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2 nd THEME 1 : LA TERRE DANS L’UNIVERS, LA VIE ET L’EVOLUTION DU VIVANT Séances Activités Savoirs Capacités Informer Réaliser Raisonner Communiquer Obs Ext Man/ prép Exp/ mes Mod/ sim Pb Hy Pro Int Tex Tab Sch Des Gra Introduction : Image du petit déjeuner avec/sans pollinisateurs Phrase Einstein : « si l'abeille disparaît, l'humanité n'en aurait que pour 4 ans à vivre » La biodiversité assure à l’Homme des ressources alimentaire, matérielle, médicale etc… Cependant, nous connaissons actuellement la 6 ème grande crise de la biodiversité, qui menace directement l’humanité. Actuellement en France, sur 46000 espèces, 110 espèces de vertébrés sont en danger (1/4 mammifères). Dans 50 ans, 50% des espèces auront disparu. PBT : Comment expliquer une telle importance de la biodiversité pour l’humanité ? Comment la préserver ? CHAPITRE 1 : LA BIODIVERSITE, RESULTAT ET ETAPE DE L’EVOLUTION 1 Activité 1a : préparation sortie sur le terrain : - Définitions des sites et du plan - Mesures paramètres physiques - Relever des espèces présentes - Reconnaissance des espèces présentes - Dessins d’observation - Distribution des dossiers de travail sur le terrain - Distribution des papiers administratifs Travailler en groupe organisé ; assumer des rôles ; faire preuve d’autonomie. Effectuer un repérage, des prélèvements, travailler avec précision. x x 2 Activité 1b : SORTIE SUR LE TERRAIN o Détermination des milieux : rupestre, prairial, aquatique etc… (paramètres physiques) = diversité des écosystèmes o Placer et nommer les espèces de ces différents milieux (reconnaissance et classification) : diversité interspécifique o Différencier les individus : diversité intraspécifique x x x x x x 3 Activité 1c : les 3 échelles de la biodiversité - construction du schéma bilan de la biodiversité prise de notes La biodiversité est à la fois la diversité : - des écosystèmes - des espèces x x x x

nd THEME 1 : LA TERRE DANS L’UNIVERS, LA VIE ET L ...blog.ac-versailles.fr/declicsvt/public/Programmations/Lycee_2013-2014/... · tableau des organites Les êtres vivants, bactéries,

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  • 2nd – THEME 1 : LA TERRE DANS L’UNIVERS, LA VIE ET L’EVOLUTION DU VIVANT

    Séan

    ces

    Activités Savoirs

    Capacités

    Informer Réaliser Raisonner Communiquer

    Obs Ext Man/ prép

    Exp/ mes

    Mod/ sim

    Pb Hy Pro Int Tex Tab Sch Des Gra

    Introduction : Image du petit déjeuner avec/sans pollinisateurs Phrase Einstein : « si l'abeille disparaît, l'humanité n'en aurait que pour 4 ans à vivre » La biodiversité assure à l’Homme des ressources alimentaire, matérielle, médicale etc… Cependant, nous connaissons actuellement la 6

    ème grande crise de la biodiversité, qui

    menace directement l’humanité. Actuellement en France, sur 46000 espèces, 110 espèces de vertébrés sont en danger (1/4 mammifères). Dans 50 ans, 50% des espèces auront disparu. PBT : Comment expliquer une telle importance de la biodiversité pour l’humanité ? Comment la préserver ?

    CHAPITRE 1 : LA BIODIVERSITE, RESULTAT ET ETAPE DE L’EVOLUTION

    1

    Activité 1a : préparation sortie sur le terrain :

    - Définitions des sites et du plan

    - Mesures paramètres physiques

    - Relever des espèces présentes

    - Reconnaissance des espèces présentes

    - Dessins d’observation

    - Distribution des dossiers de travail sur le terrain

    - Distribution des papiers administratifs

    Travailler en groupe organisé ; assumer des rôles ; faire preuve d’autonomie. Effectuer un repérage, des prélèvements, travailler avec précision.

    x x

    2 Activité 1b : SORTIE SUR LE TERRAIN

    o Détermination des milieux : rupestre, prairial, aquatique etc… (paramètres physiques) = diversité des écosystèmes

    o Placer et nommer les espèces de ces différents milieux (reconnaissance et classification) : diversité interspécifique

    o Différencier les individus : diversité intraspécifique

    x x x x x x

    3 Activité 1c : les 3 échelles de la biodiversité - construction du schéma bilan de la biodiversité – prise de notes

    La biodiversité est à la fois la diversité :

    - des écosystèmes

    - des espèces

    x x x x

  • - génétique au sein de l’espèce (individuelle)

    Ecosystème : association d’êtres vivants variés et de leur milieu (température, luminosité, hygrométrie …), permettant le maintien et le développement de la vie. Espèce : groupe d’individus ayant les mêmes caractéristiques structurales, partageant le même milieu de vie, et capables de se reproduire entre eux en donnant des descendants féconds dans des conditions naturelles. Diversité génétique : diversité des allèles d’un même gène (groupes sanguins, couleurs yeux, etc) L’Homme, en polluant ou en construisant un mur/un étang, a une action sur la biodiversité.

    4

    Activité 2 : l’exemple d’une espèce en danger, l’ours des Pyrénées - réaliser une modélisation pour sauver l’espèce : simulation de la dérive génétique avec les perles ; logiciel « évolution allélique » PENSER À FAIRE LES GROUPES POUR LES

    DOSSIERS !!!

    La diversité des allèles (génétique) est un aspect de la biodiversité, qui est très faible chez l’espèce étudiée. La dérive génétique est une modification aléatoire de la diversité allélique. Elle est plus marquée lorsque l’effectif dans la population est petit. L’Homme, en chassant ou en réintroduisant des individus, a une influence sur la biodiversité.

    x x x x x

    5

    Activité 3 : évolution de la biodiversité au cours du temps - dossiers en groupes ateliers. Matériel commun : frise des temps Matériel de présentation orale au choix : transparent, power point, tableau Dossier papier à rendre 1) Quelle était la biodiversité du passé ?

    Outils : dossier Burgess dans site Planète terre (ou sur mon cours) + ulaval + Science et vie junior n°165

    2) La biodiversité du passé a-t-elle été menacée ? Outils : dossier TDC n°946

    Il existait une biodiversité ancienne très grande, avec tous les taxons actuels, mais présentant de grande différences de formes avec celle d’aujourd’hui. La biodiversité a donc changé. Les biodiversités du passé ont subi de grandes crises, durant lesquelles des espèces ont totalement disparu. Pourtant, la biodiversité actuelle est grande. La sélection naturelle ou humaine permet l’apparition de nouvelles espèces, ou

    x x x x x x x x

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie

  • + dossier National géo 012, étude de fossiles trilobite et ammonite.

    3) Comment les nouvelles espèces apparaissent ? Outils : dossier Terre sauvage 162 (darwin et pinsons) + la recherche 288 (juin 1996 pourvu qu'on l'ait au CDI !!! chien domestique en cours de spéciation).

    4) Comment expliquer le danger actuel (6

    ème crise) ? Outils : dossier TDC 946

    (à échanger avec groupe 2) + dossier Science et vie 1073 (fév 2007) + Sc&V 1046 (nov 2004).

    spéciation. Pourtant, il existe encore des espèces menacées. Actuellement, 6

    ème grande crise avec de

    nombreuses disparitions, surtout liées à l’action de l’Homme, espèce à part entière de la biodiversité actuelle.

    Conclusion 1 : La biodiversité est une notion complexe définie sur 3 niveaux qui s’influencent les uns les autres. L’Homme, en tant qu’espèce, fait partie de la biodiversité. La biodiversité change au cours du temps. Les mutations sélectionnées par le milieu aboutissent à l’évolution des espèces.

    Introduction : comparaison des personnages de l’âge de glace avec l’actuel. D'après l'étude des fossiles, on sait que les grands groupes sont apparus il y a 540Ma. Groupe = ensemble d'individus qui partagent des caractères semblables. Malgré les crises qui ont détruit une grande partie des espèces, la biodiversité actuelle est toujours constituée de ces mêmes grands groupes. Elle a la même unité depuis 540Ma. PBT : Comment expliquer une telle unité de la biodiversité au cours du temps ?

    CHAPITRE 2 : LA PARENTE AU SEIN DE LA DIVERSITE

    6

    Activité 4 : parenté d’organisation du vivant - dissections assistées par ordinateur : souris, grenouille, poisson, écrevisse – dessins à légender, construction d’un tableau de caractères, mettre en évidence les groupes emboîtés

    Parmi tous les êtres vivants de la biodiversité, il est possible de regrouper les individus par un 1er critère : ressemblance dans l’organisation. Les Vertébrés ont une organisation commune : colonne vertébrale dorsale, système nerveux dorsal. La parenté entre les organismes suggère l’existence d’un ancêtre commun

    x x x x x

    7

    Activité 5 : la cellule, unité de structure du vivant – préparations et observations microscopiques avec oignon, cellules buccales, levures, élodée, bactéries : dessin d’observation/photo légendé(s) ; images de microscopie électronique et tableau des organites

    Les êtres vivants, bactéries, animaux, végétaux, sont tous constitués de cellules : la cellule est l’unité structurale du vivant, signe de parenté. La cellule est limitée par une membrane et contient un cytoplasme. Elle possède un noyau et des organites (eucaryote) ou non (procaryote).

    x x x x x x

    8 Activité 6 : la cellule, unité de fonctionnement du vivant – protocoles

    Métabolisme : ensemble des réactions chimiques dans un organisme, réalisé grâce à

    x x x x

  • EXAO : respiration élodée et levure ; variation en fonction des conditions du milieu ; variation en fonction des gènes

    DM TRANSGENESE !!!! Expériences transgénèse avec

    reconnaissance organismes donneurs/receveurs (voir violaine) +

    travail de la problématique et l’hypothèse (comment expliquer que

    l’ADN d’une espèce fonctionne sur une autre ? = universel ??)

    la consommation d’O2 et au rejet de CO2. On mesure une baisse de la quantité d’O2 dans les cuves de l’élodée et de la levure : ces 2 cellules respirent donc réalisent un métabolisme. La consommation d'O2 varie en fonction de la température et du pH, ce qui signifie que les conditions de l'environnement où vivent les organismes influent sur le métabolisme. Les levures mutantes ne consomment pas d’O2 mais restent en vie : le métabolisme dépend de l’information génétique.

    9 Activité 7 : la molécule universelle du vivant – RASTOP ADN, construction du schéma - TP guidé

    L'ADN est une molécule présente chez tous les êtres vivants. Elle a la forme d' une double hélice, en 2 brins qui se font face. Elle est composée d'un enchaînement de P+D + de bases azotées ATCG = nucléotide. A fait face à T ; C fait face à G.

    x x x x

    10

    Activité 8 : la molécule universelle du vivant – ANAGENE ADN : séquences HLA homme/chimpanzé + séquences HBS/HBA globines ; calcul des pourcentages de chaque nt et groupe de nt (travail sur excel : tableur + graphique) – TP guidé

    La succession des nt = séquence génétique. Quand la séquence est modifiée par mutation, l'information est modifiée. Le langage dépend de la séquence des nt. La variabilité de l'ADN (changement des nt = mutations) permet la variation génétique (allèles). Les mutations sont le « carburant » de l'évolution.

    x x x x x

    11

    Activité 9 : unité chimique du vivant (texte détection de molécules vivantes dans une comète – voir Grégory Michnik) – RASTOP comparaison des molécules vivantes et minérales : présentation au choix (nature des atomes, agencement, pourcentage…)

    Les êtres vivants sont constitués d'éléments chimiques, qui existent sur Terre. Ces éléments chimiques, les CHNOPS, se répartissent dans les molécules du vivant. Les proportions de ces éléments varient entre le monde vivant et le monde inerte : la matière vivante est composée essentiellement de carbone et d'hydrogène, et d'eau. Le vivant a donc une unité chimique, appelée la matière carbonée ou matière organique

    x x x x x

    Conclusion 2 : Au sein de la diversité, les EV présentent une parenté définie à plusieurs niveaux. La cellule est l’unité structurale et fonctionnelle du vivant. L’ADN est la molécule universelle du vivant. La matière vivante est constituée d’atomes précis.

  • Introduction : vidéo-documentaire AVATAR Dans le film AVATAR, l’Homme a imaginé Pandora, une planète porteuse de vie très

    diversifiée. Depuis toujours, l’Homme est à la recherche d’une vie

    extraterrestre mais aucune trace de cette vie n'a encore été découverte en

    dehors de notre planète. PBT : Comment expliquer que la vie n’existe pour l’instant que sur Terre ? La vie serait-elle possible ailleurs ?

    CHAPITRE 3 : LA TERRE, UNE PLANETE PORTEUSE DE VIE

    12

    Activité 10 : une planète particulière ? – construction d’un graphique Excel à 3 variables (distance, diamètre, densité) Voir les objets du système solaire ???

    Le SSolaire comprend 2 grandes classes de planètes : - les géantes gazeuses de Jupiter à Neptune, de grande taille et constituées de gaz - les planètes telluriques de Mercure à Mars, petites et constituées de roches, dont la Terre fait partie. Elles ont toutes une atmosphère, sauf Mercure (trop petite). La Terre a des particularités : - la présence d'une atmosphère compatible avec la vie - la présence d'eau sous 3 états, surtout liquide

    x x x x

    13

    Activité 11 : les 3 états de l’eau (texte de l’eau dans l’univers) – à partir du graphique des 3 états de l’eau, réaliser un protocole de vérification du rôle de la T°C et de la P ; comparaison aux autres planètes

    L'eau existe sous 3 états grâce à 2 conditions : - la température - la pression atmosphérique Sur Terre, la température est en moyenne de 15°C (entre -50°C et +60°C) et la pression atmosphérique est de 1bar, ce qui permet l'existence d'eau liquide, essentielle à la vie. Sur les autres planètes, l'une des 2 conditions n'est actuellement pas réalisée en surface, ce qui interdit la présence d'eau liquide.

    x x x x

    14

    Activité 12 : habitabilité d’une planète – comparaison des paramètres physico-chimiques des autres planètes ; TP ateliers : modélisation de la distance au soleil, modélisation de la présence, modélisation de la composition d’une atmosphère

    LIRE LE DOSSIER DES AUTRES PLANETES : QUESTIONS AU

    La température dune planète dépend de 2 facteurs : la distance au soleil et la présence d'une atmosphère. Cette atmosphère provoque un effet de serre qui est indispensable à l'équilibre des températures de la planète. On définit alors une zone d'habitabilité : région du système solaire où la température est compatible avec l'eau liquide et donc la vie.

    x x x x x x x x

  • CONTROLE !

    Conclusion 3 : La vie n'est possible sur une planète que s’il y a présence d'eau liquide. L'eau liquide n'est présente que sous certaines conditions de température et de pression atmosphérique, existant sur Terre en surface mais pas sur les autres planètes. Il n'est donc pas impossible que la vie ait existé ou existera ailleurs que sur Terre.

    15 Evaluation : CRENEAU HEURE DE VIE DE CLASSE OU AUTRE

  • 2nd – THEME 2 : ENJEUX PLANETAIRES ET CONTEMPORAINS

    Séan

    ces

    Activités Savoirs

    Capacités

    Informer Réaliser Raisonner Communiquer

    Obs Ext Man/ prép

    Exp/ mes

    Mod/ sim

    Pb Hy Pro Int Tex Tab Sch Des Gra

    Introduction : image « ya plus de pétrole » Le pétrole ainsi que le charbon sont des matières premières importantes pour l’Homme. On les utilise pour se chauffer, se déplacer, communiquer, etc… Ce sont des énergies non renouvelables, qui constituent un enjeu majeur pour nous. PBT : Comment se forment ces ressources ? Que faire en cas de pénurie ?

    CHAPITRE 1 : LA FORMATION DES HYDROCARBURES

    1

    Activité 1 : la composition des hydrocarbures – étude d’échantillons ; RASTOP molécules végétales

    DM répartition des bassins sédimentaires et des productions

    végétales

    On trouve dans les HC des restes de végétaux. La comparaison des molécules végétales et du pétrole révèle la présence des mêmes molécules, parfois transformées. Les végétaux sont à l’origine des HC.

    x x x x x

    2

    Activité 2 : correction DM Activité 3 : les conditions de formation des HC – étude de la marge australienne ; expériences de propriétés des roches

    La formation des HC est possible sous certaines conditions :

    - la présence de grandes quantités de végétaux

    - leur dépôt dans un bassin sédimentaire (en bordure des continents)

    - leur enfouissement en profondeur Un site riche en HC est composé :

    - d’une roche réservoir (grés) qui contient le pétrole

    - d’une roche de couverture (argile imperméable) qui bloque la remontée en surface du pétrole

    x x x x

    3

    Activité 4 : fabrication de la MO à l’origine des HC – expériences de photosynthèse et production d’amidon (ombre/lumière, test à l’eau iodée) ; observations microscopiques des chloroplastes

    Pour fabriquer de la matière organique, ou biomasse, les végétaux ont besoin de : - lumière, source d'énergie - chlorophylle contenue dans les chloroplastes - CO2 (dioxyde de carbone)

    x x x x x x

  • - eau et sels minéraux Bilan : 6CO2 + 6H2O = C6H12O6 + 6O2

    La photosynthèse permet de faire entrer dans la biosphère (monde vivant) de l'énergie lumineuse et du carbone minéral.

    Conclusion 1 : Les HC proviennent d’une biomasse végétale très ancienne enfouie en profondeur dans des conditions géologiques précises.

    Introduction : document de l’émission de CO2 par différents HC L’utilisation des HC posent aujourd’hui des problèmes environnementaux conséquents. Cependant, peu de personnes connaissent vraiment l’impact du CO2 sur l’environnement. PBT : Quelles sont les conséquences de cette libération de CO2 dans l’atmosphère ?

    https://sites.google.com/site/bantegnies/seconde/chap-2-unite-3-utiliser-les-combustibles-fossiles

    CHAPITRE 2 : L’UTILISATION DES HYDROCARBURES

    4

    Activité 5 : CO2 et cycle du carbone – TP en ateliers (5minutes par atelier) et remplir le schéma : 1. photosynthèse de l'herbe 2. précipitation carbonates eau/eau de chaux 3. respiration des champignons 4. fermentation des levures 5. dissolution des carbonates 6. échanges atmosphère/océan

    Il existe des échanges de C entre la biosphère et le monde minéral (voies d’entrée et de sortie) : c’est le cycle du carbone. Dans le cycle, les voies d’entrée et de sortie se compensent. Le cycle du carbone est en équilibre naturel depuis toujours et fonctionne lentement.

    x x x x

    5

    Activité 6 : effet du CO2 sur la biosphère – facteur limitant la photosynthèse (indice stomatique/croissance végétale), asphyxie des organismes marins, développement maladies respiratoires ; graphiques d’évolution du taux de CO2 au cours du temps. PAS DE LIEN EFFET DE SERRE

    Le CO2 est un facteur limitant pour la production végétale et provoque des maladies respiratoires chez les animaux. Le lien entre CO2 et effet de serre n’est pas clair.

    x x x

    Conclusion 2 : L’utilisation des HC libère du CO2 piégé il y a longtemps dans l’atmosphère. Cette libération provoque un déséquilibre du cycle du carbone et a des conséquences sur la biosphère.

    THEME 2 : DOSSIERS Sujets : 1) L’énergie éolienne

    2) L’énergie hydrolienne 3) Les agro-carburants

    4) Les agrosystèmes végétaux 5) La ressource en eau 6) Le système du sol

    Pour une classe de 36 élèves : 18 binômes (3 fois le même sujet) Cahier des charges qui guide le binôme pour coller au BO Semaine 7 (février) : distribution des dossiers Semaine 15 (avril avant vacances pâques) : remise des productions Semaine 18 (fin avril début mai) : mise en commun et production d’une fiche synthèse

  • 2nd – THEME 3 : CORPS HUMAIN ET SANTE

    Séan

    ces

    Activités Savoirs

    Capacités

    Informer Réaliser Raisonner Communiquer

    Obs Ext Man/ prép

    Exp/ mes

    Mod/ sim

    Pb Hy Pro Int Tex Tab Sch Des Gra

    Introduction : vidéo de Thomas Ravon, saut de haies L’activité physique sollicite les membres de manière plus ou moins intense. Le sportif interrogé présente de nombreuses blessures qui touchent plusieurs acteurs du mouvement : muscles, os, tendons, ligaments. PBT : Quels sont ces acteurs précisément ? Comment pratiquer une activité de manière à préserver sa santé ?

    CHAPITRE 1 : LA REALISATION DU MOUVEMENT

    1

    Activité 1 : les acteurs du mouvement - dissection de la cuisse de grenouille ou de la patte de lapin : organisation générale et repérage des éléments ; blessures et rôle de chaque élément (documents ??).

    Articulation = zone du membre où coulissent les os et où les muscles s'attachent. Tendons = structure fibreuse résistante et élastique qui lie muscle + os Ligament = structure fibreuse résistante et élastique qui lie os + os Muscle = organe spécialisé dans la contraction et l’étirement Os = organe spécialisé dans le maintien de la structure Une blessure, ou accident musculo-articulaire, peut toucher n’importe quelle structure : tendon, ligament, muscle, os. Dans tous les cas, une blessure gène voire empêche le mouvement car elle détériore la structure articulaire.

    x x x x x x

    2

    Activité 2 : un organe particulier, le muscle – MESURIM mesures de largeur/longueur en flexion/extension ; observation microscopique et dessin à légender ; animation pédagogique (bonus)

    Les muscles des membres fonctionnent 2 par 2 de manière opposée : si l’un se contracte, l’autre s’étire. On parle de muscles antagonistes. Ils permettent aux os de faire un mouvement de levier. Cellule musculaire = cellule à plusieurs noyaux ou fibre musculaire. Sarcomère = unité de fonctionnement du muscle, composée de protéines. Les muscles squelettiques ont une structure striée, liée aux protéines des sarcomères. Si la structure du sarcomère est touchée lors d’une blessure, la contraction se fait mal et le mouvement est gêné.

    x x x x x x x x

  • 3

    Activité 3 : préserver sa santé lors d’une activité – type BAC

    DM nutriments !!! Revoir le DM pour les limites énergétiques et la LIPOXmax.

    Une activité physique intense débute par un échauffement. L'échauffement et les étirements permettent de commencer à activer le muscle avant l'activité et augmentent la force de contraction et donc la puissance du muscle pendant l'effort. Un mauvais échauffement augmente le risque de blessure car le muscle n'est pas prêt pour l'effort. L'utilisation de substances dopantes est dangereuse car elles agissent sur le muscle mais pas sur les tendons et ligaments, qui seront trop fragiles par rapport au muscle trop fort.

    x x x

    Conclusion 1 : Les mouvements sont assurés par les articulations et les muscles striés squelettiques. Ces muscles fonctionnent par 2 et sont spécialisés dans la contraction et l’étirement. Toute anomalie dans la structure du muscle ou de l’articulation perturbe le mouvement.

    Introduction : vidéo de Christophe Lemaître en fin de course Lors d'un exercice physique, on ressent des changements importants : on a chaud, on est rouge, le cœur bat plus vite et on respire plus fort. Les paramètres physiologiques cardiaques et respiratoires sont modifiés en réponse à l'effort. PBT : Comment expliquer ces réactions du corps face à l’effort physique ?

    CHAPITRE 2 : LES REPONSES DE L’ORGANISME A L’EXERCICE PHYSIQUE

    4

    Activité 4 : les paramètres énergétiques – mesure de la température avant/après effort ; correction du DM.

    Lors d’un effort physique, le corps évacue l’énergie sous forme de chaleur. Cette énergie provient des nutriments consommés lors de l’effort : glucides, lipides, protéines (attention limites). Chaque nutriment libère une quantité précise d'énergie en joule, ou W.s. La quantité d'énergie utilisée varie en fonction de la puissance de l'exercice. Pour perdre du poids sous forme de lipides, il existe une puissance idéale d’exercice qui est différente pour chaque individu.

    x x x x x

    5

    Activité 5 : les paramètres respiratoires – manuel mesure de la fréquence + EXAO mesure du volume d’air et de la consommation en O2 ; comparaison repos/effort léger/effort intense.

    Fréquence respiratoire = nombre de mouvements respiratoires (inspi/expi) par unité de temps (cycle/min ou min

    -1).

    Volume courant = quantité d’air en litres qui entre et sort du poumon au cours d’un cycle respiratoire. Débit ventilatoire = Fr x Vair (L/min) Consommation d’O2 = quantité d’O2 prélevée et utilisée par les muscles, en fonction du poids, par unité de temps (mL/kg/min).

    x x x x

  • VO2max = quantité maximale d'oxygène que l'organisme peut prélever, transporter, et consommer par unité de masse et par unité de temps.

    6 Activité 6 : les paramètres cardiaques – mesure au brassard de la FC et de la tension ; documents du VES.

    Fréquence cardiaque = nombre de battements par unité de temps (bat/min ou min

    -1).

    VES = volume d’éjection systolique ou volume de sang éjecté à chaque battement cardiaque. Débit cardiaque = Fc x Vsang éjecté (L/min). Il existe une limite à la fréquence cardiaque qui dépend de l’âge des individus. Tension = force exercée par le sang qui sort du cœur (débit cardiaque) sur la surface des artères, en N.m

    -2 = PRESSION ARTERIELLE.

    PAS = pression exercée par le sang quand le cœur se contracte PAD = pression exercée par le sang restant dans les artères quand le cœur est relâché.

    PAM = 1/3 (PAS + 2PAD) 1N.m-2 = 1Pa et 133.3Pa = 1mmHg

    x x x x

    7

    Activité 7 : la mise en mouvement du sang – dissection du cœur ; schéma fonctionnel TP à revoir et à simplifier !!!

    Le cœur est un muscle épais constitué de 2 ½ cœurs : droit (sang peu oxygéné) et gauche (sang oxygéné). Le sang entre par les veines dans les oreillettes, puis descend dans les ventricules et est expulsé dans les artères. Un système de valvules anti-reflux impose un sens de circulation. Le cœur gauche est plus gros car il alimente l’ensemble des organes = circulation systémique. Le cœur droit est moins épais car il n’alimente que les poumons = circulation pulmonaire.

    x x x x x x

    8

    Activité 8 : les paramètres circulatoires – étude de documents sur les capillaires sanguins et l’apport préférentiel. A revoir : inverser des documents

    Lors de l’effort, il faut apporter plus de sang riche en O2 aux muscles et moins aux autres organes. L’apport préférentiel aux muscles est possible par :

    - le branchement en série du cœur et des poumons (oxygénation permanente et efficace du sang)

    - le branchement en dérivation du cœur et des autres organes

    - ’ouverture de capillaires sanguins grâce à

    x x x

  • des sphincters, qui redistribuent le flux sanguin

    Conclusion 2 : Lors d’une activité, l’ensemble des paramètres physiologiques se modifie. Les paramètres énergétiques, respiratoires et cardiaques augmentent afin de favoriser l’apport en énergie et en O2 aux muscles.

    9 Evaluation : CRENEAU HEURE DE VIE DE CLASSE OU AUTRE

    Introduction : document de la greffe cardiaque Chez un patient greffé du coeur, la FC et la Pam augmentent au repos par rapport à un individu sain. Lors de ce genre de greffe, les chirurgiens savent relier le système cardiovasculaire, mais pas les nerfs. PBT : Le système nerveux a-t-il une implication dans la variation de la pression artérielle ?

    CHAPITRE 3 : LA VARIATION DE LA PAM DANS L’ORGANISME

    10

    Activité 9a : définition des tâches et des hypothèses – localiser les organes sur le schéma, émettre des hypothèses et leurs conséquences vérifiables.

    Schéma de la boucle de régulation du thermostat : il faut un capteur, un centre d’intégration, un effecteur et des liens entre ces 3 éléments. Schéma de la position anatomique des organes : PAM mesurée à la sortie du cœur – on émet comme hypothèse :

    - que le cerveau = centre d’intégration - que le cœur = effecteur - que le capteur = sinus carotidien ou autre

    Attention : on travaille sur un paramètre sanguin donc le capteur est situé sur le trajet du sang.

    x x x X ? x

    11 Activité 9b : logiciel REGULPAN et expériences d’Héring – construction du schéma bilan

    Il existe une boucle réflexe de contrôle de la fréquence cardiaque (dont la pression artérielle dépend par l’intermédiaire du débit) : - des capteurs (barorécepteurs) sont sensibles à la valeur de la pression artérielle ; - un centre bulbaire intègre les informations issues des barorécepteurs et module les messages nerveux en direction de l’effecteur (coeur) ; - les informations sont transmises du centre à l’effecteur par des nerfs sympathiques et parasympathiques.

    x x x x x x

    12

    Activité 10 : étude de la PAM lors d’une hémorragie – rédaction d’un paragraphe type BAC

    La boucle de régulation contribue à maintenir la pression artérielle dans d'étroites limites autour d'une certaine valeur.

    x x x

    Conclusion 3 : Parmi les paramètres cardiaques, la pression artérielle est le plus important. C’est un paramètre régulé par le système nerveux de manière autonome.