inégale, un certain nombre de droits de vote est associé à chacune d'entre elles, de plein droit et proportionnellement à la part du capital qu'elle représente et où l'action ayant la plus basse valeur compte pour une voix. Il est fait abstraction des fractions de votes. Les actionnaires qui désirent participer à l'assemblée générale doivent se conformer à l'article 20 des statuts. Le Conseil d’Administration est autorisé à exercer les droits de vote liés aux instruments financiers détenus par la Société. Il le fera dans l’intérêt exclusif des actionnaires.

Informations obligatoires dans le cadre de l'article 523 du droit des sociétés

Aucun événement n’est survenu, directement ou indirectement, où un intérêt patrimonial était en conflit avec une décision ou une transaction relevant de la compétence du conseil d’administration.

Existence de certaines rémunérations, commissions ou d’avantages non-monétaires (soft commissions)

Il n’existe pas de rémunérations, de commissions ou d’avantages non-monétaires (soft commissions) reçus ou payés par le gestionnaire.

Existence de fee sharing agreements

Le pourcentage de la commission de gestion déduit de ce compartiment par le gestionnaire est indépendant de la rétrocession de la rémunération accordée au distributeur. Un ajustement ultérieur de ce pourcentage de la commission de gestion ne peut avoir lieu qu’après approbation par le Conseil d’Administration. La répartition et le montant de la commission de gestion entre le gestionnaire et le distributeur sont basés sur les conditions du marché, ce qui évite les conflits d’intérêts.

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1.2.2. Vue d’ensemble des marchés Global

Malgré de bons chiffres en apparence du PIB en début d’année, la tendance sous-jacente reste plutôt terne en Europe mais ne se dégrade plus. Aux Etats-Unis, où la surprise a également été positive, la consommation des ménages a fortement décéléré suite à l’estompement du stimulus fiscal. En Chine, le ralentissement modéré et contrôlé est à l’ordre du jour. Mais, le regain soudain de tensions commerciales entre les deux superpuissances mondiales continue de peser sur l’activité économique, surtout dans le secteur manufacturier (au bord de la contraction). Le risque que cette faiblesse persistante dans l’industrie ne déteigne sur le secteur des services n’est pas automatique comme cela est le cas dans la zone euro. Concrètement, le ralentissement s’est poursuivi ces derniers mois. Les enquêtes d’activité PMI se sont stabilisées à leur plus bas niveau en 3 ans en juin. La dynamique du secteur manufacturier mondial est même devenue négative à la fin du 2e trimestre. La production a diminué pour la première fois depuis octobre 2012, les nouvelles commandes se contractant au rythme le plus rapide depuis près de 7 ans. Sur les 30 pays pour lesquels un indice PMI de juin était disponible, la majorité ont signalé une contraction. La Chine, le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, Taiwan, la Corée du Sud, l'Italie et la Russie ont été parmi les pays en difficulté. Heureusement, dans le secteur des services, la performance, bien que plutôt lente, a légèrement progressé. 10 des 13 pays pour lesquels les données PMI des services de juin étaient disponibles ont enregistré une augmentation de la production. Les exceptions étaient le Brésil, l'Inde et la Russie. Sur le front de la guerre commerciale, les frictions entre les Etats-Unis et la Chine se sont soudainement intensifiées en mai, mettant à mal le processus de négociation en cours. Se plaignant que la Chine ait fait marche arrière sur presque tous les aspects de la négociation, Donald Trump a décidé de relever les droits de douane jusqu’à 25% sur des marchandises chinoises importées d’une valeur de 200 milliards de dollars et a menacé de taxer des importations supplémentaires de 300 milliards de dollars en provenance de Chine. En outre, les Etats-Unis ont également mis le géant chinois des équipements de télécommunication Huawei sur une liste noire, interdisant ainsi à la société de traiter avec des entreprises américaines. Cependant, peu de temps après, l'administration a repris le discours sur l'interdiction susmentionnée de Huawei en offrant un sursis temporaire. Comme prévu, la Chine a riposté en augmentant de plus en plus les droits de douane imposés sur les marchandises en provenance des Etats-Unis de 10% à 20% ou 25% L’augmentation aura une incidence sur les importations américaines d’environ 60 milliards de dollars, déjà taxées à titre de représailles contre la précédente série de droits de douane de M. Trump. Après avoir différé de 6 mois les droits de douane sur les voitures et les pièces détachées automobiles, alors que l'administration Trump négocie des accords commerciaux avec l'Union européenne et le Japon, le Mexique a été dans le viseur américain. Le président des Etats-Unis a menacé de façon tout à fait inattendue le Mexique de droits de douane si un accord sur le contrôle de l'immigration en provenance du sud n’était pas conclu rapidement. Cela fut chose faite et les menaces tarifaires ont donc été suspendues. Le G20, à la fin du mois de juin, a de nouveau été l’occasion de conclure une nouvelle trêve commerciale. Le président Donald Trump a déclaré qu'un accord commercial avec le président chinois Xi Jinping était possible. Cependant, il s’est également dit prêt à imposer des tarifs américains sur la quasi-totalité des importations chinoises restantes si les deux pays continuent à ne pas s'entendre. Il a également évoqué la possibilité d'imposer un droit de douane inférieur, de 10% sur une liste d'importations chinoises de 300 milliards de dollars, au lieu du taux proposé de 25%. Trump a déclaré que la Chine savait ce dont les Etats-Unis avaient besoin pour un accord commercial et avait demandé à la Chine de revenir à la table des négociations avec les mêmes concessions que celles qu'elle avait accordées avant la fin des négociations, en mai. Selon Fitch Ratings, l'imposition d'un droit de douane de 25% sur les 300 milliards de dollars de marchandises chinoises couperait -0,4% de la production économique mondiale.

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Etats-Unis

La croissance de l'économie américaine s'est accélérée au 1er trimestre mais surtout grâce à l'évolution de la balance commerciale et à celle des stocks des entreprises, deux facteurs temporaires qui pourraient lui faire défaut sur les trimestres suivants. Le PIB a progressé de +3,1% en rythme annualisé sur les 3 premiers mois de l'année. Toutefois, si l’on exclut les éléments volatils tels que la variation des stocks (contribution neutre sur le long terme) et les exportations nettes (contribution légère négative sur le long terme), la croissance intrinsèque du PIB américain n’a été que de +1.5% (contre respectivement +2,13%, +4,05%, +5,73% et +3,81% lors des 4 trimestres précédents). Les indicateurs avancés (ISM, PMI) indiquent une croissance plus faible du PIB au 2e trimestre (+2,3% pour les ISM, en baisse par rapport à +2,9% et +2,5% les mois précédents; +1,5% pour les PMI, par rapport à +1,2% et +2,5% les mois précédents). Le consensus de marché table actuellement sur +1,8%. Si les ‘soft data’ sont moins vigoureuses, les ‘hard data’ montrent des signes de fermeté. Après un trou d’air en avril, les ventes au détail ont augmenté plus que prévu, ce qui témoigne de la vigueur des dépenses de consommation, tandis que la production manufacturière a augmenté coup sur coup. Bien qu’ayant fortement fléchi en mai, la création d’emplois (en particulier au sein du secteur public) a fortement rebondi en juin. Cela étant, la confiance des consommateurs reste solide, la productivité non agricole a bondi, le chômage est au plus bas depuis près de 50 ans, tandis que les salaires ont continué de dépasser l’inflation. Zone euro

L'activité économique en zone euro tourne au ralenti depuis le 2e semestre de l’an dernier. Après s’être tassés, les indicateurs avancés se montrent résilients et annoncent toujours +0,2% de croissance au 2e trimestre (contre +0,4% au 1er trimestre). Le secteur manufacturier demeure un frein, les ventes au détail sont peu encourageantes, mais la production industrielle surprend à la hausse en fin de période. Si les indicateurs de confiance (entreprises, consommateurs, investisseurs) se sont repliés suite au regain de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, le chômage continue de refluer (7,5%) tandis que les salaires restent orientés à la hausse (+2,5%) et accroissent le pouvoir d’achat des ménages. Dans ses prévisions économiques de l’été, la Commission européenne (CE) a abaissé une nouvelles fois, après l’avoir fait au printemps, ses estimations concernant la zone euro pour 2019 et 2020, soulignant que l'incertitude entourant la politique commerciale des Etats-Unis représentait un risque majeur pour le bloc. La CE a confirmé sa prévision de ralentissement de la croissance économique de la zone euro cette année, de +1,9% en 2018 à +1,2% en 2019 mais l’a réduite à +1,4% en 2020. Alors qu’elle prévoit une croissance dans tous les Etats membres cette année, la CE a identifié l'Allemagne et l'Italie comme étant à la traîne avec seulement +0,5% et +0,1% de croissance prévue cette année. Sur une note plus positive, l'Italie a esquivé la menace de sanctions disciplinaires imposées par l'Union européenne (UE) à ses finances publiques après avoir persuadé la CE que les nouvelles mesures présentées aideraient à aligner sa dette croissante sur les règles budgétaires de l'UE. Le gouvernement eurosceptique anti-austérité a fait de nouvelles concessions dans les dernières heures des pourparlers avec Bruxelles. L’Italie a ainsi ramené son objectif de déficit budgétaire pour 2019 à -2,04% du PIB par rapport à un objectif précédent de -2,4%, ce qui a permis d’éviter la menace de mesures disciplinaires de la part de l’UE sur ses finances publiques. Cependant, il n'est pas clair si un nouvel objectif de déficit pour 2019 apaisera Bruxelles. L'Italie a également confirmé son objectif de déficit budgétaire pour 2020 à -2,1% du PIB, a déclaré une source gouvernementale. Chine

La croissance économique de la Chine a ralenti à +6,2% en rythme annuel au 2e trimestre (contre +6.4,% au 1er trimestre), soit au plus bas depuis au moins 27 ans, la demande extérieure souffrant du conflit commercial avec les Etats-Unis. En fait, le ralentissement est imputable aux exportations, en contraction au mois de juin alors que la demande domestique reste ferme, ce qui est rassurant. Ainsi, les ventes au détail ont progressé de +9,8% annuellement en juin, un rythme sans précédent depuis mars 2018. Ces ventes ont en particulier bénéficié d'un bond important des ventes d'automobiles. La production industrielle a augmenté de +6,3% en rythme annuel en juin, alors que sa croissance du mois précédent était la plus faible depuis 17 ans. L'investissement en actifs immobilisés a également augmenté plus qu'attendu, de +5,8% annuellement au 1er semestre, faisant mieux que l’an passé à la même époque. L'investissement immobilier, l'un des piliers de la croissance chinoise, est aussi bien orienté. Malgré cela, certains économistes doutent que ces bonnes performances tiennent sur la durée. La croissance de la Chine pourrait ralentir à +6%-6,1% au 2e semestre, alors que Pékin a pour objectif cette année une croissance dans une fourchette de +6% à +6,5%. Ils pensent donc que le gouvernement chinois continuera de mettre en oeuvre des mesures de soutien à la consommation et à l'investissement dans les mois qui viennent. Pékin s’est largement appuyée sur des mesures de relance budgétaire pour soutenir la croissance cette année, en annonçant des réductions d’impôts massives et des mesures visant à stimuler la construction d’infrastructures. De plus, une réduction du coefficient des réserves obligatoires (RO) reste vraisemblable car les autorités veulent soutenir l'économie réelle sur le long terme. Le coefficient des RO a été abaissé à 6 reprises depuis le début 2018 et les analystes pensent qu'il sera encore réduit par 2 fois avant la fin de l’année. Mais, le Premier ministre a dit récemment que la Chine userait en temps et en heure de la réduction du coefficient des RO et d'autres instruments financiers pour soutenir l’activité, tout en réaffirmant qu'il n'était pas question de renouer avec les mesures de soutien massives du passé. Japon

Comme les autres économies développées, le Japon connait une évolution décevante et contrastée entre, d’une part, le secteur industriel et, d’autre part, le secteur tertiaire. Alors que les ventes au détail et la production industrielle se sont redressées ces derniers mois, les données de juin indiquent que la conjoncture économique s'est détériorée pour le 2e mois

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consécutif dans le secteur manufacturier japonais. En revanche, le secteur des services a maintenu sa tendance expansionniste, clôturant ainsi un autre trimestre vigoureux et faisant preuve d’un certain optimisme pour la suite. En moyenne, pour le 2e trimestre, la croissance a été globalement conforme à celle du 1er trimestre de 2019. Cela étant, le consensus de marché table sur une légère contre-performance du PIB pour la période (-0.1%). Notons que le marché se montrait déjà sceptique pour les chiffres du 1er trimestre (-0,2%) alors que ceux-ci sont ressortis largement au-dessus des attentes (+2,1%). Royaume-Uni

Après avoir connu une période de résistance assez longue (PIB +0,5% au 1er trimestre de 2019), le Royaume-Uni (R-U) souffre à présent clairement d’un cocktail peu savoureux à base de ralentissement conjoncturel mondial et d’incertitudes politiques et économiques. La plupart des données publiées ont été décevantes en mai et juin, si bien que l’indice des surprises économiques est tombé à un plus bas. Les sondages menés auprès des entreprises ont montré que la 5e économie mondiale était en perte de vitesse. Avec des secteurs manufacturier et de la construction qui piquent du nez, une légère contraction de PIB à -0,1% pourrait même avoir lieu au 2e trimestre de 2019. Toutefois, un rebond inattendu des ventes au détail en juin de même que la publication d’un PIB en progression de +0,3% sur la période mars-avril-mai pourraient atténuer les inquiétudes quant à l’ampleur du ralentissement du pays. Le consensus de marché anticipe un surplace (+0%). Le Brexit est toujours dans l’impasse. Alors que la Première ministre britannique rend son tablier faute d’avoir obtenu un vote positif à la Chambre des communes sur l’accord de retrait du Royaume-Uni (R-U) de l’Union européenne (UE), l’incertitude la plus totale règne toujours quant à l’issue du Brexit, y compris la perspective d’un non-accord. Pour succéder à Theresa May, Boris Johnson, Brexiteur par excellence, est le favori pour devenir le chef du Parti conservateur et donc le prochain Premier ministre. Boris Johnson et son adversaire, Jeremy Hunt, se disputent pour montrer aux membres du parti leur volonté de forcer un "Brexit dur". Cette position a été renforcée lorsque Johnson et Hunt ont tous deux déclaré qu'ils n'accepteraient pas le prétendu soutien nord-irlandais. S'il est élu, Johnson pourrait proposer de renvoyer les députés à la maison jusqu'à deux semaines en octobre pour les empêcher de suspendre un Brexit sans accord le 31 octobre. Les chances de voir le R-U quitter l'Union européenne sans un accord à la fin octobre sont sous-estimées, selon le ministre britannique du Brexit. En pareil cas, le GBP pourrait chuter à 1,00 USD seulement.. Le projet de M. Johnson, selon les députés conservateurs eurosceptiques, est de démanteler le traité de retrait de Mme May, en supprimant le soutien irlandais et en retenant les 39 milliards GBP que le R-U a accepté de payer à l'UE dans la procédure de divorce. Il traiterait ensuite de la question de la frontière irlandaise pendant une "période de statu quo" après le Brexit, au cours de laquelle le R-U négocierait un accord de libre-échange avec l'UE, ce qui éliminerait la nécessité d’effectuer des contrôles à la frontière. Le principal défaut du plan de M. Johnson est que l’UE a déjà clairement indiqué qu’elle ne ferait pas un accord qui n'inclut pas le "filet de sécurité" irlandais. L'UE a également précisé que, même dans le cadre d'un Brexit sans accord, elle insisterait pour que la facture du divorce soit payée, la protection des droits des citoyens soit garantie et une approche responsable à la frontière irlandaise soit prévue avant d'engager des négociations commerciales. "Même dans un scénario de non-accord, le R-U voudrait probablement négocier un accord commercial global avec l'UE", a déclaré le diplomate de l'UE. "Alors, quel est l’intérêt de risquer un non-accord si vous envisagez quand même de revenir à la table des négociations?" La seule possibilité envisageable serait que l’UE offre au R-U une "période de transition" beaucoup plus longue. M. Johnson pourrait prétendre que le "filet de sécurité" ne serait pas nécessaire et que le R-U aurait, par exemple, 5 ans pour négocier un accord de libre-échange et régler les problèmes liés à la frontière irlandaise. Mais, beaucoup de conservateurs durs jugeraient cette disposition comme une "vassalité". Accepter une telle option et l’imposer de force à la ligne dure des conservateurs, est peut-être le seul choix valable que Boris Johnson puisse faire. Par ailleurs, le R-U pourrait-il plutôt sauter dans les bras des Etats-Unis? Le potentiel d’une alliance Trump-Boris est sans doute le plus grand espoir du R-U. M. Johnson semble aussi avoir été réceptif à l'idée qu'après son départ de l'UE, le R-U pourrait rejoindre l’ALENA (ou plutôt l'USMCA). Le scénario idéal serait de persuader l’UE que, si elle ne propose pas au R-U un accord raisonnable, le pays serait prêt à former une alliance avec les Etats-Unis. Mais il serait naïf d’imaginer que le "merveilleux" accord de libre-échange que Trump a promis au R-U ne comporterait pas de concessions substantielles aux Etats-Unis. Si Johnson échoue dans sa mission dans le Brexit, comme il est susceptible de le faire dans les 100 jours du 24 juillet au 31 octobre, Hunt pourrait sortir du maelstrom avec une crédibilité accrue et devenir le chef des conservateurs contre le "no deal". Il a en effet choisi de rester attaché à la réalité et a refusé de garantir une sortie coûte que coûte, ni à la fin du mois d'octobre ni à la fin de l'année. Il n’est pas impossible d’imaginer dans quelques mois l’installation de Hunt en tant que Premier ministre temporaire avec le soutien du parti travailliste et du SNP dans le seul but de garantir une extension du Brexit. De son côté, la présidente nouvellement élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré qu'elle soutiendrait une prolongation du Brexit mais a averti que l'accord de retrait ne serait pas renégocié. Banques centrales

Le changement de cap du début d’année impliquant l’arrêt de la normalisation monétaire s’avère être insuffisant. L’aggravation de la guerre commerciale sino-américaine en mai conjuguée à des risques baissiers sur la croissance et l’inflation a assombri le tableau. Poussée dans le dos par le marché obligataire et les critiques de Donald Trump, la Réserve fédérale a récemment infléchi son discours, indiquant qu’elle se tient prête à intervenir par une baisse des taux d’intérêt pour soutenir l’économie. De son côté la Banque centrale européenne n’est pas en reste. Repoussant à la mi-2020 toute hausse éventuelle des taux d’intérêt, elle s’est dite prête à toute éventualité et le président de la BCE a même laissé entendre qu’elle agirait si aucune amélioration économique ne se produisait assez rapidement. La réduction des taux directeurs de la Fed semble être sur les rails. Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a préparé le terrain pour la première réduction des taux d'intérêt américains en 10 ans, en promettant "d'agir comme il convient" pour défendre une expansion économique menacée par des différends commerciaux et un ralentissement mondial. Les procès-verbaux de la réunion de fixation des taux de la Fed en juin ont également alimenté les anticipations de réduction des

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taux. Powell a souligné la faiblesse "générale" de la mondialisation qui assombrissait les perspectives économiques des Etats-Unis, dans un climat d'incertitude quant aux conséquences du conflit commercial entre l'administration Trump et la Chine et d'autres pays. Concernant les prévisions de taux d’intérêt des membres du Comité de politique monétaire, même si la prévision médiane est restée à 2,25-2,50% pour 2019, celle pour 2020 a été abaissée à 2,00-2,25%. L’examen des projections individuelles révèle une inflexion significative avec 7 membres sur 17 envisageant deux baisses de taux cette année contre aucune il y a 3 mois à peine. L'argument en faveur d'une réduction du coût de l’emprunt n'a formellement été décidée. Certains décideurs plaident pour plus de souplesse monétaire alors que d’autres ne sont pas encore convaincus et ont besoin de plus de temps pour se décider. Ces divergences montrent le dilemme auquel la Fed est confrontée alors qu'elle se dirige vers une réunion de politique monétaire fin juillet qui devrait malgré tout aboutir à un abaissement du loyer de l’argent. Powell a exprimé devant le Congrès avec insistance que les risques commerciaux et économiques mondiaux ont freiné les investissements, que l'inflation est bien inférieure à l'objectif de la Fed de + 2% et que l'expansion des Etats-Unis pourrait bien nécessiter un coup de fouet. Bien qu'une réduction d'un cran soit pleinement envisagée par le marché obligataire, l'accent sera mis sur l'orientation future qui pourrait ouvrir ou non la porte à un nouveau cycle d'assouplissement monétaire. Cela indiquera si l'objectif est de se prémunir contre les risques baissiers sur l’économie mondiale ou s’il s’agit de fournir une impulsion plus forte destinée à stimuler l’inflation aux Etats-Unis. Les contrats à terme sur obligations prévoient toujours davantage de baisses de taux au cours des 12 prochains mois (3 actuellement, contre 4 auparavant). De son côté, la BCE se tient prête à agir. L'inflation dans la zone euro reste inacceptablement basse et la BCE relâchera sa politique si nécessaire pour renforcer les pressions sur les prix, ont déclaré des responsables politiques quelques semaines à peine après que le président de la BCE, Mario Draghi, ait annoncé plus de stimulation. L'économiste en chef Philip Lane et des membres du Conseil des gouverneurs ont tous souligné la volonté de la BCE d'agir. Dans ce contexte, la BCE pourrait bientôt signaler l’extension des taux d’intérêt au plancher ou même à un niveau inférieur pendant une période prolongée (au-delà de la mi-2020), puis agir sur les taux d’intérêt pour éviter toute appréciation de la monnaie unique. Les investisseurs s’attendent maintenant à ce que la BCE réduise son taux de dépôt au second semestre de 2019 à -0,50%, voire même -0,60% (contre -0,40% actuellement). Le redémarrage du QE n'est pas non plus exclu. Les estimations quant au moment du lancement du "QE2" vont d'octobre 2019 au printemps 2020. La période pourrait être assez courte pour commencer (6 à 12 mois?) et le montant mensuel des achats d'actifs relativement restreint (20 à 30 milliards d'euros?). La BCE devra certainement peaufiner ses règles d'achat d'obligations. Actuellement, la clé de répartition du capital signifie que plus une économie est grande, plus sa dette est achetée par la BCE. Mais elle applique la "flexibilité" et continuera à le faire, estiment les banques. Un rapport suggère également que la BCE pourrait réécrire les règles. Le "QE2" pourrait éventuellement acheter plus de dettes italiennes, espagnoles et françaises et moins de papier allemand. En outre, la limite d’achat d’obligations souveraines à un tiers de la dette de chaque pays pourrait être portée à 50%, ce qui permettrait de réaliser de nouveaux achats nets d’un montant maximal de 1.100 milliards d’euros avant que le papier allemand ne se raréfie. La BCE détient environ 178 milliards d’euros de dette d’entreprise, après avoir ajouté la catégorie à ses achats d’actifs en 2016, soit une petite partie seulement des 700 milliards de titres d’entreprises éligibles et loin derrière les quelque 2 000 milliards d’emprunts publics qu'elle détient. Cela suggère que les obligations d’entreprises pourraient jouer un rôle plus important dans le "QE2". Une grande question est de savoir si ce programme pourrait être étendu aux obligations bancaires. Certaines estimations montrent que des emprunts bancaires d’un montant de 305 milliards d’euros pourraient être éligibles pour les achats du "QE2". La nomination de Christine Lagarde pour succéder à Mario Draghi à la tête de la BCE à la fin du mois d’octobre a été accueillie comme étant un gage de continuité de la politique monétaire actuelle, à savoir apporter du stimulus à l’économie. Après avoir prôné une certaine neutralité voire des velléités de normalisation, la Banque d’Angleterre (BoE) pourrait infléchir sa politique monétaire et notamment ramener ses taux directeurs à zéro en cas de Brexit sans accord. De même, les retards répétés du Brexit pourraient également rendre nécessaire une réduction de taux, selon les déclarations d’un des membres de Comité de politique monétaire. Actuellement, la BoE base ses prévisions sur les contrats à terme de taux d’intérêt sur les marchés financiers. Cela impliquerait un taux inférieur à 0,25%, le niveau atteint au lendemain du référendum sur le Brexit de 2016. Il a également déclaré que la BoE devrait suivre l'exemple des autres banques centrales et indiquer explicitement ce qu'elle compte faire en matière de taux d'intérêt afin de se rendre plus transparente. La Banque du Japon (BoJ) n'a pas changé de cap depuis bien longtemps d’ailleurs. Elle estime ne pas avoir besoin d'intensifier ses mesures de relance monétaire, une reprise modérée étant toujours attendue plus tard dans l'année. Mais elle se tient néanmoins être prête à assouplir davantage sa politique si la pression extérieure sur l'économie s'aggrave, selon les dires d’un officiel de l’institution. L’économie japonaise évolue conformément aux prévisions de la banque centrale, mais des risques, tels que les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, pourraient perturber la réalisation de l’objectif de la banque centrale d’inflation de +2%. Inflation

Globalement, l’inflation est restée sous contrôle dans la plupart des pays développés. Elle suscite même des inquiétudes d’un manque de vigueur, ce qui a conduit les banques centrales à, une fois de plus, raboter leurs attentes en la matière. Notamment, la BCE et la BoJ n’anticipent plus que la croissance des prix atteigne l’objectif recherché sur l’horizon de temps de 3 ans. En Amérique, toutes les mesures d’inflation n’ont pas ou à peine dépassé le seuil de +2% et ont tendance à s’affaiblir ces derniers temps. Certes, l'inflation sous-jacente (+2,1%) a enregistré sa plus forte poussée mensuelle depuis 18 mois en juin mais la mesure plus large des prix à la consommation incluant l’énergie (+1,6%) est demeurée modérée dans un environnement de ralentissement de la croissance locale comme au niveau mondial et en dépit d'un marché du travail tendu. Les indicateurs alternatifs de la hausse des prix, mesurés à partir des dépenses de consommation (PCE +1,5%, Core PCE +1,6%) restent scotchés en-dessous de l’objectif d’inflation de la Fed. L'indice Core PCE est la mesure de l'inflation privilégiée par la Fed. Il a atteint l'objectif de +2% de la banque centrale grosso modo de mars 2018 à décembre 2018 mais plus depuis lors. En juin, la Fed a revu à la baisse sa prévision d'inflation pour 2019 à +1,5% par rapport à +1,8% projeté en mars. En

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zone euro, l’inflation demeure peu vigoureuse (+1,3%) et la mesure de base non plus (+1,1%), ce qui laisse la BCE dans une position inconfortable. L'inflation s'éloigne ainsi de l'objectif inférieur mais proche de +2,0% de la BCE. Celle-ci table désormais sur +1,3% cette année et +1,4% l’an prochain. Outre-Manche, la hausse des prix à la consommation tend à se stabiliser (+1,8% pour l’inflation de base et +2,0 pour l’inflation globale). Au Japon, les prix à la consommation ne décollent pas mais ne s’affaissent pas (de +0,3% pour la mesure la plus restrictive à +0,7% pour la mesure globale).

Devises

En début d’année, les marchés des changes ont été influencés par l’interaction entre la politique monétaire des banques centrales et l’environnement économique. La politique monétaire, un temps menaçante, est devenue un véritable tremplin : l’engagement des banquiers centraux à ne pas modifier les taux dans les prochains mois donnant à l’économie mondiale le temps de gagner en puissance. Cette posture n’a pas été que l’apanage de la Fed mais aussi de la BCE. Raison pour laquelle le billet vert ne s’est pas déprécié contre la monnaie unique. En fait, au 1er trimestre, la devise américaine (EUR/USD +2,2%) s’est raffermie quelque peu car le ralentissement économique est fort prononcé en Europe alors que les Etats-Unis font preuve de résistance. D’une manière générale, le dollar (US Dollar Index +1,2%) a gagné du terrain contre les principales autres devises mondiales, sauf contre la monnaie chinoise. Le yuan (USD/CNY +2,5%) a profité des négociations constructives entre les deux superpuissances en vue de régler leur différend commercial ainsi que des signes de reprise de l’activité économique en Chine, comme le suggèrent les chiffres du PIB et les indicateurs avancés. Autre fait marquant : le rebond de la livre sterling (EUR/GBP +4,5%). Malgré les incertitudes persistantes autour du Brexit, la devise britannique a repris des couleurs face à un euro peu fringuant. Le report à plusieurs reprises de la date butoir ne résout fondamentalement rien. Le 2e trimestre a vu certaines tendances se renverser. La perspective de plus en plus probante d’une baisse des taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale, disposant de davantage de munitions que d’autres banques centrales, a quelque peu fait fléchir le billet vert, tant de manière générale (US Dollar Index -1,2%) que face à la monnaie unique (EUR/USD -1,4%). L’accès de fièvre soudain dans la guerre commerciale sino-américaine a logiquement pesé sur la devise chinoise (USD/CNY -2,3%) et a réduit à néant l’appréciation du yuan depuis le début de l’année. Cependant, le cours de change s’est stabilisé depuis la mi-mai, soutenu par la nouvelle trêve commerciale de la fin juin. Une autre évolution notoire est celle de la livre sterling (EUR/GBP -3,9%). Après la cuisante défaite du parti conservateur britannique aux élections européennes, la démission annoncée de Theresa May a ouvert la voie à un remplacement de leader, poste qui devrait revenir à l’ultra-Brexiteur Boris Johnson, lequel s’est engager à délivrer le Brexit le 31 octobre 2019 avec ou sans accord. La perspective d’un Brexit brutal, bien qu’incertaine malgré les déclarations politiques très tranchées, a réalimenté les incertitudes et a refroidi l’éventualité d’un Brexit doux. A cela sont venus se greffer un contexte économique local particulièrement morose, qui pourrait entraîner une détente monétaire de la part de la BoE alors que le consensus de marché tablait encore, il y a peu, sur une hausse des taux d’intérêt au 3e trimestre de 2020. Matières premières

La tendance sur les marchés des matières premières a été résolument positive au 1er trimestre, portés par un fort rebond du prix de l’or noir. L’indice global TR Core Commodity CRB Index s’est adjugé +8,2% sur la période alors que le baril de Brent a regagné +27%, après il est vrai une descente aux enfers au 4e trimestre 2018. La composante des métaux industriels (cuivre +11,7%) a également progressé grâce aux signes positifs émanant des négociations commerciales américano-chinois. En revanche, les métaux précieux (once d’or +0,8%, once d’argent -2,4%) n’ont guère bénéficié de la vague positive et du retour de l’appétit pour le risque.

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Les périodes se suivent et ne se ressemblent pas nécessairement. Le 2e trimestre a été marqué par le revirement inattendu du locataire de la Maison-Blanche, prétextant des reculades chinoises dans les négociations commerciales pour rajouter une couche de droits de douane à l’encontre de la Chine, laquelle a logiquement riposté. La correction sur les marchés financiers a entraîné dans son sillage les prix des produits de base, métaux et autres denrées. Si, en juin, les actions se sont redressées dans l’espoir d’une action des banques centrales pour soutenir l’économie mondiale en ralentissement prononcé, le rebond a été moins fort pour les matières premières. L’indice TR Core Commodity CRB Index a ainsi clôturé la période légèrement dans le rouge, cédant -1,5%. Idem pour l’or noir (qui avait connu une poussée de fièvre de janvier à avril), le baril de Brent perdant -4,6%. Du côté des gagnants, on retrouve les métaux précieux (once d’or +9,1%, once d’argent +1,3%). Le métal jaune s’est mis à grimper en juin, poussé dans le dos par la baisse des rendements obligataires, avec en perspective un abaissement des taux directeurs des banques centrales voire un nouveau cycle d’assouplissement monétaire. L’embellie du métal jaune n’est pas passée inaperçue. Après une forte poussée en juin, l’once d’or a franchi la barre des 1.400 dollars pour la première fois depuis septembre 2013. Un facteur important qui a contribué à cette récente reprise est que la synchronisation avec le taux d’intérêt réel américain a été rétablie. La Réserve fédérale américaine étant sur le point d'inverser sa politique monétaire, les rendements des bons du Trésor ont baissé et le dollar américain s’est quelque peu affaibli, ce qui a été une aubaine pour le cours de l'or. En outre, le rendement des obligations d’Etat américaines indexées sur l’inflation est tombé très bas. En conséquence, le coût d’opportunité de la possession d’or a chuté de manière significative. De plus, d’autres facteurs constituent un soutien tels les risques géopolitiques ainsi que les achats d’or massifs de la part des banques centrales des pays émergents. Ceci dit, la hausse pourrait connaître un répit : les anticipations d’inflation restent orientées à la baisse, l’orientation à la baisse du billet vert n’est pas garantie et d’un point de vue technique, l’or semble avoir été suracheté dernièrement. Sans surprise, les 14 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs 10 partenaires, dont la Russie, rassemblés sous l’appellation «Opep+» et qui pompent la moitié du pétrole mondial, ont confirmé reconduire pour 9 mois leur accord visant à réduire leur offre cumulée de 1,2 million de barils par jour (mbj) par rapport à octobre 2018. L’extension jusqu’à mars 2020 de leur engagement intervient alors que les prix restent sous forte pression, entre une offre abondante alimentée par le boom du pétrole de schiste américain et une consommation mondiale en berne sur fond d’essoufflement économique. L’Opep a ainsi formalisé ses fiançailles avec la Russie, une alliance nécessaire pour conserver son influence sur les cours, quitte à conforter l’ascendant controversé de Moscou sur la politique du cartel. Cela s’avère être un minimum alors que la hausse de la production des pays non membres avait dépassé l’augmentation modérée de la demande mondiale ces derniers mois. La concurrence du pétrole de schiste aux USA continuera d’augmenter sa production ces prochaines années et devrait donner à l’Opep du fil à retordre, à l’avenir aussi. Ces prochains mois, une fourchette de 60 à 80 USD constituera sans doute un paroxysme pour le baril de pétrole de Brent. La haut de la fourchette pourrait être atteint sur fond d’escalade des tensions géopolitiques avec l’Iran cumulées, le cas échéant, à des problèmes de production ou troubles d’approvisionnement dans plusieurs pays. Le bas de la fourchette pourrait être envisagé en cas de révision à la baisse de la demande future à laquelle pourrait s’ajouter un surplus de production de brut des pays hors «Opep+». Marchés financiers Si la fin de l’année dernière a été cauchemardesque pour les investisseurs en actions, le rebond vigoureux et prolongé au 1er trimestre de 2019 marque un contraste saisissant et assez surprenant. Le marché mondial des actions (MSCI World USD +11,7%) a même signé sa meilleure performance trimestrielle depuis le 3e trimestre de 2009. Cette embellie spectaculaire est à mettre au crédit du revirement complet de la part de la Réserve fédérale américaine, qui a rassuré les marchés en mettant un stop à sa normalisation monétaire, ainsi qu’aux pourparlers constructifs dans la guerre commerciale sino-américaine, laissant entrevoir une issue favorable. Dans la foulée, les obligations à risque de crédit se sont bien comportées et même les emprunts d’Etat (+2,6% en Europe ; +2,1% aux USA) ont progressé sur fond de recul des taux d’intérêt à long terme. Le 2e trimestre a été moins tonitruant et plus volatil que le début de l’année mais a bel et bien terminé dans le vert tant pour les actions (+3,7% au niveau mondial en USD) que pour les obligations (+3,4% pour les emprunts d’Etat en EUR). L’escalade des sanctions commerciales dues au revirement inattendu du président américain a pesé sur les Bourses en mai. Mais, la situation s’est redressée en juin, sous l’effet d’une anticipation d’une détente monétaire et d’une communication des banques centrales allant dans ce sens. Marchés des actions

1er trimestre : rebond fulgurant tous azimuts

Les marchés boursiers ont enregistré des gains plantureux au 1er trimestre, rebondissant de façon spectaculaire après une fin d'année 2018 très noire, les inquiétudes suscitées par le différend commercial entre la Chine et les Etats-Unis s'atténuant et les grandes banques centrales devenant plus accommodantes. Comme souvent, New York a dicté le ton aux autres Bourses. Le mois de janvier a été particulièrement vigoureux, la Réserve fédérale américaine ayant confirmé qu’elle ajusterait les hausses de taux d’intérêt prévues pour compenser la détérioration de la dynamique économique. En fait, la Fed a continué à adopter une attitude accommodante à mesure que le trimestre progressait, plusieurs indicateurs reflétant un ralentissement de la croissance économique. Entre-temps, une résolution des tensions commerciales persistantes entre les Etats-Unis et la Chine est apparue de plus en plus probable. Résultats des courses : le gain de Wall Street (S&P 500 +13,1%) pour le 1er trimestre est à ce jour le meilleur de tous les trimestres depuis le 3e trimestre de 2009 et le meilleur début d’année depuis 1998. Le fort rebond permet aux marchés d’actions de réparer presque tous les dégâts subis au 4e trimestre de 2018. En ligne avec le marché mondial (MSCI World USD +11,9%), les valeurs de la zone euro (EuroStoxx 50 +11,7%) se sont

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également bien redressées, soutenues par le retrait des banques centrales d'une politique monétaire restrictive. Cependant, les inquiétudes quant à la maigre croissance économique ont persisté tout au long de la période sous revue. Les titres britanniques (FTSE 100 +8,2%) ont assez bien progressé, malgré l'incertitude persistante liée au Brexit. Pour leur part, les actions des marchés émergents (MSCI EM USD +9,6%) ont enregistré une belle progression, menés par la Chine. L’optimisme suscité par un accord commercial avec les Etats-Unis et le soutien continu du gouvernement à l’économie nationale chinoise ont été bénéfiques. Aussi, l’activité manufacturière dans les pays émergents a mieux résisté qu’ailleurs et est même repartie tout doucement à la hausse. Quant au marché boursier japonais (Nikkei 225 +6,0%), il est resté un peu retrait rapport aux autres marchés, marqué par une saison des résultats pour le trimestre terminé à la mi-février interprétée de manière négative. D’un point de vue fondamental, la saison des résultats qui arrive devrait être assez terne avec des marges sous pression. Ainsi, au 1er trimestre, les bénéfices devraient diminuer de -2,3% pour un chiffre d’affaires en hausse de +4,9% aux Etats-Unis (S&P 500). Même tendance en Europe (Stoxx 600) avec respectivement -3,2% et +2,7% attendus. 2e trimestre : 'Sell in May ... and come back in June' Les marchés d’actions mondiales (MSCI World USD +3,7%) ont progressé au deuxième trimestre, malgré quelques fortes secousses en raison des tensions accrues dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. L’escalade des sanctions commerciales dues au revirement inattendu du président américain a pesé sur les principales places financières au milieu du trimestre. Les commentaires du président américain selon lesquels son administration pourrait imposer des droits de douane sur les importations mexicaines et étendre la gamme de produits taxés à l’ensemble des importations en provenance de Chine ont provoqué une forte vague de ventes en mai (-6,1% pour les actions mondiales). En juin, les pourparlers ont modestement avancé dans les négociations avec la Chine et Donald Trump a suspendu les tarifs mexicains. Mais les marchés boursiers ont surtout été soutenus par l’attitude de plus en plus accommodante des banques centrales car, d’un point de vue fondamental, les données économiques ont, pour le moins, été mitigées. Wall Street (S&P 500 +4,3%) a atteint un nouveau record absolu. La Réserve fédérale américaine n'a pas réduit ses taux d'intérêt lors de sa réunion de juin, mais elle a indiqué qu'elle se tenait à intervenir par une baisse des taux d’intérêt pour soutenir l’économie. Sur le Vieux Continent, la tendance sous-jacente est restée plutôt terne mais ne s’est plus dégradée. Dans ce contexte, la Banque centrale européenne a repoussé toute normalisation monétaire à juin 2020 au plus tôt et le président de l’institution a clairement fait allusion à un nouvel assouplissement de la politique monétaire si les perspectives d'inflation ne s'améliorent pas. A l’image de leurs consoeurs américaines, les actions européennes (EuroStoxx 50 +4,1%) ont gagné du terrain. Le sentiment de marché envers les secteurs exposés au commerce mondial, tels que les semi-conducteurs et les constructeurs automobiles, a fortement fluctué au cours du trimestre écoulé en raison de la persistance des tensions commerciales. L’absence de nouvelle escalade dans les guerres commerciales en juin a aidé le marché à se redresser en fin de période. Les valeurs britanniques (FTSE 100 +2,2%) et nipponnes (Nikkei 225 +0,4%) ont terminé plus modestement le trimestre dans le vert. Les marchés émergents (MSCI EM USD -0,3%) ont été à la traîne par rapport à leurs homologues des pays développés, l'incertitude commerciale ayant sensiblement pesé sur les actions chinoises et sud-coréennes.

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Marchés obligataires

1er trimestre : baisse des taux longs et des primes de risque

Le changement de ton radical des banques centrales liées aux inquiétudes grandissantes quant à la croissance a largement influencé les performances des marchés obligataires qui ont connu un rebond significatif après les baisses observées à la fin de l’année dernière. Les dirigeants de la Fed et de la BCE ont indiqué que les taux d’intérêt n'augmenteraient pas en 2019. Les prévisions de croissance et d'inflation ont également été abaissées. En conséquence, le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans a chuté au 1er trimestre, atteignant son plus bas niveau depuis fin 2017. Le rendement du bon du Trésor à 3 mois a même été brièvement supérieur à celui de l’obligation à 10 ans (-28 points de base à 2,41%), signe de la prudence accrue des investisseurs sur l’évolution économique. Après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a adopté une approche davantage dépendante des données, ce fut au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de prendre un virage plus accommodant le mois dernier. Face au ralentissement de la croissance de la zone euro, la BCE prévoit ainsi de maintenir les taux inchangés jusqu’à la fin de l’année au moins. Elle a en outre prolongé les opérations de refinancement à long terme pour stimuler les prêts bancaires. Sur les marchés obligataires européens, le rendement du Bund allemand à 10 ans (-32 points de base à -0,07%) est tombé sous zéro vers la fin du mois de mars pour la première fois depuis octobre 2016 suite aux très mauvais chiffres dans le secteur manufacturier. Le trimestre a été solide pour les actifs à risque de crédit grâce à l’optimisme retrouvé des investisseurs et à des valorisations attractives en tout début d’année. Les titres de créance à rendement élevé (+6,3% en USD) ont surperformé les obligations de qualité d’investissement (+3,2% en EUR), elles-mêmes faisant mieux que les emprunts d'Etat (+2,6% en EUR; +2,1% en USD). Les obligations des marchés émergents ont également connu une évolution positive, la dette libellée en dollars américains (+7,0% en USD) ayant surperformé les obligations en monnaie locale (+2,9% en USD), certaines monnaies des économies émergentes s'étant affaiblies. 2e trimestre : fonte du taux sans risque sur anticipation des banques centrales Le deuxième trimestre a été positif pour l’ensemble des marchés obligataires. Le ralentissement économique prononcé, couplé à la persistance des incertitudes, a conduit les investisseurs à tabler sur une réponse rapide de la part des banques centrales, à commencer par la Fed. L’infléchissement attendu de la politique monétaire pour venir à la rescousse ne résoudra

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pas fondamentalement les problèmes économiques mais il devrait néanmoins contribuer à éviter une récession ou un risque de déflation. Une des interrogations majeures concerne l’absence d’inflation plus vigoureuse à ce stade avancé du cycle économique. De plus, la baisse continue des anticipations d’inflation future suscite l’inquiétude des banquiers centraux de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui n’a fait que renforcer la perspective d’une réduction des taux d’intérêt aux Etats-Unis mais peut-être aussi en Europe. La courbe des taux d’intérêt a non seulement glissé vers le bas mais elle s’est davantage creusée sur des maturités intermédiaires à tel point que le marché obligataire intègre pas moins de trois abaissements de taux d’intérêt dans les douze prochains mois, ce qui est déjà considérable. Les rendements des obligations gouvernementales ont ainsi nettement reflué pendant la période sous revue. Le taux d’intérêt du bon du Trésor américain à 10 ans s’est établi tout juste à 2,00, en baisse de 41 points de base en l’espace de trois mois alors que celui du Bund allemand à 10 ans s’est enfoncé en territoire négatif à -0,33%, soit 25 points de base de moins que fin mars. Dans ces conditions, les emprunts d’Etat européens (+3,4% en EUR) et américains (+3,0% en USD) ont engrangé des gains substantiels tout à fait inattendus. La baisse des rendements souverains a, une fois de plus, été bénéfique pour les obligations à risque de crédit. La quête de rendement reste plus que jamais omniprésente tant pour les obligations d’entreprises (+2,2% en EUR) que pour le haut rendement (+3,0% en USD). La dette émergente libellée en devises fortes (+4,1% en USD) a bien tiré son épingle du jeu grâce à une prime de risque et à une duration plus élevées. Mais la palme revient aux titres libellés en devises locales (+5,5% en USD) grâce notamment à un affaiblissement du billet vert en juin.

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Perspectives

Les Etats-Unis ont officiellement entrepris leur plus longue expansion, battant le record de 120 mois de croissance économique de mars 1991 à mars 2001. Soutenue par des interventions budgétaires exceptionnelles, des politiques monétaires auparavant inconcevables et une vague de déréglementations elle a permis le retour de la croissance. Mais si celle-ci bat un record de longévité, les séquelles de la crise financière ont probablement rendu le rebond particulièrement modeste par rapport aux booms précédents. Après avoir connu un coup de chaud en 2018, la réduction des mesures de relance budgétaire, l’affaiblissement de l’activité économique et le ralentissement de la production mondiale entraîneront une croissance moins forte. Et la guerre commerciale voulue par le président américain n’améliorera certainement pas la situation. Malgré une nouvelle trêve commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, les fondamentaux de l’économie mondiale restent marqués par la prolongation des incertitudes et le report d’une embellie conjoncturelle. En l'absence de nouvelles mesures pour stimuler l’activité de la part du Congrès, la politique monétaire est devenue l'option unique. La réponse monétaire attendue ne résoudra pas fondamentalement les problèmes économiques mais elle devrait néanmoins contribuer à éviter une récession ou un risque de déflation. La diminution du coût de l’emprunt souverain pourrait s’avérer judicieuse en cas de ralentissement plus prononcé nécessitant une relance budgétaire de la part des pouvoirs publics. En attendant une hypothétique réflation de l’économie réelle, celle des marchés financiers (hausse de la valeur des actifs) n’est peut-être pas terminée.

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BILAN GLOBALISE1.3.

TOTAL DE L'ACTIF NET 149.654.216,97 143.105.088,69

Actifs immobilisésI. 5.807,36 8.829,56Frais d'établissement et d'organisationA. 5.807,36 8.829,56

Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et instrumentsfinanciers dérivés

II. 145.809.482,68 136.184.081,84

Obligations et autres titres de créanceA.Obligationsa. 96.204.936,96 88.093.687,61

Actions et autres valeurs assimilables à des actionsC.Actionsa. 49.604.545,72 48.090.394,23

Créances et dettes à un an au plusIV. 304.278,61 160.497,22CréancesA.

Avoirs fiscauxb. 330.514,46 321.966,25DettesB.

Montants à payer (-)a. -26.235,85 -161.469,03

Dépôts et liquiditésV. 3.317.251,88 6.715.616,05Avoirs bancaires à vueA. 3.317.251,88 6.715.616,05

Comptes de régularisationVI. 217.396,44 36.064,02Produits acquisB. 659.547,49 840.838,78Charges à imputer (-)C. -442.151,05 -804.774,76

TOTAL CAPITAUX PROPRES 149.654.216,97 143.105.088,69CapitalA. 139.821.163,68 144.167.342,99Participations au résultatB. 286.876,93 55.969,50Résultat de l'exercice (du semestre)D. 9.546.176,36 -1.118.223,80

SECTION 1: SCHEMA DU BILAN

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

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COMPTE DE RESULTATS GLOBALISE1.4.

Réductions de valeur, moins-values et plus-valuesI. 8.357.330,65 -2.388.582,35Obligations et autres titres de créanceA.

Obligationsa. 1.884.622,66 -1.022.776,64Actions et autres valeurs assimilables à des actionsC.

Actionsa. 6.458.604,79 -1.366.472,64Autres valeurs mobilièresD. 516,05Positions et opérations de changeH.

Autres positions et opérations de changeb. 14.103,20 150,88

Produits et charges des placementsII. 1.865.668,46 1.932.626,69DividendesA. 1.202.080,98 1.211.497,29IntérêtsB.

Valeurs mobilières/instruments du marché monétairea. 807.546,99 906.088,86Intérêts d'emprunts (-)C. -6.925,47 -12.481,34Précomptes mobiliers (-)E.

D'origine étrangèreb. -137.034,04 -172.478,12

Autres produitsIII. 8.173,24 96.821,59AutresB. 8.173,24 96.821,59

Coûts d'exploitationIV. -684.995,99 -759.089,73Frais de transaction et de livraison inhérents aux placements (-)A. -15.117,87 -27.368,72Rémunération due au dépositaire (-)C. -15.723,13 -15.984,30Rémunération due au gestionnaire (-)D.

Gestion financièrea.R

-493.406,57 -554.596,44-493.406,57 -554.596,44

Gestion administrative et comptableb. -28.960,40 -39.048,68Frais administratifs (-)E. -6.497,66 -4.554,56Frais d'établissement et d'organisation (-)F. -9.491,45 -21.212,99Rémunérations, charges sociales et pensions (-)G. -23.625,94 -24.971,68Services et biens divers (-)H. -26.301,49 -7.722,46TaxesJ.

NR

-56.993,47 -57.663,27-1.374,96

-55.618,51-851,97

-56.811,30Autres charges (-)K. -8.878,01 -5.966,63

Produits et charges de l'exercice (du semestre) 1.188.845,71 1.270.358,55Sous Total II + III + IV

Bénéfice courant (perte courante) avant impôts sur le résultatV. 9.546.176,36 -1.118.223,80

VII. Résultat de l'exercice (du semestre) 9.546.176,36 -1.118.223,80

SECTION 3: SCHEMA DU COMPTE DE RÉSULTATS

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

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RESUME DES REGLES DE COMPTABILISATION ET D'EVALUATION1.5.

Résumé des règles1.5.1. Les règles d'évaluation ci-dessous ont été rédigées sur base de l'AR du 10 novembre 2006 relatif à la comptabilité, aux comptesannuels et aux rapports périodiques de certains organismes de placement collectif publics à nombre variable de parts. Plusparticulièrement, les dispositions des articles 7 à 19 sont d'application. Frais Afin d'éviter des variations importantes de la valeur nette d'inventaire au moment de leur paiement, les charges à caractère récurrentsont provisionnées prorata temporis. Ce sont principalement les commissions et frais récurrents tels que mentionnés dans leprospectus (par exemple, la rémunération pour la gestion du portefeuille d'investissement, l'administration, le dépositaire, lecommissaire, …).

Les frais de constitution sont amortis sur une ou plusieurs années avec un maximum de 5 ans, selon la méthode linéaire. Comptabilisation des achats et des ventes Les valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, parts d'organismes de placement collectif et instruments financiers dérivésqui sont évalués à leur juste valeur, sont, au moment de leur acquisition et de leur aliénation, enregistrés dans les comptesrespectivement à leur prix d'achat et à leur prix de vente. Les frais accessoires, tels que les frais de transaction et de livraison, sontimmédiatement mis à charge du compte de résultats. Créances et dettes Les créances et dettes à court terme ainsi que les placements à terme sont portés au bilan à leur valeur nominale.

Lorsque la politique d'investissement du compartiment est principalement axée sur le placement de ses actifs dans des dépôts, desliquidités ou des instruments du marché monétaire, les placements sont évalués à leur juste valeur. Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire et instruments financiers dérivés Les valeurs mobilières, les instruments du marché monétaire et les instruments financiers dérivés (contrats d'option, contrats à termeet contrats de swap) sont évalués à leur juste valeur en respectant la hiérarchie suivante:

- S'il s'agit d'éléments du patrimoine pour lesquels il existe un marché actif fonctionnant à l'intervention d'établissements financierstiers, ce sont le cours acheteur et le cours vendeur actuels formés sur ce marché qui sont retenus. Dans des cas exceptionnels, cescours peuvent être indisponibles pour les obligations et pour d'autres titres de créance; le cours moyen sera alors utilisé et cetteprocédure sera mentionnée dans le rapport (semi-)annuel.

- S'il s'agit d'éléments du patrimoine qui sont négociés sur un marché actif en dehors de toute intervention d'établissements financierstiers, c'est le cours de clôture qui est retenu.

- Utilisation du prix de la transaction la plus récente, à condition que les circonstances économiques n'aient pas fondamentalementchangé depuis cette transaction.

- Utilisation d'autres techniques de valorisation qui doivent utiliser au maximum les données du marché, être conformes aux méthodeséconomiques habituellement utilisées et être régulièrement calibrées et testées quant à leur validité.

L'évaluation des parts d'organismes de placement collectif à nombre variable de parts non cotés est faite sur la base de la valeur netted'inventaire de ces parts.

Les réductions de valeur, moins-values et plus-values, qui proviennent des règles ci-dessus, sont imputées au compte de résultatsdans le sous-poste concerné de la rubrique « I. réductions de valeur, moins-values et plus-values ».

Des variations de valeur relatives à des obligations et autres titres de créance qui résultent de la comptabilisation prorata temporis desintérêts courus, sont imputées au compte de résultats comme éléments constitutifs du poste « II. Produits et charges des placements -B. Intérêts ».

La juste valeur des instruments financiers dérivés (contrats d'option, contrats à terme et contrats de swap) est portée dans lesdifférents postes du bilan et hors bilan en fonction de l'instrument sous-jacent. Les valeurs sous-jacentes (des contrats d'option et deswarrants) et les montants notionnels (des contrats à terme et des contrats de swap) sont portés dans les postes hors bilan sous lesrubriques concernées.

En cas d'exercice des contrats d'option et des warrants, les primes sont portées en majoration ou en réduction du prix d'achat ou de

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vente des éléments du patrimoine sous-jacents. Les paiements et recettes intermédiaires résultant de contrats de swap sont portés aucompte de résultats dans le sous-poste « II. Produits et charges des placements - D. Contrats de swap ». Opérations en devises Les éléments du patrimoine libellés en monnaies étrangères sont convertis dans la devise du compartiment sur base du cours moyendu marché et le solde des écarts positifs et négatifs résultant de la conversion est imputé au compte de résultats dans la rubrique «I.H. Positions et opérations de change ».

Taux de change1.5.2.

1 EUR 1,9558 DEM30.06.19

1,9558 DEM30.06.18

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2. INFORMATIONS SUR LE COMPARTIMENT NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP

2.1. RAPPORT DE GESTION

2.1.1. Date de lancement du compartiment et prix de souscription des parts 30/10/1996 au prix de 2.478,94 EUR par part.

2.1.2. Cotation en bourse Non applicable.

2.1.3. Objectif et lignes de force de la politique de placement Ce compartiment investit en actions de grandes capitalisations d'entreprises cotées en bourse. Le processus d'investissement se concentre sur la sélection des pays, secteurs et entreprises les plus attrayants en Europe (zone Euro). En outre, une analyse fondamentale est effectuée, relative à la rentabilité actuelle, future et escomptée, liée aux valorisations relatives d'actions. En outre, le processus de sélection dépend de la vision des évolutions macro-économiques. Le compartiment vise un rendement à plus long terme et le plus élevé possible à un niveau acceptable de risque. Pour les actions de distribution (RDT), l'objectif supplémentaire du compartiment est de distribuer annuellement au moins 90% des revenus obtenus par ce compartiment, après déduction des frais, commissions et charges, conformément à l'article 203, §2, alinéa 2, du Code des impôts sur les revenus de mille neuf cent nonante-deux et toute disposition ultérieure y relative. Pour ce compartiment, aucun indicateur de référence n'est appliqué. Il n'y a pas de protection ou de garantie du capital, ni pour ce compartiment, ni pour ses actionnaires. Catégories d’actifs autorisés Les actifs de ce compartiment sont principalement investis dans la zone Euro, dans des actions de grandes capitalisations d'entreprises européennes cotées dans un marché agréé, et accessoirement dans des actifs dérivés (obligations convertibles ou obligations avec warrant, warrants, options et opérations à terme ; cette liste n'est pas exhaustive). Les investissements correspondent aux règles fixées par l'arrêté royal du 12 novembre 2012, relatif aux organismes de placement collectif qui répondent aux conditions de la directive 2009/65/CE. Le compartiment ne pourra investir plus de 10% de ses actifs dans d'autres OPCVM ou OPC. Description de la stratégie générale visant à couvrir le risque de change L'exposition au risque de change auquel le compartiment peut être soumis, peut être couverte. L'objectif n'est pas de couvrir systématiquement tous les risques de change en tout ou en partie. L'objectif de la couverture pour les opérations précitées suppose un lien direct entre celles-ci et les actifs à couvrir, ce qui implique, pour ce compartiment, que les opérations effectuées dans une monnaie déterminée ne peuvent dépasser la valeur d'évaluation de l’ensemble des actifs exprimé dans la même devise ni en volume, ni en durée de détention de ces actifs. Les coûts sont déterminés sur base de la différence entre le taux d'intérêt de l'EURO et la devise. Opérations autorisées sur instruments financiers dérivés On peut, en outre, utiliser des dérivés dans les limites fixées par le conseil d'administration et en respectant les dispositions prévues dans la loi et la réglementation en vigueur. Les opérations sur produits dérivés servent tant à couvrir les risques qu'à atteindre des objectifs d'investissement. L'utilisation de dérivés peut donc avoir à la fois un effet positif et/ou négatif sur le profil de risque du compartiment. Prêt d'instruments financiers Le compartiment se réserve le droit de prêter des instruments financiers. Dans ce cas, le prospectus sera adapté.

2.1.4. Gestion financière du portefeuille Voir 1. Informations générales sur la société d’investissement, 1.1. Organisation de la société d’investissement.

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2.1.5. Distributeurs Voir 1. Informations générales sur la société d’investissement, 1.1. Organisation de la société d’investissement.

2.1.6. Indice et benchmark Pour ce compartiment, aucun indicateur de référence n'est appliqué.

2.1.7. Politique suivie pendant l’exercice Rendement Le fonds Nagelmackers Institutional European Equity Large Cap a enregistré un rendement positif de 17,16% au premier semestre de 2019. Il n'y a pas de référence officielle dans le prospectus. Outre la Belgique, le fonds se concentre principalement sur les pays voisins. Cependant, nous utilisons l'indice MSCI EMU Total Return comme indice de référence, qui a enregistré un rendement de 16,41%. La stratégie d'investissement plus défensive a servi le fonds de manière positive, de même que la solide performance de certaines actions qui ont été spécifiquement choisies et qui étaient surpondérées dans le fonds. Rétrospective Les marchés ont pris un excellent départ en début de l’année. Les lourdes pertes de décembre ont été (presque) complètement éliminées. La hausse s'est poursuivie en février. Des messages positifs sur un accord commercial imminent entre les États-Unis et la Chine et un frein à de nouvelles hausses des taux d'intérêt aux États-Unis ont ouvert la voie à des niveaux plus élevés. La reprise amorcée en janvier s’est donc progressivement poursuivie. Le mois de mars s'est également terminé légèrement dans le vert. Les chiffres économiques faibles étaient entrecoupés de déclarations encourageantes et continues concernant les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine. L’annonce par la BCE que, pour relancer l’économie, elle maintiendrait ses taux d’intérêt au niveaux bas actuels au moins jusqu'en 2019 a également été un facteur d’aide, de même que la baisse des taux d’intérêt à long terme à un niveau que nous n’avions plus vu depuis octobre 2016. Toutes ces nouvelles ont conduit le marché à un très bon mois d’avril. Cependant, cet état d'esprit positif a brusquement changé en mai en raison de la détérioration de l'évolution d'un certain nombre de données économiques importantes. Menées par Wall Street, les principales Bourses se sont reprises au mois de juin. Ce sentiment sur les marchés boursiers a été largement alimentée par des taux d’intérêt qui continuaient leur évolution à la baisse sans précédent. Tout au long du premier semestre de 2019, la constitution du portefeuille est restée assez défensive. Nous avons éliminé nos positions dans RELX (anciennement Reed Elsevier), Accor, Suez, Veolia et Kering. Les nouvelles valeurs ajoutées au premier semestre de 2019 ont été Hera (entreprise de services publics italienne), Atos (société informatique), la société de médias française Lagardère, Takeaway.com, Wordline (actions partiellement acquises via Atos) et Orpea. Les positions les plus importantes du fonds au 30 juin sont Total (5,12%), DSM (4,35%) et NN Group (4,26%). 2.1.8. Politique future Les actions de la zone euro semblent toujours être correctement valorisées. Le ratio cours/bénéfices (P/E) anticipé sur 12 mois affiche un score de 13,2. Avec un ratio cours/valeur comptable (P/B) de 1,5, la région reste attractif en ce qui concerne les prix. La croissance des bénéfices pour les 12 prochains mois est environ de 7 %. La combinaison de données économiques plutôt faibles, mais accompagnées d'une baisse des taux d'intérêt (les banques centrales sont clairement disposées à intervenir aux États-Unis et en Europe) constitue actuellement un cocktail savoureux sur les marchés financiers. L'incertitude croissante des chiffres économiques justifie une estimation plus prudente des perspectives de croissance économique future. En conséquence, la prévisibilité (de la croissance) des bénéfices des entreprises s'est aussi détériorée. Nous continuons donc à investir dans des modèles d'entreprises prévisibles et moins cycliques. Nous sommes à la veille d'une nouvelle série de résultats (2e trimestre 2019). Ces résultats peuvent fournir une indication plus précise. Le gestionnaire continue d'appliquer la stratégie ascendante et sélectionne société par société selon les critères de sélection prescrits, mais d'un point de vue qui reste plutôt défensif. 2.1.9. Indicateur synthétique de risque et de rendement

Les indicateurs de risque et de rendement sont calculés conformément aux dispositions du Règlement 583/2010 de la Commission Européenne. Cet indicateur de risque et de rendement reflète la volatilité historique du fonds sur une période de 5 ans. L'échelle est représentée comme une séquence de catégories, indiquées par des chiffres entiers de 1 à 7, en ordre croissant et de gauche à droite, où l'évaluation du risque et du rendement est affichée de haut en bas.

Page 28: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

28

Les données historiques, utilisées pour le calcul de cet indicateur synthétique, ne pourraient constituer une indication fiable pour le futur profil de risque du fonds. La catégorie la plus basse (catégorie 1) ne veut pas dire qu'il est question d'un placement sans risque. Il ne peut y avoir aucune garantie que la catégorie de risque et de rendement demeure inchangée. La configuration du fonds peut varier au fil du temps.

Page 29: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAPNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

29

BILAN2.2.

TOTAL DE L'ACTIF NET 50.717.358,22 50.653.178,38

Actifs immobilisésI. 1.936,70 2.944,10Frais d'établissement et d'organisationA. 1.936,70 2.944,10

Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et instrumentsfinanciers dérivés

II. 49.604.545,72 48.090.394,23

Actions et autres valeurs assimilables à des actionsC.Actionsa. 49.604.545,72 48.090.394,23

Créances et dettes à un an au plusIV. 318.222,04 321.966,25CréancesA.

Avoirs fiscauxb. 330.514,46 321.966,25DettesB.

Montants à payer (-)a. -12.292,42

Dépôts et liquiditésV. 968.237,08 2.592.967,76Avoirs bancaires à vueA. 968.237,08 2.592.967,76

Comptes de régularisationVI. -175.583,32 -355.093,96Charges à imputer (-)C. -175.583,32 -355.093,96

TOTAL CAPITAUX PROPRES 50.717.358,22 50.653.178,38CapitalA. 43.204.039,51 51.216.838,01Participations au résultatB. 288.867,33 47.250,63Résultat de l'exercice (du semestre)D. 7.224.451,38 -610.910,26

SECTION 1: SCHEMA DU BILAN

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

Page 30: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

30

COMPTE DE RESULTATS2.3.

Réductions de valeur, moins-values et plus-valuesI. 6.472.707,99 -1.365.805,71Actions et autres valeurs assimilables à des actionsC.

Actionsa. 6.458.604,79 -1.366.472,64Autres valeurs mobilièresD. 516,05Positions et opérations de changeH.

Autres positions et opérations de changeb. 14.103,20 150,88

Produits et charges des placementsII. 1.063.404,03 1.036.135,27DividendesA. 1.202.080,98 1.211.497,29Intérêts d'emprunts (-)C. -1.642,91 -2.883,90Précomptes mobiliers (-)E.

D'origine étrangèreb. -137.034,04 -172.478,12

Autres produitsIII. 2.858,32 96.403,83AutresB. 2.858,32 96.403,83

Coûts d'exploitationIV. -314.518,96 -377.643,65Frais de transaction et de livraison inhérents aux placements (-)A. -13.750,59 -27.312,23Rémunération due au dépositaire (-)C. -4.477,25 -4.655,66Rémunération due au gestionnaire (-)D.

Gestion financièrea.R -242.394,78 -292.175,40

Gestion administrative et comptableb. -9.304,84 -13.425,57Frais administratifs (-)E. -2.233,84 -1.509,46Frais d'établissement et d'organisation (-)F. -3.143,06 -7.364,59Rémunérations, charges sociales et pensions (-)G. -8.245,04 -8.357,30Services et biens divers (-)H. -8.288,57 -2.572,89TaxesJ.

NR

-692,06-16.860,11

-574,61-17.916,87

Autres charges (-)K. -5.128,82 -1.779,07

Produits et charges de l'exercice (du semestre) 751.743,39 754.895,45Sous Total II + III + IV

Bénéfice courant (perte courante) avant impôts sur le résultatV. 7.224.451,38 -610.910,26

VII. Résultat de l'exercice (du semestre) 7.224.451,38 -610.910,26

SECTION 3: SCHEMA DU COMPTE DE RÉSULTATS

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

Page 31: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAPNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

31

COMPOSITION DES ACTIFS ET CHIFFRES-CLES2.4.

AMUNDI SA 10.500 1,30%EUR 1,27%61,40 644.700,00

    VALEURS MOBILIERES ET INSTRUMENTS DUMARCHE MONETAIRE NEGOCIES SUR UN MARCHEREGLEMENTE OU SUR UN MARCHE SIMILAIRE

ATOS 11.301 1,67%EUR 1,64%73,52 830.849,52CAPGEMINI SE 15.000 3,31%EUR 3,23%109,35 1.640.250,00CIE DE SAINT-GOBAIN 20.000 1,38%EUR 1,35%34,28 685.500,00ESSILORLUXOTTICA SA 16.500 3,82%EUR 3,74%114,75 1.893.375,00LAGARDERE GROUPE SCA NOM 35.000 1,62%EUR 1,58%22,90 801.500,00L'OREAL SA 6.982 3,53%EUR 3,45%250,50 1.748.991,00LVMH 4.500 3,40%EUR 3,32%374,30 1.684.350,00ORPEA SA 2.000 0,43%EUR 0,42%106,10 212.200,00RENAULT SA 17.000 1,89%EUR 1,85%55,29 939.930,00SANOFI 13.500 2,07%EUR 2,02%75,91 1.024.785,00TOTAL SA 52.644 5,22%EUR 5,12%49,28 2.594.033,10VINCI SA 16.000 2,90%EUR 2,84%90,06 1.440.960,00WORLDLINE SA 8.000 1,03%EUR 1,01%64,00 512.000,00

33,57% 32,84%16.653.423,62France 16.653.423,62

AIRBUS GROUP 7.910 1,99%EUR 1,94%124,68 986.218,80ASM INTERNATIONAL NV 16.000 1,85%EUR 1,81%57,26 916.160,00ASML HLDG 8.000 2,96%EUR 2,90%183,74 1.469.920,00DSM KONINKLIJKE 20.257 4,44%EUR 4,35%108,70 2.201.935,90ING GROEP 110.000 2,26%EUR 2,21%10,20 1.121.560,00KONINKLIJKE AHOLD NV 88.000 3,51%EUR 3,43%19,78 1.740.464,00NN GROUP NV 61.101 4,36%EUR 4,26%35,40 2.162.975,40TAKEAWAY HOLDING BV 4.000 0,66%EUR 0,65%82,40 329.600,00UNILEVER NV 24.000 2,59%EUR 2,53%53,56 1.285.440,00

24,62% 24,08%12.214.274,10Pays-Bas 12.214.274,10

AB INBEV 19.000 2,98%EUR 2,92%77,84 1.478.960,00ACKERMANS AND VAN HAAREN 11.000 2,92%EUR 2,86%131,90 1.450.900,00AGEAS NOM 33.000 3,05%EUR 2,97%45,71 1.508.430,00KBC 25.000 2,90%EUR 2,84%57,64 1.441.000,00MELEXIS 11.000 1,32%EUR 1,29%59,50 654.500,00PROXIMUS 54.000 2,82%EUR 2,76%25,92 1.399.680,00SOLVAY 12.000 2,20%EUR 2,16%91,10 1.093.200,00UMICORE 11.000 0,63%EUR 0,61%28,20 310.200,00

18,82% 18,41%9.336.870,00Belgique 9.336.870,00

ADIDAS NAMEN AKT 6.000 3,29%EUR 3,21%271,50 1.629.000,00DEUTSCHE BOERSE AG REG SHS 4.000 1,00%EUR 0,98%124,40 497.600,00DEUTSCHE TELEKOM AG REG SHS 38.000 1,17%EUR 1,14%15,21 578.056,00FRESENIUS SE & CO KGAA 13.000 1,25%EUR 1,22%47,68 619.840,00PUMA AG 20.000 2,36%EUR 2,31%58,65 1.173.000,00SAP AG 13.000 3,16%EUR 3,10%120,76 1.569.880,00SIEMENS AG REG 16.000 3,38%EUR 3,30%104,60 1.673.600,00VONOVIA SE 22.714 1,92%EUR 1,88%42,00 953.988,00

17,53% 17,14%8.694.964,00Allemagne 8.694.964,00

KERRY GROUP -A- 15.250 3,23%EUR 3,16%105,00 1.601.250,003,23% 3,16%1.601.250,00Irlande 1.601.250,00

ARCELORMITTAL - REGISTERED 40.000 1,27%EUR 1,24%15,74 629.440,001,27% 1,24%629.440,00Luxembourg 629.440,00

HERA SPA 141.000 0,96%EUR 0,94%3,36 474.324,00

100,00% 97,81%49.604.545,72ACTIONS 49.604.545,72

0,96% 0,94%474.324,00Italie 474.324,00

Composition des actifs au 30.06.192.4.1.

Dénomination Quantité au 30.06.19 Devise Coursen devises

Evaluation(en EUR)

%Portefeuille

%Actif Net

Page 32: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

32

BANCO ESPIRIT SANTO 16.412 0,00%EUR 0,00%0,00 0,00

0,00% 0,00%0,00ACTIONS 0,00

AUTRES VALEURS MOBILIERES

0,00% 0,00%0,00Portugal 0,00

Dénomination Quantité au 30.06.19 Devise Coursen devises

Evaluation(en EUR)

%Portefeuille

%Actif Net

TOTAL PORTEFEUILLE 100,00% 97,81%49.604.545,72

CACEIS 1,91%EUR 968.237,08Avoirs bancaires à vue 1,91%968.237,08

1,91%968.237,08DEPOTS ET LIQUIDITES0,63%318.222,04CREANCES ET DETTES DIVERSES-0,34%-173.646,62AUTRES

100,00%50.717.358,22TOTAL DE L'ACTIF NET

Répartition des actifs (en % du portefeuille)2.4.2.

Par paysAllemagne 17,53%Belgique 18,82%France 33,57%Irlande 3,23%Italie 0,96%Luxembourg 1,27%Pays-Bas 24,62%TOTAL 100,00%

Par secteurArt graphique et maisons d'édition 1,62%Assurances 4,36%Banques et institutions financières 8,21%Biens de consommation divers 2,59%Chimie 6,64%Construction et matériaux de construction 4,29%Distribution et commerce de détail 3,51%Electronique et semi-conducteurs 6,13%Electrotechnique et électronique 3,37%Energie et eau 0,96%Holdings et sociétés financières 5,89%Industrie aéronautique et astronautique 1,99%Industrie agro-alimentaire 3,23%Industrie automobile 1,89%Industrie minière 1,27%Industrie pharmaceutique et cosmétique 10,65%Internet et services d' Internet 9,18%Métaux non ferreux 0,63%Pétrole 5,23%Services de santé publique et service social 0,43%Sociétés immobilières 1,92%Tabac et alcool 2,98%Télécommunications 3,99%Textile et habillement 9,04%TOTAL 100,00%

Page 33: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAPNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

33

Par deviseEUR 100,00%TOTAL 100,00%

Changement dans la composition des actifs (en EUR)2.4.3.

Un chiffre proche de 0% montre que les transactions portant, selon le cas, sur les valeurs mobilières ou sur les actifs, à l'exception des dépôts et liquidités, ont été réalisées,durant une période déterminée, en fonction uniquement des souscriptions et des remboursements. Un pourcentage négatif indique que les souscriptions et lesremboursements n'ont donné lieu qu'à un nombre limité de transactions ou, le cas échéant, à aucune transaction dans le portefeuille.

La liste détaillée des transactions qui ont eu lieu pendant l'exercice est disponible sans frais chez CACEIS Belgium SA, Avenue du Port 86C, bte 320, 1000 Bruxelles, quiassure le service financier.

Taux de rotation

AchatsVentesTotal 1

SouscriptionsRemboursementsTotal 2

Moyenne de référence de l'actif net total

Taux de rotation

5.994.187,422.513.847,418.508.034,83

3.215.790,77294.680,11

3.510.470,88

46.682.778,88

1er SEMESTRE

10,71%

Evolution des souscriptions et des remboursements ainsi que de la valeur nette d'inventaire2.4.4.

N

Période Evolution du nombre d'actions en circulation Montants payés et reçus par l'OPC (EUR)

Valeur nette d'inventaireFin de période (en EUR)

AnnéeSouscrites Remboursées Fin de période

Cap. Cap.Souscriptions Remboursements

de la classed'une action

Cap. Cap. Cap. Cap.14.02.18 - 31.12.18 113.400 2 12.371.898,42 18.911,00 9.066,471.236 11.206.158,9301.01.19 - 30.06.19 86 18 844.469,24 173.657,16 10.702,371.304 13.955.893,25

R

Période Evolution du nombre d'actions en circulation Montants payés et reçus par l'OPC (EUR)

Valeur nette d'inventaireFin de période (en EUR)

AnnéeSouscrites Remboursées Fin de période

Cap. Dis. TotalSouscriptions Remboursements

de la classed'une action

Cap. Dis. Cap. Dis. Cap. Dis. Cap. Dis. Cap. Dis.2017 6.148,8112 156 70.214,28 897.790,226.573 40.416.135,776.5732018 5.298,47 97,9911 1.0912.665 67.938,87 6.504.285,15265.136,055.493 2.665 29.365.637,258.158

01.01.19 - 30.06.19 6.207,00 114,7541 2019.458 247.198,89 121.022,952.124.122,645.514 22.123 36.761.464,9727.637

Page 34: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

34

Performances2.4.5.

* Il s'agit de chiffres du passé qui ne constituent pas un indicateur de performance future. Ces chiffres ne tiennent pas compted'éventuelles restructurations.

* Les rendements sont arrêtés à la fin de l'exercice comptable. Pour le rapport semestriel, l'exercice comptable s'entend de la périodede 12 mois qui précède la clôture du semestre.

* Par rendement annuel, il faut entendre le rendement absolu obtenu sur une année.

* Classe N : Diagramme en bâtons avec rendement annuel des 5 dernières années (en % et calculés en EUR):

* Classe R : Diagramme en bâtons avec rendement annuel des 10 dernières années (en % et calculés en EUR):

Capitalisation

20192018201720162015

5.00%

4.00%

3.00%

2.00%

1.00%

0.00%

4.6

Rendement annuelN

1 an

4,64%(en EUR)

Part

Tableau des performances historiques (rendements actuariels) :

Capitalisation*

* Les chiffres de performances présentés ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais liés aux émissions et rachats departs.

* Il s'agit des chiffres de performances des parts de capitalisation. Le calcul de la performance annualisée sur une période n donnéeest établi selon la formule suivante:

P (t; t+n) = ([(VNI t+n) / (VNI t)] ^ (1/n)) - 1 avec P (t; t+n) la performance de t à t+n VNI t+n la valeur nette d'inventaire par part en t+n VNI t la valeur nette d'inventaire par part en t n la période sous revue

Page 35: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAPNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

35

Capitalisation

2019201820172016201520142013201220112010

25.00%

20.00%

15.00%

10.00%

5.00%

0.00%

-5.00%

-10.00%

-15.00%

15.7

18

-11.

5

12.7

25.9

10.3

-11.

7

19.4

2.3 3.1

Rendement annuelR

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

3,07%(en EUR)

7,97%(en EUR)

4,15%(en EUR)

7,71%(en EUR)

Part Part Part Part

Tableau des performances historiques (rendements actuariels) : Capitalisation

*

* Les chiffres de performances présentés ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais liés aux émissions et rachats departs.

* Il s'agit des chiffres de performances des parts de capitalisation. Le calcul de la performance annualisée sur une période n donnéeest établi selon la formule suivante:

P (t; t+n) = ([(VNI t+n) / (VNI t)] ^ (1/n)) - 1 avec P (t; t+n) la performance de t à t+n VNI t+n la valeur nette d'inventaire par part en t+n VNI t la valeur nette d'inventaire par part en t n la période sous revue

Frais courants

Classe N

- Part de capitalisation (BE6285670707) : 0,22%

Classe R

- Part de capitalisation (BE0161746475) : 1,74%- Part de distribution (BE6309126520) : 1,88%

Les frais de fonctionnement sont les coûts qui sont engagés, au cours d'une année, dans le fonds.

Le pourcentage des frais courants ne tient pas compte des aspects suivants : frais de transaction du portefeuille, sauf en cas derémunération d’entrée ou de sortie payée par le fonds à l’achat ou la vente d’actions d’un autre organisme de placement collectif.

Frais2.4.6.

Page 36: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL EUROPEAN EQUITY LARGE CAP NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

36

Notes aux états financiers et autres informations2.4.7.

NOTE 1 - Autres revenus

La section « III. B. Autres » du compte de résultat contient pricipalement l'annulation d'anciennes provisions de frais inutilisées.

NOTE 2 - Autres charges

Le poste « IV. K. Autres charges (-) » du compte de résultats est principalement composé principalement d'une facture pour 2018 et2019 (conseil juridique).

Page 37: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERM

37

3. INFORMATIONS SUR LE COMPARTIMENTNAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERM

3.1. RAPPORT DE GESTION

3.1.1. Date de lancement du compartiment et prix de souscription des parts 31/12/1992 au prix de 2.478,94 EUR par part.

3.1.2. Cotation en bourse Non applicable.

3.1.3. Objectif et lignes de force de la politique de placement Ce compartiment vise à obtenir un rendement optimal au moyen d'une gestion active. Les actifs de ce compartiment seront principalement investis dans des titres de créance (obligations et autres titres de valeur assimilés) qui sont émis par des gouvernements, des organismes garantis par des gouvernements, des organisations internationales ou supranationales et par des entreprises. Ceux-ci sont principalement libellés en euro. L'échéance moyenne des titres de créance dans lesquels il est investi, se situe entre 1 et 5 ans.

Pour ce compartiment, aucun indicateur de référence n'est appliqué.

Il n'y a pas de protection ou de garantie du capital, ni pour ce compartiment, ni pour ses actionnaires.

Catégories d’actifs autorisés

Les actifs de ce compartiment seront principalement investis dans des titres de créance (obligations et autres titres de valeur assimilés) qui sont émis par des gouvernements, des organismes garantis par des gouvernements, des organisations internationales ou supranationales et par des entreprises. Ceux-ci sont principalement libellés en euro. La partie résiduelle des actifs peut être investie dans d'autres titres ou instruments du marché monétaire que décrits ci-dessus, ou dans des liquidités. Les investissements correspondent aux règles fixées par l'arrêté royal du 12 novembre 2012, relatif aux organismes de placement collectif qui répondent aux conditions de la directive 2009/65/CE. Le compartiment ne pourra investir plus de 10% de ses actifs dans d'autres OPCVM ou OPC.

Opérations autorisées sur instruments financiers dérivés

On peut, en outre, utiliser des dérivés dans les limites fixées par le conseil d'administration et en respectant les dispositions prévues dans la loi et la réglementation en vigueur. Les opérations sur produits dérivés ne servent qu'à couvrir les risques. L'utilisation de produits dérivés n'a donc aucun effet sur le profil de risque du compartiment.

Particularités des obligations et titres de créance

Les obligations et titres de créance dans lesquels le compartiment investit, ont une notation minimale de la catégorie « investissement » (soit, une évaluation de BBB- ou plus élevée selon Standard & Poors ou une évaluation équivalente de Moody’s of Fitch et peuvent être émis par toute sorte d'émetteurs : gouvernements, pouvoirs publics locaux, organismes de droit public internationaux et sociétés privées ; cette liste n'est pas exhaustive. L'échéance moyenne des titres de créance dans lesquels il est investi, se situe entre 1 et 5 ans.

Prêt d'instruments financiers

Le compartiment se réserve le droit de prêter des instruments financiers. Dans ce cas, le prospectus sera adapté.

Description de la stratégie générale visant à couvrir le risque de change

Le compartiment peut investir (une partie de) son patrimoine dans des instruments financiers, libellés en d'autres devises que l'euro. Dans ce cas, la valeur des investissements peut également être affectée par les fluctuations des taux de change des devises dans lesquelles les investissements ont été libellés. Toutes les positions non libellées en euros, sont toutefois couvertes au mieux, en euros. Aucune position active en devises n'est donc occupée.

Dérogation obtenue

Le compartiment bénéficie d'une dérogation pour investir jusqu'à 100% de ses actifs dans différentes émissions de titres et instruments du marché monétaire qui sont émis ou garantis par un état membre de l'espace économique européen, ses autorités locales, un état qui n'est pas membre de l'espace économique européen ou des organismes internationaux de droit

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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public dont font partie un ou plusieurs états membres de l'espace économique européen. Le compartiment n'investira pas plus de 35% de ses actifs dans des titres ou instruments du marché monétaire d'un pays particulier.

3.1.4. Gestion financière du portefeuille Voir 1. Informations générales sur la société d’investissement, 1.1. Organisation de la société d’investissement.

3.1.5. Distributeurs Voir 1. Informations générales sur la société d’investissement, 1.1. Organisation de la société d’investissement.

3.1.6. Indice et benchmark Pour ce compartiment, aucun indicateur de référence n'est appliqué.

3.1.7. Politique suivie pendant l’exercice Rendement

Durant le premier semestre de 2019, le fonds Nagelmackers Institutional Medium Term a réalisé un rendement de +0.77%. L’indice de référence (IBOXX Eurozone Sovereign 1-3 Total Return Index) a affiché une performance de +0.40% sur la même période.

Rétrospective

En Europe, la faiblesse lancinante de l’inflation en zone euro, conjuguée à l’aplatissement des courbes de taux et aux incertitudes économiques, ne peut pas laisser la BCE de marbre. L’actuel patron de l’institut francfortois a bien fait comprendre qu’un assouplissement monétaire apparaît de plus en plus probable. Dans ce contexte, la BCE pourrait bientôt signaler le maintien de taux d’intérêt au plancher pendant une période prolongée et ensuite agir sur les taux d’intérêt pour éviter tout renchérissement de l’euro. Les investisseurs s’attendent à ce que la BCE réduise son taux de dépôt au 2e semestre 2019 à -0,50% voire -0,60% (contre -0,40% actuellement).

Les risques de dégradation de la conjoncture persistent, sur fond de guerres commerciales, de montée des tensions géopolitiques et de ralentissement de la croissance économique mondiale. Au niveau global, les indicateurs avancés continuent d’évoluer à un rythme relativement faible, se stabilisant toutefois à un plus bas sur trois ans. La baisse de régime est surtout palpable dans le secteur manufacturier, plus exposé au commerce mondial et aux menaces de droits de douane américains. Celui-ci est même tombé en contraction, chose qui ne s’était plus produite depuis l’automne 2012. Le risque que cette faiblesse persistante dans l’industrie ne déteigne sur le secteur des services ne s’est heureusement pas vraiment produit même si la tendance, là aussi, a fléchi depuis quelques mois. Ce constat est également valable pour les Etats-Unis et en Europe, si ce n’est que la première est clairement en « mode décélération » alors que la seconde est plutôt en « mode stabilisation ». Au pays de l’Oncle Sam les enquêtes d’activité (PMI, ISM) indiquent un taux de croissance annualisé au 2e trimestre variant entre +1,5% et +2,3% (contre +3,1% au 1er trimestre). Dans la zone euro, les données agrégées correspondent à une progression du PIB de seulement +0,2% (contre +0,4%).

Le deuxième trimestre a été positif pour l’ensemble des marchés obligataires. Le ralentissement économique prononcé, couplé à la persistance des incertitudes, a conduit les investisseurs à tabler sur une réponse rapide de la part des banques centrales, à commencer par la Fed. L’infléchissement attendu de la politique monétaire pour venir à la rescousse ne résoudra pas fondamentalement les problèmes économiques mais il devrait néanmoins contribuer à éviter une récession ou un risque de déflation. Une des interrogations majeures concerne l’absence d’inflation plus vigoureuse à ce stade avancé du cycle économique. De plus, la baisse continue des anticipations d’inflation future suscite l’inquiétude des banquiers centraux de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui n’a fait que renforcer la perspective d’une réduction des taux d’intérêt aux Etats-Unis mais peut-être aussi en Europe. La courbe des taux d’intérêt a non seulement glissé vers le bas mais elle s’est davantage creusée sur des maturités intermédiaires à tel point que le marché obligataire intègre pas moins de trois abaissements de taux d’intérêt dans les douze prochains mois, ce qui est déjà considérable. Les rendements des obligations gouvernementales ont ainsi nettement reflué pendant la période sous revue. Le taux d’intérêt du bon du Trésor américain à 10 ans s’est établi tout juste à 2,00, en baisse de 41 points de base en l’espace de trois mois alors que celui du Bund allemand à 10 ans s’est enfoncé en territoire négatif à -0,33%, soit 25 points de base de moins que fin mars. Dans ces conditions, les emprunts d’Etat européens (+3,4% en EUR) et américains (+3,0% en USD) ont engrangé des gains substantiels tout à fait inattendus. La baisse des rendements souverains a, une fois de plus, été bénéfique pour les obligations à risque de crédit. La quête de rendement reste plus que jamais omniprésente tant pour les obligations d’entreprises (+2,2% en EUR) que pour le haut rendement (+3,0% en USD).

Ce ton apaisant a redonné confiance aux marchés. Notre fonds a renforcé son positionnement sur les pays satellites, avec notamment une légère surpondération de l’Espagne et de l’Italie. Les supranationaux ont continué d'être pris en compte. Les obligations allemandes sont très fortement sous-pondérées.

3.1.8. Politique future Le ralentissement de la croissance économique globale va persister au 3eme trimestre. Cela étant, le risque de récession semble exagéré vu la bonne tenue des affaires dans les services, l’amélioration de l’emploi et des salaires, le robinet du crédit

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toujours ouvert et le rebond significatif des marchés financiers. La Chine a pris des mesures pour stimuler son économie l’activité manufacturière pourrait doucement reprendre des couleurs en cas d’accord commercial entre les deux superpuissances. Toutefois, l’éclaircie conjoncturelle pourrait s’avérer être poussive et ainsi inciter les investisseurs à marquer une pause, après la forte hausse du début de l’année.

Les banques centrales, et en particulier la Banque Centrale Européenne, semble vouloir ralentir le rythme du resserrement de sa politique monétaire. Les taux de la BCE devraient rester à des points bas au moins jusqu’à la fin de l’été 2019.

3.1.9. Indicateur synthétique de risque et de rendement

Les indicateurs de risque et de rendement sont calculés conformément aux dispositions du Règlement 583/2010 de la Commission Européenne.

Cet indicateur de risque et de rendement reflète la volatilité historique du fonds sur une période de 5 ans. L'échelle est représentée comme une séquence de catégories, indiquées par des chiffres entiers de 1 à 7, en ordre croissant et de gauche à droite, où l'évaluation du risque et du rendement est affichée de haut en bas.

Les données historiques, utilisées pour le calcul de cet indicateur synthétique, ne pourraient constituer une indication fiable pour le futur profil de risque du fonds. La catégorie la plus basse (catégorie 1) ne veut pas dire qu'il est question d'un placement sans risque. Il ne peut y avoir aucune garantie que la catégorie de risque et de rendement demeure inchangée. La configuration du fonds peut varier au fil du temps.

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BILAN3.2.

TOTAL DE L'ACTIF NET 61.956.994,85 56.316.051,63

Actifs immobilisésI. 1.933,95 2.941,35Frais d'établissement et d'organisationA. 1.933,95 2.941,35

Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et instrumentsfinanciers dérivés

II. 60.026.233,40 53.041.688,55

Obligations et autres titres de créanceA.Obligationsa. 60.026.233,40 53.041.688,55

Créances et dettes à un an au plusIV. -13.661,34 -161.469,03DettesB.

Montants à payer (-)a. -13.661,34 -161.469,03

Dépôts et liquiditésV. 1.763.190,55 3.262.537,08Avoirs bancaires à vueA. 1.763.190,55 3.262.537,08

Comptes de régularisationVI. 179.298,29 170.353,68Produits acquisB. 324.924,30 426.576,92Charges à imputer (-)C. -145.626,01 -256.223,24

TOTAL CAPITAUX PROPRES 61.956.994,85 56.316.051,63CapitalA. 61.436.934,57 56.780.147,14Participations au résultatB. -1.689,41 8.815,16Résultat de l'exercice (du semestre)D. 521.749,69 -472.910,67

SECTION 1: SCHEMA DU BILAN

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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COMPTE DE RESULTATS3.3.

Réductions de valeur, moins-values et plus-valuesI. 342.984,43 -715.496,70Obligations et autres titres de créanceA.

Obligationsa. 342.984,43 -715.496,70

Produits et charges des placementsII. 390.208,19 466.387,14IntérêtsB.

Valeurs mobilières/instruments du marché monétairea. 393.925,34 474.429,92Intérêts d'emprunts (-)C. -3.717,15 -8.042,78

Autres produitsIII. 3.464,18 295,75AutresB. 3.464,18 295,75

Coûts d'exploitationIV. -214.907,11 -224.096,86Frais de transaction et de livraison inhérents aux placements (-)A. -1.356,72Rémunération due au dépositaire (-)C. -7.840,57 -7.007,78Rémunération due au gestionnaire (-)D.

Gestion financièrea.R -144.430,05 -155.319,47

Gestion administrative et comptableb. -12.480,07 -15.766,57Frais administratifs (-)E. -2.170,06 -1.522,55Frais d'établissement et d'organisation (-)F. -3.511,26 -7.904,64Rémunérations, charges sociales et pensions (-)G. -7.928,95 -8.694,55Services et biens divers (-)H. -11.492,68 -2.578,27TaxesJ.

NR

-682,90-21.797,10

-277,36-22.300,86

Autres charges (-)K. -1.216,75 -2.724,81

Produits et charges de l'exercice (du semestre) 178.765,26 242.586,03Sous Total II + III + IV

Bénéfice courant (perte courante) avant impôts sur le résultatV. 521.749,69 -472.910,67

VII. Résultat de l'exercice (du semestre) 521.749,69 -472.910,67

SECTION 3: SCHEMA DU COMPTE DE RÉSULTATS

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

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COMPOSITION DES ACTIFS ET CHIFFRES-CLES3.4.

ADIF ALTA VELOCIDAD 1.875 15-25 22/09A 1.100.000 1,95%EUR 1,89%106,43% 1.170.713,50

VALEURS MOBILIERES ET INSTRUMENTS DUMARCHE MONETAIRE NEGOCIES SUR UN MARCHEREGLEMENTE OU SUR UN MARCHE SIMILAIRE

ALD SA FL.R 17-20 27/11Q 500.000 0,83%EUR 0,81%100,14% 500.675,00ASML HOLDING NV 3.375 13-23 19/09A 500.000 0,95%EUR 0,92%114,45% 572.230,00AUSTRIA 3.65 11-22 20/04A 1.250.000 2,34%EUR 2,26%112,19% 1.402.368,75BK NEDERLANDSE GEMEEN 0.375 15-22 14/01A 400.000 0,68%EUR 0,66%102,25% 408.986,00BNP PARIBAS SA FL.R 17-22 22/09Q 1.000.000 1,69%EUR 1,64%101,42% 1.014.150,00BONOS Y OBLIG D 0.3500 18-23 30/07A 2.300.000 3,93%EUR 3,80%102,47% 2.356.718,00BPIFRANCE FINANCE SA 0.75 14-21 25/10A 400.000 0,68%EUR 0,66%102,70% 410.808,00CADES 0.125 18-23 20/06A 1.000.000 1,71%EUR 1,65%102,45% 1.024.500,00CADES 4.375 06-21 25/10A 1.200.000 2,23%EUR 2,16%111,60% 1.339.200,00CARREFOUR BANQUE FL.R 16-21 20/04Q 1.400.000 2,34%EUR 2,27%100,38% 1.405.334,00CDC 0.20 17-22 01/03A 500.000 0,85%EUR 0,82%102,10% 510.520,00CORP ANDINA FOMENTO 0.50 17-22 25/01A 1.100.000 1,85%EUR 1,80%101,14% 1.112.562,00COUNCIL EUROPE 2.875 11-21 31/08A 863.000 1,55%EUR 1,50%107,51% 927.768,15DANONE EMTN FL.R 15-20 14/01Q 500.000 0,83%EUR 0,81%100,12% 500.600,00DEUTSCHE BAHN FIN BV 4.375 09-21 23/09A 400.000 0,73%EUR 0,71%110,27% 441.066,00DEUTSCHE TEL INTL FIN 0.375 17-21 30/10A 800.000 1,35%EUR 1,31%101,21% 809.688,00FADE 0.625 17-22 17/03A 700.000 1,19%EUR 1,16%102,43% 716.996,00FADE 5.90 11-21 17/03A 100.000 0,18%EUR 0,18%110,58% 110.575,00FORD MOTOR CREDIT FL.R 18-22 07/12Q 500.000 0,80%EUR 0,78%96,19% 480.945,00HSBC HOLDING FL.R 17-22 27/09Q 600.000 1,00%EUR 0,97%100,48% 602.880,00ICO EMTN 6.00 11-21 08/03A 600.000 1,11%EUR 1,07%110,63% 663.765,00ITALIE 0.45 16-21 01/06S 3.500.000 5,86%EUR 5,66%100,33% 3.511.462,50ITALIE BTP 0.65 16-23 15/10S 2.900.000 4,75%EUR 4,60%98,31% 2.850.859,50ITALY 0.35 16-21 01/11S 1.500.000 2,49%EUR 2,42%99,80% 1.497.000,00ITALY 0.65 15-20 01/11S 1.500.000 2,52%EUR 2,44%100,84% 1.512.637,50ITALY 0.90 17-22 01/08S 1.400.000 2,34%EUR 2,27%100,31% 1.404.319,00ITALY 4.75 11-21 01/09S 500.000 0,91%EUR 0,88%109,24% 546.195,00ITALY BTP 0.70 15-20 01/05S 1.000.000 1,68%EUR 1,62%100,62% 1.006.170,00ITALY BTP 1.20 17-22 01/04S 1.700.000 2,87%EUR 2,78%101,36% 1.723.060,50ITALY BTP 1.35 15-22 15/04S 1.600.000 2,71%EUR 2,63%101,72% 1.627.472,00ITALY BTP 2.15 14-21 15/12S 1.000.000 1,73%EUR 1,68%103,86% 1.038.560,00ITALY BTPS 5.00 11-22 01/03S 500.000 0,93%EUR 0,90%111,43% 557.157,50JAPAN FIN ORG MUNI 0.875 14-21 22/09A 500.000 0,86%EUR 0,83%102,68% 513.380,00JOHN DEERE BANK SA FL.R 16-20 21/04Q 500.000 0,83%EUR 0,81%100,20% 501.010,00JPMORGAN CHASE 2.75 12-22 24/08A 1.000.000 1,81%EUR 1,75%108,71% 1.087.140,00KBC GROUP 0.75 17-22 01/03M 2.000.000 3,40%EUR 3,30%102,14% 2.042.840,00KONINKLIJKE DSM NV 1.375 15-22 26/09A 500.000 0,88%EUR 0,85%105,31% 526.535,00MAROCCO KINGDOM REGS 4.50 10-20 05/10A 600.000 1,06%EUR 1,02%105,59% 633.564,00OSEO 2.375 12-22 25/04A 500.000 0,90%EUR 0,87%108,16% 540.780,00RATP 4.00 09-21 23/09A 500.000 0,92%EUR 0,89%109,98% 549.900,00REGIE AUTONOME DES 2.875 10-22 09/09A 600.000 1,11%EUR 1,07%110,82% 664.923,00RESEAU FERRE FRANCE 4.375 06-22 02/06A 500.000 0,95%EUR 0,92%114,26% 571.292,50SCANIA CV AB FL.R 17-20 20/04Q 500.000 0,83%EUR 0,81%100,12% 500.620,00SIEMENS FINANCIER 0.375 18-23 06/09A 1.500.000 2,56%EUR 2,48%102,26% 1.533.862,50SNCF RESEAU REGS 0.10 16-21 27/05A 500.000 0,84%EUR 0,82%101,10% 505.487,50SOCIETE GENERALE FL.R 17-22 01/04Q 1.500.000 2,52%EUR 2,44%100,98% 1.514.670,00SPAIN 0.75 16-21 30/07A 2.500.000 4,27%EUR 4,13%102,47% 2.561.750,00SPAIN 5.85 11-22 31/01A 600.000 1,16%EUR 1,13%116,23% 697.374,00STE DES AUTO PARIS-R FL.R 15-20 03/01Q 1.000.000 1,67%EUR 1,62%100,30% 1.003.020,00UNEDIC 0.30 15-16 04/11A 500.000 0,85%EUR 0,82%101,87% 509.367,50UNILEVER NV REGS 0.50 15-22 03/02A 1.000.000 1,70%EUR 1,64%101,82% 1.018.150,00VOLKSWAGEN FIN SERV 0.75 15-21 14/10A 1.500.000 2,54%EUR 2,46%101,55% 1.523.257,50WELLS FARGO FL.R 16-21 26/04Q 1.000.000 1,68%EUR 1,63%100,77% 1.007.680,00WESTPAC BANKING CORP 0.375 17-23 05/03A 1.000.000 1,69%EUR 1,64%101,39% 1.013.875,00

94,59% 91,64%56.778.420,40OBLIGATIONS 56.778.420,40

94,59% 91,64%56.778.420,40EUR 56.778.420,40

Composition des actifs au 30.06.193.4.1.

Dénomination Quantité au 30.06.19 Devise Coursen devises

Evaluation(en EUR)

%Portefeuille

%Actif Net

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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DAIMLER INTL FI 0.2500 18-21 09/08A 1.000.000 1,68%EUR 1,62%100,62% 1.006.245,00

AUTRES VALEURS MOBILIERES

GOLDMAN SACHS GROUP FL.R 16-21 27/07Q 1.000.000 1,69%EUR 1,64%101,41% 1.014.130,00SPAIN 0.40 17-22 30/04A 1.200.000 2,04%EUR 1,98%102,29% 1.227.438,00

5,41% 5,24%3.247.813,00OBLIGATIONS 3.247.813,00

5,41% 5,24%3.247.813,00EUR 3.247.813,00

Dénomination Quantité au 30.06.19 Devise Coursen devises

Evaluation(en EUR)

%Portefeuille

%Actif Net

TOTAL PORTEFEUILLE 100,00% 96,88%60.026.233,40

CACEIS 2,85%EUR 1.763.190,55Avoirs bancaires à vue 2,85%1.763.190,55

2,85%1.763.190,55DEPOTS ET LIQUIDITES-0,02%-13.661,34CREANCES ET DETTES DIVERSES0,29%181.232,24AUTRES

100,00%61.956.994,85TOTAL DE L'ACTIF NET

Répartition des actifs (en % du portefeuille)3.4.2.

Par paysAllemagne 3,27%Australie 1,69%Autriche 2,34%Belgique 3,40%Espagne 15,84%Etats-Unis 4,29%France 22,48%Italie 28,78%Japon 0,86%Luxembourg 0,83%Maroc 1,06%Pays-Bas 9,79%Royaume-Uni 2,69%Suède 0,83%Vénézuela 1,85%TOTAL 100,00%

Par deviseEUR 100,00%TOTAL 100,00%

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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Changement dans la composition des actifs (en EUR)3.4.3.

Un chiffre proche de 0% montre que les transactions portant, selon le cas, sur les valeurs mobilières ou sur les actifs, à l'exception des dépôts et liquidités, ont été réalisées,durant une période déterminée, en fonction uniquement des souscriptions et des remboursements. Un pourcentage négatif indique que les souscriptions et lesremboursements n'ont donné lieu qu'à un nombre limité de transactions ou, le cas échéant, à aucune transaction dans le portefeuille.

La liste détaillée des transactions qui ont eu lieu pendant l'exercice est disponible sans frais chez CACEIS Belgium SA, Avenue du Port 86C, bte 320, 1000 Bruxelles, quiassure le service financier.

Taux de rotation

AchatsVentesTotal 1

SouscriptionsRemboursementsTotal 2

Moyenne de référence de l'actif net total

Taux de rotation

14.947.729,0019.034.277,9933.982.006,99

675.485,004.358.268,305.033.753,30

62.290.069,50

1er SEMESTRE

46,47%

Evolution des souscriptions et des remboursements ainsi que de la valeur nette d'inventaire3.4.4.

N

Période Evolution du nombre d'actions en circulation Montants payés et reçus par l'OPC (EUR)

Valeur nette d'inventaireFin de période (en EUR)

AnnéeSouscrites Remboursées Fin de période

Cap. Cap.Souscriptions Remboursements

de la classed'une action

Cap. Cap. Cap. Cap.2017 22.963 6.647 2.312.591,43 669.153,49 10.064,0061.076 6.146.703,852018 1.044 5.671 10.372.413,26 580.410,08 10.013,231.597 15.991.127,85

01.01.19 - 30.06.19 60 308 603.294,00 3.085.456,23 10.124,601.349 13.658.081,84

R

Période Evolution du nombre d'actions en circulation Montants payés et reçus par l'OPC (EUR)

Valeur nette d'inventaireFin de période (en EUR)

AnnéeSouscrites Remboursées Fin de période

Cap. Cap.Souscriptions Remboursements

de la classed'une action

Cap. Cap. Cap. Cap.2017 136.481 164.663 8.118.554,26 9.801.383,05 59,41911.581 54.161.188,062018 18.733 93.673 1.108.662,06 5.531.802,51 58,72836.641 49.126.900,61

01.01.19 - 30.06.19 1.225 21.624 72.191,00 1.272.812,07 59,17816.242 48.298.913,01

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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Performances3.4.5.

* Il s'agit de chiffres du passé qui ne constituent pas un indicateur de performance future. Ces chiffres ne tiennent pas compted'éventuelles restructurations.

* Les rendements sont arrêtés à la fin de l'exercice comptable. Pour le rapport semestriel, l'exercice comptable s'entend de la périodede 12 mois qui précède la clôture du semestre.

* Par rendement annuel, il faut entendre le rendement absolu obtenu sur une année.

* Classe N : Diagramme en bâtons avec rendement annuel des 5 dernières années (en % et calculés en EUR):

* Classe R : Diagramme en bâtons avec rendement annuel des 10 dernières années (en % et calculés en EUR):

Capitalisation

20192018201720162015

1.00%

0.00%

-0.3

1.1

Rendement annuelN

1 an

1,12%(en EUR)

Part

Tableau des performances historiques (rendements actuariels) : Capitalisation

*

* Les chiffres de performances présentés ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais liés aux émissions et rachats departs.

* Il s'agit des chiffres de performances des parts de capitalisation. Le calcul de la performance annualisée sur une période n donnéeest établi selon la formule suivante:

P (t; t+n) = ([(VNI t+n) / (VNI t)] ^ (1/n)) - 1 avec P (t; t+n) la performance de t à t+n VNI t+n la valeur nette d'inventaire par part en t+n VNI t la valeur nette d'inventaire par part en t n la période sous revue

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL MEDIUM TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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Kapitalisatie

2019201820172016201520142013201220112010

3.00%

2.00%

1.00%

0.00%

-1.00%

2.5

0.3

3

1.1 1.

3

0.1

0.4

-0.8

-1

0.4

Rendement annuelR

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

0,44%(en EUR)

-0,46%(en EUR)

-0,19%(en EUR)

0,72%(en EUR)

Part Part Part Part

Kapitalisatie* Tableau des performances historiques (rendements actuariels) :

* Les chiffres de performances présentés ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais liés aux émissions et rachats departs.

* Il s'agit des chiffres de performances des parts de capitalisation. Le calcul de la performance annualisée sur une période n donnéeest établi selon la formule suivante:

P (t; t+n) = ([(VNI t+n) / (VNI t)] ^ (1/n)) - 1 avec P (t; t+n) la performance de t à t+n VNI t+n la valeur nette d'inventaire par part en t+n VNI t la valeur nette d'inventaire par part en t n la période sous revue

Frais courant

Classe N

- Part de capitalisation (BE6285672729) : 0,19%

Classe R

- Part de capitalisation (BE0137843067) : 0,87%

Les frais de fonctionnement sont les coûts qui sont engagés, au cours d'une année, dans le fonds.

Le pourcentage des frais courants ne tient pas compte des aspects suivants : frais de transaction du portefeuille, sauf en cas derémunération d’entrée ou de sortie payée par le fonds à l’achat ou la vente d’actions d’un autre organisme de placement collectif.

Frais3.4.6.

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Notes aux états financiers et autres informations3.4.7.

NOTE 1 - Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et instruments financiers dérivés

Le poste « II. A. a. Obligations » du bilan contient non seulement des obligations à long terme, mais aussi des obligations à court termedont la date d'échéance est inférieure à 397 jours:

Code Isin Dénomination Date d'échéanceES0001353244 COM FORAL NAVARRA 4.15 09-19 30/09A 30.09.19

XS0925003732 EXP-IMP BANK KOREA 2.00 13-20 30/04A 30.04.20

IE0034074488 IRISH GOVT TREASURY 4.50 04-20 18/04A 18.04.20

NOTE 2 - Autres revenus

La section « III. B. Autres » du compte de résultat contient pricipalement l'annulation d'anciennes provisions de frais inutilisées.

NOTE 3 - Autres charges

Le poste « IV. K. Autres charges (-) » du compte de résultats est principalement composé principalement d'une facture pour 2018 et2019 (conseil juridique).

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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4. INFORMATIONS SUR LE COMPARTIMENTNAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM

4.1. RAPPORT DE GESTION

4.1.1. Date de lancement du compartiment et prix de souscription des parts 29/01/1993 au prix de 2.478,94 EUR par part.

4.1.2. Cotation en bourse Non applicable.

4.1.3. Objectif et lignes de force de la politique de placement Ce compartiment vise à obtenir un rendement optimal au moyen d'une gestion active. Les actifs de ce compartiment seront principalement investis dans des titres de créance (obligations et autres titres de valeur assimilés) qui sont émis par des gouvernements, des organismes garantis par des gouvernements, des organisations internationales ou supranationales et par des entreprises. Ceux-ci sont principalement libellés en euro.

Pour ce compartiment, aucun indicateur de référence n'est appliqué.

Il n'y a pas de protection ou de garantie du capital, ni pour ce compartiment, ni pour ses actionnaires.

Catégories d’actifs autorisés

Les actifs de ce compartiment seront principalement investis dans des titres de créance (obligations et autres titres de valeur assimilés) qui sont émis par des gouvernements, des organismes garantis par des gouvernements, des organisations internationales ou supranationales et par des entreprises. Ceux-ci sont principalement libellés en euro. La partie résiduelle des actifs peut être investie dans d'autres titres ou instruments du marché monétaire que décrits ci-dessus, ou dans des liquidités. Les investissements correspondent aux règles fixées par l'arrêté royal du 12 novembre 2012, relatif aux organismes de placement collectif qui répondent aux conditions de la directive 2009/65/CE. Le compartiment ne pourra investir plus de 10% de ses actifs dans d'autres OPCVM ou OPC.

Opérations autorisées sur instruments financiers dérivés

On peut, en outre, utiliser des dérivés dans les limites fixées par le conseil d'administration et en respectant les dispositions prévues dans la loi et la réglementation en vigueur. Les opérations sur produits dérivés ne servent qu'à couvrir les risques. L'utilisation de produits dérivés n'a donc aucun effet sur le profil de risque du compartiment.

Particularités des obligations et titres de créance

Les obligations et titres de créance dans lesquels le compartiment investit, ont une notation minimale de la catégorie « investissement » (soit, une évaluation de BBB- ou plus élevée selon Standard & Poors ou une évaluation équivalente de Moody’s of Fitch) et peuvent être émis par toute sorte d'émetteurs : gouvernements, pouvoirs publics locaux, organismes de droit public internationaux et sociétés privées ; cette liste n'est pas exhaustive. L'échéance moyenne est d'au moins 12 mois. Le gestionnaire a, néanmoins, le choix d'y déroger selon son estimation de l'évolution future des taux d'intérêt.

Prêt d'instruments financiers

Le compartiment se réserve le droit de prêter des instruments financiers. Dans ce cas, le prospectus sera adapté.

Description de la stratégie générale visant à couvrir le risque de change

Le compartiment peut investir (une partie de) son patrimoine dans des instruments financiers, libellés en d'autres devises que l'euro. Dans ce cas, la valeur des investissements peut également être affectée par les fluctuations des taux de change des devises dans lesquelles les investissements ont été libellés. Toutes les positions non libellées en euros, sont toutefois couvertes au mieux, en euros. Aucune position active en devises n'est donc occupée.

Dérogation obtenue

Le compartiment bénéficie d'une dérogation pour investir jusqu'à 100% de ses actifs dans différentes émissions de titres et instruments du marché monétaire qui sont émis ou garantis par un état membre de l'espace économique européen, ses autorités locales, un état qui n'est pas membre de l'espace économique européen ou des organismes internationaux de droit

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public dont font partie un ou plusieurs états membres de l'espace économique européen. Le compartiment n'investira pas plus de 35% de ses actifs dans des titres ou instruments du marché monétaire d'un pays particulier.

4.1.4. Gestion financière du portefeuille Voir 1. Informations générales sur la société d’investissement, 1.1. Organisation de la société d’investissement.

4.1.5. Distributeurs Voir 1. Informations générales sur la société d’investissement, 1.1. Organisation de la société d’investissement.

4.1.6. Indice et benchmark Pour ce compartiment, aucun indicateur de référence n'est appliqué.

4.1.7. Politique suivie pendant l’exercice Rendement Durant le premier semestre de 2019, le fonds Nagelmackers Institutional Variable Term a réalisé un rendement de +5.11%. L’indice de référence (IBOXX Euro Eurozone Sovereign Total Return) a réalisé +5.98% sur la même période. Rétrospective En Europe, la faiblesse lancinante de l’inflation en zone euro, conjuguée à l’aplatissement des courbes de taux et aux incertitudes économiques, ne peut pas laisser la BCE de marbre. L’actuel patron de l’institut francfortois a bien fait comprendre qu’un assouplissement monétaire apparaît de plus en plus probable. Dans ce contexte, la BCE pourrait bientôt signaler le maintien de taux d’intérêt au plancher pendant une période prolongée et ensuite agir sur les taux d’intérêt pour éviter tout renchérissement de l’euro. Les investisseurs s’attendent à ce que la BCE réduise son taux de dépôt au 2e semestre 2019 à -0,50% voire -0,60% (contre -0,40% actuellement). Les risques de dégradation de la conjoncture persistent, sur fond de guerres commerciales, de montée des tensions géopolitiques et de ralentissement de la croissance économique mondiale. Au niveau global, les indicateurs avancés continuent d’évoluer à un rythme relativement faible, se stabilisant toutefois à un plus bas sur trois ans. La baisse de régime est surtout palpable dans le secteur manufacturier, plus exposé au commerce mondial et aux menaces de droits de douane américains. Celui-ci est même tombé en contraction, chose qui ne s’était plus produite depuis l’automne 2012. Le risque que cette faiblesse persistante dans l’industrie ne déteigne sur le secteur des services ne s’est heureusement pas vraiment produit même si la tendance, là aussi, a fléchi depuis quelques mois. Ce constat est également valable pour les Etats-Unis et en Europe, si ce n’est que la première est clairement en « mode décélération » alors que la seconde est plutôt en « mode stabilisation ». Au pays de l’Oncle Sam les enquêtes d’activité (PMI, ISM) indiquent un taux de croissance annualisé au 2e trimestre variant entre +1,5% et +2,3% (contre +3,1% au 1er trimestre). Dans la zone euro, les données agrégées correspondent à une progression du PIB de seulement +0,2% (contre +0,4%). Le deuxième trimestre a été positif pour l’ensemble des marchés obligataires. Le ralentissement économique prononcé, couplé à la persistance des incertitudes, a conduit les investisseurs à tabler sur une réponse rapide de la part des banques centrales, à commencer par la Fed. L’infléchissement attendu de la politique monétaire pour venir à la rescousse ne résoudra pas fondamentalement les problèmes économiques mais il devrait néanmoins contribuer à éviter une récession ou un risque de déflation. Une des interrogations majeures concerne l’absence d’inflation plus vigoureuse à ce stade avancé du cycle économique. De plus, la baisse continue des anticipations d’inflation future suscite l’inquiétude des banquiers centraux de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui n’a fait que renforcer la perspective d’une réduction des taux d’intérêt aux Etats-Unis mais peut-être aussi en Europe. La courbe des taux d’intérêt a non seulement glissé vers le bas mais elle s’est davantage creusée sur des maturités intermédiaires à tel point que le marché obligataire intègre pas moins de trois abaissements de taux d’intérêt dans les douze prochains mois, ce qui est déjà considérable. Les rendements des obligations gouvernementales ont ainsi nettement reflué pendant la période sous revue. Le taux d’intérêt du bon du Trésor américain à 10 ans s’est établi tout juste à 2,00, en baisse de 41 points de base en l’espace de trois mois alors que celui du Bund allemand à 10 ans s’est enfoncé en territoire négatif à -0,33%, soit 25 points de base de moins que fin mars. Dans ces conditions, les emprunts d’Etat européens (+3,4% en EUR) et américains (+3,0% en USD) ont engrangé des gains substantiels tout à fait inattendus. La baisse des rendements souverains a, une fois de plus, été bénéfique pour les obligations à risque de crédit. La quête de rendement reste plus que jamais omniprésente tant pour les obligations d’entreprises (+2,2% en EUR) que pour le haut rendement (+3,0% en USD). Ce ton apaisant a redonné confiance aux marchés. Notre fonds a renforcé son positionnement sur les pays satellites, avec notamment une légère surpondération de l’Espagne et de l’Italie. Les supranationaux ont continué d'être pris en compte. Les obligations françaises sont très fortement sous-pondérées et celles des Pays-Bas dans une moindre mesure.

4.1.8. Politique future Le ralentissement de la croissance économique globale va persister au 3eme trimestre. Cela étant, le risque de récession semble exagéré vu la bonne tenue des affaires dans les services, l’amélioration de l’emploi et des salaires, le robinet du crédit toujours ouvert et le rebond significatif des marchés financiers. La Chine a pris des mesures pour stimuler son économie

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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l’activité manufacturière pourrait doucement reprendre des couleurs en cas d’accord commercial entre les deux superpuissances. Toutefois, l’éclaircie conjoncturelle pourrait s’avérer être poussive et ainsi inciter les investisseurs à marquer une pause, après la forte hausse du début de l’année. Les banques centrales, et en particulier la Banque Centrale Européenne, semble vouloir ralentir le rythme du resserrement de sa politique monétaire. Les taux de la BCE devraient rester à des points bas au moins jusqu’à la fin de l’été 2019. 4.1.9. Indicateur synthétique de risque et de rendement

Les indicateurs de risque et de rendement sont calculés conformément aux dispositions du Règlement 583/2010 de la Commission Européenne. Cet indicateur de risque et de rendement reflète la volatilité historique du fonds sur une période de 5 ans. L'échelle est représentée comme une séquence de catégories, indiquées par des chiffres entiers de 1 à 7, en ordre croissant et de gauche à droite, où l'évaluation du risque et du rendement est affichée de haut en bas. Les données historiques, utilisées pour le calcul de cet indicateur synthétique, ne pourraient constituer une indication fiable pour le futur profil de risque du fonds. La catégorie la plus basse (catégorie 1) ne veut pas dire qu'il est question d'un placement sans risque. Il ne peut y avoir aucune garantie que la catégorie de risque et de rendement demeure inchangée. La configuration du fonds peut varier au fil du temps.

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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BILAN4.2.

TOTAL DE L'ACTIF NET 36.979.863,90 36.135.858,68

Actifs immobilisésI. 1.936,71 2.944,11Frais d'établissement et d'organisationA. 1.936,71 2.944,11

Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et instrumentsfinanciers dérivés

II. 36.178.703,56 35.051.999,06

Obligations et autres titres de créanceA.Obligationsa. 36.178.703,56 35.051.999,06

Créances et dettes à un an au plusIV. -282,09DettesB.

Montants à payer (-)a. -282,09

Dépôts et liquiditésV. 585.824,25 860.111,21Avoirs bancaires à vueA. 585.824,25 860.111,21

Comptes de régularisationVI. 213.681,47 220.804,30Produits acquisB. 334.623,19 414.261,86Charges à imputer (-)C. -120.941,72 -193.457,56

TOTAL CAPITAUX PROPRES 36.979.863,90 36.135.858,68CapitalA. 35.180.189,60 36.170.357,84Participations au résultatB. -300,99 -96,29Résultat de l'exercice (du semestre)D. 1.799.975,29 -34.402,87

SECTION 1: SCHEMA DU BILAN

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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COMPTE DE RESULTATS4.3.

Réductions de valeur, moins-values et plus-valuesI. 1.541.638,23 -307.279,94Obligations et autres titres de créanceA.

Obligationsa. 1.541.638,23 -307.279,94

Produits et charges des placementsII. 412.056,24 430.104,28IntérêtsB.

Valeurs mobilières/instruments du marché monétairea. 413.621,65 431.658,94Intérêts d'emprunts (-)C. -1.565,41 -1.554,66

Autres produitsIII. 1.850,74 122,01AutresB. 1.850,74 122,01

Coûts d'exploitationIV. -155.569,92 -157.349,22Frais de transaction et de livraison inhérents aux placements (-)A. -10,56 -56,49Rémunération due au dépositaire (-)C. -3.405,31 -4.320,86Rémunération due au gestionnaire (-)D.

Gestion financièrea.R -106.581,74 -107.101,57

Gestion administrative et comptableb. -7.175,49 -9.856,54Frais administratifs (-)E. -2.093,76 -1.522,55Frais d'établissement et d'organisation (-)F. -2.837,13 -5.943,76Rémunérations, charges sociales et pensions (-)G. -7.451,95 -7.919,83Services et biens divers (-)H. -6.520,24 -2.571,30TaxesJ.

R -16.961,30 -16.593,57Autres charges (-)K. -2.532,44 -1.462,75

Produits et charges de l'exercice (du semestre) 258.337,06 272.877,07Sous Total II + III + IV

Bénéfice courant (perte courante) avant impôts sur le résultatV. 1.799.975,29 -34.402,87

VII. Résultat de l'exercice (du semestre) 1.799.975,29 -34.402,87

SECTION 3: SCHEMA DU COMPTE DE RÉSULTATS

Au 30.06.19(en EUR)

Au 30.06.18(en EUR)

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

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COMPOSITION DES ACTIFS ET CHIFFRES-CLES4.4.

AFD EMTN 2.25 14-26 28/05A 200.000 0,64%EUR 0,63%115,86% 231.719,00

VALEURS MOBILIERES ET INSTRUMENTS DUMARCHE MONETAIRE NEGOCIES SUR UN MARCHEREGLEMENTE OU SUR UN MARCHE SIMILAIRE

AFL EMTN 0.375 15-22 20/03A 100.000 0,28%EUR 0,28%102,09% 102.089,50AGENCE FRANCAISE DEV 3.125 11-24 04/01A 200.000 0,64%EUR 0,63%115,66% 231.320,00AUSTRIA 4.15 06-37 15/03A 250.000 1,14%EUR 1,11%164,42% 411.038,75AUSTRIA 4.85 09-26 15/03A 250.000 0,94%EUR 0,92%135,60% 338.987,50BELGIUM 3.75 13-45 22/06A 200.000 0,93%EUR 0,91%167,67% 335.333,00BELGIUM 4.00 12-32 28/03A 1.100.000 4,46%EUR 4,37%147,15% 1.618.688,50BPIFRANCE FINANCEMENT 0.50 15-25 25/05A 100.000 0,29%EUR 0,28%103,75% 103.745,50BRD 6.25 00-30 04/01A 250.000 1,18%EUR 1,15%170,80% 426.990,00CITY OF PRAGUE 3.125 13-23 03/07A 100.000 0,31%EUR 0,30%111,68% 111.682,00COM FORAL NAVARRA 4.15 09-19 30/09A 30.000 0,08%EUR 0,08%101,01% 30.303,30COMMUNAUTE EUROPEENNE 3.375 12-32 04/04A 240.000 0,92%EUR 0,90%139,03% 333.674,40COMUNIDAD MADRID 4.125 14-24 21/05A 705.000 2,34%EUR 2,29%120,20% 847.406,47CORP ANDINA FOMENTO 1.875 14-21 29/05A 100.000 0,29%EUR 0,28%103,70% 103.704,50COUNCIL OF EUROPE 0.75 15-25 09/06A 180.000 0,53%EUR 0,52%106,28% 191.302,20DEUTSCHE BAHN FIN 3.75 10-25 09/07A 1.000.000 3,36%EUR 3,29%121,72% 1.217.185,00ESM 2.125 13-23 20/11A 106.000 0,33%EUR 0,32%111,64% 118.339,46ESM EMTN 1.75 15-45 20/10A 120.000 0,41%EUR 0,41%124,89% 149.871,00EUROFIMA BALE 3.125 10-22 15/11A 560.000 1,73%EUR 1,70%112,07% 627.566,80EUROFIMA BALE 4.00 09-21 27/10A 400.000 1,22%EUR 1,19%110,45% 441.810,00EUROP.INVEST.BK 2.625 13-35 15/03A 162.000 0,60%EUR 0,59%133,68% 216.559,98EUROP.INVEST.BK 2.75 11-21 15/09A 250.000 0,74%EUR 0,73%107,48% 268.706,25EXP-IMP BANK KOREA 2.00 13-20 30/04A 300.000 0,84%EUR 0,83%101,82% 305.463,00FINLAND 0.75 15-31 15/04A 760.000 2,27%EUR 2,22%107,89% 819.967,80FINNVERA 0.625 14-21 19/11A 100.000 0,28%EUR 0,28%102,87% 102.866,50FLEMISH COMMUNITY 1.341 15-25 12/06A 200.000 0,60%EUR 0,59%108,69% 217.382,00FRANCE 2.25 13-24 25/05A 320.000 1,01%EUR 0,98%113,79% 364.120,00FRANCE 2.75 12-27 25/10A 440.000 1,52%EUR 1,49%124,92% 549.654,60FRANCE 4.00 06-38 25/10A 450.000 2,04%EUR 2,00%164,06% 738.279,00FRANCE 6.00 94-25 25/10A 500.000 1,95%EUR 1,90%140,83% 704.167,50GERMANY 4.00 05-37 04/01A 900.000 4,24%EUR 4,14%170,65% 1.535.854,50GERMANY 4.75 98-28 04/07A 850.000 3,47%EUR 3,39%147,52% 1.253.924,25IBRD 0.50 02-22 20/12S 100.000 0,28%EUR 0,28%102,31% 102.314,50IRELAND 2.00 15-45 18/02A 110.000 0,38%EUR 0,37%124,43% 136.872,45IRELAND 2.40 14-30 15/05A 240.000 0,82%EUR 0,80%122,90% 294.951,60IRELAND 3.40 14-24 18/03A 200.000 0,65%EUR 0,64%118,11% 236.224,00IRELAND 5.40 09-25 13/03A 70.000 0,26%EUR 0,25%132,51% 92.755,25IRISH GOVT TREASURY 4.50 04-20 18/04A 300.000 0,86%EUR 0,84%104,07% 312.213,00ITALIE 2.8 18-28 01/08S 1.400.000 4,14%EUR 4,05%107,19% 1.500.653,00ITALIE BTP 0.65 16-23 15/10S 300.000 0,82%EUR 0,80%98,31% 294.916,50ITALY 1.50 15-25 01/06S 700.000 1,94%EUR 1,89%100,08% 700.560,00ITALY 2.50 14-24 01/12S 300.000 0,88%EUR 0,86%105,61% 316.827,00ITALY BOT 4.75 13-28 01/09S 1.200.000 4,12%EUR 4,03%124,30% 1.491.606,00ITALY BTP 0.95 16-23 15/03S 500.000 1,38%EUR 1,35%99,90% 499.497,50ITALY BTP 1.60 16-26 01/06S 1.500.000 4,14%EUR 4,05%100,13% 1.501.927,50ITALY BTP 4.50 13-24 01/03S 900.000 2,85%EUR 2,79%114,58% 1.031.197,50ITALY 1.25 16-26 01/12S 1.400.000 3,78%EUR 3,69%97,57% 1.366.008,00JAPAN FIN ORG MUNI 0.875 14-21 22/09A 200.000 0,57%EUR 0,56%102,68% 205.352,00JPM CHASE 0.625 16-24 25/01A 500.000 1,41%EUR 1,38%102,03% 510.170,00LAND BADEN WUERTT 0.625 15-27 09/02A 185.000 0,54%EUR 0,53%105,70% 195.545,93LATVIA REP OF 0.50 15-20 15/12A 100.000 0,28%EUR 0,27%101,02% 101.017,50LITHUANIA 1.25 15-25 22/10A 195.000 0,58%EUR 0,57%107,70% 210.005,25LITUANIE REGS 2.125 14-26 29/10A 100.000 0,32%EUR 0,31%114,82% 114.815,00NEDER WATERSCHAPSBK 3.25 12-27 09/03A 100.000 0,35%EUR 0,34%125,69% 125.688,00NETHERLANDS 3.75 10-42 15/01A 120.000 0,59%EUR 0,58%177,99% 213.584,40NORTH RHINE W 2.00 13-25 15/10A 877.000 2,77%EUR 2,71%114,16% 1.001.200,74NORTH RHINE-W 1.875 14-24 15/03A 380.000 1,16%EUR 1,14%110,68% 420.599,20POLAND 5.25 10-11 20/01A 233.000 0,84%EUR 0,82%129,85% 302.557,49RESEAU FERRE FRANCE 4.375 06-22 02/06A 300.000 0,95%EUR 0,93%114,26% 342.775,50RFF 5.00 03-33 10/10A 500.000 2,22%EUR 2,17%160,33% 801.670,00SLOVENIA 1.50 15-35 25/03A 300.000 0,93%EUR 0,91%111,99% 335.974,50

Composition des actifs au 30.06.194.4.1.

Dénomination Quantité au 30.06.19 Devise Coursen devises

Evaluation(en EUR)

%Portefeuille

%Actif Net

Page 54: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

54

SOCIETE GENERALE FL.R 17-22 01/04Q 400.000 1,12%EUR 1,09%100,98% 403.912,00SPAIN 4.40 13-23 31/10A 300.000 1,00%EUR 0,97%120,18% 360.541,50SPAIN 1.60 15-25 30/04A 900.000 2,73%EUR 2,67%109,68% 987.160,50STOCKHOLMS LANS EMTN 0.75 15-25 26/02A 100.000 0,29%EUR 0,29%105,41% 105.413,50

87,53% 85,63%31.666.209,07EUR 31.666.209,07

AUSTRIA 6.50 94-24 10/01A 100.000 0,18%DEM 0,18%130,54% 66.741,49

87,71% 85,81%31.732.950,56OBLIGATIONS 31.732.950,56

0,18% 0,18%66.741,49DEM 66.741,49

ESPAGNE 1.85 19-35 05/03A 1.300.000 4,11%EUR 4,02%114,47% 1.488.045,00

AUTRES VALEURS MOBILIERES

GOLDMAN SACHS GROUP FL.R 16-21 27/07Q 500.000 1,40%EUR 1,37%101,41% 507.065,00SPAIN 1.50 17-27 30/04A 1.200.000 3,66%EUR 3,58%110,21% 1.322.478,00SPAIN 1.95 16-26 30/04A 1.000.000 3,12%EUR 3,05%112,82% 1.128.165,00

12,29% 12,02%4.445.753,00OBLIGATIONS 4.445.753,00

12,29% 12,02%4.445.753,00EUR 4.445.753,00

Dénomination Quantité au 30.06.19 Devise Coursen devises

Evaluation(en EUR)

%Portefeuille

%Actif Net

TOTAL PORTEFEUILLE 100,00% 97,83%36.178.703,56

CACEIS 1,58%EUR 585.824,25Avoirs bancaires à vue 1,58%585.824,25

1,58%585.824,25DEPOTS ET LIQUIDITES0,00%-282,09CREANCES ET DETTES DIVERSES0,58%215.618,18AUTRES

100,00%36.979.863,90TOTAL DE L'ACTIF NET

Répartition des actifs (en % du portefeuille)4.4.2.

Par paysAllemagne 16,73%Autriche 2,26%Belgique 6,00%Corée du Sud 0,84%Espagne 17,03%Etats-Unis 1,69%Finlande 2,55%France 13,17%Irlande 2,97%Italie 24,05%Japon 0,57%Lettonie 0,28%Lithuanie 0,90%Luxembourg 3,00%Pays-Bas 0,94%Pologne 0,84%Royaume-Uni 1,40%Slovénie 0,93%Suède 0,29%Suisse 2,96%Tchèquie 0,31%Vénézuela 0,29%TOTAL 100,00%

Page 55: NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

55

Par deviseDEM 0,18%EUR 99,82%TOTAL 100,00%

Changement dans la composition des actifs (en EUR)4.4.3.

Un chiffre proche de 0% montre que les transactions portant, selon le cas, sur les valeurs mobilières ou sur les actifs, à l'exception des dépôts et liquidités, ont été réalisées,durant une période déterminée, en fonction uniquement des souscriptions et des remboursements. Un pourcentage négatif indique que les souscriptions et lesremboursements n'ont donné lieu qu'à un nombre limité de transactions ou, le cas échéant, à aucune transaction dans le portefeuille.

La liste détaillée des transactions qui ont eu lieu pendant l'exercice est disponible sans frais chez CACEIS Belgium SA, Avenue du Port 86C, bte 320, 1000 Bruxelles, quiassure le service financier.

Taux de rotation

AchatsVentesTotal 1

SouscriptionsRemboursementsTotal 2

Moyenne de référence de l'actif net total

Taux de rotation

10.596.732,6910.830.052,4521.426.785,14

7.715,7531.564,3339.280,08

35.814.933,82

1er SEMESTRE

59,72%

Evolution des souscriptions et des remboursements ainsi que de la valeur nette d'inventaire4.4.4.

Période Evolution du nombre d'actions en circulation Montants payés et reçus par l'OPC (EUR)

Valeur nette d'inventaireFin de période (en EUR)

AnnéeSouscrites Remboursées Fin de période

Cap. Cap.Souscriptions Remboursements

du compartimentd'une action

Cap. Cap. Cap. Cap.2017 1.371 68.771 122.259,79 6.145.775,34402.457 89,8336.151.404,432018 612 9.799 54.728,86 870.898,95393.270 89,5235.203.737,19

01.01.19 - 30.06.19 85 348 7.715,75 31.564,33393.007 94,0936.979.863,90

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERM NAGELMACKERS INSTITUTIONAL

56

Performances4.4.5.

* Il s'agit de chiffres du passé qui ne constituent pas un indicateur de performance future. Ces chiffres ne tiennent pas compted'éventuelles restructurations.

* Les rendements sont arrêtés à la fin de l'exercice comptable. Pour le rapport semestriel, l'exercice comptable s'entend de la périodede 12 mois qui précède la clôture du semestre.

* Par rendement annuel, il faut entendre le rendement absolu obtenu sur une année.

* Diagramme en bâtons avec rendement annuel des 10 dernières années (en % et calculés en EUR):

Capitalisation

2019201820172016201520142013201220112010

10.00%

8.00%

6.00%

4.00%

2.00%

0.00%

-2.00%

-4.00%

6.8

-0.2

9.2

3.8

6.7

4

7.5

-3.6

0.6

4.8

Rendement annuelR

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

4,85%(en EUR)

0,54%(en EUR)

2,58%(en EUR)

3,89%(en EUR)

Part Part Part Part

Tableau des performances historiques (rendements actuariels) : Capitalisation

*

* Les chiffres de performances présentés ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais liés aux émissions et rachats departs.

* Il s'agit des chiffres de performances des parts de capitalisation. Le calcul de la performance annualisée sur une période n donnéeest établi selon la formule suivante:

P (t; t+n) = ([(VNI t+n) / (VNI t)] ^ (1/n)) - 1 avec P (t; t+n) la performance de t à t+n VNI t+n la valeur nette d'inventaire par part en t+n VNI t la valeur nette d'inventaire par part en t n la période sous revue

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NAGELMACKERS INSTITUTIONAL VARIABLE TERMNAGELMACKERS INSTITUTIONAL

57

Frais courants

Classe R

- Part de capitalisation (BE0137845088) : 0,89%

Les frais de fonctionnement sont les coûts qui sont engagés, au cours d'une année, dans le fonds.

Le pourcentage des frais courants ne tient pas compte des aspects suivants : frais de transaction du portefeuille, sauf en cas derémunération d’entrée ou de sortie payée par le fonds à l’achat ou la vente d’actions d’un autre organisme de placement collectif.

Frais4.4.6.

Notes aux états financiers et autres informations4.4.7.

NOTE 1 - Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et instruments financiers dérivés

Le poste « II. A. a. Obligations » du bilan contient non seulement des obligations à long terme, mais aussi des obligations à court termedont la date d'échéance est inférieure à 397 jours:

Code isin Dénomination Date d'échéanceFR0012432904 DANONE EMTN FL.R 15-20 14/01Q 14.01.20IT0005107708 ITALY BTP 0.70 15-20 01/05S 01.05.20XS1398275112 JOHN DEERE BANK SA FL.R 16-20 21/04Q 21.04.20FR0013054020 STE DES AUTO PARIS-R FL.R 15-20 03/01Q 03.01.20XS1599109896 SCANIA CV AB FL.R 17-20 20/04Q 20.04.20

NOTE 2 - Autres revenus

La section « III. B. Autres » du compte de résultat contient pricipalement l'annulation d'anciennes provisions de frais inutilisées.

NOTE 3 - Autres charges

Le poste « IV. K. Autres charges (-) » du compte de résultats est principalement composé principalement d'une facture pour 2018 et2019 (conseil juridique).